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Compta

II : Résumé

• Principes de base et rappels

La comptabilité est un système de collecte, qui permet de collecter l’informations relative à
des flux financiers ou physique. Afin de prouver et justifier les frais etc.
Système d’interprétation : savoir ce qu’on fait par rapport à une situation donnée. Savoir
comment interpréter une information, un fait… On doit savoir si les informations auront une
incidence sur l’entreprise.
Système de traitement : collecte de l’info, interpréter et traiter.
C’est un système à 3 dimensions qui concerne les flux réel (physique) et financiers.

La comptabilité est un outil puissant. Il y a plusieurs méthodes à disposition. C’est un moyen
qui permet de donner plusieurs images de la situation financière de l’entreprise.

• Mise en situation



Achat d’action qui prennent de la valeur en Suisse. Au moment de l’acquisition on cote à 35.-
et à la clôture de l’exercice le cours monte à 50.-. Quelle valeur met-on au bilan ?

Dépend des référentiels : regarder le CO. Dans le CO on fait la distinction en fonction de la
catégorie des titres : coté ou pas ? Dans ce cas, les titres sont cotés, donc prendre la VV ->
50'200 (valeur la plus haute).
Les titres cotés peuvent être évalués à la valeur vénale. Mais pas obligé. Donc on peut aussi
utiliser d’autre valeur (35'040). Dans la pratique, on utilise la valeur boursière (vénale) le plus
souvent.
Possible de mettre une autre valeur ? Oui, il est possible de mettre la valeur plancher du titre
(0 à 1.-). Mais attention, fiscalement ça n’est pas accepté et on va demander un
redressement, une rectification des comptes.
Si l’entreprise met 0.- pour ses titres, on parle de réserve latente.

Si l’entreprise tient compte de la plus-value (met la valeur la plus haute), on comptabilise la
plus value dans le CR (influence la performance de l’entreprise). Mais par prudence modérée,
on peut constater la plus-value dans le Bilan (FP), ce qui n’influencera pas la performance
mais les fond-propre de l’entreprise.

• Défis lié aux évaluations

« Pharma Tech SA est une multinationale suisse, active dans le secteur pharmaceutique.
En N, l’entreprise acheté un lot de matériaux chimiques au prix de 100’000 CHF.
Au 31.12.N, date de clôture des comptes, le prix pratiqué sur le marché pour ce type de bien
s’enlevé à 120’000 CHF.
Si Pharma Tech SA vendait ce lot au 31.12.N, elle pourrait obtenir 110’000 CHF une fois
déduits tous les frais lies à la vente.
Quel montant doit apparaitre dans le bilan de la société ́ Pharma Tech SA en fin N pour ce lot
de matériaux chimiques ? »

Stocks qui prennent de la valeur : quel montant met-on dans les comptes ?

Le stock n’est pas négocié sur un marché, donc l’évaluation va se faire à 100/m ou moins. On
comptabilise au maximum 100/m, car on ne peut pas réévaluer ces stocks même si on sait
qu’on peut les vendre plus cher. C’est le principe de la valeur la plus basse (souvent celle qui
rentre en compte).

On peut également comptabiliser le stock à 0.- légalement. On crée de la réserve latente. Qui
sera admise en toute petite partie par le fisc. Mais pas totalement. On doit justifier le 0.- par
exemple dire qu’on ne les vendra jamais.

• La démarche comptable

Doit toujours être cohérente. Si on commence à construire nos comptes avec une démarche
comptable, on doit continuer à le faire jusqu’à la fin. Utiliser la même manière de construire,
publier, etc. les comptes.

1. Le but de la démarche comptable : elle vise à respecter des principes.
a. Principe de la régularité (tenue des comptes de manière claire, principe de
prudence, principe de l’importance relative etc.).
b. Elle doit respecter le principe de l’image fondée, respecter l’opinion fondé,
répondre aux besoins des investisseurs en justifiant la tenue des comptes.
c. C’est une image opposée à l’image fidèle qui est la véritable image (notion de juste
valeur).

2. Principes de base ou postulats :
a. Principe de l’entité économique : il ne faut pas confondre sa propre fortune avec
celle de l’entreprise. Chaque société est traitée différemment, même si elle a les
mêmes CEO.
b. Principe de la continuité d’exploitation : on utilise les valeurs de continuation en
évaluant les actifs et passifs d’une entreprise. On part du principe que l’entreprise
va continuer à exister. Opposé au principe de liquidation. Si on se trouve dans le
principe de liquidation, certains actifs seront réévalués à la hausse et d’autre à la
baisse. Exemple : les stocks seront vu à la baisse.
c. Principe de périodicité : la vie de l’entreprise est découpée en période. On doit
mettre dans la période uniquement les charges et produits de la période
(attention aux actifs transitoires). Si ce n’est pas le cas on doit régulariser la
situation.
d. Principe de comparabilité des exercices : permanence des méthodes. Il faut
pouvoir comparer les exercices entre eux. On doit obligatoirement utiliser les
mêmes méthodes d’évaluation et de présentation. Sinon les investisseurs risquent
d’être perdu et ne comprendront plus les comptes publiés. Il est tout de même
possible de changer de méthode avec 2 conditions : il faut pouvoir justifier le
changement et savoir quel est l’impacte du changement de méthode sur les
périodes précédente (montrer l’impacte sur les publications, détailler dans
l’annexe).
e. Principe de l’importance relative : on ne présente que ce qui est important. On
doit comptabiliser tous les chiffres mais pas obliger de présenter ce qui n’est pas
utiles. On parle de bilan synthétique, donc les rubriques significatives en terme de
valeurs. De plus, il faut fixer un seuil d’importance/de signification pour savoir ce
qu’on place dans le bilan (actif ou passif) ou dans charge et produit. Selon la taille
de l’entreprise et son bénéfice il y a certaine chose qu’on ne comptabilisera pas au
même endroit.
f. Principe de la prééminence de la substance sur la forme : c’est le fond qui prend le
dessus. Il faut regarder la réalité et non pas les apparences. Se fier à la réalité
économique.

3. Mesurer et exprimer des faits comptables

a. Principe de cout historique : généralement l’application du CO. Utiliser la valeur
d’origine d’une chose. Ex : immeuble avec valeur d’acquisition de 1mio, la valeur
de marché est de 1,8mio, donc le maximum de la valeur qu’on comptabilise est de
1mio ou moins.
b. Principe de juste valeur : souvent le cas des RPC ou IFRS surtout pour les
immeubles de rendement (loué). Pour cet immeuble on peut mettre la valeur de
marché (=VV) ou moins.
c. Principe de la fiabilité : on publie des comptes qui reflète la réalité. Souvent il y a
des conflits d’intérêts et donc les comptes ne reflètent pas la réalité (théorie de
l’agence). Donc, organe de révision qui atteste que les comptes sont fiables.

4. Tenue régulière de la comptabilité

a. Principe de régularité
b. Principe du développement adéquat : petite entreprise, petit système comptable ;
grande entreprise, système comptable développé. Notion d’organisation.
c. Principe de la permanence des méthodes
d. Principe brut ou de la non-compensation : on ne compense pas entre les actifs et
les passifs ou charges et produits. On sépare les comptes. Ex : un client est
également un fournisseur : on a une dette fournisseur et il nous doit de l’argent. Il
faut de toute façon séparer la dette et le produit.
e. Principe de l’intégralité (authenticité et infalsiabilité) : tentation de cacher le
revenu pour éviter les impôts. Interdiction, car infraction à l’intégralité.
f. Principe de la documentation : tout doit être documenté.

5. Détermination du résultat (les principes les plus importants)
a. Principe de prudence : ne pas surévaluer les actifs et ne pas sous-évaluer les
passifs. Ce principe est universellement pratiqué. Mais en Suisse, la particularité
est que ce principe est utilisé de manière exagérée, tandis que dans les autres
pays il est utilisé de manière modérée. Ce principe complète tous les autres.
b. Principe de spécialisation des exercices : un exercice ne peut contenir que ses
propres charges et produits.
c. Principe de la réalisation des produits : un produit ne peut être comptabilisé que
s’il est réalisé et sur.
d. Principe de l’imparité : pour les charges la probabilité (s’il est plus probable ou
moins de perdre de l’argent) et pour les produits c’est la certitude. Donc
traitement impaire et pas égale entre les charges et les produits.
e. Principe de la consommation de l’effet utiles des charges : propre au charge,
comment les charges sont reconnues en temps que tel dans la comptabilité.
Chaque charge exerce un effet, il faut savoir à quel comment on comptabilise les
charges (paiement en avance etc.).
f. Principe du rattachement des charges aux produits (concordance dans la saisie des
produits et des charges) : normalement si on engage des charges on s’attend à ce
qu’il y ait des produits et inversement. Il faut un équivalent, un équilibre.

Tous ces principes (5) donnent lieux à des ajustements de clôture de fin de période.

6. Présentation et publication des comptes annuels
a. Il faut que les comptes soient complet. Tout doit être compris dans les comptes.
b. Les comptes doivent être présenté de manière clair.
c. Permanence des méthodes pour la présentation des comptes.
d. Non-compensation
e. Bonne information

BUT : comprendre les principes et leurs utilisations. Pas besoins de connaitre par cœur.
Attention, certains principes sont contradictoires. Il faut utiliser des principes
complémentaires. Exemple : principe de réalisation et principe d’encaissement. Il faut
déterminer celui à utiliser selon l’entreprise et les principes utilisé.

• Les opérations d’ajustement avant la clôture

1. Activation des charges : comme les stocks ont augmenté de 12'000, il faut réguler la
situation à la clôture des comptes. Car tous les achats achetés en cours d’année n’ont pas
été consommé.
Stock à Achat : 12'000 12’000

2. Régularisation des charges et produits : il faut que les charges et les produits lors de la
clôture soient uniquement ceux de la période en cours. Sinon il faut régulariser la
situation.
a. CCA
b. PCA
c. Charge à payer
d. Produit à recevoir

Donne lieu à des actifs et passif de régularisation. (Voir tableau). Aller sur Lacompta.ch
(faire exercice).

Les amortissement et provisions font également partie des ajustements avant la clôture.
Principe de l’imparité : s’il y a une probabilité que l’actif ou le passif vont se déprécier, il faut
créer des provisions.

• Principes généraux du droit comptable

RAPPEL : Les principes comptables liés à la clôture des comptes et aux opérations
d’ajustement
- Principe de la spécialisation des exercices
- Principe de la délimitation périodique (délimitation dans le temps)
- Principe du rattachement aux charges des produits (concordance dans la saisie des
produits et des charges)
- Principe de la réalisation des produits
- Principe de l’imparité
- Principe de prudence
- Principe de la permanence des méthodes

1. Résumé du nouveau droit comptable

Nouveau droit comptable entré officiellement en 2013, avec 2 années de transition pour
permettre aux entreprises de se mettre à jour. Changement : l’importance de l’entreprise (la
taille), avant c’était la forme juridique, c’est ce qui est déterminant maintenant.
Toutes les entreprises en Suisse doivent suivre et respecter le nouveau droit comptable
Suisse. Même si les entreprises ne sont pas Suisse mais qu’elles sont en Suisse elles doivent
l’utiliser. Donc, personne ne peut échapper au droit comptable du CO.

Il y a 5 chapitres au droit comptable. Chapitre II : les comptes annuels et structure minimale. Il
y a certaines notions qui sont obligatoires dans l’annexe. Chapitre III : présentation des
comptes des grandes entreprises. Ces sociétés sont soumises à des contrôles d’audite
ordinaire. Ce contrôle est très conséquent. Il y a 2 types de contrôles : ordinaire et
réduit/restreint. Donc, les grandes entreprises subissent un contrôle très gros. Chapitre IV :
concerne les normes utilisée (la nouveauté). Cette norme comptable est reconnue par une
ordonnance (ONCR). Ce sont les normes utilisées par les entreprises, attention les normes
« diffèrent énormément ». On choisit les normes selon l’entreprise (en bourse, taille,
internationale, …). Chapitre V : compte consolidé. Entreprises qui contrôle une ou plusieurs
autres entreprises. Ce ne sont pas les mêmes normes pour les comptes individuels. Si 2 des 3
critères (voir slide) sont réunis sur 2 années, alors on est soumis à la loi.

• Disposition du nouveau droit comptable en matière de tenue de la comptabilité

Obligation de tenir une comptabilité pour les entreprises qui ont un CA qui est plus grand que
500/m. Mais tout le monde doit tenir une comptabilité. Par contre, on peut faire une
comptabilité très simplifiée également (juste les relevés de compte).

Principe de régularité obligatoire. Tout doit être justifié. Enregistrement des transactions.
Règles en matière de conservation des livres comptable (sur une durée de 10ans).

• Présentation des comptes

Les comptes doivent présenter la situation économique de l’entreprise de façon qu’un tiers
puisse s’en faire une opinion fondée -> principe de l’opinion fondée. Si la comptabilité est
tenue selon le CO, elle donnera une opinion fondée. Ce qui est opposé à l’image/opinion
fidèle (IFRS ; SWISS GAP RPC).
Principe de continuité -> les comptes sont établis selon ce principe. Les charges et produits
sont présentés conformément au principes de la délimitation périodique et du rattachement
des charges aux produits.
Principe de la régularité des comptes annuels -> clarté et intelligibilité ; intégralité ; fiabilité ;
importance relative ; prudence ; permanence des méthodes ; non-compensation entre les
actifs et les passifs et entre les charges et les produits.
- Le bilan et compte de résultat peuvent être présenté sous forme de tableau ou de
liste.
- L’actif est présenté par ordre de liquidité décroissante (actif circulant – actif
immobilisé).
- Le passif est présenté par ordre d’exigibilité décroissante.
- Le compte de résultat reflète les résultats de l’entreprise durant l’exercice (art. 959b
CO). Il peut être établi selon la méthode de l’affectation des charges par nature
(compte de résultat par nature) ou selon la méthode de l’affectation des charges par
fonction (compte de résultat par fonction).

• Actif immobilisés corporels

Pour évaluer les immobilisations, on utilise généralement le cout d’acquisition, à part si
l’entreprise a construit son propre équipement. Swatch par exemple le fait.
L’amortissement dégressif en Suisse est autorisé par le fisc et le CO. Dans les autres pays ce
n’est pas forcément le cas.
Rappel : Tx Dégressif = 2 Tx linéaire. En suisse, une notice prévoit les taux d’amortissement
fiscalement admis pour chaque type d’immobilisation. Le taux donné est celui de
l’amortissement dégressif -> il correspond au double du taux linéaire.

Evaluation initiale : au cout d’acquisition ou cout de reviens
Evaluation subséquente : évaluation prudente ; cout d’acquisition/cout de reviens - amort.
nécessaires calculés conformément aux principes généralement admis dans le commerces.




Deux principales méthodes d’amortissement
• Amortissement linéaire
(Amortissement = Valeur à amortir x taux linéaire)
• Amortissement dégressif (géométrique) avec taux T
(Amortissement = Valeur comptable au 1.1. x taux dégressif, avec :
T = 1 – (Valeur résiduelle / Cout d’acquisition)(1/durée)


• Les actifs immobilisés incorporels

Pour pouvoir les comptabilisés il faut 2 conditions :

- Forte probabilité de pouvoir générer un avantage économie futur (cash-flow). Au
niveau des revenus ou réduction des couts.
- Il faut que l’on puisse estimer le cout de manière fiable (il faut qu’il y ait une notion de
projet précise).

Il y a des cas ou on n’a pas le droit de comptabilisé l’immobilisation comme actif mais on doit
le comptabiliser comme charge. Ex : les dépenses de formations, les dépenses de publicité et
promotion, les dépenses liées au démarrage d’une activité…
Ceux pour lesquelles il est possible d’inscrire l’immobilisation comme actif sont : le goodwill (=
prise de valeur de l’entreprise, ex : restaurant qui est à un bon endroit ou qui est bien réputé
par les clients), les dépenses de développement, les brevets concernant la technologie, les
contrats de licences… Attention, comparaison à faire entre les frais de développement (actif)
et frais de recherches (charge).

Si l’immobilisation n’a pas été acquise mais qu’elle est en vois de développement, il faut
démontrer qu’elle va générer un avantage économique futur et montrer que l’on ne fait plus
de la recherche mais que l’on peut aller jusqu’au bout, qu’on a les ressources pour le faire et
les engagements nécessaire pour terminer le projet (capacités sur le plan technique, humain
et financier). Si on peut le démontrer, on peut le noter sous actif incorporel, sinon en tant que
charge.

Le cout des immobilisations : évaluation initiale

• Si l’immobilisation a été acquis séparément, on le note au cout d’acquisition.
• Si elle a été acquise dans le cadre de fusion, on peut les comptabilisés à la juste valeur à la
date d’acquisition. Idéalement, il faut avoir une valeur de marché, sinon utiliser la
méthode des comparable (comparer avec une autre entreprise qui a une immobilisation
similaire) et finalement, technique d’estimation avec les avantages économiques futurs
(quels est la valeur actuelle de tous les flux futurs ?).
• Si elle a été générée en interne : on comptabilise les dépenses encourues. Même si elle
vaut plus sur le marché, on n’a pas le droit d’activer la valeur de marché mais seulement
celle des dépenses encourues maximale.

Le cout des immobilisations : évaluation subséquente

La valeur d’un incorporel est toujours égale à son cout d’acquisition (acquise séparément) ou
son cout de revient (généré en interne) – les amortissements cumulés (= pertes de valeurs
planifiées) – les corrections de valeurs (= pertes de valeur non-planifiées, on fait des tests de
dépréciation) = VNC




• Evaluation

Notion de valeur
Principe de continuité d’exploitation : quand on évalue des actifs et des passifs, on pense que
la vie de l’entreprise ne va pas cesser. On résonne en terme dynamique, on note la valeur
dans la perspective de continuité.

Principe de cessation d’activité : Bilan statique, on note les dernières valeurs. L’approche
d’évaluation va parfois donner des résultats très différents en terme d’écart.

Exemple : le calcul des stocks.

Il est possible de faire un bilan en cession d’activité même si l’entreprise va continuer à
perdurer si elle vend certaine de ses succursales. Exemple avec Novartis qui avait vendu
certaine de ses activités à Nestlé en 2007. Le résultat de Novartis en 2007 avait augmenté de
300mio à 5mia.

L’évaluation
Exprimer la situation économique de l’entité, un des objectifs principaux des états financiers.
Pour donner une image de la situation économique de l’entreprise on passe par le processus
d’évaluation. On évalue tous les éléments du patrimoine de l’entreprise.

Approche d’évaluation : deux approches : école classique : approche prudente, donc on met
le cout historique. Dans ce cas on ne tient pas compte de la plus-value des titres également
pour éviter de devoir payer des dividendes sur un bénéfice qui n’a pas encore eu lieu.
- Objectivité : valeur est indiscutable.
- Stabilité : on ne change pas de valeur.
- Ignorance des fluctuations n’implique pas que ça soit toujours le cout historique, car
quand même ajusté avec les amortissements et les dépréciations.
- Approche préconisée par le CO. A quelques exceptions près.

Sous évaluation de la richesse de l’entreprise possible. On appelle ça des réserves latentes.
On ne passe pas forcément d’écritures pour sous-évaluer.

École moderne : approche de la valeur actuelle et de la juste valeur. Dans ce cas, on tient
compte que les titres sont des actifs très liquides et que l’ont peut prouver la réalité du prix
de l’action.
- Complexité du système comptable mais bilan proche de la réalité : on doit prendre
en compte les fluctuations et toujours tout calculer.
- En cas d’absence de marché, la VA peut être compliquée à évaluer.
- Approche préconisée par les RPC et IFRS et US GAAP a quelques exceptions près.

Dans l’école moderne, la valeur actuelle est substituée en pratique par la VRN : valeur
réalisable nette = au montant le plus élevé entre la valeur de marché et la valeur d’usage (=
on actualise les flux futurs, c’est l’inverse de la capitalisation).

Si on choisit l’école moderne, on doit choisir où enregistrer les plus/moins values des
fluctuations dans le temps. Ça va dépendre du référentiel. On choisit parfois le CR et parfois le
Bilan.

Autre critère de choix/ce qu’on peut faire
Taxinomie monétaire : proposition de séparer les actifs et passifs monétaires (= ceux dont la
valeur ne se modifie pas, en terme nominaux, de manière spécifique entre deux période, on
ne parle pas juste d’actifs et passifs liquides. Ex : 100/m CHF sur un compte (= monétaire) et
non-monétaires (= ceux dont la valeur varie entre deux période, par exemple un compte en
USD).

Pour les actifs : monétaire on met leur valeur historique. Et pour les autres, on les divise en 2
catégorie : les réserves de disponible directe qu’on met à la valeur actuelle & les réserves de
services futures qu’on met au cout historique.

Pour les passifs : Il n’y a pas deux groupes. On met juste les monétaires et non-monétaire.
Pour les non-monétaire on met la VA et pour les monétaire on met la valeur historique (ex :
dette fournisseur).

La taxinomie monétaire permet d’établir des états financiers selon un point de vue
économique.

• Les référentiels comptables traités

Le CO : référentiel légal (celui qu’on va principalement utiliser durant ce semestre). Toutes les
entreprises sans exceptions, sont d’abord et avant tout soumises au CO. C’est une approche
légale et fiscale. Elle ressemble un peu à la règlementation fiscale.

Les Swiss GAAP RPC : Norme économique (=normatif) et non fiscale. On donne une image
proche de la réalité économique. On vise à informer les investisseurs. Utilisé par les PME, les
petites capitalisations.

Les IFRS : Norme économique (=normatif) et non fiscale. On donne une image proche de la
réalité économique. On vise à informer les investisseurs. Utilisé par les grandes entreprises,
les grandes capitalisations.

Le CO est obligatoire et les 2 autres on a les choix. Le CO n’est pas compréhensible pour les
investisseurs, donc on utilise les deux autres référentiels. Suivant à qui on s’adresse
(international ou pas) on choisit celui qu’on veut.

Il y a en a d’autres.

• Le CO

Les règles à retenir : pour évaluer, l’approche doit être faite de manière individuelle. Chaque
élément doit être évaluer individuellement, donc certains éléments seront calculés à la juste-
valeur et d’autre au cout historique. L’évaluation doit être prudente (attention, en suisse
exagéré). Dans le droit suisse, on doit toujours revoir la valeur d’actifs et passifs et vérifier s’il
y a des indices de surévaluations ou de provisions insuffisantes, dans le cas échéant, il faudra
les adaptés. Lors de la comptabilisation, les actifs et passifs sont évalués au cout historique,
pour certaines dispositions on utilise la juste-valeur (ex : les titres, du stock spécial coté en
bourse, etc.). On autorise la création de réserve latente supplémentaire, donc au delà de ce
qui est nécessaire. Exemple : on amortir une machine plus que ce que l’on ne devrait. Ou ne
pas déclarer son stock.
Pour les dettes, utiliser la valeur nominale (= valeur historique). Il faut provisionner tout de
suite pour les charges/risque. Quand on crée une provision et que le risque disparait, on n’a
pas l’obligation de les dissoudre, on peut les garder en réserve latentes.

Réserves latentes : sous-évaluation d’un actif ou surévaluation d’un passif. Les RL
n’apparaissent jamais au bilan publié. Il existe 3 catégories de RL :
- Les réserves obligatoires/forcées ou involontaires : le référentiel oblige à réévaluer
un actif ou un passif. Ex : achat d’un terrain qui prend de la valeur, après 15ans on
est obligé de calculer la valeur historique.
- Les réserves d’appréciation : choix de l’entreprise.
- Les réserves arbitraires : choix sans raison.


• SWISS GAAP RPC/IFRS

Donner une image de la situation économique avec de l’information pertinente. Les réserves
latentes arbitraires sont interdites dans les RPC et dans les IFRS. Les réserves latentes forcées
existent. Juste-valeur.

• L’influence fiscale sur l’évaluation

En droit Suisse, il faut connaitre le principe de déterminance : signifie que la comptabilité est
déterminante pour la fiscalité/les impôts. Le bilan et la comptabilité sont utilisé pour le fisc
(on se fie à la comptabilité de l’entreprise). Dans d’autre pays, l’imposition n’est pas faite sur
la base de la comptabilité mais sur une déclaration fiscale.
En Suisse, il y a une palette de règlementation : au niveau fédéral, national etc. Attention, ça
ne veut pas dire que les documents que l’entreprise donne à la fiscalité vont être pris comme
tel, dans certaines situation le fisc va procéder à la rectification. Plus le résultat comptable
sera élevé, plus l’entreprise va payer des impôts (les entreprises essaient de déduire des
charges pour réduire le résultat, si ces charges ne sont pas réellement des charges, le fisc va
rectifier les documents). Exemple : avec les stocks : on doit noter au minimum le cout
historique mais on peut mettre moins dans le bilan pour créer des réserves latentes. Ces
réserves vont augmenter les charges. Au fisc, on accepte 33.33% de RL et plus si justification,
si ça n’est pas le cas, le fisc va faire une rectification des chiffres. (même chose pour les titres,
attention à la permanence des méthodes : étant donné qu’on doit toujours utiliser la même
méthode, pour les titres c’est plus sur d’utiliser le CH que la JV, surtout si les titres sont très
volatiles pour éviter d’avoir une JV trop haute l’année suivante et donc augmenter le résultat
et les impôts).

• Provisions

Deux domaines : provisions pour dépréciation d’actifs et provision pour risque et charges (du
coté passif, ne se rapporte pas aux actifs). Pour les provisions qui concernent les actifs, on les
fait figurer à l’actif au négatif en dessous des comptes concernés. Ex : provision pour perte sur
CC : en dessous du compte client. -> ce sont les provisions pour dépréciation sur créances
(perte sur clients) et provision pour dépréciation sur stock.

Du coté passif : ex : provision pour travaux de garantie : pour couvrir les garanties que
l’entreprise offre à ses clients ; provision pour restructuration : il y a des restructurations,
fusion etc. qui coutent beaucoup.

Toutes ces provisions sont conformes au droit. On nous autorise à créer des provisions en se
basant sur des éléments passés, les provisions doivent s’appuyer sur des évènements passés.
En plus, il faut s’attendre à une perte économique selon ces évènements et il faut que ça soit
plus probable que moins probable d’avoir une perte. Les provisions qui ne se justifient plus ne
doivent pas obligatoirement être dissoutes. Ces provisions correspondent du coup à des
réserves latentes. Le droit comptable en Suisse autorise la création de réserves latentes ou
maintenir des RL.
Les provisions sont créées sur la base du principe de prudence et il y a une possibilité de créer
des réserves latentes sur les provisions.

Engagement conditionnel (crédit de cautionnement -> noter dans l’annexe) : certains
engagements pourraient donner lieux à une perte pour l’entreprises sous certaines
conditions, pour ce genre d’engagement, pour lesquels il n’y a pas de pertes probable, on doit
indiquer l’information dans l’annexe. Exemple : un cautionnement envers une autre
entreprise. Ce cautionnement n’implique pas une perte ou une probabilité de perte, car on a
confiance en l’autre entreprise. Néanmoins, c’est un engagement alors il faut le mentionner.
On ne peut pas porter cet engagement dans le bilan, car on ne connait pas le montant donc
on se contente de mentionner ça dans l’annexe.

Distinction entre provision et amortissement : la provision est soit un passif ou un actif
négatif, l’amortissement cumulé est un actif négatif. Avec la provision on est dans
l’incertitude (la probabilité), pour l’amortissement c’est la certitude. Les provisions peuvent
donner lieux à des dissolutions si elles ne sont pas justifiées, tandis que les amortissements il
n’y a pas de dissolution.
On le compare, car les deux catégories sont des opérations d’ajustements de fin d’années.

• Les créances et provisions pour pertes sur client

Il existe toujours un risque pour une entreprise que ses clients ne paient pas. A partir du
moment ou il y a un risque de ne pas encaisser les créances, il faut créer une provision. Ce
sont des charges qui ne sont pas définitives, c’est un estimation (probabilité). On se base sur
la probabilité pour créer la charge.
Pour les provisions, la pratique en Suisse, c’est de constituer 5% sur les CC domicilié en Suisse
et 10% pour les clients domiciliés à l’étranger. Même sans risque, on a le droit de créer 5% du
solde des créance ou 10% sans justification. Ce sont des taux forfaitaires. S’il existe
réellement un risque, on peut créer plus de provisions, toujours sur des bases objectives et
vraisemblables.

Il y a 2 catégories de pertes : pertes probables et perte définitives : en cas de pertes
potentielles, donc client et créances douteuses, il y a une probabilité de défaillance mais pas
de certitude, on crée une provision. Quand c’est une certitude, donc pertes définitives, on
constate une perte sur client définitive. Pour création de provision : première chose, on se
demande s’il y a eu un évènement qui s’est passé ou pas, et si cet évènement implique une
obligation juridique ; ensuite, on se demande s’il y a une probabilité de sortir des fonds : si oui
-> création de provision. Si aucun évènement ne s’est passé, alors pas de provision. Par
contre, s’il y a un évènement passé mais pas d’obligation juridique explicite -> obligation
implicite et probabilité de la sortie de fonds -> provision. Sinon pas de provision. S’il n’y a pas
de constitution de provisions possible mais qu’il existe une probabilité de sortie de fond
(cautionnement), alors on doit le noter dans les annexes -> engagement conditionnel.

Il est possible d’étaler une provision sur plusieurs années. Si on sait que dans 10ans on aura
une charge ex : travaux -> provision pour travaux futurs, on peut étaler les provisions sur
10ans pour se retrouver avec le montant exact dans 10ans. Cette méthode est utilisée par les
grands groupes en Suisse. Pour cela, on fait une hypothèse avec un taux d’actualisation ex :
provision de 100'000 dans 10ans : à la fin de l’année N : faire 100'000 x (1,1)-10 etc. Ici, le taux
d’actualisation est le 10%.

Pour constituer une provision : Y a t’il un évènement passé ? Y a t’il une obligation juridique ?
Y a t’il une probabilité de paiement ? Si oui, création de provision.

• Provision pour perte sur client

2 méthodes : méthode rationnel et méthode usuelle. On doit connaitre les 2 méthodes.
o Pour la méthode rationnelle (MR) : on crée une provision pour qu’elle soit
utilisée. Si la provision n’a pas été utilisée, il faut la dissoudre et en refaire une
pour l’année suivante. Chaque année on repart de zéro.
o Méthode usuelle (MU) : on n'utilise pas la provision pendant l’année et à la fin
de l’année on l’ajuste.

La méthode usuelle est une méthode simple qui fait perdre des informations pertinentes
(souvent utilisée par les petites entreprises).

• Les stocks

Comment gérer les variations de la valeur du stock ? La valeur d’un stock peu augmenter
comme elle peut diminuer. Dois-on en tenir compte ? Et si oui par quel compte ? ça va
déprendre du genre des stocks.

Il y a des stocks cotés et des stocks non cotés. Ex : matière première. Il existe différent type
de stock. L’évaluation initiale se fait toujours au cout : cout d’acquisition et cout de revient
(pas facile à calculer, possibilité de manipulation). Evaluation subséquente -> évaluation
durant l’année : tenir compte de la fluctuation ?

Droit : il faut retenir que les actifs en général sont évalué au max à leurs couts d’acquisition
ou cout de revient, sauf disposition autre. Au niveau des stocks : principe de la valeur la plus
basse ; on comptabilise les stocks lors des évaluations subséquentes avec la VV diminuée des
couts résiduels prévisibles si cette valeur est inférieure au cout d’acquisition ou au cout de
revient.




• Evaluation initiale : CH

Pour calculer le cout de revient :

Cout complet : tous les couts
Cout variable / Cout direct : qui sont directement lié au produit
Cout indirect : concernant la production dans sa totalité -> pas utilisé par CO ni Swiss Gaap.

Par ces 2 approches, on a beaucoup de marge pour manipuler l’évaluation des stocks. En
fonction de la méthode utilisée, on n’aura pas la même évaluation des stocks. Le CO laisse le
choix aux entreprises. Dans les GAAP on utilise toujours les couts complets.

• Traitement de la variation des couts

Stock initial de 100, au 31.12 stock de 80. SI = 100 ; SF = 80. A la clôture des comptes, laquelle
prend on ? -> on prend la valeur la plus basse. Donc, 80 sur un marché ou le VM est de 120 ;
et 60 si sur le marché la VM est de 60. On déprécie les stocks. Il faudra faire la correction de
valeur dans les écritures.

VRN = VV(=VM) – cout résiduels prévisibles (= couts de vente = marge moyenne nécessaire).
Ou VV : Valeur vénale, il n’y a pas de marché pour le stock.
VM : valeur de marché.
VRN : valeur résiduelle nette.

• Les titres

Problématique : évaluation, structuration, exigences légales Suisse. A chaque fois on se
demande quel est la valeur à faire figurer dans les états financiers et comment tenir compte
de la fluctuation ?

Quand on parle des actions et obligation il y a toujours 2 facettes, la société qui émet les
actions ou obligation les note sous passif et les acheteurs les notent sous actifs.

Pour les instruments financiers dérivés : contrat à terme : forward et futur, option etc.

Part sociale : action chez les SARL.
Préférentiel de souscription : droit à l’augmentation de capital

Titre de participation : part du capital (noté sous FP) avec droit sociaux restreint.
Bon de jouissance : pas des parts dans l’entreprise. C’est uniquement des droits
patrimoniaux. On les donne à des personnes qui ont fait un geste à une entreprise (don
d’argent) pour sauver l’entreprise de la faillite. Ils sont cotés en bourse. Attention, ce ne sont
pas des parts dans l’entreprises, ils procurent juste des dividendes.

Obligation : L’acheteur va noter l’obligation comme actif circulant : si on achète l’obligation
pour spéculer et actif immobilisé si on l’achète seulement pour les intérêts. Pour l’émetteur :
elle est notée au passif, compte de dette.

Autre type d’obligation : pour les obligations convertibles, leur taux d’intérêt nominal est plus
faible que le taux d’intérêt nominal des obligations ordinaires. Raison : car il existe un
avantage avec les obligations convertibles de les convertir en action (choix).

Déterminer le prix d’une obligation : calculable en fonction des cash-flow futurs = sommes de
tous les flux qu’on réalisera dans le futur. Escompte des flux futurs. Pour calculer le prix il faut
tenir compte d’un taux (= r ; taux d’actualisation ou taux d’escompte). On le détermine de
sort à ce que la somme soit exacte à notre investissement initial et tous ce qu’on va devoir
remboursé. Le taux n’est pas le même que le taux nominal. Quand on veut investir, il faut
regarder le taux effectif et non le taux nominal.

Taux empirique : sans actualisation.

• Problématique de l’évaluation des titres

Pour évaluer : il faut savoir si on est dans l’école classique : quand il y a une plus-value, elle
n’est que potentielle, donc on n’enregistre pas la plus-value. Par contre, on enregistre la
moins value -> principe de prudence.
è Approche du cout historique

Si on est dans l’école moderne : comptabiliser la plus-value et la moins value. On enregistre
tout.
è Approche de la juste-valeur

Code des obligation (art. 960b) : quand on clôture les comptes, les actifs cotés peuvent être
évalué au cours du jour (pas une obligation) on peut également se limiter au cout
d’acquisition. Cette règle est applicable à tous les actifs de même catégorie.
Autre règle : (nouvelle règle) : quand on choisit d’évaluer les actifs au court du jour, alors une
correction de valeur peut être constatée (= dépréciation). On met dans la charge du compte
de résultat. On le fait dans un but de prendre en considération les fluctuations de valeur.
Cette plus ou moins value doit être enregistrée dans un compte qui s’appelle réserve de
fluctuation.
Attention : les corrections de valeurs ne sont pas autorisées s’il est plus bas que le cours
boursier ou que le cours d’acquisition.

Pour les titres non cotés et titre de l’actif immobilisé : Pour les non cotés, si ça prend de la
valeur, on n’a pas le droit de le comptabilisé et si ça perd de la valeur on est obligé de le
comptabilisé. On évalue au cout d’acquisition mais déduction des corrections de valeurs
nécessaire.

« Ex : achat de 1’000 actions non cotées à 10CHF chacune dans une start-up, en date du
31.12.N.
La valeur de la start-up a été multipliée par 5 au 31.12.N+1.
Aujourd’hui, la valeur de nos actions vaut 50'000 au lieu de 10'000 l’année précédente. »

Comment les évaluer ? : maximum -> cout d’acquisition. On est obligé de les comptabiliser à
10’000CHF.

Pour les actifs immobilisés (= placement de long terme) sont comptabilisé au cout
d’acquisition avec déduction des corrections de valeur nécessaires.

EXEMPLE : ALFA SA



TITRE 1 : obligation cotée

Date valeur : attention avec les calculs, il faut toujours prendre la date valeur.

Ici, compte produit de titre est au débit, car au moment de l’acquisition (7.10) on n’avait pas
encore touché les intérêt (6.1). C’est à l’acheteur que les intérêts reviennent. Donc, on devra
payer le vendeur de l’obligation que l’on a achetée dès qu’on touchera les intérêts. Il y a 271
jours d’intérêt à payer au vendeur. On va recevoir les intérêts seulement sur 83 jours.

Il y a 3 variantes pour la constatation de la plus-value à la fin de l’année.
Variante 1 : constatation du gain mais pas de réserve de fluctuation.
Variante 2 : constatation du gain et constitution d’une réserve de fluctuation (donc, moins-
value à comptabiliser aussi).
Variante 3 : aucune constatation -> approche du cout d’acquisition.

Début de l’année suivante : quand on touche les intérêts, faire attention à l’impôt anticipé.
(35% des gains). Récupérable à travers la déclaration fiscale. Mais on ne récupère que le 65%.

Ici, 2 plus values : celle sur l’augmentation du titre en bourse et celle sur la vente du titre.
Pour la variante 2, il faut dissoudre la réserve de fluctuation au moment de la vente.

Pour action cotée, même chose que l’obligation cotée, on a le droit de réévaluer l’action si
elle prend de la valeur sur le marché. Car, si on veut vendre l’action, on peut la vendre sur un
marché liquide (sans problème). On peut soit réévaluer, soit pas, soit faire une réserve de
réévaluation.

TITRE 3 : l’action non cotée



Le droit interdit de réévaluer les titres non cotés. Raison : il n’y a pas de marché actif pour les
négocier, ce sont des titres qui ne sont pas liquides. Par contre, si les titres perdent de la
valeur, il faut constater une dépréciation.
L’évaluation se fait toujours au maximum au cout d’acquisition, correction de valeur
nécessaire pour une perte de valeur. -> principe de la valeur la plus basse.
Au niveau du bilan, on présente les titres non cotés généralement dans les actifs immobilisés
(dans la rubrique participation). Dans ce cas, car on détient 80% de la société (part
importante) ; à partir de 20% on considère qu’on a une part significative. Ici, 80% = influence
déterminante et influence notable = (20 – 50%). Quand on a 80% on est majoritaire et donc
on a le pouvoir de décision à l’AG (contrôle). On parle alors d’investissement de long terme et
pas de la spéculation, donc on les notes dans les AI. Si c’est pour la spéculation mettre les
titres dans les actifs circulant (sous rubrique titre).
Pour déterminer la valeur des actions non cotées (pas de marché), on se base sur les
méthodes d’évaluation de l’entreprise cible. Il existe différente technique d’évaluation :
(méthode patrimoniale (VP) -> ce que l’entreprise possède (A – P) ; méthode de rendement
(VR) -> potentiel futur -> regarder ce que l’avantage futur de l’entreprise peut apporter ; etc.).
Donc la valeur de l’action = valeur de l’entreprise / nbr d’actions.

Sur le plan fiscal, si on a des actions dans une entreprise, le fisc va déterminer la valeur de nos
actions en se basant sur ces méthode ((1x VP + 2x VR) / 3) pour impôt.

• Les emprunts par obligation / Emprunt obligataire

Généralement émis par la confédération et collectivité publique. Possible que ça soit
également les banques ou les grandes entreprises (généralement ça se limite à ça). Emission
-> Lieu : marché primaire. Rappel : marché primaire : avant que les titres apparaissent à la
bourse (personne normale n’ont pas accès à ce marché, seule banque et grande entreprise
peuvent y accéder) ; marché secondaire : vente et achat de titre (accessible au grand public).

Fixation du taux d’intérêt de l’emprunt : selon la qualité du débiteur (ex : confédération peut
fixer un taux bas et entreprise ABB peut fixer un taux plus élevé) ; selon la durée de
l’emprunt ; selon les taux actuels ; selon les garanties.

Emission de l’emprunt : opération complexe et lourde. Obligation de faire un prospectus
(selon CO) ; fixation du prix d’émission (au pair ; au dessus du pair -> agio/prime d’émission =
gain pour l’émetteur ; au dessous du pair -> disagio/perte d’émission = perte pour
l’émetteur). Attention, le gain sera compensé par un taux d’intérêt élevé et la perte avec un
taux d’intérêt bas. Donc, agio -> taux de rendement < taux nominal && disagio -> taux de
rendement > taux nominal.
Ex : si le taux nominal est à 5% -> le taux de rendement sera égal au TN/cours d’émission ->
5%/104,71%

Le remboursement se fait presque tout le temps au pair (100%). Lorsque l’entreprise a un
mauvais raiting, l’émission se fait au dessous du pair.





p.6 : Pourquoi émettre avec un disagio ? : Emission avec disagio, car qualité du débiteur
mauvaise -> attirer les clients ; autre raison : structure des rendements sur la marché, taux
pas intéressants ; garantie faible ou insuffisante.
p. 6 : Quel est le taux de rendement ? : il y a deux taux de rendement, taux de rendement
actuarielle (actualisation des cash-flow futurs) ou taux de rendement empirique (= TN +
disagio amortit = 0.02 + 0.02) disagio de 1% sur 5ans = 2.2%).

Illustration Bondisagio SA : Emission au dessous du pair

VN : 25mio ; coupure 1000 -> 25'000 titres
Prix d’émission : 98.8%
Taux de rendement : il sera plus élevé que le taux nominal. Attention, les frais vont influencer
le taux de rendement
Taux nominal : 7%

L’entreprise touche 24'400'000 (cours de 98.8% moins le 300'000 de frais). Chaque année
pendant 4 ans, elle verse à 7% d’intérêt et la dernière année remboursement de la dette +
intérêt. Le taux de rendement est égal à la somme des flux actualisé du futur. Il sera supérieur
au taux nominal, car on va devoir émettre avec un disagio et des frais, donc l’apparence est
trompeuse et la dette est chère. C’est toujours le taux effectif (de rendement) qu’il faut
prendre en compte pour investir.

Comment enregistré le disagio en matière de comptabilité ? : l’entreprise reçoit 24,4mio et
rembourse au total 25mio (avec disagio et frais). Donc, dans l’amortissement du disagio, on
comprend les frais de 300'000.

Illustration Bondisagio SA : Emission au dessus du pair

Inverse du cas précédent : le taux de rendement sera inférieur au TN. Même chose qu’avant
pour la comptabilisation, seule différence, agio et non disagio. On amorti l’agio au fur et à
mesure.

Comptabilisation

1. Emission de l’emprunt

Autre débiteur 25'000’000
À Emprunt obligataire 25'000’000

2. Libération de l’emprunt

Disponibilité 25'474’000
À Autres débiteurs 25'000’000
Fond propres (agio) 475’000

Ensuite, faire l’amortissement de l’agio -> FP à perte et profit

• Les actions propres

Rachat de ses propres actions -> actions propres.

Raisons : on veut maximiser le rendement ou raisons stratégiques.

Dans le cas du rendement :
- Cas1 : si on rachète nos propres actions, on les enlève du marché -> elles deviennent
plus rares et donc le cours devrait augmenter. On parle de rarification des titres
(offre&demande). On pourra ensuite revendre les titres avec un gain, une plus-value.

- Cas2 : l’entreprise fait un bénéfice de 1'000 avant le rachat, après le rachat le bénéfice
est toujours de 1'000. Le nbr d’action est de 1'000, donc avant le rachat, le bénéfice
par action sera de 1. Si l’entreprise rachète ses actions (100 actions) le nouveau
bénéfice par actions sera de 1’000/900 = 1,1. Le rendement par action est amélioré.

Raisons stratégiques : structure d’actionnariat, rachat d’action à un actionnaire non reconnu
comme tel par le CA -> rachat d’action aux employés qui partent à la retraite (afin d’éviter de
nouveaux actionnaires externes), adapter la structure de financement -> agir sur le levier
financier (éviter effet de massue en réduisant le capital), flexibilité financière -> attribution
d’actions au personnel (soit en émettant de nouvelles actions, soit en achetant des actions
propres pour les donner plus tard).

Exigence légale du CO : (valable également pour les bons de participation) la société ne peut
racheter ses propres actions que si elle dispose librement de FP équivalent à la dépense. De
plus, le rachat ne peut pas dépasser 10% du capital action existant (on ne peut acheter que
10% maximum).
Exceptions : on peut aller jusqu’à 20% s’il y a des restrictions de transmissibilité (on ne peut
pas les vendre, les transmettre -> ces actions ne peuvent pas être remise à d’autre personne
etc.). Attention, ces 20% doivent être liquidé le plus rapidement possible généralement
délais de 2ans accordé.

Pour les fonds propres librement disposés : -> FP au bilan : Capital, Réserve, Résultat. Les
fonds propres libres sont des fonds qui sont bloqué dans l’entreprise. Capital -> pas libre.
Réserves -> libre & pas libre. Résultat -> libre.

Réserves : il y a 3 types de réserves :
• Les réserves légales (fixée par la loi) OK > 50% ; NOK < 50%
o Réserves légale issue de bénéfices (sur chaque bénéfice un peu va aux
réserves) OK si ça dépasse 50% du capital ; sinon NOK
o Réserves légales issue de primes (agio) OK si ça dépasse 50% du capital ; sinon
NOK
• Les réserves statutaires (statuts de l’entreprise qui régissent ces réserves) NOK en
principe -> dépend ce que disent les statuts
• Les réserves libres OK

Les conséquences du rachat : les droits de votes et les droits de dividendes sont annulés.
Condition : la société doit affecter à une réserve séparée le montant de ses actions qu’elle a
racheté (compte réserve pour actions propres). Attention pour la condition, regarder dans
nouveau droit Suisse, il y a actuellement débat.

Exigence légale : le compte actions propres doit être présenté dans les capitaux propres en
négatif -> FP(-) les titres apparaissent en négatifs. De plus, l’annexe doit indiquer des
informations relatives à ces actions propres.

Exemple : traitement comptable des actions propres

Nombre maximal d’actions que l’entreprise peut racheter : 10% -> mais, l’entreprise doit
disposer de FP libre : ici : réserve libre sont de 26'300'000. La réserves légale issue de
bénéfice est à exactement 50% du capital-actions (= on considère que ça n’est pas des FP
libre). Donc, FP libre totaux : 26'300'000. Le nombres maximal d’action propres sera de
6'300'000 (350'000 x 18.-).

• Les contrats de leasing

Comment traiter les opérations de leasing (sachant que les biens n’appartiennent pas à
l’entreprise). Dès que l’ont fait un contrat de leasing, il y a immédiatement une réserve qui
est inscrite à l’Office des faillit (-> blocage afin d’éviter au leaseur qu’il puisse vendre le bien).

- Leasing financier : contrat qui implique quasiment le transfert des avantages et des
risques inhérents au bien en question. Le fait d’utiliser le bien implique des avantages
et des risques.
- Leasing d’exploitation : ne répond pas au transfert d’avantages et de risques. On parle
de location simple.
Critères pour reconnaitre les 2 différents leasing :
1. On compare la valeur du bien avec la valeur actuelle des paiements futurs
(redevances), y compris l’éventuelle option de reprise. Si les valeurs sont presque
identiques, alors on parle de leasing de financement.
2. La durée du contrat de leasing ne s’écarte pas de la durée économique du bien. ->
leasing financier.
3. L’intention de reprendre le bien à la fin du contrat (leasing financier).
4. S’il y a une option de rachat qui est proche de la valeur résiduelle du bien -> leasing
financier.

Sinon, c’est un leasing d’exploitation/opérationnel, il ne nécessite pas de traitement
particulier dans les comptes.

Traitement comptable du leasing de financement : on peut ne pas le noter dans les actifs,
donc seul le compte de sera touché (comme pour un loyer). On doit indiquer dans l’annexe la
valeur résiduelle des dettes des contrats de leasing.
Il est également possible de noter le bien acquis en leasing à l’actif. On le note pour le
contrôle, mais on en est pas propriétaire. Un actif n’est pas exclusivement ce dont on est
propriétaire mais surtout ce dont on a le contrôle (assumer les risques, dégager des
avantages etc.). Du coup, on amortit le bien chaque année, on note la dette au passif et le
compte de résultat est touché comme pour les autres immobilisations.

Ce qu’il change dans les 2 méthodes : pour le compte de résultat, dans la première méthode
on ne note qu’une charge alors que dans la deuxième le compte de résultat est touché par un
amortissement (ne touche pas le compte de perte et profit) et UNIQUEMENT les intérêt (on
ne note que les intérêt remboursé). Donc le compte de résultat sera moins touché. Sur le plan
fiscal, dépend de chaque cas.

• Annexes aux comptes annuels

En fonction des actifs on évalue différemment les biens. Du coup, un lecteur d’état financier
risque de se perdre s’il ne sait pas la méthode d’évaluation utilisée. Donc on fournit des
informations supplémentaires dans l’annexe qui est un 3e élément obligatoire avec une
structure minimale. Document qui fait partie des états financiers.

On y trouve des éléments sur les principes comptables, quelques informations détaillées sur
certains postes du bilan, le montant provenant de la dissolution (uniquement) de RL (car
l’entreprise change son résultat en dissolvant ses RL -> elle améliore son résultat, il faut tout
de même que le résultat soit sensiblement amélioré).

Exemple : Résultat publié = 1'800’000
Variation de RL (500'000 – 140'000) = 360’000 -> dissolution nette
Dissolution – Création

Résultat effectif = 1'440'000 (le vrai résultat de l’entreprise).

Ici, l’annexe doit contenir l’information sur la dissolution de RL de 360'000, car elle améliore
sensiblement le résultat. La dissolution représente 20% du résultat (important). Attention,
faire la différence entre valeur absolue et valeur relative -> selon la taille de l’entreprise, 5%
sera important et selon une autre non.

• Audite des comptes

On a des méthodes d’évaluations et on se met d’accord sur les meilleures méthodes à utiliser.
Les sociétés d’audite vont mettre en doute les méthodes utilisées, d’ou l’importance de
l’audite. Le rôle de l’audite est de vérifier que les comptes sont bien faits par rapport à la
méthode utilisée. Il est la pour vérifier la fiabilité des comptes publiés.

Il y a 2 sortes de contrôle : contrôle ordinaire : En principe (toutes les sociétés sont soumises
à ce contrôle (sauf exception). Et plus particulièrement, les sociétés cotées en bourse (=
ouvertes au public), société qui réalise 40mio CA, avec 250 employé et 20mio au bilan (il faut
au moins 2 de ces critères), sociétés qui ont l’obligation d’établir des comptes de groupes etc.
Le contrôle ordinaire est un contrôle particulièrement étendu.
Contrôle restreint : très rapide à réaliser, petits contrôles succincts qui ne vont pas dans le
détail. Les entreprises qui ne répondent pas aux cas d’avant pour le contrôle ordinaire
doivent être soumises au contrôle restreint.

Certaines sociétés peuvent ne pas avoir à faire de contrôles (seulement celle qui sont soumise
au contrôle restreint), si tous les actionnaires disent qu’ils ne veulent pas avoir de contrôle ->
il faut être une petite entreprise, on parle d’opting-out. Ça fait depuis 2008 que la loi est dans
le droit Suisse, en 2008 il y a eu pas mal de petites entreprises qui se sont soustraite à
l’obligation de l’audite : problème : ces entreprises se sont heurtée à des blocage car les
personnes externes à l’entreprises ne faisaient plus confiance à l’entreprise (banque,
investisseur etc.). Du coup, plus personne n’abandonne le contrôle de l’audite.

Conclusion
Il y a 3 agent : 1 : actionnaires : 2 : organe interne : 3 : audite externe. On évalue, on interne,
on utilise toutes sorte de référentielle etc. L’audite est là pour éviter les conflits d’intérêts et
vérifier les comptes.


Les sociétés

• Les sociétés : Aspects juridiques

La société est un contrat entre deux ou plusieurs personnes (morale et physique depuis peu,
avant, on devait de toute façon être des personnes physique). Donc il est possible de créer
seul une société. Toutes les sociétés ne sont pas des personnes morales (seulement si elles
ont la personnalité juridique) sinon ce sont des personnes physiques. Une personne morale a
une raison sociale, une existence propre et peut contracter des droits et des obligations. Les
sociétés qui n’ont pas de personnalités juridiques ne peuvent pas faire ça et ce sont les
actionnaires qui répondent aux droit et obligations de la société.

Les sociétés de personnes sont des personnes physiques / les sociétés en capitaux sont des
personnes morales.

• La SS
C’est une société qui n’a pas de personnalité juridique -> pas une personne morale, c’est une
jointure entre différente personnes pour atteindre un but commun. Le plus connu est le
consortium (= société qui a pour but la réalisation d’un projet).

• La société en nom collectif
Société qui se crée de manière simple. C’est l’association de deux personnes individuelles. On
n’a pas besoin de capital initiale pour la création de la société. La responsabilité de la société
est solidaire, illimitée, subsidiaire -> grand risque de se faire poursuivre à la place de la
société. C’est une société qui est inscrite au RC.

• La société en commandite simple
Société qui est comparable à la société en nom collectif. La différence est qu’il y a un
commanditaire et un commandité. Commandité = personne physique qui a une
responsabilité illimitée et solidaire et son but est de gérer l’entreprise. Le commandité est
celui qui donne les fonds, il a une responsabilité limitée au capital de départ.

• La Société Anonyme SA
Anonyme dans le sens ou les associés ne sont pas officiellement connus, leurs noms n’est pas
publiés au RC. C’est une société qui se crée avec un capital de départ (= capital action qui est
fixé d’avance) de minimum 100'000 CHF. La responsabilité des actionnaires est limitée à leur
capital action. La SA a la pleine personnalité juridique -> personne morale. Donc, tous les
droits et les obligations sont contractés au nom de la SA. Il faut créer des réserves obligatoires
pour les sociétés de capitaux et particulièrement pour la SA -> pas d’obligation de réserves
pour les sociétés de personnes.

• La Sàrl
Elle est comparable à la société anonyme mais il n’y a pas d’anonymat et le capital initial est
de 20'000 CHF. Dans les Sàrl on parle de parts sociale et pas d’action. Inconvénient : on ne
peut pas diviser les parts. La responsabilité des associés est limitée à la part sociale.

• Scoop
Un cas particulier (Raiffensen, coop, migros etc.). C’est une société qui se forme avec
plusieurs personnes. On peut devenir coopérateur de la coopérative, donc le nombres
d’associés est variable mais ne doit jamais être inférieur à 7. Le but de la coopérative n’est
pas de faire du bénéfice mais de favoriser les intérêts économiques déterminés par ses
membres. Elle a la personnalité juridique -> personne morale.
Raiffensen : groupe composé de plusieurs sociétés coopérative. Tout le monde peut être
coopérateur de la Raiffensen en achetant une part.

La société la plus réglementée est la SA.

La raison individuelle n’est pas une société mais une entreprise. Différence : en droit
l’entreprise individuelle n’est pas une société mais une forme qui ressemble à une société et
qui est désignée par le terme entreprise. Elle est très présente en Suisse, car c’est assez
simple et rapide à créer une entreprise.
On voit que depuis 1994 il y a eu énormément de Sàrl qui se sont créée, car avant 2008
(changement de la loi) les Sàrl n’avaient pas besoin d’avoir un contrôle d’audite, donc
beaucoup d’entreprise étrangères sont venue se mettre en Suisse pour éviter de devoir faire
contrôler leurs comptes. Maintenant, les Sàrl se réduisent car la nouvelle loi oblige toutes les
entreprises à être contrôlées.





• Fondation d’une société commerciale

Comment créer une entreprise au niveau de la procédure et de l’aspect comptable.

Fondation : il existe 2 manières de créer une entreprise -> fondation simple et fondation
qualifiée. En fondation simple on ne fait que de l’apport de cash ; fondation qualifiée on
apporte de l’argent et/ou apport en nature (ex : actif et passif, installation, savoir-faire, stock,
dette…) Contrainte : pour apport en nature il faut faire une évaluation/vérification de la part
de l’organe de révision.

On crée une société à partir de rien (aucun historique, aucune existence antérieur) ; mais il
est possible de créer une société par transformation ou transfert de patrimoine.

Transfert de patrimoine : on crée 2 sociétés à partir d’une société de base. Donc, partage du
patrimoine existant (actif, passif) à la nouvelle société. Sur le plan fiscal, il n’y a pas
d’imposition.
Transformation : création de nouvelle société pour changer la forme juridique. On transforme
une société (ex entreprise individuelle en SA). Il y a de nouveau des avantages sur le plan
fiscal. Ex : on crée des RL avec le stock qu’on cache et quand on ouvre la nouvelle société SA
on n’est pas obligé de dissoudre les RL et donc pas d’imposition fiscalement. Il y a certaine
transformation qui ne sont pas possible (voir tableau).

Création de la société anonyme -> même chose pour les sociétés de capitaux
1. Rédaction des statuts : doit se faire devant le notaire. Le contenu doit être authentifié
devant le notaire.
2. Répartition et souscription des actions : souscription = engagement. On se réparti les
actions et on s’engage à l’apport en cash.
3. Libération des apports en espèces sur un compte de consignation ouvert auprès d’une
banque : apport du cash, on se libère de ses engagements. Ça peut être autre chose que
du cash (nature). La libération se fait sur un compte de consignation (-> propriété du
notaire) ; il sera débloqué lors de l’inscription au RC -> l’entreprise acquiert la
personnalité juridique.
4. Rapport de fondation accompagné de l’attestation de vérification établie par un réviseur
agréé s’il y apport en nature : rapport de fondation = rapport agrégé par l’office de
révision pour apport en nature seulement.
5. Acte constitutif en la forme authentique : un acte est créé et rédigé par un notaire.
6. Inscription au Registre du Commerce (RC) : le notaire montre l’acte constitutif au RC qui
va regarder si tout est respecté -> acquisition de la personnalité juridique par la société.
7. Publication dans la Feuille Officielle Suisse du Commerce (FOSC) : obligatoire.

Minimum en apport de la part des souscripteurs = 100'000 dans le CO mais 50'000 minimum,
ce qui veut dire que l’on peut apporter 50'000.- et tant que personne ne réclame les 50'000
restant, on peut ne jamais les apporter. Conséquences : les actions qui ne sont pas libérée ne
donne pas de droit patrimoniaux mais que des droit sociaux.

Comptabilisation
1. Souscription : promesse de la part des actionnaires d’apport de l’argent en cash ->
matérialisé sous forme d’opération comptable également.
2. Libération et bilan d’apport en cas d’apport en nature
3. Bilan d’ouverture/de fondation et début d’activité

Répartition du résultat

• Relation financières des associés avec la société de personnes (société en nom
collectif & société en commandite simple)

Honoraire :

Ex 1 : Honoraire payés aux associés de 20'000 : -> honoraire à liquidité 20’000

Ex 2 : Honoraire à payer aux associés de 20'000 : -> honoraire à Associé c/c 20’000

Rémunération sur le capital :

Tout le monde a le droit à des intérêts, mais il faut savoir si on les paie ou pas.

Ex 1 : si perte antérieure déjà compensée : -> pour le commanditaire :
Charges financières x
à Liquidités x

Ex 2 : si perte antérieure pas encore reconstituée : -> pour le commanditaire :
Charges financières x
à Commandite (capital) x

• La répartition du résultat dans les sociétés de capitaux

Dans les sociétés de capitaux il n’y a pas d’honoraire et d’intérêt -> à moins d’être employé (=
salaire). Les associés ont droit à un dividende, mais attention, le dividende peut seulement
être prélevé sur le réserves libres ou le résultat. -> dans certain cas si le résultat est nul ou
négatif on peut aller chercher dans les réserves libres pour distribuer le dividende.
C’est l’AG (actionnaire/associés) qui décident de la répartition du résultat.

Le résultat non-distribué peut être mis dans :
- Les Réserves légales :
o Réserves pour action-propre : réserves bloquées.
o Réserves de réévaluation : utilisation très spéciale
o Réserves générales : issue de capital ou de prime -> issue de capital (=
emprunt obligataire avec agio) / issue de prime (= prime sur action) & issue de
bénéfice (= bénéfice sur le résultat, c’est la qu’on met le résultat non
distribué).
- Les Réserves statutaires : issue de statuts
- Les Réserves facultatives : pas obligatoire
- Le Résultat reporté : ce qu’il reste après la répartition -> celui qui n’a pas été distribué
du tout.

• Cessation d’activité

Raison d’une cessation volontaire d’activité : changement de forme juridique (transformation
de société), fusion (disparition d’une société par absorption), raison personnel. Quand il y a
une liquidation, on calcul la valeur vénale de la société (-> part de chaque associé : A – Dette
= FP). On rectifie les comptes pour avoir une valeur réelle.

Raison de cessation involontaire d’activité : obligation d’arrêt de l’activité. Il y a 3 degrés de
situation financière difficile : difficulté financière qualifiée (-> l’entreprise est en perte de
capital), risque de surendettement (-> il y a un risque, pas encore de surendettement),
surendettement effectif (->fin de la vie de l’entreprise, on avise le juge du surendettement et
normalement il déclare la faillite de l’entreprise).

1. Perte de capital

Une société est en perte de capital lorsque la moitié du capital action et des réserves légale
n’est plus couverte par les FP.

Ce que le conseil d’administration doit faire : 1) convoquer une assemblée générale ; 2)
l’informer de la situation ; 3) proposer des mesures d’assainissement.

Solutions : ne rien faire ; dissoudre et liquider la société ; réorganiser (assainir la société).

Types de mesures d’assainissement :
- Mesure comptable : chercher dans le bilan s’il existe des réserves latentes cachées, s’il
y a des valeurs ré évaluable, etc.
- Mesure financière : conversion d’emprunt en capital, abandon de certaine dette,
versement à fond perdu (= un investisseur verse gratuitement de l’argent afin de
récupérer sa dette).

Comptabilisation des mesures d’assainissement (p.13) :
1. Réduction du capital actions : -> ce qui veut dire que l’on baisse le prix des actions, les
pertes vont aux actionnaires :

Capital actions 800’000
à Résultat d’assainissement 800’000

2. Augmentation simultanée du capital : -> renflouer les caisses de la société :

Dette envers l’actionnaire 2'250’000
Liquidités 750’000
à Capital actions 3'000’000
3. Abandon de créance des banques : généralement la banque reçoit des bons de jouissance
pour compenser la perte.

Dettes diverses 200’000
à Résultat d’assainissement 200’000

4. Dissolution de la réserve générale pour amortir la perte au bilan : utilisation possible de la
RG : tant qu’elle n’a pas atteint un seuil de 50% du capital action : éviter le chômage,
atténuer les pertes du chômage, couvrir les pertes.

Réserves générale 150’000
à Résultat au bilan 150’000

>> Car le résultat d’assainissement était déjà de 1’000'000 avec les 2 autres écritures et donc
il reste 150'000 pour régler la perte au bilan.

Résultat d’assainissement 1’000’000
à Résultat au bilan 1'000’000

>> La perte disparait donc des comptes de la société.

2. Notion de réévaluation

Il est interdit de réévaluer les actifs au delà du cout d’acquisition.
Exception : quand l’entreprise se trouve dans la situation d’une perte de capital, elle peut
réévaluer les immeubles et les participations. Avant de réévaluer il faut dissoudre les RL.
Réévaluation = dépasser le cout d’acquisition. Quel valeur max ? -> min entre la valeur vénale
et l’équilibre du bilan déficitaire.

Ecriture de réévaluation au but d’assainissement : (p16)
Immeuble :
Valeur vénale : 4’000
Cout d’acquisition : 2'600 (RL forcée entre 4'000 et 2'600 = 1’400)
Valeur comptable : 2'500 (amortissement -> RL arbitraire : 100)

Traitement comptable lié aux 725al. 1 + 670 CO :
1. Dissolution RL arbitraires

Immeuble 100
à Produit extraordinaire 100


2. Réévaluation (dissolution RL forcée) -> min entre équilibre du bilan déficitaire (-1'150 -
100) & Valeur vénale (1'400)

Immeuble 1’050
à Réserve de réévaluation de l’immeuble 1'050 (on pourrait mettre 750 si la réserve
générale de 300 est dissoute)

La réévaluation intervient en 2e lieu après avoir dissout la RL arbitraire.

3. Surendettement

Si les FP sont négatif, on est en situation de surendettement. En cas de surendettement,
établir les 2 bilan (en valeur de continuation et de liquidation).

Si la société est en surendettement, obligation de le dire au juge qui va normalement mettre
la société en faillite. A moins que possibilité de postposition de dette ou de conversion de
dette en capital actions.

4. Postposition

Acceptation de la part des créanciers de postposer leurs créance (dette) -> mettre leur
créance en dernière position (au cas ou l’entreprise devrait rembourser tout le monde, ils
seraient les derniers).

C’est un acte délivré, établi et signé par le créancier. Pas un contrat. La dette n’a pas
d’échéance. Non exigibilité. Tant que la société est en surendettement.

Ceci accorde à l’entreprise un répits en attendant d’améliorer la situation de l’entreprise. Cela
évite seulement à l’entreprise d’aller vers le juge pour une situation de surendettement. Ce
n’est pas une mesure d’assainissement mais un artifice -> il faudra quand même trouver des
solutions à cette situation.

Selon article 725, la dette postposée est assimilée à des quasi fond-propre. (Dans les calculs,
mais pas dans le bilan). Donc la dette en question ne devient pas des fonds propres mais dans
les calculs oui pour éviter que la société doive aller vers le juge.

Exemple : postposition de créance (p. 27)

Le créancier postpose sa dette de 850.-. (Avant : 2'250)

Dans le calcul relatif à l’art. 725 al. 2 : Surendettement ou pas ?
è FP négatif ? : Quasi FP : 1'000 + 300 – 2'150 + 850 = 0
Conclusion : les FP ou quasi FP ne sont pas négatif, donc la société peut éviter un avis au juge.


5. Liquidation volontaire

C’est le juge qui nomme un liquidateur qui va gérer cette procédure de liquidation. Il va
réaliser les actifs et rembourser les dettes de la société. Une foi cela fait, il restera peu être
quelque chose qui va être réparti entre les associés.

Obligation de garder les documents pendant 10ans.

Exemple : Liquidation volontaire (p.30)

Journal de liquidation
Capital action 500
Réserve générale issue de bénéfice 250
Réserve libre 3’250
À Liquidités 1’875
Prêt à l’actionnaire 1’000
Compte créancier IA 1’125

Paiement de l’IA
Compte créancier IA 1’125
À Liquidité 1’125

• L’augmentation du capital

Réorganisation de sociétés et opérations particulières

Ici, on voit surtout l’augmentation du capital (pas de fusion ou acquisition) -> ce qu’il faut
savoir pour l’examen : fusion et acquisition pas vu en profondeur donc pas développé à
l’examen -> pas d’exercice là dessus à l’examen (possibilité d’avoir des questions de
généralité mais pas d’exercices).

Objectif d’augmentation du capital :
- Financer la croissance (investir dans de nouvelles installation, recruter du monde, etc.)
- Assainissement (l’entreprise est en difficulté financière) -> elle doit augmenter son
capital pour couvrir ses pertes.
- Acquérir une flexibilité financière
- Optimiser la structure de financement -> on peut également augmenter les dettes,
dépend de l’effet de levier.

En droit Suisse, l’augmentation de capital peut se faire en 3 voies :
• La voie ordinaire : décision prise de l’AG, limite du montant de l’augmentation illimité,
délais de 3 mois à partir de la décision de l’AG, modification des statuts suite à
l’augmentation etc.
• La voie autorisée : l’AG crée le projet et l’augmentation est faite par le conseil
d’administration (les actionnaires donnent le pouvoir au CA de prendre cette décision
sans leur accord). La création ne veut pas dire augmentation du capital, on va juste
créer une clause pour faire l’augmentation.
• La voie conditionnelle : l’AG crée le projet et l’augmentation est faite si (sous certaines
conditions qui doivent être remplie) tout est ok. Pas besoin du CA. Les ayants droits
sont les détenteurs d’option et les détenteur d’un droit de conversion.

Moyen d’augmentation du capital :
• Augmentation par apport en espèce
• Augmentation au moyen d’apport en nature ou d’apport d’entreprise (fusion par
échange d’action) -> fusion implique très souvent l’augmentation de capital
• Augmentation au moyen de FP (conversion de réserves libres ou facultatives en
capital-actions)
• Augmentation au moyen de conversion de dette (convertir les dettes convertibles ou
emprunt convertible en capital-actions)

Droit préférentiel de souscription :
Vu que le droit de souscription a une valeur, on peut le revendre. Ce droit ne peut être
supprimé que pour de juste motif (ex : quand on décide de réserver les nouvelles actions aux
collaborateurs, aux cadres etc.). Donc les actionnaires n’auront pas de droit de souscription.
Ou quand il y a fusion de sociétés (-> les actionnaires de la société absorbée vont recevoir des
actions du nouveau groupe, ils sont prioritaires).

Augmentation ordinaire du capital :
Une augmentation simple qui n’appelle pas à des particularités, elle est votée par l’AG. Une
foi la décision prise on émet un bulletin de souscription. En plus, on émet un prospectus qui
décrit la société qui va augmenter son capital, la raison de l’augmentation et toutes les
conditions (prix, valeur nominale, quantité, etc.).

Augmentation autorisée du capital :
Il y a 2 notions : la notion de création et notion d’augmentation. Dans un premier temps, il y a
la création de capital (qui ne touche pas le bilan), on crée une clause dans les statuts et dans
l’annexe pour dire que la société à créé un capital autorisé qui autorise l’AG à saisir le
montant.
Ensuite, on fait l’augmentation (la ou le bilan est touché). Le but du capital autorisé est le
financement de la croissance, la flexibilité financière et la rapidité d’exécution.

Augmentation conditionnelle du capital :
L’augmentation intervient sous certaines conditions : lorsque les porteurs de droit exercent
leurs droit (détenteur d’option et d’emprunt convertible).
Le bilan n’est impacté que lorsque les ayants droits décident d’exercer leurs droits.

Exemple d’augmentation conditionnelle du capital : Avec emprunt convertible
Si on décide d’émettre un emprunt convertible, il y aura obligatoirement un capital
conditionnel -> l’AG décide de la création du capital conditionnel.

1. Capital conditionnel créé :
• Emprunt nominal / VN d’une obligation = 100'000'000 / 1'000 = 100'000 (nbr.
d’obligation)
• Avec 100'000 obligations, on obtient : 100'000 * 2 = 200'000 actions.
• Valeur du capital action : 200'000 * 20 = 4'000'000 = capital conditionnel. Ce qui veut
dire qu’avec les 100'000'000 d’obligation, la société va augmenter plus tard (si
conversion) son capital de 4'000'000. Le reste est un agio.

2. Prime de conversion :
• Avec 1 obligation de 1'000 CHF, on obtient 2 actions
-> le cours de conversion = 1’000/2 = 500.
• Cours de l’action en bourse = 375. AUCUN INTERET A UTILISER SON DROIT DE
CONVERSION (on paie plus cher que sur le marché).
• La prime de conversion = (500 – 375) / 375 = 33,33% -> on espère que plus tard
l’action va prendre de la valeur en bourse pour utiliser son droit de conversion.

La réduction du capital

Processus relativement simple. Pour les sociétés de personne, la réduction se fait de manière
basique, il n’y a pas de disposition particulière dans le droit comptable. A tout moment pour
réduire le capital, il n’y a pas besoin de demande à l’AG etc. C’est libre. Mais, pour les
personnes morales, (SA, SàRL, etc.). il y a 7 étapes à respecter.

Les opérations spéciales

La fusion : réunion de 2 ou plusieurs entités ensemble. Il n’y a pas de liquidation, il y a
continuité sous une autre forme. Ceci se fait par transfert de patrimoine. La fusion prend effet
dès que la nouvelle société est inscrite au RC.

Il y a 2 sortes de fusion : fusion par combinaison (A + B = C) ou fusion par absorption (A + B =
A).

Dans le cas de la fusion, 2 problématique -> de rapport d’échange : les sociétés vont se battre
pour leurs droits dans la nouvelle société. Ce rapport d’échange n’est pas facile à gérer. -> de
la valeur : quand on ne tombe pas sur un rapport de nombre entier (1,1 ; 2,1), il faut savoir ce
que l’on fait avec les virgules. On va devoir mettre en place une soulte = remboursement à
payer pour l’excédent des valeurs apportées par rapport à la valeur des nouvelles actions
reçues.

La scission : inverse de la fusion. On segmente la société -> spécialisation. On abandonne
certaine activité. Il y a deux sortes de scission : scission par division (A = B + C) et par
séparation (A = A + D). Il existe une scission symétrique (on garde les mêmes parts dans les
nouvelles sociétés) et asymétrique (une des nouvelles sociétés à plus de parts que l’autre).

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