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Les Techniques Du Merchandising
Les Techniques Du Merchandising
- Du périmètre d’attraction
- Des lieux de passage naturel
- Schéma directeur de la région
- Des grands axes futurs
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concurrence étant établie il faut faire le bilan provisionnel des activités du futur
point de vente et de sa rentabilité. Etablir un planning de 3 ans avec des chiffres
d’affaire ventilé et résoudre les problèmes de personnels et d’heures
d’ouverture. Mais avant tout il faut une juste prévision des chiffres d’affaire
souhaités.
Nous pensons que l’on peut parler sérieusement de vocation à propos d’un
magasin. Cette vocation doit s’inscrire dans le cadre de faire un chiffre d’affaire,
du profit. L’implantation du magasin doit répondre à un besoin du
consommateur et à une politique du distributeur. Les études traces, déjà, avant la
création, des lignes de forces qui devront être prises en compte dans la politique
du merchandising. Ensuite intervient la politique commerciale du magasin, de la
chaine, de la centrale. Cette politique déterminera la nature de l’implantation
comme celle de l’assortiment ; la politique de choix ou de prix changera
fondamentalement les implantations de rayons et les rayons eux même. La
présence de réserve, importante ou non changera la nature de la présentation. La
politique du merchandising, viendra donner au point de vente sa personnalité
réelle.
LES TECHNIQUES DU
En résumé on peut affirmer que si un bon merchandising « général » est fait de 2
MERCHANDISING
l’addition de bon « merchandising produit » ceux-ci vont dépendre d’un
contexte général qui commence avec le magasin et continu avec le rayon.
- Gondole
- Allée de circulation
- Emplacement de certains rayons.
En règle générale, l’entrée est située à droite des caisses, en entrant ; l’objectif
étant de séparer nettement les flux de clients entrants des files attendant aux
caisses. Certains magasins ayant placé l’entrée à gauche des check-out,
paraissent avoir quelques problèmes à cet égard ; nous avons même vu mettre en
place des barrières pour empêcher des clients de tourner à droite. Solution
curieuse, dans un magasin ou la circulation, par définition, doit être libre.
a- Les allés
Les allés sont tracées en tenant compte de la facilité de circulation, de
l’irrigation des différentes zones. C’est ainsi que dans les grandes surfaces, en
plus des allées de largeur normales, des allées principales, des pénétrantes
permettent de traverser le magasin ou d’en faire le tour rapidement, tout en
ménageant une vue des principaux rayons.
Dans l’alimentation surtout, les allées doivent être continues sans allée
transversales ni interruption de gondole.
LES TECHNIQUES DU
- 25% des clients parcourent toute la surface de vente dans les magasins à
gondoles continues 3
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- 5% seulement dans ceux qui ont des allées transversales à l’épicerie.
NB : des allées trop larges incitent à ne regarder qu’un seul côté, la largeur
d’une allée est minimum de largeur de 03 chariots mais dépend également de la
hauteur des gondoles et de la politique commerciale.
Toute la difficulté est là. Mais les produits étant de différentes natures le
comportement du consommateur est différent. Beaucoup de critère sont à
considérer.
En tenant compte de tous ses critères ici disparates il faudra arriver à donner une
unité à l’ensemble et construire un supermarché homogène
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pommes de terre, la viande, fromage. Souvent cette liste écrite guidera les
premiers achats. Il est difficile de capter son attention tant que son esprit n’est
pas libre. Quand il ne s’agit pas d’achat d’impulsion, « électroménager,
meuble » le client reviendra 2 ou 3 fois avant d’effectuer un achat. Or
concernant les achats d’impulsion, les produits sont situés sur le chemin qui
mène à l’alimentation vers les caisses de sortie. La cliente peut bagoter dans les
rayons (parfumerie accessoires…)
LES TECHNIQUES DU 5
MERCHANDISING
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d- Power items
Les articles « puissants » sont ceux qui achetés fréquemment, fortement
publicité, presque toujours bradés représentent un « appel » de vente
considérable. Ils doivent être placé stratégiquement dans le magasin ou à
l’intérieur des implantations. Ils attirent véritablement le consommateur, ils
mettront ainsi en valeur tous les produits placés à proximité
e- Bout de rayon
Un power item en bout de gondole ou de comptoir oblige le client à aller
jusqu’au bout et permet ainsi de rentabiliser la totalité du linéaire. Ne pas
confondre « bout de rayon » « tête de gondole » ou « gondole »
f- Tête de gondole
Doivent toujours être utilisé en promotion et non en continuation des rayons.
LES TECHNIQUES DU
Encore faut-il que ces promotions soient fréquemment renouvelées (10 ou 15
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jours) pour conserver aux têtes de gondoles tout leur impact publicitaire et
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promotionnel. On ne peut pas changer souvent l’implantation d’un magasin ; ce
sont les têtes de gondole qui apportent le renouvellement, la variété, l’impact,
l’ambiance commerciale.
g- Circulation
Ne pas créer d’obstacle pour conserver une fluidité de la circulation ce qui
permet d’écouler beaucoup de véhicule sur une route permet dans un magasin
une circulation homogène qui rentabilise au mieux le temps passé par un
consommateur sur le point de vente. Une disposition claire, simple, logique ; des
angles droits, une signalisation visible, des allées assez larges, l’élimination des
points morts, permettront cet écoulement régulier.
Architecture Intérieure du GS
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Les
L’implanta La
allées Power Circulati
tion des situation Bout de Tête de
items on
rayons des rayons rayon gondoles
- La vitrine
- L’espace client/ marchandise
LES TECHNIQUES DU
- Le comptoir caisse
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MERCHANDISING
NB : De l’extérieur du magasin jusqu’à la caisse, l’implantation doit
privilégier la vision et l’accès aisé à la marchandise.
a- La vitrine
C’est le premier contact du client ou prospect avec le magasin. On dit souvent
que c’est la « carte de visite » du commerçant. C’est dire si l’on doit y porter
attention. Son rôle est de traduire la vocation du commerçant c-à-d de mettre en
avant la spécificité du magasin et ses offres commerciales. Son objectif est
d’attirer l’attention du passant par son aspect esthétique, informatif, attractif. La
vitrine doit laisser voir l’intérieur du magasin et donner envie au prospect de
voir de près ce qu’il aperçoit de loin.
- Le maquillage
- Les soins du visage
- Les accessoires de toilette
- Les soins du corps
- L’hygiène
- Les parfums et eau de toilette
- Les produits pour homme 4
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être mis en œuvre pour mettre en valeur la marchandise. La forme et le couleur
du mobilier et l’éclairage doit servir de soutien visuel.
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MERCHANDISING
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c- Emplacement du comptoir-caisse
C’est un emplacement stratégique : le contact le plus fréquent avec la clientèle
que l’on peut renseigner, qui permet d’argumenter, d’encaisser 3 points et de
surveiller la surface de vente.
- Pas trop près de la sortie pour éviter qu’un bouchon a la caisse ne gêne
l’entrée des clients ;
- Pas trop loin de la sortie pour pouvoir à la fois surveiller les clients
sortants et accueillir les entrants ; donc l’emplacement idéal doit être visible à
l’entrée, permettre une vue globale du magasin facile d’accès.
Conclusion Partielle
LES TECHNIQUES DU
Il n’y a pas de recette miracle, pas de solutions générales ou définitives. Il faut 10
MERCHANDISING
adapter les grandes règles à chaque cas particulier, ce qu’est chaque magasin,
compte tenu de sa politique et de sa clientèle et de son assortiment mais la règle
fondamentale est celle du merchandising : substituer une présentation active à
une présentation passive.
II- Le rayon
Une fois l’emplacement des rayons déterminé, il s’agit de définir le linéaire
souhaitable pour chacun, d’où provient alors cette distorsion dans l’application
des linéaires ? Aussi curieux que cela puisse paraitre : de l’habitude. Quand un
dirigeant ne perçoit pas la modification du comportement d’achat du
consommateur et n’attache pas suffisamment d’importance à l’évolution de
certains marchés : c’est du mauvais merchandising. Combien de fois avons-nous
vu des responsables d’implantation fixer arbitrairement le linéaire d’un rayon
sans connaitre l’assortiment de celui-ci ? et même commander s’il y’a lieu du
mobilier spécialiser sans tenir compte de l’évolution à court terme du rayon, du
dynamisme des producteurs qui font l’approvisionnement.
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NB : Avant de déceler le bon linéaire d’un rayon, il faut déterminer et
étudier l’assortiment. Si le linéaire, l’assortiment doit être réduit en
conséquence, quand l’assortiment est fixé, il reste à choisir le mobilier.
Tous les mobiliers n’ont pas les mêmes cotes ; le mobilier choisit en
rapport avec l’assortiment déterminera alors une fourchette mini-maxi
permettant d’adapter le rayon aux longueurs des allées ou aux impératifs
d’architectures intérieures.
1- L’assortiment
L’assortiment, son choix, ses caractéristiques, c’est ce qui va décider de la
réussite du rayon.
Comment construire un bon assortiment ? rappelons pour commencer les
caractéristiques fondamentales d’un assortiment : largeur et profondeur
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On couvre tous les besoins, et un très grand choix d’articles est proposé
dans chaque catégorie (taille, variété, colorie, marque, qualité) dans le
rayon casserole, nous aurons ainsi toutes les grandes marques en
aluminium léger, épais, en email, décorés, en téflons, etc. C’est
l’assortiment du grand magasin, offrant certes la satisfaction de tous les
besoins et de tous désirs mais dont la gestion est extrêmement lourde.
III- Le mobilier
L’absence de manque d’imagination et d’innovation concernant les
mobiliers constitue un frein concernant la politique commerciale.
Bien entendu, il faut du matériel standard, souple à utiliser, adaptable. Il
faut pouvoir modifier l’implantation des rayons, des gondoles mais en
conservant une base standardisée, nécessaire pour ses raisons. Pourquoi
doit-on faire obligatoirement du matériel annuel, triste, sans âme ? Cela
devrait être évité, il faut innover. Nous venons de voir dans notre
approche du merchandising du rayon, l’importance de l’étude préalable
d’assortiment mais cet assortiment déterminé, il faudra bien le présenter
de telle sorte que le mobilier :
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- Mette le rayon en valeur,
- Permette une classification claire,
- Soit adapté au produit (fond, couleur)
IV- Le linéaire
De la bonne répartition des espaces, de leur bonne gestion, de par la
performance du magasin, de petites formes de grandes surfaces.
1- Séquence de rangement
L’assortiment s’établit, normalement, par la segmentation des besoins des
consommateurs :
- En famille de produits
- En sous famille
Cette segmentation est utilisée aussi bien pour la gestion marchandises
que pour la séquence de rangement (sauf exception justifiée).
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a- Segmentation d’un assortiment
L’assortiment d’un magasin est segmenté en catégories de produits :
- Epicerie-liquide
- Produits frais
- Non alimentaires
- Bazars (lourds et légers)
- Textiles
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• Cinquième segmentation : Les sous familles
Par exemple, dans la famille ‘‘jus de fruits’’ :
- Pur jus
- Jus à base de concentré
- Nectar
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2- Séquence de rangements familles/sous-familles
C’est la logique du consommateur qui doit guider le choix, dont l’observation de
son comportement ; on peut réaliser les études spécifiques, lors desquelles on
fait ‘construire’ un rayon modèle par des consommateurs, avec des cartons
représentant les familles et les sous-familles.
A- Le facing
Le facing est l’unité de visualisation d’un produit, vu de face, sur une tablette de
présentation. C’est donc aussi l’emprise en cm sur le mobilier de vente : plus le
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facing est grand, plus le produit sera vu. On peut parler de facing en unité (de
produits) ou en cm (longueur de tablette). Le facing se trouve dans le linéaire.
Le mètre de linéaire de présentation représente, en termes de facing le loyer que
le produit doit générer pour ‘‘payer sa place’’. Comme le produit a besoin du
support de la tablette qu’il soit présenté empiler sur deux ou trois hauteurs
importe peu puisque c’est toujours l’emprise en cm de la tablette qui nous
intéresse. Qu’en est -il, alors, pour les produits qui ne sont pas présenté sur
tablette (appelés aussi, anciennement, rayonnage) ?
PEG BOARD : ce sont les articles sous blisters (sous coques) enfilés sous des
crochets. Pour pouvoir comparer les facing des produits accrochés aux produits
posés, on considère la présence d’une tablette virtuelle aux emplacements
habituelles pour le rayon. Bien sûr, un calcul en surface de présentation, comme
pour une affiche peut se faire, mais la plupart du temps, l’approche linéaire est
suffisante.
a- Elasticité du linéaire
Peut-on déterminer le facing idéal ? oui, de plus en plus, en optimisant la
capacité du linéaire en fonction des ventes prévues. Encore faut-il qu’elles soient
à peu près régulière, sachant que les nouveaux produits doivent trouver leurs
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places, qu’aucune situation n’est figée, et surtout que le linéaire a une action
directe sur le consommateur.
• Le linéaire maximum
C’est le nombre de facing au-delà duquel il n’y a plus d’augmentation,
c’est le seuil de saturation
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Chapitre III : Exercice - cas
pratiques
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- Cas spécifique : bout et tête de gondoles
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SOMMAIRE
I- LE MAGASIN................................................................................................1
1- Création- vocation- politique.....................................................................1
2- Architecture intérieure d’une grande surface............................................2
a- Les allés.....................................................................................................3
b- L’implantation des rayons........................................................................3
c- La situation des rayons..............................................................................4
d- Power items...............................................................................................5
e- Bout de rayon............................................................................................5
f- Tête de gondole.........................................................................................5
g- Circulation.................................................................................................5
3- Tableau synoptique de l’architecture intérieure d’une grande surface......6
4- Implantation d’une petite surface..............................................................6
a- La vitrine...................................................................................................7
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b- Espace client/ marchandise.......................................................................7
MERCHANDISING
c- Emplacement du comptoir-caisse..............................................................8
II- Le rayon.....................................................................................................9
1- L’assortiment.............................................................................................9
a- Assortiment large et peu profond............................................................10
b- Assortiment large et profond..................................................................10
c- L’assortiment étroit et peu profond.........................................................10
d- Assortiment étroit et profond..................................................................11
III- Le mobilier..............................................................................................11
IV- Le linéaire................................................................................................11
1- Séquence de rangement...........................................................................12
a- Segmentation d’un assortiment...............................................................12
2- Séquence de rangements familles/sous-familles.....................................14
A- Le facing...........................................................................................15
a- Elasticité du linéaire................................................................................16
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Chapitre III : Exercice - cas pratiques.................................................................18
I- Reprise des points essentiels du point de vu merchandising........................18
II- Implantation des produits........................................................................18
c...........................................................................................................................20
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