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UNIVERSITE HASSAN II DE CASABLANCA

ECOLE SUPERIEURE DE TECHNOLOGIE


Diplôme Universitaire de Technologie
Filière : Génie des Procédés

Manipulation :
Etude hydrodynamique d’une colonne à
garnissage fonctionnant à contre-courant
de Gaz et de Liquide

Réalisé par : Encadré par :

 Halim dounia Mr Gourich


 Mourchid kawtar
 Yacine selma
 Ait outbib hasnae

Année universitaire : 2022/2023


Introduction :

Dans l'industrie chimique un procédé de fabrication peut être décomposé en une succession
des opérations qui constituent ses étapes clés. On distingue généralement le (ou les) réacteurs
qui sont constitués par des enceintes dans lesquelles se déroulent les réactions chimiques, et
les opérations de séparations qui sont destinées à séparer et purifier les constituants d'un
mélange.
La séparation des constituants d'un mélange gazeux peut être réalisée par différentes
méthodes telles que l'absorption, l'adsorption, la condensation précédée d'une compression ou
encore la perméation sur membrane.
L'absorption est l'une des méthodes les plus fréquemment utilisées, de plus dans un certain
nombre de cas le processus d'absorption est accompagné d'une réaction chimique en phase
liquide.
Le principe fondamentale de toute opération unitaire est la mise en contact de phase en
présence pour assurer le développement de la réaction , le mécanisme , le transport matière de
chaleur et de quantité de mouvement qui ont lieu durant la chaine de transformation ainsi que
la séparation de constituants de mélange résultant, la démarche générale, adoptée pour toute
les opérations unitaires consiste en :
• La recherche des données d'équilibre
• L'établissement de bilans de matière et d'énergie
• Le dimensionnement de l'installation.

Le but:

Le but de cette manipulation est :

 L’étude du fonctionnement hydrodynamique d’une colonne à garnissage fonctionnant


à contre-courant du gaz et du liquide.
 La Détermination de la zone de fonctionnement, ainsi que les deux points ; de charge
et d’engorgement.
 La détermination du facteur de garnissage et les constantes (hk et hB).
Ⅰ. Partie théorique :

1) Définition de l’absorption :
L’absorption est une opération unitaire qui consiste à séparer un ou plusieurs solutés gazeux
par une phase liquide (un solvant). On peut dire aussi qu’elle est un procédé de transfert de
matière d’un composé présent dans une phase gazeuse vers une phase liquide par la
dissolution. Les performances de ce type d’opération sont principalement contrôlées par la
cinétique de transfert de matière de part et d’autre de l’interface gaz-liquide.

2) Définition de la désorption :
La désorption est l’opération inverse de transfert d’un gaz dissous par un gaz inerte. Il
consiste à séparer un soluté dans une phase liquide à une phase gazeuse, encore appelé
Stripping.
 L’absorption et la désorption ne se distinguent que par le sens du transfert de la
matière. et dans les deux opérations, la matière est transférée d’une phase à l’autre des
contacteurs G-L.

Absorption
Gaz Liquide
Désorption

3) Les types d’absorption gaz-liquide :


 Absorption physique :
C’est le transfert d’un soluté d’une phase gazeuse à une phase liquide, mais le soluté ne réagit
pas avec le solvant, c’est-à-dire le transfert de la matière se fait sans donner lieu à une
réaction chimique (without chemical reaction)

A (gaz) + B (liquide) A (liquide) + B (liquide)

 Absorption chimique :
C’est le transfert d’un soluté d’une phase gazeuse à une phase liquide, et le soluté réagit avec
le solvant (formation d’un composé chimique plus ou moins stable), c’est-à-dire le transfert
de la matière se fait avec une réaction chimique (with chemical reaction)

A (gaz) + B (liquide) C (liquide) + D (liquide)


4) Les termes de phénomène d’absorption :
Les termes de ce phénomène sont :
 Le soluté :
C’est le gaz contenu dans le gaz porteur, que l’on doit extraire par la dissolution dans le
liquide.
 Le gaz inerte : c’est le gaz mélangé au soluté, il est souvent insoluble ou peu soluble
dans le solvant.
 Le gaz riche : c’est le mélange gazeux entrant dans la colonne d’absorption
(diluant-soluté).
 Le gaz pauvre : c’est le gaz sortant de la colonne d’absorption, dépourvu plus ou
moins complétement du soluté.
 Le solvant : c’est le liquide destiné à dissoudre le soluté.
 La solution riche : c’est le liquide obtenu par la dissolution du soluté dans le solvant.

Figure 1 : Schéma d’une colonne d’absorption avec la régénération du solvant

5) La colonne à garnissage :
a- La description de la colonne et son principe de fonctionnement :
Une colonne à garnissage est une colonne qui est remplie d’éléments permettant
d’augmenter la surface de contact entre la phase gazeuse et la phase liquide. Ce sont ces
éléments qui constituent le garnissage.
La colonne contient également :

 Dans sa partie inférieure, un plateau pour supporter le garnissage et un injecteur de gaz


 Dans sa partie supérieure, un distributeur de liquide et parfois un dévésiculeur ;
 Parfois un redistribuera.

En considérant la façon d’alimenter la colonne en gaz et en liquide, on peut distinguer


trois types de colonnes :

 À co-courant ;
 À contre-courant ;
 À flux croisé.

Dans les colonnes à garnissage, le liquide est pulvérisé sur le garnissage placé entre des grilles.
La phase liquide qui contient l’absorbant, forme un film sur les éléments de garnissage (zone
de mouillage).

Le garnissage qui créé une série d’obstacles sur le parcours du liquide et du gaz au sein
de la colonne permet :

 D’augmenter la surface de contact entre les deux phases ;


 D’augmenter le temps de séjour des deux phases dans la colonne et donc leur durée de
contact.
 De créer un régime turbulent de la phase gaz.

b) Caractéristiques de fonctionnement :

Les colonnes garnies peuvent avoir une grande efficacité. L’efficacité pour une colonne
donnée, dépend d’un grand nombre de facteurs, à savoir :

 La vitesse du gaz ;
 La solubilité du polluant dans la solution ;
 La concentration de l’absorbant dans la solution ;
 La réactivité éventuelle du gaz avec les constituants du liquide ;
 La diffusivité du polluant dans la phase gazeuse et de l’absorbant dans la phase liquide
 La teneur en polluant de la phase gazeuse ;
 La hauteur de la colonne.

Un des paramètres très importants pour le dimensionnement des colonnes à garnissage est
la perte de charge, car c’est elle qui limite le débit de gaz introduit dans la colonne.

La perte de charge est proportionnelle :

 Au carré de la vitesse de propagation du gaz au sein de la colonne ;


 À la masse volumique du gaz.

Elle augmente également avec le débit du liquide

c) Domaine d’application :

Les colonnes à garnissage sont généralement utilisées pour l’absorption de gaz et de substances
corrosives. Si le barbotage de la phase gaz dans le liquide provoque son moussage, il est
préférable de choisir une colonne du type à garnissage. De même il sera préférable d’utiliser
une colonne à garnissage pour :

 Les opérations discontinues car la rétention du liquide dans ce type de colonne est faible.
 Les transferts de matière limités par la phase gazeuse.
c) Type de garnissage :

 Garnissage en vrac :

Un garnissage en vrac est constitué d'un volume rempli de petits éléments possédant des
formes particulières et adaptées aux conditions de distillation. En général, ce type de garnissage
est métallique, même si pour des questions de poids on trouve des anneaux en plastique ou en
cas de gaz/liquide corrosif, en céramique. La taille des anneaux est fonction de la taille de la
colonne et est en principe compris entre 1/10 et 1/20 du diamètre de la colonne. Les
caractéristiques importantes en plus de la taille et du matériau sont la surface relative (surface
totale de l'élément divisé par son volume apparent) et la porosité.

Les plus connus sont les anneaux de Raschig, les anneaux de Pall, les selles de Berl ou les
selles Intalox.

Les Avantages et les inconvénients du garnissage vrac :

 Peu onéreux
 Variation des performances dans le temps due au tassement
 Entrainement possible lors d'un engorgement
 Montage par versement gravitaire, parfois par transport pneumatique
 Friabilité du garnissage lors du versement
 Enlèvement difficile si nécessité d'inspection de la colonne
 Garnissage structuré :

Un garnissage structuré est une structure tridimensionnelle le plus souvent métallique et modulaire.
Ce type de garnissage permet d'atteindre des surfaces relatives élevées de l'ordre 100-700 m2/m3 pour
des porosités supérieures à 0,9
Les Avantages et les inconvénients du garnissage structuré :

 Bonne tenue dans le temps (pas de tassement)


 HEPT prévisible et reproductible
 Montage et démontage du garnissage en une seule pièce ou en morceaux, en fonction
du diamètre de la colonne
6) Les applications :
L’absorption est une opération très applicable dans le domaine industriel ; elle utilisée par
exemple dans :
 Le lavage des gazes acides (comme : CO2, H2S, SO2…)
 L’élimination des composés organiques volatils (comme : l’alcool, cétones, …)
 La préparation des produits pures (comme : l’acide sulfurique H2SO4)
 Les grandes synthèses chimiques et pétrochimiques (oxydation, hydrogénation…)
 Les procédés biologiques d’épuration (comme le transfert d’O2 vers le liquide pour la
croissance des bactéries aérobie

Ⅱ. Partie expérimentale:
Partie 1 : Etude de l’écoulement monophasique (sans alimentation de la
colonne en phase liquide).
 Dans cette partie, on ’a alimenté la colonne par le gaz seul (air comprimé) sans la
phase liquide, on a vérifié que le manomètre de détendeur à 1.5bar, on a laissé l’air
circuler dans toute la colonne à un débit de 20 m3 /h durant 10 min pour sécher le
garnissage.
Après, à chaque débit d’air on prend la valeur de la perte de la charge ∆P pour tracer
∆Pmoy
le graphe de l’évolution du en fonction de UG. Ce graphe nous permettons
Z∗UG
de déterminer les constante hK et hB par la relation d’Ergun.

L’équation d’Ergun :

∆P (1−𝜀)^2 (1−𝜀)
= hk*µG*aG2* *UG + hB*𝜌G*aG* *UG2
Z 𝜀^3 𝜀^3
Par cette équation et l’équation de la droite on peut trouver les valeurs des deux
constantes hK et hB
L’équation de la droite est sous cette forme :

∆Pmoy ∆Pmoy
= a*UG + b = a*UG2 + b*UG
Z∗UG Z

(1−𝜀) 𝑎∗𝜀^3
Donc : a = hB*𝜌G*a* hB =
𝜀^3 𝜌G∗a𝐺∗(1−𝜀)
(1−𝜀)^2 𝑏∗𝜀^3
Et : b = hK*µG*a2* 𝜀^3 hK=
µG∗a𝐺∗(1−𝜀)^2

1) Tableau des données expérimentales :

qv ∆P1 ∆P2 ∆Pmoy UG=qv/s ∆Pmoy


∆Pmoy/Z*UG
(m3/h) (mbar) (mbar) (mbar) (m/s) (pa)

5 2,85 3,13 2,99 0,28 302,96175 548,23

10 13,32 13,34 13,33 0,55 1350,66225 1 222,05

15 30,83 30,02 30,425 0,83 3082,813125 1 859,51

20 55,62 55,92 55,77 1,11 5650,89525 2 556,40

25 87 88,91 87,955 1,38 8912,040375 3 225,37

30 132,06 131,22 131,64 1,66 13338,423 4 022,77

La courbe de ∆Pmoy/Z*UG en fonction de UG

4 500,00
4 000,00
3 500,00
3 000,00
2 500,00
2 000,00
1 500,00
1 000,00
500,00
-
- 0,20 0,40 0,60 0,80 1,00 1,20 1,40 1,60 1,80
2) Interprétation des résultats :

On constate que l’évolution de ∆Pmoy/Z*UG = f(UG) donne une droite linéaire


d’équation : y = 2489.9x – 168.9
De cette équation, on prend les valeurs de la pente a et de l’ordonné à l’origine b pour la
determination des constantes hK et hB.
L’équation de la droite est sous cette forme :
∆Pmoy ∆Pmoy
= a*UG + b = a*UG2 + b*UG
Z∗UG Z

(1−𝜀) 𝑎∗𝜀^3
Donc : a = hB*𝜌G*a* hB =
𝜀^3 𝜌G∗a𝐺∗(1−𝜀)
(1−𝜀)2 𝑏∗𝜀 3
Et : b = hK*µG*a2* hK=
𝜀3 µG∗a𝐺∗(1−𝜀)2
Les données:
La porosité : 0.75, l’aire spécifique : 620 m2/m3, la masse volumique de l'air : 1,292kg/m3
Donc : hB = 5.24531 et hK= -160.31

Partie 2 : Ecoulement diphasique à contre-courant.

 Pour cette partie, on ’a alimenté notre colonne d’absorption par l’air comprimé à l’aide
d’un compresseur et par le liquide qui est l’eau de robinet, on régle le débit du liquide
à un débit constante, à chaque débit du liquide on varie le débit d’air et on prend la
valeur de la perte du charge, pour tracer le diagramme de Lobo

1) Les données expérimentales :


 À un débit liquide de 20L/h
qv Ug=qv/s
∆P1(mbar) ∆P1(Pa) ∆P1/Z ln(∆P1/Z) ln(UG)
(m3/h) (m/s)
5 3,44 0,276310665 348,558 174,279 5,160657463 -1,28622945
6 4,83 0,331572798 489,39975 244,699875 5,50003246 -1,10390789
7 6,61 0,386834931 669,75825 334,879125 5,813769646 -0,94975721
8 8,8 0,442097064 891,66 445,83 6,099937713 -0,81622582
9 11,53 0,497359197 1168,27725 584,138625 6,370138326 -0,69844278
10 14,95 0,55262133 1514,80875 757,404375 6,629897292 -0,59308227
11 18,9 0,607883463 1915,0425 957,52125 6,864347914 -0,49777209
12 23 0,663145596 2330,475 1165,2375 7,060680208 -0,41076071
13 27,38 0,718407729 2774,2785 1387,13925 7,234998812 -0,330718
14 33,18 0,773669862 3361,9635 1680,98175 7,427133277 -0,25661003

15 38,65 0,828931995 3916,21125 1958,10563 7,579732767 -0,18761716


16 46,49 0,884194128 4710,59925 2355,29963 7,764423228 -0,12307864
16 47,48 0,884194128 4810,911 2405,4555 7,785494562 -0,12307864
16 48 0,884194128 4863,6 2431,8 7,796387003 -0,12307864
16 49,62 0,884194128 5027,7465 2513,87325 7,82957997 -0,12307864
16 50,3 0,884194128 5096,6475 2548,32375 7,843191069 -0,12307864
16 52 0,884194128 5268,9 2634,45 7,876429711 -0,12307864
16 56,25 0,884194128 5699,53125 2849,76563 7,954992033 -0,12307864

La courbe de ln (∆P1/Z) en fonction de ln (UG)

ln(∆P1/Z) = f(UG) 9

6
ln(∆P1/Z)

0
-1,4 -1,2 -1 -0,8 ln(UG) -0,6 -0,4 -0,2 0

 Interprétation des résultats:


Le graphe ci-dessus représente la variation de ln (∆P/Z) en fonction de Ug à un débit de
liquide 20 L/h, on constate qu’on a une augmentation d’une manière progressive jusqu’à
l’accès au débit d’air qui égale 16 m3/h où la vitesse devient plus ou moins stable, ce qui
indique l’apparition du point d’engorgement à ce débit d’air.

 À un debit liquide de 25 L/h


qv
∆P(mbar) Ug=qv/s (m/s) ∆P1(Pa) ∆P1/Z ln(∆P1/Z) ln(UG)
(m3/h)
5 3,56 0,276310665 360,717 180,3585 5,194946537 -1,28622945
6 5,45 0,331572798 552,22125 276,110625 5,620801601 -1,10390789
7 7,59 0,386834931 769,05675 384,528375 5,952017583 -0,94975721
8 10,52 0,442097064 1065,939 532,9695 6,278464199 -0,81622582
9 13,7 0,497359197 1388,1525 694,07625 6,542581825 -0,69844278
10 17,75 0,55262133 1798,51875 899,259375 6,801571508 -0,59308227
11 22,62 0,607883463 2291,9715 1145,98575 7,044020463 -0,49777209
12 28,38 0,663145596 2875,6035 1437,80175 7,270870664 -0,41076071
13 33,96 0,718407729 3440,997 1720,4985 7,450369353 -0,330718
14 41,08 0,773669862 4162,431 2081,2155 7,640707377 -0,25661003
14 41,35 0,773669862 4189,78875 2094,89438 7,647258413 -0,25661003
14 41,5 0,773669862 4204,9875 2102,49375 7,650879419 -0,25661003
14 42,2 0,773669862 4275,915 2137,9575 7,667606213 -0,25661003
14 42,96 0,773669862 4352,922 2176,461 7,685455442 -0,25661003

La courbe de ln (∆P2/Z) en fonction de ln (UG)

ln (∆P2/Z) =fln (UG)


9

6
ln(∆P2/Z)

0
-1,4 -1,2 -1 -0,8 -0,6 -0,4 -0,2 0
ln (UG)

 Interprétation des résultats :


D’après ce graphe, on Remarque que à un debit de liquide 25L/h, la vitesse a connu une
augmentation plus rapide jusqu’à l’accès au débit d’air 14 m3/h, où la vitesse Ug deviant
stable, ce qui montre l’apparition de point d’engoregement.

 À un débit de liquide de 30 L/h :

qv Ug=qv/s
(m3/h) ∆P(mbar) (m/s) ∆P1(Pa) ∆P1/Z ln(∆P1/Z) ln(UG)
5 4 0,276310665 405,3 202,65 5,311480353 -1,28622945
6 5,85 0,331572798 592,75125 296,375625 5,691627653 -1,10390789
7 8,41 0,386834931 852,14325 426,071625 6,054607466 -0,94975721
8 11,61 0,442097064 1176,38325 588,191625 6,377052788 -0,81622582
9 14,01 0,497359197 1419,56325 709,781625 6,564957352 -0,69844278
10 19,05 0,55262133 1930,24125 965,120625 6,872253094 -0,59308227
11 24,45 0,607883463 2477,39625 1238,69813 7,121816208 -0,49777209
12 29,63 0,663145596 3002,25975 1501,12988 7,313973354 -0,41076071
13 38,26 0,718407729 3876,6945 1938,34725 7,569590956 -0,330718
13 39,15 0,718407729 3966,87375 1983,43688 7,592586414 -0,330718
13 39,84 0,718407729 4036,788 2018,394 7,610057425 -0,330718
13 40,51 0,718407729 4104,67575 2052,33788 7,626734849 -0,330718

La courbe de ln (∆P1/Z) en fonction de ln (UG)

ln(∆P2/Z) = f(UG)
9

6
ln(∆P2/Z)

0
-1,4 -1,2 -1 -0,8 -0,6 -0,4 -0,2 0
ln(UG)

 Interprétation des résultats:


Le graphe ci-dessus représente la variation de ln (∆P/Z) en fonction de Ug à un débit de
liquide 30 L/h, on constate qu’on a une augmentation aussi rapide jusqu’à l’accès au débit
d’air qui égale 13 m3/h où la vitesse devient plus ou moins stable, ce qui indique l’apparition
du point d’engorgement à ce débit d’air.

 À un débit liquid de 35 L/h :


qv Ug=qv/s
∆P(mbar) ∆P1(Pa) ∆P1/Z ln(∆P1/Z) ln(UG)
(m3/h) (m/s)
5 4,24 0,276310665 429,618 214,809 5,369749261 -1,28622945
6 6 0,331572798 607,95 303,975 5,716945461 -1,10390789
7 8,56 0,386834931 867,342 433,671 6,072286182 -0,94975721
8 12,03 0,442097064 1218,93975 609,469875 6,412589522 -0,81622582
9 16,21 0,497359197 1642,47825 821,239125 6,710814328 -0,69844278
10 20,34 0,55262133 2060,9505 1030,47525 6,937775383 -0,59308227
11 25,87 0,607883463 2621,27775 1310,63888 7,178269988 -0,49777209
12 32,33 0,663145596 3275,83725 1637,91863 7,401181584 -0,41076071
12 32,85 0,663145596 3328,52625 1664,26313 7,417137737 -0,41076071
12 33,18 0,663145596 3361,9635 1680,98175 7,427133277 -0,41076071
12 33,25 0,663145596 3369,05625 1684,52813 7,429240759 -0,41076071

La courbe de ln (∆P4/Z) en fonction de ln (UG)

(∆P4/Z) = f(ln(UG)
8
7
6
5
ln(∆P4/Z)

4
3
2
1
0
-1,4 -1,2 -1 -0,8 -0,6 -0,4 -0,2 0
ln (UG)

 Interprétation des résultats:


Le graphe ci-dessus représente la variation de ln (∆P/Z) en fonction de Ug à un débit de
liquide 35 L/h, on constate qu’on a une augmentation aussi rapide jusqu’à l’accès au débit
d’air qui égale 12 m3/h où la vitesse devient plus ou moins stable, ce qui indique l’apparition
du point d’engorgement à ce débit d’air.

 À un debit liquid de 40 L/h :


qv
∆P(mbar) Ug=qv/s (m/s) ∆P1(Pa) ∆P1/Z ln(∆P1/Z) ln(UG)
(m3/h)

5 4,48 0,276310665 453,936 226,968 5,424809038 -1,28622945

6 6,21 0,331572798 629,22825 314,614125 5,751346888 -1,10390789


7 8,76 0,386834931 887,607 443,8035 6,095381897 -0,94975721

8 12,23 0,442097064 1239,20475 619,602375 6,429077942 -0,81622582

9 16,32 0,497359197 1653,624 826,812 6,717577341 -0,69844278

10 21,32 0,55262133 2160,249 1080,1245 6,984831591 -0,59308227

11 27,23 0,607883463 2759,07975 1379,53988 7,229505299 -0,49777209

11 27,49 0,607883463 2785,42425 1392,71213 7,239008294 -0,49777209

11 27,96 0,607883463 2833,047 1416,5235 7,255960909 -0,49777209

11 28,33 0,607883463 2870,53725 1435,26863 7,269107306 -0,49777209

La courbe de ln (∆P5/Z) en fonction de ln (UG)

40
8

0
-1,4 -1,2 -1 -0,8 -0,6 -0,4 -0,2 0

 Interprétation des résultats:


Le graphe ci-dessus représente la variation de ln (∆P/Z) en fonction de Ug à un débit de
liquide 40 L/h, on constate qu’on a une augmentation aussi rapide jusqu’à l’accès au débit
d’air qui égale 11 m3/h où la vitesse devient plus ou moins stable, ce qui indique l’apparition
du point d’engorgement à ce débit d’air.

Conclusion
D'où on peut conclure que plus en augmente le débit du gaz plus l'apparition de point
de l'engorgement devient rapide.

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