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Prendre des notes

La notion d’entreprise

L’entreprise est un agent économique, combinant des facteurs de


production (capitaux, travail) en vue de produire des biens et/ou des
services sur un marché pour satisfaire les besoins d’autres agents
économiques.
Pour bien comprendre sa gestion et sa logique, il faut d’abord connaitre
l’entreprise et identifier ses besoins :
- Son rôle
- Les différents acteurs au sein de cette entreprise
- Les différents types d’ents
- Les différentes formes d’ents
Son rôle

 Un centre de répartition des revenus


La richesse créée par l'entreprise est répartie entre :
- les apporteurs de capitaux, sous forme de dividendes,
- le personnel sous forme de salaires
- les administrations les charges sociales versées aux organismes
sociaux, impôts et taxes versés à l'État...)

 Une structure sociale :


Cellule sociale où des personnes doivent travailler ensemble et
collaborer. Sa survie dépend du degré de la contribution de chaque
membre dans l'exercice de sa fonction.

 Un centre de décision :
Pour survivre dans un environnement concurrentiel, une entreprise est
amenée à prendre des décisions et à faire des choix en fonction des
moyens dont elle dispose afin d'atteindre ses objectifs.

Gestion d’entreprise

Entreprise : organisme financièrement indépendant produisant pour le


marché des besoins ou des services
Classification selon :
- Le secteur d’activité
- La priorité du capital
- La forme juridique
- La taille

Les sociétés de capitaux

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Les sociétés de capitaux sont fondées sur les capitaux apportés par les
actionnaires et non sur la personne des associés qui disparaît
complètement.
Il existe deux grandes catégories de sociétés par actions :
La société anonyme : C'est une société constituée entre 7 personnes au
moins actionnaires qui souscrivent des actions et qui ne sont tenues du
passif social que jusqu'à concurrence de leurs apports. Elle est
administrée par un conseil d'administration (3 à 12 membres) qui nomme
un PDG.
La SARL constitue un type de société hybride, elle se rapproche des
sociétés de personnes par l'interdiction de créer des titres négociables
(les parts sociales ne peuvent être cédées à un tiers qu'avec le
consentement de la majorité des associés, dont la somme de leurs
apports représente au moins le ¾ du capital social) et des sociétés de
capitaux par la limitation de la responsabilité des associés à leurs apports.

Taille de l’entreprise

PME : Les petites, les moyennes et les grandes entreprises.


- Une entreprise et petite si elle n’emploie plus de dix personnes
- Moyennes si son personnel ne dépasse pas cins cent salaries.

Les grandes entreprises : Une grande entreprise est une entreprise qui
vérifie au moins une des deux conditions suivantes :
- Avoir au moins 5 000 salariés ;
- Avoir plus de 1,5 milliard d'euros de chiffre d'affaires et plus de 2
milliards d'euros de total de bilan.

Les acteurs de l’entreprise

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Définition Comptabilité

 La comptabilité est un système d'organisation des données


financières de l'entreprise
 En France, la comptabilité est régie par des règles :
Les comptes annuels doivent :
- Être sincères et réguliers
- Donner une image fidèle du patrimoine de l'entreprise
- Donner une image fidèle de la situation financière et du résultat

 Les principes comptables :


- Comparabilité
- Fiabilité
- Sincérité
- Régularité
- Clarté
- Coût

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 Un outil d'information financière :
Présentation de documents de synthèse des comptes annuels : C/R, bilan,
annexe.
Établissement d'états provisoires à un instant T : situations comptables
intermédiaires.

 Un outil de gestion :
Financier : avec l'analyse des SIG et des tableaux de financement.
Prévisionnel : avec l'établissement des C/R prévisionnels, Plan de
financement, d'investissement.
Gestionnaire : calcul et analyse des coûts (comptabilité analytique) et
réalisation de tableaux de bord.

I – Les principes généraux

Prudence : les biens sont enregistrés à leur coût d'acquisition


Les plus-values ne sont pas comptabilisées mais les moins-values font
objet d'une provision.

Spécialisation des exercices : seuls les bénéfices réalisés sur l'exercice


sont comptabilisés.

Continuité d'exploitation : il faut tenir compte des risques et/ou pertes


intervenus sur l'exercice ou des exercices précédents même s'ils sont
connus après la date de clôture.

Permanence des méthodes : Pas de changement d'un exercice à l'autre. Si


changement mention dans l'annexe.

Les principes de la comptabilité générale

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1 les principes liés au temps

1.2 Continuité d’exploitation


Le Code de commerce précise que pour l'établissement de ses comptes
annuels, l'entreprise est supposée poursuivre indéfiniment son activité.
Ce principe implique le report de certains produits et charges sur les
exercices ultérieurs.

L'évaluation du patrimoine par la comptabilité ne se fait pas en valeur de


liquidation.

1.3 Intangibilité du bilan d’ouverture

Le bilan d'ouverture d'un exercice est identique à celui de clôture de


l'exercice précédent

Le temps, bien que découpé en tranches annuelles est continu

Si des charges ou des produits ont été oubliés lors d'exercices précédents,
il faut les prendre en compte dans le compte de résultat de l'exercice en
cours (charges ou produits sur exercice antérieur)

2. Les principes liés à l’impératif de lisibilité par des tiers


Les documents comptables sont aussi destinés à des lecteurs externes à
l'entreprise qui doivent pouvoir compter sur une certaine stabilité des
définitions et des méthodes.

- Le principe de permanence des méthodes


- Le principe de non-compensation
- Le principe de sincérité

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Notion de valeur : des points de vue différents

- La valeur d'usage d'un bien : représentation chiffrée des services


futurs attendus par un utilisateur déterminé
- La valeur de réalisation ou valeur vénale qui, dans certains cas,
peut-être une valeur de liquidation lorsqu'on se trouve dans une
situation de vente forcée (mais en comptabilité, principe de
continuité de l'exploitation)
- La valeur de remplacement
- Le coût "historique : coût d'acquisition ou de production.
La comptabilité française se fonde sur le coût historique

3. Les principes d'évaluation

 Le principe de la valorisation au coût historique :


- Le coût d'acquisition
- Le coût de production

 La règle de prudence :
- Les provisions pour dépréciation
- La comptabilité anticipe toute perte probable, dès que cette perte
est envisagée
- Elle ne tient pas compte de profits, même probables, avant qu'ils ne
soient réalisés

Les stocks

Deux méthodes de valorisation possibles :


- FIFO
- Coût moyen pondéré :

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Valeur initiale des stocks + coût d'entrée des biens acquis ou produits
pendant la période nombre d'objets initial + nombre d'objets acquis ou
produits pendant la période

Pour chaque catégorie d'articles, si la valeur vénale est plus faible que le
coût déterminé, il y a constitution d'une provision pour dépréciation
égale à la différence.

Cette dépréciation correspond soit à baisse du cours lorsqu'il est connu, à


la détérioration matérielle, à un effet de mode, à une perte de
débouchés.

Les créances
La provision pour dépréciation correspond à la part que l'on craint de ne
pas pouvoir récupérer, compte tenu des informations dont on dispose sur
le débiteur considéré :
 Par exemple : à la clôture du bilan si on estime que, compte tenu de
la situation du client X, le risque de perte de la créance est de 50 %
alors on comptabilise une provision à hauteur de 50%.

 Deux cas : - règlement total du client : réintégration de la provision


- Défaillance du client : constatation de la perte

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