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Ministère de l’Enseignement Supérieur Burkina Faso

de la Recherche Scientifique ……………


et de l’Innovation Unité- Progrès -Justice
--------
Secrétariat Général
----------
Institut Sciences-Campus du Centre
ISC-Centre ex IP-OTC
02 BP 5805 Ouagadougou 02
Avenue Sembène Ousmane

Année universitaire 2023-2024

Thème :
SUIVI ET CONTRÔLE QUALITE DANS LE DOMAINE DES TRAVAUX PUBLICS : CAS DES
TRAVAUX DE RENFORCEMENT DE LA ROUTE AGBOVILLE-GRAND MORIE (11 KM).

Mémoire de : Licence 3 en MPP


M./Mme KOUAKOU KONAN FRANCK
Dossier n°23732

Pour l’obtention du diplôme de : Licence 3 en Management de Projet et Programme


Domaine d’études : Management de Projet et Programme
Sous la direction de : L’école Science Campus OTC Burkina Faso

PAGE DE GARDE

REPUBLIQUE DE COTE D'IVOIRE MAITRE D’OUVRAGE DELEGUE


ENTREPRISE MAITRE D’ŒUVRE

THÈME :
SUIVI ET CONTRÔLE QUALITE DANS LE
DOMAINE DES TRAVAUX PUBLICS : CAS DES
TRAVAUX DE RENFORCEMENT DE LA ROUTE
AGBOVILLE-GRAND MORIE (11 KM).

PROJET DE FIN D’ÉTUDE POUR L’OBTENTION DE


LICENCE 3 EN MANAEMENT DE PROJET ET PROGRAMME

ELEVE ENCADREUR
KOUAKOU KONAN MR AMON N’GBICHI
FRANCK SERGE LAURENT
ASSISTANT RESPONSABLE
CONTRÔLEUR QUALITE ASSURANCE QUALITE
ENTREPRISE MAITRE D’ŒUVRE

3
SOMMAIRE

La page 3 : le sommaire doit être rédigé en une page et vous devez compléter seulement les titres des
Première et Deuxième parties et de trois sous-titres par partie.
Désignations Pages

Dédicace 4

Remerciements 5

Avant-propos 6

Liste des sigles et abréviations 7

Table des illustrations 8

Note synthèse (en Français et Anglais) 9-10

Introduction générale 11-13

Première partie : PRÉSENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ET 14-25


DES TRAVAUX EFFECTUES

Présentation de l’entreprise PORTEO BTP et du service QSHE 14-15

Présentation du projet 16-17

Études bibliographiques 17-25

Deuxième partie : TRAVAUX REALISE AU SERVICE QUALITE, AU 26-37


CHANTIER ET AU LABORATOIRE

Travaux réalisés au service qualité 26-28

La qualité appliquée sur les travaux 29-35

La qualité appliquée sur les matériaux 35-37

Conclusion générale 38-40

Glossaire 41

Bibliographie 42-43

Annexes 44-...

Table des matières ….


ENTREPRISE MAITRE D’ŒUVRE

Votre texte de dédicace rédigé par vous-même doit figurer ici sans dépasser la page 4. Votre
établissement est classé parmi les établissements d’enseignement supérieur laïcs, donc il faut respecter
cette laïcité sans faire référence à Dieu, à ses croyances...

DÉDICACE

Je dédie tout d’abord ce présent rapport à toute ma famille.


À la mémoire de mon grand-père YAO KOUAKOU ROBERT et mon père
KOUAKOU YAO que vos âmes reposent en paix on réalisera toutes vos rêves….
À mon oncle KOUAKOU KOUAKOU KAN LANDRY.
À mes Tantes, mes Frères et Sœurs et à ma Camarade.
À ma mère KONAN AYA, qui a fait de moi un homme, je t’aime et t’aimerai à
jamais.
À tous l’ensemble du personnel de l’école OCT Science Campus Burkina Faso.
À mon encadreur MR AMON N’GBICHI SERGE LAURENT.
ENTREPRISE MAITRE D’ŒUVRE

REMERCIEMENTS
Qu’il me soit permis avant toute chose d’exprimer ma reconnaissance envers toutes les personnes qui
de près ou de loin m’ont soutenu dans mes efforts et ont contribué ainsi à la réalisation de ce
mémoire.
Je voudrais tout d’abord adresser toute ma reconnaissance aux responsables de L’institut Sciences-
Campus et à toute l’équipe du Groupe OTC qui a facilité cette formation à travers ses plateformes.
L’Institut Sciences Campus a su dispenser un enseignement qui a permis de nourrir mes réflexions et
m’a donné une profonde satisfaction intellectuelle, merci donc à tous les enseignants, tuteurs,
communicateurs avec qui j’ai échangé tout au long de cette année académique, ainsi qu’à tous mes
collaborateurs dans l’entreprise PORTEO BTP.
Je remercie Mr AMON N’GBICHI SERGE LAURENT, mon formateur encadreur pour sa
bienveillance, la pertinence de ses suggestions et de ses questionnements.
Je voudrais exprimer toute ma reconnaissance aux personnelles de la société privé, publics qui m’ont
encouragé dans cette voie et dont leur soutien a grandement facilité ma tâche.
Je réserverai une place particulière à MR NIANG MANDIAYE responsable de service qualité dont
les qualités humaines et le savoir pratique m’ont permis d’illustrer ce travail par des simulations
pertinentes.
Je tiens à exprimer ma sincère gratitude aux membres du jury qui ont bien voulu accepter de
m’honorer ainsi par l’acceptation de mon document.
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AVANT – PROPOS
L’Institut Sciences-Campus du Center anciennement dénommé Institut Supérieur Privé Online
Training Center (OTC) est un établissement d’enseignement supérieur créé en 2012 par autorisation
de création n° 2012/001166/MESS/SG/DGESR/DIESPr du 28 Mai 2012, ouvert par notification
n°2013/001130/MESS/SG/DGESR/DIESPr du 30 Mai 2013 et titulaire de l’arrêté ministériel
n°2014/257/MESS/SG/DGESR/DIESPr du 31 Juillet 2014 consacrant ainsi l’établissement dans sa
plénitude de sesActivités académiques.
Le changement de dénomination est intervenu en Septembre 2019, ainsi OTC est devenu Institut
Sciences Campus.
ISC-Centre est situé à Ouagadougou, dans la capitale politique du Burkina Faso, dans le quartier de
Ouaga 2000, sur l’avenue Sembène Ousmane, avec une administration conforme aux cahiers de
charges en vigueur.
Science Campus forme aux métiers de la gestion d’entreprise, banque, marketing, GRH, informatique.
Elle propose des formations allant du BAC+3 au BAC+5 ainsi que des certificats professionnels.
Institut Sciences Campus s’appuie sur des valeurs fortes telles que l’innovation et la qualité,
aujourd’hui l’école possède environ 9 (Cameroun, Togo, Côte d’ivoire, Benin, Mauritanie, Tchad,
Mali, Congo).

(Le texte ci-dessous est un modèle recommandé, que vous pouvez améliorer ou effacer les parties non
utiles dans votre cas ou ajouter des particularités vous concernant, sans dépasser la page 5)
Ce mémoire rentre dans le cadre de l’obtention du diplôme de Licence 3 en Management de Projet et

Programme, Il étudiera en Master 1.

(Raison, Motivation et But)

L’idée de ce mémoire de recherche est venue d’apporter une contribution à ma connaissance

professionnelle pour servir les entreprises afin de bien travaillé dans le domaine de Management de

projet.

Cette étude se veut être une contribution devant permettre de bien Manager dans tous types de projet.

(Difficultés)

Des difficultés n’ont pas manqué. Elles concernent les sacrifices du temps de travail pour la rédaction.
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Cette partie doit comporter les éléments suivants sans dépasser la page 6 :

(Acronymes) (La liste doit respecter l’ordre alphabétique de A à Z et doit être contenu dans la page 7,
possible de réduire la police et même de faire de colonnes pour se contenter d’une seule page)

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS


AFNOR : Association Française des Normalisations
BB : Béton Bitumineux
BTP : Bâtiment Travaux Publics
CBR : California Bearing Ratio
CCTP : Cahier des Clauses Techniques Particulières
CB : Couche de Base
CF : Couche de Fondation
CI : Côte d’Ivoire
CR : Couche de Roulement
D90 : Déflexion caractéristique 90
E.S : Équivalent de Sable
HSE : Hygiène, Sécurité et Environnement
IAQ : Ingénieur responsable de l’Assurance Qualité
ISO : International Standard Organisation
MDC : Mission De Contrôle
NC : Non-Conformité
PAQ : Plan d’Assurance Qualité
PV : Procès-Verbal
OPM : Optimum Proctor Modifié
POC : Plan d’Organisation de Contrôle
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8
QHSE : Qualité, Hygiène, Sécurité et Environnement

TABLE DES ILLUSTRATIONS

Liste des figures (Remplir ou Inscrit la mention NÉANT)


Numéros Intitulés Pages

Figure 1 Atelier de recyclage 18

Figure 2 Roue de Deming 19

Figure 3 Réception d’une purge 29

Figure 4 Réception des couches de 29


purge

Figure 5 Pose de caniveau 30

Figure 6

Liste des Tableaux (Remplir ou Inscrit la mention NÉANT)


Numéros Intitulés Pages

Tableau 1 Caractéristique technique 16


du projet

Tableau 2 La structure documentaire 24

Tableau 3 La traçabilité 25

Tableau 4 Modalité de compactage à 28


la suite de la planche
d’essai

Tableau 5 Tableau de réceptions 31

Tableau 6 Dosage de l’émulsion 34

Tableau 7 Classification des sols 36


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9
NB : La table des illustrations ne doit pas excéder la page 8, si vous en avez plus dans votre
document, mettre seulement les plus pertinents dans le corps du mémoire et le reste en annexe.

C’est un document à caractère pratique, détachable du reste et rédigé à la page 9 et 10, il récapitule
tout le mémoire. Il faut suivre le plan de rédaction ci-dessous.

NOTE DE SYNTHÈSE

Thème : SUIVI ET CONTRÔLE QUALITE DANS LE DOMAINE


Photo récente DES TRAVAUX PUBLICS : CAS DES TRAVAUX DE
RENFORCEMENT DE LA ROUTE AGBOVILLE-GRAND
MORIE (11 KM).

Mémoire de : Fin de cycle en licence 3

Domaine d’études : Management de Projet et Programme

Diplôme : Licence 3 en MPP

L’objectif (principal et spécifique) du travail


Création d’un marché commun basé sur la libre circulation (confort et sécurité) des personnes, des
biens, des services et des capitaux, le droit d’établissement, d’un tarif extérieur commun et une
politique commerciale commune dans cette localité.

Sa problématique
Le désenclavement est consécutif à une interruption totale de la circulation rendant une localité ou une
zone de production inaccessible par route. Souvent l’existence physique même de la route est
problématique (car repousse végétale entrainant la disparition de tracé)
Consiste :
 À créer une voie d’accès
 À reconstruire ou construire un ou des ouvrages de franchissement
 À aménager une voie impraticable en toute saison

Sa méthodologie
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Montrer l’importance ou l’utilité des différents principes, processus et normes qui s’appliquent
dans la réalisation d’un projet afin de satisfaire aux clients.

Ses hypothèses fondamentales


La notion de renforcement ou Réhabilitation d’une route s’agit de travaux de réparation localisés
effectués soit uniquement sur la couche de roulement, soit sur une partie ou la totalité du corps de
chaussée. Ces travaux sont entrepris au cours de la vie de la route.
Consiste :
 À traiter toutes les dégradations de surface sur la chaussée
 À reconstituer le corps de chaussée à des endroits très localisés
 À rétablir les caractéristiques initiales de la route à des endroits très localisés
Dans notre il s’agit de traiter la totalité du corps de chaussée après avoirs stabilisée celle de la couche
de base au ciment à 3%.

Ses conclusions et ses limites


La réalisation d’un projet permettra de faciliter les échanges économiques, de promouvoir le
développement économique et social par la fourniture des produits agricole et biens d’autres services
dans cette localité.
En ceux qui concerne ses limites il est important de maitriser la portée, les couts et les délais afin de
pouvoir réussi le projet.
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INTRODUCTION

L'homme a toujours été à la recherche de la qualité. En effet, environ 3000 ans avant Jésus
Christ, les Babyloniens utilisaient les unités normalisées pour peser et mesurer les articles de
Façon uniforme.

En Angleterre, au XIè siècle, une loi a été proclamée pour vérifier la qualité des produits et pour
imposer des punitions à ceux qui ne se conformaient pas aux normes de qualité.
Vers l'année 1920, Walter A Shewhart (celui qui inventa la carte de contrôle) a annoncé qu'il valait
mieux maîtriser le processus de fabrication que contrôler le produit.
Dans les années 70, la qualité était la responsabilité du département qualité seulement, l'emphase étant
mise sur les outils de contrôle de la qualité tels que les cartes de contrôle et l'inspection. La direction
était rarement impliquée dans les affaires concernant la qualité. Une révolution à ce sujet a vu le jour
dans les années 80.
Quand la direction des entreprises a réalisé que la qualité est quelque chose à laquelle elle devait
s'engager davantage. Dans plusieurs entreprises à travers le monde, un responsable de qualité était
désigné et le personnel était sensibilisé à la qualité. Dans ces entreprises, la qualité était prise à cœur
par tout le personnel. Durant ces années 80, les entreprises ont réalisé qu'au lieu de se concentrer sur
la détection des erreurs et de leurs corrections à posteriori, elles devaient plutôt se concentrer sur la
prévention des erreurs/défauts afin d'avoir une méthode efficace de la fabrication des produits de
qualité. Tandis que les programmes qualités des années 80 étaient orientés plutôt vers la production,
ceux des années 90 ont mis l'emphase de la qualité également sur tous les autres aspects tels que le
marketing et le finance. Durant cette même période, les clients sont devenus quant à eux plus
exigeants sur la qualité des produits aussi bien que sur celle des services.
Face aux exigences de compétitivité dues à la mondialisation de l'économie, les entreprises de
plusieurs pays ont compris qu'elles doivent toujours être de plus en plus performantes pour survivre.
En effet, ce XXIè siècle serait l'ère de la qualité totale, l'excellence même. Dans le domaine du BTP,
pour avoir cette qualité du travail, il n'est suffisant de maîtriser et d'appliquer les principes de calcul. Il
est aussi nécessaire, et même fondamental, de n'utiliser que des produits de bonne qualité, des
personnels bien motivés et répondant aux normes internationales de qualité en Mémoire de fin
d’études – Management de Projet et Programme Promotion 2024.
Ainsi, les voies de communications constituent le noyau moteur de l'économie d'un pays.
Elles représentent un enjeu vital dans le quotidien de chaque citoyen si l'on ne pense qu'à la
Circulation des biens et de personnes, aux désenclavements de certaines zones isolées. En effet,
C’est dans ces dernières que les infrastructures sociales sont insuffisantes.
L’implantation du suivi et contrôle qualité dans les travaux routiers de désenclavement reflète
Le progrès vers le perfectionnement, voire le développement du pays, étant donné que la qualité
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Offre des garanties sur la prise en compte des exigences et donne confiance à la clientèle et aux
Partenaires.
En outre, la qualité améliore l'efficacité (gestion, techniques) et donne des informations
Fiables après avoir capitalisé les résultats.
Le présent ouvrage s'intitule : SUIVI
ET CONTRÔLE QUALITE DANS LE
DOMAINE DES TRAVAUX PUBLICS : CAS DES TRAVAUX DE
RENFORCEMENT DE LA ROUTE AGBOVILLE-GRAND MORIE (11
KM) et analyse profondément cette application avec toutes ses facettes et particularités.
Mais quel est le rôle de l’ingénieur qualité ? Est-il indispensable au bon déroulement du chantier ?
Quelles sont les méthodes utilisées par celui-ci pour le contrôle et le suivi qualité au sein du domaine
des travaux publics ? Pour répondre à ces différentes questions dans un premier temps nous
présenterons la structure d’accueil et travaux effectués, ensuite viendra alors la présentation des
travaux réalisés en entreprise.
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PREMIÈRE PARTIE :
...................

Votre mémoire doit être composé de deux parties.

Première partie : Objectifs et méthodologie (votre rédaction doit se faire de la page 15 à 25)

Les différentes parties du mémoire doivent être équilibrées. Il doit y avoir une conclusion entre les différents
chapitres et les deux parties. La conclusion du chapitre 1 par exemple doit annoncer le chapitre 2. Et la
conclusion de la première partie annonce la deuxième partie.

Le corps du mémoire est composé de pages :


❖ Présentées au format normalisé de 21 cm x 29.7 cm, selon le format « portrait » (vertical) sauf pour les
tableaux synoptiques que l’on peut présenter en format « paysage » (horizontal).
❖ Imprimées en recto uniquement,
❖ Cadrées de la sorte :
● Le standard de marge de gauche, droite, haut, bas est conforme au présent modèle
● Éventuellement une marge de reliure si nécessaire

En-tête de 1.3cm à partir du bord. Il comporte :


*en haut à droite, le numéro de la page. Toutes les feuilles du document complet doivent être numérotées en cas
de reprise de ce document dans le cas échéant respecter les numéros de pages indiqués pour votre rédaction.
* un pied de page de 1.3cm à partir du bord. Il comporte « le nom de l’établissement où
est soutenu le mémoire- le sujet- le nom et les prénoms du candidat » ;
- Dactylographiées en interligne 1.5 avec une police de caractère « time new roman » de taille 11 (9 pour les
notes en bas de page) ou « Arial » de taille 10 (8 pour les notes en bas de page) ;
- Imprimées sur du papier blanc et une encre noir pour l’impression. il faut être méfiant avec
l’utilisation des couleurs. Leur gestion est plus délicate qu’il n’y paraît et une signalétique claire doit absolument
y être associée. Il faut donc utiliser judicieusement les couleurs si nécessaire .
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PREMIÈRE PARTIE
PRÉSENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ET TRAVAUX EFFECTUES
Chapitre 1
Présentation de l’entreprise PORTEO BTP et du service QSHE
1.1 Généralité
Engagé depuis années dans le développement des infrastructures routières, nous convaincus que la
réalisation de nos ouvrages doit être intimement lié à l’amélioration du bien-être des femmes et des
hommes de notre continent. Nous accordons par ailleurs une attention particulière à l’épanouissement
de nos collaborateurs, en leur offrant un cadre de travail assurant stabilité et opportunités
d’évaluation.
Si notre engagement nos actions intègrent une dimension sociale pour une transformation positive du
milieu de vie dans lequel nous nous déployons, nous nous devons également d’agir avec une véritable
conscience environnementale. Pour cela, face aux contraintes spécifiques de notre continent, nous
intégrons notre parfaite connaissance des réalités africaines aux technologies les plus modernes.
1.2 Secteurs d’activités, Mission et Objectif
Créée en 2012, PORTEO BTP est une entreprise ivoirienne spécialisée dans la réalisation
d’infrastructures routières et de voiries et réseaux divers. Par son engagement, son expertise et son
sens professionnalisme, l’entreprise a su positionner assez rapidement au rang des opérateurs les plus
promoteurs du secteur BTP en CI. Elle s’est toujours donnée pour mission de contribuer efficacement
au développement économique à travers la création d’emploi et la réalisation de projets innovateurs et
durable.
1.3 Organisation
L’agence de Côte d’Ivoire est dirigée par un directeur général basée à Abidjan, il a pour mission
d’administrer tous les chantiers qui sont implantés sur le territoire ivoirien et de soumissionner aux
appels d’offres. Le chantier sur lequel nous avons travaillé avait pour mission le renforcement de la
route Agboville-Grand-Morié (11km de route).

1.4 SERVICE Qualité

Directeur Qualité
Lien fonctionnel
Côte d’Ivoire
…………………..

Service
laboratoire, Responsable
Lien hiérarchique
bureau d’étude et Qualité Chantier
…………………
topographique

Assistant Qualité Relai


(Moi) Assistant Qualité
environnementale
Assistant
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Étant assistant nous étions au service qualité plus précisément dans le département Qualité qui a pour
mission principale de s’assurer de la bonne exécution des travaux en coordonnant les contrôles
intérieurs, de faire respecter les exigences du marché ; de s’assurer que toutes les opérations pour
lesquelles une réception et requise ont été effectivement réceptionnées par l’ingénieur ; de faire le
suivi documentaire du chantier.

Dans cette partie pour le bon fonctionnement d’un organisme tous les documents qualités doivent
donc être largement diffusés sur chantier, a tous et faire l’objet de réunions de sensibilisation vis-à
Vis des principaux acteurs.
Pour être efficace, « Faire savoir » est aussi important que « savoir-faire »
Il est donc important de disposer d’un bon document qui puisse aussi et surtout être utile à
l’entreprise.
Ensuite nous présenterons les travaux a effectués.

Chapitre 2
Présentation des travaux effectués
2.1 Généralité
Le réseau routier ivoirien est constitué d’environ 6514 km de routes bitumées ,75 600 km de routes en
terre et 100 000 km de pistes agricoles. Ce réseau demeure l’épine dorsale de l’agriculture et de
l’ensemble des secteurs économiques.
Depuis plusieurs décennies, le déficit d’entretien du réseau ivoirien s’est accru avec la réduction des
budgets d’entretien et l’accroissement du réseau de routes en terre. Par ailleurs, la réforme du cadre
institutionnel qui a conduit à la privatisation de l’exécution des travaux d’entretien routier n’a pas
permis aux différents acteurs du secteur de jouer pleinement leur rôle du fait de la crise
socioéconomique que traverse le pays depuis 1999.
Aujourd’hui, l’ensemble du réseau routier est en mauvais état et plus de 4 /5 ème des routes bitumées
ont largement dépassé 20 ans de service et nécessitent une réhabilitation. C’est pour rattraper le déficit
d’entretien que le gouvernement de Côte d’Ivoire a fait le renforcement du réseau bitumé une priorité.
Le programme 2023 prévoit la réhabilitation de 11 km de routes revêtues.
Le projet sur lequel porte notre étude relie deux villes majeures à savoir Agboville-Grand.Morié.

2.1.2 Méthodologie d’exécution des travaux routiers


A - Installations de chantier.
Ensemble des dispositifs provisoires nécessaires au fonctionnement d’un chantier pendant les travaux.
- Des méthodes qu'on se propose d'employer pour l'exécution des travaux ;
- Des matériels et engins dont il compte équiper son chantier ;
- Du personnel qu'il y affectera ;
- De la consistance et l'implantation de l'ensemble de ses installations ;
- Du lieu de stockage des matériaux de chaussées, laissé à l'initiative de l'entreprise ;
- De l'approvisionnement et la manutention des matériaux (ciment, granulats, bétons, aciers, etc.…) ;
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B - Travaux préliminaires.
- Piquetage Général.
Le piquetage général, il s’agit d’une opération d’arpentage effectuée par le topographe. Le
piquetage permet de situer plus concrètement la route (piquetage de l'axe et des rives), canalisation
prévue dans notre projet.
C - Nettoyage et curage des caniveaux, fossés existants
Ce sont des opérations qui consiste à assainir toutes les zones de travail afin que dans la réalisation
des travaux l’on puisse avoir une bonne visibilité, sécurité dans ses activités.

2.1.3 Caractéristique technique du projet

Désignation Structure de la chaussée prévue Structures des accotements


Nature de matériau Épaisseur (cm) Nature de Épaisseur (cm)
matériau
CB Recyclage de l’existant 25 stabilisée à Recyclage de 25 stabilisée à
3% au ciment l’existant 3% au ciment
Enduit Gravillons (4/6 et 3 Gravillons (4/6 et 3
superficiel 10/14) 10/14)
bicouche
CR Béton bitumineux 5 Béton bitumineux 3
(BB0/14) (BB0/14)

Le tronçon Agboville – Grand Morié (11 km) étant peu endommagé, il était envisagé de renforcer cet
itinéraire en stabilisant l’existant au ciment à 3% appliqué aussi une bicouche d’enduit superficiel et
de traiter les problèmes ponctuels d’assainissement et de drainage.
Un renforcement de la structure de chaussée est envisagé. La reconstruction de la chaussée s’avère
indispensable sur ce tronçon. Compte tenu du renforcement précédent de cette voie, un épaulement de
la chaussée (élargissement) est envisagé avec la création d’accotements de 1,5m à 1.8m de part et
d’autre de la chaussée.

2.1.4 Recyclage
Le recyclage en place des chaussées bitumineuses consiste à améliorer en place la structure routière
en utilisant les matériaux de la chaussée existante. C’est une opération qui consiste à une
fragmentation de la chaussée existante.
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17

Figure 1 : Atelier de recyclage

Nous retenons ici que pour la réussite des travaux de renforcement routiers il est nécessaire de bien
établie son programme. Ensuite essayerons de voir ses études bibliographies.

Chapitre 3
Études bibliographies
3.1 Management de la qualité
Le management de la qualité, ou gestion de la qualité est une discipline du management regroupant
l'ensemble des concepts et méthodes visant à satisfaire les clients d'un organisme (en général les
entreprises, associations, organismes publics) et à fournir des produits et services correspondant à
leurs attentes.
Le management de la qualité est constitué de quatre familles d'activités complémentaires :
-La maitrise de la qualité ;
-l'assurance de la qualité ;
-la planification de la qualité ;
-l'amélioration.
ENTREPRISE MAITRE D’ŒUVRE

18

Figure 2 de la roue de Deming


Le management de la qualité est transversal à toute l'organisation, dont la Direction en définit la
politique.

3.1.2 Enjeux de la qualité


Le management de la qualité permet à priori d'améliorer la qualité et donc de satisfaire les besoins
exprimés ou non des clients ou utilisateurs. Cette qualité est relative, car elle est fonction des
exigences de clients et aussi des parties prenantes internes et externes de l'entreprise, ainsi que de la
prise en compte des risques de toute nature. Le niveau de qualité optimal ne doit pas produire de cout
inadéquat (sur qualité). La qualité, au même titre que n’importe quelle activité dans une entreprise à
un coût, mais qui est censée réduire le cout de la non qualité. Une entreprise est performante lorsque
le triptyque "cout-délai-qualité" (c'est-à-dire les ressources qu'elle met en œuvre) est justifié et
efficace, lui permettant alors de se positionner avantageusement sur un marché en bénéficiant d'un
"ticket d'entrée" élevé qui donne une marge d'avance sur la concurrence. Dans le cadre du
management de la qualité, du point de vue industriel, la qualité est une cible dont les critères sont
précisément fixés par rapport à des standards (des normes). La qualité industrielle est le résultat d'un
processus de production ou de servuction qui à toutes ses étapes obéit à un "cahier des charges"
permettant d'atteindre et de maitriser le niveau souhaité. L'industrie a cherché à développer les
meilleures méthodes pour améliorer la qualité. Provenant essentiellement du Japon et des États-Unis,
ces méthodes sont rassemblées aujourd'hui dans un corpus bien défini et ont désormais une portée
mondiale. Les normes internationales de la qualité définissent par convention une démarche «
universelle », applicable à tout type d'entreprise (production de produits ou de services). Les normes
internationales de la qualité se sont orientées vers la Qualité totale, qui articule stratégie, système,
performance, dimension humaine et sociale. Dans le cadre de la Qualité totale, les parties prenantes
sont : les clients, les fournisseurs, les actionnaires, les salariés et la société en général. La qualité
optimale se situe au point de rencontre des besoins explicites ou implicites de l'ensemble des parties
prenantes.

3.1.3 Histoire de la qualité

L'histoire du management de la qualité s'inscrit dans l'histoire du management. Les civilisations se


sont donc d'abord appuyées sur l'art et l'artisanat pour faire vivre et progresser la qualité des
productions au sein des sociétés. La révolution industrielle et la consommation de masse ont laissé
ENTREPRISE MAITRE D’ŒUVRE

19
place à de nouvelles problématiques de management. Plus spécifiquement au management de la
qualité en 1924 Walter A. Shewhart a inventé une méthode de contrôle de la qualité de la
production en utilisant des méthodes statistiques. Pendant la Seconde Guerre mondiale, William
Edwards Deming a utilisé ces méthodes pour la fabrication de munitions et d'autres produits
d'importance stratégique. Après la Deuxième Guerre mondiale, le Japon a décidé de faire de
l'amélioration de la qualité un impératif national dans le cadre de la reconstruction de leur économie
avec l'aide de certains théoriciens comme Shewhart, William Edwards Deming et Joseph Juran dans
les années 1950. C'est à cette époque que l'idée d'un décloisonnement des services et l'accent sur
l'apprentissage en continu sont apparus. Ainsi à partir des années 1970, cette initiative est devenue un
succès en particulier au niveau de l'automobile dont Taïchi Ono est un des théoriciens (développant le
juste à temps et le kanban, les 5 zéros) et directeur de production de Toyota dans les années 1950.
Divers états américains ont mis en place dès les années 1990 des organisations dédiées à la qualité de
l'environnement. En avril 1990, 21 des plus importantes entreprises américaines de l'époque se sont
regroupées dans le cadre du GEMI, pour ouvrir la démarche qualité sur la prise en compte de
l'environnement (TQEM). Cette mobilisation se fit en réponse aux premières démarches juridiques
liées à l'impact de l'industrie sur la santé et l'environnement.

3.1.4 Management qualité dans le domaine du génie civil

De tout temps la qualité des ouvrages construits a été au centre de la préoccupation des Ingénieurs et
Techniciens. De nos jours, la plupart des marchés exige la présence d’un Ingénieur qualité lors de
l’exécution des chantiers, il est normalement la pièce maitresse du chantier de lui dépend le bon
déroulement des travaux et la qualité des ouvrages livrés. Il a pour mission principale :
- S’assurer de la bonne exécution des travaux en coordonnant des contrôles intérieurs avant la
réception par la mission de contrôle (contrôle extérieur) ;
- s’assurer que toute opération pour laquelle une réception est requise a été effectivement
réceptionné par l’Ingénieur ;
- faire respecter les exigences du marché.
Toutes ces exigences citées si dessus seront atteintes avec la mise en œuvre d’un document non
contractuel, évolutif appelé : Plan d’Assurance Qualité (PAQ), ce document non contractuel est un
engagement de l’entreprise à mettre en œuvre un système d’organisation de l’assurance Qualité qui
satisfasse aux exigences du chantier. Suivant de l’amélioration continue, il décrit l’organisation et les
dispositions applicables à l’ensemble des activités du chantier pour assurer une qualité totale et
garantir la traçabilité des travaux réalisés tels que définis au marché durant toutes les phases du projet,
de la réalisation des études d’exécution jusqu’à la réception final. Il est composé de procédure
d’exécution (moyens et actions), contrôles relatifs à chaque tâche (Plan d’Organisation de Contrôle :
POC) et des documents de suivi d’exécution, il est basé sur le CCTP (document contractuel) et les
bonnes pratiques de l’entreprise. Le PAQ est toujours en adéquation avec le système de management
Qualité de l’entreprise.

Dans un projet sans PAQ plusieurs constats seront faits au niveau des différents intervenants à savoir
les principaux qui sont le maitre d’œuvre et l’entreprise. Au niveau du maitre d’œuvre, il y aura : 
Densité de contrôle élevée ;
- large étendue du contrôle ;
- effectifs importants. Au niveau de l’entreprise, il y aura :
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20
- Densité de contrôle faible ;
- pas d’enregistrement du contrôle ;
- peu ou pas d’effectifs.

À contrario dans un projet avec PAQ il y aura au niveau du maitre d’œuvre :


- Densité de contrôle allégée ;
- vérification du système de qualité et non plus de l’exécution d’une tâche ;
- effectif allégé. Au niveau de l’entreprise :
- Densité de contrôle élevée ;
- enregistrements des résultats du contrôle ;
- accentuation de la prévention pour la préparation du chantier et le traitement des non-conformités

3.1.5 La mise en place et le suivi du plan d’assurance qualité


La mise en place et le suivi du plan d’assurance qualité sont basés sur un contrôle interne effectué par
l’entreprise et qui est lui-même subdivisé en deux phases :
- Contrôle interne (contrôle de production effectué par les acteurs même qui participe à la réalisation
de la tâche)
Ce contrôle permet la maitrise des processus de fabrication ou d’exécution des tâches. Il est assuré par
l’équipe de production, elle est basée sur l’observation visuelle ou mesure simplifiée par
l’intermédiaire de procédures techniques.
- Contrôle externe (contrôle de conformité effectué par les acteurs qui ne participe pas à la réalisation
de la tâche) Ce contrôle permet de savoir si la qualité requise est atteinte. Les personnes chargées du
contrôle entreprise externe auront pour charge :
-La vérification du respect des procédures d’exécution ;
-l’exécution des différents essais de mesures ;
-la gestion des documents de transmission ;
-la vérification et l’étalonnage des unités de fabrication et de contrôle.
Le contrôle externe est fait par l’Ingénieur Qualité, son équipe et les services annexes (laboratoire,
topographie).

3.1.6 Le traitement des non-conformités


Elle est composée de la manière suivante :
1ère étape celle de l’action curative
 Contrôle interne détection de NC
 Contrôle interne ouverture de la fiche de la NC
 Contrôle externe description de la NC
 Contrôle externe décision traitement
 Direction de chantier approbation traitement
 Contrôle externe transmission au maître d’œuvre
 Maitre d’œuvre approbation ou amendement
 Contrôle interne et externe exécution du traitement/vérification des résultats
 Contrôle externe fermeture de la fiche de NC
 Contrôle externe classification de la fiche de NC
2ème étape préventive
 Contrôle externe analyse des causes de la NC
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21
 Contrôle externe décision de traitement pour prévenir la NC
 Direction de chantier approbation traitement
 Contrôle interne et externe exécution du traitement
 Contrôle externe vérification des résultats/classement dans le registre des actions préventives
Le traitement de conformité est exercé par le service qualité pour la vérification de l'authenticité par
rapport au cahier des charges ou CCTP. Il a aussi pour rôle de valider les documents
d'accompagnement (certificat de conformité, plan qualités,).
Au cas où la qualité requise n'est pas atteinte, c’est-à-dire, le "produit" est non conforme, il faut
détecter la gravité de cette non-conformité.
En effet, on a catégorisé les non satisfactions aux exigences spécifiées pour mieux les gérer.
On a donc :
Niveau1 : non-conformité mineure corrigible immédiatement dans le cadre du procédé utilisé, dans le
respect des procédures et des dessins d'exécution, sans ouverture de fiche de non-conformité.
Exemples :
- Couche élémentaire de remblai, non recouverte et insuffisamment compactée ;
- Nivellement de couche de forme non traitée, non conforme ;
- Contrôle de portance non effectué sur plate-forme non recouverte.
Niveau2 : non-conformité corrigible avec une procédure de réparation existante et agréée par le
Maître d'œuvre. L’identification et le traitement de cette non-conformité doivent être documentées et
enregistrées. La remise en conformité est réglée localement sur le chantier, le chef de mission en est
informé.
Exemples :
- portance de l’arase terrassement insuffisante ;
- géotextile non conforme.
Niveau3 : non-conformité dont on ne connaît pas la solution. Elle demande l'intervention d'un groupe
de réflexion et requiert l'approbation du Maître d'œuvre sur les solutions proposées. Le niveau de la
qualité contractuelle n'est pas atteint.
Exemples :
- drain bouché ;
- point d’arrêt non respecté.
Niveau4 : non-conformité mettant en cause le niveau de qualité contractuel, voire son aptitude à
satisfaire la qualité d’usage (défaut). Une fiche de non-conformité est ouverte dans les délais fixés au
marché, et l’entreprise adresse ses propositions au maître d’œuvre qui décide des suites à donner.
Cette non-conformité peut conduire à une expertise et à d’éventuelles investigations en place.
Exemples :
- remblai technique achevé insuffisamment compacté ;
- matériau non conforme utilisé dans un corps de remblai achevé ;
- contrôle d’arase terrassement non exécuté alors que la couche de forme est en place.
Quant à la gestion des non-conformités :
Les non-conformités de niveau 1 sont traitées directement par le chef de chantier qui peut informer
ou non contrôleur qualité.
Les non-conformités niveau 2, 3 et 4 sont classées par contrôleur qualité et le conducteur des travaux.
La recherche des solutions se fera étroitement en collaboration avec le Maître d'œuvre et le Directeur
du chantier, tant en ce qui concerne les causes, remise en conformité et actions préventives afin que
l'incident ne se renouvelle plus.
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22

La vérification de la mise en conformité est assurée par et par contrôleur qualité le conducteur des
travaux.
Quoi qu'il en soit, doit t contrôleur qualité traiter les actions non conformes de l'une ou plusieurs
manières suivantes :
- Déterminer les causes de non-conformité ;
- Évaluer le besoin d'entreprendre des actions pour que les non-conformités ne se reproduisent plus ;
- Mener des actions permettant d'éliminer la non-conformité détectée ;
- Mettre en œuvre les actions correctives nécessaires
3.1.7 Le contrôle de la qualité
La qualité est un ensemble des propriétés et caractéristiques d'un produit ou service qui lui confère
l'aptitude à satisfaire des besoins exprimés ou implicites, et ceci au moindre coût et délai, mais en
quoi consiste au juste le contrôle qualité ? Le contrôle est le moyen de vérifier que le produit livré
répond ou non aux exigences spécifiées pour la qualité. Il serait utile de noter que le contrôle ne crée
pas la qualité, mais il a pour but essentiels de :
- Certifier que la qualité est effectivement obtenue ;
- Éviter les non-conformités afin de prévenir les pertes de production ;
- Donner confiance aux clients mais aussi aux autres entreprises sur le chantier. La mise en œuvre du
contrôle qualité comprend :
- L’évaluation préalable du projet : cette phase a pour but de vérifier que les principes dispositions du
plan qualité peuvent être appliquées sans difficultés majeures (formations nécessaires, moyens
matériels, humains et logiciels) ;
- Les contrôles en cours de phase : ils permettent de détecter une non-conformité au plus près du
moment où elle commise ;
- Les contrôles en fin du projet : ils permettent de vérifier avant la livraison du produit que les
objectifs ont été atteints.
Cela peut conduire à des contrôles sur les produits obtenus et sur les procédés de mise en œuvre ;
- Les contrôles exceptionnels ;
- Les contrôles techniques des documents.
A- Élaboration des procédures
Une procédure est « une manière spécifiée d’effectuer une activité ou un processus » selon la norme
iso 9000. Ainsi, la procédure décrit la manière de faire, les responsabilités, les documents et moyens
matériels à utiliser. La procédure répond aux questions qui fait quoi, comment et quand dans
l’organisation. Aucune forme ni format ne sont imposés : papier ou informatique, texte, logigramme
ou tableaux. Le plus important est de dégager facilement les responsabilités de chacun, la façon de
faire et le déroulement des tâches.
B- Mesure et contrôle de la Qualité
Toutes actions menées en qualité doivent être mesurées et contrôlées pour en juger l’efficacité,
plusieurs méthodes sont utilisées :
- Mesure des actions menées par le remplissage de questionnaire (check-list) :
Les questionnaires sont remplis avec l’aide des services visés généralement ce sont des cases à
cocher avec plusieurs niveaux de satisfaction.
Les différents niveaux de satisfaction nous donnent à la fin un pourcentage de réussite des actions
menées, l’inconvénient de cette méthode, c’est qu’elle est beaucoup subjective.
- Mesure des actions menées par des outils statistiques
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23
Pour chaque action menée, il faut recueillir des données quantitatives ou qualitatives qui seront
traitées et analysées pour contrôler l’action et mesurer son efficacité. Les méthodes statistiques
sont plus précisées et fournissent plus t’information. Mais les données sont souvent difficiles à
recueillir et fastidieuses à interpréter.
C- Les principaux documents normatifs généraux sont :
- Les documents de l’AFNOR :
NF X 50-120 "qualité- vocabulaire" ;
NF X 50-160 "gestion de la qualité. Guide pour l'établissement d'un Manuel qualité" ;
- Les documents ISO :
ISO 8402 "Management de la qualité et assurance de la qualité- vocabulaire" ;
ISO 9000 "Norme pour la gestion de la qualité et l'assurance qualité
ISO 9001 "Système qualité"- Modèle pour l'assurance de la qualité en conception, développement,
Production, installation et prestation associées ;
ISO 9002 "Système qualité"- Modèle pour l'assurance de la qualité en productions, installations et
prestations associées ;
ISO 9003 "Système qualité"- Modèle en contrôle et essais finaux.
3.1.8 Organisation du système qualité
Le système qualité comprend l'organisation, les procédures, les processus et les moyens nécessaires à
la mise en œuvre du management de la qualité dans l'entreprise (ou laboratoire).
Ce système qualité est décrit dans un "manuel qualité / assurance de la qualité".
Les mêmes dispositions concernant un projet sont définies dans un "Plan assurance de la qualité".
Pour démontrer la conformité par rapport au modèle sélectionné (ISO 9001, 9002 ou 9003), la
formalisation du système qualité est nécessaire.
Outil du système qualité, le Plan d’Assurance Qualité contient les dispositions spécifiques prises par
l’entreprise en matière d’assurance qualité relatives à l’exécution d’un contrat particulier.
La structure documentaire généralement adoptée est la suivante :

Manuel d’Assurance Qualité (M.A.Q.)

+
Documentation générale du siège du contractant Notes de Gestion Qualité (N.G.Q.) qui précisent
les pratiques d’application des règles du manuel

Plan d’Assurance Qualité (P.A.Q.) précisant


l’application du M.A.Q.

Documentation spécifique à un contrat +

N.G.Q. pour le contrat

Le Plan d’Assurance Qualité est établi lorsque cela est nécessaire pour amender les directives du
Manuel d’Assurance Qualité.
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24
Pour un contrat particulier, les directives du P.A.Q. priment donc sur celles du Manuel
d’Assurance Qualité.
Le P.A.Q. contient sous forme synthétique l’ensemble de la structure et des règles nécessaires à la
bonne exécution d’un contrat comme : le contexte et les documents contractuels, les moyens mis en
place, leur organisation, les procédures...
Pour expliciter dans le détail l’ensemble des dispositions prises par l’entreprise, le Plan d’Assurance
Qualité est complété par des instructions spécifiques.
3.1.9 La traçabilité
La traçabilité a pour objet d’établir les moyens nécessaires pour s’assurer que les documents qui
circulent sur le chantier et qui peuvent affecter la bonne exécution de celui-ci, sont classifiés,
enregistrés, distribués et utilisés suivant un processus contrôlé.

Réalisation du document

Émission du document pour


approbation

Modification du document par


l’entreprise

Examen du Maitre d’œuvre

Sans remarques Avec remarque

Bon pour exécution

Émission du document pour


approbation

Annulation des documents aux


indices périmés
Émission
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25
Il faut retenir que le contrôleur qualité, doit être le garant d’une bonne démarche qualité sur
chantier. A ce titre, il en est le principal acteur et le moteur. C’est un intervenant qui doit donner
confiance au client.
En ayant acquis la confiance, la certitude d’être satisfait par la mise en place de l’outil “PAQ” par ses
contractants, il pourra se concentrer sur sa relation avec ses clients/utilisateurs, dans son rôle de
conseiller, d’expert technique et de gestionnaire de contrats. Il a aussi comme rôle de médiateur et de
conciliateur. C’est une fonction qui nécessite ECOUTE,
RIGUEUR, AUTONOMIE, INTEGRITE et ORGANISATION. Ensuite nous essayerons de voir la
deuxième partie qui concerne les travaux réalisés au service qualité, au chantier et au laboratoire.
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26

DEUXIÈME PARTIE :
LES TRAVAUX REALISE AU SERVICE QUALITE, AU CHANTIER, AU LABORATIORE
Chapitre 4
LES TRAVAUX REALISE AU SERVICE QUALITE
4.1 Travaux réalisés au service qualité
4.1.2 Définition de procédure
Les procédures techniques d'exécution sont celle qui spécifie et décrivent le processus d'exécution des
activités importantes qui sont soumises au système de qualité. Les procédures générales sont celle qui
régularise le fonctionnement du chantier, comme le contrôle des documents, inspections, essais....

4.1.3 Élaboration des procédures


Les procédures sont préparées par les responsables de production qui tracent les grandes lignes
d'exécution et mode opératoire de mise en œuvre. En collaboration avec le responsable qualité, ils
affinent le mode opératoire en tenant compte des prescriptions et spécifications du CCTP et des règles
d'assurance qualité.
Puis, ils définissent les moyens personnels et matériels d'exécution et établissent les plans de suivi et
de contrôle, et les supports ou fiches de suivi. Une fois élaborées, elles sont soumises à l'examen et à
la vérification du Directeur de chantier, puis, approuvées par le responsable qualité sur le chantier
avant de les soumettre au visa du Maître d'ouvrage.
4.1.4 La liste des procédures d'exécution
Les procédures d'exécution seront définies par le responsable qualité en accord avec le Directeur de
chantier. Elles définissent les étapes à suivre pour chaque phase de travaux, de la préparation au
contrôle, passant par la mise en œuvre. Elles spécifient et décrivent les processus d'exécution des
activités importantes et qui sont soumises au système qualité. Pour veiller à l'application des méthodes
d'exécution et des contrôles du projet afin d'obtenir et d'atteindre les objectives qualités visées.
Comme le contrôle de qualité est étroitement lié aux types de contrôle du système de qualité, donc il
convient de rappeler que :
- Le contrôle extérieur : est un contrôle exercé à l'initiative du Maître d’œuvre ;
- Le contrôle intérieur : est l'ensemble du contrôle constitué par le contrôle interne et le contrôle
externe ;
- Le contrôle externe : c'est le contrôle exercé sur le chantier, par les opérateurs de l'entreprise, dirigés
par le contrôleur qualité, indépendants de l'organisation du chantier ;
- Le point critique : c'est le point de l'exécution nécessitant une matérialisation du contrôle interne sur
un document de suivi d'exécution ;
- Le point d'arrêt : c'est le point critique pour lequel un accord formel du chef de la mission de
contrôle est nécessaire à la poursuite des travaux ;
- Le point d'accord : c'est le point de l'exécution nécessitant une entente préalable entre la chef de
mission et l'entreprise. Il conduit à un accord ou à un agrément du chef de la mission de contrôle
délégué sur un document. Le contrôle de qualité mis en œuvre sur un chantier est résumé dans le
tableau suivant.

4.1.5 Documentation du PAQ


Les documents qualité :
- Les notes d'organisation générale ;
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27
- Les procédures d'exécution ;
- Les documents de synthèses d'études : rapport géotechnique, étude de formulation de béton,
planche d’essais....
Le contrôleur qualité est chargé d'approuver ces documents. Il assure leur distribution, récupération
des versions annulées et leur archivage.
- Les fiches de suivi d'exécution et de contrôle à renseigner dans le cadre du PAQ sont émises par les
responsables de contrôle interne. Elles sont collectées après divers visas, et c'est l'IAQ qui assure leur
archivage par nature de travaux ou par ouvrage.
On en distingue :
- La fiche de transmission ; la fiche de demande d'agrément ; la fiche de levés altimétriques du terrain
naturel ; les fiches des réceptions des travaux finis ; la fiche récapitulative.
Les documents d'ordre général : Ce sont :
- Plan d'hygiène et de sécurité ;
- Protection de l'environnement ;
- Signalisation des chantiers et leur accès.
Les documents faisant état de résultats obtenus ou apportant la preuve de la réalisation d'une activité
(NF EN ISO 9000 V 2000).
Ils peuvent documenter la traçabilité et apporter la preuve que : vérification, actions préventives et
correctives ont été réalisées.
4.1.6 Les documents en provenance de Maître d'Ouvrage
Ils portent généralement, selon le cas, l'une des mentions suivantes :
- "BON POUR LA SUITE"
- "APPROUVE"
Surtout quand il s'agit des documents soumis par l'entreprise pour approbation.
4.1-7 Les documents établis et émis par l'entreprise
Sous la responsabilité du Directeur de chantier et du responsable qualité sur chantier, ils concernent
essentiellement les fiches de suivi d'exécution telles que :
- Procédures, rapports ;
- Fiche de validation et levée de point d'arrêt ;
- Fiche de suivi de contrôle ;
- Fiche de non-conformité ;
Fiche de contrôle par phases de travaux ou ouvrages élémentaires. La gestion de l'ensemble de ces
documents est assurée par le contrôleur qualité. Ainsi, il coordonne la numération, la transmission et
le suivi. Par ailleurs, il tient à jour le répertoire des documents et l'encadrement de chantier.
4.1-8 Rédaction planche d’essai
Le choix et le réglage des compacteurs auront pour base les planches définies ci-après qui devront
être exécutées avant tout début de compactage :
• Une planche de vérification ;
• Une planche d'essai ;
• Une planche de référence
Pour lesquelles les objectifs visés de compacité des enrobés et/ou d'uni, et/ou de profil en travers et/ou
de macro rugosité de la couche mise en œuvre auront été atteints.
* La planche de vérification permettra de constater l'état final de l’enrober (compacité) et la surface
obtenue (uni, profil en travers) de la couche mise en œuvre, pour des modalités définies de l'atelier de
compactage selon le CCTP ;
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28
* La planche d'essai permettra de constater l'état de l'enrobé pour plusieurs états d'avancement du
travail et de l'atelier. Les modalités d'emploi de celui-ci seront définies à l'issue de la planche ;
* La planche de référence sera réalisée, au début du chantier et à l'issue de la planche d'essai,
lorsque ce dernier aura atteint sa cadence normale. Les modalités de compactage définies à la suite de
la planche d'essai étant rigoureusement conservées, le Maître d'œuvre procédera à des mesures de
densité en place pour déterminer la population de référence correspondante qui servira de base aux
contrôles occasionnels et qui sera caractérisée par :
- le nombre de passes Np
- la compacité recommandée Cr
Elle devra avoir les valeurs spécifiées ci-dessous :
BETON
DESIGNATION CORPS DE COUCHE DE GRAVIOLLONNAGE BITUMINEUX
REMBLAI BASE BICOUCHE 0/10
STABILISEE
3%
04 Passes pour
le P6
Np 03 Passes 04 Passes 06 Passes par 04 Passes pour
couches compacteur
tendem
6km/h pour P6
6km/h pour le P4 et et 8km/h pour le
Vitesses 3 km/h 3km/h 8km/h pour le camion camion
épandeuse de liant épandeuse de
liant
Température / / >80°C 130-150°C
1.2g/m2 pour 1ère
Dosage du liant / / couche et 0.8g/m2 2ème 300-450g/m2
couche
Cr ≥92% ≥95% / ≥96%
Déflexion / 80/100ème / 70/100ème
CBR >10 >160 / /
Tableau 4 : valeurs spécifiques de modalité de compactage à la suite de la planche d’essai

4.1.9 Agrément
Tout produit, fourniture et service venant d’acteur étranger du chantier doivent être agrées pas la
MDC à travers une fiche de demande d’agrément signé par celle-ci.
Exemple : Agrément d’Emprunt de graveleux latéritique, agrément de bitume, agrément de sous-
traitant…
Nous pouvons retenir qu’avec tous les travaux effectués par le service qualité nous permet d’avoir une
bonne politique pour le suivi et contrôle de tous les travaux. Ensuite nous passerons chapitre 5.

Chapitre 5
LA QUALITE DES TRAVAUX APPLIQUE AU CHANTIER
5.1Travaux préliminaires
ENTREPRISE MAITRE D’ŒUVRE

29
Une fois le chantier est installé, nous procéderons aux travaux de nettoyage, curage des caniveaux
existant, recalibrage des fossés de crêt afin de pouvoir passer à l’exécution des travaux.
5.2 Réalisation de réception
Après transmission des demandes de réception pour validation, il arrive que la mission de contrôle
exige une réception directement sur le chantier, cela était récurant pour la réception de la couche de
base avant la stabilisation au ciment. Car d’après les résultats des essais de déflexion ces résultats sont
non concluants.

Figure 3 Réception d’une purge

5.3 réalisations de constat


Lorsqu’une demande de réception était refusée et que le problème ne venait pas de la mise en œuvre
de l’entreprise ; une demande de constat était adressée à la mission de contrôle pour que celle-ci
vienne sur le chantier et donne les directives pour résoudre le problème. Après l’action curative, une
nouvelle demande de réception était réalisée pour validation de l’ouvrage.
Figure 4 Sondage avec la mission de contrôle Réception des différentes couches de purge

5.4 Contrôle et suivit des travaux


5.4.1 Pose des caniveau et bordures
La pose des bordures se fera selon le mode opératoire suivant :
- Livraison des éléments préfabriqués à proximité de la zone pose ;
- Réception des éléments livrés (les éléments cassés seront retournés à la base) ;
- Implantation de l’axe d’alignement des bordures ;
- La fouille est faite manuellement et mise en œuvre du béton de pose ;
- Pose des bordures préfabriqués sur lit de béton et régler les têtes de bordures selon la ficelle
en respectant l’alignement et l’altitude projet de la tête des bordures ;
- Contrôle interne avant jointage ;
- Réception par la MDC ;
- Jointage des éléments préfabriqués avec du mortier dosé à 400kg/m3 et contre buttage des
bordures par un épaulement en béton dosé à 250kg/m3 conforment au plan de pose.
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30
5.4.2 Pose de caniveaux
La pose des caniveaux se fera après la réalisation de fondation selon l’avancement des travaux de
chaussée selon le mode opération suivant :
- Réalisation des études hydrologiques et soumettre les rapports à la MDC pour approbation et
faire des études techniques soumettre les notes de calculs à l’approbation de la MDC ;
- Réaliser rigoureusement tous les essais géotechniques ;
- Livraison des éléments préfabriqués à proximité des zones de pose et réception des éléments
livrés (les éléments cassés seront retournés à la base) ;
- Implantation de l’axe des caniveaux et du fil d’eaux à l’aide d’une station totale suivant les
coordonnées X, Y, Z, conforment aux plans d’exécution et matérialisés par un piquet ou
pointe d’acier ;
- La fouille est faite à l’aide d’une pelle hydraulique ou d’une tractopelle après implantation et
fond de fouille est convenablement compacté ;
- Mise en œuvre du lit de pose en sable d’une épaisseur de 10 cm et pose des caniveaux
préfabriqués à l’aide de camion grue ou pelle hydraulique conforment aux plans d’exécution ;
- Réception par la MDC après la réception interne ;
- Jointage des élément préfabriqués avec du mortier dosé à 400kg/m3 ;
- Mise en œuvre du remblai hydraulique contigu suivi de son compactage ;

Figure 5 pose de caniveau

5.4.3 Travaux de recyclage


Cette action s’effectue avec la machine pulvi mixeur,
une citerne à eau suivie de compacteur pour
fragmenter la chaussée existante sur une épaisseur de
25cm afin d’avoir une homogénéité, en faisant des prélèvements avec l’équipe de laboratoire pour
pourvoir déterminer les caractéristiques du matériau en place qui nous servirons de référence pour la
stabilisation. Voir figure 1 de la première partie.
5.4.4 Stabilisation de la couche de base à 3% au ciment
Avant démarrage de cette opération ; il faut vérifier la teneur en eau initiale ; elle devra être supérieur
ou égale à la teneur en eau de l’Optimum Proctor Modifier du matériau (Wopm) ±2%. L’épandage de
la quantité de ciment CPA 42.5 R pour la stabilisation à 3% se fera à l’aide d’un camion silo muni
d’un traineau dont l’ouverture est fonction de la largeur à traiter et des caractéristiques géotechniques
du matériau.
Ensuite des manœuvres disposés en bord de la voie, utiliseront les raclettes pour uniformiser le ciment
sur toute la surface à traiter après le passage du traineau. Le réglage est fait de sorte à pouvoir recycler
sur une profondeur de 25 cm. En fonction de la teneur en eau naturelle, la recycleuse rattachée à un
camion-citerne sera réglée de sorte à réajuster la teneur en eau du matériau qui doit être comprise
entre ±2% de Wopm. Pendant le recyclage, l’épaisseur de la couche (30cm) de matériau foisonné est
mesurée et l’homogénéité, la teneur en eau de mise en œuvre sont vérifiées. Deux (02) passes de
fermeture du compacteur à pneu P4 (CAT CW34) sont effectuées avant la mise en forme. A l’aide du
grader CATERPILLAR 140K, la mise en forme de la couche est assurée avant la poursuite du
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31
compactage. Après avoir finir la fermeture, l’équipe topographique implante immédiatement des
piquets de réglage nous permettant d’avoir une couche de 25 cm après réglage. Il est fortement
conseillé d’achever la mise en œuvre de la couche stabilisée dans un délai de 2h30mn, soit avant
le début de la prise du ciment.

5.4.5 Réception géotechniques et géométriques


Voir le tableau suivant selon le CCTP ;

Activités Type de Critère Responsable Fréquenc Point de contrôle


contrôle d’acceptatio contrôle e
n Essai
Couche de Contrôle ±1cm par Sur chaque
base en altimétrie rapport aux TOPO profil X
graveleux cotes projet
recyclé sur Densité in ≥95%OPM LABO Tous les X
25cm au situ 100m
ciment à 3% Déflexion ≤80/100mm LABO Chaque X
profil

Tableau 5 de réceptions Mise en œuvre Compactage Essai de compacité Essai de déflexion

Figure 7 les différentes phases des travaux

5.5 Mise en œuvre d’enduit superficiel bicouche

La mise en œuvre selon le mode opératoire est de manière suivante :


-Vérification de la propreté du sol support par un nettoyage au balai mécanique si nécessaire ;
- Vérification des gicleurs et réglage de la vitesse de l'épandeuse de liant ;
- Vérification et réglage de la vitesse du gravillonneur au dosage prescrit ;
- Mise en œuvre d'une 1ère couche de liant constituée de l'émulsion ECR 65 dosé à 1.2 kg/m2 sur
un support précédemment nettoyé ;
- Étalage les gravillons 10/14 : 8 à 9 1itres/m2
- Mise en œuvre 2ème couche de liant constituée de l'émulsion ECR 65 dosé à 0.7 kg/m2 ;
- Étalage les gravillons 4/6 : 4 à 6 1itres/m2
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32
L'étalage des gravillons se fera à l'aide d'un gravillonneur dont les paramètres sont préalablement
réglés de sorte à avoir le mosaïque conforme à celui défini par le laboratoire.

Figure 8 les différentes phases des travaux

5.6 Mise en œuvre de béton bitumineux 0/10


Selon le mode opératoire, les matériaux seront mis en œuvre en une seule couche en fonction de la
largeur de la table. Une signalisation adéquate sera mise en place par le service sécurité à chaque
poste de travail conformément au Plan de Signalisation Temporaire du Chantier.
Préparation du Support
➢ Balayage et nettoyage mécanique du support (soufflage à l'air si nécessaire) ;
➢ Marquage de l'axe de la chaussée et de la limite des bandes de d'épandage.
Mise en œuvre de la couche d'accrochage se fera à la lance et à l’épandeuse de bitume suivant l'étape
suivante :
➢ Amené de l'émulsion par une épandeuse.
➢ Vérification des éléments de l’épandeuse (tuyauteries, filtres et gicleurs) ou de la lance selon la
méthode à utiliser ;
➢ Protection des bordures au moyen de papier kraft ou de planchettes ou autres moyens ;
➢ Mise en place des plaques pour le prélèvement du liant répandu ;
Épandage de l'émulsion suivant le dosage (0,300 et 0,450 kg/m² résiduel) convenu avec la mission de
contrôle à la rampe ou à la lance. Cette opération ne se fera que sur une chaussée sèche et pas sous la
menace de pluie ;
➢ L'accrochage s'effectuera de manière à assurer un avancement suffisant au finisseur. La longueur
d'accrochage se fera avant l'application des enrobés sur une longueur permettant la mise en place d'au
moins un camion (80 m minimum) ;
➢ La température d’épandage se situe entre 60 et 80°C ;
➢ Toute circulation sur la couche d'accrochage sera interdite.
Mise en œuvre du béton bitumineux est mis en œuvre en une seule couche sur une surface propre afin
d'atteindre l'épaisseur finale compactée. Les enrobés seront mis en œuvre suivant les étapes ci-après :
➢ Positionnement du finisseur au début de la bande, avec un décalage d'environ 1 mètre, léger
sablage de cette dernière avant passage des camions pour le positionnement devant le finisseur ;
➢ Réglage des paramètres de fonctionnement du finisseur : hauteur de la vis, vitesse d'avancement,
table du finisseur, etc.
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33
➢ Positionnement du camion chargé d'enrobé devant le finisseur.
La propreté des bennes sera vérifiée en début de journée avant le chargement. Un laborantin note
l'arrivée des camions et la température des enrobés (130°C). Le nombre de camions sera défini en
fonction de la distance à parcourir. Le transport des enrobés de la centrale au finisseur sera assuré par
une flotte de camions en nombre suffisant avec une cadence bien définie. Des bâches seront posées
sur les camions chargés et retirés avant leur positionnement devant le finisseur. La température
d’enrobé sera comprise entre 130°C-150°C avant la mise en œuvre. Les essais géotechniques seront
les suivants :
➢ Vérification du dosage de l’émulsion ECR 65 et de la température ;
➢ Mesure de la compacité
➢ Mesure déflexion

5.6.1 Compactage de l’enrobé


Les modalités de compactage ont été déterminées à la suite d’une planche d’essai réalisée avant
démarrage de chantier. Le taux de compactage sera vérifié automatiquement avec un gamma
densitomètre. Au droit des ouvrages, le compactage sera assuré par des mini-cylindres vibrants.
L’atelier de compactage se compose d’un compacteur à pneu, d’un rouleau vibrant double bille BW
160 et d’un rouleau manuel BW 120. Le compactage doit se faire dans l’ordre suivant :
-Compactage avec un compacteur à pneu P3, en tête, immédiatement derrière le finisseur (06 passes) ;
-Cylindrage de la couche avec le rouleau double bille BW160 (04 passes) ;
-Cylindrage des bords de chaussée avec le rouleau BW120 (04 passes) ;

Figure 9 mise en œuvre de l’enrobé

5.6.2 Vérification du dosage de l’émulsion ECR 65 et de la température


a) Vérification du dosage de l’émulsion
Prélèvement Température (°C) Vitesses (Km/h) Dosage (g/m2)
1 71 9 350
2 67 8 388
3 62 8 400
Tableau 7 dosage de l’émulsion
b) Vérification de température
Camion benne Température °C
1 144
2 139
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34
3 136

5.6.3 Mesure de compacité


Après compactage, une campagne de vérification de la compacité en place a l’aide d’electro-
densimètre a été effectué chaque 10m sur toute la longueur (accortement et chaussée). Nous notons
des compacités comprises entre 99.8 et 108.7% avec une densité minimale de 2.23T/m3 sur
l’accortement et des compacités comprises entre 95.2 et 101% avec une densité minimale de
2.33T/m3 sur la ½ chaussée.

Figure 10 mesure de compacité


5.6.4 Mesure de déflexion
Des mesures de déflexions ont été effectuées toute la longueur, afin d’évaluer la stabilité de l’ouvrage.
Les résultats de la déflexion sur la chaussée et l’accortement, présentent des déflexions
caractéristiques comprises entre 22/100ème de mm et 43/100ème de mm pour seuil de 75/100ème de mm,
à ne pas excéder selon le CCTP.

Il faut retenir que pour qu’il puisse avoir de bon résultats tous les collaborateurs doivent s’impliquer
dans le respect strict des exigences inscrit dans le CCTP ainsi que les normes. Ensuite nous
essayerons de voir la qualité appliquée aux matériaux.

Chapitre 6
LA QUALITE APPLIQUEE AUX MATERIAUX
6.1 Généralité sur les produits routiers :
Un produit routier est un produit de base (liant, granulat) ayant subi une transformation ou un
traitement adéquat afin de pouvoir être utilisé promptement dans la construction routière. Un
traitement ou une transformation consiste en un ajout d'un autre matériau suivi de l'emploi d'une
énergie mécanique ou calorifique. Ces produits sont utilisés :
- Soit en couche de base des chaussées sur des sols support de faible portance ;
- Soit en couche de roulement.
Les produits les plus connus dans la construction routière à Madagascar sont :
• Les graves et sables traités au liant hydraulique : mélange dans des proportions définies des
granulats, du liant hydraulique (ciment ou chaux) ou pouzzolanique et d'eau. Le dosage en poids du
liant varie entre 03 à 05% ;
Tableau 7 Classification des sols
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35

• les bétons hydrauliques en construction routière, le dosage en ciment des bétons est de 300 à
350kg/m3 avec une teneur en eau de 150 à 200l/m3. Ils sont utilisés en couche de base des chaussées
à trafic très lourd et intense (autoroute) ou lorsque la chaussée est exposée à des fréquentes
inondations ;
• les graves et sables traités aux liants hydrocarbonés : ce sont des mélanges caractérisés par une
faible teneur en bitume : 03,5 à 05 %. Le bitume généralement utilisé à cet usage à Madagascar est le
bitume 80-100. Ces produits sont utilisés en couche de base des chaussées de faible trafic ;
• les bétons bitumineux ou enrobés hydrocarbonés ;
• l'enduit superficiel ou Sand-asphalte. C’est un type de couche de roulement constitué habituellement
à partir de 02 couches de granulats (1ère couche : 10/14, 2ème couche : 0/10) ; du sable de concassage
(2/4 ou 0/3) et du liant. Le liant généralement utilisé est de l’émulsion, dosé entre 0,8 à 1,3 kg/m2.

6.2 Classification des sols : Classes A, B, C et D - Classification des matériaux rocheux : Classe
R - Classification des sols organiques, sous-produits industriels : Classe F
Suivant le Guide Technique pour la Réalisation des remblais et des couches de forme publiée par le
SETRA-LCPC en septembre 1992, les sols peuvent être classés d'après leur nature, leur état et leur
comportement selon le tableau suivant
6.2.1 Reconnaissance et essais des sols
Principaux essais de laboratoire
6.2.2 Caractérisation d’un sol
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36
Un sol se caractérise par sa granulométrie, sa propreté, sa plasticité
6.2.3 Granulométrique
• Norme P 94 - 056 (tamisage)
• Norme P 94 - 057 (sédimentation)
a) tamisage
Étudie une granulométrie, c’est procéder à un tri par tamisages successifs à travers des mailles
calibrées et normalisées de plus en plus fines, afin d’établir une courbe granulométrique qui
représente les proportions respectives des classes de dimensions des granulats. La granulométrie d’un
mélange a un rôle déterminant pour prévoir la compacité, la cohésion, la gélivité de ce matériau.
La courbe comprend en abscisse la taille des éléments (échelle logarithmique) et en ordonnée les
pourcentages de poids des tamisât cumulés (donc de 0 à 100, échelle arithmétique).
Lorsque les grains sont de tailles variées la courbe est "étalée". On dit que le matériau est "bien
gradué" ou "mal classé" ou encore "hétérométrique". A l’inverse, si tous les grains sont sensiblement
de la même taille, la courbe est "redressée " (proche de la verticale). Le matériau est dit alors "mal
gradué" ou "bien classé" ou "horométriques".

b) Appellations granulaires
_ 0 à 2 µ : argile ; 2 à 20 µ : limons fins ; En agronomie : argiles + limon = liant ; 20 à 50 µ : limons
grossiers ; 50 à 200 µ : sables fins ; 200 µ à 2 mm : sables grossiers ; 2 à 20 mm : graviers ; 20 à 200
mm : cailloux. On donne le nom de Fines ou Filler (en anglais) aux granulats inférieurs à 80 µ.
Sont moins employées les appellations mortiers (0 à 400 µ) et terres fines (0 à 2 mm).
c) Sédimentométrie
En pratique comme le tamisage est difficile en dessous de 80 µ, on procède alors plutôt par
sédimentométrie. Certes, il existe des tamis de 5µ perforés au laser mais ils sont très chers les
carrières d’extractions bornent donc en général leur analyse granulométrie à la limite de tamisage (80
µ), seuls des laboratoires équipés peuvent aller au-delà. Le coût d’une analyse par sédimentométrie est
assez élevé. La technique de la sédimentométrie s’appuie sur le fait que la vitesse de sédimentation
d’un corps (sphérique) est proportionnelle au carré de son diamètre, d’où la notion de diamètre
équivalent des corps de formes variées. On mélange le produit dans une éprouvette avec une solution
dé floculante, on laisse le produit se déposer, puis avec une pipette on fait un prélèvement à un temps
et à une profondeur donnée ou on lit une densité (qui varie en fonction de la concentration).

6.2.4 Propreté
La propreté d’un sol se mesure par deux essais : l’équivalent de sable (ancienne manière) ou la valeur
de bleu (manière moderne qui l’a remplacé).
a) L’équivalent de sable
Le but de l’essai est de provoquer la floculation (= séparation des composants d’une solution
Colloïdale 4 en deux phase superposées) de la phase argileuse. Le mode opératoire est précis.
Un échantillon de 120 g de poids sec de la fraction comprise entre 0 et 5 mm ou entre 0 et 2 mm est
mis dans une solution floculante, contenant notamment du chlorure de calcium et de la glycérine qui
sert à laver l’échantillon. Après 20minutes de décantation, on mesure la hauteur du sol (sédiment) et
celle du floculat (partie trouble de la solution lavante).
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37

Essai équivalent de sable


E.S. (équivalent de sable) = (H1 /H2) x 100
• Si l’échantillon est composé uniquement de sable
: H1=H2, E.S. = 100
• Si l’échantillon est composé uniquement d’argile : H1=0, E.S. = 0
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38

CONCLUSION GENERALE

Au terme de ce travail, nous pouvons dire que le contrôle et le suivi de travaux à un rôle majeur dans
les travaux de génie civil vu qu’il est le garant de la conformité des ouvrages livrés. Pour y arriver, il
fait appel à plusieurs outils contractuels et non contractuel aussi il doit avoir des connaissances dans le
domaine technique, managérial et scientifique. Le choix de l’ingénieur Qualité doit être
particulièrement rigoureux, car de lui dépend le bon suivi et contrôle du chantier. Ensuite, pour avoir
une bonne gestion de qualité, il faut que : pour l’autorité chargée de contrôle (Maître d’œuvre) : une
bonne structure administrative doit respecter les 2 règles suivantes :
-La délégation et la coordination des tâches et des responsabilités, et la séparation des fonctions
incompatibles ; le respect de la 1ère règle contribue au fonctionnement harmonieux de l’Entreprise
(Laboratoire) et facilitera la juxtaposition et l’orientation des différentes activités en fonction des
objectifs et contraintes de temps ;
-La 2nd règle signifie qu’on ne doit pas confier à une personne ou à un service les étapes d’une
opération dans toutes ses phases, la participation de plusieurs personnes à une opération favorise la
détection des erreurs tout en diminuant les risques de fraude et les fausses manipulations ;
- Pour l’Entreprise titulaire des travaux, la capacité d’offrir une satisfaction à ses clients dépend :
De l’importance des moyens matériels et personnels suffisants, l’harmonisation correcte des matériels
conformément à l’organisation efficace de personnel contribue à la qualité attendue de la prestation ;
Un personnel qualifié diminue les risques d’erreur et contribue à l’efficience et à l’efficacité des
opérations. Pour s’assurer des services d’un personnel qualifié, l’Entreprise doit tout d’abord mettre
en place la structure nécessaire à la sélection de son personnel et choisir un personnel approprié aux
tâches à combler. Les critères de sélection du personnel doivent habituellement être établis par les
responsables des services concernés avec le concours du service du personnel ou du responsable de
l’embauche. Pour s’assurer aussi des services d’un personnel qualifié, il ne suffit pas d’être exigent au
moment de l’embauche, il faut aussi permettre à son personnel de se développer et de se perfectionner
pour être en mesure de s’adapter plus facilement aux changements et ainsi de mieux répondre à
l’évolution des technologies. Le Laboratoire doit donc mettre en place les mécanismes nécessaires
pour favoriser et faciliter le perfectionnement du personnel ; à l'amélioration de ses moyens de
productions en formant les personnels de manière à ce qu'ils apprennent parfaitement les travaux
correspondants à leurs spécialités, en les motivants par l'amélioration de leur condition de travail et en
offrant des primes de rendement ; En ce qui concerne les matériels, il faut bien les entretenir en
effectuant des entretiens périodiques, des révisions générales en fin de chantier et assurant un bon
approvisionnement en matériaux consommables tels que les pièces de rechanges, le carburant et les
lubrifiants. Un système de location des engins de travaux publics doit être favorisé par l'Etat afin
d'aider le BTP. Cependant, la réussite d'un chantier n'est pas seulement conditionnée par l'entreprise
titulaire mais autant par le Maître d'œuvre. Si on veut raccourcir les délais d'exécution, il faut
concentrer le maximum de moyens matériels et humains et utilisation des outils performants sur
l'exécution des tâches critiques ; Pour les matériaux, il faut bien les savoir choisir car c’est une
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39
importante primordiale au point de vue réalisation de l’ouvrage. Ce choix n’est pas arbitraire, il
nécessite de prendre en compte les caractéristiques des matériaux ainsi que la nature de
construction et les critères respectifs pour l’ouvrage. Ainsi, pour avoir une construction durable,
c’est de construire sur une bonne base répondant aux exigences et aux normes en vigueur, ceci
comprend d’abord des analyses et des essais en laboratoire en amont et ensuite des examens et des
tests sur chantier tout au long de la réalisation du projet an aval. De la qualité de la conception et de la
réalisation dépend en grande partie le succès économique des opérations routières et les conditions
ultérieures de maintenance de ces infrastructures. Les solutions aux problèmes de choix stratégiques
et économiques sont aussi, souvent, des solutions techniques. Les progrès en la matière sont bien ceux
qui permettent de faire plus, d’aller plus loin… ;
Nous sommes actuellement confrontés au système de perfectionnement (surtout en matière de
technique) imposé par la mondialisation. Donc, nous sommes obligés d’adopter un plan d’action, c’est
le Plan Assurance Qualité qui va nous aider et nous servir de repère vers cette amélioration active.
En plus, les besoins de l’implantation de la qualité sont manifestement stipulés par le marché.
Comme le PAQ est un document ayant pour but de mettre en place un système de gestion de la
qualité. Ce système garantit le respect des exigences techniques et assure la conformité du processus
d’exécution avec les prescriptions spécifiées par le marché. Le PAQ regroupe aussi les procédures
d’exécution et de contrôles relatives à chaque tâche. Ces procédures décrivent les moyens, les actions
à mener et les contrôles nécessaires au cours des travaux pour atteindre la qualité requise. Le PAQ
contient également les documents de suivi d’exécution et de contrôle permettant de conserver les
informations et les conditions réelles de l’exécution de l’ouvrage. Par ailleurs, la qualité demandée et
les exigences du marché varient d’un pays à un autre. Cela explique que ce qui est « acceptable » dans
le pays A n’est peut-être pas toujours adéquat pour un pays B. Encore, les spécifications dans le
marché changent avec le temps et deviennent de plus en plus difficiles. Ceci a pour but de faire face
aux demandes croissantes dans les travaux routiers à trafic intense et surtout pour le développement
du pays. En outre, les exigences des travaux précisées dans le marché sont respectées par l’entreprises
qui utilise le PAQ ajusté aux besoins appropriés. Il y a plusieurs moyens techniques à suivre pour
garantir que l’assurance qualité est proprement établie et correctement utilisée. L’application du PAQ
nécessite un contrôle qui dispose des moyens nécessaires en personnel et en matériel. Ces moyens
doivent être suffisants en quantité et en qualité. La valeur du contrôle dépend en effet, dans une large
mesure, de la personnalité et de la compétence des divers responsables et en particulier de l’Ingénieur
Qualité (IAQ). Comme l’expérience montre que quel que soit le degré de perfection de l’étude, il
présente toujours lors de l’exécution des travaux des difficultés imprévues. Il appartient alors au
contrôle d’apporter rapidement des solutions rationnelles sur le plan technique et acceptables sur le
plan pécuniaire. Par ailleurs, le contrôle est souvent l’élément stabilisateur du chantier. Il doit
intervenir aussi bien pour ralentir une cadence trop rapide nuisible à la qualité de l’ouvrage, que pour
stimuler un entrepreneur aux prises avec des difficultés inattendues. Donc, le contrôleur qualité devra
avoir de nombreuses qualités : bonne expérience technique, beaucoup de sens critique et surtout de
bon sens, des qualités de jugement, une grande honnêteté intellectuelle, beaucoup de patience aussi.
Il faut que le rôle du contrôleur qualité est déterminant dans l’exécution d’un chantier, que son
influence puisse, et doit, déborder le cadre strict d’une vérification formelle des clauses d’un contrat.
Il doit exercer sur tous les exécutants une autorité très ferme, tous en maintenant un climat de
confiance entre le contrôle et l’entrepreneur.
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41

GLOSSAIRE
La qualité : est définie par le client ; c'est la satisfaction des clients internes et externes.
Elle doit se refléter du premier coup. C’est une façon de vivre car la qualité n'est pas quelque chose
que l'on pratique seulement durant une campagne. Pour être efficace, elle doit devenir une part entière
de la culture de travail de l'entreprise. Chaque personne de l'entreprise, du Directeur à l'ouvrier, doit
s'y être engagée.
Plan assurance qualité : Document décrivant les dispositions spécifiques en matière d'assurance de
la qualité prises par un organisme pour répondre aux exigences relatives à un produit et/ou service
particuliers.
Procédure : Manière spécifiée d'accomplir une activité.
Conformité : satisfaction aux exigences spécifiées. Pour atteindre les objectifs que sont la satisfaction
des besoins des clients et la réduction des coûts internes deux conditions sont nécessaires :
- La qualité nominale des produits et/ou des services offerts aux clients (adéquation des produits et/ou
des services aux besoins du client) ;
- La régularité de la qualité (faible taux de défaut) qui est indispensable pour obtenir la confiance des
clients (objectif de « l’assurance de la qualité »), pour réduire les frais des clients (réduction des
contrôles...) et pour réduire les coûts internes (réduction des défauts et/ou des dysfonctionnements).
Les objectifs qualités :
Que ce soit à long terme ou à court terme, les objectifs doivent être établi pour chaque unité de
l'entreprise pour avoir beaucoup d'avantages. Ces objectifs doivent être réalisables et mesurables. La
direction doit montrer son engagement total à ces objectifs.
Ces objectifs sont :
- Satisfaction du client ;
- Zéro défaut ;
-Performance ;
- Fiabilité ;
- Durabilité ;
- Économie ;
- Esthétique ;
- Respect des délais....
Les tâches et les responsabilités de chacun doivent être clairement définies afin que chaque employé
connaisse bien son rôle dans la démarche qualité de l'entreprise.
Les avantages de la qualité sont :
- Diminue les coûts et augmente la productivité ;
- Augmente la part de marché ;
- Améliore l'image de l'entreprise ;
- Assure la survie de l'entreprise ;
- Améliore la motivation du personnel ;
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42
- Augmente les bénéfices de l'entreprise et donc ceux du personnel ;
- Augmente l'exportation du pays ;

BIBLIOGRAPHIE

R. Ernoul. Le grand livre de la qualité - Management de la qualité dans l'industrie, une affaire de
méthodes. AFNOR, juin 2013, ISBN : 978-2-12-465418-5.

Dr Christophe Chesneau. Modèle de régression logistique. Master 2 Statistique, Université de Caen,


12 avril 2016. Laurent Rouvière. Régression logistique avec R. Université Rennes 2.

BCEOM – CEBTP – les routes dans les zones tropicales et désertiques, Tome II, Eudes techniques et
construction –– Janvier 1992.

Cours dispensés à l’OTC

DUNOD, R Peltier, Manuel de laboratoire routier, 1965

DURIEZ et ARAMBIDE, Matériau de construction- Tome I, 1972

Ministère de l’Equipment des Transports, et du Logement, Service d’Eudes Techniques des

Routes et Autoroutes (SETRA) – Laboratoire Central des Ponts et Chaussées (LCPC) –

Organisation de l’assurance qualité dans les travaux de terrassements « Guide technique » ; Janvier
2000
ENTREPRISE MAITRE D’ŒUVRE

43
Ministère de l’Equipement des Transports de l’Aménagement du Territoire du Tourisme et de la
Mer – Moyens et critères de réception des matériaux mis en œuvre en chaussée, « Guide
technique » - SETRA – Octobre 2004.

Mr ANDRIANARIVO Razafimandimby Robson, module : Système de Management de la qualité ISO


9000 : 2000, Programme de formation AGETIPA, Avril- Mars 2004 ;

SETRA – LCPC – Conception et dimensionnement des structures de chaussée, guide technique ––


Décembre 1994
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ANNEXE 1

Vérification de l’ouverture de traineau avant la mise en œuvre de sol ciment

ANNEXE 2

Essai de
Proctor pour avoir les références de matériaux après la mise de sol ciment pour le calcul de
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ANNEXE 3

Mise en forme et préréglage de la couche de base

ANNEXE 4

Mise en œuvre du béton bitumineux


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DEUXIÈME PARTIE :
……………………………………………………...

Votre mémoire doit être composé de deux parties.

Deuxième partie : Résultats de recherche/Travaux (votre rédaction doit se faire de la page 27 à 37)

Les différentes parties du mémoire doivent être équilibrées. IL doit y avoir une conclusion entre les différents
chapitres et les deux parties. La conclusion du chapitre 1 par exemple doit annoncer le chapitre 2. Et la
conclusion de la première partie annonce la deuxième partie.

Le corps du mémoire est composé de pages :


❖ Présentées au format normalisé de 21 cm x 29.7 cm, selon le format « portrait » (vertical) sauf pour les
tableaux synoptiques que l’on peut présenter en format « paysage » (horizontal).
❖ Imprimées en recto uniquement,
❖ Cadrées de la sorte :
● Le standard de marge de gauche, droite, haut, bas est conforme au présent modèle
● Éventuellement une marge de reliure si nécessaire

En-tête de 1.3cm à partir du bord. Il comporte :


*en haut à droite, le numéro de la page. Toutes les feuilles du document complet doivent être numérotées en cas
de reprise de ce document dans le cas échéant respecter les numéros de pages indiqués pour votre rédaction.
* un pied de page de 1.3cm à partir du bord. Il comporte « le nom de l’établissement où
est soutenu le mémoire- le sujet- le nom et les prénoms du candidat » ;
- Dactylographiées en interligne 1.5 avec une police de caractère « time new roman » de taille 11 (9 pour les
notes en bas de page) ou « Arial » de taille 10 (8 pour les notes en bas de page) ;
- Imprimées sur du papier blanc et une encre noir pour l’impression. il faut être méfiant avec
l’utilisation des couleurs. Leur gestion est plus délicate qu’il n’y paraît et une signalétique claire doit absolument
y être associée. Il faut donc utiliser judicieusement les couleurs si nécessaire.
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CONCLUSION GENERALE

Au même titre que l’introduction générale, elle est doit précédée de la présente page de garde
(réservée au jury).

La conclusion générale referme le débat.

La conclusion que nous recommandons doit:


❖ Répondre à la question posée dans l’introduction,
❖ Récapituler les points essentiels de la démonstration,
❖ Évoquer aussi l’avenir de la solution posée pour les différentes mises en application.

La conclusion est rédigée sur les pages 39 et 40.


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GLOSSAIRE

Dans cette partie vous expliquez le sens des mots spécifiques qui pourraient être inconnus de votre lecteur ou qu’il est bon de
rappeler. Cette partie doit être rédigée sur la page 41 sans déborder.
Exemple : Fidélité actionnariale : durée moyenne de conservation d’une action en portefeuille (exprimée en année) .
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60

BIBLIOGRAPHIE

Vous devez retenir obligatoirement les références de toutes vos citations. Nous vous recommandons vivement
de n’inscrire que les ouvrages que vous avez effectivement lus.

La bibliographie doit énoncer avec la plus grande précision :


❖ Tous les ouvrages classés en deux catégories : ouvrages généraux et ouvrages spécialisés
le nom et le prénom de l’auteur, le titre complet de l’ouvrage en italique, le nom de l’éditeur,
la date de parution ou de l’édition, le nombre de pages.
Exemple : CHAPEAUCOU, Robert.1998. Techniques d’amélioration continue en production : 33 méthodes et outils
pour développer les savoir-faire, L’usine Nouvelle. France : DUNOD. p 1.

❖ Pour les articles, de même :


le NOM et le Prénom de l’auteur, le titre de l’article entre guillemets, le titre de la revue en
italique, le numéro de la revue, la date, les pages x à y.
Exemple : CONSTY Sophia, « l’augmentation de la création de valeur », Revue de l’association nationale des
créateurs de valeurs, N°102, deuxième trimestre 2007, pages 36 à 44.

❖ Pour les thèses et mémoires :


le nom et le prénom ; le titre de l’ouvrage en italique ; la nature du document et le lieu.
Exemple : M. ANSOH Marc, la recherche d’une amélioration de la pertinence des coûts résultats, à partir du calcul des coûts des activités
par la méthode ABC (activity based costing) : exemple d’application à la RATP, mémoire de master, chaire de comptabilité et contrôle de
gestion, Cnam Paris, année 2007, 100 pages hors annexes.

❖ Pour tout extrait d’internet, il faut mettre l’URL (Uniform Resource Locator) complète : http://www...
et la suite. (précisez la date de visite du site internet)
NB : Une URL est un format de nommage universel pour désigner une ressource sur internet.

La bibliographie doit être séquencée dans l’ordre ci-après :

BIBLIOGRAPHIE
1. Ouvrages généraux
2. Ouvrages spécialisés
3. Revues et Articles
4. Thèses et Mémoires
5. Sites Internet ou Cybergraphie

Votre rédaction doit se faire sur la page 43


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ANNEXES

Elles doivent être présentées dans l’ordre dans lequel vous y faites référence dans le corps du texte.
Elles ont une pagination commune et une numérotation à part qui commence par Annexe 1 etc…. .
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TABLE DES MATIÈRES

C’est le plan détaillé de votre mémoire. Il est donc plus détaillé que le sommaire.
La table des matières peut tenir en plusieurs pages.
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