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● Niveau : 1ère année du cycle de Baccalauréat.

● Activité de langue : Le discours indirect libre.

● Compétence visée : Etudier le discours indirect libre

● Objectifs : -Etudier les caractéristiques du discours indirect libre.


- Différencier dans un écrit entre les trois types de discours.

● Support : Corpus de La Boîte à Merveilles

● Durée : 2 heure
Déroulement de la séance
Rappel et Mise en situation
- Quelles sont les différentes manières de rapporter les paroles des personnages ?
- Quelles sont les caractéristiques de chaque forme de discours rapporté ?

I-Observation:

1- Ma mère s’inquiétait de la santé de la Chouafa et s’interrogea ; « Comment se sent- elle ce


matin ? Sa tête ne la fait-elle pas trop souffrir ? Son sommeil a-t-il été paisible ? »

2- Ma mère s’inquiétait de la santé de la Chouafa et s’interrogea, comment elle se sentait ce


matin-là. se demanda si sa tête ne la faisait pas trop souffrir .si son sommeil avait été
paisible.
3- Ma mère s’inquiétait de la santé de la Chouafa. Comment se sentait-elle ce matin-là ? Sa tête
ne la faisait-elle pas trop souffrir ? Son sommeil avait-il été paisible ?
4- 1-Elle (Rahma) réussit enfin à les informer. Elle avait perdu Zineb, elle s’était égarée dans la
foule.

II- repérage et conceptualisation:


1) Quel est le type d’énoncé Dans la première partie de la phrase 1, et la deuxième partie ?
Justifiez votre réponse. énoncés coupés (partie 1); emploi des temps du récit. (partie 2) ancré ;
présent de l’énonciation interrogation directe. ….
2) A quelle forme de discours rapporté les partie soulignées dans phrases 1et 2 appartiennent-
elles ? justifiez
3) Y’a-t-il un rapport entre le type de l’énoncé et les formes du discours rapporté? oui discours
direct ; ancré
.Indirect ; coupé

4) Etablissez une comparaison entre les phrases 2 et 3 Qu’est-ce que vous en déduisez ?
5) à quelle forme de discours peut-on attribuer la phrase 3
Phrase 2 ; présence de verbe introducteur, interrogation indirecte, point d’interrogation sont
absent
Phrase 3 ; omission de verbe introducteur avec l’emploi des temps du récit. qu’il s’agit un autre
type de discours ; indirect libre

6) Récapitulation ; quels sont les changements effectués lors du passage de la P1 à P2 puis Ap3

7) Dans la phrase 4, qui a informé les femmes de la disparition de Zineb ?Rahma . mais qui a
rapporté ses propos ? le narrateur .A-t-il employé un verbe introducteur pour rapporter ces
paroles ? non. la phrase est-elle liée à la phrase qui la précède par un subordonnant ? non. est
ce qu’il s’agit d’un énoncé coupé ou ancré justifiez? coupé. qu’est ce qu’on peut en déduire ?
forme du discours indirect sans verbe introducteur avec l’emploi des temps du récit donc une
autre forme de discours rapporté ; D indirect libre

3. Le discours indirect libre


Le discours indirect libre est un mélange des deux discours direct et indirect. Il n’impose pas la
présence d’un verbe de parole pour l’introduire.
Points communs avec le discours direct
Comme le discours direct, il conserve les marques d’oralité, les types de phrases et les mots
mêmes prononcés par le personnage.
Points communs avec le discours indirect
En revanche, comme dans le discours indirect les guillemets et tirets sont absents, la troisième
personne est employée et les temps du récit sont utilisés.
Le discours indirect libre donne accès aux pensées des personnages mais laisse aussi parfois
persister des doutes quand à l’instance qui prend en charge le discours.
Il permet d’insérer les paroles rapportées dans le récit sans en rompre la continuité ni l’alourdir. Il
conserve le caractère vivant et expressif des paroles.

Ce discours donne l’impression que l’on entend à la fois le narrateur et le personnage.

Exemple 1 : Il s’est confié à son ami ; sa mère est décédée. (DIL)

Exemple 2 : Il s’est confié à son ami ; il lui a dit que sa mère était décédée. (DI)

Exemple 3: Il s’est confié à son ami. Il lui a dit : « Ma mère est décédée. » (DD)

IV – Appropriation :
1- Soulignez le discours rapporté indirecte libre dans les phrases

1) Je me demandais ce que pouvaient bien faire toutes ces femmes qui tournoyaient partout,
couraient dans tous les sens, traînant de grands seaux de bois débordants d’eau bouillante qui
m’éclaboussait au passage. Ne venaient-elles donc pas pour se laver?
3- La Chouafa rassura ma mère. Cette dernière ne devait pas s’inquiétait pour moi, les amis de dieu
veillaient sur ma santé. J’avais des protecteurs dans le monde invisible. Elle savait que j’étais chéri
des puissances bénéfiques. Quand je serais grand, je serais un sabre parmi les sabres, un guerrier
invulnérable, une ruche au miel recherché pour sa saveur et son parfum.
-Distinguez dans les énoncés suivants le discours direct, le discours indirect, et le discours indirect
libre.

1- Il était fort curieux de connaître son homme ; pouvait-il décemment lui faire une visite? (D.I.L)
2- Tout cela est affreux ! dit-il à son témoin (D.D)
3- Julien se sentait une vive inclination pour eux ; que je serais heureux de les voir souvent! (D.I.L)
4- Il lui demandait de lui lire des poèmes de Victor Hugo. (D.I)
5- On voulut savoir où je l’avais pris et pourquoi. (D.I)
6- Je ne gagne rien ici ; tu sais ; dit-il, j’aime rester assis à regarder les gens. (D.D)
V- Application :
Exercices :
1) Transformez les phrases soulignées au D.I.L :
a- Mon guide me proposa de m’installer à l’hôtel Rêves d’or. Il ajouta que les prix y étaient corrects et
le service de qualité.
b- Je me dirigeai vers l’enfant et lui demandai : « Où sont tes parents ? Que fais-tu dehors à cette
heure ? »
c- L’inspecteur examinait minutieusement les indices. « D’où viennent ces traces ? se demandait-il.
Pourquoi le voleur n’a-t-il pas pris les bijoux ? Comment se fait-il qu’il n’y ait aucun signe
d’effraction ? »
2) Transformez au discours direct :
a) Ma mère avait naturellement tout entendu déjà. Elle avait pâli. Elle restait au centre de la pièce,
une main sur la poitrine, sans prononcer un mot. Qui pouvait bien nous demander? Était-ce un
messager de bon augure ou le porteur d’une mauvaise nouvelle ? (D.I.L)
b) Elle abandonna la musique. Pourquoi jouer ? Qui l’entendrait ?(…) ce n’était point la peine de
s’ennuyer à étudier. Flaubert, madame Bovary.
c) Plantée devant l’Assommoir, Gervaise songeait. Si elle avait deux sous, elle serait entrée boire la
goutte. Peut-être qu’une goutte lui aurait coupé la faim. Ah ! Elle en avait bu des gouttes ».
Zola, L’Assommoir

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