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14-011-B-10

ENCYCLOPÉDIE MÉDICO-CHIRURGICALE 14-011-B-10

Cartographie génétique
de la pathologie osseuse
V Cormier-Daire R é s u m é. – Les maladies osseuses constitutionnelles forment un groupe hétérogène de
A Munnich maladies souvent responsables d’insuffisance staturale associée ou non à des déformations.
L’identification d’un grand nombre de gènes à leur origine a permis de montrer que des
phénotypes différents peuvent être liés à des mutations différentes d’un même gène
(hétérogénéité allélique), et qu’une même affection peut être secondaire à des mutations
dans des gènes différents (hétérogénéité génétique). Elle ouvre de nouvelles perspectives
dans la compréhension des mécanismes de croissance osseuse, puisque ces gènes sont
impliqués dans la matrice osseuse ou cartilagineuse, la prolifération cellulaire ou la
différenciation terminale du chondrocyte dans la zone de croissance. Enfin, elle offre la
possibilité d’une confirmation moléculaire d’un diagnostic suspecté cliniquement et
radiologiquement, et parfois aussi la possibilité d’un diagnostic prénatal.

Introduction avec fractures en nombre limité. Le risque de transmission à la descendance


pour un individu atteint est de 50 % et il existe en général une homogénéité
intrafamiliale. Lorsqu’il s’agit d’un premier cas dans une famille, c’est alors
Les maladies osseuses constitutionnelles forment un groupe hétérogène de
un événement accidentel apparu chez le cas index en rapport avec la survenue
maladies souvent responsables d’insuffisance staturale associée ou non à des
d’une néomutation. L’observation de mosaïques germinales chez l’un des
déformations. L’identification d’un grand nombre de gènes à leur origine
parents impose cependant un conseil génétique prudent.
permet maintenant d’en aborder les mécanismes physiopathogéniques. Ces
gènes sont impliqués soit dans la matrice cartilagineuse ou osseuse, soit dans Le collagène de type I est le constituant essentiel de la matrice osseuse et est
la prolifération cellulaire, soit dans la différenciation terminale du codé par deux gènes COL1A1 et COL1A2. Le collagène de type I est un
chondrocyte dans la zone de croissance. L’identification de ces gènes a été hétérotrimère constitué de deux chaînes α1 et d’une chaîne α2 enroulées en
conduite grâce à plusieurs stratégies : triple hélice et qui résulte du clivage enzymatique des extrémités amino- et
– mise en évidence de gènes candidats suspectés sur les données carboxyterminales du procollagène. La région carboxyterminale est
histopathologiques du cartilage ; responsable de l’enroulement de la triple hélice qui est constituée d’une
succession de 333 triplets Gly-X-Y. La glycine occupe le centre de l’hélice et
– localisation de la maladie par étude de liaison avec des marqueurs toute substitution la concernant conduit à une déstabilisation de la protéine et
génétiques anonymes sur une région donnée, puis recherche de gène candidat à une fragilité de la trame collagène du tissu osseux.
par sa fonction dans la région.
Les gènes COL1A1 et COL1A2 codant respectivement pour les chaînes α1
Nous aborderons successivement les anomalies du collagène, les récepteurs et α2 sont localisés sur les chromosomes 17 et 7. Plus de 100 mutations dans
de croissance fibroblastique, les anomalies d’une autre protéine de la matrice l’un ou l’autre de ces gènes ont déjà été identifiées dans des formes
cartilagineuse (COMP) et d’un transporteur du sulfate (DTDST). Puis nous d’ostéogenèse imparfaite. Ces mutations sont réparties tout le long des gènes :
présenterons un tableau récapitulatif des gènes identifiés à ce jour.
– grands réarrangements conduisant à une dégradation de la triple hélice et
responsables de formes létales d’ostéogenèse imparfaite ;
Anomalies du collagène – mutations d’épissage (substitutions ou délétions) dont les conséquences
cliniques sont variables en fonction de la proximité de l’extrémité 3’ du gène ;
– mutations ponctuelles touchant la glycine ; les conséquences dépendent
Collagène de type I et ostéogenèse imparfaite de :
L’ostéogenèse imparfaite est une affection transmise sur un mode – la position de la mutation dans les chaînes α1 ou la chaîne α2 ;
autosomique dominant qui se caractérise par une fragilité osseuse responsable – la nature de l’acide aminé qui substitue la glycine ;
de fractures à répétition et d’une insuffisance staturale de gravité variable [9]. – la nature de l’environnement en acides aminés qui entoure la glycine.
Plusieurs phénotypes sont décrits en fonction de l’association à des Les mutations situées dans la partie C-terminale sont généralement associées
sclérotiques bleutées, à une dentinogenèse imparfaite et de la sévérité de la à des phénotypes sévères alors que les mutations de la région N-terminale sont
fragilité : forme létale avec fractures multiples chez le fœtus, aspect de côtes associées à des phénotypes modérés [2].
en « bambou » et absence d’ossification de la base du crâne, forme modérée

Collagène de type II et chondrodysplasies


Valérie Cormier-Daire : Praticien hospitalier, département de génétique.
Arnold Munnich : Professeur des Universités, praticien hospitalier, département de génétique Le collagène de type II est un homodimère abondant de la matrice
et unité de recherche sur les handicaps génétiques de l’Enfant, INSERM U393. cartilagineuse. Le gène COL2A1 a été localisé en 12q13 et des mutations dans
Hôpital Necker-Enfants Malades, 149, rue de Sèvres, 75743 Paris cedex 15, France. ce gène ont été rapportées en association avec des phénotypes variés [12] :
© Elsevier, Paris

– dysplasie spondyloépiphysaire, transmise sur un mode autosomique


Toute référence à cet article doit porter la mention : Cormier-Daire V et Munnich A. dominant et caractérisée par une platyspondylie, une dysplasie épiphysaire,
Cartographie génétique de la pathologie osseuse. Encycl Méd Chir (Elsevier, Paris),
Appareil locomoteur, 14-011-B-10, 1999, 4 p.
un défaut d’ossification des branches ischiopubiennes et une insuffisance
staturale sévère ;
14-011-B-10 CARTOGRAPHIE GÉNÉTIQUE DE LA PATHOLOGIE OSSEUSE Appareil locomoteur

Tableau I. – Principales localisations et identifications de gènes dans les maladies osseuses constitutionnelles.

Groupe achondroplasie 4p16 FGFR3


— achondroplasie
— hypochondroplasie
— nanisme thanatophore
Groupe dysplasie diastrophique 5q32-q33 DTDST (transporteur sulfate)
— dysplasie diastrophique
— achondrogenèse 1B
— atélostéogenèse type II
Collagénopathies type II 12q13 COL2A1
— achondrogenèse II
— hypochondrogenèse
— dysplasie de Kniest
— dysplasie spondyloépiphysaire congenita (SED)
— dysplasie spondyloépimétaphysaire (SEMD) (strudwick type)
— dysplasie de Stickler
Collagénopathies type XI
— dysplasie de Stickler 1p21 COL11A1
— dysplasie otospondylomégaépiphysaire 6p21.3 COL11A2
Pseudoachondroplasie 19p12
— pseudoachondroplasie COMP
— dysplasie épiphysaire multiple (Fairbanks)
Chondrodysplasie ponctuée
— rhizomélique 4p16 PEX7 (peroxin)
— syndrome de Zellweger 7q11.23 PEX1
6p21.1 PEX6
7q11.23 PEX1
12 PEX5
8q21.1 PEX2
— Conradi-Hunermann Xq28 CPXD
— récessif lié à l’X Xp22.3 CPXR
— brachytéléphalangie Xp22.32 ARSE (arysulfatase E)
Dysplasies métaphysaires
— type Jansen 3p22-p21.1 PTHR
— type Schmid 6q21-22.3 COL10A
— type McKusick (cartilage-hair hypoplasia) 9p13
— déficit en adénosine déaminase 20q13-11 ADA (adenosine deaminase)
Dysplasies acromésoméliques et acroméliques
— trichorhinophalangéale type I 8q24.12 TRSP1
— TRP II (Langer-Giedeon) 8q24.1 TRSP+EXT1
— dysplasie de Grebe 20q11.2 CDMP1 (cartilage derived morphogenique protein 1)
— dysplasie de Hunter-Thompson 20q11.2 CDMP1
— brachydactylie type C 21q11 CDMP1
12q24
— pseudohypoparathyroïdie 20q13 GNAS1 (guanine nucleooxide binding protein α-subunit)
Dysplasies cléidocrâniennes 6p21 CBFA1 (core binding factor α-subunit)
Dysplasies campoméliques 17q24 SOX9(SRY-box 9)
Dysplasies avec dislocations
— syndrome de Larsen 3p21.1 LAR1
Mucopolysaccharidoses (MPS)
— MPSI 4p16.3 IDA (α-1-Iduronidase)
— MPS II Xq27.3 IDS (iduronate-2-sulfatase)
— MPS IIIA 17q25.3 HSS (heparan sulfate sulfatase)
— MPS IIIB 17q21
— MPS IIID 12q14 GNS (N-Ac-glucosamine-6-sulfatase)
— MPS IVA 16q24.3 GALNS (Galactose-6-sulfatase)
— MPS IVB 3p21 GLBI (β-galactosidase)
— MPS VI 5q13.3 ARSB (arylsulfatase B)
— MPS VII 7q21.11 GUSB (β-glucuronidase)
— fucosidose 1p34 FUCA (α-fucosidase)
— α-mannosidose 19p13 MAN (mannosidase)
— β-mannosidose 4 MANB
— aspartylglucosaminurie 4q23-27 AgA (Aspartylglucosaminidase)
— GM1 3p21 GLB1 (β-galactosidase)
— sialidose 6p21.3 NEU (α-neuraminidase)
— galactosialosidose 20q13.1 PPGB (β-galactosidase protective protein)
Anomalie de densité osseuse
— ostéogenèse imparfaite 17q21 COL1A1
7q22.1 COL1A2
— ostéopétrose 11q12-13
11p21
8q22 CA2 (carbonic anhydrase II)
— pycnodysostose 11q21 CTSK (cathepsin K)
Défaut de minéralisation
— hypophosphatasie 1p36.1 ALPL (alkaline phosphatase)
— hypophosphatémie Xp22.2 PHEX (X-linked hypophosphatémie)
— hyperparathyroïdie 3q21-24 CASR (calcium sensor)
19p13. 3
Anomalies de cartilage
— exostoses 8q23-q24.1 EXT1 (exostosin)
11p12-p11 EXT2
19p EXT3
— dysplasie fibreuse 20q13 GNAS1 (guanine nucleotide protein)
— fibrodysplasie ossifiante progressive 14q22-q23 BMP4 (bone morphogenic protein 4)

– achondrogenèse de type II, nanisme létal caractérisé par des os très courts – dysplasie de Stickler, caractérisée par une dysplasie polyépiphysaire, une
et un défaut d’ossification des corps vertébraux ; myopie, une surdité et un syndrome de Pierre Robin.
– dysplasie de Kniest, nanisme sévère caractérisé par de grosses épiphyses Les mutations en cause sont très variées et touchent tous les exons sans qu’il
des genoux, une absence de développement des épiphyses fémorales soit possible d’établir des corrélations génotype-phénotype. Cependant, le
supérieures, une myopie sévère, parfois une surdité et une dysmorphie syndrome de Stickler semble plutôt lié à des mutations entraînant l’apparition
faciale [15] ; d’un codon stop et donc à un raccourcissement de la protéine alors que dans

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Appareil locomoteur CARTOGRAPHIE GÉNÉTIQUE DE LA PATHOLOGIE OSSEUSE 14-011-B-10

les autres affections une mutation faux sens transformant une glycine en COMP (« cartilage oligomeric matrix protein »)
sérine est souvent identifiée. Comme dans l’ostéogenèse imparfaite, la et pseudoachondroplasie
glycine joue un rôle important dans la stabilité de la triple hélice et toute
anomalie la concernant rend la protéine fragile. La pseudoachondroplasie est transmise sur un mode autosomique dominant
et est caractérisée par une micromélie, une brièveté de la main et une
incurvation en varus des membres inférieurs avec radiologiquement une
Autres collagènes dysplasie épiphysaire marquée et des limites métaphysaires irrégulières.
Des études de liaison ont permis la localisation de la maladie en 19p12-13.1
Des mutations dans les collagènes IX, X et XI ont été identifiées dans puis des mutations dans le gène COMP (délétion ou substitution) ont été
différentes chondrodysplasies [14] : identifiées [7] chez les patients.
– collagène X et dysplasie métaphysaire de Schmid ; Une mutation du gène COMP a également été identifiée dans la dysplasie
– collagène XI et dysplasie spondyloépiphysaire ; polyépiphysaire de Fairbanks, caractérisée par un défaut de croissance des
– collagène IX et dysplasie polyépiphysaire. épiphyses, des mains courtes et des anomalies de la tête fémorale, suggérant
que, pseudochondroplasie et dysplasie polyépiphysaire de Fairbanks sont
alléliques. COMP est composée de plusieurs domaines calmoduline-like et
EGF-like mais sa fonction n’est pas encore bien définie.
Récepteurs de facteurs de croissance
fibroblastiques DTDST, transporteur de sulfate exprimé
L’achondroplasie est transmise sur un mode autosomique dominant et se
dans le cartilage
caractérise par un nanisme rhizomélique avec hyperlordose lombaire, main Le nanisme diastrophique est caractérisé par une insuffisance staturale, des
courte en « trident », arcature des membres inférieurs et par une pieds bots, une hypoplasie du premier métacarpien, une déformation du
macrocéphalie avec racine du nez aplatie. Radiologiquement, les os sont poignet et des kystes des pavillons de l’oreille. L’évolution est marquée par
courts, les métaphyses larges, la hauteur du bassin est réduite et les toits du une scoliose évolutive, un défaut de croissance de la tête fémorale et une
cotyle horizontaux, les distances des dernières vertèbres lombaires sont insuffisance staturale. En 1990, une localisation en 5q est mise en évidence et,
réduites et les pédicules courts [9]. en 1994, un gène codant pour un transporteur de sulfate est identifié. La
L’âge paternel élevé et le caractère sporadique de l’affection sont en faveur protéine DTDST est particulièrement abondante dans le cartilage. Des
de mutations récentes qui représentent 90 % des cas d’achondroplasie. Une mutations ponctuelles conduisant à des codons stop ou à une mutation
étude de liaison a permis de localiser le gène à l’origine de l’achondroplasie d’épissage sont retrouvées chez des patients affectés de dysplasie
en 4p16 [8] et, parmi les gènes de la région, le gène FGFR3 (fibroblast growth diastrophique [5]. Curieusement, des mutations dans ce même gène ont ensuite
factor receptor 3) paraissait un bon gène candidat en raison de son expression été identifiées dans deux affections létales très différentes, l’achondrogenèse
dans les chondrocytes et également parce qu’une stimulation excessive des de type Ib et l’atélostéogenèse de type II ou dysplasie de de la Chapelle [6, 13].
L’analyse rétrospective montre cependant qu’il s’agit d’un même spectre
chondrocytes b-FGF semble entraîner l’inhibition de la différenciation
d’anomalies de gravité variable.
terminale du chondrocyte. Une même mutation dans le domaine
transmembranaire au codon 380 (transition G-A) conduisant à la substitution
d’une glycine en arginine a été identifiée chez tous les achondroplases étudiés

à ce jour [10]. • •
L’hypochondroplasie est une affection voisine caractérisée par une Le tableau I récapitule les gènes identifiés à ce jour dans les
micromélie plus modérée et des signes radiologiques proches (diaphyses ostéochondrodysplasies [3, 4]. La découverte de ces gènes ouvre de
trapues, doigts courts, col du fémur court, diminution des distances nouvelles perspectives dans la compréhension des mécanismes de
interpédiculaires) et une mutation dans le domaine tyrosine kinase (codon croissance et de différenciation osseuse, en objectivant l’intervention
540) du gène FGFR3 a été retrouvée chez certains hypochondroplases, mais de protéines de structure, de récepteurs de croissance fibroblastique,
il semble exister une hétérogénéité génétique. d’enzymes ou de facteurs de transcription. Elle illustre aussi
l’hétérogénéité génétique et l’hétérogénéité allélique observées dans
Des mutations de FGFR3 ont également été identifiées dans le nanisme ces affections. En effet, un même gène peut être associé à des
thanatophore, caractérisé par une micromélie extrême, une étroitesse du phénotypes très différents (famille des FGFR, gène DTSDT, gène
thorax, une macrocéphalie majeure avec parfois crâne en « trèfle » et COMP) et un même phénotype peut être associé à des mutations dans
anomalies cérébrales et radiologiquement par des diaphyses courtes, des des gènes différents (hypochondroplasie, ostéogenèse imparfaite,
métaphyses larges, des côtes courtes et élargies, une platyspondylie. Des Crouzon…).
mutations dans la région extracellulaire et dans la région tyrosine kinase du Enfin, il faut souligner que, dans la majorité de ces affections, le
gène FGFR3 y ont été identifiées [11]. diagnostic positif reste clinique et radiologique, et que le diagnostic
Des mutations dans le gène FGFR2 (10q26) ont ensuite été rapportées dans la moléculaire ne fait que confirmer un diagnostic déjà fortement
maladie de Crouzon, le syndrome de Pfeiffer et d’Apert alors que des suspecté. Ce diagnostic moléculaire offre maintenant parfois la
mutations de FGFR1 (8p11) sont responsables du syndrome de Pfeiffer. possibilité d’un diagnostic prénatal qui ne facilite pas toujours le conseil
Enfin, dans certaines formes de craniosténose (Crouzon avec acanthosis génétique lorsque ces affections ne sont ni létales ni associées à un
nigricans...), des mutations dans FGFR3 ont également été identifiées [1]. retard mental.

Références ➤

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Références
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