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Le temps et la valeur

La valeur d’un bien ou d’un actif :

La valeur historique : correspond au prix constaté et/ou attribué à un bien à une date donnée, La
valeur historique est très utile pour le calcul de l’indice des prix, des intérêts dus pour un emprunt ou
sur un placement financier mais aussi pour le calcul des indices boursiers (valeur nominale des titres).

La valeur d’usage : d’une grande utilité pour un individu, un groupe d’individus, société ou pays et
pas pour les autres. C’est une notion subjective

La valeur de marché : c’est la valeur fixée par le marché, c’est-à-dire la valeur à laquelle le bien ou le
titre trouverait preneur, sur le marché, à une date donnée. Il va de soi que cette valeur fluctue et
varie dans le temps, en fonction de l’offre et de la demande.

Les taux d’intérêt : servent à rémunérer la personne qui prend le risque. Ils sont calculés sur la base
de la somme placée ou empruntée.

Taux nominal et taux réel : On distingue donc le taux d’intérêt nominal, qui est celui annoncé par la
banque et qui est souvent annuel, du taux d’intérêt réel (effectif) qui tient compte de la réalité de
l’inflation.

Le taux d’intérêt est le prix (ou le coût) que doivent payer les agents économiques qui bénéficient
d’un emprunt (ou crédit), et c’est aussi le prix (ou la rémunération) que reçoivent les agents
économiques qui ont accordé un prêt (ou dépôt). Le taux d’intérêt s’exprime généralement en
pourcentage, le plus souvent en pourcentage annuel ;
Pour comprendre le rôle des taux d’intérêt dans l’économie, II convient de distinguer également le
taux d’intérêt nominal et le taux d’intérêt réel

Le taux d’intérêt nominal est le taux effectivement convenu par contrat et effectivement payé. Il
repose sur un raisonnement à prix courants, soit ceux de la période observée.

Le taux d’intérêt réel, quant à lui, est égal au taux d’intérêt nominal moins le taux d’inflation.

Exemple

Supposons que vous placez 10 000 € au taux de 4 % et que le taux de l’inflation au bout d’une année
est de 2,5 %. Calculons le taux d’intérêt réel.

Tr = (0,04 – 0,025) / (1 + 0,025) = 0,01463 = 1,46 % Ce taux réel peut être aussi déduit de manière
approximative en soustrayant le taux d’inflation du taux nominal soit 4 % - 2,5 % = 1,5 % ≈1,46 %

On remarque donc que, compte tenu de l’inflation, notre placement ne rapporterait en réalité que
1,46 % de la somme placée à savoir environ 146 € (1,46 % x 10 000) au lieu des 400 € (4% x 10 000)
officiels.

Intérêts simples et intérêts composés :

Lorsque la période de placement ou d’emprunt est inférieure ou égale à l’année, le calcul des
intérêts se fait en une seule fois, on parle alors d’intérêts simples. Ils sont calculés
proportionnellement à la durée de placement de la manière suivante : Intérêts = Capital x taux x
durée de placement en pourcentage ; Les intérêts simples sont ceux uniquement calculés sur le
capital. On parle en revanche d'intérêts composés pour désigner les nouveaux intérêts produits
lorsque les premiers intérêts générés ont été ajoutés au capital de départ. On dit aussi que ces
intérêts sont capitalisés.
En revanche, lorsque la durée de l’emprunt ou de placement dépasse l’année, on doit procéder au
cumul périodique des intérêts avant d’appliquer de nouveau le taux d’intérêt de référence.

Exemple

Soit une somme de 10 000 € placée au taux annuel de 5%.

Au bout de 9 mois, les intérêts réalisés seront de :

10 000 x 0,05 x 9/12= 375 €. La somme totale obtenue au bout de 9 mois de placement est donc de
10 375 €. Il s’agit ici d’intérêts simples car calculés en une seule fois.

En revanche, au bout de deux ans, les intérêts réalisés sont calculés sur la base de la somme totale
obtenue à la fin de la première année de placement :

Au bout d’un an : 10 000 x 0,05 = 500 €

Au bout de deux ans : (10 000 + 500) x 0,05 = 10 500 x 0,05 = 525 €

Au bout de deux ans, le total des intérêts s’élève donc à : 500 + 525 = 1 025 €

La somme totale obtenue au bout des deux ans de placement serait donc de 10 000 + 500 + 525 = 11
025 €.

Taux annuels, Proportionnels et équivalents.

Les intérêts sont calculés en fonction de la période de référence de l’opération. Le taux est par défaut
annuel sauf si la période de placement ou d’emprunt est inférieure à l’année.

Par ailleurs, des placements sur une même période mais à des taux différents peuvent donner lieu à
la même somme finale : Te = (1 + ta)1/n – 1

Où Te, est le taux équivalent, Ta le taux annuel et n le nombre de périodes (semaines, mois,
trimestres ou semestres) dans l’année.

Exemple 1

Considérons un placement de 10 000 € en compte d’épargne au taux annuel de 6 %. Quel est le


montant des intérêts cumulés au bout de 9 mois ?

Méthode 1 : La période étant inférieure à l’année, on peut donc calculer des intérêts simples sur la
base du taux annuel Intérêts = Capital x taux x durée de placement en

Pourcentage Intérêts = 10 000 x 0,06 x 9/12 = 450 €

Méthode 2 : On peut aussi calculer les mêmes intérêts simples sur la base du taux proportionnel
mensuel

En effet, le taux proportionnel mensuel sera ici égal à 6 % /12 = 0,5 %

Intérêts = 10 000 x 0,5 % x 9 = 450 €

Exemple 2

Lorsqu’on emprunte 10 000 € sur 5 ans auprès d’une banque au taux de 6 %, cela veut dire que le
taux est annuel.

Calculons les différents taux proportionnels relatifs à ce taux annuel.


Hebdomadaire 6% / 52 = 0,11%
Mensuel 6% / 12 = 0,5%
Trimestriel 6% / 4 = 1,5%
Semestriel 6% / 2 = 3%

Calculons maintenant les taux équivalents à ce taux annuel

Hebdomadaire (1 + 0,06)1/52 -1 = 0,11%


Mensuel (1 + 0,06)1/12 -1 = 0,49%
Trimestriel (1 + 0,06)1/4 -1 = 1,47%
Semestriel (1 + 0,06)1/2 -1 = 2,96%

La capitalisation : Lorsque l’on place une somme d’argent on s’en prive immédiatement.

Ce sacrifice suppose une rémunération qui soit à la hauteur du risque qui a été pris. Plus la durée de
renonciation est longue, plus grande est supposée être la somme récupérée. Le risque encouru
mérite en effet, rémunération ;

Capitalisation d’une somme unique :

Lorsqu’on place une somme d’argent sur plusieurs années on obtient à la fin de la période une
somme finale que l’on appelle valeur acquise qui comprend le capital initial désigné par C0 et les
intérêts acquis tout au long des années de placement au taux annuel t.

Ainsi, au bout de la première année, nous aurons notre capital initial C0 augmenté des intérêts de la
première année, c’est-à-dire : C1 = C0 (1 + t).
La deuxième année cette somme C1 sera augmentée des intérêts de la deuxième année de placement d’où :
C2 = C1 (1 + t) = C0 (1 + t) (1 + t) = C0 (1 + t)2

Exemple : La valeur acquise

La valeur acquise de la somme de 10 000 € placée sur 5 ans au taux annuel de 6 % est de 10 000 x (1
+ 0,06)5 = 13 382,26 € soit 3 382,26 d’intérêts reçus en sus de la somme initiale placée.

Ce résultat peut être obtenu autrement, en utilisant un taux équivalent (mensuel, semestriel, etc.).
Considérons par exemple le taux équivalent mensuel de 6 % qui est de 0,49 % (Cf. tableau 2 page 5).
Dans ce cas, la période de référence est le mois et le nombre de périodes de placement serait non
pas de 5 (ans) mais de 60 (5 x 12). En appliquant la formule1, on obtient : 10 000 (1 + 0,0049)60 = 13
382,26 €

Ici, le taux équivalent est un taux arrondi. Pour avoir un résultat exact, il faudra utiliser le taux non
arrondi, soit (1 + 0,06)1/12 – 1 = 0, 4867550556… %

Capitalisation d'un placement périodique de même montant : est un placement où les versements
sont effectués régulièrement tous les mois avec un montant constant, et où les intérêts produits sont
cumulés pour former un capital plus important d'année en année. Les intérêts produits lors d'une
année génèrent eux-mêmes des intérêts les années suivantes qui s'additionnent aux versements et
ainsi de suite.

Période de versement Nombre de périodes de Valeur acquise fin n


placement
1 n-1 Vn1=v(1+t)n-1
2 n-2 Vn2=v(1+t)n-2
… … …
n-1 1 Vnn=v(1+t)0=V
n 0 Vnn=V(1+t)0=V
Valeur totale acquise Vn =v + v(1+t) +…+v(1+t)n-2+v(1+t)n-1

Reporter les éléments de la balance dans une liasse fiscale, on retrouve le compte résultat, le bilan et
annexes du bilan

Dans le compte résultat on met les comptes de classe 6 et 7 et dans le bilan tous les autres comptes
de 1 à 5

Passif : ressources

TD4 : CAF, capacité d’autofinancement, c’est un résultat, qui englobe les ressources potentielles de
trésorerie, on détermine le résultat dans le compte résultat connait tout, la CAF se calcule par
produits de encaissables moins charges décaissables.

Gestion
financière
exercices
corrigé -
Exercices
corrigé
Exercice/
1
Un
projet
d’investissem
ent présente
les
caractéristiq
ues suivantes
:

1.

Capital
investi : 1
000 de
matériels
amortissables
linéairement
en 5ans ;2.

Durée de vie
5ans ;3.
Valeur
résiduelle,
nette d’impôt,
au terme des
5ans
: 30.
Les prévisions
d’exploitation
sont données
ci
-
dessous :Anné
es 1 2à5
Chiffre
d’affaires HT
1 000 1 100C
harges variable
s 300 450Char
ges fixes (hors
amortissement
s)310
340a) Calculez
les cash-flows
nets
attendus du
projet (taux de
l’IS
:
35%)b) Calcul
ez la VAN au ta
ux de 9%c) Ca
lculez le TRId)
Calculez le dél
ai de récupérat
ion, au taux de
rentabilité mini
mum exigé est
de 9%e) Calcul
ez la VAN à 9
% en prenant
en considératio
n un BF
R d’un mois et
demi du
CAHT.
Corrigé
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a) Cash-flows
prévisionnels
:
01234
5Investisseme
nt 1 000Chiffre
d’affaires
1 000 1 100 1
100 1 100 1 1
00Chargesvari
ables300 450
450 450
450Charges fix
es 310 340 34
0 340 340Amo
rtissements 20
0 200 200 200
200Résultat
avantimpôt190
110 110 110
110Résultat ne
t 123,5 71,5
71,5 71,5
71,5Valeurrési
duelle30Cash-
flows nets - 1
000 323,5 271
,5 271,5 271,5
301,5
b) VAN au ta
ux de 9%

VAN =
323,5(1,09)
-1
+ 271,5(1,09)
-2
+ 271,5(1,09)
-3
+271,5(1,09)
-4
+ 301,5 (1,09)
-5
-10001 124

1 000 = 124c)
TRI1 000 =
323,5(1+ x)
-1
+ 271,5(1+ x)
-2
+ 271,5(1+ x)
-3
+271,5(1+ x)
-4
+ 301,5 (1+ x)
-5
Année Cash-
flowFacteur
d’actualisation
12% Facteur
d’act.
13% Facteur
d’act.
14%1 323,5 0
,8928 289 0,8
849 286 0,877
1 2842 271.5
0,7971 216 0,
7831 213 0,76
94 209
LE TEMPS ET LA VALEUR :

Les intérêts simples : placement ou emprunt sur une durée courte terme (moins d’un an), ou si les
intérêts ne sont pas capitalisés,

Par exemple : si vous placez 2000£ pendant 82 jours rémunérés à 4%,

Calculer les intérêts et la valeur acquise ; 30*12=360, intérêt= Capital*taux d’intérêt (i) *nbre de
jours/360 ; 2000*0,04*82/360= 18,22

La valeur acquise = Vo +I= 2000+18,22=2018,22

Les intérêts composés : Va = V0 (1+i) ^n. Exemple 10000£ pendant 5ans au taux annuel de 3%, soit
Va=10000, il faut chercher V0 pour pouvoir compléter le montant des intérêts,

Va= 10000(1,03) ^5= 11592,74

Pour calculer les intérêts on a I=Va-V0 = 11592, 74-10000= 1592,74

1£ pendant 10 000 ans à 5%

Au bout de 12 ans on place une somme qui vaut 5387,57£ pour un taux de 5%, combien vaut la
valeur versement initiale investie, I=Va-Vo on aura donc

Valeur acquise avec versements constant :

Placement de 5000£ tous les ans pendant 3ans avec un taux annuel de 6% le 1er versement au début
de placement, Va ;

Emprunts avec versements constants :

Il emprunte 100000£ remboursable en 10 ans par mensualité constantes, avec un taux d’intérêt
mensuel de 0,35%, déterminer la mensualité constante ?

10*12 mois =120

V0=M1(1+i) ^-1 +M2(1+i) ^-2 d’où V0= m(1-(1+i) ^-n/i

100000=m1(1,0035) ^-120/0,0035

M=100000µ*0,0035/1-(1,0035) ^-120=1021,98£

Il faut en déduire le remboursement

Mois CRD Mensualité Intérêts : In=CRDn-1*i Remboursemen


t m-I
1 100000 1021,98 In=100000/0,35%=350 671,98
2 CRD1=CRD0- 1021,98 347,65 674
R1=99328,02
3 98854,02 1021,98 345,29 676,69
Totaux

Emprunts avec remboursements constants

Remboursement identique 120000 sur 120=10000,

Versement est égale remboursement plus les intérêts.


Mois CRD Remboursement Intérêt Mensualité
1 120000 1000 I1=120000*0,0035=420 1420
2 119000 1000 I2=119000*0,0035=416,50 1416,50
3 118000 1000 413 1413
Correction TD1 :

Calcul des intérêts (gains possibles) sans tenir compte de l’inflation.

V0=20 000£, pour 1 an avec un taux i=3%

Exercice 3 : 4 remboursements annuels d’un emprunt de 26 000£ au taux d’intérêt de 6,25% l’an

Période CRD, capital Annuité Intérêt = CRD*i Remboursement


restant dû en R=annuité -i
début de
période ;
1 26000 7546,38 26 000*0,0625= 1 625,007 546,38 – 1
625= 5921, 38
2 26000- 7546,38 20 7546,38 –
5921,38= 20 078,62*0,00625=1254,91 1254,91=
078,62 6291,47
3 20 078,62 - 7546,38 13 7546,38 –
6291,47= 13 787,15*0,00625=861,70 861,70= 6 684,68
787,15
4 13 787,15- 7546,38 7102,47*0,00625=443,90 7546,38-
7546,38= 443,90=7102,47
7102,47
Exercice4

Période Capital restant dû Annuité Intérêts Remboursement


1 CRD=100000 22 960,74 10 000 12 960, 74
2 100000-12
960,74= 87 039,
26
3 22 960,74
4 22 960,74
5 22 960,74
6 22 960,74

Les intérêts de la 1ère année sont de 100000*10%=10 000$

Donc le remboursement n& sera de 22 960, 74 – 10 000= 12 960, 74£

Donc le capital restant dû

Execice 2 TD16

Calcul de la VAN,

La VAN s’obtient en actualisant les flux de trésorerie à l’époque 0 du taux attendu

Années 0 1 2 3 4 5 …
Chiffre 600000 660000 726000 798000 878460
d’affaires
recette
nouvelle
-Charges -270000 -297000 -326700 -359370 -395307
d’exploitations
décaissées
-Etalement du -50 000 -50 000 -50 000 0 0 0
droit d’entré
-Dotations aux -100 000 -100 000 -100 000 -100 000 -100 000
amortissements
-redevance à la -72 000 -79 200 -87 120 -95 832 -105 415
franchise

=Résultat 0 108 000 133 800 162 180 243 398 277 738 0
d’exploitation
avant impôt
(net imposable)
-impôt sur les -27 000 -33 450 -40 545 -60 850 -69 434
bénéfices (IS à
25)

= résultat
d’exploitation
après impôt
+ dotations aux
amortissements
CAF
d’exploitation

Budget de trésorerie :

Encaissements
Ventes HT
TVA collectée
Ventes TTC
Encaissement
comptant à
70%
Encaissement
30 jours à 20%
Encaissement
à 60 jours
Autres
encaissements
Total
encaissements

Décaissemen
t
Achats HT
TVA
déductible
Achats TTC
Décaissemen
t comptant
Décaissemen
t 30 jours
Fournisseurs
bilan
Total

Critères contradictoires de la VAN et du TIR :

Deux projets d’investissement mutuellement exclusifs sont envisagés par la société DECISION, leurs
flux de trésorerie (en milliers d’euros) figurent dans le tableau ci-dessous.

0 0 1 2 3
Projet A -15 000 1000 8 000 13 000
Projet B -15 000 12 000 5 000 2 000

Le coût du capital de l’entreprise est de 10%.

Déterminer pour chacun des projets

La valeur actuelle nette

Le taux interne de rentabilité

Expliquer la contradiction et conclure

Représenter graphiquement l’évolution de la VAN en fonction du taux

A quel taux, les deux solutions sont-elles équivalentes ?

Quelle décision doit-on retenir ?

Peut-on aussi lever le dilemme en plaçant les flux de trésorerie positifs à un taux de 9% ?

Pour cela, calculer le taux de rentabilité et la valeur actuelle nette intégrée des deux projets au taux
de 10%

Correction :

1. VAN et TIR
A. VAN

VAN a= -15 000 + 1000 (1,10) ^-1+ 8 000 (1,10) ^-2+ 13 000 (1, 10) ^-3= 2 288milliers €

VAN b= -15 000 + 12 000 (1,10) ^-1+ 5 000 (1, 10) ^-2 + 2 000 (1,10) ^-3= 1 5444 milliers €

Selon les critères de la VAN le projet A est le plus rentable.

B. TIR
Le TIR est solution pour chacun des projets des équations suivantes :

VAN a = - 15 000 + 1 000 (1+t) ^-1+ 8 000 (1+t) ^-2 + 13 000 (1+t) ^-3 = 0 d’où t= 16, 42%

VAN b = - 15 000 + 12 000 (1+t) ^-1 + 5 000 (1+t) ^-2 + 2 000 (1+t) ^- 3 = 0 d’où t = 17,87%

Selon le critère du TIR, le projet B est le plus rentable.

Conclusion :

Les deux critères conduisent à des décisions contradictoires.

La contradiction est due à l’hypothèses implicite différente faite pour chaque réinvestissement :

Le critère de la VAN repose sur un réinvestissement au coût du capital, soit 10% :

Le critère du TIR repose sur un réinvestissement au TIR lui-même, soit 16,42% pour le projet A et
17,87% pour le projet B.

La VAN et le TIR sont donc uniquement des critères d’acceptation et non des critères de classement
des projets.

Représentation graphique de la VAN.

Détermination des VAN à différents taux.

TAUX Projet A Projet B


5% 4 439 2 691
10% 2 288 1 544
15% 466 531
20% -1 088 -370
25% -2 424 -1 176
30% -3 580 -1 900

Taux d’indifférence.

Les deux solutions sont équivalentes pour un taux de 14,56% (taux d’indifférence). En ce point, les
deux courbes se coupent.

1 000 (1+t) ^-1 + 8 000 (1+t)^-2+ 13 000 (1+t)^-3= 12 000 (1+t)^-1+5 000 (1+t)^-2 + 2 000 (1+t)^-3

-11 000(1+t) ^-1 + 3 000(1+t)^-2 + 11 000 (1+t)^-3 d’où i=14,56%

4. décision

Lorsque les critères de la VAN et du TIR relatifs à deux projets sont contradictoires, il est possible
lever l’indétermination en raisonnant sur l’investissement différentiel (A-B) et les flux différentiels
procurés par l’investissement.

0 1 2 3 VAN TIR
Projet A -15 000 1 000 8000 13 000 2 288 18,42%
Projet B -15 000 12 000 5000 2000 1 544 17,87%
0 -11 000 300à 11 000 744 14,56%

Déterminons la VAN au taux de 10% de ce projet différentiel, ainsi que son TIR,
VAN= -11 OOO (1,10) ^-1 + 3 0000 (1,10^-2 + 11 000(1,10) ^-3= 744 milliers €

VAN =-11 000 (1+t) ^-1 + 3 000(1+t) ^-2 + 11 000 (1+t) ^-3 = 0 d’où t = 14,56%

La VAN à 10% de ce projet différentiel est positive et le TIR supérieur au taux d’actualisation de 10%.
L’investissement fictif de montant nul est donc rentable, ce qui revient à dire que le projet A est plus
rentable que le projet B.

D’une manière générale, en cas de contradiction de critères, il faut préférer l’investissement qui
maximise la VAN.

VAN intégrée et TIR intégré.

Projet A : la valeur acquise par les flux de trésorerie à la fin de l’époque 3, au taux de 9% :

V= 1 000 (1,09) ^2 + 8 000 (1,09)1+ 13 000 = 22 908milliers €

VAN intégrée = - 15 000 + 22 908 (1,10) ^-3= 2 211milliers €

TIR intégré :

15 000 =22 908 (1+t) ^-3 d’où t=15,16%

Projet B,

Valeur acquise par les flux de trésorerie à la fin de l’époque 3, au taux de 9% :

VAN intégré = -15 000 + 21 707 (1,10) ^-3 = 1 308 milliers €

TIR intégré :

15 000= 21 907 (1+t) ^-3 d’où t= 13,11%

Le projet à retenir est donc le projet A puisque sa VAN intégré est la plus grande, ainsi que son TIR
intégré.

La valeur acquise : c’est un montant placé sur un compte rémunéré qui rapporte une somme que l’on
appelle valeur acquise + intérêts).

On distingue les intérêts simples calculés dans une période maximum de 12 mois et les intérêts
composés calculés sur une période supérieure à douze mois.

La valeur acquise se calcule par la formule suivante : Vn=V0 * (1+i)^n

Où : Vn est la valeur acquise,

V0 le montant initial, i le taux d’intérêt et n le nombre de périodes de placement.

La valeur actuelle est le montant du capital initialement placé à l’époque P0

V0= Vn * (1+i)^-n

Valeur acquise placement d’une suite d’annuités constantes

Valeur acquise = a * (1+i)^-n/i où a est l’annuité constante, i le taux d’intérêt et n le nombre de


versements
Valeur actuelle : placement d’une suite d’annuités constantes : Lors d’un placement régulier à la
même période, le montant du placement initial, soit la valeur actuelle, correspond à la formule
suivante :

Le tableau des flux nets de trésorerie (FNT)

Les flux nets de trésorerie (FNT) représentent les gains potentiels liés au projet d’investissement si
l’entreprise décidait d’investir dans ce projet.

Pour déterminer les FNT, il est nécessaire d’établir un tableau dans lequel sont regroupés les recettes
générées par le projet ainsi que les coûts liés à l’investissement.

Voici comment calculer les FNT :

FNT = Total des encaissements – Total des décaissements

FNT = Recettes liées au projet – Dépenses liées au projet

Voici un exemple de flux nets de trésorerie :

Eléments Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5


Chiffres d’affaires
HT
_charges
d’exploitation
_
Amortissements
_ charges
d’intérêts
= Résultat avant
impôt
_ Impôts
=Résultat après
impôts
+Amortissements
-Remboursement
du Capital
=CAF
d’exploitation
Le calcul de la CAF (capacité d’autofinancement) prend uniquement en compte les éléments
d’exploitation de l’unité commerciale.
Un second tableau est nécessaire pour déterminer les flux nets de trésorerie en tenant compte de la
valeur résiduelle et de la variation du BFR.

La valeur résiduelle correspond à la valeur que pourrait récupérer l’entreprise en fin de période si elle
décidait de revendre le bien rattaché à l’investissement.

La BFR correspond au montant de trésorerie avancé par l’entreprise qui peut être récupéré à la fin de
projet.

Si vous souhaitez en savoir davantage sur le BFR je vous invite à lire cet article intitulé l’Analyse du
Bilan : Les 4 Points Indispensables à Connaître. (https://monbtsmco.com/choix-dinvestissement/)

De

Eléments Année 1 Année 2 Année 3 Année 4


Emplois
Investissement
+Variations du
BFR
=Total Emplois
RESSOURCES
CAF
d’exploitation
Valeur résiduelle
+Récupération du
BFR
=Total des
ressources
Flux nets de
trésorerie

La ligne Flux Nets de Trésorerie (FNT) correspond au calcul suivant :

Total Ressources – Total Emplois

En fin de période, l’entreprise tiens éventuellement compte de la valeur résiduelle et de la


récupération du BFR.

Voici une excellente vidéo sur un exercice sur le choix d’investissement :

Comment calculer la valeur actuelle nette (VAN) ?

La valeur actuelle nette (VAN) est un critère de décision du choix d’investissement.

La valeur actuelle nette est la différence entre les cash-flows actualisés et le montant du capital
investi.

VAN = ? FNT actualisés – Montant Investi


La valeur actuelle nette permet de tenir compte de l’impact du temps sur les flux nets de trésorerie
annuels (CAF d’exploitation).

En effet, le FNT acquis en Année 3 n’a pas la même valeur que le FNT acquis en Année 1.

L’actualisation permet de rectifier cette différence en rapportant tous les éléments chiffrés à la même
période, c’est à dire l’année 0 (zéro).

Vous devez utiliser la formule vu plus haut sur la valeur actuelle.

Pour calculer la VAN, vous pouvez utiliser ce type de tableau très pratique.

Pour calculer la valeur nette

Périodes Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5


Flux nets de 1
trésorerie
Actualisation 2
Flux nets 3
actualisés

Voici les explications détaillées :

(1) : il s’agit des montants calculés dans le tableau des FNT. Il suffit de les recopier sur toute la
période.

(2) : Il faut appliquer la formule de l’actualisation (1 + Taux d’actualisation) -n en fonction de l’année


considérée.
Pour l’année 1 vous devez mettre (1 + taux d’actualisation) -1.
Pour l’année 2 vous devez indiquer (1 + taux d’actualisation) -2. Et ainsi de suite sur toute la période.

(3) : Pour calculer le FNT actualisé d’une année, vous devez prendre l’actualisation de l’année et la
multiplier par le FNT.
Pour l’année 1 on a donc : FNT Année 1 x (1 + Taux d’actualisation) -1
Pour l’année 2 on a donc : FNT Année 2 x (1 + Taux d’actualisation) -2

Bien entendu, avant d’appliquer la formule des FNT, vous devrez faire la somme des FNT actualisés
ainsi calculé.

Lorsque la VAN est positive, l’unité commerciale considère que le projet est rentable.

Comment calculer l’indice de profitabilité (IP) ?

L’indice de profitabilité est un autre critère d’appréciation d’un projet.

La formule de l’indice de profitabilité est la suivante :

IP = ? FNT actualisés / Montant Investi

L’indice de profitabilité correspond au montant gagné par l’unité commerciale pour 1 euro investi.

C’est la raison pour laquelle lorsque l’indice de profitabilité est supérieur à 1 on considère que le
projet envisagé est rentable. À l’inverse si l’IP est inférieur à 1 alors il est souhaitable de ne pas se
lancer dans ledit projet.
Comment calculer le délai de récupération du capital investi (DRCI) ?

Le délai de récupération du capital investi répond à la question : À partir de quelle date le projet
devient-il rentable ?

Pour déterminer le DRCI faut cumuler les FNT annuels au fur et à mesure jusqu’à arriver au montant
de l’investissement.

À partir du moment où le cumul des FNT actualisés devient supérieur au montant de


l’investissement initial, alors le projet devient rentable.

À partir du DRCI, l’entreprise commence à récupérer ses fonds. Il est donc préférable que le délai de
récupération du capital investi soit le plus court possible.

Voici un exemple de tableau qui permet de déterminer le DRCI :

(1) : Dans la colonne FNT actualisés vous recopiez les FNT actualisés, logiquement déjà calculés.

(2) : Dans la première cellule de la colonne Cumul, vous recopiez le montant du FNT actualisé de
l’année 1 situé à gauche.

(3) : Dans la seconde cellule de la colonne Cumul, vous indiquez le résultat de la somme : (2) + (4).

Vous additionnez ensuite au fur et à mesure le montant cumulé trouvé au FNT actualisé de l’année
suivante.

Comment calculer le taux de rentabilité interne TRI ?

Le taux de rentabilité interne ou le taux interne de rentabilité est le taux pour lequel il y a égalité
entre les flux nets de trésorerie actualisés et le montant de l’investissement. C’est également le
taux pour lequel la VAN est nulle.

La formule du TRI est une égalité entre d’un côté des taux d’actualisation et de l’autre les montants
des VAN correspondantes.

Voici donc la formule du TRI :


Le TRI est l’inconnue que vous devez trouver.

Les taux 1 et 2 correspondent à des taux d’actualisation que l’on vous donne dans l’énoncé de
manière évidente ou pas.

Les VAN sont des montants que vous avez certainement préalablement calculés.

Vous devez résoudre cette équation à une inconnue et trouver TRI.

Voici un exemple de calcul du TRI

Les éléments de l’énoncé :


Taux 1 : 7,5 %
Taux 2 : 15 %
VAN au taux 1 : 140 000
VAN au taux 2 : – 12 000

Tout d’abord je remplace tous les éléments de la formule par les éléments chiffrés sauf TRI qui est
l’inconnue :

Ensuite je calcule la partie droite car il s’agit d’une division simple à réaliser :

J’ai également calculé le dénominateur de la division de gauche (0,15 – 0,075 = 0,075).


Ensuite je fais ce que l’on appelle le produit en croix (égalité de la multiplication des extrémités) :

TRI – 0,075 = 0,075 x 0,921052632

TRI – 0,075 = 0,0609078947

TRI = 0,069078947 + 0,075

TRI = 0,144078947

Le taux est donc de 14,40 %, c’est à partir de celui-ci que le projet est considéré comme rentable.

Conclusion sur le choix d’investissement

Pour l’unité commerciale, la décision d’investir est soumis à plusieurs critères d’appréciation : la VAN,
l’IP, le TRI et le DRCI. Dans le cas où l’entreprise doit choisir entre plusieurs projets, elle doit comparer
les résultats parmi ces différents critères pour prendre la décision finale.

Compter -> analyser -> les opérations et les résultats


Il faut la communiquer à l’état, en interne (stratégie), à la banque, aux actionnaires, dans le cas de
rachat ou fusion d’entreprise
La comptabilité est normée

Image fidèle, comparabilité, continuité de l’activité


Régularité, sincérité
Prudence (on n’extrapole pas)
Permanence des méthodes (sinon on perd la méthode de comparabilité, si on change de méthode i
faudra le justifier dans les annexes)

Les acteurs :
L’expert-comptable : profession réglementée et doit prêter sermon
Le commissaire aux compte
Le plan comptable général (PCG)
Comptes de
bilan

Classe 1 Classe 2 3 4 5 6 7

Comptes de Comptes Comptes Comptes Comptes Comptes Comptes


capitaux d'immobilisation de stock de tier finances de charges de produits
Les flux ENTRANTS Physique
Matière
Les flux SORTANTS Monétaire
Flux internes

Matières 1ères stockées --> en compta --> Nouveau stock de produits finis

Le journal
N compte à N compte à Libellé Montant à Montant à Date
débiter créditer débiter créditer

6 512 Contrat 2000 2000


d'assurance
Comptes de charges
Achats
Variations de stock
Services extérieures
EXEMPLE
22/10: Achat de matières premières (601): 2000 euros: Règlement para cheque (512)
23/10: Vente de produits finis (701): 5500 euros: Le client bénéficie d'un crédit de 2 mois (411)
15/11: Règlement en espèces (53) du loyer (613): 2700 euros
23/12: Le client règle (411) la somme due par chèque (512)
25/12: Remboursement (512) d'un emprunt (164) de 8000 euros
27/12: L'entreprise paie 1000 euros de frais publicitaires (623) en espèces (530)

1. Comptes de capitaux
Capitaux propres: capital social (ce qui est injecté), réserves (argent non distribué), résultat + dettes
financières (banque, clients)
2. Immobilisations : incorporelles (brevet, logiciel) et corporelles (on définit une durée de
mobilisation)
3. Les stocks
Matières premières, encours de prod, produits finis, marchandises
4. Les comptes de tiers
Dettes fournisseurs, créances client, dettes envers le personnel, dettes envers organismes sociaux,
dettes envers l'état, dettes envers les associés
5. Comptes de trésorerie
Valeurs mobilières de placement, banque (compte 512 : inverse qu'un relevé de banque
conventionnel), caisse (caisse 530. Inverse qu'un relevé de banque)
3 documents obligatoires :
 Le bilan
 Le compte de résultat
 L'annexe
Date de clôture des comptes à définir (31/12 souvent)
Durée d'un exercice : 1 an sauf
 Création de la société (date de création à date de clôture n+1)
Charges Produits

D'exploitation D'exploitation
Financières Financiers
Exceptionnelles Exceptionnels

TOTAL : on détermine le résultat


Si charges < produits : déficitaire
Si produits > charges : excédentaire
Quand on a un bénéfice on l'ajoute dans les charges
Quand on a un déficit on l'ajoute dans les produits

Le bilan
Actif: Ce que possède votre entreprise.
L'emploi de ressources: ce que l'entreprise fait avec l'argent

Passif: Ce que votre entreprise doit (+ capitaux propres)

L'origine de ressources: comment l'entreprise se finance

30/01/2023

Obligation légale  Tout commerçant  établir une liesse fiscale  Documents de synthèse :

Compte de résultats (annuel) Débit Bilan Crédit


Débit Crédit Actif « Besoins à financer » Passif « Ressources de financement »
(-) Charges (+) Produits Résultat
PATRIMOINE
PERFORMANCE cumulé dans le temps

= Résultats + Annexes
Si +  bénéfice Si -  Perte

l 2020 l 2021 l 2022 l

l CR0 -------------------- CR  CR0 -----


Assemblé générale ordinaire des associés : réunion après 6 mois de la clôture du CR

- Quitus
- Décident de l’affectation du résultat (après impôts)
1. Réserves
2. Investissement
3. Distribution (dettes en vers les associés) : donner des dividendes aux
associés

Exercice 1 :

Besoins Acquisition d’un fonds de commerce : 700 000



Acquisition d’aménagements : 120 000

Liquidités : 15 000

Caution : 9 000

Ressources Capital : 500 000

 Fonds de commerce : la somme des éléments qui permettent d’attirer, conserver et
développer une clientèle (Tous les éléments qui donnent de la valeur à l’entreprise). La base
de négociation se fait en fonction du chiffre d’affaires.
1. Calculer l’emprunt nécessaire

844 000 – 500 000 = 344 000

2. Présenter le bilan d’ouverture de l’entreprise

BILAN COMPTABLE AU 1/1/N

Actif (Besoins) Passif (ressources)


Actif immobilisé « Besoins durables » Capitaux propres (internes)
Fonds de commerce 700 000 Capital social 500 000
Aménagements 120 000
Caution 9 000 Dettes (Capitaux externes)
Emprunt 344 000
Actif circulant
Banque (liquidité) 15 000

TOTAL 844 000 TOTAL 844 000


Partie double

 Actif immobilisé : il reste plus d’un an vs Actif circulant : ne reste pas plus d’un an
 Un actif Immobilisé est différent d’une charge

IMMO : Consommation retardée vs CHARGE : Consommation immédiate

D (emploi) Capital C (ressources)


500 000

D (emploi)(entrées) Emprunt C (ressources)(sorties)


344 000
D (emploi)(entrées) Fonds de compte C (ressources)(sorties)
700 000

D (emploi)(entrées) Aménagement C (ressources)(sorties)


120 000

D (emploi)(entrées) Caution C (ressources)(sorties)


9 000

D (emploi)(entrées) Banque (512) C (ressources)(sorties)


500 000 700 000
344 000 120 000
9 000
------------
829 000
SDébiteur = 15 000
------------ ------------
Ʃ 844 000 Ʃ 844 000

3. Déterminer la situation nette

Situation nette au 1/1/N = Ʃ actifs – dettes

= 844 000 – 344 000

= 500 000

Ou

Situation nette au 1/1/N = CP = 500 000

Exercice 2 :

1. Présenter le compte de résultat après ce trimestre

Compte de résultat au 1/3/N (trimestriel)

(-) Charges (+) Produits


Charges d’exploitation 211 875 Produits d’exploitation 350 000
 Achat de marchandise  175 000  Ventes de marchandise  350 000
 Téléphone  1 250
 Electricité  4 500
 Loyer (x3 mois)  9 000
 Salaires  19 125
 Dotation aux amortissements des  3 000
agencements ②
Charges financière 10 320 Produits financiers 300
 Intérêts sur emprunt ①  10 320  Intérêts reçus  300
Charges exceptionnelles 0 Produits exceptionnels
Ʃ charges 222 195
Résultat (bénéfice) 128 105
Total 350 300 Total 350 300

 Exploitation : Toutes les opérations liées à l’activité de l’entreprise (cœur de métier)


 Financier : lié aux opérations de financement et de placement de l’entreprise (emprunts et
placements)
 Exceptionnel : lié aux opérations inhabituelles (PB)

① Intérêts : 344 000 x 12 % x (3/12) = 10 320

*Prorata Temporis Amortissement : Charge non décaissable (qui ne fait pas le biais d’un paiement)

② Amortissement : 120 000/(10 x (3/12)) = 3 000

2. Calculer le montant des disponibilités à la fin du premier trimestre

Banque (512)
D (entrées) C (sorties)
Solde initial 15 000Achat de marchandise 87 500
Ventes 350 000
Téléphone 1 250
Intérêts reçus 300 Electricité 4 500
Loyer 9 000
Salaires 19 125
Intérêts 10 320
Ʃ Ʃ
365 300 Solde débiteur 131 695
Ʃ 365 300
La charge d’amortissement n’a aucune incidence sur la trésorerie. C’est une charge non décaissable
(calculée).

3. Dresser le bilan après ce premier trimestre

Actif (Besoins) Passif (ressources)


Brute Amortissement Net
Dep
Fonds de commerce 700 0 700 000 Capitaux propres
Agencements 000 3 000 117 000 (internes)
Caution 120 00 0 9 000
0 9 000

826 000
Actif circulant Capital social 500 000
Résultat 128105
628105
Banque (liquidité) 233 0 233 605 Dettes (Capitaux
605 externes)
Emprunt 344 000
Dettes financières 87 500
431500
TOTAL 1059605 TOTAL 1059605

4. Calculer le situation nette et commenter


Situation nette au 31/3 = 1059605 – 431500 = 628105

Situation nette au 31/3 = 628105

Exercice 5 :

1. Calculer la variation de stock de marchandises de l’exercice N

① Δ Stock de marchandise (conso) = SI – SF  410 250 – 351 230 + 59020 c’est un déstockage et
les charges augmentent

2. Présenter le compte de résultat fin N

Compte de résultat fin N

(-) Charges (+) Produits


Charges d’exploitation Produits d’exploitation 2 153 837
 Achat de marchandise  835 234  Ventes de  2 153 837
 Variation de stock marchandise①  +59 020 marchandise
 Impôts et taxes  15 210
 Salaires et cotisations  251 263
 Dotations aux amortissements et aux  22 000
provisions d’exploitation  971 110
 RESULTAT (Bénéfice)
Charges financière 0 Produits financiers 0
Charges exceptionnelles 0 Produits exceptionnels 0
Total 2 153 837 Total 2 153 837
 Stock de consommation (achats)
o Stocke  diminution des charges
o Déstocke  Consommation  Augmentation des charges
o ΔStock = SI - SF
 Stock de produits (fabriqués)
o Stocke  Augmentation des produits
o Déstocke  Baisse de la production  Diminution de produits
o ΔStock de produits = SF – SI

Exercice 3 :

1. Présenter le bilan de la société au 01/01/N

Actif (Besoins) Passif (ressources)


Actif circulant Capitaux propres (internes)
Banque (liquidité) 50 000 Capital social 50 000
TOTAL 844 000 TOTAL 844 000

2. Calculer la situation nette


3. Présenter le compte de résultat de la société à la fin de l’année N

(-) Charges (+) Produits


Charges d’exploitation x Produits d’exploitation x
 Achat de consommables  32 580  Ventes de prestations  1 600 000
 Achat de matière première  130 000 (80€ x
 Energie  49 500 20000m²)
 Impôts et taxes  15 310
 Salaires  84 564
 Dotation aux amortissements  x
 Provision pour dépréciation (perte probable)  7 500
*
Charges financière x Produits financiers x
 intérêts versés  5 400  x  x
Charges exceptionnelles 0 Produits exceptionnels
Ʃ charges x
Résultat (bénéfice) x
Total x Total x

* Provisions = charge calculée

Banque (512)
D (emploi)(entrées) C (ressources)(sorties)
Situation initiale 50 000 Matériel industriel 48 300
Ventes 1 550 000 Matériel de transport 65 000
Achats consommables 32 580
Achats matière première 130 000
Energie 49 500
Impôts et taxes 15310
Salaires 84 564
Provision pour dépréciation 7 500
Remboursements 31/12 10 000
Intérêts 5 400

4. Déterminer dans un tableau la situation de la trésorerie après un an d’activité

5. Dresser le bilan fin N

Actif (Besoins) Passif (ressources)


Actif immobilisé Brute Amortissement Net Capitaux
Dep propres
(internes)
Matériel industriel 48 300 Capital 50 000
Matériel de 65 000
transport
Actif circulant
Stocks  X  X  X Dettes
Créances  50 000  7 500  42 (Capitaux
Banque (liquidité)  500 externes)
Emprunts 50 000
TOTAL 1059605 TOTAL 1059605

6. Calculer la situation nette

Le retour sur investissement (ROI)


Le retour sur investissement, communément appelé Return On Investment en
anglais correspond au montant d'argent gagnée par rapport à la somme investie au départ
sur un investissement.

C'est, avec le Bénéfice par actions, un indicateur très important dans la prise de décision des
investisseurs.

Sa formule de calcul : ROI = (gains-coûts de l’investissement) /coût de l'investissement

En effet, comme pour le BPA, plus le retour sur investissement est élevé, plus les
investisseurs souhaiteront prendre des participations dans votre société.

Le ROI est lui aussi un gage de confiance.

Le taux d'investissement

Le taux d'investissement est la part de l'investissement dans la valeur ajoutée.

Il permet de connaitre le pourcentage de la richesse consacrée à l'investissement.

Sa formule de calcul est la suivante : Taux d'investissement = (FBCF/Vale

Qu’est-ce que le bénéfice ?

C’est la différence entre le total des ventes et le total des achats/frais/ charges. On parle de
bénéfice lorsque la différence est positive. Dans le cas contraire, on parle de pertes ou de
déficits.

Exemple : lors de votre premier exercice, vous avez réalisé des ventes pour un total de 11 400
€. Vous avez aussi dépensé 500 € en achats/frais.
Bénéfice = 11 400 € – 500 € = 10 900 €

2. Bénéfice comptable avant impôt

C’est la différence entre le solde de vos ventes et le solde de vos achats/frais/charges (avant
de calculer et comptabiliser l’impôt sur les sociétés).

Vous devez donc commencer par calculer le solde total avant impôt, respectivement des
comptes 6xxx (achats/frais/charges) et des comptes 7xxx (ventes).

Dans ZEFYR : le menu finance > balance générale vous permet d’avoir tout de suite le
résultat de la société :
Dans l’exemple ci-dessous le solde des comptes 6 à 7 est -10 900€ ce qui correspond à un
bénéfice de 10 900€.

Le bénéfice est toujours un solde négatif en comptabilité :


Bénéfice=ventes-achats

En comptabilité,

Achats (compte 6) débit=1000, crédit=0

Ventes (compte 7) débit=0, crédit= 3000 alors on solde=(débit-crédit) 1000 – 3000= d’où
le solde est égal -2000

Bénéfice comptable après impôts

Sur ces 10 900 € de bénéfices comptables avant impôts, le taux d’imposition est de 15%.

IS = impôt sur les sociétés (ou Impôt sur les bénéfices)


= taux d’imposition x bénéfice comptable avant impôts
= 15% x 10 900 = 1 635 €

Ces 1 635 € viennent donc s’ajouter au total des charges (comptes 6xxx, dans le compte
695000).

Le bénéfice après impôt = bénéfice comptable avant impôts – IS

= 10 900 – 1 635 = 9 265 €

L’analyse est optimisée par la mise en évidence de plusieurs indicateurs pertinents tels que :

 Le ratio d’activité : (CA année n-CA année n-1) /CA année n : ce ratio mesure
l’évolution du chiffre d’affaires.
 Le taux de marge : marge brute/CA HT : ce ratio mesure la marge dégagée par
chaque activité.
 Le ratio des frais de personnel à comparer au ratio du secteur d’activité de
l’entreprise,
 Le ratio de résultat d’exploitation : RE/CAHT qui mesure l’enrichissement de la
société,
 Le ratio de profitabilité : résultat net/CA : qui indique la rentabilité nette de
l’entreprise,
 Des ratios spécifiques au secteur d’activité (ex : ticket moyen dans la restauration)
L’entreprise ayant deux activités, l’analyse de la marge par secteur permet une meilleure
analyse de chaque activité.

La structure a développé son activité de restauration (ratio d’activité de 30 %) au détriment


de l’hébergement (-5%), légèrement en baisse.

Le ticket moyen démontre une stabilité dans le prix moyen d’un couvert.

L’entreprise peut également analyser son chiffre d’affaires en faisant ressortir les 5 plus gros
clients selon un graphique comme suit :

Ici, le client 1 représente 34 % du chiffre d’affaires des 5 plus gros clients, mais seulement 2
% du chiffre d’affaires total. Le risque de dépendance client est donc faible.

Le même travail peut s’opérer avec les fournisseurs.


Le coût du personnel affecté correspond au salaire brut et aux cotisations sociales du
personnel de production lié à chacune des activités.

Le taux de marge de l’hébergement est stable (73 %) alors que le taux de marge de la
restauration augmente de 16 points.

Cette croissance du taux de marge en restauration s’explique par la réduction des coûts du
personnel (liée au licenciement de Monsieur Dupond fin d’année 2017) malgré
l’accroissement de l’activité.

Analyse du résultat d’exploitation

Analyse du résultat net et de la capacité d’autofinancement

Le résultat financier récurrent complète les résultats de la société. En fonction de la situation


de l’entreprise, une analyse approfondie sera plus ou moins pertinente.

Le résultat exceptionnel doit être justifié : de quelle opération exceptionnelle s’agit-il ? Une
cession de véhicule ? Un contrôle Urssaf engendrant des amandes ?

L’impôt sur les sociétés est simple à analyser. Il obéit au calcul suivant :
 - Résultat fiscal < 38 120 : 15 % d’IS,
 - Au-delà : 28 %.

Des techniques existent pour le faire diminuer telles que la participation des salariés aux
résultats de l’entreprise ou une rémunération plus importante pour le gérant.

En résulte un résultat net de 52 476 € avec un indice de profitabilité de 11%.

Pour finaliser l’analyse du résultat de l’entreprise, il est intéressant de calculer la capacité


d’autofinancement à partir du résultat net.

De manière simplifiée, il suffit de rajouter du résultat net les charges non décaissées telles que
les dotations aux amortissements.

L’activité de la structure étudiée génère donc 97 476 € en 2018.

Le compte de résultat décrit pour une période donnée (l'exercice) l'activité de l'entreprise. Il
est établi à partir des soldes des comptes de gestion (classes 6 et 7) :

Les comptes de charges ont un solde débiteur, sauf les comptes « 603 Variation des
stocks » qui peuvent avoir un solde créditeur ;

Les comptes de produits ont un solde créditeur, sauf les comptes « 713 Variation des
stocks (en-cours de production, produits) » qui peuvent avoir un solde débiteur.

Le bilan est l'image financière de l'entreprise à une date précise. Il représente la situation
patrimoniale à une date donnée.

Le bilan est établi à partir des soldes des comptes de bilan (classes 1 à 5) :

les comptes figurant à l'actif ont un solde débiteur sauf les comptes

« 28 Amortissements des immobilisations » et « 29, 39, 49, 59 Dépréciations des … » qui


se placent à l'actif en déduction des comptes concernés ;

Les comptes figurant au passif ont un solde créditeur sauf les comptes « 129 Résultat de
l'exercice (perte) », « 119 Report à nouveau (solde débiteur) » et « 108 Compte de l'exploitant » qui
se placent au passif en déduction des capitaux propres.

Notes combinées :

Le temps et la valeur

La valeur d’un bien ou d’un actif :

La valeur historique : correspond au prix constaté et/ou attribué à un bien à une date donnée, La
valeur historique est très utile pour le calcul de l’indice des prix, des intérêts dus pour un emprunt ou
sur un placement financier mais aussi pour le calcul des indices boursiers (valeur nominale des titres).

La valeur d’usage : d’une grande utilité pour un individu, un groupe d’individus, société ou pays et
pas pour les autres. C’est une notion subjective
La valeur de marché : c’est la valeur fixée par le marché, c’est-à-dire la valeur à laquelle le bien ou le
titre trouverait preneur, sur le marché, à une date donnée. Il va de soi que cette valeur fluctue et
varie dans le temps, en fonction de l’offre et de la demande.

Les taux d’intérêt : servent à rémunérer la personne qui prend le risque. Ils sont calculés sur la base
de la somme placée ou empruntée.

Taux nominal et taux réel : On distingue donc le taux d’intérêt nominal, qui est celui annoncé par la
banque et qui est souvent annuel, du taux d’intérêt réel (effectif) qui tient compte de la réalité de
l’inflation.

Le taux d’intérêt est le prix (ou le coût) que doivent payer les agents économiques qui bénéficient
d’un emprunt (ou crédit), et c’est aussi le prix (ou la rémunération) que reçoivent les agents
économiques qui ont accordé un prêt (ou dépôt). Le taux d’intérêt s’exprime généralement en
pourcentage, le plus souvent en pourcentage annuel ;
Pour comprendre le rôle des taux d’intérêt dans l’économie, II convient de distinguer également le
taux d’intérêt nominal et le taux d’intérêt réel

Le taux d’intérêt nominal est le taux effectivement convenu par contrat et effectivement payé. Il
repose sur un raisonnement à prix courants, soit ceux de la période observée.

Le taux d’intérêt réel, quant à lui, est égal au taux d’intérêt nominal moins le taux d’inflation.

Exemple

Supposons que vous placez 10 000 € au taux de 4 % et que le taux de l’inflation au bout d’une année
est de 2,5 %. Calculons le taux d’intérêt réel.

Tr = (0,04 – 0,025) / (1 + 0,025) = 0,01463 = 1,46 % Ce taux réel peut être aussi déduit de manière
approximative en soustrayant le taux d’inflation du taux nominal soit 4 % - 2,5 % = 1,5 % ≈1,46 %

On remarque donc que, compte tenu de l’inflation, notre placement ne rapporterait en réalité que
1,46 % de la somme placée à savoir environ 146 € (1,46 % x 10 000) au lieu des 400 € (4% x 10 000)
officiels.

Intérêts simples et intérêts composés :


Lorsque la période de placement ou d’emprunt est inférieure ou égale à l’année, le calcul des
intérêts se fait en une seule fois, on parle alors d’intérêts simples. Ils sont calculés
proportionnellement à la durée de placement de la manière suivante : Intérêts = Capital x taux x
durée de placement en pourcentage ; Les intérêts simples sont ceux uniquement calculés sur le
capital. On parle en revanche d'intérêts composés pour désigner les nouveaux intérêts produits
lorsque les premiers intérêts générés ont été ajoutés au capital de départ. On dit aussi que ces
intérêts sont capitalisés.

En revanche, lorsque la durée de l’emprunt ou de placement dépasse l’année, on doit procéder au


cumul périodique des intérêts avant d’appliquer de nouveau le taux d’intérêt de référence.

Exemple

Soit une somme de 10 000 € placée au taux annuel de 5%.

Au bout de 9 mois, les intérêts réalisés seront de :


10 000 x 0,05 x 9/12= 375 €. La somme totale obtenue au bout de 9 mois de placement est donc de
10 375 €. Il s’agit ici d’intérêts simples car calculés en une seule fois.

En revanche, au bout de deux ans, les intérêts réalisés sont calculés sur la base de la somme totale
obtenue à la fin de la première année de placement :

Au bout d’un an : 10 000 x 0,05 = 500 €

Au bout de deux ans : (10 000 + 500) x 0,05 = 10 500 x 0,05 = 525 €

Au bout de deux ans, le total des intérêts s’élève donc à : 500 + 525 = 1 025 €

La somme totale obtenue au bout des deux ans de placement serait donc de 10 000 + 500 + 525 = 11
025 €.

Taux annuels, Proportionnels et équivalents.

Les intérêts sont calculés en fonction de la période de référence de l’opération. Le taux est par défaut
annuel sauf si la période de placement ou d’emprunt est inférieure à l’année.

Par ailleurs, des placements sur une même période mais à des taux différents peuvent donner lieu à
la même somme finale : Te = (1 + ta)1/n – 1

Où Te, est le taux équivalent, Ta le taux annuel et n le nombre de périodes (semaines, mois,
trimestres ou semestres) dans l’année.

Exemple 1

Considérons un placement de 10 000 € en compte d’épargne au taux annuel de 6 %. Quel est le


montant des intérêts cumulés au bout de 9 mois ?

Méthode 1 : La période étant inférieure à l’année, on peut donc calculer des intérêts simples sur la
base du taux annuel Intérêts = Capital x taux x durée de placement en

Pourcentage Intérêts = 10 000 x 0,06 x 9/12 = 450 €

Méthode 2 : On peut aussi calculer les mêmes intérêts simples sur la base du taux proportionnel
mensuel

En effet, le taux proportionnel mensuel sera ici égal à 6 % /12 = 0,5 %

Intérêts = 10 000 x 0,5 % x 9 = 450 €

TD4 : CAF, capacité d’autofinancement, c’est un résultat, qui englobe les ressources potentielles de
trésorerie, on détermine le résultat dans le compte résultat connait tout, la CAF se calcule par
produits de encaissables moins charges décaissables.

LE TEMPS ET LA VALEUR :

Les intérêts simples : placement ou emprunt sur une durée courte terme (moins d’un an), ou si les
intérêts ne sont pas capitalisés,

Par exemple : si vous placez 2000£ pendant 82 jours rémunérés à 4%,

Calculer les intérêts et la valeur acquise ; 30*12=360, intérêt= Capital*taux d’intérêt (i) *nbre de
jours/360 ; 2000*0,04*82/360= 18,22

La valeur acquise = Vo +I= 2000+18,22=2018,22


Les intérêts composés : Va = V0 (1+i) ^n. Exemple 10000£ pendant 5ans au taux annuel de 3%, soit
Va=10000, il faut chercher V0 pour pouvoir compléter le montant des intérêts,

Va= 10000(1,03) ^5= 11592,74

Pour calculer les intérêts on a I=Va-V0 = 11592, 74-10000= 1592,74

1£ pendant 10 000 ans à 5%

Au bout de 12 ans on place une somme qui vaut 5387,57£ pour un taux de 5%, combien vaut la
valeur versement initiale investie, I=Va-Vo on aura donc

Valeur acquise avec versements constant :

Placement de 5000£ tous les ans pendant 3ans avec un taux annuel de 6% le 1er versement au début
de placement, Va ;

Emprunts avec versements constants :

Il emprunte 100000£ remboursable en 10 ans par mensualité constantes, avec un taux d’intérêt
mensuel de 0,35%, déterminer la mensualité constante ?

10*12 mois =120

V0=M1(1+i) ^-1 +M2(1+i) ^-2 d’où V0= m(1-(1+i) ^-n/i

100000=m1(1,0035) ^-120/0,0035

M=100000µ*0,0035/1-(1,0035) ^-120=1021,98£

Il faut en déduire le remboursement

Mois CRD Mensualité Intérêts : In=CRDn-1*i Remboursemen


t m-I
1 100000 1021,98 In=100000/0,35%=350 671,98
2 CRD1=CRD0- 1021,98 347,65 674
R1=99328,02
3 98854,02 1021,98 345,29 676,69
Totaux

Emprunts avec remboursements constants

Remboursement identique 120000 sur 120=10000,

Versement est égale remboursement plus les intérêts.

Mois CRD Remboursement Intérêt Mensualité


1 120000 1000 I1=120000*0,0035=420 1420
2 119000 1000 I2=119000*0,0035=416,50 1416,50
3 118000 1000 413 1413
Correction TD1 :

Calcul des intérêts (gains possibles) sans tenir compte de l’inflation.

V0=20 000£, pour 1 an avec un taux i=3%

Exercice 3 : 4 remboursements annuels d’un emprunt de 26 000£ au taux d’intérêt de 6,25% l’an
Période CRD, capital Annuité Intérêt = CRD*i Remboursement
restant dû en R=annuité -i
début de
période ;
1 26000 7546,38 26 000*0,0625= 1 625,007 546,38 – 1
625= 5921, 38
2 26000- 7546,38 20 7546,38 –
5921,38= 20 078,62*0,00625=1254,91 1254,91=
078,62 6291,47
3 20 078,62 - 7546,38 13 7546,38 –
6291,47= 13 787,15*0,00625=861,70 861,70= 6 684,68
787,15
4 13 787,15- 7546,38 7102,47*0,00625=443,90 7546,38-
7546,38= 443,90=7102,47
7102,47
Exercice4

Période Capital restant dû Annuité Intérêts Remboursement


1 CRD=100000 22 960,74 10 000 12 960, 74
2 100000-12
960,74= 87 039,
26
3 22 960,74
4 22 960,74
5 22 960,74
6 22 960,74

Les intérêts de la 1er année sont de 100000*10%=10 000$

Donc le remboursement n& sera de 22 960, 74 – 10 000= 12 960, 74£

Donc le capital restant dû

Exercices corrigés sur les intérêts :


L’intérêt est le coût du service rendu au débiteur, le montant de l’intérêt dépend de l’importance du
capital, de la durée et du taux de l’intérêt.

I=CTN/100 ou CTN/1200 ou CTN /36 000

Soit, C= 1 000€ est placé à 3,2% pendant 122 jours,

Travail à faire.

Calculez l’intérêt généré par ce placement

Solution

I= 1 000*3,2%* 122/36 000

Valeur acquise, Valeur actuelle.

On appelle valeur acquise par un capital la somme du capital placé et des intérêts, qu’il a produits
pendant la durée du placement.
Valeur acquise = C + I

Calculez la valeur acquise de l’exemple précédent :

Valeur acquise = 1 000 + 10,84= 1010,84€

Valeur actuelle : la valeur actuelle est égale au capital moins les intérêts générés par ce capital.

Valeur actuelle= 1 000 – 10,84 = 989, 16€

Equivalence d’effets ;

Deux effets (ou capitaux) sont équivalents à une date donnée (la date d’équivalence) si à cette date,
ils ont la même valeur actuelle.

On utilise l’équivalence lorsqu’on veut remplacer un effet par un autre d’échéance différente, ou
plusieurs effets de valeurs nominales et d’échéances différentes par un seul effet.

1. Equivalence de deux effets

La valeur actuelle du 1er effet doit être identique à celle de l’effet de remplacement à la date
d’équivalence.

Exemple :

Un commerçant désire remplacer le 15 avril un effet de 6 000 € d’échéance le 25 avril par un autre
échéant le 20 mai.

TRAVAIL À FAIRE

Déterminez la valeur nominale de l’effet de remplacement sachant que le taux d’intérêt annuel est de
12 %.

SOLUTION

Ici la date d’équivalence est le 15 avril.

La valeur actuelle du 1er effet à cette date est de :

6 000 – (6 000 × 12 × 10) /36 000 = 5980.

La valeur actuelle de l’effet de remplacement au 15 Avril est :

C – (C × 12 × 35) /36 000 = 0,99 C ou 0,98833.

Il y a équivalence, si les deux valeurs actuelles sont égales :

5980 = 0,99C → C = 6 040,4 ou 6 050,60.

Equivalence de plusieurs effets

Un effet est équivalent à plusieurs effets si le jour d’équivalence sa valeur actuelle est égal à la somme
des valeurs actuelles des autres effets.

EXEMPLE

On veut remplacer le 10 avril, deux effets X et Y par un effet unique de 4 250 € de nominal. Le taux
d’intérêt est de 11 %.

L’effet X a une valeur nominale de 1 980 € à échéance le 31 mai.


L’effet Y a une valeur nominale de 2 120 € à échéance le 10 juin.

TRAVAIL À FAIRE

Quelle est l’échéance de cet effet de remplacement ?

SOLUTION

Soit n, le nombre de jours entre le 10 avril et l’échéance de l’effet de remplacement.

Le 10 avril, la valeur actuelle de cet effet est égale à la somme des valeurs actuelles des effets X et Y.

On a :

4 250 – (4 250 × 11 × n) /36 000= 1 980 – (1 980 × 11 × 51) /36 000 +

2 120 – (2 120 × 11 × 61) /36 000. n = 170 jours.

L’échéance commune se situe le 10 avril + 170 jours = 27 septembre

Un cas simple :

Un capital de 12 000€ est placé à 8%, un second capital de 14 000€ est placé à 5% ;

Au bout de combien de temps, ces deux capitaux auront-ils acquis la même valeur

2ème cas : un capital est placé à 7,5% pendant 52 jours, un second est placé à 6ù pendant 41 jours.
L’intérêt du premier capital est les 7/4 du second et la somme des deux capitaux est de 56 000€,
Calculez le montant de chaque capital.

3ème cas : soit les effets suivants :

A B C
Valeur nominale 4 200 3 700 1 950
Echéances 16 avril 25 mai 28 juin

On remplace le 11 mars, ces 3 effets par un effet unique équivalent, échéant le 15 juin. Le taux annuel
d’intérêt simple et de 9,5%.

Quel est l’intérêt de cet effet unique ?

En considérant que l’effet unique a une valeur nominale de 9 950€, déterminez dans les mêmes
conditions l’échéance commune de ces trois effets.

Quel est serait l’échéance moyenne de ces effets ?

Les intérêts composés.

Ce système s’applique aux opérations fi nancières de plus d’un an. À la fin de chaque période, les
intérêts s’ajoutent au capital, les intérêts ainsi capitalisés produisent à leur tour des intérêts lors de la
période suivante et ainsi de suite.

Valeur acquise et valeur actuelle.

Valeur acquise

La valeur acquise par le capital C0 après n périodes de placement : Cn = C0 (1 + i) n.


Exemple :

1. Soit un capital de 6 000 € placés à intérêts composés au taux annuel de 8 %.

TRAVAIL À FAIRE

Déterminez la valeur acquise de ce capital au bout de 6 ans et les intérêts.

SOLUTION

C6 = 6 000 (1,08)6 = 9 521,25 €.

Le montant des intérêts : 9 521,25 – 6 000 = 3 521,25.

2. Un capital de 20 000 € est placé à intérêts composés pendant 10 ans. La valeur acquise au bout de
cette période s’élève à 47 347,27 €.

TRAVAIL À FAIRE

Quel est le taux de placement ?

SOLUTION

Cn = C0 (1 + i) n

47 347,27 = 20 000 (1 + i)10

(1 + i)10 = 47 347,27/20 000 = 2,3673635

i = (47 347,27/20 000)1/10 – 1 = 9 %.

Un capital de 15 000 € est placé à intérêts composés au taux annuel de 11 %.

Après capitalisation des intérêts, la valeur acquise s’élève à 31 142,40 €.

TRAVAIL À FAIRE

Quelle est la durée de la période de placement ?

SOLUTION

31 142,4 = 15 000 (1,11)n

(1,11)n = 2,07616

n ln (1,11) = ln 2,07616

n = 7 ans.

Valeur actuelle

L’actualisation nous permet de savoir dans des conditions prédéterminées combien vaut aujourd’hui
la somme que nous percevrons à la fin d’une certaine période.

L’actualisation est l’inverse de la capitalisation.

Valeur actuelle= Cn (1+i)^-n

L’actualisation est nécessaire à cause de deux phénomènes économiques :

L’inflation ;
La préférence pour un capital présent « un tiens vaut mieux que deux tu l’auras ».

Équivalence d’effets

Deux capitaux sont équivalents à intérêts composés, à une date déterminée s’ils ont à cette date la
même valeur actuelle.

III. Taux proportionnels, taux équivalents

1. Taux proportionnels

Les taux sont proportionnels lorsqu’ils sont proportionnels à la durée des périodes auxquelles ils
s’appliquent. Le taux proportionnel au taux d’intérêt i est i/k avec k sous périodes de l’année.

Soit un taux annuel de 11,5 %.

TRAVAIL À FAIRE

Calculez les taux proportionnels mensuel, semestriel et trimestriel.

SOLUTION

im = 11,5/12 = 0,958 %.

is = 11,5/2 = 5,7 %.

it = 11,5/4 = 2,875 %.

EXEMPLE

2. Taux équivalents

Le taux ik est équivalent au taux annuel i : (1 + ik) k = 1 + i, cette égalité nous permettra de trouver
tous les taux équivalents.

Si ia : taux annuel, is : taux semestriel, on a :

(1 + ia) = (1 + is)²

1 + is = (1 + ia) ½ = 1 + ia

is = (1 + ia)1/2 – 1

EXEMPLE

Soit un taux annuel de 11,5 %, trouvez le taux semestriel et trimestriel équivalents.

SOLUTION

(1,115) = (1 + is )² → is = 5,593.

(1,115) = (1 + it)4 → it = 2,758.

Exercice

Une personne place 15 000 € le 1/10/N–2 sur un compte d’épargne. Le 30/06/N–1, elle retire une
partie. Le 30/11/N, elle dispose de 6 064,3 €. Calculez la somme retirée le 30/06/N–1 avec un taux
annuel de 4 %.
Exercice :
Soit le tableau suivant :

Taux annuel 9%
Taux 6%
semestriel
Taux 3,5%
trimestriel
Taux mensuel 1,25%

Complétez le tableau avec les taux équivalents

Exercice 3 :

Soit un emprunt de 100 000€ à intérêts composés, au lieu de rembourser le capital et les intérêts 2
ans après comme convenu, votre créancier vous propose de payer à cette date 45 000€ seulement, le
reste serait sur 4 ans, le taux d’intérêt :

Calculez le montant du dernier paiement

Au moment du paiement vous connaissez des difficultés de trésorerie, vous obtenez l’échelonnement
de votre dette en deux versements égaux : la moitié dans 2 ans et l’autre moitié ans 3 ans au taux de
7%.

Quel est le montant de deux nouveaux versements ?

Quel est le coût total du crédit ;


Exercice 2 TD16 Calcul de la VAN,

La VAN s’obtient en actualisant les flux de trésorerie à l’époque 0 du taux attendu

Années 0 1 2 3 4 5 …
Chiffre 600000 660000 726000 798000 878460
d’affaires
recette
nouvelle
-Charges -270000 -297000 -326700 -359370 -395307
d’exploitations
décaissées
-Etalement du -50 000 -50 000 -50 000 0 0 0
droit d’entré
-Dotations aux -100 000 -100 000 -100 000 -100 000 -100 000
amortissements
-redevance à la -72 000 -79 200 -87 120 -95 832 -105 415
franchise

=Résultat 0 108 000 133 800 162 180 243 398 277 738 0
d’exploitation
avant impôt
(net imposable)
-impôt sur les -27 000 -33 450 -40 545 -60 850 -69 434
bénéfices (IS à
25)

= résultat
d’exploitation
après impôt
+ dotations aux
amortissements
CAF
d’exploitation

Budget de trésorerie :

Encaissements
Ventes HT
TVA collectée
Ventes TTC
Encaissement
comptant à
70%
Encaissement
30 jours à 20%
Encaissement
à 60 jours
Autres
encaissements
Total
encaissements

Décaissemen
t
Achats HT
TVA
déductible
Achats TTC
Décaissemen
t comptant
Décaissemen
t 30 jours
Fournisseurs
bilan
Total

Critères contradictoires de la VAN et du TIR :

Deux projets d’investissement mutuellement exclusifs sont envisagés par la société DECISION, leurs
flux de trésorerie (en milliers d’euros) figurent dans le tableau ci-dessous.

0 0 1 2 3
Projet A -15 000 1000 8 000 13 000
Projet B -15 000 12 000 5 000 2 000

Le coût du capital de l’entreprise est de 10%.

Déterminer pour chacun des projets

La valeur actuelle nette

Le taux interne de rentabilité

Expliquer la contradiction et conclure

Représenter graphiquement l’évolution de la VAN en fonction du taux

A quel taux, les deux solutions sont-elles équivalentes ?

Quelle décision doit-on retenir ?

Peut-on aussi lever le dilemme en plaçant les flux de trésorerie positifs à un taux de 9% ?

Pour cela, calculer le taux de rentabilité et la valeur actuelle nette intégrée des deux projets au taux
de 10%

Correction :

2. VAN et TIR
C. VAN
VAN a= -15 000 + 1000 (1,10) ^-1+ 8 000 (1,10) ^-2+ 13 000 (1, 10) ^-3= 2 288milliers €

VAN b= -15 000 + 12 000 (1,10) ^-1+ 5 000 (1, 10) ^-2 + 2 000 (1,10) ^-3= 1 5444 milliers €

Selon les critères de la VAN le projet A est le plus rentable.

D. TIR

Le TIR est solution pour chacun des projets des équations suivantes :

VAN a = - 15 000 + 1 000 (1+t) ^-1+ 8 000 (1+t) ^-2 + 13 000 (1+t) ^-3 = 0 d’où t= 16, 42%

VAN b = - 15 000 + 12 000 (1+t) ^-1 + 5 000 (1+t) ^-2 + 2 000 (1+t) ^- 3 = 0 d’où t = 17,87%

Selon le critère du TIR, le projet B est le plus rentable.

Conclusion :

Les deux critères conduisent à des décisions contradictoires.

La contradiction est due à l’hypothèses implicite différente faite pour chaque réinvestissement :

Le critère de la VAN repose sur un réinvestissement au coût du capital, soit 10% :

Le critère du TIR repose sur un réinvestissement au TIR lui-même, soit 16,42% pour le projet A et
17,87% pour le projet B.

La VAN et le TIR sont donc uniquement des critères d’acceptation et non des critères de classement
des projets.

Représentation graphique de la VAN.

Détermination des VAN à différents taux.

TAUX Projet A Projet B


5% 4 439 2 691
10% 2 288 1 544
15% 466 531
20% -1 088 -370
25% -2 424 -1 176
30% -3 580 -1 900

Taux d’indifférence.

Les deux solutions sont équivalentes pour un taux de 14,56% (taux d’indifférence). En ce point, les
deux courbes se coupent.

1 000 (1+t)^-1 + 8 000 (1+t)^-2+ 13 000 (1+t)^-3= 12 000 (1+t)^-1+5 000 (1+t)^-2 + 2 000 (1+t)^-3

-11 000(1+t)^-1 + 3 000(1+t)^-2 + 11 000 (1+t)^-3 d’où i=14,56%

4. décision

Lorsque les critères de la VAN et du TIR relatifs à deux projets sont contradictoires, il est possible
lever l’indétermination en raisonnant sur l’investissement différentiel (A-B) et les flux différentiels
procurés par l’investissement.

0 1 2 3 VAN TIR
Projet A -15 000 1 000 8000 13 000 2 288 18,42%
Projet B -15 000 12 000 5000 2000 1 544 17,87%
0 -11 000 300à 11 000 744 14,56%

Déterminons la VAN au taux de 10% de ce projet différentiel, ainsi que son TIR,

VAN= -11 OOO (1,10) ^-1 + 3 0000 (1,10^-2 + 11 000(1,10) ^-3= 744 milliers €

VAN =-11 000 (1+t) ^-1 + 3 000(1+t) ^-2 + 11 000 (1+t) ^-3 = 0 d’où t = 14,56%

La VAN à 10% de ce projet différentiel est positive et le TIR supérieur au taux d’actualisation de 10%.
L’investissement fictif de montant nul est donc rentable, ce qui revient à dire que le projet A est plus
rentable que le projet B.

D’une manière générale, en cas de contradiction de critères, il faut préférer l’investissement qui
maximise la VAN.

VAN intégrée et TIR intégré.

Projet A : la valeur acquise par les flux de trésorerie à la fin de l’époque 3, au taux de 9% :

V= 1 000 (1,09) ^2 + 8 000 (1,09)1+ 13 000 = 22 908milliers €

VAN intégrée = - 15 000 + 22 908 (1,10) ^-3= 2 211milliers €

TIR intégré :

15 000 =22 908 (1+t) ^-3 d’où t=15,16%

Projet B,

Valeur acquise par les flux de trésorerie à la fin de l’époque 3, au taux de 9% :

VAN intégré = -15 000 + 21 707 (1,10) ^-3 = 1 308 milliers €

TIR intégré :

15 000= 21 907 (1+t) ^-3 d’où t= 13,11%

Le projet à retenir est donc le projet A puisque sa VAN intégré est la plus grande, ainsi que son TIR
intégré.

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