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net/publication/48271067
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All content following this page was uploaded by Houari Ameur on 22 November 2019.
Résumé :
Cette étude est menée en vue de déterminer par voie numérique l’ensemble des
caractéristiques hydrodynamiques ainsi que la puissance nécessaire d’un mélange de fluides visqueux
newtoniens et non newtonien (pseudoplastique). L’agitation est assurée par un mobile de type bipale
dans une cuve cylindrique à fond plat, plusieurs autres géométries de bipale ont été étudiées. La
résolution des équations de mouvement repose sur la méthode de discrétisation par volumes finis. Les
fluides simulés suivent la loi d’Ostwald de Waele ou la loi de Carreau. Les résultats obtenus à l’aide
du code de calcul CFX, donne un aperçu général sur les paramètres hydrodynamiques et rhéologiques
au sein de la cuve agitée.
Abstract :
This study aims to determine by numerical means the hydrodynamic characteristics, also the
necessary power for the mixing of viscous Newtonian and non Newtonian fluid (pseudoplastic).The
mechanical agitation is assured in a cylindrical flat bottom tank. The tank was equipped with a two-
blade stirrer. Study of flow is developed using finite volumes method. The fluids simulated follow
either the Ostwald de Waele law or the Carreau’s one. The results obtained using a CFX software,
gives an outline on the hydrodynamic and rheological parameters within the agitated tank.
0.47
La géométrie simulée est composée d’une cuve cylindrique à fond plat de diamètre intérieur T
= 300 mm et de hauteur de cuve et de liquide H, l’agitateur a un diamètre D, une hauteur h est
constitue d’un axe et de deux pales planes verticales. Cet agitateur est placé à une distance c/T de
façon à ne pas racler le fond de la cuve.
20ème Congrès Français de Mécanique Marseille, 24-28 août2009
2 Considérations théoriques
La rotation de l’agitateur introduit un régime hydrodynamique périodique. Pour arriver à obtenir un
régime permanent et pour simplifier l’écriture des conditions aux limites, nous avons choisi un repère
tournant lié à l’agitateur. Ces conditions aux limites sont faites de tel façon à ce que les vitesses sont
nulles sur la pale et l’axe et que la vitesse angulaire est égale à la vitesse de rotation à la paroi de la
cuve.
Nous avons rendu adimensionnelles toutes les grandeurs caractérisant l’état hydrodynamique. Les
vitesses adimensionnelles sont obtenues en prenant comme grandeurs de référence la vitesse de
rotation de l’agitateur selon l’équation V* =V/πNT. Avec N la vitesse de rotation de l’agitateur.(R*=
2R/T) et (Z* = Z/T). Les développements théoriques des champs de vitesse sont présentés en détail
dans certain articles [1, 2, 3]
3 Simulation numérique
La simulation numérique utilisée dans cette étude utilisant le code CFX version 11.0 pour lequel la
résolution des équations de Navier Stokes régissant les phénomènes de transfert de quantité de
mouvement sont résolues par une méthode de discrétisation aux volumes finis.
4 Résultats et discussion
La figure 1 donne les contours de vitesse tangentielles pour les cas d’un bipale et d’une turbine bipale
et montrent évidement l’importance des vitesses tangentielles aux bords des pales.
* *
Vθ Vθ
0,30 Simulation ( notre travail )
0,5 Simulation ( Bertrand )
Simulation (notre travail)
0,25
Simulation (Bertrand)
0,4
0,20
0,3
0,15
0,2
0,10
0,1
0,05
0,0
0,00
-0,1
* 0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 *
0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 R R
Figure 2 Figure 3
20ème Congrès Français de Mécanique Marseille, 24-28 août2009
Les figures 2 et 3 donnent une confrontation des résultats numériques obtenus et ceux des expériences
de J. Bertrand [4] pour un fluide pseudoplastique (n = 0.7). Ces résultats concernent, la répartition des
vitesses tangentielles, d’une part, sur la pale et son prolongement et d’autre part, sur la médiane pour
Re = 0.1, h/T = 1, D/T = 0.508
-6 -12
D /T = 0.35
-8 -15 D /T = 0.50
D /T = 0.65
-18
-10 D /T = 0.80
-21
-12
-24
0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 * 0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 *
R R
Figure 4 Figure 5
*
τ rθ *
τ rθ
4 Simulation ( notre travail ) D / T = 0.35
Simulation (Bertrand ) 6 D / T = 0.50
D / T = 0.65
3 D / T = 0.80
4
2
2
1
0
0
-2
-1
-4
0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 * 0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 *
R R
Figure 6 Figure 7
La figure 6 représente pour Re = 0.1, n = 0.7, h/T = 1, D/T = 0.508, Z* = 0.503(modèle d’Ostwald). La
variation de la contrainte de cisaillement en fonction de la position radiale au niveau de la pale et son
prolongement. On remarque une variation lente dans toute ligne sauf au niveau du bout de la pale où
cette variation est accentuée et plus grande. Nous remarquons une bonne concordance entre nos
résultats et ceux obtenus par J. Bertrand.
Dans le cas d’une turbine bipale, pour Re = 10, n = 0.7, c/T = 0.007, h/T = 0.25, Z* = 0.195
(modèle d’Ostwald), la figure 7 montre l’influence de la largeur de la pale sur les contraintes
20ème Congrès Français de Mécanique Marseille, 24-28 août2009
de cisaillement ; il n’y a pas de variation assez importante sauf pour la pale la plus large à
cause de l’effet de la paroi
*
Q v
250
D /T = 0 .3 5
200
D /T = 0 .5 0
D /T = 0 .6 5
150
100
50
0 ,0 0 ,2 0 ,4 0 ,6 0 ,8 1 ,0 *
R
Dans cette figure nous montrons l’influence de la largueur de la pale sur la dissipation visqueuse et la
figure montre bien que la dissipation visqueuse est maximale au bouts des pales et montre son
augmentation avec la largeur de la pale.
L’expression de la puissance est donnée par la formulation suivante :
P =η ∫ Qv dv (5)
volumedelacuve
Où dv = r dr dθ dz (6)
Le nombre de puissance et calculé suivant cette équation
P
NP = (7)
ρ N 3 D5
Dans les tableaux 1 et 2 nous montrons une confrontation de nos résultats avec ceux obtenus par
[3,4,5,6]. Dans le tableau 3 nous montrons la variation du nombre de puissance en fonction de trois
différentes largeurs de la pales de la turbine.
Dans le tableau 5 nous montrons l’influence de la position de l’agitateur sur le nombre de puissance et
plus l’agitateur est très proche du fond de la cuve plus le nombre de puissance est important.
1 00
10
0 .1 1 10
Re
Selon Metzner et Otto [7] l’agitation de tels fluides est caractérisée par un gradient de vitesse moyen
.
γ a représentatif du cisaillement sur l’ensemble de la cuve, qui permet de calculer la puissance
consommée. Ce gradient de vitesse moyen est proportionnel à la vitesse de rotation de l’agitateur :
20ème Congrès Français de Mécanique Marseille, 24-28 août2009
.
γ a = K .N (8)
K est la constante de Metzner et Otto qui dépend uniquement de la géométrie de l’ensemble cuve-
agitateur. Une conséquence de l’équation (3.19) est que la viscosité apparente du fluide définie par
l’équation (3.2) s’écrit :
.
γ a = m. ( K .N )
n −1
(9)
et le nombre de Reynolds qui lui est associé dit nombre de Reynolds apparent ou d’agitation est :
ρ ND 2
Re a = (10)
m. ( K .N )
n −1
References
[1] C Yu, S. Gunasekaran. Performance evaluation of different model mixers by numerical
simulation. Journal of Food Engineering, 71, 295-303 (2005).
[2] S. Hiraoka, I. Yamada. Journal of Chemical Engineering of Japan, vol. 11, n° 6 487-493
(1978).
[3] M.Abid, C. Xuereb, J. Berrtrand. Modeling of the 3-D Hydrodynamics of 2-Blade
Impellers in Stirred Tanks Filled with a Highly Viscous Fluid. The Canadian Journal of
Chemical Engineering, Vol. 75 184-193 (1994).
[4] Bertrand J. et Couderc J. P. Agitation de fluides pseudoplastiques par un agitateur bipale.
The Can. J. Chem. Eng., 60, 738-747, (1982).
[5] Youcefi A. Etude expérimentale de l’écoulement d’un fluide viscoélastique autour d’un
agitateur bipale en cuve agitée. Thèse de Doctorat Institut National Polytechnique Toulouse
(1993).
[6] Nagata Shinji. Mixing : Principals and applications.Kodansha LDT. Tokyo, (1975).
[7] Metzner A.B. Otto R.E. Agitation of non newtonian fluids. A.I.Ch.E. journal vol 3, N°1,
3-10 (1957)