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Les banques jouent un rôle fondamental dans le développement d’un pays.

D’où la nécessité
de mesurer leurs performances financières.

On définit la performance par le couple Efficacité Efficiente. En effet, l’entreprise


performante est celle qui réalise ses objectifs (efficace) aux moindres couts (efficiente).
Généralement, on mesure la performance des banques par le ratio de la rentabilité financière
ROE, le ratio de la rentabilité économique ROA et la marge de bénéfice NIM.

Le tableau suivant présente la rentabilité des banques marocaines pour les trois dernières
années, compte tenu de l’évolution de l’effectif.
Montant en milliard de 2017 2018 2019
dirhams
PNB 46,0 47,2 49,5
Résultat Net 10,8 11,1 12,0
Net margin 0,234 0,235 0,24
ROA 0,9% 0,9% 0,9%
ROE 9,5% 9,5% 9,4%
Effectif 1,4 0,6 ₋0,4
Taux de créance en 7,5% 7,3% 7,5%
souffrances

En 2019, les banques marocaines ont connu un accroissement de leur rentabilité grâce à la
hausse du PNB et la baisse du cout de risque. L’analyse des ratios de rendement reflète la
santé du secteur marqué par une évolution constante de la performance bancaire.
En gros, les banques marocaines sont globalement en surliquidité et elles détiennent peut de
produits financiers toxiques ce qui leur donne un atout majeur pour bien réagir en cas du
krach financier.
En ce qui concerne l’effectif des banques ce dernier a connu une légère augmentation de 0,6%
en 2018 soit 243 collaborateurs et un ralentissement de 0,4% en 2019. Ce qui s’explique
évidement par la digitalisation du secteur bancaire.

Dans le cadre d’un contrôle efficace du secteur financier. Ce dernier devient soumis au
contrôle des autorités indépendantes après la création de l’ACAPS. Et afin de renforcer son
efficience les instruments financiers destinés aux émetteurs et aux investisseurs ont connu une
diversification.

Pour un meilleur accès aux services bancaires à l’ensemble des couches de la population
plusieurs mesures de promotion de l’inclusion financière ont été retenu à savoir : L’innovation
de la gamme des services bancaires et le développement des nouveaux produits d’épargne et
de garantie, la mise en œuvre d’un cadre de protection de consommateur présenter par la loi
31₋05 et finalement le rayonnement régional par le projet de la place financière CFC.

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