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La valeur historique : correspond au prix constaté et/ou attribué à un bien à une date donnée, La
valeur historique est très utile pour le calcul de l’indice des prix, des intérêts dus pour un emprunt ou
sur un placement financier mais aussi pour le calcul des indices boursiers (valeur nominale des titres).
La valeur d’usage : d’une grande utilité pour un individu, un groupe d’individus, société ou pays et
pas pour les autres. C’est une notion subjective
La valeur de marché : c’est la valeur fixée par le marché, c’est-à-dire la valeur à laquelle le bien ou le
titre trouverait preneur, sur le marché, à une date donnée. Il va de soi que cette valeur fluctue et
varie dans le temps, en fonction de l’offre et de la demande.
Les taux d’intérêt : servent à rémunérer la personne qui prend le risque. Ils sont calculés sur la base
de la somme placée ou empruntée.
Taux nominal et taux réel : On distingue donc le taux d’intérêt nominal, qui est celui annoncé par la
banque et qui est souvent annuel, du taux d’intérêt réel (effectif) qui tient compte de la réalité de
l’inflation.
Le taux d’intérêt est le prix (ou le coût) que doivent payer les agents économiques qui bénéficient
d’un emprunt (ou crédit), et c’est aussi le prix (ou la rémunération) que reçoivent les agents
économiques qui ont accordé un prêt (ou dépôt). Le taux d’intérêt s’exprime généralement en
pourcentage, le plus souvent en pourcentage annuel ;
Pour comprendre le rôle des taux d’intérêt dans l’économie, II convient de distinguer également le
taux d’intérêt nominal et le taux d’intérêt réel
Le taux d’intérêt nominal est le taux effectivement convenu par contrat et effectivement payé. Il
repose sur un raisonnement à prix courants, soit ceux de la période observée.
Le taux d’intérêt réel, quant à lui, est égal au taux d’intérêt nominal moins le taux d’inflation.
Exemple
Supposons que vous placez 10 000 € au taux de 4 % et que le taux de l’inflation au bout d’une année
est de 2,5 %. Calculons le taux d’intérêt réel.
Tr = (0,04 – 0,025) / (1 + 0,025) = 0,01463 = 1,46 % Ce taux réel peut être aussi déduit de manière
approximative en soustrayant le taux d’inflation du taux nominal soit 4 % - 2,5 % = 1,5 % ≈1,46 %
On remarque donc que, compte tenu de l’inflation, notre placement ne rapporterait en réalité que
1,46 % de la somme placée à savoir environ 146 € (1,46 % x 10 000) au lieu des 400 € (4% x 10 000)
officiels.
Lorsque la période de placement ou d’emprunt est inférieure ou égale à l’année, le calcul des
intérêts se fait en une seule fois, on parle alors d’intérêts simples. Ils sont calculés
proportionnellement à la durée de placement de la manière suivante : Intérêts = Capital x taux x
durée de placement en pourcentage ; Les intérêts simples sont ceux uniquement calculés sur le
capital. On parle en revanche d'intérêts composés pour désigner les nouveaux intérêts produits
lorsque les premiers intérêts générés ont été ajoutés au capital de départ. On dit aussi que ces
intérêts sont capitalisés.
En revanche, lorsque la durée de l’emprunt ou de placement dépasse l’année, on doit procéder au
cumul périodique des intérêts avant d’appliquer de nouveau le taux d’intérêt de référence.
Exemple
10 000 x 0,05 x 9/12= 375 €. La somme totale obtenue au bout de 9 mois de placement est donc de
10 375 €. Il s’agit ici d’intérêts simples car calculés en une seule fois.
En revanche, au bout de deux ans, les intérêts réalisés sont calculés sur la base de la somme totale
obtenue à la fin de la première année de placement :
Au bout de deux ans : (10 000 + 500) x 0,05 = 10 500 x 0,05 = 525 €
Au bout de deux ans, le total des intérêts s’élève donc à : 500 + 525 = 1 025 €
La somme totale obtenue au bout des deux ans de placement serait donc de 10 000 + 500 + 525 = 11
025 €.
Les intérêts sont calculés en fonction de la période de référence de l’opération. Le taux est par défaut
annuel sauf si la période de placement ou d’emprunt est inférieure à l’année.
Par ailleurs, des placements sur une même période mais à des taux différents peuvent donner lieu à
la même somme finale : Te = (1 + ta)1/n – 1
Où Te, est le taux équivalent, Ta le taux annuel et n le nombre de périodes (semaines, mois,
trimestres ou semestres) dans l’année.
Exemple 1
Méthode 1 : La période étant inférieure à l’année, on peut donc calculer des intérêts simples sur la
base du taux annuel Intérêts = Capital x taux x durée de placement en
Méthode 2 : On peut aussi calculer les mêmes intérêts simples sur la base du taux proportionnel
mensuel
Exemple 2
Lorsqu’on emprunte 10 000 € sur 5 ans auprès d’une banque au taux de 6 %, cela veut dire que le
taux est annuel.
La capitalisation : Lorsque l’on place une somme d’argent on s’en prive immédiatement.
Ce sacrifice suppose une rémunération qui soit à la hauteur du risque qui a été pris. Plus la durée de
renonciation est longue, plus grande est supposée être la somme récupérée. Le risque encouru
mérite en effet, rémunération ;
Lorsqu’on place une somme d’argent sur plusieurs années on obtient à la fin de la période une
somme finale que l’on appelle valeur acquise qui comprend le capital initial désigné par C0 et les
intérêts acquis tout au long des années de placement au taux annuel t.
Ainsi, au bout de la première année, nous aurons notre capital initial C0 augmenté des intérêts de la
première année, c’est-à-dire : C1 = C0 (1 + t).
La deuxième année cette somme C1 sera augmentée des intérêts de la deuxième année de placement d’où :
C2 = C1 (1 + t) = C0 (1 + t) (1 + t) = C0 (1 + t)2
La valeur acquise de la somme de 10 000 € placée sur 5 ans au taux annuel de 6 % est de 10 000 x (1
+ 0,06)5 = 13 382,26 € soit 3 382,26 d’intérêts reçus en sus de la somme initiale placée.
Ce résultat peut être obtenu autrement, en utilisant un taux équivalent (mensuel, semestriel, etc.).
Considérons par exemple le taux équivalent mensuel de 6 % qui est de 0,49 % (Cf. tableau 2 page 5).
Dans ce cas, la période de référence est le mois et le nombre de périodes de placement serait non
pas de 5 (ans) mais de 60 (5 x 12). En appliquant la formule1, on obtient : 10 000 (1 + 0,0049)60 = 13
382,26 €
Ici, le taux équivalent est un taux arrondi. Pour avoir un résultat exact, il faudra utiliser le taux non
arrondi, soit (1 + 0,06)1/12 – 1 = 0, 4867550556… %
Capitalisation d'un placement périodique de même montant : est un placement où les versements
sont effectués régulièrement tous les mois avec un montant constant, et où les intérêts produits sont
cumulés pour former un capital plus important d'année en année. Les intérêts produits lors d'une
année génèrent eux-mêmes des intérêts les années suivantes qui s'additionnent aux versements et
ainsi de suite.
Reporter les éléments de la balance dans une liasse fiscale, on retrouve le compte résultat, le bilan et
annexes du bilan
Dans le compte résultat on met les comptes de classe 6 et 7 et dans le bilan tous les autres comptes
de 1 à 5
Passif : ressources
TD4 : CAF, capacité d’autofinancement, c’est un résultat, qui englobe les ressources potentielles de
trésorerie, on détermine le résultat dans le compte résultat connait tout, la CAF se calcule par
produits de encaissables moins charges décaissables.
Gestion
financière
exercices
corrigé -
Exercices
corrigé
Exercice/
1
Un
projet
d’investissem
ent présente
les
caractéristiq
ues suivantes
:
1.
Capital
investi : 1
000 de
matériels
amortissables
linéairement
en 5ans ;2.
Durée de vie
5ans ;3.
Valeur
résiduelle,
nette d’impôt,
au terme des
5ans
: 30.
Les prévisions
d’exploitation
sont données
ci
-
dessous :Anné
es 1 2à5
Chiffre
d’affaires HT
1 000 1 100C
harges variable
s 300 450Char
ges fixes (hors
amortissement
s)310
340a) Calculez
les cash-flows
nets
attendus du
projet (taux de
l’IS
:
35%)b) Calcul
ez la VAN au ta
ux de 9%c) Ca
lculez le TRId)
Calculez le dél
ai de récupérat
ion, au taux de
rentabilité mini
mum exigé est
de 9%e) Calcul
ez la VAN à 9
% en prenant
en considératio
n un BF
R d’un mois et
demi du
CAHT.
Corrigé
[post_ad]
a) Cash-flows
prévisionnels
:
01234
5Investisseme
nt 1 000Chiffre
d’affaires
1 000 1 100 1
100 1 100 1 1
00Chargesvari
ables300 450
450 450
450Charges fix
es 310 340 34
0 340 340Amo
rtissements 20
0 200 200 200
200Résultat
avantimpôt190
110 110 110
110Résultat ne
t 123,5 71,5
71,5 71,5
71,5Valeurrési
duelle30Cash-
flows nets - 1
000 323,5 271
,5 271,5 271,5
301,5
b) VAN au ta
ux de 9%
VAN =
323,5(1,09)
-1
+ 271,5(1,09)
-2
+ 271,5(1,09)
-3
+271,5(1,09)
-4
+ 301,5 (1,09)
-5
-10001 124
–
1 000 = 124c)
TRI1 000 =
323,5(1+ x)
-1
+ 271,5(1+ x)
-2
+ 271,5(1+ x)
-3
+271,5(1+ x)
-4
+ 301,5 (1+ x)
-5
Année Cash-
flowFacteur
d’actualisation
12% Facteur
d’act.
13% Facteur
d’act.
14%1 323,5 0
,8928 289 0,8
849 286 0,877
1 2842 271.5
0,7971 216 0,
7831 213 0,76
94 209
LE TEMPS ET LA VALEUR :
Les intérêts simples : placement ou emprunt sur une durée courte terme (moins d’un an), ou si les
intérêts ne sont pas capitalisés,
Calculer les intérêts et la valeur acquise ; 30*12=360, intérêt= Capital*taux d’intérêt (i) *nbre de
jours/360 ; 2000*0,04*82/360= 18,22
Les intérêts composés : Va = V0 (1+i) ^n. Exemple 10000£ pendant 5ans au taux annuel de 3%, soit
Va=10000, il faut chercher V0 pour pouvoir compléter le montant des intérêts,
Au bout de 12 ans on place une somme qui vaut 5387,57£ pour un taux de 5%, combien vaut la
valeur versement initiale investie, I=Va-Vo on aura donc
Placement de 5000£ tous les ans pendant 3ans avec un taux annuel de 6% le 1er versement au début
de placement, Va ;
Il emprunte 100000£ remboursable en 10 ans par mensualité constantes, avec un taux d’intérêt
mensuel de 0,35%, déterminer la mensualité constante ?
100000=m1(1,0035) ^-120/0,0035
M=100000µ*0,0035/1-(1,0035) ^-120=1021,98£
Exercice 3 : 4 remboursements annuels d’un emprunt de 26 000£ au taux d’intérêt de 6,25% l’an
Execice 2 TD16
Calcul de la VAN,
Années 0 1 2 3 4 5 …
Chiffre 600000 660000 726000 798000 878460
d’affaires
recette
nouvelle
-Charges -270000 -297000 -326700 -359370 -395307
d’exploitations
décaissées
-Etalement du -50 000 -50 000 -50 000 0 0 0
droit d’entré
-Dotations aux -100 000 -100 000 -100 000 -100 000 -100 000
amortissements
-redevance à la -72 000 -79 200 -87 120 -95 832 -105 415
franchise
=Résultat 0 108 000 133 800 162 180 243 398 277 738 0
d’exploitation
avant impôt
(net imposable)
-impôt sur les -27 000 -33 450 -40 545 -60 850 -69 434
bénéfices (IS à
25)
= résultat
d’exploitation
après impôt
+ dotations aux
amortissements
CAF
d’exploitation
Budget de trésorerie :
Encaissements
Ventes HT
TVA collectée
Ventes TTC
Encaissement
comptant à
70%
Encaissement
30 jours à 20%
Encaissement
à 60 jours
Autres
encaissements
Total
encaissements
Décaissemen
t
Achats HT
TVA
déductible
Achats TTC
Décaissemen
t comptant
Décaissemen
t 30 jours
Fournisseurs
bilan
Total
Deux projets d’investissement mutuellement exclusifs sont envisagés par la société DECISION, leurs
flux de trésorerie (en milliers d’euros) figurent dans le tableau ci-dessous.
0 0 1 2 3
Projet A -15 000 1000 8 000 13 000
Projet B -15 000 12 000 5 000 2 000
Peut-on aussi lever le dilemme en plaçant les flux de trésorerie positifs à un taux de 9% ?
Pour cela, calculer le taux de rentabilité et la valeur actuelle nette intégrée des deux projets au taux
de 10%
Correction :
1. VAN et TIR
A. VAN
VAN a= -15 000 + 1000 (1,10) ^-1+ 8 000 (1,10) ^-2+ 13 000 (1, 10) ^-3= 2 288milliers €
VAN b= -15 000 + 12 000 (1,10) ^-1+ 5 000 (1, 10) ^-2 + 2 000 (1,10) ^-3= 1 5444 milliers €
B. TIR
Le TIR est solution pour chacun des projets des équations suivantes :
VAN a = - 15 000 + 1 000 (1+t) ^-1+ 8 000 (1+t) ^-2 + 13 000 (1+t) ^-3 = 0 d’où t= 16, 42%
VAN b = - 15 000 + 12 000 (1+t) ^-1 + 5 000 (1+t) ^-2 + 2 000 (1+t) ^- 3 = 0 d’où t = 17,87%
Conclusion :
La contradiction est due à l’hypothèses implicite différente faite pour chaque réinvestissement :
Le critère du TIR repose sur un réinvestissement au TIR lui-même, soit 16,42% pour le projet A et
17,87% pour le projet B.
La VAN et le TIR sont donc uniquement des critères d’acceptation et non des critères de classement
des projets.
Taux d’indifférence.
Les deux solutions sont équivalentes pour un taux de 14,56% (taux d’indifférence). En ce point, les
deux courbes se coupent.
1 000 (1+t) ^-1 + 8 000 (1+t)^-2+ 13 000 (1+t)^-3= 12 000 (1+t)^-1+5 000 (1+t)^-2 + 2 000 (1+t)^-3
4. décision
Lorsque les critères de la VAN et du TIR relatifs à deux projets sont contradictoires, il est possible
lever l’indétermination en raisonnant sur l’investissement différentiel (A-B) et les flux différentiels
procurés par l’investissement.
0 1 2 3 VAN TIR
Projet A -15 000 1 000 8000 13 000 2 288 18,42%
Projet B -15 000 12 000 5000 2000 1 544 17,87%
0 -11 000 300à 11 000 744 14,56%
Déterminons la VAN au taux de 10% de ce projet différentiel, ainsi que son TIR,
VAN= -11 OOO (1,10) ^-1 + 3 0000 (1,10^-2 + 11 000(1,10) ^-3= 744 milliers €
VAN =-11 000 (1+t) ^-1 + 3 000(1+t) ^-2 + 11 000 (1+t) ^-3 = 0 d’où t = 14,56%
La VAN à 10% de ce projet différentiel est positive et le TIR supérieur au taux d’actualisation de 10%.
L’investissement fictif de montant nul est donc rentable, ce qui revient à dire que le projet A est plus
rentable que le projet B.
D’une manière générale, en cas de contradiction de critères, il faut préférer l’investissement qui
maximise la VAN.
Projet A : la valeur acquise par les flux de trésorerie à la fin de l’époque 3, au taux de 9% :
TIR intégré :
Projet B,
TIR intégré :
Le projet à retenir est donc le projet A puisque sa VAN intégré est la plus grande, ainsi que son TIR
intégré.
La valeur acquise : c’est un montant placé sur un compte rémunéré qui rapporte une somme que l’on
appelle valeur acquise + intérêts).
On distingue les intérêts simples calculés dans une période maximum de 12 mois et les intérêts
composés calculés sur une période supérieure à douze mois.
V0= Vn * (1+i)^-n
Les flux nets de trésorerie (FNT) représentent les gains potentiels liés au projet d’investissement si
l’entreprise décidait d’investir dans ce projet.
Pour déterminer les FNT, il est nécessaire d’établir un tableau dans lequel sont regroupés les recettes
générées par le projet ainsi que les coûts liés à l’investissement.
La valeur résiduelle correspond à la valeur que pourrait récupérer l’entreprise en fin de période si elle
décidait de revendre le bien rattaché à l’investissement.
La BFR correspond au montant de trésorerie avancé par l’entreprise qui peut être récupéré à la fin de
projet.
Si vous souhaitez en savoir davantage sur le BFR je vous invite à lire cet article intitulé l’Analyse du
Bilan : Les 4 Points Indispensables à Connaître. (https://monbtsmco.com/choix-dinvestissement/)
De
La valeur actuelle nette est la différence entre les cash-flows actualisés et le montant du capital
investi.
En effet, le FNT acquis en Année 3 n’a pas la même valeur que le FNT acquis en Année 1.
L’actualisation permet de rectifier cette différence en rapportant tous les éléments chiffrés à la même
période, c’est à dire l’année 0 (zéro).
Pour calculer la VAN, vous pouvez utiliser ce type de tableau très pratique.
(1) : il s’agit des montants calculés dans le tableau des FNT. Il suffit de les recopier sur toute la
période.
(3) : Pour calculer le FNT actualisé d’une année, vous devez prendre l’actualisation de l’année et la
multiplier par le FNT.
Pour l’année 1 on a donc : FNT Année 1 x (1 + Taux d’actualisation) -1
Pour l’année 2 on a donc : FNT Année 2 x (1 + Taux d’actualisation) -2
Bien entendu, avant d’appliquer la formule des FNT, vous devrez faire la somme des FNT actualisés
ainsi calculé.
Lorsque la VAN est positive, l’unité commerciale considère que le projet est rentable.
L’indice de profitabilité correspond au montant gagné par l’unité commerciale pour 1 euro investi.
C’est la raison pour laquelle lorsque l’indice de profitabilité est supérieur à 1 on considère que le
projet envisagé est rentable. À l’inverse si l’IP est inférieur à 1 alors il est souhaitable de ne pas se
lancer dans ledit projet.
Comment calculer le délai de récupération du capital investi (DRCI) ?
Le délai de récupération du capital investi répond à la question : À partir de quelle date le projet
devient-il rentable ?
Pour déterminer le DRCI faut cumuler les FNT annuels au fur et à mesure jusqu’à arriver au montant
de l’investissement.
À partir du DRCI, l’entreprise commence à récupérer ses fonds. Il est donc préférable que le délai de
récupération du capital investi soit le plus court possible.
(1) : Dans la colonne FNT actualisés vous recopiez les FNT actualisés, logiquement déjà calculés.
(2) : Dans la première cellule de la colonne Cumul, vous recopiez le montant du FNT actualisé de
l’année 1 situé à gauche.
(3) : Dans la seconde cellule de la colonne Cumul, vous indiquez le résultat de la somme : (2) + (4).
Vous additionnez ensuite au fur et à mesure le montant cumulé trouvé au FNT actualisé de l’année
suivante.
Le taux de rentabilité interne ou le taux interne de rentabilité est le taux pour lequel il y a égalité
entre les flux nets de trésorerie actualisés et le montant de l’investissement. C’est également le
taux pour lequel la VAN est nulle.
La formule du TRI est une égalité entre d’un côté des taux d’actualisation et de l’autre les montants
des VAN correspondantes.
Les taux 1 et 2 correspondent à des taux d’actualisation que l’on vous donne dans l’énoncé de
manière évidente ou pas.
Les VAN sont des montants que vous avez certainement préalablement calculés.
Tout d’abord je remplace tous les éléments de la formule par les éléments chiffrés sauf TRI qui est
l’inconnue :
Ensuite je calcule la partie droite car il s’agit d’une division simple à réaliser :
TRI = 0,144078947
Le taux est donc de 14,40 %, c’est à partir de celui-ci que le projet est considéré comme rentable.
Pour l’unité commerciale, la décision d’investir est soumis à plusieurs critères d’appréciation : la VAN,
l’IP, le TRI et le DRCI. Dans le cas où l’entreprise doit choisir entre plusieurs projets, elle doit comparer
les résultats parmi ces différents critères pour prendre la décision finale.
Les acteurs :
L’expert-comptable : profession réglementée et doit prêter sermon
Le commissaire aux compte
Le plan comptable général (PCG)
Comptes de
bilan
Classe 1 Classe 2 3 4 5 6 7
Matières 1ères stockées --> en compta --> Nouveau stock de produits finis
Le journal
N compte à N compte à Libellé Montant à Montant à Date
débiter créditer débiter créditer
1. Comptes de capitaux
Capitaux propres: capital social (ce qui est injecté), réserves (argent non distribué), résultat + dettes
financières (banque, clients)
2. Immobilisations : incorporelles (brevet, logiciel) et corporelles (on définit une durée de
mobilisation)
3. Les stocks
Matières premières, encours de prod, produits finis, marchandises
4. Les comptes de tiers
Dettes fournisseurs, créances client, dettes envers le personnel, dettes envers organismes sociaux,
dettes envers l'état, dettes envers les associés
5. Comptes de trésorerie
Valeurs mobilières de placement, banque (compte 512 : inverse qu'un relevé de banque
conventionnel), caisse (caisse 530. Inverse qu'un relevé de banque)
3 documents obligatoires :
Le bilan
Le compte de résultat
L'annexe
Date de clôture des comptes à définir (31/12 souvent)
Durée d'un exercice : 1 an sauf
Création de la société (date de création à date de clôture n+1)
Charges Produits
D'exploitation D'exploitation
Financières Financiers
Exceptionnelles Exceptionnels
Le bilan
Actif: Ce que possède votre entreprise.
L'emploi de ressources: ce que l'entreprise fait avec l'argent
30/01/2023
Obligation légale Tout commerçant établir une liesse fiscale Documents de synthèse :
= Résultats + Annexes
Si + bénéfice Si - Perte
- Quitus
- Décident de l’affectation du résultat (après impôts)
1. Réserves
2. Investissement
3. Distribution (dettes en vers les associés) : donner des dividendes aux
associés
Exercice 1 :
Actif immobilisé : il reste plus d’un an vs Actif circulant : ne reste pas plus d’un an
Un actif Immobilisé est différent d’une charge
= 500 000
Ou
Exercice 2 :
*Prorata Temporis Amortissement : Charge non décaissable (qui ne fait pas le biais d’un paiement)
Banque (512)
D (entrées) C (sorties)
Solde initial 15 000Achat de marchandise 87 500
Ventes 350 000
Téléphone 1 250
Intérêts reçus 300 Electricité 4 500
Loyer 9 000
Salaires 19 125
Intérêts 10 320
Ʃ Ʃ
365 300 Solde débiteur 131 695
Ʃ 365 300
La charge d’amortissement n’a aucune incidence sur la trésorerie. C’est une charge non décaissable
(calculée).
826 000
Actif circulant Capital social 500 000
Résultat 128105
628105
Banque (liquidité) 233 0 233 605 Dettes (Capitaux
605 externes)
Emprunt 344 000
Dettes financières 87 500
431500
TOTAL 1059605 TOTAL 1059605
Exercice 5 :
① Δ Stock de marchandise (conso) = SI – SF 410 250 – 351 230 + 59020 c’est un déstockage et
les charges augmentent
Exercice 3 :
Banque (512)
D (emploi)(entrées) C (ressources)(sorties)
Situation initiale 50 000 Matériel industriel 48 300
Ventes 1 550 000 Matériel de transport 65 000
Achats consommables 32 580
Achats matière première 130 000
Energie 49 500
Impôts et taxes 15310
Salaires 84 564
Provision pour dépréciation 7 500
Remboursements 31/12 10 000
Intérêts 5 400
C'est, avec le Bénéfice par actions, un indicateur très important dans la prise de décision des
investisseurs.
En effet, comme pour le BPA, plus le retour sur investissement est élevé, plus les
investisseurs souhaiteront prendre des participations dans votre société.
Le taux d'investissement
C’est la différence entre le total des ventes et le total des achats/frais/ charges. On parle de
bénéfice lorsque la différence est positive. Dans le cas contraire, on parle de pertes ou de
déficits.
Exemple : lors de votre premier exercice, vous avez réalisé des ventes pour un total de 11 400
€. Vous avez aussi dépensé 500 € en achats/frais.
Bénéfice = 11 400 € – 500 € = 10 900 €
C’est la différence entre le solde de vos ventes et le solde de vos achats/frais/charges (avant
de calculer et comptabiliser l’impôt sur les sociétés).
Vous devez donc commencer par calculer le solde total avant impôt, respectivement des
comptes 6xxx (achats/frais/charges) et des comptes 7xxx (ventes).
Dans ZEFYR : le menu finance > balance générale vous permet d’avoir tout de suite le
résultat de la société :
Dans l’exemple ci-dessous le solde des comptes 6 à 7 est -10 900€ ce qui correspond à un
bénéfice de 10 900€.
En comptabilité,
Ventes (compte 7) débit=0, crédit= 3000 alors on solde=(débit-crédit) 1000 – 3000= d’où
le solde est égal -2000
Sur ces 10 900 € de bénéfices comptables avant impôts, le taux d’imposition est de 15%.
Ces 1 635 € viennent donc s’ajouter au total des charges (comptes 6xxx, dans le compte
695000).
L’analyse est optimisée par la mise en évidence de plusieurs indicateurs pertinents tels que :
Le ratio d’activité : (CA année n-CA année n-1) /CA année n : ce ratio mesure
l’évolution du chiffre d’affaires.
Le taux de marge : marge brute/CA HT : ce ratio mesure la marge dégagée par
chaque activité.
Le ratio des frais de personnel à comparer au ratio du secteur d’activité de
l’entreprise,
Le ratio de résultat d’exploitation : RE/CAHT qui mesure l’enrichissement de la
société,
Le ratio de profitabilité : résultat net/CA : qui indique la rentabilité nette de
l’entreprise,
Des ratios spécifiques au secteur d’activité (ex : ticket moyen dans la restauration)
L’entreprise ayant deux activités, l’analyse de la marge par secteur permet une meilleure
analyse de chaque activité.
Le ticket moyen démontre une stabilité dans le prix moyen d’un couvert.
L’entreprise peut également analyser son chiffre d’affaires en faisant ressortir les 5 plus gros
clients selon un graphique comme suit :
Ici, le client 1 représente 34 % du chiffre d’affaires des 5 plus gros clients, mais seulement 2
% du chiffre d’affaires total. Le risque de dépendance client est donc faible.
Le taux de marge de l’hébergement est stable (73 %) alors que le taux de marge de la
restauration augmente de 16 points.
Cette croissance du taux de marge en restauration s’explique par la réduction des coûts du
personnel (liée au licenciement de Monsieur Dupond fin d’année 2017) malgré
l’accroissement de l’activité.
Le résultat exceptionnel doit être justifié : de quelle opération exceptionnelle s’agit-il ? Une
cession de véhicule ? Un contrôle Urssaf engendrant des amandes ?
L’impôt sur les sociétés est simple à analyser. Il obéit au calcul suivant :
- Résultat fiscal < 38 120 : 15 % d’IS,
- Au-delà : 28 %.
Des techniques existent pour le faire diminuer telles que la participation des salariés aux
résultats de l’entreprise ou une rémunération plus importante pour le gérant.
De manière simplifiée, il suffit de rajouter du résultat net les charges non décaissées telles que
les dotations aux amortissements.
Le compte de résultat décrit pour une période donnée (l'exercice) l'activité de l'entreprise. Il
est établi à partir des soldes des comptes de gestion (classes 6 et 7) :
Les comptes de charges ont un solde débiteur, sauf les comptes « 603 Variation des
stocks » qui peuvent avoir un solde créditeur ;
Les comptes de produits ont un solde créditeur, sauf les comptes « 713 Variation des
stocks (en-cours de production, produits) » qui peuvent avoir un solde débiteur.
Le bilan est l'image financière de l'entreprise à une date précise. Il représente la situation
patrimoniale à une date donnée.
Le bilan est établi à partir des soldes des comptes de bilan (classes 1 à 5) :
les comptes figurant à l'actif ont un solde débiteur sauf les comptes
Les comptes figurant au passif ont un solde créditeur sauf les comptes « 129 Résultat de
l'exercice (perte) », « 119 Report à nouveau (solde débiteur) » et « 108 Compte de l'exploitant » qui
se placent au passif en déduction des capitaux propres.
Notes combinées :
Le temps et la valeur
La valeur historique : correspond au prix constaté et/ou attribué à un bien à une date donnée, La
valeur historique est très utile pour le calcul de l’indice des prix, des intérêts dus pour un emprunt ou
sur un placement financier mais aussi pour le calcul des indices boursiers (valeur nominale des titres).
La valeur d’usage : d’une grande utilité pour un individu, un groupe d’individus, société ou pays et
pas pour les autres. C’est une notion subjective
La valeur de marché : c’est la valeur fixée par le marché, c’est-à-dire la valeur à laquelle le bien ou le
titre trouverait preneur, sur le marché, à une date donnée. Il va de soi que cette valeur fluctue et
varie dans le temps, en fonction de l’offre et de la demande.
Les taux d’intérêt : servent à rémunérer la personne qui prend le risque. Ils sont calculés sur la base
de la somme placée ou empruntée.
Taux nominal et taux réel : On distingue donc le taux d’intérêt nominal, qui est celui annoncé par la
banque et qui est souvent annuel, du taux d’intérêt réel (effectif) qui tient compte de la réalité de
l’inflation.
Le taux d’intérêt est le prix (ou le coût) que doivent payer les agents économiques qui bénéficient
d’un emprunt (ou crédit), et c’est aussi le prix (ou la rémunération) que reçoivent les agents
économiques qui ont accordé un prêt (ou dépôt). Le taux d’intérêt s’exprime généralement en
pourcentage, le plus souvent en pourcentage annuel ;
Pour comprendre le rôle des taux d’intérêt dans l’économie, II convient de distinguer également le
taux d’intérêt nominal et le taux d’intérêt réel
Le taux d’intérêt nominal est le taux effectivement convenu par contrat et effectivement payé. Il
repose sur un raisonnement à prix courants, soit ceux de la période observée.
Le taux d’intérêt réel, quant à lui, est égal au taux d’intérêt nominal moins le taux d’inflation.
Exemple
Supposons que vous placez 10 000 € au taux de 4 % et que le taux de l’inflation au bout d’une année
est de 2,5 %. Calculons le taux d’intérêt réel.
Tr = (0,04 – 0,025) / (1 + 0,025) = 0,01463 = 1,46 % Ce taux réel peut être aussi déduit de manière
approximative en soustrayant le taux d’inflation du taux nominal soit 4 % - 2,5 % = 1,5 % ≈1,46 %
On remarque donc que, compte tenu de l’inflation, notre placement ne rapporterait en réalité que
1,46 % de la somme placée à savoir environ 146 € (1,46 % x 10 000) au lieu des 400 € (4% x 10 000)
officiels.
Exemple
En revanche, au bout de deux ans, les intérêts réalisés sont calculés sur la base de la somme totale
obtenue à la fin de la première année de placement :
Au bout de deux ans : (10 000 + 500) x 0,05 = 10 500 x 0,05 = 525 €
Au bout de deux ans, le total des intérêts s’élève donc à : 500 + 525 = 1 025 €
La somme totale obtenue au bout des deux ans de placement serait donc de 10 000 + 500 + 525 = 11
025 €.
Les intérêts sont calculés en fonction de la période de référence de l’opération. Le taux est par défaut
annuel sauf si la période de placement ou d’emprunt est inférieure à l’année.
Par ailleurs, des placements sur une même période mais à des taux différents peuvent donner lieu à
la même somme finale : Te = (1 + ta)1/n – 1
Où Te, est le taux équivalent, Ta le taux annuel et n le nombre de périodes (semaines, mois,
trimestres ou semestres) dans l’année.
Exemple 1
Méthode 1 : La période étant inférieure à l’année, on peut donc calculer des intérêts simples sur la
base du taux annuel Intérêts = Capital x taux x durée de placement en
Méthode 2 : On peut aussi calculer les mêmes intérêts simples sur la base du taux proportionnel
mensuel
TD4 : CAF, capacité d’autofinancement, c’est un résultat, qui englobe les ressources potentielles de
trésorerie, on détermine le résultat dans le compte résultat connait tout, la CAF se calcule par
produits de encaissables moins charges décaissables.
LE TEMPS ET LA VALEUR :
Les intérêts simples : placement ou emprunt sur une durée courte terme (moins d’un an), ou si les
intérêts ne sont pas capitalisés,
Calculer les intérêts et la valeur acquise ; 30*12=360, intérêt= Capital*taux d’intérêt (i) *nbre de
jours/360 ; 2000*0,04*82/360= 18,22
Au bout de 12 ans on place une somme qui vaut 5387,57£ pour un taux de 5%, combien vaut la
valeur versement initiale investie, I=Va-Vo on aura donc
Placement de 5000£ tous les ans pendant 3ans avec un taux annuel de 6% le 1er versement au début
de placement, Va ;
Il emprunte 100000£ remboursable en 10 ans par mensualité constantes, avec un taux d’intérêt
mensuel de 0,35%, déterminer la mensualité constante ?
100000=m1(1,0035) ^-120/0,0035
M=100000µ*0,0035/1-(1,0035) ^-120=1021,98£
Exercice 3 : 4 remboursements annuels d’un emprunt de 26 000£ au taux d’intérêt de 6,25% l’an
Période CRD, capital Annuité Intérêt = CRD*i Remboursement
restant dû en R=annuité -i
début de
période ;
1 26000 7546,38 26 000*0,0625= 1 625,007 546,38 – 1
625= 5921, 38
2 26000- 7546,38 20 7546,38 –
5921,38= 20 078,62*0,00625=1254,91 1254,91=
078,62 6291,47
3 20 078,62 - 7546,38 13 7546,38 –
6291,47= 13 787,15*0,00625=861,70 861,70= 6 684,68
787,15
4 13 787,15- 7546,38 7102,47*0,00625=443,90 7546,38-
7546,38= 443,90=7102,47
7102,47
Exercice4
Travail à faire.
Solution
On appelle valeur acquise par un capital la somme du capital placé et des intérêts, qu’il a produits
pendant la durée du placement.
Valeur acquise = C + I
Valeur actuelle : la valeur actuelle est égale au capital moins les intérêts générés par ce capital.
Equivalence d’effets ;
Deux effets (ou capitaux) sont équivalents à une date donnée (la date d’équivalence) si à cette date,
ils ont la même valeur actuelle.
On utilise l’équivalence lorsqu’on veut remplacer un effet par un autre d’échéance différente, ou
plusieurs effets de valeurs nominales et d’échéances différentes par un seul effet.
La valeur actuelle du 1er effet doit être identique à celle de l’effet de remplacement à la date
d’équivalence.
Exemple :
Un commerçant désire remplacer le 15 avril un effet de 6 000 € d’échéance le 25 avril par un autre
échéant le 20 mai.
TRAVAIL À FAIRE
Déterminez la valeur nominale de l’effet de remplacement sachant que le taux d’intérêt annuel est de
12 %.
SOLUTION
Un effet est équivalent à plusieurs effets si le jour d’équivalence sa valeur actuelle est égal à la somme
des valeurs actuelles des autres effets.
EXEMPLE
On veut remplacer le 10 avril, deux effets X et Y par un effet unique de 4 250 € de nominal. Le taux
d’intérêt est de 11 %.
TRAVAIL À FAIRE
SOLUTION
Le 10 avril, la valeur actuelle de cet effet est égale à la somme des valeurs actuelles des effets X et Y.
On a :
Un cas simple :
Un capital de 12 000€ est placé à 8%, un second capital de 14 000€ est placé à 5% ;
Au bout de combien de temps, ces deux capitaux auront-ils acquis la même valeur
2ème cas : un capital est placé à 7,5% pendant 52 jours, un second est placé à 6ù pendant 41 jours.
L’intérêt du premier capital est les 7/4 du second et la somme des deux capitaux est de 56 000€,
Calculez le montant de chaque capital.
A B C
Valeur nominale 4 200 3 700 1 950
Echéances 16 avril 25 mai 28 juin
On remplace le 11 mars, ces 3 effets par un effet unique équivalent, échéant le 15 juin. Le taux annuel
d’intérêt simple et de 9,5%.
En considérant que l’effet unique a une valeur nominale de 9 950€, déterminez dans les mêmes
conditions l’échéance commune de ces trois effets.
Ce système s’applique aux opérations fi nancières de plus d’un an. À la fin de chaque période, les
intérêts s’ajoutent au capital, les intérêts ainsi capitalisés produisent à leur tour des intérêts lors de la
période suivante et ainsi de suite.
Valeur acquise
TRAVAIL À FAIRE
SOLUTION
2. Un capital de 20 000 € est placé à intérêts composés pendant 10 ans. La valeur acquise au bout de
cette période s’élève à 47 347,27 €.
TRAVAIL À FAIRE
SOLUTION
Cn = C0 (1 + i) n
TRAVAIL À FAIRE
SOLUTION
(1,11)n = 2,07616
n ln (1,11) = ln 2,07616
n = 7 ans.
Valeur actuelle
L’actualisation nous permet de savoir dans des conditions prédéterminées combien vaut aujourd’hui
la somme que nous percevrons à la fin d’une certaine période.
L’inflation ;
La préférence pour un capital présent « un tiens vaut mieux que deux tu l’auras ».
Équivalence d’effets
Deux capitaux sont équivalents à intérêts composés, à une date déterminée s’ils ont à cette date la
même valeur actuelle.
1. Taux proportionnels
Les taux sont proportionnels lorsqu’ils sont proportionnels à la durée des périodes auxquelles ils
s’appliquent. Le taux proportionnel au taux d’intérêt i est i/k avec k sous périodes de l’année.
TRAVAIL À FAIRE
SOLUTION
im = 11,5/12 = 0,958 %.
is = 11,5/2 = 5,7 %.
it = 11,5/4 = 2,875 %.
EXEMPLE
2. Taux équivalents
Le taux ik est équivalent au taux annuel i : (1 + ik) k = 1 + i, cette égalité nous permettra de trouver
tous les taux équivalents.
(1 + ia) = (1 + is)²
1 + is = (1 + ia) ½ = 1 + ia
is = (1 + ia)1/2 – 1
EXEMPLE
SOLUTION
(1,115) = (1 + is )² → is = 5,593.
Exercice
Une personne place 15 000 € le 1/10/N–2 sur un compte d’épargne. Le 30/06/N–1, elle retire une
partie. Le 30/11/N, elle dispose de 6 064,3 €. Calculez la somme retirée le 30/06/N–1 avec un taux
annuel de 4 %.
Exercice :
Soit le tableau suivant :
Taux annuel 9%
Taux 6%
semestriel
Taux 3,5%
trimestriel
Taux mensuel 1,25%
Exercice 3 :
Soit un emprunt de 100 000€ à intérêts composés, au lieu de rembourser le capital et les intérêts 2
ans après comme convenu, votre créancier vous propose de payer à cette date 45 000€ seulement, le
reste serait sur 4 ans, le taux d’intérêt :
Au moment du paiement vous connaissez des difficultés de trésorerie, vous obtenez l’échelonnement
de votre dette en deux versements égaux : la moitié dans 2 ans et l’autre moitié ans 3 ans au taux de
7%.
Années 0 1 2 3 4 5 …
Chiffre 600000 660000 726000 798000 878460
d’affaires
recette
nouvelle
-Charges -270000 -297000 -326700 -359370 -395307
d’exploitations
décaissées
-Etalement du -50 000 -50 000 -50 000 0 0 0
droit d’entré
-Dotations aux -100 000 -100 000 -100 000 -100 000 -100 000
amortissements
-redevance à la -72 000 -79 200 -87 120 -95 832 -105 415
franchise
=Résultat 0 108 000 133 800 162 180 243 398 277 738 0
d’exploitation
avant impôt
(net imposable)
-impôt sur les -27 000 -33 450 -40 545 -60 850 -69 434
bénéfices (IS à
25)
= résultat
d’exploitation
après impôt
+ dotations aux
amortissements
CAF
d’exploitation
Budget de trésorerie :
Encaissements
Ventes HT
TVA collectée
Ventes TTC
Encaissement
comptant à
70%
Encaissement
30 jours à 20%
Encaissement
à 60 jours
Autres
encaissements
Total
encaissements
Décaissemen
t
Achats HT
TVA
déductible
Achats TTC
Décaissemen
t comptant
Décaissemen
t 30 jours
Fournisseurs
bilan
Total
Deux projets d’investissement mutuellement exclusifs sont envisagés par la société DECISION, leurs
flux de trésorerie (en milliers d’euros) figurent dans le tableau ci-dessous.
0 0 1 2 3
Projet A -15 000 1000 8 000 13 000
Projet B -15 000 12 000 5 000 2 000
Peut-on aussi lever le dilemme en plaçant les flux de trésorerie positifs à un taux de 9% ?
Pour cela, calculer le taux de rentabilité et la valeur actuelle nette intégrée des deux projets au taux
de 10%
Correction :
2. VAN et TIR
C. VAN
VAN a= -15 000 + 1000 (1,10) ^-1+ 8 000 (1,10) ^-2+ 13 000 (1, 10) ^-3= 2 288milliers €
VAN b= -15 000 + 12 000 (1,10) ^-1+ 5 000 (1, 10) ^-2 + 2 000 (1,10) ^-3= 1 5444 milliers €
D. TIR
Le TIR est solution pour chacun des projets des équations suivantes :
VAN a = - 15 000 + 1 000 (1+t) ^-1+ 8 000 (1+t) ^-2 + 13 000 (1+t) ^-3 = 0 d’où t= 16, 42%
VAN b = - 15 000 + 12 000 (1+t) ^-1 + 5 000 (1+t) ^-2 + 2 000 (1+t) ^- 3 = 0 d’où t = 17,87%
Conclusion :
La contradiction est due à l’hypothèses implicite différente faite pour chaque réinvestissement :
Le critère du TIR repose sur un réinvestissement au TIR lui-même, soit 16,42% pour le projet A et
17,87% pour le projet B.
La VAN et le TIR sont donc uniquement des critères d’acceptation et non des critères de classement
des projets.
Taux d’indifférence.
Les deux solutions sont équivalentes pour un taux de 14,56% (taux d’indifférence). En ce point, les
deux courbes se coupent.
1 000 (1+t)^-1 + 8 000 (1+t)^-2+ 13 000 (1+t)^-3= 12 000 (1+t)^-1+5 000 (1+t)^-2 + 2 000 (1+t)^-3
4. décision
Lorsque les critères de la VAN et du TIR relatifs à deux projets sont contradictoires, il est possible
lever l’indétermination en raisonnant sur l’investissement différentiel (A-B) et les flux différentiels
procurés par l’investissement.
0 1 2 3 VAN TIR
Projet A -15 000 1 000 8000 13 000 2 288 18,42%
Projet B -15 000 12 000 5000 2000 1 544 17,87%
0 -11 000 300à 11 000 744 14,56%
Déterminons la VAN au taux de 10% de ce projet différentiel, ainsi que son TIR,
VAN= -11 OOO (1,10) ^-1 + 3 0000 (1,10^-2 + 11 000(1,10) ^-3= 744 milliers €
VAN =-11 000 (1+t) ^-1 + 3 000(1+t) ^-2 + 11 000 (1+t) ^-3 = 0 d’où t = 14,56%
La VAN à 10% de ce projet différentiel est positive et le TIR supérieur au taux d’actualisation de 10%.
L’investissement fictif de montant nul est donc rentable, ce qui revient à dire que le projet A est plus
rentable que le projet B.
D’une manière générale, en cas de contradiction de critères, il faut préférer l’investissement qui
maximise la VAN.
Projet A : la valeur acquise par les flux de trésorerie à la fin de l’époque 3, au taux de 9% :
TIR intégré :
Projet B,
TIR intégré :
Le projet à retenir est donc le projet A puisque sa VAN intégré est la plus grande, ainsi que son TIR
intégré.