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BARMAKI Soukaina :

1- Définition des termes :


Viabilité : capacité d’un système à se régénérer.
Vivabilité : caractéristique d’un système à offrir la possibilité d’une vie de qualité respectable.
Équité : partage des ressources selon les besoins de chaque acteur (moyen de justice qui va
aboutir à l’égalité).
Concertation : échange des points de vue entre tous les acteurs, discussion et adaptation en
vue de s’attendre sur une décision consensuelle.
2- Le montage des projets de développement sur la base exclusive de l’analyse des besoins de
populations présente des risques et peut être très dangereux en vue que les besoins des
personnes sont conjoncturels, hiérarchiques et inconscients.
Ces besoins peuvent affecter la réussite, la durabilité du projet et son efficacité dans
l’amélioration de la situation alors qu’on vise avoir un développement qui est appuyé et
durable. Donc, un projet doit apporter des solutions sur la base d’une formulation préalable
des problèmes et non pas des actions en place qui visent à satisfaire les besoins de la
population.

3-a :

Le Résumé du texte : Participation et l’environnement

La participation est une notion polysémique qui porte sur l’implication des individus non experts et
dans la mise en œuvre des politiques et du montage des projets en prenant leurs points de vue dans
la prise de décisions. La participation est un moyen pour rendre légitime les actions publiques et aussi
un outil de travail pour renforcer les capacités des gens comme des parties prenantes responsables.
En pratique, la participation repose sur une conception limitée et vise légitimer des décisions tout en
limitant le risque politique.

La participation ne date pas d’aujourd’hui. Elle commençait depuis 1960. En 1980, une critique des
projets de développement descendant aboutissait à l’apparition d’un principe participatif qui relève
seulement de la consultation des populations. En 2020, la participation devient un moyen pour
rendre légitime une action publique et réduire son coût en réduisant le conflit entre aménagement
du territoire et protection de l’environnement, en respectant le principe d’égalité et d’équité et en
neutralisant les dimensions politiques de la participation. La relation Participation-environnement
s’impose dès le sommet Rio en 1992 et dont la base était l’impossibilité de protéger l’environnement
durablement sans faire participer la population. Cette gestion participative des ressource naturelles
se traduit dans les pays de sud par un gradient entre gestion décentralisée (population) et gestion
déconcentrée participative chargée de la mise en œuvre des lois de gestion. Par contre dans les pays
de Nord, les dispositifs participatifs sont rares. La consultation, concertation et participation
s’imposent dans la préparation des politiques locales de développement durables, alors
qu’auparavant, la décision publique et la définition de l’intérêt général ont été basées sur des études
faites par des experts. Les liens entre participation et développement durable restent complexes, les
politiques environnementaux ne s’appuient pas sur la participation du fait que la normalisation des
comportements individuels soit faite par l’incitation des gens par des primes.
3-b :

Les enseignements forts qu’on peut tirer de cet article, traitant la participation et l’environnement, en
ce qui concerne le développement agricole :

- Le développement agricole ne doit pas aller dans un chemin contradictoire au chemin de


l’environnement. On doit toujours fournir les efforts pour développer le domaine agricole
mais tout en respectant toujours l’environnement. Ceci ne peut être réalisé que par le fait de
faire participer tous les acteurs et les intégrer dans la prise de décision.
- Le majeur défi des experts (ingénieurs agronomes, techniciens agricoles…) est de pouvoir
changer les attitudes des agriculteurs et les sensibiliser sur l’importance du respect de
l’environnement tout en cherchant ensemble des solutions permettant aux agriculteurs de
réaliser le bénéfices qu’ils cherchent à partir leur travail agricole et de préserver la nature
tout en changeant des habitudes qui ne pourront rien ajouter qu’endommager
l’environnement (utilisation excessive des engrais, produits chimiques, etc…)
- L’incitation des gens par des primes n'assure pas toujours la durabilité des actions car une fois
qu'ils ne sont plus incités, ils peuvent revenir à leurs anciens comportements. Par contre, le
partage des responsabilités va permettre le changement des attitudes des gens et non pas
seulement leur comportement et donc il y a toujours plus de chances d’avoir des actions
durables appropriées et négociées.

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