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INDEX MÉTHODIQUE

ou

TABLE
ALPHABÉTIQUE ET ANALYTIQUE
DE CE QUI EST CONTENU DANS LES

ARCANES CÉLESTES D'EM. SWEDENBORG

PAn

J.-F.-B. LE BOYS DES GUAYS

TOME PREMIER
A-K

~AlNT-AMAND (CHER)
Ala Librairie de LA ~OUVELLE J~RUSALEM, chez Porte, libraire.
PARIS
M. MINOT, rue MODSleur-le-Prince, 58.
E. JUNG-TREurrEL, Libraire, tue de Lille, t9..
LONDRES
Swedenborg Society, 36, Bloomsbury street, Oxford street.
NEW-YORK
New Church Booll.-Room, 3ü, Broadway.

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INDEX MÉTHODIQUE
DES-

ARCANESCÉtESTES
ci
.....
INDEX MÉTHODIQUE
ou

TABLE
ALPHABÉTIQUE ET ANALYTIQUE
DE CE QUI EST CONTEI'lU DANS LES

ARCANES CÉLESTES D'EM. SWEDENBORG

PAR

J.-F.-E. LE BOYS DES GUAYS

TOME PREMIER
A-K

SAINT-AMAND (CHER)
Ala Librairie de LA ~OUVELLE JÉRUSALEM, chez Porte, libraire.
PARIS
M. MINOT, rue Monsieur-le-Prince, 5B.
E. JUNG-TREU'ITEL, Libraire, rue de Lille, t9.
LONDRES
Swedenborg Society, 36, Bloomsbury street, OxCord street.
NEW-YORK
New Church Book-Room, 3'6, Broadway.

1863
'PRÉFACE

-
Swed~borg ayant )aissé un ,Manuscrit qui contenait un ln·
dex de son Ouvra~e les Arcanes Célestes, et ce Manuscrit
~yant été imprimé à Londres en t8HS, e~ traduit en français en
t8p8, il pourrait paraître inutHe, ou plutôt téméraire, de pré­
senter ijn DOJ1vellndex du même OJlvragjl; mais si l'on veut se
reporter aux Observations placées en ~.te ~ notre Traduption
de .1.808, on pO,urra facilement reconnaître la nécessité d'avoir
pour les Arcanes Célestes un Index Méthodiq.ue ou Table al­
PQallétique ~t analytique, dans le genre des Tables que nous
aVOllS placées à l~ suite de nos, Traducûons des autres T~a~tés
de Swed~nbprg. En effet, nous y aVOijS montré que l'Index im.
p,riJllé, en t8to, d'après le Manuscrit de notre Auteur, n'était
qu'un trav~il'prépara,toire, destiné à son usage particulier, tra­
vail qu'il eQt lui-même rendu méthodique, comme son Index de
r,f1pf).(al'!lP~e~évélée, d~ns \e ca,$ oÙ ,il l'allra~t destin~ à être
Üuprimé.
ToutefQis. nous ,poUs sommes empressé. de reconnaître dans
ces mêmes Observ.l!,tions que cet Index, quoiqu'il n'ajt été
qu'une sorte d'ébauche, n'en est pas moins précieux pour nous,
par cela que les Extraits dont il Sll, compose ne sont pas faits lit~
l.éralem~p~; ca~ Swedenborg y donne le plus ,souv~nt le résumé ,
·d'un o.u de plusieurs passages, de sorte. que les expression,s dont
il se sert peuvent parfoi~ faire connaître.le véritable sens de çeUes
qui sont da~s l'Ouvrage D;l,~me, Nous ~J!. Ilv()ns présenté un exem·
pJe frliPpant.
Il PRÉFACE.

La nécessité d'avoir pour les Arcanes Célestes un Index


Méthodique étant admise, nous avons à indiquer en quelques
mots la marche que nous avons suivie dans la composition de ce
second Index.
Nous avons principalement eu pour but, en recueillant dans
l'Ouvrage même tout ce qui concerne chaque Mot, de présenter
l'enseinble denos recherches dans l'ordre le plus propre à sa­
tisfaire le lecte·ur. Ainsi, lorsque, dans les divers Extraits con­
cernant le même Mot, l'un de ces Extraits contiënt une défini­
tion du Mot, c'est elle que nous présentons d'abord. S'il existe
plusieurs définitions, nous les donnons les unes à la suite des
autres, selon l'ordre qui nous paraît le meilleur; nous ràngeons
ensuite les divers Extraits, de manière qu'il y ait entre eux une
sorte de liaison. Si par sa natu;c le .Mot exige des d.ivisions, elles
sont aussi classées dans un certain ordre sous des titres spé­
ciaüx, imprimés en caractères italiques. Nous avons employé
ces divisions, non-seulement lorsque les Mots par eux-mêmes
les exigeaient, mais encore quelquefois pour soulager le Lecteur
dans de longs articles, et aussi pour qu'il n'y eût pas confusion;
cependant nous avons évité avec soin de les multiplier sans né­
cessité.
Quant à la substance même de cet Index, nous nous. sommes
fait un 'devoir d'intercaler, selon le plan que nous venons de
tracer, tous les Articles que contient l'Index de Swedenborg. Il
en a été de même des divers Extraits que notre Auteur a donnés
lui-même dans les Traités suivants: 1° 'des Terres dans l'Urii­
?Jers; 2° du Ciel et de l'Enfer; 3° du Jugement Dernier;
4° du Cheval Blanc; et principalement, 5° de la Nouvelle Jé­
rusalem et de sa Doctrine Céleste. Tous ces Extraits, sauf
quelques exceptions, sont aussi des résumés, et par conséquent
ne se trouvent pas littéralement aux numéros indiqués.
Mais quant aux additions nombreuses que contient notre In­
PRÉFACe. III
dex, et qui en forment près des deux tiers, nous avons pensé
qu'il ne nous était pas permis de faire des Résumés; et nous
avons, pour chaque Extrait, ~ecouru à l'Ouvrage même, afin de
le donner littéralement. Nous savons trop combien il.y a de
danger à voulÇlir modifier par d'autres expressions les idées ex­
primées dans notre Auteur, qui a le mérite incontestable d'em­
ployer toujours le mot propre; on risquerait par là de lui faire
dire ce qu'en réalité il n'a pas dit. Qu'on ajoute à cela que beau­
coup de personnes se contentent souvent de compulser un Index
sans recourir tl l'Ouvrage même pour vérifier la citation, et l'on
verra dans quel danger on tomberait, si l'on venait à s'appuyer
sur une proposition qui, par suite d'un Résumé, présenterait un
sens autre que celui de notre Auteur~ Si nous avons déjà vu des
écrivains, bien intentionnés d'ailleurs, prendre dans Sweden­
borg certaines propositions isolées sans les combiner avec l'en­
semble de son admirable système, et en déduire de funestes el'·
reurs, que n'aurions-nous pas à craindre, si la proposition elle­
même n'appartenait pas à Swedenborg?
A cet Index Méthodique, composé de deux volumes, nous
joindrons un troisième volume. Nous donnerons d'abord dans ce
volume un Index des passages de la Parole contenus dans les
Arcanes Célestes, avec les indications typographiques que nOliS
avons adoptées pour nos Index des autres Traités de Sweden­
borg. A la suite de cet Ind~x, nous présenterons plusieurs Ta­
bleaux en ordre alphabétique, qui pourront être d'un grand se­
cours pour des travaux ultérieurs; puis un Exposé de la Science
des Correspondances, avec une sorte de Grammaire, la Théorie
des Degrés, celle des Nombres, etc., etc., tout cela étant tiré des
Arcanes Célestes.
Lorsque nous aurons terminé cette tâche, nous n'aurons plus
à donner que l' Index de r Apocalypse Expliquée, po ur que
nous ayons à notre disposition en français les Index ou Tables
IV PlüliJlAt:Ê~
alphabétiques et analytiques de' tous le~ 1ilàitéS de SWèdetibo't'g;'
alors, si dans sa Divine' Misérièorde'le 8efgneur noUs l~ permet,
nous aurons à 'compOser avec tons ces Index' Un' '\Toeabul'aire
Général, qui formera' une' sorte dtEncy~ldpédie, et qui sera-,
nous le pènsons, d'uDe' très-grande utiHté pour 'tb~ Inembres dé'
la Nouvelle Église du Seigneur JésuS'-Christ.

,~-; ..J
INDEX MÉTHODIQUE
DES

ARCANES CÉLESTES
Illusl-re signifie plus pleinement expliqué; et l/lontrt!, montré d'apros la Par,olu.­
5ign. est l'abréviation de signi/ie ou de signi/ient. - Les lettres c. m. (., placées
ilprès un No, signiflent cmnmencemc'", milieu, /in de l'article. - l'accei0.Uon
dans laquelle certains mols doivent être pris est présenlée en ObservatioOls,

A ADEI, (Rabe/), sign. la chal'ité,


342,350, "351,370; -;-sign. le bien
AARON (Aharon). Voir AHARON. de la charité, 1179, 3325, 9263.
ABADDON, c'est la perdilion,76113. Abel, frère de Cain, sian. que la
ABANDONNEr:. Autant l'homme charité est le frèl'e de la foi, 366,
est abandonilé au propre ou à lui- 367. Allei tùé par Cain', c'éstla chà­
même, autarÎt il est inondé de maux, rilé éteinte par la foi séparék d'avec
5758. Si l'homme était entièrement l'amour, 369. ({ Depuis le sang d'A­
abandonné Il lui-même, il courrait bel le juste jusqu'au sang de Zacna­
Il sa propre ruine et à celte de tous, rie, Il - Mallh. XXIH. 35, - sign.
637. ; que les vrais de la Parole avaient
ABDOMEN. Esprits qui introdui- été \'iolés par' les Juifs depuis le
sent une anxiété sensible à la par- premier temps jusqu'alors, au poin't
tie de l'abdomen placée immédia- qu'ils ne voulaient rien reconnatlre
tement au-dessous du diaphragme, du vrai interne et céleste; c'est pour
5386. Dans les tentatIons, ces es- cela qu'ils ne reconnurent pas non
prils sont présents aussi, et ils pro- plus 'le Seigneur, 91'27. Le
sang
"duisent des anxiétés parfois intolé- d'Abel répandu,- Luc, XI. 50,51,
l'ables, 57211. l'eau de l'ilbdbmen, 1 - c'est l'extinction de la charité,
5555. 8902.
ABl'lILI,E. Les merveilles que pré- 1 ABIB (mois'd'). C'est le commer.­
sen lent les abeilles proviehnent de cement d'un état nouveau, d'otl
l'influx dans leurs a~oUl'sl 4776. proviennent tous les états !1ui sui­
r:abeille qui est dans la terre d'As- vent, 805a, 9291, 1.0658, 10659.
chur, - Ésaïe, VII. 1.8, - sign. le l\BIDAD, fils de Midian, fils d'A­
faux qui pervertilles raisonnements braham par Kélurah, - Gen. XXV.
du mental, 9331; ellc sign. le raux 11,-sign. nne dérivation de la tl·oi·
du l'àisonr.errlent de l'homme e'nliè- sième portion ÙU l'oyau'me spirituel
rement sensuel, '1.'0582. Voir Mn:r., du Seigneur dans tes cieux et dans
INSECTE. les telTes) quant aux doctrinaux el
l. 1.
'Z AB AB
aux cultes qui en proviennent, dé­ tent ceux qui font la foi l'essentiel,
rivation du vrai de la foi représenté et qui ne rejettent pas la chal'ité,
par Midian, 3238, 3242. mais la placent en second, et pré­
ABIHU, 9375, 9814, 10244. Voir fèrent par conséquenlla doctrine à
NADAn. la vie, 3447, 3lili8, 3469; ils signi­
ABIMAEL, petit-fils d'Éber,­ fient les doctrinaux de la foi, 3451,
Gen. X. 28, - sign. un des rites de 3463. Abimélech et Phicol signi­
l'église hébraïque, 1245 à 1247. fient le's rationnels humains tirés
ABiME. Pal' les abimes, dans la des scientifiques, 2719. Abimélech
Parole, sont entendus des eaux et rendan t Sarah à Abraham, sign.
des amas d'eaux dans des lieux pro­ que le divin spirituel était adjoint
fonds, 8278. Les enfers sont très­ au divin céleste, 2569, 2571.
éloiQ1lés des cieux, et cela consti­ ABLUTION (l'), dans la Parole,
tue le gl'and abime, 9346, lOi 87. sign. l'ablutiou spirituelle, qui est
Les abimes sign. les vrais de la foi la purification des maux et des faux,
en abondance, ou en abondance les 3147,10237,10241. Les ablutions,
faussetés pl'ovenant des cupidilés, dans les églises anciennes et dans
et par suite les enfers, 8278, 8288. l'église israélite, onl représenté et
Les faces de l'abime sign. les cupi­ par suite signifié ces purifications
dités et les faussetés, 18, 756. L'a­ des maux et des faux, 3147, 9088,
bime sign. les tentations, et aussi 10237,10239. L'ablution totale, qui
l'enfer, 756, 844. L'abtme, couché avait lieu par une immersion dans
en bas, siiJn. les scientifiques qui les eaux du Jourdain, sign. la régé­
sonl dans le naturel, 6431 ;-sign. nération elle-même, 9088, 10239.
les naturels, 3579. L'abime dont la Ano L1R. Le Seigneur, en ensei­
terre est voilée comme d'un vêle­ gnanlles intemes de l'église, a abo­
ment,- Ps. cry. 6, - sign. le vrai li les représentatifs, parce que la
scientifique ponr l'homme, 9433. plus grande partie des représenla­
L'abime qui enveloppe, - Jon. II. tifs le concernaient lui-même i l'i.
6, - sign. le mal du faux, 6726. mage doit s'évanouir quand l'effigie
Les abtmes son t les enfers quan t elle·même apparall, [1904.
aux faux, et les profpndeurs sont ABOLIT ION des riles exlernes,
les enfers quant anx maux, 8279. 1003; - des représentatifs, 5136.
ABIMÉLECH, roi de Gérar, esl la ABOMINABLE. Dans l'autre vie,
doctrine de la foi qui considère les l'ien n'est plus abominable que le
rationnels, 2504, 2509,2510,2513, vrai profané, 7319. Abominable,­
2565, 2566, 3365, 3391, 3447. Ce Ps. XIV. 1, - sign. de honteuses
que c'est que la doctrine de la foi cupidités, qui sont dans l'œuvre,
considérant les rationnels,' 3391, ou par lesquelles existe l'œuvre,
3447. Abilllélech représente ceux 622.
qui sont dans la doctrine de la foi ABOMINATION. C'est la séparation
ct qui cOllsidèrentles vrais dans les des choses perverties d"avec les
connaissances, 3391, 3392 i il re­ biens, 6052. L'abomination est un
présenlè aussi le Seigneui' quanl à infernal hideux el infect, 7454.
celle doctrine, ;->393. Abimélech, L'abomination des Êgyptiens sig. la
Achusalh son c:ompagnon, et Phi­ séparation des scientifiqnes, 6052.
col che.f de son armée, représen­ Les t:gyptiens avaient en. abom.ina­
AB AB 3
lion tout ce qui appartenait il l'é­ nullement Abraham, Jischak et Ja­
t;lise hébraïque; pourquoi? 5702; cob, mais seulement on sait ce qui
-c'était une abomination ponr eux est représenté et signifié par eux,
de manger avec des hébreux, 5013. 2658, f. Jéhovah, Dieu d'Abraham,
L'abomination de la désolation,­ sign. le divin du Seigneur qu'Abra­
Matlh. XXIV. 15, ~ est l'état de ham représeute; 3439. «Jéhovah,
l'église, quand il n'y a aucun amOllI' le Dieu d'Abraham ton père, II sigll.
ni aucùne foi, 2454, 3652. le Seigneur, en ce que de lui pro­
ABONDANCE DE V]·VRES (l') est le cède le bien, 3703. Jacob, venant
vrai multiplié, parce qu'elle est op­ où avaien t séjourné Abraham et Jis­
posée à la famine qui signifie le chak, sign. le divin nalUl'el avec le
manque de vrai, 5276, 5278, 5280, divin même et le divin rationnel,
5292. !J615. Abraham, Jischak et Jacob
ABRAHA". Voir AnRAM. Abra-' représen ten t, dans le sens suprême,
ham représente l'humain du Sei­ ou dans le Seigneur, le divin mêmr"
gneur quant au bien, et Sarah le le dhin rationnel et le divin n.tu­
l'eprésente quant au vrai, 2-172, rel; et dans le sens représentalir, ou
2198. Abraham est aussi le divin chez l'homme, le céleste, le spirituel
humain du Seigneur, 283&, 2836. et le nain l'el, 6098,6185; ce~ trois,
L'homme inlerne a été représenté dans le Seigneur et dans l'église,
chez le Seigneur par Abraham, sont un, 6185. Abraham et Jischak,
l'homme rationnel par Jischak, et dans le sens suprême, c'est le Sei­
l'homme naturel par Jacob, '1893, gneur, et dans le sens respeclir,
3245,6098. Si les historiques élaient c'est le bien interne et le bien ex­
la Parole, sans renfermer un sens terne, 627€. Abraham, Jischak et
interne, plusieurs seraient estimés Jacob, ensevelis dans la terre de
comme saints et comme dieux; pal' Canaan, sign. la régénération et la
exemple, Abraham, Jischak el Ja­ résurrection, parce que là avait été
cob, lorsque cependant dans l'autre l'église, G516. Ce que c'est que ju­
vie ils n'ont rien de plus que les au­ rer à Abraham, à Jjschak et à Ja­
Ires, 3229. Abraham représenle le cob, 6589. Quand dans la Parole
divin spirituel du Seigneur, 3236. Abraham, Jischak et Jacob sont
Les fils d'Abraham et de Kéturah nommés, il est entendu dans le ciel
représentent le royaume spi~ituel. le Seigneur, et quant à son divin
du Seigneur dans la doctrine du même, et quant à son divin hu­
lJien, 3239 à 3242. Abraham a re­ main; montré, 68011. L'alliance avec
présenté et le divin même du sei­ Abraham, Jischak et Jacob, sign. la
gneur qui est appelé Père, et le di­ conjonction par le divin humain du
vin humain qui est appelé Fils, par Seigneur, 6804. Le Dieu d'Abra­
conséquent le Seigneur qnant Il l'un ham, de Jischak et de Jacob, sign.
et à l'autre, mais c'est le divin hu­ le Seignelll' quant au divin même et
main qui est d'élernité (ab xtcrno), au divin humain, 6847. Abr'aham,
3251. l~tre à table avec Abraham, Jischak et Jacob, c'est le Seigneur,
Jischak et Jacob, c'est être avec le et le Seigneur quant à l'humain
Seigneur; et venir dans le sein d'A­ non encore fait divin, 7193, Abra­
braham, c'est être dans le Seigneur, ham, Jischak et Jacob, sign. le ciel
3305. nans le ciel, on ne connalL et l'église.; i1luslré, 101145. La SI)­
4 AB AB
mence d'Abrllham, sign. les biens 3772, 1l017, 1l01S, 8562, 91112.
et les vrais du ciel ct de l'église, Donnel' à boire un verre d'eau,­
10LJ!15. Marc, IX. 111,-sign. instruire dans
AnRAll. Voi/' AnnAHAl!. Abram les vrais de la foi d'après une très­
élait idolàlre, 1356, 1992, 2559. Il faible charité, 5120.
n'a pas conn» Jéhovah, 1356, 719LJ. ABROGA.1'lON des.représenlalifs et
li adorait d'autres dieux, et le Dieu des significatifs après l'avénement
Schaddaï, 1992, 2559,3667. Abram du Seigneur, lJli89, 5136. Abroga­
sign. l'homme intérieur ou ration­ lion des holocaustes et des sacrifi­
nel, 1732, 17[11. Abram héhreu est ces pal' le Seigneur; pourquoi?
l'hoJ,pme intérieur auquel a été ad­ 10079. Voir ABROGER.
joint l'homme interne, 1702, 17lJi. ABROGER. J.es externes furent
Il n'est point connu dans le ciel, ahrogés, lorsque le Seigneur eut
183LJ, 1876. Quand Abram est nom­ ouvert les internes, 10637. Les lois
mé dans la Parole, il n'est entendu de la vie, telles qu'elles sont dans
dans le ciel d'autre Abram que le le Décalogue, et ailleurs çà et là
ScigneUl', 1989. Thérach, pèré d'A­ dans la Parole, n'ont point été ahro­
bram, représenle la souche com­ gées, 9211. Les lois israélites, non
mune d'ail sont dérivées les églises, ohligatoires pour les chrétiens ou
3778. Abram représente l'église abrogées, conservent leur sainteté
réelle, telle qu'elle est chez ceux d'après leurs intérieurs, et ces in­
qui ont la Parole, 3778, 11206,1l207. térieurs saints afTcctent toujours
Pal' Abram est représenté le Sei­ les anges, quand la Parole est lue,
gneur; c'est pour rela que pa'r lui 92H. Les préceptes qui ont élé
sont l'eprésentées plusieurs choses abl'Ogés sont toujours des saints
qui appartiennent au Seignel1l', divins de la Parole, parce qu'cIl eux
1965. Il a été appelé Abl'aham, pal' il yale saint interne, 10637.
addition de la leUre B tirée du nom ABSl:NCE. Quand l'holIlme est
de Jéhovah, pour qu'il représentât dans l'absence de soi-même, il est
le divin dn Seigneur, 2010, 3251­ en état de recevoir le divin du Sei­
ABRECU! EXJ1l'ession de comman­ gneur, 3994. Toute présence est se­
dement qui, dans la langue origi­ lon les ressemblances des amours,
nale, sigll. fléchis les genoux; ainsi et toute absence selon les dissem­
c'est l'adoration, 5323. blances des amol1l's, 10130. Les de­
AnRKGER J.ES JOURS sign. 11élat grés d'absence du Seigneur sont se­
de l'éloignement, 3755. lOn l'absence du vrai et du bien de
ABREUVER ou faire boire (Po­ la foi et de l'amour, 10H6.
tare), sign. instruire, 3768, 3772, ABSENT. Le Seigneur n'est point
3799,6778 ;-sign. illustrer, 3071; absent de l'homme, mais l'homme
- sign. donner la faculté de rece­ est absent du Seigneur; illustré,
voir, ce qui est le premier de l'ini­ 10146.
tiation, 3092, 3093. II se dil, en ABSORDEll,- Gell. XLI. 211,­
général, des vrais qui appartien­ sign. exterminer; il se diL là des
nent il la parlie intellectuelle, 5077. scien tifiques bons exterminés pat'
Donner il boire, c'est instruire dans les scientifiques de nul usage, ou
les biens et les vrais de la foi, et des nais exterminés par les faux,
;~nsi exercer la charité, 3069,. 5217,
AB AC :')

ABSOUDRE. (1 En absolvant il et les vrais ne so,nt pas plus des


n'absoudra point, Il-Exod. XXXIV. choses abstraites des substances les
7, - sign. tolérer jusqu'à la con- plus }Jures appartenant il l'homme
sommation; absoudre, c'est remet- in térieur, que la vue n'est abstraite
tre le péché, mais quand il est de son organe ou de l'œil, 3726.
ajouté il n'absoudra point, c'est to- Dans le sens interne, toutes choses
lérer; que ce soit jusqu'à la con- sont prises abstractivemen t des per-
sommation, c'est parce que le mal sonnes, en ce que l'idée de la per-
est toléré par le seigneur jusqu'à sonne est changée en idée de la
ce qu'il ait été consommé ou rem- chose, 5~34; néanmoins, les choses
pli, 10622. ainsi abstraites enveloppent tou-
ABSTENIR (s'). Ceux qui s'abs- jours les personnes, à savoir, ceux
tiennen t des maux reçoivent le di- qui sont dans ces choses, 54311.
vin, 8307, cfr. 10109. L'homme ABUS. Il Y a ablis, quand il y a
peut de lui-même s'abstenir des même èhose dans les derniers, mais
maux, mais il ne peut de lui-même d'après une origine contraire,8480.
recevoir If) bien; pourquoi? 8307. Il ya abus du bien divin, quand le
ABSTRACTION. Les anciens pen- bien vient de j'homme et non du
saient en esprit en faisant presque Seigneur, 8480. Il Ya abus de l'or-
abstraction du corps, tandis que les dre divin et des correspondances,
hommes d'aujoul'd'hui pensent dans quand les choses qui appartiennent
le Gorps en faül<lIlt presque abstrac- il l'ordre sont appliquées, non il des
tion de l'esprit, 9396. Dans le ciel, fins bonnes, mais à des fins mau"
on pense et on parle en faisant l'aises, 7296. Les choses qui décou-
abstraction des personnes, ce qui lent de l'ordre ne sont pas changées
aussi était familier aux anciens, par l'abus, elles se montrent sem-
11380. Les esprits et les anges pen- blables quant il la forme externe,
sent et parlent par abstraction, mais non quant il la forme interne,
e'est-à-dire, en faisant abstraction puisqu'elles sont contre les lins de
des personnes, 6653. Les anges pet'- l'ordre, 7297. Quand on abuse de
çoiven t, dans la Parole, les choses l'ordre céleste pour faire le mal, le~
spirituelles et célestes, en faisant scientifiques sont dits être dans un
abstraction des mols et des noms, ordre inverse, 5700. Abus des vrais
64. Celui qui ne peut pas penser, pour dominer, 4802. Les arts ma-
en faisant abstraction des choses giques ne sont autre chose que l'a-
matérielles, n'est pas capable de bus de l'ordre divin, surtout l'abus
saisir qu'il peut y avoir dans la Pa- des correspondances, 7296. ,
role un autre sens que celui qui se ACCENT. La Parole est divine,
mon tre dans la lettre, 9407,9828, f. même quant il son plus petit ac-
ABSTRAIR,E. L'homme ne peut cent, 3454, 8971, 9198, f. Dans la
avoir aucune idée de pensée sur les Parole, cha.que petit accent est
choses abstraites, il moins qu'il n'y saint,lJ868. Dans le sens interne
joigne quelque chose de naturel qui de la Parole, tout jusqu'au moindre
es~ entré du monde par les sen- accent traite du Seigneur, 7933. Il
suels, 5110; sans cela, sa pensée n'y a pas un seul accent qui puisse
périt comme dans un abime, et est ètre retranché ,du sens littéral ~e la
dissipée, 5110. Les connaissances Parole, sans qu'il y ait interruption
H AC AC
dans le sens interne, 7933. La fa­ cendue la Parole, il est accommodé
l'ole, d'après la divine miséricorde en chemin pour tous, tant pour
du Seigneur, a été conservée quant ceux qui sont dans les cieux que
il chaque accent depuis le temps où pour ceux qui son.t dans les terres,
elle a été écrite, 9349. 8920. La Parole dans les cieux a été
ACCEPTt:R. Les doctrinaux, quels accommodée à la sagesse des anges,
qu'ils soient, son t acceptés pal' le et dans les tenes elle a été accom­
Seigneur, pourvu que celui qui est modée à la conception des hommes
dans ces doctrinanx soit dans la vie qui les habitent, 10322, 10126. Le
de la charité, 3652. Les vrais et les ,divin vrai a été acc011'rmodé selon
biens qui inDuent du Seigneur sont la conception de chacun, et comme
acceptés et reconnus après que les voilé d'une nuée, même· chez les
maux ont été éloignés, 10232. Les anges, 9633. Les vrais dan~ le sens
vrais sont acceptés et implantés, extel'De ont été accommodés pour
quand l'homme a été conduit dans les habitants d~ la terre, et les
le libre vers le bien, 6366. Accep­ vrais internes ponr les habitants des
ter la face sign. consen tir, 2!l36. cieux, 8862. Le vrai divin -n'est reçu
Acets. Par le di vin l'rai il est par qui que ce soit, à moins qu'il
donné accès auprès du divin bien, n'ait été accommodé 1\ la eoncep­
8705. Le divin bien est inaccessible, tion, 8783. Le vrai doit être accom­
parce qu'il est comme le fell du so­ modé à son bien, et le bien Il son
leil, mais le divin vrai est accessi­ l'rai, 10029. Le vrai mis à la portée
ble, parce qu'il est comme la lumiè­ des anges, ou accommodé pour les
re qui en provient, et qui donne le anges, est, quant à la plus grande
passage et l'accès il la vue de t'hom­ partie, incompréhensiùle pour les
me, laquelle vient de la foi, 8705. hommes, 7381.
Il n'y a accès près du Seigneur ACCOMPLIR. Par accotnplir toute
qu'au moyen du bien de l'amolli', justice de Dieu, - Mallh. III. 15,
9509. ~ il est signifié subj uguer les en­
ACCES~lBLE. Voi/' AcCÈs. fers, et les remettre en ordre, eux
ACCOlIMODER. Le divin dans ·les et les cieux, d'apl'ès la propre puis­
cieux, procédant du divin au-des­ sance, et en même temps glorifier
sus des cieux, est accommodé à la l'humain, 10239. Cela aussi est si­
réception, 9965, 9956. Le Seigneur gnifié par« seront accomplies toutes
comme ciel, lequel est au-dessous les choses qui ont été écrites dans
du seigneur comme soleil, est le la loi de Moise, dans les Prophètes,
divin vrai; !D,lis ce divin vrai a en et dans les Psaumes, à l'égard du
soi le divin bien accommodé pour seigneur, Il - Luc, XXIV. 66,­
la réception des anges et des es­ 5620, 79:13, 10239.
prits, 10196. Si le divin bien n'é­ AccouCHÉE. Si l'accouchée, après
tait pas accommodé Il la réception les jours de sa purification, oITrait
dans le ciel, le ciel ne pourrait pas en holocauste un agneau, et le petit
exister, car aucun ange ne peut d'une colombe ou une tourterelle,
soutenir la Damme procedant du c'était pour signifier l'eITet de l'a­
divin amour, 8646, 9950. Quand le mour conjugal, :1996, f.
divin' vrai descend pal' les cieux . ACCOUPLER (s'). Les promptes à
vers les hommes, comme est des- s'accoupl€!' d'rllll'e le menu bétail
AC AC 7
sout les vrais et les biens qui étaient demption, 6458, 6461. Acheter et
spontanés, 4059; les tardives à s'ac­ vendre sign. acquérir et commu­
coupler sont ceux qui étaient con­ niquer les connaissances du vrai et
traints, M31. du bien, 2967, 4397, 4453, 5371,
ACCOURIR. Accourir, se rencon­ 5374,5406,5410,5426,5886,6143,
trer, aller au-devant, sortir au-de­ 7999, 9039. Acheté avec de l'ar­
vant, se porter au-devant, sign. la gent, c'est ce qui dans le naturel a
convenance selon les séries des été acquis par le spirituel, 7999.
choses dans le sens intime, com­ L'acheté par argent sign. ceux qui
me opposition; conjonction, influx, sont spil'ituels, 2048, 2937.
commoodement, application, ma­ ACHEvt:R renferme la fin de l'acte
nifestation, 3806,4235,6903,7042, qui précède et le commencement
7054,7099,7158,7159,7308,8662. de l'acte qui suit; ainsi, c'est le
Courir au-devant, c'est la conve­ successif, 3093, 3102. Achever la
nance, 3806. (1 Se rencontrer avec tâche, c'est faire comme il a été en­
lui, Il c'est l'influx, 11235. joint, 7:1.38. Achever d'ordonnel'
ACCROISSEMEl'iT des vrais. Il en sign. l'effet ùe l'insinuation, 6462.
est de cet accroissement comme de Achever de parler sign. ne plus être
la fructification par l'arbre, et de dans la perception, 2097.« Jéhovah
la multiplication par les semences, s'en alla, quand il cut achevé de
d'où sont formés des jardins en­ parler à Abraham, II sign. que l'é­
tiers, 1873, 2846, 2847. Les ac­ tat de perception, dans lequel était
croissements du bien et du vrai le seigneur, cessa alors d'exister,
sont selon l'effet de la charité,1016. 2287. « Quand Jéhovah eut achevé
ACCUEILLIR quelqu'un sign. que de parler à Moïse, Il sign. après que
l'affection a été insinuée, 4369. toutes les choses qui devaient ap­
ACCUSATION par les mauvais es­ partenir à l'église eurent été insti­
prits pendant les tentations, 5037, tuées, 10375. «Quand )l'loise eut
cfr. 75L VOil' ACCUSER, achevé de parler aux fils d'Israël, l)
ACCUSER. Au moment même où sign. après l'information sur ce qui
les mauvais esprits et les génies in­ devait être représenté dans les ex­
troduisent dans l'homme les faux ternes, :1.0700.
et les maux, et lui font croire qu'ils ACHOR. La vallée d'Achor sign.
proviennent de lui, ils l'accusent et l'externe où est le bien de l'église
le condamnent, 761. céleste, :1.0609.
ACHAN. L'action d'Achan,- Jos. ACllUSATH, compagnon d'Abimé­
VII, - sign. la profanation, et par lech,- Gen. XXVI. 26,- sign. les
suite l'enlèvement du bien et du choses principales appartenant à la
vrai, 5135, m. doctrine de la foi considérant les
ACHAT. Distinction entre l'acqui­ rationnels, 3448. Achusath et Phi­
sition et l'achat, quant au sens spi­ col sign. les choses principales qui
rituel, 4487; voir ACQUISITION. appartiennent à la doctrine, 3l148.
Achat d'argent; ce que c'est, 7999. ACQUÉRIR. Le Seigneur s'est ac­
ACHETER. C'est dans le sens spi­ quis la divine toute-puissance SUl'
rituel racheter, 2937, 2964. C'est les enfers par ses combats contre
s'approprier, 4397, 5374, 5406, eux, quand il était dans Je monde,
5410, 5426. Acheter, c'est la ré- 9809. Chacun doit s'acquérir le
8 AC AC
vrai, d'abord d'après la doclrine de d'après la volonté, 6353. Il n'est
l'église, et ensuite ·d'après la Pa­ permis aux mauvais esprits et aux
role du seigneur, cc ,;rai sera le génies d'opérer que dans ce que
vrai de sa foi, 6822. l'homme s'est approprié par des ac­
ACQUISITION (1') sign. le bien du tes, et non dans ce qui lui vient" de
vrai, et j'achat le vrai, M87; voir l'héréditaire, 1667. Dans l'adora­
ARGENT. L'acquisition, dans le sens tion , l'acte est spontané cheZÏes .. ­
spirituel, est aussi le vrai d'après homme!i. céles~es, mais chez les spi­
leq:u~! il yale bien, 6049. C'est le rituels il est volol1tai.r~, 5323.
scientifique d'après lequel l'homme ACTIF. L'actif de \ou.t le corps a
pense, 1435. L'acquisition est le été réuni dans les bras et dans les
vr:..~!, el la subslall~ë est îi:~lën, mains, 10~30~ La puissance exercée
4105. L'acquisition sign. ies biens et pal' la main est l'actif de la vie de
les vl'ai~ dans le commun, 6391; et l'homme, 10023, f. Tout bien de
les vrais externes, 4MO; - sign. l'amour
.
et de la charité est l'actif 1
le bien_céleste et le bi~n .~pjTituel, même essentiel, 1.561. Dans les par­
1851; - sign. le vrai recueilli et ties organiques de l'homme, et dans
aussi le bien recueilli, 600. L'ac­ chaque chose de la nature, il ya un
quisition de menu bétail et de gros passif et un actif, 71.8. Qui sont ceux
bétail sign. l'accroissement quant qui voient d'après l'actif de la mé·
au bien intérieur et quant au bien m()Îre, et non, d'après la raisQn,
extérieur, Z40S, 7977. L'ar.quisition 10227. Sans une vie active, poin(4c
faite pal' Abraham sign. les choses félicité, 454. .
qui appartiennent au Seigneur, et ACTION. Toute action, qui est
qui sont reconnues ê,tre il lui seul, propre au corps, existe par l'influx
2974. Acquisition du Seigneur, du cœur dans les poumons, 3887.
41.68, 4177, 4264. Le cœur et les poumons sont les
Acn:. L'acte est l'effort agissant, sources de 'tou te action et sensation
10738. Tous les efforts internes qui externe, ou du &imple co.rps, 3635..
appartiennent li la volonté ont des A une action du corps concourent
actes ou gesles e]'ternes correspon­ des mouvements de myriades de fi­
d~nts, 5323; ces actes ou gestes dé­ bres motrices, quoique cet.te aClio,:\
coulent de la cOlTespoudancc des paraisse simple et unique, 6622.
extérieurs avec les intérieurs,5323. Les. actions, q'li allpartiennenl an
Quand les vrais ont été influés dans corps, représentent d~s, r.ho~~s qui
la volonté, ils découlent de "à par appartiennent au mental, el sont
la pensée dans l'acte, et s'ils ne des repl'ésentations, et en tant que
peuven.t passer dans l'acte, ils son,\ ces actions sont d'accord avec ces
dans l'efTort, 4267; l'effort lui-mê­ ch'oses, elles sont dès c~rrespon­
me est l'acte in'terne, càr lout~s IIlS dances, 2988. Dans la volonté el
fois qu'il y a faculté il devie,nt acte dans la pensée, la chose qui'pro­
externe, 4267. Quand chez l'homme duit n'est pas semblable dans la
le vrai devient le bien, qui est ap­ forll}e ~vee l'i\ction qui est pro­
pelé bien' du vrai, l'acte pr~cède, duile, 5173. L'act.ion représente
et le voulO~' de l'homme vient en­ seulement ce que le' ~~nlal. veu't et
suite, 'cal' qe que l'homme fai~ ~'a­ pen,se, 5173, {. L'~~~n qual~fI~ ..le.~
près l'entendement, il I~ fait enlin vraIS; comment, 4!l84. ActlO,n e.t
AC AD 9
réaction, 4380, 6262. La conjonc­ qui reviennent, !l66, 2308. ClJ.ez le
tion du bien ct du vrai illustrée par Seigneur, il n'y a eu aucun mal ac­
l'action et la réaction, :1.0729. Voù' tuel ou propre, ainsi qu'il y en a
I\ÉGÉNÉRATION. chez tous les hommes, 1Mb, 1573,
ACTIVITÉ. La béatitude dans le 6287. Le vrai qui devienl actuel en
ciel consiste, non dans l'oisiveté, passant dans la vie est appelé bien,
mais dans l'activité, 6lt10; l'acLivité 5626.
y consiste à -l'empli]' des usages, ADAH ET ZILLAH.- Gen. IV. 19,
64:1.0. Les intérieurs de l'homme - Adah sign. la mère des célestes
sont dans une cerLaine acli\jté in­ et des spirituels d'une nouvelle
connue, 1506. Activité des inté­ église, el Zillah sign. la mère de~
rieurs chez les esprits; la sphère de naturels de celle églil\e, M5, lt1.2,
c.elle aclivité s'étend au loin, et 621. Adah est J'interne de celte
même parfois elle se montre sen­ église, et 7fillah en est l'externe,
siblement de diverses manières, 609.
1506. ADAH, fille d'l~lon Chiltéen, épou­
ACTUALITÉ (en). I.'entendement se d'Ésaü, - Gen. X,'XXVI. 2,­
chp,z l'homme fait un en actualité sign. la qualité de l'affection du
avec la volonté, 10367. L'homme vrai apparenl, qui provienl de l'an­
n'est jamais conduit en actualité cienne église, 664.3.
da,ns quelque chose de l'intelligen­ ADAM. Voir HO~IME. Origine el
ce et de la sagesse, à mo.ins qu'il significa!ion de ce nom, 3~9, fJ79,
n'éloigne les amours de soi et du' 8935. l'ar Adam il s'agit, non d'un
monde, 7750. Quand les intérieurs certain homme créé le premier de
de l'homme sont élevés en actuali­ tous, mais d.e la très-ancienne égli­
té, et déLachés en actualité du corps se, 478. Pal' Adam il est entendu
et du monde, ils viennent en acLua­ J'homtne de l'église céleste, 7:1.20,
lité dans le ciel, et dans la lumière 10565, ou J'église qui esL dans le
et la chaleur du ciel, 10330. bien, 893'5. La très-ancienne eglise
Qss. L'expression en aclualile a été em­ a, éLé appelée IIomme ou Ad~m,
plo)'ée pour disLiOlgocr acluahter de t'ealiler, 1013, 1114 el suiv., 665tJ. Ce qu'il
dont l'Auteur se sl'rt aussi; ainsi, cntre en
aètuahté et en réalité, il y 0 la mème disLinc· fauL entendre pal' l'inLégrité d'A­
tion qu'entre act'uel, pris dans le sens pbilo.. diln), 10;1.3. Nudité d'Adam; elle est
sophiquo, et rdel. expliquée, 9960, {. Voù' aussi Nu­
ACTUEL. Mal actuel; d'où l'hom­ DITÉ.
me tlre ce mal, lt171. Son Lappelés ADAPTER. Le bien forme les vrais
maux actuels ceux que l'homme el se l,es adapte, 6926. J,e seigueUl'
ajol\te pal' lui-même à ses maux adaple les vrais selon la réceptio9i
hÙédiLaÜ'es, 85;>1. Faux aCLuels; , du bien pal' chacun, 5952. L'usage'
comnienl ces faux sont éloignés el (orme les membres el les organes
rejyLés, l1551. Péchés ac.tuels, 698. du, corps, et se les ara pte, 6926.
L'~ctuel des parents, confirmé par Le céleste doit influe l' daus le spi­
l'habitude, esL implanté par l'll~ré­ 1 rituel. et se J'adapter; il en ~sl de
diL'lire dans les enfants, 2300. Dans . mê)ne' du spirituel à J'égard du 1'<1­
l'au.tre vie, p,ersonne n'esl pUIli 1 tiOl1 nel, el de même (Jussi du ra­
pour les maux héréditair~~, mais i tion,nel à l'égard des scientifiquj!s,
on c~l puni ppur les mqux actuels i 1ll95. Le divÏll vrai prpcedant du
iO AD AD
Seigneur influe continuellement combat, et après le combat il se re­
dans les mentais humains, et les lire, 8981; voir CONJONCTION. Ce
adapte pour qu'ils reçoivent, 9399. qui se passe à l'égal'd du bien quand
ADKQUAT. ce qui est dit doit être il s'adjoint les vrais par les affec­
adéquat à la compréhension, 3388. tions, 4096. Quels sont les vrais qui
Sans des mots adéquats à la chose, s'adjoignent aux affections du mal
rien ne peut être décrit, 4585. II et du faux, 3905. Quand l'homme
n'y a pas de termes plus adéquats s'adjoint 11 ùes sociétés d'esprits, il
que le mot de naturel pOUl' expri­ est dans le mal; mais quand des
mer les extérieurs, que celui de sociétés d'esprits lui sont adjointes
rationnel pour exprimer les inté­ par le Seiqneur, il est dans le bien,
rieurs, que celui de spirituel pour 4073. Des esprits qui sonl dans le
exprimer les choses qui appartien­ bien simple sont parfois adjoints
nent au vl'ai, et que celui de céleste aux méchants; pOUl'quoi? 6914.
pOUl' exprimer celles qui appartien­ ADJONCTION. Il n'y a aucune ad­
nent au bien, 4585. Les scientifi­ jonction du naturel pal' le vrai qui
ques, les mondains et les corporels ne pro\'ient pas du réel, 3620. L'ad­
sont adéquats à l'homme, et cor­ jonction se dit de la communica­
respondent à son état quand il est tion du vrai du naturel avec le bien
dans le monde et dans le r.orps; du rationnel, et la conjonction se
mais les intellectuels, les spirituels dit de la communication du bien du
et les célestes son t adéquats et cor­ naturel avec le bien du rationnel,
respondent à l'esprit, 2476: Toutes 351.4. Adjonction de l'homme ex­
les choses qui sont dans l'autre vie terne à l'homme interne, 1472. Ad­
sont adéquatt's aux sensations des jonction des sociétés d'esprits et
esprits et des anges, 4622. Les sen· d'anges à l'homme, quand il est ré­
sations et les membres ùu corps généré, 4UO, 4129. Adjonction du
sont seulement adéquats aux usa­ bien aux vrais, 4096. .
ges dans le monde; mais les sensa­ AOMAH ET ZÉnoIM. Ce sont des
tions et les membres de l'esprit cupidités du mal et des persuasions
sont adéquats aux usages dans l'au­ du faux, 12'12, 1663, 1666.
tre vie, 4622. ADAIETTRE. Être admis dans le
ADJECTIF. Dans la Parole, lors­ ciel, 537 et suiv.; personne n'y peu t
que deux adjectifs sont appliqués à être admis sans avoir reçu la vie
une même chose, l'un enveloppe spirituelle, 5342; voir VIE; ni par
les choses qui appartiennen t à la grâce, 6226. Nul ne peul être admis
foi, et l'autre celles qui appartien­ dans le ciel, s'il n'est pas dans le
nent à la charité, 5213. bien de l'amour et de la charilé,
ADJOINDRE. Ce qui est adjoint 1\ 2359. Nul n'y peut être admis avant
une personne, en raison d'Une fonc­ qu'il reconnaisse de cœur que rien
tion, n'appartient pas à la person­ du bien et du vrai ne vient de lui,
ne, et en est séparé avec la fonc· mais que tout vient du Seigneur,
tion, 10797. Dans ceux qui sont dès et que tout ce qui vient de lui·
l'enfance dans les externes de l'é­ même n'est que mal, 5758. Ceux
glise, le bien spirituel ne peut pas qui sont dans la vie du mal ne sont
être conjoint, mais ne peut être pas admis au-delà de la connais~
qu'adjoint tant qu'ils sont dans le sance du bien et du Seigneur, et ne
AD AD lH
parviennent pas jusqu'à la recon­ et se le conjoint, parce qu'il l'aime
naissance même, ni jusqu'à la foi comme père, 1011.0, Tout bien in­
même, 2357. Personne n'est admis flue du Seigneur par l'homme in­
dans le bien et dans le vrai, c'est­ terne dans l'homme externe, et
à-dire, dans la recounaissance et adopte les vrais qui ont été insinués
dans l'affertion (je l'un et de l'au­ par les sensuels de l'homme ex­
tre, plus avant qu'il ne peut de­ terne, 3911. Le vrai qui entre par
meurer en eux, à cause du danger le chémin sensuel est adopté par le
de la dam na tion éternelle, 3402. bien qui est au dedans, et il lui est
ADMINISTRER sign. l'emplir les conjoint, 3995.
devoirs ou les fonctions, ou servir, ADOPTION des spirituels, 2841;
3020. Le mental rationnel doit dis­ elle est décrite dans Jean,-XV. 5,
poser toutes choses, et le menlal -2834.
naturel servir et administrer, 3020. ADORATEUR. Dans leur culte, les
ADMISSION (l') dans le ciel pal' Juifs n'étaient nullement adorateurs
grâce est impossible, 4226, 4721. de Dieu; ils étaient adorateurs
Voir ADMETTRE. d'eux-mêmes.!!\du m9nde, ëtfdo­
ADOLESCENCE. État de l'homme lâtl~S dans le cœur, 10570.
depuis l'enfance jusqu'à la première ADORATION. L'essentiel de toute
adolescence, 51.35; son état depuis adoration est l'humiliation, 9377.
le second âge de ('enfance jusqu'à L'adoration du Seigneur consiste
l'adolescence, 5126,5280; sou état dans l'humiliation, et l'humiliation
dans l'adolescence, 5280, 5470. En consiste darlsïà reconn~~.s.ailce que
quoi consiste l'état de l'adolescence chez soi il n'y a rien de vivant ni
et de la jeunesse de la vie nouvelle, rien du bien, et que tout ce qui est
3701. État du Seigneur depuis le vivant et tout ce qui est bien vient
commencement du second âge de du Seigneur, 1153, 2327. L'a_c!.9ra­
l'enfance jusqu'à l'adolescence, tion du Seigneur est l'essentiel du
1401 et suiv. culte, 1150; elle ne pelit jamais
ADOLESCENTE. Quand, dans la exiSter, s'il n'y a pas la charité ou
Parole, i\" est dit adolescente, c"est l'amour à l'égard du prochain,i150.
l'affection dans laquelle il y a la Telle est la charité chez l'homme,
charJ~é; et quand il est dit jeUiie telle est l'adoi:ation, ou tel est le
fille, c'est l'affection _dans l?q~l~lle culte, 1150. Si l'amour et la foi ne
ii Ya l'innocence, 3067. Les àdo­ sont pas intérièlirement dans l'a­
I
lescentes sont distinguées des vier­
ges par l'innocence, 3081.
ADONAï (Seigneur). Quand Jého­
doration, il n'y a en elle ni âme nL
"ie, il y a seulement l'extël'Dë,'
10143. Si le Seigneur demande de
vah est nommé Adonaï, c'est-à­ l'homme l'adoration, ce n'est pas
dire, Seigneur, il s'agit de la puis­ pour Lui, mais c'est pour l'hom­
sance divine du bien,ou de la toute­ me lui-même, 5957. Le signere­
puissance, 2921. présentalif de j'adoration est la gé­
ADOPTER, Qui sont ceux qui sont nuflexion, 5323. L'adoration exteÎ'­
adoptés pour fils par le Seigneur, né-sans J'adoration interne n'est
349!1, f. Les spirituels ont été adop­ qu'nn geste, 1094:-- .
tés pal' le divin humain du sei­ ADORER se dit du .lJÏen qJ!j. ap­
gneur', 3246. Le bien adopte le vrai partient il l'amour, et sacrifier-se
'12 AD AD
dil du vrai qui apparlienl il la foi, riLage de Jehudah, sign. le vrai qui
10424. Adorer, c'est rendre un cul­ procède du bien, et dans le seps
te, 10625. Adorer le soleil el la opposé le faux qui provienL du mal,
lune, c'est rendre un culLe à soi­ 4816,
même et au monde, 2lt4L Les an­ ADULLAMITE (l') sign. le faux,
cien nes tlglili\lS adoraien tle divin liu­ 4816,481.7,4854,4886.
I1'gin, 4687, 5663, 6876. Les lrès­ ADULTE. ÉLat des adulLes com­
anciens n'onL point pu adorer l'Ê­ paré à celui. des ,enfants el des pe­
tre infini, mais ils ont adoré l'Exis­ Lils enfanls en ce qui concerne les
ter infini, qui est le divin humain, choses spirituelles, 1453. Ceux qui
4687, 5321. L'homme peuL adorer meurent enfanls parviennent dans
et aimer ce donL il a quelque idée, l'aulre vie à la staLure des adulLes,
et non ce dont il n'a aucune idée, 2304. Les maux ne peuvent êlre
4733,5110,5663,7211,9167,9356, confirmés chez l'homme dans sa
100,67. C'esL pour cela que la plu­ panie inlellecLuelle que dans son
parl, sur le globe enlier, adorent le âge adulLe, 9009. Ceux qui sont
divin, sous une forme humaine, ël dans l'affecLion du vrai par le vrai,
cela a lieu pal' l'influx 'venant du quand ils devienpenL adultes et
ci~ 10159. Les habitanls de loutes qu'ils peuvent voir par leur enten­
les terres (planèles) adorent le di­ dement, ne demeurenl pas simple­
vin sous une form_e h~maine, eT ils menl dans les docLrinaux de leur
se réjouissent quand ils apprennent église, mais ils examinent allenti­
que Dieu a été réellement faiL hom­ vemenL s'ils sont vrais. d'après la
me, 6700,8541 il 8'51d;9361, 10159, Parole, 5402, 5432, 60/17. L'âge
10736, 10737, 10738. Le Seigneur adulLe sign. l'éLal d'inlelligence,
reçoit Lons cenx qui sont dans le 3254.
bien el qui adorent le divin sons ADULn:RATION (l') se dit du bien,
une forme hUI'Q.aille, 9359, 7173. eL la falsification se dit du vrai,
Dans l'éL,aLd'exinaniLion leSCigneur 10648. Ce que c'esl que les aduILé­
adorait Jéhovah comme un auLre rations du bien et les falsifications
qne lui-même, 1999, 2159. Ce.ux du vrai, 2l160, 2729.
qui sont dans la charité adorenL le . ADULTÈRE (Adllllorium). Les
Seigneur comme leur Dien et leur ad ulLères, dans le sens inLel'De, sonl,
Sauveur, 4731; mais ceux qni sont les adulléraLions d.u bien el par
dans la foi séparée de la charité ne suite les perversions du vrai, 48l13,
font rien moins qu'adorer le divin 8137. Les choses qui sont conlre le
humain du Seigneur, l1689. Ceux bien eL le vrai, ou qui les délrui·
qui adol'enL d'après l'amour de sent, sonl nommées.adulLères dans
Dieu provenant d'eux-l1Iê,mes, ado~ la Parole, 3399. Les maux qui sur­
renL d:après l'amonr de soi, 9377. gissent du mal de l'amour de soi y
Tomher snr les faces étaiL une ma­ sont aussi nommés adulLères, et
nière d'adorer chez les anciens; son Ldécrits par des adu\tères.2322.
pourq upi? 1999. Les adulLères sonl les perversions
A,DOUC!R. Les faux sonl adoucis du vrai el ,du bien, 3~99. Pal~ les
chez ceux qui sont dans le bien de degrés' prohibéS sont signifiées les
la vie, 8311, 8051. proran~Lions de divers genres,6348.
,ADULI.A, ('tant il la Iimile de l'hé­ Les adulL~res proviennent de la
AD AD 13
conjonction ùu mal el du faux, la­ lion de leur caractère, 27ft7. ceux
quelle émane de l'enfer, lt865. Les qui passent leur vie dans les adul­
adultères sont contre l'amour con­ tères ne s'inquiètent nullement du
jugal, contre les lois de l'un et de bien et du vrai, lt865. Les adullères
l'autre royaume, el èont1"e l'ol:!lre, sont entièrement contre ·le bien et
2733.Les adultères-dedlvers genres l le vrai, 27lt7. Il est impossible aux
représen ten t les abomina tions qui 1 àdultères d'entrer dans le ciel, 827,
surgissent de l'amoUl' de soi, 2220. , 27lt7, 27h8, 27lt9, 2751,10175; ils
Les adultères, cOlllme toutes les nepeüvent pas en approcher,2733.
choses de l'amour de soi, sont des-, Dès que sur terre quelqu'un com­
tructifs de lu"sôëliti,2045. Se li-' met un adultère, et qu'il y prend
vl'el' à l'adultère, à la débauche et plaisir, le ciel est fermé pour lui,
à la scortation, c'est pervertir les 2750; c'est-à-dire qu'il refuse d'en
choses qui appartiennent à Jatôi, recevoir à l'avenir rien de la foi ni
ainsi appliquer la Parole à confir­ rien de la charité, 890h. 'AduJ'tère
mer les maux et les faux, 890lt. qui, s'étant 'approché ;'C1S le ciel,
Commellre l'adultère aV6C la pierre fut rejeté, 539. Les adultères sont
el avec le bois, c'est pervertir les sans pitié et sans religion, J'2lt,
vrais et les biens du culte extel'De~ 2767, 27lt8; ils ne craignent ni les
2666. Les mariages sont très-saints, lois divines ni les lois humaines,
mais les adulières sont très-profa­ mais ils craignent d'être maltraités,
nes, 9961, 10176. Le plaisir de l'a­ 27lt8. De la dureté de cœur et de la
dultère monte de l'enfer, 1017lt. religiosité des adultères, 27li7; leurs
Ceux qui ont pris du plaisir dans idéès sont impures, 27ft7, 27li8. La
l'adultère n~.cr()ie'ltP.lus les choses béaLilude et la félicité angéliques
qui appartiennent au ciel et Il l'é­ communiquées aux aduILères de­
glise, parce que l'amour de l'adul­ viennent répugnantes, douloureu­
tère vient du mariage du mal et du ses et infectes, 27h9. Punition de
faux, qui est 'le mariage infernal, celui qui, pal' des adultères et des
10175, Chacun peut savoir combien scortations, 11 éteint en lui le désir
l'adultère est abominable, en pen­ ~u mariage et de lapl'ôëi'êïlfÎon-des
sant à ce qu'il éproùverait si--!!..n en-fants, 27h6. Groupe d'adultères
adultère séduisait ainsi son épouse, qUi envoient des espiQns pour leur
2733. Illusions des hommess-en­ rapporter ce qui se passe; ils sont
suels au sujet ùe l'a{lultère, 508!!. contre l'amOlli' conjugal, contre le
Comment l'adultère est regardé au­ bien et le vrai, et contre le Sei­
jourd'hui,6666. Dans la Parole, les gneUl', 2751. Les adultères veulent
adultères sion. les adultérations du obséder l'homme, 2752. Les adul­
bien, et les scol'tations sign. les tères s'insinuent dans les sociétés
perversions du vrai, 2lt66, 2729, par -des flatteries; mais ils sont re­
3399, lt865, 890lt, 106lt8. jetés, maill'ailés, et enfin associés
ADULTÉRER. Le bien, quand il a avec leurs semblables dans les en­
été adultéré, n'est plus le bien, fers, 2753. Les adultères les plus
c'~st le mal, 7778. fourbes sont au-dessus de la tète,
ADULTÈRES (Adulteri). Des adul­ et plus que le~ autres ils dl'~ssellt
tères dans l'alJtre vie, '2767, 5057, des embûches en simulant l'inno­
5059, 5060, 539lt, 571lt; descrip- cence et la miséricorde; leur enfer
1.4 Al<' Al<'
est le plus terrible de tous, 2754. signifie principalement ceux qui,
Dans leurs enfers ils aiment les 01'­ dans un sens spirituel, sont affa­
dures et les excréments, 2755. Chez més, 7262. Être affamé sign. dési­
le~ lascifs qui n'ont point éteigUe rel' d'affection le bien et le vrai,
désir d'avoir de.s enfants, il"y a de 4958, 1.0227. Exercer la charité à
la chaleur, 2757. L'enfer des adul­ l'égard de ceux qui sont naturelle­
tères cruels est sous le pied droit, ment affamés, c'est ê!J'e dans le
oil, sQn,t ceux de la nali0I!juive, culte externe;. l'exercer, 11 l'égard
5057. Les adultères excitent de la de ceux qui sont spirituellement
douleur dans les lombes et dans les affamés, c'est être dans le culte in­
parties génitales, 5059, 5060. Les teme, 7263.
adultères qui cOlTespondent aux AFFECTATIONS (les) d'élégance du
testicules, sont ceux qui tendent langage et d'érudition cachent les
des piéges dans l'amour conjugal, choses mêmes, et à leur place elles
etc.,5060. Adultères dans les lieux présentent des mots qui sont les
excrélllenlitiels de l'enfer, 5394. i formes matérielles des choses, 6924,
Quand les adultères s'attachent 11 ' cfr. 3348, 6621.
qu~lqu'un ils infligent de la dou­ AFFECTER. Quand l'homme est
leur aux périostes partout, et aussi affecté du vrai, c'est d'après le bien,
aux dents et 11 l'estomac, 57i4. Les 8:>56. Autant les biens affectent
plus crapuleux d'entre eux intro·' l'homme, autant les maux sont éLoi­
duisent le dég06t dé ïà' vie, 5722. gnés, 1021.9. Personne n'est affecté
L'enfer de ceux de l'église qui ont pal' quelque sCientifique, ou par
vécu dans la foi séparée de la eha­ quelque vrai, si ce n'est en vue de
rilé, et dans la vie du mal, est sous l'usage, 3049. On est afTecté, non
l'enfer des adultères; raison de cela, par la face de quelqu'un, mais pal'
8137. Enfer des adultères, 5059, l'afTection qui brille SUI' la face,
8137. Odeur que répand la sphère 3080; ainsi, ce qui affecte, c'est le
des adultères, 1.514. Esprit qui, spirituel dans le naturel, mais non
dansla vie du corps, avait été adul­ le naturel sans le spirituel, 3080.
tère 11 l'excès, 5714. Sort misérable Être affecté des vrais et y confor­
de ceux qui ont tendu des piéges mer sa vie, cela provient du bien
aux maris par divers bons offices, de l'amour et de la charité, qui
827,5060. Les adultères sign. ceux vient uniquement du monde spiri­
qui détruisent les l1iens, et les pres­ tuel, 5951. Différence entre être af­
tigiateurs ceux qui détruisen t les fecté du vrai pOUl' la doctrine et être
vrais, 9188. affecté du \'l'ai pOUl' la vie, 6247.
AnVERSAIRES (ou ceux qui s'élè­ Quand l'homme est affecté du vrai,
vent contre), Insurgentes. Voir ce n'est pas par le vrai, mais c'est
E:O;NEm. par le bien qui influe dans le vrai
AFFA~IÉS. Lesanciens désignaient et fait l'afTection même, 4368. Celui
sous le nom d'affamés une des clas­ qui est affecté des vrais seulement
ses du prochain, 7260. Qui étaient pour une renommée d'érudition,
ceux que les anciens entendaient afin d'acquérir des honneurs et des
par les affamés auxquels ils de\'aient richesses, et non pour le bon usage
donn,er il manger, 4958, 10227. de la vie, est dans la fol persuasive.
Dans la Parole, celle expression qui vient de lui et non du Seigneur;
AF AF 15
9297. Les vrais internes ne sont il Y a des myriades de myriades
conjoints âu naturel que quand d'affections, 2367. Telle est l'affec­
l'homme en est affecté à cause de tion, telle est la multiplication,
l'usage de la yie, 38211. Les vrais et 1017. Toutes les affections ont leur
les biens que l'on apprend, dont plaisir, mais telles sont les affec­
l'homme n'est point affecté, entrent tions, tels sont les plaisil's, 3938.
à la vérité dans la mémoire, mais Ce que c'est que le plaisir de l'affec­
ils s'y attachent aussi légèrement tion, 3938; voir PLAISIR. Sans les
que le duvet à la muraille, le moin­ plaisirs de l'affection rien n'est con­
dre souffie suffisant pour le disper­ joint, 3939. Sans l'affection et sans
ser, 4018. le plaisir qui appartient Il l'amour,
AFFECTION. Voir AAIOOR, CHA­ rien ne peut entrer chez l'homme,
RITÉ. L'affection est le continu de 11205. Les affections, quand l'hom­
l'amoUl', 3938, f., 3849. L'affection me est dans le corps, sont très­
ou l'amour 'est la vie de chacun, communes, ainsi très - obscures,
3816, f. Les aQ"ections font la vie 2367. Les affections externes, ou les
de l'homme, et aussi le libre de plus extérieures, sont celles qui ap­
l'homme, 5992. Quand l'ardeur de partiennent au corps et sont nom­
l'affection manque, le libre cesse, mées appétits et voluptés, '3849.
1l031. Sans l'amOlli' et sans l'affec­ Celles qui sont le plus prochaine­
tion l'homme ne peut nullement vi­ ment intérieures appartiennent au
vre, 3338. Sans l'affection l'homme mental (animus), et sont nomméeg
ne peut pas penser, ni même pro­ aJfections naturelles, 3849. Les in­
noncer un seul mot, 38119. Une pa­ teJ'lles appartiennent au mental ra­
role sans l'affection est comme la tionnel, et sont nommées affections
parole d'un automate, par consé­ spirituelles, 38119. Les affections
quent un simple son sans vie,38119. célestes sont absclument incompré­
La vie de l'homme est dans les af­ hensibles et ineffables, 3839. Il est
fections, ·3939. Toute affection COD­ infernal d'imiter d'après le prop"e
tient en elle des choses innombra­ ,. les affections célestes,10309.Toutes
bles, et l'affection est l'homme tout les affections ont des gestes qui
entier, 3078, 3189. Dans ct:aque leur correspondent dans le corps
affection de l'homme, il y a quelque de l'homme, 2153, 6261. Dans l'au­
chose qui tient de près ou de loin tre vie les affections se manifestent
Il tout son intellectuel et Il tout son clairement, et l'affection allire cha­
volontaire, 803. Toute affection qui cun vers sa société, 11121. Les an­
appartient Il l'amout est d'Une ex­ ges célest~s d'après les affections
tension très-large, et si large qu'elle des choses dans la Parole se for­
sUl'passe tou t entendement humain, ment des lumières d'idées. 2157,
9002. Tout ce qui dans l'homme 2275. Les anges célestes perçoivent
appartient Il l'affection ou Il l'amour la Parole telle qu'elle est dans le
est d'une variété infinie, 9002. Dans sens interne quant Il l'affection,
une seule affection il y en a plu­ mais les anges spirituels la perçoi­
sieurs qui sont subordonnées, et vent quant à la chose, 2157, 2275.
ce1[es-ci sont dans une forme in­ L'affection des anges qui sont dans
compréhensible, 3189. Dans la' le sens interne est communiquée à
moindre des affections de l'homme, celui qui !il saintement la Parole,
16 Al<' AI<'
52l.7, f. Les affections sont les province du cœur, 3886. Faire quel­
moyens qui serven.t Il la conjonc­ que chose d'après l'affection et la
tion du vrai avec le bien, 3869. La béatitude de l'affection, et en même
vie est dans les affections, et non temps pour la récompense, cela
dans, les vrais de la doctrine et de implique contradiction, 38f 6. Les
la science sans les affections, 3869. affections sont signifiées pal' les
Le Seigneur met dans l'homme l'af­ petils' enfants, les jeunes filles, les
fection de faire le bien d'après l'a­ adolescents et les filles, mais avec
mour, et l'affection de prononcer différence, 3067. ceux qui sont dans
le vrai d'après la foi; mais l'affec­ les nais sans l'affection spirituelle
lion elle-même inOue du Seigneur sont les serviteurs, et ceux qui sont
et se montre comme dans l'homme, dans les vrais d'après une affection
ainsi comme venant de l'homme, non":spiJiluelle sont les servantes;
9938. La conjonction du vrai avec dill'érence, 8996. 11 Ya deux affec­
le bien se fail par l'affection, 302l.1, tions qui sont célestes, à savoil',
Le vrai sans l'affeclionn'entrepoint, l'affection du bien et l'affection du
et s'allache encore moins, 3066. vrai, 4368. Quelle est la distinction
Ce sont 'les affections qui excilent entre elles, 1901.l, 1997. L'affection
les vrais et les faux, 2680. JI Ya du \'l'ai et l'affection du bien dans
une affection commune, sous la­ l'homme uaturel sont comme le
,quelle tous les vrais chez l'homme frère et la sœur, el dans l'homme
son t consociés, 9096, L'affection spirituel comme le mari et sa fem­
s'adjoint toujours aux choses qui me, 3160.
sont insérées dans la mémoire, et ARec/ion du bien, C'est la même
elle est reproduile en même temps chose que la charité, 3995; et aussi
que ces choses, 3336. Dans la fi n la même chose que l'amoul' muttlel,
sont connues les alfectionsde l'hom­ 1802, [. L'affectiou du bien est pro­
me telles qu'elles sont; voir, sur ce uuite chez l'homme pal' le bien qui
sujet, N" 3796, Toutes les affections influe du Seigneur chez lui, et celle
sont des liens, et ces liens sont ex­ affection est.appelée chhrilé, 3768.
ternes et in tel'nes, 3835, Les vrais L'affection du bien descend de l'a­
ne sont rien, s'il n'y a pas quelque mour céleste, qui donne la vie à
affection; ilIustré,3869,5165,Quand tout ce d'ans quoi il influe, même
les affections montent vers les inté­ aux affections du mal; illustré,
rieurs ou vers le ciel, elles devien­ f589. L'affection du bien a en elle­
nent plus douces, 3909. Pal' les af­ même la béat)tude et la félicité,
fections se failla conjonction, 3939. 3816. Toul'es les affections qui ap­
Par les affections se fait l'implan­ partiennent au bien sout des varia­
tation du bien et du vrai dans l'a­ tions de la chaleur céleste et spiri­
mour, et la conjonction; illustré, tuelle qui procède du seigneur',
60iS. L'affection est insinuée par 3862. L'affection du bien inOue
un refus, 6366, 6368. Rien ne croU, continuellement du Seigneur par
rien ne se multiplie chez l'homme, l'homme interne, 8352. Le Sei­
que par quelque affection, 1016, gneur insinue raffection du bien
Toute affection de l'amour dcmeUl'e par un c'hemiu interne sans que
inscrite dans Iii vie, 998l., Tou te l'homme en sache absolument l'ien,
affection de l'amour appartient Il la 2875. L'affection du bien de l'a­
AF AF 17
mour est la chaleur spiriluelle, il a été régénéré, 6247. Il n'y a dans
4906. Ceux qui onl élé de cœur l'alfeclion du vrai que ceux qui ai-'
dans l'affection du bien sonl sus­ menl à savoir ce que c'esl que le
ceplibles, dans l'au Ire vie, de rece­ vrai, el à scruter pour celle fin les
voir loul Hai, 3033. Ceux qui n'ont Écritures, 4368. II n'y a que ceux
pas élé régénérés ne peuvenl pas qui sonl dans l'affection du vrai
savoir ce que c'esl que l'alTet:tion pour les usages de la vie, qui puis­
du bien, 3995. L'alTeclion du bien senl voir si le dtctrinal de leur
est adjoinle au vrai dans l'homme église est le Hai,. 52:1.. L'alTection
naturel chez l'homme pal' le Sei­ du vrai d'après le 'ien ell'alfection
gneur; el au moyen de l'alTection du bien sonlles SlUles qui s'appli­
du bien sont reproduits les vrais, quenlles vrais, 38 4. L'alTection du
ct ainsi sont éloignés les faux et les vl'ai esl dans le ra onliel, ell'alTec­
maux, 3336. Par les choses qui en­ lion des sciences 1 dans le natu­
lrenl dans la m'émoire il y a des af· rel, 2718, De l'aŒ lion du vrai in­
fections, el elles sonl adjoinles el térieur, 3848. De ~l'alTection du vrai
reproduites ensemllle, et ainsi l'af­ interne, el de l' 1 ection du vrai
feclion du bien est adjoinle aux exlerne, 3793, 38 6. De ceux qui
doctrinaux du vrai par ,le Seigneur, sont dans l'afTeclio'n du vrai inler­
3336. ne, 3836. Les a~ctions du vrai
Affection du vmi. De l'origine de constiluent la conscience, :1.820. Ce
l'affection du vrai, 3085,3086. L'af­ que c'est' qu'être d~ms l'alTection du
feclion du vrai ne lire pas son origi­ vrai d'après le ma!, 8780. De ceux
ne d'autre pari que du bien, 4368, qui sou 1dans les n'lTections du vrai
8369, 8356. L'affection du vrai d'après les amours de soi ct du
vienl de l'e·fforl continuel du divin monde, 8993. L'affection du vrai
bien pour influer, 6247. L'alTection inlérieur procédant des rationnels
du vrai semble venir du vrai, mais esl Kadesh, el l'alTection du vrai
elle vienl du bien, 4373. L'alTec­ exlérieur procédapt des scientifi­
liOR du vl'ai est' la même chose que ques esl 8clmr, 2503. '
le bien du vrai, 2658. La première ARections du lJien et ,lu vrai.
alTection du vrai dans l'homme na­ Les anciens avaien~ instilué un ma­
turel n'apparlient pas au vrai réel, riage enlre l'affeClion du bien el
mais ensuile vienll'alTeclion de ce l'alTection du vrai, 3033. Les alfec­
vrai, 3060.. La première alTeclion tions du vrai el du llien découlent
du vrai est loul à fail impure, mais de la chari lé à l'égard du prochain
elle esl successivemenl purifiée par et de l'amour envers te Seigneur
le Seigneur, 3089, 3330, 67i7. Peu comme de leurs sources, 6018. Qui
imporle que dans le principe, quand sont ceux qui peuvenl êlre lenus
l'homme commence à êlre formé, par le Seigneur dans l'alTeclion du
l'alTeclion du vrai 'soit aussi pour bien el du vrai, el qui sont ceux
lui el pour le monde; mais il faut qui ne le peuvenl pas, 2689. Chez
qu'il s'en dépouille à mesure que le le régénéré, il y a l'alTeclion du
bien s'accroit par les vrais, :1.0266. bien el du vrai procédant de la cha­
L'alTection du vrai est au premier l'Hé donl le Seigneur l'a graiilié,
rang quand l'homme est régénéré, :1.0:1.6. Les alTeclions du llien et du
mais elle esl au second rang quand vrai sonl enlendues dans le ciel,
l, 2,
18 AF AF
9202. L'affection du bien etl'afTec­ Affection dom in,an te. Chez l'hom­
tion du vrai, dans l'homme naturel, me, l'affeclion dominanle eslla for­
sonl comme frère et sœur, mais me même de son esprit, 7648. L'af­
l'affection du vrai évoquée de fection dominanle chez chacun,
l'homme naturel dans l'homme l'a­ quelle qu'elle soit, est présenle
tionnel esl comme une femme ma­ dans chacune des choses de sa vo­
riée, 3160. Quels sonl ceux qui sont lonlé, el aussi dans chacune des
dans l'afTection du bien, et ceux choses de sa pensée, 6159. Chacun,
qui sonl dans l'afTection du VJ'ai, dans l'aulre vie, s'efforce loujours
2422, 2429. De ceux qui sonl dans d'aller vers la société qui appar­
l'afTection du vrai dans lequel n'est tienl à son affeclion dominanle, et
pas le bien, el de ceux qui sont dans laquelle il est enlin porlé,
dans l'afTection du bien d'après le­ 4U1.
quel il n'y a pas le vrai, 3963. Affections diverses. L'afTection
Affections du mal el du faux. des sciences el des connaissances
Elles découlenl de l'amour de soi est la vie maternelle du rationnel;
el de l'amour du monde comme de le célesle et le spirituel, dans l'af­
leurs sources, 4018. Les afTections fection, en sont la vie paternelle,
du mal el du faux ne sonl nulle­ 1895. Toute affection du nalurel,
menl enlendues dans le ciel, quoi­ quand elle mon le vers les in lé­
que l'homme qui suppli~ d'après rieurs, ou'vers le ciel, devienl plus
ces afTections crie haut, 9202. Les douce, el enlin esl changée en af­
afTecLicns de l'amour de soi el du fection Ilélesle, 3909. L'aO'ection du
monùe rejellenlles spirituels elles lucre esl une afTeclion lerrestre, el
repoussenl, même avec dégoûl, l'affection du vrai esl une afTeclion
4027. spirituelle; ces deux affections se
Afl"cclion l'delle et aflection non repoussenl muluellemenl, 5433.
l'éelle. L'afTeclion réelle du vrai est Quand l'afTeclion nalurelle domine
de vouloir el de désirer savoir les sur l'afTeclion spirituelle, l'homme
vrais mêmes de la foi pour un usage esl appelé morl, 3915. Les affec­
bon comme lin, et pour la vie, 8993, tions bonnes el les afTeclions mau­
8994. L'afTection non réelle du vaises sont représenlées par des
vrai esl de vouloir et de désirer les bêles de divers genres, 9335.
vrais pour soi-même, ainsi pour ob­ AFFINITt. Chez l'homme, il y a
tenir des honneurs et acquérir des des consanguinités et des affinilés
prolils, 8993, 8994. Toule afTection en loules choses, 2508~ 2524, 2556.
réelle du vrai vienl du bien de la Toules les choses qui sonl chez
charilé réelle, 4368, 8562. Les af­ l'homme régénéré onl été conjoin­
fections réelles du bien el du vrai, tes entre elles comme pal' consan­
que l'homme perçoit, sonl toules guinité el affinité, 2556. La nou­
d'origine divine, mais elles sont va· velle naissance ou la régénéralion
riées selon la l'éception, 3796. Des fail les consanguinilés et les affirii­
afTecLions réelles renfermées dans tés dans un plus haut degré que
le sens inlerne de la Parole, 3839. la naissance nalurelle; pourquoi?
La plupart des hommes ne savent 6756. Il Ya d'innomllralJles affini­
ce que c'esl qu'une afTeclion réelle, tés 'du bien et du vrai, elles socié­
3839. lés 4:élestes son l selon ces affinités,
AF AF t9
3803. Il en est des sociétés du ciel divins sont dans l'affirmatif, ils con·
comme des consanguinilés et des firmen t; s'ils son t dans le négatif,
affinités 'SUI' la terre, 685; mRis ce ils réfutent, et enfin ils ne croient
sont les affinités de l'amour et de rien, 4760. Les érudits, plus que
la foi, 917; car il y a des consan- les simples, ront ainsi, et croient
guinités et des affinités de la' foi, moins, parce qu'ils consultent les
comme il y en a de l'amour, 917. scientifiques d'après le négatif, et
Le bien même et le vrai même, dans se privent ainsi de la vue intérieure,
l'autre vie, font ce que SUI' la terre 4760. Qui sont ceux qui ne peuvent
on nomme la consanguinité etl'affi- être dans l'affirmatif sur le sens in-
nilé, 4121. Le spirituel et le naturel terne de la Parole? 3427. Ceux qui
se réunissent dans le vrai dernier; sont dans l'affil'lnatif sur ce point,
toutefois, il n'y a pas conjonction, que l'amour envers le Seigneur et
mais il y a affinité, et ils sont sépa- la charité à l'égard du prochain
rés, 5008, 5028. Aux amours céles- constituent le principal de la doc-
tesllppartiennent les consanguinités trine, ceux-là peuvent entrer autant
et les affinités, 2739. Toute consan- qu'il leur plalt dans les rationnels
guinité dans le ciel vient du bien, et les scientifiques, même dans les
3815. Les consanguinités et les af- sensuels, chacun selon son talent,
finités, dans l'autre vie, sont selon sa science et son expérience; et
le bien, 41.21: c'est, dans la société, même, plus ils y entrent, plus ils
où chacun est placé, que commence sont confirmés, cal' toute la nature
la consanguinité, et de là les affini- est remplie de moyens de confir-
tés s'étendent jusqu'aux circuits, mation, 2588. Aceux qui sont dans
3815. Aux dernières limites expi- l'affirmatif sur les vrais de la foi, il
rent les affinités, 5530. Si l'on con- est permis de les confirmer intel-
naissait ce que c'est que le bien, on lectuellement par les scientifiques,
connaHrait dès lors des choses in· parce que l'affirmatif qui précède
nombrables, à savoir, les proximi- attire tous les scientifiques dans son
tés et les affinités du bien et du parti, 2568,2588,3913,4760,6047.
vrai, telles qu'elles sont dans le De l'affirmatif régnant, 638~, 6479.
ciel, 3612. Contracter des affinités, De l'affirmalir chez les enfants du
c'est l'union, 4450. Dans le ciel,' second âge, 2689. De l'affirmatif et
toutes les proximités, les parentés, du négatif pendant les tentations,
les affinités, et les quasi-consail8ui- 2338. Il yale doute affirmatif, et
nités existent d'aprèS le bien, et se- il yale doute négatif, celui-là chez
lon les convenances et les dilféren- quelques bons, et celui-ci chez les
ces du bien, 605, 917, 1394,2739, méchants, 2568. Les affirmatifs du
3612, 3815, lal2i. vrai sont représentés par des nuées
AFFIRMATIF. Il faut qu'il y ail blanches et montantes, et les affir-
l'affirmalir du vrai avant que l'in- matifs du faux par des nuées 00-
flux du bien procédant du Seigneur scures et noires, 3.221.
puisse être reçu, 3913. L'affirmatif AFFIRMATION (1'), puis la recon-
du bien et du vrai doit être la pre· naissance, est le pl'emier commun
mière chose de la régénération de chez l'homme qui est l'égénéré,
l'homme, 3923. Si ceux qui consul- mais c'est le derniel' chez l'homme
tent les scientifiques au sujet des qui a été régénéré; montré, 3923.
20 AF AF
La tentation ne peut pas exister, rement, ce qui est l'amux, 7955.
s'il n'y a pas affirmation et l'econ­ Dans l'état d'infestation, Je Sei­
naissance du bien et du vrai, 3928. gneur, par l'influx dans les inté­
D'après la vie on connait quelle est rieurs, combat pour l'homme con­
l'affirmation du \'l'ai, 3923. L'affec­ tre l'amux du mal et du faux venant
tion doit être dans l'affirmation des 'enfers, 7990. Au seul amux du
pour que la conjonction s'opère, bien et du vrai, les mauvais esprits
39i5. sont saisis d'horreur ct sont dans
AFFLICTION. C'est la tentation, la torture, 8137. Il YIl chez les ani­
i846. c'est l'état de parvenir du maux un iilflux du monde spirituet
vrai au bien, parce que la tentation et un amux du monde naturel,
est le moyen pal' lequel on parvient 3646. Amux des faux d'après les
au bien, 3864. C'est l'aètion de plaisirs des amours de soi et du
dompter et de subjuguer les maux monde, 9885.
ct les faux qui s'élèvent de l'homme OB5. L'Amus esloo qui couic ...r ou ver',
externe dans son rationnel, i947. et reste ordinairement:.\ l'cllérieur, san8 pê·
oêlrcr inl6l'iruromonl. 7955. - L'Emus o.t
C'est l'état de l'église quant au vrai, ce qui conie de; il se dil ordinairemenl de co
4000. La terre d'affliction, c'est où qui vient du bos cn hout; ainsi,'"de cc qui sorL
il y a tentation, 5356. C'est l'infes­ do l'enfCr.- L'lnOus est ce qui coule dun., ou
ce qui ponolro iOlériourrmonl, si loulefois il
tation par les faux, 6663, 6851, o'y 0 11Oiol d'obsloclc; il oc dil ordinairemeot
9196. Les jours d'affliction,-Marc, de cc qui vient dIco haut; ainsi, du ciel, c'cst~
XIII. 19, - sign. l'état misérable .-<lire, du Seigneur por le ciel.
cie l'homme dans l'autre vie, 34. AFRICAINS. D'entre les gentils,
AFFLIGER, c'est tenter, 1846. dans l'autre vie, les africains sont
C'est infester pal' les faux de la particulièrement chéris, car ils l'e­
doctrine; el opprimer, c'est infes­ çilivent plus facilement que les au­
1er pal' les maux de la vie, 9196. tres les biens ct les vrais du ciel,
Affliger son âme, c'est sc contl'ain­ 2604.
dre à faire le bien, 1937, 194.7. AGAG, roi des Amalécites. Ce qui
AFFLIGÉS. Les anciens dési­ est signifié pal' les pal'oles que Sa­
gnaient sous le nom d'affligés une muël lui dit, avant de le couper en
des classes du prochain, 7260. Qui morceaux, 8593.
étaient ceux que les anciens enten­ AGATE, LAZULI, AMÉTHYSTE.
daient pal' les affligés, 6603, 6851, C'est l'amour spil'ituel du bien, O'll
!1196. Exercer la oharité à l'égarcl le Wen interne du royaume spiri­
lie ceux qui sont naturellement af­ tuel, 9870.
Uigés, c1est être dans le culte ex­ AGE. Le~ temps sont les états,
terne; l'exercer à l'égard de ceux pal' exemple, les temps de l'âge de
qui sont spirituellement affligés, l'homme, 3183, 3254. Des états
c'est être dans le culte interne, successifs de l'homme selon les
7263. âges; le premier, depuis la nais­
AFFL\lX. Ceux .qui sont dans l'é­ sance jusqu'à la cinquième année,
tat de damnation, c'est-à-dire, dans , c'est l'état de l'ignorance et de l'in­
l'état du faux sans mélange d'après nocence dans l'ignqrance, et i1 est
le mal, ne peuvent recevoir inté­ appelé enfance; le second, depuis
rieurement aucun influx du vrai et la cinquième année jusqu'à la ving­
du bien, mais ils reçoivent extérieu­ tième, c'est l'état de l'instruction
AG AG 21
et de la science, et il est appelé se· les choses qui sont chez l'homme;
conde enfance (pueritia); le lroi­ mais agil' d'après le bien, c'csl agir
sième, depuis la vingtième année d'après le Seigneur, 10729. L'hom­
jnsqu'à la soixantième, c'est l'élal me qui agit d'après le vrai est dans
de l'intelligence, et il est appelé les vrais pal' lesquels viont le bien,
adolescence, jeunesse et vil'ilité; le mais celiIi qui agil d'après le bien
qualrième ou dernier, depuis la est ùans les vrais qui viennent du
soixantième année jusqu'à la fin de bien, 5895. Dilférence entre agir
la vie, c'est l'élal de la sagesse et d'après J'aJTection et agir d'après
de l'innocence dans la sagesse, l'obéissance, 8987. Ce que c'est
10225. Des variations de l'état de qu'agir selon l'ordre divin, et cc
l'homme depuis le premier âge jus­ que c'esl qu'agir non selon cel or­
qu'au demier, 5126, 5135, 5342, dre, 8513. Le bien agit pal' le vrai,
10134, 10225. Marche de la régé­ 6423. Le bien agit elle \Tai réagit,
néralion de l'homme dans ses qua­ mais d'après le bien, 3155, 4380,
tre ûges, 3603,4345{.,4377 el suiv. 4757,5928, 10729. Plus l'homme
Chaque âge a ses plaisirs, et par agit d'àprès le corps, et moins il
eux l'homme est successivement agit d'après la raison, 9140.
inlroduit dans ceux qui appartien­ AGITATION. Il Tu sanctifieras la
nenl à l'âge suivant, 4063. Des âges poitrine d'agilation, 11- Exod. XJXIX.
de l'églisc, 2905, 10134, 10355. De 27, - sign. le divin spirituel recon­
l'lige d'or, 8U8. nu dans le ciel et dans l'église; l'a­
AGENT. 'l'ouI agent a son réagent gilation, c'est la vivilicalion pal' la
ou l'éciproque, pour que quelque reconnaissance, 10001. Voir AGI­
elfel s'opère, 6262. 11 faut qu'il y TER.
ait un agenl el en même lenips un AGI TER le pain sur les mains
patien 1 là où quelque r.hose doil d'Aharon, c'esl la reconnaissance
exisler, 7022. Dans Ioules el dal\s que la vivification apparlien 1 au
chacune des choses qui sont dans Seignenr, el qu'elle eslle Seigneur,
la nalure el dans ses lrois règnes, 10082. Agilel' en agitnlion sign. vi­
il y a inlérieuremenl un agent qui vifier par la reconnaissance, qui est
provienl du monde spirituel, 5173. la première chose de la vie procé­
Toutes choses se réfèrenl au bien danl du divin chez l'homme, 10083;
el au vrai, au bien comme à l'agent - sign. la vivification par la recon­
et à ce qui influe, el au vrai comme naissance de la Ioule-puissance du
au palienl el à ce qui reçoit, 5194. SeigneUl', 10082, 10089. Êlre agité
L'agent eslle bien, clic réagenl est pal' le prêlrc sign. être vivilié pour
le vrai, 10729. recevoir la bénédiclion, 10083.
AG 1 R. Avant la régénéralion, AGNEAU (l') sign. l'innocence el
l'homme agit d'après ic vrai, mais le bien de l'innocence, 2179 i mont.
après la regénération il agit d'après 309!l, 10132. Dans la langue origi­
le bien, 8505. Ce que c'esl qu'agir nale, les agneanx sonl exprimés par
d'après le vl'ai qui apparlien\ à la divers noms, et pal' ces noms sonl
foi, el ce que c'est qu'agir d'après signifiés les divers degr~s ùl! l'inno.­
le bieu qui appartienl à la r.hal'ilé, cence, 3994. L'agneau pàscal sigll.
8510,8516, !l6118, 8658, 8088. Agir l'e~senliel de laJégél~~r_ation, à sa­
d'après les vrais, c'esl agir d'après voir, l'innocence,3994. Les agneaux
22 AH AI
et les brebis l'eprésenLent les ~é!es­ vrai, 9806, 9807, 9946. Les fils
tes, i361.. Les agneaux sonl l'in.Il.0­ d'Aharon sont le divin vrai procé­
ceDce inlérieUI'e, et les chèvres l'in­ dant du divin lJien, 9807. Si le sa­
nocence eXtérieure, 351.9, 7832, cerdoce passait d'Aharon Il ses fils,
7840. L'agneau est le bien intime c'élail parce qu'ils repl'ésenlaient
de l'innoceoce,ie bélier le bien in­ le seigneur quant au divin bien cé­
térieur ou' moyen de l'innocence, lesle; de là le royaume céleste est
et le taureau le bien exlerne de le rovaume des prèlres; montré en
l'innocence, 10132, f. quelques mols, 9946. Le sacerdoce
AGRAFES. Les agrafes d'or pour d'Aharon, de ses fils ct des Lévites,
le tabernacle sign. la facullé de la est l'œuvre de salvalion du Sei­
conjonction pal' le bien; la facullé gneur dans l'ordre su r.cessif,iOOi7.
de la conjonclion esl èn elles pal' Aharon el ses habils représenlent
leur forme, qui est recourbée ou les cieux supérieurs, ainsi le royau­
arquée, 96U. Les agrafes d'airain me céleste, et ses fils et leurs ha­
sign. la facullé de la conjonction lJits les cieux inférieurs ou le royàu­
par le bien exlerne, 9624. Le voile me spiriLuel, i0068. Aharon est
sous les agrafes sign. la facullé de l'extel'ne de la Parole, de l'église et
la.conjonction, et par suile l'actua­ du cul le, sépal'é de l'inlerne; illus­
lilé, 9678. tré, 10397. Moscheh représente la
AGRÉMENT (loul) apparlienl à loi divine quant au bien, et Aharon
l'amour, el sa qualilé esl selon la la représenle quant au vrai, 6940.
qualilé de l'amour, 994,995,2204, Dans le sens interne hislorique,
AUARON ne confessait Jéhovah Moscheh el Aharon représentenl,
que de bouche, mais de cœur il non le vrai divin, mais la religiosité
élail idolàlre, 4311. Comme ponti­ de la nalion israélite, dont ils étaient
fe, ilreprésenlaille Seigneur quanl les l;onducleurs et les chefs, 8588.
au bien de l'amour, 9477. Aharon, Ln maison d'Aharon sign. le bien
c'est le Seigneur quant au divin de l'amour, 2826.
bien ou au sacerdoce, 6998, 9806. AHOLIAB, fils d'Achisamac!J de la
C'esl la doclrine dulJien el du vrai, tribu de Dan, sign. ceux qui sont
6!J98, 7089. C'eslle vrai de la doc­ dans le bien et le vrai de la foi,
trine qui procède médialemcnt du i0329, 10335, chez lesquels l"église
Seigneur, 6998, 7009, 7270. Mos­ doil être inslaurée, i0335; - siyn.
cheh est la Parole dans le sens in­ ceux qui sont dans les derniers du
teme, et Aharon la doclrine qui en ciel el de l'église, i 03 35.
provient, quand ils sont nommés Aï. Bélhel sign. les çonnaissan­
ensemble, 7089. Moscheh est la loi ces des choses célesles, et Aï les
interne ou le Hai inle1'lle, et Aha­ connaissances des choses mODdai·
l'on la loi exlerne ou le vrai exler­ nes, 1453. Aï sign. la lumière pro­
ne, 7382, 10468. Aharon est la \'euanl des mondains, 1557.
doctrine du vrai d'apl'ès le sens in­ AïEUL, BISAïEUL. Parfois les pe­
terne de la Parole, el Chut' le vrai lils-fils elles arrière-petils-fils nais­
de celle doclrine, 9424. Ahal'On, senl avec le caraclère de l'aïeul et
comme grand prêlre, représenlait du bisaïeul; d'où vienl cela? 671.6.
le seigneur quanl au divin bien, el AIGLt:. C'est le ralionnel quant
ses fils le Seigneur quant au divin au vrai, et dans le sens oppose le
AI AI 23
-rationnel quant au faux, ou le rai· 10367. Ce que l'homme aime, règne
sonnement j montré, 3901, 511.3. universellement dans la pensée,
Portel' sur des ailes d'aigles, c'est quoiqu'il ne le sache pas, 5130. Ce
élever pal' les vrais de la foi à la lu­ que l'homme aime, il le confirme
mière céleste, 8764. L'église spiri­ etlc défend, 7437. Ce que l'homme
tuelle est appelée aigle d'après la aime, il l'a pour fin, 3796, 10336.
perception, 9688. Le dernier état Ce que l'homme aime et a pour fin,
de l'église a été comparé aux aigles règne chez lui universellement,
qui s'assemblent SUI' un cadavre, c'est-à-dire, dans toutes choses en
parce quo les aigles signifiont les général et en pm'ticulier, 3796,
rationnels de l'homme, et qu'alors 5949. Ce qui règne chez l'homme,
les confirmations du faux par les c'est ce qu'il aime, et non ce qu'il
raisonnements sc multiplieront sait seûlement et retient' de mé·
dans l'église dévastée, 3900, 3901. moire, 5130, f. Ce que l'homme
Esprits, qui étaient près d'une cer­ aime, il l'appelle bien, et même il
taine telTe de l'univers, comparés sent que c'est un bien, 98711. Tout
11 des aigles qui volent très-haut, ce qu'on aime est perçu comme
non quant 11 la rapine, mais quant bien, 10064. Aimer, c'est le plaisir
à la pénétration de la vue, 9970. du ressouvenir, lorsqu'il s'agit de
AlGulÈnE (1'), Aqualis, sign. la ceux qui sont dans les vrais mais
doctrine de la charité, parce que non dans le bien, 8086. L'h.omme
c'est un conduit en bois dans lequel aime les choses qui correspondent
on vide l'eau du puils pour abreuver 11 ses alTections intérieures, quoi­
les troupeaux, 6777. Voir AUGE. que, lorsqu'il vit dans le monde, il
AI GUI LLO N. Les aiguillons aux ne le sache pas, 10517. Aimer quel­
queues des sauterelles,-Apoc. IX. 'qu'un, et ne pas lui faire du bien
10, - sign. les subtils raisonne­ quand on le peut~ ce n'est pas l'ai­
ments d'après les faux, par lesquels mer, 6073. Aimer les choses mon­
on persuade, 6952, 10071. daines, c'est regarder en bas; ai­
AILE. Les ailes sign. les vrais mer les choses célestes, c'est 1'0­
spirituels ou les vrais de la foi, et garder en haut, 760. Tous se tour­
dans le sens suprême le vrai divin, nent vers les choses qu'ils aiment j
8764; et aussi les puissances, 876!1. dans le ciel, continuellement vers
Ce son t les vrais de la foi d'après le le $eigneur, 10130. Aimer le bien
bien; illustl'é, 0514.. Ce sont les et le vrai, c'est aimer Dieu et le
vrais extérieurs, 1.0199. Les ailes prochain, 10578. VoÎ!' AMOUR.
des chérubins sign. les divins vrais, Aimer le 8eigncll1', c'ost vivre
8764. Les ailes de la colombe, ­ selon ses précepte~. 101113, 10153,
Ps. LXVlII. 14, - sont les vrais de 10310,10578,10648,10829. Aimer
la foi, 8764. le Seigneur, c'est aimer les précep­
AILÉ, Alalwn. Par l'oiseau, avis, tes qui viennent de lui, ce qui est
cst signifié le vrai spirituel; par le vivre pal' amour selon ces précep­
volatile, volucris, le vrai na lul'el ; tes, 10787. Avoir la foi envers le
et par ce qui est ailé, alalum, le Seigneur et l'aimer, c'est vouloir et
vrai sensuel, 776, 777. faire ses préceptes; illuSll'é cl mon­
AIMER,c'est vouloir et faire, 10661. tré, 10645. Ceux qui aiment le Sei­
Ce que l'homme aime, il le veut, gneur, ce sont ceux qui reçoivent
24 AI AJ
le bien elle vrai, 8880. Pour aimer AINÉ, Major natll. L'alné est le
le Seigneur, il n'y a d'aulre moyen bien et le cadel est le vrai, 3296.
que la charilé, 4776. Qui sonl ceux L'ainé sign. l'affeclion du bien, el
qui aimenl le Seigneur par dessus le cadel l'affection du vrai, 3494.
loules choses? 9210. Ce que c'esl L'alnée est l'externe parce qu'il csl
qu'aimer Dieu de toul son cœur, d'abord appris, mais la cadelle est
de loute son âme, cl de loules ses l'interne parce qu'il est .appris en­
forces, 9936. Dans la PlI1'ole; aimer suile, 3819.
le Seigneur sign. recevoir le bien AIR. Tout ce qu'il y a d'arcane,
de l'amour, 8880. Voi/' AalouR EN­ renfermé dans la nature de l'ail' el
VE'RS LE SEIGNEUR. du son, a été inscrit dans l'orga­
Aimc:r le prochain, c'esl faire le nisme de l'oreille, 45'23.
Lien, le juste el le droil dans Ioule AIRAIN (l') sign. le bien nalurel,
œuvre el dans toule fonction d'a­ 425,1551,3708,4489,9391,9465,
près l'an'cction du bien, du juste el 9727 ;-sign. le bien externe,9727;
du droiL, 8120, 8121, 8123, i0310, - sign. le bien du naturel, 8408;
10336. Aimer le prochain, c'esl ai­ - sign. le céleste inférieur, 643.
mer non sa personne, mais ce qui L'airain poli sign. le bien resplen­
fail chcz lui qu'il esl le prochain, dissant par la lumière du ciel, 9391.
ainsi le vrai elle bien, 5028, 10336; Les vases d'airain sonl les biens
ceux qui aimenl sa personne, et naturels qui reçoivent, 2967. Mur
non ce qui faiL chez lui qu'il eslle d'airain, 699.
prochain, aimenl le ma! de même AIRE, Area. L'aire, c'est oil est
que le bien, 3820; el ils fonl du le bien du vrai, et aussi olt est le
bien aux méchanls de même qu'aux vrai du bien, ainsi où sonlles cho­
bons, lorsque cependant faire du ses qui appartiennent à l'église,
Lien aux méchants, c'est faire du 6537. L'aire, d'après le blé qu'elle
IlIal aux bons, ce qui n'est pas ai­ contient et d'après le pain qui en
mer le prochain, 3820, 6703, 8120. provient, sign. le bien de l'amour,
Qui sont ceux qui aimenl le pro­ 6377. Voir ArAD.
chain comme eux-mêmes? 9210. AiS, Asse1'es. Les ais de l'habita­
Ce n'est que dans le ciel qu'on peut cle sign. le bien qui soutient le se­
aimer le prochain plus que soi-mê­ cond ciel, 9634 et suiv., 9549.
me, 548. Personne ne peut pal' soi­ AJAH, fils de Zibéon, chorite, ~
même aimer le prochain, 10308. Gen. XXXVI: 24. - C'est une troi­
Voi1' CHARITÉ, PIIOCIJAIN. sième classe de vrais, et une qualité
Aime?' (s'). Qui sont ceux qui de ces vrais, 4648.
s'aiment eux-nJ,/l. III es et aiment le AJOU/fER, AddeTe. Toul ce que
monde pal' dessus tau tes choses? dès l'enfance l'homme pense, veul,
9210,10407,10412. Plus un hom­ prononce et fail, s'ajoute à sa vie
me s'aime pal' préférence aux au­ et la fait, 9333,9334. Ajouter sign.
tres, moins il esl sage, 5287. 'Celui davantage, 4692; (( Dieu a retiré
qui s'aime hait tous ceux qui ne se mon ignominie, ct que m'ajoule
soumellent pas à lui, 760. !Voil' Jéhovah un autre fils, II ces paroles
A~IOUR DE 501. de Rachel, en enfantûnt Joseph, si·
Aimer le monde. Voir AAIOUR gnifient, dans le sens suprême, le
DE SOI ET DU 1Il0NDE. Seigneur quant au divin spirituel;
AL AL 28
dans le sens interne, le royaume le vrai, et aux aliments correspon­
spirituel ou le bien de la foi, et den lIes scientifiques et les connais­
dans le sens externe, la salvalion, sances, 3570. De même que l'ali­
el aussi ln fructificntion el la multi­ menl ~t le breuvage nourrissent la
plication, 3969. vie naturelle, de même le bien elle
AKAN, fils d'Ézer, chorlLe,­ vrai nourrissen t la vie spirituelle,
Gen. XXXVI. 27. - C"esl une qua­ 8562•. Les aliments spiriluels sont
lrième classe de vrais, el une qua­ les connaissances; montré, 9003.
lité de ces vrais, 46!J8. Les vrais et les biens sonl des ali­
AKKAD. C'esl une variélé du culte ments pour ceux qui sonl dans le
signifié pal' Babel, 1182, 1183. monde spirituel, 5579. A quelles
ALtNE, Subula. Percer l'oreille choses, dans le monde spirituel,
. Il la porle avec une alène ou un correspondent les castigations des
poinçon, sign. assujellir Il une pel" aliments dans l'eslomac,5i73. Com­
pétuelle obéissance, 3869, 8989, paraison éle l'dtat de la vie de l'hom­
8990 i c'était un représentatif de me, après la morl, avec les alimenls
l'obéissance, 8990. reçus dans l'estom~c, 5174, 5175.
ALENTOUR, Cir'cumcirca. Alen­ Qui sonl ceux que représenlent les
lour et les limites sign. les choses sucs des alimenls qui sont aussitôt
qui sont le plus loin du milieu ou reçus par les veines, et portés dans
du bien el du vrai, 2973. ce qui esl la circulation, jusque dans le cer­
alentour esl commun !'especti~'e­ veau, 5174. Les aliments nourris­
menl Il ce qui esl au milieu, 8823. sent mieux, lorsque celui qui man­
Ce qui est alentour est aussi au de­ ge n'est pas seul, el qu'il parle ou
hors, el cc qui est ().u dehors est écoute, 6078. Les aliments, d'après
aussi au-dessous, 8815. Alenlour la correspondance, sign. des cho­
sign. les choses qui sonl au dehors, ses analogues qui nourrissent la
ainsi celles qui sonl dans le naturel vie spirituelle, 3114, 4459, 4792,
extérieur, 5344. ce qui esl signifié 4976,5147,5293,5340,5342,5410,
en ce qu'on fille loul' de la ville de 5426,5576,5582,5588,5656,5915,
Jél'icho, el que de la sorte ses mu­ 6277, 8562, 9003. VoÎ1' NOURRI­
railles lombèrent, 2973. TORE.
ALGUE, Alga. L'algue qui est SUI' ALLAITER, Laclal'e. C'est im­
le bord d'un fleuve sign. un s~ien­ planter le vrai, 2643. C'estl'élat de
tillque l'il, 6726. L'algue, dans la­ l'innocence, 3755. C'esl l'insinua­
(IUelle ru l mis· le coffret où était tion de l'innocence par le céleste­
Moïse, sign. les scientifiques faux spirituel, et c'est aussi le mal héré­
où sonl d'abord places ceux qui dilaire,4563. C'est insinuer le bien,
sonl iniliés dans le vrai divin,6726. 6745. Celle qui allaite sign. l'inno­
L'algue, attachée Il la tête de Jonas, cence, 3183. celle qui allaite (lac­
sign. aussi les scienlifiques faux, tans) el la nourrice (nutrix) sign.
6726. le bien de l'innocence, 4563, 6740,
. ALnlENT (l') correspond Il l'ali­ 6745. Ce que signWe en outre la
ment spirituel, qui est la science, , nourrice, 4563; voir NOURDlCE.
l'intelligence el la sagesse, 4792. ,Celles qui allaitent sign. ceux qui
A l'appétit et Il la saveu!' correspon­ . sonl imbus ùe l'état de l'innocence,
dent le désir et l'affection de savoir 3756. Ceux qui tellent sign. des
26 AL AL
, biens récemment nés qui n'ont pas gneur ne traile pas alliance avec
acquis la vic divine, 4378. l'homme; l'alliance avec Abraham
ALLÉGRESSE (1') est le spirituel et les alliances avec ses descen­
ou appal'tienl au vrai, et la joie est dants ont seulement repl'ésenté
le céleste ou appartient au' b1èÏl, cette conjonction, et dans le sens
3118,4137. L'allégresse se dit du suprême, la conjonction de l'essen­
vrai, la' joie se dit du bien; mont. ce humaine du Seigneur avec son
8339, f. VoÎ1' JOIE. essence divine, 1864, 1996, 2003,
ALLÉLUIAU. Dans Allélu-jatl, Jah 2021, 2084. Les rites de l'église
est le Seigneur quant au divin vrai, étaient des signes de l'alliance, 1038,
8267. 2037. L'alliance est avec les illler­
ALLER, Ire. Voir PARTIR, VOYA­ nes, 1038. C'est la conjonction et
GER, MARCHER, SORTIR. Alle/' sign. l'union, 1996, 2003, 2021. C'est la
faire des progrès dans les choses régénération elle-même, 666. L'al­
qui appartiennent au bien, c'est-à­ liance avec Abraham, Jischak el Ja­
dire, dans celles qui appartiennent cob, est la conjonction pal' le divin
à la vie, 3335. Aller avec le Sei­ humain du Seigneur, 6804. Les sti­
gneur, c'est l'ecevoir la vie spiri­ pulations ou conditions qui, dans
tuelle, et vivre avec lui, 10567. la Parole, sonl appelées alliance,
Aller sign. le progressif de la vie, sont dans le sens strict les dix pré­
3335,4375,4554,4585,4882,5493, ceptell ou le décalogue; dans un
5605,5996,8181,8345,8397,8417, sens plus lill'ge, tous les préceptes,
8420,8557. Aller sign. vivre, 3690, s~atuts, etc., que le Seignelll' a en­
5522, 8109. Aller et faire, c'est joinls du haut de la montagne de
oLéir, 7944. Aller et retourner, Sinai par Moise; et dans le sens le
c'esl le successil de la vie, 7016. plus large les lines de Moïse; mais
Aller de jour et de nuit, c'est la vie de la part du Seigneur, c'esl la mi­
dans l'un et l'autre état, 8109. Aller sél'icorde et l'élection. 6804. La
après quelqu'un, 3030, 3042,3191. conjonction duSeigneur avec l'hom­
Aller <lenière quelqu'un, 8194. Al­ me pal' la Parole est appelée allian­
ler le chemin de trois jours, c'est ce, et aussi loi, table, arche où est
un état de rénovation, 6904. Aller la loi; mOl!tI'é, 9396, 10632. La
il vide, c'est vivre dans le déniJment conjonction avec le divin est repré­
spirituel, 6915. Aller avec nous,., sentée pal' l'alliance de Jéhovah
quand il s'agit de Jéhovah, sign. avec le peuple, mais l'alliance n'est
que c'est le divin qui conduit,10569. contractée avec l'homme que par la
S'en aller sign. l'ordre et le train réception de l'influx du \'J'ai procé­
de la vie, 3685. Allel' au-devant, dan t du divin, ct alors par la cor­
c'est être conjoint, 70511. respondanr.e, 8778. Quand on trai­
AL LlA N CE, Fœdus. L'alliance tait alliance, les choses étlüent par­
sign. la conjonction, 665, 666, tagées par moitié, ct les moitiés
1023,1038,1864,1996,2003,2021, étaient placées vis-à-vis l'une de
2037, 6801l, 8767, 8778,9396,9416, l'autre; il en fut de même des ta­
10632. C'est la conjonction ct la bles sur lesquelles la loi avait élé
présence du Seigneur dans l'hom­ gravée; 11lonln!, 9416. Gardel' l'al­
me par l'amour ct par la charité, liance, c'est gardel' la vie dans le
665, 666, 1023, 1038, 1864. Le Sei- bien, et ainsi être conjoint' au Sei­
AL AL 27
gneuq montré, 8767. Traiter al­ ceux que les anciens enlendaient
Iian~, c'esl la communicalion, .pal' les altérés, auxquels ils devaient
9344. Il Ya alliance du Seigneur, donnel' 11 boire, 4958, 8568. Dans
non pas avec la partie volontaire de la Parole, celle expression signifie
l'homme, mais avec ce qui en in­ principalemenl ceux qui dans un
fiue, c'esl-lI-dire, avec le propre in­ sens spirituel sont altéré's, 7262.
tellectuel chez le régénéré, 1044. Avoir soif, ou être altéré, sign. dé­
Le seigneur esl l'alliance même, sirer le vrai d'après l'alfeclion,4958,
666. L'ar'che d'alliance, le livre de 8568. Exercer la charité à l'égard
l'alliance, le sang ùe l'alliance, c'esl de ceux qui sonl naturellement al­
le Seigneur lui-même, qui esl le térés, c'est être dans le culte exter­
seul Hégénél'Uleur, 666. L'alliance ne; l'exercer 11 l'égal'd de ceux qui
du jour el l'alliance de la nuit, ­ sont spirituellemenl altérés, c'est
Jérém. XXXIlI. 20,- c'est l'amour être dans le culte inteme, 7263.
el la foi, 666. li n'y a pas d'aulre ALTERNATIVES, Vices. Il ya des
alliance éternelle que l'amour en­ alternalives chez celui qui doil être
vers le Seigneur et l'amour 11 l'é­ régénéré el chez le régénéré, 933,
gard du prochain, 1055. 935. Dans l'aulre vie, il y a des al­
ALLUMEll les lampes, c'esl illus­ terntltives d'état comme dans le
trer avec le divin vrai, cl par suite monde il y a les alternatives des
avec l'intelligence et la sagesse, temps du jour; et cela, afin qu'on
10201,10202. 11 élail défendu d'al­ soil sans cesse perfectionné, 8426.
lumer du feu le jour du sabbat; Les alternatives chez celui qui doil
pourquoi? 8495, 1.0732. Allumer du être régénéré sont comme le froid
feu sign. ce qui appal'lienl 11 la vie elle chaud, 933; chez le régénéré,
d'ap"ès le propre, 8495; - c'est elles sonl comme l'été et l'hiver,
faire le bien d'après les propres 935. Quanl il l'étal des intellectuels,
amours, 10362. Allumer le feu sepl les alternatives sont comllle le jouI'
ans, - Ézéch. XXXtX. 10, - c'esl el la nuit, 935, !i36. Les alternati­
consumer en plein par les cupidi­ ves de l'année, qui sonl le prin­
lés, 9141. temps, l'été, l'automne el l'hiver,
ALMODAD, fils de,Joktan, - Gen. comme aussi celles du jour, qui
X. 26, - sign. un des rites de l'é­ sonl le malin, midi, le soir, el la
glise appelée Éber, 1.245, 1247. nuit, correspondent 11 autant d~états
ALOi>S. L'onction du corps des dans le ciel, 0387. Les alternatives
morts avec de la myrrhe el de l'a­ de l'illustration, dans le monde spi­
loès signifiait la conservation de rituel, sonl comme celles du jour
Lous les vrais el de tous les biens dans le monde naLurel, 5672. Tous
chez l'homme, el aussi la résulTec­ ceux qui sont dans le ciel subis­
tion, 1. 0252. senl cl parcourertt ces alternati­
ALPUA (1') et l'oméga sign. loules ves, autrement ils ne pourraient
choses en général et en particulier, pas êlre continuellement perfec­
ou le Lou t avec les parties, 1.0044, tionnés, 5962. Voir VARIATIONS,
6044. VICISSITUDES.
ALTÉRÉS. Les anciens désignaienl ALVAR, duc d'Édom, - Gen.
sous le nom d'altérés Ulle des clas­ XXXVI. 40,- sign. une qualité des
ses du prochain, 7260. Qui elaienl doctrinaux du bien, la651.
28 AM AM
ALVA N, fils de SChobal, èhorite, XVllI. 2~ - dgnt consuller les
- Oen. XXXVI. 23, - sign. une scientifiques, 6723.
troisième classe de vrais, et une AMBROISIE, 4966.
qualilé de ces vrais, 4648. AME. Dans un sens universel,
AMALÉCITES. Celle na lion sign. l'âme est ce pal' quoi une autre
les fam pal"lesquels les vrais sont chose est et Vit, 2930. Dans la Pa­
allaqués, 1679,3762. Voir AGAG, role, le mot âme a sept acceptions;
A~IALECK. voir SUl' ce sujet l'Apocalypse Ex­
AMALECK, fils d'Éliphas, fils d'É­ pliquée, N° 750. Sur l'âme, voir
saü,- Gen. XXXVI. 12,- sign. le aussi ESPRIT, ANGE. .
sensuel, 4646. Amaleck,""'; Exod. L'âme, qui vit après la mort,
XVII. 8, - c'est le faux d'après le est l'esprit de l'homme, qui dans
mal intérieur; ?izontré, 8593. I\re­ l'homme est l'homme lui-même, et
présente les génies infernaux qui apparatt aussi dans l'autre vie en
sont dans ce faux, 8622, 8625. Dé­ parfaite forme humaine, 322, 1880,
truire la mémoire d'Amaleck, c'est 1881,3633,4622,4735,6054,6605,
éloigner ces génies, 8593. Amaleck 6626,7021,10594. L'âme n'est au­
ou les Amalécites sign. les faux qui tre chose que l'homme interne, et
allaquent les vl'ais, 5313, 8555, l'homme interne, après la mort,
Amaleck n'a pas été exlirpé par Jo­ apparalt absolument comme un
sué, ni plus tard pal' les Juges, ni homme dans le monde, avec un vi­
pal' les nois, quoiqu'il el1l été or­ sage semblable, un corps sembla­
donné qu'il fût détruit; pourquoi? ble, une faculté sensitive sembla­
8607. ble, et une faculté cogitative sem­
A&IANDES, Amygdalœ. Ce sont blable, 5511. L'âme est l'homme
les biens de la vie correspondant interne; elle est son esprit qui doit
aux vrais du bien naturel intérieur, vivre après la mort du corps, et elle
5622. Les ralices en amandes sign. est l'homme même qui est dans le
les scienlîfiques d'après le bien, corps, 3747. L'âme ou l'esprit est
9557. l'être de la vie de l'homme, et le
AMANDIER (1') sian. la percep­ èorps est l'exister de ln vic qui en
tion du vrai intérieur qui procède provient, 10823. L'âme, qu'on dit
du bien, sa fleur le vrai intérieur devoir vivre après la mort, n'est
qui procède du bien, et son fruit le autre que l'homme même, c'est-à­
bien de la "ie d'après ce vrai, dire, l'homme intérieur qui par le
5622. corps agit dans le monde, et qui
AMANTS, Dans Hosée, - II. 5,­ fait que le corps vit, 6054. A cause
les amants sign. ceux qui ont per­ des C'onjectu'1'es et des hypothèses
verliJes biens et les vrais, 9470;­ au sujet de l'âme, il est plus conve­
sign. ceux qui falsifient, 10402. nable de dire l'esprit de l'homme,
li M As, ColleCliones. Les amas ou l'homme intérieur, que de dire
sign. les séries, 5339. L'homme l'âme, 6054. L'âme même de l'hom­
n,'est qu'un amas (congeries) et un me est sa volonté, 10076.• L'âme de
composé de maux et de faux, 761, l'homme est son essence intérieure,
987,2694. et elle est le tout dans le corps,
AMBASSADEUIl, Lagatus. Envoyer comme la cause est le tout dans
pal' mer de$ arobassadéUrs,-'- Ésaie, l'elfet, 4727. L'âme esl l'homme
AM AM 29
tout entier, parce qu'elle est la vie me est enveloppée dans l'utérus de
dans le commun, tant la vie intel­ la mère, et même d'un corps tel,
lectuelle que la vie volontaire,7021. que pal' lui elle puisse convenable­
L'esprit ou l'tune de l'homme est ment agir dans le monde pour le­
dans tout le corps, et dans chaque quel elle nalt, 3570. pourquoi l'â­
partie du corps, 4659. Si l'âme u'in­ me de l'homme peut, dans l'utérus,
fluait pas universellement et sin­ former si a'dmiralliement le corps,
gulièrement dans les viscèl'es du et le grand nombre de ses membres
corps, rien de disposé en ordre ni et de ses organes, et ses intérieurs
de J'égulier ne pourrait exister dans à l'image du ciel, 6468. L'âme est
le corps, 6338. L'âme est l'essence formée de choses qui sont confit,­
même de la vie chez l'homme,4235. mées par la doctrine et par,la vie,
L'âme de l'homme, étant en lui, est 4747.
dans les très-singulicl's de sa pen­ L'Ame du Seigneur était Jéhovah,
sée et dans les très-singuliers de 192t,1999,200la, 2005,2018,10823.
son aclion; tout ce qui n'a pas en L'âme du seigneur était la Vie Mê­
soi l'âme de l'homme n'appartient me, ou l'l~tre Même, qui est Jého­
pas à l'homme, 2025. L'âme est vah, 2025. Le Divin :Être a été l'à·
l'esprit qui vil al'll'és la mort; mon­ me et par conséquentl'inlime de la
tré,702i. L'homme spirituel ou in. vie du seigneur, la6H.
terne est l'esprit de l'homme, et est De l'influx et du commerce de
appelé son âme, 2997, 3i44. L'âme l'âme avec le corps, 6052 li 6058,
ou l'interne de l'homme ne peut 6189 à 6215, 6307 à 6327, 6466 à
mOllrir, 10591, 1.0592. 6495, 6598 li 6626; voi,' INFLUX,
L'âme vient du pèt'e, et le corps ESPRIT, HOMME, PROVIDENCE. On
dont l'âme est rev/Hue vient de la ne peul aIJsolument rien savoir ni
mère,2005. L'intime de la vie de même rien penser au sujet de l'in­
chaque homme, qu'on nomme âme, flux et du commerce de l'Ame avec
vient du père, et ce qui enveloppe le corps, à moins qu'on ne sache ce
cet intime, el qui est appelé corps, que c'est que l'âme, 6053. Dans le
vient de la mère, 6716, 1815. Tout monde savant on ignore ce que c'est
homme lient de SOn père l'ê,re de que l'âme; il n'on est pas ainsi chez
su vie qui est appelé son âmc,iOi25, les simples, 6053. On ne peut pas
Le corps est fo/'mé à la ressemblan­ connaltre le commerce de l'âme
ce de l'âme, 10076. Le corps est à avec le corps, li moins qu'on ne sa.
l'instm' de l'âme, et les deux sont che qu'il y a un homme interne et
un comme l'antél'ieur et le \losté­ un homme externe, et que celui-là
rieur, ou comme j'être et ce qui pal' est dans la lumière du ciel, et celui­
suite existe, 10125, 10823. C'est ci dans la lumière du monde, et
pal' le père qu'est implantée l'âme plusieurs llutl'es choses, 6055. Il est
eHe-même, qui commence à se re­ contre l'ordre que le corps influe
vêlir d'une fOl'me corpusculaire dans l'âme, 32i9. La vie influe par
dans l'ovaire; tout ce qui est en­ l'âme dans les organes des mouve­
suite ajouté, tant dans l'ovaire que ments et des sens du corps, 3001.
dans l'utéI'llS, appartient à la mère, L'âme de l'homme est dans l'usage
car il n'y a pas d'accroissement . et dans la fin, et le corps est dans
d'au Ire patt, i8i5. L'âme de l'hom- leur exercice, 1807.
30 AM AIl
L'âme, en entrant dans l'autre De l'âme ou vie végétative; d'où
vie, croit encore vivre dans le elle provient, 1632.
corps, 320. Du premier état des L'âme du vrai est le bien, 9550.
âmes dans l'autre vie, ·168 Il 181, Les intimes de l'homme sont les
182 Il 18~, 314 Il 31.9, 320 Il 323. biens et les vrais d'après lesquels
L'Ame enfin vient dans sa vie qu'elle l'âmo Il sa vie; autrement, l'âme ne
a eue dans le corps, 316. Certaines serait point Ame, 2576. Le bien et
â!nes sont portées dans le ciel plus le vrai sont conçus en même temps,
lentement, d'autl'es plus prompte­ le bien donne la vie mais pal' le
ment; deux exemples, aussitôt après vrai, et les deux sont appelés àme,
la mort, 317,318,31.9. L'âme, dans 3299. La nouvelle Ame dans la ré­
l'autre vie, a des facultés plus éle­ génératiOll est la lin du bien, 3570.
vées que dans le corps; voir 321, Le naturel est comme le corps, la fin
322. Même quand il vit dans le dans le rationnel est comme l'~me,
monde, l'homme est, quant Il ses et les choses qui sont dans le natu­
intérieurs, ainsi quant à l'esprit ou rel sont comme le corps de cette
Il l'Ame, au milieu d'esprits et d'an­ âme respectivement, 3570. L'âme
ges, qui sont tels qu'il est lui­ est la vie de la foi, et le cœur la vie
même, 2379, 3645, 4067, 4073, de l'amour, 9050. Respirer, c'est
4077. l'état de la vie de la foi; et parce
Opinions diverses des érudits au que l'animation est la respiration,
sujet de l'âme, l1527. On croit que la vie de la foi est signifiée par l'â­
l'âme est seulement la pensée, me, 9281.
d'autres croient qu'ils seront seu­ L'âme sig. toute vie, 1000,1005,
lement comme des larves; d'autres, 1040; 1742, 2930; - sign. la vie
qu'ils ressusciteront au jugement qui vient du Seigneur,. 1040; et
dernier, et alors avec leur corps, aussi la vie mauvaise, 1005 ;-sign.
4527. ta plupart ne croient pas à l'essentiel vivant, 1436 j - sign. la
la vie après la mort; pourquoi? vie du bien, 6354;- siyn. la vie de
l1622, f. Opinion que, dans la vie la religion, 4733; - sign. la vie de
du corps, des esprits avaient eue de l'affection du bien et du vrai, 2930;
l'âme, 443 à l148. Les anciens ont - sign. la vie du vrai qui appar­
su ce que c'est que l'àme et l'esprit tient à la foi et du bien qui appar­
d'après une juste idée des succes­ tient à la charité, 7021; - sign. la
sifs, 10099. Pensée d'Aristote con­ vie spirituelle de l'homme, vie qui
cernant l'esprit ou l'âme de l'hoin­ est celle de son esprit après la mort,
me; il croyait que l'esprit vivait 7021;1- sign. l'entendement et la
après la mort de l'homme, 4658. foi, 9398; - sign. le propre de
L'âme est attribuée aussi aux ani­ l'homme, 6138; - sign. l'homme
maux, mais proprement l'âme se lui-même, quant à son esprit qui
dit de l'homme, et elle se dit de vit après la mort, 6054. L'âme,
hli en divers sens, 7021. Différence dans le commun sens, sign. l'hom­
entre l'tune de l'homme ct l'âme me, mais dans le sens interne elle
des bêtes, 3646. Pourquoi l'âme de signifie le vrai et le bien, parce
l'homme est immortelle, et pour­ que c'est par eux que l'homme est
quoi l'âme de la bête périt avec le homme, 6641.
corps, 3646. Il Ame vivante, Il sign. ce qui ap­
AiU AM 3f
partienl Il ('enlendemenl,670. u Ame AM J TJ É (l') n'esl pas la charité,
vivanle dans loule chair Il sign. la civilité l'esl encore moins i ee
toul homme, en l'aison de ce qu'il son l des degrés au-dessous de la
ya de vivanl chez lui, :l.050j-sign. chari lé, mais plus elles tiennenl de
loul homme chez qui la régénéra­ la charité, plus elles sonl sincères,
lion esl possible, :1.056. Il L'âme vi­ 1158. L'amour mUluel diffère de
vanle qui rampe, II-Ézéch. XLVII. l'amitié en cela que l'amour mutuel
9, - sign. les affections du bien el eonsidère le bien qui est chez l'hom­
les voluplés qui en dérivenl, 994. me, ,el comme cel amour esl pour
li Ame d'homme Il sign. loule vie le bien il esl pour celui qui est dans
qui procède du Seignel1l', 2967. le bien i mais l'amitié considère
Il De loul cœur el de loule tllne Il l'homme, 3875. L'amitié esl aussi
sign. de loule volon lé el de loul l'amour mUluel alors qu'elle consi­
enlendemenl, 2930. lC Ame 'pOUl' dèl'e l'homme d'après le bien ou Il
lime II sign. que le mal parle avec cause du bien, 3875 i mais quand
soi sa peine, comme le bien parle c'esl il cause d'elle-même elle ap­
avec soi sa l'écompense, 9048. Il Haïr proche de J'amour de soi, 3875. Ile
son âme 1) SiglL haïr son propre, l'amitié des sensualisles dans l'au­
6:1.38. tre vie; ils enlèvent aux autres
Illusions des sens au sujel de l'â­ toute alfeelion nu vl'ai et du bren;
me, 5084. quel est lel1l' lriste sarl, 4054. Des
AllENDE, Muleta. C'esl l'amen­ sociélés d'amilié; ceux qui les com­
demenl, 9045. Voir PAYER. posenl enlèvent aux aulres les plai­
AMENDEMENT. Dans l'aulre vie, sirs, 4804. Des sociclés d'nmitié
il n'y a plus d'amendement, car là inlérieure: d'après l'expérience,
al! l'arbre esl tombé, il l'esle éten­ 4805.
du, 7:1.86. AMMON. Les ms d'Ammon sont
AME R. Les amers sign. des dé­ ceux chez qui les vrais son l falsi­
plaisirs, el ce sonlles déplaisirs des fiés; et Moab, ceux chez qui les
tenlalions; montré, 7854. L'amer biens sont adullérés, et qui néan­
sign. le désagréable, 8349. Les moins onl élé dans le bien naturel,
eaux amères sign. les vrais parais­ 2468. Dans la Parole, Moab sign.
sanl désagréables Il ceux qui sonl l'adultération du bien de l'église',
sans affeclion du bien, 8349. et Ammon la falsification du vrai de
A~fERTUiIlE. Ce que signifient, ­ l'église, 2468, 83:1.5.
Deulér. XXX.II. 32, -les grappes AMORE ou GOMORRHE. Ce que
d'amerlume, 5U 7. c'est; en peu de mols, 12:1.2, :1.663,
AMÉTHYSTE. Lazuli, agate el i682, :1.689. Sodome esl le mal de
amélhysle, c'esl l'amour spirituel l'amour de soi, et Amore le faux
du bien ou le bien inlerne du qui en provienl, 2220. Sodome sig.
royaume spiriluel, 9870. les cupidités du mal, el Amore les
AMI. Chacun peut être ('ami d'un pel'suasions du faux, :1.587.
autre, mais cependant il doil être AMOUR. Voir CHARITÉ, AFFEC­
encore plus l'ami du bien, 4804. TION.
Ceux que le Seigneur appelle amis, Amoul' Ml1me. Jéhovah esl l'A­
- Jean, X.V. 14, :1.5, - sont les mour, Même, :1.735. De l'Amour
hotnmes spirituels, 51. Même procède l'fare de loule vie,
32 AM AM
c'est-à-dire, la Vie Même, 1.735. y ait quelque union ,et quelque con­
Jéhovah ou l'inlerne du Seigneur jonction, qui ne tire son origine de
élail le Céleste même de l'Amour, l'amour, que l'objet soit animé, ou
c'esl-à-dire, l'Amour lui-même, inanimé, 1065; de là l'amour ou
i735. une ressembl'o.nce de l'amOUI' a été
Amou,' en généml. L'amour est implanté dans loutes choses en gé­
la chaleur qui vient du Seigneur néral et en particulier; seulement,
comme Soleil du ciel, 7083. L'a­ chez l'homme, il y a non pas cel
mour est le feu de la vie, el la vie amour mais le contrai/'e, parce que
elle-même en aclualité vient de l'a­ l'homme a détruit en lui l'ordre de
mour, 4906,5071, 6032, 6314, 6832, la natnre, 1055. Sans l'amour il n'y
7625, 10747. L'amour esl le divin a aucune vie, 9383, 9434. Il y a des
qui inDue dans les formes el les choses innombrables dans l'amonr,
dispose, afin que les changements et l'amour reçoit vers lui toules les
d'élat et les variations soient dans choses qui concordent, 2500, 2572,
l'harmonie du ciel, 5807. 3078, 3189, 6323, 7490, 7750.
L'amour est l'êlre même de La chaleur spirituelle, qui esll'a­
l'homme; il fonne l'homme selon mour, est le vital pOUl' l'homme,
son image, 4727, L'amour esll'être 4906. Sans l'amour l'homme ne
de la vie de l'homme, 5002. L'hom­ peut nullement vivre,3338. C'est de
me, l'esprit et l'ange, sont absolu­ l'amour que vient la vic de l'hom­
ment comme est leur amour, 6872, me, 7085. Pourquoi l'amour fait la
10177,10284. L'amour est la cha­ vie de l'homme, 10740. Chacnn
leur spit'ituelle el le vilal même de lire de l'amOlli' la chaleul' et le feu
l'homme, 1589, 2146', 3338, 4906, de sa vie, 9434. Il n'exisle aucune
7081 à 7086, 9954, 10740; mais tel vie sans quelque amour, ni aucune
est ('amout', telle est la chaleur, joie qui ne découle de l'lImour;
2146, L'amour est une conjonction mais tel est l'amour, telle eslla vie
spirituelle, 1594, 2057, 3939,4018, et telle est la joie, 33. Tout amour
5807, 6195, 6196, 7OS1 à 7086, apparlient à la volonté, 9585. L'a­
7501, 10130. L'amour' esl le von­ mour dispose les scienlifiques dans
loir de l'homme, et par suite son la forme qui lui convient, 6690.
penser, et ainsi il est son faire, Quand l'homme est dans l'amour
3938, f. L'amour, considéré en lui­ céleste, les scientifiques sont dis­
même, est l'union el la conjonction posés dans la forme célesle, 6690.
d'après l'affection, 3800. L'amour Toutes choses sont communiquées,
est en toules choses la fin etl'usa­ reçues et rejelées selon l'amour;
ge, 3066. L'amour ou le bien de illustré, 10130. L'homme est lei
l'homme fait l'homme, 10153. L'a­ qu'esl son amour, même qnanl à
mour rend présenl en soi celui qui l'entendemenl, 10284. L'homme,
est aimé, 9841, f. Le véritable l'ange et l'esprit sont selon leur
amour consisle à aimer le seigneur amour, 10177. L'homme el l'es­
par ùessus toutes choses et le pro­ prit sont absolument comme lenr
chain comme soi-même, 33. amour; illustré, 6872. Ceux qui
Tout le ciel a élé fondé sur l'a· sont sans l'amour ne font pas at·
mour, ct aussi toute la nature, cal' tenlion à tout ce que le Seigneur a
dans la nature il n'existe rien, où il dit de l'amour, 2373. Dans l'amour
AM d 88
il yale tout de la soience, et le obstacle et empêchement à cet in­
tout de l'intelligence et de la sa­ flux, et fait quç l'homme ne peutIe
gesse, 7750. recevoir, ce sont les cupidilés des
Dans "autre vie, on est consocié amours de soi et du monde, et les
selon les amours, 7081 à 7086. Les faussetés qui en proviennent,20ld.
présences, dans l'autre vie, sont se­ L'amour céleste ne peut être reçu
lon les affinilés de l'amour, el pal' que dans les vrais, 2046. L'amour
suite allssi il y a idée d'espace; il­ céleste du bien esl le bien inlerne
lust7'(J, t 01116. du royaume célesle ou le bien de
Amour divin. L'amour divin est 1'<Imour envers le Seigneur, 9,873.
I1ltnour à l'égard de lout le genre L'amour céleste du vrai esl le bien
humain, 1865, 4735. Le Seigneur externe du royaume célesle ou le
esll'amour divin même, 3063. 'L'a­ bien de l'amour mutuel, 9873. Ceux
1II0ur divin n'est à nul autre qu'au qui sont dans l'amour céleste sont
Seigneur, 3063. L'amour' divin, qui très conjoints avec le Soigneur, par
esl au seigneur, eS,l celui par le­ conséquent, dans le ciel intime, ct
quel il a fail divin son humain, là ils sont dans l'état d'innocence,
3063. Quel est l'amour divin, t 799, 4750.
1865. L'humain glorifié du Sei­ AmoUl' spil'ituel. L'amour spiri­
gneur ne peut être conçu comme tuel est l'amour à l'égard du pro­
humain, mais il peutl'êlre comme chain, 7622. L'amour spiriluel est
divin amour dans une forme hu­ la même chose que la chal'jté à l'é­
maine,4735. YOil' DIVIN AMOUR. gard du prochain, 3875,4280,4352.
AmoUl' du Seigneur. L'amour L'amour spirituel du bien est le
du Seigneur est l'amour divin,1799. bien interne du royaume spirituel,
Quel estl'alllour du Seigneur', 1799, ou le bien de la chal'ité à l'égard
1865; combien il est grand, 2222. du prochain, 9873. L'amour spiri­
L'amour du Seigneur surpasse lout tuel du vrai est le 'bien externe du
enlendement humain, 2077. La vie royaume spirituel ou le bie!1 de la
du Seigneur dans le monde a été foi, 9873. L'amoUl' spirituel du bien
ramour envers le geore humain eslla charité à l'égard du prochain,
tout enlier, 2253. Chez le Seigneur, et j'amour spirituel du vrai est la
quand il était dans le monde, il n'y foi d'après la charité, 9870.
avait d'autre vie que la vie de J'a­ Amour angélique. L'amoul' an­
mour pour toul le seme humain géliquc est d'aimer le prochain plus
qu'il désirait ardemment sauver, que soi-même, et un tel amour est
2253. Le Seigneur a comballu d'a­ possible; d'après l'expérience, 548.
près ,son amour pour le genre hu­ AmOUI' envel'S le Scigneul'. L'a­
main tout enlier, 1789,1812,1813, mour envers le SeigneUl' est l'a­
1820. L'amour du Soigneur a été le mour Céleste, 33h4. Aimer le Sei­
salut du genre humain, 1820,9937. gneur, c'est aimer les préceptes qui
Amour céleste. L'amour céleste viennent de lui, 'ce qui est vine
esl l'amour envers le Seigneur, par amour selon ces préceptes,
4280,4352,7622. De l'essence dc 10787. L'amoUl'envers le Seigneur
l'amour Céleste, 1419. L'amqqr cé­ est l'amour d'après ,le Seigneur,
leste influe continuellemenl du Soi­ 9863. L'amour envers le Seigneur
gneur chez l'homme; ce qui met est le saint même, 3852.
l, 3,
34 AM AM
ArnoUl' Ù. l'tJgaJ'd du lJl'ochain. et, l'homme inlerne élant ouvert,
L'amonr Il l'égard du prochain, l'homme quant Il ses intérieurs est
c'est vouloir du bien et par suite dans le ciel parmi les anges où esl
faire du bien au concitoyen, Il la le seigneur, f0578. On ne peul sa­
patrie, Il l'église, an royaume du voir ce que c'est que le bien, Il
ljeigneur, non ponr soi-m6me afin moins qu'on ne sache ce que c'est
ù'être vu et d'avoir du mérite, mais que l'amour envers Dieu et l'amour
pal' l'affection du bien, 10787. L'a­ Il l'égard du prochain, 7178. Ceux
monr Il l'égard du prochain est un qui sont dans l'amoul" envers le
degré inférieur de l'amour envers Seigneur et dans la charité à l'é­
le Seigneur, 6f5, L'amour du hien gard du prochain, ainsi danslllia
et dn vrai est ce qui est appelé l'a­ chaleur spirituelle qui appartient
mour à l'égard du prochain, !J837. à la lumicre du ciel, sont affectés
Dans l'amour à l'égard du prochain par les biens et pal' les vrais, 322!J.
il yale tout de la foi, parce qu'il y Êlre dans l'amour envers le Sei­
a le ciel et le Seigneur, !J77G. On gneur et dans 13 charilé il l'égard
cst aujourd'hui dans une grande du prochain, el pal' suite dans la
erreur SUI' ce que c'e.st qne l'amoul' foi, c'est être dans la COI'l'eSpOn­
à l'égard du prochain, !J837. dance, 3634. L'amour envers le
Arnoul' elwel'S le Seignp.U7' et il Seigneur est la ressemblance, el la
l'égarcL du ln'ochain. L'amour en­ charité est l'image, f013.
vers le Soigneur cl à l'égard du Amoul'mutuel. L'amour mUluel
prochain l'sile célesle mëme,182!J, est la même chose que la charité,
L'amour envers le Seigneur et l'a­ 3875. L'amo.ul' mutuel l'si Ic vital
mour Il l'égard du prochain consti­ même, qu'ou reçoit de l'essence du
tuent tout le ciel, et sont dans les Seigneur comme d'un père, '1802,t',
anges avec une variété inlinie,9002. L'amoul' mutuel vient du Seigneur
Différence entre l'<lmour envers le par l'hommc interne, 15!l!J. L'a­
Seigneur el l'amour il l'égard du mour mutuel conjoint, :1.594. L'a­
prochaIn, 2023, Celui qni est dans mour muluel vient de l'amour con­
l'amour envers le Seignenl' ne peut jugal, 2733, 2737, 2738, Quel est
pas èlre antrement que dans l'a­ ['amour mutuel, ct quel est l'amour
moul' il l'égard du prochain, 2023, conjugal, 2738. L'amour Ulutuel et
2227; mais cenx qui sont dans l'a­ tous les bons amours sont el exis­
mour Il l'égard du prochain ne sont tenl d'après le mariagc du bien et
pas tous pour cela dans l'amour en­ du \'l'ai, 2733, 2737, 2738, Le ciel
vers le Seigneur, 2023, Ceux qui consiste dans l'amolli' mutuel ou
ont l'amour envers le Seignenr sont amour de l'un envers l'autre,5718.
hommes célestes, mais ceux qui ont Le ciel et la joie céleste, c'est l'a­
l'amour Il l'égard du prochain sont mour mutuel, 5!J!!; voir CIEL. Les
hommes spirituels, 2023. La trcs­ sociétés du ciel son t entre elles se­
ancienne église était dans l'IlmoUl' lon toutes les différences de 1'11­
envers le Seigneur, mais l'ancienne moul' mutuel el de la foi, pal' com­
église était dans l'amour Il l'égard paraison, comme les consanguinités
du prochain, 2023, L'amour envel's et l!ls affinités SUI' la terre, 68!J,
le Seigneur et l'amOllI' Il l'égard du 685, 917. De même que l'amour
prochain ouvrent l'homme interne; muluel constitue le ciel, de même
AM AM 35
la haine constitue ['enfer, 693,605. présen té dans les règnes de la na­
Autant on est dans l'amour mutuel, ture; dans les .;YllIphes qui devien­
autant on est héritier du royaume nent volatiles, 2758. Par l'amOUr
du seigneur, 1802. L'amour mu­ conjngal il est entendu tout amour
tuel se dit de l'externe du royaume céleste et spirituel, 996L Ceux qui
céleste, et la charité à l'égard du sont dans l'amour conjugal sont
prochain se dit de l'interne du dans tous les autres amoul'S du cie!
royaume spirituel, 6~35. et de l'église, 9961. Ceux qui sont
Amour conjugal. L'amour con­ dans j'amour conjugal cohabitent
jugal est l'union de deux mentais, dans les intimes de la vic, 2732.
union qui est spirituelle, lot68; Ceux qui ont vécu dans l'amour
c'est l'union de deux, quant aux conjugal sont ensemljle dans les
intérieurs qni appartiennent à la cieux; mais ceux qui n'y ont pas
pensée et Il la volonté, 10169. L'a­ vécu sont séparés, 2732. De quelle
mour conjugal est l'amour [onda­ paix jouissent, dans l'autre vie,
men tal de tous les amolll's, 686, ceux qui ont vécu dans l'amour,
302'1, [1280, 5053, 9953, 9961.. L'a­ conjugal, 505i. On ignore aujour­
mO\ll' conjugal vient de la miséri­ d'hui ce que c'est que l'amour con­
corde du Seigneur envers tout le jugal, et d'où il vient, 2727. Il Ya
genre humain, 686. L'amour con­ amour conjugal céleste, quand
jugal consiste en ce que j'un veut l'homme vit content dans le Sei­
appartenir à l'autre, et cela réci­ gneur avec son épouse qu'il aime
proquement, ainsi mutuellement; tendrement el avec ses enfants,
ct le mariage entre les époux est 5051; par là il jouit d'un charme
tel que le mariage entre l'entende­ intérieur dans le monde et d'une
ment ct la volonté, 2731. De l'a­ joie céleste dans l'autre vie, 505t.
mour conjugal dérive l'amour mu­ L'amoul' conjngal avec une sellle
tuel, 2733, 2737, 2738. L'amour épouse a été la [élicité céleste pOllr
conjugal est l'innocence, et ceux l'homme de la très-ancienne église,
qui ont été clans cet amolli' sont 995. L'amour conjugal a été le prin­
dans le ciel intime, 2736. Chez ceux cipal amour de celle église, !l05,
qui sont dans l'amour conjugal les H23, Le plaisir de l'amOlli' conju­
intérieurs ont été ouverts; il ya en gal descend du ciel, lOin. Il en
eux le royaume du Seigneur, et ils est absolument de l'amOlli' conjugal,
sont susceptibles de recevoir les comme de la conjonction du bien et
amours célestes, 27'J7.L'amo\ll' du nai, 19011, 2173, 2420, 2508,
conjugal ne peut exister qn'entre 3101,3102,3155,3170,3180,11358,
deux époux, 1907, 2740. L'amour 51107,5835,0206,9207,91195,9637.
conjugal est l'union des deux men­ L'amour conjugal, ou le bien ct le
tais, et de telle sorte qne d'après vrai, inDue continuellement, mais
l'amour jls soient un, 10168, 10169. Il est changé selon la réceplion,
L'amour des mentais, qui est l'a­ 2741. Il ya une ressemblance d'a­
mour spirituel, est une union, 15011, mour conjugal chez quelques-uns,
2057, 3939, 11018,5807, 6Hl5, 7081 d'après plusieurs causes qui sont
à 7086, 7501, 10130. L'amour con­ énumérées, mais néanmoins ce
jugal est le ciel lui- même che;: n'est pas l'amour conjugal, 27112.
l'homme, 2758, 906L Cela est l'e- L'amour lascif imite l'amour couju­
~6 AM An;t
gal, 274"2. comment, par les !Jlai-Ile principe des aulresainôurs, 68'6.
sirs et parle libre, les progressions L'amolli' du père pour ses enfanls
se font, d'un côté vers les choses diminue selon qu'ils avancent en
célestes, et d'un aulre côlé vers' âge; pourquoi? Ü121. L'amour du
les' choses infernales, 27M. LeS 1 père pour ses enfants s'accrott en
simples de foi. qui ont vécu dans descendant, 1.08:1.4; c'est-à-dire que
l'amonr conjtlgal el ont eu la con-' cel amOur devient pour les arrière­
science, viennent dans le ciel,2759. enfanls plus grand que pour les en­
Des esprits angéliques qui, d'après fanls m~mes qui sont d'un degré
l'idée de la conjonction du bien et plus proChe, :1.865. Pourquoi l'a­
du vrai, perçoivenl s'il y a un con­ mour des parents envers les enfanls
jugal, 10756. L'amOlli' conjugal, s'accroit continuellement il mesure
l'amour des enfanls el l'amour mu­ qu'il descend dans des degrés plus
tuel constituenl les célesles dn éloignés, :1.865. En quoi consisle l'a­
royaume du Seigneur, el se succèc.1 mour réel envers les enfanls, 1272.
dent mutuellemenl, 2039. L'affec-I Amour de la pat1'ic. L'amour
lion spirituelle, qui appartienl aux pour la patrie e~t supérieur à l'a­
menlals, devient naturelle dans le moui' pour une sociélé particulière,
corps el se revél du sens de l'amour 6821. Celui qui aime la paIrie, et
conjugal, 1.0756. qui lui fait du bien d'après le bien-
L'amour vraiment conjugal est vouloir, aime dans l'au Ire vie le
l'innocence, 2736. L'amour vrai­ royaume du Seignelll', car là le
ment conjugal tire son origine et royaume du Seigneur eSI pour lui
son essence du mariage du bien et la patrie, 6821. Quels sont cenx qui
du vrai, ainsi il vient du ciel, 2728, sont dans l'affection pour la patrie
2729, 1.0:1.68. On ignore ce que c'esl ou pour le bien public, et quels
que l'amour vraiment conjugal; sont ceux qui n'ont à l'égard de la
cela n'esl connu que de ceux qui paIrie que l'affeclion d'eux-mêmes
solit pal' le Seigneur dans le bien et du monde, 3816.
el dans le vrai, 1.01.71. Dans l'a­ Amour ct Charité. L'amoUr el
mour vraiment conjugal il yale la chari lé sont le célesle mém'e,
royanme du Seigneur el le ciel, 3063. Distinction entre l'amour et
2737. Celui qni est dans l'amolli' la charité, 2023,2839. L'amour el
vraiment conjugal aime ce que l'au­ la charité sont l'essentiel chez
tre pense et. ce que l'an Ire velit, et l'homme, 3539. La présence du
il aime aussi Il penser comme l'aulre seigueur est selon l'étal de l'amour
el Il vouloir comme l'autre, 10:1.69. et de la charité, 3324. Ceux qui
Le plaisir de ('amour vraiment con­ placent dans la foi l'essentiel du sa­
jugal est interne, parce qu'i! appar­ luI ne voienl pas même les c1foSèS
tienl aux mentais, et c'est aussi un que le seigneur a diles tant de fois
plaisir externe qui appartient aux sur l'amour el, sur la charité, el ils
corps, :1.01.70. n'y font pas allention, 10:1.7. La
AmoUl' envel'S les en(artts. Voir nourriture céleste n'est autre que
ENFANTS. L'amour conjugal et l'a­ ('amour el Iii charité avec les biens
mour des parenls envers les enfanls et les vrais de la foi, 283~. Quand
sont produits par la miséricorde du il est dit l'amour et la charité, par
Seigneur, et sont le fondement et' 'l'amour il est entendu'l'ûmouren­
AM 37
vers le seigneur, el pa~ la charité l'affection dans les.s,c~nljnques, le~
l'amour à l'égard du prochain, vrais allparaissent,.et.par sl,lile spnt
2023. élev~s dans les rationnels, 3074.
Am~'I' ct Foi. L'amour est le D'après la fin on connalt q.l,lel Elst
feu de la vie, el la foi est la lumière. l'a.mour et quelle est 11alTec't1on de
de la vie, 7625. L'amQur et la foi l'homme, 3796.
doivent ~tre conjoints pour qu'i1~ Amour dominant. L'amour do­
soient quelque chose; illustré, minant ou régnant esl ce qui con·
10555. L'amour et la foi, dans le stitue l'homme; c'est l'amour de la
monde spirituel, sont (',omme la cho~e que l'homme a ~our fin,7081.
ch.aleul' et la lumière dans le monde C'est dElI'amoul' que vient la vie de
naturel, 7082 à 7084, De même l'I~omme, et c'est de l'amour·domi·
que la lumièl'e sans la chaleur ne nant, 70SJ. cet amour a p.our su­
produit rien, de même le vrai de la bOl'donnés plusieurs amours parti­
foi ne produit rien sans le bien de culiers, qui en sont des dérivations
l'amoUl', 3146. Pal' l'amour, l'église et qui se montrent ~ous une autre
céleste a la foi, 337,. 393, 398. Dans apparence, 7081. L'amour domi·
l'autre vie, on perçoil de quel amour nant consli,tue la sph.ère· de la vie
et de quelle foi sont les esprils, ~e chacun, et s'étend selon sa qua.­
1388, 1394. Point de foi sans l'a­ lité et selon sa quantité, 8794.
mour, 30 à 38. La foi sans l'amour Tous les maux jaillissent principa­
est comme la lumière sans la cha­ lement de l'amOUI' de dominer,
lem', lelle qu'eslla lumière de l'hi­ 10038. De ceux qui dans la vie du
ver, 7084. La foi avec l'amour est COl'pS ont voulu dominel' SUI' les au·
comme la lumière ilvec la chaleur, lres; plusieurs d6tails d'après l'ex­
telle qu'est la iumière du pdn­ périence,4227. Quand l'amour cé­
temps, 7084. L'amour a sa qualité lesle domine chez l'homme, il don·
par la foi, el la foi a sa qualilé par ne aux vrais leur forme; cet amour
l'amour, 9050. L'amour et la foi ne est dans le milieu, et il les met tous
peuvent' jamais être séparés, 34. en ordre aulour de lui, 6690.
Quand ('amour et la foi règnent, ils Amour de soi. L'amour de soi
sonl dans chacune des choses de la esl ce qu'il y a de plus corrompu et
vie de l'homme, quoiqu'il ne le sa­ de plus profane, et c'est l'infel'Dal
che pas, 8854, 8864, 8865. Par l'a­ même, 1304. L'amour de soi est
mour, procédant du Seigneur, les l'enfer, 4776. De même que l'a­
anges célestes perçoivent tout ce mour mutuel constitue le ciel, de
qui appartient à la foi, 202. L'a· même l'amour de soi ou la haine
mour el la foi soul appelés gl'ands 1 consLiLue l'enfer, 693, 694. L'hom­
luminaires~ - Gen. J. 16; - l'a­ me est dans l'amour de soi lo~sque,
I~our grand luminaire, et la foi lu­ dans les choses qu'il pense el fait,
minail'e moins grand, 32. il ne considère que lui et les siens;
AmOllI" et Affection. Rien ne vil! ainsi,' lorsqu'il fail toutes choses
cbez l'homme que l'amour et l'af· pour lui et pOUl' les siens; et que,
rection, 1589, 3324. Les amours ell qua.nd il agit pOUl' le public el le
les affections sonl des chaleurs d'a­ .prochain, c'est seulement afin d'ê­
pl'ès l'influx de la vie du Seigneur, tre vu, 7367; son amoui' envers les
3q38. P\\r l'influx de l'amOl\1' et dei ,sien~ e~ s~s ami~ est l'amour de soi,
38 Mli Al'fI
parce qu'eux fontnn avec lUi,7368. ainsi, eslle plaisir de cet amour, el
L'amour de soi est conlraire au vé­ il esl infernal, 7371; ce sont là les
rilable amour, 760. L'amour de soi, indices de l'amour de soi, de quel.
plus que tout auIre amour, esl op­ que manière qu'on se montre dans
posé à l'amour mutuel, 1506. L'a­ la forme exteme, 7372. Ceux qui
mOlli' de soi est destructif de l'ordre sont dans le mal de l'amour de soi,
céleste, 2057, L'amour de soi esl sont conlre le bien, quel qu'il soit,
deslructif de la société humaine, 4750. Ceux qui sonl dans l'avarice
parce que de lui proviennenl tous sont plus que les autres dans l'a­
les maux et lous les crimes, 2045. mour de soi, quoique non de même
L'amour de soi, qui est l'orgueil, ouvertemenl, 4751. Ceux qui pla­
est tel que, autanl le frein lui esl cenlle mél'ile dans les aclions bon­
lâché, autant il se précipite en s'ac­ Des sont dans l'amour de soi, 2027.
croissant jusqu'à lout degré de pos­ L'amour de soi, qui esl le fasle et
sibilité donnée, el s'élève enfin jus­ l'orgueil, esl décril dans la Parole
qu'au lrôue divin lui - même, au pal' lout ce qui esl haul et élevé,
poinl qu'on veut être Dieu, 8678. 1306. SUI' l'amour de soi, voir en
Voir aussi ce qui a été dil el mon­ outre ce qui a élé dit et monll'é,
tré SUI' l'amour de soi, 204'1, et aux 2061,2065,2051,2057,2219,2363,
endroils cités il la fin du N" 8678. 2366,2444,361~,3610,6225,6750,
Kmour de soi dans le c.ulte; quel il 6776,6947,5721,6667,7178,7255,
csl, 1306, 1306,1308, !321, 1322. 7364,7366à7377, 7488, 7689, 7490,
L'amour de soi disjoint principa­ 7691,7492,7694,7663,7819,7820,
lement l'holllme extel'l1e d'avec 8318,8487.
l'homme interne; il est décrit,1596. Amoul' du monde. L'amour du
L'amour de soi est la SOl1l'ce du mé­ monde est l'amOlli' des honneurs et
pris qu'on a pour les autres en les des richesses, ï377, r:homme est
comparanl à soi-même, de 4'il'onie dans l'amour du monde, lorsque
et du blàme qu'on leur inflige, et dans les choses qu'il pense et fait il
de j'inimitié contre eux s'ils ne fa­ ne consîùère el n'a en vue que le
vorisent point, 9348 j il est la sour­ lucre, sans s'inquiéter si ce qu'il
ce du plaisir de la haine et du plai­ fait est préjudiciable au prochain
sir de la vengeance, 9368. et au public, 7373. Dans l'amOlli' du
Dans l'amOlli' de soi est cachée la monde sont ceux qui désirent attirer
haine, 6667. Dans l'amour de soi il à eux les bieus des autres par des
y a l'inimitié, la haine, la vengean­ l'uses médilées, el plus encore ceux
ce, 5660, f. Chacun peut se repré­ qui emploient l'astuce et la fmude,
sentel' quelles formes diaboliques 7374. Ceux qui sont dans cet amour
sont ceux qui sonl dans l'amour de envient les hiens des au Ires, el les
soi, 2219, 2363. Combien l'amour convoilent; el en tant qu'ils ne cl'ai­
de soi est abominable, et commenl gnent poinl les lois, ils les en pri­
on conuail qu'il y a amour de soi, vent et même les en déponil!ent,
2219. Dans l'amour de soi sonl 7374. Dans l',,mour dll monde il y
ceux qui méprisenl le prochain, a la fraude, la crain le, l'inquiétude,
ceux qui onl de la haine, ceux qui 5660, f.
se Iivrenl 11 la veDgeance, 7370; le AmOllr de soi el du monde. L'a­
plaisir qu'ils perçoivent en agissant mour de soi et dl! monde est le feu
AM AM 39
infernal, i0747. De même que l'a­ de se soumettre à des Autorités,
mour envers le Seigneur etl'amoUl' afin d'être en sûreté, 7364, 10160,
à l'égard du prochaitl ou la charité 10814. Là où règnent Clls amours,
font le ciel, de même l'amOUI' de le bien de l'amour et le bien' de la
soi et l'amour du monde, quand ils foi sont rejetés, ou étouffés, ou per­
règnenl,fontl'enfer; c'est pourquoi vertis, 2041,7491,7492,7643,8487,
ces amours sont opposés, 20lli, i0455,10743. La qualité des amours
3610,4i25, 4776, 6210,7366,7369, de soi' et du monde est décrite,
7489, 7490, 8232, 8678, 10455, 1505,2219,2363,2364,2444,4221,
107l11, 10742, 10743, 10745. L'à­ 4227, 4948,4949, 5721,7366à7377,
molli' de soi est opposé à ('amour 8678. Toute cupidité et toute con­
envers le Seigneur, et l'amour du voitise appal'lienneot Il l'amour de
monde est opposé Il l'amour à l'é­ soi et du monde, 1668, 8910.
gard du prochain, 7085. Les amours Les amours de soi et du monde
de soi et du monde sont les origines doivent servir comme moyens et
<lu mal, 7376,8318. Les amours de Ilullement être pour fin, 7377,7819,
soi et du monde ne sont pas dl.'s 7820; et alors ils sont bons, 8318.
cOIlJonclions j ce sont des disjonc­ Quand l'homme est réformé, ces
tions, 5807. Les amours de soi et amours sdnt retournés pOUl' qu'ils
du lucre intl'oduisent les ténèbres, soient comme moyens et non com­
31113. Les cupidités appartiennent Il me fin, 8995. FaÏ!'e le bien pOUl'
l'amour de soi et à l'amour du mon­ soi el pOUl' le monde doit être la
de, 1068.' On ne peut pas savoir ce plante des piedsetuon la tête,92iO.
que c'est que le mal, il moins qu'on Dans les nmours de soi el du mon­
ne sache ce que c'est que l'allloU!' de ne sont point ceux qui aspirent
de soi et ['amour du monde, 7178. aux honneurs pour la )laIde, et
De l'amour de soi et de l'amour' du aussi à la puissance et aux riches­
monde proviennent Lous les maux, ses, parce que les honneurs ct les
1307,1308,1321,1594,1691,3413, l'ichcsses sont des moyens de fail'e
7255, 737G, 7488,7489,8318,9335, le bien, 7377. Ceu~ qui sont au de­
93l18, 10038, 10742. De l'amour' de dans de l'église doivent principale­
soi et de l'amour du monde pro­ ment être purifiés des amours de
viennent le mépris pour les autres, soi et du monde, 205t. Autant ces
l'inimitié, la haine, la vengeance, amours sont éloignés et assoupis,
la cruaulé, les fourberies, ainsi tout autant l'amour céleste est ouvert,
mal et toute méchanceté, 6667, 2041. La vie influé du Seigneur
7372, 7373, 7374, 9348, i0038, aussitôt que la vie de l'amour de
i0742. Ces amours s'élancent avec soi et de l'amour du monde est
impéluosité Il propOl'lion que les éleinte, 3610. Le bien céleste s'é­
freins leur sont lâchés, et l'amour vanouit selon le degré cl 'accroisse­
de soi s'élance jusqu'au IrÔne de ment des convoitises provenanl des
Dicu,7375,8678. Les alllOUl'S de soi amoUl's de soi et du monde, 8487.
et du monde sont destructifs de ln Ceux qui sont dans les amours
société humaine et de l'ordre cé-: de soi et du monde n'ont pas la vie
lesle, 2045, 2057. A cause de ces en eux; leur vie doit être nommée
amours le geure humain a été oh Ii­ la mOI'I, et eux sont appelés morts;
gé d'établir des roouvernemenls, et monln!, 749!t. Dans l'autre vie, ils
40 AM AM
sonl reteau8 comme dans des chail­ monde; quel& ils sont, et leurs eOM
nes par de mauvais esprits qui, fers,5'ni. Aulan' l'hC!lmme eal dans
s'insÏleluent dans leurs amours, el . les amours,de soi, el du monde, au·
alors ils ne peuvenl nullemenl s'eu lanl il n'esl pas dans la charilé,
1

déburassel', Il moins que ce ne soil 7489, el autanl il ignore ëe· que


par le divin secours du SeigneUl', .c'esl que la charilé, la foi, la con·
750i. Che<z ceux qui 'Sonl dans les science, le spiriluel, la vie du ciel,
amoUl's de soi el du monde il n'y a l'eofel', la vie après la morl, elc.,
pas l'inleme, mais il y a l'exlerne 7490. Autanll'homme esl dans les
sans inlerne, parce que l'inlerne esl amours de,soi el du monde, aulanl
fel'mé du côlé du ciel, mais l'exlerM il ne reçoil pas le bien elle vrai de
ne esl ouverl du cOlé du monde, la foi, qui inOllenl continuellemenl
10396,10400,10407,10409,10412, du seigneur chez l'homme, 749L
10422, 10429; voir EXTERNE, PRO· Chez ceux qui sonl dans les amours
PRE. Ceux qui sonl dans les 8mours de soi· el du· Blonde il y a des liens
de soi el du monde ne peuvenl pas exlernes, mais aucun lien inlerne;
savoir ce que c'esl que le bien cé­ c'esl 'pourquoi les liens exlernes
lesle el le bien spiriluel, 10609. Ils élanl ôlés, ils se précipilenl dans
ne savenl pns ce que c'êsl que la lous les crimes, 10744 Il 10746.
chal'Ïlé, ni ce que c'esl que la con­ Là, où règnenl les amours de soi
science, ni ce que c'esl que la vie el du monde, les vrais el les biens
du ciel, 7490. Ceux qui sonl dans de l'église sonl loujours allaqués;
ces amours sonl hors du Irès-grand illustré, 10455. Le SeigneUl' seul a
homme, 4225. Ceux qui sonl dans comlJallu d'après' l'amour célesle,
l'amour de soi sonl dans les enfers lous les hommes comballenl d'a­
Ies plus profonds, el pal' suÏle les près les amoul'S de soi el du Illon·
plus lerribles, el ceux qui sonl dnns de, 1812. Jehudnh J'eprésenle ceux
l'amour du monde sonl dans des qui solil dans l'amour de soi, clIs·
enfers moins profonds el par suile raél ceux qui sonl dans l'amour du
moins ICI'I'ibles, 4750. monde, 4750.
Quand les amours de soi el du AnWU1' infemal. L'amour infel'·
Illonde règnenl, ils fonl l'enfer, nal, dans son principe, esl la cha­
i0741; de là jaillissenl lous les leur vit-ale influaol du Seigneur,
mnux, donl il esl fail un dénom­ mais pervertie dans sa marche pal'
hremenl, 10742 j par suite on nie l'homme, 6135. Sonl infel'Daux les
Ioules les choses de l'église, 10744; amours de soi el du monde, quaud
les exlernes élanl enlevés on se ils sonl regardés comme fin, 9960.
précipile dans lous les crimes, Amours. Les amours sonl les
i0745, parce que ces plaisil's de la chaleurs de la lumière, 3224. Les
vie sonl ceux qu'on cachail dans le amours sonlles réceplacles de l'in·
monde, i0746. Ceux qui viennenl flux du ciel; illusl1'(}, 7750. Tous
dans l'au Ire vie onl lous élé amor- les amours exislenl par lemaringe
r.és pal' l'amour de soi el pal' l'a- du bien el du vrai, ainsi par l'a­
mour du monde, 2122. De ceux qui mour conjugal qui vienl de ce ma·
onl paru plus jusles que les aulres, riage, 2783,2737,2738. Les nmours
el cependanl onl vécu la vie seule nés de l'amour conjugal sonl entre
de l'amour de soi el de' l'amour du eux colllme les coBsangui:oilés elles
AM AN 4i
affinités, ~789 •. Ce, sont; les alJlours corps,,9276. Là,où il Q'axiaLe àucun
qui conjoignent tous les espl'i~s et amour Célesle el splriluel~ mais où
tous lelJ<anges daD~ l'autre vie j 6t.95, esl senle.menl l'amour corporel el
6196. L'homme _aIL dans, loule mondain, il y a l'exlerne sans l'In­
ignorance, signe qu'il est dans les . terne, 4288. Chez ceu,x,q;ui sonl
amoutls conlraires, 7750. Celui qui dans Les amours corporels eL 1/11'.­
esl conduit pal' lui-même el par ses resll'es les intérieurs onl élé fer...
amours ne peul êlre sauvé; iIlus­ més, 10396. Sont appelés 1er,I'es­
l"I1, 10731. Le Seigneur el le di,vion ll'es les amours de soi el du monde,
amour apparaissent à ohacun selon 3413.
l'amour de chacun, comme un feu AMRUI, fils de Kéhath, - Rx{)d.
créanl el l'enouvelant à ceux qui VI. 18. - C'est une seconde <lIasse
sonl' dans les amours 'bons, mais des dérivalions du bien el du vrai
comme un feu consumanl à ceux qui proviennent. des choses appar­
qui sonl dans les· amours mauvais, , lenanl· à la charité, 7230.
9434. Le culle doil êll'e appliqué, AAIRÀPIIEL, roi de SChinéar, sign.
non pas aux amours de l'homme, chez l'homme exlellne du Seigneur,
mais au·x amours Célesles, :1.0307, un dcs genres de biens cl de vrais
:1.0308, 10309. apparenls qui en eux-mêmes· ne
Tous, dans le monde spirituel, se sont ni des biens ni des vrais,i660,
l1'lUrnenl selon les amours; ceux 166t.
qui sonl dans l'amour envers le ANAII, fils de Séir, ch(j)nile, ­
Seigneur el dans l'amour à l'égarel Gen. XXXVI. 20. - C'esl une pre­
du prochain se lournenl vers le mière classe de vrais, el une qualilé
Seigneur, el ceux qui sonl dans de ces vrais, 4648.
Famour de sol. el dans l'amour du ANAJl, fils de ZiMon, chorite, ­
monde se délournenl du Seigneur, Gen. XXXVI. 'J.4. - C'esl une Iroi­
10130,1.0189,10420, :1.0702; elles sième classe de vrais, et une qua­
hommes quanl il l'inlerne se lour­ lilé de ces Vl'lIis, 4648. Cet Anah
nenl aussi selon les amOUl's, 10420, qui lrouva les mules dans le déserl,
1.0702. .Ii.e Seigneu,r gouverne le sign. les vrais proyenanl des scien­
monde au moyen des méchanls, en tifiques; en faisant pallre les ânes
les conduisanl pal' leurs propres de Zibéon, son père, sign. quand il
amours qui se refèl'enl à l'all~our élail dans les scienlifiques, 4648. '
de soi el il l'amour du monde,6l181, ANAK, ANAKUI, sign. d'abomina­
6495. Lés méchanls peuvent, de bles persuasions du faux, 567,2909.
même que les bons, remplir des Voi?' tNAKIM.
fonctions el faire des usagés el des ANALOGIQUE; Le nalurel r.ommu­
biens, par'ce que, de même que les nique par les analogiques el par les
bons, ils regardenl les honnc\ll's el analyliqnes avec le ralionnel, ainsi
le gain comme des récompenses avec les choses qui apparliennent
pOUl' lesquelles ils agissenl dans la au monde spiriluel, 4570.
forme exlerne, 6481, 6495. ANALOGUE. Les biens chez les
. Amours corporels el mondains. brules ne sonl pas des biens, mais
Ils résidenL principalemenl dans les sonl seulemenl des analogues du
sensuels qui communiquent immé­ bien, 67t. Analogue dn gOÛl chez
dialelnCnt avec le monde pal' te les espl'ils el chez les anges, 4622,
42 AN AN
ANALYTIQUE. Toutes les choses ANCIENIU ÉGLISE (très). Voir
qui appartiennent à la pensée, et EGLISE.
pal' suite au langage humain, sont ANCIENS et TRÈs-ANCIENS.
des analytiques, dont les lois vien­ l'rès-anciens.~ont appelés très­
nent du monde spirituel, 4658. Les anciens (antiquissimi) les hommes
analytiques de la pensée sont tels, de la très-ancienne église, qui était
qn'i! ne serait jamais possible de les une église céleste el existait avant
explorer, 3345, :1.495; même pen­ le déluge j voir I~GLISE. Les très­
dant toute l'éternité, ~lOOts. En vain anciens avaientllne communication
les savallts cherchent Il découvrir interne avec le ciel, et Pill' le ciel
pal' les analytiques les choses qui avec le Seigneur, 784, 1.:1.14 à H25,
appartiennent au mental et aux 4442. Le Seigneur influait citez eux
pensées du mental, 3348, 4:1.54. par le chemin interne, et leur en­
Les analytiques des métaphysiciens seignait ce que c'était que le bien,
sont simplement de petits nuages 4489. Ils avaient commel'ce avec les
noirs, qui sont jetés au devqnt de anges, ct de. là ils étaient par le
la vue intellectuelle, et ils entrai­ Seigneur dans la sagesse céleste,
ne'nt l'entendement dans la pous­ :l.eM5; ils étaient avec les anges en
sière, 3348. . même temps que SUI' la tel're,3727.
ANALYTIQUBIENT. Penser ana­ Ils avaient des songes tl'ès-délicienx
lytiquement ne découle pas d'une et aussi des visions, et alors la si­
manière naturelle, mais cela dé­ gnification de ces songes ct de ces
coule d'un influx du Seigneur rH1r visions leur était en même temps
le ciel, 5288. L'homme peut penser insinuée, H22. Le Seigneur s'est
analytiquement et rationnellemént, montl'é sous une forme humaine
parce qne la vuede l'homme inlerne Il un grand nombre d'entre eux,
est dans la lumière du ciel, :1.532. :1.0:1.60. Les très-anciens savaient
ANAMIM, fils de Mizzaïm, petit­ qne, dalls le monde, toules choses,
fils de Cham,-Gen. X. :l.3,-sian. en général et en particulier, repré­
un des rites purement scientifiques, sentaient, 241, :1. UD 9, 4489. 'fout
:1.1.93,1.195. ce qu'ils percevaient pal' quelque
ANATHOTH (les hommes d'), 5897. sens était pour eux un moyen de
ANATOM 1 E. Voir 2992, 3347, penser au l?eigneul' et à son royau­
6523,5172,5173,5174,5180,5:1.89, me, 3702, 3703. Par tous les ohjets
:1.0303. Concernant le cerveau ct le qu'ils voyaient ils percevaient des
cervelet, 4325; le chyle dans l'esto­ choses qui appartiennent"au royau­
mac, 5173 i les substances cortica­ me dn Seigneur, 3686. Ils envelop­
les et les méninges, 50:1.; la moelle paient dans des nombres les choses
allongée et la moelle épinière, 4325. de leur église et les arcanes céles­
La science anatomique est dans sa tes, et ils les serraien t comme un
perfection chez les anges; pour­ mémorial pour enx, :1.0127. Ils
quoi? 3626. avaient étahli une sorte de mariage
ANcmN DES JOURS (1'), - Dan. entre l'affection du bien et l'affec­
VII. 9, - est le Seigneur quant au tion du vrai, :1.904. Ils ne raison­
bien céleste, tel qu'il était dans la naient jamais sur aucun vrai de là
tl'ès-ancienne église, 9470. foi, mais ils disaient seulement:
ANCIENNE J~GLlS.;. Voir ÉGLISE. Telle chose est ainsi, 4MB; ils
AN AN 43
allaiellt même jusqu'à ne vouloir jamais de la chair d'aucun animal,
pas nommer la foi, mais au lieu ni d'aucuu oiseau; ils se nourris­
de la foi ils disaien 1 la charilé, saient seulement de semence, SUI'·
lIM8. lout de pain de fromenl, du fruit
Les très-ancieus avaient un lan­ des arùres, de légumes, de 'laiL, el
gage par la face el pal' les lèvres au de ce qu'on fait avec le lait, 1002.
moyen d'une aspirallon interne, Élat de la vie des très-anciens,
607. De la perfection et de l'excel­ 10160. Commenl ils considéraient
lence de ce langage, 7360,10587, les choses terresIres et mondaines,
10708. Ce langage n'élail pas arli­ 1l109. Des sensuels du corps chez
culé comme le langage pal' moLs de eux, 243.
noire temps; il élaiL Lacile el se fai­ Des descendanls des tl'ès-anciens
saiL, non par la respiration exlerne, qui vécUl'ent immédialemenl avant
mais par la l'espiralion inleme, le déluge, lI5BO.
1itB, 736,:1.. La l'espiralion inlerne Anciens. Sont appelés anciens
inlluail dans une cerlaine respira­ (antiqlli) les hommes de l'ilncienne
tion externe, et pal' conséquent église, qui était une église spiri­
dans un langage tacite qui élait tuelle et existail apl'ès le déluge;
perçu pal' les autres dans leur voÏ!' ÉGLISE. Les anciens avaienl le
homme inlérieUl', Bi9. Comment culle divin dans des bocilges sous
celle respira lion a été changée par des arbres selo'n leurs significa­
succession de Lemps, c'est-i1-clire, lions, 2722, 11552. Ils savaient que
chez leurs descendanLs,U20,Quand loutes les choses cOl'I'espondaient
la respil'\llion interne cessa chez et représenlaienl, et pal' suile si­
leur demière postél'ité, il n'y eut gnifiaient, 9293. Sagesse des an­
plus ni coœmunication immédiale ciens; pal' les nalurels ils sig ni­
uvec les anges ni perceplion, U20, .(iaienL les spiriluels; celle silgesse
Les très-anciens vivaient dislin­ est aujourd'hui enlièrement per­
gués en nations (gentes), les na­ due, 3179, f. Ils avaienl donné au
lions en familles et les familles en Dieu unique divers noms selon les
maisons i chaque maison avail une choses qui procèdent de lui, el pal'
ha,biLalion pOUl' elle seule, B18, suite leurs descendants ont adoré
3665i,ils vivent de la même ma­ autant de dieux, 5G2B. Quand les
nière dans les cieux, 2739, Ils Iw­ sages ilnciens pensaient fI Dieu, ils
biLaien 1 dans des ten les, et ils y pensaient au divin humain, GB7G.
avaient leUl' culle saint; ils ado­ Les inlernes du royaume du Sei­
raient le Seigneur, et il élaiL pour gneur et de l'église élaient connus
eux Jéhovah, 105115. Tous étaienl d'eux, 4904, Ils asslmilaienl il des
conlents de leurs biens; s'enrichir mariages toutes et chacune des
des biens des antres, de même que choses dans le monde et chez l'hom­
dominer, était alors enlièl'ement me, 519l1. Leur sagesse consislail il
inconnu, 8U8. Chacun élait cOl'dia­ culliver les inLérieurs, ct ainsi il
lement joyeux du hien qui lui ani­ pourvoir à leur (une, en pcrreclion­
vail, et non moins joyeux du bien nant leur faculté inlellecluelle cl
qui arrivait à un aulre, BUB. Ils vi­ leur facullé volonlaire, 5224. Les
vaient dans j'amour conjugal réel, anciens avaient aussi des lloclri­
2730,2731,1123. Ils ne milngeaient naux, mais ces doclrinaux Irai­
44 AN AJ)l
taient seulement de l'amolH" enyers DiR'él'ence entre le8 trts-an­
Dieu el de la. charité à l'égard du ciens et les anciens, 5U3. Les très·
prochain, 3619. Ils réduisaient en anciens étaienl hommes célest.es, et
classes le prochain, et nommaient les anciens étaient hommes ~piri­
chaque classe selon les noms de tuels, 5U3. Les très·anciens étaient
ceux qui paraissaient dans le monde des hommes internes et n'avaient
devoir êll'e secourus de préférence aucun des externes du culle, mais
aux autres, 6705. De celle manière les anciens étaient des hommes ex­
ils rédigeaient en ordre la doctrine ternes et avaient les· extevnes du
de la charité et les exercices de la culle, 4693. Pal' les internes les
charité, afin de les mellre distinc­ très-anciens voyaient les externes
tement à la portée de l'entende­ COmme à la lumière du soleil dans
ment, 7259. Chez les anciens, la le JOUI', et par les. extcrnes les an­
doctrine de la charité était la doc­ ciens voyaient les internes comme
trine même de l'église, 7259. Ils à la lueur de la lune et des· étoiles
avaient les doctrinaux de la charité dans la nuit, 6693. Chez les !J'ès­
qui conduisaient li la vie; comllien ancieus il y avait dans la partie vo­
ces doctrinaux l'emportent SUI' les lontaire (j'Jelque chose d'intègre,
doctrinaux de la foi, 68llll. Leurs mais chez les anciens il n'y avait
connaissances et leurs scientifiques rien d'intègre dans la partie volon­
consistaient à savoir ce que signi­ taire, mais il y avait quelque chose
fiaient les rites de l'église, 68llll. d'inlègre dans la partie intellec­
Avant Éber ils ne connaissaient tuelle, 5U3. L'homme de la très­
nullement les sacrifices, 2180. En ancienne église a parlé avec les
pensant à l'avénement dn Seigneur', anges; ceux qui dans la suite onL
et à la salvation dn genre humain parlé avec eux, l'ont fait d'une au­
par lui, ils éprouvaient une joie au­ tre manière, 786.
dessus de toutes les joies, et ils Anciens (veteres). Dans la Chal­
l'exprimaient par des cantiques, dée, dans l'Assyrie, dans l'Égyp1e
826t..Quand ils avaient décidé quel­ et dans l'Arabie, et de là dans la
que ch{)Sfl de mémorable, il élait Grècc, les anciens ont eu connais­
d'usage qu'ils mangeassent ensem~ sance du sens interne; on en ren­
Ille, ce qui signifiait qu'ils l'avaient conlre encore des traces dans leurs
approuvé, et qu'ainsi ils se l'étaient livres, 90H, f. Dans la Grèce, ils
approprié, 6765. L'élévation au­ décrivaient les choses par des si­
dessus des sensuels avait été connue gnificatifs qui aujourd'hui, parce
des anciens, même des gentils, qu'ils son1 entièrement inconnus,
6313. Par l'esprit ils entendaient i sont appelés fabuleux, 7729; les
particulièrement l'homme intérieur anciens sages étaient dans la scien­
qui doit vivre après la lnolt du ce de ces choses, 7729. C'est de là
corps, 5222. Leur langage çtaill que les anciens gentils ont tiré leurs
plein de représentatifs, et dans cha­ connaissances sur une divinité su­
que repl'ésentatif il y avait un sensl prême et snI' l'immortalilé de l'âme,
spirituel, 3682. Leurs livres étaient. 8946.
aussi écrits ainsi, car parler ainsi Anciens (seniol'es). Les anciens
et écrire ainsi, c'était là l'étude de d'Israël sign. tous ceux qui, dans
leur sagesse, 3l182, 5226. ·l'église, sont dans les vrais d'après
AN 'AN 4t)
le bien, 6524, 6525, 689'0, 7912, nés à portel' des fardeaux' sign. les
8578, 8585, 9376, 9404. Les an­ scientifiques, 57ll1. Chevaucher SUI'
ciens du peuple sion, ceux qui sorit un âne sign. les intérieurs de t'in­
principalemerit dans l'intelligence telligence, 7024. Le premier.né de
du vrai, 8773. Les soixante-dix an­ l'âne est le mental purement natu­
ciens, considérés comme chefs du rel, 8078. L'âne ossu sign. le ser­
peuple, sign. tous ceux qui sont vice infime, 6389. Le bœuf et l'âne
dans le sens externe de la Parole sion. le bien et le vrai naturels,
sans le sens interne, 9621, 9426. 2781. Ce que c'est que labourer
Eri général, ils sign. tous ceux qui avec un bœuf et un âne ensenible,
sont dans le bien d'après les vrais, 5895, 10669. '
et abstraction faile des personnes, Les ânesses sion. aussi les scien­
le bien d'nprès les vl'ais, 9604,9411. tifiques, 5959. L'ânesse sign. l'nf­
Les anciens sont les choses princi­ fection' du vrai rationnel, 2781.
pales de la sagesse, ainsi les choses Quand le Seigneur monta sur une
qui concordent avec la sagesse, et ânesse, c'était pour montrel' qu'il
les vieillards son t la sagesse; mon­ était souverain jnge et roi; expli­
tré, 6526. Les anciens sont aussi qué, 9212. Le fils de l'ânesse sign.
les choses qui concordent avec le le vrai rationnel, 2781, 4506, 6376.
vrai, 6525. Ce sont les intelligents, Être monté Sllr une ânesse, - Mallh.
6890. «( MoYse appela les anciens XXI. 5, - était une marque que le
d'Is\'aél, Il sion, l'illustration de naturel avait été subordonné, et
l'entendement de ceux qui sont de être monté sur son poulain élail
l'église spirituelle, 7912. Les an­ une marque que le raUonnel avait
ciens d'lsra~l sont les principaux été subordonné, 2781. Les juges
vrais, 8578, 8585. Les soixante-dix montaient sm une ânesse et leurs
anciens sont les principaux vrais de fils SUI' des tmons, le roi SUI' une
l'église, 9376. Les anciens, ce sont mule et ses fils sur des mulets,
ceux qui sont dans le bien d'après 2781.
les vrais, 9606. Les vingt-quatre L'ânon est le vrai rationnel, 2781.
anciens, dans l'Apocalypse, sion. L'ânon, - Gen. XLIX. 11, - est le
aussi tous ceux qui sont clans le vrai naturel, ct le fils de l'ânesse le
bien d'après les vrais, 9930. vrai rationnel, 2781.
ANE, ANESSE, ANON. L'âne sion. L'âne sauvage ou onagre sign.
le scientifique dans le particulier, le vrai ralionl'lel, 1049; - sign. le
1686,2781,5692,5651,5958,7503; vrai séparé d'avec le bien, 2781.
- sion. le vrai naturel, 2781; ­ ANÉANTISSEMENT. Quand l'hom­
sign. le vrai scientifique, ainsi le me est dans l'anéantissement de
vrai dans le naturel, 4lJ92, 5741, soi-même, il est alors en état de re­
5895, et dans le sens opposé le cevoir le divin du Seigneur, 3094.
faux scientifique, 2781, 5492, 5741, En anéantissement sign. sans au­
8078, 9257; - sion. le naturel, cune puissance, 1M81.
8078. Les ânes sign. les services, ANEn, ESCHKOL et MAllRÉ repré­
6127, Les ânes destinés à être mon­ sentent et signifient les anges qui
tés sion. le vrai naturel, parce que étaient chez Je Seigneur, quand il
c'était un signe de la judicature et corn ballait dans le second âge de
de la royauté; mais les ânes desLέ son enfance, 1705, 1752. Leurs
46 AN AN
noms sign. les biens et les vrais Les anges sont dans le Seigneur,
par lesquels le combat était livré, parce qu'ils sont dans la sphère du
et non pas des noms d'all,ges, 1756. divin vrai procédant du seigneur,
ANGE. 5316. Ils ont continuellement le
Anges en général. Il n'existe Seigneur devant la face, 10189; ils
point d'anges qui ne proviennent ne se tournent pas vers le Sei­
du genre humain, 1880. Tous les gneùl', mais 10 Seigneur les tourne
csprits et tous les anges ont été des vers lui, 10189. Ils ne connaissent
hommes, 1880. Les esprits et les et ne rcconnaissent que le divin
;l\lges sont des 'substances organi­ humain du seigneur; mais ils ne
sées, 1533. Les anges sont des for­ pen vent pas penser au divin qui est
mes de l'amour et de la charité, appelé le l'ère; pourquoi? 10267.
380!1, 11735,6797,6985,5199,5530, Ils reconnaissent que tout bien
!l879, 10177. Ils son t des images de vient du Seigneur', et que rien du
l'amou)' et de la charilé sous une bien ne vient d'eux-mêmes, et que
forme humaine, 6735. Ils sont en chez eux le Seigneur habile dans cc
forme humaine, 9816. Les anges qui lui appartient et non dans leur
sont des récipients de la vie; aucun propre, 9338,10125,10151,10157.
ange n'a la vie par lui-même, 5867; Ils n'aiment rien plus que de vou­
l;oil' VIE. Leur vic est la vie du Sei­ loir et de penser non par ellX-mê­
gnelll' en eux, 8865; elle consiste mes, mais pal' le Seigneur, 6193.
dans les biens de la charité ct dans Quand les anges communiquent
l'usage, 653, 65!1, 656, 696, 997. leur bien à un autre, au point de
Tous les anges apparaissent comme vouloit' tout donner, alors il innue
hommes avec une face et un corps plus de bien avec ac{roissement,
d'homme, avec 'des organes et des 6670. Les anges sont plus près ct
membres; ct cela, parce que leur plus loin du Seigneur, ou inté­
intime conspire pour une telle 1'01'­ rieurs ct extérieurs, 1802. Les an­
me, 3633. Les anges apparaissent ges des trois cieux sont subordon­
dans un éclat de namme et dans la nés les uns aux autres, mais ce
blancheur, à la ressemblance du n'est pas une subordination de
seigneur dans la transfiguration, commaudement, 1752, 1802. Les
5530. Ils sont enveloppés d'une anges d'un ciel supéJ'icur peuvent
nuée légère et convenable, afin voir' lout ce qui se fait au-dessous
qu'ils ne soient point blessés par d'eux dans un ciel inférieur, lOais
l'innux divin, 6869; voir' aussi FliU. non vice versâ, à moins qu'il n'y
Ils apparaissent revêtus d'habits ait llO médium, 5627. Ils ne voient
diversement resplendissants selon rien de ce qui est dansr'e monde
les vrais, ainsi selon .l'intelligence, solaire, 1521, 1880. Pal' les yeux d,e
9816. Ils sont d'une beauté ineITa­ Swedenborg ils ont vu dans notre
ble, et ils sont comme des amours monde, et ils disaient que c'etait
et des charilés dans une forme, ponr eux un miracle, 1880.
6985, parce qu'ils sont dans lafor­ Les anges sont dans les causes
me du ciel, 5199. Ils ignol'ent cc elles-mêmes, 6073. Ils éloignent
que c'est que la vieillesse, car ils toutes les idées dc la personne, et
tendent saus cesse vers la vie de la restent dans les idées des choses,
jeunesse et de l'adolescence, 1856. 8343. Il Y a des choses innombra­
AN AN 47
bles qui sont saisies par les anges, l'amour envers le Seigneur, au
et ne le sont pas par les hommes, point d'avoir la perception de l'a­
2786, 2795, 2796, 2802; exemple, mour', ct d'être pal' suite dans toute
331lJ.lls comprenncnt et voient des sagesse, 3691, a887. Ils saut plus
choses innombrables,dont l'homme que les aulrcs danfl le Seigneur, et
ignore m~m~ l'exislence"et à plus par suite plus que les autres dans
forte raison la qualité, 9176, f. Chez l'état de paix et d'innocence, :1887,
les esprits et chez les anges tous les Ils apparaissent aux autres comme
sens, excepté le goût, sont plus ex­ des enfauts, cal' l'état de paix et
quisque les seus humains,322,1521, d'innocence présen le celle appa·
lG30, 1880, 1881, 1883. Les anges rence, 3887; et absolumeut comme
sont dans le mal, et sont délournés des amours en forme, lJ750. Ils
lIu mal et tenus dans le bien par le sont appelés innoceuces et sages­
Seigneul', 1581. Ils sont continuel­ ses, 628G. Ils sont distingués en
lement purifiés, et ne peuvent ja­ iuternes et extemes; les inlernes
mais pan'enir il la perfection, lJ803. sont plus célestes que lcs externc&,
Ile m~me que lcs hommes, ils dési· lJ286. Ce sont les anges du troisiè·
rent être tantôt dans leurs inter­ me ciel ou cicl intime, 6286. Ils
nes, tanlôt dans leurs externes, sont les réceptions du divin vrai
'10135. Des changements d'état dans leur partie volontaÏl'e; cc divin
chez les anges; d'où ils viennent, vrai est appelé bien célcste, 9810.
101:>5, Des changemenls d'état se Angcs spÎ1'itllcls. Son t appelés
manifestent SUI' les faces des anges anges spirituels les anges qui sont
se Ion lcs sociétés dans lesquelles ils dans la charilé à l'égal'd du pro­
vieunent, 4797. Les angt's, quand chain, sans a\'oil' la perception de
le SeigncUI-parie par eux, ne sa­ ('amour envcrs le seignenr, 3691.
vent autre chose sinon qu'ils sont Ils placen 1le plaisir de la vie à pou­
le Seigneur, 1925. voir faire du bien aux autres sans
L'homme est ressusciLé des morts rétribution; pour eux la rétribu­
)laI' des anges; illuslré d'après l'cx­ tion, c'est qn'il lem sail permis de
périence, IG8 à 189. Les anges n'a­ faire du bien aux autl'es, 3887. Ils
bandonnent pas l'âme ressuscitée, sont dans l'amonr mutuel, qui est
mais celle-ci désire se séparer d'eux, tel, que l'un aime l'autre plus que
182, 3ill, 315, 316. Avec quelle soi-même, lJ286. Ils sont appelés
charilé et quelle joie sont reçus par intelligences, lI2~6. Ils sont aussi
les anges ceux qui viennent dans le distingués en internes ct en exter­
ciel, 2131. Les anges se connais­ nes; les internes sont plus spiri­
sent comme s'ils s'étaient connus tuels que les exlernes, lJ286; ce
dès l'enfance, à savoir, ceux qui sont les anges du second ciel ou
sont dans un même bie'n, 9079. Les ciel moyen, lJ28G. Les anges spiri­
linges sent nommés. d'après l'office tuels sont aussi appelés r.élesles­
qu'ils remplissent, 1705, 175/1. spirituels, célestes d'a près l'amour
Il Y a, en général, deux sortes mutuel, et spirituels d'après l'intel­
d'anges, les célistes et les spiri­ ligence qui procède de cet amour,
tuels, 5978. lJ286.
Alll4cs célcSlCS. Sont appelés an­ Diffél'cncc cnll'C lcs Angcs célcs·
ges célestes les anges qui sont dans tes et lcs Angcs spirituels. 2088,
48 AN AN
2669,2708,27:1.5,3235,32liO,:li788, tendre parler de la foi, ni 'il plus
7068,8521,9277,10295. Les anges forte raison des œuvres, 880. L'an­
célestes ne font pas de ralsonne­ ge céleste ne combat jamais, 6365.
ments SUI" les vrais de la foi, parèe Le seigneur apparall comme soleil
qu'ils les perçoiven t en eux-m'êmes, aux anges célestes, et comme lune
mais les anges spirituels font des aux anges spirituels, 1053, 1521,
raisonnements pour savoir si telle 1529, 1,530, 1531.. Aux anges cé­
chose est un vrai ou n'est pas un lestes sont opposés les génies, et
vrai, 202, 337, 597, 607, 78li, 1.1.21, aux anges spirituels sont opposés
138li, 19!9, 32li6, lilili8, 7680, 7877, les mauvais esprits, 5978.
8780,9277,10786. Les anges 'cé­ Anges céleslcs-nallll'els ct An­
lestes disent au sujet des vrais: ges spi,'ituels-natw'els. Sont ap­
Oui, oni; ou : Non, non; mais les pelés ainsi les anges du premier
anges spirituels en raisonnent pour ciel, parce que le naturel leur est
savoir si la chose est ainsi ou n'est adhérent, 6286, Ils sont aussi dans
pas ainsi, 2715, 32li6, liM8, 9166, l'amour mutuel; toutefois, ils ai·
10786. Les anges célestes ne pen­ me,nt les antres, non pas plus
sent pas et ne parlent pas il'après qu'eux·mêmes, mais comme eux·
les vrais, comme les anges spi ri­ mêmes, li286. Ils sont dans l'affec­
tuels, parce qu'ils sont par le Sei­ Uon du bien, et dans la connais·'
gneur dans la perception de toutes sance du vl'ai, 4286. Ils sont aussi
les choses qui appartiennent au distingués en internes et en ex ter­
vrai, 202, 587, 1387, 1398, 1442, nes, li286.
10336; ainsi, ils pensent et pal'­ Anges intcrmédiai,'es. Sont ap­
lent, non d'après la foi, mais d'a­ pelés anges intermédiaires les an·
pl'ès la perception interne que telle ges qui constituent un médium
chose est de telle manière, 607, unissant denx cieux; oes anges
786, H21, 1919,7680,7877,8780. constituent des sociétés angéliques,
Les anges célestes se forment les qui sont d'un tel génie, qu'elles
lumières des idées d'après les alfec­ peuvent approcher du hien de l'un
lions dans la Parole, mais les anges et de l'autre ciel, 9670. Aux anges
spirituels les forment d'après les si­ intermédiaires correspondent chez
gnifications des mots et de,s choses, l'homme les plexus c<1rdi<1ques et
2802. Quand l'homme est ressus­ pulmonaires pal' lesquels se fait la
cité, des anges célestes occupentla conjonction du cœul' avec les POll­
province du cœur, et deux' sont mons, et correspond aussi la moelle
placés auprès de sa lète, 168 il 181; allongée oi! la fibre du cervelet est
ils sont remplacés par des auges conjointe avec la fibre du cerveau,
spirituels, 182 à 189. Les anges cé­ 9670.
lestes ne discutent pas sur la foi; Anges du Cial intimc. Ce sont les
excepté cela, ils parlent entre eux, anges célestes, 4286; à ces anges
comme les aulres, sur différents cOlTespondent chez l'homme les
sujets, mais dans U1l langage cé­ chos,es qui appartiennent aux pro­
leste, formé et dérivé de l'amour, 1 vinees du cœur ct du cervelet,
langage qui est plus inelfahle que, 9670. Les anges qui sont dans le
celui des anges spirituels, 202. Les i ciel intime sont les plus sllges de
auges célestes ne véulent pa~ en·; 'tous, 5052; voil' ANGES CÉLESTES.
AN AN 49
Les anges du ciel intime sont quant dallS toule l'éternilé, êlre jamais
à la sagesse dans le quatrième de­ perfectionnés, au point que leur sa­
gré au-dessus de l'homme, 3405. gesse et leur intelligence puissent
Anges du ciel moyen ou second êlre comparées avec la sagesse di­
ciel. Ce sont les anges spirituels, vine et l'inlelligence divine du Sei­
4286; à ces anges correspondent gneur, 4295. D'après la lumière du
chez l'homme les choses qui appar­ ciel les anges ont l'intelligence, et
tiennent aux provinces des pou­ d'après la chaleur ils ont l'affection
Illons et du cerveau, 9670. Voir du bien, 3339. Telle est l'intelli­
ANGES SPIRITUELS. gence des anges, que d'après les
Anges du ciel dernim' Olt pre­ spirituels ils connaissent toutes les
mier. Ce sont les anges célestes­ choses qui sont dans le corps, mê­
naturels ct les anges spirituels-na­ me les plus cachées qui ne peuvent
(urels,4286. Voil' sur ces ANGES. jamais parvenir li la connaissance
Sagesse et Intelligence des An­ de l'homme, 2992. De l'élat des
ges. Les anges élant dans l'amour anges quant aux choses qui appar­
sont dans l'intelligence et dans la tiennent à la mémoire, 2493.
sagesse, 2500, 2572. Ils sont dans Puissance des Anges. Les angl's
la sagesse el dans l'intelligence de sont dans la puissance par le vrai
tOlltes choses, parce qu'ils sont d'après le bien, 6344. Ils exercent
dans l'amour envel's le seigneur et leur puissance chez l'homme en le
dans l'amour mutuel, 2572. La sn­ défendant parfois contre plusieurs
gesse des anges est ineffable; il/us­ enfers, et cela de mille etlUille ma­
t1'é, et d'après l'expél'ience, 9094; nières, 6346. La puissance angéli­
elle augmen le continuellement daus que est si grande, qu'un seul d'en·
l'aulre vie, ct néanmoins ils ne peu­ Ire les moindres anges peut chasser
vent pas parvenir loin au-dclà du des mYl'iades d'esprils infernaux,
prcmiel' degré, 6648. Les anges ce­ el les précipiler dans leurs enfers,
lesles ont immensément plus de sa­ 5lI28. Celle puissance angélique,
gesse que les anges spil'ituels,2718, procédant du Seigneur, est si gran­
9995. Dans qnelle sagesse sonl les de qu'elle dissipe en un moment
anges en comparaison des hommes, Ioules les opérations magiques dl's
3404,3405. Les idées de leurs pen­ mauvais esprits, 7299.
sées viennent toutes de la lumière Joie des Anges. La joie des an­
du ciel, dans laquelle ils voient et ges consiste principalement à s'en­
pei'çoivent ùes indéfinis que jamais tretenir des choses qui sont conle­
l'homme ne peut comprendre, ni à nues dan's le sens inlerne de la Pa­
plus forte raison énoncer, 4592. Le i role, 5249. Ils sont dans la percep­
pl'incipal de l'intelligence pour les 1 tion de la joie intime, quand les
anges, c'est de savoir et de perce­ historiques de la Parole, qui décri­
"oh' que toule vie procède du Sei­ vent comment le Seigneur a fait di­
gneur, 4318. lis n'ont par eux-m~- 1 vin son nalurel, sont lus par l'hom­
mes rien dn l'intelligence ni de la 1 me, 5249. L'intime de leUl' joie
sagesse; ce qu'ils en ont vient du consiste à Iransporter au ciel quel­
Seigneur, 4295; ils sont continuel­ qu'un qni ressuscite d'en Ire les
lement perfectionnés pal' le sei­ morts, '2077.
gneur, et cependant ils ne peuvent, I Langage des Anges. Du langage
1. 4,
~o AN AN
des esprits el des anges, 163la à homme il Y a deux anges, 5868;
1650,1757 à 1766. Les anges par­ parce qu'il y a deux genres d'anges,
lenl entre eux, 5269. Le langage les célesles el les spiriluels, 5978.
des anges célesles est plus incom­ Chez lous les hommes il y a des es­
préhensible que le langage des an­ prils el des an~es, 2796, 2887,2880,
ges spiriluels; pOUl'quoi? 880; il 5867 à 5866, 5976 à 5993, 6209.
l'sI beaucoup plus abondanl, :1.647; Les anges habilenl dans l'affection
!l0ul'quoi? 2157, 2275. Diffél'ence de l'homme, 3l166, :1.0606, (. Ils
du langage des esprils, des esprils habilenl dans ses biens el dans ses
angéliques el des anges, 1.642,:1.663. vrais, 8960. Les anges chez j'hom­
Les anges onl pour idées les fins el me sonl des sujels pal' lesquels il yi
les usages, 16tl5. Les pensées des a communication avec les cieux,
anges sonl à leurs langages comme 5983 j VOil' SllJET. Sans la Parole,
dans le corps les in lernes respecli­ dans laquelle les anges perçoivent
vement aux externes, 3367. Les an­ le sainl divin qu'ils pelll'enl com­
ges parlent autrement que les es­ muniquer à l'homme, jamais aucun
prils; dans une seule idée de leur ange du ciel ne pourra1L êlre chez
pensée, il ya un très-grand nombre l'homme, 5329. Quand la Parole
de choses que les esprils ne peu­ est lue pal' l'homme, les anges qui
venl pas énoncer par plusieurs sé­ sonl chez lui la perçoivenl dans le
ries de leurs jdée~, oull'e un grand sens spiriluel; de là influe par les
nombre 00 choses qu'ils ne peuvenl anges le saint par lequel il y a con­
jamais exprimer, 6987, 6996. Les jonction, 10687. D'après la Parole,
langages des anges sont des diver­ quand elle esllue par l'homme, les
silés ou des modifications de la lu­ auges sont dans leur félicilé de sa­
mière céleste, dans laquelle est la gesse, el aussi dans le plaisÎl' de
cha!eU!' célesle, 3862; ils sont inef­ servir de moyens, 5398, Les anges
fables, el d'une lelle variélé el chez l'homme influent dans les fins,
d'une lelle plénitude, qu'ils sont in­ el ainsi pal' les fins dans les choses
compréhensibles, 3362, 3366, 3365, qui résultenl des fins, 5856. Ils in­
3862. Dans 10111 langage angélique fluent aussi par les bons esprils
il y a une consonnance musicale, dans les choses qui chez l'homme
7191. Le langage des anges a appa­ sont des biens de la vie et des vrais
ru à Swedenborg comme une lu­ de la foi, pal' lesquels ils le détour­
mière enflammée, :1.666. Élal des nenl des maux et des faux aulant
anges quand ils parlenl, non d'a­ qu'il est possible, 5856; illllstl'é,
près eux-mêmes, mais d'après le 5893. L'influx des anges se fail dans
Seigneur, 17lJ5. la conscience, 6207, 6213; voir
Des Anges chez ['homme. L'hom­ PusÉ.;. L'influx des anges l'sI COIll­
me l'sI gouverné pal' le Seigneur au me la lumière d'un fleuve de flam­
moyen des esprils.et des anges, 50, me, 6200. Les anges qui sont chez
697, 968. POUl' que l'homme puisse ('homme ne son"! que dans ses fins,
vivre, des anges du ciel el des es­ 3796. Ils sonl' clans les inlérieurs
prils de l'enfer doivenl lui êlr'e ad­ et dans les spirituels de l'homme,
joinls, 5993. Il Il élé créé de ma· 6308. Ils ne fonl allenlion qu'aux
nière à ce qu'il pûl parler avec eux, fins, 1665. Ils perçoivent d'nne ma­
5, 67, 68, 69, :1.880. Chez chaque nière exquise ce qui en:re chez
AN AN 5f
l'homme, 228. Ils observent soi· prit de l'homme, et 110n à son
gneusement et l:onlinuellement ce corps; il en est autrement des cs-
que les mauvais esprits et les mau- prits, 5862. Les anges considèrent
vais génies ten tent et machinent l'homme comme un frère, mais les
chez l'homme, et autant que l'hom- esprits mauvais le considèrent com-
me le soulfre, ils tournent les maux me un vil esclave, 2890. Il est en
en biens" ou aux biens, ou vers les quelque manière conforme à la doc·
biens, 5980. Opération des anges trine des églises que, chez l'hom-
dans les nais de la foi chez l'hotn- me, il y ait des esprits de I\'nfel' et
me; comment elle a lieu, 5893. Les des anges du ciel, 5979. La tenta-
anges ne perçoivent rien de plus tion et la douleur de la conscience
agréable, ni de plus hel1l'eux, que viennent dn combat des mauvais
d'éloigner de l'homme les maux, et esprits et des anges, 227. Les mau-
de le cond.uire au ciel, 5992. Les vais esprits De supportent pas que
anges, par qui le Seigneur conduit les anges les inspectent, 4299,6849.
et protége l'hom.me, sont près de Les anges chez l'homme ne peu-
la tête; quelle est leur fonction, vent être dans les terrestres; quand
5992. Les anges célestes agissent l'homme est dans les terrestres ils
dans les volontaires de l'homme, et se retirent, 5433. Ils ne peuvent
les anges spil'ituels agissent dans nullement être chez l'homme dans
ses intellectuels, 5978. Les al1'- son plaisir' corporel et mondain,
ges entrent dans les alfections et avant que ce plaisir ait été réduit à
dans les fins d'après lesquelles et l'obéissance, 3928. Il leur est dé-
pour lesquelles l'homme pense, fendu d'agir violemment, et par
veul et agit de telle manière et non conséquent de briser les cupidités
de telle autre, 1317, 1645, 5854. et les principes de l'homme, mais
Les esprits et les anges perçoivent ils doivent agir avec dOllceur, 5992.
les intérieurs des pensées de l'hom- Les anges se retirent de l'homine il
me, 1(,)31. mesure que les esprits infel'11aux
Les anges défendent l'homme par approchent de plllS près, 5979. Des
divers moyens; ils inspirent les anges chez les petits enfanls, et en-
biens, et cela, d'après l'amour qui suite chez les enfants, et ainsi suc-
procède du Seigneur, 5992. Ils cessivement, 2303. Quels sont les
tournent chez l'homme les maux anges qUf insinuent de bons son-
en biens, 5980. L'ange reçoit du ges, 1977. Des anges qui veillent
Seigneur de voir clairement lous sur les femmes enceintes, 5052.
les changements d'état chez l'hom- Diverses autres fonctions des
me, tant quant aux volontaires que Anges. Des offices des anges à l'é-
quant aux intellecluels,2796. Quand gard des hommes qui viennent
les anges perçoivent une seule idée dans l'autre vie, 213L Des anges
d'un homme, ou nne seule idée sont envoyés vers ceux qui sont
d'un esprit, ils savent anssitôt quel dans l'enfel', afin qu'ils ne se tour-
est cet homme, ou quel est cet es- mentent pas les uns les autres all-
prit, 10298, 6617, 6623. Les anges delà des bornes, 967. Pour sauver
qui SODt chez l'homme savent d'a- une âme de l'enfer, les anges, s'ils
près le Seigneur qu'ils y sont, car le pouvaient, subiraient l'enfer pour
ils sont adjoints à l'âme ou à l'es- elle, 2077. Ils ont aussi pour fone'
n2 AN AN
tion de gOllvel'ner les mauvais es­ pas d'après ellx-mêmes, et ne s'at.'
prits qui vHmneIit de l'enfer, 5992. tribuent ni le bien' ni le vrai, 4085.
I1s'modèrentles peines dans l'autre On voit d'après la série quelle chOse
"ie, mais ils ne peuvent les enlevel', du Seigneul' ils signifient, 1925.
967. Ils PIC désirent rien avec plus Deux anges sign. le divin hüniairt
d'ardeur que de faire des usages; et le divin procédant du SeigneUl',
les usages sont les plaisirs mêmes 231.9. L'ange dans le sens suprême
de leur vic, 6073, Les anges ont est le Seigneur quant au divin hu­
domin.1Lion SUI' les mauvais génies main, et c'est le divin du Seigneur
et sur les mauvais esprits, 1755. chez les anges et chez les hommes;
Les méchanls ne peuvent pas sou­ mont ni pal' quelqües passages,
tenir la présence d'ull a1ige, 127:1, 1.0528. L'ange sign. la divine pm­
1398. Plusieurs anges sont dits an­ vidence, 3039;- sig. le divin vl'ai;
ges, et nommés ange (au singulier), pou l'quoi ? 8192. Le Seigneur est
comme Michaël, cIe.; c'est une ange, et le Seigneul' est dit ange
fonclion, 8192. quant au divin humain; montré pal'
Socù!tés d'Anges. L'homn'1e est quelques passages, 9303. II L'ange
dans des sociétés d'esprits et d'an­ qui l'achète, Il c'est le divin hnmain
"ges tels qu'il est lui-même, u067, du Seigneur, 6280. L'ange de Dieu
u073, lIOn. Ceux qui sont dans le sign. le divin vl'ai, jl192. L'ange de
mal alliren t 11 eux les sociétés; ceux Dieu sign. quelque chOs'e du divin
qui son t dans le bien, le Seigneui' du Seigneur, u085, u235. II Se l'en­
les leui' adjoint, -lI 073. Dans ces so­ contl'èrent avec lui des anges de
ciétés, les anges voient d'après les Dieu, Il sign. l'illusiration, U235.
causes les choses qui sont chez Il Envoyé, Il quand le Seigneur em­
l'homme, U073, f. Le Seigneur a ploie celle exp,'ession en parlant de
eu autoUl" de lui des sociétés d'es­ lui-même, c'est l'ange de Jéhovah;
prits et d'anges; loutefois, il ne ti­ montré, 6831.. Le Seigneur quant
rait rien de ces sociétés, mais par au divin humain est appelé l'ange
elles il lirait du didn, u075. de Jéhovah; et cela, parce que l'hu­
Ange dans III Pm'ole. Le Sei· main divin a d'ailol"d appal"ll com­
gneur, dans la Parole, est appelé me un ange, lorsque Jéhovah ou le
ange; mont1'é, 6280. Estllussi ap­ divin même traversait le ciel, 6831..
pelé ange, l'homme qui reçoit le L'ange de Jéhovah, dans le sens
bien de l'amour et de la foi par le suprême, est le SeigneUl' quant au
Seigneur, 10528. Dans la Parole, divin humain, eL dans le sens I"es­
les anges sign. le Seigneur, 1925. peclif, le divin qui appartient au
Ils sign. quelque divin procedant Seigneur chez les anges dans les
du Seigneur, 1.925, 282:1, 3039, cieux, 10508. L'ange de Jéhovah
u085, 6280, 8192, 10528; et c'est était le divin humain de Jéhovah
pour cela que d'après la réception avant l'avénement du Seigneur,
GU divin vrai et du divin bien pro­ 6831.. Par l'ange de Jéhovah il est
cédant du SeigneUl', les anges sont entendu quelque chose du divin du
appelés dieux, u295, Ul102, 7268, Seigneul', eL ce quelque chose est
7~73, 8301, 8192. Les anges sign. manifesté par la série, 1925, 1926,
'quelque chose du Seigneur; la rai­ '1935,2319,2821,3039. L'ange des
son de cela, c'est qu'ils ne ,parlent faces de Jéhovah sign. la miséri·
AN AN 53
corde du Seigneur env~TS lout le pOUl' cela que ceux qui ne sont pas
genl'e humain, ~925, 5585. L';mge dall$ la puissance du vrai d'après lc
'de l'alliance sign. ,le divin vrai qui bien SQnt appelés li les retranchés
procède du divin biel1, ou le Sei­ de l'angle,lI- Jérém. IX. 25. XXV.
gneur qllanl au divin humain,4973, 23, - 9494, C'est encorc pOUl' cela
6280. Mon ange ira devant toi, Il
(1 que des cames, parce qu'elles si­
sign. que le divin vrai conduira, gnifient la puissance du vrai d'a­
10508. Autrefois, quand on voyai~ près' le bien, fUl'ent placées aux
un ange de Jéhovah, on croyait quatre angles de l'autel, 9494.
qu'on o.lIait mourit, montré, 2332. L'angle, quand il se dit des plages
Le sens inlerne 4e la Parole est du monde, sign. où il y a cet état
pour les anges; et dans ce sens qui est désigné et signifié par la
sont précieuses pour eux les cho­ plage, 9Q/!2. Les quatl'e angles de
ses qui sont de peu d'importance la telTe siyn. tous les éla.ts du bien
pOUl' l'homme, 2540, 2541, 2545, de l'amour et du vrai de la foi, 9642.
2551., 2574. Dans le sens interne Les cor.nes sur les quatre angles
de la PaI'ple, il tombe dans l'enlen­ sigll. la puissance de toute maniè­
dement des anges, pal'ce qu'ils sont re, 972Q. L'lIngle de la mel' ou de
daus la lumière du ciel, plusieurs l'occident sign. le scientifique dans.
choses qui ne tombent pas dans la l'obscUl', 9755. L'anglll du lil,­
conceplion de l'homme parce qu'il Amos, Ill. 12, - sign. l'infime Da­
est dans la lumière du monde,2618, turel, qui est le sensuel externe, et
2619, 2629, f. allssi le vrai et le bien !le ce sen­
ANGÉLIQUES (esprits). Sont ap­ s.uel, 1.0050, 61.88.
pelés esprits angéliques les anges ANGOISSE d'esprit, 12iJ. Au­
qui sont dans le dernier ciel, 9741.. goisse d'âme, 547Q. Angoisse des
OOSt D.ns la première parlie des A'·canc. tentations, 5036. La cl'ainte et l'an­
Cdlest.., imp";mée en 4749, Swodenborg par­ goisse sont le commencement des
Iant des hobil.nts des eieul oppelle onges tentalions, et precèdentle moment
proprement dils ecUI du ciel inlime, esprhs
ongéliques ceul du ciel mn)'en, ct bons es­ ou l'élat est changé, 4~lI9, 4256.
prits ou onges inférieurs ceul du deroier ciel, Angoisses qui l'essemblent aux tell­
No. 4.59, 684, 4152. Mais dans la .uite de ses tations spirituelles, 847. Angoisses
Arcane. C4r.st.. ct dans 8es aulres ounages comme celles de la mort, 7217;
il .ppelle angcs célestes cc", du ciel intime
ou Iroisième ciel, anges spirituels ceUI du d'où .elles vjennent, 1.0696. An­
ciel moyen ou second ciel, et anges c.;lntes­ goisse pour un léger mal, 8849.
naturela et spirituels-Datul·el. ecUI du der­ Angoisse et tourment des infer­
nier ou premier ciel; ccul-ei sont appelés ici
(No 11744) esprits Dngéliques.
naux quand ils viennent dans le
ciel, 4225.
ANGLE. Les angles sign. la force ANGULAIRE. Le vrai se présente
et la fermeté, parce que là est la comme angulail'e, et le bien comme
plus grande résistance, et aussi la rond, 8458. L'Égypte est appelée
counexÏf;m du tout, 9494. Comme pierre angulait'e des tribus, - És.
l'angle est ln force et la (ermeté, XIX. t3, - parce que la science,
telles que sont celles du divin vrai signifiée par l'Égypte, devrait se:-­
d'après le 4ivin hien, c'est pour "il' de soutien aux choses qui ap­
.cela que le Seigneur est appelé la partiennent à la foi, et qui sont si­
pierre de l'angle, 9li94. C'est aussi gnifiés par les tribus, 1.462.
54 AN AN
ANIMAL, Animale. Chez l'hom­ chose qu'un animal, mais il en est
me il y a quelque chose d'animal distingué par son homme interne,
tel que chez les bêtes, :1.894. La vie :1.0062. Il Ya chez les animaux bru­
cheZ l'homme, avant la régénéra­ tes un influx du monde spirituel et
tion, n'est qu'une vie animale, 868. un .amux du monde naturel, par
ANIMAL (esprit). Quels sont les lesquels ils sont contenus et vivent,
esprils qui correspondent chez 3666. La chaleur spirituelle influe
l'homme aux choses vicieuses du aussi chez les animaux et fail leur
sang plus pur, qui est appelé es­ vie, mais une vie selon la réception
prit animal, 6227. dans leurs formes organiques; de
ANIMAL, FCI'a, sign. l'alTection, III chez eux des sciences et des af­
246; - sign. tout bien spirituel, feclions nées avec eux, 6906. Les
774; - sign. l'alTection et la cupi­ vies des animaux sont toutes dissi­
dilé; le vivant,4729. L'animal({era) pées après leur mort, :1.633. Les
est pris, dans la Parole, dans un animaux ont la science de toutes
double sens: Pour les choses qui les choses qui appartiennent à leur
chez l'homme sont vivantes, et amour,7750. Amours des animaux;
pour celles qui y sont mortes, 84:1.. en quoi ils consistent, 6776. Leurs
JI est pris pour les choses qui sont amours sont de se nourrir, de se
vivante~, parce que ce mot dans la loger en sûreté, de propager leur
langue hébraïque signifie vivant; espèce, d'élever leurs pelils, 7750.
mais comme les très-anciens dans Tous les animaux, quels qu'ils
JeUl' humiliation se reconnaissaient soient, naissent dans tout scientifi­
pOUl' des animaux, ce même mot a que qui leur est nécessaire, et qui
aussi signifié les choses qui chez leur convient, pour la nourriture,
l'homme sont mortes, 861. Quand la défense, l'habitation et la pro­
l'animal ou la bête de la tene ({cl'a cl'éaHon, parce que leur nature est
ten'x) ne signifie pas les choses selon l'ordre, :1.902. Les animaux
vivantes, il désigne des choses qui de chaque genre sont dans l'ordre
sont viles et qui tiennent plus ou de leul' nature, 5850.
moins de la nature des bêtes sau­ Les animaux, d'après la corres­
vages, et cela d'une manière allri­ pondance, sign. les alTecHons; les
butive aux choses dont il s'agit, animaux doux et utiles, les alTec­
:1.030, Quand il est question des tions bonnes; les sauvages et les
choses qui sont dans l'homme, il inutiles, les alTecHons mauvaises,
signifie les inférieurs qui appartien­ 65, 66, :1.62, f43, 266, 7:1.6, 71.6,
nent 11 l'homme externe et au corps; 719,2179,2:1.80,3519,9280; illus­
et quand il est question de la so­ ll'é pal' l'expérience d'après le mon­
ciété entière, que l'on appelle hom­ de spirituel, 32:1.8,51.98, 9090. Les
me composé ou personne compo­ animaux, tant les grands que les
sée, il signifie ceux qui ne sont pas pelils, sign. des choses qui appal'­
de l'église, :1.030. Voir B~TE ou tiennent aux alTections ou des cho­
ANIMAL. ses qui appartiennent aux pensées;
ANIMAUX. DilTérence entre l'hOI11­ ceux qui marchent ct ceux qui ram­
me et les animaux; en quoi elle pent sign. les alTections daus l'un
consiste, 4525. L'homme, quant 11 et l'autre sens, ainsi les biens ou
son homme externe, n'est autre les maux; ceux qui volent et les in­
AN .AN 55
secles ailés sign. les pensées dans conjonction, 9501, 9728. Les an­
l'un et l'autre sens, ainsi les vrais , neaux de l'arche sign. celte sphère
ou les faux, 933t. Chaque animal a divine, 9501. Les deux anneaux
sa signification, selon laquelle aussi d'or du pectoral sign. la sphère du
les animaux apparaissent dans le divin bien pal" laquelle il y a con­
monde spirituel, el selon laquelle jonction pal' la partie supérieure
ils sonl nommés dans la Parole, du ciel, 9882. Les deux anneaux
10407. Les animaux, vus dans le d'al' de l'autel du parfum sign. celte
monde .spirituel, y sont seulement sphère pal' laquelle il y a conjonc­
des apparences correspoudanl aux' tion et conservation, 10188. l.es
affections el aux pensées qui sonl quatre anneaux d'al' de la lable
chez les esprils et chez les anges, sign. le divin vrai conjoint au divin
10042. Des animaux de divers gen­ bien de tout cÔlé alenlour, 9536.
res sont représenlés quand les an­ i\lellrp. un anneau SUI' la main d'un
ges s'enlretiennent de diverses af­ autre sign. confirmer qu'on cède à
fections bonnes ou mauvaises,3~H8. un aull'e la puissance qu'on avail,
Les animaux de tout genre cones­ 5317, 5318.
pondenl à des choses qui sont chez ANNEAV DE SATURNE, 6697,8952.
l'homme, 10042. Les animaux, dans Cet anneau apparall aux habitants
les rites de l'église juive, sign. les de Salul'ne, non comme un an­
affections bonnes, 3218. Ceux qui neau, mais seulemenl commç quel­
élaienl offerts dans les holocaustes que chose de blanc: comme neige
cl dans les sacrifices représentaient dans le ciel, avec variation de di·
les genres les plus universels du rection, 8952.
bien et du vrai, 3519. neprésenta­ ANNÉE. Les années ne signifient
tifs d'animaux, 3218. poiut des années, 482. Les jours et
ANIMJo:. Les vrais, chez les hom­ les années sign. en générai, des
mes, sonl animés ou inanimés, temps et des élats, 487, 488, 493,
selon l'élat de la vie de chacun, 893, 2788, 3462, 4850, 10656. Les
5951. jours sign. les élals en général, et
ANUlVS. Tout ce qui appartient les années les élals en, particulier,
à l'animus se présenle sous quel­ 488. Une année est une période en·
que apparence naturelle dans le tière de l'église depuis le commen­
corps, 10756. C'est l'animus qui cement jusqu'à la fin, elles années
apparatt d'après la face, 3527. sont des périodes du vrai; mon/l'd,
Ons. L'Allimus est une sorte de mental el­ 2906; c'est aussi l'étel'nilé; mont.
tériollr, fnrmu par des alTcclions el des incli­
nalions ellerues résultanl de l'éducation, de
2906,{. L'année sig. !lOn une année,
la société et de l'habitude. - 'oir A... C. mais un temps entier, ainsi loule
No 24&. l'oir aossi ci·dessous M8l1T.l.L; 088. une période, qu'elle. se compose de
ANNEAV (l') sign. la conjonction mille, de cénl, ou de dix années,
du bien et du vrai, 9493; il sign. ou qu'elle se compose d'heures,
la sphèl'e divine qui enloure et en­ 2213, 1335, 6129, 6130,7828.Quand
veloppe le ciel dans le commun, et il est dit au singulier une année, un
les sociétés célestes cl les anges mois ou un jour, c'est l'étal entier
eux-mêmes dans le particulier, qui esl signifié, par conséquenl la
9498; c'est la sphère du divin bien fin de l'élat anlérieur, et le com­
et du divin vrai par laquelle il ya mencement de l'état suivant, 3814.
56 AN AN
Les années sont les temps; pour­ me les temps de l'année dans le
quoi? 5292. En une année, c'est à monde, 9213.
la hâle, 9333. La bêle d'un an, ANNIHILER. Le sens spirituel de
c'esl l'état plein dù bien d'après le la Parole n'annihile en aucane ma­
vrai; monlni, 7839. L'année, c'est nière le sens de la lellre, mais plu­
fi élernilé, 7828. D'année en année, tôt il le confirme; pOGrquoi? 9349.
c'esl continuellement, 8070. Au mi­ ANNONOER, lndical'e. C'est pen­
lieu des années, c'est à l'avénemenl ser et réfléchir, 2862, 5508. C'est
du Seigneur, 682. Une fois en l'an­ jlussi percevoir, 3608, 8601. C'est
née sign. perpéluellement, 10209. être communiqué, 4856. C'est con­
L'année suivanle sign. le commen· joindre, 5596. C'esl influer, 5966.
cement de l'élal suivant, 6131; ~ Annoncer (Nunlia1'e) les paroles
sign. l'élat de l'union, 2095. Il Fils du peuple à Jéhovah sign. la cor­
d'un an, II sign. la qualilé de l'en· respondance et la conjonction,
fance, 10132, Deux années sign. les 8784.
élats de conjonction, 5196, 5893. ANON. Voi7' ANE.
Trois ans ct six mois sign. jusqu'au ANTÉDILUVIENS. Des anlédilu­
plein ou jusqu'à la fin, 9198. Les viens qui onl péri i quels ils élaient
an nées sig. des choses el des états, d'après l'héréditaire, 3iO, 805; en
6676. La seplième année sign. général, quels ils ont été, 560, 562,
quan~ l'homme est dans le bien, 563, 570, 58t, 586, 607, f., 660,
et qu'au moyen du bien il est con­ 805, 808, 1036, 1673. Des mêmes,
duit par le Seigneur, 9276. Qua­ d'après l'expérience, 1265 fi 1272.
rante années sign. l'étal complet Les antédiluviens n'onl pas pu être
des tenlations depuis le commen­ régénérés; pourquoi? 932,(., 1034,
cement jusqu'à la fin, 730, 862, 1051. Leur deslruction, 3H, 560,
2272,2273, 8098. D~ la cinquième 563, 586, 594, 660. Cause de celle
année à la viugtième, quand il s'a­ deslruction, 805. Ils n'curent enfin
git de l'âge, c'esl l'élal d'instruc­ aucune respiration inlerne, H20.
lion el de science, 10225. Il Les an­ Ils habitent sous une montagne né­
nées de vies Il sonl des élals repré­ buleuse où eslleur enfer, 3H, 58i,
senlalifs, 2906, 3251, 3274,7985. 1266. Combien ils y sont cruels,
Les années d'abondance de vivres 1267. Combien, lorsqu'ils sont en­
sign. les élals de la multiplication voyés dans le monde des esprits,
du vrai dans le naturel, 5275, 5342. leurs persuasions sonl atroces, .et
Les années sign. les élals de man­ combien l'influx de ces persuasions
que et de privation du vrai dans le est morlel, 1270, 1271. Ils sonl
naturel, 5275, 5342; elles sign. l'é­ dans un enfel' séparé des enfers des
lal de désolation, 5349. aulres, 3399. Swedenborg fut con­
Le nombre des années des anté­ duit vers eux· el il s'enlretint avec
diluviens ne signifie nullemenll'âge eux, 1268. Affreuses fantaisies des
auquel a alleint tel ou tel 110mme, anlédiluviens con tre le SCigneur,
mais il signifie les temps et les élals 1268, 1270. Ils s'étaient persuildés
d'une église, 515. Sur les années qu'ils étaient ùes dieux, 1268. De
du séjour des fils ù'lsraêl en Égyp­ quelle manière leurs femmes étaient
le, voi,' 1503, 1867, 2959. Les étals vêtues; ils marchaient pl'écédés de
se succèdent dans l'autre vie com­ leurs enfants, 1.272. Des antédilu­
AN AN ~7

viens moins méchants, H24, 1265. mais par un antre chemin, el même
Ce qu'ils ont cru du Seigneu\', U211. par la conscieuce insinuée pal' 1e
Des antédiluviens d'après l'expé- Seigneur en eux au moyen des con-
rience, 1265. Chassés par un petit naissances du vrai et du bien; c'est
enfant, i27i. Pal' l'avénement du pourquoi, leur état est tout autre
Seigneur, le monde des esp.'its a que n'était l'état des antédiluviens,
été délivré des antédiluviens, 581, 31.0. L'état de ceux qui out péri par
1266. Des antédiluviens d'aujour- le déluge est tel, dans l'autre vie,
d'hui; quels ils sont; leur enfer est qu'ils ne peuvent jamais êtro dans
pl'ofondément au-dessous du talon, le monde des esprits ou avec les
2754. Voir NtI'HILIH. autres esprits; mais ils sont dans
Différence notable entl'e les An· un eufer séparé des au tres enfers,
tédiluviens et les rostdiluviens: et même sous une sorte de monta-
Les premiers ancêtres des antédi· gne, 3U. Leurs fantaisies et leurs
luviens étaient célestes; ainsi en persuasions sont telles, qu'elles in-
eux des semences célestes avaient troduisent dans les autres espril3
élé mises; de là, les antédiluviens un si grand engourdissement, qu'ils
avaient eu chez eux une semence ne savent s'ils vivent ou s'ils sont
d'origine céleste; cette semence est morts,3H.
telle, que l'amour gouverne lout le ANTÉRIEUR. 'fout ce qui est dans
men lai de l'homme et le l'end un; le monde, et dans la nature du
cal' le mental humain consiste en monde, existe non pal' soi, mais
deux parties, la \'olonté et l'enten- par un antérieur à soi, et cet anté·
dement; à la volonté appal'tient l'a- rieur ne peut existel' par soi, mais
mour ou le bien, à l'entendement exisle aussi pal' un antérieur à soi;
appartient la foi ou le \'l'ai; d'après et cela, en remontant jusqu'au pre-
l'amour ou le bien, ils percevaient mier, pal' qui doivent exister en
ce qui appartient à la foi ou au vrai; ordre les suhséquents, 4'523. 'fout
ainsi le mental était un. Quand on ce qui n'est pas lié pal' un antérieur
est tel, la semence qui en provient à soi, et au moyen des antérieUl's
l'este chez les descendan ts; et si pal' un premier, pél'it à l'instant,
ceux-ci se détournent du vrai el du 3627. L'antérieur étant Oté, le pos-
bien, il y a un très-grand danger, térieUl' tombe nécessairement; il
cal' ainsi ils pervertissent tou t leur en est de même quand l'antél'ieur
mental au poinl que, dans l'autre a été séparé du postérieur, 5377.
vie, il peut à peine être l'établi. Il Tous les antérieurs tendent vers les
en est autrement de ceux chez qui, derniers comme vers leurs termes
au lieu de la semence céleste, il y a ou leurs fins, et là ils existent en-
la semence spirituelle, comme chez semble, de même que les causes
les postdiluviens et chez ceux qui dans leurs effets, 5373. Chez l'hom-
vivenl aujourd'hui; chez eux il n'y me, le rationnel est anlérieur et le
a aucun amour, ainsi aucune vo- naturel est postérieur, 1I667. Voir
lonté du bien, mais cependant la les postérieurs ou les extérieurs de
foi, ou l'entendement du vrai, peut la Parole sans les antérieurs ou les
êlre donnée; d'après la foi, ou l'en- intérieurs, c'est ne rien voir du di-
tendement du vrai, ils peuvent être vin,31116.
conduits à une certaine charité, ANTIPATHIE. Dans l'autre vie, si-
58 AN AP
lôt qu'on perçoit la sphère de celui Les anxiétés spirilué1les sont pro­
c<fntl'e qui on a eu de la haine dans duites pal' les mauvais esprits qui
le monde, on en Ire comme en fu­ sonl chez l'homme, 5036, 6202,
reur; c'esl une aversion eL COlOme 8132. Quand l'homme se relire du
une anlipalhie spirituelle, 5062. bien, s'il sent' quelque anxiété, ce
ANTIPODES. Beaucoup d'hommes n'esl pas d'après une sorle de dic­
ne 'peuvent pas saisir comment on lamen inné, mais c'est d'après la
peul en naviguant faire le Lour du foi qu'il a puisée dans son enfance,
globe, ni commenlles anlipodes se 5472. Ceux qui peuvent êll'e réfor­
liennenl sur les pieds, elc., cilé més sonl mainlenlls par le Seigneur
pour illuslralion des phénomènes dans l'affecLion du bien el dans la
de l'autre vie, 1378, 211:)6. pcns~e du" vrai j 'ê'esl pourquoi,
ANTIQUITÉS. Dans la Pat'ole, les quand ils en sonl privés, ils iom·
IInliquités sign, ,l'église Irès - an­ benl dans l'anxiélé, 2689. Esprits
cienne, eL les commencemenLs sig. qui introduisenl une anxiélé sen­
les églises anciennes, 55, 477. sible à la partie de l'abdomen pla­
ANXIÉTÉ. Toute anxiété vienUle 'cée immédialement au-dessous du
ce qu'on esl privé des choses pour diaphragme, 5386, 5724. Anxiélé
lesquelles on a de l,'affection ou causée pnr la privation àu vrai
qu'on aime, 2689. Chez les hOlll­ qui appal'lient à la foi et dU.,J!,i.gn
mes naturels les anxiéLés provien­ qui appartient il la charité, 7217.
nenl de ce que leurs amours nalu­ Anxiété provenant de la collision
reis sonl contrariés, 847; ces anxié­ des sphères, 10312. Anxiélé pl'ove­
lés sonl ce qui est enlendu par nanl de la collision parmi les vrais,
les lenlalions naLurelles, 816.'1. Au­ 5881.
jourd'hui, il n'y a poinL de lenla­ Lorsque les mauvais l'.sprils s'ap­
lions, mais il y a des anxiélés qui prochenl d'une sociélé célesle, -ils
sonl aulre chose et v.iennenl d'au­ lombenl aussilül dans des anxié­
tre pari, 762. Gelu i qui n'esl pas lés el dans des tOUl'menls, 4555.
dans le bien de la foi ne peul pas Anxiélé chez certaines vierges chas­
subir une lenlalion spirituelle, les, 5391. Les anges aussi éprou­
parce qu'il succomberait; il esl venl quelquefois une sorle d'anxié­
seulemenl mis dans des anxiétés té, 3742.
nalUl'elles, 4274. Il y a aussi une Anxiélé qy'épl'ouva le Seigneur
anxiélé mélancolique, eL avec elle sur l'élat du genre humain, 2275;
parfois len Lalion, eL parfois non SUI' l'élal fulur de l'église, 1778.
lenlalion, 8164, f. Les anxiétés pro­ AI'EiiCEI'TION. DiO'érence en Ire
duites pal' t'inquiélude sur i'aveiiir l'aperception el la perceplion,3549.
affeclenl l'eslomac plus que lous D'oil vienl à l'homme l'aperception,
les au Ires vfscères; pourquoi 15178, 6200. L'influx de la lumièl'c du ciel
6202. D'où vienl l'anxiété dans le dans les choses qui apparliennenl
nalurel, 4341. Si l'homme senL une à la lumière du monde faiL l'illus­
sorLe d'anxiéLIi, quand il réfléchit Imtion, el en même temps l'aper­
SUI' ce qu'il a faiL de mal, il y a es­ ception, apel'ceplion du vrai s'il y
poir qu'il peut êlre régénéré; mais a correspondance, aperception du
s'il ne sent aucune sorle t1'anxiélé, faux au lieu du vrai s'il n'y a pas
l'espoir s'évanouit, 5470. correspondance,3138. Si la lumière
AP AP 59
du ciel n'influait pas dans la lumiè- sion de la Parole se manifeste il
re du monde, jamais il n'y aurail l'aperception par un influx du ciel
pour l'homme aucune nperr.eption, pour celui qui croil que la Parole
3223. L'nperceplion vient de l'in- esl sainte, 5247.
flux des intérieurs dans les exté- ApOLLYON, - Apoc. IX. H.-
rieurs, 5119. n y a une aperoeption C'esl lc raisonnemenL d'après les
d'après le sensuel ou nnturel exté- faux, qui scmble provenir du vrai,
rieur, une aperception d'nprès le surtout si, au moyen de philoso-
naturel intérieur, el une apercep- phi~ues appliqués de lravers, il est
lion d'après le ralionnel, 5141. confirmé pal' ceux que ('on croil
'foute aperception, donl jouit le sages; cal' une aveugle admiration
nalurel, vient du rationnel, 3525. de leur sagessc porle il avoil' foi en
L'aperception esl dite éminenle, eux, 7643.
quand il s'agil du bien el du vrai ApOSTÈMES. Quels sont les es-
de l'église, 6220. Plus l'aperception prits qui correspondenl aux apo-
esl exlérieure, plus elle est obsr.u- slèmes dans la chambre de la poi-
re, 5141,6686. Les lentations don- lriue, 51.88.
nent la qualité de l'nperception du ApÔTRES. Les apôtres ou disci-
bien cl du vrai au moyen des op- ples n'ont pas d'abord eu SUI' Je
posés, qui sont alors insinués pal' seigneur d'a,utre notion que celle
les mauvais esprits, 5356. L'aper- qu'avaienl alors et qu'ont aujour-
ception du vrai provient du bien, d'hui les Juifs sur le Messie qu'ils
parce que le Seigneur esl dans le allendenl, 3857; el ensuile sur le
bien el donne l'aperceplion, 5355. royaume célesle que comme sur un
Ce que c'est que l'aperception d'a- royaume tefl'estre, 3857. Les apô-
près les vrnis et par le bien du vrai tres ont cru qu'ils seraienl grnnds
dans le naturel, 5533. 'fant que les dans le ciel, 341.7. Les disciples ou
feux du mal sOlll tenus renfermés apôtres du Seigneur ont représenté
dans la volonté, l'enLendemcnl esL tous ceux lWi sonl de l'église, 3354.
dans la lumièrc, et pal' suite dans Pal' les douze apôtres son l signifiés
l'aperception du bien et du vrai; dans le complexe tous les Vl1Iis el
mais, vice vel'sâ, quand ces fcux tous les biens de lafoi qui procè-
l'épandent leur lumièl'c dans l'en- denl du Seigneur, 3488, 9229. Par'
tendement, 9144. Qui sont ceux les douze apôlres qui seronL assis
qui onl le sens commun de l'aper- SUI' douze· trônes, pour juger les
ception du vrai, el qui sont ceux douze lribus d'[sraêl, il esl signifié
qui De l'onl poinl, 3428. Toul ce que tous doivenl être jugés selon
qui meut, hal'cèle et lourmente la les Hais ël"lëSl>Tens-de "l'église,
conscience esl au-dessus de la ainsi par jè. Seigneur de qui procè-
sphère d'aperception de l'homme, denl ces vrais et ces biens, 2129,
4256. L'aperceplion du langage, 6397. Ce ne sonl pas les apôtres
quand ('homme entend, n'esl autre qui jugeronl, mais ce sonl les vrais
chose que l'amlilion de son esprit, signifiés par eux, 6397. Les apôlres
4652. Quelle étail la nation israé- ne peuvenl pas juger la moindre
lile quanl il l'aperception du divin action d'un seul homme,2129,2553.
vrai d'après la Parole, 10396. La Par les douze apôlres ou disciples
sainteté qui est dans chaque expres- sonl. signifiées (outes les choses de
60 AP AP
l'amour et de la fol; mon/J'd, 3858. de la Pal'ole j daQs ces apparences
Voir DOUZE. . . peuvent être les hommes qui sont
ApPAIlAtTIlE. Il Jéhovah lui appa­ de l'église interne, 3359. Les appa­
rut, Il sign. la pensée d'après le di· rences du vrai du degré encore plus
vin, 3367, 3438. Commp.nt appa­ inférieur appartiennent au sens lit­
raissait Jéhovah avant l'avénement téral de la Parole; dans ces appa­
du Seigneur, 10579. Comment il rences peuvent être les hommes
apparut à Moïse, 4299. Comment qui son t de l'église ex teme, 3360.
le Seigneur apparut à des esprits Par les apparences lé!- conjonction
de MercUl'e et de Jupiter, 7i 73. Le avec le seigneur peut exister,::l360.
Seigneur ne peut apparallre à per­ Les apparences du vrai qui sont
sonne, pas même à un ange, à d'un degré supérienr surpaSsent
moins que celui auquel il apparail immensément en abondance et en
ne soit dans l'état de l'innocence, perfection celles qui son't d'un de­
3519. Le divin du Seigneur ne peut gré inférieur, 3ll05. J,es apparences
apparallre à aucun homme, ni mê­ du vrai sont adaptées comme si
me à aucun ange, que par le divin elles étaient des vrais, 1832. Dans
humain, et le divin humain que par la Parole du Seigneur il esl parlé
le divin vrai qui en procède, 6945. selon les apparences, 589, 735, 926,
Le Seigneur apparait comme soleil 1838, 187ll. Les vrais de l'homme
aux anges célestes, et com me lu ne sont des apparences, 2196, 2203,
aux. anges spirituels, 2069. Le Sei­ 2209, 2242. La dd::u'ine de la foi
gneur apparail dans le demier ciel, est l'evêlue d'apparences qui pro­
non comme soleil, ni comme lune, viennent des choses humaines,
mais seulement comme lumière, 271.9, 2720. Les vrais purs n'exis­
6832, 10809. I:homme apparail, tent pas chez J'homme, ni même
ll~ns l'autre vie, selon la qualité de chez l'ange; mais ils ne sont que
sa cOITespondance, 5377, 5387. dans le Seignelll', 3207. Les appa­
ApPARENCES (les) sont des'choses rences du vrai chez les anges, et
qui sont nées des sensuels, 2196. chez les hommes qui sont dans le
Les doctrinaux qui viennent du Sei­ bien, sont reçues pal' le Seigneur
gneur, en tant qu'ils se montrent comme des vrais, 3207. Exemples
devant des êtres créés, sont non .des apparences du vrai, 3207, /;
des vrais purelbent divins, mais des Les vrais ~ivins influenl pal' les ap­
apparences du vrai, 3364. Le divin parences chez les anges et chez les
vrai ct le divin bien ne peuvent être hommes, et autremenl ils ne pour­
saisis, ni pal' conséquent être re­ raient être saisis en aucune maniè­
çus, à moins qu'ils ne soient dans re, 3362. Les vrais divins sont dans
des apparences, 3358. Les IlPparen­ les apparences chez les anges et
r.es du vrai, c'est-à-dire, les vrais chez les hommes, parce que les di­
angéliques et humains, sont de trois vius ne peuvent pas être saisis au­
degrés, 3357. Les apparences du trement, 3364, 3365. Ces apparen­
vrai du degré supérieur sont dans ces sont appelées vrais ~ppartenant
le sens inter'ne de la Parole; dans aux doctrinaux~ 336ll, 3;J65. Les
ces apparences sont les anges,3358. rotionnels sout des apparences du
Les apparences du vl'ai du degré in­ vrai, 3368. Les apparences du vrai
férieur sont dans le sens intérieur sont et.existent par l'influx du vrai
AP AP 61
procédant du.SCigneur; les divins cédant du Seigneur, el celles qui
procédant du Seigneur influent sont dans la lumière du monde ne
dans les rationnels, et de là dans sont pas respectivement réelles, si
les naturels où ils se présentent ce n'est qu'aulant qu'elles sont con­
comme l'image de plusieurs per­ jointes avec celles qui appartien­
sonnes en même temps dans une nent à la lumière du ciel, 3lt85.
glace; ceux qui sont dans le ciel Dans le monde spirituel, c'e,sll'étal
chez les anges se présentent dans de la vie qui formetoule apparence
le monde des esprits, ainsi pal' des de lieu et d'espace, 72lt6; ces appa­
représentations, 3368. Les appa­ rences y varient selon l'état quanl
rences sont les vrais, qui sont don­ au bien et quant au nai, 8918.
nés à l'homme: exemple d'après Apr>ARITION des esprits et des
l'espace on le lieu, 3387. Des appa­ anges sur notre terre, 10751. Au­
rences du degré supérieul'; elles jourd'hui il y a rarement apparition
sont pOUt' les anges; exemple d'a­ d'eSI)rits et d'anges, afin que les
près l'éternel; pour eux c'est l'é­ hommes ne soienl pas pat' là con­
ternel de l'état, 3ltOlJ. Le Seigneur traints de croire, 10751. L'appari­
lui-même a été aussi dans les ap­ tion de JélJovah étail chez le Sei­
parences du vrai quand il était gneur une perception divine ou une
dans l'humain maternel, mais il les pe'"rceplion d'après le divin, 3l138.
a dépouillées, 3lJ05. Il Ya pOUl' les Apparition de Jéhovah ou de l'ange
auges apparence qu'ils agissent d'a­ de Jéhovah à Moise, à rruidéon, à
près eux-mêmes, mais perception llanoah, lJ299. L'apparition du Sei­
que c'est d'après le Seigneur, 8719. gneur est par le divin vrai, qui est
Les apparences du vrai sont don· de six degrés, cl elle est aussi le
nées à l'homme, afin que le divin divin vrai, 8M13.
bien puisse former son intellectuel, AI'PAllTEMJ.o:NT. Le désert el les
ainsi l'homme lui-même, 3387. Ap­ appartements secrets, - Mallh.
parences pal' lesquelles les simples XXIV. 26, - sign. dans le sens in­
ont coutume d'être sMuits, lJ768, terne le vrûi et le bien dévastés
ct sui\'. La priorité du vrai est une dans l'église, 3900. Ce que signi­
apparence, lt925, 4926. Exemple fient en outre les appm'lemen ts se­
d'une apparence du vrai du degré crets, 3900. L'appartement de la
inférieur, en ce qu'il est dit qu'on eouche sign. les intél'ieurs du men­
devient grand dans le ciel, 3lt17. tal, 7353. Les appartemelils des
, Apparences dan,ç le monde spi­ rois,- P8. CV. 30,- sign. les vrais
1'iluel. Ce sont les changements intérieurs, et dans le sens opposé
d'état qui produisenl ces apparcn­ les faux intérieurs, 7351, f.
ces, lJ882. Les apparences, quand ApPELER sign. être tel; monlnI,
elles sont chez les anges, sont nom­ 3421; VOil' aussi NOM. Appeler
mées réelles, parce qu'clics se mon­ quelqu'un sign. la perception de la
Ir'ent comme si elles étaient réelle­ qualité, 3659. Appeler du nom sig.
ment, lt882. Les représentations connallre la qualité, lM, 1lJ5, 1754,
dans l'autre vie sont des apparen­ 1896, 2009, 3237. Appeler vers .~i
ces, mais vivantes, ainsi réelles, qui 'SiI11l. vouloir être conjoint, 60l17,
pl'Oviennen t de la lumière du ciel, 6790, Appeler quelqu'un li soi sign.
laquelle est la sagesse el la vie pro- la présence, 6177, 7390, 7451, ",21.
62 AP AP
Appeler à soi ou convoquer sign. réception du bien et du vrai procé­
disposer en ordre, 6335. Appe~r dant du Seigneur j quand elle a lieu,
quelqu'un sign. l'influx, 6840. Ap­ 10021. Application des vrais ·du
peler sign. l'affiux, 7955 j - sign. clllLe à l'amour divin, 10308. L'ap­
la conjonction; et, quand il s'agit plication à soi-même se fait selon
des divins, l'union, 8761. Appeler la qualité et l'état de celui qui ap­
sign. aussi choisir, 8773,10329 j ­ plique, 7343. Application du bien
sign. adjoin~re, 6742. Appeler le et dn vrai pour favoriser le mal et
nom sign. connailre la qualité, le faux, 7462.
2835, 3302, 6752. Appelel' sign. ApPLIQUER. Celui qui est dans
aussi l'attrait, la réception el l'ap­ l'affection du vrai applique à lui­
propriation du faux d'après le mal, même les vrais selon l'état et la
10650. qualité de l'affection, 7343. Celui
ApPELÉS. Pal' les appelés el les qui est dans l'affection du faux per­
élus sont entendus ceux qui sonl vertit et falsifie les vrais, quand il
dans le culte interne, et par le culÎe les applique à lui-même, 73113. Du
interne dans l'externe, c'est-à-dirè, vrai de la foi appliqué au mal ré­
ceux qui sont dans l'amour et dans su ILe la profanation, 9020. Ne point
la foi envers le Seigneur, et pal' appliquer les vrais de l'église aux
suite dans l'amollI' à l'égard du amours de l'homme, 10307.
prochain, 9373, f. ApPLIQUER (s'). Effels nalurels el
ApPESANTIR LE COEUR, Aggm­ nuisibles que produisent certains
vare cor, sign. s'obstiner, 7272, esprits, quand ils s'appliquent à
7305, 7412; - sign. l'obstinntion l'homme, 5721. Si les esprits infer­
d'après le faux, et renforcer le cœlll' naux s'appliquent à l'homme, ils
sign. l'obslinntion d'après le mal, inlroduisent des maladies, el enfin
7615, 7616. Être appesanti sign. la mort, 5713.
être augmenté, 7120. ApPRENDRE. L'homme doit ap­
ApPÉTIT (l') correspond au désir prendre pal' les choses mondaines
de science, d'intelligence et de sa­ toules celles par lesquelles il for­
gesse, 4792. Appétit du corps; d'oil mera son entendement, 10318. On
il vient, 1480, 3570 j voir ALIMENT. doit d'ahord npprendre les doctri­
Appétit spirituel, 4794, cfr. 1480. naux de l'église, et ensuite exami­
ApPLICATION (l') prer.ède la con­ ner d'après la Pnrole s'ils sont des
jonction, 8662. La réception n'est vrais, 6047. L'homme doit appren­
rien, s'il n'y a pas aussi applica­ dre, d'après la Parole et d'nprès la
tion, à savoir, à l'usage, 81139. doctrine tirée de la Parole, ce que
Toute application du vrai se fai t c'est que le bien, 5280. Il doiL ap­
sous le bien, 5709. Application ré­ prendre les vrais, tant naturels que
ciproque des affections du vrai au spirituels; s'il ne les apprenait pas,
bien, 4096. Les vrais intérieurs il serail pire qu'une bl'Ute, 3175.
correspondants dans le natOl'el Les vrais de la foi, qui ne sont point
sont les applications aux usages, appris en vue d'être mis en prati-.
eTles biens intèrie-lirsy sont les que, s'adjoignent aux affections du
usages, 4973. De l'application et mal et du faux, 3905. L'homme doit
de l'obéissance du naturel, 5368. npprendre taules choses, et ce qu'il
Application à la purification et à la apprend devient alors par l'exercice
AP AP 63
une habitude et comme une natu­ Seigneur quant au bien de l'amour,
re, 1050,3175. Si le vrai spirituel 10245. Approcher de l'Égypte sign.
influait, comme le bien, par l'in­ commencer 11 apprendre, 1466.
térieur, l'homme n'aurait besoin S'approcher pour parler à quel­
d'apprendre aucune chose, 2557. qu'un sign. la communication,
l'al' le mal on apprend ce que c'est 5iD4.
que le bien, parce que la qualilé Dès que le ciel s'approche des
du bien est connue pal' son con- esprils mauvais ou infernaux, ils
Iraire, 7218. aperçoirent lelll's faux et leurs
ApPROCHE. Taule approche, dans maux, 7519. Plus l'homme a en
le monde spiriluel, se fait pal' la horrenr les maux et les faux, moins
délermination de la pensée, 7568. les mauvais esprils osent appro­
Les approches s'y font selon les cher, 1740. Aulant l'homme est
convenances ou ressemblances des, dans les maux et dans les faux, au­
étals, 9579. Approche ct éloigne­ LanL les esprils diaboliques s'appro­
ment ou des esprits de l'enfer ou chent, 3402. Les mauvais esp"i1s
des anges du ciel chez l'homme, ne peuvent jamais approcher d'une
5470. L'approche du royaume du société céleste, qu'aussitôt ils ne
Seigneur est comparée, dans la Pa- commencent à être dans l'angoisse
l'ole, au malin el 11 l'aurore, et est et da,ns la tOl'ture, 4299.
même appelée ainsi, 2405. ApPROPRIATION (l') du bien est
ApPROCUER, S'ApPROCUER, Ap­ l'implanLalion du bien dans la vo­
pl'opinqual'e, Accedere. Appro­ Ion lé, 10109. Toule appropriation
ché., sign. l'influx et la communi­ du bien se fail par sa conjonclion
calion, 8150, 8187, 8198. Appro­ avec le vrai, 3951. Il n'y a pas ap­
cher et êlre proche, c'est la eon­ proprialion du bien chez ceux qui
jonclioll el la présence; illustré et ne connaisseut pas le Seigneur,
montré, 9378, 9806. Faire appro­ 10112. L'approprialion du divin
cher sign. la présence ct la con­ bien et du divin vrai de l'amour du
jonclion, 9997, 10001, 10021. S'ap­ Seigneur se fait pat' la vie de l'a­
procher sign. se conjoindre, 4348; , mour et de la chari lé, qui même
- sign. consuller, 2519, 2531. 1 est la vie de la foi, 4735. Par l'ap­
S'approcher du divin sig. êlre con­ prop;'iation du Lien chez l'homme,
joint à lui, 8928. Autant la vie de il est entendu seulement la facuILé
l'homme s'approche du bien, au­ de recevoir le bien procédant du
lant influe le ciel, eL pal' consé­ Seigneul', racullé dont l'homme est
quentle Seigneur; el aulant sa vie gratifié par la régénération, 10109.
s'approche du mal, autant influe Approprialion du bien pal' le divin
l'enfer, 2354. Approcher vers Jé­ naturel du Seigneur, 4211. L'ap­
hovah sign. penser concernanl le propl'ialion de la vie du Seigneur
divin, 6843. S'approcher vers Jého­ vient de son amOllI' et de sa, misé­
vah sign. la conjonclion et la pré­ ricorde emers tout le genre hu­
sence du Seigneur, 9378. Appro- main, 3742. Appropl'Ïation du vrai
cher devant Jéhovah sign. l'influx i par le bien; comment elle s'opère,
et pal' suile la réceplion, 8~39. Ap- 4247. L'ilppropl'ialion du \Tai se
procher vers l'au lei pour exercer l'ail dans les intérieurs olt est le
le miuistère sign. représenler le 1 bien, 7910.
64 AP AR.
ApPnoPRIER. Il n'y a d'appl'opriê chanis s'approprient le mal qu'ils
à l'homme que ce qui devient chose pensent, veulent et font, parce
de sa vie, 5276. Ce qui vient de qu'ils ne croient pas que les maux
l'enlendement de l'homme et en viennent de l'enfer, 3743, 4319; et
même lemps de sa volonté lui est ap­ les biens ne leur sont pas appro­
proprié, 9132. Le bien et le vrai ne priés, parr.e qu'ils croient que les
pellvent être appropriés à l'homme, biens proviennent d'eux, 4319. Si
ou devenir siens, s'il ne les reçoit l'homme croyait que le mal vient
pas dans le libre, .'1031. Tant que de l'enfer, ainsi que la chose est
l'homme est dans les maux cl dans réellemen t, il ne se l'appropl'ierait
les faux du mal, le bien ne peul pas, 6206, 6324, 6325. Différence
nullement lui êlre approprié, entre s'appropl'ier le faux et l'ad­
10109. La première chose qui est joindl'e, 7909.
appropriée il l'homme esl le bien, ApPUIS, FltlcI·a. Les appuis sign.
et successivement le uai, 10HO. les vmis, parce que cc sont les vrais
Le vrai ne peut jamais être appro­ qui défendent les biens contre les
prié à l'homme que par le bien, maux et les faux et qui leur rosis­
mais quand il a été approprié par le tent, 9959.
bien, le vrai alors devient le bien, APRÈS, Post. Celle préposition
car alors il fait un avec le bien, marque une succession de temps,
5435. L'homme inlerne s'approprie el comme il n'y a aucune notion de
l'homme inlérieur ou moyen, el temps dans le monde spirituel, ni
aussi l'homme externe, cl il les fait pal' conséquent dans le sens spiri­
siens j en quelles circonslances 1 tuel, el que le temps est remplar.é
1707. Les biens de l'amour et les pal'l'c.tat, après sign. auprès, 5216.
vT<lis 'de la foi ne sont pas app'ro­ Il Ta semence après toi» siun. ceux
priés pendanl les tenlations, mais qui sont dans la foi et suivent le
ils le sont après, 10686. Tourner Seigneur, 2019. Il Après lui Il siun.
les vrais en bien pal' les vouloir et successivement ou dans l'ordre
les faire, c'est ce qui est entendu successif, 10099. Mal'cher après
pal' s'appro[Jrier le bien du vrai, eux et aller après eux sion. les sui­
5820. Comment les vrais sont ap­ vre et être consocié, 925i. Aller
propriés à l'homme, 39U. Les vrais après ou derrière eux sign. la sau­
ne sont pas appropriés il l'homme vegarde, 8:l94.
avant qu'il y conforme sa vic, Apnts (d').
5276, 9995. L'homme peut non­ 0.8, Ceue loCULion préposiLive est souvent
seulement recevoir, mais même emploJée pour rendre 10 préposition 10line
s'approprier Je divin par la recon­ oz; clic csL. surtout employée ICiiSqUC notre
préllQsition de donneraiL lieu à une équi\"oque,
naissance el l'affeclion, 5H4. La Ct pour éviter ln trop fréqueute répéLitiou du
vie du Seigneur esl appropriée aux ces mols qt.i procèdo de oU qui J"oriont de,. ct
anges de manière qu'ils perçoivenl aussi. du reslt', pour sc conrormcr à la briè­
comme s'ils vivaient par eux-mê­ ,cLé dUle'te,
mes, el cependant ils savent que ce APTE, l'al' les lentations, l'hom­
n'esl pas par eux-mêmes qu'ils vi­ me est rendu apte à ,'ccevoir la
venl, 3742. Comment l'homme vic du ciel procédant du Seigneur,
s'approprie, Oll rend sien, le mal; 8966.
qui influe de l'enfer, 3812. Les mé- , AR, frontière de Moab, siun. un
AR AR 65
bien non encore corrompu par les quième classe de vrais dans le di­
faux, 2468. vin humain, et une qualité de ces
ARABES. Dans les temps anciens, vrais, l1648.
la science des correspondances était ARARATH. Les montagn~s d'Ara­
la principale science chez les Ara­ rath sign. la lueur du régénéré,
bes, 10252. Les Arabes dans le dé­ 854, 855.
sert représentent ceux qui ne sont ARDRE (l') sign. le cognitif du
pas dans le vrai, parce qu'ils ne vrai, 7690. Les arbres sign. les per­
sont pas dans le bien, 3268. ceptions et les connaissances, d'où
ARAlliE (l') sign. ceux qui sont proviennent la sagesse et l'intelli­
de l'église spirituelle, 3268. Elle gence,103,2163,2682,2722,2972,
sign. ceux qui sont dans les con-· 7692. Les al'bres en général sigll.
naissances des célestes, 10252, ou les perceptions et les connaissan­
dans les biens de la foi, 3240. Elle ces; les perceptions, quand ils se
sign. la science de ceux qui sont disent de l'homme céleste, et les
dans les c~nnaissances du bien et connaissances, quand ils se disent
du vrai, 2830. L'Arabie et les fils de l'homme spirituel, 4013; de là
de l'Orient sign. ceux qui sont dans les arbres en particulier sigll. les
les connaissances du bien et du biens et les vrais, cal' les biens et
vrai, 9595, 382. L'Arabie et les fils les vrais appartiennent aux percep­
de Chazor sign. ceux qui sont dans lions et aux connaissances; certai­
les connaissances des célestes et nes espèces ct'arbres, les biens et les
des spirituels, mais sans autre fin vrais intérieurs qui appartiennent
que de passer pour sages et intelli­ à l'homme spirituel, t~ls sont les
gents, 3048. Les troupeaux de l'A­ oliviers et les ceps de vigne j d'au­
rabie sign. tous les biens de l'hom­ tres espèces, les biens et les vrais
me interne, 100l12; voir KBDAIi. extérieurs qui appartiennent il
La connaissance du sens interne de l'homme naturel, tels sont le peu­
la Parole a existé chez ·Ies anciens plier, le coudrier', le platane, 40t3.
dans l'Arabie, 9011. Voilà pourquoi les anciens avaient
ARUI, ou la Syrie; sign. les con­ leur culLe divin dans des bocages
naissances du bien, 1232, 1234. Les sous de.·arbres selon leurs COITes­
fils d'Aram sign. les connaissanc.es pondances, 2722, 4013, 4552; mais
qui en proviennent, et ce qui ap­ ce cnlLe fut interdit, quand il fut
partient aux connaissances, 1.233, devenu idolâtre; montré, 2722.
c'est-à-dire, les vérités natuTelles, L'arbre sig. les perceptions, quand
et ce qu'on fait selon ces vérités, il s'agit de l'église céleste, et les
123ll. Dans la Syrie fut instituée connaissances, quand il s'agit .de
une nouv.elle église par Éber, 1238. l'église spirituelle, 2972, 4013. Cha­
Aram-Naharaim, .ou la Syrie des que espèce d'arbre sign. une es­
fleuves, sian. les connaissances du pèce de perception et de connais­
\Tai; pourquoi? 3051, 3664, 3762. sance, 10644. Ressemblance de
ARMI':EN, ou Syrien. Laban est l'arbre avec l'homme, 3518, 5US,
appelé Araméen; pou l'quoi ? 4112, 9337. La germination et la fructifi­
4125. cation de l'arbre représentent la re­
ARAN, fils de Dischan, chol'ile,­ naissance de l'homme, 5U6. L'ar­
Gen. XXXVI. 28, - c'est une dn­ hre fruitier sign. l'homme céleste,
1. s.
66 AR AR
7'76. ;Par t'arbre f1'uilll!r on peüt les fruils; le; feuillc's· y sont ·Ies
apprendre ce qui a lieu au sujet de vrais, les fruits soot les biens du
la l'égéoération, pour peu qu'aupa-, vrai, les semences sont tes biens
ravant on sache quelque chose coo· eux-mêmes d'où provient tout le
cernant le bien et le vrai spirituels'I l'este, 7966. États des hommes de
5115. La régénération de l'homme l'église d'aujourd'hui, représenlé
est représentêe principalement dans par un arbre sur lequel s'élançait
les arbres, 51.15, 5U6. Les fleurs! une vlpèl'e, 2125.
de l'arbre représentent l'état le plus AnBRISSEAU (1'), Frulex, Vir­
-près avant la régénération, 5116, gu/trtm, sign. une faible percep­
Les feuilles de l'arbre sig. les vrais, tioo du vrai, 2682. l~tre jeté sous
et les fruits les biens du vrai, 7966. un des arbrisseaux sign. être dé­
Où tombe l'arbre il reste étendu; solé quant au vrai, 2682.
ce que signifie ce dicton populaire, ARBUSTES, Arbuscu/œ. 'Tous les
lt588, 7186. De ('influx du ciel dans arbustes, de quelque genre que ce
les sujets du règne végétal, tels que soit, sign. les scientifiques, 6832.
les arbres et les plantes, 3648. ARe (l')sign. la doclrine du
A7'brc de vic. Le Seignelll' est vrai; et les flèches, les javelots, les
l'arbre de vie, les biens de la cha· trails, sont les doctrinaux du vrai;
rîlé en sont les fruits, el la foi en et, dans le sens opposé, les faux;
est les feuilles, 3427, 9337. L'àrbre 11Iont7'é, 2686, 2709, 9930. Autre­
de vies sign, ('amour el par suite fois l'homme de l'église spirituelle
la foi, 102,105,312. JI signifie aussi était appelé tireur d'arc, parce que
la miséricorde du seigneur, de qui cet homme se défend par les vrais
procèdent lout amour el loule foi, et diiserte sur les vrais, bien diffé­
et par conséquent toute vie, 105, rent en cela de l'homme de l'église
L'arbre de la sciènce du hien et du céleste, qui est en sûreté pal' le
mal sign. la foi qui provient du bien, et qui ne disserte point sur
sensuel ou la science, 102. L'arhre les vrais, 2709. Dans le sens op­
.désirable il la vue sign. la percep­ posé, sont appelés tirclll's d'arc, ou
Lion du vrai, et l'arbre boo ponr la archers, ceux qui comballent com­
nourriture, la perceplion au bien, me ennemis contre l'homme spi­
102. Le fruit d'un arbre d'honneur, rituel, 6422. Enseigner l'arc,­
- Lévit. XXIII. :110,- sign, le hien 11 Sam. J. 18, ~ si!Jn. enseigner
de l'amour ou le bien célesle,7093, la doctrine de l'amour ct de la
8369. L'arbre ,'erdoyant, - )~saïe, charité, lt922. Saisir et tendre j'arc
LVII. 5,- sign. tout perceptif, Loul sign. l'aisonner, :1.195. Remplir
cognitif et tout confirmatif dufam:, <l'arcs Êphraim, - Zach. IX. 13,
10137,6581,9156. - sign. donner un nouvel inlellec­
Dans le monde spirituel, il y 'a: tuel, 5354. Être frappé de traits
des arbres de tant de genres el si(f1l. périr quant au bien spirituel,
d'espèces, que ceux qui sont SUl' la 8800.
terre enlière sont respectivement ARCANES, Sont appelées arcanes
. en pelit nombre, lt528. Dans le célestes les choses qni son t igno­
monde spirituel, ceux qui sonl de rées dans le monde, 1632. Dans le
l'église spirituelle sonl représenlés Sens interne ou spirituel de la Pa­
comme un arbre avec les feuiHes et· role, il y a des arcanes innombra­
AR 2\:R 6,7
bles, 6617 ,662Q, 892,0. Ces arcanes A,n.CAR.ES
De se montrent!pas dans le sens de SUl'
la lettre, 937, ,t:502, ~1~1. Ils sont ,Amou1' (J!), mljluel des biens
moins évidents dans les historiques cl des vrais chez l'homme, 9079~
q·ue dans les prqphétiques, 2176. Arl (l') el la ~iepce '1nalyLi­
Il n'y a pas un s~ul mot, écrit dans ques, i495.
la Parole, qui n'enveloppe un ar­ Avénemenl (l') du Seigueur
cane céleste, 4136. Les m,ots y sont dans le monde, 2034, 2854.
comme ,des \iases très-communs, Bien (le) relativement obscur
donl chacun contient des arcanes chez l'homme spirituel, 2715.
célestes, 937. Les ,arcanes y son t Bien (le) chez les spirituels,
profondémenl cachés et n'apparais­ illuslré par le divin humain du
senl pas dans la lettre, 1502, 2161. Seigneur, 2716.
11 n~y a que très-peu d'arcanes qui Bien (le) mêlé a.ux. maux el
puissent être mis à la portée de la aUI faux, 6724.
compréhension l\umaine, 3509. l)ien (le) el le vrai du ration­
Quoique les arcanes célestes sur­ nel, 2524.
passent toute conception, ,chacun Biens (les) et les vrais, mêlés
cependant peut s'en formel' quel­ au mal el au fi\ux, et servant de
que idée, 22l19, 2::129. Il n'y a rien moyens pour introduire les biens
chez l'homme, même quant au plus el les vrais réels, 3993.
profond arcane de la foi, qpi n'ait Ciel (le) avanl l'avénemenl du
avec soi une idée naturelle ~t sen­ SeigneUl~, 6858, 6914.
, sl1elle, 3310, f. Les arcanes les plus Combal (le) du Seignel1l' cou­
petits et les plus communs sont tre le ciel angélique tout entier,
ignorés de l'homme, 642. Pour 4295.
quelle fin les arcanes du ciel sont Conception (la). de l'homme
pour la plupart décrits, 2094. Si les intérieur du :3eigneur, 311)[1.
arcanes de la foi sont exposés scien­ Conceplion (la) el la naissance
tifiquement, r:est parce qu'il yen a du divin rationnel du Seigueur,
qui disent qn'ils cl'Oiraient, s'ils sa­ 3017.
vaient qlie la chose est ainsi; mais C01tCelJtion (la) du rationnel
ceux qui sont dans la foi n'ont pas de l'homme, 2557.
besoin de cela, 209[1. Celui qui -ôait Conduite (la) de l'homme par
la formation du bien d'après les le Seigneur, 24, 61172 il 6lJ74.
vrais, sait les arcanes mêmes du Conjonclion ,(la) du bien avec
ciel, 8772. Les rites ou les représen­ le vrai, 2269.
tatifs de l'église juive contenaient Conjonction (la) de l'infini ou .
en eux tous les arcanes cIe l'église du divin suprême avec le genre
chrétiel)ne, 3â78. Tous les arcanes humain par l'humain du Seigneur
de la nature intérieure ont été ins­ déveuu divin, 2034.
crits en l'homme, et lui ont été ap­ Conve1'sion (la) des faces dans
pliqués, 6057, cfr. ::1702,4523. Dans les cieux vers le Seigneur, 986lJ.
la pensée et dans la facullé de ju­ Con'espondance (la) de toutes
ger sont cachés tous les arcanes de les choses qui sont dans le corps
l'arl et de la science analytiques, humain avec celles qui sonl dans
1495. .le ciel, 2996.
68 AR AR
ARCANES ARCANES
sur sur
Degrés (le~ d'influx et de ré­ toute idée de la pensée procé­
ceplion du divin, 99l10. dant de sa volonté, :10298.
Dépôt (le) des vrais adjoin ts IIomme (l') interne, l'homme
au bien dans les intérieurs du intérieur et l'homme externe,
mental pOUl' l'usage, 53112. :1707.
Demier (le) de l'ordre, et la Humain (l') du Seigneur,
Parole dans la le Ure, 9430. quand Hie fit divin~ 6720.
Descente (la) et l'ascension des Idée (l') insilée de Dieu d'a­
biens et des vrais, 3702. près l'influx du ciel, :10:159.
Dieu et Jéhovah, 3921. Influx CI') de la vie procédant
Divin humain (le) du Sei­ du Seigneur par tout le ciel et
gneur; trois arcanes, 2628. même par l'enfer, ainsi chez cha­
Divin Vl"ai (le) procédant, non cun en particulier, 2888.
du divin même, mais du divin Influx (l') du divin bien et du
humain du Seigneur, 4180. divin vrai dans les vrais infé·
Doctrinal (le) de la foi, 25:16. rieurs, ralionnels, scienlifiques
Don (le) du propre céleste par et sensuels, 2554.
le Seigneur, :1937. Intellectuel (l'), quand il est
Drmble exp"ession (la) d'une fermé par le haut et ouvert par
même chose dans la Parole, lEi bas, 9:144.
3880. Jéhovah Dieu, 300.
Droite (la) et la gauche, i006i. Langage (le) du seigneur au
Église (l'), 2853. sujet du Père comme distinct de
Existence (l') de tout ce qui lui et autre que lui, 3704.
est une chose par le divin vrai Mal (le) aclùel et le mal héré­
qui procède du Seigneur, ainsi dilaire, 719.
par la Parole, 5272. Mal (le) quant à la vie, 7627.
Extension (l') du sensuel chez IIIani(estation (la) de l'affec­
l'homme, 973:1. tion dans le monde Spil'ituel,
Foi Ua) telle qu'est la vie, 3078.
7778. Mariage (le) du divin bien et
Glorification (la) de j'humain du divin vrai dans le Seigneur,
du Seigneur, :10057. 2618. .
Homme (1') interne uni à lIIat'iage céleste (le), 3952.
l'homme externe, :1577. lIlariage céleste (le) de l'hom­
Homme (l') tout enlier, de la me intérieur et de l'homme ex­
tète aux pieds, intérieurement et lérie~3969.
extérieurement, tel que son vrai Miracles (les), 2383.
ou son faux, et· tel que son bien Multiplication (la) du vrai
ou son mal, :1026lt. dans l'un et l'autre natnrel, elc.,
Homme (l') tout entier, à \'in­ 5270.
star de sa volonté et de l'enten­ Nature (la) dn monde en ce qni .
dement de sa volonté, :10076, concerne les sens, 3702,4523.
:10298. Nécessité (la) de la purifica­
Homme (1') tont entier dans tion, 2051.
AR AR 69
ARCANES ARCANES
sur SUI'
Noms (les) qui sont dans la Spirituels (les) qui sont dans
Parole, et dont la significalion le vrai de la foi, et non d~ns le
est perçue dans le ciel, 6516. bien correspondant, 8981.
Parole (la), 1936,3880, 9824, SuooI'dination (la) du vrai,
10044. 4249.
PaJ"olt: (la), par laquelle Ioules Tl'ibus (les), 3858, 3862.
choses ont été créées, ont existé Union (1') réciproque de l'es­
et existent, 5272. sence divine el de l'essence hu­
PaNie intellectuelle (la) mi­ maine du seigneur, 2004, 2016.
raculeusement séparée d'avec la Union (l') réciproque du divin
parUe volon taire, 2053. bien et du divin vrai dans le di­
Penser d'après le vrai inlel­ vin bumain du Seigneur, 10067.
lectuel, le vrai l'ationnel, le vrai Va/'ic!té (la) des biens chez les
scientifique, 1904, hommes, 3986.
POUVOil' (le) qui s'éloignerait Volontaire (le) du Seigneur,
du royaume céleste, lorsque le 5157.
Seigneur viendrait, 637L Vl'ai (le) d'après le divin, en
Pl'emier (le) et le dernier; ce qu'il n'apparatt, pas dans la lu­
9360, 9824. ' mière naturelle non encore illu­
Profanation (la) chez les an­ minée par la lumière céleste,
tédiluviens, 30i. 5428.
Rationnels (les) et les scienli­ Vrais (les) adjoints au bien,
fiques, 3368. l'enfermés dans les intérieurs,
Reconnaissance (la) même ùu 5342.
seigneur, 2357. ARC-EN-CIJ::L, ll'is. Dans J'arc­
Régénération (la) du naturel, en-ciel est représen tée la régéné­
3793. ralion de l'homme, 1042, 1043,
Régénémtion (la) de l'homme 1053. L"arc-en-ciel sign. l'état de
dans le monde, laquelle est seu­ l'homme spirituel régénéré: d'ou
lement un plan pour perfection­ vient que l'arc-en-ciel est le signe
ner sa vie durant l'éternité, 9334. de l'alliance, et ce que c'est que
Région (la) du ciel, qui avait l'arc-en-ciel, 1042, 1043, 1053.
été envahie par les méchants, Quand les naturels de l'homme sont
6858. éclairés par la ,lumière spirituelle
Royaumes (les deux), 3888. qui procède du Seigneur, ils appa­
Sagesse (la) et l'intelligence, raissent comme l'al'c dans la nuée,
en ce qu'elles sont dans l'amour, 1042, f. L'arc-en-ciel, dans celle
2500, apparence représentative, est d'au­
Salvation (la) des gen Ws par lant plus beau que le prop.'e volon­
l'église, 2853. taire de l'homme a été plus éloi­
Seigneur (le), 1414, 1503, gné, 1042. Ciel iridé, grand arc­
1676, 306i. en-ciel, et ses petites images, 1623.
Sensuels (les) retenus ou reje­ Ciel iridé, où sont de lrès-beaux
lés, 5157. arcs-en-ciel, grands et pelils, bi­
Spiritllels (les) sauvés, 6854. garrés pal' les couleurs les pl us res­
7,0 AR AR .
plendissanles, 452'8. Arcs-en-ciel d'une variété indéllnie, et telles
dans de très-pellles formes, vus que l'art même de l'architecture en
dans une forme 'plus grande j quels dérive, 1628; Architecture SUI' une
ils étaient, 1624, 1625. des terres du ciel' astral, 10514.
ARCHE' (l') sig. l'église ancienne ARPf, fils de Benj~n'Iin. Les fils
appeléé Noachlque, ou l'homme de de Benjamin sign. l'interne spi ri­
celle église, 639. Entrer dans l'ar­ 'tuel, et ses doctrinaux, 60ZJi,
che, c'est êl1'e préparé pour la ré­ ARrlEUR de l!amour infini' dans
gén~rali(m, 667, 7:U.; c'est être lequel' ~st le divin même, 6834,
gal'alili, 74f; c'est être sauvé, 767. 6849, 86M, 8700. A:rdeul' de' l'af­
Le repos de l'arche sign. la régé­ fection, 4018. Ardeur de la colère,
nération, 851. Sortir de l'al'che sig. 3614, 5798. Ardeul' de dominet' et
la liberté, 905. Un coffret, ou une , de s'enrichir, 9020. Ardeur de dé­
petite arche, sign. ce dans quoi truire par les faux les vrais de l'é­
quelque chose a été renfermé, ainsi glise, 7162. Quand l'ardeur de l'al'­
l'occulLalion, 6596, 6723. De là i fection manque, le libre cesse,
l'arche du témoignage a été nom­ 1403:1.
mée ainsi, parce qu'en elle étai! ARÉLI, fils de Gad. Les fils de
renl'ermé III Témoignage ou la Loi, Gad siyn. le bien de l'a foi, et pa:'
6596. Si Moise, étant petit enrant, suite les œuvres et leUl's doctri­
fut mis dans uiJe petile arche, c'é­ naux, 602ll.
tait parce qu'il devait' repl'ésénter ARGENT. ,Voil' OR, MÉTAL. L'ar­
la loi divine, et le Seigneur quant gent est le vrai, l'or est le hien,
à la loi divine, 6723, Lé coffret de 15M. L'argent sign. le bien spiri­
jonc sign. quelque chose de vil, tuel ou le vrai d'origine céleste,
mais néanmoins dérivé du vrai, 1551,1552,2954, 565Bj- sion, le
6723, 6732. La tente et l'arche ont vrai qui appartient à la foi, t55f,
représenté le ciel où est le Sei­ 295!l, 5291; - sign. le vrai acquis
gneur, 9457, 6481. L'arche est le par le propre, 9039; - sign. 12
dei intime où est le Seigneur, 9485, \'fai rationnel, :2575, Donner de
9682. L'arche du témoignage ('e­ l'argent, c'est racheter pal' le vrai,
présentait le divin humain du Sei­ 2954. Remettre l'al'geDt, c'est être
gneur quant à la loi divine, 6723 j sans aucune puissance, 5488, 5496,
elle sign. le ciel intime, 9079, 5499. L'argent à chacun dans sa
10195; elle sign. le bien du ciel besace sign. que la chose a été
intime, 10269. donnée gratuitement, 5530, 502ll,
AnCHER, ou tireur d'arc. Voir 5657. L'argent d'Égypte est le
ARC. scientifiqlle vrai et convenable,
ARCHITECTE. Il eri est de la di­ 6112. L'or, l'argent et les "ête­
vine pl'ovidence du Seignelir comme ments demandés aux (~gyptiensj ce
d'un architecte chargé de cons­ qlle c'est, 69f4, 69i? L'argent du
truire un palais avec des matériaux blé sign. le vrai du bien, 5737.
de tout genre mis 'en un tas sans L'argenl, le fer et la pierre sont les
ordre, M86, 6487. trois degrés du "l'ai, 643~ Les nés
ARCHITECTURE. Elle est éton­ de la maison sont les célestes, les
nante 'dans l'autre vie, 1626 à 1629. achetés par argent sont les spiri­
Les habila1ions des anges s01l1 tuels, 20l18. 1< Achat d'argeilll1sign.
AR AR 7.1.
quii a quelque vl'ai sp~rituel dans, le IPlusieurs détails sur ~rislole, 4658.
n~uret, 7!,l99.• Ce qUI a é.té acheté Idée qU'AristElte aVail eue de la
avec de l'argent, c'est ce qui a été !Déité: suprême, et de l'âme ou de
acquis par le spirituel dans le na­ II',espril de l'homme, qu'il appelait
turel, 7999. u Car c'élait son al'. P,neuma, 4658. II pensait d'après
gent, lui, Il sign. acquis. d'après le ,l'intérieur, 4658. DiITérence cntre
propre, lorsqu'il s'agit des servi, Il les scientifiques chez les anciens el
teurs, 9039. Les dieux d'al'gent et" ceux qui sont appelés aujourd'hui
d'or sonUes maux et les faux dans' iphilosophiques, lels que ceux d'A­
la forme interne; mont1'é, 8932. Si Ir"stote el· aulres semblables; ceux­
les temps ont été appelés par les' ci étaient inconnus chez les an­
anciens siècles d'or, d'argent, d'ai­ Ici~ps. 4966. Femme vue pal' Mis­
rain, de fer, c'était d'après la cor- tote, 4658.•
l'espondance, 5658. ARJOeR, ROI D'ELLASAR, sign.
ARGILE (l'), Argil/a, sig. le faux chez l'homme externe du SeigneUl'
qui n'a de cohél'ence ni avec le vrai un des genres de biens et (le vrais
ni avec le bien, 9406. Les pieds de apparents qui en eux-mêmes ne
la statue de Nébuchadnessar, !lui 1sont ni des·hiens ni des vrais, 1660,
éta,ient en partie de fer et en partie 1166t. ' ,
d'argile, sign. que le vrai naturel ARKIENS (les) sign. un genre de
étail sans aucune cohérence avec le faussetés el de cupidités qui sont
bien, 3021, 5658. adorées, 1205.
ARIDE. L'homme externe est 1 AR5IÉE. Les armées sign. les
nommé l'aride, 27. L'aride, c'est où vrais, el dans le sens opposé les
il n'y a point d'eau, c'est-à-dil'e, où faux, parc~ que pal' eux l'on com­
il n'y a rien de spirituel, 806. L'a­ bat; 7I10n(1'(:, 3448. Les armées
l'ide ou le sec sign. le naturel, sign. les choses qui apparliennent
6976. Lorsque les eaux sont les à la charité et à la foi, 7898•. Les
faux, l'aride et le sec sont les non armées de Jéhovah sont les vrais el
faux; et 10l'squ'elles sont les vl'ais, les biens de l'église spirituelle,
'ils sont les non Vl'ais, 8185. Quand ainsi ceux qui sont dans le vrai et
il s'agit des arbres, des herbes, de 1 dans le bien; montrlJ, 7988. L'ar­

Ia moisson, des os, l'aride.et le sec mée des cieux sign. les connais­
signifient le contraire de ce que si­ sances du bien et du vrai, 4769,
gnifient ces choses, 8Hs5. L'al'ide 9642. u Selon les armées, 1) c'est se­
au le sec est aussi la terre, et se dit 1 Ion les genres et les espèces du bien

du bien, 8185, f. Les fils d'Israël, dans les vrais, 7236. Cl Quant ~ leurs
marchant sur le sec au milieu de la armées Il sign. qu'ils furent distin­
mer, sign. que ceux qui sont de gués selon la qualité du bien pal' le
l'église spirituelle passent en s()reté vrai, 8019. Jéhovah SébaotlJ, ou
et sans l'influx du faux, 8185, 8234, des armées; le seigneur est ainsi
Les eaux, qui furent l'amenées SUl' nommé, parce qu'i! combat d'après
les Égyptiens, sign. que les faux les vrais divins, et seul pour
du mal retournent sur ceux qui les l'homme, 3448. Les auges, et aussi
dirigent contre les bons, 83311. le soleil, la lune et les étoiles, sont
ARISTOTE. Des scolastiques et appelés armées de Jéhovah; et c'est
des philosophes métaphysiciens; p,our cela ~ue le seigneur est ap­
72 AR AR
pelé Jéhovah des armées i montré, odeur suave, sign. dans le sens in­
7988. Ce sont principalement les terne les vrais, qui proviennent du
étoiles qui sont appelées l'armée bien, 5621, 9674, 9675, 10199,
des cieux, 3lill8, (. Les fils d'Israël 10256. Les aromates, la résine et le
étaient distingués en armées, afin stacté, sont les vrais intérieurs na­
de représenter le royaume du Sei­ turels, 4768. Les aromates signi­
gneur quaut aux biens et aux vrais, fient les vrais intérieurs qui sont
7236. Les armées de Pharaon sign. agréables i illUstl'é et montl'é,
les faux d'après les maux, ainsi 10199. Parce que les aromates sig.
ceux qui sont dans la foi séparée et les vl'ais intérieurs, l'huile d'onc­
dans la vie du mal, 8138. Les che­ tion a été rendùe aromatique, 9676.
vaux de Pharaon et des Égyptiens Les aromates dont était composée
sont les scientifiques provenant l'huile d'onction appartiennent à la
d'un intellectuel perverti; Jes cava­ classe céleste; montré, 10256. Ces
liers, les raisonnements qui en pro­ aromates sign. les perceptions et
viennent; les chars, les doctrinaux affections célestes, 10256. Les aro­
du faux i les armées, les faux eux­ mates du parfum sign. les affections
mëmes, 8166, 81.68; voir ÉGYPTE, du .vrai d'après le bien dans le
CHEVAL, CHAR, ARC, GUERRE, culte, 10291; et· ils appartiennent
ÉPÉE, BOUCLIER, ENNEMI. Quels à la classe des spirituels, 10295.
étaien t les espriLs qui autrefois Des quatre aromates pour la prépa­
massacraient des armées entières, ration de l'huile d'onction, et des
comme on le lit dans la Parole, quatre aromates pour la confection
5717. du parfum, 1029'l. Multiplier les
AR ~f E s. Les armes ,de guerre aromates, c'est multiplier les ado­
,çign. les choses qui appartiennent rations, 10137. li Aromate, pierre
au combat spirituel, 2686. Elles préciense et or; II l'aromate est la
sign. les vrais ou doctrinaux, pal' charité, la pierre précieuse est la
lesquels se font ces combats, 3lill8, foi qui en provient, et l'or est 1'(\­
3699. - Ce sont les vrais de doc­ mour envers le Seigneur, H71.
trine d'après la Parole pal' lesquels ARmlATIQuE (l') sign. la percep­
on est protégé contre les faux du tion et l'affection du vrai, 10256.
mal, 9161. Chaque arme de guerre La cire al'omatique sign. le vrai du
sign. quelque chose de spécial dans bien naturel intérieur, 5621. Parce
la tentation, et la protection contre que les aromatiques signifiaient les
les faux et les maux, 1788. Les ar­ vrais du bien, on les employait pour
mes de guerre, qui étaient ointes, un usage saint, par exemple, les
représentaientleo vrais par lesquels parfums, l'huile d'onction, 5621;
le Seigneur lui-même combat chez l'aromatique de l'huile d'onction
les hommes pour eux contl'e les en­ pour la signification du vrai in­
fers, 9956. terne, et l'aromatique du parfulll
ARODI, fils de Gad. Les fils de pour la significalion du vrai ex­
Gad sign. le bien de la foi, et par terne,9676, (. L'onguent d'onguen­
suite les œuvres et lenrs, doctri­ talion, ou l'aromatique d'aromati­
naux, '6026. sation, sign. dans toutes choses et
AROMATES, A1'omata. Tous les dans chaque chose, 1026l1. L'ou­
aromates, parce qu'ils ont une vrage d'ongnen tier ou d'aromati­
AR AR 73
seur, quand il s'agit du seigneur, et qui suivent, 5074; aucienne­
c'est l'influx et l'opération de son ment, dans celte langue, les se,ns
'èlivin, 10265. Quand les anges cé­ n'étaient point distingués par des
lestes sont auprès du corps d'un signes j mais le texte élait continu, il
homme mort, qui va être ressus­ l'imitation du langage céleste, et il
cité, l'odeur du cadavre se change la place'de ces signes il yavaituetn
en odeur aromatique, 1518; lors­ et aussi Il il fut Il ou Cl il arriva; Il de
que celle odeur est pel'çue, les là vient que ces expressions se ren­
mauvais esprits ne peuvent appro­ contrent tant de fois, ct signifient
cher, 1518. une chose nouvelle, 5578. Quand
ARPUAXAD, Arphachschad. Fils un état est terminé, et qu'il en suc­
de Schem, - Gen. X. 22. - Les cède un autre qui est il l'l'marquer,
fils de Schem sign. les choses qui il est indiqué par I( ce fut Il (fuit)
appartiennent il la sagesse; Arpba­ ou pal' u il arriva que Il (factum),
chschad et ses frères ont été tout et un changement moins remar­
autant de nations, par lesquelles quable est indiqué pal' Il et Il (et),
ces choses étaient signifiées" 1223, 4987.
1227. Arphachschad sign. la scien­ ARROGANCE que p,'oduisent les
ce, 1230, 1334, 1339, 134'1. scientifiques chez ceux qui sont
ARRHES, An'habo, C'est la certi­ dans la vie du mal, 4156. L'arro­
tude ou le certain, 4812, M73, gance éteint ct étouffe la lumière
[1877.. Voil' GAGE. du ciel, pal' conséquent l'inlelli­
ARRIÈRE. Regr.rder en arrière, gence, 4949.
c'est du bien, dans lequel est le cé­ ARROGER (s') ce qui est divin,
leste, revenir aux doctrinaux de la c'est ce que fait un roi, quand il
foi, et ainsi abandonner le bien, place la royauté en lui-même, et
5895, t:, 58!)7, f., 7857, 7923, croit ou qu'il est lUI-même la loi,
l\etourner en arrière pour prendre ou que la loi, qui est la justice,
son vêtement, c'est du bien du vient de lui, 10803. Les prêtres ne
vrai, dans lequel est le vrai, retour­ s'arrogeront aucun pouvoir sur les
ner au doctrinal du vrai, 3652. âmes des hommes, parce qu'ils ne
Aller en arrière, c'est être dans le savent pas dans 'quel état sont les
mal, 10584. intérieurs de l'homme; il plus forLe
ARRIÈRE-PETITS-FILS, Pl'onepo­ raison, ils ne s'arrogeront point le
tes., D'où vient que les arrière­ pouvoir d'ouvrir et de fermer le
petits-fils naissent parfois avec le ciel, puisque ce pouvoir appartient
cal'actère du bisaïeul, 6716. au Seigneur seul, 10795. S'anoger
ARRIVER. Dans l'au Ire vic, les le bien ct le vrai, c'est un vol,4:1711.
choses qui arrivent près de l'hom­ VoÎl" VOL.
me' apparaissent il l'homme com­ ARROSER le jardin,- Gen. n. :10,
me en lui, 4151. " Il arriva que Il - c'est donnel' l'intelligence, 107.
on ce fut sont des expressions
(1 1) Arroser les montagnes, - ['s. en'.
qui enveloppent un état nouveau, 13, - c'est bénir ceux qui sont
477v,4987,4999,5031,5074,5466; dans l'amour envers le Seigneur et
dans la langue hébraïque, elles dans l'amour il l'égard du prochain,
tiennent lieu de distinction entre 5694. Être arrosé sig. être instruit,
les séries des choses qui précèden t 9050.
74. AR AS
.&. RSE,N'\ UX', Armentaria. Les Iles enfers, 111409. Quels. sqnl" d.a,l)s
arsenaux sign. les doctrines d'après .l'aulre vie, les châliments de ceUl\
I~s vrais, el dans le sens opposé les qui, dans le monde, onl agi pal'
doclrines d'après les vrais falsifiés, .des artifices el pal' des mensonges,
6611:1. 5188; voir ART MAGIQUE. Si les
ART. Sur noll'e lerre, l'ait d'é­ méchanls réussissenl dans leurs ar­
crire a, exislé dès un Lemps très­ tifices, c'est parce qu'il est de 1'01'­
ancien d'abord sur l'écorce, ensuile 'dre divin que chacun fasse d'après
sur le parohemin, plus tard sur le la raison ce qu,'il fait, et aussi le
papier, el a enfin été répandu par fasse d'après le libre, 10777.
Cimprimerie; pourquoi il a été 1 ARTISAN, Artifex. Voir OUVRIER.
pourvu à cela, 9353. Comment sonl ARVADIENS (les) sion. un genre
repl'ésentées, dans l'autre vie, les de faussetés el de cupidilés qui sonl
pensées de ceux qui se sonl appli­ adorées, 1205.
qués seulement à J'art critique en ~ ASASEL. L'éloiguement d,es pé­
lisant la Parole, s'inquiétant peu chés chez ceux qui sonl dans le
du sens, 6621. Art des mauvais es­ bien, ou qui ont fail péniLence, a
prits, dans l'autre vie, au moyen élé représenlé dans l'église juive
de fantaisies; ce qu'il peut, 1.0286. pal' le bouc appelé Asasel, 9937.
ART MAGIQUE. Dans l'autre vie, ASCHDEL, fils de Benjamin. Les
il y a un lrès-grand nombre d'arts . fils de Benjamin sion. l'interne spi·
magiques, qui sont absolument in­ rituel et ses doctrinaux, 6024.
connus dans le monde, 4227. Les ASCHER, fils de Jacob. Dans le
arts magiques ne sont aulre chose sens suprême, Ascher sign. l'éter­
que l'abus de l'ordre divin, surtout nité, dans le sens interne la félicité
l'abus des correspondances, 7296, de ~a vie élernelle, dans le sens ex­
1

Ceux qui, dans la vie du corps, ont Lerne le plaisir des alfeclions, 3936
usé de l'uses et imaginé plusieurs à 3939, 4609; - sion. la béatilude
artifices pour tromper les autres, des alfeclions célestes, qui appa,'­
et ont enfin d'après le succès allri­ tiennenl il l'amour envers le Sei­
bué toutes choses à la propre pru­ gnelll' el il la chari lé il l'égard du
dence, se livrent dans l'autre vie Il prochain, 6408.
l'élude des arts magiques, 7296. AsclIlm. VOil' ASSUR.
Voir SIRi:NES, ARTIFICE. ASCHURUl, fils de Dédan,- Gen.
ARTICULÉS (sons). D'oit provien­ XXV. 3, - sign. une dérivation du
nenl ces sons, 6057. second lot du royaume spiriluel du
ARTlFICE, AI's. Artifices des pres­ Seigneur, principalemenl les vrais
tigialrices, inconnus dans le mon­ de la foi d'après le bien, 324L
de, 83L Artifices illusoires par les­ AS};NATH, fille de Poliphéra prê­
quels se faisaienl les miracles ma­ tre de On, sign. le vrai du bien,
giques, 5223. Artifices dont se ser­ 5332. Asénath don·né~ pour épouse
venlles mauvais esprits et les mau­ Il Joseph, sign. la qualité du maria­
vais génies dans l'autre vie, 750L ge du vrai avec le bien el du bien
Ceux qui sont parvenus dans le avec le vl'ai, 5330.
monde aux honneurs ou aux ri­ ASILE (l') sign. l'étal de celui qui
e.hesses par des arlifices et des four­ est non-coupable el ainsi exempl
beries, deviennent magiciens dans de la peine, 9.0H. Ceux qui onl
AS AS 71)

blessé quelqu~un, quant à. la vie 1 ASPIRATION, Tout se faH selon


spirituelle, par des faux de religion l'aspiration de l'affection, 1016.
qu'ils avaienti crus· êlre des vrais, 1 Aos Pin ER. Les mauvais esprits
onl élé représenlés par ceux qui' !qUi sont chez l'homme sont· dans le
dBvaien.t s'enfuir vers un asile; i même élal que Ini, et ils asp,irent
montré, 90H. 1 el inspirenl cet élal, 43U. Geux
ASK i NA s, Askenas~, sign. des 1qui, dans le monde, aspirent aux
doctrinaux ou rites dans l'lin el 1grandes ·choses, el en désirenl
l'aulre sens, tantôl dans le sens jIJeauc.oup, sont plus que les autres
réel, tanlôl dans le s.ens opposé, dans une foi persuasive quanl il la
H54. Dans Jérémie, - Ll. 27, - :doclrine de leur· égli~e, pat'ce que
Askénas sign. le culle idolâlrique, 1 pour eux elle esl, un moyen POlll'
ou le culle externe séparé de l'În- aniver à leurs fins, 9365. On peul
1

Lerne, qui déll'uil Babel, et spécia­ 1 aspirer a.ux honneurs et aux ri­
lemenl des doatrinaux faux, 1154. 1 chcsses, quand c'esl pour un usage
ASPECT (1') et la vue sign. j'en- i bon, et non pour soi-même, 7377.
lendemenl,2150,2325,2807,3766,; ASSA sigrt. les choses qui onl é,té
3863, 3869, ~0705_; el RaI' suite la révélées sur la charité, 1210.
présence, 4723. L'aspect spirituel ASSEMDLÉE. L'assemblée d'Israèl
esl la foi, 5199. L'aspecl sign. la sign. Lous les vl'ais et laus les biens
beauté pl'ovenant de l'essence si­ dans un seul complexe, 7830,7843,
gniliéepar' la forme, 3821. La 8006, 8193. L'assemblée de Dieu
forlDe sign. J'essence, el l'aspecl sign. le ciel angélique, 4295. Une
l'existence qui en provient; ainsi assemblée de neuples se dit spécia­
beau de forme eslle bien.de la vie, lemenl des vrais, 3669. Une assel1l­
el beau d'aspecl est le vrai de la blée de nations sign. les vrais qui
foi, 4985. Il Jeune fille bonne d'as­ procèdent du bien, ou les formes
peclll sign. la beaulé de l'affeclion du bien; 4574. Conslituer une as­
du vrai dans lequel esl le bien, semblée de peuples sign. faire qne
3080. « Belle d'aspect li sign. l'alTec­ les vrais croissent en abondance,
lion du vrai de la foi, 5199. CI Laide 6232. Dans le sens opposé, l'assem­
d'aspecll) sign. le vrai qui n'appar­ blée sign. les faux de la pensée,
lienl pas à la foi, 5203. (1 L'aspeel 6355.
de la gloire de Jéhovah Il sign. l'ap­ AsSE1IDLER. 'foules· les nations
parence du divin vrai procédanl du assemblées devanl le Seigneur sig.
Seigneur, 9434. Aspecl des dam­ que les biens el les maux de Lous
nés, 8237. seront mis en évidence, 4809. S'as­
ASPERSION. Faire aspersion sign. sembler sign. se disposer en orùre,
unir, parce que ce qui élail jelé par 6338.
aspersi~n el répandu sur quelqu'un ASSENTilIENTS (les) diffèrenl se-
l'eprésenlaill'union, 10067. Ion les fins; exemples, 5388. Les
ASPIC (l') sig. un genre de haine assenlimenls sonl représenlés par
en l'apport avec son venin, 251. Les les différenles réunions de nuées,
aspics sign. les fOUl'bes, 90i3. L'as­ 3221..
pic SUl' le sentier sign. le raisonne- ASSEOIR (s'). Celle expression
JUen~ SUI' le vrai d'après les seu­ enveloppe quelque chose de la lran­
suels, 29~j. ' quillilé, 3552. S'asseoir dans un
76 AS AS
lieu sign. resler dans son état, ou ASSOCIER. Les esprits sont asso­
la permanence dans l'élat; montré, ciés à l'homme selon ses amours,
9422. S'asseoir à la droite de la 6196. Les méchants, lorsqu'ils en­
puissance de Dieu, c'est avoir tout tl'ent dans le inonde spil'ituet, sont
pouvoir dans les cieux et dans les d'abord associés avec des anges et
terres, 2083; c'est la divine puis­ avec de bons esprits, qui plus tard
sance du Seigneur qui doit durer à s'éloignent d'eux pal' degrés, 7295.
éternité, 9422; c'esL la divine puis­ ASSOUPIR. Tant que l'homme vit
sance par le divin vrai procédant dans le corps, ses intérieurs sont
du divin bien du Seigneur, 1006" comme assoupis, parce qu'ils sont
S'asseoir à la droite du Père, c'est plongés dans les corporels; il/us­
êlre le tout chez le Père, ainsi êLre tl'Ci, 994. Chez ceux qui ne sont pas
le Père lui-même, 9133. S'asseoit' régénérés, les cupidités des amours
SUI' le lrône de sa gloire, quand mauvais sont quelquefois assoupies,
cela est dit du SeigneUl', c'est juger mais elles reviennen t, 204t. Ces
d'après le divin vrai qui procède de cupidilés sont assoupies dans l'é­
lui, 9429. S'asseoir à la dl'oite el à tal de maladie, ou d'infortune, ou
la gauche, c'est rester dans un élat d'anxiélé, 2041, 8981.
de puissance sur les autres, 9422. ASSODPISSE)IENT (l') sign. l'élat
S'asseoir avec Abraham, Jischak et de l'homme dans son propre, 1.47.
Jacob, c'est être avec le Seigneur, Cet état a été comparé à un assou­
3305. Abraham assis à la porle de pissemenl el a élé appelé assoupis­
la Len Le sign. êLre à l'enLrée vers la sement par les anciens, 150. L'as­
sainteté, 2145. LoLh assis à la porle soupissement d'Abram sign. l'état
de Sodome sign. être parmi les ténébreux de l'église, 1838.
méchanLs, mais séparéd'al'ec eux, ASSUR ou ASCBDR, fils de Schem,
2324. Agar assise vis-à-vis sign. - Gen. X. 22. - Les fils de Schem
l'étaL de la pensée, 2688. Thamar sign. les choses qui appartiennent
assise à la porLe des l'on Laines sign. à la sagesse; Aschur et ses frères
être dans l'inLermédiaire vers les ont éLé lout autant de nations, par
vrais de l'église et vers les faux, lesquelles ces choses élaient si­
4861. Êlre assis dans la force de gnifiées, 1223, 1227. Aschur sign.
son arc sign. êlre en sûreLé pal' le la raison, 1.229; - sign. le mental
vrai de la doctrine qui combaL, rationnel, 118, ou le rationnel de
Gl123. S'asseoir sur le liL sign. êLre l'homme, 1t9, 130; - sign. la ra­
Lou1'l1 é vers le na lurel, 6226. S'as­ tiocination, 1184; - sign. les cho­
seoir sous la mon lagne sign. l'CS1er ses qui appartiennenl à la raison,
dans le sens externe, 9422. S'as­ dans l'un et l'au Ire sens, à savoir,
seoir près de la marmite de chail' dans le sens bon, la raison et les
sign. vivre selon son gré el comme rationnels, et dans le sens mau­
on le désire, 8408. S'asseoÏl' pom vais, la ratiocination eL les raison­
manger el boire sign. l'appropria­ nemenLs, 1186, 1951, 5044; ­
lion du mal el du faux, 10415. sign. la ratiocination SUI' les vrais
ASSER. Voir' ASCUER. divins, d'où résultent les faussetés,
ASSIR, fils de KOl'ach, sign. une ainsi la raison perverLie, 5044.
dérivation réilérée provenant de la D'Aschur et de l'l~gyple dans la
seconde classe, 7230. Parole, quand il s'agit de la doc­
AS AT 77
trine de Iii foi, 2588. Israêl sign. le ASTRAL (le ciel) sign. le ciel an­
spiriluel de l'église, Aschur le ra­ gélique ou le royaume du Seigneur,
tionnel, et l'EgypLe le scientifique, 4288. Quand les anciens regar­
6047. Le roi d'Aschur, - Ésaie, daient le ciel astral, ils étaient rem­
VllI. 7, 8, - sign. les fantaisies, plis d'une certaine vénération sain­
les principes du faux et les raison­ te, parce qu'il signifiait le ciel ilngé­
nemenLs qui désolent l'homme et ligue, ou le royaume du Seigneur,
qui ont désolé les antédiluviens, 4288. De ce que le ciel astl'al est si
705. Les fils d'Aschur sign. les rai­ grand, et n'est qu'un moyen pour
sonnements, 2466. Les résidus une fin, et de ce que le ciel est im­
d'AscllUr, - Ésaie, XI. 16, - sign. mense, on peut conclure qu'il n'est
ceux qui n'ont· pas été perdus pal' pas composé que des habiLanLs
les raisonnements pervers, 5897. d'une seule terre, 6698.
ASSURANCE (1') qui se dit de la ASTRES. Les anciens n'ont pas eu
foi et est appelée foi, est une assu­ . d'antre idée du ciel visible, sinon
rance naturelle, et non pas spirh que là demeuraient les habilanLs
tuelle, 7762. L'assurance spirituelle des cieux, et que les astres étaient
a son essence eL sa vie pal' le bien leurs demeures, 9408. Aujourd'hui
de l'amour, eL non pas par le vrai les simples, et principalement les
de la foi séparé de ce bien, 7762; enfants, ont une semblable idée,
voir CoNFIANCE. L'assurance ou la 9408. Les astres correspondent
confiance, qui dans un sens élevé avec les sociétés du ciel, et avec les
est appelée la foi qui sauve, n'existe halJitants de ces sociétés, 5377;
que chez ceux qui sont dans le bien non pas que ces sociétés soient
quant à la vie, ainsi chez ceux qui dans les astres, mais elles sont
sonL dans la charité, 2982, 4352, dans un ordre semblable, 5377.
4683, 4689, 7762, 82üO, 9239 à ASTUCE. Astus. Voir FOURBERIE.
92115. Ce que les méchanLs font pal' as­
ASSYRIE (1') a la même significa­ tuce, ils l'appellen t prudence j'et
tion qu'Aschur, 1186. La connais­ c'est pOUl' cela que, dans la Parole,
sance du sens in Lerne de la Parole la prudence signifie quelquefois
a exisLé chez les anciens dans l'As­ l'astuce, 6655. Placer la prudence
syrie, 9011. Voi1' ASSUR. dans l'astuce, c'esL avoir communi­
ASSYRIENS. Aimer les Assyriens, caLion avec les enfers, 6655. L'as­
ses voisins, - Ézéch. XXIII. 5, ­ tuce est la prudence d'aujourd'hui,
c'est aimer les raisonnements qui 8250. ­
proviennent des scienLifiques, 91166 r ATAD. - L'aire d'Atad, parce
Le carnage de cent quatre-vingt­ qu'elle était au passage du Jour­
cinq mille hommes dans le camp dain, sign. le premier état, à sa­
des Assyriens en une seule nuit, ­ voir, celui de l'iniLiation, 6537,
II nois, XIX. 35, - fut fait par les 6541­
enfers, parce qu'alors les enfers ATHANASE. Symbole d'ALhanase,
avaient éLé ouverts, 7879, cfr. 11721, f.
5.71 7. ATHBE. Celui qui ne reconnalt
ASTAROTH. Nom- de l'uu des pas de Dieu est sous la domination
dieux que les nations de la terre de des esprits infernaux, :1308. Au­
Canaan adoraient, 1094. jourd'hui, . dans l'autre vie, un
78 NT 1(IT
grand nombre d'érudits du monde même natute.que celle des ault'cs
européen sont athéés dans le fond terres, 9235. Une illusion des sens
du cœur, 9396. purement naturelle, c'est 'qu'il
ATLAS. 5378. n'existe qu'une seule atmosplière,
ATMOSPUÈRE. Les almosphères que seulement dans ses parties elle
sont des forces agissant par dehors est successivemen t plus pm'e, et
et par dedans dans toutes les for­ que là où elle se termine, c'est le
mes pour qu'elles subsistent, 3628. vide, 5086.
Les forces agissant pal' dedans sont A'TOBIE. C'est une illusion des
vives, et les forces agissant par sens purement naturelle, de cl'oire
dehors ne sont point vives, mais . qu'i! y a des substances simples,
elles corresponqent aux forces vi­ qui sont des monades et des ato­
ves, 3628, Les ntmosphères lien­ mes, 5084.
nent tout le corps humain en con­ ATTACHE (1') du pectoral aux
nexion, 3628, 91199. L'atmosphère épaulièrE!s en haut, au milieu et en
aérienne y tient pal' influx les pou­ bas, sign. la conjonction de tOlltes
mons; l'atmosphère éthérée agil les choses du ciel, 9891,9895,9896.
de même pour les connexions in~ ATTACHÉ (être), Adhœl'Cl'c. Dans
térieures; elle agit librement pal' le sens suprême, c'est l'amoul' et la
tous les pores, et lient insépara­ miséricoi'de; dans le sens interne,
1J les dans leurs formes les viscè­ -la charité; dans le suns externe, la
res in'térieurs, 3628. L'atmosphère conjonction; expliqué, 3875. C'est
aél'ienney lient son organe, qui est l'amour céleste, et nussi t'amour
l'oreille, avec ses l'ormes constl'Ui~ conjugal, mais alors le mot est au­
tes pour lès modificalions de l'ail'; tre dans la langue originale, 3875.
et l'atmosphère éthérée y tien~ ATTACUER sign. être conjoint}
son organe, qui est l'œil, avec ses . 6375; - sign. la conjonction et la
formes construites polir les modi­ conservation, 9895, 9896, A l'holll­
fications de l'éther, 3628. Atmo­ me après la mort l'este aUaché, et
sphères de diverses couleurs dans il y a dans ses mémoires, le tout de
le ciel, 11528. Ceux qui sont dons sa pensée dans le monde, le tout
les cieux sont dnns une aure (O~ de son intention, le tout de sa vo­
atmosphère) sereine de lumière, lonté, le tout de son langage, et le
mais ceux qui sont-~Ians l'enfer sont tout de son action, 7122.
dans une atmosphère épaisse, SOlll~ ATTAQUER. Les méchants sont
bre et ténébreuse, 36113. Atmo­ dans leur l'Îe propl'e quand ils atla­
spères délectables pour les fils de quenl, cal' ils désirent conlinuelle­
la très-ancienne église, H16. At­ ment détruire; les bons sont dans
mosphères diamantées, de pierres leur vie propre quand ils n'alla­
précieuses, de perles, de fleurs, quent personne, et quand ils peu­
d'enfants, 1621. Atmosphères très­ vent l'emplir un usage en défen­
belles autour des enfants dans l'mI­ dant les aull'es contre les allaques
tre vie, 2297, A la sérénité de l'at­ d'es méchants, 1683. Les esprits in­
nlosphère correspond dans le mono, fernaux allaquent conlinuellem~nt,
de spirituel l'arreclio~ de savoir le et les anges défendent, 5992. Quand
vrai et le bien, 6603. La Inne n'est les infernaux infestent, il leur est
pas entourée 4'IJ.Ile almosphère de ~ermis d'atlaquer les vrais, mais
AT AT 79
non les biens, 6677. L'église spiri, dn Seigneur est' attraêlive, parce
tueIle est continuellement atta-; qu'elle vient de l'amour; illustré
'guée, mais le seigneur la défend: et mont1'é, 8604.
continuellement, 641.9. ATTRACTION. Tout amour a en
ATTEINDRE les alinées de la vie: soi une force d'altraclioll, 86()4.
de quelqu'un, c'est être élevé à l'é-: Toules les fois que Swedenborg li­
tat de vie que celui-là rep'résen te, , sait l'oraison dominicale, il perce­
6098. vait clairemen 1 une élévation vers
ATTELEr, un char sign. la doc-' le Seigneur; c'était comme une at­
'trine provenant' de la chose repré­ traction, 6476. Esprils qui causent
sentée par celui qui allelle, 6029,1 à la tête uné doUleUl' comme celle
8146. d'une attraclion ou ù'une forte suc­
A'fTENDRE un influx immédiat etl cion, 1763,5180.
l'ester ainsi daus un état passif, cela ATTRAIT des maux; d'oil il pro­
est contre l'ordre, 1712; ce qui en, vient, 9348.
résulte, 1937, 5660. L'homme ne ATTRmuER. Toul1Jien de l'inno­
doit pas se tenir les bras croisés et cence, de la charité et de la foi doit
attendre l'influx, ce serait jouer le être attribué au Seigneur, 10660.
rôle d'un simulacre sans vie, 10290. Attribuer taules choses au Seigneur,
ATTENTION. Dans le sens inteme, ouvre les inlérieurs de l'homme
on fail allention, non pas aux per- ' vel's,le ciel; 10227. Dans le sens de
sonnes, mais aux choses,' '9058. la lettre de la Parole, les punitions
Pour connailre chez soi les fins sont atlribuées au Seign'eur; pour­
bonnes ou mauvaises, il fant seule­ quoi? 245, 588. A Jéhovah est at­
ment faire attention au plaisir qu'on tribué lant le mal que le bien;
'perçoit d'après la louange et la pro­ pourquoi 1 7632; 7877, 8228, 8284,
pre gloire, ct au plaisir qu'on per­ 8632, 9010. Ceux qui allribuent il
çoit d'après l'usage séparé d'ave eux-mômes toutes Ics choses d'in­
soi, 3796. Celui qui fait attention telligence et de sagesse, et au ha­
au langage d'un autre, fait atten­ sarel taules les aulres choses qui
lion, non aux mots du langage, leur arrivcnl, n'attribuent rien au
mais nu sensrésu1tant des mots; et divin, el nient Dieu dans leur caJu,',
celui qui est sage fait allèntion Il la 8869. De ceux qui allribuent tout
fin pour laquelle l'autre a parlé il la nalure el rien au divin, (1941.
d'après la pensée, c'est-à-dire, ce à Ceux qui allribuent tout il la na­
quoi il tend, 9l107. Ceux chez qui tur!}, ct cependant disent qu'i! y a
l'homme inlerne est fermé ne font un être suprùme, ne pe,uvent pas
a1Jsolument aucune attention Il des avoir une idée d'une déité vivante,
mil1iers de choses que le SeigneUl' 4950. S'allri1JuCl' le bien; cc qui en
lui-mOme a enseignées SUI' le bien j résulLe, 5759.
de la vie, 9300, {. ATTRIBUT (l') suit Je sujel, 568,
AT'r1llER. L'hOl,nme attire Il Ini' 1066. Par le sujet on connait la
de ['enfer les esprits selon Sil vie, qualité de !'altribut, 620.
5851. De ceux qui, dans l'aulre vie, ATTRIDUTIF. Tous les mols s'ap­
s'efforcent d'attirer les autres dansl pliquent d'une manière attributive
leUl' ruine, 5188. • Il la chose dont il est question,
A'rTRAcTI!'. La vie qui procède' 1686.
80 AU .AU
AUDACE téméraire des esprits iu­ c'est le futur comme auparavant,
fernaux, 8295. . 71ho. Aujourd'hui, toujours, à per­
Au DEHORS. Ca qui est au dehors pétuité, quand il s'agit du Seigneur,
est commun respeclivement à ce sign. l'éternité, 9939.
qui est en dedans, 8823. Ce qui AURE, Aura, 3M3. Voir ATMO­
. est au dehors est aussi au-dessous, SPUÈRE.
88i5. AURICULE. Esprits qui appartien­
AU-DESSOUS. Ce qui est au-des­ nent à la province de l'auricule ou
sous ou en bas sign. à l'cxtérieur oreille externe,. h65h.
dans le sens interne, ll56fj; -sign. AURORE (l') et le matin, c'est ~
l'externe, lOM3. seigneur, et aussi son royallilïëQui
AU-DESSUS sign. l'interne, l0543. ést l'église j dâlîsle sensunlversel, f.!l
Ce qui est intérieur est signifié par céleste de l'lImour; montré, 2ll05.
ce qui est supérieul' ou au-dessus, C'est la conionction du bien après
2148, 308ll, h595, 5146, 832~ que la len-laïiOriâ cessé; h283. A
AU-DEVANT, Obviam. Voir Ac­ l'aUl'orc est comparée l'église du
COURIR. Seigneur dans son premier âge,
AUDITION. La pensée de l'homme 1837. L'aurore sign. aussi l'état de
qui parle n'est autre chose que le paix,3h58.
langage de son esprit, et l'apercep­ AUSPICE (l') divin, c'est la Provi­
lion du langage n'est autre chose dence, 8098. Ce que c'est qU'être
que l'audition ~e son esprit, ll652. sous,l'auspice et sous la direction
AUGE, Canalis. C'est le bien du du Seigneur, 982h. Les enfants,
vrai, 3095, h016, l1017. Les petites dans l'autre vie, sont sous le conti­
auges ou aiguières sont la doctrine nuel auspice du Seigneur, 2292.
de la charité, 6777. AUSTER (l'), Austl'U1n. Voir MIDI.
AUGURE. Les auglll'es étaient du AUTEL (l') a été le principal re­
nombre de ceux qui s'appliquaient présentatif du Seigneur, 92i, 2797,
il la magic naturelle, d'après la­ 2811,a489,h5ll1, 8935, 89ll0,9388,
quelle il n'a pu être prédit rien de 9389, 971h, 996ll, 106ll2; le princi­
divin, mais seulement cc qui était pal reprêsentatif du Seigneur et de
contre le divin, c'est-ù-dire, contre son culLe d'après le bien, 8935,
le seigneur, et contre le bien de l'a­ iOOh2; le représentatif du divin
mOlli' et de la foi en lui, 36D8. Les humain du Seigneur quant·au divin
choses que les augures annonçaient bien, 921,2777, ll558, 9388, 9389,
sont très-souvent arrivées i pour­ 996ll, '10029; le représentatif du
quoi? 36D8. Seigneur quant au divin bien dans
AUJOURD'HUI, IIodie. Dans la Pa­ le ciel el dans l'église, IOl23,10129;
l'ole, (l jusqu'à ce jour, Il et (l au­ le représentatif du Seigneur el le
jourd'hui, Il c'est à perpétuité et à culLe même quant au divin bien,
éternité; montré, 2838,3998,ll30!l, 97tll. Toutes ct chacUlle des cho­
6165, 698ll, 9939. Il Comme aujour­ ses de l'autel représentaient et si­
d'hui, ') c'est quant au temps et en gnifiaient, M89. Ce qui était signi­
apparence, 3325, 3329; c'est ù pel'­ fié dans les sacl'ifices pal' l'autel et
pétuilé ct ù étemiLé, comme allssi pal' tout ce qoï en dépendait, 921,
(l jusqu'à ce jour, Il ll30ll, 6165. 2777,2784,2811,2812, M89, ll5ll1,
(1 Aussi hier, aussi aujourd'hui, Il 8935, 89hO, 9388, 9389,9714,9726,
AU AU 8i
9963,9964,,10028, 101!3, l0i5t, talif dn divin humain do seigneur
102&2, 102il5, 10844; par le feu de et du culle du seigneor en général,
l'autel, 934, 63ill, 6832. L'autel 10001, 10273; il représentail le
signe le divin humain du Seigneur Seigneur, quanl au divin bien,
elle saint qui en procède, 4558;­ i0001, 10129.
signe le royaume célesle, 101'29; Origine des aUlels, 920, 921. Il
- signe le ciel. et l'église quant à en avail, élé conslruit avant que
la réceplion du bien procédanl du l'on connCll l'usage d'immoler des
seigneur; il/ust. el 'mont., 10!23, animaux, 921. Il en avait aussi élé
IOi51. Le crible, ouvrage de fIIel, construit pour servir de mémol'ial,
qui élait aulour de l'aulel, sign. le 921. Anciennement des monceaux,
sensuel; illustl'é, 9726. La cendre el plus tard des autels, 4192.
de L'aulel sign. les chQses qui doi­ BAlir un aulel sign. dans le sens
vent êlre écartées après les usages, suprême la sanctification, 4558.
9723. Le fQndemenl de 'l'ou lei signe L'aulel était bAti aussi en témoi­
le sensuel, 10028. Les COl'nes de gnage et en mémoire; montré,
l'autel sign. la puissance du vrai 8623. Faire un aulel à Dieu sign. le
d'après le bien, 10027. Les vases saint du culle, 454i. Sanctifier un
de J'aulel sign. les scientifiques autel sign. le réceptif du divin du
qui senenlau bien, 9724, 9725, Seigneur dans les cieux supérieurs,
i0344. 10151. Approcher vers l'autel sign.
L'aulel et le temple ont élé les le cuIle d'après le bien de l'amour,
principaux représèntatüs ,du Sei­ t 02!15. Entrcr dans la lenle de con­
gneUl', el onl principalemenl signi­ vention sign. représenler le Sci·
fié, de même que la sainle cène, le gneur quant au cuIle d'après·le di­
divin humain du Seigneur, 2777, vin vrai; el approclÎer de l'au lei
28U. L'aulel de lerreeslle princi­ sign. représenler le Seigneur quant
pal représenlatif du culle du Sei­ au divin bien, l'un,ell'allire quanl
gneur d'après le bien, el l'aulel de au r,ullc, 9963,9964,10242,10245.
pierre le pl'incipal représentatif de S'enfuir vers l'aulel sign, se réfu­
ce cuILe d'après le vr.ai, 8935, 8940, gier vers le Seigneur el supplicr
9714. L'aulel est le représentatif pour la rémission, OOHI.
du seigneur quanl au divin bie!), Par les autels, les slalues et les
el les slatues sonl le représenlaLif bocages des nalions, il esl signifié
du Seigneur quanl au divin vrai, toules les 'r,hoses du culte idolâlri­
9388, 9389. L'autel porlatif fail de que; par les aulels, le cu Ile d'après
bois de Schillim, et recouvert d'ai­ le mal; par les slalues, le culte d'a­
rain, étaille représentalif du culle près le faux du mal; el par les bo­
du Seigneur d'après le bien de l'a­ cages, les doclrinaux de ces culles,
mour, 9714, f. 10642. Renverser les autels des na­
L'aulel de parfum, ou l'aulel tions sign. rejeter le mal de leur
d:or, était le représentalif de toules religiosité et du culte qui en résul­
les choses du culle, qui pt'oviennent le, 10642.'
de l'amour et de la cbarilé procé­ Ceux qui agissliient par fraude
dant du Seigneut', 10177, 10272. ou par hypocrisie devaient êlre ar­
L'autel de l'holocausle à l'enlrée de rachés de l'aulei el lués, 9014, f.
la leule élail le principal représen­ L'aulel el la lente étaienl souillés
1· 6.
82 AV AV
par les péchés du peuple; montré cèlle de cochons qu'on écorche,
et illustré, 10208. 939. Dans I~aulre vie, il leur semble
AUTOlilfE (l') sign. l'élat, 2788; qu'ils habilcot pat'mi les pourceaux,
- sign. l'Age de l'église, qui pré­ 1742. Ils répandent des embarras
cède son dernier Age ou la consom­ dans la partie supérieure de l'eslo­
mation, 18B7. Automne des esprils; mac, 6202. ceux qui sonl devenlls
quel esl leur élat qui esl appelé avares par inquiétude sur J'avenil'
ainsi, 5725. apparaissent, dans l'aulre vie, dans
AUTORITÉ. Ce qu'un homme croil la région où est l'eslomac; la sphè­
d'après une Aulorilé appartienl aux re de leur vie peul être comparée il
aulres en lui, et ne lui appal'!ienl l'odeur nauséabonde qui s'exhale
pas, 10124. Le genre humain, à de l'eslomac, et aussi à la pesan-'
cause des amours de soi cl du leur qui provient d'une indigestion,
monde, a élé obligé de sc soumel­ 5177. Voir AVARICE.
tre à des Aulorilés, afin d'êlre en AVARICE (1'), qui consisle à aimer
sûrelé, 7364, 10160, 10814. Sphère l'or el l'argent pour l'or ell'argenl
,d'autorilé d'un espril qui élait né el non pour quelque usage, est l'af­
dans les diguilés, 1507. La sphère fection la plus terrestre; elle abais­
d'aulorilé esl lem pérée pal' la bon· se entièremenl le men lai dans Je
té, el dans ce cas il esl rendu hon­ COI'PS el l'y suhmel'ge, el elle ferme
Deur à ceux qui sonl nés dans l'au­ les intérieurs, 8301, f. L'avarice esl
torilé, 1508. la plus basse cupidité lerreslre; il­
AUTOUR, Circum, sign. l'exler­ lustn!, 1327, 4865. Ceux qui sOnl
De, 2973, 10543. Voir ALENTOUII. dans une avarice sordide sonl plus
AVANCER (s') sign. faire des pro­ que les aulres dans l'amour de soi,
grès dans les choses qui appartien­ quoiqu'extérieurement il ne le sem­
nenl au bien, c'est-à-dire, à la vie, ble pas, el par suite ils sonl con Ire
3335. le bien, qüel qu'il soli, 4751. De"
AVANT-JJlER, Nunc/ius le1'tius, l'avarice naissent des fanlaisies,
c'esl d'élel'llilé (ab œterno). 6983 i d'après lesquelles les avares, dans
el c'est l'élal inlérieur; voir BIER. l'autre vie, se croiellt infeslés pal'
C'esll'élal précédenl, 71.14. des rats et pal' des animaux de ce
AVANT-MUR (l'), Antemul'ale, g\lDl'e, selon l'espèce d'avarice, 954.
sign. quelque doctrinal, 402. Voir AVARES. La vie des pourceaux
AVARES. De Lous les hommes, il correspond à l'avarice, 1742. Ava­
n'en esl pas de plus vils que les rice juive, 4751.
avares, 938. Lem' caraclèl'e, 475t. AVRC, Cl/m. « Jéhovah fut al'ec
Ils sonl principalemenl sensuels, Joseph, Il - Gen. XXXIX. 21; ­
car ils ne pensenl pas au-delà des dans le sens de la lellre, comme il
sensuels du COI'pS, 6310. Ils onl s'agil de Joseph, il esl d'il li avec
une crainte excessive de perdre lu lui, Il mais dans le sens inlerne, où
vie, 939. De ceux qui sonl sordide­ il s'agil du seigneur, c'est (1 en
menl avares, el de leurs enfers; ils Lui, Il 504(.
so1l1 infeslés pal' les rats, 938, !l54; AVtENS. Ge que représenlaienl
el ils répandenl une odeur de rais, ces peuples, qui furenl chassés par
1514. fis sonl dans un enfer d'où les Caphtoréens, 1868.
s'exhale IIne odeur semblable à AvE L &11 S1\ AÏllI, ou deuil des
AV AV 83
Égyptiens, sign. la qualité de la ne, 3900, 4060. L'avénemeDt du fils
douleur, 6563. de l'homme est la révélation du di­
AVIN (les hauts lieux d') sign. vin vrai à la fin de l'église, 9807;
l'amoul' de soi, 273. c'est son apparition d'après la ,[Ia·
AVÉNBMEl'fT. cause de l'avéne­ role, dont le sens intime ou suprê'
ment du Seigneur dans le monde, me traile du Seigneur seul, 6895.
637, 2034, 2661. Nécessité de cet Il Y a avénement du Seigneur,
avénement, 1676, M80, 8625. Le alors qu'une vieille église est reje­
Seigneur est venu dans le monde tée, et qu'une nouvelle église est
pour conjoindre et unir l'essence instaurée par lui, 6895. Tout avé.
humaine avec l'essence divine, nement du seigneur est un com.
1587, 2034. Il est venu dans le m~(lement pour CeU1Jlui sont ré.
monde pour sauver le genre hu­ générés, et est la fin de ceux qui
main, qui autrement etH pèri de sont-dévastés, 728. Quand le Sei­
mort éterrrelle, 10828. Avant l'avé­ gneur vient, il y a, tant dans le
nement du Seigneur dans le mon­ commun que dans le .particulier,
de, la tourbe infernale faisait libre­ jugement dernier; ainsi, jugement
ment des progrès, eL elle infestait dernier quand le seignellr-èstvenu
et s'efforçail de subjuguer tous ceux dans le monde, jugement dernier à
qui étaient dans le monde spiri­ son avénement dans la gloire, juge·
tuel, 8289. Avant cet avènement le ment dernier quand il vient chez
royaume spirituel n'étaU pas tel l'homme dans le particulier, et
qu'il a été après l'avénement, 6427. jugement demier quand chacun
Le Seigneur est venu dans le mon­ meurt, 900. L'avénement du Sei­
de, non pour sauver les célestes, gneur, c'est sa présence dans cha­
mais pour sauver les spirituels, cun, présence qui se répète autant
2661. Par l'avénement du Seigneur de fois que l'évangile est prêéhé, et
lous les maux et tous les faux ont que la pensée se porte sur ce qui
été jetés dans l'enfer, les cieux ont est sain l, 3900; c'est la reconnais­
été remis cn orùre, et les spirituels sance du Seigneur dans les cœurs
ont été délivrés de la damnation, par l'amour et la foi, 6895. Il Y a
8i37. Après l'avénement du Sei­ avénement et présence du Seigneur
gneur, les rites externes ont été Pour ceux qui, en lisant la Parole,
abolis, et les représentatifs ont ces­ considèrenl le bien du concitoyen,
sé, 1003; ainsi, depuis l'avénement de la pall'ie, de l'église, du ciel, el
du seigneur, l'lJomme est considéré ne se considèrenl pas eux-mêmes,
dans le ciel, non d'après les exter­ 9405. Voir JUGEMENT DERNIER,
nes, mais d'après les internes, CONSOMMATION.
1003.L'avénementdu fils de l'hom­ AVENIR. L'inquiélude sur J'ave­
me sig1\. le rejet de la vieille église nir, confirmée par l'acte, émousse
et l'instauration de la nouvelle égli­ et retarde l'influx de la vie.spiri­
se, 4333. tuelle,5177. Voi!' ESTOMAC.
Le second avénement du Sei­ AVERSION. Ceux qui sont dans le
gneur n'est point une apparition faux d'après le mal ont tellement
dans les nuées suivant la lellre, en aversion ceux qui sont dans le
4060. C'est sa pl'ésence dans là Pa­ vrai d'après le bien, qu'ils ne pl'U­
role, et la révélation du sens inter· vent pas même supporter leur pré·
84 AV AV
sence, 7964. Ceux qoi sont dans la dans le seDt spiritllèl, sont aveu­
foi seule oot en aversion la propo­ gles, 7262. Exercer la charité li l'é­
sition seule que l'homain du Sei­ gard de cenX qui sont nalurelle­
gneur est divlB, 4727. L'avcrsion ment aveugles, c'est êlre dans le
de soi-même mel l'homme en état culle externe; l'exereer Il l'égard de
de recevoir le divin du Seigneur, ceux qui sont spirituellement aveu­
3994. Aversion contre le bien et le gles, c'est être dans le culle inter­
vrai; chez qui, 7492, 7768. Aver­ ne, 7263. L'homme qui n'est pas
sion contre les vrais de la foi; d'où régénéré est comme aveugle quanl
elle vienl, 7327, 7768. Avel'sion aux vrais et aux biens de la foi el
contre les choses qui sonl dans le de l'amour, 3493,3969,4353,4588.
ciel, 5786. Aversion el par suite Personne n'esl plus aveugle que
contraction de l'interne; d'où cela ceux qui s'nlmenl eux-mêmes, el
vient, 1.0492. Aversion contre les qui en même temps sont instruits
inlérieurs de la Parole dans le mon­ dans les sciences du monde, 206.
de chrétien d'aujourd'hui, 5702. Ceux qui, dans la ,ie du corps, onl
Etal dans lequel l'homme évite el a été aveugles voient, dans l'autre
même en aversion de parler el de vie, aussi clair que ceux qui onl eu
penser concernanl Dieu el les cho­ des yeux de lynx, 994. Voir AVEU­
ses qui appartiennent Il la foi, 631.5. GLBMENT, AVEllGLK.
Dans la Parole, l'aversion est signi­ AVEUGLEMENT. Dans la Parole,
fiée par la colère, 5034. l'aveuglement se dit de ceux qui
AVERTISSEMENT. Dans l'autre vie, sont dans le f.ux" 2383. L'aveugle­
il esl donné des avertissements de menl.dgn. ln fausseté, el aussi l'i­
toul genre aux méchants, avanl gnorance do vrai; montn!, 2383.
qu~i1s soient damnés, 7273. Il sign. les faussetés elles-mêmes,
AVEUGLE. Dans la Parole, les 4720. Aveuglement dans les choses
aveugles sign., dans ('un el l'autre spirituelles, ainsi à l'égard de l'hi­
sens, ceux qui sont dans le faux el terne de ln Parole, de l'église et du
ceux qui sonl dans l'ignorance du culLe; <l'où il vient, 1.0707. Aveu­
vrai; monl7'é, 2383, 4302. L'aveu­ glement du rationnel; exemples,
gle sign. la non-foi à cause des 21.96. Ceux qui sonl dans les faux
non-connaissances, 6990. Les aveu­ sonl dits être dans l'aveuglement;
gles sig. aussi les gentils, qui sont pourquoi? 4531. VoÏl' CtCI TÉ, AVEU­
dans l'ignorance li u vrai apparte­ GU, A VEllGLER.
nant à la foi, parce qu'ils vivent AVEUGLER, quand il s'agil des
hors de l'église, mais qui, étanl vrais, c'est faire qu'ils n'apparais­
instruits, reçoivent la foi, 6990. senl poinl, 9266. ceux qui ne sont
Qui sont ceux qui sonl complète­ pas daDs l'alTection du 'lai d'après
menl aveugles, quand ils lisenlla le bi\n, ni dans le désir de devenir
Parole? 8780. Les anciens dési­ sages, sont aveuglés plutôl qu'illus­
gnaient sous le nom d'aveugles une lr.és quand ils lisent la Parole, 9382.
des classes du prochain, 7~60. Qui sans le divin vrai qui éclaire l'en­
étaient ceux que les anciens enten­ tendemenl, l'interne de l'homme
daienl par les aveugles, 2383,6990. serait aveuglé, 9400. Quand ceux
Dans la Parole, celte expression si­ qui sont seulement dans la lueur
gnifie principalemenl ceux qui, naLurelle veulent elltrer dans les
AZ BA 85
chose.s qui sont du ciel, il se pré­
sente à eUI une sorte d'obscurité
e'
comme azur, jaune rouge, 8658.
L'azur du ciel est le vrai transpa­
qui les aveugle, t·Ot56. Les fios rent d'après le bien, 9608. Les vé·
mondalnes qui sont les profils, et l'ités sont parfois repl'ésenlées par
les fins corporelles qui sont les des nuées d'une couleur azurée
honneurs, aveugl~t entièrement, mêlée li un bel éclat de blancheur,
8993. Qui sont ceul qui sont aveu­ 6609. Les anges de la planète de
gléS au point de ne pouvoir com­ Jupiter apparnisscnt v~tus d'azur
prendre ce qui est bien ni ce qui parsemé de pelltes étoiles d'or,
est vrai, 2588. Voir AVEUGLE, 8030. Les habitants de Jupiter ai­
AVEUGLEMENT. menlln couleur azUl', 8030.
AVILIR. Le bien de l'amour cé­ Aznl}: (l'), ou ce qui n'a pas fer­
leste s'avilirail, si ceux qui aontl'é­ menté, sign. ce qui a été purifié du
génél'és n'étaient pas parfois remis mal et du faux du mal, 2362,3880,
dans les plaisirs des voluptés natu­ 7853, 9992, t0655. L'azyme est le
l'elles, 8687. bien purifié du fnux, parce que le
AVl'iH, ville du roi Hadad en pain est le bien, et le levain ou le
Édom, - Gen. XXXVI. 3, - sign. fermenté le faux, 8058. La fête des
des doctrinaux, 6650. azymes, ou la pâque, siun. le culle
AVORTEtlENT (l')sign. les Per­ et l'action de grâces Il cause de la
versions du bien et du vrai, et aussi purification des faux, 9287;- sign.
les vnstations et les négntions de la délivrance de la damnntion, et
l'un et de l'nutre, 9325; - sign. spécialement la déliyrance des fnux
que les vrais et les biens ne se suc­ du mal chez ceux qui se laissent ré­
cèdent point dnns leur ordre, 9325. générer par le seigneur, 999~. ­
AXE. La sphère du divin bien est .siUn. le culte et l'action de grâces
dans le milieu comme axe, et la pour la délivrance du mal et des
sphère du divin vl'ai qui en pro­ faux du mal, 10655; voir aussi
cède de part el d'autre sur les cÔ­ 7093,7867,9286 à 9292. Voir LE·
tés est Il droile et à gnuche, 10190. VAIN.
AZUR, Cœruleum. La couleUl'
azur, ou bleu de ciel, sign. le vrai
d'origine céleste, qui est le vrai' B
procédant du bien de l'amour en­
vers le Seigneur, 9666. Il Ya un BAAL. Les Baals élaient des dieul
azur provenant du l'ouge ou de l'en­ que les nations de la terre de ca­
flammé, et un azur provenant du naan adoraient, 1096. Ces dieux
blanc ou du lumineux; celui qui avaient été hommes; par consé­
provient du 'l'ouge ou de l'el1flam­ quent le culle qu'on leur rendait
mé est l'amour céleste du \'l'ai, ou; était diabolique el infernal, 10662.
l'externe du bien du royaume cé­ Effets produits par l'adoration d'un
leste; et celui qui provient du homme comme dieu, 10662.
blanc ou du lumineux est l'amour BAAL-CHANU, roi d'Édom, sign.
spil'iluel du bien, ou le bien interne la qualité d'un des vrais principaux
du royaume sph'ituel, 9868, 9870. dans le divin humain du Seigneur,
L'nzur siun. le bien, 6328. Le bien, 4650. .
quant li la couleur, se présente 1 BAAL·PÉOR. Commettre scorla·
86 BA BA
lion après Baal-Péor; c'élait profa­ ceux chez qui les exlernes se mon­
ner le culte, SOA!J. Voir BUL. trent saluts et vrais, mais dont les
BUL-SgPHON, nom de lieu, sign. intérieurs sont profanes et fnux,
le commencement de l'état pour 'h335. La fllle de Ba bel sign. l'é­
subir les tentations, 8130. glise ou l'Instar d'une église, où Il
BABEL. Ce que c'est que Babel, yale saint dans les externes, mais
n83, i29S, 130li, 1306 à 1308, le profane dans les Internes, 9960.
1321, 1322, principalement, 1326. La tour de Babel sign. le culle de
C'est le culte dont les externes ap­ soi-même, t.30h, 1306. En quoi
paraissent saints, mais dont les in­ consiste ce culte, 1306.
ternes sont profanes, 1182, 9755, BABILLER. Ce que deviennent,
9960,10hI2. C'est un culte qui ren­ dans l'autre vie, ceux qui ont seu­
ferme intérieurement l'amour de lement babillé, sans nullement pen­
soi, par r.onséquent tout ce qui est ser Il ce qu'ils avaient dit, et qui ont
corrompu et profane, 1326. Chez aimé Il parler sur tous les sujets,
ceux dont le culte est appelé Babel, 5557. ceux qui parlent beauCOUI) Il
il n'y a point de culte interne, mais tort et à travers sur les choses de
ce qu'ils adorent est quelque chose l'église, et qui n'y comprennent
de lOort et même de cadavéreux A presque rien, sont signifiés, dans
l'intérieur, 1326. Babel, ou le culle la Parole, par le chien, 7784.
appelé Babel, a commencé dans la BABYLONE sign. la même chose
seconde période de l'église an­ que Babel, A savoir, le culte qui
ciennl', 1327. Sont appelés Babel extérieurement apparalL saint, et
ceux qui simulent extérieurement intérieurement est profane, 6385.
les anges de lumière, mais qui sont La grande Babylone, ce sont ceux
intérieurement des diables; 2973, qui pervertissent les vrais et les
5120; qnand chl'z eux les extérieurs bien~ de l'église, dans le but de.do­
ont été enlevés, ils se précipitent miner el de s'enrichir, et cela, jus­
dans l'enfer, 2973. Babel, dans la qU'à profaner, 890h.
Parole, sign. ceux qui ont détourné BABYLONIE. Le culle externe
vers le culte d'eux - mêmes tout dans lequel règne intérieurement
culte du seigneur, h7!J8 j - sign. l'amour de soi, tel qu'il est citez
ceux qui dévastent, c'est-A-dire, ceux qui sont de la Babylonie, est
qui privent les autres de vrais, profane,130ll, 1306 Il 1308, 1321,
474h. Babel est la profanation du t322, 1326. De la domina~ion de
bien, et la Chaldée la profanation l'amour de soi dans la Babylonie
du vrai, 1327, 1368, h922. Ceux d'aujourd'hui; en quoi consiste
qui sont signifiés par Babel sont celle domioation, 1081h.
décrits, dans la Pal'ole, par de hon­ 01., La Bab,lonie d'ujourd'bu\ esl le cn­
teux adultères; pourquoi? 4868. 1~llci.me-romain. l'oir D. P. No 26...

Les fils de Babel,-Ézéch. XXIII. BABYLONIENS. Les doctrinaux de


t.7, - sign. les faux provenant des l'amour envers le seigneur et de la
cupidités, H86. La fille de Babel, charité Il l'égard du prochain ont
ce sont ceux chez qui les externes été oblitérés par les Babyloniens de
se montrent saints et bons, mais nos jours, 3419, 3420.
dont les intérieurs sont profanes et BAGAGES, Sarcinll', ce sont les
mnuvais; et la fille des Chaldéens, œuvres, 6390.
BA BA 87
DAIN. Le baio du baptême n'est 7293. Baleines qui apparaissent
autre que le bain spirituel, qui esl dans l'enfer, 8i9.
la régénération, 10386. Dans les BALTHASAR. Voir BELTCBAZAR.
enfers. il Y a une chaleul' mais BANDER une phi.ie sign. guérir
comme celle d'un bain fétide, 3340. une affection lésée, 9057.
BAISER, Osculal'Ï. Baiser siun. BA PThE (le) a élé inslilué
la conjonclion d'après l'a,lfection, et comme signe que l'homme est de
aussi des feintes hypocrites et dés l'église, et comme mémorial qu'il
fourberies, il573, 3574, 112i5, 4353. doil être régénéré pal' les nais de
5929, 6260. Baise.' sur la bouche la foi el pal' la vie selon ces Vl'ais,
sion. reconnaltre et faire ce qu'or­ 10386, 10387, 10388. Les eaux
donne celui qui esl baisé, ainsi du baptême sign. les tenlalions,
obéiJ', 5312. Baiser' les veaux,­ 10389. Le baplême aUesle que
Hosée, XIII. 2, - sign. embrasser l'homme esl de l'église, et qu'il
la magie et s'y attacher, 3574. peut êlre régénéré, i0387. Comme
BAIUR,Osculalio. Le baiser, qui le baplême esl pOUl' signe et pour
estl'exler'ne, n'est autre chose que mémorial, c'est pour cela que
l'affection de la conjonclion i qui l'homme peut être baplisé enfant,
est l'interne, 3573. Le baiser el el que s'il ne l'a pas élé alors, il
celle affection correspondent, 3573, peul l'êlre adulte, 10390. Le bap­
42i5. Voir BAISER, Osculari. lême lui-même ne donne ni la foi
BUAUI. VOÎI' BILÉUI. ni le salut, mais il altesle que ceux
DA LANCE. Voir EXPLORATION. qui ·ont élé baplisés reçoivenlla foi
I1ALANCEMENT. L'examen dll vrai et sonl sauvés, s'ils sonl régénérés,
chez l'homme par le Seigneur, 10391. Les paroles du SeigneUl'
avanlla conjonction, esl un balan­ dans Marc, - XVI. 16, - sont ex­
cemenl d'un extrême juslesse, afin pliquces, à savoir, que le baptême
qu'il ne se conjoigne pas au bien la est la régénération pal' le Seigneul'
moindre chose du faux, ni au mal au moyen des vrais de la foi,
la moindre chose du vrai, 3ti6. 10392. Le baplême est le symbole
Voil' INITIATION, CONJONCTION. de celle régénération, 2702, f. Le
BALAYER la maison sign. que baplême mainlenant, c'est l'initia­
toules choses onl élé préparées el lion dans l'égliso et dans les choses
sonl pleines de biens; ou, c'esl pu­ qui appartiennent Il l'église, et
l'ifier de maux el préparer pour que aussi dans la régénération et dans
les biens influenl; montl'é, 31112; les choses qui appal'liennent Il la
el dans 10 sens opposé, c'est rem­ régénération, 4255. Le baplême du
plir de maux, 3142, f. Balayer le Seigneur a été le représentalif de la
chemin, c'est préparer pOUl' que glorificalion du Seigneur par les
les vrais soient l'eçus; montré, tenlalions, 10239.
31112. Le baptême sign. la régénération
DkLEINE (la) sign. les communs pal' le SeigneUl' au moyen des vrais
JJ.es scientifiques, sous lesque~s el de la foi d'après la Parole, 4255,
par lesquels exislenl les scienlifi­ 5120, 9088, 10239,10386, 10387, .
ques particuliers, 112. La baleine est 10388, 10392. Comme la régénéra­
le scientifique dans le commun, et tion se fait par des comba ls spiri­
les scientifiques faux; montl'é, tuels, le baptême sign. aussi la ten­
88 BA BA
lalion, 5120; f. Les eaux du baplê­ . me la neip, qui, plUB qUé tODB les
me sign. les vrais de la foi pal' les­ autres dje~j .pouvait faire des mi­
quels les faux sont repoussés, 9088; raeles,1&299. Voir BARBE.
elles signifienlles lenlalions, 5t20, BAUD li;". le vrai scienlifique,
10389. Comtnent Je baplême a élé d'où pJomnt alJSsi le rationnel,
représenté du ciel, 2299. 1958.
, BAPTISATION. La lavalion de tout B"RI~Variegatum. Le bariolé
le corps, lavalion qui était appelée sign. un 'Vrai bâtard el mêlé de
bllpllsalion, représentait la régéné­ maux, 1&005, 4020.
ration, el, de même que le baplê­ BARlES, Vectes. Les barres sign.
me, elle la signifie aussi, 10239. la puissance qui appartient au vrai
BAPTISER sign. régénérer, 9229. d'après le bien; illustré et montré,
Baptiser d'esprit saint et de feu, 9496. Les bal'res de !Jais de sehit­
c'esl régénérer par le bien de l'a­ lim sign. la puissance du vrai d'a­
mour, 9229 j d'esprit sainl, c'est près le bien', 9496, 9541, 9662,
pal' le divin vrai; el de feu, c'est 10191,10193. La' dcfense de l'elirer
d'après le divin bien du divin les barres hors des anneaux de l'ar­
am~ur, 9818. Êlre baptisé, c'esl che représenlait la perpéluilé sans
être l'égénéré, 9032. Le Seigneur 8 changement, 9502; et les barres qui
voulu lui-même ëtl'e baptisé; pour­ étaienl sous les ailes des chérubins,
quoi? 9239. et en élaient couverles, représen­
BARBt: (la) sign. Je vrài naturel taientl.. protection éternelle du ciet
extcl'ieur, 3301; - sign. les na- pal' 18' sphère divine du bien et du
tu reis iufimes, 5387; - sign. les vrai pr'océdant du seigneur, 9502.
seienlifiques sensuels, qui sont les Les barres sur les deux côtés de
vrais derniers, 9960. La barbe~ l'aulel sign. la puissnnce du bien
parce que c'est le dernier, sign. le dont provient le vrai, et du vrai
tout, 10044. C'est ce qu'il y n de d'après le !Jien, 9736.
plus externe, 9806. La barbe rasée BAoRTUIÉE, aveugle, - Maro, X.
sign. l'a!Jsellce du !Jien ct d-u \\i1Îi 1&6, - sign. les gentils qui sont
dans les extérieurs, 9656. COnsu­ dans l'ignorance du nai apparte­
mèr ia barbe s-ign. priver des.!!.ais nant à la foi, paree qu'ils vivent
extel'lles de l'église, 9960. Lès ha­ hors de l'église, mais qui, étnnt in­
bilanls de la plànète de Mars n'ont sl:ruils, 'reçoiventla foi, 6990.
point de barbe, 7483. Voil' DARBU. BAS, Tibialia. Les !Jas, en tant
BARBU. Avant le déluge, on a cru que vêtement, sign. quelque vrai
que le Seigneur viendrait, mais spécial et,parliculier, 4875.
vieux et!Jarbu; de là la religion de BAS (en), Desupûn' aut infrà.
la barbe, H24. Jéhovah apparut à ce qui est en bas sign. à l'extérieur
MoIsé e1ans 1111e forme humaine dans le sens inleme, !l564;- sign.
adéquate à lâ"!réceplion .9.!li ~tail l'externe,10543. En bas (deorsum).
extel'lle, à savoil', comme un vieil· Regarder ell haut, et regarder en •
h:rd barbu assis près de lui, 6299; bas; ce que c'est, 6952, 6954. 'Voit
de là aussi les Juifs n'ont eu d'au­ ÊLÉVATION.
tre idée de Jéhovah que comme BASCHAN sign. le bien du nalu­
e1'un homme tl'ès-anr,ien, ayant rel, 3923. Les béliers, fils de Bas­
une barbe longue, et blanche com· chan, signl les célestes-spirituels,
BA BA 89
2830. Paltre en Carmel et en Bas- BASSIN, Peluis. Le bassin sign.
chan, c'esl êlre inslruit dans les le bien du nalurel, 7920; et le na·
biens de la foi el de la charilé, 520t. lurel, 7922. L'eau dans le bassin,
BUI. Les bases sign. le soulien, - Jean, XIII. 5, - sign. le vrai de
9643; - sign. le pouvoit', 9677; la foi dans le naturel, 1024.3. Le
- sign. le sensuel qui esl le der- bassin de l'ablution, - Ps. LX. 10,
nier du nalurel, t0345. Les bases - sign. le bien corrompu par les.
d'argent sign: le soutien par le faux, 2468.
vrai, 9643. Les bases d'airain sign. BASSINS (les), Crate7'es, sont les
les sou liens par le bien, 9770; - choses de la mémoii'e, 9304.
Sig71. la puissance d'après le bien BATARD. Le bien qui ne vienl pas
ellel'Oe, 9692. La base du bassin, d'un mariage avec le vrai esl un
dans lequel se faisailla purification, bien bâlard, 609t ; et le vrai qui ne
sign. le bien du dernier du nalurel, vienl pas du bien esl un vrai M-
t0236. La base du bassin de l'autel lal'd, 5345, 6091. Comment le bien
de l'holocausle sign. le sensuel qui chez l'homme est bâtard ou un
soulienl et qui sert, to275. Les ba- non-bien, 10266. Tubercules bâ·
ses sur lesquelles esl fondée l'église lards, 5188. Voir TIlDERCVLES.
sonl les nais de la Pal'ole dans son BATH. Le bath élail une mesUl'e
sens Iillél'al, 9433. COmment la Pa- pOUl' les liquides qui sel'Vaient de
role sert de base el de fondemenl boissons, 8540. Le balh était divisé
aux cieux, 10t26. en dix parties; mais lorsqu'il s'agil
BASE&IATU, fille d'Élon le Chil· du nouveau lempie, dans Ézéchiel,
lécn, sig. le vrai provenant d'aUlre il esl divisé en six parties: pour-
parl que du vrai réel même, 3.'170. quoi? 10262. Le balh se dit du vl'ai,
BASILIC. Le basilic sign. le mal parce qu'il esl la mesure du vin,
du faux qui provient du sensuel, 8468.
251; - sign. le mal provenant du BATIR ou édifier sign. relevel' ce
faux des scientifiques, H97. Les qui esl tombé, 153. :Être bâli sign.
serpen ts basilics sign. les raisonne- se relevel' ou vivre, 3916. BâLir' un
menls qui délruisenlle vrai, 3923. aulel, quand il s'agit du Seigneur,
BASSIN, Labrum. Le bassin dans c'est préparer l'humain divin, 2811.
lequel se faisail la purification sign. Bâtir sa maison, c'est acquérir des
le nalurel de l'homme; illustré el scientifiques, et par eux élever
montré, 10235. Le bassin, appelé l'homme externe el le bâtir, 1488.
Iner d'airain, sign. le scientifique Bâtir une maison, c'est inslruire
dans le commun, t0235. ·Les dix par l'intelligence cl par la sagesse·
bassi'ns, pincés près du temple de l'homme exlerne, 4390; el c'esl
Salomon, sign. les l'éceptacles du l'accroissemenl du bien d'après le
vrai par lequel l'homme esl purifié vrai, 4390.• Bâlir une maison sans
el régénéré, 8215, 10236. Le bas- justice el des appariements snns
sin el sa base sign. le représenlatif jugemenl, - Jérém. XXII. t3, -
de la purification el de la régénéra- c'esl fonder une religiosité SUI' ce
tion, el le nalurel, 10345. Les bas- qui n'esl pas le bien et sur ce qui
sins pour écendrer l'au lei sign. les n'est pas le vl'ai, 3391. Bâtir une
choses il écarler après les usages, ville el une tour, - Gen. XI. 4, -
9723. c'est forger une doctrine el un cul·
90 BA BE
te, t304. Bâtir les villes dévastées, spirituels, 4876. Dans Dosée, ­
c'est rectifter les doctrinaux du vrai IV. 12,-le bâton qui répond sign.
qui ont été falsifiés, 5117. le faux provenant des maux, auquel
BATON (le) sign. la puissance, est la puissance d'après le mal,
40i3, 40t5;4876,4936, 6947, 701t, 4876. Le bAton devenu serpent; ce
7026, 74t7, 7568, 7572; illustré, que cela signifie, 6947 il 6949. Dans
·40tA, montré, 4876. Quand il se l'antiquité on donnait des bâtons
dit du Seigneur, c'est la propre pour attributs aux niagiciens, 4936.
puissance, 40i3, 4015. D'oil vient On a assigné des .bâtons aux mages
que le bàton signifie la puissance, d'après les représentalifs dans l'au­
4876. La correspondance du Moton tre vie, 7026. D'ans l'au tre vie, les
et de la puissance "ient de ce que magiciens se voient eux-mêmes
le bâlon soutient la main et le bras, avec des bâtons, 4936. Ils y appa­
ainsi en même temps le corps, et raissentaussi avec des bâtons, 7026.
que la main et le bras correspon­ BATTEMENT. Dans Jérémie, ­
dent il la puissance, 7026. La muin XLVII. 3, - le batlement des sa·
est la puissance procédant du divin bots des chevaux sign. le combat
rationnel du Seigneur, ainsi la puis­ ouvel'l du raux conlre le vrai, 7729;
sance intérieure; le bâton est la et aussi les scientifiques infimes
puissance procédant du divin natu­ qui proviennent immédiatement
rel du Seigneur, ainsi la puissance des sensuels, 60i5. BaUcments du
extérieure~ 6947. Le bâton est la cœur, 3884; d'où ils pl'Oviennenl,
puissance naturelle, la main la 3885.
puissance spirituelle, 7CH. Le bâ­ BATTRE. ttre battu sign. être
ton (baculus) sign. la puissance lésé quant au vrai et au bien, c'est­
qui apparlient au vrai, ainsi les à-dire, quant aux choses qui appar­
forces; le bâton d'appui (scipio), tiennent il la vie spirituelle, 7136.
pareillement, mais en s'appliquant BAUDRI81l (le) sign. le lien COOl·
il ceux qui ne se portent pas bien, mun pour que tout tende il une
9028. Le bàton de Dieu, c'est la seule fin; illustré et montl'é, 9828,
puissance divine, 8599. Le bâlon 9944. Les baudriers sont les liens
de fondement, - Ésaïe, XXX. 32, externes contenant les vrais et les
- c'est la puissance du vrai, 96la3. biens de la foi et de l'amour dans
Dans Jérémie, - XLVIlI. i7, -le un enchatnement, 9948. Le bau­
bâton de force est la puissanr.e d'a­ drier, il l'égard de la tunique, est
près le bien, et le bàton de splen­ le lien et la séparation d'avec les
dem' la puissance d'après le vrai, externes,9944. Voil' CEllI'rURE.
4876. Dans Ésaie, - HI. l, - le BAUME (le) sign. le vrai du bien
bâlon du pain est le soutien et la dans le naturel extérieur, 5620.
puissance d'après le bien de l'a· Voil-AROUATES.
mour, et le bâton de l'eau le sou­ BDELLIUM (le) sign. le vrai de
tien et la puissance par le vrai de la l'amour appartenant il l'homme cé­
fci, 4876, 9028. Le bàlon de roseau lesle, HO.
est la puissance qu'on croit avoir, BÉATITUDE (la) célesle consiste à
1085. Dans Ésaie, - XXXVI. 6, ­ ne vouloir ni domine.', ni être servi
le bâton de roseau brisé est la puis­ par les autres, mais il vouloir servir
sance pal' les scientifiques dans les les autres el être le plus petil,
BE BE 9t
6393. Toute béalilude consiste dans beau, 3080. Tout ce qui est beau
le bien et le vrai, lesquels ne peu­ vient du bien, 3080. Autant l'hom­
vent innuel' que du Seigneur, com­ me vit selon l'ordre, autant dans
me chacun peut le voir par la lu­ l'autre vie il apparall comme un
mière de la raison, 2363. La Mali­ homme parfait et beau, 4839,6605,
tude céleste innue du seigneur 6626. Le vrai céleste est le beau
dans la charité; parce qu'elle inDue même, 1470. Sphère du beau for­
dans la vie même de l'homme, et mel, 1517. Beau de forme sign. le
non dans la foi sans la charité, bien de la vie, et beau d'aspect
2363. Dans l'autre vie, autant quel­ sign. le nai de la foi, 4985.
qu'un fait le bien sans but de ré­ BEAUCOUP, Mul/um. Beaucoup
munération, autant influe du sei­ se dit des vrais, et le grand (mag­
gneur la béatitude avec accroisse­ num) se dit des biens, 6172. Beau­
ment, et celle béatitude est dissipée coup, beaucoup (valde, valde) ,
aussitôt qu'on pense à la rémuné­ sign. immensément, 7094, 2013,
ration, 6478, 9174. La béatitude et 4035.
la félicité, après la mort, appartien­ BEAU-FRÈRE (droit du), Levira­
nent à l'homme, non d'après le Ws. Voil' LÉVIRAT.
vrai, .mais <l'après le bien qui est BEAU-PÈRE, Soce,·. C'est le bien
dans le vrai; ainsi autant il y a de d'où procéde le bien conjoint au
bien dans le vrai, autant il y a de vrai, 6827, 8644. Quand le gendre
béatitude et de félicité, 2435. ceux représente le vrai, le beau-père
qui ont la conscience sont dans la représente le bien dans un degré
béatilude intérieure, quand ils font supél'ieur, car il est le pèl'e ~e l'é­
le bien et le juste selon la con­ pouse de celui-là, 8643.
science, 911.8. La béatitude des af­ BEAUTÉ (toule) vient du bien
fections célestes ne peut, pendant dans lequel est l'innocence, 553,
la vie dans ce monde, influer 3080, 4985, 5199. De là, la beaulé
qu'obscurément dans le sens du des anges est ineffable, parce qu'ils
COI'pS, et seulement comme une sont les récipients du vrai d'après
tranquillilé provenant du fIOntente­ le bien procédant du Seigneur,
ment du mental (animus), 6408. 4985, 5199. Par les vrais d'a,près le
Le plaisir d'après le bien et le bien il y a la beauté polII'les anges,
chal'me d'après le vrai, qui font la et par conséquent pour les hommes
béatilude dans le ciel, consistent quant aux intérieurs qui appartien­
non dans l'oisiveté mais dans l'ac­ nent à leur esprit, 553,3080,4985,
lIvilé, 6410. 5199. Combien est grande la beaulé
La béatitude, d'après laquelle de l'homme exIerne, quand il a été
Ascher a été nommé sign. dans le conjoint à l'homme inlerne, 1590.
sens suprême l'étemité, dans le La beauté spirituelle est l:alfeclion
sens interne la félicilé de la vie du vrai intérieur, 5199. Les anges
éternelle, et dans le sens ex teme sont des fOl'mes de l'amour et de la
les plaisii's des affections, 3938, charité, el d'après lelll's faces l'a­
8939. mour et la charité brillenl dans un
BEAU, Pulch,'um. Quand le bien type, 3804, 4735, 4797, 5199,
inDue de l'homme interne dans 5530,9879, 10177; et ils sont des
l'homme externe, il constitue le formes du ciel, 5199; ce que c'est
92 BE BE
que celte forme du ciel, 4040, Il trent daM le ciel, et eUes devien·
4048,6607,9877. Les formes de la nent des beautés, 553.
charité et' de l'amoul' célesle sont BtCHBR, fils de Benjamin. Les
d'une si gra~de beauté qu'elles ne fils de Benjamin sign. l'interne spi­
peuvent être décrites, 10153. Ce rituel et ses doctrinaux, 6024.
qui fait la beauté, ce n'est pas le BÉDA.D, qui frappa Midian dans le
vl'ai de la foi, mals c'est l'affection champ de Moab,,.... Gen. XXXVI.
même qui est dans les vrais de la 36, - sign. la purification du faux,
foi, affection qui provient du bien, 4650.
5199. La beauté produite pal' le BéRR' sig». la Parole ou la doc­
vrai de la foi est comme la beauté trine, 2702 j - sign, la doctrine
d'un visage peint ou sculpté, landis d'après la Parole, 6372, 8340.
que la beaulé produite pal' l'affec­ , BbRLA.CHAiROi. C'est le divin
tion du vrai qui procède du bien bien rationnel né du divin vrai,
est comme la beauté d'un visage 3194. C!est aussi la divine lumière,
vivant animé par l'amoul' céleste, 326t.
5i.99. Le vrai même de la foi pré­ BBERscntBAH. C'est l'état et la
sente la beau lé dans la forme ex­ qualité de la doclrine, li savoir,
terne, mais le bien de la volon lé c'est la doctrine divine à laquelle
l'insinue et la forme, 4985. La ont été adjoints les rationnels hu­
beauté provient des vrais qui ap­ mains, 2614, 2723. C'est la doc­
partiennent à la foi, et 1;1 vie ·de la trine de la charité et de la foi,
beauté provienl du bien qui appar­ 2858, 2859. C'est la doctrine, 2702,
tient à la chari lé, 5133. Telle est 3436, 3466, 3690. C'est la charité
l'affection qui bl'ille par la forme du et la foi, 5997. li Depuis Dan jus­
visage, lelle est la beau lé, 5199. qu'à Béerscbébah, Il sign. l'exlen­
Beauté intérieure, 5U6. La beauté sion des ('.élesles et des spirituels
de l'homme inlérieur vient du bien qui appartiennent à la doctrine,
de la volon té par le vrai de la 2723, 3923, 6396. Errer dans Je
foi, 4985. Beauté inexprimable de désert de Béerschébah sign. l'élat
l'homme externe du Seigneur, lors­ d'égareQlent dans les doctrinaux de
qu'il a été conjoint à l'homme in­ la foi, 2679.
terne, :1590. BÈGUB. Pourquoi Moise, qui élait
Dans la Parole, la beauté sign. bègue, se dit incirconcis de Lèvres,
l'intelligence, 3080, 4985, 5199. 7225.
La beauté sign. la forme du vrai . BEIGNET, lAganum. Dans les sa­
d'après le bien, :10540. Quand il est crifices les minchahs, qui étaient
dit belle de fOl'me et belle d'aspect, des gâteaux et des beignels, signi­
de forme se l'éfère à l'être de la fiaient le culte d'après le bien de
la chose, ainsi au bien, et d'aspect l'amoUl', 4581, t0079, 10137. Les
se réfère à l'exister qui en provient, gâteaux se disent de l'inleme, et
ainsi au vrai, 382:1, 4985, 5199. les beignets se disenl de l'exlerne,
Beauté de la série du sens interne 9993, 9994. Les célestes dans leur
de la Parole, :1756, 1772. ordre ont été représentés par le
Les femmes vieilles qui ont bien pain, Ills gâleaux et les beignels
vécu, reviennent dans la fleur de d'azymes, 9992. Les beignets d'azy­
leur adolescence quand elles en·, mes lign. le céleste dans l'homme
BE BE 93
exleme, 999b; par conséquent le célestes intérieurs; et le bélier, des
bien céleste dernier, 10079. Voir célestes-spirituels, 1821 ft 1825. Le
PAItI, GATUtl. bélier, retenu pal' les corDéS daris
BiLA. Le roi de Béla sign. un le touffu, sign. les spirituels enlacés
des genres de cupidités du mal et dans le scientifique naturel, 288l,
de persuasions du faux, conlre les­ 2832. Le taureau, le bélier et l'a­
quels le Seigneur comballit, 1660, gneau, sign. les trois degrés de
1663. l'innocence; le taurean ou le veau
BtLA, lUs de BéOI', sign. le pre­ le bjen externc de l'innocence; le
mier vrai dans le divin humain du bélier le bien interne, ct l'agneau
Seigneur, b650. le bien intime; mont7'é, 10132. La
BéLA, fils de Benjamin. Les fils conversation des anges sur les affec­
de Benjamin sign. l'interne spil'i­ tions est représentée, dans la partie
tuel et ses doctrinaux, 6026. corre&pondante du monde des es­
BÉLIER (le), comme màle des prits, par des animaux doux, tels
brebis, si!Jn. le bien de la char'ité que les béliers, 3218.
et de l'innocence dans l'homme in­ BELL!:-MÈRE (la) sign. le faux
terne, et dans le sens suprême le adjoint à son mal, 10490. Dans Mi·
même bien dans l'Interne de J'hu­ chée, - VII. 6, - et dans Mat­
main du Seigneur, 10076; voi,' thieu, - X. 35, - une bru contre
BREBIS. Le bélier est l'homme in­ sa belle-mère, sign. l'affection du
terne quant au bien de J'Innocence faux' contre le bien, 6863.
et de la charité; montré, 100It2; BELTSCHAZAR. La profanation des
de là les holocaustes d'un bélier, connaissances du bien et du vrai
10042. Les béliers qu'on offrait est signifiée par le vin qu'il bu t
dans les holocaustes et dans les sa­ avec les grands de sa cour dans les
'crilices ont signifié le divin spiri­ vases d'or ct d'argent du temple de
tuel dans le seigneur, et par suite Jérusalem, 3079, 8932, 10227.
'les spirituels d'cntl'c le genre hu­ DENAAIMI, père des fils d'Ammon,
main; monl1'é, 2830. Par les holo­ sign. la qualité du vrai falsifié de
caustes et les sacrifices de béliel's a J'église représentée par eux, 2467.
élé représentée la purification des BÉNÉDICTION (la) est la conjonc­
maux et des faux dans l'homme lion avec le bien, 3530; c'est la ré­
spirituel ou dans J'homme interne, ception du ~rai, et par là
9991. Les béliers sont les vrais du la coojonctiQ!!.... ~~ _~ seigneur,
bien, 6170. Bélier d'emplilions; ce 10b95; c'est l'amour et la charité
qu'il représentait, l0060, l0076, procédant du Seigneur, et par suite
10088. Le second bélier, ou bélier diverses choses qui en l'ésultent, et
d'empli lions, sign. l'état du divin les accroissements dans le bien et
vrai procédant du divin bien du dans le vrai, 698!. La bénédiction
seigneur dans les cieux, 10057. La enveloppe tout bien céleste, spiri­
génisse de trois ans, la chèvre de tuel cl natnrel, 1096, lla20, 1422,
trois ans et le bélier de trois ans, 8676. La bénédiction est la félicité
sacrifiés par Abram, sign. les cho­ pour l'éternité,. et non la félicité
ses qui sont les représentatifs des qui a lieu dans le temps; illustré,
célestes de l'église; la génisse, des 8939. Béuédictions J'éelles, et béné·
célestes extér!curs; la chèvre, des dictions non-réelles; en quoi elles
94 BE BE
consistent les unes et les autres, jonction du bien et du vrai, 350la,
iOla09, i0776. Les dignités et les 351 la , 3580, 3565, 358la. Bénil'
richesses ne sont pas des bénédic­ sign. plusieurs choses; ce mot,
lions réelles, aussi sont-elles dépar­ dans le sens spil'iluel, enveloppe
lies tant aux méchanls qu'aux bons, toutes les choses qui sont bonnes,
ti939, i0775, i0770. La bénédic­ et aussi celles qui sont heureuses,
tion réelle est la réception de l'a­ 6091; par suite il sign, êtl'e gratifié
mour et de ln foi qui proCèdent du du bien de l'amour et de la charilé,
seigneur, et par là la conjonction, 3i85, la981; la conjonclion, 350la,
car de III pl'ovient ln félicilé éter­ 35ila, 3530, 3565, 358la; la fructi·
nelle, ila20, i422, 28116, 30i?, flcation d'après l'affection du vrai,
31106, 3504, 35tla, 3530, 3565, 28la6; un vœu de bonheur, 3185;
35811, 11216, la98t, 8939, iOla95. la joie, 4216; le vœu pour ,la con­
Les bénédictions réelles ne sont ni jonction et par suite pour la fruc­
l'opulence ni la prééminence dans tification, 6091, 6099 i la pré­
le monde i mais la vie éternelle et voyance et la providence, 6298; in­
sa félicité sont de réelles bénédic­ tercéder, 7963. Être béni sign.
tions qui procèdent du divin, aussi plusieurs choses, lî981; pal'
iOla09, i0776. Toute bénédiction, exemple, être enrichi du bien spi.
pour être une bénédiction, doit rituel et céleste, 981, i 731; êlre
avoir en elle la vie procédant du fl'uclifiéPilrï'affection du vrai,
divin, 10083. La foi et la charité, 28la6; être disposé dans l'ordre spi­
qui influent du seigneur chez rituel et céleste, 3017; être gl'alifié
l'~omme, sonl la bénédiction dans du bienac l'a!!!9ur, el ainsi êlre
le sens interne, 7553, 8939. La bé­ conjoint nu SeiG.!!eur, 3la06, 3504,
nédiction de Jéhovah, c'est d'êlre 3514, 3530, 3584; la série des
content en Dieu, et par conséquent choses qui pracèdenl el qui suivenl
d'être con lent de son sort, quel indique ce qui esl signifié pal' être
qu'il soit, 4!llU. béni, 498t.
Dans lia Parole, la bénédiction Le béni de Jahovah, c'est le divin
sign. la prédiction sur la vivifica­ bien, et c'est aussi le divin vrai qui
tion, 6230; et la prédiction SUI' le en procède, 3ilaO.
bien et sur le vrai; montré, 62511. BEN1UIiN. C'est l'homme spiri­
La bénédiction du Seigneur sign. tuel-céleste, et Joseph est l'homme
la fructification et la multiplication, céleste-spirituel, 3969; ou bien,
parce que ces deux choses sont Benjamin est la foi dans laquelle est
produites par elle, 43. Être béné­ la charité, ou le vrai dans lequel il
diction sign. être celui de qui pro- yale bien, et Joseph est la charité
o r.èdent tous les biens, et qui donne d'où provient la foi, ou le bien d'olt
tous ces biens, i420. Bénédiction provient le \'l'ai, 396!l. Benjamin
donnée par Isaac Il Jacob i quel a est ·le spirituel du céleste, et Joseph
été son caractère ou sa nature, le célesle du spirituel; TIIonll'é,
3576, 3660. la592, Benjamin eslle médium, qui
BtNIR se dit de lout bien dont participe de l'un et de l'aull'c,
quelqu'un esl gratifié par le divin, c'est-lI·dire, de l'interne et de l'ex­
lla20, lla22, 28la6, 3017, 31106 tel'ne, MU; el aussi, SlaiS, Sla43.
la567, et principalemenl de la con- Benjamin représente le médiulll
BE BE 95
entre l'interne et l'externe, ou entl'e lrée du naturel extérieur, 5697,
l'homme spirituel et l'homme na­ 5736, 5756. Il Dans la besace, » c'est
turel, et c'est le vrai du bien, leqnel à l'entrée du nalurel cllérieur)
procède du vrai d'après Je divin, 5697,
qui est représenlé par Joseph; ce BESSALÉEL sign. ceux qui sont
vrai du bien esl appelé le spiriluel dans le bien de l'amour céleste,
du céleste, 5586. Benjamin est le chez lesquels l'église doit êlre ins­
vrai intérieur, 5600, 5631. C'est le taurée, 10329, 10335;- sign. cenx
médium spirituel, 5639. C'est l'in­ qui sont dans les intimes du ciel et
terne, parce qu'il est le médium de l'église, 10335.
par le céleste du spirituel comme BÉTAIL (le), Pecus-udis, ce sont
par un père et par le naturel comme les vrais elles biens avant la régé­
par une mOI'(), 5685, 5686. Pour nération; et le menu bétail (Y1"(!x),
qu'il COtie médium il est né après ce sonl les biens el les vrais après
tous les autres, 5688. C'est le vrai la régénération, 9135. Voil' BÉTAIL
nouveau, 5804, 5806, 5809, 5812, (menu) el TROUI'UU.
5816, 5830. Pourquoi il est le mé­ BÉTAIL (le), Pecus-07"is, ce sont
dium, 5816. C'est le vrai ·intérieur, les biens du vrai; par le bélail (pe­
586a. C'est le médium conjoignant; cus) sonl enlendus les troupeaux
el comment il lient de l'un et de de menu el de gros bétail, et aussi
l'au Ire, 6822. Denjamin est le vrai les chevaux, les chameaux, les mu­
du bien spirituel, bien qui est Jo­ lets elles ânes, 6016. Voir BÉTAIL
seph, 6440. Joseph et Benjamin (menu) et TROUPEAU.
sont le médium unissant représenté BÉTAIL (gros), AI·mentum. Au
par le voile, 9671. gros bélailapparliennenllell bœufs,
BÉNONI, c'est-à-dire, le HIs de les taureaux, les vaches, les veaux,
ma douleur ou de mon deuil, sign. pal' lesquels sont signifiées les cho­
la qualité de l'état des tentations, ses qui appal'liennent au bien etau
6591. vrai dans l'homme externe, 8937,
BÉRA, roi de Sodome, sign. un 10062. Le gros bétail sign. les biens
des gemes de (:upidilés du mal et exlernes ou naturels, 1565, 2566,
de persuasions du Caux conlr.e les­ 6378) 5913, 6048, 8937, 10509;­
qnels le Seigneur comballil, 1660, sign. les célesles natul'els, 2180;
1663. - sign. les biens extérieurs, et
BERGER (le), ou le pasteur) sign. aussi les non-biens, 4250; - sigll.
celui qui enseigne le bien de la les exercices de la charité, 6531.
charité et dirige "ers ce bien, el fa Voir BÉTAIL (menu) el TROUPEAU.
troupeau sign. ceux qui sonl ensei­ BÉTAIL (menu), 61·ex. Au menu
gnés et dirigés, 343, 31125, 3767, bétail 'apparlïennent les agneaux,
3795) 4713. Voir PASTEUR. les brebis, les chevreaux, les chè­
Bh lA, fils d'Ascher. Les fils vres, les béliers, les boucs, par les­
d'Ascher sign. la félicité de la vie quels sont signifiées les choses qui
éternelle et le plaisir des affections, appartiennent li l'innocence, à l'a­
et leurs doctrinaux, 602li. mour céleste et li l'amour spirituel
BESACE, Mantica. La besace sig. dans l'homme inleme, 8937, 10042.
le naturel exlérieur, 5500, 5733. Le menu bétail sign. les biens in­
La bouche de la besace sign. l'en­ ternes, 8937; - sign. les célestes
96 BE BE
rationnels, 2180; - sign. les biens ses, 3218. Dans la Pal'Qle et dans
intérieUl'S, et aussi les non-biens, les rites, les bêtes sign. les biens
6250. Le menu bétail et le gros bé­ et les nais chez l'homme; d'où
tail sont le bien interne et le bien vient cela, 2179, 2180. Ce que si­
cxterne; illuslré et monll'éJ 10609. gnifiaient en particulier les bêtes
Le menu bétail, ce sont les doctri­ qui étaient sacrifiées, 10042. Ce
naux intérieurs, 3783. Abreuver le qui était signifié par l'action de
menu bétail, c'est instruire pal' la poser les mains sur les bêtes qui
doctrine tirée de la Parole, par con­ étaient sacrillées, 10023. Ce qui
séquent enseigncr les chost's qui était signifié dans les holocaustes
sont de la doctrine, 3772. par l'action de placer les parties in­
BtTE. Toutes les bêtes d'après ferieures des bêtes immolées sur
la correspondance signifient .Ies af­ leurs parties supérieures, 10051.
fections, les bêtes mauvaises et inu­ Par le mâle, en général, quand il
tiles les affections mauvaises, et les s'agit des bêtes, sont signifiés les
bêtes douces et uliles les affections vrais, et par la femelle les biens,
bonnes, 45, 46, 142, 1.113, 246, 4005.
714, 715, 71.9, 776, 2179, 2180, Différence entre les Mles et
3218, 3519, 5198, 9280. lllustl'(} l'homme. L'homme a un interne
par l'expérience tirée du monde qui peut être élevé vers le Seigneur,
spirituel, 321.8, 5198, 9090. Les' voir en soi les externes, penser aux
bêtes douces et utiles sign, les cé­ divins, et être conjoint au Seigneur,
lestes qui appartiennent au bien et et ainsi vivre éternellement, 9231.
les spirituels qui appartiennent au La différence entre les hommes ct
vrai; montré, 351.9, principale­ les bêtes consiste en ce que les
ment dans Jes sacrifices, 351.9, Les hommes pcuvent èlre élevés pal' le
bêles sign. des choses qui appar· Seigneur vers lui-même, et penscr
tiennent à l'affection et à l'inclina· ail divin, l'aimer, ainsi être con­
tion; illustl'é d'après les représen· joints au SeigneUl', d'où leur vicnt
tatifs dans le ciel, 9090. li Y a des la vie éternelle, mais il en est au­
bêtes qui signifient les volontaires trement dcs 'bêtes, 4525, 6323,
de l'homme, et il y en a qui signi­ 9231; c'est pourquoi les bêtes ne
fient ses intellectuels; lesquelles 7 vivent pas éternellement, 5114. Il
2781. Les bêtes ont signifié des af· Ya aus~i un inDux ùu monde spiri­
fections et des inclinations telles tuel dans la vie des bêtes, mais il
que celles qui sont communes à est commun et non spécial comme
l'homme et à elles, et c'est pour chez l'homme, 1633, 3466. Les hè­
cela qu'elles ont été employées dans les ne peuvent Cltre dans une sphè­
les sacrifices; montré et illustl'é, re autre que celle des fins et des
9280. Dans les sacrifices, elles ont usages qui sont snI' la terre, 36116.
signifié les célestes et les spirituels, Les bêtes ne peuvent avoir d'autres
1823. Celles qu'on admettait pour fins que des lins naturelles:36116,
les sacrifices dans l'église juive re­ Les bêtes sont dans l'ordre de leur
présentaient les affections bonnes; vie, aussi naissent-elles dans la
mais les bêtes affreuses, féroces et convenance de leur nature; mais il
inutiles, nommées dans la Parole, n'en est pas de même de l'homme,
signifiaien t les affections mauvai· qui, en conséquence, doit être in­
BE BE 97
troduil pal' les intellectuels dans 1 feclions et les cupidités, 45, 46;
l'ordre de la vic, 637, 5850, 6323. elles sont, chez l'homme, des cho­
C'est pour celle raison qu'il y a ses plus viles, ou qui tiennent à la
chez les bHes l'influx commun du nalure des bêles sauvages, 908,
monde spirituel, 5850. C'est par la :1.030. L;1 bêle (fera) sign. le vivant
volonté et par l'entendement que et le hien, 77u, 8ui, 908. La bête
l'homme est dislingué de la bêle, i mauvaise ({era ma/a) esl le men-
4525, 5114, 5302, 6323, 9231.­ Isonge d'après la vie des cupidités,
L'homme, de plus que les bêles, a l
4729;'
c'est la punition du mal
un lien avec le Seigneur, et c'est :d'après le faux, et la damna lion ;
de là qu'il ne peut mourir, 4525. montt'é, 7:1.02. La bête du champ
Chez les Mtes, l'influx passe à tra­ ({era agri) sig. ceux qui sont dans
vers leurs formes· ol'g'wiques jus­ les plaisirs du vrai externe, 9276.
que dans le monde, cl il s'y termine La bète ({era) sign. le faux et le
et s'évanouit, et jamais il ne re­ mal provenanl des amours de soi et
tourne, 5114. Les vies des bêles ne du monde; montre, 9335. La bête
sont que des affections, car les bêtes ({era) sign. aussi les nations pro­
suivent leur affection par instinct bes, qui, bien que dans le faux,
sans raison, et sont ainsi porlées, sont cependant dans le probe de la
chacune vers son usage, 5:1.98. vie; montré, 9335, {. Dilférence
La conversation des anges sur cntre la bête ou l'animal ({era) et
les affections est représentée, dans la bêle (bestia), tiG.
la partie correspondante du monde BtTE DE SOllME, Jumentum; La
des esprits, pal' des bêles de divers bête de somme sign. l'intellectuel,
genres; par des animaux beaux, 9057; - sign. les vrais scientifi­
doux et uliles, quand ils parlent ques, 5939; - sign. sollise et peu
d'affections bonnes; et par des ani­ de connaissance, 9UO.
IDaux laids, féroces et inulil,es, BÉTHAVEN, ville de la lribu de
quand ils parlenl d'alfeclions mau­ Ilenjiunin, sign. des choses qui ap­
vaises, 32:1.8. II apparalt aussi dans partiennent au vrai spirituel d'a­
le monde des esprits des bêles près le céleste, qui esl Benjamin,
étranges, qui n'exislent nulle part lJ592.
dans nolre monde; elles provien­ BÉ THE L sign. la connaissance
nent d'affections inconnucs et d'af­ des célestes, :l.lJ50, 145:1, :l.lJ53,
fections mixtes, 5:1.98. De quelques :l.u57; - sign. une lumière céleste
esprits qui, semblables aux bêles, tirant son origine des' connaissan­
avaien t eu peu de vie; la vie lelll' ces, :1.555. C'est le bien dansie der­
fut insinuée par des anges, 3647. Ilier de l'OI'dre, 3729. Le Dieu de
Dans la Parole, (( l'homme et la Béthel, c'est le divin dans le nalu­
bète Il sign. la cupidité inlérieure rel, 4089, 4539. Bélhel sign. les
ct· extérieure, le bien ou le mal, in­ connaissances du bien ct du vrai,
térieur el extérieur; mon/l'e, 7523. spécialemenlle naturel dans lequel
Il Depuis l'homme jusqu'à la bêle, Il sont terminés les intérieurs, 4539.
sign. les cupidités mauvaises inté­ El-Bélhel est le saint naturel, et
rieures el extérieures, 7872. Bethel est le divin naturcl, 4559,
lltTE ou ANIMAL, Fera. Les M­ 4560.
tes ou animaux ({ene) sont lcs af­ BETH-KÉREM, ou la maison de la
r. 7.
98 BI BI
vigne, - Jérém. VI. t , - sian. l'é­ l'elle, spécialement l'affection du
glise spirituelle, li592. bien nalurel j monO'd, M13. Naph­
BETHLÉCIIEM. c'est le spirituel tali comparé à une biche lâchée,
du céleste dans le nouvel élat, c'est l'affection du vrai naturel dans
li59li i ct Éphralah est Je spirituel l'état libre après les tentations,
du céleste dans l'élat antérieur, 3928, 6liU à MIS. Disposer les
li585, li59li. C'est l'élal de la nou­ pieds comme ceux des biches,­
velle affeclion du vrai el du bien, 'Habak. III. 19, - c'est le naturel
62li7. Le Seigneur naquit à Belhlé­ dans la liberté des affeclions, 6li13.
chem, el non ailleurs, parce que BIEN. Par le bien il n'esl enlen­
lui seul est né homme spirituel-té­ du ni le bien civil ni le bien moral,
leste, tandis que tous les au Ires car ces biens sonl enseignés dans
uaissent naturels avec la facullé ou le monde pal' les lois el les slatuts,
la puissance de devenir ou célesles et par les réflexions sur les mœurs
ou spirituels, li59li. des hommes; mais par le bien il esl
BÉTHUEL. C'est le bien des na· enlendu le bien spiriluel, bien qui,
tians de la première classe, 2865, dans la Parole, est appelé charité, et
3665, 3778. C'esl le bien de la cha­ ce bien esl en général de vouloir el
rité chez les nations plus probes, de faire le bien à ault'ui, nullemenl
3Ut. C'estl'affeclion du bien dans en vue de soi-même, mais d'après
l'homme nalurel, 3160. Il repré· le plaisir de l'affection, li538. Il
sente le bien collaléral d'une sou­ n'exisle aucun bien gui soil bien, à
che commune, 3778. Il esl SUI'· moins qu'il n'ail en lui un bien in­
nommé l'Araméen, parce que Aram lérieur dont il procède; le bien in­
ou la Syrie signifie les connaissan­ térielll' dont il procède fail son es­
ces du bien el du vrai, 3676. sence,9912. Le bien inlérieur existe
BETSALÉEL, qui a fait les travaux, pal' le bien -qui le sUll; presque
sian. ceux qui sonl dans le bien de comme une Aïne exisle aânsson
l'amour, chez lesquels l'église doit corps, 9912. Le bien qUi suil esl
être inslaurée, 10329. Par Betsa- celui que l'on dit procéder de l'au­
léel, de la tribu de Jehudah, sonl , ll'e qui esl inlérieur, 9912. Toul
signit1és ceux qni sonl dans le bien 1 bien vienl du Seigneur, 9682; mon­
de l'amour célesle; el par Aholiab, ,(l'é, 9981; il n'en vient absolumenl
de la tl'ibu de Dan, ceux qui dans le rien de l'homme, ni des anges dans
bien elle vrai de la foi, 10329. Par les cieux, 9682. Le bien qui vienl
Belsaléel sonl signifiés tous ceux de l'homme n'esl pas le bien i il est
qui sonl dans"les in limes du ciel et le mal dans sa première essence,
de l'égli!;e, cl pal' Aholiab tous ceux quoique dans la forme exlel'Oe il
qui sont dans les derniers du ciel puisse se montrer comme bien,
et de l'église, t0335. 8li80. Le bien chez l'homme esl se-
Bt:unRE (le) sign. le célesle, 680, Ion les usages de la vie, 9296. Dans
~18li, 5620, 59li3. Dans Ésaie, ­ toul bien, il faut qu'il y ail l'inno­
VII, 22, - le beune sian. le bien cence pour que ce soil le bien,
cétesle, le lail le bien spirituel, el 399li. Le bien t'st le tout dans toutes
le miel la félicité qui provient de choses pour qu'elles soienl, 9550.
l'un el de l'aull'e, 218li. Le bien n'esl bien que quand en lui
BICHE (la) sian. l'affection nalu­ il yale vrai, car le bien lire du
BI BI 99
vrai sa qualité ct aussi sa forme, intimement en soi le ciel et le Sei­
4301; illustré, 9154; mais le vrai gneur, et le mal provenant du pro­
reçoil par le bien son essence, et pre a intimement en soi l'enfer,
pal' conséquent sa vie, 4301. Le 8!J80. Le bien qui entre avec l'alTec­
bien n'est point le bien et n'est tion du bien est reproduit d'après
point fructifié, avant que l'homme le vrai, et réciproquement, h205.
ait été régénéré, parce qu'aupara­ Les vrais doivent être insinués dans
vant il n'y a pas dans le bien l'âme le bien pour qu'il soit le bien, et
elle-même, 3186. Le bien vient ils son t insinués par les affections;
d'une double origine, à savoir, illustré, h301. Le bien met en or­
d'une origine dans la volonté, et dre les vrais, 3316, 570h. Il les
d'une origine dans l'entendeinent, met en ordre dans la forme du ciel,
6065. Si on connaissait et si on ètle mal met en ordre les faux dans
percevait ce que c'est que le bien, la forme de l'enfer, 5706. Le bien
on saurait d'abord des choses in­ fuit· le mal, et le mal a en horreur
nombrables, et l'on percevrait aussi le bien, 9809, f.
les proximités du bien et du vrai Dans un seul bien il y a d'innom­
qui sont dans le ciel, 3612. Le bien brables vrais, fJ005. Le bien ~t va­
est la conjonction; et l'on sait ce rié dans tous et dans chacun par
que c'est que le bien, si l'on s'ap­ les vrais, et il reçoit des vrais sa
plique à savoir ce que c'est que qualité, 380h. Chez chaque homme
l'amour envers Dieu et l'amour à les biens sont variés, mais de ces
l'égard du prochain, h997. Chacun biens variés il en est formé un seul
doit faire le bien comme d'après le par le Seigneur, 3986. Le bien est
propre, et ne pas se croiser les bras, multiple et cependant apparalt un,
1712. L'homme doit se contraindre et à ce bien correspondent des so­
à faire le bien, 1937, 19h7. L'usage ciétés d'esprits et d'anges, h066,
fait qu'il yale bien, mais tel:est !J067. Le bien devient varié par les
l'usage, tel est le bien, 30hO. vrais, au point qu'il n'est jamais en
Le bien est implanté dans l'hom­ aucune manière chez l'un sembla­
me dès l'enfance, afin qu'il soit Un ble à ce qu'il est chez un autre,
plan pour recevoir le vrai, 10HO. !I1h9.
Le bien implanté par le Seigneur C'est le bien qui agit, et qùand
est acquis avec semence par les le vrai agit, c'est d'après le bien,
vrais; illustré, 9258. Le bien chez 6380. Le bien agit par le vrai, h757.
l'homme· fait son ciel, et tel est Le bien s'approprie, non pas le
pour lui le bien, tel est le èiel, vrai, mais le bien du vrai, c'est-à­
97hl. On ne peut pas savoir ce que dire, les usag~s, h98h. Toutes cho­
c'est que le ciel, à moins qu'on ne ses sonl d'après le bien; illustré,
sache ce que c'est que le bien, 9667. Ceux qui sont dans le bien
7181. Tous les biens dans le cicl sont dans l'aulre vie dans la faculté
sont distincts, 7833 et 7836. Le d'être sages; leur étal, 5527.
bien règne universellement dans les Le bicn esl le fils alné oule pre­
cieux, 9832. De la sphère du bien mier-né; illustré pal' l'état des en­
procédant du Seigneur au tour du fants,3!J9h. Quand le bien est à la
ciel et des sociétés célestes, 9h90; première place, et qu'il a la domi­
Le bien procédant du Seigneur a nation, il produit des vrais conti·
100 BI BI
nuellement, 5912. Alors le bien tendement et à la volonté, puisque
multiplie les vrais autour de lui, et l'entendement de' l'homme est le
uussi autour de chaque vrai, et il' récipient du vrai et du faux, et la
fait de chaque vrai comme une pe­ volonté le l'écipient du bien et du
lite 6toile, dont le milieu est lumi­ mal, 10122. Ce qui procède (le la
neux, 5912 i non seuJementle bien volonté est appelé bien chez ceux
multiplie les vrais autour de lui, 'qui ont l'eçu du Seigneul' nn nou­
mais encore par les vrais il produit veaU volontaire pal' la régénéra­
par dérivations successivement des tion, et mal chez ceux qui n'ont
vrais, qui sont les fils ou les petits­ Ipas voulu le recevoil'; et ce qui
fils, et ainsi de suite, 5912. 'pl'ocède de l'intellectuel est appelé
li Ya trois genres de biens qui vrai chez les l'égénérés, et faux chez
constituent les trois cieux, 10270. Iles non-l'égénél'és, 5351. Aujour­
Ces trois biens se suivent en ordre, ,d'hui, il en est peu qui sachent cc
il savoir, le bien de la foi, Je bien rue c'est que le vrai dans son es­
de la charité Il l'égard du prochain, sence l'éelle, parce que l'on cannait
et le bien de l'amour envers le Sei­ !leU ce que c'est que le bien, lors­
gneur, 97lil. Le bien de la foi fail ,que rependant tont vl'ai vient du
le prcmiel' riel, le bien de la cha­ Ibien, ct que tout bien exisle par
rité à l'égard du prochain fait le se­ les vl'ais, 2507, 3603, 1I136, 9186,
cond ciel, ct le hien de l'amour en­ ,9995. Il n'y a aujourd'hui aucune
vers le Seigneur fait le troisième connaissance sur le bien et le vl'ai ;
ciel, 974i. Les genres et les espè­ c'est pourquoi ce qui en est dit ne
ces de biens sont innombrahles, ct peut pas être facilement compris,
sont même sans bornes; illustré, 4136. L'homme n'établit pas une
4263. Il Y a un grand nombre de idée distincte entre le bien et le
genres et d'espèces de bien~; par yrai; pourquoi? 9995. L'homme
exemple, il yale bien céleste et le peut difficilement distinguer enlre
bien spirituel, le bien intél'ieur ct ie vrai ct le bien, parr.e qu'il distin­
le bien extérieur, le bien extérieur­ ~ue difficilement entre penser et
naturel et le bien extérieur-sen­ vouloir, 9995.
suel, le bien ,de l'innocence, le bien 1 Le bien est l'l~tre de la vie, et le
de l'apIOn l', le bien de la foi, etc., vrai est par suite l'Exister de la vie;
10334, alais tous ces différents ilinsi, le bien a l'Exister de sa vie
biens sont disposés pal' le Seigneul' dans le vrai, et le vrai a l'Êlre
dans un tel ordre, qu'ils consti­ de sa vic dans le bien, 3049, 31.80,
tuent ensemble un seul bien com­ 4574, 5002, 9154. Pm' suile tout
mun,10334. bien a son Vl'ai, et tout vrai a son
Bien ct Vrai. Toutes et chacune bien, parce que le bien sans le vrai
des choses dans l'univers se réfè­ n'Existe poin l, ct que le vrai sans
rent au bien et au \Tai, ou au mal Ile bien n'Est point, 9637. Puis
et au faux: au bien el au vrai celles qussi, le hien a sa forme et sn qua­
qui sont el se font selon l'ordre di­ lité paIl lcs vrais i ainsi, le vrai est
vin, et au mal et au funx celles qui ln forllle et la c!ualité du bien,3049,
sont et se font contre l'ordre divin, 457fl, 6917, 9154. Le bien qui est
2452,3166,4390,4409,5232,7256, dans le vrni est le Seigneul' lui­
10122; ainsi, chez l'homme, Il l'en- même, et le vl'ai dans lequel est le
in BI tOi
bien est l~ vie procédant du Sei- i peut pas innuel' dans le vrai, tant
gneUI', d'après laquelle tous vivent, q~e l'homme est dans le mnl,2388.
7212. Le bien est l'agent et le vrai Le bien donne la faculté de rece­
e&t le récipient, c'est pourquoi tous v9 ir l'influx procédant du Seigneur;
les vl'ais sont des vases récipients, le vrai sanS le bien ne la donne
4205. pas, 8321. Le pl'emiel' étaL de ceux
Le Seigneur e~tle Bien même et qui sont régénérés, c'est de croire
le Vl'ai même, 2011, M5:l, 10336, que le. bien et le nai viennent
10619. J~'homme ne peut de lui­ d'eux -mêmes, opinion dans la­
même rien faire de bien, ni- rien quelle ils son t laissés pour des rai·
pensel' de vl'ai, 874,875,876. Tout sons qui sont expliquées; mais
bien et tout vrai viennent du Sei­ qua~d ils ont 'été régénérés ils
gneur, et de l'homme il ne vient cl'oient que le bien eL le vrai vien­
aucun bien ni aucun vrai, 1614, nent du Seigneur, 2946,2960,2974.
2016, 2904, 4151, 9981. Aulant Du bien et du vrai qui nppal'lien­
l'homme croit que toul bien ellout nenL au Seigneur, et du bien et du
vl'ai pl'ocèdent du Seigneur, aulant vrai qui n'apparlieilnent pas au Sei­
il est dans le royaume du Seigneur, gneur, 7564. ,
2904, Le bien et le vrai chez l'hom­ Faire le bien et le vrni pour le
me, c'est le Seigneur lui -même, bien et le vrai, c'est aimer le Sei­
9776. Tout bien est saint, et tout gneur par dessus toutes choses et le
vrai aussi, en tant qu'il a du bien prochain comme soi-même, 10336.
en soi, 9680. Le bien et le vrai Ceux qui sont dans l'interne de la
sont semés dans le libre, 1937. Les Parole, de l'église et du culte, ai­
biens et les vrais ne sont des biens ment faire le bien elle vrai pOUl' le
et des vrais qu'autanl qu'ils ont en bien et le vrai; mais ceux qui sont
eux le Seigneur, 2904, 3061, 8480. dans l'exlerne de ces choses, sans
Le seigneur influe dans le bien être dans l'interne, aiment il faire
chez l'homme, et pal' le Lien dans le bien pour eux-mêmes et pour le
les vl'ais, 10153. Il influe par le monde, 10683. Ce que c'est que
bien dans les yrais de tout genre faire le bien et le vrai pOUl' le bien
surtout dans les vrais réels, 2531, et le vrai; illust7'l! par des exem­
2554. Le Seigneul' n'influe pas dans 'pIes, 10683. On ne sail pas. ce que
les vrais séparés du bien, et il n'y c'est que le bien, à moins qu'on ne
a· pas de pal'allélisme entre le Sei­ sache ce que c'est que l'amoul' en­
gneur et l'homme quant à ces vers. le Seigneur et à l'égard du
vrais, mais il y en a un quan t au prochain, el l'on ne peut savoir ce
hie n, 1831, 1832, 3514, 3564. Le que c'est que le vl'ai que d'après le
Dien procédant du Seigneul' innue bien, 7178. savoir le bien el le
dans le vrai, quand ont été éloi· vrai, ce n'est pas les avoir, mais il
gnées les choses qui appartiennent faul en être affecté non d'apl'ès l'a­
il l'amour de soi et du monde, ou moul' de' soi el du monde, 3!.02.
les cupiditéS du mal et les persua­ L'homme doit faire le bien et pen­
sions du'faux, 3142, 3lla7. Autant :ser le nai comme d'après lui-mê­
le mal et le faux sonl éloignés, au­ me, pour que le vrai elle bien de­
tant influe le bien et le vrai pl'océ­ viennent son propre, et pour qu'il ait
dant du Seigneur, 2411. Le Lien ne le libre céleste, 2882, 2883, 2891.
102 BI BI
Les biens chez l'homme ont été trois degrés dans l'homme interne
mêlés à des mriux, et les vrais à des selon les trois cieux, et pareille­
faux, qui ne sont pas contraires au ment dans l'homme externe; ceux­
bien et· au vrai; illust1'é par des ci correspondent à ceux-là, 4156.
exemples, 3993; mais les biens et L'homme est son vrai et son bien,
les vrais sont au milieu, et les maux 10298. L'homme est tel qu'il est
et les faux aux périphéries, 3993,f. quant au bien, et non tel qu'il est
Les biens chez les régénérés son t quant au vrai sans le bien; illustré,
disposés dans la forme céleste j 10357. Ceux qui sont dans le vrai
dans le milieu est le bien le meil· sont l'aides, ceux qui sont dans le
leur, et ainsi successivement, 6028. bien sont flexibles, 7068. Le bien
Le vrai sans le bien ne peut être est changé en mal et le vrai en
donné, parce que le vrai est la va­ faux, en descendant du ciel chez
riation de la forme, et que le bien les méchants, 3607. Le bien et le
est le plaisir qui en provient, 5147. vrai sonl ôtés aux méchants et sont
Si c'est le bien et le vrai qui for­ donnés aux bons, 7770. Le vrai est
ment le naturel-rationnel et le na­ chez l'homme dans la même pro­
turel, il y a l'image du ciel; mais portion et dans le même degré que
si c'est le mal et le faux, il y a l'i­ le bien chez lui, 2429. Le bien et
mage de l'enfer, 3513. Le bien pro­ le vrai spirituels, le juste ,et l'équi­
duit le vrai dans le naturel presque table, l'honnête et le décent se ,sui­
comme la vie fonde les fibres dans vent en ordre, et sur eux est fondée
l'homme, 3579. Il en est des biens la conscience, 2915. Le bien et le
et des vrais comme de la fibre dalJS vrai croissent immensément dans
laquelle est l'esprit animal, et du l'autre vie chez ceux qui sont dans
vaisseau dans lequel est le sang; la ,charité, 1.941. Ce que c'est qne
i1,lustré,9154. Le bien dispose les d'être jugé d'après le bien; ce que
vrais dans les séries, et il les lie en· c'est que d'être jugé d'après le vrai;
semble, 9174. Les biens et les vrais le Seigneur ne juge jamais qui que
forment comme une cité, et cela ce soit que d'après le bien, 2335.
d'après la forme du ciel et d'après Le bien et le vrai du naturel sont
l'influx, 3586. Le bien et le Vl'ai conçus ensemble; c'est le bien
sont repoussés par l'homme vers qui donne la vie, mais c'est pal'
les intérieurs, en tant qu'il est dans le vrai, 3299; le bien naU avec
le mal et dans le faux, 3402. Il Ya l'homme, mais non le vrai; c'est
des biens et des vrais qui regardent pour cela que les pelils enfants sont
en dedans, et il y en a qui regar­ sans aucune connaissance du vrai,
dent en dehors; et l'homme est tel, et que le Vl'ai doit être appris et
qu'il peut regarder au-dessus de être ensuite conjoint au bien, 330ll.
lui vers le ciel jusqu'au divin, et Le vrai est en apparence au premier
au-dessous de lui vers le monde et rang quand l'homme est l'égénéré,
,:ers la terre, 7601, 7607. Ce que mais quand il a été régénéré, le bien
c'est que regarder pal' le bien vers de la vie est au premier rang, 3539,
le vrai, et regarder par le vrai vers 3548,3556,3563,3570,3576,3603.
le bien, ce qui est l'inverse, 8505, Le bien est respectivement seigneur,
8506, 8510. et le vrai est serviteur, et cepen­
Il Ya des biens et des vrais des dant ils sont frères, 4267. Le bien
BI . BI 103
même el le vrai même dans l'auIre vent procèdenl en ordre de ceux
vie fonl ce que snI' la terre on nOIll­ qui précèdent, 9868.
me la consanguinilé el l'affinilé, Conjonction du Bien et du Vrai.
4121. Les biens el les vrais, consi­ L'affection, qui appartient à l'a­
dérés·en eux-mêmes, ne reconnais­ mour, s'adjoint toujours anx vrais
senl d'auIre Père que le Seigneur, selon les usages de la vie; de là, le
cal' ils procèdenl de lui seul; de là bien reconnall son vrai, et le vrai
lous ceux qui sont dans les biens reconnall son bien, 2429, 3101,
el dnns les vrais son 1 dans la fra­ 3102,3161,3179,3180, li358, 5807,
ternité, 4121. Les biens el les vrais 5835, 9627. Par suile il y a con­
onl une conjonclion en Ire eux, jonction du vrai et du bien; SUl'
comme dans les familles les pa­ celle conjoncLion, 383li, li096,1lO97,
rents, les frères, les consnnguins, 4301, li345, 4353, 436li,li368,53G5,
les alliés, 685, 917, 2508, 2524, 7623 à 7627, 7752 à 7762, 8530,
2556, 2739, 3612. Tous les biens 9258, 10555. Le Hai et le bien
et tous les vrais qui sonl dans le doivent être conjoints pour qu'ils
naturel, ou dans l'homme exlerne, soient quelque chose; illustl'é,
sont conçus et naissenl du ration­ 10555. De là, le bien est dans un
nel, ou de l'homme interne, c'est­ continuel effort et dans un perpé­
à-dire, du bien du rationnel comme tuel désir de se conjoindre les vrais,
d'un père, et du vrai. du l'ationnel 9206, 9li95; illustré, 9207; et les
comme d'nne mère, 3677. Ils ont vrais réciproquement se conjoi­
par le Seigneur leur vie, et ils onl gnenl avec le bien, 9206. Le bien
la vie par le Seigneur, quand ils lui influe dans le rationnel par le che­
sont attribués, 9300. Ils peuvent min interne, el le vrai par le che­
être mullipliés et crollre jusqu'à min externe dans le naturel, pour se
l'indéfini, 6232. L'homme croit conjoindre dans le rationnel, 30,98,
qu'ils influent immédiatement du Le bien dans l'homme interne peut
ciel, ainsi sans des intermédiaires être conjoint avec le bien dans
chez l'hoDlme, mais il se trompe l'homme externe, mais non le bien
beaucoup, 4364. Les biens et les avec le vrai immédiatement, 4353.
nais chez l'homme et chez l'ange, Le bien de l'homme interne ne peut
sans la vie procédant du Seigneur, pas être conjoint avec le vrai de
sont des choses mortes, et même l'homme externe, à moins qu'aupa­
sont des maux, 10272. Les biens et ravant la conjonction n'ait été·faite
les vrais ont été tout à fail distin­ dans l'interne, 8983. Il Y a con­
gués entre eux selon les degrés, et jonction réciproque du bien avec le
les supérieurs influent dans les in­ vrai, et du vrai avec le bien, 5365,
férieurs, et y pl'ésentent l'image 8516 j le bien agit, et le vrai réagit,
d'eux-mêmes, 3691. Les biens dans mais d'après le bien, 3155, 4380,
les cieux procèdent pat' ordre de­ 4757,5928,10729. Le bien se choi­
puis les intimes jusqu'aux extrê­ sit le vrai auquel il se conjoint,
mes, et dans l'ordre où ils procè­ parce qu'il ne l'econnatt pour vrai
dent ils influenl aussi, 9612. Les que ce qui concorde, 3161. Com­
biens qui se monlrent extérieure­ ment le bien esr conjoint an vrai;
ment tirent des internes leur être illustré par l'influx dn bien dans
et lenr vivre, 4314. Ceux qui sui- les connaissances du v·rai, 4067,
104 BI BI
4096,4097. Avant que le vrai soit d'une autre mànière chez les spiri­
reçu et conjoint au bien, cles cOll­ tuels, 10124. Quand les vrais sont
firmalirs précèdent et sont associés conjoints aU bien, la progression
afin 'que l'on croie, 43611. Le vrai se fait des commùns vers les parti­
est conjoint au bien quand l'homme culiers et vers les singuliers, 4345.
est dans la charité, 5340, f., 5342. Les biens et les vrais conjo'ints ap­
Il est fait un examen exact, et il est paraissent comme un Il l'image de
pris des p,récau tions, afin que le l'homme; illustré, 8370. Plusieul;s
vrai ne soit point conjoint au mal, particularités SUI' la conjonction du
ni le faux du mal au bien, 31:10, bien et du vrai, et SUI' la manière
3U6', 4416, 52i7. Pour que le vrai dont ene se fait, 3090, 3203, 3308,
soit reçu et soit conjoint, il faut 4096, 4097,4345,4353, 5365, 7623
l'innocence et la charité, 3ilO. Le Il 7627. Conjonction du bien et du
vrai est initié et conjoint au bien vrai illustrée par les agents et pal'
dans le rationnel selon les degl'és les réagents, 10729.
d'instruction, ·314i. Pour que le La conjonction réciproque du
vrai soit conjoint au' bien, il faùt vrai avec le bien et du bien avec le
qu'il y ait consentement de l'enten­ vrai est le mariage céleste, 5365.
dement et de la volonté; quand la Le vrai a besoin du bien et le bien
volonté aussi consent, alors il y a a besoin du Vl"ai; quand le vrai a
conjonction, 3157, 3158, 316i. Le besoin du bien le vrai est conjoint
vrai ne peut être conjoint au bien au bien, et quand le bien a besoin
que dans l'état libre, 3158. Il en est du vrai le bien est coojoint au vrai,
de la conjonction du vrai avec le 5365. Dans le ciol entier et le mon­
_ bien comme de la p.'ogression de la do entier, et dans chacune des cho­
vie de l'homm~ depuis l'enfance, ses qui les constituent, il y a nne
en ce que d'abord il puise. les vrais ressemblance du mariage, 54, 718,
scientifiquement~ ensuite rationnel­ 747, 917, 1432, 2173, 2516, 5194;
lement, et qu'enfin il les fait choses principalement entre le vrai et le
de sa vic, 3024, 3665, 3690; il en bien, 1904, 2173, 2508; puisque
est aussi comme d'un enfant, en ce toules choses dans l'univers se !'é­
qu'il est conçu, est porté dans l'u­ fè!'ent au Vl'ai et au bien pOUl' êtl'e
tél'US, unit, grandit et devient sage, quelque chose, et à leu!' conjonc­
3298, 3299, 3308, 3665, 3690; et tion pour produire quelque chose,
aussi. comme des semences et de 2452,3166,4390,4409,5232,7256,
l'humus; les semences sont dans ,10122, 10555. Le bien et 10 vrai
le rationnel, et l'humus est dans le' :forment entre eux un mal'iage dans
naturel, ~671; et comme de l'eau Jeqnol consiste le ciel, et ceux qui
avec le pain, 4976. Les vrais sont I
sont' dans ce mariage soM dans la
conjoints au bien quand ils sont ap­ Isagesse ct dans l'intelligence, ot
pris et reconnus en vue des usages ont, avec une val'iété indéfini et
de la vie, 3824. Les vrais sont con­ ineffable, des béatitudes et des fé­
joints au bien chez l'homme autant llicités dont le monde ne connalt
et de la même manière que l'honl­ pas même une seule, 5365. Le's an·
me est dans le bien quant Il la vie, ciens aussi avaient institué un ma­
3834, 3843. La conjonction, se fait riage entre le vrai et le bien, 1904~
d'une manière chez les célestes, et La loi du mariage e8l que deulÇ
BI BI dOlS
soient un, selon les paroles du Sei­ leste, et est le' bien du ciel moyen,
gneUl', 10130, 10168, 10169. I,e 10129. Le bien spil'ituel est la cha­
mariage du bien et du vrai est l'é­ rité à l'égard du prochain, 6365.
glise et le ciel chez l'homme, 2173, Le bien spirituel est le vl'ai dans
7752, 7753, 9224, 9995, 10122. son' essence; illustré, 10296. Le
Bien M~me. Le Seigneur est le bien spirituel est le bien du vrai,
seul Bon, ainsi le Bien Même; mon- 5826. 'l'out bien spirituel procède
tl'é, 10619; montt'é, 10336. Le ou de la foi qu de l'amour, 7867.
mental humain n'est dans aucune Chez l'homme le bien n'est pas un
illusion quand il pense que le Sei­ bien spirituel avant d'avoir été 1'01'­
gneur est le bien même et le vrai mé par les vrais, 8889. Le bien spi­
même, cal'I'infini divin ne peut être rituel est le vrai qui est devenu
appelé au,trement que le bien même bien; le vrai devient bien, quand
et le vrai même, 201.1. on vit selon ce vrai; alors il passe
Bien Divin. Le bien divin dans dans la volonté et de la volonté
le seigneur est ce qui est appelé le, dans l'acte, et il devient chose de,la
Fils de Dieu, 2813. Le bien divin vie, et quand le vrlli devient chose
n'a pas pu être tenté; il est au-des­ de la vie; il n'est plus appelé vrai, il
sus de tout effort de tentation, est nOlllmé bien, 5595.
2813. Le bien divin qui procède Bien céleste ct Bien spitituel.
iinmédiatement du seigneur, ou du 'Le divin bien du Seigneur est uni­
Seigneul' médiatement par le ciel,' que, parce qu'il est infini; s'il est
influe directement, 4145. Il ne peut distingué en céleste et en spirituel,
influer que dans les vrais, 3387. Il c'est d'après une réception dissem­
influe dans les vrais de chaque blable, 10261. ce que c'est que le
genre, mais il importe principale­ bien céleste, et ce que c'est que le
ment que les vrais soient des vrais bien spirituel, 2227. Le bien qui
réels, 2531. Le bien divin élève appartient à l'amour envers le Sei­
tous les hommes vers le ciel, mais gneur est appelé bien céleste, et le
le vrai divin les condamne tous à bien qui' appartient à la chàrilé à
l'eMer, 2258. i l'égard du prochain est appelé bien
Bien divin céleste. Par le bien spirituel, 7257. Différence entre
divin céleste il est entendu le bien ces deux biens, 4581. Le bien spi­
divin dans le ciel, Cal' le bien divin rituel est distingué du bien céleste
en soi est fort au-dessus du ciel, en ce que le bien céleste a cté im­
8758. planté dans la partie volontaire, et
Bien céleste. Le bien céleste est que le bien spirituel a été implanté
le bien intime et le bien du l~iel in- dans la partie intellectuelle, 5595.
lime, 10129. Le bien céleste est Par le bien céleste le Seigneur se
l'amour envers le seigneur, 5365. conjoint immédiatement, et pal' le
Le bien céleste est formé pal' les bien spirituel le Seigneur se con·
vrais 'en ordre depuis ('extrême, joint médiatement, et ne se con­
10252, 10266, 10267. Le bien cé­ joint qu'autant que r.e bien a en soi
leste s'évanouit selon que la con­ le bien céleste, 10129. Dans la Pa­
voilise augmente, 8487. l'ole, le bien céleste, 011 du roy<lu­
Bien spirituel. Le bien spirituel me céleste, est appelé le saint des
est le, bien qui procède du bien cé­ saints, et le bien spirituel, ou du
i06 BI BI
royaume spirituel, est appelé le bien naturel; dans celui-ci on peut
saint, iot 29. être facilement entralné dans le
Bien naturel spirituel et Bien mal et dans le faux, 7761. Le bien
natw'el non spirituel. Du bien na. naturel, dans lequel quelques-uns
turel spirituel et du bien naturel naissent, n'est pas un bien dans
non spirituel, 4988,4992, 5032. Le l'autre vie, à moins qu'il ne de­
bien nalurel spirituel vient de la vienne bien spirituel, 2463, 2464,
doctrine de la foi et de la charité, 2468, 3304, 3408, 3469, 3470,
et, chez les gentils, de la religio­ 3508, 3518, 7761. Le bien naturel
sité; le bien naturel non spirituel n'est pas un bien spirituel avant
vient de l'héréditaire et de ce qui d'avoir été réformé par le Seignelll'
en est emprunlé, 4988. Le bien na­ au moyen de la régénération, 3470.
turel non spiritnel a plusieul"S affi­ Comment le bien naturel est ré­
nilés avec le bien naturel spiriluel, formé pal' la régénération, 3470,
mais seulement dans la forme ex­ Le bien spirituel, c'est de vouloir
terne; dans la' forme interne ils du bien Il'8utrui, nullement en vue
dilTèrent to.lalement, 4988. Le bien d~ soi·même, mais d'après le plaisir
naturel non spirituel peut être com­ de l'affection, et personne n'y peut
paré au bien qu'on trou;ve aussi pal'venir que pal' la régénération
chez les animaux qui son t doux, provenant du seigneur, 4538.
mais le bien naturel spirituel est L'homme peut percevoir le bien
propre à l'homme qui agit d'après ,naturel, mais non le bien spirituel;
la raison, 4988, Ceux qui sont dans illustré, 3768.
le bien naturel non spiriluel se lais­ Bien natw'el. Le bien naturel est
sent persuader' par qui que ce soit, ce que l'homme tient de ses parents
et facilement pUl' les méchants, par l'héréditaire, intérieurement du
5032. Ceux qui sont dans ce bien père, et extérieurement de la mèl'e,
font le bien par nature et non par 3518. Le bien naturel est de quatre
religioll, 5032. genres, à savoir, d'après l'amour
Bien naturel et Bien spil'i/uel. du bien, d'après l'amour du vrai,
Le bien naturel vient des parents, d'après l'amour du mal, el d'après
mais le bien spirituel vient du Sei­ l'amour du faux; et les inclinations
gneur, 3469, 3470. Il Ya une gran­ à ces biens sont reçues pal' les en­
de distinction Il faire entre le bien fants pal' héritage des parents,
spirituel et le bien naturel, 7761. 3469. Le bien naturel esl tel, que
Le bien spirituel til'e sa qualité des de lui-même il ne veul ni obéir au
Vl'ais, de leUl' abondance, et de l'en­ rationnel, ni le servir' comme un
chatnement; mais le bien naturel serviteur doit le faire à l'égard de
naU avec l'homme, et il existe aussi son matlre, et qu'il veut, au con­
accidentellemen t, ainsi par des in­ traire, commander, 3470. Le bien
fortunes, des maladies, el" autres naturel provient de l'ordre des cho·
événements semblables, 7761. Le ses qui influent, 3508. Ce que c'est
bien naturel ne sauve personne, que le bien naturel, et ce que c'est
mais le bien spirituel sauve tous que le vrai naturel, 3j.67. Le bien
ceux qui l'acquièrent, 7761. Le bien naturel sert d'abord pour moyen
spirituel est un plan pour les an­ d'introduire' les vrais en ordre, SUI'­
ges, mais il n'en est pas ainsi du lout quand l'homme est régénéré,
BI BI 107
851.8. Quels sont ceux qui sont pas non plus de bien rationnel ou
dans le bien naturel et le corrom­ humain, 3387. Le bien et le vrai
pent par des faux, 2li63, 2li6li, naturels sont formés d'après le bien
246!l; ceux-là sont Moab et les fils et le l'l'ai ra tionnels pal' l'influx,
d'Ammon, 2468. Le bien naturel 3573, 3616; il Ya poUl' cela d'in­
n'est pas le bien naturel humain; nombrables moyens dévoilés dans
celui-ci est donné par le Seigneur, le sens interne de la Parole, 3573.
M08. D'après le bien rationuel existent
Bien du naturel. Distinction en-' intimement le bien et le l'rai dans
tre le bien du naturel et le bien na­ le naturel, 3576.
turel; celui-là vient du Seigneur, et Bien du mtionnel. Les fins du
celui-ci vient des parents, 3li69. bien chez l'homme sont dans son
Pal' le bien du naturel il est enten­ rationnel, et ce sont ces fins qui
du non pas le bien dans lequel sont appelées le rationnel quant au
l'homme nalt ou qu'il tient de ses bien, ou le bien du rationnel, 3570.
parents, mais un bien qui est spiri­ Le bien du rationnel influe dans le
tuel quant à l'origine, li231; per­ bien du naturel sans le l'l'ai, ainsi
sonne ne nalt dans ce bien, mais immédiatement, et il y influe aussi
le seigneur l'introduit dans l'hom­ par le vrai, ainsi médiatement,
me pal' les connaissances du bien et 3314, 3573, 3616, 3969.
du vrai, li231. Le bien naturel est Bien interne et Bien externe.
celui que l'homme tient de l'héré­ Le bien interne est le bien de la
ditaire, et le bien du naturel est ce­ charité d'après l(j volonté, ainsi d'a­
lui qu'il obtient du Seigneur pal' la près l'affection, et le bien externe
régénération, 7920, f. est le bien de la charité, non d'a­
Bien domestique. Le bien que près l'affection mais d'après l'o­
l'homme tient de ses parents, ou béissance, et non d'après la volonté
dans lequel)l nall, est aussi nommé mais d'après le doctrinal, 58li3. Le
bien domestique; ce bien est dis­ bien interne est chez ceux qui sont
tiuct du bien du naturel qui influe hommes de l'église interne, et le
du Seigneur, 3518. ChaqUe homme bien externe est chez ceux qui sont
reçoit de son père un bien domes­ hommes de l'église externe, 78hO.
tique, et de sa mère un bien domes­ Dans le ciel intime, le bien interne
tique, biens qui sont très-distincts ; est le bien de l'amour envers le Sei­
celui qu'il reçoit de son père est in­ gneur, et le bien externe est le bien
térieUl', et celui qu'il reçoit de sa de l'amour mutuel; dans le ciel
mère est extérieur; illustré, 3518. moyen le bien interne est le bien
Chez le seigneur, après que le bien de la charité à l'égard du prochain,
naturel domestique eut servi pOUl' et le bien ex terne est le bien de la
moyen, il fut rejeté, 3518. foi au Seigneur, 9680, 9873,. Les
Bien rationnel. Le bien ration­ biens suivent en ordre depuis le
nel ou humain a en soi beaucoup seigneur par le bien interne, et en­
de choses qui proviennent des plai­ suite pal' le bien externe du ciel in­
sirs mondains, 220li. Le bicn ra­ time, et de là par le bien interne et
lionnel se montre sur la face d'a­ le bien externe du ciel moyen, et
près un certain feu de la vie, 3527. depuis les intimes jusqu'aux exti­
Là où il n'y a pas de l'l'ais, il n'y a mes, 9li73. Le bien et le vrai inler­
108 BI ln
nes doivetlt être dans le bien et le il natl, 3518. Les parcnts qui onl
vrai exlel'nes pourqueceux-ci soienl vécu dans'I'amour du bien nalurel,
le bien et le vrai, 628lJ. Enlre le et onl perçu leur plaisir el leur
bien inlel'Oe elle bien externe il y béatilude dans celle vie, s'ils sont
a conjonction, aull'emenl ils péris­ dans cet état 10l'squ'ils conçoivenl
sent 581Ji. Les biens externes sonl un enfant, lui transmellenl leur
les plaisirs; autant ils ont en eux le inclinalion 11 un semblable bien,
bien spiriluel, autànl ils sont des 3469.
biens; illllstl'é, 3951. , Bien de l'enfance. L'homme,
Bien inlé1'ieur el Bien exllJ­ quand il esl enfant, reçoit du Sei­
1'ielll". Le bien inlérieur, ce sont gneur le bien; c'est le bien de
les choses qui appartiennent à l'in­ l'innocence, leI qu'il esl chez les
tenlion ou à la fin; le bien exté­ enfanls, 9296. Le bien de l'enfance
l'ieul', ce sont celles qui appartien­ n'est pas un bien spirituel, cal' il
nenl à la pensée el par suile à l'ac­ esl sans science et sans intelligence,
tion, quand il n'y a pas d'obstacle, ainsi sans s.agesse, 3504; mais il
7523. Le bien inlérieur esl la cha­ devienl bien spirituel pal' l'implan­
rilé dans l'homme intél'ieur, el le talion du vrai, ainsi pal' la régéno­
bien ex lérieur esl lu charité ùans ration, 850[1. Les biens de l'enfance
l'homme extérieur, 9103. Le bien sonl ceux qui sonl insinués dans
cx térieur t'ail la vie naturelle de l'homme depuis sa naissance jus­
l'homme, ct le bien intérieur fait sa qU'à l'Age oi:! il commence à être
vie spiriluelle, 9103. Le bien inlé­ inslruil, et à savoir quelque chose,
rieur communique avec l'homme 2280. Il yale bien de l'enfance de­
inlérieur, c'esl-à-dire avec le ra:­ puis la naissance de l'homme jus­
lionnel, et le bien extérieur com­ qU'à la dixième année de son âge,
munique avec l'homme exlerne, 2280. Ce bien l'ail le commence­
c'esl-à-dire avec ce qui appartienl 1 ment de la nouvelle vie chez l'hom­
au corps, el il constitue la vie pour me, 9296. Si l'homme élait sans un
les sens extel'Oes el aussi pour les tel bien, qu'il a emporté de l'en­
aclions, 3293. Les choses qui, dans fance avec lui, il ne serait pas
le nalurel de l'homme, liennenl des homme, mais il serail plus féroce
sensuels internes, lesquels sonl les qu'une bêle des bois, 3lJ94, 3793.
pt'opt'es de son esprit el communi­ Pal' les vrais et par la vie selon les
quenl avec le rationnel, sonl ce vrais, I~ bien de l'enfance devien l
qu'on appelle les biens et les vrais le bien de la sagesse, 350[1. DifTé­
inlérieurs, 4038. l'cnce qu'il y a entre le bien de
Bien moral el Bien civil. Le bien 1l'enfance, le bien de l'ignorance el
moral concerne l'honnêle el le dé­ le bien de l'intelligence, 2280.
cent i le hien civil concerne le jusle Bien de l'innocence. Le bien de
et l'équitable, 2915. L'homme peul .l'innocence est le bien de l'amOllI'
percevoir le bien naturel, le bien envers le Seigneur, car ceux qlli
moral elle bien civil, mais non le sont dans cel alllour sonl dans l'in­
bien spirituel, 3768. nocence, 7877. Le bien de l'inno­
Bien héréditail'e. Lc bien héré­ 'cenee, c'esl de reconnatlre que Lous
ditaire est le bien que ('homme les nais el tous les biens procèdent
lient de ses parents, ou dans lequel du seigneur, et que rien du vrai el
BI HI 109
~u bie'l ne yient du propre de rance, et dans l'ignorance l'inno­
l'homme; ainsi, c'est de vouloir cence et une fin bonne, 7877.
être conduit pal' le Seigneur, et Bien simple. Sont dits être dans
non pal' soi-même, 10210. Le bien le bien simple ceux qui sont dans
tic l'innocence est l'unique bien qui les externes de l'église et croient
reçoive le seigneur, 10131..Sans le simpleinent à la Parole, chacun se­
bien da l'inuocence il n'existe ni Ion sa compréhension, et qui vivent
amour envers le Seigneur, ni ~ha­ selon ce qu'ils croient, ainsi dans
rilé à ('égard du prochain, ni foi le bien selon sa qualité d'après les
qui ail en elle la vie, 10i31. Le bien vrais, 6775; puis aussi ceux qui
de l'innocence est l'intime de l'a-. sont hors de l'église et qui vivent
mour ct de la foi, et en est l'àme, dans le bien selon leur religiosité,
10132; il est l'essence même de 6775. Ceux qui sont dans les vrais
tout bien, 10132. Le bien de l'in· du bien simple, et ne s'inquiètent
nocence doi t être dans tou t culte, point d'un sens autre que le IiUé­
pour que cc soit un culte, 1013:1. l'al, sont entendus dans l~ Parole
Autant l'homme s'approprie les .par Midian, 6774. Les Jischmaélites
maux, autant le Seigneur met à rcprésentent ceux qui sont dans le
part le bien de l'innocence que bien simple, et les Midianites ceux
l'homme a reçu dans le premier et qui sont dans le vrai de ce bien,
le second âge de l'enfance, et qu'il 4747, 4749.
reçoit ensuite de temps en temps, Bien de l'intelligence. Les biens
et il le serre dans les intérieurs de de l'intelligenr.e sont ceux qui sont
l'homme, 7493. Le bien de l'inno· insinués chez l'homme quand il
cence ne peut en aucune manière peut réOéchit' SUI' cc qui est bien el
être avec les maux de l'amour de sur cc· qui est vrai, 2280. A partir
soi et du monde, 7493. Le bien in· de sa vingtième année l'homme
time de l'innocence est signifié par commence à devenir rationnel, ct
l'agneau, le bien intérieur de l'in­ à avoir la faculté de réfléchir sur le
nocence par le chevreau ou le bé­ bien et le vrai, et à s'acquél'Îl' le
lier, et le bien extérieur de l'inno­ bien de l'in tclligence, 2280.
cence pal' le veau ou le taureau, Bien de la vie. Le bien de la vic
10132. Le taureau sign. le bien de est l'éll'e même de l'homme, parce
l'innocence dans l'homme externe; qu'il appartient à sa volonté, 4985.
le bélier, dans l'homme interne; Le bien, dans lequell'holllmc a été
ct l'agneau, dans l'homme intime, initié étant enfant, resle et devient
100l12. le bien de la vie, 3l194. Le Seigneur
Dien de l'ignorance. Les biens insinue le bien de la vie, ou l'affec­
de l'ignorance sont ceux qui sont lion du vrai, par le chemin interne,
insinués chez l'homme quand il sans que l'homme en sachc rien,
s'instruit et commence à savoÎl' 2875. Le bicn de la vic n'est pas Ic
quelque chose, 2280. Il. yale bien bien de l'église, tant que les doc­
de l'ignorance depuis la dixième trinaux n'y ont pas été implantés,
ann'ée de l'homme jusqu'à sa ving­ 3310. Pal' sa conjonction lIvec le
tième année, 2280. Le bien dans vrai le bien de la vie devient spiri­
lequel il yale faux est accepté pal' tuel, 7724, Le bien de la vic spiri­
le Seigneur, s'il y a en lui l'igllo- tuelle est le bien de la charité dans
HO BI BI
l'homme intérieur, et le bien de la un bien qui sert à introduire les
vie naturelle qui en résulte est le biens el les vrais réels, 4063. Le
bien de la charité dans l'homme bien moyen lire plusieurs choses
extérieur, 9103. Le bien de la vie des mondains qui se monlrenl
naturelle vient à la sensation de comme des biens, mais ne sont pas
l'homme comme plaisir, mais le des biens, M45. 'foul homme qui
bien de la vie spirituelle ne vient esl régénéré esl d'abord dans le
pas à la sensation; il vient à la pel'· bien moyen, pour que cc bien serve
ception que la chose doit êtl'e ainsi, à introduire les biens el les vrais
et il procure le contentement d'es­ réels; mais après que ces biens ct
prit; dans l'autre vie il vient aussi ces vrais onl été introduits, il en
à la sensation, 9:1.03. Celui qui est est séparé, 4063, 4:1.45; exemples,
dans le bien de la vie est élevé 4:1.45. COmmenlla chose se passe à
(l'une lueur dans une autre, et dans l'égard des biens. et des vrais qui
une lueur plus intérieure aussitôt sont insinués par le bien moyen,
qu'il commence à penser mal, car fl099. Cela se fait par des sociétés
les anges sont près de lui j expé­ spirituelles et angéliques, 4067.
1'ience, 63:1.5. Cenx qui sont dans le Autre chose esl d'acquérir d'après
bien de la vie reçoivent les biens un bien moyen, el autre chose d'ac­
de la foi dans l'autre vie, 2049; quérir par un bien moyen, 4065.
voir NATIONS. Le bien de la vie, le Bien collatéral. Le bien collaté·
bien du vrai et le bien des doctri­ l'al est le bien qui vient de côlé, ou
naux sont distincts l'un de l'autre; le bien chez ceux qui sont sur le
le bien de la vic appartient à la vo­ côté, c'esl-à-dire, chez les nalions
lonté, le bien du vrai appartient à ou genlils, 4:1.89, lesquels son 1 dits
l'entendement, et le bien des doc­ êlre de côté, parce qu'ils n'onl pas
trinaux appartient à la science, les vrais divins, 4:1.97. Le bien col­
3332. Quand l'homme spirituel est latéral influe non directemenl, cl
régénél'é, il va des doctrinaux au esl aussi appelé bien moyen, 4:1.45.
bien des doctrinaux, de ce hien au Le bien collaléral n'esl pas un bien
bien du vrai, et de celui-ci au bien réel, mais c'esl un bien qui appa­
de la vie; ct vice ve?'sâ, quand il a rail comme réel, et qui sert à
été régénéré, 3332. Ceux qui sont introdnire les vrais, 3974. C'esl
seulement dans les vrais, et non en seulement un bieQ ulile pour in­
même temps dans le bien, ne peu­ troduire les vrais elles biens réels,
vent pas être régénérés, :1.0367. Il mais il esl abandonné quand il a
Ya deux états pour l'homme; illus­ rempli celle utilité; illustré, 3082.
tré pal' l'action et la réaction; l'a­ Ce bien a coutume d'être chez les
gent s'acquiert le réagent, afin de enfants du second âge, avant qu'ils
faire un et d'être quasi un; le bien aienl reçu les vrais réels, 3986. Le
est l'agent ct le vrai est le réagent, bien collatéral d'une souche c.om­
:1.0729. L'homme pal' les vrais est mune, représenté par Laban, eslle
conduit dans le bien, et le vrai de­ bien dans lequel sont ceux qui sont
vient le bien quand il devient chose de l'église du Seigneur chez les na­
de la volonté ou de l'amour; com­ tions,3778. En quoi ce bien diffère
ment cela se fait; illustré, :1.0367. du bien de la souche commune
Bien moyen. Le bien moyen est dans la ligne direct, 3778.
BI BI Hi
Bien réel. Le bien réel vient des 9866. Dans la Parole, le bien de
vrais; illustré, 94M. Le bien de­ l'amour est appelé feu, 7625.
vient réel, si les vrais avec lesquels Bien de l'amOllI' envers le Sei­
il est conjoint sont réels, 7759. Le gneur. Ce bien est le bien céleste,
bien et le vrai non réels servent 9992. Voir BIEN CÉLESTE.
de moyen pour introduire le vrai Bien de l'amour nmt,ucl. Le
et le bien réels, 3974. Le vrai et bien de l'amour mutuel est Je cé­
le bien, qui ont servi de moyens leste amour du vrai, 9912; c'est le
pour introduire les vrais et les bien externe de l'innocence, 9912.
biens réels, sont ensuile abandon­ Le bien de l'amour mutuel est l'ex­
nés, 3665, 3690, 3974, 3982, 3993, terne du royaume céleste, et le
4165. bien de la charité à l'égard du pro­
Bien de l'amour. Le bien de l'a­ chain est l'interne du royaume spi­
monr influe conlinuellement du riluel, 6435. Le bien de l'amour'
Seigneur, mais il n'est pas reçu là mutuel est plus intérieur que le
où règne l'amour de soi, 7491. Le bien de la charité à l'égard du pro­
bien de l'amour est comme un feu, chain, parce qu'il vient du ration­
ct le vrai qui en provient est com­ nel, tandis que celui-ci vient du
me la lumière produile par ce feu, naturel, 6435, 0912. Du bien de
3195,3222,5400,8644,9399,9568, l'amour mutuel, qui est antérieur
968ll. Le bien de l'amour vient uni­ ou intérieur, procède le bien de la
quement du monde spirituel, 5951. charité à l'égard du prochain,9912.
Le bien de l'amour est appelé bien Quoique le bien de l'amour mutuel
céleste, 4581. Le bien de l'amour soit intérieur, et que le bien de la
d'après le Seigneur envers le sei­ charilé à l'égard du prochain soit
gneur est ,dans tout bien de la cha­ extérieur, le Seigneur cependant
rité qui est réel, et dans tout bien conjoint ces biens par un médium
de la foi qui est réel, 10129. Les qui est appelé le céleste du spiri­
vrais ne peuvent être acceptés, ni tuel, 6635~ Le bien qui existe, non
par conséquent être conjoints au par des vrais, mais par les biens de
bien, que chez ceux qui sont dans l'amour mutuel, est le bien de l'é­
le bien de la charilé et de l'amour; glise célesle, 9404.
il/UStl'l!, 4368. Comment les biens Bien du mérite. Le bien du mé­
de l'amour se succèdent dans les rite et de la justice du Seigneur est
cieux, 9873. Dans le bien de l'a­ l'unique bien qui règne dans le ciel,
moul' sont ceux que le Seigneur et qui fait le ciel, 9486, 9635, 9715.
conduit au bien par le chemin in­ Ce bien est le divin humain, 9486;
terne, 6581. Dans Je bien de l'a­ et c'est le bien de l'amour du Sei"
molli', qui influe du Seigneur par gneur, 9715. Le bien du mérite du
les anges, il y a tout vrai, 6323. Le Seigneur est maintenant la conti­
bien de l'amour appartient à la vo­ nuelle subjugation des enfers, et
lonté de l'homme, et il la perfec­ ainsi la défense des fidèles, 9715.
tionne et la fait, 9007. Le bien de Bien de la charité. Voir BIEN
l'amour dispose les vrais en ordre DE L'AMOUR ~ruTDEL. Le bien de la
chez l'homme pendant qu'il est ré­ charité et le vrai de la foi font la
généré, ct ensuile il les tient dans nouvelle vie de l'homme, 9296. Le
leur ordre quand il a été régénéré, bien de la charilé acquiert sa qua­
t 1'2' Br BI
Blé par le vrai de la fol, 7759. Le 1 faililar alTeétion, 92'30. Le bien de
bien de la chal'ité dans l'homme in-lia foi est appelé bien spirituel,
lél'ieur est le bien de la vie spiri- 4581; Hest aussi appelé bien du
tuelle, etle bien de la charité dans ! vrai, 458i, 6289. Qui sont ceux qui
l'homme extérieur est le bien de la 1sont dans le bien de la foi, 7474.
vie naturelle qui en résulte, 9103. Ilceux qui sont dans le bien de la foi
Qui sont ,ceux qui sont dans le bien iSOnt dans l'église externe, 7474.
de la cliarité, 2380,7474. Ceux qui :Dans le bien de la foi sont ceux que
sont dans le bien de la charité sont !le Seigneur conduit au bien pal' le
dans l'église interne, 7/174. Dans le j'Chemin externe, 4581. Le bien de
bien' de la charité il yale tout de l'amour et le bien de la foi sont
la sagesse, et dans ce tout vient itrès-conjoints; l'un n'est pas donné
après la mort celui qni était venu Isans l'autre; ils sont inséparables,
dans ce bien, S85\). Autant l'hom- 6i80. '
me s'npproprie les maux, autant le ; Bien de l'église. Les vrais con­
Seigneur met à part le bien de la' joints au bien font le bien de l'é- ,
charité. que l'homme a reçu dans glise spil,itueHe, 6427. Ce bien est
le premier et le second âge de l'en· impur, mais il est purifié pal' de­
rance, et qu'il reçoit de temps en gt'es au moyen de combals' contre
temps, et il le serre dans les inté- les mélux et les faux, 6427. tes
rieurs de l'homme, 7493. Quand bi~ns de l'église spil'ituelle, dans
l'homme est dans le bien de la cha- leur essenc<l, ne sont autre chose
rité, il est dans le ciel, ainsi chez le que des vrais, 7236. Tout bien du
Seigneur, 8516, 8539, 8722, 9139, ciel et de l'église a en soi l'in no­
9227, 9509. Dans le hien de la cence, sans elle il n'est pas le bien,
charilé il y a la vie pal' le Seigneur, 2736,2780, 60i3, 78!10, 7887,9262,
vie qui dispos<l en ordre les vrais, ~0134. Le bien de l'homme de l'é­
pour que la forme de la charité glise spirituelle est dans le naturel
existe, 5133. Oi! est le bien de la et ne va pas au-delà, mais le bien
charité, là est le Seigneur, 6475. Le de l'homme de J'église ~éleste est
bien de la charité, qui est engendré dans le rationnel, 6434. Le bien
par le vrai de la foi, surpasse im- chez ceux qui sont de l'église spiri­
mensément les plaisirs de l'amoU1: tuelle a été acquis par le vrai,7977.
de soi et du monde, 8462. La con- Bien du vrai. Ce que c'est que
jonction du bien de la charité avec le bien du vrai, 3995. Le bien du
le vrai de la foi sc fait dans les in- vrai est le bien qui est acquis pal'
tlil'ieurs de l'homme; comment, le vrai, c'est·à·dire, est le \'l'ai en
7757 à 7780. volonté et en acte, cal' ce vrai de­
nien da la foi. Est appelé bien vient le bien d'après le vouloir et
de la foi tout ce qui, appartennnt à le faire, 5820, 5295; il est dit bien
l'église, concerne la vie et l'usage du vrai, parce que le vrai qui étnit
d'nprès les choses qu'enseigne la de doctrine devient alors chose 'de
doctrine de la foi de l'église, 9230. vie, 4538. Le bien du vl'ai est aussi
Quand l'homme fait le bien d'nprès appelé bien de la foi, bien spirituel
le bien de la foi, il fail le bien par ou bien de l'église spirituelle,6289;
obéissance, mais quand il le l'ail il est le même que le bien de la foi,
d'après le bien de la charité, il le 4581, 4598, 628\). Le bien du vrai
BI BI H3
est l'affeclion du vrai à cause de la .qui provient du vrai sont ceux qui
vie, 3865. Le bien du vrai est le .sont régénérés, avant qu~ils aient
vrai par la volonté et par l'acte, été régénérés, 3669. LeS mêmes,
4337, 4353, 4390. Le bien du vrai quand ils ont été régénér~, sont
dans sa première existence est le dans le bien d'où provient le vrai,
vrai; exemples, 3295. Lorsque le 3669.
vrai est devenu vrai de la vie, il est Bien de la volonté, et Bien de
appelé le bien du vrai, 5959. Les l'enten(Lement. Le bien de la vo­
biens du Vl'ai sont 'les vrais qui sont lonté, c'est d'après le bien faire le
devenus choses de la volonté, et bien; mais le bien de l'entende­
par suile choses de la vie, et con­ ment, c'est d'après le vrai faire le
stituent la nouvelle volonté chez bien, 4:1.69. Faire le bien d'après le
l'homme de l'église spiriluelle, bien, c'est le faire d'après la per­
8649. Les biens du vrai sont les ception du bien, ct la pel'ceplion
contenants du vrai, 4017. Tous les du bien n'existe pas chez d'autres
usages qui proviennent des vrais que ohez les célestes, 4:1.69. Faire
sont les biens du vrai, 4984. Quand le bien d'·après le vrai, c'est le faire
le vrai passe dans la volonté, il de­ d'aprè!! la science, et d'après l'en­
vient le bien du vrai; illustnJ, tendement qui résult~ de la scien­
5526. Le bien du vrai apparlient à ce, mais sans la perception que la
l'entendement, 3332. Pal' le bien, chose est ainsi; seulement on a été
simplement dit, il est entendu le instruit par d'autres, ou l'on a con­
tien de la volonté, mais pal' le bien clu de soi-même pal' sa faculté in­
du vrai, il est entendu le bien de tellectuelle, que la chose est ainsi,
l'entendement, 4169. Différence 4:1.69.
entre le bien du vrai et le vrai du Bien chrétien. Le bien chrélien
bien, 5733. Le bien du vrai appar­ est le bien de la charité à l'égard
tient à l'église spirituelle, et le vrai du prochain et de l'amolll' envers le
du bien à l'église Céleste, 5733. Le Seigneur, 5704. COlIlment le bien
bien du vrai est l'inverse du vrai du chrétien nalt chez l'homme quand
bien dans le commencement, mais il est régénéré, 8516. Tout bien
dans la suile, quand l'!lomme a été chrétien a en soi les vrais de lalfoi,
régénéré, ils sont conjoints; illus­ 8772. Le bien qui n'a pas sa qu~é
tré pal' un exemple, 3688, 3669, par les vrais de la foi n'est pas un
Qui et quels sont ceu,x qui sont dans bien chrélien; c'est un bien natu­
le bien du vrai, 3459, 3463. Ce que rel qui ne donne pas la vie éter­
c'est que le bien du vrai représenté nelle, 8772. Chacun doit être con­
par Jacob, et ce que c'est que le duit par le vrai de la foi au bien
vrai du tien représenté pal' Ésaü; chrétien, qui est la charité, 8516.
exemples, 3688. C'est la vie du bien chrélien qui
Bien qui provient du wai, ct fait le ciel, et ce n'est pas la vi~ du
Bien d'où pl'ovient le vrai. Autre bien naturel, 7197, f.
est le bien qui provient du vrai, et Bien de la doctrine. Le bien de
autl'e est le bien d'où provient le la doctrine est l'amour et la cha­
vrai, 3669. Le bien qui provient du rité; le vl1ai de la doctrjne est la foi;
vrai est l'inverse du bien d'où pro­ illustre, 2572, Voir DOCTRINE.
vient le vrai, 3669. Dans le bien Bien des scientifiques. Le bien
1. 8.
114 BI BI
des scientifiques est le plaisir pro­ de la modification et de la bigarrure
venant des vrais des scienlifiques, de la lumière et de l'ombre dans
5670. VOil' SCIEl'fTIFlQUES. les blancs et les noirs, 3993; et
Bien du sensuel. Le bien du sen­ elles sont des modifications de l'in­
suel est ce qui est appelé agrément telligence et de la sagesse, 4530,
et plaisir affectant la pensée imagi­ 4922. Les couleurs dans Je ciel
native, laquelle pensée provient viennent des bigarrures de la lu­
seulement de choses qui sont ter­ mière; 'elles sont les qualités et
restres, corporelles et mondaines; les apparences du vrai, et elles ap­
t0236. VoÏ/" SEl'fSUEL. paraissent d'après les affections du
Bien (souverain). Dans le monde, bien et du l'l'ai, 4677.
surtout parmi les érudits, on est en BILÉAM (BALAA&I). Sur Biléam,
contestation sur ce que c'est que le t363, f., t366. Il Ya eu prophétie
soul'erain bien, 5365. Le souverain divine chez d'autres que les Israéli­
bien est ce plaisir, ce bonheur, tes; exemple tiré de Biléam, 2898.
cette béalitude et cette félicité, qui Quoiqu'il fl'it de Syrie, il appela
sont perçus par l'amour mutuel Jéhovah son Dieu, t992, 32119,
sans aucune fin pour soi, ni pOUl' le 4H2. sa prophétie, :1675, 3762,
monde, et qui font le ciel même, 3858,6367. .
5365. BILES qui sont dans les conduits
BIEN (faire du), Benefacel"e. L'in­ pancréatique, hépatique et cys li­
terne de la charité et de la miséri­ que, et que les intestins rejettent;
corde est de voir clairement qui et quels sont les esprits qui ont rela­
quels sont ceux à qui il faut faire tion avec elles, et comment agis­
du bien, et comment il faut en faire sen t ces esprils, 5:185.
Il chacun, 9209. Faire du bien d'a­ BILHAH, servante de Rachel, Elle
près le bien-vouloir, 38t6. L'hom­ représente les affections extérieures
me spirituel fait du l.lien d'une tout qui servent de moyens, 3840. C'est
autre manière que l'homme natu­ l'affection subséqnente sel'vant de
l'el; exemples, 5008, 5028. Ce qu'il moyen à l'affection du vrai inté­
faut entendre par faire du bien aux l'ieul', 6608.
panvres, aux veuves et aux orphe­ BILHAN, petit fils de Séil', cho­
lins, 5008, 5028; au prochain, l'ite, sign. une quatl'ième classe de
5008; à chaque indigent, 2425, l'rais dans le Divin Hnmain, et une
6704. Prudence avec laquelle il faut qualité de ces vrais, 4668.
faire du bien, 9209. Faire du bien BIRSCRA, roi de Gomorrhe, sign.
aux méchants, c'est faire du mal un des genl'es de cupidités du mal
aux bons, 3820. Dans la Parole, et de persuasions du faux contl'e
faire du bien, c'est acquérir la vie, lesquels le Seigneu l' combattit,
4258. :1660, :1663.
BIENSÉANCES. De ceux qui pla. BITUME. Ce que c'est, :1299. C'est
cent tout dans les bienséances, sans le 'bien mêlé aux maux, 6726. Le
portel' plus haut leurs pensées, bitume sign. ies cupidités, t688.
5570. Voir aussi 4054. Enduh'e l'al'clle' de bitunie en de·
BIGARRURES de lumière et cl'om­ dans et en dehors, - Gen. VI. t4,
bre; d'où elles viennent, 331d. Les. - c'est pl'éservel' rhomme de 11i­
couleurs dan!i ('autre vie viennent nondation des cupidités, 645.
BL BL 115
BLANC, Album. Le vrai a elé re­ sort de ceux qui ont blasphémé la
présenlé par le blanc; pourquoi? Parole, 1761, 1878, 9222. Blas­
3301. Le blanc esl spécialemenl le phémer le nom de Jéhovah sign.
vrai de la foi; dans le sens opposé, par des faux malveillants porter
c'est le mérite et la justice propres, violence aux vrais et aux biens qui
3993; montré aussi, 4007. Autanl apparliennent au culLe, 7456.
les couleurs tirent du blanc, au­ BLÉ, Frumenlurn. Le blé sign.
tant elles signifient le vrai qui ap­ le bien naturel, et le moût (mus­
pal'lient à la foi, 9467. Le blanc lum) le \'l'ai naturel, 3580, 3941,
éclalant (candidum) ,est le vrai, 9780. Le blé est le bien du vrai,·
parce qu'il procède de la lumière 5295, 5410; pourquoi el quand?
dans le ciel, 5319. 5959; c'est le bien du vl'ai d'où
BLANCHEUR ÉC1,ATANTE (la),Can­ procède la vie spirituelle, 5614. Le
dol', et la splendeur du ciel pro­ blé Sigll. Je bien inlérieur de l'é­
viennent de la lumière qui procède glise spirituelle, et le moû. le vrai
du seigneur, 5319. La blancheur intérieur de celle église, 9960.
(albedo) se dit du vrai, 7918. Quand il s'agit de l'influx du cé­
BLANCHIR. Ce qui est signifié par leste interne, le blé ,sign. le vrai du
être blanchi dans le sang de l'a­ bien, landis que, quand il s'agit du
gneau, 4007. spirituel inlerne, il signifie le bien
BLASPHÈ1IE. Les blasphèmes sont du vrai; pourquoi? 5959. Le blé
de deux genres, ceux qui sorlent sign. le vrai par la volon lé et par
de l'intellectuel et non. en même l'acle, 5345. Le blé, déposé dans
temps du volontait'e, et ceux qui les villes d'Égypte par Joseph, sign.
sortent du volontaire par l'intellec­ que les vrais adjoints au bien ont
tuel, 9222 i ceux-ci viennent du élé renfermés dans les intérieurs
Illal de la vie, et ceux-là viennent de l'homme, 5342. Voir fROMENT
du faux de la doctrine, ou des illu­ (Tl'ilicum).
sions des sens externes qui trom­ BLESSER. L'interne ne peut pas
pent l'homme placé dans l'igno­ êlre blessé par l'homme d'une
rance, 9222. Combien sont horri­ église dévastée, parce que cet
bles les blasphèmes qui sorlent du homme ne pense en rien à l'in­
volon taire par l'intellectuel, 9222. terne, 6595. Ce que l'homme con­
La profanation et le blasphème du nait, el plus encore ce qu'il a une
vrai et du bien de la foi sont signi­ fois cru, il peut le blesser, mais
fiés par porter le nom de Jéhovah non ce qu'il ne connait pas, ou
en vain, 8882. Voir BLASPHÉMER. croit ne pas être, 6595.
BLASPHÉMER. Niel' de cœur la BLESSURE (la) sign. la désolalion
Parole et la doctrine tirée de la Pa­ de la foi, el la meurlrissure la dé­
role, c'esl blasphémer le vrai divin, vaslation de la charité, 427, 431.
9222. Ceux qui blasphèment ou La blt>ssure sign. la lésion ou l'ex­
nient la Parole ne peuven t rien re­ tinction de l'amour exlérieurement
r,cvoir du vrai et du bien de la foi, dans le volontaire, el la brûlure
9222. Ceux qui blasphèment repré­ sign. la lésion ou l'exlincLion de
sentent les viscosités du sang, 5719. l'amour inlérieurement dans le vo­
Ceux qui blasphèment maudissenl, lontaire, 9055; ainsi, la blessure
922L Quel est, dans l'autre vic, le sign. la lésion ou l'extinction de
1:16 BOE BO
l'affection qui appartient à la YO-' bour sirlI'!. les biens dans le natu­
louté extérieure, et la brûlure sigll.1 rel, 5895. Les douze bœufs, qui
la lésion ou l'extinction de l'affec­ portaient la mer d'airain,signi­
tion qui àppartient à la -volonté in­ fiaient tous les biens de l'homme
~érieUl'e, 9056. Les blessures sign. naturel et sensuel' dans le com­
le,s faux qui proviennent des maux, plexe, 10235. Dan~ les sacrifices, les
7524. La blessure de la plaie,­ bœufs et les taureaux signifiaierit
Ésaie, XXX. 26, - sign. le mal d'e les biens externes de la charité, et
la VIC pat· suite du faux de la doc­ aussi les biens de l'homme externe,
trine, 9272. 5913. Les affections du bien dans
BLEU CÉLESTE, Cœrulcum. Voil' le naturel, lorsqu'elles se présen­
AZUH. tent à la vue dans une forme visi­
-BOCAGE, LUCllS. Les anciens ont ble, apparaissent comme des bœufs
eu un culte saint sur des montagnes paisibles, et les' affections du niaI
et dans des bocages; mais après comme des bœufs irrités, 9090.
qu'ils eurent adoré les bocages et ,Dans le monde des esprits, il appa­
rendu le culte idolâtrique, ce cul1e rail des lJroufs, quand, daris le. ciel
fut défendu, 2722, 4552, 10643. correspondant, les anges sont dans
Ils se faisaient aussi des sculptures les affections, dt qu'en même temps
de bocages, 2722. L'ancienne église ils parlent de certainesaffeclions,
avait un culte dans les jardins et 3218.
dans les bocages sous des arbres BOIRE sign. s'approprier et sc
selon leurs représen tations,2722, dit du vrai, 5U3. Spirituellement,
4013, 4288, 4552, 10644. Le bo­ boire sian. Olre instruit dans les
cage sign. la doctrine, 2722. J.es vrais; et, dans le' sens opposé, dans
boéages sont les doctrinaux et les ,les faux, 9960. Manger se dit de
choses qui appartiennent à l'intelli­ l'appropriation et de la'conjonction
gence, dans l'un et dans l'autre du bien, et boire se dit de l'appro­
sens,106M. pria tion et de la conjonction du
BOEUF (le) sign. l'affection du vrai, '3168, 3513, 38-32, 9412. Man­
bien dans le natul'cl, et dans le sens ger sian. l'appropriation du bien,
opposé l'affection du mal dans le 'et boire sian. l'appropriation du
naturel, 2180, 2566, 2781, 2830, vrai, 3168. Boire, c'est être cou­
5913, 8937, 9065,9083, 9090. Le joint et approp'rié quant au vrai,
bœuf est le lJien du naturel, 5198. 8570. Manger et boil'e, c'est l'in­
Le bœuf est le lJien naturel exté­ fOimation SUI' le bien et SUI' le v'rai;
rieur, 2781 et 42411. Le bœuf de montré, 9412. torsqu'il s'agit des
l'ennemi est le bien non réel, !'l255. biens et des vrais de la foi, boire
Le bœuf sign. l'affcction du lJien sian. en èli'e instruit et les rece­
naturel, et l'âne, l'affection du vrai vait'; montre, 3069. Faire boire,
naturel ,8912. Le bœuf sian. le ,c"est illustrer, 3071. Fail'e boire ou
bien de l'église, 4502, 5198. Le fils abreuver le troupeau, c'est instruire
du bœuf ou le jeune taureau sial!. d'après la Parole, et c'est la doc­
'le céleste natut'el, 2180, qui est la trine, 3772. Faire boire est presque
même chose que le bien natm'el, ,la même chose que boire, mais cela
ou que le bien dans le n~turel, enveloppe quelque chose d'actif,
2184, f., 5895. Les bœufs de la- 3092. Humer ou boire, c'est aussi
BO 80 H7
la comtnunicalion cl la conjonction, gnclIr senl, 9672, 9686, 97i5,
3089. Venil' pour boire, c'est l'af- 10178. Le bois de Gopher sign. les
fecUon du vrai, 617, 6i8. Boire convoitises, 640. Le bais du champ.
sign. l'application du vrai sous 14" sign. lesbiens intérieurs de l'église,
bien, 5709. Boire des eaux, c'est cllle bois des forêts sign. les biens
recevoir des. v,rnis el Jes appliquer extérieurs, 9141, 9228. Interroger
sous le bien, 8349. Boire le vin des le bois, - Hosée, IV. 12, - c'esl
vignes, c'est s'approprier les vrais consuUer les maux, 4876; et le bois
de l'église spil1iluelle qui apparUen- qui. est inteJ'l'ogé est le bien du
nenl à la charité, 5U7. Boire du plaisir de quelque cupidité, 8904.
vin, ..,.. Gen. IX. 21, - c'est vouloir Fendre du bois, c'est placer le Olé-
scrutel' les choses' qui apparlien- rile d'IDs les biens qui appartien-
nent à la foi, 1071. Boire le sang nenl aux œuvres, 2784. Disposer
du seigneur, c'est s'approprier le les bois, c'est adjoindre le mérile à
divin vrai qui procède de son divin l'humain divin, 2812. Couper du
humaül, 4735. Bonner à boire un 1 bllis dans la forêt, c:est disputer sur
verre d'eau au nom du Seigneur, le bien d'après la religiosité, et met-
c'est instruire dans les vrais de la Itre quelque chose de la religiosité
foi d'apliès une très-faible charité, ,dans la question et dans la dispute,
5120. Ce que sign. manger et boire 90H. Des bois sont représentés
dans le royaume du SeigneUl', 3832. quand les anges s'entretiennent sur
Toul ce qui se boit, comme le vin, (les choses qui apparLiennent à l'in-
le lait, l'eau, se réfèl~e au vrai, ou à !telligence et à la sagesse, 3220. Des
la partie intellectuelle, 5077. De ,fendeurs de bois; ce sont ceux qui
même que les aliments et les bois- :ont placé la justice etle mérite dans
sons réconfortent la vie naturelle, les bonnes œuvl'es; dans l'autre
de même les biens et les vrais qui 'vie, il leur semble qu'ils fendent du
y correspondent réconfortent,la vie bois, Hd O. Sur ces fendeurs de
spirituelle, 8569.. 1 bois; plusieurs choses d'après l'ex,
BoiS (le) sign. le bien des aU'ec- pér.ience, 4963, 8740. Des fendeurs
lions ct le mal des cupidités, 643. de bois, qui sont de la terre de Ju-
Il signifie les infimes de la volonté; piler, et dont la face est brillante,
et cela, selon la qualité des bois, 8760.
643. Le bois sign. le bien, 2784, BOISSON (la) céleste est lout vrai
2812, 8354, 9472, 10334; illustré, (ùe la foi d'ou procède l'intelligence,
3720. C'est pour cela que chez les 9412. L'aliment spirituel esl le
très-anciens, qui ont été dans le : bien, et la boisson spirituelle est le.
bien céleste, les édifices étaient en 1 vrai, 4976. De même que les ali-
bois, 3720. Le bois d'olivier sign. ments sont les biens, de même les
le bien du vrai ou le bien qui ap- boissons sont les vrais, 5147. L'ali-
paJ'tient à J'église spÏl'i1uelle, 7847. ment sign. les connaissances du
Le bois de l'huile, - Ésaïe, XLI. biel), et la boisson les connaissan-
d9, - sign. le bien célesle, 10261. ,ces du vrai, 9003. La boisson est
Le bois de cèdre sian. le ~'raj spiri- pour l'aliment ce que le vrai est
luel interne, 7918. Le bois de 1 pour le bien, 4976.
5cbillim sign. le bien du mérite et BOITER, c'est être dans un. bien
de la justice, qui appartient au Sei- 1 ou ne sont pas encor~ les vrais
H8 DO DO
réels, mais où il y a des vrais corn· les singuliers, Il cause de l'igno­
muns,dans lesquels peuvent êll'e in· rance; et dans le sens opposé, ceux
sinués les vrais réels, et des choses qui sont dans le mal, et qui pal'
qui ne discol'den t poin t avec les conséquent n'admellent pas même
vrais réels, lt302. Dans le sens su­ les vrais communs, lt302. ceux qui
pl'ême, Jacob boitant sur sa cuisse considèrent le mal, comme bien, et
siun. les vrais qui n'avaient pas en­ le bien comme mal, le faux comme
core été disposés dans cet ordre, vrai et le vrai comme faux, sont
qu'ils pussent tous ensemble avec nommés dans la Parole boiteux et
le bien entrel' dans le bien céleste aveugles, 210. Les anciens dési­
spirituel, lt302; dans le sens in­ gnaient sous le nom de boiteux une
terne historique, cela signifie que des classes du prochain, 7260. Qui
les biens et les vrais étalent entiè­ étaient ceux que les anciens enten­
rement perdus chez la postérité de daient par les boiteux? lt302. Dans
Jacob, (131lt. la Parole, cetle expression signifie
BOITEUX (le) siun. ceux qui sont principalement ceux qui, dans le
dans le bien, mais non dans le bien sens spirituel, sont boiteux, 7262.
réel, à cause de l'ignorance du Exercer la charité à l'égard de ceux
vrai; dans ce bien sont les gen lils qui sont naturellement boiteux,
qui vivent dans une charité mu­ c'est être dans le cu Ile externe;
tuelle; montré, lt302. Le boiteux, l'exercer Il l'égard de ceux qui sont
dans le sens opposé, sign. aussi spirituellement boiteux, c'est être
ceux qui ne sont dans aucun bien, dans le cnlle interne, 7263.
ni par suite dans aucun vrai; mon­ BON (être) aux yeux de quel­
tl'd, lt302. Le boiteux qui saute qu'un. C'était une formule ol'di­
comme un cerf sign. celui qui est naire qui signifie la joie en la chose
dans le bien, mais non encol'e dans que la personne repl'ésentait, 5035.
le bien réel, 6lt13. Celui qui s'ap­ BONHEUR. Tout vonheUl' appar­
puie SUI' un bâton ou le boiteux tient Il l'amour, et sa qualité est se·
siyn. ceux chez qui tout bien est Ion la qualité de l'amoUl', 996,095,
détl'uit, 901lt. Il Ya une différence 220lt. J.'homme ne peut pal'venir
entre celui qui boite (claudicans) au bonheul' et Il la félicité que pal'
et le boiteux (claudus), lt302 : Le la conformité du naturel au spiri­
boitenx, dans le sens propre, siun. tuer, et pal' la conjonclion de l'un
ceux qui sont dans le bien naturel, avec l'autre, ce qui se faft unique­
dans lequel les vrais sph'ituels ne ment par lacharité, et la charité vient
peuvent influel' Il cause des appa­ uniquement du Seignelll', 2183.
rences naturelles et des illusions BONNET (le), servant.à couvril' la
des sens; et, dans le seus opposé, tête, lire sa signification de celle
ceux qui ne sont dans aucun bien partie du corps; dans le royaume
naturel, mais dans le IDal qui em­ spirituel il signifie l'intelligence qui
pêche absolument l'influx du vrai appartient au vrai; illustré, 9827.
spirituel, lt302. Celui qui boite BON PLAISIR (le) de l'homme,
siun" dans le sens propre, ceux c'est sa volonté, 6357. Le bon plai­
qui sont dans le bien naturel, dans sir du Seigneul' ne peut pas être en
lequel sont admis les vrais com­ opposition avec les lois de l'ordre,
muns mais'non les particuliers ni 8700. Le bon plaisir de .1éhovah,
BO BO 119
c'esl-à-dire, du Seigneur, c'est ce dans la foi séparée d'avec la cha­
qui vient de son divin; car ce qui rilé, ou dans le vrai séparé d'avec
plall au. seigneur est le divin qui le bien, 2830. Les boucs sign.
proCède de lui chez l'homme, chez ceux qui sont dans les elternes,
l'esprit et chez l'ange,9940. Quelles ·10042. Sont proprement nommés .1\
sont les choses qui sont gouvernées boucs ceux qui sont dans la foi et 1

par le Seigneur d'après son bon non dans la charité, 4809. Les
plaisir, 2247. Les choses qui vien­ boucs séparés d'avec les brebis, et
nent tlu bon plaisir du Seigneur placés à gauche, sign. ceux qui
sont un peu plus loin de lui que sont dans la foi séparée d'avec la
celles qui viennent de sa volonté, charité, 9263. Le bouc Azazel, en·
9940. voyé dans le désert, représente l'é­
BORD, Labrum. Le bord ou la loignement des péchés chez ceux
bordure autour de 1'0uvertul'e du qui sont dans le bien, ou qui ont
manteau s'ign. terminé et fermé de fait pénitence, 9937. Dans la \'ision
tous côtés, 9914. de Daniel, le bouc de chèvres est
BORDURE, Limbus. C'est la li­ la foi séparée d'avec le bien; sa cor­
mite d'après le bien, afip qu'on ne ne qui grandit vers le midi, c'est la
soit ni approché ni lésé par les puissance du faux con!l'e les vrais;
maux, 9492. vèrs le levant, c'est contre les biens;
BORGNE. Il Bon est pOlir toi vers la splendeur, c'est contre l'é­
d'entrel' borgne dans la vie, plutôt glise; jusqu'à l'armée des cieux,
qu'ayant deux yeux d'être jeté dans c'est contre tous les biens et tous
la géhenne de feu, Il- Matth.XVlII. les vrais du ciel; jeter à terre une
9, - sign. il vaut mieux ne pas sa­ partie de l'armée et des étoiles,
voir et ne pas comprendre les vrais c'est les détruire, et détruire aussi
de la foi, que de les savoir et de les les connaissances mêmes du bien
comprendre, et néanmoins de vi­ et du vrai, 9642. Dans le monde
vre la vie du mal, 3863. den esprits il apparait des boucs,
BOTANISTE (certain) dans le mon­ quand, dans le ciel correspondant,
de spil'ituel; son étonnement en y les anges sont dans les affections,
arrivant, et sa coo.versation avec et qu'en même temps ils parlent de
Swedenborg, 4529. certaines affections, 3218.
Bouc (te) sign. ceux qui vivent BOUCHE. Dans la Parole, la bou­
dans le vrai de la foi, et par suile che sign. la voix qui procède de
dans quelque charité; mais, dans le la bouche et l'énonciation, 6985,
sens opposé, ceux qui son t dans la 6987, 9048, f. Les choses ,qui ap­
foi sans aucune charité, ou dans la parliennent à la bouche, comme
doctrine de la foi et non dans la les joues, les lèvres, le gosier, la
,'ie, 4169, f., 4769. Le bouc de chè­ langue, sign. ce qui appartient il
vres, ce sont les vrais naturels, ou l'énonciation du V1'ai, 90li8, f. La
les vrais de l'homme externe, des­ bouche avec les lèvres correspond
'quels proviennent les vrais de la au langage intérieur qui appartient
vie, et ce sont aussi les vrais ex­ il la pensée, 69B7. C'est d'après la
ternes d'après les plaisirs; montré, correspondance du langage de la
4769. Le bouc de chèvres dans Da­ pensée et du langage de la bouche
niel,- VIII, - sign. ceux qui sont que ('homme, lorsqu'après la mort
t~O ,{) B6
il vient parmi l~s esprits, sait par-l nent, il6 swt'amenés'à ne dire que
1er la Hmgue uDiverseUe,.6987. Les i ce'qui est'utile, 4803.
choses qui appartiennent à la bou- BOUCHER LES PUITS, Obtu1!aJ'e
ohe correspondent à la partie in-: puteos. C'est vouloir ne pas savoir
tellect:uelle, parce que de la bouohe 1 et nier, et ainsi oblilérer les vrais,
proCèdent et la voix et le langage" 3412, 3420, VOil' PUITS.
8068,9384. Les choses qui appar-I BOUCLE, llfonile. On donnait à
tiennent seulement à la pensée de. la fiancée des boucles el dQsbrace­
'l'homme, et non à sa volonté, sont 1 lets; la boucle sur le nez signifiail
dil-es entrer dans sa bouche et sor­ le bien, les bracelets snI' les mains
til' par le ventre dans.le lieu secret, le vrai, parce que le ·bien et le vrai
ce qui signifie que ces choses ne constituent l'église, 3103, 3105. Les
rendent pas l'homme impur, parce pendants (inau1'es) étaient des mar­
qu'elles sont rejetées dans l'enfer ques représentatives de ('obéissan­
(l'où elles viennent; illustrd, 89:10. ce; les pendants étaient de deux
Il De bouc~\J et de cœur, Il c'est genres, ceux qui étaient sur le nez
d'après l'entendement et la volon­ représentaient .le bien .et sont op­
té, puis aussi d'après le vrai et le pelés boucles (monilia); ceux qui
bien, 3313, 8068. Il D'après la bou­ étaient appliqués aux oreilles
che de Jéhovah, lIe'est le divin vrai, étaienlles représentatifs de l'obéis­
8560, « Pour la bouche de l'en­ sance, et sont appelés pendants,
fant, Il c'est tout ce qui est selon la 4551. Les pendants d'or aux oreil­
'qualité de l'innocence, 6167. :Être 'les étaient des'insignes représenta­
dalls la bouche, c'est ce ,qui est ex­ tifs de l'obéissance et de l'apercep­
teme et procède du vrai; mais être tion des plaisirs qui appartiennent
dans le cœur, c'est ce qui est in­ aux amours externes; montre,
leme et procède du bien, 3313, La .10402; voir OREILLES 'Ct BRACE­
loi de Jéhovah dans la bouche sign. LETS. Les pendants d'or sign, c,e qui
le divin vrai dans tout ce qui pro­ appartient au bien simple, 8263, f.
cède de l'entendement et de la vo­ Le pendanl sur le nez sign. la pel'''
lonté,8068. La bouche ou rouver· ception du bien, et les pendants
turede la- bouche sign. l'entrée du aux oreilles la perception du vrai
naturel extérieur, 5497,5657. MoIse et l'obéissance, 9930, Le pendant
appelé lourd de bouche et de lan­ sign. le vrai quant à la perception,
gue sign. que le vrai qui procède et les boucles les vl'ais quant à l'o~
immédialement du divin ne peut béissance, 10540. Mettre un pen­
ê(re ni !lntendu ni.perçu par l'hom· dant sign. obéir, 10402. La boucle
me, el Aharon appelé bouche et sign. le divin: bien, et les bracelets
prophèle de Moïse sign. le vrai qui, le divin vrai, 3132. Quand les pen­
étanl accommodé il la conception dants étaient placés aux oreilles ils
hnmaine, peut être entendu et per­ signifiaient allssi le bien, mais le
çu, ~985, 6998, 7004 à 7007, 70\l9, bien en acte, et dans le sens op­
726'8, f., 7269, 7270. Les espJlits posé, le mal en acle, 3103.
qui corresponden t il la bouche veu~ BOUCLIER, Les boucliers, comme
lent-continuellement parlel', car entoules les armes de guerre, sign,
pat'lant ils trouvenl le suprême de des choses qui' appartiennent àla
la ,voluplé; quand i1s.se perfection- guerre spirituelle, 3488.' Le bOIl­
B0 BR 12t
olier sign~ la proteelion contre les BOUTEILLE, Lagena. Une bou-
maux et les ;faux, proletHon en la- teille d'eau sign. le vrai ~tJ1~~pe­
quelle on met toute sa confiance; tite quaoLité, 2674. Ji;Sprit '60ant à
d1l la part du Seigneur, c'est la pro- la main une bouteille de grès; ce
tection; de la part de l'.h'lmme, que cela signifiait, 5567.
c'est la confiance en la, protection BOUTS, Fines. (C' Jusqu'aux bQuls
du seigneur; pourquoi? montré, de la lerre,,»-Deutér. XXXU. 17,
1788. Dans le sens opposé, le bou- - c'est partout où e.st l'égli:>e,
cLier sigf\. les maux et les faux avec 908:1.. Voü' EXTRÉMITÉS, Lmll1ES,
lesquelles les infernaux combattent Bo~RAH, Bozraa, sign. la qualilé
et se défendent, et dansilesquels ils d'un des vrais principaux dans le
mettent leur confiance j montré, divin humain du Seigneur, 465P.
1·788. Suspendre le bouclier et Je BRACELETS, Armillœ. On don-
casque sign. défendrc Jes ,vrais, avec nait à la fi;lDcée et une boucle et
·Ie secours: de la.l,aison, 1231. des bracelets, eelle-Ià deyail être
'BOUE. Entrer 'dans la boue et. placée sur le nez, et ceux-ci SUI' Jes
fouler l'argile, c'est en!l'er dans le mains; pal' la boucle était signifié
faux et dans le mal,7ô119. Voir AI&- le bien, par les bracelets le vrai, et
OlLE, LurON. par la fiancée l'ég,lise, 31.03, 3:1,05,
BOUIJJLIR (faire), Elixare,~sign. 3132. Les bra~lels que le roi POI'-
la préparation pour la conjonction lait sur le bras étaien t le représen-
du v,rai, 8496; cuire est pris pour tatif et le significatif du divin vrai
la conjonction du bien ,j et faire d'où provient la puissance, 3105.
bouillir, pour la conjonction du Voil' BOUCLE.
v)lai; montré, 8496. BRANCHE, llamus. Les branches
BQULANGER (le) sign. le sensuel du palmier sign. le bien de la foi,
exter.ne, ou le sensuel du corps, 7Q93. La bnanche du figuier sign.
,qui a été subordonné ou soumis à l'affection du bien du naturel; 423:1.
11\ partie volontaire de l'homme in- Voir RAMEAU, TOUFFU.
lerne, 5078: Les sensuels subor- BilANDON (le), Fax ignis, sign.
{lonnés à la par,lîe volontaire sont l'ardeur des cupidités, 1861. Les
Jleprésegtés par le Iboulanger, 5072, cupidités, d'où naissent les faux,
'5094, 5144, 5163. Le prince des n'apparai.ssent pas autremenl que
boulangers, ce sont ces sensuels comme des brundons de feu sortao.t
dans le commun, 5082,51.40. L'ou- d'uoe fournaise, 1860. Le brandon
vrage de boulangcr, c'est tout usa- de fell est l'amour de soi, ou, ce
ge du sensuel, 5148. qui est la même chQse, le m,al des
B~UQUET]N (le) de cbè'vr.es,- haines, 1862.
'Gen. XXXVIII. 17, - par,ce qu'il BRAS (le) sign. la puissance, 87.8,
est l'innocence de l"homme externe 1085, 309:1., 4932, 4933, 7518. Le
ou.natuliel, sign. le gage de l'amour bras sign. la force, 10019; en elTet,
cO,njugal, ou le gage de la conjonc- pal' les bras, le corps exerce seS
tion, 4871- forces et sa puissance, [1933. l1c
BoURBIER. Les bourbiers et les bras de Jéhovah, c'est la divine
marais,- Ézéch. XL VU. U, - sign. puisssance, 9937; c'eslle seignellr
les scientifiques ina.pp,licables et ilD- quant ail divin humain, 8099; c'e~t
purs, ,2702. le SejgJleUF quant au li ivin, Ylrai,
122 BR BR
8281; c'est le divin vrai d'après le sur la pr9~llé, 2179. Parfois, dans
divin bien, 8281. ilLe bras étendu,lI la terre inférieure, il apparalt une
c'est la divine puissance, 7205 j brebis /1 ceux qui s'imaginent fen­
c'est la toute-puissance, 7673. Il Par dre du bois, et Il sa vue ils reçoi­
la grandeur du bras de Jéhovah, Il vent une consolation, h9113.
c'est d'après toute puissance, 8319. BREUVAGE. De même que l'ali­
Les bras correspondent Il la puis­ ment et le breuvage nourrissenl la
sance; pourquoi? h933; et, dans la vie naturelle, de même le bien el le
Parole, ils signifient les puissances, vrai nourrissent la vie spirituelle,
3091 j montré, !l933. Dans le très­ 8562. Voir BOISSON.
grand homme, aux bras correspon­ BRIGANDS (les) se plaisenl dans
dent ceux qui sont dans la puis­ des urines fétides, 820.
sance pal' le vrai de la foi d'après le BR 1 LLUT (le), dans le ciel, re­
bien, h932. Bras nu qui apparalt présente l'intellectuel, h328.
pat'fois dans l'autre vie j comhien BRIN DE l'AILLE, Stipula. C'est
grande est sa puissance 1 878, {., le vrai scientifique, 7131. .
h936, h935. l'cau du bras, 5555. BRIQUE, Late1'. La brique, étant
BREBIS (les) sign. ceux qui sont une pierre artificielle fabl'iquée par
dans le bien de la charité et par l'homme, sign. le faux, 1296, 1298.
suite dans la foi, M.69, h809. Les Les briques, fabriquées par les Is­
brebis sont les biens j montnJ, raélites en tgypte, sign. les fictions
hi69. Les brebis qui ne sont pas de et les faux qui sont injectés par les
celle bergerie, et qui doivent être maux ou pal' les esprits infernaux,
. amenées, ce sont les spirituels, 7Ha. Fabriquer des briques, c'est
2088. Tous ceux qui possèdent le recevoir ces fictions et ces faux,
bien de la charité, c'est-à-dire, le 7138 j c'est les supporter, 71h5.
bi~n spi~~tuel et naturel, sont ap­ Il En argile et en briques, Il ­
pelCs brebis, 29h. Mellre les brebis Exod. I. 14, - sign. à éause des
à droite et les boucs à gauche, c'est maux ct des faux que les infernaux
faire la séparation selon les. vrais inventent et imaginent, 6669.
d'après le bien, et selon les faux BRISER. Quand il s'agit des faux
d'après le mal, h809, !l769. Les du culle, c'est éloigner, 9321. Bri­
hrebis de la tuerie sign. ceux dont ser les slatues, c'esl détruire le
les possesseurs détruisent la foi, culte provenant du faux, 3727;
6767 ~ ce sont ceux qui sont dans le c'est dissiper les faux du mal,
simple bien, chez qui les vrais de 106h3. Être brisé, quand cela est
la foi sont éteints, non pal' leur dit des vrais ct des biens, c'est être
faute, mais pal' la faute de ceux ,qui dissipé; montré, 9i63, 9368. Les
enseignent, 8902. La conversation annes de guerre, qui désignent des
dès anges sur les affections bonnes combats spirituels, sont dites être
est représentée, dans la partie cor­ brisées, quand l'homme vient dans
respondante du monde des esprits, la tranquillité de la paix, après que
pal' des animaux doux, tels que les cupidités et les faussetés ont
sont des brebis, 3218•. Quand il y cessé, 1666.
apparalt des bl'el~is, les esprits sa· BROCUY.E (chose), Tesselatu1l1.
vent que les anges ont des conver­ C'est un ouvrage de tisserand, et
sations sur les biens rationnels et par l'ollVl'age de tisserand est si­
BR BR 123
gnifié ce qui provient du céleste, folies exhalées des faux et des hai­
9942. nes exhalées des maux, 3340. Des­
BRODERIE, Acupictura. Dans la criplion d'un brouillard, comme
Parole, en beaucoup d'endroits il une inondation, dont est envelop­
est dit b.'oderie et brodé, et partout pée une église, lorsqu'elle a été dé­
ces expressions sign. le scientifi­ vastée, 4423. Quand l'état de ten·
que, 9688. cela vient des l'eprésen­ tation se présente à la vue dans
tatirs dans l'autre vie, où il apparalt l'autre vie, il apparait comme un
des vêtements brodés de diverses brouillard exhalé de lieux sales,
manières, 9688. La broderie et le 5246; mais quand cet état cesse,
brodé sign. le scientifique qui ap­ ce brouillard est dissipé et fait place
pal'tient à j'homme externe ou na­ à la sérénité, 5246. Les anges et les
turel, 9688. Les vêtements de bro­ esprits saisissenl distinctement tou­
derie sont les vrais scientifiques; tes les choses d'un sujet, lesquelles
illus/1'é, 9688. La broderie d'Égyple apparaissent autour de ce sujet
sign. les scien tifiques, et par con­ comme un brouillard, 6624. L'élé­
séquent les rites représentatifs des vation hors de l'externe vers les in­
spiriluels, H56, 9466, 9688. Le térieurs est comme l'élévation hors
fin lin en broderie d'Égyple, ­ du brouillard dans la lumièl'e,4598.
(~zéch. XXVI[. 7, - c'est le vrai BROYER, Tundere. Broyer sign.
provenant des scientifiques, 5319. disposel' les· vrais en séries et pré­
BRODEUR. Dislinction entre le 1 parer le bien afin qu'il puisse êlre
brodeur, l'imaginateur et le tisse­ appliqué aux usages, 10303. Broyer
rand; le brodeur sign. le scientifi­ et moudre, c'est disposer pour ser­
que, l'imaginaleur l'intellectuel, et vir à l'usage; broyer se dit des
le tisserand le volon taire, 9915. vrais, et moudre se dit des biens,
u En ouvrage de brodeur, » sign. 10303.
d'après les scienlifiques, 9945. BRU, Nurus. La bru sign. le
BROUILLARD, Nimbus. Les brouil­ vrai de l'église adjoint à son bien,
lards sont les faux, 8946. Tous ceux el dans le sens opposé le faux ad­
qui sont dans l'enfer sont envelop­ joint à son mal; montré, 48l13,
pés d'épais brouillards, 8946. Les 4869, 10490. L'acle de Jehudah
faux d'après les maux, dans les en­ avec Thamar sa bru enveloppe et
fers, apparaissen 1comme des brouil­ représenle la damnation d'après le
lards, des nuées, et des eaux autour vrai falsifié provenant du mal,48t8.
de ceux qui sont là, 8137, 8138, L'origine de la nation juive, quant
8146. Afin que ceux qui sont dans à ses deux tiers, vieol de la bru de
les faux et dans les maux ne soient Jehudah, 48t8.
pas entièrèment détruits par l'influx BRUIT, Rumol'. Les bruits de
du divin, ils sont voilés par leurs guerres, - l\1atth. XXIV. 6, - sig.
propl'es faux el par leurs propres des discussions et des contesta­
maux comme par d'épais brouil­ tions, qui sont des guerres dans le
lards, 8265. Quand il est permis de sens spirituel, 3353.
voir dans les enfers, on aperçoit le BRULER sign. dévasler pal' les
brouillard dans lequel vivent les cupidités de "amolli' de soi et du
infernaux; et quand il en influe monde, 9228. Br'ûler la ville sign.
quelques miasmes, on perçoit des détruire et dévaster ceux qui sont
124 BR CA
dans les doctrjnau~ du faux, 458t, BUIS, 1Jtl3;us. Le sapin, le pin et
102~7. Brûler se dit de l'exLirpation le buis, - Ésare, LX. 13, - sont
du bien, 490,6. Brûler au feu, c'est les célestes naturels, et les cèdres
consumer par les'maux de l'amour sont les célestes spirituels, 2162,
de soi; brCliter sigll. consumel', et 9lt06.
le CIIU sign. le mal de l'amour de BUISSON (le) sign. le vrai s,::ienti-
soi, 10038. f:tne brûlé au feu, c'est fique~ 6832, 6833, 6834; parce que
IUre enlièrement rempli des amours les arbustes, de quelque genre que
de soi et cl\) monde, ai.llsi être con- ce aoit, sign. les scientifiques; et,
damné à l'enfel', 10lt63. Être brûlé comme il produit des ,fleurs et ùes
au feu se dit des cupidités, à cause baies, il signifie le vrai scientifique,
de la similitude des rapports, 1297. 6832. Le buisson épineux sign. la
Être brûlé par l'eurus, c'est être malédiction et la vastation, 273.
consumé par le feu des cupidités, nus ou Buz. pz et Duz sont di-
5215. Les lieux brûlés sign. les vel'ses religiosilés, et les culles qui
biens dévastés, ~455. u Brûler sur en proviennent, 2860, 286lt. .
l'autel Il sign. l'union du divin hu- nUTIN (le) sign. l'enlèvement et
main du Seigneur avec le divin la délivrllnce des bons par le Sei-
bien, 10033. gneur, 6M2.
BRU.LUR~ (la) sign. la lésion ou BYssus. Le lin de byssus est le
l'extinction du bien de l'amour, vl'ai d'après le bien céleste, 9468.
9055. C'est aussi la lésion ou l'ex- Il est le vrai d'origine céleste, 9596,
tinction du volontaire interne de 974lt.
l'homme, et la blessure est la lésion
ou l'e,,tinclion du volontaire ex-
terne, 9055. c
BRUTE. Les animaux brutes ne
sont poussés à l'aclion que par les CABANE, Tug~l'illm. Faire des
amours et les affections d'amour cabanes ou des tentes, c'est la même
dans lesquels ils ont été créés et en- chose que bâtir une maison, c'est-
suite naissent, 6323; ils ne vi\'ent à-dire, recevoir un accroissement
plus après la mort; pourquoi? 5U4. dn bien d'après le vrai, avec celle
Certains hommes, quoiqu'ils appa- différence, què MLir ulle maison
missent comIJ1e des hommes en est moins camlllup, pal' conséquent
dehors, sont des aQimaux brutes inléri~ur, et que faire des cabanes
en dedans, 6q18. Considéré d'après est plus commun, par conséquent
l'hérédilaire et le propre, l'homme extérieur, 4391. VoÏ/' 'l'EN'CE.
est pire que les brutes, 637, 3175. C~DINET. Les cabinets sign. les
L'homme n'est homme et distingué intérieurs de l'homme, 569!l, c'est-
des brutes que p!lr les l'estes (l'cli- à-dire, ce qu'il pense, ce qu'il a in-
quiœ) qui appartiennent au Sei- tenlion de faire, et ce qu'il machine,
gneur, 565; il est la plus vile des 5694. Entrer dans son cabinet, c'est
brutes, s'il n'y a point de l'estes en se tenil' en secret, et en soi-même,
lui, 565. 569lt. C'est ne p~s faire d'une nia-
BUCHER. Le bois dont on se sert nière apparente, 5694. Voir MAI-
pour le bûcher sign. les cupidilés, SON, CUUIBRE A COUCIfER.
543, CACH.&,R, Absc(mdel'c, Celal'c. Il
CA CA U5
n'y a absolument rien de caché, CADAVÉREUX. Chez ceux dont le
6214. nien de ce que fait l'externe culle est appelé Babel, il n'y a point
DC peut être caché à l'interne, 6132. de culLe interne, mais ce qu'ils ado·
Aucune des pensées de l'homme rent est quelque chose de mort el
n'est cachée pour les anges, 2487. même de C<1davéreux à l'in~érieur,
Quand, après la mort, les externes. 1326. Quand la sphère de ceux qui
sont dépouillés, les internes qU'bn ont vécu dans une haine violente,
avait cachés aux yeux du monde, dans la vengeance et dans la cruau­
lorsqu'on vivait, s'ont ulis en évi­ té, se change en odeur, c'est une
dence, 4314,{. Rien absolument de infection cadavéreuse, 1514, 5394.
ce que l'homme a pensé, prononcé CADA l'RE. L'hom me sans la cha·
_ ct fait dans le monde, n'est caché; rité est un cadavre; 916. L'église,
tout'cst mis à découvert dans l'au­ sans la vie de la charité et de la foi,
tre vie, selon les paroles du Sei­ est un cadavre, 3900. Ce qui périt
gneur dans Luc, - XIl. 2, 3;­ par les maux est appelé cadavre,
comment, 7454. Les hommes qui 5828. Le cadavre sign. la mort du
sont dans l'amoUl' emers le Sei­ bien pal' les maux, 5828. Ce que
gneul' et dllns la charité à l'égard l'homme reçoit pal' les autres sans
du prochain, ont chez eux et en qu'il y ait de sa faute est signifié,
eux une intelligence et une sagesse dans la Parole, par la bête déchirée;
angéliques, mais cachées dans les mais ce qu'il reçoit par lui-même,
intimes de leur mémoire intérieure, ainsi pal' sa faule, est signifié par le
2494. cadavre, 4171; illustré, 4172. Un
Dans la Parole, cacher sign. re­ monceau de cadllvres sig. des maux
jetel' et ensevelir comme mort, innombrables, 6978. Remplir de
4552. Ne point cacher', c'est être cadavres sign. la mol'l spirituelle,
connu, 6132. Cacher ses faces, c'est qui est la privation totale du vrai et
, -ne pas avoir pitie; cela est dit du du bien, 9809. (l Oil sera le cadavre,
Seigneur, à cause de l'apparence là s'assembleront les aigles, Il sign.
chez l'homme qui est dans le mal, que les confirmations du faux pal'
car alors l'homme cloigne de soi la les raisonnements se multiplieront
miscricorde du Seigneur, 5585. Se 1 dans l'église dévastée, 3900, 1667.
cacher de la face de Jéhovah, c'est Quand les anges célestes sont au­
l'edouler le dictamen, comme ont près du corps d'un homme mort,
coutnme de faire ceux qui ont con­ qui va être ressuscité, l'odeur du
science d'avoir mal agi, 222. Le don cadavre se change en odeur aroma­
caché, c'est le vrai ct le bien qui lique, 1518.
sont donnés par le Seigneur, il CADET. Être le cadet, c'est être
l'insu de l'homme, 5664. 1 au second rang, 6270. Rachel est

CACHET, Sigillum. C'est la mar­ dite la cadette, parce que le vrai


.que du consentement, 4874; c'est inlerne qu'elle représente se montre
parce 'que dans les temps anciens après le vrai externe représenté par
on confirmait les décrels par un ca­ Léah, 3819.
chet; aussi le cachet signifie-t-il CAHOS. Dans le premier état de
proprement la confirmation elle­ l'homme qui est régénéré, les doc­
m~me, et le lémoignage que la trinaux peuvent être comparés à
chose était ainsi, 4874. quelql:1eamas confus èl désordon­
1.26 CA CA
né, et comme à une sOl'te de cahos, dans l'église spirituelle qui n'avait
3316. Toutes choses, avant d'être aucune perception; c'est pourquoi
mises en ordre, sont d'abord com­ la première fut plus énorme que la
me dans un cahos, 842. Dans cer­ seconde, 11 79. .
taines sociétés spirituelles, quand CAilliTES. Ceux qui séparent la
clles son t dissou tes, il y a un con­ foi d'avec la charité, et qui placen t
flit qui est tel, qu'il peut être ap­ le salut dans la foi sans les biens de
pelé cahos spirituel, 2129. la charité, sont des Gainites, qui
CAILLE, Cotumix. Voir S~LAV. tuent leur frère Abel, c'est-à-dire,
CAILLOU (le) sign. les scienlifi­ la charité, 916.
ques, 2850. Le caillou avec lequel CALEÇONS DE LIN, Femomlia
on faisait la circoncision sign. le lini. C'est l'externe de l'amour con·
vrai de la foi, 7044. jugal; illustré et montré, 9959,
CAIN. Ceux qui avaient falsifié la 9960. C'est aussi une défense contre
doctrine de la très-ancienne église, les enfers, 9962. De l'extension de­
en séparant la foi d'avec l'amour, puis les lombes jusqu'aux cuisses,
ou en reconnaissant la foi seule, quand il s'agit des caleçons, c'est
onl été appelés CaIn, 337, 340. l'extension des amours j illustnJ,
CaIn, c'est la foi séparée d'avec l'a­ 9961.
mour; la doctrine dans laquelle la CALICE. VoÎ1' COUPE. Le calice
foi peut ètre séparée de l'amoul' est du vin de la colère, c'est le faux
aussi appelée Caïn, 355, 356. Gaïn d'après le mal, 6377, f. Les calices
cultivateur d'humus, ne sont ceux en amandes sont les scientifiques
qui ont en vue les corporels et d'après le bien, 9557.
les terrestres, 3115; sa colère exci­ CALLEUX. La mémoire extérieure
tée sign. que la charité se rctira~ se présente à l'apparence comme le
357; et ses faces aballues sign. que corps calleux, et la mémoire inté­
les intérieurs furent changés, 358. rieure comme la substance médul­
Caïn qui tue Abel, c'est la foi sépa­ laire, 21192.
rée qui éteint l'amour ou la charité, CALLOSIT~ de la mémoire. Chez
366 à 369. Description de la doc· ceux qui, dans la vie du corps, ont
trine de la foi qui est nommée Caïn, seulement recherché la mémoire,
362 à 365. Il fut défendu de faire et n'ont pas par conséquent cultive
violence à Caïn; pourquoi? 394. De leur rationnel, la callosilé apparail
l'hérésie appelée ~In, et des héré­ dure et slriée en dedans, 2492.
sies qui en naquirent, 409. Ceux CALN~. Voir KALNECH.
qui séparent la foi d'avec la charité CALUS. Comment apparaissent les
ont été représentés pal' Caïn, par calus des mémoires dans l'autre
Cham, par Ruben, par les premiers­ vie, 2492. On senl, dans diverses
nés des Égypliens, et par les Philis­ lieux du crâne, des douleurs décou­
tins, 3325, 7097, 7317, 8093. Entre lant des faux el des cupidités, 5563.
la séparation signifiée par Cain et Les profanalions de la Parole for­
la séparation signifiée pat' Cham, il menl comme un calus qui arrêle et
yoa cependant une différence, c'est qui délruilles biens elles vrais des
que la première avait eu lieu dans restes (reliquial'um), 571.
l'église céleste qui avait la percep­ CALVINISTES, 1799.
lion, et que la seconde avait eu lieu CALVITIE, Calvities. La calvilie
CA CA ni
sign. le natureldans lequel il n'y sen laient l'ordre céleste, ainsi le
a rien du vrai; montré, 3301., f. èiellui-même,4236. Ils signifiaient
c'est la privation de l'intelligence la disposition selon l'ordre céleste,
du vrai et de la sagesse du bien i à savoir, scIon l'ordre dans lequel
monu'é, 9960. C'est la privation du sont les biens et les vrais dans le
vrai scientifique, 1.01.99. La calvitie ciel, 4236. Ils signifient les états
sur Jes têles,-Ésaïe,xv. 2,- c'est spirituels et leurs changements,
l'absence du bien et du vrai dans 81.03. Campements et marches des
lcs intérieurs, 9656. tribus, 3858.
CAMP. La cohabitation des fils CAMPER, Cast1'ametal'Ï. C'est
d'Israèl selon les tribus dans le dé­ disposer en ordre, 3417. Cam pel'
sert était appelée camp, 4236, ce sign. l'ordination du vrai et du bien
r.amp sign. Je ciel et l'église i et, pour subir les tentations, 8i30,
hors du camp, c'est où il n'y a pas 8155, 8561. C'est l'application,
le ciel et l'église, et où il y a l'en­ 4396. Camper à la maison de Dieu,
fer, i0038, 1.0455, 1.0458. Le lieu c'est mettre en ordre les biens et
bors du camp, c'est où il n'y a pas les vrais auprès du bien et du vrai,
présence du seigneur par la foi et 8658; camper près des eaux, c'est
pal' l'amour, 1.0037, f. Le camp de les mettre en ordre selon les vrais
Dieu, c'est le ciel ou l'OI'dre célesle, de la foi, 8370. Camper auprès· de
4236. Le camp, ce sont les vrais et la montagne de Sinal, c'est la dis­
les biens; el, dans le sens opposé, position pal' le bien divin céleste,
les faux el les maux, 81.93, 81.96; 8758.
ce sont Jesspéciaux qui confirment, CANAAN, fils de Cham, est le culte
4364; c'est le nalurel, 8453; c'est ex Lerne séparé de l'inlerne, 1.093,
aussi l'enfer; montl'é, 1.0546. Le 1140, HM, H67. Canaan sign, le
camp de Jéhovah esl le ciel, 9987. faux et le mal, 3662. l( Cham fut le
Le camp d'Israël, ce sonl les biens père de Canaan, JI sigll. que c'est
du vrai; et le camp des Égyptiens, de l'église corrompue, l'eprésenlé~
ce sont Jes faux du mal, 8i96, 821.2, pal' Cham, que naquit un culte dans
8214. Il En dehors du camp, 1) c'est les extemes sans les internes, cuIle
loin des externes dans lesquels qlli est signifié pal' Canaan, 1.063,
étaient les fils d'Israël, 1.0548. 1078, 1.083. Canaan a été maudit à
Il Deux camps JI (macttanaïm)sign, la place de Cham son père i pour­
les deux royaumes du Seigneur, le quoi? 1.093. Il Canaan servileUl' des
céleste et le spirituel; el, dans le serviteurs à ses frères, 1 ) - Gen. IX.
sens suprême, le divin célesle et le 25, - sign, que le culte externe
divin spirituel du Seigneur, 4237. séparé de l'interne est ce qu'il y a
CAUPEMENT, Castmmetatio. Le de plus vil dans l'église, 1.094.
campcment cst]'ordination du vrai CA N AA N (la Lerre de); c'est le
et du bien qui appartiennent à la royaume du Seigneur, 1.413,1437;
vie, 8i03, f. C'esl l'ordination du c'est son royaume céleste, 1.607,
vrai et du bien pour subir les ten­ 2028, 41.08; dans le sens suprême,
tations, 81.30, 81.31., 81.55. C'est c'est le ftivin humain du Seigneu"
l'ordina lion selon les vrais et les parce que ce divin influe dans le
biens, 81.93. Les éampemenls des ciel et fait le ciel, 3038, 4069,
fils ~'Israèl dans, le désert repré­ 41.08, 4667. La terre de Canaan,
128 CA CA
c'est l'église, 662, l262; c'est le cien il cause des représentalifs des
Seigneur, le royaume du Seigneur lieux, par conséquent pour la Pa­
et le bien de l'amour, et l'église, role, 5:l3il. L'église y a été con li­
8705, M!J.7; c~est l'église dans l'i­ nuée, parce que toutes les choses y
dée des anges, i 056S; c'est la'reli­ étaient des représentatifs; et ainsi
giosité, 5757. L'habitant de la terre, là fut écrite une Parole dans cha­
c'est, dans u·n sens opposé, la reli­ (lUne des choses de laquelle 'il y
giosité d,ans laquelle est le mal, avait des représentatifs et des si­
10640. La terre de Canaan a plu­ gnificatifs, 6516. Les antédiluviens
sieUl's significations, 5757. Parler étalent dans la terre de Canaan,
des lèvres' de Canaan, c'est s'appli­ 567. La très-alicienne église élail
quer au divin, 4197. Les filles de dans la terre de Canaan, l'église
Canaan, ce sont les connaissances ancienne y était aussi; de là les re­
du vrai externe et corporel, qui présentatifs des lieux, et c'est pOUl'
n'admellent pas le bien et le vrai cela qu'Abrallam reçut ordre d'y
spirituels el célestes, 3665. Canaan, allllr, et que la terre de Canaan fut
dans la langue originale, sign. mar­ donnée il ses descendants, afin que
chandise ou commerce, 4453, f. La les représentatifs de l'église fussent
terl'e de Ganaan est appelée terre institués chez eux, 3686, 46.47. Les
sainte et Cana'an céleste à cause de l'estes de la très-ancienne église on t
sa représentation, 1.413. Ancien,ne­ été chez les Chilléens et chez les
ment on appelait Lerre de Canaan Chivéens qui habÙaient la terre de
toute la terre depuis le fleuve d'É­ Canaan, M47, 4454. L'ancienne
gypte jusqu'au fleuve d'EUphrate, église hébraïque a été .longtemps
l1454. La terre de. Canaan était la dans la terre de Canaan, 4516,
terre même où les représentatifs M17. Être introduit dans la terre
de l'église ont pu être manifestés j de Canaan, c'est devenil' église,
,pourquoi? 4289. 10559; et cela, parce que l'église y
Les lieux dans la terre de Canaan a été dès les temps' très-anciens,
ont été diversément représentatifs, 10559. C'est aussi pOUl' cela q,ue la
1585; les limites de la terre de Ca­ lerre est l'église; cité, 9325.
naan, pareillement, 1866. Le fleuve Les fils d'Israël dans la terre de
d'Égypte, comme limite, est l'ex­ Canaan représentaient l'église, et
tension des spirituels, etl'Eup\1rate les nations y représentaient les
l'extension des célestes, 1866. Les choses infel'11ales, et c'est pour cela
choses qui étaient dans la terre de qu'il fut défendu de trailer alliance
Canaan ont été des représentatifs avec elles, et qu'elles furent vouées
selon la distance, la situation, les à l'extermination, 6306. ce qui est
limites, :1.585. Les grands fleuves signifié pal' les nations dans la terre
étaien tles dernières et les premiè­ de Canaan, 805il. Elles y ont signi­
res limites de la terre de Canaan, fié les maux du faux et les faux du
4197. Les derniers de la tene de mal, 9327. Ce qui est signifié pal'
Canaan étaient les représentatifs elles, en ce qu'elles ont été expul­
'OI:S derniers dans le royaume du sées, :1.868, Pal' elles étaient signi­
seigneur, 4240. fiés ceux qui, avantl'avénement du
11 y a eu des églises dans la terre Seigneur, avaient envahi la région
de Canaan dès le temps très-an- du ciel, laquelle ensuite fut donnée
CA CA 129
il ceUX: qui élaienl du J'oyaume spi- canne sign. un, vrai nalurel donl
l'Huel du seigneur, 8296. Elles onl provienlle bien, 3923. Vencens el
représenlé l'élal du ciel avant l'a- la canne, - Jérém. VI. 20,- sign.
vénemenl, du Seigneur, et après, des adorations qui n'.) sonl poinl
.8054. Elles ont représenlé les maux agréées, parce qu'elles sont dé-
et les faux qui ne peuvent êlre en Il uées de charilé, 1171. Ne point
même temps avec les biens et les acheter de la canne avec de l'ar-
vrais représenlés par les fils d'Is- genl, - Ésaïe, XLIII. 26, - sign.
raël, 9320. Les habitanls de Canaan ne poinl s'acquérir les vrais de la
sonl ceux: qui ont adulléréles biens foi,5963. VOil' ROSEAU.
el falsifié les vrais, 8317. Les na- CANTIQUE DES CANTIQUES. Ce Li-
lions dans la terre de Ganaan sign. vre n'est pas du nombre de ceux
les idolâlries, :1.205; mais .avantqui sont appelés Moïse el les Pro-
qu'ellcs se fussenl .tournées vers phèles, parce qu'il n'a poinl un
des culles idolâtriques, chacune de sens in lerne, mais il a élé écri 1
ces nalions signifiait quelque bien dans. le slyle ancien; il esl plein
ou quelque vrai de l'église, M3i. de significalifs pris aux: livres de
. CANAANITE (le), c'esl le mal, et l'ancienne église, el de beaucoup
le PéFisile le faux:, 1573) :1.576. Ce d'autres expressions qui, dans l'an-
que c'esl que I~ Canaanile dans la cienne église, signifiaienl l'amoul'
len:e, i6M. Les Juifs sont des Ga- célesle et l'amour spirituel, princi-
naanites, 1167, 1200. La fillè d'un palemenl l'amour conjugal, 3962.
homme Canaanile, c'e.sl l'·affection Le cantique des cantiques n'est
du mal d'après le faux du mal, point la Parole, 9962. Dans le sens
4818. Les filles du Ganaanite sont de la lettre, ce livre, différant en
les affections qui ne son 1 pas d'ac- cela des livres qui sonl appelés
cord ayec le vrai, 3026, 3025. Un Moïse et les Prophèles, présenle
tiers de la nalion juive a pour 50U- plusieurs choses qui sont indécen-
che une femme Ganaanite, 6316. les; mais comme ces Choses, qui
CANANÉEN (le), c'est le mal d'a- sonl des significatifs de l'amour cé-
près le (aux du mal, 6858, 8056, lesle et de l'amour conjugal, y onl
9332. Le cananéen, c'est l'église élé accumulées, il parall pal' là
quant au bien, et le Pél'Ïséen l'é- éomme s'il conlenait aussi quelque
glise quanl au vrai, pendanl que chose de myslique, 3962. Ce livre
l'ancienne église élait dans la terre n'esl poinl un livre sainl, :l756,
de Canaan, 6517. cfr•. 2179, f.
CANARD. Le pélican elle canard CANTIQUES. Dans l'ancienne égli-
dans ses grenades, - Séph. Il. :1.6, 1 se el dans l'église juive, les canli-
- sign, les faux: du mal dans les 1 ques élaienl des prophéliques cl
scientifiques du bien, 9552, Le pé- . trailaienl du Seigneur qui devail
Iiean, le canard, la chouelle et le venir, 8261. Les canliques de la
corbeau, - Ésaie, XXXIV. 1:1, - 1 Parole viennent du langage rhylh-
sign. les genres du faux qui exis- mique des esprils; montl'é, 1668.
lenl, quand les vrais divins qui sonll Les canliques se disenl du vrai,
dans la Parole sonl l'édlli!s à rien, lJi37; voir CHANT. Les canliques
5064., élaient des témoignages d'allé-
CANNE, Calamus. La casse el la J gresse à cause de l'nvénemenl du
1. 9.
130 CA. CA
Seigneur pour sauver les fidèles; mener la captivité du peuple, c'est
montré, 826L Il Cantique à Jého­ délivrer des faux, 5U7.
vab, Il c'est la glorification du Sei­ CARACTÈRE, Indoles. Chacun
gneur j les cantiques de l'église s'acquiert un caractère par le fré­
contenaient celle glorification; quent usage ou l'habitude, et se
montl'é, 8261. Il Cantique à Jah, 1) l'acquiert d'après les choses qu'il a
c'est que du divin vrai vient le tout apprises, 3843. Ceux qui font le
de la foi, et par suite la gloire, bien et le vrai seulement par ca­
8267. Le cantique de ~'loïse et de ractère natm'el ne peuvent être as­
l'Agneau, - ApOc. XV. 3, - est le sociés aux anges, 7997, 8002. D'ou
cantique du Chapt XV de l'Exode j vient le caractère, ét comment il est
il est appelé cantique de l'Agneau, formé, 1906, 38u3. Cal'actère de la
pal'ce qu'il y est question de la glo­ la nation Israélile, 830L Dans le
l'ification du Seigneur, 8261, f. temps très-ancien, le genre humain
CAPSULES RÉNALES. Leur fonc­ était distingué en maisons, familles
tion, 5391. Ce sont de chastes vier­ et nations, afin qlUl les caractères
ges qui constituent celle pl'ovince ne fussent pas confondus, et que
dans le très-grand homme, 5391. leur distinction fût exactement
CAPTIF (le) dans la maison de conservée, 471. Les hommes de la
fosse, c'est dans le sens spirituel le Irès-ancienne église étaient absolu­
plus près celui qui est dans le sen­ ment d'un autre génie et d'un autre
suel-corporel, ainsi dans une com­ caractère que les hommes de l'an­
plète obscurité SUI' les vrais et les cienne église, M93. Toute sépara­
biens, 7950. De là ces captifs sign. tion et toute dislinclion des esprits
ceux qui sont au dernier rang, et des anges, quant aux lieux et
7950. Êire emmené captif, c'estl'é­ aux distances dans l'au Ire vie, se
loignement; illustré, ,9164. Les manifeste selon les différences des
filles comme des captives d'épée, caractères et des génies, 7800.
cc sont les affections du vrai enle­ CARACTÉRISTIQUE. Marques ca­
vées, 4135. Le caplif sign. celui qui ractéristiques entre parents et en·
est dans le faux, et le malade celui fanls, 471. Signe caractérisllque de
qui est dans le mal, 4958. la vie angélique, et signe caracté­
CAPTIVITÉ. Sont dils êlre dans ristique de la vie infernale, 1680.
une captivité spirituelle ceux qui, CARDINAUX (les quatre poinls).
quant aux intérieUl's, sont tenus Qnand ils sont tous nommés, ils si­
pal' le Seigneur dans le bien et le gnifient 'tous ceux qui vivent SUI' la
vrai, mais qui, quant aux exlé­ surface du globe, et aussi ceux qui
riel1l's, sont tenus par l'enfer dans ont été et ceux qui doivenl venir;
le mal et le faux, 79'90. L'infesta­ ils signifient encore les états du
tion par les faux n'est pas autre' genre humain quant à l'amour el à
chose qu'une captivité spirituelle, la foi, 1605.
80u9. La captivité spirituelle est si­ CAR)IEL sign. l'église spiriluelle,
gnifiée par la maison de serfs ou 1071. Carmel et Scharon sign. l'é­
d'esclaves, 8049. La captivité des glise céleste, 5922. Carmel sign.
Juifs dans Babylone sign. le culle l'église quant anx connaissances du
devenu externe sans renfermer en bien, 9011. PalLre en carmel et en
lui aucun culte interne, 132'7. fia- Baschan, c'esl être inslruil dans
CA CA t3i
les biens de la charité et de la foi, trême de la tentation quant aux, in·
5201. tellectuels, 757; et les sources du
CARQUOIS, Pharetra. C'est la doc· grand ablme rompues sign. l'ex­
(,-­ trine du 'bien et du vrai, 2709. ce trême de la tentation quant aux
sont les doctrinaux du bien, 3499; volontaires, 756. Les cataractes du
et les doctrinaux du vrai, 3309. ciel sont les nuées d'où vient la
CARRÉ, Quadl'atum. C'est le grande pluie, 865.
juste; montré, 9717; et le parfait, CATHOLIQUE (religion). Chez la
10180. carré double, c'est le juste gent de la religion catholique il y
et le parfait, 986i. a un culte externe sans l'interne i
CARTILAGES. Les choses qui sont il n'est pas permis au vulgaire de
dures chez l'homme, comme les lire la Parole i on Yadore d'une ma­
dents, les os, les cartilages, corres­ nière idolâtre les externes: c'est pal'
pondent aux vrais et aux biens qui la divine Providence qu'il est arrivé
sont du naturel infime, 6380. Les que dans la sainte cène on lui a
sociétés d'esprits, auxquelles cor­ donné le pain et non le vin i c'est
respondent les cartilages, sont en encore pal' la divine Providence du
très-grand nombre, et sont compo­ Seigneur que là le prêtre a bu le
sées de ceux en qui il Ya très-peu vin; boire le vin seulement sign.
de vie spirituelle, 5552, 5560. savoir le divin vrai seulement, et ne
Les esprits de la lune ont relalion le faire connaltre au vulgaire qu'au­
avec le cartilage scutiforme ou xi­ tant etque tel que le veulent les prê­
phoïde, 5564 et 9236. Esprit qui Ires, comme cela s'y pratique aussi,
appal'tenait à la partie cartilagi­ 10060. Voil' PAPE, CULTE.
neuse et osseuse de l'oreille ex­ CAUSATUAf. L'agent est la cause,
terne, 4656. et le réagen t est le causalum,
CAS FORTUIT. Voir FORTUIT. 6262. Toute force dans le causa­
CASQUE, Galea. Suspendre le bou­ lum vient de la cause, 6262.
clier et le casque, sign. défendre les CAUSE. Voil' EFFET, FIN. La cau­
vrais avec le secours de la raison, se, à moins qu'elle n'existe par sa
1231. causc qui est la fin, n'est pas une
CASSE, Casia. C'est le vrai inté­ 'cause, 57H, Une cause sans fin se­
rieur dans l'homme interne, 10256. rait une cause sans aucun ordre; et,
C'est le vrai intime qui vient immé­ où il n'y a aucun ordre, rien ne ,se
diatement du bien; montl'é, 10258, fait, 5711; ainsi une cause n'est
10259 i avec sa perception et son point une cause, si la fin n'est point
affection, 10266. La casse et la en elle, et n'y est point continuelle­
canne, c'est un vrai naturel, mais ment, 57li. La fin est le tout dans
dont provient le bien, 3923. la cause et dans l'effet, 3562. La
CASTIGATIONS. A quelles choses cause dans laquelle est la fin est le
correspondent dans le monde spiri­ tout dans l'effet, 6727. L'effet n'est
tuelles castigations du sang, du sé­ n'est pas la cause, mais il est la
rum et du chyle, puis aussi celles cause formée et revêtue de manière
des aliments dans l'estomac, 5'173, qu'il porte la cause dans une sphère
5175. inférieure; et la cause doit être con­
'CATARACTES, Cataractœ. Les ca­ tinuellement dans l'effet, autrement
taractes du cicl ouvertes sign, l'ex- il est dissipé, 5711; la cause ces­
132 CA CA
sant, l'effet cesse, 31197, 5711: il ùe la naissance du Seignel1l' sur
en est de même de la cause par rap­ celle terre, 9330 et suiv. Cause
port à la fin, 5:JH. L'interne se re­ unique de i1éla,blissement d'une
vêt de choses dans l'externe, par église SUI' la terre, 10000. Causes
lesquelles il puisse y produire J'ef­ du désespoir dans les tentations,
fet, 6275, 6284; illustl'é, 6299. 2694, M!lll. Canses de l'examen
Dans la cause la fin est le tout, et des esprits avant la damnation,
dnns l'effet la cause est le tout, de 7273. causes' de la damnation,
sovte que la cause est la fin formée, 7796. Causes de l'in~rédlulilé d'au­
et que l'effet est la cause formée, joul'd'hui, 58119, 91109. Cause de
11667. La fin est le tout dans la cause J'ignorance qui règne au sujel des
pour qu'elle soit une cause peul' choses spirituelles, 7850, 91109.
quelque chose, puisqu'une cause GilUse de j'avCl'sion pOUl' les choses
qui n'est pas pour quelque chose spil'ituelles, 9780. Cause du natu­
ne peut point être appelée cause, ralisme, 511'6. Cause du mal, g3llll.
C<'1r autrement à quoi servirait-elle? C:Jiuse de la mort, 5726. Causes des
10076. Nul effet nil peut exister maladies, 5726 i [elles viennent ori­
sans une cause efficiente; la cause ginairement des maladies ou pas­
efficiente est l'interne de l'effet, et siol)s du mental (animlls~; note (s)
l'elfet est l'externe de cette cause, DU CULTE ET "DE L'AMOIlR D~ DIEU,
91173. Des spirituels viennent les ~ n.) Cause fomentatrice de la ma­
causes et les principes des causes, ladie, 57:15.
2992. Les causes de tou tes les cho· CAVALIER (le) sig/!: l'intelligent,
ses naturelles viennent des spiri­ 2761; et celui qui enseigne, 276~.
tuels, et les principes des causes Les cavaliers sont les choses qui
viennent des célestes, 2993. Tout appartiennent il l'entendement,
ce qui existe dans le monde n1l,turel 653~,; et, dans le sens opposé, les
lire son origine et sa cause des cho­ raisonnemen Is faux provenant de
ses qui existen t dans le monde spi­ l'intel,lectuel perverti, 81ll6, 8156.
rituel, 8211.. Dans toutes les choses Le cavalier, - Jérém. IV. 39,­
de la nature il y a intérieurement sign. ceux qui disent le vrai, 2686.
cachée une cause venant ÙU monde' Le cavalier tombant il la ranverse,
spirituel, 3562, 5711. La cause -Gen. XLIX. 17,- sign. ceux qui
principale, qui est la vie influant sont dans les illusions d'après la na­
du Seigneur, et la cause instrumen­ ture infime, 61lOL :Voir CHEVAL.
tale qui est la forme récipiente de CAVERNE, Spe[unca. La caverne
la vie, font une seule cause, qui est sign. l'obscUl', 2463. La caverne
sentie dans la cause instrumentale, de la monlilgne sign. un bien obs­
6325. Les causes finales des aclions CUI' tel qu'il est dans les ten ta­
ne sont connues que du Seigneur lions, 21163. La caverne du champ
seul, 8620. Les causes des causes de Macbpélah sign. 1'0bscUl' de la
sont les fins, 57U. Voir d'après les foi, 2935, 2971, 65!J8, 6551; c'est
causes elles-mêlnes, 4096. Regar­ le commencement de la régénél'a­
der les causes des choses par les tion, 6548. Le spirituel, qui est ca­
externes et par les terrestres, 8200. ché en cela, est la raison pour la­
Cause de l'avénement du Sei­ quelle il est parlé si souvent de la
gneur dans le monde, 2661. Cause caverne de Machpélah, 6551. De
CE CE i33
ceux qui, dans l'autre vie, habilent CEINTURE, Cingulum. La cein­
dans des cavernes, 1.0582. ture sign, le bien terminant et con­
CAVln:, Cavum. Cavité de plan­ joignant, 9828, C'est la conjonction
v cher, quand il s'agit de l'autel de et le lien, afin que toutes choses
l'holocauste, c'est l'application soient cou tenues dans l'enchalne­
quant aux choses qui appartien­ ment pour qu'elles tendent à une
nent au culLe, 9738. seule fin; illustré et mont1'é, 9828,
CicITÉ,Oœcitas. Quand l'homme 1.01.99, Les ceintures des reins ont
naturel, qui,a été séparé de l'homme représenté les biens célestes, et les
spirituel, eutre dans la sphère de la ceintures des cuisses et de la poi­
vie spirituelle, il est d'abord saisi trine les biens et les vrais spirituels
de cécité, puis de folie, et enfin dans les derniers ou extrêmes,
d'angoisse, 91.09, 9HO. Voir AVEU­ 9828. La ceinture des reins est le
GLEIfENT. lien externe contenant toutes les
CÈDRE (le) sign. l'homme spiri­ choses de l'amour et de la foi pro­
tuel, 776; - sign. le bien et le vrai cédant de l'amour; expliqué en peu
spirituels, 9406; - sign. le spiri­ de mots, 9372; c'est le bien de l'é­
tuel de l'église, 9472, f0199. Les glise, qui renferme et contient en
cèdres sign. les rationnels, 401.4; connexion les vrais; montré, 9828.
- sign. les spirituels ou les vrais tes deux ceintures des vêtements
de la foi, 886; - sign. les célestes d'Aharon, rune commune pour l'é­
spirituels, 2162. Le cèdr'e du Liban phod et le manteau, l'autre pour la
sign. le rationnel, 1.1.9; - sign. les tunique seulenfent, sign. que les
nais du bien; 9277. Le cèdre,­ choses du royaume spirituel, qui
Ps. XCII. 13,- sign.le Vl'ni, 8369. étaient représentées par la tunique,
J:hysope est un Vl'Ui infime, et le avaient été distinguées de celles qui
oéOl'e un vrai 'supérieur, 7918. Le élaientreprésentées par le manteau
cèdre sign. un moyen interné de et pal' l'éphod ensemble, 1.0005. La
purification, et l'h,ysope un moyen ceinture de l'éphod sign. l'attache
externe; mont1'é, 79i8. La 'hauL'eur externe, 9837 i c'est le lien externe
des cèdres,- Amos, II. 9, - est le par lequel toutes choses sont con­
IDal de l'amour de soi, 6306. tenues dans un enchalnement et en
CEINDRE, Cingenl. C'est savoir et forme, 9895. La ceinture de cuir
apercevoir les vrais dans la lumière autour des reins d'Élie siyn. le sens
d'après le bien, et marcher, ,c'est littéral de la Parole, 5247; pareil­
vivre selon les vrais: pal' suite se lement celle de Jean-Baptiste, 7643.
ceindre soi-même et marcher où La cein ture de cuir est le lien ex­
l'on veut,- Jean, XXI. 1.5 à 22,­ terne réunissant et contenant les
c'est agir d'après le libre ou d'après intérieurs, 934i, f., 9372. ha cein­
l'alTection du vl'ai provenant du ture de lin, - Jérém. XIlI,- sign.
bien; mais être ceint par un autre, le bien de l'église, qui contient et
et mené où on ne veut pas, c'est renferme dans un enchatnementles
être esclave, ou agir d'après le mal, vrais de l'égli'se, 9828. (C Au lieu de
10087. AvoÎl' les reins ceints, c'est ceinture, débraitlement, 1) -l';saïe,
être dans l'ordl'e et prH à reoevoir m. 24; - sign. la dissipation du
du Seigneul'lebien, et à agir, 7863, bien céleste, 9824. Se faire des
9828. ceintures, - Gen. m. 7, - sign.
134 CE CE
éprouver un sentiment de pudeur, Céleste intérieur et Céleste ex­
216. Ceintures radieuses de flam­ térieur. Le céleste même, qui est
mes enveloppant le soleil du ciel, l'amour envers le Seigneur et l'a­
qui est le Seigneur, 7270. Voir mour à l'égard du prochain, inDue
BAUDRIER, CEINDRE. du Seigneur, et nlême par l'homme
CEINTURE, Zona. Les biens et les interne, dans l'homme exlerne;
vrais procédant de l'homme et non dans l'homme inlérieur ce célesle
du Seigneur sont signifiés,-MaUh. est appelé céleste intérieur, et
X. 9, - par Il ne vous pourvoyez dans l'homme extérieul', céleste ex­
point d'or, ni d'argent, ni de cuivre térieur, 1824. 'Le célesle extérieur
dans vos ceinlures, II 9942. est toute affection du bien; il est
CÉLÉBRATION du Seigneur daDs aussi toule volupté qui procède de
les cieux par des chanIs, 3893; l'affection du bien, 1824.
elle se fait ordinairement par des Céleste (le) et leSpirituel. Ce que
chœurs, 8115, 8261­ c'est que le céleste et ce que c'est
CÉLÉBRER. Êlre célébré, - ~n. que le spil'ituel, 2048, 2i84. Le cé­
XLIX. 8, - signifie être éminent, lesle est le bien qui influe du Sei­
6364. gneur, et le spirituel est le vrai qui
CÉLÉRITÉ des idées de la pensée, procède de ce bien, 3166. Le cé­
6599. leste esrëe qui appartient au bien,
CÉLESTE (le) Cœleste. Le célesle et le spiriluel ce qui appartieiif au
est lout ce qui appartient à l'a­ vrai, et il est nécessaire de se serVir
mour, 353. Le céleste est le Dhin d'eces lermes, 4585. Le céleste est
Bien dans le Divin Vrai procédant reçu dans le volontaire, et le spiri­
du Seigneur, 4980. Le céleste est luel dans l'intellectuel, 9995. Le
le bien de l'amour et le premier de spirituel et le céleste se disent du
l'ordre; il inDue dans le spirituel, nalurel et du ralionnel, 4980. Le
qui est le nai procédant de ce bien spirituel est la lumière du vrai in­
et le second de l'ordre, et enfin dans fluant du Seigneur dans le ralionnel
le naturel qui esl le troisième de et dans le naturel, et le__c..~esle esl
l'ordre, 4939. Le céleste même est la flamme du bien procédant dù
l'amour envers le Seigneur el l'a­ SélgDeur, 3'37li:AVoir l'amour en­
mour à l'égard du prochain, 1824. v~ue seig~eur est le célesle: el
Le céleste consiste à penser et à avoir l'amour à l'égard du pl'oohain
agiI' d'après l'affection du bien ou est le spirituel, 2069, 2088. Le cé­
d'après le bien, 2718; il consiste à leste est ce qui apparlient à l'amour
appliquel' à la vie ce que la foi en­ envers le Seigneul' et à la charité à
seigne, 419. Le céleste, comme le l'égard du prochain, et le spiriluel
spirituel, se dit el du rationnel el du ce qui apparlient à la foi -p'rocédant
naturel, c'est-à-dire, de l'homme in­ _~ cet amOllI' el de cette charité,
terne qui est l'homme rationnel, et 2507. Le spiritllel dans son essence
de l'homme exlerne qui est l'homme est le divin vrai qui procède du Sei­
naturel, 4980. C'e~tl~_ ~f!.~~~i gnelll', elle céleste est le divin bien
fait 9~~_!.!~D1me est hom!JI~4. q..\l.i èsl dans ce divin vrai, 4980.
Dans un sens universel, tout bien Le céleste est lebieïJ'jiÏ'Océdanl dll
qui appartient à l'amour et à la divin, elle spirituel eslle_VI'ai ~.
charité est appelé céleste, l1286. ~t de ce bien, 5307. Dans un
CE CE t3~

sens spécial, ce qui appartient à constitue le ciel intime ou troi­


l'affection du bien est appelé cé­ sième, le spirituelle ciel moyen ou
leste, etceqmappartient à l'affec­ second, et le naturelle ciel dernier
tion du vrai· est appelé spirituel, ou premier, :10005; voir 4286. Le
5639. Dans la Parole, le spirituel céleste, qEJ est le premier de_l'or­
( consiste à saisir les choses ~~~~~I­ d~ influe dans I,e spirituel qui est
les le sens littéral sert d'objet, le second de l'ordre, et enfin dans
comm;-S;;nt cellesqûëVOiCf'œil le naturel qui est le troisième de
quand elles servent d'objets pour l'ordre, 4939.
pense.' à des choses plus élevées, Céleste spi1'ituel. Le céleste spi­
et le céleste consiste à percevoir rituel esl le spirituel qui procède
C seulemen t l'affectioiïaêsC§esqui
sont dans le sens interne, 2275.
du céleste, 1001 ; c'est ce qui ap­
partient au bien provenant dn vrai,
Céleste (le), le Spirituel et le 4570. Le céleste spirituel est le vrai
Natw"el. Le céleste est le bien de du bien, ou la foi de la charité, ou
l'amour envers le Seigneur, le spi­ l'intellectuel du bien de la volonté,
rituel est le bien de la charité à l'é­ ou l'affection du vrai dans laquelle
gard du prochain, et le naturel qui est intérieurement l'affection du
en provient est le vrai de la foi; ces bien, ou l'affection des connaissan­
trois choses chez l'homme se suivent ces et des sciences procédant de la
en ordre successif; il/ust1'é, 9992; charité à l'égard du prochain; tou­
illUS'lrfi-aussr d'après les cieux tes ces choses sont les mêmes que
et d'après l'homme, 10005, 10017. le céleste spirituel, et s'emploient
Il Y a chez l'homme trois choses selon la chose dont il est question,
qui tendent au même but et s'unis­ 2184. Le céleste spirituel est toute
sent, à savoir, le naturel, le spiri­ affection du vrai dans laquelle il ya
tuel et le céleste, 880. Le naturel l'affection du bien, ou l'affection du
de l'homme ne reçoit quelque vie vrai qui est engendrée par l'affec­
que du spirituel, le spirituel n'en tion du bien; ainsi c'est la foi dans
reçoit que du céleste, e.Lk.. cfu..sle laquelle est la charité, ou la foi
( n'en reçoit que du Seigneur seul, qui est engendrée par la charité,
qui ~e m~. Le n\tu­ 1824. Le céleste spirituel d1l natu­
rel est le réceptacle du spirituel, ou rel est le bien du vrai, on le bien
le vase dans lequel le spirituel est de la charité, acquis par le vrai de
introduit, eU.L~p.iti1u~­ la foi, 4598.

l ceptacle du céleste, ou le vase dans


lequel le céleste est introduit, 880.
C'est le naturel de l'homme qui fait
Céleste naturel. Le céleste na­
turel est la même chose que le bien
naturel, 2180, ou que le bien dans
l'œuvre de la charité, soit avec la le naturel, 2:184. Le céleste naturel
main, soit avec la bouche, mais est le bien dans le naturel qui cor­
l'œuvre ne vit que par le spirituel respond au bien du rationnel,6980.
qui est en elle, elce spirilneJ ne rit Céleste du SlJirituel. Le celeste
que pat le céleste gui vient du Sei­ du spirituel est le bien du· vrai qui
gifëiir;S80. Tout spirituel procède procède immédiatement du divin,
dil céleste, et tout naturel procède 5331,5375; c'est le divin spirituel,
du spirituel, c'esl±dire, du céleste 5444. Le céleste du spirituel pro­
le spirituel,__.­
par --_._----. 9568. Le céleste Cède du divin vrai d'après le divin
136 CE CE
humain du seigneur, 5321.. C'est le reçu par le naturel ou l'homme' ex­
vrai d'après le divin dans l'homme terne, il est appelé céleste dans le
interne, 5471. Le SeigneUl' seul a naturel, 4980, 51.50.
eu, quand il était dans le monde, Céleste VI'ai et Spirituel vrai.
le céleste du spirituel dans lequel Ce que c'est que le céleste vrai, et
est le divin, 5331. Dans le Seigneur ce que c'est que le splritl,lel Vl'ai,
le céleste du spirituel, qui est re­ 2069. Le céleste vrai a influé du
présenté pal' Joseph, a été ce bien seigneur dans l'homme de la très­
du vrai dans lequel est le divIn, ancienne église, et le spil'ituel nai
5307, et qui ne peut pas être saisi, dans celui de l'ancienne église,
5331., 5332. L'interne du Seigneur, 2069. Le céleste nai est la charité,
qui a été humain, est appelé le cé­ et le spirituel' vrai est la foi, 5897.
leste du spirituel d'après le raUon­ Céleste vrai et vrai Céleste. A u­
nel, 4963. Le céleste du spirituel tre est le céleste vrai, et autre e~
est le médium par lequel l'externe le vrai céleste: Le céleste vrai est
du royaume céleste corneide avec ce qui lire son origine du céleste;
l'interne du royaume sPirituel, et le vrai céleste est ce qui lire son
6435. Le céleste du spirituel est re· origine du vrai qui est implanté
présenté par Joseph, 51.1.0, = Diffé­ dans le céleste par les connaissan­
rence entre le céleste du spirituel ces, 1.545.
et le spirituel du céleste, 4585. CÉLESTE, Cœlesiis. L'homme cé·
Céleste (bien) et bien Spirituel. leste est la ressemblance de Dieu,
Voir l'art. BIEN. Ce que c'est que et il faH le bien d'après l'amOlli', 5i,
le bien céleste, et ce que c'est que 52, 1.01.3. État de l'homme céleste,
le bien spirituel, 2227. Le divin 85, 93, 1.50. L'homme céleste est \
vmi reçu par les anges dans le le~pti~ul', 84 à 87. Le sei- J
royaume céleste est appelé bien gneur seul a été céleste homme,
céleste, 9995. Le p~n céleste est '-434 et 1.545. Par l'influx et selon
formé pal' ~~!l..IJ~~ar­ la réception l'homme est appelé cé­
tir des extrêmes, 1.0252, 1.0266. leste ou spirituel, céleste sile divin
Par oina.'èî'aï,cne--dü témoignage, bien du seigneur est reçu dans la
il est signifié revêtir la représenta­ partie ~olontail'e, spirituel sr-ce
tion du divin du Séigneur dans le bien est reçu dans la pal't\e intel­
bien céleste qui appartient au ciel lectuelle, 5150. Quel est l'homme
intime, 1.0269. Les pains sont le' mort, quel est l'homme spirituel,
b~céleste et la table est le bien quel est l'homme céleste, 8i. Le
spirituel, 9545, 9684, 9685, 1.0270. vrai de l'homme céleste est le bien
Le divin du culte d'après le bien de la charité, èt ce bien est appelé
céleste se faH, non par des plières,' le vrai du bien, 6295. Jsraèl est
mais pal' des vrais partant du cœur, 1 l'homme céleste spirituel qui est
1.0295. . dans le naturel, par conséquent qui
Céleste dans le rationnel et Cé­ est naturel, et Joseph est l'homme
leste dans le natUi'el. Quand le di­ céleste spirituel mé~qui' est rn­
vin bien qui est dans le divin vrail "lionne1, 4286. Joseph est l'homme
est reçu par le raUonnel ou l'hom­ céleste spirituel, et Benjamin
me interne, il est appelé céleste "homme spirituel céleste, 3969.
dans le rationnel; et quand il es Céleste (église) et église Spil'i­
CE' CE t37
tuelie. Elles on t le bien et le vrai, 1 Jéhovah, 1MO. Dan~ les célestes
mais avec différence, 3242. COm­ seuls le Seigneur est présent, et
bien ('église céleste dans sa der­ d'après eux il y a toute percep­
nièreposlél'lté était dégénérée, Hon, 1442. Quand les célestes chez
310; voir EGLISE. De la régénéra­ ; l'homme ont la domination, ils il­
lion de !~!~~!l,,-Jbe ~te 'lustrent les mondains, les placent
quaiff aux volontaires, et de l'fiom­ dans la clarté et lèven t les doutes,
me-uëTég( Ise spifir:ueITequamaux 1I099. Autre chose est d'être dans
intellecluêï~IH3:- --- ----­ les/c~lesles--;et autre_:rro~e l
lJ&Cste (royaume) ct royaume dans les connaissances aes célestes,
Spirituel. Dans le ciel il y a deux :l.LJ5:3.LeSëéfeSîëSonCèféréiiré­
royaumes, le céleste et le spirituel, sentés dans leur ordre par le pain,
3887. Ces royaumes sont conjoints les gô.teaux et les beignets des
par la charité à l'égard du pro­ azymes, 9991 et suiv. Il y a un
- chain, parce que celle-ci ~~­ pa~'allélisme en tre le 5eigiîëUr- et
1 terne du j'oyaume céleste et l'in­ l'hommequaïlfauxcDOSesmesles,
L terne du royaume splrlfliel, 5922; 1~nt aux chosessyi­
voir ROY&UME, Avant l'avénement ri~2, Hegarder en arriè­
du Seigneur il y avait un lransDux re, c'est aller du bien,)lilJ!U~llel
divin par le royaume céleste, et son t les célestes, vers les doctri­
alors le pouvoir étail à ce royaume, naux dé la foi, et ainsi abandonner
6371, 6372. L'humain divin se pré­ le bien; montré, 5895, f. Par le
( sentaH alors par le royaume cé­ Seigneur l'ordre existe, même dans
leste, 6371, 6372; mais comme ce l'enfer, et cela au moyen des cé­
royaume était faible et sans ordre, lestes, 6370.
voilà pourquoi le seigneur est venu Célestes (les) ct les Spirituels,
dans le monde, 6373. (Cœlestia et Spiritttalia). Les cho­
Oélcste (mal'iage). c'est la con­ ses qui concernent l'amour envers
jonction d'u bien et du vrai chez le Seigneur et la charité à l'égard
l'homme, 10367; voir MARtAGE. ,du prochain sont appelées les cé­
Les six jours qui précèdent le sab­ lestes, et celles qui concernent les
bath sont les combats qui préparent connaissances de la foi sont appe­
le mariage céleste, 10360. lées les spirituels, 61. Les choses
CÉliEST-ES (les), Oœleslia. Les cé­ qui sont dans le ciel intime sont di­
lestes sl?nt les divins qui appartien­ tes célestes, et celles qui sont dans
nent à l'amoUl', 10604~ La justice, le ciel moyen sonl dites spirituel­
la probilé, la piété, la charité, la les, 8945; voir CIEL. Les célestes
miséricorde, sont des célestes, appartiennen.t à la volonté de l'hom­
4947. Les choses qui appartiennent me, et les spirituels à son en tende­
à l'amour sont appelées les célestes, ment, 61, 1203. Tous les célestes
4515. Les célestes de l'amour sont et tous les spirituels inDuent dans'
l'amour envers Jéhovah et l'amonr les naturels et dans les mondains
à l'égard du prochain, et l'inno­ et s'y terminent, et ils les forment )1
cence même dans ces amours, 1450. et les consli1üent, 105ll7. rrY a
Dans les célestes est la lumière cOl'l'espondance ëlès,célestes qui up­
même de l'âme, parce qu'en eux il parliennent à l'amour avec les mou­
yale divin même, c'esl-à-dit'e, vements d~lr, et des spirituels
138 CE CE
qui appa11iennent à la foi d'après vrais, ils· disent seulement oui:...9.U
l'amour avec les mouvements des no~2ïn;üH6-:LesailgësCéïèstes
poumons, 3889, 4791.. Comment sont plus que les autres dans l'a·
les célestes et les spirituels se chan­ mour, ainsi dans l'étarâe paiX et
gent en des historiques, lorsqu'ils
tombent dans les mondains qui ap­
partiennent au sens littéral de la
Parole, 2348.
d'inuocence;3887: - - . ­

--
C/lestes et Spil·itlfels. Différence
entre ceux qUI, sont célestes et ceux
qui sont spirituels, 2088, 2669,
Célestes (les), les Spirituels ct 2708, 27i5, 4788, 981.8. QuLsont
les Naturels, (Cœlcstia, Spiritua­ ceux qui sont célestes, et- qui sont
lia et NatUl·alia). Les célestes, les ceux qui sont spirituels, 3235. Les
spirituels et les naturels se suivent célestes sont ceux qui vivent dans
et se suCCèdent en ordre, 880, l'amour du bien, et les spirituels,
4938, 4939, 9992, i0005, 1.0017, ceux qui vivent dans l'amour du
1.0068. Les célestes, qui sont les vrai, 1.525. Sont appelés célestes
s~rêm~, SOiiDetll.l!!fés ~s ceux qui sont dans l'amour en~rs
spirituels qui sont les moyens; et le Seigneur, et spirituels ceux qui
les spirituels sonr·lermmés dans sont dans l'amour à l'égard du pro­
les naturels qui sont les derniers, chain, 20h8, 2069, 2830. Chez les
1~938. Dans le très-grand homme, célestes le bien de l'amour a été
les célestes consliluent la tête, les implantée dans la partie volontaire,
spirituels le COI'pS, et les naturels où est la vie principale de l'homme,
les pieds, et ils se suivent ainsi et mais chez les spirituels tI a étéim­
influent l'un dans l'autre, 4938, planté dans la partie intellectuelle,
4939. Les célestes ne sont point 2708, Les célestes d'après le bien
vêtus, mais les spirituels et les na­ même voient des choses en nombre
turels le sont, 5248. indéfini; mais les spirituels, parce
CÉLESTES, eœlestes. Il en est peu qu'ils raisonnent pour savoir si telle
qui puissent devenir hommes cé­ chose est ou n'est pas, ne peuvent
lestes, parce qu'il ~n est peu chez pa~u premier termë-aela
quill.y_aitepcore quelque chose lU~I'e des cé[e~tes, 32~; exèm­
1d'.ill!ègreAi!!1.~J~ partie volontaire, pIes, 27i8. Le bien chez les célestes
\ 6296. Les hommes·céfeslêsont la appartient à l'amour envers le Sei­
perception, parce qu'ils onl-efé gneur, et le vrarrl'amoiir1iï'égard
[(
remplis de sagesse pal' le Seigneur, du prochain j mais chez les spiri­
981.8. Les célestes ont d'après le tuels le bien appartient à la charité
( bien les forceSÎnnées, parce que le à l'égard du prochain, et le vrai à
céleSte est daîîSlapartie volontaire, la foi, 3240. Dans le ciel, sont ap­
6367. "tes anges célestes ne veurent pelés célestes ceux qui sont dahs le
pas entendre parler de la foi; ni, à bien d'après la volonté, et spirituels
plus forte raison, de l'œuvre, 880; ceux qUI sonf dans le bien d'après
ils n'énoncent pas même les choses l'enlendement, lt052. Pour ceux qui
qui appal'tiennent à la foi, p~e sont dans le royaume céleste, W
qu'ils perçoivent que telle chose est perception ~~e est ainsi,
1<\ê1ë1Tëmanière, 202, 337. Ils..Ee et pour ceux qui sonl dans le
p~sent pas d'après làlOi, 981.8. Les l'oyaume spirituel il y a foi qu'elle
anges célestes ne confirment pas les est ainsi, iOi55. Les célestes appar·
CE CE 139
tiennent à la province du cœur, et sen tait la conjonction avec le Sei­
les spirituels à la province des pou­ gneur par le bien de l'amour, 9965.
mons, 3887. La conversation des Voir FESTIN, SOUPER, PAQUE•.
célestes est entendue par les spil'i­ Cène (Sainte). VoirCoRPs,CHAIR,
tuels comme le baUemen t du cœur, SANG, PAIN, VIN. Doctrine sur la
3886. Les célestes disent If telle sainte Cène, 105i9 à 10522. La
( chpse est ainsi, Il mais les spirfIüëfs sainte cène a été instituée par le
raisonnent pour savoir si Ja chose Seigneur, afin que par elle il y ait
est ainsi, 3246, 4448. Le Seigneur conjonction de l'église avec le ciel,
( est venu dans le monde pouTs~ver pal' conséquent avec le Seigneur,
l les}Pirit~~l~j__~ur les célestes~.ela 10519. Elle est le sceau de celle
n'eOl pas été nécessaire, 2661. Les conjonction, 10522. La sain te cène
célestëSëf les spirlïiïels son t dans est la chose la plus sainte de l'é­
l'interne de la Parole, de l'église et glise, 10519. La conjonction avec le
du culte, 10547. Seigneur par le sacrement de la
Célestes spidtuels. Sont appe­ cène se fait seulement chez ceux
lés célestes spirituels ceux qui sont qui sont dans le bien de l'amour et
dans le ciel moyen ou second; ils de la foi envers le Seigneur d'après
sont appelés célestes d'après l'a­ le Seigneur, 10522. Ce que signifie
mour mutuel, et spirituels d'après le pain dans la sainle cène, 2165,
l'intelligence qui procède de cet 2177. Ce que signifie manger dans
amour, 6286. la sainle cène, 2187,2343. Le corps
CENDRE (la) est le faux prove­ est le divin humain elle saint procé­
nant du mal des cupidités, 7520. La dant du seigneur, ainsi l'amour lui­
cendre de l'autel sign. les choses même, 2363, 2359. La sain le cène
qui doivenl être écartées après les a été inslituée parce que la plus
usages, afin qu'elles ne fassent pas grande partie du genre humain esl
obstacle aux autres; montl'é, 9723. dans un culle externe, 2165, 2177.
Se rouler dans la cendre sign. être Le pain dans la sainte cène sian. le
damné il cause du faux, 6779; c'est Seigneur, et pal' suite son amour,
une représentation d'une véritable et le réciproque de l'homme, tout
humiliation, 2327, 2265. bien el lout vrai, el en générat l'a­
CENDRh (substance), 6222, mour et la charité, 62U; et ainsi,
6607. un moyen qui unit l'homme avec le
CÈNE, Cama. Les cènes ou sou­ Seigneur, 4211, 6217, 4735. Le
pers signifiaient les consociations corps est le bien de l'amour; illus­
par amour, 3596, 3832, 4765, tré et montré, 6135. Le saint pal'
5164., 7996. Chez les anciens, les l'interne influe il leur insu chez
cènes ou festins du soir, signifiaient ceux qui reçoivenl sainlement la
l'état d'initiation qui précède la sainte cène, 6789. La chair esl le
conjonction, 3833. Les festins du divin bien du divin humain du Sei­
soir ou soupers, dans la Parole, sig. gneur et le réciproque de l'(romme,
les consociations quant à la foi el à et le sang esl le divin vrai du divin
l'amour, 9412, La pâque était un bien qui procède du divin humain
souper qui représentait le~ associa· du Seigneur, 7850. Le sang dans la
tions des bons dans le ciel, 7996, sainte,cène n'esl pas le sang, mais
7997,'SOOl, Le souper pascal repré· c'est le divin vrai; montré, 9393.
140 CE CE
Le sang est le divin vrai procédant terme ou presque rien, 813, 849;
du Seigneur, et la chail' est le divin - sign. aussi le derniel' tenne
bien procédant du Seigneur; mon­ d'une église el le premier lerme
tt'é, 9127. I.e vin, de même que le d'une Douvelle église, 813.
sang, .signifie le divin vrai· procé­ Cent dix années, - Gen. L. 22,
dant du divin bien du Seigneur, 26, - sign. l'état et la qualité,
1071, 1.798, 6377. Manger se dit de 6582,6594.
J1apflropriation et de la conjonction Cent quarcmte-quatl'e.ce nom·
du bien, et boire se dit de l'appro­ bre, comme produit de douze par
priation et de la conjonction du douze, sign. la même chose que
vrai, 3168, 351.3, 3832, 9412. douze, à' savoir, toutes choses,
Ces choses, les anges ne les com­ 6419,7973. Voir NOMBRE.
prennent que selon le sens interne Cent qua7'ante-quatl'c mille sig.
ou spit'ituel, parce qu'ils sonl dans aussi loutes choses, de même que
le monde spirituel, 10521. Par suile cenl quarante-quatre, dont il esl le
le saint inOue du ciel chez les homo multiple, 7973.
mes de l'église, quand ils partici­ Cent quatl'e-vingt,~ années,­
pent saintement au sacrement de la Gen. XXXV. 28, - sign. la qualité
cèDE;, 6789; et de là vient la con­ de l'élat donl il s'agit, 461.7.
jonction du Seigneur, 3464, 3735, Cent vingt années· sign. les l'CS­
5915, 10519, 10521, 10522. Dans tes (l'eliquiœ), 556; comme produil
la sainle cène l'homme est en cor­ de dix par douze, ce sont les resles
respondance avec les anges; quand? de la foi, 575.
3l164. Cent vingt-sept, - Gen. XXIII.
D'après la Providence du Sei­ :1, - sign. la plénilude, 2905.
gneur il est arrivé que dans la re­ CENTAINE. Les cenlaines sign.
ligion catholique, parce qu'on adore beaucoup de personnes ou beau­
les externes, le vulgaire reçoil seu­ coup de choses, mais dans le se­
lementle pain, et que le prêtre boit cond degré, quand en même temps
le vin, 10040. il est parlé de milliers, 8713. Les
Sans le sens interne on De peul princes de cenlaines,-Exod. VIII.
jamais savoir pourquoi la sainte 21, - sign. les principaux vrais
cène a élé instituée, ni ce qu'il y a dans le second degré, 8713.
de sainl dans le pain, ni pourquoi CENTIÈME. La centième année de
le pain eslle corps el esl la chair, la vie d'Abraham sign. l'union de
8682, {., puis, 9003, f., 10149. l'humain du seigneur avec le divin
CENT. Ce nombre, comme p.'o­ et du divin avec l'humain, 2213.
duil de dix par dix, sign. la même CENTRE. Voir MILIEU. Le .Sei­
chose que dix, à savpir, les resles gneur est le centl'e commun vers
(l'eliquiœ), 1988, 2074, 5291, lequel se tournenl tous les anges,
5335; voir NOMBRI!. Cent sign. le 3633,9828, i0130, 101.89; et cha­
plein, 2636. 2906, 9745; et aussi cun dans le eiel esl un cenlr'e d'in­
beaucoup, 3405,4400; un élat plein flux par la forme célesle provcnant
ct complet, 3105. Quand il s'agil du de tous, 3633. Chacun y est pal'
divin, cent sign. le tout, 9487; ,et, conséquent dans le plus parfail
dans le sens suprême, l'infini, 9716. équilibre, 4225; et chacun y est le
Gent cinquante sign. le dernier centre des béatitudes et des félici­
CE CE ut
t'és de tous, M9, 2871.. Centres et cep est l'église spirituelle, par con·
périphéries spirituels, 3833, 5128, séquentle bien,du vrai, t069,5H3,
5134, 6451. Les choses qui sont 6432. Le cep est l'intellectuel de
directement sous l'intuition sont l'église spil'Ïluelle; montré, 5U3,
dans le milieu ou au centre, de 10137. Le cep est l'église spirituelle
même que celles qui sont directe­ externe, el le cep excellenl est ré·
ment sous la vue externe, et ces ,glise spirituelle interne, 6376. Le
ehoses sont claires et délectables, cep est le bien de l'église spi rituelle
6068, 6084. Sous la vue de l'hom­ et l'olivier le bien de l'église cé­
me interne sont au centre et dans leste; montré, 9277. Le cep est le
la clarté les choses qui appartien­ bien de 'l'intellec~uel, et le figuier
nent à l'amour, mais sur les côtés le bipn du naturel, 5U3. Le cep
et dans j'obscurité celles qui n'ap­ est le vrai de l'église, elle cep sau­
partiennenl pas à l'amour, 6068, vage le faux, 1-0:105. Le cep excel­
6084. Du centre où il fail la -purifi­ lenl est l'intellectuel qui apparUent
cation, le Seigneur mel en ordre à l'église céleste, '5US.
les choses qui sonl désol'données Le cep, - Jean, XV. 1, - sign.
et lumultueuses dans les périphé­ le Seigneur quant à la' foi, 9:139. Le
ries"5396. Chez les régénérés, au­ produit du cep, - Matth. XXVI. 29,
tour du centre sonl les biens dis· I-sign. le bie'n d'après le vrai et le
posés dans la forme céleste; plus _vrai d'après le bi~n, par lesquels
près ou plus loin, selon les degrés l'intellecluel devient nouveau, ou
de bonté 11 partir' du meilleur qui par lesquels ('intellectuel est l'égé­
est dans le milieu ou au centre; néré, 5U3. Le cep, - Joèl, II. 22,
•mais chez les méchants dans le mi­ ,- sign. le bien spirituel, et le fi­
lieu ou au centre sont les plus guier le bien naturel, 21·7. Le cep
grands maux, et les biens onl été d'Égypte, - Ps. LXXX. 9; - dans
relégués vers les exlrêmes, oit ils le' Sens suprême, est le Seigneur;
sont continuellement poussés de­ j la glorification de l'humain du Sei·

hors, 60,28. Quand, chez l'homme, ,gneur est décrite par le cep et pal'
le natmel est régénéré, les maux :ses provins, 5U3. Le cep exquis,
sonl séparés, et du centre où ils ,- Ésale, V. 2, - sign. le bien spi­
étaient précédemment ils sont je­ rituel, 4599. Le cep dans le champ,
tés vers les périphéries, 5134~ dans - Malach. III. :12, - sign. l'intel·
le centre sont alors les vrais, et lecluel; le ('ep est dit ne point avor­
dans les périphéries sont les faux; ter, quand l'intellecluel n'est pas
c'est le contraire quand "e rationnel privé des biens et des vrais de la
de l'homme est soumis aux sen­ foi, 5:l.:l.3. Le cep vide, - Hosee, X.
suels, 5128, f. 1, - sign. l'intellectuel où il y a
GENTUPLE (le},-Matlh. XIX. les faux elles maux, 5U3.
2!l, - sign. le plein, ou la mesme CERBÈRE, ~743, 5051. Le chien
bonne, pressée, secouée el se ré­ Cerbère sign. la garde, afin qu'on
pandant par dessns, dont il est ne passe pas du plaisir de l;amoul'
parlé dans Luc, - VI. 38, - 2636. conjugal céleste au plaisir de J'a­
CEP, Vitis. Voir VIGNE, VIN et mour conjugal infernal, 2743.
HAISIN. La vigne et le cep concer.. CERCI,E, Ci/'culus. Cercle de la
nenl l'église spirituelle, :1069. Le vie de l'homme, 3869,4247,10057.
142 CE CE
ce cercle va du monde par l'homo lui les esprits sont bons ou Bont
me naturel dans l'homme spirituel, mauvais, :1.680. D'OÙ le principe de
et de celui-ci de nouveau dans le certitude quant aux doctrinaux doit
monde, 10057. ce cercle est insti­ être tiré, 6047.
tué d'après la volonté, qui est l'in­ CERVEAU, Gereb7·um.O rgan isa.
time de la vie de ('homme; et là il tion du cerveau, 4222, 7408. Les
commence, et de là il accomplit son intimes du cerveau se composent
cours, 10057. Il Ya un cercle allant de parties ol'ganiques subtiles, ap­
par la vue ou par l'ouïe dans la pelée~ substances corticales, des­
pensée, et de là dans la volonté, et quelles et par lesquelles procèdent
de .la volonté par la pensée dans les opérations de l'âme; à ces sub·
l'acte; de même pour la mémoire, stances succèdent en ordre des en­
h247. Tel est chez l'homme lê cer­ veloppes pures, ensuite plus den­
cie des choses, que tout ce qui en­ ses, enfin communes, appelées llIé­
tre par l'oreille et pal' l'œil, ou par ninges, qui se terminent en d'au­
l'ouïe et la vue passe dans son e·n­ tres encore plus communes, et en­
telldement, et par l'entendement fin dans l'enveloppe la plus com­
dans la volonté, et par la volonté o mune, qui est le crâne, 501. Opé­
dans l'acte, 3869; il en est aussi de ration du ciel dans le cerveau, ob­
même du vrai de la foi, il devient servée; la partie gauche du cerveau
d'abord vrai de la foi par la science est pour les rationnels ou intellec­
ou l'entendement, ensuite vrai de tuels, et la partie droite pour les
la foi par la volonté, et enfin vrai affections ou les volontaires, 388h.
de la foi. par l'acte, pal' conséquent Toutes les choses du cerveau, dans
charité, 3869. Le procédé de la ré­ le commun et dans le particulier,
génération de l'homme, et de la correspondent très-exactem en tavec
glorification de l'humain du Sei­ le très-grand homme, et elles y
gneur, est décrit et illustré par le correspondent comme avec autant
cercle de la vie chez l'homme, de cieux, 4222. Forme du cerveau
10057. Cercles radieux de couleur dans le commun; d'où vient cette
d'or autour de la tête et du corps forme, et ce qu'elle représente,
de Dieu représenté comme homme 4039 et suiv. Toutes choses dans le
pal' les anciens, qui n'avaient pas cerveau sont selon la forme céleste,
perçu Dieu autrement que sous la 4040 ~ 40h2, Selon celte forme sont
forme humaine, 9407, 10188: pal' les gyrations ct les circonvolutions
ces cercles était décrite la lumière dans le cerveau, 4041. Cela est la
qui est le divin vrai procédant du cause pour laquelle pal' l'homme
Seigneur, M07. seul il y a descente des cienx dans
CiRÉMONIAL, Sans l'interne qu'il le monde, et ascension du monde
enveloppe le cérémonial ou le rite dans les cieux, 4042. De même que
n'est d'aucune importance, 2342. dans le ciel il y a la sphère des fins
CERF (le) sign. l'affection du vrai qui sont les usages, de même aussi
naturel, 641.3. dans le cerveau, 4054. Le cerveau,
CERTITUDE (la) de l'événement où est le mental de l'homme, re·
précède la victoire, et appartient à garde les fins dans le corps, à sa·
la victoire, 1820. Comment l'hom­ voir, pour que le corps serve l'âme,
Ille peut avoir la certitude que chez afin q~e l'âme soit heureuse dana
CE CE 143
J'éternité, h05ft. L'homme jouit viennent, 5717. Des viscosilés du
d'un vaste cerveau, afin que son in­ cerveau dans lesquelles il y a quel.
tellectuel ne dépende point de sa que vilal; les consciencieux onl
vue, mais que sa vue dépende de relation avec ces 'Iiscosités, 5724.
son intellectuel, 4407. Le cerveau Quels sont ceux qui ont relalion
humain a été divisé en deux par­ avec la dure-mère, 4046. Quels
ties, qui sont nommées hémisphè­ sont ceux qui. ont relation avec la
l'es; à l'hémisphère gauche appar· pie-mère, 4047. Quels sont ceUI
liennentles intellectuels, à l'hémi­ qui ont relation avec les sinus et
sphère droite les volontaires, 644. avec le sinus longitudinal, 4048.
Différence entre les cerveaux de Quels sont ceux qui ont relation
certains animaux et le cerveau de avec les ventricules, 4049. Quels
l'homme; pourquoi? 9683. Ceux sont ceux qui ont relation avec
qui sont dans la volonté du bien, et l'ento,nnoir; d'après les représenta­
pal' suite dans la volonté du vrai, tions, 4050. Quels sont ceux qui
correspondent à la partie droite du ont relation -avec l'isthme et avec
cerveau; et ceux qui sont dans l'en­ les amas de glandes, 4051. Ceux
tendement du bien et du vrai, et qui sont dans la volonté du bien et
pat' suite dans l'affection de ce bien par suite dans la volonté du vrai
et de cc vrai correspondent à la ont relation avec les substances
partie gauche du cerveau, 4052. La corticales, et ceux qui sont dans
partie gauche du cerveau est pour l'entendement du bien et du vrai
les vrais et les faux, et la partie et par suite dans leur affection ont
droite pour le bien et le mal, 5725. relation avec les fibres, 4052. Ceux
Les intellectuels des esprits et des qui ont relation avec la pituite
:lOges inOuent dans la partie gau­ épaisse du cerveau, 5718. VOÏ1' MA­
che du cerveau, et les volontaires LADIE.
dans la partie droite, 64t. Dans Cerveau et Cervelet. Le sens vo­
l'autre vie, chez quelques- uns, lontairc est propre au cerveau, et le
quand ils sont inspectés par des sens involontaire est propre au cer­
anges, le cerveau apparall comme velet, 4325. Les fibres (lui effiuent
une masse hérissée d'épines; et, du cerveau présentent dans le com­
o chez d'autres, il apparalt en ordrc, mun le sens volontaire, et les fibres
blanc comme la neige etlumine\lx, qui effiuent du cervelet présentent
4319. Esprits qui non-seulement dans le commun le sens involon­
ont relation avec les parties les taire, 4325. Les muscles et la peau,
plus visqueuses du cerveau, les­ et aussi les organes des sens, re­
quelles en sont les excrémentiliels, çoivent pour la plupart les fibres
mais qui savent aussi les impré­ qui partent du cerveau, et les vis­
gner d'une sorte de venin, 57f 7. cères du corps celles qui partent du
De ceux qui ont pour rapport les cervelet, 4325. Aux anges du ciel
viscosités excrémentitielles du cer­ intime correspondent chez l'homme
veau; ils entrent dans les chambres les choses qui appartiennent aux
du cerveau jusque dans la moelle provinces du cœur ct du cervelet,
épinière, et ils introduisent les fo­ et aux anges du ciel moyen corres­
lies ct la mort; d'après l'expérien­ pondent chez l'homme les choses
ce, 57f7. Quels ils sont, et d'où ils qui appartiennent aux provinces
144 CE CH
des ,poumons et du cel'veau, 9670; paiement dans la face, 4326. Chez
cetles qui appartiennent au cœur et les très-aliltiens, dont le siècle a
au cervelet sont appelées involon­ été appelé siècle d'or, l'inyolon­
taires ct spontanées, parce qu'elles taire du cervelet se manifestait tout
se présentent ainsi, et celles qui enlier dans la face, 4326. Change­
appartiennent aux poumons et au ments qui depuis se sont successi­
cerveau sont appelées volontaires, ment opérés quant à l'emux des fi­
9670. Le cervelet perçoit tout ce bres du cervelet dans la face, 4326,
que fait le cerveau, mais ne le di­ 4327. Voir CBRVEAU.
vulgue pas, 4326. Le cervelet est CÉTACÉE, Cetlls. Le cétacée sign.
éveillé dans le temps du sommeil, les communs des scientifiques, 42,
lorsque le cerveau dort, 1977. Chez 6015. Voil' BALEINE.
ceux dont le cerveau et le cervelet CHAGGI, fils de Gad. Les fils de
ont été conjoints quant aux opéra­ Gad sign. le bien de la foi, et par
lions spirituelles, la far.e fait un suile les œUVFes el leurs doctri­
avec la pensée, de sorte que l'af­ naux, 6024.
fection même de la pensée est clai­ CHAGRIN, itIœl·or. Il Dans le cha­
rement manifestée pal' la face,7lJ81. grin,ll-Gen. XLII. 38,-sign. sans
Dans la face aujourd'hui les fibres espoir, 555i.
du cerveau comma'ndent aux ftbres CHAINE, Catena. Il y a une chai­
du cervelet, 4327; voir CERVELET. ne de subordination, et par consé­
Dans le ciel il y a des cieux plus quent de soumiSSIOn, depuis le pre­
petils et da.ns ces cieux des sociétés miel' de la vie ou le Seigneur, 3091.
qui ont relation avec le cerveau et CHAINETTES, Catenu/œ. Ce sonl
le cervelet, et avec les parties qui des choses en cohérence; montl'é,
sont dans ces cerveaux, 4045. Les 9852, 9879. Fondre des chalnettes
habitants de Mars ont relation avec d'argenl pOUl' des idoles, c'est faire
le milieu entre le cerveau et le cer­ que les choses qui proviennent du
velet, 7480, 7481; les habitants de propre soient cohérentes et comme
Mars qui aiment les connaissances, enchaînées avec Jes vrais, 8932.
ct non la vic selon ces connaissan­ CIlAIR, Caro. Voir CORPS, PAIN,
ces, ont relation avec la membrane VIN. La chair est en général tou t
intérieure du crâne, et ceux qui homme, en particulier l'homme
s'accoutument à parler sans l'affec­ corporel, 574, 1050. La chair, dans
tion, et à tirer vers eux les pensées le sens suprême, est le propre du
et il les soustraire aux autt'es, ont .divin humain du Seigneur, ou le
relation avec cette membrane de­ divin bien; dans le sens respectif,
venue osseuse, 77!J8. c'est le propre volontaire de l'hom­
CERVELET. L'action du cervelet me, c'est-à-dire, le mal, 3813. La
est complètement s01.1straite à la chllir est le divin bien du divin
volonté de l'homme, 9683. Les for­ lCrnour qui procède du divin hu­
ces du cet'velet gouvel'llent les vo­ main du Seigneur, et le réciproque
lontaires, afin qu'ils ne se précipi­ de l'homme, 7850. La chair est
tent pas hors des bornes, et n'étei­ aussi le bien du vrai, 6968. La chair
gnent pas avant le temps la vie est le bien de la foi, 8431. La chair
de l'homme, 9683. L'influx p.'ove· est le volontaire vivifié par le bien
nant de cervelet s'insinue priilci- qui procède du Seigneur, 5200;
CH CH 145
c'est le propre volontaire de l'hom­ tlon du vrai dans le bien, 10U4.
me vivifié par le propl'e du divin La chair du bélier sign. le bien de
bumain dU"seigneur, 38iS. C'est le l'homme interne ou le bien dans
,propre célesle, ainsi le bien; el, les internes, 1.0106. la, chair du
. dans le sens opposé, c'est le pro­ laureau brûlée en dehors du camp
. pre ide l'homme, ainsi le mal, 8408. 'sign. le mal des amours antérieurs,
C'lIst le bien de l'amour céleste, et, '10035.
dans le sens opposé, le mal de l'a­ , Il Toule chair, Il c'est tout hOIlJ­
mour de soi, 9068. La chak, quand me; illustrd et montl'é, 1.0283, f.
il s'agit de l'homme, est le propre C'est ce qui apparliênt à la volonté,
de l'homme; montl'é, 1.0283; par 669 et suiv. Il Chair. d'homme, Il
suite, c'est le mal, la volupté, la c'est le propre de l'homme, 1.0283.
convoitise; montré, 8409. C'est le , • Mon os et ma chair, li sign. les
,volontaire de l'homme, par consé­ choses conjointes quant aux ,vrais
quent la convoitise, 999. LaI cllait et quant aux biens, 381.2. La chair
est aussi le propre vivifié, 148, 149, dans laquelle est l'esprit sign. les
780. internes de l'église, et les os sign.
Dans la sainle cène, la chair est les exte/1nes,6592. Il Faire de la chair
le divin bien et le sang le divin vrai, son bras, Il c'est se confier à la pro­
parce que c'est la chair et le sang pre puissance, 8409. Il Manger la
du Seigneur; montré, 9127. Par chair de son bras, Il c'est mettre sa
Illanger la chair du Fils de l'homme confiaJlce ,en soi-même, ,8409. Il Ne
est signifiée l'appropriation de l'a­ point manger la chair dans son
moUr du Seigneur, 3813. La chair, âme ou dans son sang, Il c'est ne
quand il s'agit du Seigneur, est le point mêler le saint avec le pro­
divin bien du divin amour; mon­ fane, 1001. La chair qui rampe sur
tré, 10283. Voir CÈNJ::. la terre, c'est l'homme qui est de­
Les très-anciens ne mangeaient venu purement sensuel et corporel,
pas de chair, 1002. Quand la pos­ 800. La chair du prépuce sign. le
térité de lall'ès-anCÎenne église dé­ propre de l'homme, 2041; ou l'a­
sira ardemment vivre dans son pro­ mour de soi, 2057. La chair de nu­
pre, la cohérence de l'interne avec dité sign. les intérieurs de l'amour
l'exlerne fut signifiée par Il l'hom­ conjugal, 9960. La chail' de la
me s'altachera à son épouse, et ils caille, ou du volatile, est le bien
seront une seule chair, Il 160, 161, de l'homme externe ou naturel, ou
162. La chair du sacrifice est le mal le plaisir de cet homme, 8431. La
de l'amour; illustré, 10035; néan­ chair est le mal qui rejaillit du pro­
moins elle représentait le saint pre volontaire de l'homme, et le
dans les externes, quand elle élait sang le faux qui rejaillit du propre
mangée; illustré, 10040. La chair intellectuel, 38f3.. L'esprit est ln
du sacrifice en particulier repré­ vie venant du Seigneur, et la chail'
sentait le bien spirituel; les min­ la vie de l'homme; montré, 10283.
chahs, qui étaient des pains, et les La chair est ce qui est mort, etl'es­
gâleaux, représenlaienlle bien cé­ prit ce qui est vivant, 8409. Le
lesle, 1.0079, f. La chair des sacri­ cœur de chail' est le volontaire et
fices élait appelée le pain, 3813. La le propre vivifié, 3813.
chair d'emplitions sign. la récep- Depuis que le Seigneur a fail di·
J, tO.
146 CH CH
vin tout son humain, sa chair n'est y a deux chaleurs, la chaleur du
autre chose que le divin bien, et ciel et la chaleur du monde, 3338.
son sang n'est autre chose que le Ces chaleurs viennent de deux
divin vrai, 5576. sources ou de deux soleils, 3338.
CHALDÉE, Cltaldœa. Babel et la La chaleur du ciel procède du so­
Chaldée sign. l'amour de soi et l'a­ leil du ciel, qui est le Seigneur, et
mour du monde, 1.691. La Chaldée la chaleur 'du monde provient du
sign. la profanation du vrai, 2466. soleil du monde, qui est un lumi­
La Chaldée sign. le culte au dedans naire visible à nos yeux, 3338,
duquel il n'y a rien du vrai, 1368. 5215. La chaleur qui procède du
La connaissance du sens interne Seigneur comme soleil est le divin
de la Parole a existé dans la Chal­ bien, 'd'où les anges ont l'amoUl',
dée chez les anciens, 90H. ' 3338,3636, 36it3, 5215. La chaleur
CHALDÉENS, Chaldœi. Les Chal­ du ciel se manifeste devant l'hom­
déens sign. le culte dans lequel est me interne par les amours et les
intérieurement le faux, 1368, 2220; affections spirituels, et la chaleur
et ceux qui sont dans un tel culte, du monde se manifeste devant
4581. Les Chaldéens sign. ceux qui l'homme externe par les amours et
sont dans le faux, 1613; - sign. les affections naturels, 3338. Ln
ceux qui son t dans les connaissan­ chaleur du ciel constitue la vie de
ces, mais dans les connaissances l'homme interne, et la chaleur du
profanées par les faux qui sont chez monde la vie de l'homme externe,
eux, 3079; - sign. ceux qui sont 3338. La chaleur du cie1 est perçue
dans un externe saint, mais inté­ par le sens comme chaleur, mais
rieurement dans le faux, 3901;­ en elle est l'amour, 3636" 3M3. La
• 'sign. ceux qui dans les externes chaleur spirituelle est véritable­
professen t les vrais, mais qui dans ment une chaleur, qui fait le bon­
les internes les nient, et ainsi les heur des corps des angeS par la
profanent, 9828, 10227. La fille des chaleur et en même temps le bon­
Chaldéens sign. ceux chez qui les heur de leurs intérieurs par l'a­
externes se montrent sainls et mour, 6032, La chaleur spirituelle
vrais, mais dont les intérieurs sont agit dans la volonté de l'homme,
profanes et faux, 4335. Ur des comme la chaleur naturelle agit
Chaldéens sign. le maternel que le dans le corps, en ce qu'elle vivifie,
Seigneur reçut par naissance, ou 6032, La chaleur du ciel embrase
l'héréditaire provenant de la mère., la volonté, 1. 0330. La chaleui' spi­
1816. Ur des Chaldéens sign, le rituelle enflamme les intérieurs de
culte externe dans lequel il y a in­ l'homme, à savoir, sa volonté et
térieurement une profanation jdo­ son entendement, et elle donne à
lâtl'ique, 1368. l'homme de désirer et d'aimer,
Les Chaldéens appelaient sagesse puis d'être affecté, 5215. La chaleur
les sciences des choscs, 7296. vitale est l'amour, 63iit. 1.a cha­
CHALEll, Chaleb, 2909. lenr céleste, qui estl'amoUl', fait la
CHALEUR, CalO/'. De l'amour chaleur vitale qui est dans l'homme,
vient la chaleur, et l'amour est la 6128, 6190, 8812. Si cette chaleur
chaleur spirituelle; mais tel est l'a­ n'cst pas dans l'homme, l'homme
mour, telle est la chaleur, 2146•. Il est quelque chose de mort, 6135,
CH CH 147
Autant l'homme est daus l'amour, leil, et naD de la pro~imité, 7177.
autant il est dans la chaleur vitale, Chaleur et Lumière. Le Sei­
6314. De la pureté et de la grossiè­ gneur est le soleil du ciel, et par
reté de celle chaleur; dans la Pa­ suite il est la lumière dans laquelle
role, cette pureté est entendue par est l'intelligence, et la chaleur
les feux sacrés, et celle grossièreté dans laquelle est l'amour; et de
par les feux de l'enfer, 6314. Les là viennen t les correspondances,
chaleurs dans le ciel sont des af­ 3636, 3643. La chaleur dans le
fections, 3338; et elles sont comme monde naturel correspond à l'a­
des amours et des affections d'a­ mour dans le monde spirituel, et la
près l'influx de la vie du Seigneur, lumière dans le monde naturel cor­
3338. Sans la chaleur vitale et sans respond à la foi dans le monde spi~
le feu vital, il n'y a aucune vie, rituel, 7082. La chaleur qu i vient
9434; voir FEU. La chaleur du so­ du Seigneur comme soleil du ciel
leil correspond à l'amour du sei­ est l'amour, et la lumière qui vient
gneur envers tout le genre humain, de Lui est la foi, 7083. L'amour est
5377. réellement la chaleur vitale de
Chaleur chez les infernaux; Il l'homme, et la foi est réellement la
quelle elle est, 3340. Dans les en­ lumière de l'homme, 7082. La' lu­
fers il y a une chaleur, mais com­ mière spirituelle et la chaleur spi­
me célle d'un bain fétide, 3340. rituelle font la vie de l'homme j il­
Voir FROID. lustré, 6032. Dans l'autre vie, la
Diverses espèces de chaleur, lumière a en soi l'intelligence, et
1773. De eeux qui sont appelés la chaleur a en soi l'amour, 3643,
faucheurs; ils demandent de la 3969. Le ciel est daus la lumière et
chaleur aux autres, mais en vain; dans la chaleur, et l'enfer dans
c'est pourquoi, ils er;t acquièrent l'obscurité et dans le froid, 3643.
eux-mêmes en fauchant, HH. Les Les anges sont dans la lumière et
esprits qui, dans ).a vie du corps, dans la chaleur, et plus ils y sont,
ont mis leurs délices et leur plaisir plus ils sont dans l'intelligence et
dans la Parole du Seigneur, jouis­ dans la sagesse, parce qu'ils sont
sent dans l'autre vie d'une chaleur plus près du Seigneur, 3339. De
en proportion des délices et du même que la chose se passe au su­
plaisir qu'ils ont eus, 1773. Il Ya jet des degrés de lumière chez
ilussi de la chaleur dans les lieux l'homme, de même elle se passe au
où sont ceux qui s'etaient aban­ sujet des degrés de chaleur chez
donnés aux voluptés, mais néan­ lui, 631.4.
moins sans avoir éteint en eux le CHALEUR, lEstus. Voir FEU.
désir naturel d'avoir des enfants, CHA~I, Cham. Les trois classes
2757. Les méchants peuvent pra-II d'hommes composant l'église spi­
duire de la chaleur, mais une cha­ rituelle sont signifiés par les trois
leur qui est excrémenlilielle, 1. 773. fils de Noach, 1. 062. Cham repré­
Chaleur modérée dans 1Ilercu­ sente ceux qui séparent la foi d'a­
re; la" chaleur dépend de la hau'" vec la charité, 3325, 7097, 7317,
te ur et de la densjté de l'atmo­ 8093. Cham sign. les internes cor­
sphère àérienne, et' de l'încidence campus, c'est-à-dire, ceux qui ont
droite ou oblique des rayons du so- fait la foi sans la charité le princi·
148 CH ,CH
pal de l'église, 1062, 4680. C'est fourberies, 949. Chambres de l'œil,
l'êgli$e corrompue, 1076. C'est 4528.
aussi le culte interne corrompu, CHAMBRE, Conclave. Fondateurs
H40, H62. Cham sign., dans l'~­ de l'ancienne église représenlés
glise spirituelle, la même chose que dans une chambre étroite par un
cain dans l'église céleste, H79, homme d'une haute stature, vêlu
2417. Les hommes de l'église an­ de blanc, H26.
cienne corrompue ont élé appelés CHAMBRE A COUCHER, Cttbicu­
Cham, parce qu'ils parurent noirs lum. Les chambres à coucher sont
aux anciens par l'ardeur de leurs les intérieurs du mental de l'hom­
cupidités, 1063; ainsi, parce qu'ils me, 7719. Lavolonlé de l'homme
élaient dans la vie du mal, 2417. est comme la chambre à coucher;
Description de l'église corrompue sa mémoire et son entendement
signifiée par Cham, 1076; et des sont comme des vestibules, 9230.
hommes de cette église, 1079,1080. Autant le vrai entre par l'enlende­
Les fils de Cham sign. tous ceux ment dans la volonté, autant il en·
qui ont la science des connaissan­ tre dans les chambres et habile
ces de la foi, et qui n'onl pas la dans la maison, 10HO; et le vrai,
charité, H62. Pourquoi Canaan, qui est devenu chose de la volonté,
quatrième fils de Cham, a été mau­ et qui dans la volonlé devient bien,
dil, et non pas Cham, 1093. Ceux habite dans la chambre à coucher,
qui ont séparé la foi d'avec la cha­ 10HO. VoÏ1- CABlN&T, ApPARTE­
rilé se jettent dans les.faux el dans MENT, MAISON.
les maux, et cela a élé représenté CHUIEA U, Camelus. Les cha·
par Caïn qui tua Abel, par Cham et meaux sont les scientifiques com­
Canaan, par Ruben, el par les Êgyp­ muns dans l'homme nalurel; mon·
liens en ce que leurs premiers-nés t1'é,3048, 307t., 3143, 3145, 4038,
onl élé tués, 3325. Les (]ls de Cham 4t.04. ce sonlles scienlifiques dans
sign. ceux qui eurenl un culte in­ l~ commun, 278:1.. Ce Gont les ser­
terne corrompu, H4i. Les lentes vices communs, :1.486. ce sont les
de Cham, - Ps. LXXVIII. 51,­ vrais extérieurs ou communs, et
sign. le culte d'après la foi sans la aussi les non·vrais, 4250. Comme
charilé, 1063. L'Égypte est nom­ les chameaux sont les scientifiques
mée terre de Cham, - Ps. CV. 23, communs, ils sont aussi les choses
27. XVI. 22; - pourquoi? 1063. qui sont dans le naturel de l'hom­
CHUIATHIENS (les) sign. un genre me, lesquelles servent à l'homme
de faussetés et de cupidilés qui sont spirituel, 3:1.43, 3:1.45. La paille du
adorées, :1.205. chameau sign. les scientifiques
CHA~IBELLAN, Cubicularius. Les vrais, 3H4, 4:1.56. Le vêtement de
chambellans, étant allachés aux af­ poils de chameau que Jean-Bapliste
faires intérieures du roi, sign. les porlait dans le désert sign. les vrais
intérieurs, 4789. Chambellan ~e scientifiques de la Parole, tels qu'ils
Pharaon sign. les inlérieurs Ms se présentent devant l'homme dans
scientifiques, 4965. le monde, 9372.
CHAMBRE, Camerl,l, D'une ch~m­ CHAMELLE, Camela. Les cha­
bre ténébreuse oi! des fourbes sonl melles et leurs petits sign. les ser­
dans l'obscurilé, et machinenl des vices communs el spéciaux, 4264.
CH CH f49
ClfAIlOR le Chlvéen, père de ce sont ceux qui dans l'église l'e·
SChéchem, c'est le vrai intérieur çoivent les vrais et les biens de la
provenant des anciens, 4431. 'C'est foi,' cômmele champ reçoit les se­
le bien de l'église chez les anciens, mences, 9'272. Le champ, c'est la
44lJ.7. Les fils de Chamor, père de religiosité, 4440, 4443. Les champs
SChéchem, c'est l'origin~ du- vrai placés près des maisons et des
intérieur par une souche divine, co~r.~ sign• .les extérieurs, 7407.
4399, 4454. CharnaI' est la vie, et Quand la maison, est le bien céleste,
SChéchem la doctrine, 4472. Cha­ le champ est le bien spirituel; et
mol' ,et ,SChéchem étaient <Centre quand la maison est le bien spiri­
les rgsles de la très-ancienne église, tuel, le champ est le vrai spirituel,
et ils ont énormément péché en ce 4982. Le champ est l'église quant
qu'ils obt l'eçu la circoncisio'n, au ,bi9n ou le bien de l'église, et la
4489, 4493. Ils ont été tués, parce vigne est le vrai de l'église, 9139.
qu'ils s'approchaient vers l~s ex­ Le milieu du champ sign. l'inté­
ternes, 4493, f. rieur dans l'église, ainsi ceux qui
CHAMP, Agel" Le champ sign. la sont dans la charité, 4686. La se·
doctrine, soit vraie, soit fausse, et mence du champ est la nutrition du
tout ce qui appartient à la doctrine, mental, 6158. L'herbe du champ
368. Le champ, c'est l'église quant est le vrai, de l'église ; montl'é,
au bien, 2971, 3766, 6767, 7502; 7571. •
et aussi le bien de l'église, 6432, Illltre dans le champ~ I l - J\iIatth.
9230. Toutes les choses qui appar­ XXIV. 18, - c'est êtl'e dans le bien
tiennent au champ sign. des cho­ du vrai, 3652, 8505. Il Deux seront
ses qui appartiennent à l'église dans le champ, Il - Mallh. XXIV.
dans le commun, et qui appartien­ 40, - sign. ceux qui au dedans de
nent à l'homme de l'église dans le l'église seront dans le bien, et ceux
parliculiCl', 9272. Les semences qui qui au dedans de l'église seront
sont mises dans le champ sign, les dans le mal, 4334, 8505. Méditer
choses qui appartiennent au vrai et dans le champ, c'est penser dans
au bien; et les grains qui en pro­ le bien, 3196. Revenir du champ,
viennent appartiennent à l'amour c'est l'étude du bien de la vie,
et à la charité, et aussi à la foi, 3317. ce Homme de champ, Il c'est
394i. Le champ sign. le mental de le bien de la vie d'après les doctri­
l'homme, où le bien est implanté naux, 3310. Aller dans le champ
par le vrai, 8505; et l'homme est pour chasser, c'est l'elTort de l'af~
appelé champ, en ce qu'il reçoit les feclion du bien pour acquérir le
vrais de la Joi, qui sont les semen­ vrai, 3508. ce Dan,s le champ d'un
ces, et produit les fruits des se­ autre, Il c'est le bien, mais non
mences, qui sont les biens, 8505. dans la même famille, 9141. ce Au
Le champ, c'est tout le genre hu­ bout du champ, Il c'est où il y a
main, quant à la réception du vrai peu de choses de l'église, 2936.
dans le h,ien, par conséquent aussi Il Les champs de la fOl'êl, Il - PSt
l'église et l'homme de l'église, et le cxxxn. 6,"':' sont les biens de l'é­
bien chez cet homme; montré, glise chez les nations, 9594. ce Sur
9295. Le champ, c'est un bon hu­ les hauteurs du champ, I l - Jug. V.
mus, 3500. Le champ et l'humus, 18, - sign. être parmi ceux qui ne
150 CH CH
craignent rien du mal, paree qu'ils servent, 10342. Diverses choses du
sont dans les vrais et dans les biens, chandelier, comme les mouchettes
3928. Le champ d'Edom sign. le et les écumoires, sign. les purifi­
vrai du bien, 4241. Le champ d'É­ catoires et les évacuatoires dans le
phron sign. le bien même qui ap­ naturel, 9572 i son mt, sa tige, ses
partient à l'église, et.la caverne calices, sign. les spirituels dans le
sign. le vrai de la foi qui est dans naturel, 9551; ses grenades sign.
l'obscur, 2971, 2984. les scientifiques du bien, 9552 i ses
CHUIUL, petit-fils de Jehudah. fleurs sig. les scien tifiques du vrai,
Les fils de Jehudah sign. l'amour 9553. - Représentatif formé dans
céleste et ses doctrinaux, et les pe-, le ciel, 552.
tits-fils les vrais de l'amour céleste, CHANGE&IENT, Mutatio. Le chan­
lesquels sont les biens de la cha­ gement de lieu sign. un change­
rité, 6024. ment d'état, 1463. Les changements
CHANDELIER, Candelab,'um. Le de lieu, dans l'autre vie, sont les
chandelier est le ciel spirituel, et changements de l'état des inté­
la lampe est la foi, et aussi l'intel­ rieurs de la vie, et néanmoins il
ligence du vrai et la sagesse du apparalt en réalité aux esprits et
bien qui procèdent du Seigneur aux anges comme si ces choses se
seul i montré, 9548. Le chandelier faisaient en actualité, 1273 il 1277,
sign. le Seigneur, et les sept lalil­ 1377,3356,5605,10736. Les chan­
pes sont les choses saintes de l'a­ gements de couleurs, dans l'autre
mour, ou les célestes, 716. Le chan­ vie, sign. les variétés de la vie
delier avec ses sept lampes repré­ quant il la sagesse et à l'intelligen­
sente le divin vrai procédant du di­ ce, 7622. Le changement du mM
vin !lien du Seigneur, 6832. Le de l'homme se fait, non pas en un
chandelier, avec ses lampes et ses moment, mais par une régénéra­
tiges, est le représentatif ùu ciel tion, qui s'opère pendant un long
spirituel, ainsi le représentatif du espace de sa vie, 7779. Voir CHAN­
vrai d'après le bien, 10362. Le GER.
chandelier dans l'habitacle repré­ CHANGEMENT D'iTAT, Mutatio
sentait la lune, d'où procède la lu­ status. Voir ÉTAT.
mière pour ceux qui sont du royau­ CHANGER, Muta7'C, sign. éloi­
me spirituel, ainsi représentait le gner et rejeter, 5248. La vie de
Seigne~r quant au divin vrai dans l'homme ne peut être changée
ce royaume, 9684. Le chandelier après la mort i elle reste alors telle
est le divin vrai procédant du divin qu'elle a été, 10749. Les sociétés
humain du Seigneur, 9684; c'est le d'esprits et d'anges sont changées
divin vrai qui est d'après le Sei­ chez l'homme, 4073. Les formes
gneur dans le ciel et dans l'église, organiques ùe la mémoire exté­
9548. Les lampes du chandelier re­ rieure varient et changent selon
présentaiellt la charité et la foi, l'état des affections et des persua­
10177. Les tiges du chandelier sont sions, 2487. L'ho~me ne sait pas
les vrais d'après le bien, 9555, comment les biens varient chez
9558, 9561. Les vases du chande­ lui, ni à plus forte raison comment
lier sign. les purificatoires et les ,~st changé l'état de chaque bien,
émonctoires, ainsi les choses qui 4\36. Chez les régénérés les états
CH CH UH
du bien sont changés à partir de désigne ceux qui ont recueilli les
l'enfance, 4136. Chez ceux qui ne perceptifs des très-anciens, 3349.
s'ont pas régénérés, ce ne sont pas CHANOCH, fils de Midian, sign.
les biens qui sont changés, mais ce une des dérivations du vrai dans le
sont les affections et les plaisirs des royaume spirituel du Seignéur,
alfections, 4136. Le sens externe 3242, cfr. 8240.
de la Parole, ou sens de la leUre, a CHANOCH, fils de Ruben. Les fils
été changé à cause de la nation is­ de Ruben sign. les doctrinaux de
raélite; comment? mais son sens la foi en général, 6024.
• interne est resté le même, 10603. CUANT, Cantus. Voir CANTIQUE.
Changer de vêtements était autre­ Les spirituels de la foi sont signifiés
fois un représentatif, 4545, 5248, par le chant, de même que par les
5954. instruments à cordes, 418 à 420.
CHANOCH (Énoc), Chanoch. Dans Chant entendu, venant d'anges qui
la Genèse il est parlé de quatre appartenaient à la province des
Chanoch; l'un, fils de Cain, -IV. poumons, 3893. Dans le ciel il y a
17; -l'autre, fils de Jared, - V. des chants; pourquoi? 8261. Le
21; - le troisième, fils de Midian, chant humain ne peut pas être
- XXV. 4; - le quatrième, fils de comparé, quant à la suavité et à
Ruben,-XLVI. 9.-Chanocb, fils ('harmonie, au chant des anges,
de Cain, sign. l'hérésie née de la 3893.
première hérésie signifiée par Cain, CHANT DU COQ (le), Gallinaceum,
à savoir, la foi séparée d'avec la sign., 'de même que le point du
charité, 331, 399 à 401. jour, le dernier temps de l'église,
CHANOCH, fils de Jared, sign. la 10134.
septième église très-ancienne, 463, CHANTER sign. glorifier, 8261,
513, 516. La qualité de celle église 8337. Chanter à Jéhovah, c'est
est décrite, 517 à 522. L'église nom­ glorifier le seigneur; c'est donner
mée Chanoch est représentée corn· gloire à lui seul, 8263. Chez les
me ayant formé une doctrine des anciens, dans le culte sacré, c'é­
révélations et des perceptions de la tait une coutume solennelle de
très-ancienne église, 464. Quoique chanter par des chœurs, à savoir,
cette doctrine ne fut d'aucune uti­ de manière qu'il y en eût un ou
lité pour ce temps, elle fut néan­ quelques-uns qui répondissent, ce
moins gardée pour l'usage de la qui représentait le réciproque,
postérité, ce qui est signifié par 8340.
(1 Chanoch ne fut plus, parce que CHANTRES (les) sign. les vrais
Dieu le prit, Il - Gen. V. 24,­ qui appartiennent à l'église spiri­
464, 521. Chanoch sign. ceux qui tuelle, 6742.
avaient recueilli les représentatifs CHAR, Currus. Le char sign. la
et les significatifs de .l'église très­ doctrine du bien et du vrai, 5321 ;
ancienne ail moyen des hommes - sign. les doctrinaux de l'église,
perceptifs de celte église, 519, 521, 2760, 5321, 8215; - sign. l'enten­
736, 2896, 5136. Le perceptif de dement de la Parole quant à ses
ceux qui sont· nommés Chanoch intérieurs, 8029; et comme toute
était une sorte de commun obscur doctrine de l'église et tout enten·
saos rien de distinct, 522. Chanoch dement de celte doctrine vient de
152 CH CH
1.1 'l, fi r
la Parole, Élie qui représentait la sages, 2762. pans J'autre vie, it ap­
Parole a été appelé char d'Israèl et paralllrès-souyent des chars char- 1
ses cavaliers, 2762; c'est pourquoi gés de marchandises, ,de divers
il fut enlevé par un char de feu et genre,·~ ils diffèrent de forme et
des chevaux de feu, 2762, 8029. de gran,deur; par ces chars sont
Les chars. représentent les choses signifiés les. yrais dans I~ur corn·
qui appartiennent à la sagesse et à plexe, o,u .les doctrinaux qui ~ontl
l'intelligence, 2762. Les chars de comme les réceptacles du vrai, et
Dieu,- PSt LXVIII. 18, - sont les par les marchandises les connais­
doctrinaux ou les vrais divins, tels sances de divers usages, 8215. Voir
qu'ils sont dans les cieux, 9420. CHARIor.
Les chars qui sortent d'entre. deux CflARAN, d'où sortit Abram, sign.
montagnes d'airain,- Zach. VI. 1, quelque chose 'd'obscur, 1430; ­
- sont les doptrinaux du bien, sign. un état obscur, tel qu'est ce­
3708. Les chars d'Égypte sont les lui de l'enfance vers le second âge
doctrinaux <,les scientifiques, 5945. de l'enfance, 1435. LaQan à Charan,
Les chevaux de Pharaon ou des c'est l'affeclion du bien externe ou
Égyplienssont les scientifiques d'a­ corporel, proprement le bien col­
près l'intellectuel perver.ti, les ca­ latéral d'une souche commune,
valiers sont les raisonnements faux 3612, 3777. C'est le bien externe,
qui en proviennent, les chars sont 3691.
les doctrinaux du faux, les armées CHARBON. La vie des cupidilés et
sont les faux, 8146, 8148. Les chars et des voluptés qui en proviennenl
de Pharaon sont les principaux apparat! quelquefois, chez les m.au­
doctrinaux du faux, desquels dé­ vais esprits, comme un feu de char­
pendent tous les autres, et les chars bon, 1528; elle peut êlre comparée
d'Égypte sont les doctrinaux du à un feu de charbon, elles fausse­
faux qui y sont subordonnés, 8149. tés peuvent êlre comparées à la
Les chars d'élite sont les doctri­ lueur obscure qui en sort, 1666.
naux principaux de la foi séparée Les esprits. qui sonl dans le mal; et
d'avec la charité, 8148. Les chars par suile dans les faux, ap'parai!\~
pour transporter les marchandises 1 sent dans une lu'eur comme cel\~
sigll. les doctrinaux du vrai, et,: d'nn feu de, charbon, 3195? 4416,
dans le senS opposé, Jes doctrinaux, 4417. Dans les enfers, il y a urie
du faux; les chars pour combaUre 1 lueur obscure, comme celle d'lm
sign. aussi les doctrinaux dans l'un' feu de charbon, dans laquelle les
et l'autre sens, mais (,ioctrinaux qui; infernaux se voient m:utuellement,
comballent, ainsi les vrai~ mêmes! 453i, 4533, 600Q, 7870.
et les faux mêmes, disposés aux CHARDON (le) sigiz. la malédic­
combats, 8215. La roue du char lion et la vaslalion, 273. « Le chilr­
sign. la puissance d'aller en avant, don et l'épine monleronl sur leurs
ainsi d'introduire les vrais ou les aulels, Il - Hos. X. 8, - ~ign. le
faux, et de combattre, 8215. mal el le faux dév,astant les biens
Dans le monde des esprits, il ap­ .elles vrais du cuILe , 9144.
pal'~!l continuellement des chars CHARGER des bêtes (Je somnle
et des chevaux dans la partie où .sign. remplir de bien les vrais,
deineurent les in'telligents et les 5939; voÏ1' aU'ssi 577[1.
CH CH 153
CHARIOT, Vehiculum. Voir CHAR. ses qu'il pense ou prononce, et
Les chariots, de même que· les qu'il veut el fait, 8126. La charilé .
chars, sifln. les doclrinauxj les à l'égard du 'prochain est la vie se­
chariots d'Égypte,-Gen. XLV. 19, lon les préceptes du Seigneur,3269.
- sign. les doctrinaux des scienti­ La chal'ilé à l'égard du prochain
fiques; les doctrinaux des scien-' est l'affection du bien et du vrai"
tifiques sont les doctrinaux tirés et la reconnaissance que l'on ,n'est
du sens littéral de la Parole, et ils que mal et faux; ceci est contenu
servent SUttout à ceux qui com­ dans le sens interne des paroles du
mencent à être inaugurés dans les Seigneur dans Matthieu, - XXV.
vrais intérieùrs de l'église, 5965, 35, - N° 6956. ce que c'est que la
5952, 6015~ Les chariots (vehl'cula), charilé à l'égard du prochain, d'a­
par lesquels ces doctrinaux sonl si­ près l'exemple d'un'juge qui punit
gnifiés, ne' sont nommés dans la un malraHeur pal' zèle, 6730.
Pal'ole que dans quelques passages, Doctrine 'de la Cha?'ité, 6627 à
par exemple, lorsqu'il s'agit de l'ar­ 6633, 6703 .à 6712, 6818 à 6826,
che, qui ful posée sur un tel cha­ 6933 à 6938, 7080 à 7086, 7178. à
riot, parce que l'arche rcprésenlail 7182, 7255 à 7263, 7366 à 7377,
le ciel, qui s'élablit· et s'appuie SUI' 7488 à 7496, 7623 à 7627, 7752 à
I~'s doctrinaux des scientifiques, 7762, 78ill à 7821, 8033 à 8037,
5945. 8120 à 8126, 8252 à 8257. La doc­
CHARITÉ, Cha?'itas. Voir aussi trine de la charilé était la doctrine
AMOUR. La charilé est l'amour à daus les ancieimes églises, 6628;
l'égal'd du prochain ct la miséri­ par suite les hommes de ces églises
corde; c'est un degré inférieur de élaien t sages, 6629; mais pal' la
l'amolli' envers 'Ie Seigneur, amour succession du Lemps celle sagesse
qui exisla dans la très-ancienne a diminué, 6630. La doclrine de la
églisc, 615. On appelle charilé l'af­ charilé est au nombre des. choses
feclion prod uile par le bien qui in­ enlièrement perdues, 6632; lors­
flue du Seigneur chez l'homme., que cependant la Parole n'est aulre
3768. La charité est une affection queladoclrine de la charité, 6632,
inlerne, qui consiste en ce que 7262. Comme ·la doctrine de la cha­
l'homme veut de cœur faire du bien rilé a été enlièrement perdue, c'cst
au prochain, et que c'est là le plai­ pour cela que la doctrine de la foi
sir de sa vie; et cela, sans rémuné­ a élé beaucoup détournée du vrai,
l'nlion, 8033. La charilé à l'égard 6633. La 'doctrine de l'amour en­
du prochain consiste pl'incipale­ vers le Seigneul' est la plus vasle et
ment à agir avec droiture dans tout la plus inconnue, et ln doclrine de
ouvrage, cl à faire son devoir dans l'amour ou de la charilé à l'égard'
toule fonction; illustré, 8121,8122; du prochain est vaste aussi, mais
et cela, parce que l'homme, une non si inconnue, 7258; comme
société, la patrie, l'église, le royau­ cette doctrine-ci est vasle, les an­
me du Seigneur, le, bien et le juste, cieus dislingllaientla charité à l'é­
sont le prochain, 8123. Chez celui gard du prochain en classes, el ils
qui est dans la clJarilé par alfection donnaient un nom à chaque classe,
inlerne, il y a la charilé à ·l'égard 2!11 7, 6629, 7259, 7260. Ces noms
du prochain dans chacune des cho­ avaient été donnés du ciel aUX an­
104 CH CH
ciens, 7261. Leur doctrine de la c'est que la charité, 2417, 3398,
charité euseignait comment la cha· 4776, 6632. Il ya charilé à donner
rité devait être exercée à l'égard aux bons, et il n'y a pas charité à
de ceux qui étaient dans chaque donner aux méchanls qui deman­
classe, 7261. De là vient que ces dent et désirent, 9174. La charité
mêmes noms sont dans la Parole, consiste à faire du bien à l'inlerne
et signifient ceux qui sont tels dans de :l'homme, et à faire du bien à
le sens spirituel, 7262. cet interne en même temps qu'on
Il yale doctrinal de la charité, en fait à l'externe, 9209.
et il yale doch'inal de la foi; le Amour et Charité. VOil' AMOUR.
doctrinal de la charité est aujour­ L'amour est la ressemblance de
d'hui obliltéré; dans l'ancienne Dieu, et la charité' est l'image de
église, on élait dans (e doclrinal de Dieu, 1013. L'amour dans le royau­
la chal'ité, et d'après ce doclrinal me céleste est l'am OUI' envers le
on savait ce que c'était que le pro­ Seigneur et esl appelé amour cé­
chain, ce que c'était que les pau­ leste, et l'amour dans le royaume
vres, les orphelins, les veuves, etc., spirituel est la charité à l'égard du
2417; dans quelle ignorance du prochain et est ap'pelé amour spÏl'i·
vrai sonl ceux qui ne sont dans au­ tuel, 3325, 3653, 7257, 9002, 9835,
cun doctrinal de la charité, 2435. 9961. Différence entre l'amour et
Les doctrinaux de l'ancienne église la charité, 2023. Ceux qui sont
élaient les doclrinaux de la charité, dans l'amour ou la charité à l'égard
et leurs connaissances et leurs du prochain ne sont pas Lous pour
scientifiques consislaient à savoir cela dans l'amour envers le Sei­
ce que représentaient les rites' de gneur, 2023. L'amour envers le
l'église, et en oulre ce que repré­ Seigneur esl dans un degré supé­
sentaient les aulres choses dans le rieur; ceux qui ont l'amour envers
monde, 48ltlt. ,le Seigneur sonl hommes célestes,
En quoi consiste la Charité. On tandis que ceux qui ont l'amour ou
croit que la charité consisle à don­ la charité à l'égard du prochain
ner aux pauvl'cs, à porler secours sont hommes spirituels, 2023. On
aux indigents, et à faire du bien à ne peul pas savoit' ce que c'esl que
chacun; mais la charité s'élend le bien, à f\loins qu'on ne sache ce
beaucoup plus loin, 8120, 8121; que c'est que l'amour envers le Sei­
voir ci-dessus; ainsi, elle s'élend à gneur et l'amour ou la charilé à
toul ce qu'en général et en particu­ l'égard du prochain, 7178, 7255,
lier l'homme pense, veut et fail, 7366. Tous, dans le ciel, par l'a­
8124. La charité consiste dans l'af· mour envers le seigneur et aussi
fection interne de faire le vrai, et par .la charilé à l'égard du pro­
non dans l'affection externe sans chain, sont tenus à avoir leurs re­
l'alfeclion inlerne, 2430,2442,3776, gards vers le Seigneur; illust1'e,
4899, 4956, 8033. Ainsi la charité 9828. L'homme d'après lui-même
consiste à faire les usages pour les peut savoir plusieurs choses, dont
usages, et sa qualilé est selon les il est parlé, 3957; par exemple,
usages, 7038, 8253. La charité est que Camour envers Dieu et la cha­
la vic spirituelle de l'homme, 708i. rité à l'égard du prochain font
On ne sait pas aujourd'hui ce que l'homme, et font la vie, etc., 3957.
CH CH 155
L'amour mutuel se dit de l'externe fait dans les intérieurs de l'homme,
du royaume céleste, et la charité à et le bien y adopte le vrai, 7757.
l'égard du prochain se dit de l'in­ S'il ne se fait pas une conjonction,
terne du royaume spirituel, 6li35. la charité n'est pas charité, et la foi
Il y a une seule église, quoiqu'il y n'est pas foi, 7757. Quand la foi a
en ait plusieurs, quand ('amour en­ été conjointe à la charité, elle est
vers le seigneur et la charité à l'é­ charité, 7758. La foi se conjoint à
garù du prochain sont l'essentiel la charité, par cela qu'elle veut faire
des églises, 2982. Des doctrinaux le bien, S03li. Ceux qui sont dans
de l'amour et de la charité chez les l'amour de soi et du monde ne sa·
anciens, 3li19, 3li20; VOil' DOCTRI­ vent pas ce que c'est que la charité
NAUX. Quoique les doctrinaux soient et la foi, et ne comprennent pas ce
différents, il Y aurait néanmoins que c'est que fuire le bien sans ré­
une seule église, si chez tous il y munération, et que c'est là le ciel;
avait la charité, 3li51, 3li52. La ils croient que s'ils étaient privés de
présence du Seigneur est selon l'é­ la joie qu'ils tirent de la gloire des
tat de l'amour et de la charité,1798. honneurs et des richesses, il n'y au­
L'homme, d'après la lueur de sa rait plus rien de la joie, et cepen­
raison, peut savoir que l'amour et dant c'est alors que commence la
la charité font l'homme, 3957,6273. joie céleste, 8037. Le Seigneur est
Tous les vrais regardent l'amour et présent dans la charité, et n'est
la charité comme leur principe et dans la foi que par la charité, car
leur fin, et ils doivent y être im-' la charité est le médium qui con­
plantés, li353. Les vrais de la foi ne joint, li689. Tous les vrais de la foi
peuvent être reçus par ceux qui ne découlent de la charité et sont dans
sont pas dans le bien de la chmité la charité, et quand ils sont dans la
et de l'amour; exemples, li368. charité, ils ont la vie; la vie est
Charité ct Foi. La charité est dans la charité, jamais elle n'est
l'essentiel de la foi, 2M2; et même dans les vrais sans la charité, 1928.
elle est l'être de la, foi, 2M2. La C'est à la charité que conduisent
charité à l'égard du prochain vivifie toutes les choses qui appartiennent
et anime la foi, et par la foi les à la foi; elles sont toutes en elle, et
scientifiques qui appartiennent au elles en dérivent toutes, 2228.
mental naturel, 6077. La charité La charité est le frère d,e ln foi,
illustre, et la foi sans la charité 367. La charité est au-dessus de la
n'illustre jamais, 6269. On a con­ foi, 363, 36li. Il n'y a aucune foi là
troversé, au sujet de la primogéni­ où il n'y a pas la charité, 65li, 1.162,
ture, si elle appartient à la foi ou si 1176. La charité fait l'église, et le
elle appartient à ln charité, 2li35. doctrinal de la foi ne la fait pas,
D'après divers raisonnements il S09, 916, 1798,1799, 183li, 184li.
semble que la foi soit antérieure à La charité sauve, et non la foi sans
la charité, ou que le vrai soit supé­ la charité, 379, 389. Les doctrinaux
rieur au bien, mais c'est une ilIu­ peuvent être regardés d'après l'a·
sion, 362 li. La première chose de mour et la charité, et non d'après
l'église cstla charité, et la seconde la foi, 2li5li. Regarder d'après la foi
est la foi, 7752, 7753, 775li. La COD- etllon d'après l'amour et la charité,
jonction de la charité et de la foi se c'est regarder derrière soi et se l'e­
156 CH CH
tourner en arrière, 2454. De la cha­ comme un jardin, si la charilé et la
rité viennent tous les préceptes du foi ont été conjointes en lui; et il est
décalogue et taules les choses de la comme un désert, si elles n'ont pas
foi, 1798. Nul n'est sauvé par la foi, été conjointes, 7626. Toutes choses
mais on est sauvé par la vie de la se rapportent au bien et au vrai,
foi qui est la charité, 2228. Ce ne ainsi toutes les choses de l'église se
sont pas les vrais de la foi qui sau­ rapportent à la charité et IL la foi,'
vent, mais ce sont les biens de la 7752, 7753, 7754. Dans le ciel, tous
charité dans les vrais de la foi, sont considérés d'après la charité,
2261. La foi ne peut jamais exister et l'lui n'est considéré d'après la foi
que dans sa vie, c'est-a-dire, dans sans la charité, 1258, 139la, 236la,
('amour et dans la charité; montl'é 4802.
par des exemples, 2343, 2349. La DiffélY!nce entl'c la Charité cl la
foi est l'externe de la charité, et la Foi, 2231. Elle est la même que
charité est l'interne de la foi, 3868. celle qui existe entre vouloir le
La Parole est ouverte quand l'a­ bien et penser le bien, ou entre la
mour envers le Seigneur et la cha­ volonté et l'entendement, 2331.
rité IL l'égard du prochain sont es­ L'amour et la charité sont une
timés pour principes, mais elle est flamme céleste, et la foi' est une lu­
fermée quand c'est la foi, 3773, mière spirituelle, 2231.
3793: Ceux qui font la foi l'essen­ Charité el Foi, sépm'ées. Raison
tiel, et non la charité, ne peuvent pour laquelle on a séparé la foi
pas être dans le 'bien du vrai, ni d'avec la charité et dit que la foi
par conséquent dans le ciel, ou être sauvait, 2231. La foi séparée est
conjoints au Seigneur et IL ceux qui une lumière d'hiver, et la foi d'a­
sont dans le bien de la charité, près la charité est une lumière de
3459. Ceux qui font le bien d'après prin temps, 2231. La foi sans la cha­
la foi, et non d'après la charité, rité est quelque chose de cOl'l'om­
sont plus éloignés du Seigneur, pu, 3780. Les simples savent ce
3463. Ceux qui ne sont pas dans la' que c'est que la charité, mais ne
charité, mais sont seulement dans savent pas ce que c'est que la foi
la science des connaissances de la séparée d'avec la charité, 4741,
foi, ne peuvent nullement voir dans 4754. Il n'y a point église là où la
la Parole les intérieurs qui traitent charilé n'est pas reconnue pOUl'
de l'amour et de la charité, 3416. l'essentiel de l'église, ainsi que l'ail
Ceux qui placent dans la foi l'essen­ la foi séparée; illustl'é, la766. Ceux
tiel du salut, ne font pas même at­ qui séparent la foi d'avec la char'ité
tention aux choses que le Seigneur font méritoires, dans l'autre vie, la
a dites tant de fois SUI' la charité foi et les bonnes œuvres qu'ils ont
ou l'amour, ou ils ne les voient faites dans la forme externe, 2371.
pas, 1017, 2371 ; voir I~OI. Dans les Ceux qui sont dans l'amour de soi,
derniers temps d'une église, il n'y el ceux qui sont dans la foi sépa­
a aucune foi, parce qu'il n'y a au­ rée, ne peuvent pas savoir ce que
cune charité, 1843. D'après le so­ c'est que le ciel, ni plusieurs au­
leil et sa lumière, on peut se for­ tres choses, ni savoir que le ciel
n1er une idée de la charité et de la consiste dans l'amour envers le
foi, 7625. L'homme de l'église est Seigneur et dans la charité à l'é·
CH CH 157
gard du prochain, 4776. Ceux qui bonnes pensées à l'égard d'autrui,
séparent la foi d'avec la charité à lui vouloir du bien, et à percevoir
n'ont aucune conscience, :1076, de la joie de ce que l'homme, dans
:1077. toute religion, est sauvé, pourvu
Essence de la. Charité. L'essence qu'il ait bien pensé du prochain, et
de la charité à l'égard du prochain qu'il lui ait voulu du bien, 2284.
estl'alfeclion du bien et du vrai, et Il'Iais ils n'ont point la vie de la
la reconnaissance que l'on est soi­ charité ceux qui veulent qu'il n'y
même le mal et le faux, 4956. La ait de sauvé que ceux qui croient
charilé dans son essence est de comme eux, et à plus forte raison
vouloir du bien au prochain et d'ê­ ceux qui s'indignent qu'il en soit
tre affecté du bien, et de reconna!­ autrement, 2284. La vie de la cha­
tre pour prochain le bien, par con­ rité, c'est de vouloir du bien et de
sequent ceux qui sont dans le bien, faire du bien au prochain, d'agir
avec dilférence selon leur position dans tout ouvrage d'après le juste
dans le bien, .5:132. L'essence de la el l'équitable et d'après le bien et
charité est enveloppée dans les pa­ le nai, d'agir pareillément dans
.roles du Seigneur, - Matth. XXV. Ioule fonction; en un mot, la vie
35, 36, - et décrite pal' ces paro­ de la charité consiste à faire des
les, 5064. usages, 8253. La vie de la charité
Vie de la Cha1'ité. La vie de la, reste pOUl'l'éternité chez l'homme;
charité est la vie selon les préceptes montré, 8256. Le culte même du
du Seigneur, et celte vie est spiri­ Seigneur consiste dans la vie de la
tuelle; mais faire le juste et l'hon­ charité, mais non dans la vie de la
nête sans celle vie, c'est la vie ci­ p.iété sans la vie de la charité, 8254 ;
vile et morale, 8257, cfr. 6269. La mont., 8255. La vie de la piété sans
vie de la charité selon les préceptes la vie de la charité est de vouloir
chrétiens sauve, mais non la vie s'occuper seulement de soi el uon
selon le bien naturel, 7:197. La vie du prochain; mais la vie ue la piété
de la charité est la vie céleste elle­ avec la vie de la charité est de vou­
même, 2:189; chez ceux qui son t loir s'occuper de soi pour le pro­
réformés et régénérés, elle nait et chain, 8254. L'homme est tel qu'est
se forlifie continuellement, et prend sa vie de la charité, mais non tel
sans cesse des accroissements, et qu'est sa vie de la piété sans la vie
cela par les vrais, 2:189. Quelle est de la charité, 8256. Tout doctrinal
la différence entre vivre selon les qui émane de la vie de la charité
préceptes de la foi, et vivre selon est l'interne du culte', :1798. La vic
les préceptes de la charité, 8013. tle la foi est de faire les préceptes
La vie avant la régénération est se­ par obéissance, et la vie de la cha­
lon les préceptes tle la foi, parce rilé est de faire les préceptes par
qu'on sait seulement ce que c'est amour, 9193. Celui qui a la vie dc
que la charité d'après la doctrine la charité connait tout ce qui ap­
sans savoit' ce que c'est que la cha­ partien t à la foi, :1798.
rité d'après l'affection; mais après Affection de la Cltal"ité. L'affec­
la régénération, la vie est selon les tion de la charité esl l'affection cé­
préceptes de la charité, 8013. La leste même r[ui procède du Sei­
vie de la charité consiste à avoir de gneur seul, 4776. Celle affection et
158 CH CH
l'amour mutuel sont une même vrai de la foi par le chemin externe;
chose, 3956. L'affection de la cha­ illustré, 7756. Ceux qui sont dans
rité a en aversion tout mérite, par le bien de la charité sont dans l'é­
conséquent tout bienfait ayant en glise interne, et ceux qui sont dans
vue une récompense, 3956. La ré­ le bien de la foi sont dans l'église
compense pour ceux qui sont dans externe, 7474. Ceux qui ne sont
l'affection de la charité, c'est qu'ils pas régénérés ne savent pas ce que
puissent faire du bien et qu'il leur c'est que le bien de la chariLé, 8462.
soit permis de faire du bien, et que Ceux qui sont dans le bien de la
le bienfait soit accepté, 3956, cfr. charité ne peuvent rien perdre, et
3887. ils demeurent à ëtel'Dité, parce que
Charité réelle. Il n'y a pas de par le bien de la charité ils ont été
charité réelle sans la foi, et il n'y a conjoints à la vie même et à l'éter­
pas de foi réelle sans la charité, nité, c'est-à-dire, aù seigneur,
2839. La charité réelle consisle à 7506, 7507. Quels sont ceux qui
agir avec prudence, afin qu'il en 1 sont da~s le bien ~e la charilé, et
résu\le du bien, 8120. Tous les ceux qUI ne sont pomt dans le bien
biens dé la charité réelle sont d'o­ de la charité, 2380. Quelques-uns
rigine spirituelle, 51 19. l,a charité croient ne pas être dans le bien de
réelle est sans rien de méritoire, la charité, tandis qu'ils y sont, et
parce qu'elle procède de l'affection quelques-uns croien t y être, tandis
interne; ainsi, du plaisir de faire qu'ils n'y sont pas; raison de cela,
le bien, 2027, f., 2371, 3816, 3887, 2380. Chez ceux qui sont dans le
6388 à 6393; Ceux qui sont dans la bien de la charité les faux ne se
charité et dàns la foi réelles savent conjoignent pas, mais seulement
que le tout de la charité et de la s'appliquent, 2863. Les adullères
foi vient du Seigneur, 8035. sont-contre le bien de la charité et
Bien de la Charité. Dans le bien contre le Seigneur, 2751. 11 ne faut
de la olJarité est la vie qui procède pas violer le bien dela charilé; qui
du Seigneur, 5133. Le bien de la sont ceux qui le violent? 2359. Si
charité est le récipient du vrai, l'homme vit dans le bien de la cha­
parce qu'il aime et désire le vrai, rité, il viendra dans loute sagesse
7474. Toutes les choses de la foi de dans l'autre vie, 5859. Ceux qui ont
l'homme sont dans le bien de la été dans le bien de la charité en­
charité, 2190. Les vrais de la foi vers le prochain plar.ent, dans l'au­
ne sont rien sans le bien de la cha­ Ire vie, le plaisir à pouvoir faire du
rilé; illustré, 38li9. Le Seigneur bien aux au Ires sans rétribution
est présent dans le bien de la cha­ pour eux; la rétriblHion, c'est qu'il
rilé, 6495. Le bien de l'amour en­ leur soit permis de faire du bien
vers le Seigneur est appelé bien cé­ aux autres, 1708. Voir à l'art. nIEN.
leste, et le bien de la charité à l'é­ Chal'Ïté dans l'église. Dans l'é­
gard du prochain est appelé bien glise, le bien et le vrai qui procè­
spirituel, 7257. Le bien de la cha­ dent du Seigneur sont nommés
l'Hé a sa qualité par le vrai de la charité et foi, 7623. La charité est
foi, et le vrai a son essence par ce l'essentiel de l'église, 3241.. Il Ya
bien, 7759. Le bien de la charité église spirituelle d'après la chal'ilé,
entre par le chemin interne, et le et non parce qu'on dit avoil' la foi,
CH CH 159
916. L'église spirituelle est partout 3876. La charité chez les spiriluels
variée quant aux vrais, mais elle se montre comme une affection du
est une par la charité, 3267. Quoi­ bien, mais c'est une affection du
que les culles et les doctrinaux des vrai i néanmoins, c'est le bien de
églises soienl différents, si dans leur foi, 2088. La charilé s'élend à
toules il y availla charité, l'église toules et à chacune des choses de
serait une, 1285, 1316, 2385 i leIle la vie de l'homme, 8120 à 8124.
était l'église ancienne, 2385. Il n'y Ceux qui sonl dans la charité onlla
a pas église d'après les vrais seuls loi inscrite en eux, et sonl partout
de la foi, mais il y a église où est la reçus citoyens sur la terre comme
charilé, 5826. Que de bien dans dans les cieux, 1121. L'intelligence
l'église si la charilé esl au premier el la sagesse croissent immensé.
rang, el la foi au second! illustré, ment dans l'autre vie chez ceux qui
6269. Que de mal, si la foi est au sont dans la charité, 1941. Celui
premier rang, et la charilé au se­ qui vil dans la charité reçoit du
cond! 6272. L'inlerne de l'église Seigneur des vrais qui conviennent
eslla charité li l'égard du prochain li son bien, 3267. L'homme reste
dans le vouloir el par le vouloir après la morl tel qu'a été sa vie de
dans le faire, et par suile la foi dans la charilé dans le monde, 8256. Les
le percevoir, 4899. L'église pal' le gentils qui, dans le monde, ont
laps de temps se retire de la cha­ vécu dans une charité muluelle,
rité, 1327, 1834, 1835. Ceux qui reçoivent facilement les vrais après
sonl de l'église externe ont l'inler­ la mort, 1992.
ne dans le culle, s'ils ont la charité, Aulant l'homme s'éloigne de la
1100. Voir INTERNE et CULTE. charité, autant il s'éloigne de la sa­
Charité chez l'llOrmne. La chari­ gesse, 6630. Ceux qui ne sont pas
té, qui est la vie du Seigneur, n'esl dans la charité sont dans l'igno­
pas dans l'homme, mais elle esl rance SUI' les divins vrais, quoiqu'ils
chez l'h.omme, 1010. La charilé ap­ croien t êlre sages, 2416, 2435. Ceux
partient à l'homme interne, ou est qui sont sans charité ne pensent
l'homme inlerne lui-même, 1012. que mal de l'homme, ils remar­
La charité esll'inlerne de l'homme quent ses maux et non les biens,
el le ciel dans l'homme, 4776. La f079, f080, 1088. Geux qui ne sont
chariléesl l'essenliel chez l'hom­ dans aucune charité ne peuvent re~
me, 3539. La charité est chez connailre le Seigneur; s'ils confes­
l'homme en raison de la qualité et sent ouvertement le Seig'neur, c'est
de la quantité du vrai, 2189, 2190. l'extel'Ue qui faiL cela, ou c'esl pal'
C'esl la charité qui conjoinl le Sei­ hypocrisie, 2354.
gneur avec l'homme, el qui fail que Charité citez les régénérés. Sa­
le Seigneur est présent chez l'hol11­ voir ou comprendre le vrai, vouloÎl'
me, 6806. La charité donne la fa­ le vrai, el être affelclé du vrai ou de
cullé de recevoir du Seigneur l\n­ la charité, ces ch oses se suivent
fiux, et elle sauve, 832L Quand dans la régénérati on, et sont en­
l'homme esl affeclé du vrai, c'est­ suite conlenues ert ordre dans la
à-dire, quand il perçoille plaisir el charité, 3876, 3877'. Chez ceux qui
la béatitudé en agissanl selon le sont dans la charité il yale ciel et
vrai, il esl alors dans la charité, l'église; ils ont élé régénérés, el ils
160 CH CH
ont une nouvelle volonté et un l'affeclio~ de Ca,ire de cœur le bien,
nouvel entendement, 8036. Quand et par suite le plaisir de la vic,
l'homme est régénéré, le Seigneur plaisir qui devien t béatitude dans
va au devant des vrais et les rem­ l'autre vie, 3776.
plit du bien de la charité, 2063. CHARME, Amœnum. Après toute
Comment le bien est implanlé dans tentation spirituelle vient .l'illustra­
la charité quand l'homme est régé­ tion, et l'affeclion, ainsi le charme
néré, 2190, Chez celui qui doit être et le plaisir, le charme d'après l'i!­
régénéré, la semence ne peu t être lustration pal' le vrai, et le plaisir
enracinée que dans le bien de la d'après l'affection du bien, 8367.
charité, 880. La lueur du régénéré Le charme se dit du vrai, et le plai­
vient de la charité et non de la foi, sir se dit du bien, 8056. Ce qui
854. Aucun homme non doué de produit le charme, 3726. Le plaisir
charilé n'a été régénéré, 989. Ceux d'après le bien et le charme d'aprèl;
qui par obéissance exercent la cha­ le vrai, qui Contla béatitude dans le
rité sont régénérés dans l'aulre vie, ciel, consistent non dans l'oisiveté
989, f. mais dans l'activité, car le plaisir
Forme de la Cha1'Ïté. La forme et le cRarme dans l'oisiveté devien­
de ,la charité apparalt visible dans nent déplaisir et désagrément,
l'autre vie, et c'est la forme angéli­ 6410.
que elle-U!ême, 5133. Dans le ciel, CHASSE (la) sign. les vrais sen­
tous sont des formes de la charité, suels et les vrais scientifiques, donl
en beauté el-en bonté, selon la qua­ sont inslruits el affectés ceux qui
lilé de la charité, 4776. Les anges sont dans le bien de la vie; pour­
spirituels sonl des formes de la quoi? 3309. La chasse sign. le vrai
charité, 553, 3804, 4735. Les anges qui provient du bien, 3501, 3508.
sont des formes de l'amour et de la CHASSER, Venari, sign. ensei­
r.harité d'après le hien auquel a été gner d'après l'affection du vrai; et,
conjoint le vrai, 38011. Les formes dans Je sens opposé, c'est persua­
de la haine el celles de la charité der d'après l'alTeclion du faux;
ne peuvent être ensemble, 1860. montré, 3309; r.'est en général
La charité. qui, par la forme ex­ persuader, spécialement.s'emparer
terne, se présente comme charité de l'esprit des autres en flattant
n.'est pas rtoujours chari lé dans la leurs sensuels, leurs voluptés et
forme inlerne, 3776; c'est d'après leurs cupidités, en se servant des
la fin que l'on connaU quelle est la doctrinaux qu'on explique selon
charité, et d'où elle vient, 3776. La son génie et au gré des autres, pour
charité qui d'après la fin devient acquérir par là honneur et opu­
charité pour soi-même et pour le lence, 11.78. ,Dans Jérémie,- XVI.
monde n'est pas la charité dans la 15, 16, - chasser c'est inslruire
forme inlerne, et ne doit pas même dans les internes de l'église, et pê­
êlre appelée charité, 3776; m~is la cher, c'esl instruil'e da'ns les exter­
charilé qui d'après la fin devient . nes, 10582. Aller au champ pour
charité pour le prochain, pour le chasser, e'cst l'effort de l'affeeli.on
bien commun, pour le ciel, et ainsi pour acquérir le vrai, 3508.
pour le Siligneur, est la charité elle­ CHASSER, Expellel'e, quand i!
même, 3776. cette oharité a en soi s'agit des maux et des faux chez
CH CH IBi
l'homme, sign. éloigner, car les nations, 3270, 327i. Dans la lan·
maux et les faux ne sont point ex- gue originale, les mots qui signi-
pulsés de l'homme, mais ils sont fient villages et r.hâleaux signifient
éloignés, 10674. Chasser sign. la àussi cours et palais, 3271.
fuite, cal' dans l'autre vie ceux qui CHATIER. Si les mauvais esprits
sont dans les maux ~t dans les faux font, dans le monde des esprits,
ne son t poin t chassés, mais ils quelque mal ,au -dessus de celui
prennent d'eux-mêmes la fuile, dont ils s'étaient imbus d'après
9333. Chasser de devant les faces Jeür vie dans le monde, aussitôt se
sign. éloigne.' des intérieurs qui présentent des cOl'I'ecteurs qui les
appartiennent Il la pensée et à l'af- châtient exactement selon le degl'é
feclion, 1638. l~tre chassé de des- qu'ils dépassent; cal', dans J'autre
sus les faces de l'humus, - Gen. vic, la loi est que nul ne doit y de-
IV. 14, - sign. être séparé de tout venir pliJsméchant qu'il n'avait été
r .
vrai de l'église, ou ne plus. être dans le monde, 6559; mais dans
dans le vrai de l'église, 386. leur enfer ils se châlient l'un l'au-
CHASSEURS (les),' Venatorcs, tre selon le mal dont ils s'étaient
• sign., dans le sens bon, ceux qui imbus en actualité dans le !nonde,
sont dans l'affeclion du vrai, 3309. 6559; voir CORRECTEURS. Qui sont
Les chasseurs, - Jérém. XVI. 15, ceux qui, dans l'autre vie, désirent
16, - sign. ceux qui enseignent châlier et punir, pourvu qu'il y âit
d'après les vrais scientiliques et quelque justice li le faire? ils con-
aussi d'après les doctrinaux, et les stituent dans le tl'ès-grand homme
pêcheurs ceux qui enseignent d'a- la province des reins, des urétères
près les vrais sensuels, 3309. et de la vessie, 5381, 5382.
CHASTE. Ce qui est dit des filles CnATlnIENT. Dans l'autrc vie, le
de Loth dans le sens de la lettre ne mal a en lui son chfltiment, G96,
présente Il l'idée qu'une sorte d'hu- 967,6559,8214, 8223,8226, 90li9.
pureté, surtout Il l'idée de ceux qui CHAUD (le) sian. la charité chez
sont dans la vie du mal; mais com- l'homme qui est régénéré, 933.
bien la Parole est chaste dans le CHAUDIÈRE. Voir l\·fA'RMITE.
sens interne, on le voit pal' l'expli- CHAU~1E (le) ou la paille sign. les
calion qui en est donnée, 2362. Ce vrais scientifiques, et même les
sont de chastes vierges qui consli- scientifiques infimes et les plus
tuent dans le très-grand homme la communs de tous, 7112.
province des capsules rénales; fa- CHA.USSURE (la) représente les
ciles Il être entrainées dans des naturels infimes, 5378.
anxiétés et tlmidos par la crainte CHAUVE. Pourquoi les jeunes gar-
d'être troublées, elles reposent çons, qui appelèrent Élisée chauve
tranquilles vers la partie gauche du furent déchirés par des ours sortis
côté 'en bas; voil' 5391. de la forêt, 5247.
GnAT SAUVAGE. Ce qu'il repré- CHAUVES-SOURIS. Les taupes ct
sente, 27h5. les chauves-souris,- Ésaïe"II. 20,
CHATEAU," Castellum. Les villa- 21, - sian. ceux qui sont dans tes
ges (villw) sont les externes de l'é- ténèbres, c'est-li-dire, dans les faux
glise, et les châteaux en sont les el par suite dans les maux, 8D32.
internes, principalement chez les CHAuvui. Voil- CALVITIE.
1. li.
t62 CH CH
CUAVAB (Ève), la mère de tous ceux qui possèdent les richesses
vivants, 287. La femme, qui signi­ spirituelles appartenant à la foi,
fie la volonté, ou ce qui apparlient 382.
à la 'volonté, et par conséquent à CHÉDER, fils de Béria fils d'As­
l'amour, a été appelée Chavah, d'a­ cher, sign. la félicité de la vie éter­
près la vie, qui appartient à l'amour nelle et le plaisir des affec tions, et
seul, 476. Chavah est la très-an­ leurs doctrinaux, 6024.
cienne église dans la fleur de sa CHÉDRON, dans la terre de Ca­
jeunesse, 291. naan, sign. une nouvelle église,
CHAVILLAH. La terre de Chavil­ 2901. Kiriath - Arba est l'église
lah,- Gen. II. 11,- sign. le men­ quant au vrai, et Chébron l'église
tal, et l'or de celle terre le bien quant au bien, 2909, 2981, 4613,
dans le mental, 110. 4614. Par Chébron a été représen­
CHAVILLAH, fils de Kusch,­ tée l'église spirituelle du Seigneur,
Gen. X. 7, - siyn. ceux qui n'a­ avant qu'elle l'ait été par Jérusa­
vaient pas le culle interne, mais les lem, 2900. Chébron sign. l'état
connaissances de la foi dans la pos­ quant au bien, 4613, 4715.
session desquelles ils avaient placé CHEF, P}'re{ectus. Nécessité de
la religion; il sign. aussi ces con­ chefs dans le monde, pour que l'or­
naissances elles-mêmes,.1168. Cha­ dre soit tenu; et quels doivent être
villah et ses frères étaient autant CilS chefs, 10790 à 10806. ri faut
de nations chez lesquelles étaient des chefs qui liennent dans l'or­
ces connaissances, 1170. dre les réunions d'hommes, 10790,
CHAVIL~AH, fils de Joklan,­ 10792. Ces chefs seront experts
Gen. X. 29. - C'était une des na· dans les lois, remplis de sagesse, et
tions issues d'Éher; il sign. un des auront la crainte de Dieu, 10792.
l'Îles de l'église hébraïque, 1245. Il faut aussi des chefs supérieUl's ct
CHAZARMAVETH, fils de Joktan, des chefs inférieurs entre lesquels
- Gen. X. 26,- sign. un des rites existe une snbordination, 10792.
de l'église llébraïque; c'était une Le chef qui croit que la dignité de
des nations issues d'i~her, 1245. sa fonction est dans sa personne
CHAZÉZON-THUIAR, où habi lait n'est point sage, 10801.
l'Émorréen,- Gen. XIV. 7,-sign. CHEFS TERTIAIRES, Te~·tiani du­
des genres de maux provenant des ces. Ce sont les communs sous les­
faux, 1677, 1679, 1680. quels sont les parliculiel's, dans la
CIIAZO, fils de Milkah el de Na­ série, 8150; et ce sont tous en gé­
chor, sign. une religiosité, Et le néral et chacun en particulier,
culte qui en provient, 2864. 8276.
CHAZOR. Les royaumes de ChalOr, CHEMDAN, fils de Dischon fils de
- Jérém. XLIX. 28, - sign. ceux Séir, - Gen. XXXVI. 26. - C'est
qui sont dans les connaissances des une quatrième classe de vrais, ct
célesles el des spirituels, sans avoir une qualité de ces vrais, 4648.
pour fin aucun autre usage, que de CHEMIN (le) sign. le ,yrai; et, dans
passer à leurs propres yeux et aux le se·ns opposé, le faux; montré,
yeux du monde pour sages ct intel­ 1.0422. C'est l'entendement du vrai
ligenls, 3048. Les habitanls de Cha­ et la vérité elle-méme, 627, 2333.
zor, - Jérém. XLIX. 30, - sign. Le chemin de l'entendement est
CH CH 163
ouvert par les sensuels, quand ils vrai, 4123. Le cllemin du désert
sont à la dernière place et soumis sign. l'état pour subir des tenta­
aux intérieurs, 5580. Il Y a chez tions, 8098. Chemin spacieux et
l'homme deux chemins par lesquels chemin étroit, représentés; de
se fait l'influx, l'un interne et l'au­ quelle manière, 3477. Chemin pal'
tre externe, 7756. Le bien influe lequel viennent ceux qui sortent
chez l'homme par le chemin interne du monde, 6699. .
ou de l'âme, mais les vrais influent CHÊNAIE, Qltel-cctum. Voir
par le chemin externe ou de l'ouïe CHÊNE. Les chênaies sont les per­
et de la vue, 3030, 3098, 5081., ceptions d'après les scientifiques,
7756, 9227, 9995, 1.0047. Le bien 2144. La chênaie de Moreh est la
de la charité entre par le chemin première perception du Seigneur,
interne, et le vrai de la foi entre 1.442, 1.443. Les chênaies de Mam­
par le chemin externe, 7756. ce ré sont la perception intérieure,
qui entre chez l'homme pal' le che­ 1.61.6.
min interne n'est point perçu, CH È NE (le) sign. spécialement
parce que cela ne tombe pas mani­ -l'infime du naturel; ainsi, dans le
festement dans le sens; mais ce sens bon les vrais et les liiens qui y
qui entre pal' le chemin externe est sont, et dans le sens opposé les
perçu, parce que cela tombe mani­ faux et les maux qui y sont, 4552.
festement dans le sens, 7756. Le Être caché sous le chêne, c'est être
scientifique ne doit en aucune ma­ rejeté à éternité; cal' le chêne,
nière être rejeté d'avec les vrais de étant un arbre qui parvient à un
la foi, mais ils doivent être con­ très-grand âge signifiait à perpé­
joints, néanmoins pal' le chemin tuité, lorsqu'on cachait quelque
antérieur, c'est-à-dire, qui part de chose sous lui, cl aussi signifiait ce
la foi, et non par le chemin posté­ qui élait embrouillé, et de pIns ce
rieur, c'est-à-dire, qui part des qui élait fallacieux el faux, parce
scientifiques, 6047, f. Être dans le que l'infime du naturel est respec­
chemin, c'est être dans l'état de la tivement embrouillé et fallacieux,
conjonction du vrai et du bien, en tant qu'il lire son scientifique et
3'123. Il'Iettre le chemin de trois son agrément:des sensuels qui ap­
jours entre eux, - Gen. XXX. 36, partiennent au corps, et qu'ainsi il
- c'est séparer entièrement, 4010. les lire des illusions, 4552.
Aller le chemin de trois jours, c'est CHÉRAN, fils de Dischon fils de
un état de rénovation, 6904. Être Séir, - Gen. XXXVI. 26, - c'est
avec quelqu'un dans le chemin pal' une quatrième classe de vrais, et
lequel il marche, quand cela se dit une qnalité de ces vrais, 4648.
du divin, c'est la divine Providen­ CHERCHER l'âme de quelqu'un
ce, 4549. Faire connaltre le che­ sign. s'efforcer de délruire la vie
min, quand cela se dit du seigneur, spirituelle ou ln vie du vrai et du
c'est l'instruction, 1.0565. Balayer bien, 7021.
ou préparer le èhemin, c'est se pré­ CHER~ION sign. l'église quant aux
parer pour que le nai soit reçll, connaissances du bien, 9011.
3142. Se rctirer du chemin, c'est CHÉR UDINS (les) sign. la l'l'Ovi­
s'éloigner du vrai, 1.0422. Le che­ dence du Seigneu!', afin que l'hom­
min de sept jours sign. le saint du me n'entre pas pal' lui-même dans
164 CH CH
les mystères de la foi, S08, 6832, 6125,6400,6534,7024,8146,8148,
9391. Ils sont la garde et la Provi· 8381. Les chevaux sont. les intel­
dence du Seigneur, afin qu'il n'y lectuels et les chars sont les doctri­
ait accès auprès de lui que par le naux i montré, 5321. Les chevaux,
bien, 9277, f. Ils sont la garde et quand ils se disent du sensuel, sont
la Providence du Seigneur, afin que les illusions, 6400. Les chevaux de
le hien qui pror.ède du Seigneur l'Égypte sont les scientifiques d'a­
dans le ciel et chez l'homme ne près l'intellectuel i montré, 6125.
soit point lésé i montré, 9509. Ils Les chevaux de Pharaon et des
sont aussi la garde, afin que le bien f;gyptiens sont les scientifiques d'a­
spirituel et le bien céleste ne soient pl'ès l'intellectuel pel'verti, les ca­
point mêlés, 9673. Les chérubins, valiers sont les raisonnements qui
les palmes et les fleurs sur les en proviennenl, les chars sont les
mm'ailles du temple, signifiaient la doctrinaux du faux, les armées et
providence, la sagesse et l'in·telli­ le peuple sont les faux eux-mêmes,
genee qui procèdent du Seigneur, 81116; 8iil8. Le cheval blanc dans
ainsi toutes les choses qui appar-' l'Apocalypse est le sens interne de
tiennent au ciel, 8369. D'entre les la Parole, et Celui qui est monté
deux chérubins sign, où le bien cé­ dessus est le Seigneur, qui est la
leste et le bien spirituel ont été Parole, 2760. Par le char de feu et
conjoints, 9523. Les chérubins sur les chevaux de feu qui furent vus
le propitiatoire i pourquoi? 9506. par Élisée, quand Élie monta dans
L~s r.héruuins déployant les ailes les cieux au milieu d'un tourbillon,
en haut sign. l'élévation du vrai de il est entendu la doctrine, à sa\'oir,
la foi, 951!t. Un chérubin à l'une pal' le char de feu la doctrine de
des extrémités du propitiatoire sig. l'amour et de la charité tir'ée de la
l'accès au moyen du billn céleste, Parole, et par les chevaux de feu la
et un chérubin à l'autre extrémité dor.trine de la foi qui en pl'ocMe,
sign. l'accès au moyen du bien spi­ 2762. Pal' le cheval des peuples, ....
rituel, 9511. Pourquoi les chérn­ Zach. XII. il, - sont signifiés les
bins furent faits de bois d'olivier, intellecluels du vrai chez ceux qui
!l277, f. sont de l'église, 9391.
CHt:TH sign. les connaissances Des chevaux sont représentés
extérieures des célestes, 1203. Par quand les anges s'entretiennent sur
les fils de Cheth est signifiée l'é­ les intellectuels, 3217. Il Y a un
glise spirituelle, 2913, 2986. Par lieu où sont continuellement des
eux aussi est signifié le faux de l'é­ chevaux, et ce lieu est appelé le
glise, 2913. c'est l'église composée domicile des inlelligents, 3217.
des nalions, 2986. Les filles de L'homme ressuscité est représenté
Cheth sign. les alTeclions du Hai monté snI' un cheval et le dirigeant
provenant du non-réel, 3620, Les vers l'enfer, mais le cheval ne
His de cheth sign. ceux chez qui le change pas de place, c'est pour­
vrai et le bien de la foi pouvaient quoi l'homme desceild et va à pied,
être. reçus, et chez qui la nouvelle 1,87, 188. Cenx qui déflorent des
église allait être établie, 29ilO. jeunes filles sans but de mariage et
CHEVAL (le) sign. l'intellectuel; de progénitnre, il leul' semble être
rnon17'é, 2761, 2762, 3217, 5321, montés sur un r.lleval fougueux,
CH CH 165
828. Les esprits de la planète de sa couleur, sa longueur, la manière
• Jupiler sont enlevés au ciel par des dont elle est étendue, on peut savoir
chevaux hl'illants comme de feu, quels ont cté les esprits quant à la
de même qu'Élie, 8029. Dans la vie naturelle dans le monde, 5570.
terre de Jupitel' il y a des che· Voir FAÇE.
vaux, mais dans les forêts; ils sont CnEVET (le), ou ce qui est sous
grands, et ils inspiren t de la ter­ la nuque, sign. la communication
reur aux habitants; d'où vient'cela, avec les externes, communication
et pourquoi? 8381. qui est la plus commune, 3695,
CHEVAL AILÉ. Voi~ PÉGASE. 3725.
CIIEVAL DE TROIE, Par ce cheval CHEVEUX (les), parce qu'ils sont
il n'a pas été signifié autre chose les derniel'~, sign. le tout; monll'é,
que les ruses suggérées par l'en­ 10044. De la correspondance des
tendement pour renverser des mu­ cheveux avec le très-grand homme,
railles; ce significatif était, pal' dé­ 5569 à 5573. Les cheveux sign. les
rivation, passé de l'église ancienne choses qui apuarliennent à ,la vie
aux gen li\s, 2762. naturelle, 5569. Peigner les che·
CHE VAue HER, Equilare, sigll.• veux s'ign. arral)g![ les naLurels
être élevé quant à l'intellectuel, pour qu'ils paraissent beaux, 5570.
3190. Faire chevauche l' SUI' les Esprits qui, dans' la lumière du
hauts lieux de la terre, - Deutér. ciel, apparaissen t sans face, ayant
XXXII. 13, - c'est gralifier d'un à la place de la face une masse de
entendement supérieur, 6536. j:.he­ cheveux, 5573; ce son Lceux qui
vaucher sur la parole de vérité~ ­ ont été purement naturels, 5571.
Ps. XLV. 5, - c'est être dans l'en­ Hollandais q"iii soiiïpuremént na·
tendement même du vrai, 6536. Lurels eL ne cl'oienL rien de la vie
Chevaucher SUI' les nuées, - Ps. spirituelle; ils ont aussi, à la place
LXVIII. 5,- c'est être dans le sens de la face, une masse de cheveux,
interne, où est le vrai dans son in­ 5572. Les femmes qui ont tout pla-.
telligence et dans sa sagf:sse, 6534. cé dans les bienséances apparais­
Chevaucher sur un âne, c'est servir sent avec des cheveux longs et
la nouvelle intelligence, 7024. Che­ épars SUI' la face, qu'elles peignent
vaucher SUI' une ânesse et sur son aussi avec soin, 5570.
ânon, c'était le représentatif du CHÈVRE (la) sign. le bien Ou vrai,
souverain juge et du roi, 9212. ou l'homme qui est dans ce bien,
CHEVELURE (la) représente les li1.69. Ce qui est signifié, - Gen.
naturels, 5571. Par la chevelure, XV. 9, - pal' la génisse, la chèvre
dans l'autre vie, on peut connatlre et le bélier, 1824. La chène sign.
quels sont les esprits quant au na­ l'innocence de l'homme extérieur,
tlll'el, 5247. Les chevelures des an­ 1823, 7832, 9470. Les agneaux
ges représentent leur vie naturelle, mdles et femelles on t signifié \'in­
et la correspondance de celle vie nocence de l'homme interne ou ra­
avec leur vie spirituelle, 5569. Pei­ tionnel, et les chevreaux et les chè­
gner les chevelures, c'est arranger vres l'innocence de l'homme exter­
les naturels PO,Ul' qu'ils soient con­ ne ou naturel, par conséquent les
venables, par conséquent beaux, vrais et les biens de ces innocen­
5569, 5570. Pal' la chevelure, pal' ces, 3519, 7840. Les chèvres sign.
166 CH CH
la charité de la foi, 3995; - sig. les . chiens sign. ceux qui pal' les falsi­
plaisirs provenant des doctrinaux, fications rendenl impur le bien de
l1769. La laine de chèvres, c'est le la foi; ils onl celte signifiCc'ltion,
vrai du bien de l'innocence, ou le parce qu'ils mangenl des choses
vrai céleste, dans l'homme externe; immondes el qu'ils aboient et mor­
montni, 9470. La conversation des denl les hommes, 923:1. «Pas un
anges sur les affections bonnes est chien ne l'emuera sa langue, II ­
représentée, dans la partie corres­ Exod. XI. 7, - sign. qu'il n'y aura
pondante du monde des esprits, par pas la moindre chose de daJIina­
des animaux doux, tels que les tion, ni de lamentation, chez ceux
chevreaux et les chèvres, 32:18. de l'église spirituelle, c'esl-il-dire,
Voir CHEVREAU. • chez ceux qui sonl dans le bien de
CHEVREAU (le) sign. l'innocence celle église, 7784. Les chiens sont
de l'homme externe, 35:19. Les che­ ceux qui par des faux immondes
vreaux sign, les vrais du bien elles élaient hors de l'église, 923:1; ce
chèvres les biens du vrai; dilfé­ sont ceux qui détruisent les vrais
l'ence enlre ces vrais et ces biens, de la foi, 9231. Délivrer de la palle
4005. Le chevreau est le bien de du chien l'unique,- Ps. XXII; 21,
l'innocence, 930:1; il sign. le se­ - c'est délivrer le bien de la foi du
cond des trois degl'és de l'innocence faux qui dévasle, 923:1. Les.chiens
el de l'amour, 430. Le chevreau ou qui léchaient les ulcères de Lazare
bouquetin de chèvre, parce qu'il sign. ceux qui, hors de l'église,
esl l'innocence de l'homme exler­ sont dans un bien, quoique non
Ile, eslle gage conjugal, 487:1. Voir dans le bien réel de la foi j lécher
CHEvI1.E. les ulcères, c'esl porler remède de
CHEZRON, fils de Ruben. Les fils la manière qu'on peul, 9231. Des­
de Ruben sign. les doclrinaux de cription d'un esprit donl la face
la foi en général, 6024. ressemblait il la gueule ouverte
CHEZRON, pelit-fils de Jehudah. d'un chien enragé, 5566. Un chien
Les fils de Jehudah sign. l'amour comme un cerbère esl une garde,
célesle el ses doctrinaux, et les pe­ afin qu'on ne passe pas du plaisir
lits-fils les vrais de l'amoul' céleste, de l'amour conjugal célesle au plai­
lesquels sonl les biens de la cha­ sir de l'adultère gui esl infernal,
rité, 6024. 2743.
CHIDDÉKEL. Ce fleuve sign. la CHIMIE. Tous les arcanes de la
raison, ou la perspicacité de la rai­ chimie onl été insl~rils en l'homme
son, H8. exlerne et lui onl élé appliqués,
CHIEN (le) sign. les infimes dans 6057.
l'église, et aussi ceux qui sont hors élllNors instruits pal' des· anges
de l'église, puis ceux qui parlent que la doclrine chrétienne, plus
beaucoup à tort el il travers sur les que loute aulre doclrine, prescrit
choses cIe j'église et n'y compren­ l'amour el la charité, 2596. Voil'
nent presque rien; el, dans le sens CHOEUR.
opposé, ceux qui sonl absolument CHIRAH, l'Adullamile, sign, le
hors de la foi de l'église, el cou­ faux, 4854.
vrenl d'outrages les choses qui ap­ ClIlTdEN, nation de la lerre de
partiennen1 il la foi, 7784. Les Canaan. Les chitléens sont le vrai
CH CH f67
provenant du non-réel, 3l!70, 3620, nant les chœurs ou gyres, 2595,
3621,3622,3686. C'est le faux d'où 2596. Chœurs angéliques, 3350,
provient le mal, 6858. Les restes 335L Comment les anges y agis­
de la très-ancienne église ont été sent comme un seul, et comment
chez les Chittéens et chez les chi­ plusieurs chœurs agissent aussi
véens, Ml!7, M54. Voir CHIVÉEN. comme un seul, 3350. ·De même
CHITTITE, - Gen. XV. 20, - ce agit tout le ciel d'après l'amour mu­
sont les persuasions du faux, 1867. tuel et l'amour envers le Seigneur,
CHIVÉEN. Nation de la terre de 3350. Plus ils sont en grand nom­
Canaan; par la nation chivéenne bre, et plus ils agissent distincte­
était signifié le vrai provenant des ment et parfaitement, 3350. De la
anciens, 443L Les restes de la très­ forme des variétés résulte une unité
ancienne église ont été chez les dans laquelle est le beau céleste,
Chivéens et chez les Chilléens, 3350. Comment ils célèbrent le Sei­
l!M7, M5l!. Le Chivéen est l'idolâ­ gneur, 3893. Les chœurs angéli­
trie dans laquelle il y a quelque ques réjouissent beauCOUI) les es­
chose du bien, et le Jébuséen l'ido­ prits de Jupiter, 8U5. Chœurs dis­
lâtrie dans laquelle il y a quelque tincts perçus, les uns appartenant
chose du vrai, 6860, 805l,. Le Chi­ à la respiration volontaire des pou­
véen sign. le faulÇ d'après un mal mons, les autres à la respiration
peu grave; le Cananéen, le faux spontanée, 3351. Chœur composé
d'après un mal grave; le Chiltéen, d'esprits chinois, 2596.
le faux d'après un mal très-grave; CHOIX, Electio. Le choix du bien
et les nations dans la terre de Ca­ précède le mariage du bien et du
naan, tous les maux et tous les faux vrai, 3805.
dans le complexe, 9332. CHOMER (le) sign. le plein, parce
CHLAMYDE, Chlamys. La chla­ qu'il se composait de dix éphahs,
myde, en tant que vêtement; sign. c'est aussi assez, 8l!68. Le chomer
quelque vrai spécial et particulier, se dit du bien, parce qu'il est la
l!875. mesure du froment et de l'orge,
CHOnA, qui est à la gauche de 8l!68, 8540. Le chomer, mesure
Damas, 1715. pour les matières sèches, con tenait
CHOEUR. On dit qu'il y a chœur, dix éphahs, et l'éphah di", omers,
quand plusieurs esprits parlent en­ 10262. Voir MESURE.
semble, tous commellD seul, et CHOREB. La montagne de Choreb
chacun comme tous, 2595, 2596, sign. le ciel; ou, ce qui est la mème
3350. Il y a chœur, quand plusieurs chose, le divin vrai dans tout le
pensent, ·parlent et agissent unani­ complexe; la partie la plus élevée
mement ensemble, en série conti­ du Choreb, ou la montagne de Si­
nue, 8U5. Le langage en chœurs naï, sign. l'interne de ce vrai, et le
. a une c~dence comme le langage terrain montueux d'alentour en si­
rhythmique, 16l!8, 16l!9. Dans l'au­ gnifie l'externe, 10608. Choreb est
tre vie, l'inauguration dans l'unani­ la loi divine, 8581, f., c'est le divin
mité se fait par les chœurs, 5182. bien de l'amour resplendissant par
C'est au moyen des chœurs ou gyres le vrai qui appartient à la loi divi­
qu'on devient successivement inté­ ne, 6830. C'est l'externe du culte,
rieur, 5182. Quelque chose concer­ de l'église et de la Parole; illUSt1'é,
168 CH CH
10543. L'eau du Choreb sign. les choses sont ex-posées telles qu'elles
nais, 8576. Faire un veau en Cho­ sont en elles-mêmes, et non telles
reb, et se prosterner devant une qu'elles se présentent dans le sens
image de fonte, sign. le culLe ido­ de la leUre, 87:1.7.
14tre, qui consiste en rites, en sta­ CHOSES BEl'IOlfHÉES DE LA TERRE,
luts, en jugements et en préceptes, Decantatio lr:l'7'œ, Ce sont les cho­
seulement dans la form!l extel'ne, ses les plus excellentes de l'église,
ct non en même temps dans la for. 56:1.8.
me interne, 939:1. CUOUETTE (la) sign. un des gen­
CHORf, fils de Lotan fils de Séir, res du faux qui existent quand les
-Gen. XXXVI. 22.- C'est une se­ vrais divins de la Parole sont ré­
, conde classe de vrais, ct une qualité duits à rien, 5044.
de ces vrais, 4648. CHRÉTIEN (un) est celui qui est
CHORI'I'ES (les), habitant la mon­ dans le vrai d'après le bien, 30:10, f:
tagne de Séir, sign. les persuasions On est vraiment chrétien, quand
du faux d'après l'amour de soi, on vil comme un chrétien, c'est-à­
:1675. lis furent chassés de la mon­ dire, comme le Seigneur l'enseigne,
tagne de Séir pal' les descendants :1 799. Ceux qui sont véritablement
d't:saû, :1868. chrétiens savent et font, mais ceux
CHOSE. flien de cc qui existe dans qui ne sont pas véritablement chl'é­
l'univers n'est quelque chose, c'est­ liens savent et ne font point, 9239.
à-dil'e, n'est une chose, à moins ceux qui se déclarent chrétiens, et
que cela ne provienne du divin bien ne vivent pas selon les préceptes du
par le divin vrai, 5075. Les choses Seigneur, adorent un faux christ,
3732, f. Les chrétiens connaissent

l
terrestres et corporelles" quand on
les a pour fin, c'est.à-dire, quand les intérieurs du culle, mais ils'n'y
on les aime uniquement, l'étrécis­ croient point, 3480. Les chrétiens
sent ct pal' conséquent arrêtent la aujourd'hui; quels ils sont i sans foi
vue interne, 68B. Les choses aux­ et sans charité, dans le mépris, l'a­
quelles n'adhèrent point les terres­
tres porten t l'allen tion (l'ani11lIls)
en haut, ainsi dans une champ vas­
de la foi ~t contre le seigneur, et
dans une 1taine intestine les uns
j
vel'sion et l'inimitié contre les vrais \

te, mais les choses purement maté­ contre les autres, ~~9. Il avait été
rielles la portent en bas, ainsi dans prévu par le seigneur que les chré­
un champ réll'éci, 68B. Dans le tiens rejèleraient presque la Pa­
monde spirituel, ce ne sont pas les role, et en souilleraient les internes
personnes qui viennent sous l'in­ pal' des choses pl'ofanes, 3479. Quel
tnition, mais ce sont les choses; est aujourd'hui le monde chrétien,
Cal' les personnes limitent l'idée et 5006, 5702, 9409. Dans le monde
la concentrent vers quelque chose chrétien la plupart des hommes'
de fini, tandis que les choses ne la ignol'ent ce que c'est que le spiri-.
limitent ni ne la concentrent, mais tuel, parce qu'ils l'ont la foi et non
l'étendent vers l'infini, 5225. Dans la charité l'essentiel de l'église,
la Parole, toutes les choses y sont 5639. De l'étal et du sort des na­
significatives des célestes, et cela tions ou genlîls dans l'autl1e vie ~
jusqu'au moindre iota, 5147. Dans pectivement aux chrétiens, 2597.
le sens intel'ue de la Pafole, les C'est du monde soi-disant chrétien
CH CH i69
que viennent les espriLs les plus ceux qui parlent à l'oreme, ou des
méchants, 1032. On ne mène I)ulle chucholleurs, 4657.
part une vie plusdétestablequedans COUL, filsd'Aram,-Gen. X.23,
le -monde chrétien', 916,_43.~7. Les - sign. un geme des connaissan­
chrétiens, dans l'autre vie, ont été ces du bien, qui sont signifiées pal'
examinés concernant l'idée qu'ils Aram son père, 1233, 1234.
avaient de Dieu un, et il a été dé­ CHUPPIM, fils de Benjamin. Les
couvert qu'ils avaient l'idée de trois fils de BèDjamin sign. l'interne spi­
dieux, 2329, 5256, 10736, 10737, rituel et ses doctrinaux, 6024•
• 10738, 10821; ils disent un seul CUUR. Moscheh, Aharon ct Chur
Dieu, mais 'Ils pensent trois; au montés au sommet de la colline,­
contraire les gentils adorent le sêT­ Exod. XVII. 10, - sign. les divins
gne_ur -seul, : 5256•.. L'églisë' cJiré­ vrais en ordre successif, 8600;
lienne est aujourd'hui à sa fin, la Moscheh sign. le divin vrai 'procé­
foi n'y élant plus, parce qu'il n'y a dant immédiatemen1 du Seignelll';
aucune charité, 3489, 4689. AharOll, le divin vrai procédant mé­
CHRIST. Dans le sens inlerne pal' diatement; et Chur, le divin vrai
Jésus il est signifié le divin bien, el procédanL enCOl'e pal' le moyen de
par Christie divin 'y!'ai, et pal' l'ull cc dernier; illustré, 8603. Chur
et l'auIre le divin mariage du bien sign. le vrai de la doctrine, quand
avec le vrai et du vrai avec le bien, Aharon sign. la doctl'ine du vrai
3004,3005. Pal' le nom de Jésus est d'après le sens externe de la Pa­
signifié dans un seul complexe tout role, 9424.
ce par quoi le Seigneur est adoré, CUUSCHAM, roi d'Édom, sign. la
3006. Christ est la même chose que qualité d'un des vrais principaux
Messie, Oinl et Roi; montré, 3007, dans le divin humain du Seigneur,
3008. Messie, Oint et Roi, c'est la 4650.
même chose que le divin vrai; CUUSCHlM, fils de Dan, sign. le
monll'f!, 3009. De là, la significa­ saint de la foi et le bicn de la vie,
lion de la royauté et du sacerdoce et leur doctrinal, 6024.
du SeigneuI', 300!). Le Christ du CHUTE (la) de la très-ancienne
Seigneur, - Lne,. H. 26, - sign. le église vicnt de ce que les hommes
divin vrai du divin bien, 4973. Pal' ont voulu s'enquérir des mystèl'es
les faux chrisls sont signifiés les de la foi par des sensuels ou des
vrais non divins ou les faux, 30To. scienlifiques; cela est aussi la cause
Chrétiens qui adorent·un faux de la chuLe de Loute église, cal' de
christ, 3732, f. Voir CHRÉTIEN. là découlent non-seulemenL des
CHno'NOLOGIE. Délails sur un ,faussetés, mais aussi des maux de
point de chronologie, ,7985. la vie, 127. La chule de la lrès­
Cil ny SA LI DES. Transformation ancienne église est enlendue par
des vermisseaux en chrysalides, cela que Adam et Chaiva son épouse
2758,3000. ont mangé de l'arbre de la science,
CHRYSOPRASE, SAPHIn, DIAMANT. 889f.
C'est le céleste amour .du vrai, ou CHYLE. Purification du chyle; ce
le bien externe du ciel interne; ex­ qu'elle représente, 5173. Qui sont
l.J/iqué. 9868. ceux de qui on peut dire qu'après
CHUCIIOTTEuns, Susurrones. De quelques vexa Lions el quelques pu~
170 CI CI
rifications dans l'estomac du grand 1\ consisle dans l'amour mutuel ou
homme, ils deviennent chyle, et amour de l'un envers l'autre, 5718.
s'cn vont dans le sang, 5174, Voir Tout le ciel respire comme un seul
GYRES. homme, 3890. Tout le ciel est tel,
CHYLE SUBTIL. Génies et esprits que chacun est comme le centre de
auxquels correspond le chyle subtil tous; car chacun est comme un
qui est amené vers le cerveau, et centre d'influx pal' la flamme cé­
est mêlé là avec Un nouvel esprit leste provenan t de tous, 3633. Le
animal, pour êtl'e envoyé vers le ciel de l'un n'est jamais semblable
cœur, 5180. au ciel de l'autre, mais les cieux '
CIEL. Le divin vrai procédant du ont été mis en ordl'If pal' le Sei­
Seigneur fait le ciel, 9408. Le ciel gneur de telle manière qu'ils font
n'est autre chose que le divin vrai un, 457. Le ciel est dans l'interne
pl'océdant du divin bien du Sei­ et non dans le haut, 3474. Le ciel
gneur, 9338. Il est la j'essemblance est dans l'homme, en quelque lieu
et l'image du Seigneur, 4302,7624. que l'homme soit; ainsi, lorsqu'il
Il représente un seul homme, et il plalt au seigneur, l'homme peut
est appelé le très-grand homme, être dans le ciel, et néanmoins ne
9496. Le ciel tout enlier n'est autre pas être détaché du corps, 3884.
chose que le l'éceptacle du vl'ai di· Le ciel n'est pas dans un lieu, mais
vin, 9408; il n'est autre chose que il est dans les intérieurs de l'hom­
le divin du Seigneur, 10098. Le ciel me, 10367. Le ciel dans le commun
tout enlier correspond au divin hu­ et dans le particulier est la récep­
main du Seigneur, 4318. Le ciel est tion de l'influx procédant du divin,
un pal' la réception du bien de l'a­ 8899. L'homme est Un petit ciel,
mour procédant du Seigneur; illus­ 911, 978. Chez l'homme, dont l'in­
tré, 9613. Le ciel est immense, teme a été ouvert, il y a influx du
1610, 1810; il est immense pour ciel et illustration, quand il lit la
des myriades de terres; expliqué, Parole, 10400. Le ciel est dans la
10784. Le ciel pendant toute l'éter­ sphère et dans la perception des
nité .ne sera jamais fermé; mais fins, 4633. Le ciel n'est jamais clos,
plus il y vient d'esprits, plus on y mais plus les so~iétés sont nom·
est heureux, 2130. Le ciel ne peut breuses, plus puissant est l'elfort,
exister, quant à toutes ses corres­ plus grande est la force, et plus vi­
pondances, que d'après les habi­ goureuse est l'action, 3631. Tous
tants d'un très-grand nombre de ceux qui sont dans le ciel tournent
terres, 6698. Le ciel consiste en des la face vers le Seigneur, et ceux
sociétés d'anges qui sont dans le qui sont hors du ciel la tournent
bien de l'amour à l'égard du pro­ du côté opposé au seigneur, 9864.
-::hain et de l'amour envers le Sei­ Dans le ciel à droite est le midi, à
gneur, 8945. Dans le ciel il y a des gauche le septentrion, en avant du
choses innombrables, 969. Le ciel soleil l'orient, par del'l'ière l'occi­
tout entier se réfère uniquement dent, 10189. I.e Seigneur est le so­
au SeigneUl', 551. Le ciel est l'a­ leil du ciel i toute lumière dans le
mour mutuel, 2130. Le ciel se com­ ciel procède de ce soleil, 1053,3636,
pose de tous ceux qui ont été dans 4060. Le soleil du monde n'appa­
le bien de l'amour et de la foi,4809. rall ni aux -esprits ni aux anges,
CI' CI tH
quand ils pensent à lui; mais à sa le premier ou dernier ciel le na­
place il apparatt comme quelque turel qui en provient ou lè spiri­
chose de ténébreux par derrière à tuel-naturel, 9992. Les trois cieux JI
l'opposile du soleil du ciel ou du sont ouverts successivement chez
seigneur, 9755. La lumièl'e du ciel l'homme par la vie, mais iis sont
éclaire et la vue et l'entendement fermés cllez les méchants, 9594.
des anges, 2776, 3138. S'il est dit Il y a trois genres de bien qui con·
que le ciel est dans la Lumière et stiluent les trois cieux; quels sont
dans la chaleur, cela signifie qu'il ces biens, 10270. Dans chacun
est dans la sagesse et dans l'amour, de ces cieux il y a un interne
3643,9399, 9401. Le ciel angélique et un externe; quel est ·l'amour
devant le Se'igneur est comme un qui règne dans chaque ciel, 9933.
seul homme, 9835. Comment les biens de l'amour se
Ciel distingué en deux royau­ succèdent dans les cieux, 9873.
mes. L'un de ces royaumes est ap­ De l'extension de l'amour dans les
pelé royaume céleste, et l'autre, cieux d'une manière collatérale et
royaume spirituel; l'amour dans le successive d'un ciel dans l'autre;
royaume céleste est· l'amour envers illustré, 9961. Les trois cieux sont
le seigneur, et est appelé amour ainsi constilués : Dans le premier
céleste, et l'amour dans le royaume habilent ceux qui sont dans l'affec­
spirituel est l'amour à l'égard du tion du vrai; dans le second ceux
prochain ou la charilé, et est ap­ qui sont dans la charité à l'égard
pelé amour spirituel, 3325, 3653, Il du prochain, et dans le troisième
7257,9002,9835, 9961. Ceux qui ceux qui sont dans l'amour envers
sont dans le royaume céleste sont le Seigneur, 3691. Le premier ciel,
plus près du Seigneur, et ceux qui qui est le demier des trois, est dans
sont dans le royaume spiriluel sont les représenlatifs et dans les signi­
plus éloignés du Seigneur, 8945. ficatifs de la Parole, 4442. Dans le
Le royaume céleste correspond au second ciel, ou ciel intérieur, le
volontaire de l'homme, et le royau­ principal est la charité, 3969. Dans
me spiriluel à son intellectuel, le ciel intime, il y a deux biens, le
!J835. bien de l'amour envers le Seigneur
Cieux. Il y a trois cieux, à sa­ et le bien de l'amour mutuel; et
voir, le ciel intime ou troisième, le dans le ciel moyen deux biens, le
ciel moyen ou second, et le ciel bien de la charité à l'égard du pro­
premier ou dernier, et les anges y chain et le bien de la foi, 9468,9680,
sont distingués en célestes et en 9683, 9780. Les biens internes sui­
spirituels, 459, 684, 4286. Ces trois vent en ordre à partir du Seigneur
cieux sont très-distincts entre eux par l'interne et l'externe du ciel
selon les degrés, et l'un plus éloi­ intime, et ensuile par l'interne et
gné que l'autre du Seigneur, 3691. l'exteme du ciel moyen; illustré,
Les anges des trois cieux sont su­ 9473. L'externe de l'un et de l'aU­
bordonnés les uns aux autres, mais tre ciel est le parvis, ainsi le der­
non par une subordination de com­ nier ciel, 9741. Ceux qui sont dans
mandement, 1753, 1802. Dans le le dernier ciel, qui est appelé le
ciel intime il yale céleste, dans parvis, sont appelés esprits angéli­
le second ciel le spiriluel, et dans ques, ceux qui sont dans le ciel
172 Cl Cl
moyen sont appelés anges spin­ d'hommes après la mort entrent
tuels, ct ceux qui sont dans le ciel aussitôt dans le ciel, 8029. Les âmes
intime anges célestes, 9741. Les de ceux qni sont bons sont coudui­
cieux intérieurs sont appelés mai­ . tes ou plus promptement ou plus
son de Jéhovah et temple de Jého­ lentement dans le ciel, 317, 318,
vah, 97lJi, f. Toutes les choses qui 319, 1112. Deux exemples d'âmes
sont vues et entendues dans les conduites aussitôt 'après la mort,
derniers Cieux sont des repl'ésenta­ 8111, 319. ,Les externes sont assou­
tifs de celles que les anges disent pis chez quelques-uns, afin qu'ils
et pensent dans les cieux supé­ soient introduits dans le ciel, 1982.
rieurs; pourquoi? 10126, 4528, Procédé d'admission dans le ciel;
9543. Les choses qui se font dans comment il apparail, 2130; c'est la
les cieux sont représentées dans le réception dans les sociétés angéli­
monde des esprits par des formes ques, 2130. Comment on est reçu
auxquelles l'essemblent les fo,mes par les anges, et comment on vient
qui appar'aissent dans le monde, d'après le libre dans uue société
4043•. Les choses qui se font dans convenable, 2131. L'homme qui re­
les cieux, quand elles découleu t coit le ciel en .Iui dans le monde
vers l'enfer, sont changées en leurs ~ien t dans le ciel après la mort,
opposés, ct deviennent en actualilc 10717. Vhomme est dans le ciel
des opposés, 5268. Le ciel intime quilllt aux intérieurs, quand il est
ou troisième ciel est le ciel de l'in­ dans l'amour et la foi spirituels,
I)ocence, le ciel moyen ou second 4103. Le ciel chez l'homme vient
ciel est le ciel de la charité dans de l'amour céleste ct de la vraie foi,
laquelle est l'innoecnce d'après le 9977. Le ciel de l'homme est le
ciel· intillll', et le demiel' ou pre­ bien, 8269. Le ciel est dans l'afTec­
mier ciel est le ciel du vl'ai dans le­ lion du vrai pour le vrai, 10683, f.
quel est la charité d'après le second L'homme n'est pas dans le ciel
ciel, et dans la charité l'innocence avant d'être dans le bien, c'est-à­
d'après le ciel inlime, 6013. dire, dans l'afTeclion de la charité,
Dans les cieux, il y a une grande ni avant de faire les vrais d'après
lumière, qui surpasse de beaucoup vouloir les vrais, 8765,9227,9431,
de degrés la lumièl'e de midi SUI' la 0832. Ceux qui sont dans le ciel
terre, 1117, 1521, 1533, 1619 il sont dans le Seigneur, ou, ce qui est
1632, 4527, 5400, 8644. Toute lu­ la mêllle chose, le Seigneur est en
mière dans les cieux vient du Sei­ e'ux, 3637, 3638. Les esprits probes
gneur comllle soleil, là, 1053, '521, sont instruits dans les connaissan­
3195,3341,3636,3643,4415,9548, ces du bien et du vrai avant d'être
968ll, 10809. Le divin vl'ai procé­ transportés dans le ciel, 189, 1802.
dant du divin bien du divin amour Combien il est dangereux de venir
du Seigneur apparall dans les cieux dans le ciel, si l'on n'a pas été pré­
comme lumière, et y constitue paré j connu pal' expérience, 537,
tonte lumière, 3195, 3222, 5400, .538, 539, 784, f. États de ceux qui
86!14, 9399, 9548, 9684. Dans les après la vastalion viennent dans le
cieux il n'y a ni espaces ili temps, ciel, 2699. Les maux et les faux
mais des états, 8398.' sont éloignés pal' ceux qui sont éle­
A(imission dans le Ciel. Peu vés au ciel, ct les biens elles. Vl'ais
CI Cl 173
,
sont éloignés par ceux qui sont je­ très-petite forme, et ses intérieurs
tés dans l'enfer; montré, 9333. correspondent aux trois cieux,
Dans le ciel ne peuvent êlre reçus 5145. L'homme qui vit dans l'a­
ceux qui sonl dans la vie du mal, moU!' et dans la charité est un petit
lesquels ne peuvenl pas non plus ciel, 3691. .
être instruits i s'ils pouvaient être Conimunication du Ciel avec
instruits et être reçus, tous vien­ l'homme. L'homme a été créé de
draient dans le ciel, 2401. Les telle sorte, qu'il pùt être avec les
méchants ne peuvent pas même anges, el que les anges pussent être
approcher du ciel, 1397. Un cer­ avec lui, 1.880. L'homme dc la très­
tain adultère, s'élant approché du ancienne église avait une comnllllli­
ciel, fut rejeté, 539. Les infernaux cation avec le ciel, mais le ciel a
ne peuvent entl-er dans le ciel, à ensuite, élé fermé, 784. Sans la
cause de la conlrariélé des sphères, communicaLion avec le ciel par la
10187. Parole le genre humain périrait,
Forme du Ciel. Le ciel est com­ 10452. Dans les cieux il y a com­
me un seul homme devant le Sei­ municntion de tous les biens, et
gneur, 9276, f. Le toct du ciel pal' suite tant de paix, d'intelli­
conspire à la forme humaine, 5110. gence, de sagesse et de félicité,
Quand le ciel tout enlier sc présenle 549,550, 1390, 1391, 1399, 10130,
devant la vue comme un seul hom­ 10723. Personne ne peut vivre, à
me, alOl's le ciel intime ou troisième moins d'être conjoint au ciel et au
ciel a pour l'apport la tête, le ciel monde des esprits, G87. Conjon~­
moyen ou second ciel le corps, el lion du ciel avec l'homme de l'é­
le dernier ou premier les pieds, glise, 9276.
5328, 10011. Forme célesle; quelle Cortes)Jondancc avec le Ciel.
elle est; toutes les sociétés onl été De la correspondance dc l'homme
mises en ordre selon ceLLe forme, et de Ioules ses parties avec le tl'ès­
et toutes les alfeclions dn bien et grand homme, qui esl le ~iel; en
les pensées du vrai découlent de somme, d'après l'expérience, 3021,
cetle forme, 9877. Les choses qui 3624 à 36!J9, 37lli à 3751, 3883 il
ont élé imprimées dans la mémoire 3896, 4039 à 4055, 4218 il 4228,
chez les bons sont dans la forme 4318 à 4331, 41103 il 4421, 45~3 à
céleste, 9931. La disposi Lion des 4533, 4G22 à 4633, 4652 Il 4660,
vrais chez l'homme est selon les so­ 4791 à 4806, lt931 à 4953, 5050 à
ciétés angéliques, 10303. Le ciel esl 5061,5171 à 5189, 5377 à 539G,
composé de formes de la charité, 5552 il 5573,5711 il 5727, 10130.
lesquelles sont les anges; quelles Le ciel cOI'['espond au SeigneUl', et
sont ces formes, 553. L'homme in­ l'homme quant à toutes choses et à
terne esl formé à l'image du ciel, chaque chose cOITespond au ciel,
et j'homme extel'l1e à l'image du 2996, 2998, 3624 à 3649, 3741 il
monde, 6057, 92711, 10156. L'hom­ 37!l6, 4625. Au ciel intime. cOlTes­
me est le ciel dans une très-petite pond la tête chez l'homme, au ciel
fol' Ille, 9632. L'homme régénéré moyen le corps jusqu'aux lombes,
e~t le ciel en petile image, 98l16. et au cie.! demiel' les pieds, 10011.
L'homme quanl aux intérieurs, s'il Les vrais elles biens chez l'homme
vit dans le bien, est le ciel dans une régénéré sont disposés selon la
174 CI CI
forme des célestes et des spirituels la foi ont en eux la joie céleste,
afin qu'ils correspondent, :1.900, :1.0722. Ceux qui sont dans les
~ 828. Le ciel, dans la Parole, est amours de soi et du monde ne com­
comparé à un mariage; JlourqUOi? prennent pas la félicité dont on
:1.0168. . jouit dans les cieux, :1.0724.
Idée en'onée qu'on a du Ciel. Doctrinal concernant le Ciel,
Expériences qui montrent qu'on a 10714 à 10724. L'amour et la foi
du ciel et de la joie céleste une idée font la vie, :1.0714. L)mour du bien
si commune, qu'elle est nulle, 449. et la foi du vrai font la vie du ciel,
Quelques-uns ont cru qU'être dans :1.0715. Le divin du Seigneur fait le
le ciel, c'est être dans un lieu élevé, ciel, :1.0716, :1.0721. Le ciel est chez
et de là gouverner les lieux infé­ chacun selon la réception -de l'a­
rieurs, 450; d'autres, que c'est avoir mour et de la foi qui procèdent du
de l'empire, 450; d'autres croient Seigneur, 10716. Le ciel chez
qu'on est admis dans le ciel par une l'homme est dans son interne, ainsi
porte, 453; d'autres, qu'il consiste dans la pensée et le vouloir, et par
dans une vie oisive, tandis qu'il suite dans l'externe, c'est-A-dire,
consiste dans une vie active, et à dans le parler et dans le faire, mais
faire les œuvres de la charité, com­ non dans l'externe sans l'interne,
me font les anges, 454; d'autres, :1.071\1. Dans les cieux il y a com­
qu'il consiste dans une lumière de munion de tous les biens; la paix,
gloire, 455; d'autres, à louer et à l'intelligence, la sagesse et la féli­
célébrer le Seigneur, 456. Vouloir cité de tous y sont communiquées
devenir le plus grand, ce n'est pas à chacun, et celles de chacun ysont
le ciel, c'est l'enfer, 450, 451; communiquées à tous, 10723. Le
mais le ciel, c'est désirer être le bien et le vrai qui procèdent du
plus petit et non le plus grand, Seigneur font le ciel, 7623, 7181.
452. Ceux qui reçoivent en eux le ciel
Joie et félicite dans le Ciel. Tous viennent dans le ciel, 10717; ceux­
ignorent r.e que c'est que le ciel, et ci veulent du bien à tous Acause du
que c'est l'amour mutuel, et la joie 1 bien et du vrai; les autres veulent
qui en résulte, 537, 540, 547. Tou­ du mal à tous, 10718. Dans l'autre
1

tes et chacune des choses du ciel vie l'interne est ouvert, ainsi l'on
et de la joie céleste viennent du voit si en lui il yale ciel ou J'cn­
Seigneur, 55:1., 552. Joie céleste; fer, :1.0720.
elle esl décrite, 5ilO, 541, 544, 545. Nouveau Ciel et Nouvelle Terre.
La. joie la plus céleste de l'un est Ce que c'est que le nouveau ciel et
peu respectivement à celle d'un au-. la nouvelle tene, 1.733, 1850. Le
tre, 543. Les joies célestes, dans le nouveau ciel et la nouvelle tene,
premier ciel, seulement en général, c'est l'église dans le commun ct
comptées au nombre de 478 pàr un dans le 'Particulier, 211. 7, 2H8.
ange, 457. Il Ya dans le ciel une Ciel astral. Par le ciel astral a
très-exquise communication et une été signifié le ciel angélique, et
très-exquise perception des félici­ même dans l'église représentative
tés, 549. Les espl'its probes sont on a cru que celui·ci était dans le
informés de ce que c'est que le ciel ciel astral, mais les plus sages sa­
et la joie céleste, 540. L'amour et vaient que le ciel était, non pas
CI CI 175
dans le haut, mais où était le bien coup, 5956, 9102; loutes les choses
de l'amour, et que cela était in­ d'Une partie, 9604; autant qu'il
tél'ieurement dans l'homme, en suffit, 9689. Cinq en longueur el
quelque endroit que fût celui-ci, en largeur sign. également, 9716.
&153. Les anciens n'ont point eu Il Encore cinq années de famine, .1
d'autre idée du ciel visible, sinon - Gen. XLV. 11, - sign. la durée
que là demeuraient les habitants du manque de bien, 5916.
des cieux, et que les astres étaieut CINQUANTAINE. Les princes de
leurs demeures; aujourd'hui les cinquantaines,- Exod. VUI. 21,­
simples, et principalement ks en­ sign. les principaux vrais intermé­
fants, ont une semblable idée; de diaires, 8714.
là vient qu'on regarde en haut vers CINQUANTE. Ce nombre signific
le ciel, quand on adore Dieu; cela le plein, parce qu'il suit sept fois
l'st, allssi une correspondance, car sept ou quarante- neuf, de sorte
dans l'autre vie il apparaît un ciel qu'il en est le complément (impie·
avec des astres, mais non le ciel tio), 2252. Cinquante est le plein,
qui apparaît aux hommes dans le 9623, 9624. Quand cinquante est
monde, 9aOS. Le ciel du monde nommé entre cent et dix, il signifie
spirituel apparatt selon l'état de les intermédiaires, c'est-à-dire, les
l'intelligence et de la sagesse des choses qui sont entre celles d'un
esprits et des anges; les astres y degré antérieur et celles d'un de­
sont les connaissances du bien et gré postérieur, dans une vue de
du vrai; et les nuées, qu'on aper­ conjonction, 8714.
çoit parfois sous le ciel, on t diver­ CINQUANTlhIE. Le cinquantième
ses significations suivant les cou­ jour sign. l'état plein, 9295.
leurs, la transparence et la marche; CINQUI.t:ME. Jusqu'à la cinquiè­
l'azur du ciel est le vrai transparent me année, lorsqu'il s'agit de l'âge,
d'après le bien, 9a08. c'est l'état d'ignorance et d'inno­
CINNAMOME. Aromate qui signifie cence, 10225. Depuis la cinquième
la perception et l'affection du vrai année de l'âge jusqu'à la vingtième,
naturel, vrai qui est le vrai inté­ c'est!'état de l'instruction et de la
rieur de l'homme externe, 1025a. science; cet état est appelé l'âge
CINQ, c'est peu, 649; c'est la dés­ puéril, 10225; là, il est lraité de la
union, 1686; c'est quelques-uns ou signification des âges el des nom­
quelque partie, 4638; c'est peu et bres.
quelque, chose" et c'est aussi les CINQUIÈME (imposer au), Quin­
restes, de même que dix; et sa si· lare, sign. la même chose que di·
gnification dépend des nombres mer, 5291. La cinquième partie
d'où il vient; montré, 5291. Quand sign. la même chose. que cinq,
dix signifie tous, sa moitié ou cinq 6156.
signifie quelques-uns; quand il si­ CIRCONCIRE, c'est purifier, 2632.
gnifie le plein, cinq signifie autant Cil'concire la chair du prépuce
qu'il suffit; et quand il signifie sign. purifier par l'éloignement des
Leaucoup, cinq signifie quelque amours de soi et du monde, 2039,
chose, 10255. Cinq sig. aussi beau­ 2102, 2107,2110; c'est éloigner les
coup, de même que dix, 5708. Il amours corrompus, 7045. Se cir­
sign. les restes, 589a, 6156; beau- concire à Jéhovah, el éloigner les
1i6 CI Cl
prépuces du cœur, - Jérém. IV. 4, qui devait être rétablie, ct elle est
- ne signifie autre chose qu'éloi- devenue pour ses descendants un
gner ce qui s'oppose à l'amour cé- signe qu'Us étaient de l'église,4462.
leste, ~039. , pourquoi il fut ordonné à Josué de
CIRCONCIS. Tous les ci.rconcis, circoncire d~ nouve.,u le peuple,
qui ont été circoncis spit'iluelle- lorsqu'ils passèrent le Jourdain
ment, ont été purifiés des amours pOUl' en trel' dans la terre de Ca-
de soi et du monde; mont7'é, !l462. naan, 2039. Quand les anges, qui
Ceux-ci sont appelés circoncis sont dans le ciel, ont l'idée de la
quant au cœur, mais ceux: qui sont purificallon des souillures naturel-
dans les amours de soi et du mon- les, quelque chose de semblable à
de sont dits avoir le prépuce, quoi- la circoncision est très-prompte-
qu'ils aient été circoncis, 4462. mentl'epréscnté dans le monde des
CIRCONCISION (la) était le signe esprits, 2039.
de la purification des amours cor- CIRCONFÉRt:NCE. Voir PÉRII'IlÉ-
rompus, ù savoir, de l'amour de soi RIE.
ct de l'amour du monde; montré, CIRCON FL UXIONS des pensées
2039, 2632, 4462. C'était un repré- quand elles se répandent avec les
sentatif externe, un signe qu'on aITeetions, 6607.
était de l'église, 4462. La circonci- CIRCO,",VOLUTIONS dans les cer-
sion est l'initiation dans les exter- veaux humains, 4040, 4041. Cir-
nes de l'église, M86, 4493. La cir- convolutions de la substance cen-
concision a eu lieu parce que le drée dans le cerveau humain,6607.
pl'épuce dans l'ancienne église cor- CIRCUIT (le) sign. les choses qui
respondait à la souillure du bien; sont extél'ieUl'es, 2973. Ce que si-
mais dans la très-ancien ne église il gnifie le circuit ou cc qui est alen-
cOlTespondait à l'obscurité du bien, tour, lorsqu'il s'agit de la terre de
c'est pourquoi dans celle église il Canaan, 2973; et lorsqu'il s'agit de
n'y a pas cu de circoncision, 4462. Jérusalem, 4592. Voir ALENTOUR,
Le caillou ou le couteau de pierre CIRCUIT IONS des pensées quand
avec lequel on faisait la circoncision elles se répandent avec les aITec-
est le vrai de la foi, 7044, 9659. Si lions, 6607.
la circoncision se faisait avec des CIRCULATION. D'après la circula-
couteaux de pierre, c'était pour si· tion du sang, on peut avoit' une
gnifier les vrais de la foi pal' les- idée de la récipl'ocalion dli vrai de
quels on étaU purifié, 2799, m., la foi et du bien de la charilé dans
2039, f., 2046, f. La circoncision, l'entendement et dans la volonté
faile le huitième jour, sign. que la chez l'homme, 9300.
purification doit être de tous les CIRCULER. Quand les pensées se
moments, 2044. La doulelll' après l'épanden t avec les aITections, ellcs
la circoncision est la cupidité,4496. circulent presque selon la forme
La circoncisiou se l'épandit de l'an- des circonvolutions de la substance
cienne église chez plusieurs na- cendrée dans le cerveau humain,
tions, et elle a été enjointe à Abra- 6607.
ham et à ses descendants, non com- CIRE AROMATIQUE (la) sign. le
me quelque chose de nouveau, mais vrai du bien, 5621. VOil'. AROMA-
comme une pratique discontinuée TES.
CI CL i71
CISEAU (le) avec lequel sont tall· riluelle d'avec la vie civile, qu'Ils
lées les pierres, est ce qui provient n'osenltirer de la vie civile aucune
de la propre intelligence; il signifie idée concernant la vie spirituelle,
le vrai forgé, ainsi d'après le pro­ 4366. Le bien civil, qui est appelé
pre, 8942. Forger au ciseau, quand le juste enlre citoyens, appartient
il s'agit d'une idole, c'est arranger au divin bien naturel, 9812. Sont
, un faux doctrinal d'après la propre nommées choses civiles celles qui
intelligence, ce qui se fait par l'ap­ concernent le monde, 10789.
plication du sens lilléral de la Pa­ CIVILITÉ. L'amitié n'est pas la
role en faveur des amours de soi et char'ité; la civililé l'esl encore
du monde, 10406. moins; ce sonl des degrés au-des­
CITADELLE, AI'X, Voi}' CHATEAU. sous de la charité; mais plus elles
CITÉ, Civitas. La cité et la vllle tiennent de la charité, plus elles
(tl1'bs), c'est le spirituel de l'amour sonl sincères, H58.
et de la charité, ainsi le doctrinal, CLA1REAIENT. Chez l'homme les
même le doctrinal hérétique, 402; choses qui sont directement sous
voir VII.LE, Les biens et les vrais l'inluition sont dans le milieu et
chez l'homme forment une sorte de apparaissenl clairement, el celles
cité; et cela, d'après la forme du qui ne soot pas direclemenl sous
ciel, el d'après l'influx qui en pro­ l'intuition sont SUI' les côtés et
vient, 6690. Les biens el les vruis apparaissenl obscurément, 6068,
formenl. sociélé entre eux, el font 6084. L'homme non régénéré voil,
enfin comme une seule cité, 3584. comme les hiboux, clairemenl de
Esprits qui Mtissent de petites ci­ nuil et obscnrément de jour, c'cst­
lés el y cachent un arcane, et ils à-dire, clairement les faux et obs­
les donnent à d'autres, 2601. curément les vrais, el par suite
CITERNE. Esprits et génies qui clairemenl les choses qui sonl du
appurtiennent à la province de la monde, et obscurémenl celles qui
citerne; ils introduisent dans la~hite sont du ciel, si toulefois HIes voit,
une espèce ·de succion ou d'at l'ac­ 4967.
tion produisanl de la dou eur, CLANDESTI N. Opération c1andes.
5180. tine des génies infel'llaux, 9013.
CITOYEN. Ceux nui airnentle Sei­ CLAIITt:. Quand pm' le bien qui
gneur et le prochain ont la loi di­ lui a été conjoint, l'homme regarde
vine inscrite en eux, et sont ac­ le vrui, alors il y a c1arlé pour IUiJ
cueillis comme citoyens tant dan~ el cela successivement de plus en
le monde que dans le ciel, H21. plus, car alors il n'esl plus dans le
CIVIL. La vie civile correspond à doute, si lelle chose esl, ou si elle
la vie spirituelle, celle-ci estrepré­ esl de telle manière, mais il con­
sentée dans celle-là; les chosessonl nait qu'elle esl, el qu'ellc esl de
lelles qu'on ne peut avoir d'idée de telle manière, 3833.
la vie spirituelle, que d'après ce qui CLASSES. Il Y a deux classes de
existe dans la vie civile; c'est pour­ spirituels, à savoir, ceux qui sonl
quoi, celle-ci étunl ccal'tée, l'aulre davanlage dans le bien, et ceux qui
tombe, au point qu'enfin on n'y sont davantage dans le vrai, 3240.
croit plus, 4366; néanmoins, plu­ L'ancienne église distinguail en
sieurs sépareullellemeolla vie spi- plusieurs classes le prochaiu envers
l, ,~,
t78 COE COE
qui la ctlarilé devait être exercée, ft la volonté, par conséquent à l'a·
2li17, 3{Ji9, li8lJlJ, li955, 7259. Il Y mOlli', 7M2. Le cœur se réfère aux
a des vrais qui apparliennent à la choses qui appal'liennenl ft la 1'0­
l'lasse céleste, el des vrais qui ap­ 10nLé, 5887. ÊLre dans la bouche,
parliennen 1 ft la classe spirituelle, c'esL ce qui esL externe el procède
10291, 10295. du vrai, mais être dans le cœur,
CLÉA!ENCE. La clémence de Jého­ c'esl ce qui est interne eL procède
vah, - Gen. XIX. 16, - sign. la du bien, 3313. Recevoir' dans le
grâce et la miséricorde, 2M2. Par cœur, c'esL recevoil' dans la volon­
la colèrc de Jéhovah il est enLen­ Lé; c'esL la volonté de l'homme qui
du sa c1émcnce; pourquoi? 6997, est appelée cœur, 9B3.
10618. JI Ya, chez les rois eL chez Dans la Parole, le cœur sign. les
les juges, plus de miséricorde à pu­ célesLes ou les choses qui appar­
nir les mauvaises actions cL à chas­ Liennenl au bien, 5385. Le cœur,
ser les méchanLs de la sociéLé, qu'à dans le sens réel, siyn. le bien r.é­
user envers eux d'une clémence in­ leste qui apparLienl à l'amoll1' en­
tempestive, 2258, f. vers le Seigneur, 3635, 3883 ft
CLÉS, (les) sign. la puissance, 3896, 7M2; el, dans le sens op­
9lil0. Pal' les clés des cieux don­ posé, il sign. le mal de l'amour de
uées à Pierre, il est entendu la foi soi, 8288. Le cœur défaillanL sign.
de J'amour et de la charité; eL com­ la crain le, 5501. Le cœm" tourné
me le 8eignellf seul donne une lelle sign. un changemenl d'élat, 8IM.
foi, c'esL le seigneul' seul qui inLro­ SouLenir' le cœur, c'est adjoindre
duit dans le ciel, 3750, 3769. Ces autanL qu'il convienL, 2t66. Dél'O­
clés ont éLé données à Pierre, parce uer le cœur sign. le changement
que la foi a élé représenLée pal' lui, de l'étal quanL au bien, liB2, lI113,
63lJll, f. i voir aussi la Préface du lit 33. Parler selon le cœur, c'est la
Ch. XXIl de la Geuèse. Pal' le sens confiance, 6578. Endurcir eL appe­
inlerne de la' Parole, comme pal' santir le cœnr, c'esL l'olJslinalion,
nne clé, sonL ouverLs les divins 7272, 7300, 7305. Sortir du cœur,
vrais Lels qu'ils sonL dans le ciel, c'est sorti l' de la volonté, 8!HO.
8988, f. . Cœur de pierre, cœur de chail'; le
CLÔTURE, Clausura. La clôlurc, divin dn Seigne4r ne peul pas in­
en dehors de la bordl1l'c, - Exocl. !luer dans un cœur superbe, c'esL­
XXY. 25, - c'esL la conjoncLion à-dire, dans un cœul' plein dl' l'a­
avec Je vrai par le divin, 9534, monl' do soi, cal' ce cœur est dur et
9539. est nommé dans la Parole cœur de
CLOU, Clavlts. C\~st 1'<IUache ou pierre; mais le divin influe dans un
l'adjonction, 8990, (. Les clous sig. cœur' humble, parce que ce cœur
les choses qui conjoignent eL affer­ esL tenùre, eL il esL nommé dans la
missenL; montl'é,9777. Le clou au­ Parole cœur de chair, 9377. .
qnel on suspend quelque chose sig. Lorsque Pholllllle est ressusciLé,
J'atlache cl l'adjonction, 9777, f. les anges célestes occupen Lla pro­
Voir PIEUX. vince du cœur, 170, l72, 176. La
CœUR (le) est l'amour eL la vo­ conversation des célesLes est perçue
lonté, 10336; c'eslla volonté,911S; par les spirituels sous l'apparence
c'est l'intime, parce qu'il appartient du pouls du cœur, 3886. Opéra-'
COE COE t79
lions r,ommunes du ciel chez l'hom­ anges célesles appartiennent à la
me obscrvécs dans le cerveau, dans proviuce du cœur, les spirituels
la respiralion dcs poumons, dans le appartiennent à celle des poumons,
cœur ct dans les reins, 3884. 3887. La communication du vrai et
Cœur al Poumon. Dans le corps du bien dans l'enlendemenl et dans
humain, le cœur el les poumons la voloulé esl COlllme celle des
sonl les sourccs dç loul son mou­ poumons et du cœl1l', 9300, 9495.
vemenl, cl même de loule action COI'1'aspondance du Cœur at du
él sensalion exlertlc ou du simple Poumon. A la volon lé correspond
corps, 3635. La première chose dc le cœur, el Il l'enlendement la res­
la vie de l'holllljle est le cœUl', et la piralion des poumons, 3888. Expé­
seconde est Je poumon, 9276. Le rience sur la cOl'I'espondance du
cœur règne dans toul le corps cl cœul' avec les choses CJui appar­
dans chacune des parlies du corps liennent à l'amOlli', el des poumons
par les vaisseaux sanguins, el le avec celles qui appartiennent il la
poumon règne aussi dans chaque foi, 3889. Le cœur el son royaume
partie du COl'pS pal' la l'espiralion, dans l'homme correspondenl aux
3887. Lcs mouvemenls allernalifs .célestes, le poumon et son royaume
du cœur s'insinuenl dans les mou­ cOl'respondenl aux spiriluels, 3635.
vemenls alLcl'llalifs du poumon, Le cœur correspond au bien de l'a­
3884. Il Ya influx du cœur dans mour, el le poumon au vrai de la
les poumons, pareillemenl dans foi, 493:1.. Le cœur correspond au
toul le COI'pS, el ccl influx est com­ céleste qui apparlienl au bien, et
me celui du bien de l'amour dans les poumons correspondcnl au spi­
le vrai de la foi, 3887, 3888, 3889, riluel qui appartienl au l'l'ai, 3889.
3890, Le cœur du lrès-grand hom­ Du lrès-grand homme el de la cor­
me, c'esl-il-llire, du ciel cl de l'é­ respondance du cœur ct des pou­
glise, esl conslilué \par ceux qui 1Il0ns, 3883 il 3896. Voir aussi fiES­
sonl dans l'amour ~nvers lc Sei­ PIRATION.
gneur el dans l'amour il l'égard du Cœur at Ama. Dans la Parole, le
prochain, et son poumon esl con­ cœur eslla vic de l'amour, cl l'tune
slilué pal' ceux qui so.nt pal' le Sei­ la vie de la foi; montré, 9050, 9300.
gneur dans la chari lé li l'égard du (lDe cœur el d'l'une, Il c'est de loute
prochain et par suite dans la foi, "olonlé et de toul entendement,
9276. Dans le ciel il y a pulsalion 2930. VOÎ!' AME.
du cœur cl respiralion des pou­ Cœur al ES1JI'it. Dans la Parole,
1Il0ns, 3884. PulsaLion du cœur cl la vie dn volonlaire esl appelée
respiration obscrvées, 3885. La cœur, cl la vic de l'inlellectuel est
pulsalion du cœur esl la vie du appelée esprit, 981.8. Un cœur nou­
corps en correspondance avec les veau, c'esl une nouvelle volon lé, et
célesles, el la respiralion esl\a vic un esprit nouveau, c'esl un nouvel
du corps en correspondance avec enlendement, 9818, I.e cœnr pur
lcs spirituels, 805. Les pulsaLions esl la volon lé ayan l en aversion les
clIcs l'l'spiralions dans le cid sonl maux, qui sonl des impuretés; l'es­
de plusieurs sorles, selon les socié­ prit ferme est l'entendemenl el la
tes cl les élals de la foi el de l'a­ foi dll vrai, 9818. L'espril froissé et
mour des anges, 3886, 3887. Les le cœur froissé, c'esl rélat de len­
180 co co
tation, et par suite l'humiliation de COHABITATION. Dans le sens su­
la vie de l'entendement et de la vie prême, la cohabitation est le divin
de la volonté, 9818. Le cœur qui même du seigneur et son divin hu­
n'est point droil, et l'esprit qui main, 3960.
n'est point conslant avec Dieu, ­ COIIABITER. Dans l'autre vie,
l's. LXXVlll. 8,- c'est une volonté ceux qui ont élé dans un semblable
qui n'est point droite et un enten­ vrai cohabitent ensemble, 3255.
dement du divin vrai qui n'est point ceux qui, dans la vie du corps, ont
constant, 9818. vécu dans l'amoUl' conjugal, sont
COEXISTANT. Ordre des successifs ensemble et cohabitent dans le ciel
dans les coexislants; la fin, la cause comme anges, quelquefois môme
el l'effet sont des successifs; l'elTet avec leurs enfants, 2732. Chez ceux
est le coexistant, 5608. qui ont vécu dans l'amour conju­
COFFRET, Capsa. Le colTret de gal, il y a dans le mental de l'un
JOUI:, - Exod. H. 3, 5, - sign. ·ce l'image et la ressemblance de l'au­
qui esl vil, mais néanmoins dérivé tre, el ainsi ils colJabilent non-seu­
du vrai, 6723, 6732. lement dans chaque rhose, mais
COGITATIF. Le cogitatif réel vient même dans les inlimes de la vic,
de l'homme intel'ne ou spiriluel, 2732.
quand d'après lui l'homme nalurel COH~RENCE. Les choses qui, dans
voit, agil et vil, 3lJ93, 5422, 5lJ23, le sens lilléral de la Parole, parais­
5lJ27, 5428,5477,5511. Tout cogi­ sen t ~parses et sans Haiso'n se pré­
talif, qui est perceplif de l'équila­ senlent dans une cohérence et un
ble et du juste, et aussi du vrai et ensemble magnifique dans le sens
du bien, appartient au men lai t'a­ inlerne, 1756.
tionnel, 3020. Le cogilatif de COHÉRENT. Dans toules les cho­
l'homme d'après son volontaire fait ses de la nalur!), les intérieurs ne
Ioule la force du corps, force qui, sont poinl cohérents avec les exlé­
. si elle était inspirée du Seigneur rieurs par continuilé, mais ils sont
par son divin vrai, serail chez distincls, et sont conjoinls par des
l'homme la force de Samson; mais exserlions, comme par des fibres,
il plall au Seigneur que l'homme pOl' lesquelles il y a des communica­
ait la force par la foi d'après l'a­ lions; il/uslni, 8603. Celui qui con­
mour quant aux choses qui sont de çoilles extérieurs el les inlérieurs
son esprit et conduisent au salut de l'homme comme conlinuelle­
lilernel, 10182. ment plus purs, el ainsi cohérenls
COGNÉE, Secul'is. Couper du par conlinuité, par conséquent saus
bois avec une cognée dans la forêt; distinclion par les formolions des
ce que c'est, 9011. VoÏ1' BOIS. poslérieurs d'ilpl'ès les antérieurs,
COGNITIF. Les cognilifs qui sont ne peul comprendre aulre chose,
dans le mental ralionnel ne se sinon que, quand mcurl "exlerne,
montrent pas devant l'homme; l'interne meul'l aussi, car il pense
el, tant qu'il vit dans le corps, ils qu'ils sont cohérenls, el qu'en rai­
ne sont pas perceptibles; ce sont son de la cohérence et de la conli­
toules et chacune des choses qui nUilé, qnand l'un meurt l'autre
apparliennent à la mémoire inté­ meurt, parce que l'un enlralne
rieure, 3020. , l'autre avec lui, 6465.
co co 181
COHORTES de mauvais èsprits a rien de la colère, 3909. La colère,
qui se l'éunissent dans lè monde c'est l'aversion; pourquoi 7 502!I.
des espl'its, et sont dispersées par La colère, c'est l'aversion et l'alla­
d'autl'es cohol'tes de mauvais es~ que; montré, 5798. La colère, c'est
prits, 842. la tristesse de l'espril ou de l'en­
COIFFURES (les), en tant que vê­ tendement, 5887, 5888. La colère
tements, sign, quelque vrai spécial de Jéhovah, c'est la clémence et Ifl
et particulier, 4875, miséricorde, 6997. Il Lent à colè­
COL DE L'UTÉRUS. Dans la pro­ res, Il c'est su pporter longtemps les
vince du col de l'utérus sont ceux maux, et c'est la divine clémence,
qui ont aimé avec unè grande tcn­ 1.0618. La colère de Jéhovah, c'est
dresse les petils enfants, 5054. Ils la punition et la damnation; mon­
sont là dans la vie la plus suave et tn}, 6997; c'est aussi la réprimande
la plus douce, et plus que les au­ et l'avertissement, 6997. L'inonda­
tres dans la joie céleste, 5054. tion de la colère, c'est la tentation,
COLÈRE (la) est une alTection gé­ dans laquelle les maux donnent de
nérale, résullant de tout ce qui con­ l'angoisse et du tourment; SUI' les
trarie l'amour du propre et ses cu­ " propres significations de la colère,
pidilés,357. Tout ce qui ne favorise lire tout entier le N° 6997.
pas l'amour du propre et du monde La colère est décrite; c'est une
excite une contrariété qui se mani­ flamme dans l'entendement, pro­
feste pal' la colère, 357. La colère venant du feu de la volonté qui s'é­
est allribuée au Seigneur, dans la lance quand l'amour est attaqué;
Parote, quoiqu'il ne se melle jamais illustré, 9144.
en colère; montré, 5798, 6997, Colère et Em7J01·tement. La co­
8284, 8483, 9306, 10431. L'amour lère se dil du mal, l'emportement
et la miséricorde du Seigneur ap­ se dit du faux, 6358, 6359. L'ell1­
paraissent aUÙlléchants comme de portement et la colère sont des ré­
la colère quan~ ils son t punis, et pugnanc.es et aussi des punitions;
de là vient qu'il est dit colère; el l'emportement se dit du vrai et
montré, 8875. La colère et le' Ulal du faux, mais la colère se dit du
viennent de 'l'homme, et non du bien et du mal, 3611I. Quand ils sc
Seigneur, et néanmo;ns sont allri­ disent du vrai et du bien, l'empor­
hués au Seigneur; citations l'appor­ tement et la colère sont un zèle,
lées, N° 9306. La colère est allri­ qui, paraissan t dans la forme ex­
buée au Seigneur quoiqu'elle soil terne semblable à l'emportement
alors chez l'homme, 8483. S'enflam­ ou à la colère, est aussi nommé
mC!' de colèl'e, quand cela est dit ainsi dans le sens de la lettre, 3614.
du Seigneur, c'est chez l'homme" Le zèle a en soi le bien; la colère a
l'action de se détourner; illustl"é, en soi le mal, 4164. La colère est
1.0431. La colère, c'est le mal, parce un feu qui éclate d'après l'alTection
qu'elle appartient au mal et non au du mal, et le zèle un feu qui éclate
bien, ainsi non au Sei'gneur, quoi­ d'après l'alTeclion dl! bien, 9143.
qu'elle lui soit allribuée, 1.0618. La cause de la colère est tout ce
La colère sign. un éloigement qui fail elfo!'t pour détruÏl"e le plaisir
de la r.harité, 357. La colère sign. de quelque amour; cela est appelé
une indignation dans laquelle il n'y colère quand le mal allaque le bien,
182 co co
et zèle quand le bien réprimande COLOMBE. Les colombes sont les
le mal, 235i. biens el·les vrais de la foi chez celui
COLLATÉRAL (bien), 3612, 3665, qui doil êlre régénéré, 870. La co­
3676. Ce bien représenlé par Laban lombe sign. en général les intellec­
serl à inlroduil'e les biens el les tuels de la foi, 870. La colombe ne
vrais réels, 4063. lrouva pas où reposer la plante de
COLLECTE, Collecta. Ce sonl les son pied, - Gen. VIll. 9, - sign.
choses requises poUt'le culte, ainsi, que rien de ce qui appartienl au
les inlélieurs du culte qui élaienl bien el au vrai de la foi n'avait en­
représenlés pal' les ohjets recueillis, core pu prendre racine, 875. Il mit
9459,9463. encore dehors la colombe et elle
COLLIER, Torques. Un co1lier sur ne revint plus Il lui, - Cen. VIII.
le cou, c'eslle significalir de la con­ 12, - sign. l'étal de réception des
jonction des inlél'ieurs avec les ex­ biens et des vrais de la foi et l'état
lérieurs, 5320. Un collier d'or sign. de liberté, 890, 891. La colombe
la conjonction par le bien, ou pal' de la terre d'Aschur sign. le bien
('efficacité du bien, 5320. Le collier rationnel, 1186. Les ailes de la co­
SUI' la gorge, - Ézéch. XVI. l i , ­ lombe sign. les vl"ais de la foi,8764.
esl le signe de la conjonction du Les petits de colombes sign. l'inno­
vrai intérieUt' avec le vl'ai extérieur, cence, 10132; - sign. le bien de
5320. . l'innocence, 10210,
COLLINE. Les collines sign. la COLON. Qui sont ceux qui, après
charité à l'égard du prochain, 795. avoir été vexés dans l'estomac, sont
La montagne eslle lJien de l'amour pol'lés jusque dans l'inleslin colon,
céleste, el la colline le bien de l'a­ 51.74. Ceux qui sonl dans l'intestin
mour spirituel, 6435. Les collines colon sonl près des enl'el's nommés
sont le hien spiriluel; 71Iont1'(1, excrémentiliels, 5392. Dans l'enfer
10438. Les collines du siècle son t où condni! le colon, sonl ceux qui
le hien de l'amour mutuel qui ap­ n'onl élé donés d'aucune miséri·
partient à l'église célesle i montré corde, el ont voulu sans conscience
et illustré, 6435. Quand il s'agit· luer el dépouiller, elc., 5393. Ce
du royaume célesle, les collines qui arrive, quand celix qui consti­
sign. le bien de l'amour mutuel i tuent J'in lestin colon infestenl ceux
mais quand il s'agit du royaume qui sonl dans la province du péri­
spirituel, elles sign. le vrai de la loine, 5379.
foi, 6435. Les collines qui enten­ COLONNE (Ia)sign. un appui, ce
dronlla voix de Jéhovah,.- Mich. qui soulient; elle se dil du naturel,
VI. 1, - sign, les humhles el ceux qui esl comme un appui ou une
qui sont dans la charité, 9024. base pour le spirituel; 1lIonu'é,
COLLISION entre l'homme inter­ 8106, /: Les colonnes sont les biens
ne cl l'homme exlerne, 7290. Co1li­ de l'amour el de la foi, parce que
sion des sphères spirituelles; quand ces biens soutiennenlle ciel et l'é­
les alfcctions sont contraires, il se glise, 9674. colonne de nuée i ce
fai! une collision, d'où J'ésulte une que c'est, 8106; c'est une épaisse
anxiélé, 10312. La collision des obscurité, ainsi la Parole pour ceux
faux avec les vrais esl signifiée par qui sont dans l'exlerne sans l'in·
le grincement des denls, 4l12ll. terne, 10551. Pal' la colonne de
co co t83
nuée pendant le jour, et de feu ont lieu principalement par les
pendant la nuit, a été représenté vrais de la foi, 8962. I.e vrai est la
l'étllt du ciel, 8108. La colonne de première chose du combat, 1685.
nuée pendant le jour est l'état d'il- Les hommes de l'église spirituelle
tustration, tempéré pal' l'ouscur du sont tentés quant aux vrais de la
vrai, 8'106. La colonne de feu pen- roi, c'est pourquoi pour eux il y II
dant la nu.îl est l'état d'obscurité, combat par les vrais; mais les hom-
tempéré par l'illustration venant mes de l'église céleste sont tentés
ùu bien, 8108. La colonne de feu quant aux biens de l'amour, c'est
ct de nuée'étaitla présence du sei- pourquoi pour eux il y a comuat
gneul', 8UO, 8213. La colonne de par les biens, 1668, 8963. Le com-
nuée SUI' la tente de convention bat spirituel ou la tentation est né-
sign. une épaisse ouscurité relati- cessaire; on ne le sait pas dans le
vement 11 la nation israélite; et monde, mais on le sait très-hi en
aussi l'ouscul' de la Parole pour dans l'autre vie, 7090, f. VOil' TEN-
ceu~ qui ne sont pas dans l'illus- TATIONS, COlIBATTRE.
tration, ct une épaisse ouscurité CmlBATTRE. Ceux qui sont de l'é-
pour ceux qui sont dans l'externe glise spirituelle .comuallent pOUl' la
de la rarole séparé de l'interne, plupart, non par les vrais réels,
1055:1. mais par des choses qu'ils croient
Colonne de nuée autour de l'Au- être des vl'ais d'après le doctrinal
teUl', quand il fut envoyé dans la de leur église; ce doctrinal néan-
lerre infél'Îeure, 699. Le uien de moins doit être tel, qu'il puisse être
l'église céleste repl'ésenlé pal' une conjoint au bien, 6765. Le Seigneur
colonne descendanl du ciel, la- seul combal chez l'homme dans les
(iUelle était ùe couleul' d'azlIl', c!tc., tentations, et l'homme ne combat
4328. en rien d'après lui-même, 1602;
COLOQUINTES. Le cep sauvage et illustré, 8172, 8175, 8176, 8273.
les coloquinte's, - Il Rois, IV. 38 à L'homme ne peut ~n aucune ma-
42, - sont les faux et les maux, nière d'après lui-même comuallre
10105; les coloquintes sont la falsi- contre les maux et les l'aux, parce
ficatiun,8408, f. que ce serait comballre contl'e tous
COMBAT. Il Ya un combat entre les enfers, que nul autre que le -
l'homme intel'ne ou spirituel et Seigneur seul ne peut dompter ni
l'homme externe ou nalurel, et ce vaincre, 1692, f. Les enfers com-
comuat est la tentation, 2t83,4256; uallent contre l'homme, et le Sei-
ainsi, entre les plaisirs de l'homme gneur combal pOUl' l'homme, 8159.
interne et les plaisirs de l'homme ex- Le Seigneur combat continuelle-
terne, qni alors sont opposés les uns ment con Ire l'homm,e, et pour
aux autres, 3928, 835:1. Ce combat l'homme contre l'enfel', quoique
exisle 11 cause du déuat entre eux, l'homme ne s'en aperçoive pas,
3928. Du combat de l'homme ra- 2406. L'homme combat d'après les
lionnel et de l'homme naturel, et vrais et ,les uiens, ainsi d'aprcs les
quel est l'homme si celui-là ou ce- connaissances et les affections des
lui-ci esl vainqueur, 2183. 1\ Ya vrais et des biens qui sont chez lui,
comuat enlre les esprits chez l'hom- mais c'est le Seigneur qui comuat
me, 4572. Les c,omuats spirituels par elles, et non pas l'homme,166t.
184 co co
Dans les tentations l'homme doit été, non pas commandées, mais
comballre comme par lui-même, el permises, 691.5.
ne pas rester les mains pendantes, COMMANDER, Prœcipel'e. Lors­
ni attendre un secours immédiat; qu'il s'agit de Jéhovah, commander
mais il doit néanmoins croire que c'est pl'éparer et faire, 783. u Selon
le combat est fait par le Seigneur, ce que j'ai commandé Il sign. selon
1.712, 81.79: 8968. La tentation ne les lois de l'ol'dre divin, iOH9.
sert à rien, à moitis que l'homme Commander sign. l'influx et la per­
ne croie, - toutefois après les len­ ception; et cela, parce que dans le
tations, - que le Seigneur a com­ ciel il n'est donné ni commande­
ballu et vaincu pour lui, 8969. Ceux ment ni ordre à un autre, mais la
qui placent le mérile dans les œu­ pensée est communiquée, et scIon
vres ne peuvent comballre contl'e la pensée l'autre agit de oon gré;
les maux, parce qu'ils combattent la communication de la pensée
d'après le propre, et ne perme lient avec le désir qui veut que lellc ou
pas au Seigneur de comoallre POlll' tclle chose soit faite, c'est l'influx,
eux, 9978; quant à ceux qui ne l'y et de la part de celui qui reçoit,
placenl pas, ie Seigneur combat c'est la perception, 5732; par suite
pour eux, 9978. commander sign. le consentement,
Le Seigneur a comballu con­ 6105; et aussi l'insinuation, 6450;
tre les enfel's d'après son divin et quand il s'agit de l'église, le pré­
amour envers tout le genre hu­ cepte, 6561. Dans le sens opposé,
main, 1.690, 1.691., 1.81.2, 1.81.3, commander sign. la cupidité,7HO.
1.820. Tous les autres, quand c'é­ Dans la Parole, lorsqu'il s'agit de
tait d'après eux-mêmes, ont com­ la nation israélitc, et du culLe re­
battu d'après l'amour de soi et du présenlatif inslitué chez elle, il est
monde, 1.812, 1813. Le Seigneur dit çà et là que Jéhovah a com­
seul combat pour l'homme, 8273. mandé, et pal' là il est signifié, non
Le Seigneur a comballu d'après pas qu'il lui a plu, mais qu'il a pcr­
la propre puissance, 1.692, 1.81.3, mis que cela se fit ainsi, parce qu'ils
9937. Le Seigneur seul a combattu ont insislé, 1.061.2.
contre tous les enfers; montré, COMMANDER, COAUIANDEMENT;
8273. Les enfers onl comoattu con­ Imperal'e, Imperium. Il y a deux
tre l'amour du Seigneur; qui élait genres de commandement ou de
le salul de tout le genre humain, domination, l'un d'après l'amour à
1.820. l'égard du prochain, l'autre d'après
COMBUSTION. Dans la Parole, l'a­ l'amour de soi, 1.081.4. Du comman­
mour du mal est appelé combus­ dement qui procède de l'amoUl' à
tion de feu, parce qu'il bnîle et l'égard du pl'Ochain découlent tous
consume les choses qui appartien­ les biens ct toutes les félicités,
nent à l'amour du oien et du vrai, 1.0160, 1.081.4. Du commandement
914L d'après l'amour de soi découlent
COMMANDER, Mandal'e. Un très­ tous les maux ct loules les infélici­
grand nombre de choses, qui ont tés, 1.0038. Dans le ciel, personne
été commandées aux fils d')sl'aêl ne veut commander, mais tous veu­
pal' Jéhovah ou le Seigneul', sign. lent rendre des services à autrui, et
dans le sens interne qu'elles ont c'est là commander d'après l'amour
co co 185
il l'égard du prochain, 5732. Après ComnstRATION. C'est la miséri­
que les amours de soi 'et du monde corde d'après l'amOlli'; dans la lan­
curent commencé il régner, les gue originale,- Gen. XLIII. 30,­
hommes pour être en sûreté furent les commisérations sont exprimées
contraints de se soumettre il des pal' un mot qui signifie l'amour in­
commandements ou empires, 7364, time et le plus tendre, 5691. La
:1.0:1.60, :1.081.4; VOi7' NATION,S et FA­ commisération, parce qu'elle vient
MII;LES. Les très-anciens Rabilaient du Seigneur, est un avertissement
sous eux-mêmes distingués en na­ de pOl'ler secours, 6737. La miséri­
tions, familles et maisons, et ne corde se dit de l'amour ou du bien,
connaissaient pas les empires, par­ et les commisérations se disent de
ce qu'ils n'étaient pas dans les la foi ou du vrai, 2235, !>:182.
amours de soi et du monde; de l'é­ C01IMTION. A la présence du di­
tat de félicité de leur vie, :1. 0:1.60. vin il y a commotion, car le divin
De ceux qui excitent des inimitiés est leI, qu'on ne peutie soutenir, 1\
ct des haines, afin de commander, moins qu'on ne soit dans une sorle
57:1.8. de nuée, el ainsi rendu propre il la
COMMENCE~IENT, Iniliurn, Prin­ )'éception, 8816, 8822.
cipium. Tout état, avant que l'hom­ COMMUN. .Il faut qu'il y ait un
01 e soit instruit, est le commence­ commun, pour q\l'il y ait quelque
1I1ent (inilium); et lorsqu'il com­ particulier ct quelque singulier,
mence il être instruit, c'est le com­ lI325, f., 4329, m. Le commun n'est
mencemeut (pl'incipium), :1.560. Au qUélque chose qu'autant qu'i! y a
commencement (in 1J1"incipio), ­ en lui des particuliers et des singu­
Cen. 1. 1, - c'esl dans un temps liers, par lesquels il existe, et d'où
très-ancien, et c'est aussi le pre­ il tire son nom, ct il existe en pro­
mier temps, lorsque l'homme est portion des particuliers et des sin­
régénéré, cal' a[~rs il Mit de nou­ guliers qui sont en lui, 4329. Les
veau et reçoit la ~ie, 16. parliculiers pris ensemble sont ap­
CO~ll\IE PAR Sol-MÊME. Les biens pelés le commun, 1919,61.59,6338,
que fail l'homme, il doit les faire 6482, 6483, 6484. Les effets sont
comme pal' lui-même, i0219. Ce aussi ce qu'on appelle les com­
qu'il faut enlendre par ces mols; muns; illU$l1'I1, 4104. Les com­
illustrl1, :1.0219; voir aussi 8497. muns sont appelés ainsi d'après les
CmulEnçANTs (les) sign. ceux particuliei's, et dans les communs
qui ont les connaissances du bien sont insinués en ordre les parlicu­
et du vrai, 2967; et qui aussi les liers, el dans ceux-ci les singuliers,
communiquenl,4453. et telle est la progression des exté­
CoM11ERCE (le) sign. les connais­ rieurs vers les intérieurs; illl/stl'é,
sances du bien et du vrai, 2967. Le 4345. Dans ceux qui sont régénérés
commerce ne met aucun obslacle il sont insinués des communs, dans
ce qu'on puisse venir dans le ciel, lesquels sont des particuliers et des
5573. singuliers qui se monlrent succes­
CmUfEnCER, Mercal'i, sign. ac­ sivement, lI383. 'Ici l'st le com­
quérir les connaissances du bien et mun, telle est 'la partie du com­
du vrai, 2967; - sign. aussi les mun, car les parties doivent être
comlOuniquer, 4453. semblables il leur commun, pour
186 co co
qu'elles appartiennent à ce corn· disposés dans l'ordre, el alors les
mun, 3633., Toules choses doivenl doclrinaux sonl éloignés, 3057. Les
ëll'e rapporlées à un commun pour suprêmes sont dans 1(' dernier
êlre lenues dans une forme, el les comme dans leUl' commun, 3739.
communs sous de pins commnns, Les communs doivenl êlre con·
el le plus commun universel eslle nus pour que les singuliers soient
Soigneur, 61:1.5, Toules choses doi­ saisis, 4269. Celui qui Il la percep­
velM êlre rapporlées à des eom­ lion connaU les singllliers des par·
mnns, ainsi à des doclrinaux,6146. Iiculiers; et les parliculiel's des
C'esl par les choses les pins com­ communs, mais non de même celui
munes que commence, dans la Pa­ qui a III conscience, 865. Les anges
r~Je, le mode d'enseignel' el de ne savent ct ne perçoivent que les
s'inslruire; aussi ces choses les plus lrès-communs du vrai, 4383, f. Les
communes abondenl-elles dans le communs ne peuvenlpns même
sens de la lellre, 245, Dans la Pa­ ëll'e connus duranll'élernilé,6618.
role, loules choses onl été diles Les représenlatifs qui appal'ais­
d'une manière commune, cl les sent dans le premier ciel sont les
communs ne sonl que les laches communs de ces choses qui appa­
d'une nu<le, car chaque commun raissent dans le second, el les re­
conlient en soi mille et mille parti­ présenlalifs du second dei sont les
culiers et chaque parliculier mille communs des choses qui appamis­
el mille singuliers; ce sont les sin­ senl dans le tl'oisième ciel, 3475.
guliers des particuliers qui illus­ Du particulier el du commun,
Irenlles communs, 865. Dans 1011­ 2384. VOil' aussi UNIV'ERS.:L.
les et dans chacllne des choses le ComIUNlcATION. Sans une com­
commun précède, el en lui sonl murÏiêa lion dU ciel avec l'homme
insérés des parliculiers, 5208. Le par quelque chose de l'église, le
l'l'ai commun esl d'abord père de genre humain périrait, 4288, 10452.
l'inlerne, mais quand l'élal esl re­ L'homme ignore absolument qu'il
lourné, il en devienl le servile ur, est dirigé par le Seigneur au moyen
6089. des esprils et des anges, el que
Les communs peuvent êlre rem­ chez cllaqu.e.!I0E:J~~..lLy._!!..1!.!I-!.~!~~S
plis de choses innombrahles, 7131. deux espl'ï1s et deQx anges; pal' les
Dans l'inlerne il ya des milliers de esprils il y a conllnùiliC<1lion de
mill iers de choses qui dans l'ex­ l'homme avec le monde des esprils,
Lerne apparaissent comme un com­ el par les anges communicalion
mun,5707. avec le ci('l, sans celle communi­
Les communs ont lenrs récepla­ calion de l'homme pal' les esprils
cles dans lesquels ils agissent, 5531, avec le monde des esprils, el par
Tel esl l'homme dans le commun, les anges avec le ciel, el ainsi pal'
tel il esl dans les singuliers, 917, le ciel avec le Seigneur, l'homme
10l10, 1316. Des idées con~munes ne pou l'l'ait nullement vivre; si les
viennent les illusions, 865. Dans esprits et les anges sc reliraient,
les aO'eclions communes s'insinuenl il pél'Ïrail Il l'insian 1 même, 50. Il
les parliculiers, e,l ceux-ci en dé­ faul de Ioule nécessilé qu'il y ait
coulenl, 920, Quand l'homme est une communication du ciel avec
réformé, les communs sonl d'ahord l'homme: autremen'I les hommes
co co 187
deviemlraient comme des bêtes, communications dans le monde spi­
et s'extermineraient mutuellement, rituel se fonl par des esprits émis­
45h5. C'est par l'interne qu'il y a saires, appelés sujels, 5983, 59811.
communic3tion avec le ciel et avec Chaque espl'it à IIlle communication
le Seigneur; si l'interne est fermé, a\tec le ciel intérieur et le ciel in­
il y a communication avec l'enfer, lime, ce qu'il ignore absolument;
10698. La communication avec le sans cèUe communication il ne
dei dans l'église chrétienne se fait pourrait pas vivre, 1399. Il en est de
par les internes et non pal' les ex­ même de l'homme, il communique
tei'nes, corn me elle se faisait précé­ pal' le moyen des anges avec le ciel,
demment, 8972. Comment la com­ ce qu'il ignore absolumenl; sans
munication avec les anges se faisait celle communication il ne pourrait
pal' des représen tatifs chez les fils vivl'e, 1399. Voir COmIUNIQuEn.
cl'Israël, 8588, 8688. La communi­ Communication de toutes les cho­
cation des intimes ou des divins ses de la pensée el de l'arre,~tion
avec les extimes est la communica­ clans l'aulre vic, 1390, 1(191. Les
lion la plus commune, 3695. Toute communications se fonl pal' des
communication se fait selon la qua­ transmissions, 1392; pal' des écarts
lité de celui qui reçoit, 10090. Il ou rejets, 1393, 1399, 1875, 10723.
n'y a aucune communication avec Dans les cieux il y a communica­
les anges, si la Parole esl seule­ tion de lous les biens, puisque r.!!::
• ment saisie selon la lellre, et non mour céleste communique aux au­
en même lemps selon quelque doc­ Ires tout ce quiltij- app~!.ti.~rit;--el
trinal de l'église, lequel esl l'in­ c'es-l cîëT.f que Tës ânges onl la sa­
teme de la Pal:ole, 9h10. La com­ gesse el la félicité, 5h9, 550, 13()O,
munication de l'homme externe 1391, 1399, 10130. Entre les cieux
avec l'homme inlel'lle n'est donnée il y a aussi des esprits intermédiai­
que pal' le hiep, et non pal' le \Tai, res pal' lesquels s'opère la commu­
à moitis que jans le vrai il n'y ait nication, M1I7.
le bien, 5794. L'homme inlerne ne C~i\j.!!~~. Dans les cieux il ya
peuL avoil' avec l'homme ex~erne communion de lous les biens; la
qu'uue communication très-obs­ paix, "intelligence, la sagesse et la
cure, avant que les vases réci­ félicilé de tous y sont communi­
pients, qui appartiennent à la mé­ quées il chacun, et celles de chacun
moire, aient été formés, ce qui a y sont commnniquées il tous,10723.
lieu pal' les connaissances et les Ceux qui sont hors de l'église, et
sciences, 1900. Commenl celle qui cependanl reconnaissenl lin
communication est ouverte par seul Dieu, el vivenl selon \enr reli­
l'instt'uction, 5126; comment elle giosité dans une sorte de charilé il
est fermée, 7601. La communica­ l'égard du prochain, sont en come
tion entre l'homme intel'lle et munion avec ceux qui sont de l'é­
l'homme externe a lieu pal' l'influx, glise, parcè que nul homme, qui
5882, 5883; et au moyen de l'hom­ croit en Dieu et vitlJien, n'esl dam­
me iillérieur, 1702. Les communi­ né, 10765. Est appelée communion
calions doivent êtl'e réciproques, celle église du Seigneul' éparse el
pour qu'il y ait conjonction conju­ formée par la réunion des hommes
gale du nai et du bien, 9604. Les bons SUl' tout le globe, 7376.
tSS co co
COMMUNIQUER. Le divin êlre ne tirées de significatifs, 9086. Les
peûi se communiqüeili--qûrque ce choses qui signifient servenl à la
soit que par IL~_exisler, c'est­ comparaison de la chose signifiée,
à-dire, que le 9Jvin_ !nème ne peut 3579. La nature renferme des com­
se communiquer que P1Ù' le divin paratifS qui sont aussi. des repré­
h.umain.. ~.Ue __~.!.YlE~I.!."~n ~qtie sentatifs, 351.8. Dans le langage or­
pal' le dlVlll vrai, qui esl le sainl dinaire de la prédication on emploie
de-Î'espriÇ"688Ô. Le divin èlresans cerlains termes par comparaison',
r l'iniiüx_P..!!!~l~~el, el-~_a~~·êlr·e de­ mais ce n'est pas d'une manière si­
v~!l\l_par suite Je divin exiSTaïi1, gnificati\'e comme dans la Parole,
n'aurait pu êlre êÔiümuniqué il au­ 5201.
cun ange, ni 11 plus forle raison à COAIPARAISONS
aucun esprit, ni à plus forle raison concernant
encore 11 aUCUll homme, 4724. Dans Absence (1') lIpparenle du di­
l'aulre vie Ioules choses sont com­ vin amour, 5097.
muniquées, reçues ou rejelées se­ AU'ections (les) du bien el les
lon les amours i illustré, 10130. affections du mal, 2363.
VOil' COMMUNION. Amour (l') et la foi, 9434.
COMPAGNON, Socius. tes fils d'Is­ Amour (1') du monde, 20fJ5.
raël appelaienl frères lous ceux qui Amour (1') de soi, 2045.
descendaienl de Jacob, el compa­ Dien (le) réel, 3470.
gnons lous les aulres, 6756. Frère C01'Tespondance (la), 7850.
el compagnon, c'est le bien el son Culte (le) exlerne, en apparen·
vrai i montl'é, 10[190. « t'homme à ce sainl, mais sans le culle in­
son compagnon )l sign. muluelle­ lerne, 2468.
menl, 8665. Pal' l'homme el Je Divin vrai (le) qui procède du
compagnon, il esl signifié muluel­ Seigneur, 8328.
lemenl, cl il esl enlendu une con­ Église (1') du Seigneur, 1837,
jonction mutuelle, lelle qu'elle esl 10134.
enlre le bien elle vrai, 10555, Dans Eglises (les) succédantl'uDe 11
le sens de la lellre, ce qui esl dit l'au Ire, 501.
de l'homme el de son compagnon Etat (l') de tentalion, 5246.
esl enlendu d'un seul dans le sens États (les) de l'église, 10134.
interne, 9149. lIomme (1') ail sujet des len­
COMPARAISON. Les comparaisons lalions, 5036, f.
par les spirituels el pal' les célesles, flomme (l') qui sait les vrais,
lelles qu'elles se fonl chez les anges mais qui est dans la vie du mal,
célestes, surpassenl immensémenl 2388, 5036, f,
en beaulé de sagesse les comparai­ Intellectuels (les) et les volon­
sons qui se font par les naturels, taires, 5147.
3347. Intérieurs (les) et les exlé­
Dans la Parole, Ioules les com­ l'iellrs dans le monde spirituel,
paraisons sonl significatives et re­ 9666.
présentatives, 4599, 4231, 5149, Natul'cl (le) de l'homme,quand
7571; elles sonl pareillemenl des ce nalurel est régénéré, 3470.
correspondances, 4434, 898\!, f., Rationnel (le premier) et le
9272, 9828, 10669 i elles on tété second rationnel, 2657.
co co 189
COMPARAISONS antérieur à soi, 1910. Les infél'ienrs
concernant ne sont que des composés de supé­
Sens (le) de la JeUre de la Pa­ rieurs, 3405.
l'ole, 1408. COMPOSITION. L'entendement de
Significatif(le) correspondant, l'homme n'est qu'une composition
7850. de choses qui se réfèrent aux vrais,
Successions (les) continuel1es et sa volonté n'est qu'une alTeclion
de moyens, 3518. de choses qui sont appelées biens,
Union (l') de l'essence divine 10298.
et de l'essence humaine dans le CO~IPRENDRE. Sans l'idée prove­
Seigneur, 2018, 2025. nant de choses qui appartiennent à
Vl'ai (le) changé en faux et le l'espace et au temps, 'l'homme ne
bien changé en mal, 7374. peut rien comprendre des choses
Co~IPASSION. celui qui n'est pas divines, ni à plus forte raison de
porté par amour à avoir compassion l'infini, 3938, Le vrai et le bien
des autres ne peut être conjoint au sont chez l'un aulrement que chez
Seigneur, 904. Ceux qui sont dans l'autre, 5354. Comprendre le vrai
la perception, quand ils sont émus el le bien et ne point les vouloir,
de compassion, savent qu'ils sont 10555.
avertis par le Seigneur de porter COMPRESSION. L'élal de compres­
du secours, 6737. Quand l'homme sion quan t à la respiration, et
sent de la compassion pour celui l'anxiélé causée pal' la privation du
qui est dans le malheur, et plus en­ vrai de la l'oi el du bien de la c1!a­
core pour celui qui est dans l'er­ rilé, se correspondent muluelle­
reUl' quant à la doctrine de la foi, il menl, cOlllme un elTet naturel dans
p,eut savoir' qu'il a chez lui les in­ le corps d'après line cause spiri­
ternes par lesquels le Seigneur opè­ tuelle dans le mental, 7217.
, re, 1102. Avoir ~f.mpassion, quand CO~IP'IER, Numel'al'e, lorsqu'il
cela est dit du Sligneur, c'est con­ s'agit des vrais et des biens de la
servel' ou délivrer d'après la misé­ fOl et de l'amour, c'esl disposer et
ricorde, 98!l9. mellre en ordre, 10217.
COilll'L~m:NT. L'elTet est le com­ COMPUT des anciens, 2252. Com­
plément dans lequel les intél'ieurs put des élals de l'église, 487. On
ou antérieurs ont élé l'assemblés et ignore quel a été le compul ecclé­
sont logés, 9824. Le complément siastique des très - anciens; c'est
des vrais et des biens de la foi et de une de ces choses qui ont été en·
l'a mour est le culle, 10206. tièrement perdues, 575. Ils avaieut
COMPLEXE (le) de Ioules les lois l'ormé ce comput avec des nom­
de l'ordre est le divin vrai procé­ bres par lesquels ils exprimaient
dant du divin bien du Seigneur, d'une manière universelle les cho­
7995. Le bien de l'amour et de la ses qui s'expriment d'une manière
chal'ité conjoint au vrai de la foi est par'ticulière par les mols; mais la
le complexe de toute doclrine et de connaissance de ce que chaque
tout culte, 3006. nombre enveloppait n'est point res­
COMPOSt:. Il n'y a rien, quelque tée chez leurs descendants, 5265.
simple qU'i! se présente, qui ne soit ce comput consistait en nombres,
un composé, et qui n'existe par un , dans lesquels étaient insérées des
190 co co
choses célestes non saisissables pal' jels des sens externes, principale­
les idées du mental naturel; mais ment de la vue, 8861. Celui qui
après les temps de ces très-anciens, pense ct conclut d'après le naturel
ces arcanes périrent avec la per­ inlérieur est d'aulant plus ralion­
ception des choses célestes, et il nel qu'il tire ses pensées el ses con­
resta seulement la connaissance de clusions du rationnel, et celui qui
cc que signifiaient dans le commun pense et conclut d'après le naturel
les nom1.Jres simples, 6175. extérieur est d'autant plus sensuel
CONCEPTION. Dans la Parole, la qu'illir'e ses pensées el ses conclu­
conception n'est Jamais prise autre­ sions des sensuels, 509/J. La divine
ment que dans le sens spil'Huel, 11 conclusion el l'exécution de la
savoir, pour la pensée ct l'œuvre chose conclue, c'est la Providence,
dn cœur, 26ll. 'l'oule conception de 512/J.
la doctrine procède du bien comllle CONCORDANCE (la) de l'horr.me
père, et tout enfantement de la interne avec l'homme exlel'ne n'a
doctrine sc fait pal' le vrai comme lieu qu'aulant que les choses qui
mère, 2586. Le Seigneur a été Dieu font la discordance sont éloign"écs,
pal' conception, :10825. Les concep· 1568. La concordance ou la discor­
tions dans le sens spirituel sont les dance de l'affection d'après le plai­
réceptions du \Tai d'apr'ès le 1.Jien, sir naturel avec le spirituel a lieu
el les enfantemen Is sonl les recon­ selon la qualité de l'un el de l'au­
naissances, 3919. La conception tre, 8995.
si(J1l. la premièi'e vic, :19:10; elle CONCORDE (la) ou union de l'hom­
sign. le premiel' de la naissance, me interne avec l'homme exlerne
3288, 67:18; voir EiWJ\NTEI\, Gi:NÉ­ renferme plus d'arcanes qu'on ne
nATION, Les enfants LÎrentleurs in­ peut l'énoncer, 157:7. Dans le lrès­
clinations naturelles de l'état des grand homme ou le ciel il faul qu'il
parents lors de la conception; il/us­ y ail enlre tous concorde et unani­
tré, :l46!J. mité, afin qu'ils soienl un, de mê­
CONCt:VOIR, c'est recevoir; en­ me que dans l'homme Ioules el
fanter, c'estreconnailre, 3919. Voir chacune des choses, quoique par­
CONCEPTION. lout différentes, font un cependanl
CONCILE. Le monde chrlHien ne par l'unanimité, 5182.
rcconnall pas l'humain du Seigneur CONCOl\nER. I,e bien ne recon­
pour divin par suite d'ulle décision nait pas pour vrai autr'e chose que
prise dans un concile 11 cause du ce qui concorde, 3161.
pape, afin qu'il fût reconnu pour le CONCOURIR. Dans le corps hu­
vicaire du seigneur; pl'ouvé pal' main, tOlites les fibres molrices
une conversation dans l'autre vie concourent il chaque ar.lioll au gré
avec des membres de ce concile, de la volon té, 93!J/J.
4738. CONCUBINE. Les servanles de qui
CONCLURE. Comment l'homme sont procréés des enfanls sonl ap­
peut conclure intellectuellement, pelées concubines; el d_es.,enfants
5288. Comment en avançant en âge en étaienl procn\és, afin quë'fus­
il conclut en ol'dre successif, 577/J. sent repreSëillés ceùx qüi'soïlLllOrs
CONCLUSIONS. Les \ l'ais nalurels de l'église, 28G8. Les fils des ser­
sont les C'Juclusions tirées des ob­ vanies sont les spirituels, 32/J6.
co co 191
~lise céleste était.repr~s~ntée conduisanl par le libre si douce-
pal' ·I:ppouse, .et l'église spirituelle ment et si tacitement, que l'homme
pal' la. concubine, :l21!i[ Se fianèer ne sait autre chose, sinon que c'est
les servantes ou les avoir pour con- de lui que tout procède, OSg7. Êlre
cubines, avait été permis dans l'é- conduil pal' le Seigneur, c'est le li-
glise représentative, principalement bre; et ~,tre conduit pal' les amours
dans l'église juive et israélite, pal' de soi et du monde ct pal' leurs
la raison que t.é.pouse représentait convoitises, c'est le servile, 2870,
l'alfection ùu vrai spirituel et la 2873, 288!J, 2890. Commenlle Sei-
smante l'~cJion dlLyr!1i n'!.tll.rêï; gneur conduit l'homme pal' les
ainsi, celle-Iil l'interne de l'église vrais d~ la foi, 9Sli6. L'homme qui
chez l'homme, et celle-ci l'externe, est régénérc est c.onduit pal' ses
80!i5. ~ ceux quiétàient (ums les propres, lanl pal' les illusions des
ç!.Lcrues il a étc permis, à cause de sens que 11a1' les cupidités, mais il
la représentation, d'adjoindre à l'é- esl tourné pm' le Seigneur vers les
pguse....l!.ne concubine; mais cëla choses qui sont Qcs vrais et des
n'est.plls permis il ceux qui sont biens; c'est là un arcane célcstc,
dan§les Ïlll<;.r~es et daÏisïë-Iiiei1Ct 24, Dans le premier état de la ré-
le vrai, par conséquent n'est pas génération le SeigneUt' conduit
permis aux chrétiens, pour qui l'homme par l'influx immédiat,
c'est un adultère, 32!JG. Il ~.lrr.as mais dans le second élat il le con-
permis anjourd'hui, comme chez duit pal' l'influx lant immédiat que
les Juifs, d'avoir des concubiues médiat,8G8S. Dans le premier élal
auprès des épouses, 9002. l'homme esl conduit par le Sei-
CONCUPISCENCE. VoÏ!' CONVOI- gneur au moyen du vrai, cl dans le
TISE. second il est conduit pal' le Sei-
CONDAMNEII, c'est la décision el gneur au moyen dl,l bien, 8731-
la déclaration de la peine à c~lui Quand J'homme se lourne vers les
qui a prévariqué, 01GO. amoUl's de soi ct du monde, il est
CONDENSATION (la) du faux d'a- c;ollduit des vrais ùans les l'aux,
l1rès le mal fait de la lumière cé- 10201.
leste une ohsclll'iLé, 8107. Il Dieu conduisil, II c'esl la 1'1'0-

COi'iDuna:. Le Seigneur conduit, videnr.e et l'auspice divin, 8093,


ceux qui aiment le iJien et le vrai 80ns.
pour le bien el le vrai, 10578, CONDUITS. Esprils et génies qui
106!J5, 108:.10. Ceux qui soul cou- appartiennent à la province des
duils pal' le Seigneur sont illl1strés conduits du chyle, 5180. Esprits
et voient les vrais dans la Parole; qui ont leur rapport avec le con-
mais non ceux qui sonl conduits duit pancréatiquc, le conduit hépa-
par eux-m~mes, 10638. L'homme lique, el Ic conduit cystique, 5185.
qui esl régénéré esl d'abord con- CONE. GenrQ de lortul'e auquel
duit pal' le Seigneur comme un pe- des cohorles d'esprits sOUlllellent'
Ul eufanl, puis comme un jeune d'autres espl'ils, 05S, 5389.
garçon, ensuile comme un adulle, CONFESSEU, Confiteri. Confesscr,
3665,3600,!J377,!J37S,4379,G751. d'où est liré le nom de JelllHlah,
Le SCigneur détourne l'homme du c'esl dans le sens suprême le Sei·
mal et le tourne vers le bien, en le gneur, dans lc sens interne ln Pa-
192 co co
l'ole, et dans le sens externe la doc­ ce des lllaUX chez soi, n'est pas la
trine d'après la Parole; montré, confession de la pénitence, 8390.
3880. C'est le divin de l'amour et Une confession universelle n'est
le rOYllIlme céleste du Seigneur, point la confession de la pénitence,
3880. C'est reconnaltre le Seigneur 8390. JI faut qu'il y ait confession
et les choses qui appartiennent au des péchés, pour que l'homme soit
Seigneur; ainsi, cette reconnaissan­ salivé, 8387. Voil' CONFESSER.
ce est la doctrine d'après la Parole, CONFIANC~ (la) ,~_s_Ua foi émi·
3880. c'est un mot qui se réfère au nente, 6272. La confianceou l'as­
céleste de l'amolli', 3880. surance, qui se dit de la foi et est
Confesser des péclll}S, c'cst con­ appelée foi qui sauve, est une con­
naltre des maux, les voir chez soi, fiance naturelle, mais non pas spi­
les reeonnallre, se déclarer eoupa­ rituelle, quand elle appartient il la
ble, et il cause de ces maux se con­ foi seule, 7762. La cpnfiance spiri­
ùamner; quand cela sc fait devant tuelle a son essence et sn vie [iàrle
Dieu, c'est confesser des péchés, bien de l'amour, et non par le vrai
8388. Voil' CONFESSION, PÉNITENCE. de la foi séparé de ce bien, 7762.
CONFESSION. La confession est la La confiance qui appartient il la foi
déclaration de sa foi devant le sei­ vient de l'amour et non de la foi
gneur; ainsi, clic comprend en elle sép<trée,-nîfi La confiance, qui
les choses que l'homme croit, pal' dans un sens élevé est appelée foi,
conséqucnt les choses qui pour lui est diverse, et peut même exister
sont la doctl'inc, 3880. L'homme chez les mér.hantsj mais la vraie
qni est dans la confession du cœur --sont-dansn'existe
confiance que chez ceûXqui
~
rcconnall que tout bien vient du l'amour et dans la cha­
Seigneur, et qne tout mal vient de rité, 6352. celle· ci n'est donnée que
l'homme; quand il est dans celle chez ceux qui sont dans la chariTé
reconnaissance, il est dans l'état ~J~~i11du nrocllaineTëï~1ns -l'a­
d'humiliation, cal' il reconnalt alors mour envers le Seigneur, 9242.
que le Seigneur est tout chez lui, et Elle n'cxiste que chez ceux qui sont
que lui-même n'est rien respective­ dans le bienquant à la-Viè;ainsi
ment, 3880. Toute confession pro­ ëlfez ceux qui sontJ!~ns li! cIJarité,
cède de la perception de l'influx, 29!f2,6352,6683, 6689,7762,8240,
3120. Sacrifices de confession; ce 9239 il 9265. Il en est pen qui sa­
que c'est, 3880. chent ce que c'est que celle con­
Confession des péchés. La con­ fiance, 3868, 4352. Tous ceux qui
fession des pechés doit être faite sont dans l'amour céleste- ont la
devant Dieu, 8388. Celui qui seule­ confiance qu'ils son't sauvés pâi"îë
ment d'une manière générale re· Séfgneur, 9266. La confiance de la
connalt qu'il est un pécheur, et se foi séparée est morte, 7762. Ceux
déclare coupable de tous les maux qui sont dans l'amour de soi et dans
sans s'examiner, c'est-il-dire, sans l'amour du monde ne peuvent avoir
voir ses péchés, fait une confession, la confial1~e:qui est appelée la foi
mais non la confe~sion de la péni­ même, 9261. La vraie confiance ne
tence, car il vit ensuite comme au­ peut pas exister chez ceux qui ont
paravant, 83\10. La confession, sans mené une vie mauvaise, 7762. La
la connaissance et la reconnaissan· foi, soit qu'on l'appelle confiance,
CO co 193
soit qu'ou rappelle assurance, ne lumière de' la confirmation, sans la
produit aucun effet chez les mé" perception préalable du vrai, est
chants, 5826. La confiance réelle une lumière naturelle; elte peut
He peut exister' que àansle bièn, 1 exister même chez ceux qui ne sont'
mais une confiance bâtarde et faus- pas sages, 8780; c'est une lumière
se peut aussi exister dons le mal, naturelle, non spirituelle, pouvant
468B. La ~QnJiance ne peut exister exister mêine chez les méchants,
sans la charité à l'égard' duPfo- 8780'~ La lumière de la confirma-
chain j- si elle se manifeste d'ans Îes lion n'est pas la lumière de la per-
périls' de la vie, et quand la mort ception, ou une lumière divine pro-
est à la porte chez les méchan ts, cédant du ciel; mais c'est une lu·
c'est une confiance bâtarde ou faus- 1 mière sensuelle, telle que celle des
se; car chez eux, dans l'autre vie, il infernaux, s'il n'y a pas perception
n'apparatt pas la moindre chose de 1 qùe la chose soit un vrai, 8780.
celle confiance, quoiqu'à l'appro- CONFIUIER. Le faux peut êlre
che de la mort ils aient en appa- ,confirmé aussi bien que le vrai,
rence déclaré avec ardeur qu'ilsl'a- ! 1017, 4nl, 5033. Avant de confir-

vaient, 5826. mer quelque cbose, il faut exami-


CONFIER (se). ·Ceyx qu~n­ ner si c'est un vrai ou non, li'741,
.Jl~nt ,!!!~Scigneur reçoivent c..Q!lti- 17012, 7680. Il est d'un sage, non
nuCTIèment de lui le bien; mais de confirmel' un dogme, mais de
ceux qui" seconfient "én eux-mêmes 'voir s'il est vrai avanl qu'il soit con-
introduisent continuellement en 1firmé; et c'est ce que font ceux qui
eux le mal, 8li80. Ceux qui se co.!!- sont dans l'illustration, 1017,li7li1,
nent au divin et lui altrioùéIil lou- 7012, 7680, 7950. La perception
tes choses sonldans le fleuve de la consiste à voir ce qui est vrai et ce
ProVidence, et sont conlinuelle- qui est faux, et non à confirmer
inëilf portés vers les choses heu- une chose quelconque, 7680,7950.
reustlS, 8li78. Il appartient à l'entendement de
CONFIRMATIFS. Avant que le vrai voir et de percevoir si une chose
soil reçu et conjoint au bien, des est vraie, avant de la confirmer, et
confirmalifs précèdent et sont asso- non pas de pouvoir confirmer quoi
ciés, afin que l~on craie, li364. Les que ce soil, lin1, 7012,7680. Voir
connrmatifs du mal pal' la pensée et percevoir si une chose est vraie,
sont ce qui est appelé faux d'après avant de la confirmer, est donné
la vie des cu pidilés; ces faux pa- seulement à ceux qui sont affeClés
raissent à l'homme comme des du \'l'ai pour le vrai, 8780. Toutes
vrais, et quand il a confirmé chez choses, même les faux, peuvent
lui ces faux, les vrais lui paraissent êlre confirmées, jusqu'à parattre
comme des faux, li729. Les confir- comme des vrais, 2482,2490,5033,
matifs corroborent la persuasion 6865, 8321. Tous les dogmes, mê-
formée dès l'enfance sur le doctri- me ceux qui sont faux, peuvent
nal,4729. otre confirmés, jusqu'au point de
CONFIRMATION. La confirmation se montrer comme vrais, 5033,
de la vérité se fail par l'illuslration, 6865, 7950. Les choses qui ont élé
et l'illustration est différente selon confirmées par la doctrine et par la
l'état de 1:1 vie de chacun, 7012. La vie reslent éternellement; expe-
1. t3.
194 co co
,'ience, 6767. Il faul se bien garder CONFORMATIONS des singuliers el
de confirmer des faux de religion; des particuliers des degrés succes­
pourquoi 1 865, 8780. Combien il sivement supérieurs, 5Ul!.
est nuisible de confirmer par la CONFllSION. Si l'homme, ou l'es­
Parole les principes du faux, et sur­ prit, ou l'ange, se gouvernait lui­
tout les principes qui favorisent l'a­ même dans les singuliers, au lieu
mour de soi et l'amour du monde, de l'ordre il Y aurail confusion de
589. ceux qui se sont beaucoup toutes choses; illustré, 6338.
confirmés dans une doclrine fausse CONGLUTINATION, Conglutinatio.
ne peuvent êlre illustrés, 10660. Peines de la conglutination; à qui
Chez les intelligents et les savanls elles sont infligées, et quelles elles
du monde qui se confirment, d'a­ sont, 960, 1271.
près les scien tifiques, con tre les CONIECTION DANS L'ENFER, Con­
choses qui son t du ciel et de l'é­ jectio in infernum. C'est l'assem:
glise, l'inlerne est plus fermé que blage de tous les faux d'après le
chez les simples, 10692. A ceux mal chez les dévastés, et !'investis­
qui sont dans l'affirmatif sur les sement par ces faux; comment cela
vrais de la foi, il esl pel'mis de les se fail, 8210, 8232, 8286.
confirmer inlellectuellement par les CONJECTllRES. Dans la Parole,
scientifiques, mais non à ceux qui plusieurs conjectures historiques
sont dans le négatif; pourquoi 1 peuvent, il est vrai, être déduites
2568, 2588, 3913. La doctrine faile du sens de la lellre, mais toules ces
par un homme ilIuslré peut en­ conjeclures n'onLrien de spirituel,
suite être confirmée par les ralion­ ni à plus forle raison rien de divin,
. nels, et ainsi elle est comprise plus et cependanl la Parole est divine,
pleinement et elle est corroborée, 2576.
2553,2719,2720,3052,3310,6067. CONJOIGNANT. Le bien qui appar­
Par les tentations sonl confirmés et lient à la foi est le. conjoignant
implantés les nais et les biens, même, eCle-vra( q-U;- appaÏ'iieiif à
ainsi les choses qui appartiennent la foi n'eslle conjoignant qu'autant
à la foi et à la charité, 8351, 8924, que ce vrai a en lui le_.l>ien de fa­
8966, 8967. mour,f0067. -­
CONFLIT. Dans le monde spiri­ CONJOINDRE. L'homme peut être
tuel, quand les sphères de vie ne conjoint à Dieu par la foi et l'a­
concordent pas, il y a conllit, 8945. mour, i0591. "Être conjoint à Dieu,
Conllits de pensées et de raisonne­ c'est vivre éternellement, 10591.
ments, quand des sociélés mal con­ Personne ne peut êlre conjoint à
jointes sont dissoules j quels sont Dieu que par le Seigneur et dans le
ces conllits, 2129. Seigneur, 10818. L'homme, par ses
CONFONDRE sign., dans le sens deux faculLés, qui sonl l'entende­
inlerne, non-seulement couvrir de ment et la volonté, peul être con­
ténèbres, mais encore oblillérer et joint au Seigneur, l!525, 6323,9231.
dissiper au point qu'il n'y ail aucun L'homme par la régénéra lion est
vrai, 1321. Confondre leur tèvre,­ conjoint au seigneur, 200l!, 9338,
Gen. XI. 7, - sign. que le vrai de Ce qui a été conjoint à la vie même
la doctrine n'est chez personne, et à l'éternel ne peut pas mourir,
1321. 7507. Le bien esl dans un perpé­
CO co 195
luel effort et d~ns un perpétuel dé· être fait, 8497. Personne ne peut
sir de se conjoindre les vrais, et être conjoint par l'amour et la foi,
les vrais réciproquement se conjoi­ sans le divin humain, 10067. L'hom·
gnent avec le bien, ~206, 9207, me est conjoint au Seigneur par le
9lt95. Les vrais sont conjoints au bien, et non par le vrai sans le bien,
bien chez l'homme autanl et de la 10367. Le Seigneur tire de la mé­
même manière que l'homme est moire de l'homme le vrai de la doc­
dans le bien quant à la vie, 383lt, trine, et le conjoint à l'a!Tection
38lt3. Le vrai est conjoint au bien, du bien, 2871>. Celui qui vil selon
qU.Jlnd l'homme PITçoit _~u pJaisir les préceptes est conjoint au Sei­
en faisa.!!! ..Èuill~@_ prochain à gneur, 8767. Tous sont conjoinls
cause du bien et du vrai, et non à dans l'autre vie selon l'amour du
cause de soi et du monde, 53ltO. bien et du vrai procédant du Sei·
Le vrai, quand il a élé conjoinl au gneur,9378. Voil' COl'I.TONCTION.
bien, est approprié à l'homme, CONJONCTIF. Le divin bien cé­
parce qu'il devienl chose de sa vie, leste du Seigneur esl le conjonctif
3108, 3161; el al9rs il s'évanouil même de loules choses dans les
de la mémoire, 3108. Les vrais ne cieux, 10262.
pëUvent être conjoinls au bien que CONJONC/ION. La conjonction
dans l'étal libre, 3158. Toul ce qui spirituelle n'esl aulre chose que
se fait dans le libre est conjoin t, l'amour et la charilé, lt191. Elle se
mais ce qui se fait dans là contraint fail par la pensée qui appartient à
n'est pas conjoint, 2875. Aucune l'en tendemen t, et par l'a!Tection
chose ne peut être conjoinle à qui appartient à la volon lé, 5663.
l'homme, à moins qu'il n'en soit Toute conjonction requiert un ob­
alfecté, 2875. Les choses qui sont jet, el la conjonction se fait selon
de l'étal civil et de l'élat moral se la qualilé de l'objel, 8705. Tou le
conjoignent dans l'homme externe, conjonction existe par les a!Tec­
mais celles qui sont de l'état spiri­ tions, 3939. Pour que la conjonc­
tuel se conjoignent dans l'homme lion exisle, loul ce qui est inférieur
interne, et ensuite par l'interne ou extérieur doit êlre entièremenl
dans l'exlerne, 10067. Les vrais subordonné et sotimis au supérieur
sont conjoints au bien par les ten­ ou intérieur, 5809. La co!tl9nc­
tations, 331.8, li572, 7122. Les plus tion se fait d'une manière--ëhez lèS
grandes précautions sont prises par célesleg:et<f'une aurre-Ïnaîlière
le Seigneur pour que le vrai ne soit chéiTes-sp1i'iluels, 10121{.-I;'üfTIuur
point conjoint au mal, ni le faux du esflîi- co!Îjonetion dans le monde
mal au bien, 3110, 3116, ltlt16, spiriluel, 159lt, 2057, 3939, lt018,
5217. Si le vrai et le faux élaient 5807, 6195, 6196, 7081 à 7086,
.'
conjoints dans l'homme intérieur, 7501, 10130.
le vrai serait profané, ce qui entraî­ Conjonction dans le Seigneur.
nerait avec soi la damnation éler­ La conjonction deI'e~seJ)<i~h~!lJ<ljQe
nelle, 5508. avec l'essence divine a été faile par
Le Seigneur d'après le divin le Seigneûraü-moyen de continuels
amour. veut donner et conjoindre à combats de tentations et de conli­
l'homme tout ce qui esl à Lui, et il nuelles vicloires, 1737. Première
le lui conjoinl autanl que cela peut conjonction du divin du Seigneur
t96 co co
avec son humain raUonnel, 2341. chez t'/l(n1l'M. Ce qui se passe à1
Conjonclion du vrai divin avec le l'égard de la oonjonction du bien
divin bien dans le raUonnel, 3072. de la oharité avec le vrai de la foi
Conjonction du divin bien naturel chez l'homme, 7756. Elle se fait
avec le vrai dans le naturel, !tS53. dans les intérièurs de l'homme,
ConjoncUon du naturel avec le ra­ 7757. Sans celte conjonction la cha­
tionnel dans le Seigneur, 4612. riLé n'eat pas la oharilé, mais seu­
Conjonction du Seigneur avec lement la bonlé natUl:elle; et la foi
l'homme. Il n'y a aucune conjonc­ n'est pas la foi, mais c'est seule­
tion avec le divin même, mais il y ment la science des choses qui ap­
a conjonction avec le divin humain, partienn.ent à la foi, 7757. La con~
3038, lt211, 4724. Il Y a union de jonction du vrai de la foi et du bien
la divine essence du Seigneur avec de la charité est comme un mal'ia­
son i)'umaine essence, mais con-, ge, 1904, 2173, 2508. La conjonc­
jonction du Seigneur avec l'hom­ tion du vrai et du bien sc fail dans
me, 2021. La conjonction du Sei­ le libre ou d'apl'ès le spontané,
gneur avec l'homme se fait non !t03!. La conjonction du bien avec
pas par la foi, mais pal' la vie selon le vrai se fait pal' les tentations,
les vrais qui appartiennent à la foi, 4572; il y a ensuite oousGllatian,
9380, 10143, 10153. Le Seigneur cal' cette conjonction est la fin des
est dans un continue! effort de con­ tentations, !t572. LlI conjonction du
jonction avec l'homme, mais l'in­ bien et du vrai a en..soi Il! joie, car
flux ct la, conjo~ction sont empê­ celle conjonction est le mariage cé­
chés par les propres amours ùe leste dans lequelesL.le divin, 4572.
l'homme, 20!t1, 2053, 2411, Il Ya La conjonction du bien el. du vrai
par la Parole, au moyen du sens' sc fait selon l'accroissemen t. des
interne, 'conjonction du SeigneUl;' connaissances, 3iM,.
avec l'homme, 10375. Conjonction ,'eciproque du bien
Conjonction du ciel avec l'hom­ ct du vmi. li y a conjonction réci­
me. Quand la Parole est lue par proque du bien avec le vrai ct du
l'homme, le ciel est dans la sagesse vrai avec le bien, 5365; 85!6.Toute
procédant de la Parole, et alors conjonction exige un réciproque;
l'homme est Cil même temps en ct le récipl'oque est le consen te­
conjonction avec le ciel; illustré, ment, 60,lI7. l'om' que ,le vrai soit
10452. L'homme qui lit saintement conjoint au bien, il faut qu'il y ait
la Parole e,st par les correspondan­ consentement de l'entendement ct
ces étroitement en conjonction avec de la volonté; quand la volonté
le ciel, et par le ciel avec le Sei­ aussi consent, il y a conjonction,
gneur, quoique l'homme porte seu­ 6047~ La conjonction réciproque
lement sa pensée sur les choses qui du vrai avec'le bien et du bien avec
sont dans le sens littéral de la Pa­ le vl'ai est le mariage célêite, 5365.
role, 3735. La conjonction du ciel La conjonction réciproque du vrai
avec l'homme s'opère par la recon­ avec le bien ct dubien av,ec le vrai,
naissance que tous les vrais et tous chez l'homme, s'opèl'e pal' prévi­
les biens procèdent du Seigneur, sion, c'est-à-dire, pal' la Providcnl:e
10230. du Seigneut', 3951. Toute conjonc­
Conjonction du bien et du vrai tion spil'ilu~!l!l provient de la con·
co co 197
jonction de la vie d'après les vrais afTecllon dans laquelle' sont ceux
de ln foi avee ln vie d'après le bien qui apprennent les vrais de l'~glise
de la charité, 9002. à cause de ces plaisirs, 9184. Celte
Conjonction de l'interne avec conjonction ne nuit pas à ceut qui
l'externe. Chez l'homme, la con· dans la suite sont régénérés par le
jonction de l'homme interne et de Seigneur, 9184. Comment, chez
l'ho'mme externe, ou du rationnel eux, d'une conjonction illégitime il
et du naturel, constitue l'humain, se forme une conjonclion légitime,
et un humain tel qu'est la conjonc­ 9184.
tion '; il Y a conjonction quand ils CONJUGAL. Le conjugal réel ne
font un, et ils font un quand le na­ peut exister que chez ceux chez qui
turel est le ministre et le seI;viteur il y a 1'~gU.se ou le royaume du Sei­
du rationnel, 4108. t'homme ex­ gneUl', et' chez ceux-ci ce conjugal
teFne pense et veut selon la con­ ne peut exister qu'entre deux per­
jonction avec l'homme interne, sonnes, 4837. Ceux qui sonl de l'é­
9702, 9703. L'externe doit êtr~n glise spirituelle ne sont pas dans le
correspondanC',e avec l'interne pour conjugal avant d'être dans le bien,
qu'il y ail conjonction, 5427, 5428, et par suite dans les vrais, 8809.
5477. La conjonction de l'inlerne Chez les Juifs il n'y a pas eu le con­
a,vec l'externe se fait par le bien, jugal, parce que dans les inlernes
5597.Conjonction du bien de l'hom­ ils étaient dans le faux et dans le
me extel'ne avec l'affection du vrai Inal, 8809. Des esprits angéliques
de l'homme interne, 3952. l'oule qui, d'après l'idée de la conjonclion
conjonction des naturels avec les du bien et du vrai, perçoivent s'il y
spirituels, et en général des infé­ a un conjugal, 10756. Voir AMOUR
rieurs avec les supérieurs, se fait CONJUGAL.
par la correspondance, 877!:!. CONNAISSANCES. Les connaissan­
Il Ya conjonction du bien du na­ ces ne sont pas des choses abstrai­
turel avec le bien du rationnel, et tes, comme la plupart s'en forment
adjonction du vrai du naturel au l'idée; elles ne sont pas plus des
bien du ralionnel, 3514, La pro­ choses abstraites des substances les
gression de la conjonction d'un bien plus pures appartenant à l'IJOmme
avec un autre se compose de,la mu­ intérieur ou à l'esprit de l'homme,
tuelle reconnaissance, de la conve­ que la vue n'est abstraite de son
nance, de l'affection, de l'initiation organe ou de l'œil; ce sont des
et de la conjonclion, 3809, 3810. substances plus pures, qui sont
Oonjonctîon récipl'oque de l'en­ réelles, etc., voit 3726. Sont ap­
tendement et de la volonté. Celte pelés connaissances les scientifi­
conjonction est décrite, 10067. ques qui appartiennent à l'étaL et à
Conjonction de l'égli3e avec le la vie spirituelle, 9945; VOil' SCIEN­
ciel pal' la sainte cène, 10519 à TIFIQUES. Les connaissances sont
10522. les vrais puisés pendant l'enfance
Conjonction illégitimp.. Dans le (put!1'itia); et elles sont des vrais,
sens spirituel, la conjonction iIlégi­ . non en elles-mêmes, mais d'après
tillle est la conjonction du vrai avec les divins qui sont en elles, 3676.
une affeotion provenant du plaisir Les ~nnaissances sont pour les
du~~n ou d:u plaisir de l'hC:~.ll1.~ur, usages, 6815. L'homme doit être
t98 co co
imbu de sciences et de connaissan­ daines peuvent être séparées, 1557.
ces, puisque par elles Il apprend à Pour avoir la perception d'une cho­
penser, ensuite à comprendre ce se, il faut qu'on en ait auparavant
que c'cst que Ic vrai et le bien, et la connaissance, 5649.
enfin à être sage, c'est-à-dire, à vi­ CONNAfTRE, c'est comprendre,
ne selon le vrai et le bien, 129, croire et percevait, comment et
1450,1451,:1.801. Les connaissances d'où j montré, :1.0155. Connatlre,
ne sont autre chose que les vrais de quand cela se dit de Dieu, c'est
l'homme naturel qui ne lui ont pas prévoir et pourvoir, 5309. Quand il
encore été appropriés, 5276. Les est dit que Dieu connall, c'est qu'il
connaissances ne deviennent pas gratifie de la charité, 6806. Con­
des vrais chez l'homme, avant d'ê­ naltre, c'est la prévoyance,-6853,
tre reconnues pal' l'entendement, 6906. Connattre, quand cela se dit
ce qui arrive quand elles sont con­ du Seigneur, c'est être uni, 2826,-c.
firmées chez lui, et ces vrais ne lui Dans l'aull'e vie, on connall quel
sont pas appropriés avant qu'il y est un esprit pal' une seule idée de
conforme sa vie, 5276. Toutes les sa pensée, 1040,
connaissances ont pour fin la vie, CONNEXION. Si une chose sub­
2049. La vie des connaissances de siste, c'est pal' connexion et dépen­
la foi n'est autre que la vie de la dance avec et sous Celui de qui
charité, 2049. Les connaissances procède le tout de l'existence, 5377.
de la foi sont très-nécessaires pour Ce qui n'a pas de connexion, et
formel' la vie de la charité, qui, ainsi est indépendant, ne peut pas
sans elles, ne peut être formée, même subsister un seul moment,
2049. Les connaissances ouvrent le 5377.
chemin vers l'homme interne, et CONNU, Notus. Ceux qui se sont
ensuite elles le conjoignent avec connus dans notre monde se l'en·
l'homme externe selon les usages, contrent dans l'autre vie, lH4; on
1563,1616. Les connaissances, par· rencontre même ceux qu'on a con­
ce qu'elles appartiennent à l'hom­ nus de réputation, Hi4. ceux qui
me externe, sont ùans la lumière ont été connus d'une manière quel­
du monde, 52:1.2; elles sont comme conque se présentent aussitôt qu'on
les réceptacles et comme les vases pense à eux, 1274. Swedenborg a
du vmi et du bien qui appartien­ parlé avec presque tous ceux qu'il
nent à l'homme interne, :1.469, avait connus, 5, M8, 1636, 1880;
1496,3068,5489,6004,6023,6052, ceux qu'il avait connus se l'appe­
6071, 6077, 7770, 9922. Les con­ laient, dans l'autre vie, ce que,
naissances sont apprises et implan­ dans le monde, ils avaient fait en
tées dans la mémoire selon l'influx sa présence, 2486.
de l'homme interne, :1.460. Les con­ CoNSANGUIN. l;e plus proche de­
naissances sont des moyens de de­ gré de l'amour en ligne descen­
venir sage, et des moyens de deve­ dante est appelé consanguin, et est
nir insensé, 4:1.56, 4760, 8629.,Les entendu dans le sens propre par le
connaissances rendent distincte frère, 3815.
une idée commune et obscul'e, et CONSANGUINITÉ. Dans le monde
plus l'idée devient distincte par les spirituel, on le ciel, il n'y a d'au­
connaissances, plus les choses mOIlf tres consanguinités, ni d'autres lIf­
co co 199
f1nUés, que celles de l'amour en­ flux du ciel, 9122. La conscience
vers le seigneur el de l'amour à dans son essence est la conscience
l'égard du prochain, ou celles du du vrai el du droit, 986, 208t. La
bien, ce qui esl la même chosel nouvelle volonlé chez l'homme t~
38i5. Toule consanguinité lire son généré eslla conscience, 927,1023,
origine du bien, 38i5. ~es choses 1043,1044,4299,4328,4493,9115,
qui descendenl du mariage célesle 9596. De la conscience vient la vie
ont des rapprochemenls entre elles spirituelle pour l'homme, 9117. l,a
commo les consanguinités et les af­ conscience chez l'homme spirituel
finilés SUI' la terre, 2508. Le bien est la conscience de ce qui esl droil,
mêf"!le et le vrai même, dans l'au Ire 986, f. Quelle est la conscience
vie, font ce que sur tene on nom­ chez l'homme régénéré, 977. La
me la consanguinilé et l'affinité, conscience est l'intermédiaire en­
3815. Toutes les choses qui appar­ tre le Seigneur et l'homme, 1862.
tiennenl aux affections, aux percep­ La conscience est une aperceplion
tions et aux pensées du régénéré ifttérieure du bien et du vrai, et si
ont élé conjoinles enlre elles com­ l'on agil contre celle aperceplion,
me par consanguinité et affinilé, il y a anxiété, 4627. D'où vient à
2556. Dans les sociélés du ciel, il l'homme la conscience, 1919,3747.
en est des biens et des vrais de La conscience est formée chez
même que des consanguinités el l'homme d'après la religiosité dans
des affinilés SUI' la lerre, 4619. laquelle il esl, selon qu'il reçoil in­
CONSCIENCE. La conscience esl térieuremenl en lui cette religio­
nn lien inlerne, pal'Iequell'homme silé, 9112; chez l'homme de l'é­
esl lenu à penser, dire el faire le glise elle est formée par les vrais
bien, el par lequel il esl déloul'Dé de la foi d'après la Parole, ou d'a­
de penser, dire el faire le mal, el près une doctrine tirée de la Pa­
cela, non pal' l'apport à lui-même role, selon la réception de ces vrais
el au monde, mais pal' rapport au dans le cœur, 9113. La conscience
bien, au vrai, au jusle el au droil, chez l'homme esl formée d'après
19i9, 1.920. Comme la volonté de les choses qui sont de sa religion,
l'homme n'est que cupidité, le Sei­ el qu'il croil êlre des vrais, 1077,
gneur a pourvu d'une manière mi­ 2053, 9113. La conscience est dans
raculeuse à ce que l'intellectuel, ou la partie intelleclnelle, 863, 865,
le vrai de la foi, ne fûl pas plongé 875, i023, 1043. La conscience est
dans la volonté de l'homme; et il a formée par les vrais de la foi, et la
distingué l'inlellecluel du volon­ conscience est d'aulanl meilleure
taire par un cerlain médium qui esl que les vrais de la foi sonl davan­
la conscience, dans laquelle la cha­ lage réels, 2053, 2063, f., 9114. Le
rité esl placée par le Seigneur; sans fondement de la conscience esl la
} cette Providence miraculeuse, per­ chal'ilé, i033. Ceux qui onl la con­
sonne n'aurail jamais pu être sau­ science disent de oœur ce qu'ils di­
vé, 863. La conscience est un dic­ senl, el fonl de cœur ce qu'ils font,
tamen inlerne, que telle ou lelle et il y a une conscience plus par­
chose doit êlre faite ou ne doit pas faite chez les illuslrés el les intelli­
êlre faile, 19i9, 1935. La conscience genls, 9114. Ceux-là onl la con­
eet le plan et le réceptacle de l'in· science, qui ont reçu du Seigneur
.... \ '

2QO co CO
une nouvel1e volonlé; celle volonlé 1033. Qua~~ l'homme en a été gra·
est elle-même la conscience, 9H5. tillé, il craint d'agir contre les vrais
Il Ya deux consciences,.à savoir, de la fo\, parce qu'ainsi il agirait
J.:I;.conscience du bien et du vrai, et contre la conscience, 1033. Nul ne
la conscience du juste et de l'équi­ peut recevoir celte conscience s'il
table, 5145, 9H9. La conscience n'est dans les vrais de la foi, aussi
du bien vient du bien qui procède en est-il peu dans le monde chré­
du vrai, 4390. La conscience du lien qui la reçoivent, car chacun
bien est la conscience de l'homme établit son dogme comme vtai de
interne, et la conscience du juste la foi, 1033. Néanmoins ceux qui
est la conscience de l'homme ex­ sont régénérés reçoivent c'lUe con­
terne, 9H9. La conscience du bien science quand ils reçoivent la cha­
consiste à agir selon les préceptes rité, car le fondamental de la con­
de la foi d'après l'affection interne, science est la charité, 1033.
la conscience du juste consiste à Conscience bdtarde. C'est celle
agil' selon les lois civiles et moralio~ qui est formée chez les gentils d'a­
d'après l'affection externe, 9H9. près le culte religieux dans lequel
Exemples qui montrent clairement ils sont nés et ont été élevés; agir
ce que c'est que la conscience, con tre le culle, c'est pour eux agir
9120, 9121. La conscience n'est contre la conscience, 1033. Quand
pas possible sans la charité, 1919. leur conscience a été fondée dans
La conscience est formée dans le la charité et la miséricorde et dans
bien et le vrai spirituels, et aussi l'obéissance, ils sont tels, qu'ils
dans le juste et l'équitable, et dans peuvent recevoir dans l'autre vie la
l'honnête et le décent j ce sont là conscience vraie; et ils la reçoiven t
des biens qui se succèdent, 2915. même, car ce qu'ils aiment avant
Il Ya trois plans dans lesquels le Lout et de préférence, c'est le vrai
Seigneur opère j la conscience inté­ de la foi, 1033.
rieure qui appartient au bien et au Conscience fausse. c'est celle
vrai spirituels, la conscience exté­ qui esLJormée, non par les internes
rieure qui appartient au bien et au mais par les externes, c'est-à-dil'e,
vrai morilUx et civils, ou au juste non par la chal'ité mais par l'amour
et à l'équitable, et le plan extime de soi et du monde, 1033. Il ya, en
pour les choses qui appartiennent effet, des hommes auxquels il sem­
à l'amour de soi et du monde; quels ble qu'ils agissent contre la con­
sont ces plans, 4167. La conscience science, quand ils agissent contre
elle-même est le plan intérieur dans le prochain; et alors il leur semble
lequel est terminé l'influx du divin aussi être intérieurement tourmen­
bien, 5145. Chez ceux qui sont de tés, mais cela vient de ce qu'ils per­
l'église spirituelle il ya la conscien­ çoivent que leur vie, leur honneur;
ce du vrai, 808io leur réputation, leurs richesses ou·
Il Ya la conscience vraie, la con­ leur gaio sont en péril, et qu'ainsi
science bâtarde et la conscience ils peuvent eux-mêmes éprouver
fausse, 1033. du dommage, 1033. Quelques-uns
Conscience vmie. C'est celle qui tiennent d'hérédité ceUe sorte de
est formée chez l'homme par le Sei­ timidité du cœur, 'd'autres l'acquiè­
gneur d'après les vrais de la foi, rent Ii'eux-mêmes, mais c'ellt une
co co 20f
conscieDCefausse, lO83. Il Ya con­ 9H4. 'Ceux 'qui ont la conscience
S\lieDce fausse quand on failloutes ne fonl point de serment, ,ni à plus
choses pour soi-même, 6207. forle l'aison ceux qui ont la pel'cep­
En général, la conscience eel tion; c'esl pour cela qu'il a éi6
double, 'inlérieure el exlérieure; défendu par le Seigneur de,jurer,
l'inlérieure mil celle du ,bien spiri­ 2842. Ceux qui ont la conscience
luel qui dans sonessenceesl le sont tous dans le bien de la 'charité,
vrai, el l'exlérieure celle du bien 23'80. ceux qui agissent selon la
moral et du bien civil, qui, dans conscience son t dans la tranquillité
leur essence sonl le sincère el le et-dans la béaHtude, et vice vel'sû,
juste, en généml le droit, 6207, 9U8. Les simples de foi, qui ont
:1.0296­ vécu dans l'amour conjugal et ont
Douleur de Conscience. C'est eu la conscience, viennent dans le
une anxiélé du menlai à cause de ciel, 2759. L'influx des anges est
l'injuste, du non-sincère et d'un dans les choses qui apparliennent
mal quelconque, que l'homme croit à la couscience de l'homme, 6207,
être contre Dieu et contre le bien 62.:1.3. Ceux qui ont la conscience
du prochain, 72:1.7. Si l' hom me sont dans la béalitude intérieure,
éprouve de l'anxiété, quand il pen­ quand ils fonl le bien et le juste
se à mal, celà vient de la conscien­ selon la conscience, 9118., Ceu-x qui
ce, 5470. La douleur de la con­ ont la conscience dans le monde
science vient du combat entre les ont aussi la conscience dans l'au Ire
mauvais esprits et les anges, 227. vie, et ils ysont parmi les heureux,
Les mauvais génies et les mauvais 965. L'influx du ciel a lieu dans la
esprits s'emircent principalement conscience chez l'homme, 6207,
de délruire la conscience, 1820. La 6213, 9:1.22. Le Seigneur gouvel'De
douleur de conscience, c'est d'êlre l'homme spirituel au moyen de la
dans l'angoisse à cause du mal que conscience qui est pour lui un lien
l'on fait, et aussi à cause de la pri­ inlerne, :1.835, :1.862. Ceux qui ont
vation du bien et du vrai, 72:1.7. Il la conscience ont la pensée inté­
Ya tenlation spirituelle, quand la rieure, mais ceux qui n'ont pas la
conscience est allaquée, 847. Com­ conscience on t seulement la pensée
me la lentation est un combat du extérieure, 1919, :1.935. Ceux _qui
vrai el !lu faux dans les intérieurs ont la conscience pensent d'après
de l'homme, et comme dans les le spirituel, mais ceux qui n'ont
tentations il y a douleur el anxiété, pas la conscience pensent seule­
c'est pOUl' cela qu'il n~y a d'admis ment d'après le naturel, :1.820.
dans les tenlations spfriluelles que Ceux qui n'ont pas la conscience,
ceux qui ont la conscience, 847. ne savent pas ce que c'est que la
Quand l'homme sent quelque anxié­ conscience, 7490, 9:1.2:1.. Il Yen a
té lorsqu'il se porle vers le mal, quelques-uns qui se moquent de la
c'cst un indice qu'il peut être ré­ conscience, quand on leur dit ce
formé,5470. que c'est, 72:1.7. D'autres croient
De ceux qui ont la Conscience que la conscience n'est rien; d'au­
et de ceux qui ne l'ont pas. ceux tres, que c'est quelque chose de
qui ont la conscience parlent et triste, une sorte de douleur nalu­
agissent d'après le cœur, 7935, relie, provenant ou de caUse.s dans
~02 co co
le corps ou de causes dans le mon· veulent détruire la conscience chez
de; d'aulres, que c'est quelque ceux qui l'ont, 1820. Quels sont
chose provenan t de la religiosité ceux qui n'ont pas la conscience, et
chez le vulgaire, 950. Quelques-uns ceux qui ne savent pas ce que c'est
ne savent pas qu'ils ont la COn­ que la conscience, 9121. Ceux qui
science, quoique cependant ils n'ont pas eu la conscience dans le
l'aient, 2380. monde, n'ont pas non plus la con­
Les bons ont la conscience, mais science dans l'au tre vie, 965, 9122.
non les méchanls, 831, 965, 7690. Par suite, chez ceux qui sont dans
Ceux qui sont dans l'amour envers l'enfer il n'y a aucun remords de
Dieu et dans l'amour à l'égard du conscience pour les maux qu'ils ont
prochain ont la conscience, 2380. fait dans le monde, 965, 9122.
La conscience est principalement Ceux qui sont du royaume spiri­
chez ceux qui ont élé régénérés tuel du Seigneur ont la conscience,
par le Seigneur, 977. C~ux qui sont et elle a été formée dans leur par­
dans les vrais seulemenl, el non tie intellectuelle, 863, 865, 875,
dans la vie selon les vrais, n'onl 895, 927, 1063, 1046, 1555, 2256,
pas la conscience, 1076,1077,1919. 6328, h!l93, 5113, 6367, 8521,
S'il n'y a pas la conscience, les 9596, ~915, 9995, 10126. JI en est
amours de soi et du monde en autrement de ceux qui sont dans le
prennent la place, 1862. Ceux qui royaume céleste du Seigneur; ils
font le bien d'après le bien naturel, ont la perception, 927, 2256,5113,
et non d'après la religion, n'ont pas 6367,8521,9915,9995,1012[1. Ce­
la conscience, 6208. lui qui a la perception connalt les
Ceux qui n'ont pas la conscience singuliers des particuliers, et les
sont seulement hommes externes, particuliers des vérilés communes,
M59. Ceux qui n'ont pas la con­ il n'en est pas ainsi de celui qui a
scienr.e, le Seigneur les gouverne la conscience, 865.
pal' les liens externes, qui sont Ceux qui séparent en actualité la
toutes les choses appartenant à l'a­ foi d'avec la chal'ité ne peuvent
mour de soi et du monde, et par avoir aucune conscience, 1076,
conséquent la crainte de la perte 1077. Ceux qui croient que le culte
de la l'éputation, de l'honneur, des et la Parole sont pour le vulgaire,
fonctions, des profi ts, des richesses, afin qu'il soit tenu dans le lien de
et la crainte de la loi et de la perte la conscience, sont dans le domi­
de la vie, 1077, 1080, 1835, 9120. cile des dragons, 950. Ceux qui font
Ceux qui n'ont pas la conscience, le bien d'après le bien naturel, et
et qui néanmoins se laissent gou· non d'après la doctrine de la reli­
verner par les liens externes, peu­ gion, ne peuvent être sauvés, el ils
vent remplir des emplois éminents n'ont point la conscience, 6208.
dans le monde, et faire le bien de Ceule qui soitt sans la conscience
même que ceux qui ont la con­ sont dans les externes seuls, M59.
science, mais ceux-là dans la forme Ceux qui sont méchants ne peuvent
externe d'après les liens externes, pas, dans l'autre vie, être punis par
et ceux-ci dans la forme interne la conscience, parce qu'ils n'en ont
d'après les liens internes, 6207. eu aucune, 965. ceux qui sont pu­
ceux qui n'ont pas la conscience rement naturels s'imaginent qu'ê­
CO co 203
tre dans l'angoisse à eause de la est la reconnaissanee'.par elle se
privalion du bien et du vrai, cela fall la réception, 3~ 57. Le consen­
vient tle débilité et de maladie lement d'apl'ès l'entendement seul
d'esprit; car ils n'ont aucune con­ n'est pas un consentement, mats
science; illustré, 7217. Il n'y a au­ tout consentement procède de la
cune conscience chez les adultères, volonté, 3f511. Dans le mariage du
827 j ni chez les presligiatrices ou bien et du vrai, il y a volonté de la
sirènes, 83f.. part du bien et consentement de la
Quelle est la différence entre la part du vrai, de là résulte la con­
perception et la conscience, 2f.44. jonction, 3090.
Il Ya la pensée d'après la percep­ CONSÉQUENCES qui découlent du
tion, la pensée d'après la consr.ien­ principe erroné et faux de la foi
ce, et la pensée qui ne pl'Ovien t seu le, 8094.
d'aucune' conscience, 2515. Il Ya CONSERVATION (la) est ûne per­
pensée d'après la conscience chez péluelle création, 3648,4322,6482,
ceux qui ont la conscience; et pen­ 9502. La conservation est une peJ'­
sée d'après aucune conscience chez pétuelle formation, 10266. Toute
ceux qui ne l'ont pas, f.914, 1919. conservation dépend de ('état des
Ceux qui n'ont l'as la conscience ne derniers, 9836.
sont pas rationnels, 1914, 1944. CONSERVER. La vie spirituelle est
CONSCIENCIEUX (scrupuleux). conservée par ne point faire et ne
Quels Ils sont dans l'aulre vie,5724. point pensel' le mal et le faux par
Ils sont appelés consciencieux parce golit el d'après la volonté, 10232.
qu'ils chargent les consciences des CONSOCIATION. En quoi consiste
simples, 5386. Ils ne savent pas la consociation des anges avec
ce que c'est qu'une véritable con­ ; l'homme, 10215, 3982. Dans l'au­
science, 5386, Ils introduisent une tre vie, loute consociation se fait
1

anxiété sensible à la partie de l'ab­ par l'amour mutuel, et toute des­


domen placée immédiatement au- truclion se fait par l'amour de soi,
dessous du diaphragme, 5386,5724. 2057. Les consociations dans l'au­
Ils excitent des scrupules dans des tre vie se font toutes selon les sphè­
choses, où il. ne doit y avoir au­ l'es, 6206,8630,9606,9607,10312.
cun scrupule, 5386. Ils correspon­ La consociation pal' amour élait si­
dent aux choses pituiteuses du cer­ gniflée par les dlners et par les cè­
veau, 5386. Ils sont aussi présents nes ou soupers, 3596, 3832, 4745,
chez l'homme dans les tentations, 5161. La consocialion dans le ciel
5386, 5724. était signifiée par la cène pascale,
CONSEILLER" Consulere. Quand 7836,7850,7996, 7997, 800f, 8003,
('ela vient du divin bien, c'est ce 9079.
qui a été décidé par le divin, 8703. 08•• ~C mot c~t cmp!oJ6 pour ~endre ClaC­
CONSENTEMENT. Pour que le VI'ai tementl.elprcH,on ~allne ~o••ocla~w; Ic mot
• . . .• A',oculhon ne conViendrait pas; JI J a une
SOit COnjOint au bien, 11 faut un différence très-sensible entre Con,ocialion ct
consentement de la part de l'enlen­ ASlocialion.
dcment et de la part de la volonté, CONSOCIER. Tous, dans le monde
et quand le consentement vient de spirituel, sont consociés selon les
la volonté, alors il y a conjonction, amours, 7085. Tous y sont conso­
3157, 3f.58, 3161. Le consentement ciés selon la vie de la volonté et
204 co co
non selon la vie de "l'entendement, CONSOLAtEUR. Voir PARACLET.
8701. Les méchants ne peuvent pas CONSOLATION. Il Y a consolation
y être consociés avec les bons, aprèS la tentation, et elle est insi­
8700. Tous sont consociés dans le nuée dans le bien, 2822. Toute
ciel selon l'amour envers le Sei· consolation a lieu par le bien et
gneur et l'amour à l'égard du pro­ d'après le bien, 2822, 2861. Com­
chain, et dans l'enfer selon les ment la consolalion succède à la
amours de soi et du monde, 7085. tentation, 6829, 8165; pourquoi?
Ceux qui sont dans l'amour envers 1I572, 52116, 5628, 8367.
le seigneur d'après le Seigneur sont CONSOLER, c'est calmer l'inquié­
consociés dans le ciel intime; ceux tude du mental (animus) par l'es­
qui sont dans l'amour à l'égard du pérance, 6577, 6578. Consoler se
prochain son t consociés dans le ciel dit de l'entendement, et parler se­
moyen j'ceux qui sont dans l'obéis­ lon le cœur se dit de la volonté,
sance de la foi, c'est-à-dire, qui font 6578. Être consolé, c'est passeLà
le vrai pour le vrai, sont consociés un état-n-ouvêâu, 3212. ."~
dans le dernier ciel; mais ceux qui CONSOMM-ATION (la) est le mal
sont dans l'amour de soi et du mon­ parvenu au comble dans les églises,
de, c'est-à-dire, qui font ce qu'ils 22113. La consommation "Sign. le
font pour cux-mêmes et pour le dernier temps, quand il n'y a pins
monde comme fins, sont consociés aucun bien, 1857; c'est dans le
dans l'enfer, 1. 0130. Dans les socié­ commun la fin de l'église, el dans
tés angéliques on se consocie selon le particulier la fin de chacun,
les ressemblances et les proximités 10622; c'est le dernier temps de
des biens, 9070. Toutes choses ont l'église précédente, et le premier
été consociées avec la plus grande temps de l'église nouvelle, 1I535,
exactitude dans les cieux selon 10622. La consommation se dit du
toutes les dilTérences de l'amour dernier temps de l'église; quand il
envers le Seigneur et à l'égard du n'y a plus en elle aucune chnrilé
prochain et de la foi, et dans les ni aucune foi, M57. Il Ya eu plu­
enfers selon les différences des cu­ sieurs fois de telles consommations
pidités et des fantaisies, 2ltlt9. Les ou derniers temps, M57. La con­
vrais non réels, et aussï" les faux, sommalion de la première église a
peuvent être consociés avec les été décrite par le déluge; la con­
vrais réels chez ceux qui sont dans sommation de la seconde églile,
le bien, mais non chez ceux qui par l'extirpation des nations dans
sont dans le mal, 31170, 31171, 1I551, la terre de Canaan, et aussi par
731111, 81119, 9298. Les fanx et les plusieurs extirpations et destrur.­
vrais son t consociés par les appa­ tions dans les Prophètes; la con­
rences d'après le sens de la leUre sommation de la troisième église
de la Parole, 73ltlt. Pal' la régéné­ n'est point décrite dans la Parole,
ration l'homme est consocié au;!: mais elle ~t prédite, ce fut la des­
anges dans le ciel, 25711. Les cori­ truction de Jérusalem et la disper­
sociations dn bien et du vrai chez sion de la nation jnive sur toute la
les régénérés répondent à ces con­ tene; la quatrième consommation
socialiolls qui sont dans les cieux, est celle de l'église chrétienne d'au­
25711. jourd'hui; elle est prédite dans les
co GO 205
Évangélistes et dans l'Apocalypse, nai et ainsi corroborent la foi;
4057. mais ceux qui sont dans le négatif
La Consommation du siècle sig. se jettent davantage dans les faux,
le rejet de la vieille église, et l'ins­ 4760, 4788.
tauration de la nouvelle église, CONsunIER. Quand il est dit de
4333. C'est la fin de l'église, 10622. Jéhovah qu'il consume, cela signi­
Voir AVÉNEMENT. fie que l'homme est détruit par le
CONSOMMER. Lorsque le Seigneur mal· qui est en lui, 10lJ31. Être
dit qu'en Lui doivent être consom­ consumé, c'est périr, 10533. Ne
mées et ont été consommées toutes pas être consumé par le feu, c'est
les choses qui sont dans l'Écriture, ne pas être dissipé par le bien du
ces expressions enveloppent les divin amour, 683lJ.
choses qui sont dans le sens in­ CONTAGIEUX. Tout mal est con­
terne de la Parole, où il est uni­ tagieux; et, de même que la lie,
quement question du royaume du il souille la masse environnante,
Seigneur, et du Seigneur lui-même, 6666, {.
7933. CONTAGION. Dans la Parole, la
CONSOMl''1'ION DES RESTES, Con­ contagion est signifiée par le tou­
sumptio reliquim·um. Ce que cela cher des choses impures, 10130.
signifie,5897. CONTENANT. Les scientifiques
CONSONNANCE MUSICALE. Dans sont les contenants du bien du na·
tout langage angélique, il y a une turel, 5212.
consonnance musicale tombant en CONTENIR. Le Seigneür contient
unité, telle qu'est celle des canti­ toutes choses dans un enchalne­
ques, 7191, f. lUent et dans l'ordl'e, 3702, 3739,
CONSTANT. Signification con­ 6040, 6056, 9828. Rien ne peut
stante des mots dans la Parole, être contenu dans une forme que
231.1, 2333, lJ691. d'après un autre, 3627. Ce qui est
CONSTERNATION (la) n'est autre le plus extérieur non - seulement
chose qu'une commotion, et par contient les intérieurs, mais même
commotion il est entendu une nou­ les intérieurs s'y terminent, 982lJ.
velle disposition et une nouvelle CONn:NIR (se), se Contiuel'L'.
ordination des vrais dans le na tu­ C'est cacher, car celui qui se con­
rel, 5881. tient cache ce qu'il a voulu inté­
CONSTITUER. Ce qui constitue l'é· rieurement, 5697.
glise, ce n'est nI' le scientifique ni CONTENT. La bénédiction de Jé­
le rationnel de la foi, mais c'est la hovah dans lè sens externe ou re­
charité qui appartient à la volonté, latif à l'état de l'homme dans le
809 monde, c'est d'être content en
CoNSULTER la Parole, 5lJ02. Con­ Dieu,' c'est-à-dire, d'être content
sulter les scientifiques, lJ788. Con- de l'élat d'honneur et d'opulence
su 11er le rationnel, 2511, 2519, oil l'on se trouve, soit qu'on appar­
2531, 2538, 2553, 2568. consulter tienne à la classe des gens honorés
les scientifiques au sujet du divin et riches, soit qu'on appartienne à
vrai, c',est voit' d'après eux si la lIa classe des gens moins honorés et
chose est ainsi; par là ceux qui pauvres, 4981; voir aussi 8717, {..
sont dans l'affirmatif confirment le CONTl:S'CATION (la) sign. la néga­
206 co co .
lion de la ehose, 3427; - sign. la par la passion de la croix, a récon·
plainte, 8588. cilié le genre humain avec le Père,
CONTESTER, Contendere. C'est 10659.
nier, 3427. CONTRAINDRE (se) vient du bien,
CONTEXTURES. Conformation des mais Mre contraint n'en vient pas,
contextures dans les cuticules, 1937,1.947. L'homme doit se con­
5559. traindre pour résister au mal, 1937,
CONTINGENTES (choses), Contin­ 1.947, 791.4 j et aussi pour faire le
gentia. Ce sont toutes choses dans bien comme par lui-même, mais
la Providence, et ce qui appartient néanmoins reconnailre que c'est
à la Providence, 5508. Les choses d'après le Seigneur, 2883, 2891,
contingentes ou cas fortuits appar­ 2892, 7914. Personne ne peut être
tiennen t à la Providence,6493,6494, contraint au bien, parce que rien
9010. Dans les anciennes églises on de ce qui a été contraint ne s'alla·
savait que la Providence du Sei­ che, car cela n'appartient pas à
gneur était dans toutes et dans cha­ l'homme, 10777. Nul n'est con·
cune des choses, et que les choses traint par le Seigneur, 1937, 1.947.
contingentes, c'est-à-dire, celles Se contraindre est le libre, mais
qui se présentaient comme un cas non être contraint, 1937, f., 1947.
fortuit, appartenaient à la Provi­ Le bien de l'innocence, qui est le
dence, 9010. Ceux qui se fient à la bien de l'amour envers le Seigneur,
propre prudence s'attribuent tout n'est point reçu par l'homme de
ce qui leur arrive de prospère, et l'église spirituelle, à moins qu'il ne
assignent le l'este à la fortune ou se contraigne, 7914. Nul ne peut
au hasard, ainsi ils ,attribuent à des être contraint à croire le contraire
causes mortes et non à la cause de ce qu'il a pensé du fond de son
vive les choses contingentes, 871.7. cœur être vrai, 10798.
Les arcanes qui appartiennent à la CONTRAINT (le) provient, non de
Providence sont en aussi grande la volonté de l'homme, mais de la
quantité qu'il y a de choses contin­ volonté de celui qui contraint,9588.
gentes depuis le premier instant de Rien de ce qui est fait dans le con­
la vie d'un homme jusqu'au der· traint n'est conjoint à l'homme,
nier, 3833. 2875, 8700. Si l'homme pouvait
CONTINU (le) de l'amour est ap­ être réformé dans le contraint, tous
pelé affection, 3938. seraient sauvés, 2881.. Une loi di­
CONTRACTION ùe la face: d'où vine inviolable, C'et;t que l'homme
elle provient, 4799, 8247, 8250. doit être dans le libre, et que le
Contraction douloureuse dans la bien et le vrai, ou la charité et la
région inférieure du ventre, causée foi, doivent être implantés cl~s
par un esprit, 5388, f. Quand les son libre, et nullement dans le con­
maux et les faux entrent dans la traint, 5854. Le contraint dans la
pensée et dans la volonté de l'hom­ réformation est dangereux,403i. Ce
me interne, il est perçu et même il qui est semé dans le contraint ne
se manifeste qu'il y a alors contrac­ reste point, 9588, 10777. Le culte
tion, 10492. d'après le contraint ne plait pas au
CONTRADICTIONS que contient la Seigneur, 9588. La pénitence qui
foi reçue, à savoir, que le Seigneur, se fait dans un état c<ontrainL n'a
co co 207
pas d'efficacité, 8392. L',état con· ceux qui, dans ce monde, ont pré­
traint est l'état de maladie, l'état féré le plaisir de la conversation à
d'abatlement par suite d'infol'tune, toul aulre plaisir, 4804, Cfl·. 4054.
l'état .de mort imminente; en un CONVERSER. Ceux qui sont dans
mot, tout état qui prive d'une rai­ le ciel peuvent parler et converser
son saine, 8392. non-seulement avec les anges et les
CONTREDIRE (se). La' Parole dans esprits qui proviennenl des terres
le seris de la letlre parait quelque­ de ce monde solaire, mais 'même
fois se contredire, 9025. Le Sei­ avec ceux quiproviennenl des leI'.
gneur donne à ceux qui sont illus­ l'es hors de ce monde dans l'uni­
trés la facuIté de comprendre le vers; et non-seulemen~avec les es­
vrai, et de discerner les choses qui, prits elles anges de ces terres, mais
dans la Parole, semblent se contre­ aussi là avec les habitants eux-mê­
dire, 9382, :\.0629. mes, dont les inlérieurs ont élé ou­
CONTROVERSE chez les anciens verts, 9438.
au sujet du vrai de la foi et du bien , CONVERTIR (se) et êlre guéri, ­
de la charité; d'où provenait celle Jean, XII. 40, - c'est profaner, ce
controverse, 367, 2435. Dans le qui arrive quand les. biens ct les
monde savant, la controverse con­ vrais sont reconnus et ensuile reje­
siste seulement à savoir si la chose tés, 2520, 9048. Ceux qui croient
est ainsi ou n'est pas ainsi, 3428. que les Juifs, à la lin de l'église, se
CONVENANCE. Dans le monde spi­ convertiront et reviendront dans la
rituel, les approches se font selon terre de canaan, sonl dans une
les convenances ou ressemblances grande erreur, 4847, 7051, 8301.
des états, 9579. On allègue sur ce sujel plusieurs
CONVENTION. La tente de conven­ passages de la Parole, qui cepen­
tion est l'extel'ne de la Parole, de danl ùoivenl êlre compris selon le
l'église et du culte, dans lequel sont sens inlerne; ainsi, aulremenl que
les internes, 10547. Voir TENTE. selon la lellre, 7051.
CONVERSATION des anges. Elles CONVOCATION. Les convocalions
sont représentées dans le monùe se faisaienl afin que toule l'assem­
des esprits au-dessous d'eux, ou blée d'Israël fûl réunie, el qu'ainsi
dans les sociétés qui correspon­ elle représentâlle ciel; voilà pour­
dent, à savoir, par des villes, s'il quoi ces convocalions étaient appe­
s'agit des doclrinanx de la charité lées sain les, el se faisaient à chaque
el de la foi, 3216; par des chevaux, fête, 7891.
s'il s'agit de l'inlellecluel, 3217 j CONVOITER, Concupiscere, c'est
par des animaux, s'il s'agit des af­ vQl1loir d'après un amour mauvais,
fections, 3218 j par des oiseaux, s'il 8910. Ne poinl convoiter les choses
s'agit des rationnels, 3219; par des qui appartiennent au prochain,
jardins, des vignes, des bois, des c'est prendre garde que les choses
pl'ail'ies, s'il s'agit de choses qui défendues dans les autres précep­
apparliennent à l'intelligence el à les du décalogue ne passent dans la
ln sagesse, 3220. Quelquefois les volonté, 8910, Voil' CONVOITISE.
conversations angéliques sont re· .QON!..OITISE, Concupjsf!!!!-tia. La
présenlées par des nuées, 3221. convoitise appartient à la volonlé
Trisle sorl dans l'autre vie pour dans l'entendemenl, et elle est une
208 co co
continuité de l'amour de soi et du sensuel, et se dit du bien; la coupe
monde, et comme la vie de sa res­ ou la tasse est le scientifique sen­
piration, 8910; ce que respire un suel, qui est lè dernier, et se dit
amour mauvais est appelé convOf.: des vrais, 9996.
tise, et ce -q~e respir~ un amour CORDAGES (les). ou pieux sign.
bon est appelé désir, 8910. Toute les choses qui conjoignent et con·
èorJIVoiTise appartient à l'amour de fit'ment, 9777, 9854. Les cordages
soi et du monde, 1668•. Tous les de la tente sign. les spirituels qui
maux de la convoitise découlent des procèdent des célestes désignés par
amours de soi et du monde comme la tente, 414. Les longs cordages
de leurs -sources, 8910, f. Dans sign. l'ample connexion des véri­
Matthieu, - V. 29, 30, - la con­ tés, 9777. Les cordages rompus,­
voitise du malest signifiée pal' l'œil. Jérém. X. 20, - sign. qu'il n'y a
droit qui est un sujet de chute, et plus conjonction du bien et du vrai,
la convoitise du faux, par la main ni des vrais entre eux, 10545.
droite, 8910. Les convoitises sont CORDES (les), dans la Papole,
domptées par les tentaligns, 857, sign. les choses qui conjoignent,
868. Toutes les convoitises de 9854.
l'homme naturel doivent Otre extir­ CORDES (instrumen ts à). Ils sign.
pécs, lorsque l':homme est réformé, les spirituels qui appartiennent à la
5647. Chez l'homme qui est dans foi, 418. Voir INSTRUMENTS.
les convoitises et dans les plaisirs CORDON (le), c'est la conjonction,
de l'amour de soi et du monde, et 9854; c'est une conjonction indis­
qui les a pour fin, ce sont des es­ soluble, 9880, 9884.
{lrits diaboliques qui dirfgent tant CORE (le), mesure pour les li·
ses pe-mées qûesesatfeèliol1§,5979. quides, contenait dix baths, et le
COQ. Voir CHANT DU COQ. bath dix parties plus petites, 1.0262.
CORAil. (le) est mcntionné parmi Voir MESURE.
les marchandises de l'Y\', pal' les­ CORIANDRE (semence de). Elle
quelles son tsignillées les connais­ sign. la qualité du vrai; celle se­
sances du bien, 1232. mence esl blanche, et le blanc se
CORBEAU. Les corbeaux sign. les dit du nai, 8521.
faussetés, 866. Le corbeau sign. un CORNE (la) sign. la puissance du
des genres des faux qui existeut vrai d'après le bien, et, dans le sens
quand les vrais divins de la Parole opposé, la puissance du faux d'a­
sont réduits à rien, 5044. Il est près le mal, 2832; mont ni, 101.82.
plus facile de rendre blanc un cor­ les cornes sont aussi les extérieurs,
beau que de! faire croire ceux qui parce que l~ vrai d'après le bien·est
de cœur ont précédemment rejeté dans sa puissance dans les extrê­
la foi, 9439. mes ou derniers, 101.86, 10208. Les
CORBEILLE (la) est le volontaire, cornell de l'autel sign. aussi le vrai
en tant que là est le bien, 5144. dans sa' puissance dans les derniers,
La corbeille est le sensuel externe, 101.86. Les cornes sur les quatre
10107. La corbeille d'azymes est angles de l'autel, c'est la puissance
le sensuel dans lequel les biens, de toute manière, 9719, 9720, 9721.
qui sont les pains, sont ensemble, Les .comes de l'autel se, réfèrent
10080. La corbeille est le plaisir aux bras et aux mains qui signi­
co co 209
fient de même le vrai dans sa puis­ den t qu'eux seuls en totl,les choses,
sance daos les extrêmes ou der'­ 4221.
nlers, 10186. Frapper de la corne, CORPS (le) n'est qu'un organe
c'est détruire le faux par la puis­ dérivé de ses principes, 6872•. Le
sance du vrai; ct, dans le sens op­ corps humain est le procédant de
posé, détruire le vrai par la puis­ l'être du père, être qui est appelé
sance du faux~ 9081, 9065. La cor­ âme, 10269, cfr. 1815 j le corps
ne,- Dan. VIII. 9, 10,- qui gran­ qui enveloppe cet intime de la vie,
dit vers le midi, c'est la puissance ou âme, vient de la mère, 6716,
du faux contre les vrais; vers laie­ crI'. 1815 j voi/- CORPUSCULA IRE; il
vant, la puissance contre les biens; est formé à la ressemblance de
vers la splendeur, la puissance con­ l'âme, 10076. Le eorps entiel' de
tre l'église; jusqu'à l'armée des l'homme est un organe composé
cieux, la puissance contre tous les d'après les plus cachées de toutes
biens et tous les vl'ais du del,9642, les choses qui sont dans la nalure
Les cornes d'ivoire,-ÉzécÀ.XXVII. du monde, et selon leurs forces sc­
15, - sont les biens extérieurs qui crèles .d'agir et leurs modes admi­
appartiennent au culle ou aux rites, rables de fluer, 4523. Le corps hu­
l172. main est pal' dehors contenu en
CORPOREL. Considéré en lui-mê­ forme pal'les atmosphères; s'i.! n'é­
Ille, le corporel de l'homme n'est tait pas aussi pal' dedans conlenu
autre chose que le réceptacle des par quelque force agissante ou vive,
sensations; pal' conséquent, de la i.! tomberait à l'instant en pièces,
vie d'après elles; le principal est le 3627. L'âme est l'être de la vic de
sensitif, et l'instrumental est le COI': tbomme, le corps en est l'exister,
pôJ:éf; 5077. L'instrumenlal; sans 10823. Le corps de chacun est la
SOli prinr.ipal auquel il a été adapté, ressemblance ou l'effigie __cl~n
ne peut pas même être dit un cor­ :'Ime,10826. Il n'y a pas dans le COl'PS
pOI'el tel qu'autour de lui le porte humain la plus petite particule, fi
l'homme lorsqu'il vit dans le mon­ laquelle ne correspondent quelque
de, mais l'instrumental en même spirituel ct quelque célesle, 2996.
temps que le principal quand ils Ce n'est pas le corps de J'homme
font un, voilà le corporel, 5077. qui voit, entend, odore, sent; mais
Les corporels de l'homme sont gou­ c'est son esprit, 4622. Il esl contre
ver'nés pas l'influx commun; com­ l'ordre que le corps influe dans l'à­
ment? 5990. Le corporel de l'hom­ me, 3219. Accommodé aux usage.s
me apparall aux esprits comme une dans le monde naturel, le corps
masse noire, mais le corporel de est rejeté quand l'holllme meurl,
ceux qui sont dans le bien de la foi 10593. L'homme ressuscite seule·
apparall comme du bois j eX/Hi­ ment quant à l'esprit, et non Cjuant
l'ience, 5865. Les pensées du mon­ au corps, 10593, 10594. L'homme
dain et les corporels chassent les ne reprend jamais le corps qu'i.!
Idées célestes; expél"iencc, 6309. laisse en mon l'anI, 10594. 1'e Sei­
Des esprits cOI'porels, 6318. Esprils gneur Seul est ressuscité avec lout
qui apparaissent comme corporels; son corps, 172\),2083,5078,10825.
ce sont ceux q,ui sont seulement L'homme ne ressu5citepas de corps,
dans l'amour de soi et ne regar­ '!1.~~ .au~~t~~ 'ul,lrès la mort il est
1. u.
2fO co co
dansJ!!!_corl?s; illustré, 5078; état corps, ou ne pas savoir si l'on est
dé son corps dans l'au tre vie; il est dans le corps ou hors du corps,
décrit tel qu'il est, 5079. Le corps 1883. Il Y a des esprits qui appa­
spirit uel jouit de, tous les sens, tels raissent d'un corps grossier; ce
que ceux qui sont dans le corps; le sont ceux qui se sont tout Il fait
corps que ('homme porte autonr de confirmés contre le divin, et se sont
lui sur la terre est pour les 'usages ainsi fermé les intérieurs, 599t.
de la tel'l'e, aussi consiste-toi! en os Dans le très-grand homme les spi­
et en chair, et le corps que !'esprib rituels constituent le corps, 4938.
porte autour de lui dans l'autre vie POUl'quoi ceux qui sont dans le ciel
elit pOUl' les usages du nlonde spi­ sont dits être dans le c.orps du Sei­
rituel, et consiste non en os ni en gneur, 3637.
chail', mais en choses qui cones­ Le corps sign. le bien de l'a­
pondent aux os et Il la chail;~3'813; mour; il/ltst1'é et montré, 6135.
voil' aussi 113611, 11659. Venir avec son corps, quand cela
Chez l'homme les choses qui pas­ est dit des serviteurs, c'est avec le
sent de la pensée dans le langage, vrai sans le plaisir, 8977, 8978,
et de la volonté dans l'acle, ainsi 89811.
dans le COI'pS, coulent selon l'influx Le corps du Seigneur, dans la
commun pal' les cOl'l'espondances, sainte cène, sign. le divin bien de
5862. Dans les actions et le langage son divin amour, qui appartient à
du corps, i! y a l'influx commun, son divin humain, 23113, 3735,
6t92, 6211. Il Ya correspondance 6135; c'es~ le bien de l'amoul',
des gestes du corps avec les alfec­ 6135, t0521.
lions du mental, 7596. Ce qui vietlt CORI'S CALLEUX. Quels sont ceux
de la tète par le cou dans le corps qui ont relation avec le corps cal­
correspond Il l'infiux du royaume leux dan~ le ccrveau, 4045 et suiv.,
céleste dans le royaume spirituel, 4222.
9913, 99tll. Tout ce qui appal'lÏent CORPS STRI~S. Quels sont cenx
au corps représente cc qui appar­ qui ont relation a\ec les corps striés
tient Il l'esprit (animus), et ce qui dans le cerveau, 4045 et suiv.,
appartient au menlal, 11292. Le h222. "
corps sign. l'extérieur respective­ CORPUSCULAIRE. VOÎ7'CORI'S. L'à­
ment Il la tète qui sign. l'intérieur, me implantée par le père commen­
6188. Il Ya une rcssemblance de ce à se revêtir d'une forme corpus­
l'âmc et du COl'pS dans chacune culaire dans l'ovaire; tout ce qui
des choses qui sont chez l'homme, est ensuite ajouté, tant dans l'o­
1910. Les pensées des anges sont Il vaire que dans l'utél'us, appartient
leurs paroles comme les intérieurs Il la mère, car il n'y a pas d'lIccrois­
dans le corps son t Il la forme e,x­ sement d'autrc part, 1815.
terne du corps, 33h2 et suiv. Toutes CORRECTEURS. Esprits COI'l'CC­
les choses qui sont dans le corps teurs dans l'au Ire vie, 957, 959,
humain représentent les spirituels 5798,6559, 7802, 7S03,78011,7805,
qui sont dans le royanme du Sei­ 7810,8632.
gneur, 2996, 2998. Voir BEI'Rt­ CORRECTION. Les moyens exter­
SENTATIONS. nes de correction, dans l'autre vie,
Ce que c'est qU'être détaché du sont les craintes des, peines; ces
co co 211
craintes "efrènent la cupidité de correspondance de la vie avec les
faire le mal, 6977, f. organes, 3484. D'où viennent les
CORft.ESI'ONDANCE. Ce que c'est correspondances, 3636, 3643. Il Ya
que les correspondances, 2763, représentaUon et correspondance
2987, 3225, 3337, 3349, 3485. des spirituels dans les naturels, et
Toutes les choses en général et en on peut le connattre par beaucoup
parLiculier, jusqu'aux plus petites, de choses qui sont chez l'homme et
qui existent dans.le monde naturel, qlfC l'homme sait, 4044, 4053. Parce
ont une correspondance avec les qu'on doute du ciel et de l'enfer,
choses spirituelles, et par suite les on ne peut pas savoir qu'il en vient
signifient, i886 à i889, 2987 à un influx ct des correspondances,
3003, 32i3 à 3227. Ainsi, il y a 4322.
correspondance entre les spirituels Il Ya correspondance des exté·
et les naturels, 2989; ou entre les rieurs avec les intérieurs; et, dans
choses qui apparliennent Il la lu· la composition des moyens direr.­
mière du ciel et celles qui appar· te urs, il faut qu'il y ait corres­
Liennent à la lumière du lJlonde, pondance; illustni par la fin, la
3225, 3337. Le Seigneur étant le cause etl'efTet, 5i3:1.. s'il n'y a pas
soleil du ciel, et par suite la lu­ correspondance l'interne <lpparait
mière dans laquelle est l'intelli­ étranger à l'externe et dur, 6422,
gence et la chaleur dans laquelle 5423; illustré par des exemples,
est l'amour, de là viennent les cor· 55H. Comment se fail la corres­
respondances, 3636, 364:1.. Il Y a pondance entre le spirituel et le
cOlTespondance des sensuels avec naturel cll('z l'homme, ou entre
les naturels, correspondance des son interne et son externe, 5208.
naturels avec les spirituels, corres· Ce qui est nn dans le monde natn­
pondance des spirituels avec les cé­ rel correspond à des milliers de
lestes, et enfin correspondance des milliers dam le monde spirituel,
célestes avec: le divin du Seigneur; 6232. Il y a correspondance dans
ainsi, il y a des correspondances chacune des formes organiques
successives depuis le divin jusqn'au dans le corps, et dans les parties
demier naturel, 5131. La corres·· de leurs ImUes, 4222; il y a COl'­
pondance est l'apparition de l'in­ respondance dans leurs fonctions,
lerne dans l'externe, el y est sa re· et pOUl' cela même avec lenrs fonc­
présentalion, 5423. Les choses qui Lions, 4223, 422li. JI Ya cOI'l'espon­
influent du monde spirituel el se dance non-seulement avec les for­
présentenl dans le monde naturel mes organiques visibles, mais aussi
sont des correspondances, en lant avec celles qui sont invisibles, pal'
qu'elles s'accor~enl, 2990. Toutes lesquelles \existent la vue interne
les choses qui sont dans le corps ou intellectuelle et les afTections
humain 0111 une cOlTespondance intérieures, 422li. Il n'existe rien
avec: ~elles qui sonl dans le ciel, dans Je monde natul'el qui n'ail
2996. 11 Ya nne vie unique, el à une correspondance avec le monde
ceUe vie correspondent des formes spil'iluel; illustré, 5377. S'il n'y
qui sont des substances ou des or· avail pas correspondance de l'hom­
ganes, donl la qnalité est selon me avec le ciel, et par le ciel avec
qu'ils correspondent, et c'est là la le Seigneur, l'homme oe subsiste·
212 co co
rait 1las même un seul moment, corresponden1; c'est là ce que pro­
4931. Plus il y li de societés dans duisent les cOl'l'espondances, qui
le monde spirituel, et d'individus sont Il. peu près comme 10l'sque
dans chaque société, plus la cor­ quelqu'un parle une langue étran­
respondance est convenable et for­ gèl'e, et qu'un autre en comprend
te, 4800. Entre le Seigneur et l'hom­ à l'instant le sens, comme d'après
me, il y a un parallélisme et une sa propre langue, sans être arrêté
correspondance quant aux célestes pal' les sons ct les articulations pro­
1834.; mais non quant aux spiri: noncées d'uue manière différente,
luels, 1832; voir aussi HEl'nÉsEN­ 4387. Les intérieurs du langage de
TATI ON. l'al' les correspondances il l'homme, quant Il la ,plus grande
se fait une r.onjonction des in ternes partie, ont Liré leur origine de la
e,t des externes, 861.0. Par les cor­ correspondance, par la raison que
respondances le ciel est conjoint l'esprit de l'homnie esl parmi les
avec la lerre, 8615. Les correspon­ esprits qui sont dans l'au Il'e vic, el
dances ont une très-grande 'fOI:cë, que c'est là qu'il pense, 4653.
eCciest pour cela que la Pa,';"ole a COI'l'espondance de l'homme'
été éCI:!tQ_ pal' de pures cOI'resp.pll­ avec le /l'ès-grand homme. Le
dances,8615. 'fonles les lois, même ciel correspond au Seigneur, ct
les lois civiles cl judiciaires, qui ('homme, quant Il toutes choses en
sont dans la Parole, ont une corres­ génernl cl en particulier, corres­
pondance avec les lois du bien et pond au ciel, ct par suite le ciel
du vrai qui sont dans Je ciel, et devant le Seigneur esL un homlne
c'est (\11 raison ùe cela qu'elles onl en grunde effigie, et doit être op·
été portées, 35lJO. Tou les les cho­ pelé le très-grand homme, 2006,
ses, qui dans le 1110nde sonl dans 2998, 3624 Ù 3649, 37lJ1 Il ;J746,
les lrois règnes, son 1 des corrcs­ 1t625. De la correspondance lie
pondances de tous les spirituels ct l'homme eL db toutes ses parties
de tons les célestes, 0280. De la avec le très-grand homme, qui esl
cOl'I'espondance de l'homme et de le ciel; en somme, d'après l'expé­
toutes choses chez l'homme avec le rience, 3021, 3624 Il 3649,3741 Il
ciel, 10030, f. Il Ya des correspon­ 3751, 3883 Il 3896, 403D il 4055,
dances de lous les membres du 4218 Il 4228, 4318 il 433'1, 4403 Il
corps avec le ciel; mon/ni d'après 4421, 4523 Il {J533, 4622 à 4633,
la slalue (le Nébuchadnessar,1 0030; 4652 Il 4660, 47v1 Il 4805, 4031 il
de la lête avec le ciel intime, de la 4953, 5050 Il 5061, 517! Il. 5180,
poitl'ine et du corps avec le ciel 5377 Il 5306; 5552 Il 5573, 57H à
moyen, et des jambes et des pieds 5727, 10030. Tous ceux qui sont
avec le dernier ciel, 10030. dans l'amour envers le Seigneur et
Dans la sainle cène, l'homme est dans l'amonr Il l'égélrd du prochain
en correspondance avec les anges ; sont au dedans du très-grand hom­
quand 73466. Lorsque l'homme lit me, et correspondent Il quelques
la Parole, les anges qui sonl chez organes el Il quelques membres
lui n'ont alJsolument aucun égard dans le corps; nHiÏs ceux qui sont
dux choses exprimées duns le sens dans ('amour.de soi el dans l'amour
de la lettre, mais ils saisissenl des du monde sont en dehors du tl'ès­
idées d'après les spirituels qui y grand homme, el correspondent,
CO co 213
non pas à quelques organes él à CORRESPONU.NCE
quelques membres dans le corps, spéciale
mais aux différenls vices el aux diC· C/teveu.'C (des), 5552 et suiv.
fére.nles maladies qui y onl élé in­ Chyle (du), 5173, 5174.
lroduils, 4225. Chyle subtil (du), 5180.
CORRESPONDANCE
Ciel visible (du) avec le ciel in­
\ti,sible, 9408.
spéciale
Citerne (de la), [terme d'ana­
Abdr.lmen (de l'), 5386, 5724. Il tomie,] 5180.
Adultère (de l'), 8.904. Cœur (du), 3883, 9281, 9670,
Aliments (des), :1.480, 1695, 9823.
4459,5173. Col de l'utérus (du), 5054.
Ame (entre l') et le corps, Colon (de l'intestin), 5174,
4652. 5379,5392.
Animaux (des), 10042. Conduits du chyle (des), 5180.
Année (de l'), 1458, 9213. Corps (du), 9913.
Appétit (de l'), 4792. Corps calleux (du), 4045,
A,'b,'e (de l'), 5H5, 5116. 4222.
Argent (de l'), 5658. C01'PS striés (des), 4045,ll~22.
Astres (des), 5377. C01TUptions (des) du sang,
Auricule (de 1') ou oreille ex­ 4227.
lerne, 4654. Corticale (de la substance),
Bâton (du), 7026. 4052.
Bétail (du gros et du menu), C6tcs (des), 5560.
6048. Cou (du), 9913, 3631.
netes (des), 3218. Crâne (du), 5563.
Biles (des), 5185. Cuisses (des), 5051.
Bois (du), 3220. Cuticules (des), 5553.
Bouche (de la) avec les lèvres, Cy Lindre de l'oreille ( dIl),
6987, 6988. 4653.
Bras (des), 4932 à 4935, 7026, Cystique (du conduit), 5185.
9555. Dents (des), 5565 à 5568.
Capsules rénales (des), 5391. Diaphragme (du), 5386, 5714,
éartilages (des), 5564. .. 5724.
Castigations (des) des aliments Diastole (de la), 3884.
dans l'estomac, 5173. Doigts (des), 5555.
Castigations (des) du sang, du Dos (du), 4403.
sérum et du chyle, 5173. Droite (de la partie), 4052.
Cendrée (de la substance), Dure-mère (de la), 4046.
4222. Durillons (des) dans le crâne,
Cerveau (du), 4039 et suiv., 5563.
9670. Enclume (de 1'), [partie de l'o­
Cervelet (du), 11039 el suiv., reille,] 4653.
9~70. Entonnoir (de l'), [partie du
Chaleul' (de la), 7082 à 708ll, cerveau,] 4050.
8750. Épaules (des), 4931 à 11937,
Clievaux (des), 276:1., 2762. 7026,9555.
2f4. co co
CORRESPONDANCE CORRESPONDANCE
spéciale spéciale
Espace (de l'), 3938, 6983. Homme intérieur (de 11) avec
Esprit animal (de l'), 5180. l'homme externe, 3993, 4154.
Estomac (de l'), 5i 73, 51.74. Ho-mme interne (de l') avec
États (des) dans le ciel avec l'homme externe, l46i, 1.475,
les temps dans le monde, 8750, 1.568, l571., 1577, 1.71.7, 551.1..
9387. Homme rationnel (de l') avec
Ét1'ier (de l'), [partie de l'o­ l'homme externe, 3679, 5614.
reille,] M53. Humeurs de l'œil (des), 44U.
Excréments (des), 5392, 5394, Idées (des) nalurelles ou ma­
5395. lérielles avec les idées spirituel­
Excr'étions (des), 5390. les ou immatérielles, 10604.
Excrétoir'es (des), 5386. Instruments demusique (des),
Extemes (des) de l'homme 8337.
avec ses internes, 9632. Intcstins (des), 5392, i0030.
Face (de la), 4796. Isthme (de l') dans le cerveau,
Face (de la) avec les inlérieurs, 4051.. ,
56.96. Joues (des), 3631.
Fesses (des), 5394. Juste civil (du) avec le bien et
Fibres (des), 4325. , le vrai, 8908.
FilJV7'e chaude (de la), 571.5. Lame inté7'icure (de la petite)
Fièvr'e {roide (de la), 5716. de la dure-mère, 4046.
Flamme (de la), 5377. I.angagc (du) avec les lèvres,
Flegme visqueux (du), 5724. 6987,6988.
Foie (du), 51.83. Langue (de la), 4791 et suiv.
Fonctions (des), 4223. Ldrynx (du), 479f.
Forces (des), 3628. Lat1'ines (des), 51.74, 8910.
FOl711es (des), 4224. T.èm-es (des), 6987, 6988.
Fr'ont (du), 3631­ Limaçon de l'oreillc (du),
Gale (de la), 4793. 4653.
Ganglions (des), 51.89. Lois (de toules les) civiles et
Gauche (de la partie), !lO52. judiciaires avec les lois du bien
Gencives (des), 4791, 5720. el du vrai dans le ciel, 3540.
Genou (du), i0379. LOT/tbes (des), 5050 et suiv.,
Gestes (des), 2988. 7045.
Glandes cutanées (des), 5558. Lumière (avec la), 4403, 4523
Glandes (des) du thymus, et suiv.
51.72. Lumièr'e (de la), 7082 à 7084,
Glandes muqueuses et sali­ 8750.
vaires (des), 5386. Lumièr'c (de la) du ciel aver.la
Glandules (des) du cerveau, lumière du monde, 3223 et suiv.
4045. 1.umiè1·e (de la) avec les intel­
Gosier (du), 4791. lectuels dans le ciel, i458.
Goût (du), 4324 el sui"., 4791 Lune (de la), 5377.
et suiv. Lymphe (de la), 4050.
Hépatltique(du conduil),5i85. Mains (des), 4932,7026,9555.
co co 2t5
CORRESPONDANCE CORRESPONDANCE
spéciale spéciale
Maladies (avec les) des orga­ 07' (de 1'), 5658.
nes de l'homme, 4225. Ordul'es (des), 5059.
Maladies (des) avec le monde 01'cille (de 1'), ll652, 5017,
spirituel, 5711 el suiv., 8364. 6989, 93H.
Mariage (du) spiriluel avec le Organes (des), 3629, 3630,
mariage nalurel, 2727 à 2759, 11222, 11223, 422/J, 11625.
8904. Os (des), 5552 el suiv.
Mariages (des), 4823. Ouie (de l'), 4324 et s., 4406,
Marteau de l'oreille (du), ll653, 5017, 6989, 93U.
4653. Ovaires (des), 5056.
Médiastin (du), 5188. Pancréas (du), 5186.
Médullaire (de la substance), Pancréatique (du conduit),
4222. 5185.
Membranes (des), 5557. Peau (de la), 5552 el suiv.
Membres (des) du corps, 3629, Périca1'de (du), 5i88.
3630, 4222, 4625. Pé1'Ïostcs (des), 5716.
Membres (des) de la généra- Péritoine (du), 5378.
lion, 5050 el suiv., 7045. Pieds -(des), 6938, 9913.
Méninges (des), 5724. Pie-mère (de la), 601l5, 6067.
Mellton (du), 3631, 4800. Pituite (de la), 5718.
Mésenlè1'c (du), 5181. Plantes des pieds (des), 6938.
Moelle allongéc (de la), 4222, Plèvre (de la), 5188, 5378.
4325. Plexus du ce1wau (du), 4222.
Moelle épinièl'e (de la), 4222, Poitrine (de la), 10005, 10087.
4325. Pouls (du), 6066.
Mouvement (du), 9927. Poumon (du),3883,9281,9823.
Mouvements cQ1'diaques(des), Poumons (des) avec le royau­
3887,4791. me spiriluel du Seigneur, 9670.
Mouvements respimtoil'es Pulsations cardiaques (des),
(des), 3887, 4791. 3886.
Narines (des), 4624, 6625. Queue de cheval (de la), [ter­
Nœuds (des) de fibres dans le me d'analomie;] 5389.
cerveau, 6051. Rate (de la), 5186.
Nombres (des), 5291. Rectum (de l'inlestin), 51 76.
Now'rilure (de la) avec les Reins (des), 5378.
scien Lifiques, 6078. Reins succenturiés (des), 5391.
Nuées (des), 3221. Respi1'ation (de la) avec la vie
Nutrition (de la), 4792; de la foi, 9229, 9281.
Occiput (de l'), 6227, Ml03. Royaume (du) célesle el du
Odeur (de l'), 4622. royaume spiriluel avec le volon­
Odew's (des), 925. laire ell'inlellectuel de l'homme,
O(wrat (de l'), 63211 el suiv. 9993, 10150.
OEil (avec l'), llll03, 11523 el s. Saillies mamillaires (des),
OEsophage (de 1'),5175. 5386.
Oiseaux (des), 3219. Scortations (d,es), 8906.
"
2Hj co co
COR RE'SPONDAN'c'E CO'RRESPON'DAN'CE
spéciale spéciale
Seuti{m'me (du carlilage), Ul'étères (des), 5378.
556A. Ul'ine (de l'), 5381.
Sécrétions (des), 5380. UÛrù$ (de l'), 4918.
Sécrétoires (des), 5386. Ventre (du), 8910.
Sens (des) externes avec les In­ Ventl'icules du cel'veau (des),
ternes, lJlJOA. lJOb9.
Sensol'ia (avec les) externes, Vermisseaux (des), 3000,
A32A et suiv. Vertèbres (des), 5560.
Sél'um (du), 5173. Vésicules du {iel (des), 5186,
Sinciput (du), 5555. 5187.
Sinus longitudinal (du)~ hOA8. Vessie (de la), 5389.
Sinus (avec ies) du r.erveau, Vices du sang (des), 5719.
AOA5, A222. Vices (avec les) des organes de
Sdleil (du), 5377. l'homme, 4225.
SpIJrnlatiques (des vaisseaux), Vie (de la)' avec les récipients
5391. de la vie, 3001•
•~'I)hinctel' (du), 5389. Viscè/'es (des)', 3630, 4222,
Spirituel (entre le) 'et le natu­
4625.
rel, ou entre l'interne et l'exter­ Viscèl'es intérieurs (des),5171
ne, 5208. et suiv., 5377 et suiv.
Spirituels (entre les) qui sont Viscosités (des) du cerveau,
du ciel et les naturels qui sont 572A.
du monde, 3507. Vue (de la), 3628, 4324 et s.,
Sucs des aliments (des), 517A.440A et suiv.
Systole (de la), 3886. Yeux (des), 6923.
Talon (du), A938. Science des Con'espondances.
Téguments (des) externes duEntre les choses qui sont dans
corps, 55511. l'homme interne et r.elles qui sont
.1'empes (des), 5555. dans l'homme externe, il y a cor-
Temps (du), 3938, 6983. I respondance, et par suite elles ap­
Temps du jouI' (des), 7680.paraissent dans chacun d'eux sous
Testicules (des), 5060. une forme différente, tellement
TGte (de la), 9913. ,
qu'elles ne peuvent être discernées
Thol'ax (du), M03, 5555. que par la science des correspon­
Thymus (du), 5172. dances, 1887, 2395, 8920; cfr.
Touch(J'J' (du), A32A et suiv.,
DOCT. CÉt., N° 24. La science des
MOA. correspondances a été la principal(J
Trachée (de la), A79f. science chez les :lnciens,30.21,3A19,
tubercules bâtm'ds (des), 4280,4749,4844,4964,4966,6004,
5:188. 7729,10252; surtout chez les Orien­
l'umeurs (des), 5717. taux, 5702,6692, 7097,7779,9391,
Tuniques de l'œil (des), lI4H,
10252, f0407; en Égypte plus que
M12. dans les autres contrées, 5702,
Tympan de l'oreille (du), 6692,7097,7779,9391,10407; et
4653. aussi chez les GentHs, par exem­
co co ~H7

pie, dans la Grèce et ailleurs, 2762, CORRESPONDRE. Toutes les cho­


7729. Mais aujourd'hui elle est au ses qui existen t dans le monde na­
nombre des sciences entièrement turel cOlTespondent aux choses spi­
pet'dues, surtout en Europe, 2896, rituelles, 1886 à 1889. Les spiri­
2895,2996,3630,3632,3767,3768, tuels, auxquels corresp9ndent les
3769, 6581, 6966, 10252. Néan­ naturels, apparaissent dans le na­
moins, cette science l'emporte sur turel sous une autre face, de sorte
toutes les sciences, puisque sans qu'on ne peut les discerner, 1887,
elle on ne comprend pas la Pal'ole, 2395, 8920. Toutes les choses qui
on ignore ce que signifient les rites cOlTespondent représentent aussi
de l'église judaïque dont il est parlé et par suite signifient, 2896, 2987
dans la ParOie~--on ne sait pas quel et suiv. Le ciel correspond au divin
est le ciel, ni ce que c'est que le humain du sei~eur, ct l'homme,
spirituel, ni comment l'influx spi­ quant à toutes choses en général et
rituel agit dans le ciel, ni plusieurs en particulier, correspond au ciel,
au Ires choses, 6280, et aux en­ et par suite le ciel est le très-grand
droits ci-dessus cités. La Parole a homme, 2988, 2996, 3624 à 3649, ,
été écrite pal' de pures correspon­ 37111 à 37ll5, 6625. Dans l'homme
dances, et de là son sens interne externe, il ya des choses qni cor­
ou spirituel, dont on ne peut con­ respondent avec l'homme interne,
nallre ni la nature, ni à peine l'exis­ et il y en a qui ne corresponden t
tenee, sans la science des corres­ pas, 1563, 1568. Le sens de la let­
pondances, 3i31, 3672 à 3685, tre de la Parole et le sens interne
8615, 10687. Combien la science cOlTespontlent, 3131. Quand les
des cOlTespondances est au-dessus choses qui appartiennent à la face
des autres sciences, 4280. Voir font un avec celles qui appartien­
CORRESPONDANT, CORRESPONDRE, nent au mental, elles sont dites
HEPM;SENTATIFS. Sur la Science correspondre, 2988. Le rationnel
des C01Tespondances, voir 'l'OUle apparalL à soi-m~me être obscurci si
III, page 193, un Article spécial. le naturel ne correspond pas, 3493.
COIlRESPONDANT. Quand les cho­ Les gestes correspondent aux alTec­
ses qui appartiennent à l'homme tions de l'interne, 6215. La vie ci­
interne sont effigiées dans l'homme vile correspond avec la vie spiri­
externe, celles qui concordent sont tuelle; illustré, 6366. Qui sont
des cOlTespondants,2989. Plusieurs ceux qni correspondent à l'hume!lr
choses dans la Parole tirent leur' des narines? 4627. Dans chaque
origine des représentatifs dans l'au­ société du ciel on correspond au
tre vie et des correspondants,2763. très-grand homme, 6625.
Les lois portées sur les serviteurs CORROliPRE. Il se dit des intel­
se réfèrent à des cOlTespondants, à lectuels, par conséquent des per­
des représentatifs et à des signifi­ suasions, 621. Il Toute chail' avait
catifs, 2567, f. Le significatif cor­ corrompu son chemin sur la terre,))
respondant est' conjoint avec la - Gen. VI. 12,- sign. que le cor­
chose à laquelle il correspond com­ porel de l'homme avait perdu tout
me la vue de l'homme avec son entendement du vrai, 627, 628.
œil, 7M9. VoÏf' CORRESPONDANCE Être corrompu, c'est se détourner
et CORRESPONDRE. du divin, 10420.
218 co co
CORRUPTIONS du sang plus pur sentait des choses qui appartien­
qui esl appelé l'espril animal, 4227; nenl à l'amour, '1'l4.
quels sonl les esprils qui y COlTes­ COU. COmme inlermédiaire entre
pondenl, 4227. Ces corruplions en­ la lêle et le corps, le cou sign. l'in­
trent sans ordre dans ce sang; el, flux, la communication, el la con­
partoul où elles se répandenl, elles jonclion, à savoir, des suprêmes el
sonl comme des poisons qui inlro­ des infimes, ou des supérieurs et
duisenl dans les nerfs el dans les des inférieurs; illustré, 35tJ2,3603,
fibres un froid el une torpeur, 3695,3725,4352,5320,5328,5926,
sOUl'ce de maladies Irès-graves et 6033, 8079, 99'13, 991LJ, 10429. Le
fatales, 4227. cou esl la conjonction des JlllÇ
CORTICALE (subslance). Ceux qui rieurs avec lès exlérieurs, spéciaie­
sont dans les principes du bien onl menl des célesles avec les spiri­
leur rapporl avec les choses qui, luels, 5320, 5328. Les liens du cou
dans le cerveau, y sonldes princi­ sonl l'inlerce.ption du bien el du
pes, lelles que sonl les glandules vrai, par conséquenl aussi la servi­
ou subslances corticales, 4052. tude, 3542, 3603. Tomber sur le
CÔTE, Costa. Par la côle, qni esl cou sign. une conjonclion élroile
un os de la poilrine, esl entendu le et intime, 5926, 6033. Le cou cor­
propre de l'homme, dans lequel il respond à l'influx du royaume ëé­
y a peu de vilal, el même un pro­ lésle --dans Te royaurrle spii:i1ùêl,
pre qui lui esl cher, '147, '148, '149. 9913, 99'1LJ; voil'NUQUE, DÉCOLLE)l.
Les côles, en lant que sou liens de Comment des sociélés influent et
la poitrine, sign. les vrais qui sou­ agissent dans les muscles du cou,
tiennent le bien, '10189. Les côles, 3631.
lorsqu'elles sout des côtés; voi/' COUCUE. L'angle du iii et l'extré­
CÔTÉ. Les sociélés d'esprits, aux­ milé de la couche, - Amos, III.
quelles correspondenl les côles, '12, - c'esll'infime naturel, qui est
sonl composées de ceux en qui il y le sensuel exlerne, el aussi le vrai
a peu de vie spirituelle, 5560. el le bien de ce sensuel, '10050;
CÔTÉ, Latus. Les côlés sign. le dans l'angle du iiI, c'esl dans l'in­
bien, '10189, '10190. Le Côté sign. . fime du nalurel; el à l'extrémilé de
l'exlension pal' une des parlies, la couche, c'esl dans le sensuel,
6386. Le côlé sign. le bien qui doil 6'188.
êlre conjoinl au vrai, pour que de COUCHER, Cubare. C'esl l'élat
là provienne la puissance, 9495. de Iranquillilé; montré, 3696. Se
Les côlés ou les parois du loil sign. coucher el dormir, c'est l'élal de
les intérieurs, parce qu'alors le loit IranquiïïUé -el de sécurité, -3696.
sign. l'intime, 10185. Les côles, 111re coüché sign. la vie, mais la
lorsqu'elles sonl des côlés, sonl les vie obscure, 6390. Coucher avec
vrais, el les côlés les biens, parce une femme, c'est perverlir et adul­
que les côles (costœ) se disent de lér.er le vrai, 3398, 3399~ -CouéTler
la largeur dans les cieux, el que les avec une fille, c'est une conjonclion
cOlés (Latera) se disenl de la lon­ illicite, 4lili5. Coucher avec une
gueur; montré un peu, 10189. vierge non fiancée, c'est la conjonc­
COTON, Xylinum. Dan~ le peclo­ lion illégilime, 9'183. Ruben, cou­
tal du jugemenl, le xylinum repré­ chant avec la concubine de son
co co 219
père, sign. la profanation du bien, cend du feu qui esl le bien de l'a­
4601. Coucher avec une bêle, c'esl mOlli', et la couleur blanche a celle
la conjonction avec les cupidités de significalion, parce qu'elle descend
l'amour de soi, 9190. de la lumière qui est le vrai de la
COUCHER (le), Occasus. Voir OC­ foi, 9li67. De là vienl la significa­
CIDENT. Le coucher du soleil esl tion des autres couleurs; autant
l'obscur quant aux choses qui ap­ elles lirent du rouge, autant elles
partiennent il l'entendement; mon­ signifient le bien qui appal'lient il
tré, 3693. Le coucher du soleil l'amour; et aulant elles lirent du
sign. le faux et le mal, dans les­ blanc, autant elles signifienlle vrai
quels sont ceux chez qui il n'y a qui apparlient à la foi, 9li67. Les
aucune charité ni aucune foi,3693. couleurs, dans l'autre vic, lirent
Le coucher du soleil est l'étal d'om­ leur origine du bien et du vrai,
bre et d'ignorance, '9213. Le cou­ 9li66; les couleurs I~s plus belles
cher du soleil sign.ledernier temps y apparaissent, 1053; il Yexiste des
de Wg:Jfs.li.._ ap'p~l~ cons~'!la~ion, couleurs qui n'ont point été vues
quand il n'y a plus aucune charité, dans le monde, 162li. Toutes les
1837. cc Au coucher du soleil Il sign. couleurs qui apparaissenl dans le
qUQ!!~J~tat finit, 8615. ciel sont ùes modifications de la lu­
COUDÉE. Comme mesure, la cou­ mière ct de la flamme célestes; et
dée sign. la qualité, 9530, :10179. ces modifications sont les Duauces
Voir MESURE, du vrai el du bien, el par consé­
COUDRE de la feuille de figuier, quen t de l'in telligence et de la sa·
- Gen. III. 7,- c'est s'excuser au gesse, 9li67. Les couleurs dans le
moyen du bien naturel, 216. Cou­ ciel viennent des higarrures de la
dre ou meUre un morceau d'habil lumière; elles sont les qualités
neuf il un vieil habit,- Luc, V. 36, du vrai et les apparences du vrai,
.-.:. sign, lIétl'Uire l'un ct l'autre, il et sont manifestées pal' les alTec­
savoir, le vrai de la nouvelle église tions du bien ct du vrai, liù77,
cl celui de la vieille église, 9212. li7li1, li742. Elles sont des modifi·
COUDRIER, Cory/us. C'est le vrai cations de l'intelligence et de la
naturel, 4014. sagesse, 4922; il en est parlé d'a­
COULER AU TRAVERS. Là où il n'y près l'expérience, li530. Dans l'au­
n aucune conscience, le bien et le lre vie, il apparail en actualité des
vrai qui influenl coulenl au travers, couleurs si belles et si resplendis­
ct sont changés en mal et en faux, santes, qu'elles ne peuvént être
3957. décrites, 3993, :1053; elles vien­
COULEUR. De l'origine des cou­ nen t de la modification el de la bi­
leurs, 10li2. Il Ya deux couleurs garrlll'e de la lumière el de l'ombre
fondamentales, d'où proviennent dans le blanc et dans le noir, 3993.
toutes les autres, la coulelll' rouge Dans le monde, le noir et le blanc,
et la couleur blanche; la couleur tempérés avec variété pal'les l'ayons
rouge sign. le bien qui appartient de la lumière, se transforment en
il l'amour, el la couleur blanche le de belles couleurs, 731. Les cou­
vrai qui appal'lient à la foi, 9li67. leurs, dans le monde spirituel, sont
La coulelll' rouge a celle significa­ produites par la bigarrure de la lu­
tion, parce que celle couleur des­ mière et de J'ombre, comme les
220 co co
colorations dans le monde, 4530. lequel il yale mal, et aussi le l'ame
Dans lem' essence les couleurs y d'après le mal i montl'é, 5t20. La
sonl des modifications de l'intelli­ coupe ou la tasse est le scientifique
gence et de la sagesse, {l530 i la sensuel, qui est le der'niel', et se dit
splendeur leur vient du vrai qui du vrai i mais la corbeille ou le pa­
appartient à l'intelligence, el le nier eslle plaisir sensuel, et se dil
brillant de l'éclair leur vient du du bien, 9996. La coupe, dans le
bien qui appartient à la sagesse, sens opposé, sign. la lentation,
4530; autant elles tiennent du 5t20.
blanc éclatant, autanl elles p,'o­ COUPER DU BO/S sign. mettre du
cèdent de ce vrai; et autant clles mérite dans les œuvres, 1110, 4943,
tiennent du pourpre, aulant elles 8740, 9011; voir FENDRE DU DO/S•
procèdent de ce bien, 4530, 9833. .Couper du bois dans la forêt, c'esl
Ln tunique de divcrses couleurs dispuler Sul' le'bien d'après la reli­
sigll. lcs appai'ences du vrai, 4677, giosité signifiée pal' la forêl, 90U.
ll;41, 4742. D'après leurs couleurs, Couper du bois dans la forêt avec
les piel'l'es précieuses dans le pec­ des haches,- Jérém. XLVI. 22,23,
torat sign. les biens et les vrais du - c'esl agir d'après une religiosité
ciel, 9865, 9868, 9905 ~ d'où vien­ fausse, et délruire les choses qui
nent ces couleurs, 9865, 9868. SUI' apparliennent à l'église, 9011.
les couleurs, VOil' aussi N°' 4922, COUPEURS D'IIERDES (les) sont
9l166, !J823, ceux qui placent le méritIJ dans les
COULEUVRE (la) sign. un genre œuvres, HU..
de haine cn l'apport avec son venin, COOR D'UNE )IA/SON. Les COUl'S
251. sign. les extérieurs du mental na­
COUPABI,E, Reus. L'homme est turel, parce que la maison en si­
coupable, quand il l'ail le mal c1'a­ gnifie.Jes intérieurs, 7407.
près l'intellectuel ct d'après le vo­ COURANTS (les) sign. les faux d'a­
10ntaÏl'e, 9012. L'homme devient près le mal, de même que les eaux;
coupable, s'il ne réprime pas pal' et ils indiquenl un eITort pour ill­
l'intellectuel le mal du volontaire, fluer, c'est-à-dire, pour infesler,
9132. Voir et comprendre qu'une 8287.
chose esl un mal, et néanmoins la . COURBER (se), quand cela esl dil
faire, voilà ce qui l'end l'homme du lion, c'est se mettre en puissan­
coupable, 9069 i l'homme alors est ce, 6369. Se courber vers la terre,
coupable, car il l'approuve, et ainsic'est regardel' les corporels et les
il éteint la lumière du \Tai et en lerrestres, 268.
même temps la foi dans sa conccp­ COURIR sign. avoir de la propen­
tion, ct le hien qui' procède du Sei­sion ou du penchant, 3t27, 3t3L
gneur n'est pas reçu, 9075. Dans la Courir, c'est avoit' de l'alfeclion,
Parole, être coupable sign. êlre 3804; c'esl aussi l'influx, 4350.
en faute, et ainsi en imputation Il Coul'ir avec le voleur, - Ps. L. 18,
cause du rcjel du bien et du vrai, - c'est aliéner de soi le vrai par le
5469. faux, 5135. Cou rit' au-devant de
COUPE (la) est le vrai de la foi quelqu'un, c'est examiner s'il en
qui proçède du bien de la charilé i est ainsi qu'il a parlé dans son
et, dans le sens opposé, le faux par cœur, 3088.
CO co 221
COURONNE (la) repr.ésenlaiLle.J!i­ tiplier les vrais, 10545. Les courli­
vin bien d'où proCèd!l le divin vrai, nes de Midian, - Hab. III. 7,­
9930. La COUl'ODne d'ornemenl, - sign, les vrais chez ceux qui sonl
És. XXVIII. fi, - sign. la sagesse dans le bien simple, 9595'; - sign.
qui appartient au vrai d'apl:ès le aussi la religiosilé d'après le faux,
bi~n, 9930. La couronne d'hon­ 3242. 0 Élendre les cieux comme
neur', - Jérém. XIII. 18, - sigll, une cour'line, Il - Ps. CIV. 2,­
la sagesse qui Rpparlient au bien c'esl agrandir les cieux p~r l'influx
d'après le divin vrai, 9930. Ln cou­ du divin vrai, d'où proviennent
l'Onne d'honneur sign, aussi le bien' l'inlelligence et la sagesse, 9595.
spirituel, qui est le bien du vrai,' COURTISANE, Mel'et1'Ïx. Voil'
10540. La couronne de la tête, - ' ADULTÈR!:. La courtisane (seOI"ta)
Lament. V. 16, - sign. la sagesse sign. le faux, 4865.
qU'(;lI1l c.eu,LqJi.L~nl de l'église' Cou'rEAu, Culter. Le couleau,
d'apl'ès le diyjn ~rai, 9930. La cou­ dont on se servait dans les saClifi­
ronne d'or, - Apoc. XIV. ill, ­ ces pour immoler les victimes,sign.
sign. le divin bien d'où procède le le vrai de la foi, 2799. Le couteau
divin nai, !J930. La couronne d'é­ pour les cil'concisions élait de pier­
pines sur la tête du Seigneur re­ '\'e, 2046, 2799, 704~, 7718. La cir­
présenluiL quelle élait alors la Pa- concision faite par des conleaux de
l'ole divine dans l'église juive, c'est· piene signifiait que la purificalion
à-dire, qu'elle avait été étouffée par des amours hnpurs se faisait pàr
les faux des cOllvoilis,es, 9144. Sur les vrais de la foi, 7044. Le conleau
la cOUl'onne, voir aussi (j524, 7443, esl raremenl nommé dans la Pa­
9818. l'ole, parce qu'il y a, dans l'autre
COURONNEMENT. 1.es cérémonies vie, de ll'ès-mauvais esprits nom­
du couronnemenl des l'ois enveïop­ més porte-couteaux (cultrarii),
pent des choses qui appartiennent 2799, f.· Au lieu du couleau il est
au divin-,'rai, mais la conuaissance dit courte-épée (gladiolus); t'un
de ces choses e,st perdue aujour­ et l'untre a la même signification,
d'hui, 4581, 4966. mais avec celle différence que le
COURROI!: DU SOULIER, Corl'igia couteau qui servait à immoler les
ca/cd. Ce que sign. la courroie du victimes signifiait le vrai de la foi,
souliel', 1748. Il Depuis un fil jus- landis que l'épée signifiait le vrai
qu'il une courroie de soulier Il sign. qui combat, 2799. Il existe un en­
loutes les choses qui étaient des fer horrible, où ceux qui y sonl pa­
impurelés naturelles et corporelles; raissent se frapper ù coups de cou­
Ic fil du soulier sion. le faux, et la teaux; semblables à des fnries, ils
courroie du soulier le mal, 1748. dirigent leurs couleaux SUI' les poi­
COURS DE LA VIE. Quand l'hom- trines des autres, mais le couleau
Ille meurt, il resle leI qu'il est, d'a­ leur est enlevé à l'instant où le
près lout le cours de sa vie, 8991. coup va êlre porlé, 818,
COURTIN.ES, COl'tinœ, Ce sonlles CouTunlE, 1I10s. Voil' nITES, Ri-
Vl'ais intérieurs de la foi qui appar­ tus, 0 Selon la coutume première, "
liennent il l'entendement, !J595. - Gen, XL. 13, - sign. d'après la
« f:tendrc les courtines des habita­ loi de l'ordre, 5127. Sur certaines
c1es, Il - És. uv. 2, - sign. mul-, coulumes chez les anciens, voi7'
222 CR CR
144,8103,3147,3915,4213,4859, CRAINTE (la) est un lien corn·
5323,5619,5764, 5895, 10033. mun, tant pour ceux qui sont pro­
COUVERTURE, Obtegumcntllm. bes que pour ceux qui sont mé­
La couverture ou le vêtement sign. chants, 7280; mais la différence de
le sensuel, 92t4. La couverture la crainte est grande; chez les pro­
,pour l'entrée de la tente sign. le bes il y a crainte sainte, et chei les
médium unissant le second ciel ou méchants crainte des châtiments,
ciel moyen avec le premier ciel ou 7280. Chez les probes la crainte est
dernier ciel, 9686. La couverture interne et devient sainte en tant
pour la porte du parvis sign. la qu'elle est conjointe à l'affection de
garde pour qu'il n'entre dans le la charité, et plus sainte encore en
premier ciel que ceux qui ont été Lant qu'elle est conjointe à l'amour
préparés, 9763. La couverture de envers le Seigneur, 7280. La crainte
la tête, ou le tUl'ban, sign. l'intelli­ interne est la crainte de faiJ'e quel­
gence et la sagesse, 9827, 9949. que (',hase de contraire à la con­
Sur les couvertures pour la tente science, c'est-à-dire, de contraire
de convention, voü' 9632. au juste et à l'équitable, 7280. Chez
Cou V RIR, Obduccre. Couvrir les méchants, à la place de la
sign. entourer, 9497. Convrir une crainte interne il y a une crainte
chose, c'est faire qu'elle n'appa­ exter:ne, à savoit', la crainte d'être
raisse point, 9960. Couvrir d'or, privé des honneurs, du lucre, de la
c'est fondcr SUI' le bien, 9490, réputation, d'être puni selon les
10183; c'est le représentatif du lois, d'être privé de la vie, 7280;
bien, 9667. Couvrir la nudilé de VOil' aussi 3718. D'après cela, la
quelqu'un sign. excuser ses erreurs crainte est l'unique moyen de ré­
et ses pcrversités, 1087. primer les infernaux et de les tenir
CRAINDRE. Par craindre, dans le dans des liens, 7280. POUl' quel­
sens suprême, quand cela se dil du ques personnes la crainte est un
Seigneur, c'est l'amoUl' qui est si­ moyen d'amendement, 4942. La
gnifié, et non pils la cl'llinte, 5459; crainte de Dieu sign. le Clilte, et
voir CRAINTE. Craindrc Dieu, c'est même le culLe provenant soit de la
êlre dans le bien d'après lc divin, crainte, soit du bien de la foi, soit
8710; c'est garder les vrais qui du bien de l'amour: le culLe pro­
procèdent du divin, 6678. Craindre venant de la crainte, quand il s'agit
sign. aussi se défiel', ou n'avoir ni des non l'égénérés j le culLe pl'ove­
foi ni amour; montré, 2826. Crain­ nant du bien de la foi, quand il s'a­
dre sign. aussi ne pas être en Sû­ gil des régénérés spirituels; et le
relé, parce qu'on n'est pas dans les cuIte provenant du Lien de l'a­
vrais, 6769. Ne point craindre siun. mour, quand il s'agit des régénéré~
ne point désespérer, cal' la crainte célestes; montré, 2826. Plus il y a
étant chassée, l'cspérance se pré­ de cl'ainte dans le culLe, moins il y
sente, 2694,5662. Ne point crain­ a de foi, et moins il y a d'amoUl';
dre de mourir sign. ne point crain­ et, l'éciproquement, plus il y a de
dre de péril' quant à la vie du ciel, foi dans le culte, et mieux encore
8924. Ceux q:,li sont dans le faux et plus il y a d'amoul', moins il y a de
dans le mal craignent tout le mon­ crainte, 2826. Dans tout culte, il
de; illustré, 391. Voir CRAINTE. est vrai, il y a de la crainte, mais
CR CR 223
c'est une crainte sainte, 2826. La moment où l'état est cbaqgé; illus­
Cl'ainte sainte n'est pas une crainte tré, 424~, 4256; illustré, 434t. La
de l'enfer et de la damnation, mais crainte, quand il s'agit des- tenta­
c'est la crainte de faire ou de pen­ tions, c'est de l'épouvante, 8162;
ser quelque chose qui soit contre c'est d'abord une épouvante, et en­
le bien de l'amour et le vrai de la fin un désespoir; la tentation spiri­
foi, 2826. La crainte sainte est la tuelle est la crainte de la damna­
vénération et le respect, 3719:; elle tion, 8170. De ceux qui sont dévas­
appartient à l'admiration pOUl' le tés pal' dés craintes, 4942. Voir
divin, et aussi Il l'amour, 3718. Elle TERREUR.
est en raison de l'amour, 8925. Il CRANE. Les genres et les espèces
en est de J'amour envers Dieu se­ de faux ont dans le crâne des places
lon les sujets; cet amour devient déterminées, 5563. Dans divers en­
crainte chez ceux qui sont dans le droits du crâne il est senti des dou­
culte externe sans le culte interne; leurs produites pal' les faux -p.'ove­
il devient une crainte sainte chez nant des cupidités; pourquoi? 5563.
ceux qui sont dans le culte spiri­ Ceux qui ont été dans une haine
tuel; ct il devient amour, dans le­ mortelle ct dans les vengeances de
quel réside un saint respect, chez celle haine, et d'après cela dans les
ceux qui sont dans le culte céleste; faux, ont un crâne entièrement en­
mais dans le seigneur, c'était le durci, 5563. Irruption de certains
pur amour et non pas une crainte, esprits dans le crâne, et de là par
51159; voir CRAINDRE. La crainte continuité jusque dans la moelle
précède l'amour, 6997. L'amour, épinière, 5717; celle irruption est
sans une crainte sainte, est comme une apparence; les esprits sont por­
quelque chose d'insipide, ou com­ tés en dehors par un chemin qui
me un aliment dans lequel il n'y a correspond Il ces espaces dans le
pas de sel, et pal' conséquent sans corps, 5717. Esprits qui constituent
saveur; mais l'amour avec la crainte la peau du crâne, 5555.
est comme un aliment salé qui ce­ CRAPULEUX. Les esprits qui, dans
pendant ne tienl pas du sel sa sa­ la vie du corps, ont été crapuleux
veur, 3718. Ceux qui sont dans le introduisent le dégOlit de la vie, et
mal et dans le faux ont de la crain­ une telle torpeur dans les membres
te, 390, 391. Les méchants ont du et dans les articulations, que l'hom­
respect pour le divin pal' crainte, me lie peut pas se lever de son lit,
7788. VOil" CRAINDRE. 5722.
La crainte, dans le sens interne, CRÉATEUR. Dans la Parole, le Sei­
sign.le saint, 3719. La crainte sign, gneur est appelé Créateur, Forma­
divel'ses choses, parce qu'elle vient teur et Facteur; pourquoi? 10373,
de diverses causes, 5647. La crain te 10634; voir CRÉEII. Le Seigneur
se dit des maux, la terreur se dit est tant de fois nommé Créateur
des faux; illustré, 986. La crainte, dans la Parole, parce que Seul il
de même que toute affectioo, l'en­ crée de nouveau, 3670, f.
ferme eo soi plusienrs choses, quoi­ CRÉATION (la) sign. ce qui est
qu'elle paraisse simple; illusllYJ, divin depuis les intimes jusqu'aux
2543. La r.rainte est le commence· extimes, ou depuis les premiers
.ment des tentations et précède le jusqu'aux derniers, 10634, Création
224 CR CR
de' successifs, par lesquels comme l'externe à l'iinage du monde,9776,
moyens pourrait être communiqué 1· 10156 j il a été créé de manière
le. divin V1'ai procédant immédiate-; que par lu~ I.es divins du Seigneur
ment du divin même; illust1'(j, descendent jusgue dans les_der­
7270. Par la création du ciel et de niers de la nature, el que des der­
la terrc dans les premiers Chapitres niars de la nature ils monient" vers
de la Genèse est décrite, dans le le seigncur;plustl'(i, 3702, t0156.
:'1 sens interne, l'instauration de l'é- Pm' Il toutes choses ont élé faites et
glise céleste qui a été l'église très-, créées par la Parole, Il on croIt qu'il
ancienne, 88!>1, 9!lâ2, 10545. Les cst cntendu que Dieu a créé toules
historiques dc la création y sont ~ choses en disant el en ordonnant,
des historiques factices; illustn}: commc un roi dans son royaume;
d'après divers circonstanccs 8891 . mais c'est par le divin vrai, comme
!l!lâ2.
, "i étant le l'éel même procédanl du
CRÉATION (la première), â322, i Seigneur, que toutes choses ont été
.5173. Le cicl et la tCITC dès la prc-: Cl'éées, 5272. Dans la Parole, créer
l1Iièl'c création sont unis, 1880. 'sign. créer de nouveau ou réformer
Ous. l'ur 1. première CrénLion, l'AuLeur: el régénérer, 16, 88,.10373, 1063[,.
n'cnlend l'.S qu'il y nit eu une première et Créer un nouveau ciel et une nou­
une, seconde Créalion; mnis com~e ln Cooser- velle terrc c'est instaurer ne ou­
"ul'oll est une perpetuelle Crûnuon, el qu'en . ' , • u n
èonscrv.nnt Ilieu crée IOlljours, CNIO espres. velle éghse, son Interne et son ex­
sion indique spéci.lemelll Ja Création de l'U· ternc; montré, 10373. Dfsliiiction
nivers. entre créer et faire, â72. Dans la
CRÉATURE. L'homme devienl une Parole, il est dit crécr, former et
nouvellc créature quand l'homme faire j pal' créer est signifié lc nou­
externe est l'emis dans l'ordre et vcau qui n'était pas auparavant,
.est subordonné à l'homme interne; par former esl signifiée la qualit~,
ct il est subordonne alors qu'il et pal' faire est signifié l'efTet, 10373.
obéil, 9708. Il Les créatures dans Les anges, les esprits el les hom­
la Iller, ayant des <lOlcs, 1) - Apoc, mes on télé créés pour recevoir la
V!lI. !l, - sign, les vrais scien tili­ vie, pal' conséquent sont seulement
ques avec les biens, 6385. des formcs récipientcs de la vic,
CRÉDULES. Comment des person­ 202i, 3001,3318, 334â,3â8â,37â2,
nes crédules peuvent devenil' vi­ âi51,5Hâ,5986.
sionnaires d'après dcs fantaisies et CRÉPUSCULE. Le second élat de
dcs illusions, 1967. l'homme qui doit être régénéré est
CRiER. Tqutes les choses qui ont comparé, après la tentation, au
été créées l'ont été pal' le divin vrai, crépuscule du matin, 865.
2803, 289â, 5272, 6880, 8200. Le CREUSER, Foclel'e. C'est faire la
ciel a été créé pal' la sphère divine recherche du vrai, 73â3. C'est aussi
du bien et du vrai, 9502. l'lus une forger, 9085. Creuser dans la val­
chose créée pal' le divin est inté­ lée, c'est chercher cn bas, 3â2li.
rieure, plus elle cst parfaite, 1019â. Creuser à ('entour du llcuve pour
L'hommc n'a été créé que pour des eaux à boire, - Exod. V!l. 2[1,
èù'e un réceptacle du divin, 10299. - c'est 'rechercher les vrais pour
L'hommc a été créé qltaltl à l'in­ les appliquer aux faux, 73ââ:
terne à l'image du ciel, et quant à CRI (le) est un acte qui corres­
CR ca 2!lS
pond à une confession vive ou à core la fourberie, était un crime
une reconnaissance provenant de énorme, lU8, 7361.
la foi, 5323. Le cri se dit en géné- CRUUNEL. L'homme qui ëst dans
raI du faux, 2240. Un grand cri, le malattribue à Dieu la peine qui
c'est une lamentation intérieure, provient du mal, de même qu'un
7782. La su pplicalion d'après le criminel qui est puni pal' la loi at-
bien est entendue dans le ciel com· tribue au juge et non à lui.même
me un cri, et la supplication d'a- le mal de la peine, 5798.
près le mal est entendue dans J'en- CRISTAL (le) sign. le vrai de la
fer comme un cri; illustré, 9202. foi d'après le bien, 9872. Les con-
La voix de cri, ou la voix qui crie, naissances des choses immatérielles
est, dans la Parole, une formule so- sont représenlées, dans l'autx:e vie,
lennelle, ct s'applique à tout ce qui pal' les cristaux, 7175.
concerne quelque bruil, quelque CRITIQUES. Les pensées de ceux
lumulLe, quelque événement mal- qui, dans la vie du corps, se sont
heureux, même quelque événement appliqués seulement· à l'art criti-
heureux, 375. Il Leur cri monta que en lisant la Parole, s'inquié-
vers Dieu, j)- Exod. II. 24, -sign. tant peu du sens, furent représen-
qu'ils furent entendus, 6802. Le cri tées comme des lignes closes non
dans Mallhieu,-XXV. 6, - est le susceptibles d'être ouvertes, et
changement dans l'église, 4638. comme. une texture qui en était
Voir CRIER. composée; illustni, 6621.
Cr.1DLE (le), ouvrage de filet, qui CROCHET, Uncus. Les crochets
était autour de l'au leI, sign. le sen- d'or sign. les modes de conjonction
suel exlerne; illustl"é, 9726. par le bien, 9676. Les crochets en
CRIER, c'est implorer à cause de argent sign, les modes de conjonc-
la soulfrance, 8353, Crier du ciel tion par le vrai, 9749.
sign. l'influx, 2692. Ce qui influe CROIRE en Dieu, c'est savoir et
du Seigneur c11ez l'homme est dit faire; croire les choses qui vien-
ôlre crié du ciel, parce que cet in- nent de Dieu, c'est savoir et ne pas
flux vient à travers le ciel, 2692. encore faire, 9239. Croire en Dieu,
Par suite, crier du ciel sign. la con- c'est la foi qui sauve; mais cl'oire
solation, 2821., 2841.. Criel' à voix les choses qui viennent de Dieu,
grande, c'est l'aversion, 5016, 501.8, c'est-li-dire, les vrais qui sont tirés
5027. Criel', c'est la confession et de la Parole, c'est une foi qui, sans
la reconnaissance pal' la foi; et, la précédente, ne sauve pOinl,!)23!Y,
dans le sens opposé, c'est la non- 9243. Croire que tout salut vient
reconnaissance et l'aversion; mon- du Seigneur, c'est le principal de
tl'é, 5323. Criel' se dit du besoin, la foi; montré, 2343. Croire au
5365. Cr'iel', c'est l'effet proche, Seigneul'j ce qui est entendu' pat'
5870. Crier, c'est implorer, 6801.. là, 9244. Croire au seigneur vient
Crier, c'est penser avec pleine in- dn Seigneur et non de l'holllme,
lention de faire, 71.19. CI'ier, c'est !0731. Croire au Seigneur el l'ai-
attester ('indignation, 7142. Crier, mer, c'est faire ses préceptes; mon-
c'est l'intercession, 8179. tré, i0645. Personne ne peul croire
CR Ul E. Dans la très-ancienne au Seignem', si ce n'est celui qui
cglise, la dissimulq.tion, et plus en- est dans la charité, 4783. Personne
1. f5.
---
226 CR CR
De peut croire à un Dieu, ni aimer croire d'après le rationnel, le scien­
Un Dieu, qu'il ne peut saisir sous tifique et le sensuel, ou de les con·
aucu~e forme, 9356; ceux donc qui sulter alla de croire, et autre chose
reconnaissent l'insaisissable tom­ est de conllrmer et de corroborer
bent pal' la pensée dans la nature, par les rationnels, les scientifiques
ct ainsi ne croient- en aucun Dieu, et les sensuels ce que l'on croit,
9356. Savoir D'est pas croire; croire 2538, 2568. Il est permis Il chacun
est interne, et cet interne ne peut de croire les vrais selon qu'il les
exister que dans l'affection du bien saisit, 3385, f. Dans l'autre vie il
et du vrai, par consequent non n'est permis de parler que comme
chez d'autres que chez ceux qui on pense, par conséquent que com·
sont dans le bien de la charilé à me on croit, 4689.
l'égard du prochain, 4319. Croire CRoITRE. Les vrais croissent im­
quelque chose sans l'idée du sujet mensément quand ils procèdent du
et sans l'intuition de la raison, c'est bien, 2846, 2847, 5345. Les vrais
seulement retenir de mémoire un d'après le bien croissent selon la
mot destitué de toute vie de per­ qualité et la quantité de l'amour
ception et d'affection, ce qui n'est du bien, et les faux d'après le mal
pas croire, 2553. Croire les choses croissent selon la qualité et la quan­
qu'enseigne la Parole, ou qu'ensei­ lité de l'amour du mal, 4099. Crol­
gne la doctrine de l'église, et n'y tre en multitude, c'est l'extension
point conformer sa vie, ce n'est à partir de l'intime, 6285.
point là la foi qui sauve, mais c'est CROIX (la) sign. les ten talions,
la foi persuasive, 9363. L'homme 4599. C'est l'état de l'homme dans
croit aujourd'hui que toutes choses les tentations, 1.0490. Par portel' sa
sont en lui et viennent de lui, lors­ croix, il est entendu que ceux qui
que cependant elles influent, 4249, sont de l'églis/l doivent subir des
6193, 6206; s'il croyail, ainsi que tentations, 8159. La croix du Sei­
la chose est réellement, à savoir, gneur sign. le vrai divin accablé
que tout bien vient du. ciel, et que d'alTI'onts, flagellé et crucifié par
tout mal vient de l'enfer, il ne s'ap. les Juifs, 281.3. La passion de la
proprierait pas le mal, car il le re­ croix a été le dernier de la tenla­
jetterait de lui vers l'enfer, et il ne tion du Seigneur, et non pas cc
ferait pas sien le bien et n'en tire­ qu'indique la foi d'aujourd'hui;
rait par conséquent aucun mérite, monll'l}, 5045 i illuslré, 10659. Voi1'
6206, 6324, 6325. celui qui ne SEIGNEUR.
croit que ce qu'il peut voir de ses CROUTE, Crusla. Le corps de
yeux et toucher de ses mains est l'homme est seulement comme une
appelé homme sensuel, 5094, 7693, enveloppe on comme une croûte,
10236. celui qui ne croit que d'a­ qui se dissout pour que l'homme
près les scientifiques ne croil rien, vive vérilablement, et poUl' que
2832, c. Si l'on ne croyait que ce toutes les choses qui sont à lui de­
qu'on saisil, on ne croirait rien de viennent plus excellentes, 1718.
ce qui appartient à la nature inté­ CliO (le), Crudum, sign. ce qni
rieure, ni rien à plus forte raison est sans l'amour, et le rôti au feu
de ce qui appartient Il la vie éter­ est le bien de l'amour, 7856.
nelle, 1630; Autre chose est de CRUAUTÉ (la) provient de l'amonr
cu cu 227
de sol et de l'amour du monde, iiI' le sixième jour pour Je sabbath,
6667, 7370 et suiv., 9348, :1.0038, c'est prépal'er pour la conjonction,
10742. Les cruautés découlent du 8496; cuire, pour la conjonction
penchant de l'homme à vouloir du bien; et faire bouillir, pour la
commander aux ault'es et posséder conjonction du vrai; mont1'~, 8496.
les richesses des autres, :1.079:1.. Cuire de la chair, c'est préparer
En quelles fantaisies sont changées pour l'usage de la vie; montr~,
les eruaulés dans l'autre vie, 95lt. :1.0:1.05. Ce qui est cuit dans l'eau,
L'enfel' des adultères qui ont eu de c'est ce qui vient de la doctrine du
la cruauté est sous le pied droit, vrai, 7857.
où sont de semblables hommes de CUISINE. Deux femmes dans une
la na lion juive; d'après l'expérien­ cuisine; représentatif des hommes
ce, 5057. Avec quelle cruauté les de l'église chrétienne d'aujour­
Juifs ont traité les nations pat' plai-' d'hui,2t25.
sil', 5057. Voir CRUEL. CUISSE (la) sign. l'amour conju-
CRUCHE, Cadus. La cruche, étant i gal, et pal' suite l'amour céleste et
un vase dans lequel on \IIet de l'amoui' spirituel, lt280. La cuisse
l'ean, sign. le scientifique qui est sign. le bien céleste-spiriluel,lt302.
le 'vase l'enfermant le vrai, 3068, Les cuisses sign. aussi tous les
3079, 3083, 3095. amoul'S spirituels et célestes, parce
CRUEL. ceux qui ont été cruels que ces amours sont déri\'és de l'a­
dans la vie du corps sont dans les moUl' conjugal, 302:1.. Dans le sens
enfers excrémenliliels et cadavé­ opposé, elles sont les amours de
l'eux, 5396. Ceux qui ont été cruels soi et du monde, 302:1., f. La paume
dans la vie du corps se sont aussi Ii­ de la cuisse, c'est où il y a conjonc­
vrés plus que les autres à l'adul­ lion de l'amour conjugal, e't aussi
tère, 826. de l'amour céleste et spirituel, avec
CUIR, Corium. La ceinture de le bien naturel, 4277, 42!l0. De­
cuir sign. le lien externe enchal­ puis les lombes jusqu'aux cuisses,
nant et tenant en ordre tous les in­ c'est l'extension des amours; i/lus­
tériems, 9372. La ceinture de cuit' tré,996t. Les lombes sont les in­
des prophètes représentait le sens térieul's de l'amour, et les cuisses
lilléral de la Parole, 52117. La cein­ en sont les extérieurs, 996:1.. L'épée
ture de cuir de Jean signifiait le sur la cuisse, c'est le vrai qui com­
vrai exlerne, 7643, f. bat d'après le bien, :1.0488. A la
CUIRASSE. C'est cc qui a été for­ province des cuisses, immédiate­
tement tissu afin d'être en sùrelé ment au-~essus des genoux, appar­
contre I.e dommage, 9916. Les cui­ liennent ccux qui ont vécu dans
l'asses de feu, d'hyacinthe et de l'amour conjugal réel, 5051 j paix
soufre, - Apoc. IX. :1.7, - sign. la délicieuse dont ils jouissent dans
défense des fanx qui proviennent l'autre vie, 50St.
des maux des amours diaboliques, CUI,vRE. Voir' AIRAIN.
9467. Les cuirasses de fer,- Apoc, CULTE (le) est une sorte d'actif
IX. 9, - sont les externes qui font existant pal' le céleste, qui est au
l'apparence du vrai, 76it3. dedans, :1.56:1.. D'après le cu ILe on
CUIRE, Coquel'e, Cuirc sign. con- sait quelles sont les fins, 157:1.. Le
joindre, 9301. Cuire et faire bouH­ culle même du Seigneur consiste
2'28 cu CH
dans la vie de la charilé, mais non 19â7, 2880, 7349, 10097. l'oules les
dans la vie de la piété sans la vie choses du culte se réfèrent Il la pu­
de la charit~, 8254. Le culle lui. rification des maux et des faux, il
même est la vie selon les préceptes l'implantation du bien et du vrai et
de l'église, qui sont tirés de la r;a­ Il leur conjonction, 10042. La fin
l'ole, 7884, 9921, 10143, 10196, de tout cuIle est la communication
10645. Le vrai culle du Seigneut, avec le ciel, et par le ciel la con­
c'est de faire ses préceptes; illustl-é jonction avec le Seigneur, 10436.
et montl'é, 10il13, 10153, 10578, Les intérieurs du culte sont le bien
10645. Le vrai culte vient du Sei­ de l'amour célesle et le vrai de la
gnem' chez l'homme, et non de foi, 10h36. L'homme de l'église pnr
l'homme lui-même, 10203; illus­ les intérieurs du culte communique
tré, 10299. Le cu.lte vient ou du avec les cieux, auxquels l'externe
bien spirituel ou du bien céleste, sert de plan sur lequel les inté­
10242. Quel est le culte divin d'a­ rieurs subsislentcomme une mai­
près le spirituel, el quel est le culte son sur son fondemenl, :l.0436.Tout
divin d'après le céleste, 10295. Le culle reste implanlé dans la vie in­
saint du culte est selon la quanlité lérieure de l'hGlmme, de laquelle il
et la qualilé du vrai de la foi im­ ne peut êlre séparé ni déraciné q.ue
planlé dans la charité, 2190. Les successivement, ,9972. Le culle
inlernes vivifient le culle, 1175. vieut du bien el du vrai qui sont
L'homme est dans le vrai culte iutérieurement dans les seientifl­
lorsqu'il est dans le bien quant à ques, 9922. Tous ceux qui vien·
la vie, 1618, 7724, 10242. Le culle nent dans l'autre vie ol)t, dans le
du seigneur consisle dans la vie de commencement, un cull~ semOl,,­
la chal'ité, 8254, 8256. Au dedans ble Il leur. culle dans le monde,
de l'église, le culte provenant d'un mais ils en sont successivement
autre amour que l'amour du' Sei­ délournés, 9972.
gneur, n'est point un cu Ile, 10205. Culte interne cl Culte, externe.
La qualilé du culte est selon la qua­ Il y a un culle inlerne et un cuIle .
lité de la charité, 2190. Faire le externe, 1083, 1098, HOO, 1151,
bien, c'est r~ndre un culte au Sei· U53. Le cuIle interne est l'essen­
gneur, 8255. La qualité du culle tiel; le cu Ile externe est le formel,
est selon le bien, 2190. Le Seigneur 1175, 1182. Le cu Ile externe sans
veut un cu lie et de la gloire de la le culte inler~e est un culle nul,
part de l'homme pour le salut de :1.096, 1175, 7724; c'est un cuIle
l'homme, et c'est là la gloire du idolâlre, 6281, 8588; ce n'est pas
Seigneur; illusU'é J 1064; voi1' en le culte; montl'é, 10043. L'interne
outre, 4M7, â'593 , 5957, 7550, est dans le culte, si la vic de l'hom­
82G3. I,e cufte n'est point culle me eslla charité, 1100, 1151, 1153.
sans l'humiliation, 2327, 2[123, Le culte externe sans le culte in­
8873; voil' HUMILIATION. Le cuIle terne est chez ceux qui n'ont ni la
d'après le libre plalt au seigneur, charilé ni la foi, 1200. Si inlérieu­
mais non le culle d'après le con· rement chez l'homme règne l'a·
Irainl, 9588. Le culle d'après le li· mour de soi et du monde, son eulle
bre est un cu ILe, mais le culte d'a­ est externe sans interne, de quel·
près le conlra,int n'est pas un culte, que manière qu'il se montre dans
cu cu 229
la t'orme externe, 1.182, 10307,' était pareil à celui qui fut établi
f0808, 10309. 'Ceux qui sont dans ensuite chez les descendants de Ja­
le culte externe, et ceux qui sont cob; il consistait principalement en
dans le culLe interne; comment les ce qu'ils appelèrent leur Dieu Jé­
uns et les autres exercent la cha­ hovah, el qu'ils eurent des sacrifi­
l'ité 'à l'égard du prochain, 7263, ces, U43. Le culte institué par
Le culte externe appartient au 'Éber 'était différent du culte de
corps, mais le culte interne appar­ l'ancienne église, 1238,1241,1343,
tient à l'lime, 10436. Le culte ex­ 2180, M33. Ce cu1Le consistait
terne sans l'interne est seulement principalement dans les externes,
un geste, ainsi un cultc,sans la vie et les externes du culle étaient les
procéùant du divin, 10436. Il faut hauts lieux, les bocages, les sta­
qu'il y ait un culte externe, 1.6'18. tues, les onctions, les sacerdoces,
Le cuIle est rendll externe afin que etc., 1241. On commença surtout
l'interne ne soit pas profané, 1327, à préférer aux autres riles les sa­
1.328. Le culLe exter'ne est d'autant crifices qui avaient été inconnus
plus profane que les intérieurs sont dans 'la véritable église ancienne,
pl'ofanes, H82. ce que c'est que 124.1. Voir HÉBREUX.
l'aire du cuILe interne un culte ex­ Culte chez la natiqn israélite
tel:ne, fi 75. Le culte d'après le et juive. Chez cette nation il y a eu
bien est véritablement un culte, le représentatif de l'église et non
mais le culle d'après le vrai sans le pas l'église, et pour qu'il y eût le
bien est un culte externe, 7724. Il représentatif de l'église le culte de­
y a culte seulement externe chez vait être externe sans être interne,
ceux qui ne croient point à la vie 428:1,4288,43:1:1. Chez les descen­
éternelle, :1200. dants de Jacob le culte était impur,
Clllle chez les Très-Anciens. car ils adoraient les externes, et re­
L'homme de la très-ancienne église jetaient entièrement les internes,
n'eut d'autre culte que le culte in­ qui sont la foi et la chariLé; bien
terne, tel qu'il existe dans le ciel; plus, ils repoussaient avec dédain
illustré, 920. ,Voir ANGIENS (TRÈS-). les connaissances mèmes des inLer­
Culte citez les Anciens. Le culte nes, et toutes les choses que les ri­
dans l'ancienne église consistait en tes signifiaient eL représentaient,
rites qui étaient les représèntatifs 7245. Le culLe n'a fait ni leur béa­
et les significatifs des célestes et titude ni leur félicité pour l'autre
des spiriLuels, 3915. Chez les an­ vie, mais il a seulement faiL leur
ciens tout culte externe se faisait prospérité dans le monde lant qu'ils
pal' des l'eprésentalîfs, 9954. Le persistaient dans les représentatifs,
culte repFésentatif est le cuIle ex­ et ne se tournaient pas vers les
terne l'eprésentantles inLernes, qui idoles des naLions, 4825. Les Juifs
sont toutes les choses du ciel et de pouvaient mieux que tous les au­
l'église, 9963; t'Oil' ANCIENS. Ce tres être tenus dans le saint extel'­
cnlLe se faisait SUI' les collines et ne du culte sans aucun saint inter­
sur les monlngnes et dans les bo­ ne, et par conséquent pouvaient
cages; poll1'quoi 1, illustré, 4288, 1 mieux que les ault'es remplir le re­
4552,6435. présentaLif de l'église, 4293, 8588.
Culte chez tes Hébreux. Ce culte Le cuite }'eprésentatif chez eux a
230 cu cu
principalement consisté en sacrifi­ quand d'après leur religiosité ils
ces et en holocaustes, i0042,iOi43. vivent dans quelque charité mu·
Leur culte, excepté le représenta­ tuelle, et dans quelque foi et quel­
tif qui était saint, était idolâtre, que amour envers Dieu, quela plu­
i0040. Dans ce temps, par les ex­ part d'entre eux adorent sous une
ternes de ce culte, il y avait com­ forme humaine, i0205; voi1' aussi
munication des anges du ciel avec i832. Ceux-là, dans l'autre vie, re·
l'homme j car il fau t qu'il y ait connaissent le Seigneur, quand ils
quelque part une église, ou un re­ sont instruits par les anges qu'il
présentatif de l'église, pour qu'il est le divin même dans une forme
existe une communication du ciel humaine, i0205. Dans la Parole,
avec le genre humain, 8588. Ce les cultes sont signifiés par les
culte représentatif de la nation noms des natious, i238.
juive prit fin, quand le Seigneur JI Y aurait une seule église, si
vint dans le monde, i0497. Les dans toutes il y avait la charité,
restes du culte de celle nation doi­ quoiqu'elles différassent quant aux
vent prendre fin avec la ,fin de l'é­ cultes externes, et quant aux doc­
glise d'aujourd'hui en Europe, trinaux, 809, 1285, i3i6, i 798,
i0497. Voir JUIF. i 799, i834, 1844.
CU/le chez les Ca/Italiques-Ro­ Culte c{ivin de.~ habitants des
mains. Chez eux il y a un culte autres ten'es. ceux qui n'y sont
presque semblable à celui des Juifs, pas idolâtres recon naissen t tous le
Il savoir, un culte externe sans l'in­ Seigneur comme unique Dieu; il
terne, iOOliO. Ils adorent d'une ma­ est nai qu'à l'exception d'un petit
nière idolâtre les externes, et ainsi nombre, ils ne sa\'ent point que le
ils ne saisissent pas les intèrnes; Seigneur a pris l'humain sur celle
illust1'é, io040. Si l'homme est terre et l'a fait divin, mais ils ado­
adoré comme Dieu, des esprits in­ rent Je divin, non comme un divin
fernaux sont adorés; il/ust., i0040. absolument incompréhensible, mais
Culte dans lequel il y a l'amour de comme compt'éhensible par \lne
soi, i301l, i306, i32i, i322. L,e forme humaine, 6700. Dans la terre
culte dans lequel Il y a l'amoul' de ou planète de Jupiter', ils recon~
soi, ainsi le profane, est signifié naissent notre 5cigneur comme le
dans la Parole par Babel ou Ba­ suprême divin, qni gouverne le ciel
bylone, i326. Le culte appliqué et la terre; ils l'appellent l'unique
aux amours de l'homme est infer­ seigneur; et comme dans la "ie du
nal, i0307, i0308, i0309. Imiter corps ils le reconnaissent et l'ado­
les affections célestes dans le culte, rent, après la mort ils le cherchent
quand on est dans les maux prove· et le trouvent, 8541.. Comment le
nant de l'amour de soi, eSL!llJe culte du suprême divin est conservé
chose. i!lf~tI!~le, i0309. Voir CA­ chez eux, 8542, Comment ils célè­
'THOLIQUE, PAPE. brent leur culte, 8633. Les esprits
Cu/te chez les nations ou gen· de Mars, plus que tous les antres,
tils. Chez ceux qui sont hors de l'é­ reconnaissent et adol'ent notre Sei­
glise, comme ils ~ont dans l'igno­ gneur; ils disent qu'il est le seul
I;ance sur le Seigneur, leur culte est Dieu, qu'il gouvèrne et le ciel et
toujours accepté pal' le seigneur, l'univers, et que tout bien vient de
cu DA 23t
lui; ils disent aussi que c'est le sei­ principes faux, H63, H64, La terre
gneur qui les conduit, 'et que, chez de Cusch, ou l'Éthiopie, sign. la
eux dans leur terre, il apparallll'ès­ connaissance du bien et du vrai, ou
souvent, 7477. Dans leur cuIle, les de l'amour et de la foi, HG, H7,
esprits de Saturne sont lI'ès-hum­ 2588.
bics, car ils se considèrent alors CUT1CULAIRES. Ceux qui sont il
comme rien, 8949. Le Seigneur ap­ l'entrée du ciel, et non dans le ciel
parall parfois sous une forme angé­ même, et sont représentés par les
lique, ainsi comme homme, il ceux serviteurs hébreux, sont appelés cu­
qui sont sur la terre de Saturne, ticulaires dans le très-grand hom­
8949. Les habitants et les esprits me, 8977, 8980. Voir CUTICULES.
de Vénus reconnaissent notre Sei­ CUTICULES. Les sociétés auxquel­
gneur pour leur unique, Dieu; ils les correspondent les cuticules (pe­
l'ont vu sur leur terre marchant au liles peaux très-minces), sont dans
milieu d'eux, 7252. Les esprits de l'enlrée vers le ciel, 5553. Il leur
Mercure croient en Dieu, et disent est donné de percevoir quels sont
qu'un grand nombre d'esprils de les esprils qui se présentent il la
notre terre ne croient en aucun pl'emière Iimile; ou elles les rejet­
Dieu, 7172. Le Seigneur apparut tent, ou elles les admellent, 5553.
dans le soleil à des esprits de Mer­ Elles peuvent êlre appelées les en­
cure, el alors ils s'humilièrent pro­ trées ou les seuils du ciel, 5553.
fondément, 7173. Du culte divin Cuticules qui tiennent peu du sen­
dans les lel'l'es hors de notre syslè­ sitif; quels sonlles esprits qui ont
me planétaire, 9694, 9971, :10377, relalion avec elles, 5557. Comment
1071:1., :10737, 10833. apparaissent les cuticules de l'hom­
CULTIVER. Sont dits culliver l'hu­ me régénéré, 5559. Comment les
mus ceux qui onl en vue les corpo­ culicules apparaissent chez ceux
rels et les terrestres, 345. qui ont élé fourbes, 5559. Com­
CUPIDITK. Il y a deux genres de ment elles apparaissent chez ceux
cupidités qui les comprennent lou­ qui ont été magiciens, 5559. Voi,'
tes; l'un apparliEmt il l'amour de PEAU. .
soi, etl'uulre il l'amour du monde, , CtANUS. Voir LAZULI.
808. Toute cupidité apparlient il CYLINDRE de l'oreille, 4653. Cy­
quelque amoU1: honteux, et dans la lindre'optique, i871.
cupidité elle-même est la continuité CYRUS (.choresh). Dans Ésale, ­
de cel amour; lout ce qui favol'ise XLVI. l, - il s'agit du Seigneur
ou approuve cet amour ou celle cu­ quant il l'humain, qui dans le sens
pidité esl appelé fausseté, 1666. La représenlatif est Choresch, 8989.
vie des cupidités peut être ussimi­ CYSTIQUE (conduit). Comment
lée il un feu de charbon, et les faus­ agissent les esprits qui ont relation
setés il la lumière obscure qui en avec le conduit cystique, 5185.
sort, :1666. Toule cupidité appar­
tient à l'amour de soi et il l'amour
du monde, 1668, 8910. D
CUSCR, fils de Cham, 5ign. les
connaissances inlérieures de la Pa­ DAMAS. C'élail la principale ville
role, par lesquelles on confirme des de la Syri~, où exislaient, du temps
232 DA DA
d'Abraham, les restes du culte de lui-même sache et soit intérieure­
l'église ancienne, et d'où étaîl sorti ment convaincu qu'il est dans le
Éber ou la nation des Hébreux, mal, et qu'il lui est absolument
chez laquelle il n'y avait que l'ex­ impossible d'être dans le ciel,7795.
teme de l'église, 1796. Celle ville Le divin vrai séparé du divin bien
signifie presque la même chose que damne chacun, et le divin vrai uni
la Syrie, 1715. Voir SYRIE. au divin bien sauve, ainsi il y a
DAMNATION (la) est la mort spiri­ damnation quand l'homme rejelle
tuelle, et l'enfer est le malheur de lui le divin bien; pal' là il est
éternel, 9008. La damnation est la abandonné au jugement du divin
punition du mal et du faux, après vrai, 6148; Si, quan t à la vie spiri­
que le bien et le vrai ont été dévas­ tuelle, l'homme n'est pas créé de
tés, 7'102. On vient dans la damna­ nouvean par le Seigneur, il est
tion avant de tomber dans l'enfer, damné, 8552. Personne n'est dam­
8333. Dans la damnation viennent né pOUl' omission des rites exter­
ceux qui sont dans de purs faux nes; mais on l'est par les maux du
d'après le mal, 8132. C'est l'enfer cœur, ainsi par omission de rites
qui apporle la damnation; com­ par perversité du cœur, 9965.
ment cela a lieu, 7879. La damna~ DAN, fils de jacob. Dans le sens
tion influe chez ceux qui sont dans suprême il signifie la justice et la
le m~l et dans le faux, mais non miséricorde, dans le sens interne
chez ceux qui sont dans le bien et le saint de la foi, dans le sens ex­
dans le vrai, 7878. Comment il faul teme le bien de la vie, 3921,3923.
enlendre qu'il n'y a rien de la dam­ Ce commun de l'église, qui est si­
nation chez ceux qui sont dans le -gnifié pal' Dan, doit d'abord être af­
Seigneur, c'est-à-dire, chez ceux firmé et reconnu ; il est premier chez
qui sont dans le bien de l'église l'homme qUi va être régénél'é, et de·
spirituelle, 7784. Quand l'homme vient ensuite demier chez l'homme
est dans la tentation, il lui semble régénéré; montré, 3923. Dan sign.
êlre dans la damnation, 6097. Ceux ceux qui sont dans le vrai et non
qui succombent dans les lentations encore dans le bien, 6396. Ce sont
tombent dans l'état de la damna­ ceux qui sont dans le derniar ùu
tion, 8165. La damnation la plus royaume du Seigneur, parce qu'ils
grande et la plus cruelle est la font le bien d'apr'ès le vrai, et non
dnmnation causée pal' la profann­ d'après le bien, 639'6. Dan sign. les
lion, fsi69. Voir DAMNER. dernières limites ou les extl'êmes
DAUNER. Nul homme, qui croit frontières· de Canaan, 1710. Dan'
en Dieu et vit bien, n'est damné, était la dernière tribu, 10335. Il re­
1.0765. Ce qui dnmne l'homme et présentait ceux qui dans le royau­
le précipite dans l'enfer, ce sont ma du Seig\leUl' sont dans les der­
les ,maux qui appartiennent à la niers, cal' le vl'ai, avant d'avoir été
volon lé; il n'en est pas de même conjoint au bien, est dans le der­
des faux à moins qu'ils n'aienl été nier', 6395. Pour signifier IOIlIEls·
accouplés aux maux, 845. Les mé­ choses dans un seul complexe on
chants sont damnés, non pas en un disait Il depuis Dan jusqu'à Béer­
moment, mais pal' gradation, 7273, sr.hébah, Il 3923. Pal' Dan et Javan,
7795. Nul n'est damné avant que - Ézéch. XXVII•. 19, - sont signi­
DA DE 233
fiés ceux qui sont dans les connais· l'allégres·se, 8339; c'est le vrai de
sances des célestes, :1.0258. la foi, 8339. La danse se dit des
DANGER. Quel grand danger ré­ vrais, et la joie se dit des biens,
sulte de la profaD<ltion du saint et 6779.
de la Parole 13757. Combien est DANSEUR. Comparaison avec un
grand le danger de la damnation danseur, !l658.
éternelle pour ceux qui, au dedans DARIUS. Quel est le cuIle repré­
de l'église, profanent les biens et senté pal' Darius le Mède,- Danicl,
les vrais de la foi 1 2056. lV,-lorsqu'il ordonnait qu'on J'a­
DANGEREUX. Il est dangereux au­ dorât comme un Dieu, 1326.
jourd'hui de parler avec les espl'ils, DAVID. Partout, dans la Parole,
à moins que l'homme ne soit dans pal' David il est entendu le Sei­
la vraie foi et ne soit conduit par le gneur, :1.888, 3679, 9956. Davicl
Seign'eur, 786, 5863, 9638, :l.075i. sign. le Seigneur quant au divin
DANIEL. Par Daniel est signifié vrai, dont procèdent la foi, l'intel­
tout prophétique concernant l'avé­ ligence et la sagesse, 9568, f. Pour­
nement du Seigneur, et l'état de quoi il· n'était pas permis à David
l'église, 3652. Ce que Daniel a pro­ de dénombrer le peuple; et pour­
phétisé sur les quatre royaumes, quoi, après qu'il l'eut dénombré, le
sur ceux de Médie et de Perse, et prophète Gad fut ~nvoy6 pour lui
aussi sur ceux du roi du midi et du annoncer la peÎfle qu'il avait en­
roi du septentrion, ne signifie rien courue, 10217, :1.02:1.8. David repré­
autre chosc que les combats des sentait le divin vrai, 6763. u David
maux contre les maux et des faux mon servileUl', 1) - Ésaie, xxxvn.
contre les faux, 25h7. Tous les 35, - c'est le Seigneur qui, parce
nombres mentionnés dans Daniel qu'il devait venir, est appelé servi­
sont aussi des siguilicatifs, 1709. teur quant à l'humain, 2159. Le
Pal' les mages, dont Daniel est ap­ trônc de David sign. le ciel du Sei­
pelé le prince, sont entendus ceux gneur, 50M. La tente de David, ­
qui étaient dans la scien<!e des spi­ Amos, IX. 1:1., - est le bien de l'a­
ritucls, et aussi pal' suile dans les mour et de la charité pal' le Sei­
révélations, 5223. gneur, !l926. Les ruptures de 1(\
DANlTES (les), qui explorèrent la ville de David,- Ésaie, XXII. 9,­
tene où ils devaient habiter,-Jug. sont les faux de la doctrine, 6926.
XVIIT, ~ sign. la qualité de ceux u Jurer à ,David, Il - Ps. LXXXIX.
qui son t dans le vrai, et non encore 4, - c'est la confirmation inévoca­
dans le bien, 6396. ble ou la vérité éternellc, 28li2.
DANSE, Ch01"ea. Autrefois, dans DÉBAT. Description du débat eo­
le cu Ile divin, on se livrait à des tre l'homme interne et l'homme
jeux et à des danses; montré, 8339. externe, 10690.
Les jeux et les danses signifiaient DÉBATTRE, Litigare. Débattre la
les joies et les allégresses des inté­ querelle, - Jérém. L. 36, - c'est
rieurs qui procèdent de l'amour, défendre les vrais contre les faux
10416. Les danses sign. la réjouis­ et délivrer, 902!1. Déballre les que­
sance intérieure, 10659. La danse relles de l'Ame, - Lament. III. 58,
se dit de l'alTection du vrui spiri­ - c'est défendre et délivrer des
tuel, et elle en signifie le charme et faux, 002!1. Débattre avec les mon­
234 DE DE
lagnes,- Mich. VI. t,- c'esl COOl· nête, 2945, ta574; voir HONN~TE.
baUre ct déCendre contre les or­ Il en est des vrais 'dans la vie spi­
gueilleux, et aussi contre les maux rituelle comme du décent dans la
de l'amour de soi, 9024. vie civile, ta574. Les vrais sont la
DtBAOCHÉE, Scortum. VOÏ1' Corme du bien j illust1'é par l'hon·
PROSTITUÉE. nête et par le décent, 4574.
DÉBORAH, nourrice de .Rachel j DÉCHARGER DE DESSUS sor, De­
c'est le mal héréditaire, 4563. volvere de supe1' se, c'est déléguer
DÉBORAH. Dans le cantique pro­ 11 d'autres, 87t9. •
phétique de Déborah et de Barak, DÉCHId (le), Discel'pttlm, c'est
- Jug. V, - il s'agit de la perver­ le mal que l'homme reçoit par les
sion du vrai de l'église et de son autres sans qu'il y ait de sa faute,
rétablissement, 8753. lai 7t. C'était une abomination de
DÉCALOGUE. Les préceptes du manger ce qui avait été déchiré,
décalogue sont des vrais donnés c'est·à-dire quelque bêle déchirée,
nlln-seulement pOUl' ceux qui sont non parce qu'elle avait été dé­
sur la terre, mais aussi pour ceux chirée, mais parce que le déchiré
qui sont dans les cieux; toutefois, signifiait le déchirement du bien
dans les cieux ils sont entendus pal' les faux et par les maux,
spirituellement, 8862. Ils sont des 5828.
règles tant pour ceux qui sont dans DÉCHIREMENT, Dist1'actio. Peine
ce monde que pour ceux qui sont que subissent, dans l'autre vie, les
dans le ciel, le sens externe pour profanateurs, avant d'être mis dans
ceux qui sont dans le monde, et le le plus terrible des enfers, 8882.
sens interne pOUl' ceux qui sont Di CHI RER. Être déchiré, c'est
dans le ciel, et par suite l'un et être dissipé par les Caux, 4777;
l'au Ire sens pour ceux qui, dans le c'est périr par les maux et pal' les
monde, sont dans le llien de la vie faux, 5828. Déchirer ses vêlements,
selon les vrais de la doctrine, 8899. c'était le représentatif du deuil à
Si ces préceptes ne contenaient pas cause du' vrai entièrement perdu;
les internes, ils n'auraient pas été mont1'é, 6763,6778. Autrefois, ils
promulgués avec de si grands pro­ déchiraient leurs vêtements, ce qui
digessur la montagne de SinaI, car signifiait le zèle pour la doctrine et
les lois de tous les peuples et de poUl' le vrai, en ce qu'il était ainsi
loutes les nations sanctionnen t les lacéré, et l'hurailiation, en ce que
défenses contenues dans le déca­ chez eux il n'y avait l'ien de ce qui
logue, 2609. 1\ n'est pas 11 croire est signifié pal' l'ornement des vê­
que la nation Juive aurait été assez tements, 2576.
stupide pour ignorer seule ce que DKcrSro~. Dans la Parole, la fin
savaient toutes les nations dans de l'église est appelée c·oosomma­
l'univers entier, 8902. 1\ Y a' des lion et décision, '1857, 2905.
choses innombrables dans les pré­ DÉCLARER, Indicare, sign. aper­
ceptes du décalogue. Voü', en ou­ cevoir; en effet, dans le monde spi­
lre, sur le décalogue, les N°' 8867, rituel on o'a pas besoin qu'on dé­
8900, et PRÉCEPTES. . clare ce qu'on pense, car il y a
DicENT, Decorum. Le décent communication de toutes les pen­
est seulement la forme de l'hon­ sées, 560t. Déclarer ce qui arrive­
DE DE 23~
ra, c'est communiquer et prédire, fils d'Abraham par Kéturah, 3240.
6337. SChéba sign. particulièrement ceux
DÉCLIN. Ce qui arriva quand la qui sont dans le bien de la foi, et
très-ancienne église fut SUI' son dé­ Dédan ceux qui sont dans le vrai
clin, 920. Causes de ce déclin, 494, d'après le bien, 3240, f., 3241, C.
495, 530. Causes du déclin dc l'an­ DÉFAILLANCE. Esprits qui cau­
cienne église, 2910, 29i3. sent des défaillances, 57i6. Mourir
DÉCOLLATION (la) de la génisse par une défaillance, :1.0382. Défnil­
dans la vallée, - Deulér. XXI, ­ lance sainte, 11529, f.
sign. l'expiation, attendu qu'il n'y DÉFAIRE, Debililm'e; c'est dimi­
a pas de faute puisque c'est par nuer ln puissance, 86i6.
ignorance, 9262. DÉFÉCATION DU SANG. Comment
DÉCOLLER. Comme le cou sign.la elle se fail, 5182.
conjonction des intérieurs avec les DÉFENDU, Vetilu1/!. Chacun lend
extérieurs, décoller, - Exod. XIII. à ce qui est défendu, et cela par
~.3, - sign. séparer el· rejeler la une cause lalente, parce que cha­
foi purement naturelle, si le vrai cun tend au libre, :1.0777. Il est dé­
de l'innocence n'y est pas, 8079. fendu aux nnges d'agir violemment,
DÉCORTICATION (la) sign. le re­ et pal' conséquen l de briser les cu­
tranchement des extérieurs afin pidités et les principes de l'homme,
que les inlérieurs se manifestent; mais ils doivent agir doucement,
ainsi, la dénudation, 40i5. 5992.
DÉCORUM. Voir DÉCENT. DÉFLORER. Dans l'autre vic, pu­
DÉCOULER. Quand les rohoses qui nition très-rigoureuse de ceux qui
se font dans le ciel découlent vers déflorent les jeunes filles sans but
l'enfer, elles sc changen l en choses de mariage ou de procréation, 828.
opposées, et deviennen~ en aclua­ DÉGOÛT DF. LA VIE. Esprits qui,
lité des choses opposées, 5268. par leur présence et leur influx:
Dans l'autre vie, tout bien qui dé­ dans les parties solides du corps,
coule du cicl chez ceux qui sont introduisent le dégoût de la \'ie,
dans le mal esl changé eu mal, et 5722.
chez les infernaux, il est changé en DECRÉS. Il y a des degrés de
son opposé; pareillemenlle vrai est deux genres, à savoir, les degrés
, changé en fauI, 3607. en longueur et' largeur, et les de­
DÉCOUVRIR. ·Le. Seigneur a dé­ grés quant à la hauteUl' el à la pro­
couvet'l les intérieurs de la Parole fondeur, tOi8t. Les uns diffèrent
dans plusieUl's passages, mais seu­ beaucoup des autres; les degrés de
lement pour les sages, 2520. longueur et largeur sont ceux qui
DÉDAN; ce que c'est, H 72. Sché­ se succèdent du milieu aux pér'i­
ba et DMan,- Ézéch. XXXVI Il. i3, phéries, tandis que les degrés de
- sont les connaissances de l'église, hauteur procèdent des intérieurs
et les dérivations du vrai, là; .ou les aux extérieurs, :l.Oi81.
doctrinaux de la charité et de la foi, Degrés continus. Les degrés de
ct ceux qui sont dans ces doctri­ longueur et largeur sont appelés
naux, 3240; ils ne sont pas les ar­ degrés continus, parce que conti­
rière-petils-fils de Cham ou les fils nuellement ils décroissent depuis
de Raama, mais ils sont les petits- le milieu jusqu'aux périphéries,
236 Dr: DE • 1

comme la lumière décrolt depuis la quent la distinction entre l'âme et


flamme jusqu'à son obscur, comme le corps, etc., 10181; VOi7' aussi,
la vue de l'œil décroll depuis les 1869,5194, 8la43, 9489, 9773; puis
objets les plus proches jusqu'aux encore, 3la05, lai5la, 5Hla, 51la6,
objets les plus éloignés, et comme 8603; exemples, 3691. Le degré spi­
la vue intellectuelle décroll depuis rituel qui est intérieur communique
les choses qui sont dans la lumière avec le naturel ou l'extérieur non
jusqu'à celles qui sont dans l'om­ pal' continuité, mais pal' les corres­
bre, 10181. pondances; VOi7" SAGESSE ANci,L1­
Degrés discTets. Les degl'és de QUE SUR LE DIVIN AlIIOUR, N° 238,
hauteur, qui procèdent des inlimes et, sur les degrés en général, la
aux extrêmes, ou des suprêmes 3' partie de cet Ouvrage.
aux infunes, Ile sonl pas continus; Degrés discrets chez l'Ilommf!.
ils sont discrets; ils procèdenl Les intérieurs et les extérieurs de
Comme les intimes de la semence l'homme ne sont point continus,
vers ses exlérieurs, comme les in­ mais Ils sont distincts selon les de­
times de l'homme vers ses exlrê­ grés, et chaque degré a sa limile,
mes, et comme les intimes du ciel 3691,la145,511la,6326,6465,8603,
angélique vers son extrême, 1018L 10099. On ne connalL ni les inlé­
Parlout')il y a lrois degrés dis­ rieurs ni les extérieurs, à moins
tincts, parce que parlout il faut qu'on ne connaisse les degrés,5146,
qu'il y ail une fin, une cause el un 6li65. Il Ya trois degrés de la vie
effet, 9825. Pour que quelque chose dans l'homme, comme il y a trois de­
soil parfail, il faul qu'il y ail dis­ grés de la vie dans les cieux, c'est­
tinction en trois degrés, 9825. Ces à-dire, lI'ois cieux, 37la7, 9594. Le
degrés son l ùifférenciés, pal' consé­ dernier degré, qui est appelé h.om­
quent distincts, comme ce qui pro­ me externe ou naturel, est celui par
duit el ce qui est produit, 10181­ lequel l'homme est semblable aux
Les choses qui sont dans un degré animaux quant aux convoitises et
supérieur sont plus parfailes que aux fanlaisies, 3n7. Le second de­
celles qui so_nl dans un degré infé­ gré, qui est appelé homme interne
rieur, 3405; et il ne se trouve en­ et rationnel, est .celui par lequel
~lre elles d'aulre ressemblance que l'homme est au - dessus des ani­
pal' les correspondances, 10181. maux, 3747. Le troisième degl'é de
distinction selon les degrés; iLlus­ la vie est celui què l'homme con­
tré, 36!)1. Comment sont les de­ naU le moins, et cependant c'est
grés dans l'ordre successif; illust7"é celui par lequel le Seigneur influe
d'après les fruils, 8603. De l'idée dans le mentlliralionnel, d'où vient
d'aujoUl'd'hui, qu'il y a continuité; Il l'homme la facullé de penser
el ùe l'idée chez les anciens, qu'il comme homme, etc., 37la7. Les
ya des degrés ainsi discrets, 10099. trois degrés de vie chez l'homme
Celui qui ne s'acquiert pas la per­ sont successivement ouverts; le
ception de ces degrés ne peut nul· premier degré, ou degré naturel,
lemenl connallre les distinctions pal' la vie selon l'équitable et le
des cieux, ni les distinctions des juste; le second, ou degré spirituel,
facullés des in lérieurs et des exté­ par la vie selon les vrais de la foi
rieurs 4e l'homme, ni Pal' consé- d'après' la Parole el selon les biens
DE DE t37
de la charité à l'égard du prochain degrés, on peut alors comprendre
d'après ces vrais; et le troisième comment les intérieurs et les exlé­
degré, ou degré céleste, par la vie rieurs ont élé distingués entre eux,
selon le bien de l'amour mutuel et et qu'ils sont tellement dilitincts ,
selon I~ bien de l'amour envers le que les intérieurs peuvent exister
Seigneur-, 959l1. Il Y a donc chez et subsister sans les extérieurs,
l'homme autant de degrés distincts mais que les extérieurs ne le peu­
qu'il y a de cieux, c'esl-à-dire, vent nullement sans les intérieurs,
trois; outre un quatrième degré 5ill5.
qui est le corps avec ses sensuels, Il Y a aussi dans l'homme trois
5HlI. Les intérieurs chez l'homme degrés d'intellectuels; le degré in­
sont par conséquent distingués en fime est le scientifique, le degré
degrés et dans chaque degré ils sont moyen est le rationnel, et le suprê­
termines, et par la tCl'minaison ils me estl'intellecluel; ils sont telle­
sont séparés du degré inférieur, ment distincts entre eux qu'ils ne
ainsi depuis l'intime jusqu'à l'ex ti­ se eonfondent jamais, 657. Ces
me; le rationnel intérieur conslitue trois degrés sont, en général, ap­
le premier degl'é, en lui sont les pelés entendement, raison et scien­
anges célestes, ou en lui est le ciel ce, et sont signifiés, - 1 Rois, IV.
intime; le ratiQnnel extérieur fail li, 6, 8,- par les fenêtres des Irois
le second degré, en lui sont les an­ élages dans le temple de Jérusa­
ges spil'ituels, ou en lui est le ciel lem, 658.
moyen ou second; le naturel inté­ Les biens et les vrais en général
rieur fait le troisième degré, en lui son t disU ngués, selon les degres,
sont les bons esprits ou le dernier en naturels, spirituels et célestes,
ou premier ciel; le naturel exté­ 2069, 32110. Il Ya tl'ois degrés du
rieur ou le sensuel fait un quatriè­ bien, ct par consequentlrois degrés
me degré, en lui est l'homme, Mil5. du vrai, dans le commun, selon les
Ces degrés chez l'homme sont très­ trois cieux, lI15il, 9873, f0270. 11
distincts, et il est très-nécessaire y a des vl'ais et des biens de ce tri­
que tou~ les degrés chez lui aient ple genre dans l'homme interne, et
été bien terminés, ct qu'ainsi ils tout autant dans l'homme externe,
aient été distingués entre eux pal' lIi5l1. Voir dans le 3· volume LA
des terminaisons, 51l15. Sans ces THioRlt: DES DEGRés.
degrés comme plans le bien n'est Degrés dans l'église.' L'église
l,as reçu, mais il coule comme à manie vers les vrais intérieurs se­
travel'S un crible jusqu'lm sensuel, lon cet ordre: i" Il y a d'abord en
où il est changé en une impureté, elle le vrai qui est appelé vrai de la
MM. Les anges du troisième ciel foi; 2" puis, l'exercice selon ce vrai;
sont dans un quatriè'tne degré au­ 3° ensuite, la charité qui provient
dessus de l'homme, 3l105. Des my­ de cet exercice i li" el, enfin, l'a­
riades de choses, que perçoivent mOllI' céleste. Ces qllat;e degrés
ceux qui sont dans un degré su­ sont signifiés par les qua Ire fils que
périeur, se présentent seulement Jacob eut de Léah, Il savoir, par
comme une seule chez ceux qui lluben, Schiméon, Lévi el Jehudah,
sont dans un degré inférieur, 3l10S. 3759. .
Si on se forme une idée réelle des Le \'l'ai divin est de plusieurs de.
238 DE DE
gr.és, .el non d'un seul; le vrai di· jusqu'aux extérieurs chez l'homme,
vin dans le premier degré el aussi 5114. Le bien qui procède du Sei­
dans le second esl ce qui procède gneur inDue dans l'intime, et il in­
immédiatement du Seigneur, ce flue par le rationnel dans le naturel
vrai est au-dessus de l'entendement intérieur, et de là dans le naturel
angélique; dans le troisième degré extérieur ou sensuel, distincte­
le vrai divin est tel qu'il existe dans ment, comme par les degrés d'une
le ciel intime, ce vrai ne peut être échelle, et dans chaque degré il est
saisi par l'homme; dans le quatriè­ qualifié selon la réception, 51M.
me degré le vrai divin est leI qu'il L'élévation vers les intérieurs ap­
exisle dans le ciel moyen, ce vrai parait, dans le monde des esprits,
n'est pas non plus intelligible pour comme si l'on montait par des de·
l'homme; dans le cinquième degré grés, 8945. Ornements de degrés
le vrai divin est tel qu'il existe dans (escaliers) et de, portes se mouvant,
le dernier ciel, ce vrai peut être dans le monde spirituel, comme
pour un momenl perçu par l'hom­ s'ils étaient vivants, 1627.
me, mais par l'homme illustré; Dans la Parole, les degrés sign.
dans le sixième degré le vrai divin l'ascension vers les supérieurs,
est leI qu'il' existe chez l'homme, c'est·à-dire, vers les intérieurs;
adapté à son aperception, ainsi il montré,8945. Degrés de parenté
est le sens de la leUre de la Parole, dans l'autre vie j ces degrés, qui
8443. son t formés par les biens et les
Degrés du p"ocltain, 6818 à vrais, sont signifiés dans la Parole
6824. Les degrés ascendants du par les noms de frères, de sœurs,
prochain sont: L'homme, 6819; de gendres, de brus, de neveux, de
une société petite ou grande, 6820; nièces, elc., 4121. Par les conjonc­
la patrie, 6821 j l'église, 6822; le tions infâmes, qui sont appelées
royaume du Seigneur, 6823 j et, au degrés prohibés, desquels il s'agit
degré suprême, le Seigneur, 6824. dans le Lévitique, - XVIII. 6 à 24,
Degrés divers. Degrés des scien­ - sont signifiés les différents gen.
tifiques jusqu'à l'intelligence, 5934. l'es de profanation, 6348.
Degrés de l'influx ct de la récep­ DÉISTES. Ceux qui disent recon­
tion du divin, 9940. Degrés de la nallre un Être Suprême, dont ils
régénération, 6396. Degrés d'as­ n'ont aucune idée de perception,
cension depuis le monde jusqu'au ne reconnaissent pour la plupart
ciel pour ceux qui sont régénérés aucun Dieu, mais au lieu d'un
par le Seigneur, 9435. Degrés des Dieu, ils reconnaissent la nature j­
joies du ciel; l'intime d'Un degré pourquoi? 4733.
approche à peine de l'extiine du DéiTÉ SOI'RtllE, 4950. Quelle
degré supérieur, 543. Degrés de idée Aristote s'était formée de la
fraternité et d'affinité dans l'autre Déité Suprême, 4658.
vie, ll:12i. Degrés de la lumière, DtLECTER. Les esprits qui, dans
6310, 6313. Degrés de la chaleur, la vie du corps se sont délectés
6314. Degrés du mal, 6203. Degrés avec la Parole du Seigneur, jouis­
de la vastation, 7265, 7710, 7795. sent dans l'autre vie d'une chaleur,
Il Y a des degrés comme ceux sorte de plaisir céleste, 1773. Voil'
d'une échelle depuis les intérieurs DtSIRER.
DE DE 239
DÉLICAT. État misérable de ceux illustré, 9333. La délivrance de la
qui, dans le monde, ont mené une damnation par les trois, grandes
vie délicate, conjointe à une astuce opérations de la régénération de
intérieure, 49118. l'homme, a été représentée par. les
DÉLICES (les) sign. les charmes, trois fêtes instituées dans l'église
6410. Les délices du vrai sont celles juive, 9286, 9294, 9295, 10655,
qui proviennent du vrai intellec­ 10659. Voil' DÉLIVRER.
tuel, 1484. Délices qu'éprouvent DÉLIVRER. Comment le Seigneur
les anges et les bons esprits, 5221, délivra les spirituels, après qu'il
52/19. . eut fait dhin son humain, 6854. Si
DÉLIER sign. rendre libre, 3145. l'humain du Seigneur n'eût pas été
Délier ou détacher les chameaux, entièrèment uni au divin, et fait
c'est la liberté pour les choses qui aussi par conséquent divin, jamais
doivent servir, 3145. Lier et délier, ancun homme n'aurait pu être dé­
voil' LIER. livré de l'enfer, 10655. On ne peut
DÉLINÉAMENTS des premières être délivré de l'enfer, à moins que
trames. Sont appelés ainsi dans le dans la vie du corps on n'ait été
corps humain les vaisseaux les plus dans le bien de la charité pal' la foi;
peUls et invisibles, 5726; ces vais­ pourquoi? 6268. Quand le nalurel
seaux sont obstrués par le mal, et est régénéré par la charité et la foi,
celle obstruction cause la maladie, il est alors délivré des maux, 5134.
5726. L'homme n'est délivré des maux,
DÉLIT, Beatus. Le dédit est la qu'autant qu'il reconnalt et croit
faute ou l'imputation du péché et que c'est par le Seigneur; mais pour
de la prévaricalion contre le bien qu'il en soit délivré, il faul que
et le vrai; ainsi, c'est tout péché celle reconnaissance soit, non pas
qui demeure, 3400. Le délit sign. une confession de la bouche senle,
la faute de la profanation du l'l'ai, mais une coufession du cœUl' lui­
3398. La loi qui punissait toute même, 10219. L'homme esl pleine­
une maison pour le délit d'un seul ment délivré de la damnation, lors­
élait dérivée de l'enfer, 5764. qu'il a été purifié des faux, et en­
DÉLIVRANCE (la) des maux n'esl suite introduit dans les vrais pal' le
'autre chose que leur éloignement, bien, et qu'enfin il est dans le bien,
10228. Dela délivmnce de ceux 9286. Ceux qui sont de l'église spi­
qui sont de l'église spirituelle du rituelle ne sont délivrés des infes­
Seigneur, 6854, 6864 et suiv., 6897, tations que successivement el pal'
69115, 7932, 8018, 8098. La déli­ degrés, et non tout Il coup; pour­
vrance des spirituels a été opérée quoi? 7186. L'homme est tellement
pal' le divin humain du Seigneur, le mal, qu'il ne peut pas même être
2833; quand le Seigneur fut ressus­ complètement délivré d'un seul pé­
cité; montré, 8018. On est tombé ché pendant toute l'élernité, mais
dans une grande erreur au sujet de par la miséricorde du Seigneur, s'il
la délivrance de l'homme quant aux la reçoit, il peut être détourné du
maux et aux faux, en croyant que péché et tenu dans le bien, 5398.
la "ie de l'enfer chez l'homme peut L'homme n'est point délivré des
être en llU moment changée en une maux, ni par conséquent purifié,
vie du ciel par la miséricorde, 9336; mais il eu est détourné quand il est
240 DE DE
lenu dans le bien par le Seigneur, le commencement de l'église appe·
et ainsi les maux sont éloignés, lée l'église ancienne, Uli8, 1263.
10228. ' IC Deux ans après le déluge Il sign.
DiLuGE. Par le déluge, dans la la seconde église postdiluvienne,
Parole, il est en tendu, non pas quel­ 1335. Voir ANTtDlLUVIENS.
que déluge, ni. à plus forte raison DEMAIN sign. à éternité, 3998.
un déluge universel, mai~ l'expira­ Dans la Parole, quaud il est dit
lion ou suffocalion de. ceux de la hier, aujourd'hui ou demain, c'est
très-ancienne église, quand par une l'éternité qui est signifiée dans le
inondation de faux et de maux ils sens suprême j pa l' hier, d'éternité
furent entièrement séparés des in­ (ab œtcrno); par aujourd'hui, j'é·
tellectuels du vrai et des volontaires ternité ou éternellement (œter­
du bien, 662, 739, f. Le déluge num)j et par demain, à éternité (in
sign. l'inondation du mal et du Jele7'num), 3998. Le jour de de­
faux, 660, li333, li33li. Le déluge main, quand c.ela se di t de choses
sign. que la dernière postérité des qui signifient les divins célestes et
très-anciens, qui étaient de l'église spirituels, sign. ce qui est perpé­
céleste du Seigneur, a été entière­ tuel et éternel, 10li97. Demain,
ment inondée de maux ct de faux, c'est la perpétuité ou toujours,
et a ainsi péri, 5725. Ce que c'est 8082; c'est à perpétuité, 7509. VOil'
que l'inondation des maux et des LENDEMAIN.
faux ou le déluge dans le sons spi­ DE)IANDER, Petel·e. Demander
rituel, 5725, Le cjéluge et l'inonda­ au Père au nom du Seigneur, r.'est
tion des eaux sign. aussi les tenta­ demander au Seigneur, parce que
tions, 660, 705, 739, 756, 790, personne ne peut venir' au Père
5725, 6853. Le déluge sign. non­ que par le Seigneur, et parce que
seulement les tentalions que l'hom­ le Seigneur quant au divin humain
me de l'église appelée Noach a dû est Jéhovah ou le Père dans une
soutenir avant de pouvoir être ré­ forme visible, 9310 i et demandel'
généré, mais encore la désolation au Seigneul', c'est demander selon
cie ceux qui n'ont pu être régéné­ les vrais de la foi; si l'on demande
rés, 705. Dans la Parole, les tenta­ selon r.ès vrais, il est donné, 667li.
lions aussi bien que les désolations DEMANDER, Poslulal'c. Si le Sei­
sont comparées à des déluges et à gneur demande de l'homme l'hu­
des intlndations d'eaux, et sont miliation, l'adoration, des actions
ainsi nommées, parce que ce -qui de grâces, etc., ce n'est pas pour
se passe en elles ressemble à ces lui, cal' le divin ne retire de là au­
inondations, 705. Pal' il n'y aura cune gloire, mais c'est pOUl' l'hom­
(1

plus de déluge pour perdre la tor­ me lui-même, car lorsque l'homme


re, Il il est signifié qu'on ne périra est dans l'humiliation, il peut re­
plus pal' d'abominables persua­ cevoir du Seigneur le bien, 5957.
sions, comme a péri la dernière DEMEURE. faire demeure chez
postérité de la très-ancienne église, l'homme, quand cela est dit du
103!l, 1035, 1051. Les quarante seigneur, commo dans Jean,-XIV.
jours de durée du déluge sign. 23, - c'est habitet' dans le bien
l'état complet des tentations, 730, chez l'homme, :10:153.
862. Il Après le déluge Il sign. dès DElIfEURER, Commol'aI'i. De mê­
DE DE: 241
me qu'habiler, demeurer siun. vI­ avec l'huile à sa prépar~Lion; et
vre; mais demeUl'er se dit de la vie cela, parce que l'huile signifiait le
du vrai avec le bien, et habiter se bien, et les aromates les v.rals,
dil de la vic du bien avec le vrai, :10296. Dans la Parole, Il y a plu­
361.3,4243. sieurs dénominalions de Dieu, par­
DElli-DIEUX. Les dieux et demi­ ce que, dans les lemps anciens,
dieux de l'anliquité ont eu pour on signalait le Dieu suprême ou
origine la manière d'écrire chez les le Seigneur par dilférenls noms,
anciens; cal' il étail commun chez selon les allribuls et selon les biens
eux d'introduire les choses cOllJme qui procèdenl de lui, et aussi selol1
des interlocuteurs; pal' exemple, la les vrais qui sont lrès-multipliés;
sagesse, l'intelligence, les sciences ceux qui ont élé de l'ancienne
et aulres semblables, et de leur église n'onl compris par toutes ces
donner des noms pal' lesquels elles dénolOina lions qu'un seul Dieu, fi
étaient signifiées, 4442. savoir, le Seigneur, qu'ils ont ap­
DÉNOMBREIlIENT. Voil' DÉNOM­ pelé Jéhovah; mais après que l'é­
BRER. glise se fut éc.:1rtée du bien et du
DÉNOMBRER sign. mellre en or­ vrai, on commença à adorer autant
dre et di,sposeri el dénombl'el' les de dieux qu'il y avait de dénomi­
fils d'Israël, c'est mellre en ordre nalions du Dieu unique, au point
et disposer les vrais et les biens de même que chaque famille recon­
la foi et de l'amour; illustré et naissait pour son Dieu l'un de ces
mOnll'é, :102i7, :10218. Comme il dieux, 3667.
appartient au Seigneur seul de mel­ DENT (la) sign. l'entendement
tre en ordre et de disposer ces extérieur el par suite le vrai nalu­
vrais ct ces biens chez chacun dans rel; montl'é, 9052. Quand il s'agit
l'église et dans le ciel, voilà pour­ d'un sel'vileur, la dent sign. le sen­
quoi quand l'homme fait le dénom­ suel, 9062. La dent sign. le vrai
brement, comme il arriva à David extérieur de la foi, 9048. Les ùenls
de le faire par Joab, cela sign. l'or­ sign. les naturels infimes, 5387 j ­
dinatio:l et la disposition de ces sign. le propre corporel, qui est
choses pal' l'homme ct non par le l'infime de l'IJoJllme, :10283. Dans
SeigneUl', ce qui est non pas meltre le sens opposé, les dents sion. les
en ordre et disposer, mais détruire'; faux qui détruisent les vrais, 9052.
si le dénombrement des fils d'Israêl Briser les denls des impies, - l's.
n'eût pas enveloppé de lelles cho­ m. 8, - ce sont les faux pal' les­
ses, il n'y aurail eu ni péché ni dé­ quels les impies détruisent les
!il à dénombrer, :102:17. Les dé­ vrais, 9052. Aux denls correspon­
nombrés sign. les biens et les vl'ais dent ceux qui ont 'à peine quelque
mis en ordre el disposés pal' le Sei­ reste de vie spirituelle, 5561. Quels
gneUl', :10220. ' sonlles esprils qui ont leur rapport
DÉNomNATloN. Dans la Parole, avec les denls, 5565. D'un voleur
la dénominalion d'un composé est qui au lieu de la face ne présenlait
prise de l'essentiel qui est le bien; qu'une bouche horriblement ou­
ainsi, l'huile d'oncllon a pris sa dé­ verte el des denls, 5566. Un cer­
nominalion de l'huile d'oliv,e, et Iain railleur parut aussi sans face j
Ilon des aromates qui servaient et, à la place de la face, il y avait
l, 46,
242 DE DE
des dents, 5567. Esprits qui impr1. que le bien n'influe point, e'est·à­
ment aux dents une douleur si vio· dire, aussitôt que le mal commence
lente qu'on' ne peut la soutenir, à prédominer et à repousser l''in­
57110. Esprit manifesté par une flux du bien, on sent du déplaisir
puanteur excrémentitielle de dents, pour le vrai, car le vrai et le mal
4630. Il Ya des esprits qui grincent se rejeUent mutuellement ct ont de
les dents quand ils parlent, ce qui l'aversion l'un pour l'autre, 8356.
est hOl'rible à entendre; ce sont Les déplaisirs ferment les pores ou
ceux qui se sont confirmés contre conduits qui reçoiven t et chal'l'ient
le divin pour la nature, 5387. Voir dans le sang le produit des ali­
GRINCE~IENT DE DENTS. ments, 5147.
DÉPARTS, Profecliones. Dans la DiPÔT, Depositum. Il De la nour­
Parole, les départs sign. non pas riture en dépôt pour la terre, » ­
des départs, mais de~ changements Gen. XLI. 36, - c'est pour tout
et des ~uccessions d'états, 8397. usage du naturel, 5299.
Les départs des Israélites dans le DÉPÔTS, Promptual'Ïa. Comme
désert siyn. les état:;; spirituels et lieux où l'on amasse les vivres, les
leurs changements, 8103.' Il Selon dépôts sign. les vrais, et, dans le
ces départs,» c'est selon l'ordre sens opposé, ce son t les vrais falsi·
pour recevoir la vie du ciel, 8559. fiés, 6661.
Dans l'autre vie, ce sont les chan· DÉPOUILLE, ~polium. Dans la
gements d'état des intérieurs; il­ Parole, lorsqu'au sujet du Seigneur,
lustré, 10734; et, d'après l'expé­ il est parlé de dépouille et de proie,
rience, 1273 à 1277. Les marches, cela signifie que par le céleste le
les départs et autres choses sembla· Seigneur délivre de l'enfer, 6442.
bles, qui appartiennent au mouve­ La dépouille sign, ceux qui ont été
ment, siun. ùans la Parole des étals arrackés et délivrés, 6442. Dévorer
de la vie, 10083. la proie ou la dépouille, c'est s'ap­
DÉPENDANCE. Toutes les choses proprier les biens qui ont été ravis
qui sont dans le monde et dans la par les maux, 6442. La dépouille
nature sont sous la dépendance des sign. aussi ceux qui ont été subju­
cieux, car sa11S l'influx procédant gués, 8292.
du Seigneur par les cieux, rien de DÉPOUILLEMENT, Exuitio. Corn·
ce qui est dans la nature et dans ment se fit le dépouillement com­
ses trois règnes n'existerait ni ne plet de l'humain que le Seigneur
subsisterait, 2026. Chaque forma· tenait de sa mère, au point qu'il ne
tion existe séparée d'une autre, fut plus son fils, 2649.
mais la postérieure dépend ou est DÉPOUILLER, Exuere. Pour que
sous la dépendance de l'antérieure, l'homme soit conduit de l'élat du
au point qu'elle ne peut subsister vieil homme dans l'état de l'homme
sans l'antérieure, 6465. La dépen. nouveau, les convoitises du monde
dance est la disposition subordon· doivent être dépouil\ées, et les af­
née des choses depuis les intérieurs fect,ions du ciel doivent être revê­
jusqu'aux extérieures, 8728. tues, 4063, 4904. Dépouiller sign.
DÉPI.AISIR, Injllcundllm. Tant dissiper et aussi annihiler, 4741.
que le bien influe et est 'reçu, le Qua-nd le Seigneur glorifia pleine­
vl'ai parait agréable, mais aussitôt ment son humain, il dépouilla l'bu­
DE DE 243
main provenant de la mère, et re­ Le Seigneur gouverne les premiers
vêtill'humain provenant du père; de l'ordre el les derniers, les~­
c'est pourqupi il ne fut plus alors miers d'aprè.s les derniers." et les
le fils de Ma rie, mais il l'u 1 le fils. dernlérs d'après les..premlers, et
de Dieu de qui il était issu, 10830. aÏlÏSf il contient toules choses dans
DÉRIVATIONS. Dans la Parole, les un enchalnement et dans l'ordre,
dérivations sont signifiées par les 3702, 3739, 6040, 6056, 9828; de
nativités, 3267. Dérivations du bien· là vient qu'il est appelé le Premier
el dérivations du vrai, 3260. Les et le Dernier, 3702, 6040, 6056.
dérivations du divin bien naturel Dans les demiers, il y a la force et
du Seigneur sont au-dessus de l'en­ la puissance; illUJtl'é el mOlitrff,
tendement de tout homme, et mê­ 9836, 10186. Dans la Parole, le
me. de l'ange, 4642. Dérivations premier el le dernier sign. toutes
continuelles du vrai chez ceux qui choses en général et en particulier,
sont de l'église spirituelle, 7966. ainsi le tout, 10044, 10329,10335.
Dérivations depuis l'intellectuf:l Dans les derniers son t les réponses
jusqu'au sensuel par des degrés ou les révélations, 9905. Les der­
comme ceux d'uné échelle, SU4 i niers·contiennenl les antérieurs ou
ce que sont ces dérivations dans les les intérieurs en connexion et en
degrés inférieurs, 5U4. Ce qui est forme, 9828, 9895. Les demiers
entendu par les dérivations conti­ sont les récipients des antérieurs,
nues jusqu'à la dernière, 5122. Dé­ ct les successifs sont là ensemble,
rivation du mal des parents dans 4618. Les intérieurs influeiitSeloo
les enfants, 3469, 8550. l'ordre iE-squ~uy~r!)i~r, et.s'y i!r­
DÉRIVÉS· (les) ne sont absolu­ rêtent; ils sont ensemble dans le
ment que des fm'mes successives den'Ier, l'intime qui influe y tient
provenant de l'unique suhstantiel, le centre, les intérieurs qui sont
qui est le divin vrai même, 7004. sous l'intime sont autour du cen­
DKRNIER. Dans le dernier de 1'01'­ tre, et les extérieurs font les péri­
dre lès"succesSifs sont ensemble phéries, 6451. Le dernier de l'or­
aussi dans leu... ordre, 634, 3691, dre est dans l'homme, 9430; et
4145, 5U4, 5897, 6239, 6326, dans la nature du monde, 10634.
6465, 8603, 9215, 9216, 9828, Les derniers chez l'homme et dans
9836,10044,10099, 10329,10335. la nature sont au~si d~s récipients
Les intérieurs successivement in­ de l'jn.Oux 4.ivin, 7270. Le dern"ier
fluent dans les extérieurs, il!.squ.e de la vie de l'homme est le sensuel,
dans l'extrême ou le dernier, et là 9996.
ilüxTstéîl CeT subsistent ensemble, DÉROBER sign. ôter ce qui est
63h, 6239, 9215, 9~16; non-seule­ cher et saint; ainsi, changer l'état,
ment successivement ils influent, 4111. Dérober le cœur, c'est chan­
mais encore ils forment· clans le ger l'état quant au bien, 4112.
dernier un simufiiÏné, 5897,6451, DERRIÈRE, PAR DERRIÈRE, Rell"O.
8603; 10099. Tous les intérieurs Ce que signifie pal' derrière, 2!l8.
sont contenus dans un enchalne­ ce que c'est que regarder derrière
ment à partir du premier p"ar.le soi, 2454. Voir ARRIÈRE.
dernier, 9828. De là le dernier est DERRIÈRES (les) DE JÉHOVAH,
saint plus que les intél'ieurs, 9824. Posteriora Jehova!; ce soot les
244 DE DE
externes de la PaI'ole, de l'église et l'état de tentation; quelque peu
du culte, 1058lJ. Ceux qui nient la montré, 6828. Le désert, c'est où
Parole ne voien t poin t les derrières il n'y a pas conjonction du vrai pro­
de Jéhovah, 10586. cédant immédiatement du Seigneur
DlisASSOCIER (se). Les esprils se avec le vrai qui procède médiate­
consocient ou se désassocient selon ment, 7d55. Le dosert, c'est l'obs­
les affections et les pensées, 10312. cur de la foi, 7313. Le désert, c'est
DESCENDRE enveloppe l'abaIsse­ le plaisir du sensue!-.et_ ~., sen-suël,
ment vers le mal, et monter enve­ 9341. L'homme esi éomnié lin-dé­
loppe l'élévation vers le bien; illus­ sert, lorsque chez 1ui la charité et
ln}, 6815,6816. l\'Ionter, c'est vers la foi n'ont pas été conjoinles,7626.
les intérieurs, et descendre, c'est Les quarante années pendant les­
vers les extérieurs, 5lJ06. Descen­ quelles les fils d'Israêl demeurèrent
dre, c'est aussi la vie, quand cela dans le désert, el les tentations du
est la même chose qu'aller, 5637. Seigneur dans le' désert pendant
Descendre, quand il sc dil du Sei­ quarante jours, sign. l'état complet
gneur, c'est descendre vers les in­ des tentations depuis le commence­
férieurs, 6856. Quand cela est dit ment jusqu'à. la fin, 730,862,2272.
de Jéhovah, c'est pom le jugement, « Dans le ùésert, Il quand il y est
13U. C'est aussi la présence du ajouté quarante années, ou qua­
Seigneur par l'influx; ainsi, son rante jours, c'est l'état des tenla­
avénement, 8792. tions pour confirmer les vrais et les
DESCRIPTION. Comment, dans la biens ùe la foi, 8098. La rosée et
Parole, une description est com­ la manne SUI' les faces du désert,
plétée, 801, 802. c'est le nouveau volontaire, 8657.
DÉSERT. Le désert est pris en di­ DésVoié,ù:s lûtes dans un désert,
ve,rs sens, 3900. Le désel't, c'est ce 940,901.
qui n'a encore que peu de vital, DÉSESPOIR, Desperatio. Le dos­
1927; c'est où il n'y a ni le bien ni espoir est le dernier état de la vas­
le vrai, comme dans le sensuel où talion et de la désolation; causè,
il ya seulement le plaisir et l'agré­ 5280. Les ton talions, pOul' l'ot'di­
ment qui proviennent du corps et naire, sont portées jusqu'au,déses­
du monde, 931Jf; c'est peu habilé poil' au sujet de la fin, 1787, 269~,
ct peu cultivé; c'est aussi absolu­ 5279,5280,6160,7167,7155,7166,
ment inhabilé et inculte; montl·d. 8165, 8567. Gauses pour lesquelles
2708. Le désert, c'est absolument ceux qui sont régénérés sont c~­
inhabilé et inculte, même dans le duils jUSql(a.U désesp~ir, 269ll.
double sens, à savoir, concel'l1ant Chez ceux qui doivent être régéné­
ceux qui plus tard sont réfot'més, rés, il y a désespoir au sujet de la
et ceux qui ne peuvent pas être re­ vie spjrilllelle, 5279. Pal' les déiés­
formés, 2708. Le désert sign. aussi poirs, les désolations et les tenta·
les tenta.tions, à savoir, la vastation tions, on reconnait que le tout du
du bien et la désolation du Vl'ai, et vrai et du bien vient du Seigneur,
c'est là une tentation, 2708. Le dé­ 6140. Ceux qui sont dans les infes·
sert, quand il se dil de l'église, tations et dans les tentations sont
c'est où il n'y a pas le bien, ni par conduits au désespoir, 7107. Ceïa
suite le vrai, 4736. Le désert est a lieu en ce que les vrais sont sous­
DE DE 24ri
traiLs, 7147. L'infeslalion el la len­ Suslenler par les choses qui sont
lalion doivenl êlre poussées jus­ des aliments el des boissons nalu­
qU'a!:l...désespoir, aulremenl le der- , l'elles, 8562. Les plaisirs qui appal"
nier de l'usage manquerait; mon­ liennent au bien sonl appelê's éb.~
t1'é pal' la len lalion du seigneul', ses désirables, el les charme~i
en ce qu'elle a élé jusqu'au déses­ apparliennenl au vrai soiiCap'pelés
poir, 7166. Dans ,la lenlalion, au c~oses dél,eclables, car l'alTeclion
milieu du désespoir, l'in lime ~~.l du bi~!l esl celle qui désire, et
tenu par le Seigneur dans le com­ alors l'alTecliQn du vrai esl ce qui
bal conirë le faux;8567. Les lenla­ délecle, 3589. Ceu~ qui, dans le
tions sonl de conLinuels désespoirs monde, ont élé dans quelque con­
au sujel du salul, 8567. Dans le jonclion, soit par amour, soil pal'
désespoir l'homme prononce des amilié, soil pal' vénéralion, se réu­
paroles aigres auxquelles il n'esl nissenl dans l'au Ire vie, quand ils
pas fail allen Lion, parce que la len­ le désirenl; mais en6uile ils se sé­
talion esl à la dernière limite de la parent selon les dilTérences de l'é­
puissance de résisler, 8165. Quel­ lal de la vie, 9i04.
que chose SUI' l'élal de désespoir; DÉSOLATION. L'élal de l'homme,
alors on s'imagine êlre livré aux quand il est en apparence privé de
infernaux, 7155. vrais, est nommé, dans la Parole,
DÉSIR. Le désir esl l'acLif même désolalion, 5270. La désolation se
de la vie, 9269. Le bien esl dans dil des spirituels de la foi, el la
un perpéluel désir de se conjoindre vaslalion se dit des célesles de la
les vrais, 9206, 9495. Quand l'hom­ foi, 4H. Il Ya désolalion quand les
me a reçu du Seigneur le bien, il vrais manquenl, el vaslation quand
vienl dans le désir du vrai, el c~ les biens manquenl, 5360. La dé­
désil' s'embrase selon le manque de solalion el la vaslalion sont décriles
vrai, 8562. Les désirs sonl cie~ cha­ bien des fois dans la Parole, el sont
leurs spiriluelles, 52i5. Quel esl désignées pal' divers noms, 5360.
chez les espllÎs le désir de savoir, Les désolalions ne sonl que des
1973. Chez les anges, le désir de inondalions de faux excilés par les
sav.Q!r esl immense, parce que Ta mauvais esprils, 790. La désolalion
science, l'inlelligence el la sagesse du vrai est appelée affiiclion, 4060.
sonlla nourrilure spiriluelle,3113, Quelle est la désolalion du vrai
4459,4792,4976,5i47,5293,5340, chez les spiriluels qui sont régéné­
5342, 54iO, 5426, 5576,5582,5588, rés, 2682. Cellx qui Iionl réformés
5655,6277,8562,9003. Dans l'au Ire sont réduits à l'ignorance du vrai
vie, la conjoncLion se fail pal' l'élat ou il la désolation du vrai jusqu'à
du désir de converser avec un au­ la douleur el all désespoir, el alors
tl:e~ 910li:­ ils commencent à recevoil' du Sei­
DÉSIRER. Celui qui est dans la gneur consolalion el secours, 2694,
vie spiriluelle désire la suslenler Étal d'inslruclion de ceux qui vien­
par les choses qui sont appelées nenl de la vaslalion ou de la dé­
alimenls el boi§~S)lls célesles, les­ solation, 2701, 2704 i voir 11~GJl­
quelles sont les biens el les vrais NÉIIATION. Étal d'illuslralion el de
dUa foi, de ÎJïême -que celui qu} joie de ceux qui de la désola lion
est dans la vic.I!!ltul'elle désire la viennent dans le ciel~ el com,menl
246 DE DE
ils y sont reçus, 2699. De la déso­ le ciel, et nul ne l'a été pour l'en­
lation de l'état de ceux qui se lais­ fer, 6488. VOi7' -.aussi PROVIDENCE.
sent régénérer, et de la désolation DESTRUCTEUR, Pej'ditor. Le des­
de ceux qui ne sont pas l'égénérés; tructeur sign.l'enfer; ainsi, le faux
montré, 5376. Pourquoi ceux qui et le mal qui proviennent des en­
doivent être régénérés sont réduits fers, 7879, 7929.
à une désolation du vrai jusqu'au DESTRUCTION. Il -n'y a pas, dans
désespoir; exemples, 2694. De la le mental naturel, une destruction
désolation quand l'homme est ré­ aussi grande chez les autres es­
généré, 5376. La désolation et la prits que chez ceux qui ont été
vastation, dans la Parole, sont plu­ dans les vrais de la foi et ont mené
sieurs fois décrites et entendues en une vie opposée à ces vrais, 7554.
ce que l'église est dans le faux et D~SUNION. On ignore ce qui met
dans le mal, et aussi en ce qu'elle la désunion entre l'homme externe
est dans la désolation de la ('égéné­ et l'homme interne; d'où vient
ration, 5376. Dans la désolation se celle ignorance? illus17'é, 1594.
présente l'image de la mort spiri­ D~TACB~ (être), Abduci. L'hom­
tuelle, 6H9. Ce qui est produit de me peut être détaché du corps et
bien par les désespoil'S, les désola­ penser dans son esprit; ainsi, être
tions et les tentations, 6138. D'une détaché des sensuels et élevé vers
sorte de désolation chez les anges; les intérieurs; illllS(j'é, 10099; voij'
elle a lieu pour stimuler leur appé­ 6925, {.
tit; illustré, 61.1.0. D~TENIR. De ceux qui étaient dé­
DÉSOLER, c'est priver par les cu­ tenus daps la terre inférieure, et
pidités, et ainsi consumer, 9139, qui furent sauvés par l'avénement
911l1. du Seigneur dans le monde, 7090,
DESSOUS (au-). Rien de ce qui est 7932.
au-dessous n'a aucun pouvoir pal' DÉTERMINATION des intérieurs
soi-même, mais ce qu'i! peut il le de l'homme, 7607. Il ya deux dé­
tient du supérieur; ainsi tout vient terminations des intellectuels et
du suprême, c'est-à-dil'e, du divin, des volontaires chez l'homme; l'un
5259. est en dehors vers le monde, et
DESSUS (au-) sign. en dedans, l'autre est en dedans vers le ciel,
parce que les supérieurs signifient 9730. Le pivot des déterminations
les intél'ieUl'S, 9895. Regarder au­ est toumé en dedans quand l'hom­
dessus et au-dessous de soi, 7814 à me est régénéré, 9730. La détermi­
7821. nation de la pensée spécialement
DESTIN, Fatum. Il n'y a point sur quelque peuple, ou SUl' quelque
de prédestination ou de destin; personne, limite et borne les idées,
mais l'homme a le libre, et la Pro­ et détourne de la perception de la
vidence ne suit pas nécessairement chose telle qu'elle est d'uue extl'é­
l'homme selon l'ordre qu'il se pro­ mité à l'autre, 6653. Toute appro­
pose, mais elle est comme un ar­ che dans le monde spirituel se fait
chitecte qui ne construit pas une par la détermination de la pensée,
maison selon l'ordre dans lequel 7568. Qui sont ceux qui ne peu­
ont été accumulés les matériaux, vent prendre aucune détermina­
6487. Tous ont été destinés pour tion,1937.
DE DE 247
DbERMINJ::R. Les vrais extimes monde, dans lesquels ils sonl, font
sont ceux vers lesquels les vrais in­ obstacle et tourne'nl l'inOux du
térieurs sonl déterminés, el dans bien en mal el l'inOux du, vrai en
lesquels ils se lerminent, 6875. Ce faux, 9M7. Toul homme en géné­
qui dans la lettre a un rapporl dé· l'al esl tel, que si le seigneur ne le
lerminé à des personnes lombe détourne des maux el des faux, il
dans le sens inlerne dans une idée se précipile dans l'enfer, et au mo­
non-déterminée à qui que ce soit, ment qu'il n'est pas détourné, il s'y
3776. Les anges dans le ciel ne dé­ élance, 789. Tous les hommes sans
terminent jamais leurs pensées vers exception sont détournés des maux
des personnes en particulier; ce pal'Ie Seigneur; el cela, avec unc
sel'ait borner les pensées, et faire force plus puissanle qu'on ne Ic
abstracljon de la perception uni­ peut croire, 2606. L'homme est dé­
verselle des choses, d'après laquelle tourné de la reconnaissance et de
existe le langage angélique, 6806. la foi, s'il ne peut pas y demeurer
DÉTESTABLE. On ne mène nulle jusqu'à la fin de sa vie, 3398,3402.
part une vie plus délestable que Ceux qui sont dans les maux se
dans le monde chrétien; pourquoi? lournent en arrière du Seigneur, et
916, f. , I s e détournent du divin; illustl'é et
DKTOURNER. Être détoul'Dé du montl'é,10h20. Se délourner sign.
mal et lenu dans le bien, c'esl la s'écarter de la pensée dans laquelle
rémission des péchés; et cclii esl on esl, 6836.
effeclué paJ'le S~igneur Seul, 8391, DETTE. La dette conjugale sign.
8393, 9014, 9~M à 9650. Les maux la conjonction, 9003.
ne peuvent pas êlre enlevés de DEUil., [.uctus. C'est la douleur
l'homme, mais seulement l'homme dans le sens spiI'ituel, 6539, 6560,
peut en être détourné, et être tenu 65H, 6562. Le deuil représenlait
dans le bien, 865, 868,887, 896, le deuil spirituel, qui est le deuil
i581, 4564, 8206, 8393, 8988, à cause de la privation du vrai
9014, 9333, 9M6, 9M7, 9M8, el du bien de l'église, 9960. Le
965t, 10057, i0060. L'homme est deuil sur tous les toits, - Jérém.
détourné du mill pal' le Seigneur et XLVIII. 38,- sign. la vaslation dc
tenu dans le bien, et il peut être tous les biens, et le deuil dans les
détourné du mal dans l'autre vie rues sign. lavaslation dc tous les
autant qu'il a résisté au mal dans vrais, 10186. Les jours de deuil
la vie du corps, et il peut alors être sign. le renversemenl de l'élat,
tenu dans le bien autant qu'il a fait 360;.
le bien par affection dans la vic du DEUIL ,(mener), Lugere. VOil'
corps, 8393. Ceux qui ont élé régé­ DEUIL. MeneJ' deuil et pleurer, ­
nérés sont continuellemenl tenus Gen. XXIII. 2, - sign. un élal de
par le Seigneur dans le bien de la douleur; mener deuil concerne la
foi et de l'amour, et sont alors dé· douleur à cause de la nuit quant
tournés des maux et des faux, 9M7. aux biens dans l'église, et pleurer
Ceux qui ne se laissent pas J'égéné· concerne la douleuJ' quanl aux
l'cr paJ' le Seigneur sont aussi dé­ vrais, 2910.
toul1lés du mal et tenus dans le DEUX~ c'est la conjonclion ell'u·
bien, mais les amours de soi et du nion, 1686, 5194, 8423. C'esl lou­
248 DE DE
jours cn- géDéral et en particulier j être corijoint, 7054. Sortir au-de­
iIIustrd, 9166. C'est aussi le plein vant, c'est être préparé pour rece­
et tout, 9103, 9166. Deux sign. le voir, 1000; c'cst se soumellre,
mariage, et quand c'est le mal'iage 1.72:1..
céleste, ce nombre est saint, 720. DtVASTATION (la) cst une vasta·
Deux sign. aussi la même chose lion complète, 8285 j voir VASTA~
que six, c'est-à-dire, le combat et TION. Dévastation du vrai, 7039.
le travail qui précèdent la régéné­ La dévaslation totale est la priva­
ration, 900. Deux sian. une autre tion de tout bien et de\tout vrai,
chose qui succèdent, 1335. Il cst 79lt7; après celle dévastation, cha­
dit deux, quand l'un se réfère à la que méchant, dans l'autre vie, se
volonlé el l'autre à l'cntendement, préclpite dans son enfer, 8210.
ou aux choses qui en dépendent, , Dans la Parole" la dévllslation totale
3519. Dans la Parole, quand il est est signifiée par le milieu de la-nuit,
parlé de deux, l'un sian. le bien, et 7776, 7947.
l'autre lc vrai, 5351, ,.. Deux anges DÉVASTER. Dans l'autre vic, ceux
sign. le divin humain et le divin qui sont dans les faux d'après le
procédant du seigneur, 2319. Deux mal sc d6vastent eux-mêmes, 9330.
nnné-es sian. les états de conjonc­ DEVENIR. En Dieu devenir et
tion; illustré, 519lt, 5893. Deux être, c'est la même chose, 2788.
choses font le ciel chez l'homme, DevenU', quand ccla se dit du di­
à savoir, le vrai de la foi et le bien vin, ou de ce que Dicu fait, c'est ce
de l'amour envers le Seigneur; et qui arrive d'aprèS la Providence,
deux choses font l'enfer, à savoir, par consequent ce qui appartient à
Ic faux de la foi et le mal de l'a­ la Providence, 5275.
mour de soi, 9188. Deux choses Dr.VIN. Les devins étaicnt du
doivent être dans l'ordre chez les nombre dc ceux qui s'appliquaiènt
hommes, à savoir, les choses qui à la magie naturelle, d'après la­
apgarLïennent au ciel, et c.ellesqui quelle il n'a pu être prédit rien de
appartiennent au monde, 1(l789. divin, mais seulement ce qui était
DEUX ET DE~II, c'est le tout ct le contre le divin, c'est-à-dire, contre
pleitl, 9lt87; et quand il s'agit du le Seigncur, et contre le lJien de
divin, c'est tout, 9lt87. l'amour et de la foi en lui, 3698.
Dt:VANT, Ante. Ce qui est devant Les choses qu'autrefois les devins
sian. ce qui est au dedans, et ce annonçaient sont très-souvent al'1'i­
qoi est après sign. ce qui est au de­ vées; pourquoi? 3698.
hors, 10550. Devant sian. ce qui DEVINER, Divinm'e, sian.- savoir
est antérieur, et derrière sian. ce les choses cachées, 57l18. Deviner,
qui est postérieur, 2lt5lt. quand cela est dil de Joseph qui re­
DEVANT, COl'am, sign. la pré­ présente le Seigneur, c'est savoir
sence, 5703, 101lt6. Devant Jello­ d'après le divin l(ls choses secrètes,
vah sian. procédant dü Seigneur, et aussi les choses futures, 578t.
101lt6. Par devi ncr, quand il s'agi t des
DEVANT (au-), Obviarn. Venir au­ prophètes, est signifiée la r6v6la­
devant, c'est influer, lt2lt7. Se po­ tion qui concerne la vie, 92lt8.
ser au-devant, c'est recevoir l'in­ DEVOIR. Celui qui l'cmplit -le de­
flux, 7308. Aller au-devant, c'est voir d'après le devoir, et exécutc le
DI DI 249
juste d'après le jüste, exerce la DIASTOLE, 3884. Voi?' SYS'tOLE.
charilé,8t22. DICTAMEN. Tout diclamen inté­
Dh'OTION. Comment agissent, rieur n'est autre chose qu'un cer.­
dans l'autre vie, ceux qui ont eu Iain langage interne, qui se mani­
une dévotion feinte, 724. Le com­ feste de manière qu'uu perçoit ce
municatif avec le ciel n'existe point qui est dit, 1822. Dans l'ancienne
chez les chrétiens qui vivent mal église au lieu de la perception que
el pensenl mal en eux - mêmes, la très-ancienne église possédait, il
quoiqu'ils semblent être dans UDe y eut un certain autre dictamen
dévotion et une piété externe lors­ qui peut êLre appel~ conscience,
qu'ils sont dans le culte, t0500.' cal' il ressemblait à la conscience,
DIABLE. Ceux qui ont été diables quoique ce fùt une sorte d'interm'é­
dans le monde deviennent dialJles diaire en Lre la perception et la con­
après la mOI'L, 968; pal' 'le diabl'e 1 science connue de quelques-uns
on ne doit entendre que celte tour­ aujourd'hui, 608,895. Chez la pos­
be infernale, 968. C'est une erreur i térité des très-anciens, qui éLait
de croire qu'il y a eu, dès le COID­ dans le bien naLurel, le dicLamen
mencement de la création, quelque Il éLait un l'es Le de perception qu'ils
diable, aulre que les hommes qui avaient, 218, 224. Celte poslél'iLé
sont devenus diables, 968. Pris en­ l:edouLait le dicLamen, 222. Chez
semble ceux qui sont dans l'enfer ceux qui ont la perception, eL aussi
des génies sont appelés le diable, chez ceux qui ont la conscience, le
et ceux qui sont 'dans l'enfer des dictamen est pl'oùuit par la miséri­
mauvais esprits sont appelés saLan, corde, pal' la paix, par Lout bien,
9993; VOil' ENFER. L'homme qui mais avec différence, 224. Celui qui
est dans le libre provenant ùu pro­ enseigne la charité a le bien, et cc
pre esL un diable sous nne forme bien est pour 1ui un ,dictamen qui
humaine, 5786. le dirige, 4715. Quand l'homme sc
DIABOLIQUE. La tourbe diaboli­ relire du bien, s'il sent quelque
que s'efforce continuellement de anxiéLé, ce n'est pas d'après une
délruire l'état de la nouvelle vie de sorte de dictamen inné, mais c'est
l'homme, 3696. Si l'amour de soi d'après la foi qu'il a puisée dans
el du monde ont formé .chez l'hom­ son enfance, 5472. Les hommes
me les inlérieurs, alors dans l'autre externes n'ont intérieurement au­
vic il se manifeste du diaboli-que cun dicLamen, 4788.
sur sa face, 5t65; ct ceux qui sont DICTÉE. L'inspiralion n'est point
absolument dans ce qui est opposé une dictée, c'est un influx prove­
an bien ct au vrai apparaissenL, uanl du divin, 9094.
dans la lumière du ciel, non com­ DI El!. Voil' JÉHOVAH, SEIGNEUR.
me dès hommes, mais comme des Il Ya un seul Dieu qui est créateur
monstres, 6605. de l'univers eL conservateur de l'u­
DIAMANT. VOiT PIERRES PRÉ· nivers, pal' conséquenL qui est Dieu
CIEUSES. Le diamant sign. le vrai du ciel et de la, Lerre, 10815. On ne
de l'amour célesLe, 9868. peut penser au sujet de Dieu, qu'en
DIAMÈTRE de la mer d'airain; se le représenLant dans une forme
529t. humaine; ce qui est incompréhen­
DIAPHRAGME, 5386, 5714, 5724. sible ne tombe dans aucune idée,
~t>o DI DI
8705, 9359, 9972. Le seigneur est Jéhovah se dit de l'essence, Dieu
ce Dieu; 10815 à 10831. On ne peut se dit de la puissance; de là il est
avoir aucune idée de Dieu sans l'i­ dit plusieurs dieux, 300, 3910.
dée de l'humain, ainsi sans le Sei­ Pourquoi Il est ditJéhovah,et pour­
gneur, 8705. On peut concevOÎl' le quoi il est dit Dieu, 709,732, 1096.
trine divin dans une seule person­ pourquoi, dans la Parole, le Sei­
ne, et ainsi. un seul Dieu, mais non gneur est dit Dieu, 2001. Dieu est
dans trois personnes, 10738,10821, nommé quand il s'agit du vrai, et
10822. Ceux qui ont de la divinité Jéhovah quand il s'agit du bien,
l'idée de trois personnes ne peu­ 2586, 2769, 2807, 2822. Il est dit
vent avoir l'idée d'un seul Dieu; si Dieu quand il s'agit du bien et du
de bouche ils disent un, toujours vrai spirituels, et Jéhovah quand il
est-il qu'ils pensent trois, 1082~. s'agit du bien et du vrai célestes,
La première et la principale chose 2921, f. Le seigneur est appelé
de l'église, c'est de connailre et de Seigneur d'après le divin bien, et il
reconnaître son Dieu, sans celle est appelé Dieu, Roi et MaUre d'a­
connaissance et sans celle recon­ près le divin vrai, 9167. Le Sei­
naissance il n'y a poin t de conjonc­ gneur est appelé EL au singulier et
tion, 10830. Dieu sous la forme hu­ ÉLOHn! au pluriel, quand il s'agit
maine est le Seigneur, 9359. Dieu du vrai et de la puissance; montré,
dans le sens suprême est le divin 4402. Il est dit aussi Dieu et dieux,
au-dessus des cieux; dans le sens quand il s'agit du f.1UX et de la
interne, c'est le divin vrai procé­ puissance d'après le faux, 4402, f.
dant du seigneur, 7268. Le divin 11 est dit le seigneur Dieu, quand
vrai procédant du Seigneur, qui il s'agit du vrai et de la puissance
fait l'ordl'e, est Dieu, et est appelé d'après le vrai, 4402.
Dieu, 8988. Dieu, c'est le vrai; Comme au nom de Jéhovah ou
montré en peu de mots, 4287, de Dieu les anciens avaient ajouté
7010. Le Fils de Dieu, né de toute quelque qualité, de là il est arrivé
éternité, c'est le divin vrai dans le que dans la suite on a adoré plu­
ciel, 2628, 2798. Les idées des an­ sieurs dieux, 2724, f. Les anciens
ges Il l'égard de Dieu, du trine et ont donné (lU Dieu unique dÏ'.:ers
de procéder, sont absolument au­ noms selon les choses qui procè­
tres que celles des hommes; les an­ dent de lui,' et par suite leurs des­
ges pensen t que le Seigneur est le cendants ont adoré autant de dieux,
seul et unique Dieu, ce qui même 5628. On s'est fait plusieurs dieux
est illustré par trois choses chez d'après les divers noms que, dans
l'ange, 9303. Reconnailre son Dieu l'ancienne église, on avait donnés
est la première chose de la reli­ au Seigneur selon les attributs et
gion, 10112. Les chrétiens dans selon les biens qui procèdent de
l'autre vie disent un seul Dieu, lui, et aussi selon les vrais, 3667,
mriis ils pensent trois ; au contraire 4162,4167.
les genlils adorent le Seigneur Seul, Le Dieu de Jacob eslle SeigDeur;
5256. De ceux qui pensent à ce que 1I1ont1'é, 3305, 7091. Le Dieu d'Is­
Dieu faisait avant la création; il y ra~lest le Seigneur quant au divin
a au bout de l'univers deux statues naturel; montré, 7091. (l Nul com­
qui les engloutissent, 8325. me Jéhovah Dieu, 1) c'est qu'il y a
Dl Dl 251
un seul Dieu, el nul autre exceplé dieux sign. les vrais, et, dans le
lui; montré, 740i. « Moi, Jéhovah sens opposé; les faux, 7873. Les
Dieu, n sign. que du Seigneur pro­ dieux de l'étranger sign. les faux,
cèdent tout bien de l'amour et tout 4544. Les dieux éll'angers, les ima­
vrai de la foi, 10158. « Seigneur ges taillées, les images de fonte,
Jéhovih, Il sign. ô bon Jéhovah, les idoles, sign. les choses qui pro­
9167. (l Dieu Schaddai te bénil'a, n viennent de la propre intelligence,
sign. les tentations du vrai et du lesquelles pal' conséquent n'onl au­
bien par lesquelles se fait la con­ cune vie en elles-mêmes; montl'é,
jonction, 3667. (l Tout ce que l'a 8941..
dit Dieu, fais-le, Il sign. la Provi­ DIFFAMER. Qui.sonl ceux qui, à
dence du Seigneur, 4101. II Ce que propos de dogmes, diffamenl même
Dieu fait, Il sign. la Providence, les meilleurs citoyens? 5721; vo"',
5264. Il Dieu sera avec vous, Il c'est aussi 4689.
la Providence divine du Seigneur, DIFF~RENCE. Principales diffé­
6303. II Je vous serai pour Dieu, Il rences.
sig. qu'ils recevront le divin, 7208.
«Dieu a conduit, Il c'est la Provi­ DIFFÉRENCE
dence et l'auspice divin, 8093,8098. en Ire
Il Jusqu'à Dieu viendra l'affaire, Il Acquisition et achat, 4487.
quand c'est vers des juges, c'est la Affection (l') du bien el l'af­
recherche pal' les vrais; montl'é fection du vrai, 1997.
par quelques passages, 9160, Il n'y Agil' d'après l'affection el agir
aura point d'aulres dieux devanl d'après l'obéissance, 8987, 8988.
les faces de Dieu, c'esl qu'il nc l'aut Ame (l') de l'homme el l'âme
pas penser sur les vrais d'au Ire de la bêle, 3646.
parI que d'après le Seigneur, 8867. Amour (l') envers le Seigneur
II Êlre pour Dieu, 'l quand il s'agit el l'amour à l'égard du prochain,
du Seigneur, c'esl sa présence et 2033.
son infiux dans la Parole, 101.54. Amour (l') el la charité, 2033.
Ce qui est enlendu pal' avoir tou­ Amour mutuel (l') et l'amitié,
jours Dieu devanl les yeux, il sa­ 3875.
voir, qu'il faut que la crain le ou Amour (l') chez l'homme pro­
l'amour de Dieu règne universelle­ cédant de l'homme el l'amour
ment; illustl'é, 5949, 8857. chez l'homme procédanl du sei­
DIE U x, DU. Les anges sont dits gneur, 10284.
dieux d'après les vrais el les biens Anciens (les) el les très-an­
qui procèdent du divin; montl'é, ciens,5U3.
4295. Les anges d'après les vrais, Anges (les) célestes et les an­
el ainsi les vrais, sont dits dieux; ges spiriluels, 2088.
montré, 4402. Les anges sont ap­ Aperception (1') el la percep­
pelés dieux, et Elohim ou Elim au lion, 3549.
pluriel; montl'é, 7268. Les dieux, ApPa/'ence el illusion, 1376,/:
ce sont les anges el ,ce sont les Appropriel' (s') le faux el s'ad­
vrais, parce que les anges sonlles joindre le faux, 7909.
réceptions du divin vrai procédanl ne te (la) (bestia) et la bêle ou
du Seigneur; montré, 8301. Les l'animal (fera), 46.
25! DI DI
DIFFéRENCE DI,PFÉUNCE
entre enlre
B~tes (les) et l'homme, li525, maux el le cerveau de l'homme,
6323,9231. 9683.
Bien (le) célesle elle bien spi­ Charité (la) et la foi, 2231.
rituel, 4581. Conscience (la) et la pensée,
Dien (le) spirituel et le bien :1.9:1.9.
nalurel, 7761. Contraindre (se) el êll'e con­
Bien (le) nalurel elle bien du traint, 1937.
nalurel, 3469, 3518, 7920. Créer el faire, 472.
Dien (le) du naturel el le bien Croire en Dieu et croire les
domestique, 3518. choses qui sont de Dieu, 9239.
Dien (le) de l'amour muluel et Demeurer et habiter, 3613.
le bien de la charité li l'égard du Desi1' et convoitise ou, concu­
prochain, 6435. piscence, 89:1.0.
Dien (le) de l'amour elle bien Disperser et diviser, 6361.
de la foi, 10242. Dit (il) et il pada (dixit et lo­
Dien (le) procédant du Sei­ quutus), 5259.
gneur et le bien provenant de Divin (le) bien et le dil'in vrai,
l'homme, 8480. 6866, 8644.
Dien (le) de l'innocence, le Divin (le) humain el l'humain
bien de l'ignorance et le bien de divin, 28:1.4.
l'intelligence, 2280. Divin (le) vrai elle vrai divin,
Dien (le) qui provient du vrai 2814, 7270.
et le bien d'où provient le vrai, Divin (faire) el faire sqint,
3669. 4559.
Dien (le) du vrai et I&' vrai du Doctrinaux (les), les connais­
bien, 3995, 4005, 5733. sances el les scientifiques, 6386.
Diens (les) et les vrais de la foi Église (l')' célesle et l'église
de ceux qui dons l'église sonl spirituelle, 9277.
sauvés, et de ceux qui sont dam­ Église (l') très-ancienne etl'é­
nés; illustré, 7506. glise ancienne, 200, 204, 597,
Boiteux (le) et celui qui boite 607,608,609,4447,4489.
(inler claudum et claudican­ Église (l') très-ancienne, l'é­
lem),4302. glise ancienne et l'église chr'é­
Bl'odeur (le), l'imagin"ateur el tienne, 597, 607, 640, 986, M89.
le tisserand, 9915. Église (l') très-ancienne etl'é­
Caïn el Cham, 1179. glise chrétienne, 4489.
Céleste (le) du spirituel et le Église (l') chez les anciens et
spirituel du célesle, 4585. l'ancienne église, 4447.
Celesle (le) vrai et le vrai cé­ Église (une) représentative et
leste, 1545. un représentatif de l'église, 4288.
Célestes (les) el les spirituels, Église (être de 1') (ab ecclesia)
2088, 2-669, 2708, 2715, 3235, et êll'e dans l'église (in ecclt1sia),
3240, 3246, 3887, 11448, 11493, 3267, r-
4788, :1.0:1.24. Enseignent (cellx qui) et ap­
Ce1"veaux (les) de cerlains ani· prennent d'après la doctrine ti­
DI DI 253
DIFFÉ REN'CE "DIFFÉRENICE
entre entre
rée de la Parole, et ceux qui en­ Jehovah (parler 'hvec) faces à
seignent et apprennent d'après faces el voir Jéhovah face à face,
le seul sens de la h~ttre de la Pa­ 105511.
role, 9025. I_angage (le) des esprits, le
Esprits (les) et les génies, langage des esprits angéliques el
5035, 5977, 8593­ le langage des anges, 1642,1643.
1!tre et existCl', 2621, 6880. Libre (le) propre el le libre
Faux (1e) et le falsifié, 8062. célesle, 5786.
Foi (la) persuasive et la foi Loi (1a) divine el la doclrine,
salvifique, 81118. 7226.
Fontaine ct puits, 3096. LumilJrc (la) du ciel el la lu­
Fourberie (la) de dessein pré­ mière du monde, 31138,
médilé et la fourberie qni n'est " Lumière el lueur, 854.
pas de dessein prémédité, 830. Mari el épouse (marilUs et
Gentils (les) el les chréliens u,'X;Ol') el homme et femme (vil'
dans l'au Ire vie, 2590. et mulier), 11823.
flé1'Ïtage (posséder en) (ha;­ Maux (les) inlérieurs el les
redital'io 7JOssidere) el hériler maux exlérieurs, 711211.
(hœreditare), 9338. Mü'acles (les) divins elles mi­
flomme (1') de l'église spiri­ racles magiques, 6988, 7337.'
tuel el l'homme de ['église cé­ Obscur (l') naturel et l'obscur
lesle, 6296. spiriluel, 5092.
Homme (l') naturei el l'hom­ OEUV1'es (les bonnes) el les
me rationnel, 3020. biens des œuvres (bona opera et
lIomme (1') (homo) el l'hom­ bona operum), 11189.
me (vü'), 9007. Paroi Il (la) el les écrits des
Homme (1') el les animaux, anciens, h1i!t2.
4525. Pel"C07Jtion (la) el la conscien­
Hommes (les) el les bêles, ce, 211i1i.
560, 565, 36116. , Persuasions (les) du faux d'a­
Humiliation (l'élat d') du Sei­ près l'amour de soi el les pet'sua­
gneur elson élal de glorification, sions du faux d'après l'amoul' du
1990. monde, 1675, f.
Humiliation (1') inlerne el Plaisirs (les) des anges et les
l'humiliation externe, 51120. plaisirs des hommes, 5648.
flunws ct terre, 1068. Plaisil's (les) des affections du
Innocence (l') de l'enfance el mal el du faux el les plaisirs des
l'innocence de la sagesse, 2306. affections du lJien el du vrai,
innocence (1') de l'enfance et 3938.
l'innocence des régénérés,10021. Préceptes, jugemenls et sla­
Intelligence (1') de l'homme tuls, 8972. .
dans le monde el son inlelligence Prévarication, iniquité et pé­
dans le ciel, 5533. ché,9156.
Intérieurs (les) el les exlé­ pro1Jl'c (le) célesle el le pro.
rieurs, 70116, pre de l'homme, 5660.
254 DI DI
DIFFÉRENCE DIPFÉRENCE
enlre enlre
pUI'i{téation (la) et la régéné­ Vrai (le) profané et le vrai fal­
ration, 10239. sifié,7319.
Réel (le) et le non réel, (1623. Vrais (les) et les scientifiques,
Régénéré (le) et le non régé­ 6077.
néré, 977. Vrais (ceux qui sont dans les)
Régénéré (êlre) et être réfor­ et non dans l'affection, et ceux:
mé,8987. qui sont dans l'affection du vrai,
Révélation (la) d'après la per­ 8994.
ception et la révélalion d'aprèS Zèle (le) et la colère (ze{us ct
le langage avec les anges, 5121. il'a), 9143.
Royaume (le) célesle et le DIFFICILE. Il est difficile de'vivre
royaume spirituel, 6435. la vie de la foi, si l'on ne vit pas
Royaume céleste (ceux: du) el dans le bien de la charilé j il/ustl'é,
ceux ÙU royanme spirituel, 9818. 6471. Il est difficile à l'homme de
Sagesse (la), l'intelligence et croire que les esprits connaissent
la science, 10331. ses pensées; iilustn!, 5855, 6214.
Savoir, reconnailre et avoir Il esl difficile de croire, que lou t
la foi, 896. bien et tout vrai inOuent du Sei­
Scientifiques (les) chez les an­ gneur, 3812. .
ciens el ceux qui sonl appelés au­ DIFFORMITÉ horrible de ceux qui
jourd'hui philosophiques, 4966. sont dans l'enfer; d'olt vient celle
Sensuel (le) commun avec les difformité? 5199.
brutes elle sensuel non commun DIGNITÉ (la) d'une fonclion ap­
avec elles, 10236. partient à la chose et non à la pel'­
Significatifs (les) et les repré­ sonne, 10796, 10797. Le chef qui
sentatifs, 1361. Cl'Oit que la dignité de sa fonction
, Spil'ituel (le) et le céleste, est dans sa personne n'est point
10242. sage, 10801. Les dignités et les ri­
TentatiollS (les), les infesta­ chesses ne sont pas de réelles bé­
tions et les vastations, 7[174, nédictions, aussi sont-elles dépar­
8100. lies tant aux méchanls qu'aux: bons,
Union el conjonction, 2021. 8939, 10775, 10776. .
Vastation (la) et la dévasta­ . DIKLAH, un des fils de Joktan,- .
tion, 8285. Gen. X. 27, - siyn. un des riles
Vierge et jeune fille (virgo et de l'église hébraïque; c'élait nne
Iluella), 6742. des nations issues d'Ébel', 1245.
Vivre selon les préceptes de DILATER, Dilatm'e. Dans le sens
la foi et vivre selon les préceptes de la lellre dilater sign. étendre
de la charité, 8Q13. les limiles, mais dans le sens in­
Vl'ai (le) qui conduit au billn terne il sign. ètre ilIustl'é, car l'il­
et le vrai qui procède du bien, lustralion esl comme une extension
2063,4241. des Iimiles de la sagesse el de l'in­
Vrai (le) et le bien dans l'hom­ telligence, if 01.
me inlerne el le vrai ct, le bien DIMENSIONS (les), à savoir, la
dans l'homme eXlel:ne, 10029. hauleul', la largeur ct la longueur,
DI DI 255
signifiaient en général le bien, le naient le ciel, 7996. Les dlners,
vrai et le saint qui en procède, chez les anciens. signifiaient la con­
4lJ89. Celle triple dimension de soclation par a~our; ils n'envelop­
toutes choses est pour les terres­ paient pas non plus autre chose
tres; mais de telles dimensions ne dans la primitive église chrétienne,
peuvent pas se dire des célestes ni 3596.
des spirituels; quand il en est par­ DINHABAH, ville d'Édom, sign. la
lé, il est entendu, abstraction faile doctrine qui provient du premier
des dimensions, une perfection plus vrai, 4650.
grande ou plus pelile, puis,aussi sa DIPSADE (le), ou serpent volant,
qualilé et sa quantité, 650. sign. un genre de haine en rapport
DîiUER, Decimare, c'est faire des avec son venin, 251.
resles, c'est-A-dire, l'assembler les DIRE. Ce que sign. dire et ce que
biens et les vrais dans l'homme in­ sign. ,pader, 2619. Quand dire ct
térieur et ensuile les renfermer, parler sont nommés, le premier si­
5291. Dîmer, c'est l'enfermer dans gnifie percevoir, et le second peu­
les intérieurs chez l'homme les sel', 26HI. Dire et parler, quand
biens et les vrais, 3740. c'est Jéhovah, c'est l'illustration et
DtillES, Decima:. Les dlmes sign. la perception, 10290. Dire, quand
les restes (l'e(iglliœ) qui ont été c'esl par le vrai respectivement au
conservés dans l'homme interne bien, c'eslle réciproque en répon­
pal' le Seigneur, l'estes qui sont se, 8691. Dire, quand cela s'appli­
saints, parce qu'ils appartiennent que à l'inlerne, c'est l'élévation,
au Seigneur Seul, 575, f., 576. Les 6262. Dire, c'est percevoir, 5687,
dimes sont tous les états de l'a­ 1898,1919,2080,2515,2552,2810.
nloul' et de la chari lé, par consé­ Dire, respectivement à celui qui re­
quenttous les étals d'innocence et çoit, c'est la perception; mais res­
de paix, dont l'homme est gratifié, pectivement à celui qui parle, c'est
1.738. Deux dimes, c'est le bien des l'influx, 5743,8660. Dire, c'est per­
r~sl~_QlJE.tiquiœ, tant'ie bien cé­ cevoir et penser; plus évidemment,
leste que le bien spiriluel, 2280. 3395. Dire, c'est percevoir; mais
DUlINUER. Ne point diminuer, - quand il concerne une réponse,
Exod. XXI. 10, - sign. ne point c'est penser et réfléchir, cal' taule
priver, 9003. pensée et pal' suite toule réflexion
DINAH, Iille de Jacob. C'est l'af­ viennent de la perception, 2770.
fection des vrais communs, ou l'é­ Dire, quand cela s'applique au Sei­
glise dans laquelle est le Lien, 3963, gneur, c'est prévoir, 5361. Dire,
3964. C'est l'affection de toules les c'est l'influx quand c'esl par l'in­
choses de la foi, lJ.427; et c'estl'é­ terne, 6152,6291. c'est la commu­
glise corrompue, lJ.504. nicalion, 6228. C'est la réponse d'a­
DtNER, Prandium. Le repas, tant près la perception par l'inlérieur,
les dtners que les soupers, dans les 6251. Dire, c'est donner la faculté
temps anciens, se faisaient au cle­ de perception, 5877. Dire, c'est
dans de l'église, afin qu'on fût as­ l'influx, 6291, 7270. Dire, c'est
socié et conjoint quant à l'amour, l'exhortation, 7033, 7090, 8178,
ct afin qu'on s'instruisit mutuelle­ 10398, 10473. C'est le commande­
ment dans les choses qui concer- ment, 7036, 7310. C'est la pensée,
256 DI DI
7094, 7244, 7937. Q'eslla volon lé, lil'e plusieurs choses des mondains,
7107. C'est l'iAstruclion, 7304, 4145.
7380, 75t7. C'est l'information, DIREOTBDRS, Modcmtol·cs. Ce
7769, 1793, 7825, 8041. C'esl la sont ceux qui de très-près reçoi­
l'éponse, 7103, 7394. Di)'e, c'est ce vent les infestations et les commu­
qui ~ été conclu, 10602. Dire sign. niquent,7111. Les direcleurs étaienl
encol'e diverses choses, 7107. d'entre les fils d'Israêl, ct don·
(1 Dire en disant» sign. l'exhor­ naient AU peuple les orùres qu'ils
tation, 5M2. (( Parler en disant,) recevaient; mon/I'é, 7111.
sign. persuader, 4478. (1 Dieu dit» DiSCERNER. Qui sont ceux qui
sig. une nouvelle perception, 2061, discernent hien les scientifiques et
2238, 2260;- sign. la prévoyance, en font un choix cOllveoable,10156.
8095. Cl Jéhovah dit» sign. la per­ DISCERPTION, DiscCI'plio. Dive)'­
ception, 1791, 1.819, 1822;- sign. ses peines de la discerption, à qui
la prévoyancc, 6946; et aussi la elles sont infligées, et quelles elles
providence, 6951; - sign. l'illus­ sont, 829, 829 (bis), 957, 958, 959,
tration et la conlirmation dans les 961. Des discerpteul's qui agissent
illustrés, 7019; - sign. l'instruc­ dans une forme de cône, 958. Pei­
tion, 7186. Il Jéhovah leur dit ') nes de la discerption quant aux
sign. l'instruclion, 6879, 6881, pensées, 962. Des 'syrènes artifi­
6883, 6891. (1 Jéhovah dit et parla, cieuses, qui avaient dressé des em­
disant, Il sign. l'instruction, 8127. bûches à Swedenborg pendant son
Ce qui est entendu par (1 Jéhovah sommeil, fUl'ent soumises aux pei­
dit à Abram, II 1602. (( Jéhovah dit nes de la discerptioll, 959.
à Moscheh Il sign. l'illustratiou et DISCHAN, fils de Séir, chorite, ­
la perception procédant du Sei­ Gen. XXXVI. 21. - c'est Ulle pre­
gncur par la Parole; il/ils/I'é, mière classe cie vrais dans le divin
10290. Dire en son cœur sign. la humain, et une qualité de ces Vl'ais,
pensée, 3606. 4648.
(1 Il dit, » c'est l'inllux et la com­ DISCHAN, fils d'Allah, fils de Séil',
munication, 7291, 7381. (( JI dit, » - Gen. XXXVI. 25. - C'est uue
e'est l'influx, 8221, 8262, Si l'ex­ tl'oisième classe de vrais dans le di­
pression il dU cst si souvent em­ vin hUlnnin, et une qualité de ces
ployée dans la Parole, c'est parce l'rais, 46118.
qu'elle signifie qu'une nouvelle DISClfON, fils de Séir, choritc, '­
chose ou une nouvelle perception Cen. XXXVI. 21.- C'est aussi une
commencc, 3558. première classe de vrais dans le di­
DIRECTEMENT. Abraham avec vin humain, et une qualité de ces
Jischak représente le bien di vin in­ vrais, 4248.
fluant dil'cctement, et LlIban le bien DISCII'LES. Les disciples n'ont
collatéral ou qui influe non direc­ pas d'abord eu SUI' Je Scjgneur
tement; le bien qui inllue directe­ d'aulre notion que celle qu'avaient
ment est aelui qui procède immé­ alors el qu'ont aujourd'hui les Juifs
diatement du Seigneur ou du Sei­ 8UI' le Messie qu'ils allenUenl, 3857,
gneur médialement par le ciel, et ensuite SUI' le royaume céleste
mais le bien qui influe non direc­ que comme SUI', un royaume ter­
tement est le bien collaléral qui restre, 3857. Les disciples du Sei­
ni DI IlS7
gneur oD'll'eprésenté tous ceux qui la disjonctian d'avec ,le bien, 4997,..
sont de l'église, 335/J. Par'les douze Sans la charité il y a disjonction;
apôtres ou disciples sont signifiées et, quand il y a disjonction, l'hom-
toutes les choses de l'amour et de la me est abandonné à lui-même ou à
foi, 3858, 2129, 335/J, 3488, 6397. son propre qui n'est que mal et
DISCORDANCE. L'homme naturel faux, 389. Quand l'amour devient
par lui-même n,e concorde nulle- nul, la disjonction se fait; et, quand
menL avec l'homme spirituel, mais il ya disjonction, la destruction et
est dans,une si grande discordance, l'extirpation en sont la suite, 2034.
qu'il lui est absolument opposé, La disjonction des mentaIs, ou dis-
3913. jonction spil'ituelle, qui est l'inimi-
DISCORDANT. Ce qu'il y a de dis- tié et· la haine, consiste en ce que
cordant est aperçu, dans le monde le mental de l'un se fixe dans le
spirituel, comme un grincement mental de l'autre aV,ec la pensée et
1

insupportable qui frappe les men- la volonté de le détruire, 8734.


taIs des autres, 5182. Tout discor-' DISPERSER sig. exterminer, 6361.
dant aussi désunit, et est un impur Pal' les fils de Noach ont été dis-
(l

qui doit être rejeté, 5182. persées les nations dans la terre, Il
DISCRET. VOi7' DEGRÉ. - Gen, X. 32,- sign. que du culte
DISCUSSION. Chez ceux qui sont de l'église ancienne sont provenus
dans le royaume céleste du Sei- tous les cultes de l'église quant aux
gneur, il n'y a jamais aucune dis- biens et aux maux qui sont signi-
, cussion SUI' les vrais, tellemen t que, nés pal' les nations, 1258. Les fa-(1

quand la conversatkm tombe SUl' i milles des canaanites se sont dis-


les vrais, ils disen t : Cela est ainsi, persées, II -Gen. X. 18, - sign.
ou n'est pas ainsi, et ils n'ajoutent les autres cultes idolâtriques déri-
rien, 9818. vés du culte externe dans lequel il
DISCUTER. Les érudits de nos n'y a pas l'interne, 1206.
jOlUS se bornent à discuter si une DISPOSER. Toutes les choses qui
chose est; et, tant qu'ils s'en tien- sont dans le mental de l'homme ont
nent là, ils ne peuvent savoir si elle été disposées en séries et comme
1

est, ni à plus forte raison ce qu'elle 1en faisceaux, et en séries en dedans


est, 3747, f. à,es séries, ou en faisceaux en de-
DISJOINDRE. La différence de l'é- dans des-faisceaux, 7408. Les scien-
tat disjoint, et la ressemblance de tifiques doivent être disposés en or-
l'état conjoint, 9968. Les sphères dre dans le naturel, avant que les
semblables, c'est-à-dire, les affec- vrais de l'église le soient, parce que
tions semblables conjoignent, et, ceux-ci doivent être saisis au moyen
les affections dissemblables disjoi- de ceux-là, 5510. Les vrais sont
gnent, 9606. Autant les sphères ou disposés en ordre par, le bien, 9337.
les affections du vrai et du bien ti- Les vrais scientifiques sont dispo-
rent du seigneur, autant elles con- sés en ordre dans le naturel, quand
joignent, mais autant elles tirel1 t ils le sont dans la forme ,céleste,
du propre de l'ange, autant elles 6690. Les vrais Eont dits disposés
disjoigllen t, 9606. ,dans les séries quand ils on l été
DISJONCTION. Le mal, considéré disposés selon la forme du ciel,
en lui-même, n'est autre chose que dans laquelle sont les sociétés cé-
1. -17.
\.

258 " DI
lestes, :1. 0303. Dans l'in tellectuel
DI
dissidence entre les intérieurs et
du régénéré, les vrais de la foi ont les exlérieurs est clairement perçue
été disposés dans la forme céleste, dans chaque mot et dans chaque
98116. Là ou esl le divin, toules son d'un Iliot, 8250.
choses sont disposées en ordre, DISSIMULATION, Simulatio. Chez
pour qu'elles puissent êlre conjoin­ les très-anciens la dissimulation
tes avec les biens réels el les vrais était un crime énorme, H:l.8, 7361.
réels qui sonl dans les cieux, 3986. La dissimulation est la prudence
Autant l'pomme vil dans l'ordre d'aujourd'hui, 8250.
divin, aulanl chez lui les rationnels DISSIPER. Le bien qui influe du
et les scientifiques sont disposés en Seigneur est dissipé, si le nalurel
ordre par le Seigneur, 2634. En de l'homme ne devient pas comme
éloignant les maux, l'homme se rien, 5651, 61178. Si le vrai ne de­
dispose à recevoir l'influx, 53511. vienl pas le bien par la volonlé et
DISPOSITION en ordre; commenl par. l'acte, il n'est d'aucune utilité
elle se fail, 842. Disposition des à l'homme dans l'autre vie; il est
vrais par le bien, 115l13. Disposition dissipé, parce qu'il ne s'accorde
du bien el du vrai naturels pour pas avec son vouloir, 5820. La foi
rece,voir et s'approprier l'inno­ persuasive est dissipée dans l'aulre
cence, 11021. La disposition des vie, et aussi quelque fois dans celle­
biens qu'on s'esl appropriés esl ci, 81.48. La sagesse du ciel intime
faile par le Seigneur à la fin de cha­ serait dissipée, s'i! n'yen avait pas
que élal, 81122. Toule disposition réception dans le ciel moyen ou se­
du bien el du vrai dans l'homme cond, et l'intelligence de celui-ci
naturel vienl de l'homme spirituel, serail dissipée, s'il n'yen avait pas
c'esl-à-dire, du Seigneur par l'hom­ réception dans le premier ciel, et
me spirituel, 11015. enfin s'il n'y avait pas réceplion du
DISPUTE. Voir QUERELLE. premier ciel dans le naturel de
DISSEMBLANCE. Dans l'autre vie, l'homme, 4618.
la ressemblance de l'étal fait que DISSOCIATION. Dans ('autre vie,
les anges elles esprits apparaissent les dissociations se font selon les
présenls et sonl connus, el la dis­ sphères, de même que les conso­
semblance de l'étal fait qu'ils appa­ cialions, 6206, 9606, 9607, 1.03:1.2.
raissenl absents les uns des autres DISTANCE. De la dislance dans
et ne sont point connus, 6806. l'auli"e vie; d;après l'expérience,
C'est la dissemblance de l'état qui 1273 à :1.277, :1.376 à :1.38:1.. La dis­
fait l'éloignement et l'absence dans tance, c'est la différence de l'état
l'autre vie, 6866. Voi1' DISTANCE. de la vie, 9:1.011, 9967. La différence
DISSENTIMENTS. D'où vient que de l'état de la vie fait l'apparence
dans les églises il y a tanl de dis­ de la distance, 7078. Dans le mon­
sentiments SUI' le point le plus es­ de spirituel, la dislance n'existe
senliel de tous, à savoir, sur le di­ pas, mais elle apparall comme si
vin du Seigneur, l'humain et le elle existai l, quoiqu'elle ne soit ce­
saint procédant, 32111. Les dissenti. pendant que l'état de la pensée et
menls sontl'eprésentés par les clif­ de l'affection, 1376. Dans l'aulre
férentes séparations de nuées,322:1.. vie, les distances sont des apparen­
DISSIDENCE. Dans l'autre vie, la ces réelles, qui sont par le Seigneur
DI DI 259
présentées à la vue selon les élats une société chaque ange est dislinct
des Intérieurs des anges el des es­ d'un aulre ange, 690, 3241, 3519,
prlls, 5605, 9101l, 9l.1l.10, 101116. 3804,3986,4067,4149,4263,7236,
Aulant l'élal d'une sociélé y diffère 7833,7836.
de l'étal d'une autre, autant ces so­ DIVIN. Le Seigneur a eu le divin
ciétés apparaissent éloignées l'une d'après la conception même ou d'a­
de l'autre, 6602. Les distances de près le Père, 46111, 4963, 5041,
l'un à l'autre y sont absolument 5157, 6716, 10125. Si le divin n'el1t
selon les dissemblances et les di­ pas été dans l'humain du Seigneur
versités des intérieurs qui appar· d'après la conception, l'humain
tiennent à la pensée et à l'affec­ n'aurait pas pu être upI au divin
tion, 9378. La distance du bien même à cause de l'ardeur de l'a­
même qui procède du divin fait mOur infrni dans lequel èslle divin
les appal'ences de la distance dans même, 6849•. Le divin incompré­
le ciel, 8918. Sur la distance, voir hensible, qui est le Père, est adoré
aussi 3387, M03. en Il!ême temps qu'on adore le
DISTINCTION (la) de toutes choses séigneur quant au divin humain;
dans les cieux vient des variétés du montf'é, 10267; voir DIVIN Hu­
bien et des Hais, 3519, 37lJ4, 3804, DIAIN. Tous ceux qui sont de l'é­
3986,1I005,4067, 41119,1I263, 6917, glise, et dans la lum.i~re procédant
7236,7833,7836, 9002. La distinc­ du ciel, voielille divinlÏans(eSei­
tion entre l'homme interne etl'hom· gneur, et ils le voient dans son hu­
me externe est comme celle qui main, 10820. Dans le Seigneur,
existe entre la cause et l'effet, et l'humain aussi est divin, 10825.
entre l'antérieur et le postérieur, L'étal du divin du Seigneur, quand
et il I)'y a pas continuité, 3691, il fit divin l'humain, ne tombe dans
51115, 51116, 5711, 6275, 62811, la conception de qui que ce soit, ni
6299, 6326, 61165, 8603, 10076, mème dans celle des anges, que
10099, 10181; elle est pal' conSé­ par les apparences et les représen­
quent comme entre le ciel el le tatifs de la régénération de l'hom­
monde, ou entre le spirituel et le me, 4237. Tout est divin dans le
naturel, 1I5211, 5128, 5639. La dis· Seigneur, 10827. Le divin et l'hu­
tinction entre le divin et l'humain main du Seigneur sont une seule
du Seigneur a été faite dans un personne, 10824. Le divin du Sei·
concile, afin que le pouvoir du pape gneur fait les cieux, 10716, 10721.
subsistdt, 1I738. Les distinctions du Ce qui procède du divin descend
prochain, que l'homme de l'église par les cieux jusqu'à l'homme,
doit absolument connaltre, sont en 10322. L'homme a élé créé de telle
rappOl'l avec le bien qui est chez sorte que les di vins qui, selon l'or·
chacun, 6706. dre, descenden t dans la nature,
DISTINGUER. L'homme sait diffi­ soient perçus chez lui, 3702. Le di­
cilement dislinguer entre l'enten­ vin n'a été perceptible, ni par con­
dement et la volonté, parce qu'il séquent réceptible, que lorsqu'il
sail difficilement distinguer enlre eut passé à travers le ciel, 6982,
penser et vouloir, 9995. Toutes les 6996, 7001l. Le divin dans les su­
sociélés angéliques dans les cieux prêmes est tacite et pacifique, mais
sont distinctes enlre elles, el dans à mesure qu'il descend vers les in·
!60 DI Dl
férieurs chez l'ho~me, il devient procédait de là et était lui-même,
impacUique et tumultueux, à cause 4235. Le divin même ne peut être
des choses en désordre qui y sonl, saisi par la pensée, mais chacun
8823. Le divin ne peul influer que peut par la pensée saisit- le divin
dans un cœur humble, parce que humain, 6804. Le divin même ne
aulantl'homme est dans l'humilia­ peut êtl'e communiqué à l'ange, à
tion, autanl il est absent de son l'esprit, à l'homme que par le divin
propre, par conséquent de l'amour humain du Seigneut', /1724. Le Sei­
de soi, 3994,4347, 5957. Rien ne gneur ne pouvait pas être tenlé
peut mal faire au divin, mais il quant au divin même, 2795, 2803,
peul arriver qu'on l'empêche d'in­ 2813,2814. Le divin même du Sei­
fluer; tout mal cause cet empêche­ gneur est loin au-dessus de son di­
ment, 4078. Toules et cIJacune des vÎn 'dans le ciel, 7270, 8760. Le
choses subsistenl, c'est-à-dire, exis­ Seigneur, dans l'union avec le di­
tent continuellement pal' le divin, vin même, avait en vU.e 'la conjonc­
3483, 37111. Du divin du Seigneur tion de soi-même.avec le genre hu­
procèdent les célestes qui appar­ main, 2034. Jamais aucun ange ne
tiennent au bien, des célestes pro­ peut êlre uni au divin même, si ce
cèdent les spirituels qui appartien­ n'est à distance et au moyen d'un
nent au vrai, et des spiriluels pro­ voile, autrement il serail consumé,
cèdent les nalurels, 3483. Le divin 6849. Le divin même, qui est in­
du Seigneur est distingué en divin compréhensible, devient compré­
bien et divin vrai; le divin bien est hensible dans le Seigneur par son
appelé le Père et le divin vrai le divin humain; montré, 10067. Le
Jo'i1s; mais le divin du Seigneur trine dans une seule personne, ainsi
n'est que le bien ou plutôt est le dans le Seigneur, est le divin même
Lien même, tandis que le divin vrai qui est appelé le Père, le divin hu­
est le bien du Seignelll' se manifes­ main qui est appelé le Fils, et le di­
tant dans le ciel 'ou devant les an­ vifl pl'océdant qui est appelé l'Es­
ges, 3704. Le divin est la miséri­ prit Saint, et ainsi le Trine est uu,
corde même, 5057. Dans la Parole, 2149, 2156, 2288, 2321, 2329,
le divin est dans son sens interne 2447, 3704, 6993, 7182, 10738,
ou spirituel, dont on ignore aujour­ l0822, 10823, 10831.
d'hui l'existence, 2899, 4989. Divin Humain (le) ll§t eexl~er
Divin MlJme (le) esll'êlre infini, QU t:e!is~!!!infiDi, 4687, 5321. Le
4687. Le divin même a élé l'être divin humain d'éternité (ab œtomo)
de la vie du Seigneur, 3194, 3210, élaille divin vrai 4,ans le ciel, ainsi
10269, 10372. De ce divin l'humain le divin exister, qui plus tard dans
ensuile esl sorti et est devenu l'e:ds­ leSeigiiëüI:-aélé fait hu:\ivin être 'de
tel' d'après cet être, 3194; 3210, quiprocèdèïê divin' existerdans lp.
10269,10372. L'intime du Seigneur ciel, 3061, 6280,. 6880. Le divin
élait le divin même, 5041. Dans humain est sorti du divin biëil et
l'humain du Seigneur il yale divin est né du divin Vi:a1iTcëbien aéJé
même, 10372. Le divin même, qui conjoIïird;aprèSi'humain le divin
est appelé l'ère, étail dans le Sei­ vJ!!,i, 3194, 3'HO. Trois arcaiiëSiiÎa­
gneur; l'essence même de la vie, nifestés d'après le sens inlerne :
qui chez l'homme esl appelée âme, JO que le divin humain du Seigneur
DI DI i6t
a exislé d'après le divin même; gneur; montré, :1.0067. Il n'y a au­
2° que le divin humain du Seigneur cune conjonction avec le divin su­
non-seulemenl a élé conçu de Jé­ prême du Seigneur, mais il y a
hovah, mais aussi en esl né; 3° que conjonclion avec son divin humain,
le divin hùmain~u-§~neur eslle parce qu'on a une idée du divin hu­
nom de iehovah, c'esl-à-dire, sa main, mais on n'en a aucune du di­
qualilé, 2628. Le divin humain, vin même, 42H. Le divin humain
avanll'avénemenl duSeigneùrlIâns du Seigneur esl leI qu'il apparut
le monde, était Jéhovah lui-même quand le Seigneur fut lransfiguré,
influanl par le ciel quand il pro­ 32:1.2. Le divin humain du Seigneur
nonçait la paroÏe j ell effet, Jéhovah a été représenté par le sain t des
était àu-de~!. des llig.ux, mais ce saints dans le tabernacle cl dans le
qui passait de lui à Iravers'les lemple, 32:1.0. Le ciel toul entier
cieux-était alors lé 2ivin humain; cOll'espond au divin humain du
cal' pal' l'influx de Jéhoval! dans le Seigneur, 2988, 2996, 3624, 3741,
ci~ il préscuîâit yn 1l!!.lllme, et le 42t9, it3i8. Les très·anciens n'ont
divin mêmeqti(en procédait était point pu adorer l'être infini, mais
le divj!lJlQlllxoe; ce divin estl~i­ ils onl adoré l'exisler infini, qui est
ViD.!Jjiim~.i!!. d'éternité (ab œterno),
le divin humain, 4687, 532:1.. Les
6280. Le divin Ilumain a été l'es­ anciens ont reconnu le divin, parce
sence pal' soi, qui remplil tout -je qu'il apparaissait dans une forme
cJ~I, et falique ceux qoi n'avaient humaine, el ce divin étail le divin
pu être sauvés auparavant sont sau­ humain, 51:1.0, 5663, 6846, :1.0737.
vés, 3061.. Quand le Seigneur glo­ Tous ceux qui sont dans le bien
rifia pleinement son humain, il dé­ quant à la vic, lorsqu'ils pensent au
pouilla l'humain provenanl d:une Seigneur, pensenl au divin humain,
eluon à l'humain séparé du divin,
mère et revêtill'hu]!!!!!!l-nrov.elliLnt
dl!.-Père,..!Illl~sLk..!!!~.!I~~in, 2326,472u,4731, 4766, 8878,9:1.93,
:1.0830. Le divin humain du Sei­ 9:1.98. Aujourd'hui, dans l'église,
gneur i1ïfiuë dans le cièl et fait le ceux qui sont dans le mal quant à
ciel, 3038, 42H, 4724. Il n'y a au­ Il la vie, et ceux qui sont dans la foi
ëüne conjonction dans le ciel avec séparée d'avec la charité, pensent
le divin même, mais il y a conjonc.... à l'humain du Seigncut' sans le di­
tion avec le divin humain, 3038, vin, et ils ne saisissent pas non
421.:1., 4724. Dans le ciel il n'esl plus ce que c'est que le divin hu­
pas perçu d'auIre divin que le divin main; pourquoi? 32:1.2, 3241, 4689,
humain, 6475, 9303. Le divin hu­ 4692,4724,4731,532:1.,6371,8878,
main du seigneur est le toul du 9:1.93,91.98. Dans la Parole, le divin
culte, el le lout de la doctrine, humain est appelé Fils de Dieu et
28:1.:1.. Le divin humain du Seigneur Fils unique; mont1'é, 2628. voi1'
est toul dans le ciel, parce qu'on DIVIN MÈIIE el DIVIN VRAI.
n'y peut pas penser au divin même; 008. L'espression DIVUfUJI HUHolKOll, em­
illustl'é, 72H. On ne peul par au­ ployée Lrè. - .ouveot "j;oTI'Au·te.r -dans .es
cune idée saisir Jéhovah ou le Père, TraiLlIs, avait d'abord été rendue en françai~
por DIVIKB HU'UNITi, et cette loculion élOiL
ni pal' suite croire en lui, ni par asse. généralement admise; mai. un subsLan­
conséquent l'aimer, mais on peut tif précédé d'un odjecLif esL loio de rendre
le saisir par le divin humain du Sei. cuc~cmeot la loclltioD IOÙDe qui, composée
26! DI DI
de deus DIOU pril lab'lanlivemenl. m~e 3210, 6864, 7499, 8724, 9199,
l'union ffiliproque de. de.uA.~~es. C'Cll­
à-dire; J'union du Divin avec l'Humain el de
10076. La chaleur, qui procède du
l'Humain avec le Divin; el, oulre cela, celle Seigneur comme soleil, est le divin
elprenion DIVlIlI HUMAIUTi, si on l'em­ bien, d'oil les anges ont l'amour,
ployail Ioujours dans les divers T.ailés de 3338, 3636, 3643, 5215. Voi1' DI­
l'Auteur, au.aill'inconvénienl de jeler de la
VIN BIEN ET DIVIN VRAI; DIVIN BIEN
confusion dans beaucoup de passages. Pa.
conséquenl, pour éviler cet inconvénienl, el DO DIVIN AMOOR.
nUSli pour plus d'esaClilude, au lieu de la Di­ Divin Vrai (le) est le réel uni·
vine HUfMnilS il esl dit le Divin Humain pa.­ que, et ce dans quoi il est, venan t
IOUl où dans le lelle il y a Divinum Buma­
1 ftum. du divin, est le substantiel unique,
5272, 6880, 7004, 8200. Toutes les
Divin Procédanl (le) est le divin choses qui ont été créées l'ont été
vrai qui procéda du divin bien après par le divin vrai, 2803) 2894, 5272,
la glorification complète du Sei­ 6880, 7835. Le divin vrai procède
gneur, 7û99, 8127. Le divin procé­ et nalt du divin bien, 7499. Le di­
dant ùu Seigneur est aussi son di­ vin vrai procède du divin bien, par
viii dans le ciel, divin qui est appelé comparaison, comme la lumière
l'Esprit Saint, 3969, 6673, 6788, procède du soleil, 3704, 37t2, 4180,
6993,7699,8127,8302,9199,9229, 4577. Le Seigneur a été de toute
9278, 9607, 9818, 9820, 10330. éternité le divin vrai dans le ciel,
Lorsque le Seigneur eut été glori­ 2803, 3195, ,:1704; c'est ce divin
fié, il est aussi, quant à son hu­ qui est le Fils de Dieu né de toute
main, devenu le diVin bien, et alol's éternité, 2628, 2798. Le divin vrai
de ce divin bieu a procédé le divin procédant du SeigneuJ' dans les
vrai qui est l'Esprit de Vérité ou le cieux apparatl comme lumière, et
Saint Esprit, 8127. Après que le èonlltilue toute la lumière du ciel,
Seigneur eut fait complètement di­ 3195,3222,5400, 8644,9399;9548,
vin son humain, le divin vrai pro­ 9684. Le divin vrai n'est point dans
céda ùe son divin humain, et c'est le Seigneur, mais il procède du
ce divin vrai qui est appelé Saint Seigneur, de même que la lumière
Esprit, 7û99. Le divin vrai procé­ n'est point dans le soleil, mais pro­
dant du divin bien qui est le Père cèdll du soleil, 3969. Depuis l'union
est le Paraclet et l'Esprit Saint, du Seigneur avec le divin même, le
9818; c'est ce qui, dans la Parole, divin vrai .procède du Seigneur,
est nommé le saint, 9818, 9820. 3704,3712,3969,4577,5704,7499,
Divin Bien (le) est le divin même, 8127, 8241, 9199, 9398. Depuis la
7û99. Le divin bien est l'essentiel glorification du Seigneur le divin
de l'ordr'e, i728, 2258, 8700. Le vrai procède du divin humain du
divin bien du Seigneur est en soi Seigneur, et non du divin même,
unique, car il est infini et contient 4180, 4724, 6685, 7270, 9407. Le
en soi les infinis, 10261. Le divin divin vrai d'éternité a influé (laI' le
bien ne peut pas être reçu par ciel dans le genre humain; mais
l'homme, ni même par l'ange, mais comme cela ne suffisait pas quand
il est seulement reçu par le divin l'homme se fut éloigné du bien de
humain ùu seignelll', 6180. Le Sei. l'amour, alors le seigneur vint dans
gneur, quand il quitta le monde, le monde, et fil divin l'humain, afin
fit divin bien son humain, 3194, que du divin humain même le divin
DI DI 263
vrai procédAt, et ainsi sauvAtl'hom­ bien est dans le seigneur, mais le
me qui le recevrait dans le bien, divin vrai procède du seigneur,
41.80. Comment procède le divin 4677,8644. Le divin bien est dans
vrai; illustré, 7270, 9407. Le divin le divin vrai, comme la ohaleur
vrai qui procède du Seigneur fait le provenant du soleil est dans la' lu­
ciel, 8897. C'est du divin vrai pro­ mière au printemps et dans l'été,
cédant du Seigneur que vient l'or­ 8897. Du divin bien procède le di·
dre, 1728, 2258, 8700, 8988. Au vin vrai, et ce vrai fait le ciel et le
divin \'rai appartient toute puis­ dispose, 7268. Dans le ciel, le divin
sance, 8200. Le divin vrai dans le nai est la lumière, et le divin bien
ciel est le Seigneur lui-même, 9407. est la chaleur, 3643, 9399, 9400.
Le divin vrai qui est appelé le Saint Le divin vrai pl'océdant du divin
Espl'it procède du divin humain du bien du Seigneur forme et met en
SeigneUl', 6993. Le divin vrai SUI' ordre le ciel angélique, 3038, 9408,
notre tet:re est la Parole, 9400. 961.3, 10716, 1.07:1.7. Le divin vrai
Différence entre le divin vrai et le qui procède du Seigneur ne fait
vl'ai divin, 2814, 7270. La lumière, rien de soi-même, mais il agit d'a­
qui procède du Seigneur comme près le divin bien, 8724. Ce qui
soleil, est le divin vrai, d'où les procède du divin humain dû Sei­
anges ont tou te sagesse et toute i[J­ gneur est le divin vrai d'après le
telligeIice, :1.053, :1.52:1. à :1.533,2776, divin bien, 6788. Dans la Pat'ole,
3138,3195,3222,3223,3225,3339, Jésus est le divin bien, et Christ est
3341,3636,3643,3993,4:1.80,4302, le divin vrai, 3004, 3005, 3009.
4415,5400,9399,9407,9548,957:1., Divin Amour. Le Seigneur a été
9684. Le divin vrai est l'esprit de le divin amour, 2077, 2'253. Le di­
vérité, dont il est parlé dans Jean, vin amour envers le genre humain
3969. Voi,' DIVIN BIEN ET DIVIN est infini, 8672. Nul ange ne peut
VRAI.' • soutenir la flamme procédant du
Divin Bien et Divin Vrai. Le di­ divin amour, il serait consumé en
vin qui est au-dessus des cieux est un moment, comme le serait un
le divin bien; mais le divin qui est homme, si la flamme du soleil du
dans les cieux est le divin vrai, monde parvenait immédiatement
7268. Le divin bien uni au divin sur lui, 8644. La flamme du soleil
vrai qui est dans les cieux est ap­ spirituel n'est autre que le divin
pelé le divin vrai, ),0196. Le Sei­ amour, 6645. Dans le divin amour,
gneur est le divin bien et par ce il y a la toute-science de toutes les
bien le divin vrai; et ainsi dans le choses divines, célestes, spirituel­
Seigneur il n'y a que le divin bien, les, rationnelles et naturelles, 2572.
mais du Seigneur vient le divin C'est d'après le divin amour que le
vrai, 3704, 37:1.2, 4577. Le divin Seigneur a fait divin son humain,
bien est ce qui est appelé Père dans 4735. Le divin amour même esll'a­
la Parole, et le divin vrai est ce qui mour du Seigneur envers tout le
est appelé Fils; mont/'é, 3704. genre humain, qu'il veut sauver,
Quand le Seigneur était dans le auquel il veut donner la béatitude
monde, il était le divin vrai; mais et la félicité pour l'éternité, et au­
quand il eut été glorifié, il fut le quel il veut approprier son divin,
di\'in bien, 8724, 9199. Le divin autanl qu'il peut être saisi, 4735.
1'"
264 DI DI
Le Seigneur, d'après le divin amour, le divin vrai, 2500, 257Z. Dans la,
veut allirer l'homme jusqu'à lui, lumière du ciel, qui est le divin
6645. Le ~igneur a comballu con- .vrai, il ya la divine sagesse, 3195,
tre les enfers d'après son divin 3485,3636,3643,3993,4302,4413,
amour envers le genre humain, 44151 95ll8,9684.
1690, 1691, 1812, 1813, 1820, Le Divin Amour et Divine Sagesse.
Seigneur et le divin amour appa- Les lumières qui apparaissent de·
raissent à chacun selon l'amour de vant la vue externe des anges, et
chacun, comme un feu créant' et les chaleurs qui sont perçues -par
renouvelant à ceux qui sont dans eux, tirent leur origine de la divine
les amours bons, mais comme un sngesse et du divin amour du sei­
feu consumant à ceux qui sont dans .gneur, 8389.
les· amours mauvais, 9434. Le divin Divins. Les divins du Seigneur
amour du Seigneur est célesle et reçus chez les anges sont les cl!Q.~es
spiriluel, mais celle distinction qui son 1appelées les célestes ell~s
n'existe que relalivemenl à ceux ~I§1üëfs-; quaou la-vled!vine et
qui reçoivenl, 3325, 10261. Le di· par smte la lumière divine sont mo­
vin amolli' veut le culle et la gloi- difiées en eux comme récipients,
re, non pour soi, mais pour l'hom- 3741. Ceux qui, dans la vie du
me el pour le salul de l'homme, corps, onlreçu les divins apparte­
10646. L'humain du Seigneur, de- nant au seigneur, sont, dans l'au­
puis qu'il a été glorifié ou fait di- tre vie, gratifiés d'inlelligence el
'-in, ne peul être saisi comme hUe de sagesse, et d'une félicité inelTa­
main, mais il peul l'être comme ble, 4220. Les divins vrais sonlles
divin amour dans une forme hu- lois de l'ordre, 2447, 7995. Autanl
maine, !t735. C'est d'après le divin l'homme vil dans le bien selon les
amour que l'humain du Seigneur a divins vrais, autant il est homme,
été fait divin, 6872. 4839.
Divin Bien du Divin ArnoUl' (le) DIVINATION. Quand il s'agit des
du Seigneur esl le soleil dans le prophètes, la divinalion est la ré·
ciel, 8644. Le divin bien du divin vélalion qui concerne la vie, et la
amour est le feu divin, 8644; c'est vision est la révélation qui concer-=­
le feu solaire lui-même dans l'au1re në1a doctrine, 9 2 4 8 : - ­
vie, 6834. La chaleur procédant du DïvINITE Ceux qui onl de la di­
Seigneur comme soleil esl le divin vinilé l'idée de trois dans une seule
bien de son divin amour, accom- personne peuvent avoit' l'idée d'un
modé à la réception des anges qui seul Dieu, et ils peuvent dire un
sont dans le ciel, et la lumière pro- seul Dieu, et aussi penser un seul
cédant du Seigneur comme soleil, Dieu, 10821.
et le divin vrai de son divin bien; DIVISER sign. exterminer, 6360,
l'un et l'autre cependant est appelé 6361 j - sign. la séparation et l'é­
1

le divin vrai procédant du Seigneur, . loignement d'avec les vrais et les


9498. Dans la Parole, le divin bien biens, 44·24. Le Jourdain divisé en
du divin amour esl représenté par . deux et passé à sec signifiait l'éloi·
l'huile d'onction, 10267. gnement des maux el des faux, et
Divine Sagesse. Le Seigneur était: l'admission de ceux qui étaient
la divine sagesse, parce qu'il était dans les biens el dans les vrais,
DO DO 265
4255. Après le temps de salomon céleste, 2516. Le doctrinal qui n'a
le royaume fut divisé en deux, en pas en soi le mariage célest-e, n'est
royaume juif et en royaume israé­ pas un doctrinal réel, 2516. Le doc­
Iile; pourquoi? 8770. Voil' PARTA­ trinal suprême, c'est que l'humain
GER. du Seigneur est divin, 4687, f. 11 Y
DIVISIBLE. Le divin n'est point .a le doctrinal de la charité et le
divisible, mais il est et demeure un doctrinal de la foi, et l'église an·
et le même, 1999. ciennè avait le doctrinal de la cha­
DIX. sign. les restes ,(reliquiœ) ; rilé, lequel est aujourd'hui au nom­
VOil·~DlMES. Dix sign. tous, 4638. bre des choses perdues, 2417. Le
Les dix pal'oles sign. tous les vrais doclrinal de la charité enveloppe
divins dans la Parole, 10688. Dix tou tes les choses de la foi; ma-is
manières sign. beaucoup de chan­ lorsque le doctrinal ne se compose
gements, 4077, 4179. que des choses de la foi, on dit qu'il
DIXIbIE. Le dixième mois sign. y a un double doctrinal, l'un de
les vrais qui appartiennent aux ,'e­ la charité, l'autre de la foi, parce
llquiœ (l'estes), 858. Le dixième du qu'il y a séparation de la foi d'avec
mois, c'est l'état d'initiation des in­ la charité, 241.7. Ce n'est pas le
térieurs de même que le dixième doctrinal qui fait l'église, mais c'est
jour, 7831. La dixième partie, c'est la chal'ilé, 1798, 1799, 1834, 1844.
autant qu'il suffit, 8468, 8540; par Dans quelle ignorance sont ceux qui
conséquent aussi, autant qU'il con­ n'ont aucun doctl'inal de la charité,
vient pour les usages, 9756. 2435. D'apl'ès la fin on voit quel
DIX-HUlT. Ce nombre, étant com­ est le doctrinal, 809. Tout doctri­
posé de trois et de six, sign. les nal de l'église a avec soi des idées,
choses saintes du combat; car tl'Ois et pal' elles il est perçu quel il est,
sign. ce qui est saint, et six le com­ 3310, 3825. Selon ces idées, il y a
bat, 1709. l'entendement du doctrinal, et sans
DIX-SEPT. Ce nombre sign. tant l'idée intellectuelle, il n'y a que l'i­
le commencement de la tentation dée du mot, et nullement l'idée de
que la fin de la tentation, 755. C'est la chose, 3825.
un commencement et quelque cho­ DOCTRINAUX (les) sont des con~
se de nouveau, 4670. C'est depuis . clusions d'après les scientifiques,
le commencement jusqu'au renou­ 3057. Ils pl'oviennent des scientili­
vellement, 617lJ. ques, 3052. Ce sont des communs
DIZAINES (les) sign. beaucoujl de auxquels se réfèrent les vrais,6146.
choses, 8715. Les princes ou chefs Les doctrinaux sont fondés sul' les
de dizaines sign. les principaux \'l'ais scientifiques, et ceux-ci SUl'
vrais en troisième ordre, 8715. les sensuels; autrement on ne peut
DOCTEURS DE LA LOI, Legispel'ili. pas avoir une idée des doctrinaux,
Quels étaient autrefois les. docteurs 3310, f. Les doctrinaux sont prin­
de la loi; Préface du Chap. XVIII cipalement les scientifiques qui ap­
de la Genèse. partiennent à l'état et à la vie spi­
DOCTRINAL même (le) est le sens rituelle, et qui sont appelés con­
interne de la Parole, 9380. Tout naissances, 5774, 5934, 9941i. Les
doctrinal procède du divin bien et doctrinaux ou connaissances du
du divin \'l'ai, el a en soi le mariage bien et dll vrai ne pellvent pas être
266 Dû Dû
communiqués à l'homme, ni par vrai pour le vrai et pour la vie ne
conséquent lui êtl'e conjoints et ap­ demeurent pas dans les doctrinaux,
propliés, si ce n'est par des plaisirs mais ils scrutent la Parole, et ils
el des charmes accommodés pour voient si la chose est un nai; illus­
lui, 3502. Les doctrinaux de l'église tré, M32. Les vrais de l'église sont
ne servent à rien s'ils ne regardent acquis pal' les doctrinaux et par la
pas la charité comme fin, 20li9, Parole; si c'esl seulement pal' les
2U6. Les doctrinaux ne sont rien, doctrinaux, l'homme croit aux per­
si l'on n'y conforme pas sa vie, sonnes qui on t recueilli des choses
. 1515, 2049, 21.16. Ils ne sont autre qui confirment; mais si c'est par la
chose que des moyens pour parve­ Parole, il peut alors s'acquérir des
nir au bien comme fio, 5997. Les vrais d'après le divin, 5li02. L'hom­
doctriQaux ne sont pas des vrais me, quand il est ('égénéré, va des
purement divins, mais sont les ap­ doctrinaux vers le bien des doctri­
parences du vrai, 336li. Toutes naux, de ce bien vers le bien du
choses se réfèrent aux communs, vrai, et du bien du vrai vers le bien
ainsi aux doclrinaux, 61li6. de la vie; el, quand il a élé régé­
Les doctrinaux tirés de la Pa­ néré, l'ordre est relourné, et la
role sonl des scienlifiques, en tant marche a lieu en sens inverse,3332.
qu'ils sont dans la mémoire qui Celui qui parvient au bien spirituel
est dans l'homme exlerne ou na­ n'a plus besoin de doclrinaux,5997.
turel, mais quand ils enlrent dans Les doctrinaux sont éloignés, quand
la mémoire qui est dans l'homme d'abord l'homme est réformé; que
interne ou spiriluel, ce qui arrive doit-on enlendre par là? 3057. Ce
quand on vit selon eux, alors les que c'est que regarder vers les doc­
doctrinaux quant au vrai devien­ trinaux, 2li5li. Ceux qui regardent
nent des choses de la foi, el les vers les doclrinaux, el non vers la
doctrinaux quant au bien devien­ vie, ne pensent pas il l'âme ou à la
nenl des choses de la charité, el ils vie après la mort, et vice versâ,
sont appelés des spirituels, 9918; 2li5li. Quoique les doctrinaux soient
Les doclrinaux de la foi d'après la différents, l'église néanmoins est
Parofe sont les préceptes de la vie une, si dans tous il y a la charilé,
et les lois spirituelles, 5826. Tous 3M1, 3li52. L'église serait une, si
les doctrinaux, lorsqu'ils sont des la charité élait chez lous, quoiqu'on
vrais, regardent la charité comme différâl quant aux culles et aux doc­
.leur fondamental, 1799. Le suprê­ trinaux, 809, 1285, 1316, 1798,
me d'en Ire les doctrinaux, c'est 1799, 183li, 18M.
que l'humain du Seigneur est di­ . Les doctrinaux sur la foi seule
vin, li687. Dans tous les doctrinaux délruisent la charité, 6353, 8094.
tirés du sens IiUéral de la Parole il Les doctrinaux du faux peuvent,
y a des vrais in térieurs, 3li6li. Les quant à une partie plus ou moins
doctl'inaux des scientifiques sonl grande, être des vrais, 8149. ceux
des choses qui viennenl du sens qui sont dans l'affection du vrai
IiUéral de la Parole, 59115. Il fau t pour le vrai, quand ils deviennent
scruter la Parole pOUl' savoir si les adultes et qu'ils peuvent voir par
doctrinaux sont des vrais, 60li7. leUl' entendement, ne demeurent
Ceux qui sont dans l'affection du pas simplement dans les doctri­
DO DO 26i
naux de leur église, mais ils exa­ trine de l'église est la doctrine de
minent allentivement s'ils sont la charité et de la foi, 24l7, 4766,
vrais d'apl'ès la Parole, 5402,6047. 10763. La vraie doctrine est un
Geux qui sont dans la foi séparée flambeau pour ceux qui lisent la
d'avec la charité veulent qu'on Parole, 10400. La doctrine réelle
croie simplement les doctrinaux de doit être donnée pal' ceux qui sont
l'église, sans aucune intuition ra­ dans l'illustration venant du Sei­
tion nelle, 3394. gneur,2510, 2516, 2519, 9424. La
Lesdoctrinaux des anciens étaient vraie doctrine de l'église est le sens
absolument autres que ceux ·d'au­ interne, 9025, 9410.
jourd'hui, à savoir, sans parler des La doctrine de l'église doit être
j'eprésentatifs et des significatifs, d'après la Parole, 31164, 5402, 6832,
les doctrinaux de l'amour envers le 10763, 10765. La Parole sans la
Seigneur et de la charité à l'égard doctrine n'est pas comprise, 9025, .
du prochain, 3419. Aujourd'hui, ces 9409, 94211, 9430, 103211, 10431,
doctrinaux ont été oblitérés par les 10582. La doctrine doit être tirée
Babyloniens et par les Philistins de tout entière de la Parole, pour que
DOS jours, 3419, 3420. La Parole, la Parole soit comprise; illusl7't1,
d'après ces doctrinaux, peut être 9409. La Parole doit être soutenue
comprise, 31119, 31120. Les anciens par la doctrine l'éelle; illUSl7'é,
avaient les doctrinaux de la charité 94211. La doctrine réelle tirée de la
qui conduisaient à la vie; combien Parole est le sens interne, 9430.
ces doctrinaux l'emportent sur les Le sens externe de la Parole, sans
doctrinaux de la foi, 4844. L'an­ la doctrine réelle tirée de la Paro­
cienne église avait les doctrinaux le, est obscur comme une nuée, .
de la charité, 1I955. D'où venaient 9430. La doclrine d'après la Parole
les doct1'inaux de l'ancienne église, doit être (~.ite par ceux qui sont
608, 609, 920. Les sciences dans dans l'illustl'ation pl'océdant du Sei­
l'église ancienne ont servi à leurs gneur, afin que la Parole soit com­
doctrinaux, 1I964, 1I966. Ces doc­ prise; qui ~ont ceux qui sont dans
trinaux aujourd'hui sont perdus, et. l'illustration? 10105. La Parole ne
pourquoi, 4955. peut être comprise qu'au ruoyall
Les doctrinaux de la charité et d'une doctrine faite par un homme
de la foi sont signifiés dans la Pa­ illustré, 10324. Ceux qui lisent la
role par des villes, 3216. Quand Parole d'après l'amour céleste sont
chez les anges il y a conversation illustrés, et se font pal' suite une
sur ces doctrinaux, parfois alors doctrine; ceux, au contraire, qui
dans la sphère inféJ"Ïeure où est la la lisent d'après l'amour infernal
société correspolldante des esprits, ne sont pas illustrés, mais ils sont
il apparall l'idée d'une ville, 3216. pal' là davan tage aveuglés; illUSl7'é,
DOCTRINE. La doctrine réelle est 9382. La doctrine faite pal' un hom­
la doctrine de la charité et en même me illustré peut ensuite être con­
temps de la foi, et non la doctrine firmée par les rationnels, et ainsi
de la foi sans celle de la charité, être comprise plus pleinement, et
10764. La doctrine de la charité et elle est corroborée, 2553, 2719,
en même temps de la foi est la doc· 2720, 3052, 3310, 6047. Ceux qui
trine de vie, l0764. La vraie doc- sont dans l'illustration se font une
268 ])0 DO
doctrine d'après la Parole, t0659. est aujourq'hui au nombre des cho­
La doctrine n'est pas perçue, si elle ses entièl'ement perdues, 6632. Au-'
n'est pas exposée rationnellement joul'd'hui, dons les églises, il y a la
et sensuellement, 2553. Chez ceux doctrine de la foi, et non celle de
qui sont dans le sens de la lettre la charité, et la doctrine de la cha­
sans la doctl'ine, le vrai n'a aucune rité a été l'eléguée dans la science
puissnoce; illustl'é, 94:10. Le sens qu'on norilme théologie morale,
de la lettre de la Parole, sans la 2417. Combien la doclrine de la
doctrine, cond uil dans des elTeurs; charité l'emporte sur la doctl'Îne
illustnJ, 1043:1. Ceux qui sont dans de la foi séparée d'avec la charité!
les e,xternes sans l'interne, et pu­ 4844.
rement sensuels, lisent la Parole Docu'ine de la {ai. La doctrine
sans la doctrine, et croient seule­ de la foi est céleste-spirituelle, el
mentIe sens de la lettre; de là pro­ ne vienl pas du rationnel, 2510,
viennent des faux, car ils ont du 2516, 25:19. La doclrine de la foi a
vrai une idée matérielle, 10582. été revêtue d'apparences humai~
Ceux qui sont dans le sens externe nes, 2719, 2720. La doclrine de la
de la Parole, et non dans le sens foi considérée en elle-même est la
interne, sont ceux qui ne se font même chose que la doctrine de l'a­
aucune doctrine d'après la Parole, mour et de la chal'Ïté, 2571. La
9409. Il faut absolument une doc­ doctrine de la foi est en soi divine,
trine d'après la Parole, pour que la et au·dessus de taule conception
Parole sail comprise, 10582. Où il humaine, même angélique, 2531,
y a l'église, là doit être la doctrine 2533. La doctrine de la foi est spi­
d'après la Parole, et même la doc­ rituelle, d'origine céleste, 2531. La
trine de vie, qui est la doctrine de doctrine de la foi est la même chose
la charité et en même temps de la que l'entendemenl de la- Parole
foi, et non pas seulement la doc­ quant aux intérieurs, où est le sens
trine de la foi, 10763, :10764. La inlel'ne, 2762. La doctrine de la
doctrine seule ne fait Ras l'église, foi a été beaucoup détournée du
c'est la vie selon la doctrine qui la vrai, 6633. Ce qui fail l'église, ce.
fail, 10763. n'est pas la doctrine de la foi, mais
Doctl'ine de la clla1'Îlé. La doc­ c'est la vie de la foi, qui eslla cha­
trine de ('amour et dè la charilé en­ rité, 809, 1798, 1799, :1834,4li68,
seigne ce que les externes envelop­ lJ677, 4766, 5826, 6637. Aujour­
pent; d'après elle on connan le d'hui, c'est la doctrine et non la vie
sens interne, parce que le sens in­ qui fait l'église, et les fruits qu'on
lerne de la Parole est la doctrine adjoint il la foi sonl seulement dans
même de ['amour envers le Sei­ la doctrine el il n'y a rien dans le
gneur et de la charité il l'égard du meutal, 4689. Sans la doctrine de
prochain, 9409, La doctrine de la l'amour et de la charité; la doctrine
charité, qui est la doctrine de la de la foi est comme l'ombre de la
vie, était la doctrine même dans nuit, 9409, Dans combien d'el'reUl's
les anciennes églises, 2417,' 3419, tombenl ceux qlli onl seulemenlla
3420, 4844, 6628, 7259 il 7262, La doctrine de la foi, el non en même
doctrine de la charité, qui avait été temps celle de la charité 1 241.7,
d'un si grand prix chez les anciens, 2383,3i46,3325,34i2,34:13,34!6,
DO DO 269
3773,4672,4730, lt783, lt925, 535t, charité, lt723. Les choses spéciales
7623 à 7627, 7752 à 7762, 7790, de la doctrine sont des addilions
809lt, 8313, 8530, 8765,9i86,922lt, confirmatives et explicatives, lt720.
10555. Ceux qui sont seulement La doctl'ine n'est rien sans la vie,
dans la doctl'ine de la foi, et' non lt683. Le tout de la doctrine quant
dans la vie de I~ foi, qui est la cha­ à l'homme est de rendre un culte
rité, ont été autrefois appelés in­ au Seigneur et de l'aimer, 2859. La
circoncis ou philistins, 3ltt2,.3lti3, doctrine ,doit enseigner' comment
8093. Chez les anciens, la doctrine l'homme doil penser et agir, iOl05.
de la foi élail au service de la doc­ Dilférence entre ceux qui ensei­
trine de la charité, 2lti7, 34i9, gnent et appl'ennent d'apl'ès ln Pa­
b8ltlt,4955. role, et ceux qui enseignent et ap­
La doctrine du bien céleste, qui prennent d'après la doctrine tirée
appartient à l'amour envers le' sei­ de la Parole; ceux-ci comprennent
gnelll', est la plus vaste et en même les intérieurs, et ceux:là seulement
temps la plus inconnue, 7258. La les extérieurs, 9025. Par les idol~s,
doctrine du bien spirituel, qui ap­ dans la Parole, son t slg'iïifiées les
pal'Lient à la charilé à l'égal'd du doctrines tirées du sens externe de
prochain, est vaste aussi et incon­ la Parole sans le Sens interne; mon­
nue aussi, mais moins. que la doc­ tré, 9lt2LJ.
trine du bien céleste qui appartient 1 DODANm, fils de Javan, fils de

à l'amour envers le Seigneur,7258. Japheth, - Gen. x. lt, - sign. des


'Foute doctrine appartient au vrai, doctrinaux ou rites, dérivés du
7053. La doctrine n'est pas en elle­ culLe externe signifié par Javan,
même le vrai., mais le vrai est dans 1:156.
la doctrine, comme l'àme dans le DOGM~. Il appartient à un hom­
corps, lt6lt2. Le seigneur est la me sage, non de confirmer le dog­
doctrine elle-même, 2531. Le Sei­ me, mais de voir s'il est vrai avant
gneur est la Parole, ou la divine qu'il soit confirmé; et c'est ce que
doctrine, dans le triple sens, su~ .font ceux qui sont dans l'illustra­
prême, interne etliLléral, 37:12. La tion, i017, lt7H, 7012, 7680,7950.
Parole elle-même n'est que la doc­ Tous les dogmes, même ceux qui
trine de l'amour envers le Seigneur sont faux, peuvent ê.tre confirmés
et de la charité à l'égard du pl'O­ jusqu'au point de se montrel' ·com­
chain, 7262. Toute do'ctrine de l'é­ me vrais, 5033,6865,7950. Le sens
glise, et tout entendement de celle IiLtéral de la Parole est tel, que,
dor.trine, viennent de la Parole, quel que sail le dogme que l'hom­
2762, 52lt7. La doctrine qui traite me saisisse, il le confirme pal' ce
du bien et du vrai traile du Sei­ sens, 6222. De là vient que tOllS,
gneur seul, et procède de son divin quels qu'ils soient, cl'oient que
humain, 552:1. Les deux choses leurs dogn,!es sont des vi'ais, jus­
, principales de la doctrine sont: qu'aux Sociniens, et jusqu'aux Juifs
i" que l'humain du seigneur est eux-mêmes,"852L Voir, dans le
divin; 2· que ['amour envers le Sei­ Tome III, pages 13:1 à 133, les pas­
gneur et la charilé à l'égard du sages de la Parole qui confirment
prochain font l'église, et que ce les principales propositions dogma­
n'est pas la foi séparée d'avec ,la tiques.
270 DÛ Dû
DOIGT. Les'doigts sign. la même s'il est bon, et se forme son enfer
chose que les mains, 7h30, 10027, s'il est méchant; car c'est là sa vo­
{OOM, 10062, f. Chez l'homme, les lonté même, et ainsi l'être même
doigLs des pieds eL des mains sign. de sa vie, qui ne peut être changé
Lou Les choses ou le Lout, 100M. Le après la mort, 8858.
doigt, parce qu'il fait partie de la DOMINATION. Il Ya deux espèces
main, sign. la puissance; montré, de dominations; l'une de l'amour à
71130, 10027; VOil' MAIN. Le doigt l'égard du prochain, eL l'autre de
de Dieu, c'est la puissance par le l'amour de soi, 108111. La domina­
divin, 7h30. Le régénéré est ap­ tion de l'amour à "égard du pro­
pelé dans les prophètes l'œuvre des chain existe parmi ceux qui habi·
doigts de Dieu; pourquoi? 63. Peau tent séparés par maisons, familles
des doigts, 5555. et nations; et la domination de l'a­
DmlESTIClTK. Ceux qui ont fait mour de soi, parmi ceux qui habi­
le bien à cause de la rémunération tent ensemble en société, 108111.
J'emplissent des office~ de domesti­ La domination de l'amour de soi,
cité dans le royaume du Seigneur, qui est opposée à la domination de
6389,6390. Pamour à l'égard du prochain, a
DOMESTIQUE. Une loi,de l'ordre, commencé quand l'homme s'est
c'est que les extérieurs soient sou­ détourné du Seigneur, 108111. La
mis aux intérieurs, et les servenL domination provenant du mal et
comme domestiques, 5127. Comme du faux est absolument le contraire
les maux eL les faux, chez l'homme de la domination qui procède du
qui esL dans les tenLations, sonL au bien et du vrai, 17h9. La domina­
dedans de lui ou lui appartiennent, tion provenant du mal et du faux
ils son t appelés domestiques, eL consisle à ~uloir faire que tous
sont diLs ennemis de l'homme, soient esclaves; la domination pro­
48113, 101l90. cédant du bien et du vrai consiste
DOMICILE. Les domiciles ou de­ à vouloir faire que tous soient li­
meures, dans le monde spirituel, bres,17119. La domination prove­
sonL changés en de plus beaux, se­ nant du mal et du faux tend à la
lon que ceux qui les habitenL sont perle de tous; la domination pro­
perfectionnés, 1629. Les domiciles cédant du bien et du vrai lend au
des auges brillent comme des éLoi­ salu t de tous, 17h9. La domination
les, 7988. de Pamour il l'égard du prochain
DOMINANT. Chaque homme a un diffère de la domination de l'amour
propre qu'il aime par dessus Lou Les de soi, autant que le ciel diffère de
choses; cela esl nommé le domi­ l'enfer, 108111. La domination du
nan L ou l'universellement régnant Seigneur procède du divin amour
chez lui; cela est présent dans sa envers tout le genre humain,108111.
pensée eL aussi dans sa volonlé Chez l'homme, les choses qui sont
continuellement, et faiL sa vie mê­ aimées plus que les autres sont
me, 8853; e:remples, 88511. L'hom­ celles qui ont la domination, 1I099.
me esL absolument Lei qu'est le do­ Dans les le,nlations il s'agit de la
minant de sa vie, c'est par là qu'il domination entre le mal qui est
est distingué des autres, 8858; se­ chez l'homme par l'enfer, et le bien
lon ce dominant se forme son ciel qui est chez lui par le Seigneur,
DO DO 271
8960; voir DOMINER. Par- les len­ concorde chez l'homme; mais ils
tations, la domination esl acquise sont en discorde, quand les mon·
à l'homme spiriluel ou inlerne sur dains dominent sur les r..élestes,
l'homme naturel ou exlerne, .par 4099. De ceux qui, dans la vie du
conséquent au bien sur le mal et corps, ont voulu dominer sur les
au vrai sur le faux, 8967. Quand autres; plusieurs détails sur leur
l'homme est spirituel, sa domina­ état dans l'autre vie, 4227. Dans la
tion procède de l'homme externe Parole, dominer se dit du bien ou
vers l'homme interne; mais quand du mal, et régner se dit du vl'ai ou
il devient céleste et fait le bien d'a­ du faux, 4691. Voir DomNATION.
près l'amour, alors la domination DOMPTER. Les maux et les faux
procède de l'homme ill'terne vers sont domplés par les tentations,
l'homme externe, 52. Dans la Pa­ 869, 5356, 8966, 8967. Les maux
role, la domination se dit du bien ne peuvent être domplés en une
el le royaume se dit du vrai, 4691. seule fois ni Lous ensemble, 8403.
DOMINER. c'est être au premier DON. Les dons offerts à Jéhovah,
rang, 3602. Domin,er, c'est rendre c'est-à-dire, au seigneur, représen­
soumis, 4691 ; c'est disposer, 5904. taient des choses de la foi el de l'a­
Les vrais procédant du divin doi­ mour, 9938. Les dons sont dits of­
vent dominer, et les vrais tirés de ferts au Seigneur, quoique le Sei­
la propre intelligence doivent sel" gneU!' ne reçoive point de dons,
vil', 8941. Lorsque le sensnel do­ . mais donne gratuitemenl à chacun,
mine chez l'homme, le rationnel il­ 9938; ainsi les dons offerts au Sei­
lustré par le divin ne voit rien; il gneur par l'homme sont dans leur
est dans une épaisse obscurité, et essence des dons offerls à l'hom­
alors on croit que tout ce que l'on me par le Seigneur, et s'ils sont
conclut d'après le sensuel est ra­ appelés dons, c'est d'après l'appa­
tionnel, 5084. Les anges dominent rence, 9938, cfr. 10093; voir PRÉ­
sur les esprits mauvais et infer­ SENT. Don du Seigneur, 159lt, f.
naux, 1755; le vouloir de dominer DONNER. Donner à Jéhovah, c'est
est quelque cHose du propre hu­ attribuer au Seigneur, 10227. Don­
main opposé à ce qu'on reçoit du ner la moilié d'u n sicle pour l'ex­
Seigneur, mais toujours est-il que piation de l'âme,-Exod. XXX. 13,
toute domination appartient à l'a­ - sign. la délivrance des maux par
mour et à la miséricorde sans le la reconnaissance que le tou t de la
vouloir de dominer, 1755. Dans les foi et de ]'amoul' procède du Sei­
lentations, le mal qui veul dominer gneur, el que l'ien n'en vient de
esl dans l'homme naturel ou ex­ l'homme, 102\!O et suiv. Donner de
teme, mais le bien est dans l'hom­ la sagesse au cœur,- Exod. XXXI.
me spirituel ou interne, 8961 i si 6,- sign. de faire le vrai et le bien
le mal est victorieux l'homme na­ d'après le Seigneur, ainsi, d'après
turel domine sur l'homme spiri­ le bien de l'amour, 10336. Donner
tuel; si le bien est victorieux l'hom­ à quiconque demande,-Matth. y.
me spirituel domine sur l'homme 42; - comment ce précepte doit
nalurel, 8961. Quand les célestes être entendu, 9048. Par le Père
(1

dominent sur les mondains, les a donné, Il quand il s'agit du Sei­


II\..0ndains et les célesles sont en gneur, il est enlendu que le Sei­
272 DÛ 00
gneur s'est donné à Lui-Même,' de. la doelrine; mont1'(j, 4720; et,
3705, f. dans le sens opposé, les faux et les
DORMIR, c'est se reposer sur spéciaux des faux principes, 6720,
quelque chose, 92f.6; voir Cou­ 472f..
CHER. Le Seigneur défend princi­ DOUBLE. Le double enveloppe
palement l'homme pendant qu'il tout ce qui appartient au bien et
dort, 959, f. Les mauvais esprits tout ce qui appartient au vrai, 9861.
désirent avec la plus grande ar­ Le double sign. la conjonction,
deur infester et allaquer l'homme 8423, 8489. Le double sign. jus­
qlland il dort; mais c'est surtout qu'au plein, D137. Autour du tem­
alors que l'homme est gardé par ple il y avait un double parvis;
le Seigneur, car l'amour ne dort pourquoi? 974f.. Le Seigneur influe
point, 1983. Il est de toute néces-, d'une double manière, à savoir,
silé que l'homme dorme en sûreté par le ciel médiatement, el de lui­
contre les mauvais esprits; s'il n'en même immédiatement, 6472. Dou­
était pas ainsi, le genre humain pé- , ble expression d'une même chose,
j'Îrail, 959. Les idées des anges principalement dans la Pat'ole pro­
sont changées en divers représen­ phétique; pourquoi? 590, 4691;
tatifs dans le monde des esprits, et voir, dans le 1'ome III, divers ta­
, chez l'homme quand il dort, 197f., bleaux par ordre alphabétique qui
f.980, 198f.. contiennent : 1° Les expressions
Dos, l'ergum. Ceux qui sont qui semblent être des répétitions.
dans les amours de soi ct du mon­ 2" Les expressions donll'une se ré·
de tournent le dos au Seigneur, fère, soit au céleste ou au bien, soit
10f.30, 10189, 10420, 10702. Aller au diabolique ou au mal, et dont
derrière, quand il s'agit du divin,' l'aulre se réfère soit au spirituel ou
c'est mellre en sûreté le volontaire, au vrai, soil au sataniqùe' ou au
afin qu'il ne soit pas infesté pal' les faux. 3" Les expressions dont l'une
esprits qui sont au dos ou pal' der­ se réfère à l'interne ct l'autre à
rière, 8194; c'est le volontaire de l'externe.
l'homme d'après la correspondance DOUBLER le sixième rideau au
avec le très-grand homnie ou le devant des faces de la terre,­
ciel, 8f.94. La sphère des esprits Exod. XXVI. 9,-sign. lacommu­
infernaux se conjoint avec le sen· nication de toutes les choses du se·
suel de l'homme par le dos, 6312. cond ciel avec les extrêmes dans ce
Les esprits qui apparaissent par ciel, el l'influx de là dans le der­
derrière, et près du dos, sont ceux nier ciel, 9622.
qui agissent en secret et avec pru­ DOUBLE-TEINT, Dibaphum. Le
dence, 4403. double-leint sign. le bien spirituel,
DOT, Dos. La dol est la marque .c'est-à-dire, le bien de la charité à
du consentement et la confirmation l'égard du prochain; pourquoi?
de l'initiation, 4456, 9184. La dot 4922. Le double-teint sign. le vrai
est la marque du consentement célesle, qui est la même chose que
pour la conjonction, 9186. Elle se le bien de l'amour mutuel, 9468.
dit de la conjonction du vrai avec DOUCEMENT, Leniler, Le Sei­
le bien, 9186. gneur conduit l'homme si douce.
DOTHAN sign. les vrais spéciaux ment et si tacitement, que l'hon1,me
DO DR 273
ne sait autre chose sinon que tout lequel eo soi est le négatif, et qui
procède de lui-même, 9587; voir dit qu'il ne croit pas avao' d'être
aussi 6472 à 6474. Quand l'homme persuadé par les scientifiques, ne
a été régén~ré, il est conduit par le croirajamais, 2094, 2832.
Seigneut', au 1lloyen des anges, si Do.ox, Dulce. c'est le plaisir,
doucement, que ce n'est rien moins 8356. Toute chose douce dans le
qu'un joug, rien moins qu'une do­ monde naturel correspond au plai­
mination; il est cond,uit par des sir et au charme dans le monde
plaisirs et des félicités~ 905, 6205. spirituel, 5620. Ceux qui sont dans
DOUCEUR. Dans l'autre vie, la le bien sont doux, ceux qui sont
probité se manifeste par la douceur dans le vrai sont raides, 7068.
et par la suavité, 81H. DOUZE sign. la foi ou les choses
DOULEUR. Tout ce qui appartient qui appartiennent à l'amour ,et par
à l'homme est contracté par la dou­ suite à la foi, dans Wl seul com­
leur, 10492. La douleur après la plexe, 577,2089,2129,2130,3272,
circoncision .est la cupidité, 4496; 3858, 3913. Il en est de même de
c'est l'anxiété du cœur ou de la vo­ soixante-douze, 797:1. Douze sign.
lonté, 5887. toutes les choses de la charité et
DOULEUR DE CONSCIENCE (la) est de la foi, 3913. Par les douze tri­
une anxiété du men lai, à cause de bus d'Israêl ont été représentés et
l'injuste, du non sincère 'et d'un par suite signifiés tous les vrais et
mal quelconque, que l'homme croit tous les biens de l'église en général
être contre Dieu et coutre le bien et en particulier, ainsi toutes les
du prochain, 7217. Quand les vrais choses de la foi et de l'amour,
sont portés dans le bien naturel, 3858, 3926, 4060, 6335. Par les
ils produisent d'abord de la dou­ douze apôtres du Seigneur, de mê­
leur, car ils surchargent la con­ me, 2129, 2553, 3354, 3488, 3858,
science, et introduisent des anxié­ 6397. Les douze apôtres, assis SUI'
tés, parce qu'il y a des convoitises douze trônes, et jugeant les douzé
contre lesquelles le vrai spirituel tribus d'lsraêl, sign. que tous doi­
combat; mais cette première dou­ vent être jugés selo!,! les vrais et
leur diminue par degrés, et enlin les biens de l'église, 2129, 6397.
s'évanouit, 10492. Douze mille sign. la même chose
DOUTE. Il est selon les lois de que douze, 7973.
l'ordre que le vrai ne soit pas con­ DRAGON (le) sign. ceux qui s'ef­
firmé en un moment, de manière forceront de détruire la nouvelle
à ce qu'il ne reste aucun dou te; église du Seigneur, 10249. Les dra­
pout'quoi 1 7298. Au premier seuil gons sign. les raisonnements d'a­
de l'intelligence \lt de la.sagesse ne près les amours de soi el du 1Il0n­
viennent pas ceux qui sontdans le de, ainsi d'après les cupidités du
doute sur toutes choses, et discu­ mal qui pervertissent non-seule­
tent pour savoir si telle chose est ment les vrais, mais même les
ou n'est pas, 3833. Il yale dou te biens, 7393. Le dragon, le serpent
affirmatif, et il yale doute négatif, ancien, dans l'Apocalypse; ce que
celui-là chez quelques bons, et ce­ c'est, 7293, f. La.queue du dragon,
, lui-ci chez lés méchants, 2568. Ce­ - Apoc. XII. 4,- sign. les raison­
lui qui est àans le doute négatif, nements d'après les faux, 6952. Du
1. i8.
274 DR DU
domicile des dragons près de la gé­ celles qui sont des parties gauches
henne,950. se réfèrent au vrai qui provient du
DRAP, Pannus. Quelle est la pei­ bien, 9604, f., 9736. La partie
ne qui consiste à être enveloppé droite du cerveau correspond aux
dans un drap, 964. Voir PEINE. affections ou aux volontaires, el la
DRAPEAU. Voir ÉTENDARD. partie gauche correspond aux ra·
DROIT, Jus. Droit de primogé­ tionnels ou aux intellectuels, 3884.
niture; son origine, 9224. Dans La partie droite de la face corres­
quel spirituel est fondé le droit des pond à l'affection du bien, et la
premiers-nés, 8042.-Droit du roi, partie gauche, à l'affection du vrài,
- 1Sam. VIII. 7 et suiv.; - par ce 4326. Dans le- ciel ceux qui sont
droit est décrit le vrai sans le bien, dans le bien d'après la volonté sont
8770; VOil' aussi 2015, f. Par le à la droite du Seigneur, et ceux qui
droit du roi, il est signifié le droit sont dans le bien d'après l'entende­
du vrai, et aussi le droit du faux ment sont à sa gauche, 4052. Ce
quand il commence à dominer sur que c'est qU'à droite et à gauche,
le vrai et SUi' le bien, 2567. - Du 1582, 7518. A droite, c'est être au
droit des gens dans les temps an­ premier rang; et à gauche, c'est
ciens, 4585.- Droit du talion; d'où être au second rang, 6267, 6269,
il tire son origine, 1011. Pourquoi 6271. Être assis à la droite, c'est
le droit du talion a été institué chez l'état de la puissance, 3387, 4592.
les fils d'Israêl, 9048. Dans la Parole, par la droite il est
DROIT (le), Rectllm. Le droit signifié une puissance supérieure,
-sig. le vrai, 5434, 5437. Être droit, et par être assis à la droite de Jé­
c'est être dans les vrais, 5525. hovah la toute-puissance, 4933. La
Faire ce qui est droit sign. vivre droite de Jéhovah sign. la divine
selon ce que dicte le vrai, 8361. puissance du Seigneur; monl1'I!,
DROIT, El'ectlls. Aller droit, ce :1.00:1.9. - La main droite, ou sim­
que cela signifie, 248. Tous, tant plement la droite, sign. la puis­
ceux qui sont dans le ciel que ceux sance, 8281.
qui sont dans l'enfer, apparaissent DROITURE, Rectitudo. Dans la
droits, la tête en haut et les pieds droiture du cœur sign. d'après l'in·
en bas; mais néanmoins en eux­ nocence et le simple bien, 2525,
mêmes, et selon la vue angélique, 2529.
ils sont dans une position diffé­ DROlIADAIRES (les) de Midian et
rente, 364i. d'Éphah, - És. LX. 6, - sign. les
DROITE, Daxtra. La droite sign. doctrinaux, 3242.
la puissance, 10019. La-droite est Duc, Dux. Les ducs sign. les
le bien de l'amour célesle, et la communs sous lesquels sont les
gauche le bien de l'amour spirituel; particuliers, 8150. Ce sont tous en
illustré, 9511, 9556. La droite est général et chacun en particulier,
le bien d'où provient le vrai, et, 8276. Les ducs se disent du bien
dans le sens opposé, le mal d'où de l'amour, et les princes se disent
provient le faux; montl'é, 10061. des vrais de la foi; el, dans le sens
Les choses qui sont des parties opposé, les ducs se disent des maux
droites chez l'homme se réfèrent de l'amour, et les princes se disent
au ~ien d'où provient le vrai, et des faux de la foi, 83:1.4. Les ducs
DU EA 275
d'Édom sign. ceux qui sonl dans la
vie du mal d'après l'amour de soi,
8314. E
DUDAhl, Dudaim. Ce mot dont
la signification propre est inconn ue EAU (l') est le vrai; montl'é,
est dérivé de Dudim, qui signifie 2702. Les eaux sont les connais­
les amours et la conjonction par sances et les scientifiques, les mers
eux, 3942. Les dudaim, dans le en sont les collections, 28. Les
sens spirituel, sign. le conjugal du eaux sont les spirituels, ainsi les
bien et du vrai, 3942. intellectuels, 680, 739; et aussi les
DUIIAH, fils de Jischmaêl, sign. faux, 739, 790, 7307. L'eau est le
des choses qui appartiennent à l'é­ vrai de la foi; d'après la Parole,
glise spirituelle, surlout chez les 10388; montré, 8568. Tl est dit le
naLions, 3268. pain et l'eau pour désigner tous les
DUR, Durum. Le faux d'après le biens de l'am OUI' et tous les vrais
mal dans l'autre vie apparalt com­ de la foi, 4976; mont/'é, 9323. Le
me dm', mais le vrai d'après le bien vrai est par rapport au bien comme
apparalt comme tendre, 6359. Le l'eau pal' rapport au pain, ou com­
faux d'après le mal est d'autant me le breuvage par rapport à l'ali­
plus dur qu'i! est davantage confir­ ment' dans la nutrition, 4976. Les
mé, 6359. Le vrai en lui-même est eaux sont les vrais de la foi; cité,
dur, 7068, La foi sans la charité est 10238. Les eaux sont les vrais tal)t
dure, 8321. Tout ce qui est interne spirituels que rationnels, et aussi
et vient de l'interne parait dur à les scientifiques, 2702. Les eaux du
l'externe, s'il n'y a pas correspon­ baptême sont aussi les tentations;
dance, parce qu'alors il n'y a pas 10238, 10389. Le déluge etl'inon­
conjonction, 5511. :Être dur de nu­ dation des eaux sont les tentations
que, - Exod. XXXII. 9,- c'esl ne et aussi les désolations, 705, 739,
point recevoir l'influx, 10429. 756. Les faux provenant du culte
DUREMENT, Du1'(!. Parler dure­ de ceux qui sont dans la foi sépa­
ment: lorsque cela se dit de l'inter­ rée, et dans la vie du mal, appa­
ne, respectivement à l'externe qui raissent comme les eaux de la mer;
en· a été séparé, sign. la non-con­ ceux-là dans l'enfer apparaissent
jonction à cause de la non-corres­ plongés dans ces eaux, 81.37,8138.
pondance, 5511. Les faux d'après le mal apparais­
DURE-11ÈRE, 4045, 4222. Esprits sent comme des eaux impures au­
qui apparliennent à la province de dessus des enfers, 8137, 8138,
la dUI'e-mère, 4046, 8246.
DURETÉ, Dul'itics. Lorsque dans Puiser des eaux, c'esl être ins­
l'externe il n'y a pas la représen­ truit dans les vrais de la foi et être
talion de l'interne, il y a dureté, illustré, 3058. Les puiseurs d'eaux,
. 5423. Dureté de cœur de la nation lels que les Gibéoniles, sont ceux
iSl'aélite, 10612. qui désirent savoir les vrais sans
DÙRILLONS dans le crâne j d'oil avoir d'autre fin que de les savoil',
ils proviennent, 5563. 3058. Donner de l'eau sign. l'influx
commun du vrai, 5668. La Parole
est appelée fontaine et puits d'eaux
276 EB Et
vives; montré, 3626. Léger comme leurs cft'ol'llt pours'élancer apparais­
l'eau se dU de la foi seule ou sépa­ sent eooltne des ébullitions, 8273.
rée d'avec la charité, 6366. Quand les enfers s'efforcent de dé­
ÉBAL, fils de Schobal, chorite,­ truire le ciel, il apparatt comme une
Gen. XXXVI. 23,- sign. une troi­ ébullition, 9692. Il apparalt dans
sième classe de vrais, et une qua­ les enfers des ébullitions qui SOAt
lité de ces vrais, 6668. des efforts pour en sortir, 8273, f.
ÉBÈNE. Les cornes d'ivoire et ÉCAILLES (les) sont les choses
d'ébène, - Ézéch. XXVII. 15,­ qui sont entièrement externes,
sign. les biens extérieurs qui ap­ ainsi les 6ensuels, auxquels s'alla­
partiennent au culte ou aux rites, chent les scientifiques qui sont
if 72. Quelques-uns ont un crâne faux, 6693. Chez les très-anciens,
comme d'ébène; qui sont ceux-là? les intérieurs naturels étaient si­
5563. gnifiés par les choses qni sont des
ÉBER. Par Éber est signifiée une excroissances, tels que sont les
nation, qui avait eu Éber pour père, poils et les écailles de la peau, il
12:>8. Éber a institué le premier ,savoir, les intérieurs qui provien­
une sorte d'église nouvelle, appelée nent du naturel quant au bien par
de son nom église hébraIque, qu'il la peau, et ceux qui proviennent
est permis par conséquent d'appe­ du naturel quant au vrai pal' les
ler seconde église ancienne, 1238, écailles, 3527. Les scientifiques
1342, 1343. Les deux fils d'Éber, inutiles abandonnent les célestes;
Péleg et Joklan, sign. les deux cul­ ils sont comme des écailles qui se
les de cette église, Péleg le culte séparent d'elles-mêmes, 1500.
interne, et Joktan le culte externe, ÉCAILI.EUX. De ceux qui, dans
12[10, 1262; en quoi consistaient l'au tre vie, constituen t la peau
les inlernes et les externes du culte, écailleuse, 5556. VOil' PEAU.
126i. Mais ce culte consistait prin­ ÉCARLATE DOUBLE-TEINT (1'),
cipalement dans les externes; pour­ Coccinaum dibaphum, sign. le
quoi? 1241.. Eber a institué les sa­ vrai céleste, qui est la même chose
crifices, eutièrement inconnus chez que l'amour mutuel, 9468, 9596.
les anciens, 1343, 2180, 10062. Le bien de l'amour mutuel est si·
Tout ce qui a été mis sous forme gnifié par l'écarlate double-teint, le
d'histoire depuis le premier Chapi­ bien lui-même par l'écarlate, et le
tre de la Genèse jllsqu'à Éber, ­ vrai de ce hien pal' le double-teint;
Chap. XI, - sign. des choses tout montré, 9668; lorsque la sphère
autres q~e celles qui sont expri­ de ce bien et de ce vrai se montre
mées dans la lettre, et là les récits visible dans le ciel iofime, elle ap­
historiques ne sont que des histo­ parait de couleur écarlate, 9668.
riques faits selon la coutume des Comme l'externe dê la Parole ap­
lrès-anciens, 1020; les nombres, parait de couleur écarlate dans le
les années de l'âge et les noms, ciel, et comme il y a du cielUlJ in­
jusqu'à Éber,- Chap. XI,- n'y si· flux dans la mémoire de l'homme,
gnifient que des choses, 737. dans laquelle les choses qui pro­
ÉnuLLITIONS. Les enfers veulent viennent de la Parole se présentent
continuellement s'élever, mais ils en cette couleur, c'est pour cela
sont réprimés par le Seigneur senl; que l'écarlate était employée pour
EC EC 277
qu'on se ressouvint d'une chose, 1 Ceux qui échappent sont ceux qui
9468; voi1' aussi 4922. ~evêlir d'é­ ont des restes (1'eliquiœ), 5899.
carlate double-teint, c'est instruire, ÉCHAUFFER (s'),Incalescel'e.
sur les vrais qui appartiennent au C'est venir jusqu'à J'ardeur de J'af­
bien de l'amour mutuel, ainsi sur fection, 4018; puis J'effet de l'affec­
les vrais d'origine céleste" 9468•. tion, 4019. Quand s'accroissent les
Être élevé sur J'écarlatc, c'est être j désirs et les affections, c'est-à-dire,
instruil dès l'enfance dans le bien Jes amours, le corps s'échauffe
de l'amour mutuel d'après la Pa-' alors dans le même degré, 5215.­
l'ole, 9468. Dans le sens opposé~ le Le soleil s'échauffait,- Exod. XVI.
double-teint et l'écarlate signifient 21, - sign. que la convoitise s'ac­
les faux et les maux contraires à croissait, 8487.
ces vrais et à ces bieqs, 9468. Par ÉCHAUFFEMENT, Incalescentia.
la femme assisc sur une bête écar­ Toute affection est signifiée par l'é­
late, - Apoc. XVII. 3, 4, - il est chauffement, même dans le langa­
entendu la religion catholique-ro-' ge ordinaire, 2146.
maine, dans laquelle sont profanées ÉCHELLE, Scala. Il y a des degrés
lcs choses saintes de la Parole par comme ceux d'une échelle entre les
application à des faux favorables vrais et les biens infimes et les vrais
aux amonrs diaboliques, par consé­ et les biens suprêmes, 3699; entre
quent favorables à la domination l'intellectuel et le sensuel, 5114 i
dans les cieux et dans les terres, depuis les intimes jusqu'aux exti­
9468. mes, 5144,5147. L'échelle sign. la
)~CARTER (s'), Declinare, sign. communication, 3699. L'échelle de
se détourucr du vrai vers le faux, Jacob, dont une extrémité est dres­
118i6. sée à terre, et dont l'autre atteint
ECCL~SIASTIQUES. Les choses qui, le ciel, sign. la communication du
chez les hommes, concernent le vrai qui est du degré infime avec
ciel sont nommées ecclésiastiques; le vrai qui est du degré suprême,
elles seront dans l'ordre, 10789, 3699. La tête 011 le sommet de l'é­
10793 à 107U9. chelle, c'est le ciel, 3700.
ÉCHANSON, Pincema. Par J'é­ ÉCIII, fils de Benjamin. Les fils
chanson du roi d'Égypte ont été de Benjamin sign. l'interne spiri­
représentés les sensuels qui sont tuel et ses docll'inaux, 6024.
subordonnés à la pal"tie intellec­ ÉCLAffiS (les), Fulgura, sign.
tuelle, et par le bDulanger ceux qui l'éclat et la splendeur qui provien­
sont subordonnés à la partie volon­ nent des vrais divins, 8B13. Les
taire; que ceux-là aient été rete­ éclairs sont les vrais divins qui il­
nus, et ceux-ci rejetés, cela est re­ lustrent les bons et épouvantent
présenté en ce que l'échanson a été les méchants, 8813. Les éclairs
I"établi dans son poste, et que le sign. les splendeUl"s qui sont dans
boulangér a été pendu, 5072; voir, les vrais d'après le bien de l'amour,
aussi 50n, 5080, 5094, 5163. L'é­ et qui éblouissent et pénètrent,
chanson est le nalurel extérieur, 8914. Les tonnerres sont les divins
5118. vrais, et les éclairs sont les splen­
ÉCHAPPER, Evade1·e. C'est être deurs qui sonl dans les vrais d'a­
délivré de la damnation, 5899. près le ~ien, 8914. L'avénement d\l
278 EC EC
Fils de l'homme comParé à l'éclair tiennent au sens interne, 10604.
qui sort de l'orient et luil jusqu'à u f:crit du doigt de Dieu, Il c'est ce
l'occident, - Matlh. XXIV. 27,­ qui procède du SeigneUl' lui-même,
sign. qu'alors ce qui appartient à 10376. ttre écrit dans le livre de
la lumière céleste, c'est-à-dire, à vie, c'est être dans la vie du vrai et
l'amour et à la foi, sera dissipé, du bien; c'est-à-dire, suivre les
3900. préceptes divins d'après l'amoul' et
ÉCLAIRER, Illuminare. C'est le la foi, 10505.
divin vrai procédant du divin bien L'art d'écNre, sur notre terre, a
du Seigneur, qui éclaire le ciel et existé dès un temps très-ancien,
les anges qui y sont, et aussi l'é­ d'abord sur l'écorce, ensuite sur le
glise et les hommes qui, dans l'é­ parchemin, plus tard sur le papier,
glise, sont dans la foi d'après le et a été enlln répandu par l'impri­
bien, 9571.. La lumière spirituelle merie; il a été pourvu à cela pu le
éclaire l'intellectuel, 9383. La lu­ Seigneur à cause de la Parole, 9353.
mière du ciel est telle, que, lors­ La très-ancienne manière d'écril'e
qu'elle éclaire la vue des esprits et était de représenter les choses au
des anges, elle éclaire en même moyen de personnes et de mols
temps leur entendement, 2776. par lesquels il était entendu toute
tCLATANT (blanc), Candidum. autre chose que ce qui était écrit,
Dans la Parole, le blanc éclatant 1756. Cette manière d'écrire exis­
sign: le vrai, parce qu'il provient tait dans les temps très-anciens,
de la lumière dans le ciel, 3301, non-seulement chez ceux qui étaient
3993, 400L de l'église, mais même chez ceux
t~COUTER, Audire. Dans la Pa· qui élaient hors de l'église, 9942.
l'ole, écouter sign. non-seulement Les écrivains profanes arrangeaient
écouler simplement, mais aussi re­ alors ainsi leurs récits historiques,
cevoil' pal' la mémoire et être ins­ même les choses qui concernaient
truil, puis recevoir pal' l'entende­ la vie civile et la vie morale, et de
ment et croire, et enfin recevoir lelle sorte même que rien n'était
par obéissance et croire; montré, absolument tel qu'il était écrit
93B; voir ENTENDRE. Écouter quapt à la lettre, mais il y avait
quelqu'un, quand cela est dit du autre chose d'entendu sous cet
Seigneur, c'est la Providence,3967. écrit, 1756. Les livres qui n'étaient
f:eouler, c'est recevoir d'après la pas écrits ainsi n'étaient nullement
foi et l'obéissance, 7216. estimés, et même les livres compo­
ÉCRIRE, Sc7'ibere, sign. impri­ sés au dedans de l'église n'étaient
mer dans la vie; montré, 9386. dans ce cas nullement saints, 2179.
Écrire sign. pour se souvenir qu'il Sur celle manière d'écrire dans les
faut faire, 10682. Écrire dans le li· temps anciens, voir aussi, 1664,
vre, c'est pour ressouvenir perpé­ 2593,3i79, 4442, 5224,8891,9407.
tuel; mont1'é, 8620. Écrire la loi ÉCRITURE SAINTE, SCdptura Sa- i
sur le cœur, c'est mel.lre le divin Cl'a. VoÏ1' PAIIOLE. Toute J'Écriture'
vrai dans la volonté, 10336. Les Sainte n'est autre chose que la doc­
paroles écrites par Jéhovah sur les trine de l'amour et de la charité,
tables sont les divins vrais inté­ 6632, 10318 à 10324,
rieurs, ainsi les choses qui appar­ ÉCRIVAINS ANCIENS. VOi1' ÉCRIRE.
ED
ÉCUME, Spuma. L'écume sign•.
EF .279
qui sont dans la vie du mal d'après
l'e~terne favorisant les amours cor­ l'amour de soi, 83i4.
rompus, iOi05. L'écume qui reste ÉDOMITE (l'), dans le seBS bon,
sign. la profanation du bien, 8408. sign. le bien du naturel, 3322.
L'ordure et l'écume sign. le mal e,t ÉDUCATION. Voil' INSTRUCTION.
le faux, 4744. Les argumentations Quelle est l'éducation des enfants
des savants de notre globe compa­ dans le ciel, 2296 à 2309; voir EN­
rées à des écumes par des esprits FANTS. Combien est mauvaise l'é­
d'une autre terre, 3348. ducation. des enfants dans le mon·
ÉCUMOIRES (les) sign. les purifi­ de; d'après l'expérience d'enfants
catoires et les évacuatoires, 9572. qui se battaien t, excités par leurs
ÉDEN sign. l'amour, 98, iOO. Le paren ts, 2309. 1

jardin d'Éden sign. toutes les cho­ EFFACER, Delere. Être effacé du
ses qui sont chez l'homme r.éleste, livre de Jéhovah, c'est périr quant
i22; puis aussi l'intelligence et la à la vie spirituelle, l0506. Effacer
sagesse des hommes de la très-an­ la mémoire d'Amaleck, c'est éloi­
cienne église, 4447. Le fleuve, qui gner le faux qui provient du mal
sort d'Éden, sign. la sagesse pro­ intérieur, 8622. Les maux ne peu­
cédant de l'amour, l07. Dans Ésaie, vent pas être entièrement eITacés,
- U. 3,-l'homme régénéré quant 5134•.
.au bien est comparé à Éden, et EFFERVESCENCE. Quand les en­
quant au vrai, au jardin de Jého­ fers s'efforcent de détruire le ciel,
vah, 5376. VoÏ1' JARDIN D'ÉDEN. il apparait comme une eITervescen­
ÉDER. La tour d'Édel' sign. la ce, 9492.
progession du saint vers les inté­ EFFET. Voi1" CAUSE, FIN. L'effet
rieurs, 4599. appartien t, non à l'effet, mais à la
ÉDIFICES SACRÉS dans' une des cause efficiente; ainsi la charité qui
tenes du ciel astral, l05l3. Leur .brille sur la face appartient, non à
description, lOM4. la face, mais à la charité qui est au
ÉDOM. Voir ESAÜ. Pourquoi Ésaü dedans, et qui donne celte forme à
a été appelé Édom, 3320. Esaü ou la face, et s'élablil effet, l568. Les
Édom, dans, le sens réel, sign. le choses qui sont dans la nature ne
Seigneur quant à son humaine es­ sont qne des effets; dans le monde
sence, et aussi le représente; mon­ spirituel sont leurs causes, et dans
t1'é, l675, 2025. Édom est le divin le ciel intériëur les causes de'.ces
humain du Seigneur quant au na­ .calt~es, qui sont les fins, 57H ; VOil'
turel et au corporel, 4642. Édom FORME. Considéré en lui-mèule,
est le divin bien du divin naturel l'elTet n'est autre chose que la cau­
du Seigneur, 3300. Le. champ d'É­ se; mais il est la causll- revêtue ex­
dom est le divin vrai du naturel du trinséql.!!!ment, de manière qu'il
Seigneur, 4241. Les rois d'Édom sert dans la sphère inférieure, pour
sign. les vrais principaux dans le que la cause y puisse agir comme
divin humain du seigneur, 4650• cause, 57H, l0076. Les choses qui
.Les ducs d'Édom sign. les doctri­ sont dans la nature sont les der­
naux du bien qui proviennent des niers eITets dans lesquels des anté~
vrais, 465L Les ducs ou chefs d'E­ rieurs sont contenus, 4240, 4939,
dom,-Exad. XV. 15,-sign. ceux 5051, 6275, 6284,6299, 9216. Un
~80 EF EF
effet n'est point un effet, si la Cltuse ' EFFlJUX, EfIluxu5•• Par 'l'homme
n'est point en lui, et n'y est point interne il y a influx du bien et du
continuellement, 57H. Tout effet vrai procédant du Seigneur, par
sans l'influx continu de la cause l'homme e",tel'ne il doiL y avoir ef­
péJ1it à l'instant, 5B6 j voir EF­ flux, à savoir, dans l'exercice de la
FORT. On ne peut pas connallre charité, 5828; si l'effiux est arrêté,
que les effets naturels viennent des l'influx aussi est arrêté, 5828. Chan­
spirituels, parce qu'il apparall tout gemen t epéré dans l'-effiux des fi­
autrement, 3630, 3632. bres du cervelet, 4326, {.
EFFICACITÉ. D'où vient l'effica­ EFFORT, Cotla/us. Dans l'hom­
cité des représentatifs, 4876. me, l'effort est appelé volonté, et
EFFIGIE, Effigies. L'homme spi­ l'effort agissant est appelé action,
rituel est l'image de Dieu, mais 10738. L'effOit dans l'homme, e'est
l'homme céleste est la ressemblan­ la volonté; et le mouvement en lui,
ce ou l'effigie, 51. L'homme a été c'est l'action, 89B. L'effolt est
créé et formé à l'effigie des trois l'acte interne, cal' toutes les fois
cieux, 3739. Telle est l'effigie de qu'il y a facullé il devient acte ex­
l'homme dans le commun, telle est terne, 4247. L'cJfort spirituel est la
l'effigie des pl us peli tes choses de même chose que la volonté, 8209.
sa volonté, 6571.. L'effort vif est la volonté, 9473.
EFFLUER, EfIluere. Dans ['autre L'effort produit les actes et les
vie, la volonté ou l'amour de cha­ mouvemenLs, et dans l'acte et le
cun constitue tout l'homme, et sa mouvement il y a l'effort, pour
sphère de vie effiue de lui comme qu'ils existenL et subsistent, 3748.
une exhalaison ou une vapeur, et L'effort et l'acte qui en J'ésuUe font
elle l'environne et forme comme un, :1.0738. Dans l'effort, il yale
un lui-même autour de lui, :1.0:1.30. tout de la déLermination, et dans
Voir EFFLUVES. le mouvement il n'existe rien de
EFI'LUVEs,Ef[luviœ. Dans le mon­ réel que l'ell'ort, 5:1.73. L'effort ces­
de, autour des végétaux il y a des sant, l'action ou le mouvement
effiuves, qui sont même sen lies à cesse, 5:1.73, 8209. -Le mouvement
distance au moyen des odeurs; au­ n'est qu'un effort continu, 8209.
tour des bêtes il y en a aussi, qui De l'influx provient l'effort, de l'ef­
sont très-bien sen lies pal' nn chien fort provient la force, et de la force
d'un odorat subtil;- de semblables provient l'effet, 5H6. ce qui agit
effiuves sortent de même de chaque du monde spirituel dans les choses
homme, :l.Oi30; quand l'homme naturelles est appelé force insitée
dépose son corps et devient esprit -dès la première création, mais c'est
ou ange, ces effiuves ou émana­ un elfort, 5:1.73. Tout effort de faire
tions ne son t pas matérielles com­ le bien et de penser le vrai vient
me dans le monde, mais c'est un du Seigneur, 5ï59. Elfort continuel
spirituel qui effiue de son amour j du di,vin bien pour influer, 4247.
cet amour forme alors autour de Le bien est dans un continuel elfort
lui une sphère, qui fait qu'il est de se conjoindre les vrais, 9206,
perçu à distance par les au tres tel 9495. Effort de la volonté en se
qu'il est, :1.0:1.30, 6571.. Voir EF­ contraignant au bien, 1937. Il y li
PLliJ.Ell. continuellement dans. Je bien un
EG EG 28i
elf0l1 pDur rétablir l'étal, afin que homme, 7396, 9216, de la même
le vrai soit subol'donné; illuslré,1 manière que le ciel, parce que l'é­
3610. L'elfol,t dans les naturels glise est le ciel ou le royaume du
vient du monde spirituel, sans le­ Seigneur dans les lerres, 285a,
quel rien de ce qui exisle n'existe­ 2996, 2998, 3624 à 3649, 3636 à
rait; illuslré, 5173. Le Seigneur 36li3, 3741 à 3745, 4625. Mais l'é­
est dans un con~inuel efforl de con­ glise où le Seigneur est connu, et
jonction avec l'homme; mais l'in­ où il y a la Parole, est comme le
flux et la conjonction sont empê· cœur et comme le poumon dans
chés par les propres amours de l'homme respectivement aux au­
l'homme, 2041, 2053, 24H, 5696. tres parties du corps qui vivent
La sphèt'e des efforts de faire le d'après ces deux organes comme
mal esl perpétuelle de la parI des d'après les sources de leur vie, 637,
enfers, et la sphère des efforts de 93:1, 205li, 2853. De là vient que
fah'e le bien est perpétuelle de la s'il n'existait pas une église où il y
part des cieux, et entre ces sphères a la Parole et où par elle le Sei­
il y a équilibre; afin que l'homme gneur est connu, le genre humain
soit dans le libl'e, 8209. L'enfer esl périrait, 468, 637, 931, li5li5, 10452.
en conlinuel elfort pour détruire le L'église_est le fondement du ciel,
ciel, 8295. Dans les enfers il appa­ li060. Cc qui fait le ciel chèz l'hom­
rail des éhullitions, qui sonl des me fail aussi l'église, 10760. Le
elforts pour en sortir, 8273, f. seigneur est le ciel et l'église, ainsi
Dans les arbres et dans les plan­ le tout dans lous, parce qu'il ha­
les, il y a un eITOl'( intimement la­ bile là dans ce qui est à lui, et non
ten t de produire des fruits ou des dans le propre des anges et des
semences, 3610. hommes, 10125,10151, 10157. L'é­
ÉGLISE, Ecclesia. Voir AMOUR, glise est dans l'interne de l'homme,
CHARITÉ, CIEl., CULTE, DOCTRINE, et non dans l'ex terne sans l'inter­
FOI, INTERNE et EXTERNE. L'église ne, 10698. L'église devant le Sei­
est spécialement où est la Parole, gneur est com"ine un seul homme,
et où par elle le Seigneur est con­ de même que le ciel, 9276. L'église
nu, par conséquent oit les divins pal' tout le globe est représentée
vrais sont révélés, 3857, 1076:1. dans le ciel comme un seul homme,
Toutefois, cependanl, ne sont point 2853. te genre humain deviendrait
pour cela de l'église ceux qui sont insensé el serail détruil s'il n'y
nés où il y a la Parole et où Je Sei­ avait pas ,d'église, 4565. L'église,
gneur est connu; mais sont de l'é­ comi:ne le ciel, esl dans l'homme;
glise ceux qui sont régénérés par et ainsi l'église dans le commun se
le Seigneur au moyen des vrais d'a­ compose d'hommes dans lesquels
près la Parole, et ce sont ceux qui est l'église, 3884. L'homme est
vivent la vie de la charité, 6637, égHse, 4292; el en quelques lieux
10t43,:10153,105~8,:10645,10829. que les hommes, qui sont église,
L'église du Seigneur est chez tous soienl dispersés, ils font l'église
ceux qui, SUI' le globe, vivent dans dans le commun, 6637. L'homme
le bien selon leur religiosité, 3263, doil être dans le bien du vrai, pour
6687, 10765. L'égUse universelle qu'il soit église, 6826. Ils ne sonl
dans les lerres est cemme un seul , pas de l'église ceux qui sonL dans
282 EG EG
J'affection du vrai et non dans le par suite la foi dans le percevoir,
bien, ni ceux qui sont dans l'affec­ 6899. Que de bien il y aurait dans
tion du bien, d'où ne vient pas le l'église, si la charité était à la pre­
vrai, 3963. Ceux qui sont hors de mière place et la foi à la seconde t
l'église et vivent bien sont en com­ illustré, 6269; mais que de mal il
munion avec l'église, 10765. y a quand la foi est à la première
Doctrinaux concernant 'l'église, place et la charité à la seconde!
10760 à 10766. Il Ya une doctrine 6272. Le bien, par conséquent la
unique de l'église, à savoir, la doc­ charité, est en actualité au premier
trine de la charité à l'égard du pro­ ,rang, ou la première chose de l'é­
chain et de l'amour envers le Sei­ glise; et le vrai, pal' conséquent la
gneur, 3M5. Il faut qu'il y ait une foi, est au second rang, ou la se­
doctrine de vie, qui appartienne à conde chose de l'église, quoiqu'il
la charité et en même temps à la apparaisse aulrement, 3326, 3325,
foi, 10763, 10766. C'est la charité, 3330,3336,3696,3539, 35lt8, 3556,
et non la foi séparée de la charité, 3570,3576,3603,3701,3995,6337,
qui faill'église, 809, 916; par con­ 6601,6925,4926,6928,6930,5351,
séquent ce n'est pas la doctrine de 6256,6269,6272,6273,8062,8080,
la foi séparée de la charilé, mais 10HO. L'essentiel de l'église, c'est
c'est la doctrine de la foi conjointe la charité et par suite les œuvres
à la charité et selon laquelle on vit, de la charité; montré, 6766. Ceux
809,1798,1799,1836, t866, M68, qui savent les vrais et ne vivent
6672, 6676, 6766, 5826, 6637. Il pas dans la charité ou dans le bien,
n'y a point église chez l'homme, si quoiqu'ils soient dans l'église parce
les vrais de la doctrine n'ont point qu'ils y sont nés, ne sont cependant
été implantés dans le bien de la pas de l'église, car en eux il n'y a
charité chez lui, par conséquent rien de l'église, c'est-à-dire, rien
dans la vie, 3310, 3963, 5826. Il du bien auquel soit conjoint le
n'y a aucllne église chez l'homme, vrai, 3267, {. Il ya église, non pas
s'il est seulement dans les vrais qui parce que là il Ya la Parole, la con­
sont appelés vrais de la foi, 5826. naissance du Seigneur, les sacre­
L'église n'est point église, si les ments, etc., mais parce qu'on vit
vrais des doctrinaux ne se conjoi­ selon la doctrine tirée de la Parole,
gnent pas au bien de la vie, 3310. 6637. L'église n'existe pas, si les
La vie fait l'église, la doctrine sé­ vrais de la doctrine n'ont pas été
parée d'avec la vie ne la fait point, implantés dans le bien de la vie,
M68. Il n'y a aucune église là où il 3310. Lorsque l'église est instau­
n'est pas reconnu par la vie et par rée, il faut premièrement que les
la doctrine que l'humain du. Sei­ doctrinaux du bien et du vrai
gneur est divin, et qu'ainsi if-est soient réunis en un, 3786. La Pa­
un avec le Père; mont1'é, 6766. Il role est ouverte pour les églises
n'y a non plus aucune église là où dans leur enfance, parce que l'a­
la charité n'est pas reconnue pour. mour envers le Seigneur et la cha­
l'essentiel de l'église, 6766. L'in­ rité à l'égard du prochain sont pris
terne de l'église est la charité à l'~ pour principe; mais dans la suite,
gard du prochain dans le vouloir, quand la foi est prise pour principe,
et par le ,'ouloir dans le faire, et la Parole est fermée, 3773. Il faut
EG EG 283­
scruter la Parole pour savoir si les aujourd'hui au dedans de l'église,
doctrinaux de l'église sont des alors il '/ a séparation, et il existe
vrais, autrement le vrai pOUl' cha­ autant d'églises qu'il y a de doctri­
cunserait ce qu'il tient d'un autre nes, ltlJ68.
ou du sol natal, 60ll7; voit 1"01. Toute église commence par la
Ceux qui sont dans l'affection du charité, mais pal' le laps du temps
vrai ne l'esten t poin t dans les doc­ elle s'en détourne, 49l1, 501, 1327,
trinaux de leur église, mais ils 3773, 6689; et ainsi se lourne vers
scrutent la Parole et voient s'ils les faux qui proviennent du mal, et
sont des vrais; illust" 5lJ32. Quoi­ enfin vers les maux, 183ft, 1835,
que les doctrinaux soient différents, 2910, lI683, lI689. Toule église dé­
l'église néanmoins est une, si dans croit, et même jusqu'à n'avoir au·
tous il y a la charité, 3651, 3ft 52. cune charité, et à avoir enfin de
L'égli~e qui commence par la. foi la haine contre les autres églises,
n'a d'autre régulateur que l'enten­ 2910. L'église communément se
dement, mais celle qui commence détourne par le laps du temps vers
pal' le bien a pour régulateur la la foi, lI683, lI689. L'état de l'église
charité et le Seigneur, lI672. L'é­ est successiveinent changé, et ce­
glise serait une, si dans toutes les pendant il est toujours conservé un
églises il y avail la charité, quoi­ noyau, 2l122. Il est toujours con­
qu'elles différassent quant aux cul· servé quelque chose de l'église, au·
tes et aux doctrinaux; ainsi, c'est trement le genre humain périrait,
la charité, et non les doctrinaux', lI68, 637, 931; parce que J'église
qui constitue l'église, 1285, 1316, est comme le cœU!' et le poumon,
1798, 1799, 1834, 18M. L'église 637, 93i. Il Ya COmmUD!Cation du
serait comme le ciel, si tous avaient ciel avec le genre humain par l'é­
la charité, 2385, 2853. De plusieurs glise, parce que l'église est à l'ins­
églises il y en a une seule, quand tar du cœur et du poumon, 2853.
l'amour en vers le Seigneur et la Du premier état de perversion de
charité à l'égard du prochain sont l'église, 3353, 335ft. Comparaison
l'essentiel, mais non quand c'est la ù'une église à son commencement
foi, 2782. Il Ya au dedans de l'é­ et à son déclin avec l'enfance el la
glise des hommes de ,trois genres; vieillesse dé l'homme, 1013l1; et
ceux qui sont dans l'amour en­ aussi avee le lever elle coucher du
vers le Seigneur, ceux qui sont soleil, 1837. Compal'aison de l'é·
dans la charité à l'égard du pro­ glise avec une fiancée; et dans le
chain, et ceux qui sont dans l'affec­ temps ancien on donnait à une
tion du vrai, 3653. Les hommes ùe fiancée des bijoux d'argenl el d'or
l'église ont aussi été distingués en el des vêlements, pOUl' signifier le
deux genres, ceux qui son t dans le vrai, le bien el leurs ornements
bien, et ceux qui sont dans le vrai, qui appartiennenl à l'église, 316ft,
lI788. Il Y a deux choses qui con­ 3165. Les états de l'église sont
joignent les hommes de l'église, à comparés aux temps de l'année el
sa,oïr, la vie et la doctrine; quand du jour, 2905. De la vastatioll de
la vie conjoint, la doctrine ne sé­ l'église, lI07 à liB; VOil'VAS1'ATlON.
pare point, mais si seulement la La consommation du siècle et l'a­
doctrine conjoint, comme il arrive vénement du Seigneur sonlle der­
284 EG EG
nier temps de la vieille église et le terne d'lIprèS l'obéissance el la foi
premier de la nouvelle, 2243, lt535, cons1iluen~ l'église exlerne, :1083,
!0622. Le jugement dernier est le 1098, 4288, 6380, 6587, 78ltO; il­
dernier temps de l'église, 2118. lustré, 8762. Savoir le vrai et le
Quand une vieille église est en vas­ bien et agir d'après cela" c'est l'ex­
talion, les vrais intérieurs sont ré­ terne de l'église, mais vouloir et
vélés pour servir à une nouvelle aimer le vrai et le bien et agir d'a­
église, qui alol'S est instaurée, 3398, près cela, c'esll'interne de l'église,
3786. Les vrais internes ne sont ré­ lt899, 6775. L'interne de l'église
vélés que quand l'église est dévas­ est dans le culte de ceux qui sont
tée, afin qu'ils ne soient pas profa­ de l'église externe, 1100; quoiqu'il
nés; et c'est pour cela que le Sei: Ysoit dans l'obscur, 6775. L'église
gneur est venu dans le monde lors­ interne et l'église externe font une
que l'église juive eut été dévastée, seule église, lt09, :10762. L'homme
et qu'aujourd'hui le sens interne a un interne el un externe, un in­
de la Parole est révélé, par la rai­ terne à l'image du ciel, et un ex­
son qu'li y a à peine quelque foi, terne à l'image du monde, et par
parce qu'il n'y a aucune charité, conséquent pour que l'homme soit
3398. Ceux qui sont de l'église dé­ église, son externe doit faire un
vastée sont éloignés du ciel comme avec son interne, 3628, lt523, 452lt,
par un brouillard épais, parce qu'ils 6057, 63:1lt, 9706, :10lt72. L'église,
le sont par une inondation de faux, est dans l'interne de l'homme et en
ltlt23, lIlt2lt. La position de ceux même temps dans l'externe, mais
qui sont de l'église, et sont dévas­ non dans l'externe sans l'interne,
tés, est plus mauvaise que la posi­ :1795, 6580, :1069:1. L'interne de
tion de ceux qui sont hors de l'é­ l'église est selon les vrais el la qua­
glise; pourquoi? 7554. De l'instau­ lité des vrais, et selon leur implan­
ration de l'église chez les gentils, tation dans le bien par la vie, :1238.
1366,2986, lt7lt7, 9256. Ceux de l'église externe n'élèvent
L'église est interne et est exter­ pas leurs pensees plus haut que
ne, 12lt2, 6587,9375,9680,10762. jusqu'au divin naturel du Seigneur;
L'église externe n'est rien, si elle mais il en est autrement de ceux
n'est pas interne, i795. Il Ya l'é­ de l'église interne, 6380. Les inter­
glise interne vraie et l'église inter­ nes de l'église que le Seigneur a
ne corrompue, et il y a l'église ex­ enseignés étaient connus des an­
terne vraie et l'église externe cor­ ciens,et il a aboli les externes repré­
rompue, :1238. Il Ya l'interne de sentatifs,4904. ceux qui sonl dans
l'église, et il y a l'externe de l'é~ les externes de l'église sont dans le
glise, :1242. L'interne de l'église est sens liUéral de la parole, et J'in­
l'amour envers le Seigneur et la terne influe; mais ce qui influe de­
charité à l'égard du prochain; par vient commun, par conséquenl ob­
conséquent ceux qui sont dans l'af­ scur, 6775. Il n'y aurait aucune
fection du bien et du vrai d'après église, si dans la Parole tI n'avait
l'amour envers le Seigneur, et d'a.' pas été pa(.lé au moyen des vrais
près la charité à l'égal'd du pro­ extérieurs; iIlust7'é, 3857, L'hom­
chain, constituent l'église interne, me de l'église précédemment était
et ceux ql!i sont dans le culte ex­ dans les intérieurs; mais i!ujour­
EG EG 28ts
d'hui il est dans l'externe ou dans 505. Les hommes de la très-an­
le corps, 5649. Des églises qui ont cienne église avaient la loi inscrite
été dans les vrais eltternes, 3857. en eux, H2i. L'homme de la très­
Il Ya eu quatre églises: La très­ ancienne église, dans les terrestres
ancienne, église céleste; l'ancienne, et dans les corporels, voyait seule­
spirituelle; l'israélite et juive; et III ment les spirituels et les célestes,
chrétienne: les temps de ces églises et il ne faisait aucune attention au
sont entendus par les siècles d'or, resle, 920; de là pOUl' ces hommes
d'argent, d'airain et de fer, 10355. les révélations et les représen la tifs,
Des révélations dans ces quatre U22. Si l'I~omme de la très-an­
églises; dans la première, commu­ cienne église eût lu la Parole, il
nication immédiale avec le ciel; aurait vu clairement les internes,
dans la seconde, par les correspon­ obscurément tes exlernes, U43,
dances et pal' les représentatifs; 1540. Le Seigneur était le Dieu de
dans la troisième, de vive 'voix; et la très-ancienne église, et il était
dans la quatrième, par la Parole, appelé Jéhovah, i343, 6846. Com­
10355. ment la très-ancienne église allen­
Église n'ès-Ancienne. La pre­ dait le Seigneur, H23. Co'mment
mière et très-ancienne église sur se le représen taien t ceux de la très­
celle terre a été celle qui est décrite ancienne église qui vivaient avant
dans les premiers Chapitl'es de la le déluge, H24. L'homme de la
Genèse, "et' elle a élé l'église cé­ très-ancienne église n'avait pas JeS'
leste, la principale de toutes, 607, externes du culte, et il ne pouvait
895, 920, H21 à H24, 2896, 4493, pas les recevoir, à moins que ses
5U3, 889i, 9942, i0545. Quels inlernes ne lui fussent fermés,
sont dans le ciel ceux qui ont élé 4493. Le \Tai pOUl' ceux de celte
de cette église, iH4 à H25. Ils église élai t le bien de la charité,
sont au-dessus de la tête, et il est 4448. Dans la très-ancienne église
rare que d'aulres viennent vers la Parole venait pal' révélation; et
eux; leurs habitacles sont beaux, était inscl'ile dans les cœurs, 2895,
et les alll'es (almosphères) sont dé­ De la lrès-ancienne église viennent
, leclables, Ui5, 1HG. Ils sont dans les représenlatifs et les significatifs,
la lumière la plus gl'ande, 1H7. 2896. Ceux qui ont recueilli les re­
Quand ils vivaient dans le monde, présentatifs et les significatifs de la
leur respiration était illterne; elle lrès-ancienne église son t appeles
est décrite, 607, 608, iU8 à H20. Chanoch, 2896. La dernière posté­
L'homme de la très-ancienne église rité de la très-ancienne église n'a
avait un langage, non par des mots, pu être régénérée; pourquoi 7 933.
mais par les lèvres et par la face, Église Ancienne. Après le dé·
607, 608, iU8. De la perception luge, il y a eu divel'ses églises, qui
de la très-ancienne église, 607,895, d'un même mot sont appelées l'é­
U2L Du génie de la très-ancienne glise ancienne, U25 à U27, i327,
église, 608. Les trois églises, l'Hom­ i0355. L'église ancienne a été con·
me, Schelh et Énosch, constitUè­ stituée, non par Noach, mais par
rent la très-ancienne église, néan­ ses fils Schem, Cham et Japheth;
moins avec une différence de per­ cal' il y eut trois sorles d'églises
fection quant aux perceptions, 502, qui formèrent celte ancienne église,
286 EG EG
916. Noach sign. l'église ancienne Église Très-Ancienne et Église
en général, 534, 433lf. Sur combien Ancienne. Différence entre l'église
de royaumes de l'Asie s'est éten­ très-ancienne et l'église ancienne,
due l'église ancienne même, 1238, 597; 607,640, 64i, 765, 784, 895,
2385. Quels ont été les hommes de 4493. Quelle a été la très-ancienne
l'ancienne église, 609, 895. Quoi-· église, et quelle a été l'an~ienne
que répandus dans plusieurs royau­ église, 597, 607. Il Yavait commu­
mes, et quoiqu'il y eût entre eux nication de la très-ancienne église
beaucoup de différence quant aux avec le ciel; il n'en fut pas de même
doctrinaux, les hommes de celle pour l'ancienne église, 784. Chez
église, dans le commencement, fai­ les hommes de la très - ancienne
saient la charilé le principal, et église, le Seigneur influait par le
considéraient le culle, non d'après chemin inteme ou antérieur, et
les doctrinaux qui apparliennent à chez les hommes de l'ancienne
la foi, mais d'après la charilé qui église et de ['église chrétienne, pal'
apparlien t à la vie, 1799. L'ancien­ le chemin extérieur ou postérieur;
ne église devait être instruite au illustré, 4489, 4493. Les biens et
moyen des doctrinanx, 609. L'église res vrais avaient été semés dans la
ancienne a été une église représen­ partie volontaire chez la très-an­
tative, et ses représentatifs ont été cienne église, mais non de même
réunis en un pal' quelques hommlls chez l'ancienne église ou église spi­
de la très-ancienne église, 5i9, 5'2:1, riluelle, 895; l'église ancienne a
2806. De là venait la Parole dans été d'un tout autre caractère, et a
l'ancienne église, 2897. Cette Pa­ été formée dans la parlie in tellec­
role, qui a été perdue, était écrile, tueUe, 640, 64:1, 765. L'homme de
et se composait d'historiques et de la très-ancienne église a été d'un
prophétiques; elle était divine, tout autre et·tout différent génie
semblable à la Parole chez les pro­ que l'homme de l'ancienne église;
phètes; mont,'é, 2897. C'étair la illust"é, 4493. La très-ancienne
coutume dans l'ancienne église de église étail dans l'affection du bien,
parler et d'écrire pal' des significa­ et l'ancienne église était dans l'af­
tifs, 3540. Le principal du culte de feclion du vrai, :1999. Le Seigneur
l'ancienne église étail d'adorer Dieu a été le Dieu de la très-ancienne
sous une forme humaine; ainsi le église, et aussi le Dieu de l'an­
Seigneur, 9:193. Celle église repré­ cienne église, et était appelé Jého­
sentée telle qu'elle était quand elle vah, 1343, 3448. La très-ancienne
commença à décliner, H28. Des église était dans la terre de canaan,
doctrinaux de l'amour et de la cha­ et 'lussi l'ancienne église qui exis­
rité de l'église ancienne, et des re­ tait après le déluge, et par suite les
présentatifs et significatifs, .34i9, lieux y furent·représcntatifs; Abra­
3420. Les nalions qui avaient con­ ham reçut ordre d'y aller, et celle
stitué l'église ancienne devinrent terre fut donnée à ses descendants,
pour la plupart idolâtres, et eurent afin que chez eux les célestes fus·
cependant un certain culte exteme, sent représentés, 3686.
1326. Dans les églises anciennes, la Église Héb1'aiquc. De l'église
charilé était l'essenliel et le princi­ commencée par tber, laquelle a
pal de l'église, 4680. été appelée église hébraïque, 1238,
EG EG 287
12ld., 1343, 4516, 4517. Quelle a ciel, avant que le seigD.eU!_y~nt dans
été celle église instituée par tber le monde, 2910. Il a été IOstitué
dans la ~e, quand l'ancienne eut chez la nation Juive une église re­
éteàdultérée et changée en idolâ­ présentative, mais dans la nation
trie; elle était dans les externes, elle-même il n'y a eu aucu"ile'églfse,
1238, 1241. A là fin de l'église an­ 4899, 4912, 6304. C'est pourquoi,
cienne commença l'église hébraI­ quant à la nation elle-même il y a
que; celle église retint plusieurs eu un représentatif de l'église, ct
des représen tatifs et des significa­ non une église, 4281, 4288, 43!!,
tifs de l'église ancienne, et recon­ 4316, 4500, 6304, 7048, 9320,
nut aussi Jéhovah, 6738. Celle 10396, 10526, 10531, 10698. La
églis~ était en Syrie et en Mésopo­ nation israélite et juive n'a point
tamie, et aussi parmi quelques na­ été choisie, mais elle a été reçue
tions dans la terre de Canaan, 4680. pour représenter l'église; et cela, à
Il Yeut dans cette église plusieurs cause de l'opiniâtreté avec laquelle
cultes nouveaux, tels que les holo­ leurs .Pères et l\'Ioise persistaient
caustes et les sacrifices, qui étaient à le demander, 4290, 4293, 7051,
inconnus dans l'ancienne église, 7439,10430,10535,10632. Chez les
4874. Les sacrifices furent institués Juifs, l'église représentative n'était
par l~ber, 1343. Différence entre pas une église, 3480. Chez les des­
l'église ancienne et l'église hébraï­ cendan ts de Jacob, il y a eu le re­
que, 1343, 4680, 4874. L'ancienne présentatif de l'église, et non l'é­
église hébraïque a été longtemps glise, 4281. Ce que c'est ëiuel''l.
dans la terre de Canaan, 4516, glise représen tative qui exista chez
4517. L'église hébraïque, au temps les anciens, et ce que c'est que le
d'Abraham, s'était entièrement représentatif d'église qui exista
écartée du vrai, 3031. Voil' ÉDER. chez les descendants de Jacob;
Églises Représentatives. Com­ celle église est chez ceux chez qui
me toutes choses dans la nature l'interne est dans l'externe, et cc
sont représentatives des spirituels représentatif est chez ceux chez
et des célestes, c'est pour cela que,,, qui l'externe est sans l'interne; il­
dans les temps anciens, il y eut des illst1'é, 4288. Une égliSe siinple­
églises dans lesquelles tous les ex­ 'ment représentative est une res­
ternes, qui étaient les riles, ont été semblance d'église, et n'est pas
représentatifs; ces églises pOUl' une église, 3480. Le réel de l'église
celle raison ont été appelées égli­ a pu être représenté chez les Juifs,
ses représentatives, 519,521,2896. quoiqu'ils fussent idolâtres, 4208.
Tous les rites y étaient des externes Dans l'église, chez la nation israé­
qui représentaient les internes ap­ lite, il y avait tous les représen ta­
partenant au ciel et à l'église, 4288, tifs des intérieurs de l'église et du
4874. ciel, 10149. Les statuts, les juge­
ÉgliseJuive. Celle église ne com­ ments et les lois, qui ont été com­
menç~pas,comme les églises précé­ mandés dans l'église juive étaient,
dentis, parla' chanté; elle fùlSeule­ quant à la plus grande partie, sem­
ment représeJ)lative de l'église; et blables à ceux qui existaient dans
cela, afin que pal' les représentatifs l'église ancienne, M49, 4835. Sous
il restât une communication avec le quel rapport les rites représentatifs
288 EG EG
de l'église juive différaient des rites seigneur avait. prédites sur la COD­
représentatifs de l'église ancienne, sommation du siècle et sur son avè­
4288, 10149. Les internes de l'é­ nement, dans Matlhieu, - Chap.
glise aucienne se rMéraient à la XXIV, - depuis le commencement
charité, qui était pour les hommes jusqu'à la fin, 3353 à 3356, 3486 à
de celle église l'essentiel de l'é­ 3489, 3650 à 3655, 3751 à 3759,
glise, mais la charité ne l'était pas 3897 à 390!l, 4056 à 4060, 4229 à
pour les desccndalilts de Jaëob, 4231, 4332 à 4335, 4422 à 4424,
4680.-'{ous]es représentatifs de 4635 à 4638, 4661 à 4664, 4807 à
l'église juive contenaient' en eux 4810, 4954 à 4959, 506.3 à 5071.
tous les arcanes de l'église cli-rc­ L'église chrétienne est aujoul'd'hui
tlënne, 3478. Comment les Juifs à sa fin, la foi n'y étant plus, parce
considéraient les internes du culte, qu'il n'y a aucune charité, 3489,
de l'église et de la Pal'ole, 4865. 4689. Une nouvelle église est tou­
Les internes de l'église ne leur ont jours instaurée chez leJt genms ;-et
pas été découverts, parce qu'ils les cela, parce-qu'lIs n'ont aucun-prin­
auraient profanés, 2520,3398,3480, cipe du faux contre les vrais de la
4289. Comme ils pouvaient être foi; il en sera de même au sujet
dans le saint extel'l1e sanS le saint de celle église appelée chrétienne,
interne, ils ont pu représenter les 2986, f.
choses saintes de l'église et du ciel, Églüe Céleste /i.t Église Spiri­
3479, 3881, 4208, 6306, 6588, welle. On appelle église céleste
9377, 10430, 10500, 10570. Voir celle dans laquelle le princiJl.al est
JUIF. l'amour envers le Seigneüï", et"éiH­
Église Chl"étienne, Les ancien­ se spirituelle celle dans laquelle le
nes églises concordaieut avec l'é­ principal est la chal"ité à l'égard du
glise chrétienne quant aux iuter­ prochain et la foi, 3691,6435,9468,
nes, mais non quant aux externes, 9680, 9683, 9780. La première et
3478, M89, 4772, 4904, 10149. très-ancienne église SUl' notl:efëITe
L'église chrétienne, considérée à a été une eglisê célesle, 607, 895,
son origine, est appelée église _P!i­ 920,H2Ü 1i2~,4493,8891,
mitive, 4706. L'église chrétienne, 9942, 10545; et l'ancienne église a
dans son essence, est quant à la été une église spirituelle, 607,4328.
forme interne la même chose que Ce qne c'est que l'église céleste et
l'égliserepl'ésentative; mais les re­ ce que c'est que l'église. spirituelle,
présentatifs et les significatifs de et quelle en est la différence; cité,
celle-ci ont été abrogés, après que 9277, 9404. De l'église céleste et
le Seigneur fut venu dans le mon­ de l'église spirituelle; quelle est
de, par la raison qlle tous, en géné­ l'une, et qnelle est l'autre, 2669.
rai et en particulier, représentaient De la régénéralion de l'homme de
le Seigneur, 4489. De l'église chré­ l'église céleste quant à,la partie vo­
tienne telle qu'elle est aujourd'hui; lontaire, et de l'homme de l'église
combien les chrétiens apparaissent spirituelle quant à la partie intel­
abominables dans l'autre vie, 3489. ler.tuelle, 5113. L'église spirituelle '
r Des étals successifs de l'églisE.l@-Lé­ est variée parlout quant aux vrais,
J tienne jusqu'à son dernier état; là, mais elle est une par la charité,
, ~ont expliquées les choses que Je , 3~67. Quelle est J'église spiriluelll);
EG EG 289
765. L'homme de l'église spIrI- de l'église est entendue dans le
tuelle est infesté dans l'autre vie sens interne par chacun de ces
par les scien tinques et par leo faux, noms, ne peut jamais savoir aucun
et pal' là il est purifié ann qu'il des arcanes divins de la Parole, qui
puisse être élevé au ciel, 6639. SUI' son t dans ces' propbétiques; il ne
l'église céleste, voit· 3727, 6328, peut pas non plus savoil·. quelle
6363. Sur l'église spirituelle, voÏ1- chose de l'église est entendue, s'il
3231,3263,3963,3969,6328,6618, ne sait pas ce que c'est que le cé-
6427,6497,8062,8236,9406. leste qui est J~4ah, ce que'C'ëst
Église Nouvelle. Une nouvelle que le ~du s~~.~t
église est instaurée pal' le seigneur Joseph, ce que c'est que le spiri-
rarement, si jamais, chez les tüëlOu céleste qui est Benjamin,
hommes de l'église précédente, ce que c'est que l'intellectuel de
mais c'est cbez les nations ou gen- l'église qui est l~phrarm, 'ce que
Ùls qui ont été dans l'ignorance, c'est que le spirituel interne qui
2910, 9256. Une nouvelle église est est Israël, ni ce que c'est .que le
toujours instaurée chez les nations spirituel externe qui est Jacob,
qui sont hors de l'église i et cela, 6592.
parce qu'elles n'ont aucun principe ÉG nT E (l') sign. la science,
du faux contre les vrais de la foi, 1166,1165,1186,1662,5700,5702,
2986,6747,9256. Il en sera de mê- 6015,6651,6679,6683,6692,7296;
me de celle église qui est appelée et aussi les scientifiques de l'église,
chrétienne, 2986, f.; il Yen aura 7296, 9360, 9391; dans le sens
peu, au dedans de la présente égli- bon, 1662; dans l'nn et dans l'au-
se, che~ lesquels l'église nouvelle ou tre sens, U66, U65, U86.. Le
véritable église chrélienne sera in- voyage d'Abram en Égypte, c'est
staurée, 3898. L'église a été trans- l'instruclion du Seigneur dans son
portée du peuple juif chez les gen- enfance, 1502. Les quatre cenl
tifs, et l'église d'aujourd~hui, au~~i trenle années des fils d'Israël en
est transportée maintenant vers les Égypte sont' comptées 11 partir du
geùlils, 9256, 2986~ dl'. 609. Une voyage d'Abram, 1502, 1867. Les
nouvelle église est instaurée chez scientifiques qui sont signifiés pal'
les genlils, parce que la vieille l'Égypte dans le sens bon sont les
église est, ~ans un état à n~,point scientifiques de l'église, 6 7lJ 9,
recevoir le vrai, 6747. 4966, 4966, 6006. Les choses lJui
Église militante. L'église du Sei- arrivaient dans l'l~gypte, et qui en-
goeur est appelée ~e, parce suite ont été décl'ites dans la Pa-
que l'homme, pendant qu'il est ré- role, représentaient celles qui sont
généré et devient spirituel, est con- de l'église, etc., 5275. Si le Sei-
tinuellement dans le combat, 59, gneur, quand il était enfant, fuI
1692; 6308, 7090, 8351. ,. conduit en Égypte, c'est parce qu'il
Dans les prophétiques, où il s'a· devait d'abord être initié dans les
git de l'église, on l'encontre fré· scientifiques de l'église, 6750.
quemment six noms, à savoir, Je- L'Égypte est le naturel, 61117,
hudah, Jos~~, Benjamin, Éphraïm, 6252; c'est le scientifique de l'hom-
Israël et Jacob; celui qui ne sait me naturel, U66, UG5, U8~,
pas quelle chose du bien et du vrai 1662, 5700, 5702, 6015, 6651,
1. 19.
290 EG EG
6679, 6682, 6683, 6692, 93ltO, tifiques, 6750. Les chevaux de l'É­
9391. Par l'tgypte est signifié le gypte sont les scientifiques d'après
scientifique dans .1'un et l'autre l'intellectuel; montré. 6125. L't::­
sens, 93ltO. L'F.gypte est le scienti­ gypte est appelée fils des sages;
fique naturel, 9391,"L'Égypte est le con{iI'1TLé, 7296, L'Égypte et la
naturel ou l'externe; elle est l'en­ maison de serfs ou d'esclaves, c'est
fer; voil' les citations au N° 10437. la captivité spirituelle, 8049. Les
L'Égypte sign. la science qui entre premiers-nés de l'Égypte, tués; c'est
par elle-même dans les mystères la foi sans la charité, damnée, 7776,
de la foi, c'est-à-dire, ceux qui 7778.
agissent ainsi, fJ.728. La terre d'É­ Le roi d'Égypte, ou Pharaon,
gypte est le mental naturel"5276, sign. ceux qui sont dans les faux
5278, 5280, 5288, 5301. La terre d'après le mal, ou qui sont dans
d'Égypte, respectivemenl- aux fils la damnation, 8132, 8135, 81.38.
d'Israël, c'est où étaient infestés Quand il est dit Pharaon et roi d'É­
ceux de l'église spirituelle, à savoir, gypte, ce sont ceux qui intestent
la terre inférieure; et, respective­ pal' des faux sans mélange, 7220,
ment aux Égyptiens, ce sont les en­ 7228. Le roi, ou Pharaon, c'est le
fers qui sont près de la terre infé­ scientifique dans le commun, qui
rieure, 7240. La terre d'Égypte, ce est con tre les vrais de l'église, et
sont les infestations, 7278. Être re· allssi le faux, 6651, 6679, 6683.
tiré de la terre d'Égypte, c'est être Pal' Pharaon et l'Égypte sont si­
retiré de l'enfer, 8866. Faire mon­ gnifiés les scientifiques contraires
ter de la terre d'Égypte, c'est éle­ aux vrais de l'église; c'est parce
ver des externes vers les internes; que les l~gyptiens ont tourné en
ainsi, c'est être conduit par le Sei­ magies les représentatifs de l'é­
gneur, 10fJ.00; dans le sens opposé, glise, 6692. Pharaon, roi d'Égypte,
c'est être conduit par soi-même, est aussi l'état nalurel nouveau, ou
10409. Ce que c'est. qu'avoir été l'homme naturel nouveau, 5079,
voyageur dans la terre d'(~gypte; 5080; ainsi, c'est le naturel inlé­
c'est avoir été mis en sùreté contre rieur, 5080, 5095. Vo~r PHARAON.
les faux et les maux, quand on était En Égyple, il y a eu l'église an­
infesté par les infernaux, 9197, Il A cienne, et les représentatifs et les
l'extrémité de l'Égypte, n c'est l'ex­ correspondances y étaient au nom­
tension du scientifique naturel, bre des principaux scientifiques;
61lt7. Il Jacob descendit en Égypte,» de là leur veau d'Ol', 9391. La
sig. que le vrai naturel était initié science des correspondances a exis­
dans les scientifiques de l'église, té en Égypte, plus que dans les au­
6004. Le fleuve d'Égypte est le tres contrées, 5702, 6692, 7097,
faux; mont., 6693. Les eaux du fleu­ 7779, 939:1., :1.0407. En j~gypte, il y
ve d'Égypte, ce sout les faux, 7307. a eu église représentative, 10lt37.
Le fleuve d'Égypte est l'extension Ce que les miracles en Égypte ont
des spirituels, et le fleuve d'Eu­ signifié, 7lt65. Voir EGYPTIENS. 1
phrate l'extension des célestes, Comme les scientifiques, signi­
1866. La fille de Pharaon, ou je fiés par l'Égypte, sont les inférieurs,
l'Égypte, c'est la religiosité; mont., ou, ce qui est la même chose, les
6729; et c'est l'affection des scien- extérieurs, et que les choses qui
EG EL 29i
appartiennent au royaume du sei­ 3325. Les Égyptiens jetés dans la
gneur, signifiées par la terre de ,. mer de Suph, c'est dans l'enfer,
Canaan, sont les supérieurs, ou, ce après que' les ,vrais qui appartien­
qui est la même chose, les inté­ nentilla foi ont été enlevés, 7039.
rieurs, c'est pour cela qu'il est dit, Pourquoi les fils d'lsraêl emprun­
dans la Parole, monter de l'Égypte tèrent aux Égyptiens de l'or, de
vers la terre de Canaan, et vice l'argent, des vêtements, 2588. Chez
versd, descendre de la terre de Ca­ les Égyptiens, il y avait eu l'église
naan vers l'Égypte, 4539. ancienne représentative; cela est
ÉGYPTIENS (les) sign. spéciale­ évident d'après le\lrs hiéroglyphes
ment ceux qui ont professé la foi el leur magie, 7097. Quand les
seule et vécu la vie du mal, 7317. Égypliens lournèrent leurs repré­
Pourquoi par les Égyptiens sont si­ sentatifs en choses magiques, ils
gnifiés ceux qui sont dans la science eurenl des idoles et des veaux,
de la foi et dans la vie du nlal, ou 10407.
dans la foi séparée d'avec la cha­ Les premiers-nés des Égyptiens
rité, 7926. Ce que c'est que la sont la foi sans la charité; illustré,
scienr-c des Égyptiens, 10437. Les 7039. Ils représentent ceux qui sé­
Égyptiens appelaient sagesse les parent la foi d'avec la charité, 3325,
sciences des choses, 7296. Les 7097, 7317, 8093. Les premiers­
Égyptiens dès le temps ancien ont nés des Égypliens onl signifié celle
connu Jéhovah, par la raison que foi, parce que les Égyptiens avaient
l'ancienne église avait aussi été en tourné en magies les sdentifiques
Égypte, 7097, cfr. 5702; mais ils dn vrai de l'église, 7779. Ce qne
ont entièrement rejeté les riles de c'étaienl quo les chevaux, les cava­
l'église ancienne; ils avaient même liers et les chars des Égypliens et
pour eux du dégoût et de la haine, de Pharaon, 8146, 8148; voi," CHE­
H95. Ceux qui sont· dans la foi VAUX. Il Homme égyptien, l l - Gen.
seule et dans la vie du mal sont XXXIX. 1, - sign. le vrai naturel,
ceux qui infestent les probes dans 4967. Il Les Égyptiens avec lui, 11­
l'nutre vie., et r.eux-Ià sont aussi en­ Gen. XLTll. 32, - sign. les scien­
tendus pal' les Égyptiens, 7097. Les tifiques qui avaient élé pervertis,
Égyptiens sign. ceux qui sont dans 5700, 5781. Voil' EGYPTE.
la foi persuasive; ceux-ci dans l'au­ EL. Dans la langue originale, El
tre vie sont dans les faux d'après le sign. Dieu, 4559; et aussi le Puis­
mal, et dans l'enfer qui est la mer sanl, 4402: Le Seigneur est appelé
de Suph, 8148. Les Égyptiens, par­ El au singulier, et Élohim au plu­
ce qu'ils représentaient les scienti­ riel, quand il s'agit du l'l'ai ou de
fiques dans l'ordre inverse et tour­ la puissance; montré, {1402. El et
nés en magie, avaient en abomina­ Élohim sign. aussi le" divin spiri­
tion toutes les choses de l'église tuel, car ce divin est le même que
hébraïque, 5702. Ceux qui sépa­ le divin vrai, mais avec celle diffé­
rentla foi d'avec la charité se jet­ rence que El signifie le vrai par la
tent dans les maux et dans les faux, volonlé et par l'acle, ce qui esl la
et cela a élé représenté par Caïn même chose que le bien du vrai,
qui tua Abel, par Cham et Canaan, 4402. Il esl dil Élohim au pluriel,
pal' Ruben, et par les. Égyptiens, parce que par le vrai divin sonl en­
,~,....J
292 EL EL
tendus tous les vrais qui procèdent l'on, rel'résentaient le Seigneur
du Seigneur; de là aussi, dans la quant au divin naturel, 9811, 9812.
Parole, les anges sont quelquefois ÉLECTION. Il n'y a ni élection ni
appelés Élohim ou dieux, ll295, réception dans le ciel par nliséri­
4M2. Voi,' EL ELOHÉ. corde comme on le croit vnlgaire­
'ÉLAH, duc d'Édom, - Gen. ment, 5057, 5058. Voir ÉLUS.
XXXVI. hO, - sign. une qualité ÉLtGANCE. Les alfeclions d'élé­
des doctrinaux du bien, 4651. gance du langage cachent les cho­
ÉLU1, fils de Schem, - Gen. X. ses elles-mêmes, et à leur place
22. - Les fils de Schem sign. les elles présentent des mots qui sont
choses qui appartiennent à la sa­ les formE's matérielles des Choses,
gesse; Élam et ses frères ont été 6924. Des discours d'élégance, ­
tout autant de na lions par lesquel­ Gen. XLIX. 21, - c'est l'allégresse
les ces choses étaient signifiées, du mental, car lout discours pro­
1223, 1227. Par Élam est signifiée cède du mental, et quand le mental
la foi provenant de la charité, 1228, est gai et joyeux, il parle avec élé­
1667,1685. gunce, 6Mll.
ÜAM,- Gen. XIV. 1, 9,- sign. EL ÉLOHÉ, daus la langue erigi­
chez j'homme externe du Seigneur nale, sign. Dieu-Dieu, et stricte·
un des genres de biens apparents, ment, selon les· paroles, Dieu des
qui en eux-mêmes n'étaient pas des dieux; El f:lohé dans le sens su­
biens, 1660 à 1662, 1681. . prême, est la même chose que le
ÉLARGfR, dans le sens de la let­ divin spirituel, l!402. Voil' EL.
tre, sign. étendre les limites, mais f:LÉMENTAlRE. La chaleuz' spiri­
dans le senS interne, il sigll. être tuelle est senlie duns le corps com·
illustré, 1101. Élargir la frontière, me chaleur élémentaire, 8812.
- Exod. XXXIV. 2ll, - sigll. la ÉLÉVATION (1') au-dessus des
mulliplicalion et l'extension du sensuels et le détachement des sen­
vl'ài d'après le bien, 10675. I~tre suels étaient connus des anciens,
élargi, c'est recevoir les accroisse­ 6313. Il Ya élévation actuelle dans
ments du vrai, 3ll3ll. la lumière du ciel, quand l'homme
EL BÉTHEL, c'est, dans la langue est élevé dans l'inte'!ligence, 3190.
originale, Dieu la maison de Dieu; L'élévalion hors de l'externe vers
et cela sign. le saint naturel, tandis les intérieurs est comme si d'une
que Béthel sign. le divin naturel, nuée épaisse on s'élevait dans la
ll560. Voir Er.. ' sérénilé du ciel, ll598. L'influx el
ELDAAH, fils de Midian, fils d'A­ l'illustration procédant du ciel chez
braham par Kéturah, - Gen. XXV. l'homme sont une actuelle éléva­
ll, - sign. nne. dériva lion de la lion des intérieurs par le Seigneur,
troisième portion du royaume spi­ 7816,10330. L'élévation par le Sei·
rituel dans les cieux et dans les gneur se fail en actualité, 6952,
terres, qnant aux doctrinaux et aux 6954. Dans le Inonde des esprits où
cultes qui en proviennent, dériva­ les choses célestes et spirituelles se
lion du vrai de la foi représenté par présentent dans des formes sem·
Midian, 3238, 3242. blables aux choses mondaines, l'é­
ÉLÉAZAR et ITHAlIAR, parce qu'ils lévalion vers les intérieurs apparail
étaient les plus jeunes fils d'A ha. comme si eQn montait pal' des de·
'1
'E~ EL 293
8"'s, 8945. L'élévation du bien spi­ Autant l'homme est élevé des ex­
rituel au premier degré du bien cé­ ternes vers les intérieurs, autant il
leste est impossible, 6500. Toute ~\ent dans la lumière et ainsi dans
élévation dans l'état de tentations l'intelligence, 6598, 6i83, 6313.
est faite par le vl'ai divin, 8170. L'homme est élevé dans le ciel par
Da,ns la Parole, l'élévation sign. la le vrai de la foi, 8764.
puissance provenant de l'intérieur, ÉLI, Éli. Les deux dignités de
parce que le haut sign. l'intériellr, prêtre et de juge, divisées dans le
2832. commencement, furent réunies
ÉLEVER. L'homme, quant à ses dans la personne d'Éli, 6148.
pensées et à ses altections, peu t ÉLIE, J'mas. Moïse et Élie sont
être élevé par le Seigneur au-des­ pris, d.ans la Parole, pour tous les
lIUS du monde nalqrel, et par suite livres de l'ancien Testament; voü'
penser à Dieu, être affecté du di­ \,"réf. du Chap. XVIII de la Genèse.
vin, et ainsi être conjoint au divin, Les livres prophétiques sont appe­
la5~5. Pour que l'homme fasse le lés Élie, 2606. }~lie a représenté le
bien, il doit peuser d'après le ciel, 'seigneur quant à la Parole, 2762,
par conséquent sO,n mental doit y 3301, 3540, 4763, 5247, (., 6752,
êll'e élevé, 10229; son mental y est 9954. Il il été expliqué comment
élevé par les vrais, tels qu'ils sont Jean-Baptiste a été Elie, 7643, [.,
dans l'égli,s~ d'après la Parole, 9372. Ce que c'est que le chal' de
10229. Qui sont ceux qui se lais­ rel) el les chevaux ignés d'Elie,
sent élever par le Seigneur tians la 2762. Ce que signifient ces paroles
lumière du ciel, 9405,9406. L'hom­ à Elie: le Mon père! chal' d'Israèl
me est élevé pal' les spil'iluels et et ses cavaliers, Il 2762. La tunique
par les célestes, 31. 71. Pal' le Sei­ tombée de dessus Élie, et l'amassée
gneur sont en actualité élevés les p,ar Élisée, représentait qu'Elisée
intérieurs, quanrll'homme est dans continuait la représentation, 4763.
le bien de la foi et de la charité, Ce que fit Élie chez la veuve de Sa­
et que les intérieurs regardent en repta sign. que la l'arole est COlll­
haut, mais il en est uutrement s'ils muniquée à ceux qui hors de l'é­
regardent en bas, 6952, 6954, Ils glise désirenl le vrai et sont dans
regardent au-dessus d'eux ceux qui la charité, 4844. Les esprils de la
sont élevés par le Seigneur, 781.6. planète de Jupiter sont élevés au
Les intérieurs de l'homme regar­ ciel pal' des chevaux brillants com­
dent par l'homme en bas ou en de­ me de feu, de même qu'Élie, 8029.
hors, mais ils regardent en dedans ÉLIÉZER Damascène" intendant
et en haut quand ils sont élevés par de la maison d'Abram, sign. l'é­
le Se!gneur, 10330. 11 n'est permis glise externe, 1.796.
à qui que ce soit dans l'autre vie de ÉLIÉZER, fil'l de Moïse et de Zip­
s'élever dans le ciel plus haut qu'au porah, sign. ~e bien du vrai de ceux
degré du bien dans lequel il est, qui sont au dedans de l'église,8651..
08945. Quand sa pensée est élevée Er.m, où étaient douze fontaines
au·dessus des sensuels, l'homme et soixante-<1ix palmiers, sign. l'é­
vient dans une lueur plus claire, tat d'illustration et d'affection,
et enfin dans une lumière céleste, ainsi de consolation après la tenta­
6183,6313,6315,9607.9730,9922. tion, 8366, 8367. tlim, d'après ses
--
294 EL EM
fontaines et ses palmiers, sign. le avec toua les autres maux et leurs
\Tai et le bien qui apparliennent à faux, 9336. Si l'éloignement se fai­
la consolalioll après la tenlation, sait subitement, l'homme tombe­
8399. rait en défaillance el pél'irait, 9334.
ÉLIPHAZ, fils d'Ésaü et d'Adah, Voir ÉLOIGNER.
- Gen. XXXVI. 4, 10, - sign. un ÉLOIGNER, Removere. Les faux
état des dérivations d'après le ma­ et les maux doivent être éloignés,
riage du bien et du vrai, MM. avant que le vrai et le bien qui pro·
ÉLISCBAH, fils de Javan, fils de cèdent du Seigneur puissent être
Japheth, - Gell. X. 4, - sign. des reçus, 8888. Les faux et les maux
doctrinaux ou riles, dérivés du ne sont pas chassés de l'homme,
culle externe signifié pal' Javan, mais ils sont éloignés, 9333. Ils
U56. sont éloignés lentement, c'est-à­
ÉLISCHÉBAH, femme d'Aharon, dire, par degrés selon l'ordre,9336.
~ Exod. VI. 23, - sign. la doc­ Les fanx ne sont éloignés que par
trine de l'église, 7230. les vrais, et les maux ne le sont que
ÉLISÉE a représenté le Seigneur par les biens, 9:135. Ceux qui sont
quant à la Parole, 2762, 5247. Voir dans le bien et dans le vrai ne dé·
ÜIE. Voir, en outre, 4720, 4763, truisent jamais ceux qui sont dans
8li09, 9325. le mal et dans le faux, mais seule­
ELKANAH, fils de Korach,- Exod. ment ils les éloignent, 9320. La
VI. 24,- sig. une dérivation réité­ présence du seigneur éloigne de
rée provenant de la seconde classe, tous Mtés le mal et le faux, 8206.
7230. Autant les péchés ont été éloignés,
EL LAS AR, - Gen. XIV. 1, 9, ­ autant ils sont remis, 8393. VOil'
sign. chez l'homme externe du RÉ~IISSION, ÉLOIGNEMENT.
Seigneur un des genres de biens ÉLON, fils de Sébulon. Les fils de
apparents, qui en eux-mêmes n'é­ Sébulon sign. le mariage céleste,
taient pas des biens, 1660 à 1662, et ses doctrinaux, 6024.
1681. ÉLOQUENCE. L'affectation d'élo­
ÉLOGE, Encomia. D'où vient que quence et d'érudilion jelle de l'om­
ceux qui ont pour principe et pour bre sur les choses, 6924. Odeui' de
persuasion que le corps seul vit, la sphère d'éloquence, 1516.
et que quand il meurt le tout de ELPARAN dans le désert, 1676.
l'homme meurt aussi, s'inquiètent Voir PABAN.
des éloges après la mort, et de la ELSAPHAN, fils d'Uziel, Kéathile,
réputation qu'ils auront alors,4676. - Exod. VI. 22, - sign. une se­
f:LOHm. Voir EL. conde ·dérivation successive prove­
ÉL01GNE)lENT, Remotio. L'éloi­ nant de la secQnde classe quant au
gnement des enfers est l'éloigne­ bien dans le vrai, 7230.
ment des maux et des faux, 9937, ÉLUS, Electi. Qui sont ceux qui
9938. L'éloignement des maux et sont appelés les élus, 5058. Les
des faux se fait selon l'accroisse­ élus sonl ceux qui sont dans·la vie
ment du bien, 9337. Cet éloigne­ du bien et du vrai, 3755, f., 3900,
ment ne peut nullement être fait 4060. voi1' ÉLECTION.
uvec précipitation, car chaque mal ÉMANATIONS. Voir EFFLUVES.
avec ses faux a un eochainement EMBARRASSÉ, Pel'plexum ou lm­
EM EM .295
plexum. C'est le scientifique natu­ nourris par le foie, car tout suc nu­
rel, 2831. 'Être embarrassé, c'est Il'itif y est amené de l'utérus de la
être dans la confusion, 8133. mère par le placenta et l'ombilic;
EMBA U MER les corps après la ce suc cOl'I'espond an bien de l'in­
mort sign. préserver, afin que l'à­ nocence, 10031. Quand l'homme
me ne soil infectée d'aucune conta­ est embryon, ou quand il est encore
gion, 6503, 6504, 6595. dans l'utérus, il est dans le royau­
EMBLÈMES. Les rites, qui ont tiré me du cœur; mais quand il est
leur origine des tem ps très-an­ sorti de j'utérus, il vien t en même
cions, sont pris maintenant pour temps dans le royaume du poumon,
des emblèmes, sans qu'on sache ce 4931. Comparaison de la régénéra­
qu'ils représentent ou à quoi ils tion de l'homme a\'ec la conception
correspondent, 4581. On nomme et la formation de l'emhryon dans
ces rites des emblèmes sans savoir l'utérus, 3570, 4931, 9258.
absolument rien de la correspon­ EM.nt'1cHEs, Insidiœ. Tendre des
dance et de la représentation, 4966. embûches, c'ost faire d'après la vo­
EMBOiTlIRE (l') sign. ail il y a lonté avec préméditation, 9009.
conjonction, 4277. É&lERAUDE. Voir PIERRES PRÉ­
EMBRASER, Accendere. La cha­ CIEUSES.
leur spirituelle, qui est l'amour, É~fERSIONS, Emel'siones, 6607.
emhrase le \'olontaire de l'homme, ÉMUI (les) sign. certaines per­
9383. Quand c'est dans le bien réel suasions du faux qui s'emparent et
de la charité qu'on est embrasé, de la partie volontaire et de la par­
c'est le volontaire de l'homme in­ tie intellectuelle de l'homme,1673;
terne qui est embrasé, 9300. Être voir NÉPHILm. Les Émim sign.
embrasé du feu du ciel, c'est vou­ aussi ceux qui ont été imbus des
loir le bien, 9798. persuasions du mal et du faux,
EMBRASSEMEN,T, Amplexatio. 2[168.
C'est le geste qui correspond à l'af­ ÉmsSAIRES, Emisscl1'ii. Esprits
fection dans le commun, $807, émissaires qui sont appelés sujets;
4351.. pal' cux il y a communication soit
EMBRASSER sig. l'affection, 3807; avec les enfers soit avec les cieux,
- sign. la conjonction de l'amour, 5983. Il Y a des esprits émissaires
4351,6261.. qui apparaissent dans des lieux dé­
EUBRYONS, 3887, 5052, 5183, terminés pour eux dans le monde
5391. Dans la formation de l'em­ des esprits, et d'après les lieux
bryon, des linéaments sont conti­ mêmes, ail ils apparaissent, on
nuellement projetés vers les parties peut connallre de quel enfer ils
qui doivent se former, de manière sont, 71H. Voir SUJET.
qu'un linéament est toujours un ÉMONCTOIlIEs,Emunctoria. Dans
plan pour un autre, et cela sans le naturel sont les émonctoires, par
aucune erreur, jusqu'à ce que l'em­ conséquent les purificatoires et les
bryon soit fait, 6491. Les petits évacuatoil'es, 9572.
enfants, avant que tous les autres É~IORÉEN, EmOl·mus. Les habi­
viscères aient été, pleinement for­ tants de Canaan ont été appelés
més pour leur usage, ce qui se Émoréens, 6306. L'Émoréen est le
fait quand ils sont embryons, sont mal et le faux, 1857, 8054 j c'est le
!96 EM EN
mal en général, 6306; c'est le mal cupidités et l'effort pour faire vio­
et pal' suite le faux, 6859. Dans lence, 8284.
f:zéchiel, - xvr. lI5, - Émoréen EIlPlIDNTER et PRhER, Mutuo
est pris pour le mal, et Chittéen petere et dal'e; c'est être instruit
pour le faux, 289. et instruire d'après l'affection de la
EMPIRE, Impe1·ium. Les empires charité, 9174; c'est communiquer
et les royaumes ont été constitués les biens du ciel d'après l'affection
à cause des amours de soi et du de la charité, et aussi les biens du
monde, 7364. Après que les amours monde selon les lois de la ~harité;
de soi et du monde eurent corn· ill~tré el montl'ff, 9174. Emprun­
"mencé à régne)', les hommes pour tel', c'est être instruit par un autre,
être en sûreté furent contraints de et ainsi recevoir les vrais ou les
se soumellre à des empires, 7364, connaissances du vrai et du bien
10160, 10814. d'autre part que de soi-même,9t74.
EMPLIR, Implel'e. Accomplit· ou ÉNAKIU (les) étaient d'entre les
emplir toute justice de Dieu,­ Néphilim et appelés hommes forts,
Mallh. HI. 15, - c'est, de la part 583; voil' NÉPHILIM. Ils étaient de
du Seigneur, subjuguer les enfers la dernière postérité de la très-an­
et les l'emellre en ordre, eux el les cienne église, 7686. Les Énakim
cieux, d'après la propre puissance, sign. ceux qui ont été imbus des
et en même temps glorifier son hu­ persuasions du mal et du faux,
main, 10239. 2468. Dans le sens abstrail ils si­
EMPLITION, lmpletio, Par l'em­ gnifient des persnasions aITreuses,
plition de la main se faisait l'inau­ 1.673.
guration pour représenter Je Sei­ ENCEINTE (être), Gl'avida esse.
gneuI' quant au divin vrai procé­ C'est concevoit' le bien de ('amour
dant du divin bien, et ainsi la puis­ céleste, 3755; voÎ!' ENFANTER. Des
sance; et par l'onction se faisait anges du ciel intime veillent sur les
l'inauguration pour représenter le femmes qui sont enceintes, 5052.
Seigneur quant au divin bien, Les femmes enceintes sign. ceux
10019. L'emplition de la main sign. qui ont été imbus de l'amour en·
la communication et la réception vers le SeigneUl' et du bien de l'in­
du divin bien el du divin vrai, nocence, 3755.
10106 j VOil' 10076,10114. ENCENS, 7'hus. C'cstle vrai de la
E3IPLOIS. Ceux qui n'onl pas la foi; montré, 101.77. L'encens est
conscience, et qui néanmoins se le vrai d'après le bien céleste, 9993,
laissen t gouverner par les liens ex­ cfr. 10137. C'eslle vrai intime,ainsi
temes, peuvent l'emplir des em­ le bien spirituel, 10296. C'est le
plois éminents dans le monde, el vrai et le bien spil'ituels qui proCè­
faire le bien de même que ceux qui dent du célesle,9993,101.77,t0296.
ont la conscience; mais ceux-là Dans j\"lallhieu,- [1. H, - c'est le
dans la forme externe, et ceux-ci vrai interne d'après le bien,.i0252;
dans la forme interne d'après les ce sont les choses du bien de ln foi,
liens in ternes, 6207. 9293. Dans Ésaie, - LX. 6,-I'en­
EUPORTEMENT, Excandescentia. cens sign. les doctrinaux du \l'ai,
Voit· COLÈRE. Chez les méchants 3242. L'encens est deveuu repré­
"emportement est la fureur des sentatif d'après l'odeur, parce que
EN EN 297
l'odeur correspond à la perception, 7296,7337. Les enohantements,­
eL par conséquent la signifie, 6768. Apoc. IX. 21, - sign. les faux qui
Voir ODEIlR, PARFDM, AROMATE. détruisent les vraig, 5i35. Faire
ENCENSOIR, ThurilJulum. D'où des enchanLements sign. pervertir
venaiL l'usage des encensoirs chez l'ordre di\'in, 7426. Voir MAGIE.
la nation romaine, et en général ENCHASSURES D'OR, Fundœ auri.
chez les Gentils, iOi77. Être entouré d'enchâssures d'or,
ENCHAlNÉ, Vinctus. Voir PRISON c'est être continué par le bien, et
et ,,'OSSE. Les enchalnés sont en tenir de là l'existence, 9847.
général tous ceux qui sont dans le EN CL Il M E (partie de l'oreille),
bien, et comme tenus enchalnés 4653.
par les faux dont cependant ils ENDORMIR (s'), Obdormire,sign.
veulent avec effort sortir, 6856. l'état obscur, 5210. S'endormir, ­
L'enchalné dans une plison; ce que Mallh. XXV. 5, - sign. entrelenir
c'est; montré, 5037. Être enchal­ le doute, 6638.
né, c'est être séparé, 5652. Les en­ ENDUIRE, Incruslm·e. EnduÏl'e
chalnés dans la fosse, ce sont les la muraille d'ineptie,-Ézéch. XIII.
spirituels qui, avant l'avénement li, - sign. forgel' des faux et les
du Seigneur, étaient détenus dans rendre comme semblables au vrai,
la terre inférieure, et ont été alors 7553.
délivrés et élevés dans le ciel, 6854. ENDURCIR, Indul'a7'e; c'est s'ob·
ENCHAlNEAIENT, Nexus. Enchat­ stiner, 7632. Le cœur endurci sig.
nement continu de touLes choses ('obstination, 7305. ceux qui ont
avec le premier 'Être; VOil' 7270. Il été dans unp, haine mortelle, et
Y a un enchaînement continu ~e­ dans les vengeances de celle haine,
puis le Seigneur par le ciel jusqu'à et d'apl'ès cela dans les faux, ont
l'homme pal' la Parole, 9430. Tous un crâne entièrement endurci,
les intérieurs sont contenus dans 5563.
un enchàlnelllent à partir du pre­ ÉNERVER, Enel·vare. };nerver le
mier par le del'niel', 9828. Le pos­ bœuf, - Gen. XLIX. 6, - sign. af­
térieur est tenu dans son enchat­ faiblir entièrement le bien externe
nement et dans sa forme par l'an­ qui appartient à la charité, 6357.
térieur, 6465. Toutes choses dans ENFANCE. Le bien est implanté
le monde spirituel sont contenues dans l'homme dès l'enfance, afin
dans un enchatnement par les con­ qu'il soit un plan pour recevoir le
naissances, et par les affections qui vrai, 10HO. Les connaissances sont
en proviennent, 9945. Les vrais implantées dans les célestes du pre­
chez l'homme ont entre eux un en­ miel' et du ser,ond âge de l'enfance,
chalnement selon leur réception 1616. Biens et vrais qui sonl acquis
dans le bien, 9163. depuis l'enfance jusqu'à l'adoles­
ENCHANTEMENT, Incantatio. Les cence; quels ils sont, 5135; voir
prestiges et les enchantements sig. RESTES, Sans les biens de l'enfance,
l'art de présenter les vrais comme l'homme serail plus fér'oce qu'une
faux et les faux comme vrais, 7297. bête des bois, 3494. Ce qui est im­
Les prestiges et les enchantements bu dans l'enfance apparalL naturel,
sont Illl abus de l'ordre divin; cet 3494. Changements des affections,
abus, comment il se fait; illustré, depuis l'enfance jusqu'à l'age adul.
298 EN EN
te, montrés par des varialions de inanimé, ~!l98. Les esprits infer­
la face; et combien il f l'esle de naux ne peuvent exciter rien de.
l'enfance, 4797. L'innocence de mal Dl rien de faux chez des petits
l'enfnnce devienll'innocence de la enfants, 1667. Les maUVais esprits
sagesse, 4797. Par les vrais et par ne peuvent approcher des peLils
la vie selon les vrais le bien de enfants, parce qu'il n'y a encore
l'enfance devient le bien de la sa­ rien dans la mémoire dont ces es­
gesse, 3504. L'enfance n'est pas prits puissent s'emparer, 5857.
l'innocence, parce que l'innocence Chez les enfants, il y a de bons es­
habite dans la sagesse, 2305. L'in­ prits et des anges, 5857.
nocence de l'enfance représentée Il en est de l'homme qui doit être
çomme quelque chose de ligneux, régénéré de même que de l'enfant
et l'innocence de la sagesse comme qui d'abord apprend à parler, à
quelque chose de vivant, 2306. La penser et à comprendre, et ensuite
véritable enfance est en même en pénètre sa vie; ainsi coulent
temps la sagesse, i616. Différence spontanément les spirituels chez
enIre le bien de l'enfance, le bien celui qui doit être régénéré, 3203.
de l'ignorance elle bien de l'inlel­ C'est un vrai, que les petits enfanls
ligence,2280. Voir INNOCENCE. sont fils du Seigneur, et aussi les
ENFANT. Les enfants, qui décè­ adultes qui retiennent dans la sa­
dent dans le monde, apparaissenl gesse les biens de l'enfance, 3494.
enfants dans l'autre vie, el ils spnt De ce que les petils enfanls sonl
enfants aussi quant à l'enlende­ dans l'élal de l'innocence, de l'a­
ment, 4792. Des anges du ciel in­ mour envel'S leurs parents et de
time sont près des enfants dans leur nourrice, el de la charité mu­
l'utérus, et par eux le Seigneur a luelle à l'égard des pelits enfanls
soin que les enfants y soient nour­ leurs camarades, le bien est dit fils
ris et perfectionnés, 5052. Les pe­ alné ou premier-né, 3494. L'inno­
lils enfants sont d'un génie dif­ cence chez les petits enfanls-esl en
férent d'après l'héréditaire, 2300. dehors et le mal héréditaire en de­
Petils enfants qui sont d'un génie dans; mais .chez les régénérés l'in­
céleste, et petits enfants qui sont nocence est en dedans et le mal
d'un génie spirituel, 2301. Anges hérMilaire en dehors, 4563. Les
qui successivement sont chez les petits enfants sont des innocences j
peUls enfants sur la terre, 2303. montré, 5608; de là les petils en­
Combien est mauvaise l'éducalion fants signifient les choses qui sont
des enfants sur la terre; expérience inlérieures, 5608. L'homme a été
d'après des enfants qui se ballaient créé de manière que, lorsqu'il vieil­
excités par leurs parents, 2308. lit et devient enfant, l'innocence
Étals des enfants; comment ils se de la sagesse se conjoigne avec
succèdent à partir du premier, qui l'innocence de l'ignorance qu'il
est celui de l'innocence, 3183. Dans avait eue comme enfant, et qu'il
les idées des petits enfants, il y a passe ainsi dans l'autre vie, 5608,{.
que Lous les objets sont comme vi­ Voi7' ENFANCE.
vants, car ils n'ont pas encore la Dans la Parole, les enfanls à la
réOexion, telle qu'elle est chez les mamelle, les jeunes enfants et les
adultes, pour discerner ce qui est enfanls sonlles lrois degrés de l'a·
EN EN '99
mour et de l'innocence, 430.: La folâtres, dont les formes escessive­
Parole lue par les petits enfants, ment petites ne sont pas percepti.
[.lar les jeunes garçons et par les bles à la vue, mais le sont seule­
jeunes filles, est mieux perçue par ment à l'idée intime, i62i; c'est
les anges, i776. Par l'enfance, dans par elles que les enfants conçoivent
la Parole, il est entendu l'innocence l'idée qu'.autour d'eux tout est vi­
de l'intelligence et de la sagesse, vant, et qu'ils sont dans la vie du
qui consiste à reconnaltre qu~on a Seigneur, vie qui affecte de félicité
la vie seulement par le Seigneur, leurs intimes, i62I, 2298.• Les en­
et que le Seigneur est l'unique Père fants sont principalement instruits
des hommes, 2305. L'enfant qui au moyen de représentatifs en rap­
telle, et celle qui allaite, c'estl'in­ port avec leur génie, 2299. Par
nocence; montré, 3iB3. Ancien­ ces représentatifs ils sont conduits
nement, quand un enfant naissait, dans les connaissances du vrai et
un nom significatif d'un état lui les affections du bien, comme par
était donné, et l'état alors était des jeux conformes à leur carac­
aussi décrit, 2643. tère, 2299. Sociétés qui on t soin
Enfants dans l'aut7'e vie, 2289 des petits enfants, 2302. Les petits
à 2309, Tous les enfants sont res­ enfants ne sont pas des anges, mais
suscités; on voit par là combien est ils deviennènt des anges par l'in­
immense le ciel du Seigneur, 2289. telligence et par la sagesse, 2301l.
Les enfants dans l'autre vie ne sa­ Alors ils n'appal'aissent plus com­
vent rien plus que les enfants, mais me des enfants, mais ils apparais­
ils sont instruits, 2290. Leur intel­ sent comme des adultes; exemple
lectuel est tendre, mais leurs idées d'un enfant devenu adulte; com­
sont susceptibles d'être ouvertes bien grand était son amour pOUl'
par le seigneur, parce que rien ne son frère mort adulte 1 2301l. Les
ferme leurs idées, 229t. Ils y sont anges du ciel intime qui sont inno­
instruits convenablement à leur fa­ cents et en même temps sages, ap­
culté selon l'ordre céleste, 2292. paraissent comme de petits enfants,
Ils sont initiés en cela qu'ils n'ont 2306. Les enfants qui meurent en­
pas d'autre père que le Seigneur, fants, et reçoivent leUl' éducation
et qu'ils ont la vic par le Seigneur; dans le ciel, ne sont que maux d'a­
ils s'imaginent qu'ils sont nés dans .près l'héréditaire, 2307,2308,1I563;
le ciel, 2293. Les esprits s'efforcent ils ne sont que mal, quoiqu'il n'y
de les diriger, mais eux résistent; ait pas eu en eux de mal actuel
c'est là leur tentation, 2294. Ils ne comme dans les adulles; et, pour
peuvent pas être infestés par les qu'ils le sachent, ils sont remis
mauvais esprits, 2295. Ils ont pour dans leurs maux héréditaires, 2307.
ornements des guirlandes de fleurs; Les petits enfants grandissent d'a­
ils se promènent dans des jardins près la nourriture spirituelle; à
paradisiaques, 2296, Autour des mesure qu'ils croissent en intelli­
enfants il. y a de très·belles atmo­ gence et en sagesse, ils apparais­
sphères quasi vivantes; par là ils sent non comme enfants, mais com­
s'imaginent qùe tout est vivant, me ayant avancé en âge, et enfin
2297. Il existe aussi des atmosphè­ comme adultes; d'après l'expérien­
res comme de groupes d'enfants ce, 1I792.
300 EN EN
~
Charité des enfants à l'égard des que c'est que le mal, 7i8!. L'hom­
parents, et des parents à l'égard me purement naturel est dans l'en­
des enfants, 8122. fer, à moins qu'il ne devienne spi­
EIlFAIlTEA1ENT, Parlus. Les cho­ rituel par la régénération, 10i56.
ses qui allparliennent à l'enfante­ L'homme par naissance et par la
ment sign. celles qui appartiennent vie héréditaire actuelle est l'enfer
à la régénération; monll'é, 9325, dans une très-petite forme, 9336.
Les enfantements) dans la Parole, Tous ceux qui sont dans l'externe,
sont des enfantemen ts spirituels, ou chez qui l'interne spiriluel est
tant de doctrines vraies que d'hé­ fermé, sont dans ,l'enfer, 9i28,
résies, 1100, U45, 1255,3860, 38G8, 10483,10489. Etat de ceux qui oot
8905. L'enfantement spirituel, dans l'eofer en eux, 10741 à 10748. Geux
le sens r.éel, est la reconnaissance et qni vonl en enfer y reslent éternel­
la foi du vrai et du bien, 3905. L'en­ lemeot, 10749. Il Y a une lueur
fantement el la conception, c'est dans les -enfers, mais elle est chi­
la' pensée et l'œuvre du cœur, 264. mérique, el comme une lueur de
ENFANTER, Pare)'e; c'est exis­ feu de charbons, 1528, 4418, 4531.
ter, 26:.!1, 2629. Enfanter sign. la ceux qui sont dans les enfers ap­
fertiliLé quant aux choses qui ap­ pnr'aissent Il eux-mêmes dans leur
partiennent à la doclrine, 2584; lueur oornme des hommes, mais
voir aussi NAISSANCE, GÉNÉRATION. dans la lumière du ciel comme des
Enfanter, c'est reconnaltre par la diables el des monstres, 4532,
foi el aussi par l'acle, 3905, 3915, h533,4674,5057,5058,6605,6626.
3919,4919, 9325. Concevoil', c'est Si les enfers sonl dits être dans
recevoir; enfanter, c'esl reconnal­ l'obscurité et dans les ténèbres,
Ire,3919. Enfanler sur les genoux, c'est parce qu'ils sonl dans les faux
c'est reconnalLre pour les siens, d'après le mal, auxquels corres­
6585. La douleur de celle qui en­ pondent l'obscurité et les ténèbres,
fante, c'est le plus haut degré de la. 3340, 4418, 4531, 7688, 77H. tes
douleur, et c'est le désespoir; mon­ enfers les plus malicieux sonltenus
lré, 8313. séparés, afin qu'ils n'opèrent pas
ENFER. On s'est à peine formé dans les waux héréditaires chez
quelque idée de l'enFer; pourquoi? les hommes et chez les esprits,
692, 969. Il Yexiste des choses in­ 1.667, 8806.
nombrables, 969. L'enfer, ce que L'homme par les esprils commu­
c:est, el d'où il vient, 8232. Le mal nique avec l'cnfer, 687, 697. Ce
constiLue l'enfel', 7181. I:enfer chez que c'est qu'êlre envoyé dans l'en­
l'homme est le propre de l'homme, fer el dans la terre inférieure; ex­
694, 8480. L'amour de soi et l'a­ périence, 699. Le Seigneur dé­
mour du monde, quand ils règnent, tourne l'homme des maux, afin
font la vie de l'enfel' chez l'homme, qu'il ne se précipite point dans
i0741. C'est pourquoi ceux chez l'enfer; c.omment, 78~. Chez l'hom­
qui règnent ces amours ne peuvent me, il y a deux esprits de l'enfer et
rien recevoir du ciel, mais ce qu!ils deux aoges du ciel, 5846 à 5866,
reçoivent vienl de l'enfer, 10741. 5976 à 5993. L'homme se jeLle dans
On ne sail pas ce que c'est que l'enfer; quand il fait le mal par con­
l'enfer, à moi ilS qu'on ne sache ce sentement, puis de propos délibéré,
EN EN 301
et enfin par le plaisir de l'affection; pourquoi? 657f.- Les infernaux ne
par là est ouvert l'enfer qui influe, penvent monter dans 10 ciel, parce
6203. Autour de l'homme, il y a qu'ils cessent de respirer et sont
une spAère commune d'elforts pour suffoqués j et par suite ils se préci­
faire le mal d'après l'enfer, et une pitent la tête en bas, 4225. Quel­
sphère cQmmune d'elfol'ts pour fai­ ques - uns récemment venus du
re le bien d'après le ciel j de là l'é­ monde onl voulu être admis dans
quilibre, et l'homme li le libre; le ciel; et~ ayant été admis, ils se
d'après l'expérience, 6477. Les en­ précipitèrenl pareillement, 6226.
fers ne cessent jamais d'infester les Les méchants et les enfers sonl
probes, 7097, f.; à moins qu'i1I1. ne éloignés du ciel, parce qu'ils ne
soienl chassés, 6907. peuvenl pas soutenir la pr'ésence
Il Ya d'innombrables enfers, el du divin du Seigneur, 4299. Les
dans r.hacun des enfers il existe un méchants et les infernaux par la
ordre qui esl conservé par le Sei­ divine lumière du ciel apparaissenl
gneur au moyen des anges célestes, tels qu'j Is son t; expérience, 46n.
6370. Le Seigneur gouverne aussi Tout l'enfer apparalt comme un
les enfers, 3642. monstre ayant à peine trace hu­
Les enfers onl une situation cons­ maine, chaque société y appal'all
tante; ils sonl lous au-dessous de comme un monslre particulier, ct
l'homme dans des plans dirigés en de même chacun dans sa sociélé,
tons sens sous la plante des pieds, 6605, 6626. Les mauvais esprits
3640. Quelques esprils infernaux y sonl connus par leurs faces j on
apparaissen 1au-dessus de la tète el con nalt aussi avec quels enfers ils
ailleurs, mais c'esl une fantaisie, communiquenl, 4798. Ceux qui
3640. L'enfer esl eil bas, très-loin sont dans les enfers ont une posi­
du soleil du ciel, 8306. L'enfer veul tion opposée, la têle en bas, el les
continuellement s'élever, mais il pieds en haul, 3641. Voil' DIABLE,
esl réprimé, 8273, f. Chaque enfer SATAN.
esl fel'Olé toul aulour, mais il esl L'enfer s'efforce conlinuellemenl
ouverl en dessus selon la nécessité de s'él:mcer contre ('homme, mais
et le besoin; pourquoi? 1.0683. le Seigneur l'en délivre, 987. Le
Quoique les enfers soieul hors du Seigneur ne jelle jamais qui que ce
lrès-grand homme, ils sonl cepen­ soit dans l'enfer, 1.683. Le Seigneur
danl loujours ramenés à l'unité, et a comballu seul et de lui-même
teuus dans l'ordre selon lequel sont contre les enfers et les a ,'aincus;
établies leurs consociations, 3642. montré, 8273. Le Seigneur s'esl
Les enfers sont très - exactemenl acquis la divine puissanc/) sur les
distingués selon les maux des cupi­ enfers j montré, 1.607, 8273. Si les
dités, et seion toutes les différences enfers n'eussent pas été entière­
du mal, 585L Le bien et le vrai ment subjugués, et si l'bumain du
que pl'ononcenl les anges sont Seigneur n'eût pas été entièrement
changés par un renversement éton­ uni au divin même, et l'ail aussi
Dant en mal et en faux chez les in­ par conséquenl divin, jamais aucun
fernaux; expérience, 3642, 4632. bomme n'anrait pu être délivré de
Ceux qui sonl dans l'enfer ne peu­ l'enfer, ni êlre sauvé, car les enfers
venl nullement être dans le ciel; àuraiellt toujours prévalu, 10655.
302 EN EN
Le seigneur a combattu d'après la travers le cœur et au cerveau, 816.
propre puissance, et combat seul Punition de l'un d'eux qui avait
chez l'homme contre les enfers qui Lué un autre par le poison, 8i7. De
s'eITol'cent continuellement de s'é­ l'étang et de sa description s ser­
lancer, i692•. Le divin bien juge pents, folies, 819. Enfer oü ils se
tous les hommes pour le ciel, et le frappent à coups de couteaux; ce
divin vrai le~condamne Lous à l'en­ sont ceux qui br~lai':lnt du désir de
fer, 2258. Les infernaux ont une faire périr les autres avec cruauté,
haine mortelle contre l'homme, et 818. De ceux qui ont été extérieu­
le plaisir de leur vie est de le per­ rement honnêtes, mais intérieure­
dre, et surtout de perdre son âme, ment voleurs; leur punition, 8U.
5863, 586~. Les esprits infernaux Quels sont dans l'autre vie ceux
sont d'une astuce et d'une malice qui oot voulu causer du préjudice
incroyables, 6666. Une J'égion du aux autres, 822. Tous les états de
ciel avait été occupée par les mau­ l'homme reviennent dans l'autre
vais génies et les mauvais esprits vie, 823. De l'enfer de ceux qui
avant l'avénement du Seigneur, sont adultères et en même temps
mais alors ils en ont été chassés, cruels; là, quelques Juifs; leurs
6858, 69i4. 'Tout bien et tout vrai instruments de cruauté, 824. L'en­
sont enlevés aux méchants dans fer des adultères cruels est sous le
l'autre vie, ct ceux-ci sont laissés talon droit, où sont ceux d'entre la
dans le mal et dans le faux, qui s'y nation juive qui ont été tels, 5057.
accroissent selon la faculLé de les re­ De la géhenne où sont des femmes
cevoir, qu'ils se sont acquise dans le impudiques; là, une sorte de feu et
monde, mais néanmoins il ne leur des serpents; ce feu est chargé par­
est pas perm is d'aller au-delà des fois en un froid interne, 825. De
limites acquises, 6977, L'homme l'obscurité et du froid dans l'enfer,
méchant intérieurement a pour 3340. De la géhenne de ceux qui
plaisir de sa vie de faire le mal et ont souillé d'adulLères la sainteté;
est en effort pour le faire, quoiqu'il elle diffère de l'autre géhenne, 826.
apparaisse autrement à l'extérieur, Ceux qui dressent des piéges au
7032. moyen de l'amour conjugal et de
Enfers pal'ticulicrs. Enfer de l'mnour à l'égard des enfants sont
ceux qui ont une haine mortelle, dévastés jusqu'à devenir comme des
ou enfer cadavéreux, 814. Quelques os, 8~7. Punition Il'ès-rigoureuse
diables, sortis de cet enfer, en­ de ceux qui déflorent les jeunes
voyant vers Swedenborg un enfant, filles sans but de mariage el de pro­
8i4; comment ils furent précipités création, 828. De la punilion de
à travers le feu et la fumée dans ceux qui pensent el parlent avec
des cavernes, 8i4. Ceux qui se plai­ lasciveté, etc., 829. De la punition
sent dans les vengeances, au point de ceux qui ont cru que les épouses
de vouloir perdre l'âme, sont sous jeunes et belles étaient pOUl' eux,
la géhenne, où apparaissent des 829 bis. Enfer de ceux qui par ruse
serpents, 815. Enfer de ceux qui préméditée trompent les hommes
tuen t avec le poignard et avec le dans l'inlention de les perdre, 830.
poison, 816. I:un d'eux essaya de Des presligiatrices el des sirènes;
tuer Swedenborg pal' un coup à de leurs fourberies, de leur puni­
EN EN 303
lion et de leur enfer, 831. De l'en­ l'inleme, c'est aussi se détourner
fer de ceux qui onl agi avec four­ de l'interne, 10471. S'enflammer
berie, mensonge et artifice; ils ont de colère sign. être indigné ou
leur l'apport avec les ulcères et les s'indigner, 3909.
apostèmes dans le corps, 5188. En­ ENFUIR (s'), Evadcre. C'est la
fer des avares, 938,939,940. Enfer délivrance de la damnation, déli­
des magiciens, f;/)92. Enfer des pro­ vrance qui est faile au moyen des
fanateurs, 6348. Enfer excrémenti­ restes; montré, 5899.
tiel de ceux qui ont eu uniquement ENGENDRER. Être engendré d'eau
pour fin les voluptés, 943. Enfer et d'esprit, - Jean, III. 5, - sign.
des femmes de basse condition qui être régénéré par le vl'ai de la foi
se sont entièrement livrées aux vo­ et pal' le bien de l'amour, 9454,
luptés, 944. Enfer dans une tonne, 10388.
où il y a un petit globe; là, ils s'i­ ENGLOUTIR. Être englouti par la
maginent l'ouler l'univers sous leurs terre, c'est lombel' dans les enfers;
pieds,947. De ceux qui, dans une montré, 8306.
aulre tonne, sont privés de la ra­ ENIVRER (s'), lncbriari. S'eni­
tionalité, 948. D'une chambre lé­ vrer, c'est êl1'e conduit dans les er­
nébreuse où se font des machilla­ reurs par les faux raisonnements et
tions contre les autres, 949. Du do­ par les mauvaises interprétations
micile des dragons; qui sont ceux de la Parole, 8904, 1071. Les ha­
qui l'habitent, 950. De ceux qui se bitants de la terre enivrës'du vin
sont crus saints j de leur désir ar­ de l'impudicité de la grande prosti­
dent el de leur anxiété, 95L De tUée,- Apoc. XVII. 2,- sign. que
l'enfer des antédiluviens sous une ceux qui sont au dedans de J'église
roche rréhuleuse, 1270. Enfers ex­ ont cté entralnés dans les erreurs
crémentiLiels et cadavéreux, 5:194. et. dans le délire parles faux pro­
Ceux qui son t dans l'enfer sont hors venant du mal, 8904.
du très-grand homme, et corres­ ENLACER, Illaqllcm·c. ceux qui
pondent aux ordures, puis aussi ont par l'use enlacé le prochain dans
aux vices corporels, 2996. Chemins le monde, quant aux choses mondai­
communs vers les enfers; 'l'un est Iles et telTestres, enlacent par ruse
par les intestins, l'autre par les le prochain dans l'aulre vie quant
reins, les urétères et la vessie i cha­ aux choses spirituelles el célestes;
cun de ces chemins finit dans les et comme ils le font en secret, ils
enfers, 5380. sont relégués dnns les enfers pal'
ENFLAM~IÉ (l'), Flammeum, derrière, profondément, selon le
sign. l'amour céleste et les alfec­ pernicieux el le nuisible de la ruse,
tions de cet amour, 7622. 9013,9348.
ENFLUIMER (s'). Autant l'amour ENLEVER. Esprits subitement en·
s'enflamme, autant brille le vrai, levés dans le ciel, 1769, 1770. Es­
10201. S'enflammer de colère, prit enlevé au ciel immédialement
quand il s'agit de Jéhovah, c'est après la mort, 317 à 319.
chez l'homme l'action de se dé­ EN-MISCHPATH sign. les vrais et
tourner des internes, ainsi des di­ les contes~alions au sujet des vrais,
vins, 10431, 10460 i quand il s'agit 1678.
de Mosclleh, par qui esl signifié ENNEalI. Les ennemis (hostcs)
304 EN EN
sign. ceux qui sonl dans les maux charité pour principal de la foi, 438,
el dans les faux, 8289; el aussi les 696, 600. tnosch esl la troisième
maux el les fau~, 2851. Cc que église, très-ancienne, mais moins
c'esl qu'hériter la pOl'le des enne­ céleste, par conséquent moins per­
mis (hostium), 2851; voil' PORTE, ceplive que l'église scheth, qui
Ceux qui sonl hors de l'église onl elle-même n'était ni aussi céleste
été appelés adversaires, hafssanls, ni aussi perceptivf\que l'église, sa
ennemis, d'après la dissidence spi­ mère, appelée Homme on Adam,
riluelle, 9255, 9256, Les ennemis 505. Dans la langue originale, il y
(inimici) sonl les faux du mal, a deux mols qui slgnifienll'homme,
9316. Agir en ennemi (inimicum), l'nn de ces mols esl Adam, ell'au­
quand il s'agit du Seigneur, c'est lre Énosch, 7120. L'influx de ceux
déloul'ner les faux provenan l du qui ont élé de l'église appelée
mal, 9313. Les ennemis (hastes) Énosch esl doux, leur langage mo­
sonl les maux, et quand cela esl deste; dans l'autre vic, ils vivent
dil du Seigneur, c'esl délourner les entre eux dans la charité, el l'em­
maux, 9316. Les ennemis (hostes), plissent les offices de l'amitié en­
ou ceux qui s'élèvent con Ire (illsur­ vers les autres qui viennent chez
gentes), ce sont les maux et les eux, U25.
faux; montl'é, 1.0681. Ceux quj ENRACINER. Jamais aucun bien
sonl hors de l'église sont aussi ne peul êlre enraciné chez l'hom­
nommés ennemis (inimiCl), parce me, sinon dans son libre, ear ce
qu'il ya dissidence avec eux quanl qui esl elll'aciné dans le non libre
au bien el au vrai de la foi, 9255. esl dissipé à la première approche
ENNlJl, Tœ-dium. Esprits qui in­ dn mal et dès que la tenlation com­
troduisenl une grande douleur pal' mence, 3854. L'amour de soi et l'a­
un ennui qu'ils insuffienl el aug­ mour du monde avaient élé enra­
menlenl conlinuellement, 5721. cinés chez les Israélites par leurs
Esprits qui, pal' leur presence et premiers ancêtres, 8788.
leur inflnx dans les parlies solides ENRICHIR. L'hommc csl enrichi
du corps, introduisenl un ennui ou de biens spirituels el célesles, quand
dégolil de la vie, el une telle lor­ les choses qui sont chel lui sont
peul' dans les membres el dans les disposées par le Seigneur dans )'01'­
articulations, que l'homme ne peut dre spirituel el céleste, ainsi à l'i­
pas se leve.r de son lit, 5722. mage el à la ressemblance de )'01'­
ÉNOC, VOil' CUANOCH. dre divin, 3017. On esl cnrichi de
ÉNONCÉS. Dans j'ancienne Pa­ vrais et de biens, dans l'an Ire vie,
role, ou Parole anlémosaique, hi par une adjonction d'esprits qui
parlie prophétique élait nommée sonl dans le vrai el dans le bien,
les Énoncés, 2685, 2897, 2898, car par eux il se fail une communi­
9962. cation, 691.4. Être enrichi sign.
ENORGlJ.aLLIR (s'). Ceux qui ne· avoir acquis la puissance et la force,
se sonl enorgueillis qu'en dehors el 050.
non en dedans; quels ils sonl; d'a· ENSEIGNER, Docel'e. Quelle gl'3n­
près l'expérience, 4947. de différence il y a en tre enseigner
f;NOSCII, IlIs de SCbelh~ sign. une la foi seulement et enseigner la
des tres-anciennes églises, qui eulla charilé, 6715. Le rile représentalif,
EN ËN D{)~
cl/ez les JUifs, d'enseignèr dims les c'est le rejet lié l'état aliMl'iiiur, êl
places venttit de ce que les places le suscitement d'un \lO~1 état,
signifiaient les vrais, 2336. Ensei­ 3593. Voir SÉPIlLTIiRI!l, StPObCRE.
gner les vrais et ne pas les faire, ENTENDEMENT, InleUectus. Voi,'
c'eslla même r.'hose que vouloir ne I~TELLIGENCE, SAGESSE, SGI&NCE,
pas les savoir, 3420. Enseigner, INTELLECTuEL. L'entendement est
c'est influer, et quand cela se dit l'une des deux facultés qui COJlsli.
du divin du Seigneur, c'est procé­ tuent le m~ntal de l'homme, 7:1.79;
der, 6993, 7007. Enseigner l'arc, voir MENTAL. L'entendement eslla
- l I Sam. I. 18, - c'est enseigner vue ihtel'ne, et celle vue interne
la doctrine de l'amour et de la cha­ est dans Une lumière qui est ali­
rité, 4922. dessus de la hl'mière· du monde,
ENSÉIGNEMENT (l') SUl' l'amour li526. La vue de l'entendement est
et sur la charité a été donné par le appelée vue intellectuelle, lili06.
Seigneur; mont1'é, 1017, 2371, L'entendement est ce qui pro'cède
3934,4783. de la volonté, et manifeste la vo­
'ENSEVELIR, SCpclirc. Être ense­ lonté dans une certaine ferlne visi­
veli, dans un sens bon, c'est ressus­ ble, 3868. Dans l'homme, il y a un
citer, 6516. Être enseveli, dans le entendement extérieur et un en­
sens opposé, c'est être rejeté et tendement intérieur; l'entende­
être damné; montl'é, 6516 et 456li, ment extérieur est où réside la
62li6. Être enseveli dans une bonne pensée qui vient à la perception, et
vieillesse; ce que c'est, 18M. Être l'entendement intérieur est où ré­
enseveli sign. le réveil et la résur­ side la pensée qui ne vieRt pliS à la
re'èlion; pourquoi? 2916, 2917, perception, mais qui vient néan­
li621, 5551, 6516, 655li. Ùre ense­ moins à la perception des anges,
veli sign. ressusciter, purce que, 9051. L'entendement est la forme
quand le corps est mort, l'[tme )'es­ de la volonté; illusll'é, 8885. L'en­
suscite ide là, quand dans la Pa­ tendement est le récipient du vrai,
role il est parlé d'ensevelissement, 6222. Tel est chez chacun l'enten­
les anges pensent, non au corps qui dement du l'mi, tel est le vrai,
est rejeté, mais à l'âme qui !'eSSl1S­ 5351I. L'e'ntendement de PhoÙlme
cite, li62L Être enseveli sign. pal' est tel que sont les vrais d'après le
suite la régénération, puisque celui bien pal' lesquels il a été fonne,
qui est régénéré ressuscite pour :l.0061I. L'entendement réel est Ce­
ainsi dire rI'enlre les morts et se lui qui est formé par les ~rai8 ipro·
relève, 2916, 6516, 655li; pareille­ cédant du bien, etnon celui qui est
ment l'instauration d'une nouvelle formé pal' les faux procéd~nt du
église, 6522, 65lili. Ces choses sont mal, 10675. L'entendement con­
signifiées par l'ensevelissement d'A­ siste à voir, d'après les choses qui
braham, de Jischak et de Jacob appartiennen t à l'expérience et à la
dans la terre de Canaan, 6516. l~lre science, les Hais, les causes des
enseveli, c'est la fin de la représen­ choses, les enchainementll, et les
tation dans l'un, mais la conlinua­ conséquences en série,6i25. Il a,p­
tion dans un autre, de même que partient à l'entendement de voir et
mourir, 3253, 325li, 3256, 3276, de percevoir si une chose est vrai'e
5975, 6302, 66li5, 9928, 10244; avant de la confirmer, et non .pas
1. 20.
306 EN EN
de pouvoir confirmer quoi que ce objets les choses qui appartiennent
soit, 471d, 7012, 7680, 7950, 8521, au bien et au vrai, se rév~le princi­
8780. 'fout doctrinal de l'église a palement par la conscience, 3863.
aveC soi des idées; selon ces idées L'homme croit que par lui-même
, il Y a l'entendement du doclrinal, il a l'entendement, et que l'enten·
et sans l'idée intellectuelle chez dement a éLé insilé en lui, mais Il
l'homme, il n'y a que l'idée du mot est dans la plus grande erreur,
et nullement l'idée de la chose, 2701.
3825. Les idées de l'entendement Correspondance de la vue de l'œil
s'étendent amplement de tout côté avec l'entendement, 4403 à ltlt21.
dans les sociétés des esprits et des Celle correspondance est évidenLe
anges, 6599, 6600 à 6605, 6609, d'après cerLaines expressions dans
661.5. Les idées de l'entendement de le langage ordinaire, ltlt06. A l'en­
l'homme sont ouvel'tes dans l'au­ lendement correspond la respira­
tre vie, et se montrent au vif telles tion du poumon, 3888. Continua­
qu'elles sont, 1869, 3310, 551.0. lion de la correspondance de la vue
C'est l'entendement qui est illustré de l'œil el de la lumière avec J'en­
par le Seigneur, 6222, 6608, 10659. tendement et les vrais, 4523 à !I533,
L'iIlustraLion de l'entendement est spécialemenl, 4526. La vue de
variée selon les états de la "ie de l'homme dépend de l'entendemenl;
l'homme, 5221, 7012,7233. L'en­ il en est aulrement chez les ani­
tendement est illustré en tant que maux, M07.
l'homme veut faire selon le vrai, Entendement et Volonté. Il y a
3619. Est illustré l'entendement de dans l'homme deux facultés, l'une
ceux qui lisenlla Parole d'après l'a­ qui esl appelée la volon lé, ell'au­
mour du vrai et d'après l'amour de lre qui esl appélée l'entendement,
l'usage de la vie, mais non l'enten­ 35, 641, 3539, 3623, 1.0122. Ces
dement de ceux qui la lisent d'a­ deux facullés font l'homme méme,
près l'amour de la répu Lalion, de 10076,101.09,101.1.0,1.0264,1.0284.
l'honneur, du gain, 9382, 10548, C'est pal' la chaleur spirÎluelle que
1.0549, 10551. La lumière du ciel villa volonlé de l'homme, el c'est
est illustration pour l'enlendement pal' la lumière spiriluelle que vil
comme la lumière du monde pour son entendement, 3338. L'homme
la vue, 1524, 51.14, 6608, 9128. est tel que sont ces deux facultés
C'est l'entendement de l'homme chez lui, 7342,8885, 9282, 1.0264,
qui est illustré par la lumière du 10284. Pal' elles aussi l'homme est
ciel, 1.524,3138,31.67,4408, 6608, distingué des bêtes; et cela, parce
8707, 9128, 9399, 10569. La per­ que l'entendement de l'homme
ceptiou est l'illuminalion de l'en-. peut êlre élevé par le Seigneur el
tendement pal' la lumière du ciel, voir les vrais divins, et que la vo­
6608. L'entendement sert à mani­ lonlé peut l'être pareillement et
fesLer devant les autres les choses pertevoir les vrais divins; et ainsi
que l'homme veut, el serl aussi l'homme par ces deux facultés, qui
à ployer les volontés des lkltres le constiluent, peut être conjoint au
par des idées diversement formées Seigneur; mais il en est aulrement
pour la condescendance, 8885\ de la bête, 4525, 5H4, 5302, 6323,
L'entendement intérieur, qui a pour 9231. Et comme l'homme peut êLre
EN EN 307
ainsi conjoint au Seigneur, il ne flamme, 6032, 6314. Les choses
peut mourir quant à ses intérieurs qui viennent dans l'entendement
qui appartiennent à son esprit, ct en même temps dans la \'olonté
mais il vit étel'Dellement, 5302. sont appropriées à l'homme, mais
L'homme est homme non par la non celles qui viennent seulement
forme, mais pal' le bien et le vrai dans l'entendement, 9009, 9069,
qui appartiennent à sa volonté et à 9071, 9129, 9182, 9386, 9393,
son entendement, 4051, 5302. 10076, 10109, 10HO, Celles qui
De même que toutes choses dans sont reçues par la volonté, et de
l'univers se réfèrent au bien et au là par l'entendement, deviennent
vrai, de même toutes choses chez choses de la vie de l'homme, 89B,
l'homme se réfèrent à la volonté et 9069, 9071, 10076, 10109, 10HO.
à l'entendement, 803, 10122; parce Chaque homme aussi est aimé et
que la volonté est le réceptacle du estimé des autres selon le bien' de
bien, et l'entendement le récepta­ la volonté et de l'entl!ndement qui
cle du vrai, 3332,3623, 5U3, 6065, en procède, cal' celui qui veut ce
6125, 7503, 9300, 9930. Comme le qui est bien et comprend ce qui est
vrai appartient à la foi, et le bien àbien, est aimé et estimé; mais ce­
l'amour, il en J'ésulte que l'enten­ lui qui comprend ce qui est bien,
dement est le récepta,cle ùe la foi, et ne veut pas ce qui est bien, est
et la volonté le réceptacle de l'a­ rejeté et méprisé, 8911, 10076.
mour, et que la foi et l'amour sont L'homme aussi après la mort l'este
dans l'homme, quand ils sont dans tel qu'est sa volonté et l'entende­
l'entendement et dans la volonté, ment qui en dérive, 9069, 9071,
parce que [a vie de ['homme n'est 9386, 10153. Et alors les choses
point ailleurs, 71.78, :1.0122, 10367.qui appartiennent à l'entendement,
Et comme l'entendement de ['hom­ et non e~ même à la volonté, s'éva­
me peut recevoir la foi au Seigneur, nouissent, parce qu'elles ne sont
et que sa volonté peut recevoir l'a­ pas dans l'esprit de l'homme, 9282.
mour envers le Seigneur, l'homme L'homme peut saisir par l'entende­
peut par la foi et par l'amour être ment ce qu'il ne fait pas d'après la
conjoint au Seigneur, et celui qui volon lé, ou peut comprendre ce
peut être conjoint au Seigneur par qu'il ne VlJut pas parce que cela est
la foi de ['amour ne peut mourir contre son amour, 3539.
dans l'éternité, 4525, 6323, 9231. La volonté et l'entendement con·
La volonté de l'homme est l'être sliluent un seul mental, 35, 3623,
même de sa vie, parce qu'elle est 5835, 10122. Ces deux facultés de
le réceptacle du bien, et l'entende­ la vie doivent faire un, pour que
ment est l'exister de la vie prove­ ['homme soit homme, 3623, 5835,
nant de l'être, parce qu'il est le ré­5969, 9300. Combien a été perverti
ceptacle du vrai, 3619, 5002, 9282. l'état de ceux chez qui l'entende.
Ainsi, la vie de la volonté est la viement et la volonté ne font pas un!
principale de l'homme, et la vie 9075. La volonté et l'entendement
de l'entendement en procède, 585, sont ramenés à l'unité dans l'autre
590,3619,7342,8885,9282,10076, vie, et il n'y est pas permis d'y
:1.0109, :1.0110, de mOrne que la lu­ avoil' un mental divisé, 8250. Toute
mière procède du feu ou de la volonté du bien et tout entende·
308 EN EN
ment du vrai procèdent du Sei­ lonté seule, ou de l'entendement
gneur; il n'en est pas de même de seul, et de l'un et de J'autre en
l'entendement du vrai séparé d'a­ même temps, 9009. Il est dit aù
vec la volonté du bien, i83i, 35t6, pluriel deux vies, parce qu'il y a
M83, 5669, 6027, 8685, 870i, deux facultés de la vié, à savoir, la
tOi53. L'entendement et la volonté . volonté et l'entendement, volonté
sont très-distincts chez l'homme, du bien et entendement du vrai,
6U; mais l'homme sait difficile­ lesquelles font un, quand l'enten­
ment distinguer entre l'entende­ dement appartient à la volonté, ou
ment et la volonté, parce qu'il sait quand le vrai appartient au bien,
difficilement distinguer entre pen­ 3623. L'enl'endement du vrai et la
ser et vouloir, 9995. • volonté du bien ne sont chez au­
L'homme régénéré est gratifié cun homme, mais lorsqu'o.n devient
par le Seigneur d'un nouvel enten­ céleste, il semble qu'on a en soi
dement et d'une nouvelle volonté, comme une volonté du bien et un
1023, 1063, 1044; l'homme régé­ entendement du vrai, mais l'une
néré pense le vrai par ce nouvel et l'autre appartient au Seigneur
entendement reçu du Seigneur, seul, 633. Ce que c'est que l'en·
928. Les choses qui appartiennent tendement du vrai et la volonté du
Il l'entendement suivent toujours, bien, 636. Quand on connalt ce
et celles qui appartiennent à la vo­ qne c'est que l'homme interne et
lonté précèdent, 5969. Il n'y a l'en­ ce que c'est que l'homme externe,
tendement ùu vrai que là où il ya on peut savoir d'ou· viennent l'en­
la volonté du bien, 628. L'enten­ tendement du vrai et la volonté du
dement sans la volonté n'est pas bien, 9796. L'entendement du vrai
l'homme lui-même, il n'est qu'une est de voir les vrais, qui sont dans la
entrée vers l'homme, iOHO. L'hom­ Parole, pal' l'i11 ustra tion procédant
nie est coupable, si par l'entende­ du Seigneur; et la volonté du bien
ment il ne réprime pas le mal de la est de les vouloir par l'affection,
volonté, 9075, Comment la volonté 9799. Ceux qui sont dans l'amour
communique son feu à l'entende­ et dans la foi envers le Seigneur,
ment, et de son état alors, 91ltlt. et dans la charité à l'égard du pro­
La communication du vrai et du chain, sont dans l'entendement du
bien, par conséquent de l'entende­ vrai et dans la volonté du bien, cal'
ment et de la volonté, est comme chez eux il y a réception du bien et
cel/edu poumon eldu cœur; illus­ du vrai qui procèdent du Seigneur,
tré, 9300. C'est l'entendement qui 9800. Dans toutes et dans chacune
reçoit les vrais de la foi, et la vo­ des choses de l'homme, il y a quel­
lonté reçoit le bien de la charité; que chose de l'entendement et
il/llstré,9300. L'entendement doit quelque chose de la volonté, 803.
procéder de la volonté, pour qu'il ENTENDRE, Alldi1'e. Dans le sens
soit l'entendement de l'l:wmme lui­ suprême, entendre, c'est la Provi­
même, i0332, f. L'entendement de denee, et voir est la Prévoyance;
l'homme est tel que sont les vrais montré, 3869, f. Entendre, c'est
qui le forment, et vice versâ; et la obéil', et aussi apercevoir; ce que
volonté esttel/e que sont les biens c'est que l'un et l'autre; montré,
de l'amour, 10066. Maux de la vo· 5017. Entendre, c'est obéir, et l'a..
EN EN 309
reille est l'obéissance, 2542. Enten­ que ange, et met ainsi à l.'abri de
dre, c'est avoir l'espérance, 7065; l'irruption du mal provenant de
c'est l'influx, 9926. Quand enten­ l'enfer, 9490.
dre est conjoint avec faire, c'est ENTRAILLES. Ce que signifient les
percevoir, comprendre, avoir foi; entrailles et sortir des entrailles,
el quand il n'est pas conjoint avec :1803. Sortir de l'utérus et des lom­
faire, c'est obéir, 836L Entendre, bes se dit du bien, et sortir des en­
c'est recevoir pal' la mémoire et trailles se dit du vrai, 329lt. Les
être instruit, et aussi recevoir pal' entrailles sign. les vrais de l'inno­
l'entendement et croire, et aussi cence, :10031.
recevoir par obéissance et faire; ENTRéE, Janua, Ostium. L'en­
mOllt1'é, 9311. Quand entendre est trée sign. l'introduction et l'admis­
dit du Seigneur, c'est porter le se­ sion, 2356, 8989. L'entrée de la
cours de la miséricorde, 6852. En­ tente de convention sign. l'intro­
~endre la voix du seigneur, c'est duction dans le ciel où est le Sei­
être instruit des préceptes de la gneur, :10:108. L'entrée, dans la Pa­
foi, et les recevoir, 93H. « Dieu role, sign. ce qui introduit ou vers
m'a jugée, et il a entendu ma voix,1l le vrai, ou vers le bien, ou vers le
- Gen. XXX. 6, - sign. dans le seigneur; ainsi, l'entrée sign. le
sens suprême la justice et la misé­ vrai même, puis le bien même,
ricorde, dans le sens interne le comme aussi le Seigneur même,
saint de la foi, dans le sens externe car le vrai conduit au bien, el le
le bien de la vie, 392:1. Voir ÉCOU­ bien conduit au SeigneUl', 2356.
TEil. ENTRER. C'est, dans le sens spi­
ENTHOUSIASTES. Les doctrinaux, rituel, communiquer sn pensée à
quels qu'ils soient, peuvent être un au tre, 690:1.. Le divin peut en­
confirmés ; ainsi, ceux des en thou­ trer dans le rationnel, mais le ra­
siastes le sont pal' les enthousiastes, tionnel ne peut entrer dans le di­
6865. vin, 25:19. Personne ne peut entrer
ENTHOUSIASTIQUES. Visions des dans le èiel, à moins d'avoir quel­
esprits enthousiastiques; quelles que chose de l'innocence, 5608.
elles sont, ct d'où elles viennent, Ceux qui entrent dans le ciel dé­
:1968. posent tout mérite d'eux-mêmes,
ENTONNOIR, Infundibulum (par­ lt007. Entrer par les vrais de la foi
lie du cerveau), ltOlt5. Quelle est la dans les scientifiques est selon l'or­
représentation de l'entonnoir dans dre, mais entrer par les scientifi­
le cerveau; d'après l'expérience, ques dans les vrais de la foi est
lt050. Voir LnIPHE. contre l'ordre, :10236. Les vrais en­
ENTORTILLEMENT dans un drap; trent successivement dans le bien,
genre de peine dans l'autre vie, 964. l'augmentent et le perfectionnent,
ENTOURER, Circumdare, sign. 8772. Le seigneUl' entre par la vie
influer, 115. Le bien procédant du de l'homme dans les vrais de sa foi,
SeigneUl' comme Soleil entoure non­ 9380. Le Seigneur entre chez ceux
seulement dans le commun le ciel, qui sont dans l'amour et dans la
mais encore dans le particulier les charité; comment, 10:189. Le Sei­
sociétés célestes qui sont dans le gneur entre par le b~en, ainsi par
ciel, et aussi dans le singuliel' cha· l'amoûr et par la charité qui sont
310 EN EP
chez l'homme, et il le conduit dans quoi Jean-Bt'tpUste fut envoyé d'a·
les vrais qui correspondent, 10201. vance pour préparer le chemin,
Les esprits et les anges entrent 8028. Voil' ENVOYÉ,
dans toutes les choses de la mé­ EPARS. Les choses qui paraissent
moire de l'homme, 1252, 1255, éparses dans la Parole ont été con­
681t. Entrer vers quelqu'un,quand jointes chez les anges dans un seul
cela se dit des mariages, c'est êtrll sens, et même dans une seule idée,
conjoint, 3914, 3919. Entrer, c'est 9200; on ne peut voir ces choses
la communication, 6901. Entrer et en série, à moins qu'on ne les con­
sOI'tir, c'est l'état de la "ie, de la­ sidèl'e rassemblées en une seule
quelle il s'agit, depuis le commen­ idée, et que l'intuition ne soit alors
cement jusqu'à la fin; illustré et éloigoée du sens de la le lire, 3074.
1Ilontl"é, .9927; c'est l'état de la ÉPA~~~J!.'L-!ign. t~a puis­
chose depuis le commencement jus­ sance, 3079. Dans la Parole, -la
qU'à la fin, 10240. main- sigti. la puissance, le bras
ENvIE,lnvidia. Avoir de l'envie une puissance plus grande, et J:t­
Ualouser), c'est ne point compren­ pa.!lI~_!()J!te..lW-'l.!ssa..!!ce, 1085.
dre, 3410, Les envies découlent du Dans le très-grand homme, aux
penchant de l'homme à vouloir épaules c~~P..l!ndent ceux q~i
commander aux autres et posséder so.!!L~ansJ~.p.!!.issance par le vrai
les richesses des autres, 10791. De de la foi d'après le bien, 4932. Les
quelle grande envie soot affectés mains, les bras et les épaules cor­
et tourmentés les mauvais esprits, respondent à la puissance, parce
quand ils voient la béatitude des que les forces et les puissances de
anges, 1974. tout le corps et de IQus les viscères
ENVOYÉ, Missus. Dans la langue du corps se rMèrent à ces mem­
hébraïque, l'envoyé sign. l'ange; bres, car c'est par eux que le
ùe là le Seigneur qui, quant au di­ corps exel'ce ses forces et ses puis­
vin humain, a été appelé ange, se sances, 4933. Les infernaux pré- )
dit envoyé par le Père, 6831,.10561. sentent pal' fantaisie une épaule,
Les prophètes étaient nommés en­ par laquelle ils font que les forces
voyés, parce que les paroles qu'ils. sont répercutées, 4937. Dans la
prononçaient sortaient du saint de Parole, par l'épaule il est signifié
l'esprit du Seigneur, 2::197. Voil' toute puissance, 4937, 1085.
ENVOYER. ÉPEAUTRE, Zea. Le froment est
ENVOYER, Miltere. Partout par le bien du naturel intérieur, et l'é­
être envoyé il est signifié sortir, peautre en est le vrai, 7605, 10669.
2397. Être envoyé sign. procéder ÉPÉE (l') sign. : 1° Le vrai de la
et enseigner, 4710. Être ~nvoyé se foi qui combat; 2° la vastalion du
dit particulièrement du divin vrai, vrai; 3° le faux qui combat; 4° la
parce que tout divin vrai sort du punition du faux; ilIusl1'é et mon­
divin bien, 2397. Être em'oyé par h'é, 2799. Les épées (gladii) sont
Jéhovah sign. le dil'in qui conduit les vrais de la foi par l.esquels on
et aussi le divin qui procède, 10561. combat conlre les faux et les maux;
Il est dit du saint de l'esprit qu'il et les épées (machœrœ) sonl les
fut envoyé, c'est-à-dire, qu'il sort doctrinaux qui détruisent le l'rai
du divin du Seigneur, 2397. Pour­ et le bien; montré, 6353. L'épée
EP EP 3H
(gladius) est la vastation du vrai et bien céleste, 9477. L'épbod était
la damnation du mal et du faux; une couverture pour les c~lestes
montré, 7f.02. L'épée dégaInée ou externes, et le pectoral une cou-
tirée est le combat continu contre verture pour les célestes internes,
les faux et les maux, et vice versâ; 9477. L'éphod est le divin vrai dans
m,antré,8294. L'épée sur la cuisse, Je royaume spirituel, en une forme
c'est le vrai qui combat d'après le externe, dans lequel se terminent
bien, 10488. L'épée est le mal qui les intérieurs, 9824, 9891. L'éphod
combat par le faux, 6499. Tomber était le plus extérieur des trois ha-
par l'épée, c'est périr par le faux, bits sacerdotaux, et par conséquent
8902. L'épée du désert,- Lament. plus salnt"que les autres, puisqu'il
V. 9,- est le faux combattant con- les renfermait, 9824. L'éphod sign.
tre les vrais qui appartiennent à la l'externe du royaume spirituel,
foi, 9050. La flamme de l'épée ou 9837. L'éphod étaitlissu d'hyacin-
du glaive qui se tourne,-Gen. m. the, de pourpre, d'écarlate double-
24, - sign. le prop"re amour avec teint et de fin lin, et l'hyacinthe si-
ses folles cupidités et leurs persua- gnifiait le Hai de J'amour céleste,
sion~, 309. Courte r.pée avec la· la pourpre le bien de "amour cé-
qu'elle se faisait la circoncision, leste, l'écarlate double-teint le bien
2799; VOi1' aussi 2039, f., 2046, f., de l'amour spirituel, et le fin lin le
7064. , vrai de l'amour spirituel; et cela,
ÉPHAH, fils de l'.lidlan, fils d'A- parce que .1'éphod signifiait le ciel
braham par Kéturah,- Gen. XXV. dan..u~~_ dMl!.iers, 9873. L'éphod
4, - sig. une dérivation de la troi- avec le manteau, c'est le royaume
sième portion du royaume spirituel spirituel; et la tunique, parce
dans les cieux et dans les terres, qu'elle en était séparée par la cein-
quant aux doctrinaux et aux culles ture, est le spirituel et le céleste;
qui en pl'oviennent, dérivation du c'est la même chose que ce qui est
vrai de la foi représenté par Midian, signifié par le voile dans la tente,
3238,3242. et par le cou chez l'homme; il/us-
ÉPHAH. L'éphah, étant une des tl'é, 10005.
mesures pour les choses sèches qui l~I'HRAïM sign.l'intellectuel dans
servent d'aliments, sign. le bien, le naturel, 5354. Dans la langue
8540. L'éphah, considéré comme originale, Épbraïm a liré son nom
un dixième du chomer, sign. peu, de la fructificalion, 5355. Éphraïm
8468. La mesure de l'éphah était sign. le nouvel intellectuel de l'é-
divisée en dix, pour qu'elle signifiât glise j mont1'é, 5354. Éphraïm sig.
le réceptif, dont la qualité était dé- d'après l'illustration la perception
signée par les nombres; toutefois, de ce que c'est que le vrai et le bien
dans Ézéchiel, où il s'agit du nou- procédant de la Parole; illustl'é,
veau temple, l'éphah est divisé non 6222. ÉphraIm est l'intellectuel de
en dix, mais en six; pourquoi? l'église spirituelle, et Ménascheh
10262. en est le volontaire; montré,3969,
ÉPHER, fils de Midian, fils d'A- 6222, 6238. Éphralm est le vl'ai
braham pal' Kéturah,- Gen. XXV. quant à l'intellectuel, et Méllascheh
4. - VOi1' ÉPHAH. le bien quant au volontaire, 6234,
ÉPHOD (l') sign. ce qui couvre Je 6238, 6267. ÉphraIm est "homme
3tt EP EP
to l'église S(lit~tueHe .externe, eL mau:ç, 33iO. La couronne d'épines
Mél)as,cbeh .l'homme de ('église cé­ SUI' le Sei&neur a, représenlé alors
Jelile ~Lerne" 6296. La monlagne l'état l,\c l'église q\lant à la l'arille,
ç1't;phl:ailn, "... Jérém. IV. :15,­ 9146, {. roi" CHAI\,DON.
sigR. l'affection du virai qui doit ÉPONGE. Les sipènes conçoivenL
être affil1mé, 3923. Les fils d'É­ des al'Lificell inconnus dans le mon­
phraïm 'sont nommés lireur~ d'arcs, de; ee ,s911t, pour ainsi, des épon­
5354. ges qui s'imbibenl de ruse~.exécra­
i-:PHRATAH, c'esl le spirituel du bles, 831. Les amqurs célestes re­
oéleste dans l'é~a,l antérieur, 6585, çoivenlles vrai.s du ciel cl s'en im­
4594; voir BE:rlfLÉ€H~m, Dès le ~ibenl comme des éponges; et les
lemps lrès-ancien, Éphralab a si" amours mondains reçoivellt les fal,lx
gnifié le spirituel du célesle; de là et s'en imbibent ilus~i comme <les
dans la suite Belhléchem, qui est éponges, 9382.•
Ephratah, l'a signifié; de III Benja­ ÉPOUSE, U:I;or. La f~mme el I,'é­
min y e&t né, el le seigneur yesL pouse, c'esll'église, 25~, 253, 769,
né, 6594; voit 6267, 9406, 0685, 770; cl aussi l'église pervertie, 1lO~.
9594­ Ce que c'esl. que l'homme (vir) et
j~PIIRON sign. ceux chez qni le l'épouse, el ce que c'esl que l'homo
bien elle vrai de la foi {leuvenl être me (/tomo) et l'éponse, 915. Dans
l'eçns, 2933, 2960, 2969. Éphron l'église spiriluelie l'épouse#, re.pré­
esl appelé Chiltéen, afin qu'il re­ senle le bien,'et le mari représente
présenle l'église spirituelle comme le vrai; mais dans l'église célesle
chef et prince, 29M. le IImi l'eprésenÎe le biên- et l'é·
Io:P,I, Les épis sign. les scienlifi­ pouse le vl:~i, M36. Dans la Pa­
.ques {l,aree que le froment sign. le I:ole, quand il est dill'homme (vir)
bien du nalurel, car les scientifi­ et l'épouse, le vrai esl signifié pal'
ques contiennent le bien du nalu­ l'bomme, el le bien par l'épouse;
l'cl, comme les épis contiennenl le el, dans le sens opposé, ie raux par
froment; mon/té, 5212. L'épi sign. l'homme, el le mal pal' l'épouse;
le vrai qui contienl; le froment,el mais quand il est dit le mari et l'é­
l'orgp. (\(\11S l'épi, sign. le bien qui poose, le bien esl signifié par le
reçoit et aussi le bien reçu, 10669. mar~ ~t le vrai pal' l'époose, et,
Les épis gras et bons sig. les scien. dans le sens opPpsé, .le mal pal' le
tifiqnes a,uxquels peuvent être ap­ mari, el le faux par l'épouse; rai­
pliquées les choses qui aPllartien­ son de cela, 6823; voir aussi 3517.
penl à la foi el à la charilé, 5213. Saraï, épouse, eslle vrai adjoint au
Les épis minces sign. des scientifi­ bien, 1668. POUl:quoi la servaple
q\leS de nul usage, 52:16. L'épi l'Ôti !lagar .a été donnée il Abraham
esl le bien ùe la chari lé , l'épi verl PO!!,I:. f~n!~~; f~t lion p~llI' épouse,
est le bien du \Tai, et en manger, :1907. Les den x épouses de Jaëob,
c'est se les approprier, 9295. Léah et Rachel, repré~entaienl l'é­
ÉPINE (l') et le chardon" c'est la glise exlerne el l'égliSE: inlerne,
malédiction et la vaslalion, 273. 609. Les épouses sign. les biens du
Les épines sont les faux des convoi­ vrai, 2517, 651:0, 4823, 7022. .
lises; montré, 9146. Dans la para­ Les épouses, dans les temps al]­
bole dp! semeur, les~pines sont les ?~n~ se' disaielllnlOl'~es, quand
EQ ER 3f3
eHell nlenf~lItaient point un fils ou pour faire le bien d'après le ciel;
u!je Jiiiê, et elles- se regardaient de là l'équilibre, et l'homme a le
aussi comme mortes, parce qu'il ne libre; expél'ience, 9477. Le Sei­
resterait d'elles dan!! la postérilé gneur place "homme dans l'équili­
nulle mémoire ou pour ainsi dire bre enlre les maux et les biens, et
nulle vie, 3908. Pourquoi tant de entre les faux et les vrais, d'un côté
lois ont été établies dans l'église par les mauvais esprils et de l'au­
jQive au sujet de la prérogative du tre par les anges, alln que l'homme
mari et de l'obéissance de l'épouse, soil dans le libre, 5982. L'homme
568. AujoUl'd'hui, il n'est pas per­ est tenu par le Seigneul' enlre le
mis d'avoir plusieurs épouses, ni ciel et renfer, et ainsi dans l'équi­
d't:djoinpre une concu,bine il l'i. libre, afin' qu'il soit dans le libre
pouse; pourquoi 1 9002. Quelles pour la réformation, 6477, 8209,
sont les épouses qui n'aiment point 8987. Chez les méchants, il n'y a
leur mari, et qui le méprisent, pas équilibre entre le mal et le
2745. Être conjoiJ;lt à son épouse bien,6308. Voir LIBRE.
par le seul désir la,sci(, c'est là un ÉQUITABLE. Dans le nalurel est
naturel non spiriluel; mais être proprement nommé juste et équi.
conjoint il son épouse pal' l'amour l.able ce qui, dans le spirituel, est
conjugal, c'est là Ull natllrel spiri­ ,\ appelé hien et vrai; ainsi, réquila­
tuel, 4992. De ceux qui ont pOlir ble est le vrai moral et civil, 11'1.67.
.principe la communauté des epou­ ER, fils de Jehudah; c'est le faull',
ses; leurchâ,timent dans l'aulre vie 4821, 4822, 4830. C'étail le faux
est horrible, 2756. Voü' FIANCÉE. du mal, 4832.
ÉPOUVANTE,Pavol'. L'épouvante, ÉRECH, - Gen. X. 10. - C'est
- Jél'ém. XLVIIJ, - c'est le trou­ une variété du culte signillé pal'
ble et la commotion du men lai na­ Babel, 1182, 1183.
tUl'el, quand il hésite entre les ÉRI, fils de Gad. Les fils de Gad
maux et les biens et entre les faux sign. le bien de la foi, et par suite
et les vl:ais, 0348. Voir CRAINTE. les œuvres et les'doctrinaux, 6024.
ÉPROUVER hi cœur et les reins, ÉUIGER. Dans la Parole, édifier
sign. explorer les choses qui appar­ se dil des maux, ériger se dit des
tiennent au bien et celles qui ap­ faux, et renouveler se dil des uns
partiennent au vrai, et en sonder et des autres, 153.
la quantité et la qualité, 5385. ERHANT ET FUGITIF (être), Vag,us
ÉQUILIIlRE. D'où vient j'équilibre et pl·ofugus. C'est ne point savoir
et le libre de l'homme, 6477, 8209. ce que c'est que le vrai el le bien,
Dans l'autre vie, il y a équilibre 382.
pour Ioules cboses, 689; tellement ERRER dans le champ, c'est dé­
que le mal se punillui-même, 696, choir du vrai commun de l'église,
quand l'équilibre commence à pen­ /1717. Errer dans le désert sign.
chel' du côté du mal, 2122; com­ êlre entrainé dans diverses erreurs,
men t les sociétés alors son t dissou­ 2679.
tes, 2129. Autour de l'homme il y ERREUR. Dans quelles erreurs
,a une sphère commune d'efforts' tombent ceux qui ne pensent pas
pour faire le mal d'après l'enfer, au-delà du sens de La lettre, quand
et une spnère commune d'efforts ils lisent la Parole, 10431. Dans
314 ER ES
combien d'erreurs tombent ceux les scientifiques, et ainsi se pr_ivllnt
qui ont seulement la doctrine de la de la vue intérieure, 4760. Ils ont
foi, et nOn en même temps celle de moins desag6sse que les simples,
la charité, 2383, 24 t 7, 3146, 3325, parce qu'ils sont sensuels, 5089.
3412,3413,3416,3773,4672,4730, Un très - grand nombre d'érudits
4783,4925,.5351,7623 à 7627,7752 sont dans la persuasion du faux,
à 7762,7790,8094,8313,8530,8765, parce qu'Ils conqrment les faux par
9186; 9224, 10555. L'erreur sign. les scientifiques; 5128. Les érudits
ce qui est contraire, 5625. Erreurs cl'oieli"(qu"i1s-recevraien t de préfé­
dans lesquelles sont enclins à tom­ rence la parole, si elle était écrite
ber ceux qui doivent être réformés, autrement, mais ils se trompent
2949. Erreurs de ceux qui placent étrangement, et la plupart d'entre
la salvation dans la foi seule, 8700. eux sont at.~ées et n<!turalistes,
ÉRQCTATION. Lancer des mots 8783. Lès érudits ne saisissent pas
comme par éructation, 4656. ce que c'est que l'esprit et la vie
ÉRUDiTION (1') humaine introduit après la mort; expérience. 6317.
l'obscurité dans les choses spiri­ Les érudits ne savent rien du très­
tuelles chez ceux qui se fient à leur gl'and homme, 3747, 3748, 3749;
intelligence, et s'élèvent par consG-­ voi,' HomlE (très-grand). Les éru­
quent au-dessus des autres, 8783. dits de notre siècle se bornent à
L'affectation de l'érudition couvre discuter si une chose esl; et, tant
d'ombre les sujets, 6924, L'érudi­ qu'ils s'en tiennent là, ils ne pell­
tion chez les anciens les conduisait vent savoir 'que celle chose est, ni
à la sagesse, 4966. Érudition d'au­ à plus forte raison- ce qu'elle est,
jourd'hui, 3428, 3774, 9407. La 3747. Quels sont aujôurd'huiles
véritable érudition, dans les pre­ érudits qui instruisent les autres;
miers temps qui ont été appelés montré par des exemples, 3748,
âge d'or et âge d'argent, consistait 3749. Pourquoi les érudits ne peu­
à parler et à écrire de manière vent prendre pour principe qu'il
qu'on ne fil attention au sens de la existe un influx du Seigneur Ilar le
lettre qu'afin que la sagesse cà­ ciel, 4322. Opinions diverses-oés
c.!!..iW dans ~e sens y mt h'anspa­ érudits au sujet de l'âme, 4527,
rente, 9407. 4622. Les érudits, dans l'autre vie,
ÉRUDITS. Voir SAVANTS. Sur les sont plus stupides que les simples,
vérités spirituelles les érudits en 4156.
savent moins que les simpl~s, 3747. f:SA ü représente le divin bien
Vn grand nombre d'érudits dérai­ naturel du Seigneur, 4639, 4650.
sonnent plus que les simples au f:saü ou Édom, dans le sens réel,
sujet des spirituels; pourquoi? représente le Seigneur quant à son
4760. Les érudits ne saisissent pas essence humaine, 1675. Ésaü est le
ce que c'est que la perception, divin humain du seigneur quant
1387. Les érudits qui se sont COIl­ au bien premièrement conçu, et
fil'més contre les vrais de l'église Édom le divin naturel du Seigneur
sont sensuels, 6316; voir SENSUEL. quant au bien auquel on t été con·
Les érudits (Je croient pas des cho­ joints les doctrinaux du vrai, 3302.
ses que croient les simples, parce )~saü et Édom, c'est le bien de la
que d'après le n~g~tif ils consgltent vie du vrai naturel, 3300. Ésaü est
ES ES 315
le bien naturel avant qu'au bien ESCRBAlf, fils de Dischon, fils de
aient élé adjoinls les doclrinaux du Séir, - Gen. XXXVI. 26. - C'est
vrai, puis aussi le bien de la vie une quatrième classe de vrais, et
d'après l'inllux ralionnel; Édom est une qualité de ces vrais, 4648.
le bien du ralionnel auquel onl ESCHKOL. VOi,' ANER.
été adjoinls les doctrinaux du vrai i ESCLAVAGE, Servum. Faire le
montré, 3322. Dans le sens oppo· mal d'après te plaisir de l'amour
sé, l~saü esl le mal de l'amour de pal'all être une Iiberlé (libel"Um),
soi avant qu'aient élé adjoinls les mais c'est un esclavage, 9586• .Êlre
faux, et Édom le mal de cet amour conduit par l'enfer est un esclava­
quand aussi les faux ont élé ad­ ge,9586.
joinls; l'un et l'aulre sign. ceux ESCLAVE, Senms. Voir SERVI­
qui d'après le mal de l'amour de TEUR. Les esprits de l'enrel" gouver·
soi méprisenl el rejellent les vrais; nent l'homme comme un esclave,
montl'é, 3322. Ésaü tire son nom mais les anges du ciel le gouver­
du poilu, et Édom du rouge, 3527. nenl avec douceur par le libre,
f:saü est le divin bien du nalurel 6205. La maison d'esclaves,-Exod.
du seigneUl', et Édom est le divin XX. 2, - sign. la caplivilé spiri.
humain du Seigneur quant au na­ tuelle, et aussi ('enfer, parce que
turel et au corporel, 4642. Ésaü l'esclavage consisle à être lenu cap­
est le bien de l'enfance, et par suite lif et à êlre conduit par ceux qui
le bien de la vie, ou, ce qui esl la sont dans l'enfer, el la liberlé à
même chose, le bien du naturel, êlre conduil par le Seigneur, 8866.
35011. Ésaü a représenté le bien du ÉSEK. (Nom d'un puils.) Dans la
nalurel de l'enfance du seigneUl'; langue originale, ce mot signifie
et, après que cela eut été fail di­ con lesta lion ou querelle, el est dé­
vin, le divin bien du divin naturel rivé d'uo mot avec lequel il a de
du Seigneur, 3599. Ésaü estl'affec­ l'affinilé et qui signifie oppression
tion du bien du nalurel ou le bien et injure, 3427. Le puils Ések sign.
de la vic, 3494. Voir ÉDO}[. le seos interne de la Parole, qui est
Ésail et Jacob, après que le na­ nié, parce qu'il y a des choses qui
turel du Seigneur eut été glorifié, paraissent opposées; ilIustré,3h27.
représenlent son divin naturel ÉSER, fils de Séir, chorile,­
quanl au divin bien et au divin Gen. XXXVI. 21. - C'est une pre­
vrai, 3576. Jacob esl le bien du mièl'e classe de vrais dans le divin
vrai, et Ésaü le vrai du bien, 3669, humain, et une qualité de ces vrais,
3677. Ésaü élait dans la pensée de 4648.
Jischak, quand celui-ci bénit Jacob, ESPACE. Les espaces et les temps
3576. Jacob a revêlu la personne sonlles propres de la nalure,40h3.
d'Ésaû i c'est à cause du droit d'al· Toutes les idées du Lemps elloules
nesse et de la bénédiclion, lesquels les idées de l'espace, qui jouent
il a même enlevés, 3659. VOil' JA­ dans l'homme naturel un si granel
COB. rôlequesans-ellëSil-ne peul pen­
EsBON, fils de Gad. Les fils de ser, apparljeJln.en.Là la lumier~ du
Gad sign, le bien de la foi, et par l!1o!lde, 3228. Dans l'aulre vie.. il
suile les œuvres et leurs doclri· n'y_ a ni temps ni ~p~es, 2625.
naux, 6024. Les espaces correspondenl à l'élat
3t6 ES ES
quant !r~tre, et le temps corres­ EspfRA.NCS (l') appartient à J'en­
pond à l'état quant à l'exi.ster,3938, tendement par le vrai, et la con­
L'espace et le tempssont les états; fiance appartient à la volonté pal'
et cela, parce que l'idée de l'espace le bien, 6578. Il ne peut y avoir de
-et du temps n'existe pas dans l'au­ confiance réelle chez d'autres que
tre vie, ni dans l'homme interne chez ceux qui sont dans le bien de
rohez l'homme, 3356. Les lieux et la charité, ni d'espérance réelle
les espaces dans l'au Ire vie sont les chez d~autres que chez ceux qui
élals: illustré par l'expérience, sont dans le bien de la foi, 6578.
4882. Dans l'autre vie, il n'y a Après le combat dans la lentation,
point d'espaces, mais néanmoins il l'homme qui en sort victorieux par
y a des apparences d'espaces, qui le seigneur est conduit dans un
onl leur origine par les change­ état d'espérance et de consolation,
ments d'élal dans les intérieul's, 6574, 8159, 81.65.
5605. Les présences et les idées de ESPIONS, Exploratores. Ce sont
l'espace sont selon les affinités des ceux qui apprennent les vrais de
pensées et des affections; illustl'é, l'église seulement pour en obtenir
10146. Les espaces et les progres­ du lucre, 5432.
sions, dans l'au Ire vie, sont des ap­ ESPRIT, Spil'itus. Par l'esprit,
parences d'après les changemenls les anciens entendaient t'homme
d'élat des inlérieurs, 9440. Les intérieur, -qui doi't vivre après la
temps et les espaces sont des élals; mort du corps; mais aujourd'hui
illustni d'après la comparaison du on entend seulement d'une manière
soleil du monde avec le soleil du abstraite l'affection et la pensée in­
ciel, 7381. L'homme ne peut pas térieures, 5222. L'esprit est l'hom­
penser sans l'idée de l'espace et du me interne, 4051. L'externe dont
temps, mais il en est aulremenl de l'homme est enveloppé dans le
('ange, 3404. Voil- TEMPS. monde a été accommodé aux usa­
Dans la Parole, il a été parlé d'a­ ges du monde, mais l'externe qui
près l'idée du lieu et de l'espace; a élé accommodé aux usages dans
montre, 3387. Les espaces et les l'au Ire vie ne meurt point; cet
temps y sign. les états, les espaces externe en union avec l'inlerne est
les états quant à l'être, et les temps appelé esprit, 10593. L'esprit est un
les états quant à l'exister, 2625. composé d'organes ou est une sub­
ESPÈCE, Species. Il est impossi­ stance organique, 444. Dans l'hom­
ble de faire l'énumération des es­ me, c'est l'esprit qui senl, et non
pèces qui appartiennent à chaque le corps, 447. L'esprit est l'homme
genre de biens spirituels et de vrais lui-même qui pense et qui souhaite,
spiriluels, 775. Chaque genre de désire et est affeclé, 4622. C'est
bien et chaque genre de vrai à des l'esprit qui sent dans le corps,
espèces innombrables, 351.9. Cha­ 4622. L'âme est l'homme lui-même
que genre, chaque espèce et cha­ qui vit dans le corps; mais il est
que élal des intellectuels el des vo­ plus convenable de dire l'esprit ou
lonlaires, pris isolément, l'enferme l'homme intérieur, que de dire l'â·
l'indéfini, et à plus forle raison lors­ me, 6054. L'esprit de l'homme est
qu'il se lrouve uni il d'autres, 675. dans le corps, dans le tout et dans
foi,· GENRE. chaque partie; il en est la substilnc~
ES ES 30
plus pure, tant dans ses org~nes corps, 1I622. Ce que c'esl qu'êlre
(motoria) q,ue dans ses organes délaché du corps, ou ne pas savoir
(sensoria) , et partout ailleurs, si l'on esl dans le corps ou hors
4659. Le corps est le malériel an­ du corps; dans cet élat "esprit de
ncxé partout à l'espril eladéqual l'homme a des sens exquis, f 883.
au monde dans lequel il est alors, Ce que c'esl qU'être .emporté par
4659. Quand l'espril est dépouillé l'esprit dans un autre lieu, 1884.
du corps, il esl alors dans ses sen­ L'esprit de l'homme, dans l'autre
sations, dans lesquelles il avait élé vie, apparall quanl à toutes choses
lorsqu'il élait dans le corps, el mê­ comme homme; on ne le sait pas
me dans des sensations llien plus SUI' nolre lerre; raison de cela,
exquises, 1I622,6796; voir MENTAL, 1.0758. L'homme etl'espril ne sont
Ons. L'esprit de l'homme, après la que leur vrai elleur bien; illustré,
morl du r.orps, apparall dans le 10298. Dans la Parole, l'espril sig.
monde spiriluel dans une forme la vie par le Seigneur, el la chail'
humaine absolumenl comme dans la vie par l'homme; mont., 1.0283.
le monde, 10596. Il jouit aussi de L'âme sign. la vie de la foi d'après
la facullé de voir, d'cnlendre, de l'auimation, comme aussi l'esprit
parler el de sentir comme dans le qui a tiré son nom du venl; ill. et
Illonde, 10596. El il possède il un mont., 9281, 981.8. Voir AME.
haut degré loute faculté de penser, Esprits. Tous les esprits et tous
de vouloir et de faire comme dans les anges bnl été hommes, 1880.
le monde; en un mol, c'esl un Les esprils son l des subslances et
hommc quanl à toutes choses èn des formes réelles, el les bons sonl
général el en particulier, excepté doués d'un r.œur purifié, 3726. Esl
qu'il n'esl pas enveloppé dc ce appelé esprit l'homme après la
corps grossier qu'il avail dans le morl, espril bon, s'il a été hon dans
monde; il le laisse en mouranl, et le monde, el espril mauvais, si
il ne le reprend jamais, 1. 0594. dans le monde il a été mauvais,
L'homme pal' son espril peut voir 1.0593. L'homme, même quand il
les choses qui sonl- dans le monde est dans le n'londe, esl, quan l à ses
spirituel, s'il peul êlre détaché des intérieurs, ainsi quanl à l'espril ou
sensuels qui sonl du corps, el être à l'âme, au milieu d'esprits qui
élevé dans la lumière du cicl par le sont tels qu'il esl lui-même, 322,
Seigneur, 6622. La raison de cela, 1880,3633,6067,4073,6077,6622,
c'esl que le corps ne senl pas, 4735, 6056, 6605, 6626, 7021,
mais c'est l'esprit de l'homme qui 10596. Tous les esprits apparais­
sent dans le corps; et autanl il senl sent comme hommes, avec une face
dans le corps, a\ltanl il senl gros­ et un corps d'homme, avec des or­
sièremenl el obscurémenl, ainsi ganes el des membres; pourquoi?
dans les lénèbres; mais autanl- il 3633. Aucun esprit n'a la vie par
sent non dans le corps, aUlanl il lui-même, 5867; voir VIE. Les es­
senl clairemenl et dans la lumière, prits, de même que les hommes et
. 4622, 6614, 6622. Les choses qui les anges, sont des ("écipients de la
sonl dans l'aulre vie onl été vues vie, 5867. Les esprits sonl des sub­
pal' les yeux de l'espril de Sweden­ stances organiques, 1533. Les or­
borg, et non par les yeux de son ganiques des esprits ne sont pas là
3tS ES ES
où ils apparaissent, 1378. Les es­ conduit par le Seigneur, 9438. Swe­
prits sont présents quand on pense denborg a parlé avec eUll, 1880.
à eux, 1274. Il en est peu qui Les esprits ne voient rien dans le
croient qu'il y a des esprits, ni à monde solaire, si ce n'est par l'hom­
plus forle raison que quelqu'un me, quand il plalt au Seigneur,
puisse parler avec les esprits, 448, 1880. Ils ont vu par les yeux de
1594. Quelle opinion quelques-uns Swedenborg, 1880. Les esprils se
ont eue des esprits, 643 et suiv. voient mutuellemenl, s'entendent,
Quelques-uns en ont eu une idée conversent ensemble, sentent leurs
COOlme d'un fantôme, 643. D'au­ membres pal' le toucher; et cela,
tres. ont cru que les esprits n'a­ d'une manière plus exquise que
vaient pas d'étendue, mais qu'ils dans la vie du COI'pS, 4527. Les es­
consistaient dans la pensée seule, prits s'associent et se désassocient
444,445. D'autres ont nié que l'es­ selon les affeclions et les pensées,
pril fût dans un lieu, 446. Les es­ 10312. Les esprils peuvent être
prits ont la vue, l'ouie, l'odorat, le instruits de même que lorsqu'ils
loucher, bien plus exquis que lors­ étaient hommes, 6931. Les esprits
qu'ils étaient dans le corps; puis qui apparaissent dans des plans di·
aussi les cupidités, les affections, vers sont d'un génie divers, 4403.
les pensées et tou les les far.ullés Il Y a des esprits qui apparaissen t
bien plus élevées, el ils conversent avec un COl'pS grossier; ce sont
enlre eux, 321, 322. Les esprits ceux qui se sonl confirmés conlre
ont lous les sens, excepté le goût, le divin, et se sonl ainsi fermé les
1880, 1881. Les esprits n'ont pas int~rieurs, 5991, 6318. C'est par
le,sens du goût, mais ils en ont l'a· les esprits que le Seigneur dirige le
nalogue, 1516, 1880. Les esprits genre humain et l'homme, 4077,
sont dans l'indignation, quand on 5848. Le Seigneul' a ell chez lui
leur dit qu'ils ne jouissent pas des des sociétés d'esprits et d'anges;
sens, 1630, 1881. L'état des esprits toulefois il n'a rien tiré d'eux, mais
est plus parfait que celui des hom­ par eux il tirait du divin; illustré,
mes, 1389. Les esprils jouissent 4075.
de sens beaucoup plus exquis que Esprits citez l'homme. Chez r.ha­
l'homme n'en jouit dans le corps; que homme, il y a des esprits et
raison de cela, 4622. Du langage des anges, 697,2886,2887,4047,
des esprits et des anges, 1634 à 5846 à 5866, 5976 à 5993; voÏ1'
1650,1757 à 1764; voir LANGAGE. MONDE DES ESPRITS. Ils sont dans
L'homme a été créé de telle sorte ses pensées et dans ses alTections~
qu'il puisse parler avec les esprits, 2888, 5846, 5848. S'ils étaient en­
5, 67 à 69, 1880. POUl' que l'hom­ levés, l'homme ne pourrait pas vi­
me puisse vivre, il faut absolument vr~, 2887,5849, 5854, 5993, 6321;
que des anges du ciel et des esprits parce qlle pal' eux l'homme a avec
de ('enfer lui soient adjoinls, 5993. le monde spirituel une communi­
Les esprits ont parlé avec les homo c.1lion el une conjpnction sans les­
mes dans les temps anciens, 7802. quelles il n'y aurait pas de vie pour
Il est pernicieux de parler avec les lui, 697, 2796, 2886, 2887, 4047,
esprits, à moins que j'homme ne 4048, 5846 à 5866, 5976 à 5993.
soit dans la foi réelle, el ne soil Les esprils chez l'homme sonl chan­
ES ES 3t9
gés selon ses affeclions qui appar­ été longtemps chez lui, 5383. Les
liennent à l'amour, 5851. Les es­ esprits qui arrivent chez l'homme
prits de l'enfer sont dans les pro­ entrent dans toute sa mémoire;
pres amours de l'homme, 5852, ainsi, ils s'emparent de toutes les
5~79 à 5993. Les esprits entrent choses qui sont à l'homme, aô
dans toutes les choses de la mé­ point qu'ils ne peuvent faire autre­
moire de l'homme, 5853, 5857, ment que de croire qu'elles sont à
5859, 5860, 6193, 6198, 6199. Les eux, 5853. Ils s'emparent aussi de
esprits chez l'homme ne perç.oi­ tous ses scientifiques comme étant
vent que d'après les correspondan­ à eux, 5859; ils s'emparent encore
ces ce que pense l'homme, 6319. de ses persuasions, quelles qu'elles
Les esprits sont conjoints quant soien t, 5860. Tou t ce que les es­
aux affections, et enfin sont portés prits pensent et prononcent d'après
oil est l'affeclion dominante, !lU1. la mémoit'e de l'homme, ils s'ima­
Tous les changements d'état, tant ginent que cela leur appartient et
quant aux volontaires que quant est en eux, 5858. Les esprits ont
aux in tellectuels, sont dirigés pal' aussi des choses qui leur appar­
le seigneur au moyeu des esprits liennent, mais il ne leur est pas
et des anges, 2796. Les esprits et permis de les produire; pourquoi?
les anges perçoivent les intérieurs 5858. Il Yaurai! une très-grande
des pensées de l'hDmme, 1931. confusion, si les esprits influaient
L'homme n'est point visible pour d'après leur mémoire, 5858. Les
les esprits, et les esprits ne le sont esprits qui sont chez l'homme ne
point pour l'homme, 5862. Par con­ savent pas qu'ils sont chez un hom­
séquent les esprits ne peuvent, par me, 5862. Ils ne parlent point par
l'homme, rien voir de ce qui est la langue de l'homme, ce serait
dans notre monde solaire, 1880. une obsession; ils ne voient pas
Quoique les esprits soient chez nou plus pal' ses yeux les choses
l'homme dans ses pensées et dans qui sont dans le monde, et n'enten­
ses affeclions, l'homme· cependant dent pas par ses oreilles les choses
est toujours dans le libre de pen­ qui y sout dites, 5862. Voir Es­
ser, de vouloir et d'agir, 5982, rims (mauvais.)
6!l77, 8209,8307,10777. L'influx ESP7'iiS (mauvais). II y a deux
médiat du Seigneur se fait par les genres d'esprits dans l'enfer, les es­
esprits et par les anges qui sont prits proprement dits qui agissent
adjoin ts à l'homme, 687, 58!l6 à dans les intellectuels, et les génies
5866. Le seigneur pal' les esprits qui agissent dans les volontaires;
influe dans les pensées, et par suite différence entre les uns et les au­
dans les choses de la mémoire, tres, 5977; de là vient que chez
!l186, 58M, 5858, 6192, 6193, l'homme il y a deux esprits qui
6198, 61.99, 6319. proviennent de l'enfer, 5977; voi1'
Dès qu'un esprit vient vers un GÉNIES. Quels sont les mauvais es­
aulre esprit, et mieux encore lors­ prits et où ils sout, et quels sont
qu'il vient vers un homme, il con· les génies et où ils sonl, 5035.
nalt aussitôt ses pensées et ses af­ Quelle est et d'où vient la vie des
feclions, et ce qu'il a fait jusqu'a­ mauvais esprits, 17!l2. L'homme ne
lors; absolument comme s'il avait croit point qu'il y ait en lui des es·
3'0 ES ES
prits, et cepè~danr il est en quel- de toute espèce; de ruses et de ma-
qne sorte selon la doctrine de. l'é- lices, 6666. Les mauvais esprit$ 9ui
glise que chez l'homme il y a des induisentl'bomtne en tentation ha·
esprits de l'enfer et des anges du bitent dans ses maux et dans ses
. esprits de l'enfer,
ciel, 5979. Les faUx; ces esprits excitent ses maux
quand ils sont chez "homme, ne et l'accusent, 8960. Les mauvais
sont pas dabs l'enfer, ni dans le esprits tiennent ('Homme dans leS
tourment, mâis ils sont dans le maux et dans les faux, 4249. Ils
monde des esprits, 5852. Les s'emparent d'abord des persuasions
mauvais esprits et les génies com- et des cupidilés de l'homme, et cela
battent contre les amours de l'hom- étant fait, ils gouvel'nent l'holllme
me, ainsi contre sa vie même; les avec empire, 6205. Les mauvais es-
mauvais esprits, contre les choses prits ont été privés de toute puis-
qui appartiennent à l'affection du sance chez les régénérés, et d'a-
vrai, et les génies contre celles près la sphère i1's perçoivent sur-Ie-
qui appnrtiennent à l'alfeclion du champ la réponse et la résistance,
bien, 1820, Les mauvais esprits et 986, 1695, 1740, Les esprits sont
les génies chez l'homme ne sont dans la plus grande indignation,
absolument que des sujets, par quand ils sont forcés de se retit'er',
lesquels il y a communication avec 4077. Quand (es malll'ais esprits
l'enfer, 5983; VOil' SUJET. Si les viennent vers un ange, ils s'en-
mauvais esprits percevaient qu'ils fuient, parce qu'ils n'en supportent
fussent chez l'homme, ct néan- r pas la sphère, 6355, 6369, 6370.
moins séparés d'avec lui, et s'ils Les esprits infernaux ne peuvent
pouvaient influer dans les choses exciter rien du mal ni rien dn faux
qui appartiennent à son corps, ils chez les petits enfants et chez les
s'efforceraient pal' mille moyens de simples de cœur; pourquoi? 1667.
le perdre; expérience, 5863. Les Les turpitudes et les infamies des
mauvais esprits ont une haine mol'· esprils infprnaux sont changées en
telle contre l'homme, et le plaisir choses moins viles chez les anges,
de leur vie est de le perdl'e, et sur- 5981.
tout de perdre son âme, 5863, 5864. ES1Jl'its (bons). Les états des
Les mauvais esprils peuvent être bons esprits sont continuellement
r.onnus par leurs faces; et aussi, changés et perfectionnés, 4803. Les
d'après elles, il peut être connu bons esprits n'excitent jamais les
avec quels enfers ils communi- mau". et les faux qui sont chez
quent, 4798. Les tentations exis- l'homme, mars ils défendent l'hom-
tent par les mauvais esprits, 7ld, me contre eux, et ils les tournent
751, 761. Dans les tentations, les en bien, 4307. Si les bons esprits
mauvais esprits, qui sont l)hez disent ou font par hasard du mal
l'homme, répandent des scandales dans le monde des esprits, ils ne
contre les biens et les vrais que sont pas punis, mais on leur par-
l'homme aime et croit, et excitent donne, et même on les excuse;
aussi les maux qu'il a fails, et les, raison de cela, 655!J.
faux qu'il a pensés, 741,751,761, Espl"Îts angéliques. Swedenborg
3927,4307,4572,5036,6657,8960. désigne quelquefois sous le nom
Les ma1Jvais esprits se servent aloI:s' d'esprits angéliques les anges du
ES ES 321
premier ou dernier ciel. VOil' AN- Être conduit vers les terres dans
GÉLIQUES. l'univers, c'est y être conduit quant
ESP1'its enthousiastiques. Voir il l'esprit; et cela est fait au moyen
ENTHOUSIASTIQUES. des variations de l'état des inté-
Espl'its intel·nuidiaires. Ce sont rieurs pal' le Seigne.. ,9579, 9580.
des esprils par lesquels s'opère la Le sensuel corporel ne peut pas
communication avec les cieux, saisi!' cela, mais le sensuel de l'es-
4047. prit, éloigné du corps, le saisit,
Esprits émissaires, Ce sont des 9581.
esprits que les sociétés, pOUl' com- Esprits (monde des). Voir MON-
muniquer entl'e elles, envoient et DE.
par lesquels elles parlent, 5856, ESPRIT DE DIEU (l') est la misél'i-
5983. Voir SUJET. corde, 19. C'est ce qui procède du
Esprits naturels invisibles. divin, ai'nsi du bien même; ce qui
Quels sont ces esprits, 4630. cn procède est le vrai dans lequcl
Esprits cOI'porels. Cc son t ceux est le bien, car l'esprit lui-même
qui se regardent en toutes choses; ne procède pas, l'esprit est l'instru-
ils sont les plus stupides de tous, mental par lequel ce vrai est pro-
4221. duit, 5307. L'esprit de Dieu est le
Esprits des autres terres. Les vrai dans lequel est Je bien qui pro-
esprils de chaquc terre apparais- cède du Seigneur, 5307. L'espl'il,
scnt autonr de leul' terre, pal' la quand il s'agit de l'homme, est l'en-
raison qu'ils sont d'un ccrtain gé- tendement du vrai et par suite la·
nie; ct surtout pal' la raison qu'ils vie jet l'esprit de Dieu et ('esprit
sont chez lcs habitants de leur terre, saint, c'est le divin vrai procédant
qui sont d'un génie semblable, car du Seigneur; montré, 9818. Hem-
l'homme sans les esprils ne peut plir de l'esprit de Dieu, c'cst l'in-
vivre, et il chaque homme sont flux et l'illustration d'après le divin
adjoints des esprits qui lui res- vrai, 10330.
semblent, 9968. Les esprits d'une ESPRIT DE JiUOVAH (1') sig. l'in-
terre ont été séparés des esprits flux du vrai et du bien, 57:1. L'es-
d'une autre lerre; et cela, parce prit de Jéhovah est le divin vrai,
que les esprits de chaque terre re- 'par conséquent la divine sagesse et
présentent quelque province parti- la divine intelligence, 9818,10196:
culière dans le très-grand homme, ESPRIT DE ViRITi. Le divin spiri·
et sont par suite dans un élat autre luel qui procède du Seigneur est
et dilTél'ent, 7358. Dans une cerlai- appelé l'esprit de vérilé, donl il est'
ne tel~re de l'univers, les esprits parlé dansJean, et c'est le saint vrai:
apparaissent nux habitants de leur et il appartient, non pas il quelque
terre, el s'entretiennent avec eux, espril, mais au Seigneur qui l'en-
comme des hommes; comment cela voie par uu esprit, 3969, f. Le divin
se fait, 10751. Les esprits et les vrui d'après le divin bien est le saint
anges pcuvent parler avec· les hom- même de l'esprit qui procède du
mes, quelle que soit leur langue, Seigneur, et qui est appelé Paraclet
parce que leur pensée tombe dans 1 et esprit de vérité, 4673, f·
les idées des hommes, et ainsi dans ESPRIT SA.'NT. Le divin, qui ~st
les mots de leur langage, 10752. appelé esprit saint, procède de l'hu-
J. 21.
322 ES ES
main glorifié du Seigneur, 10761. comme un seul, 1013. L'essence
C'est le saint qui procède du Sei­ même de tout bien est l'innocence,
gneur, 6788. Le saint se dit du 10132. L'essence de la charité à
vrai qui procède du Seigneur, et l'égard du prochain est l'affection
l'esprit saint ~~tle saint vrai; mon­ du bien et du vrai, 4956. L'essence
tl'é, 6788, 8302. Le _d~vitl vrai gui du vrai est le bien, 2429. L'essence
rocède du divin humain du Sei­ de l'église est la charité, 1228.
~!!r_esL l'e~_;it.§._~lt, 1499,10826. ESSENTIEL, Essentiale. L'essen­
Le divin vrai procédant du Seigneur tiel elle formel sonl un, 4574. Les
ne peul être entenciu ni être perçu, choses essentielles doivent être
avant qu'il ait traversé le ciel, el pour fin, et non les choses instru­
alors est perçu le saint, -6982. L'es:' mentales ou formelles, lesquelles
pril saint est le divin vrai qui pro­ servent; illustni, 5948; tes essen­
cède du Seigneur, et ce n'est point tielles périssent en tant que les in­
quelque esprit de toute éternité; stl'umentales sont pour fin, 5948.
7004. Dans la Parole, le divin pro­ Si les choses essentielles sont pour
cédant est appelé esprit saint, 2149, fin, il y aura en abondance des
2156,2288,2321,2329,2447,3704, ,choses instrumentales, 5949. Dans
6993, 7-182, 10738, 10822, 10823. la nature des choses il n'existe au­
Le divin procédant du Seigneur, cun essentiel, mais l'essentiel existe
qui est appelé esprit saint, est aussi seulement dans le Seigneur, qui
son divin dans le ciel, 3969, 4673, est l'Être ou Jéhovah, et toutes les
6788,6993,1499,8127,8302,9199, ­ choses sont instrumentales, 5948.
9228,9229,9278,9407,9818,9820, L'essentiel de l'église est de re­
10330. - Péché contre l'esprit connallre le divin du Seigneur, et
saint; pourquoi il ne peu t êll'è re­ son union avec le Père, 10083,
mis; c'est l'hypocrisie ou la l'use, 10112,10370,10738,10816,10817,
montré, 9013, 9014. Le péciHfcon­ 10818,10820. Lès essentiels de l'é­
tre l'esprit sain t, c'est nier le Sei­ glise sont l'amour et la foi envers
,gneur et la Parole, quaud précé­ le Seigneur d'après le Seigneur,
demmen t ils ont été reconnus, 9264. 1076t. L'essentiel de l'église est la
ESPRIT ANIMAL, 5180. charité, et par suite les œuvres de
ESSENCE (l') et la forme sont un, la charité; montl'é, 4766. Il Ya
4574. L'essence divine du Seigneur deux essentiels qui constiluentl'é­
est le divin même, qui esl appelé glise, et qui sont par suite les deux
le Père, 4235. L'essence' humaine choses principales de la doctrine;
du Seigneur a seulement été une le premier, c'est que l'humain du
addition (additamcmtum) à son es­ Seigneur est divin; le second, c'est
sence divine qui a été d'éternité que l'amour envers le Seigneur et
(ab a?terno), 1461. Le Seigneur par la charité à l'égard du prochain
ses propres forces a uni l'essence font l'église, 4723, !l7G6. L'erreur
humaine à l'essence divine, et l'es­ que la foi est le premier essentiel
senCE; divine à l'essence humaine; de l'église vient de l'apparence;
montré, 2025. L'essence même de combien celle erreur esl perni­
la vie chez l'homme est appelée cieuse, 4925. L'amour et la foi sont
âme, 4235. L'essence de l'amour et les deux essen liels de l'église, parce
de la charité est de faire de deux qu'ils conjoignent les hommes et les
ES ET 323
anges au Seigneur, le bien de l'a· anxiétés, comme si elles s'élevaient
1Il0UI' conjoiutleur volontaire, et le de l'estomac, 5178, 5179. De ('in­
vrai de la foi leur intellectuel, ainsi flux qui a lieu quand, dans certaine
tout ce qui leur appartient, 10361­ société, les esprils parlent entre
EST. Ce qui n'a point de fin, cela eux; quand iis sont dans l'esto­
EST; mais ce qui a une 'fin, cela re· mac, ils causent de lu mélancolie
lativement n'EsT point, 10775. De et de l'anxiété pal' un influx dans le
Jéhovah on ne peut dire autre cho­ commun, 6202. Avares qui étaient
se, sinon qu'IL EST, 926. dans la partie supél'ieure de l'esto­
ESTUIER. Chaque homme est es­ mac, et qui produisit'ent de l'anxié­
limé des autres· selon le bien de sa té, 6202. Correspondance avec ('es­
volonté et de l'enlendement qui en tomac dans le corps et avec ses opé­
procède; car celui qui a une vo­ l'aLions, 517ll, 5175, 5176. Aquelles
lonté bonne et un entendement choses, dans le monde spirituel,
bon est estimé, et celui qui a un correspondent les casLigations des
entendement bon et une volonté alimenls dans l'estomac, 5173.
qui n'est pas bonne est méprisé, ET. Celle conjoncLion Lient lieu de
89H, 10076. Les choses les plus signe de distinction, 5578. Quand,
estimées des anges paraissent de dans la Parole, un état est terminé,
peu d'importance aux hommes, et et qu'il en succède un autre qui est
vice verslÎ, 25ltO, 2551, 25711. à remarquer, il est indiqué par ce
ESTOMAC. Dans la région de l'es­ fut ou il an'iva que; et un chan­
tomac viennent d'abord les esprits gement moins remarquable est in­
. peu après leur sortie ou leur déli­ diqué pal' at; voilà pourquoi ces
Vl'ance cl u corps, et ils y sont vexés mots se rencontrent si souvent,
el purifiés, 517f.l. Ceux qui sont 11987; voiJ' aussi 71.91,
dans la tene des inférieurs sont ÉTABLES. Ce que signifient les
aussi dans la région de l'estomac, étables ou parcs du bé tail et du
5392. Les. anxiétés produites pal' troupeau, 1l15.
('inquiétude sllr l'avenir affectent ÉTAGE. Le bas étage de l'arche
l'estomac plus que tous les autres de Noach, le second et le troisième,
"iscères; pourquoi? 5178. Quand sign. les scientifiques, les ration­
ces anxiétés occupent le mental, la nels et les intellectuels, 651.
région autour de l'estomac est res­ ÉTAIN, Slannurn. L'argent, le
serrée, et l'on y ressent parfois de fer, l'étain ct le plomb, sign. les
la douleur, 5178. Quand toutréus­ l'l'ais dans leur ordre jusqu'aux
sit à l'homme, la région autonr de derniers, qui sont les vrais sen­
l'estomac est libre et étendue; suels, 2967.
pourquoi? 5178. Les fonctions de É TA N G, Slagnum. Quand les
l'e&tomac croissent dans les in les­ élangs sont nommés dans la Parole,
tins et sont provoquée. jusqu'aux ils signifient l'intelligence prove­
derniel's intestins, qui sont le colon nant des connaissances du hien et
et le rectum, 5392. du l'l'ai; ainsi meUre le désert Cil
Ceux qui ont eu beaucoup d'in­ étang d'eaux, - Ésaïe, XLI. 18,­
quiétude SUI' l'avenit' apparaissent c'est donner les connaissances du
dans la l'égion où est l'estomac, bien et du l'l'ai, et pal' sui le l'intel·
5177. Ceux -là introduisent des Iigence, là où elles n'étaient point
324 ET ET
auparavant, 732lJ. Dans le sens QP­ selon l'état de la charité; itlust"é,
posé, les étangs sont les maux pro­ 383lJ. Si, après une pénitence de
venant des faux, et par suite les l'o· cœur, l'homme retombe dans les
lies; ils signifien t aussi l'enfer où maux antérieurs, il profane; et
règnent de telles choses, mais alors alors son demier élat est pire que
il est dit étang de feu, et étang al" le précédent, 8394. Combien a été
dent de feu et de soufre, 732lJ. perverti l'état de ceux chez qui
Description d'Ull étang dans l'en­ l'entendement et la volonté ne font
fer, 819. D'un étang fangeux, 956. pas un! 9075; tel est ]'état chez les
Quand il s'agit des J.:gyptiens, les hypocrites, les fourbes, les flat­
étangs sont les scientifiques, 732lJ. teurs et les imposteurs, lJ327,lJ799,
Étang de feu et de soufre; c'est 8250.•:tat plein; ce que c'est,77t.5,
l'enfer, 732lJ, f. 7839. État plein; il est rempli de
ÉTAT, Slatus. Il y a deux états, biens chez le bon, et de maux chez
à savoil', l'état qui correspond à le méchant, 7984. Les pensées sont
l'espace, et l'état qui correspond des variations de l'état, lJ850, 6:326.
au temps; l'état qui correspond à Étals successifs de l'église chré­
l'espace est l'état quant à l'être, et tienne jusqu'à son dernier état,
l'état qui cOlTespond au temps est 3353 à 3356, 3486 à 3489, 3650 à
l'état quant, à l'exister, 3938. Chez 3655, 3751 à 3759, 3897 à 3901,
chaque homme il y a, en général, lJ056 à' lJ060, lJ229 à 4231, lJ3'32 à
deux états; l'un qui est particulier lJ335, lJ422 à lJlJ24, lJ635 à 4638,
et propre, à l'homme interne, est lJ661 à lJ664, lJ807 à lJ810, lJ954 à
appelé état spirituel; l'autre, qui lJ959, 5063 à 5071. État libl'e et
est particulier et propre à l'homme élat contraint, 8393; voi,' LIBRE,
externe, est appelé élal naturel, CONTRAINT. État de glorification et
9383. Ce que c'est que l'état; illus­ état d'humiliation du Seignenr,
tré, lJ850, 5159. L'état de la vie de 1785, 1999, 2:1.59, 6866.•:tats de
l'homme est renversé par naissance, la régénération, 6 à 13.
et c'est pour cela qu'il doit être en­ Étals successifs de la vie de
tièrement retourné pour que l'hom­ l'homme. Le premier état, depuis
me puisse être sauvé, 6507, 8552, la naissance jusqu'à ciuq ans, est
8553, 9258. Il Ya deux états pour l'état de l'ignorance et de l'inno­
l'homme qui est régénéré; le pre­ cence dans l'ignorance, il est ap­
mier, quand il est conduit par le pelé enfance; le second état, depuis
vrai au bien; le second, quand d'a· cinq jusqu'à vingt ans, est l'état
près le bien il agit, et que d'après d'instruction et de science, il est
le bien il voit le vrai, 7923, 7992, appelé âge puéril (puerilia); le
8505, 8506, 8510, 8512, 8516, troisième état, depuis vingt jus­
8M3, 86lJ8, 8658, 8685, 8690, qU'à soixante ans, est l'état d'intel­
8701, 8772, 9227, 9230, 927lJ, ligence, il est appelé adolescence,
9297, 100lJ8, 10057, 10060, 10076. jeunesse, virilité; le quatrième et
Quel est l'éta,t de l'homme quand dernier état, depuis soixanttl ans
le vrai est à la première place, et le et au-dessus, est l'état de la sa­
bien à la seconde, 3610. Les états gesse et de l'innocence dans la sa­
du vrai sont absolument selon les gesse, 10225.
états du bien, ou les états de la foi Dans l'autre vie, c'est l'état qui
ET .ET 325
fait l'apparence, 4655. Dans le 7542. État du monde des esprits
monde spirituel, tout est perçu au avant le jugement dernier, 2121 et
moyen des états, et au moyen de suiv. Etat des hommes après la
leurs variations et de leurs chan­ mort, en général, 6977. f:tat des
gements, 4043. Tous les états de méchants dans l'autre vie, 6977.
l'homme reviennent dans l'autre État et sort des Juifs dans l'autre
vie, 823. Tous les états du mal et vie, 4317.
du bien restent après la mort, et re­ Chez le Seigneur, il n'y a point
viennent, mais diversement, 2H6, d'états, tout y est éternel et infini,
2256; les maux sont séparés des 3998.
biens chez ceux qui sont élevés au ÉTAT (changement d'). Ce que
ciel, et les biens sont séparés des c'est que le changement d'état; il­
maux chez ceux qui se portent dans lustré, 4850, 5159. Les change­
l'enfer, 2256. Les variétés de l'état .menls d'état se disent des affec­
du bien et du vrai, dans l'autre tions, et aussi des pensées en tant
vie, sont comme les variations de que les pensées sont dirigées par
la chaleur et de la lumière dans le les affections; mais les change­
monde, 10200. Les états des bons ments d'état des pensées sont dans
esprits et des anges sont continuel­ les changements d'état des affec­
lement changés et perfectionnés, lions comme les singuliers dans les
4803. Les états de la pensée et de communs, et ce sont des variations
l'affection des anges sont selon les respectivement, 4850. Tous les
états de la foi et de l'amour, 3886. changements d'état sont dirigés,
L'homme, après la mort, demeure au moyen des esprils et des anges,
dans l'état qu'il s'est acquis pen­ pal' le seigneur pour l'éternité vers
dant tout le cours de sa vie dans te des fins que lui seul prévoit, 2796.
monde, 6977. Dans le monde spiri­ Les changements d'état chez t'hom­
tuel, les états apparaissent comme me ne sont autre chose que des
des espaces, et leurs diversités changements, chez lui, de sociétés
comme des distances, 9261; cela d'anges ou d'esprits, 4067, 4073.
résuUe de ce que les espaces y sont Chez ceux qui sont régénérés, il y
des états, et que par suite les dis­ a des changements de l'état des
tances sont les diversités des états, biens, et cela, depuis l'enfance jus­
9261. La diversité de l'état des es­ qu'au dernier instant de leur vie,
prits fait qu'ils apparaissent sépa­ 4136. Les changements d'état, dans
l'és les uns des autres, soit vers la l'autre vie, ne sont en général que
droite, soit ve'rs la gauche, à une des approches vers le divin, et des
distance ou plus grande ou plus éloignements du divin,41H. Quand
petite, 7358. L'état de l'homme est il doit se faire un changement d'é­
entièrement en rapport avec les so­ tat chez les méchants qui vont être
ciétés des espri.ls et des anges, au dévastés, ce changement se fail par
milieu desquels il est, 4073. i~tats un plus présent influx du bien et
successifs de ceux qui sont élevés du vrai provenant du ciel, 7568.
dans le ciel, et après qu'ils y ont Les changements d'état se mani­
été élevés; et états successifs de festent SUI' les fllces des anges se·
ceux qui sont jetés dans l'enfer, et Ion les sociétés dans lesquelles ils
après qu'ils y ont été jetés, 7541, viennent, 4797; d'après l'expérien­
326 ET ET
ce, 4797. Dans l'autre vie, l'esprit terne, 24, 30. Les eaux au-dessus
n'est conduit d'un lieu dans un au­ de l'étendue, - Gen. J. 7, - sign.
tre que par des changements d'état les connaissances qui sont chez
de ses intérieurs, changements qui l'homme interne, ct les eaux au­
néanmoins lui apparaissent comme dessous de l'étend ue sig. les scien­
des transports d'un lieu dans un tifiques de 'l'homme externe, 24.
autre, ou comme des voyages, ÉTERNEL, JEternum. VOil~ IN­
10734. VoÏ1- CHANGEMENT. FINI. L'éternel est l'infini quant à
ÉTÉ (l') sign. l'état, 2788. C'est t'exister, pal'ce qlie le Divin est in­
la présence de la charité, 935. Les fini quant à l'être, et éternel quant
alternatives des volontaires sont à l'exister, 3404. Ce qui est infini
comme l'été et l'hiver, et celles des et éternel se présente devant les
intellectuels, comme le jour et la anges dans des apparences qui sont
nuit, 935, 936. finies, parce qu'eux-mêmes sont fi­
ÉTEINDRE, Exslinguel'e. Voir nis; mais ces apparences sont bien
r EXTINCTION. , au-dessus de la sphère de compré­
ÉTENDARD (l') sign. la convoca­ hension de l'homme, 3404. Pour
lion pOUl' la guerre, 8624. Le signe les anges l'éternel n'est pas l'éter­
ou étendard dressé sur les mon­ nel dl1 temps, mais c'est l'éternel
tagnes sign. l'assemblée, et aussi de l'état sans l'idée du temps, M04,
la protection du Seigneur; mont., !l325. Dans chaque instant du pré­
8624. sent, il y a pOUl' les anges l'éternel
ÉTENDRE la main sign. se tour­ et l'infini du Seigneur, 1382. Être
ner l'ers, 7568; c'est la dominaI ion et vivre ne peuvent se dire que de
de la puissance; et,dans le sens ce qui est élernel, ainsi du Sei·
suprême, une puissance illimitée, gneur; et, dans être et vivre, il y a
montré, 7673, 771.0. Cela se dit de ce qui est éternel, ainsi le Sei­
toute puissance, 7673. Quand il est gneur, 726. Dans le Seigneur, il y
dit de Jéhovah qu'il étend la main a l'infini, ainsi l'être; toutefois, l'é­
ou le bras, cela signifie une puis­ ternel, et ainsi l'exisler, n'est pas
sance infinie en ncte, 7673. Éten­ en lui, mais vient de lui, 3938.
dre la terre et déployer les cieux, L'être de l'homme n'est aulre chose
c'est régénérer ou donner un nou­ qu'un récipient de l'éternel qui pro­
vel intellectuel et un nouveau vo­ cède du Seigneur, 3938. L'homme
lontaire; montré, 9596 i cela sign. est dans l'infini non-seulement pal'
la même chose que déployer et l'influx qui procède du divin, mais.
étendre les l'ideaux du tabernacle, même pal' la réception; d'où il "é­
9596. ~:tendre la terre et déployer suIte qu'il vit après la mort, 51:14.
les cieux, est une locution solen­ Il n'y a aucun rappol't entre ce qui
nelle dans les prophètes, lorsqu'il est temporel et ce qui est éternel,
s'agit de la régénération de l'hom­ pas même quand il s'agirait de mil­
me, 25. liers 011 de myriades d'années, car
ÉTENDU, Extensum. De ceux qui le temporel a une fin, et l'étcl'Oel
nient que l'esprit soit étendu, M4, n'en a point, 8tl39. Tout ce que le
446. SeigneUI' dispose et met en ordre
ÉTENDUE, Expc!1isum. L'étendue, est éternel, 10048. VOil' ÉTERNITÉ.
- Gen. 1. 6, - sign. l'homme in· ÉTERNITÉ. Les hommes ont l'i­
ET ET 327
dée de l'éternité avec le temps, de l'éther et de la 'lumière a été
mais les anges ont cette idée sans inscrit dans l'organisme de l'œil,
le temps, 1382, 3ltOlt, 8325. Le Sei­ lt523. Voir AnIOsPHÈRES.
gneur a été d'éternité (ab œle17lQ); ÉTHIOPIE. La terre de Cusch ou
monll'é, 370lt, 10579, Il est impos­ l'Éthiopie sign. la connaissance du
sible à l'homme de comprendre ce bien et du vrai ou de l'amour et de
que c'est que d'éternilé (ab œler­ la foi, H6, H 7, 93ltO. L'Éthiopie
no), ni pal' conséquent ce que c'est sign. les connaissances in térieures
que· le divin avant le temps, ou de la Parole, par lesquelles on con­
avant que le monde fût créé, 3ltOlt. firme de faux principes, 116lt, 1166.
De ceux qui, au sujet de Dieu, pen­ Dans Séphanie, - III. 10, - l'É­
sent à ce qu'il faisait d'éternilll (ab thiopie sign. ceux qui possèdent
œterno), avant la créa Lion ; il Y a les choses célestes, lesquelles sont
pour eux dans le monde spirituel l'amour, la charilé et les œuvres
deux statues qui les engloutissent, de la charité, 3lt9, 10252.
8325. L'homme ne peut nullement ÉTHIOPIENS. La science des cor­
saisir ce qui est d'éternité (ab [l'leI'· respondances était ancienoement
no), ainsi rien de l'éternel, 3ltOlt. la principale science chez les Éthio­
L'homme reste à éternité (in œlel'­ piens, i0252. Dans Amos, - IX. 7,
num) ou dans le ciel ou dans l'en­ - les fils des Ethiopiens sign. ceux
fer, 75lt!, 8765, i07lt9. Ceux qui qui sont dans les connaissances du
ont été élevés au ciel sont perfec­ bien et du vrai, qu'ils appliquent
lionnés durant l'éternilé, 75lti. La pour confirmer les maux et les
régénération de l'homme commen­ faux, 93ltO. VoÎl' ETHIOPIE.
ce dans le monde, et con'Linue pen­ ÉTOILES, SlelLœ. Les étoiles sont
dant l'éternité, 100lt8. Dans la Pa­ les biens et les vrais, et aussi les
role, les jours d'éternité sign. l'état maux et les faux, 1808. Ce sont les
et le temps des hommes de l'église connaissances du bien et du vrai,
céleste, ainsi de la très-ancienne 2495, lt697. Ce sont les' connais­
église, 6239. Les montagnes d'é­ sances de la foi, ainsi les hommes
ternité sign. le bien de l'amour qui, spir.ituels, parce que celles-ci sont
était dans l'église Irès-ancienne, en eux, 28lt9. La poussière de la
6lt35. Voü' ÉTERNEL. terre sign. les choses qui sont cé­
ÉTHA~I. Le départ des fils d'Israël lestes, le sable de la mer celles qui
de Succoth pour Étbam sign. le se­ sonl spirituelles, et les étoiles des
cond état après leur délivrance, cieux les unes et les autres dans un
8i03. degré supérieur, i610. Ce que si-·
i~THAN, i 585. gnifient la mel', le soleil, la lune,
ÉTHER. Les viscères intérieurs, les étoiles, lorsque le Seigneul' parle
vers lesquels l'atmosphère aérienne de la consomma lion dusiècle,2120.
ne peut point entrer, sont contenus Les sages de l'ol'ient, qui vinrent
duns un enchalnement et dans une vers Jésus quand ils virenll'éloile,
forme par un air plus subtil, qui étaient d'entre les fils de l'ol'ient,
est appelé éther, 6057. L'œil a été et ils tenaient du temps ancien lin
formé selon toute la nature de l'é­ tel prophétique, comme il est évi­
ther et de la lumière, 6057. Tout dent par la prophétie de Biléam)
ce qu'il y a d'arcane dans la nature 3762. Les fallssetés sont représen­
328 ET ET
tées par les étoiles errantes, 1:128. glise, IOH2. La terre étrangère,
Les étoiles vacillantes, quand c'est où il n'y a pas l'église, ou
elles apparaissent dans l'autre vie, bien où il n'y a pas le vrai réel,
sign. les faux; mais les étoiles fixes 8650. Les dicux de l'étranger, ce
sign. les vrais, 5566. Les bons es­ sont les faux, 45Mi. Le feu étran­
" prits apparaissent parfois comme
des étoiles, i527. Le soleil du mon­
ger, c'est l'amour infernal, i0287.
Les fils de l'élranger,- Ésaie, LVI.
de correspond, et aussi la lune et 3, - sign. l'homme naturel quant
les étoiles, ou les astres, quant à la au vrai, 508t. Les fils de l'étran­
situalion, avec les domiciles des ger, - f:saie, LXI. 5, - sign. ceux
célestes, 5377. Les étoiles qui tom­ qui placent le culte dans les exter­
beront du ciel,- MatLla. XXIV. 29, nes seulement, i097.
- sign. que les connaissances du ÊTnE, Esse. DiITérence entl'e
bieu et du vrai périrout, 4060. Les être et' exister, 262:1, 6880. L'~tre
étoiles du matin, - Job, xxx VItI. d'une chose est le bien de l'amour,
7,-;- sont les connaissances du bien parce qUIl ce llien conjoint; et oit
et du vrai d'après le bien, 9M3. il n'y a pas l'être, il y a disionc­
Qui sont ceux qui brilleront comme tion; illustl'é, 5002. Le bien est
des étoiles dans l'autre vie? 3820. l'être de la vie, et le vrai esrpar
Dans le monde des esprits, les suilel'èxisïëfde la vie, 3049; 3i80,
étoiles qui vacillent auloUl' d'uD 4574, IÏt54. Ainsi, le bien a son
esprit sign. les faussetés, !l40, 7803. existel' de la vie dans le vrai, eITe
Les étoiles brillantes et en même vrai a son être de la vie dans le
temps errantes ne sont pas un bon bie~fjlâ. Le bien sans Ievrai
signe, mais les étoiles brillantes et n'Existe point, et le vrai sans le
lixes sont un bon signe, 8112. Les bien n'Est point, 9637. Chez l'hom-;
habitants d'une certaine (l'ne, dans me, la volonle est l'être même de
l'nnivers, ont un soleil qui pal'all "sa vië~ parce qn'ëJ1CëS1ïê recepta­
enflammé; r,'est une étoile tles plus ëIeOu bien, et l'entendement est
petites, 9697. l'exister de la vie provenant de l'ê­
É'fnANGER, Inquilinus. L'étran­ tre, parce qu'il est 1~le du
ger, qui cohabitait avec les Israéli­ vrai, 86i9, 5002, 9282. Tout hom­
tes et les Juifs, sign. ceux qui font me lient de son père l'être de sa
le bien seulement par penchant na­ vie, qni est appelé son àme~­
turel; montre, 8002. tel' de la vie qu. ~9vient est ce
É 'fR AN GERS, Alicnigcnœ. Les qui est appelé corps, :10823. Le di­
étrangers sign. ceux qui ne recon­ vin même a élé l'être de la vie du
naissent point le Seigneur et sont Seigneur; de ce div,in l'humllin en­
dans les maux et dans les faux du suite est sorti, el est devenu l'eXIS­
mal; montre, i0287; ce sont ceux
qui, comme les nations, étaient
ter d'après cet être, 3i9!!, mo,
f0269, t0372. Le divin êtreestle
hors de l'église, 2049, 2H5; ce divin même, le di\'in exister est
sont ceux qui, hOl's de l'église, ne l'hüiïiïïIOdu Seigneur; et, depuis
reconnaissent rien du bien et du que le d!vln1itli.iï9Tn du Seigneur li
vrai de l'église, 7996. L'étranger été l'ail le div~re, le divin exis­
cst celui qui ne reconnall point le leI' esl le divin vrai procédant de
Seigneur; celui-là est hors de l'é­ Ini, 6880. L'être même de la vie
ET EU 329
e~~~~ul', 4525. Tout ce qui rent la nature, !1~Ut, 42t4, 51.64.
Vient de l'être même de la vie est Ceux qui disent reconnaltre un être
réel, !l623. L'être dans le Seigneur suprême, dont ils n'ont aucune

(
êSll~ni; mais l'éternel, pal' con­ idée de perception, ne reconnais­
séquent l'exister, procède du Sei­ sen t pour la plupart aucun Dieu;
gneur et n....est pas dans le Seigneur, mais au lieu d'un Dieu, ils recon­
3938. Ce qui est éternel, cela Est; naissent la nature; et cela, parce
mais ce qui est temporel, cela res­ qu'ils la saisissent, 4733, 4950. La
pectivement n'Est point, 8939. Ce plupart, dans l'enfer, disent qu'ils
qlÎe c'est que l'éiiïfï)uant à l'être, reconnaissent un être suprême, par
Ilt l'état quant à l'exister. i7êlre lequel ils entendent le Père, et
( awrlient à la volon~et l'exislèr néanmoins ils vivent dans les hai­
l( appal'lient à l'entendement qui en nes et les vengeances, et veulent
résulte, 9282; voir VOLONd. L'ê­ continuellement s'élever au-dessus
tr'e du vrai est le bien, l'être de la des autres et être adorés comme

(U
ensée ~st la volonté, 9995. L'être
chez l'homme est le bien, etl'/lxis­
e~ I»'OvieD~ es! le ytai, 9297.
des dieux, 6475.
~:TRIER (partie de l'oreille),4653.
ÉTROIT. Chemin étroit et chemin
Les vrais reçoivent leur être du spacieux; leur représentation dans
( bien, et le bien reço~aliLé le monde spirituel, 3477.
des vrais; pal' suite ils ont ensem­ ÉTUDE, Stlldium. L'étude est ap·
ble la vie, 5830. Voir EXISTER, pelée le travail de l'esprit, parce
t T REl N FIN 1. Les très-anciens que le travail qui appartient à
n'ont pu adorer l'êtl'e infini; mais l'homme externe est l'étude dans
ils ont adoré l'exister infini, qui est l'homme interne, 3846. Est appe·
le divin humain; et le Seigneur, pal' lée étude sainte l'étude pal' laquelle
conséquent, est venu dans le mon­ les \'l'ais internes sont conjoinls au
de pour devenir le divin exister bien,3852. Ce qui est fait d'après
procédant du divin être, 4687,532t. l'homme et d'après son étude est
L'être' infini n'a pu influer chez les fait d'après son propre, t0284. L'é·
anges dans le ciel, ni chez les hom­ tude provenant du propre de l'hom­
mes, que par le divin humain, me n'est que le faux provenant du
t6t4, t990, 20t6, 2034. mal, cal' c'est lui-même et le mon­
ÊTRE SUpRt~tE, Ens SUpl"emum. de qu'il regarde pour Un, et non le
Tout homme qui considère l'uni­ prochain ni Dieu, t0284. Quelle'
vers reconnalt un être suprême, et était l'étude ùans les ancieunes
à plus forte raison celui qui consi­ églises, 6023.
dère l'ordre de l'univers, 1308, EUCHARISTIQUES (sacrifices). Les
5094. Les savants d'apl'ès le mon­ sacrifices pacifiques ou eucllal'isti­
de, qui veulent parler avec circon­ ques, parce qu'ils étaient des sa­
spection, disent qu'une sorte d'être crifices volontaires, sign. le culte
suprême, dont ils ignorent l'essen­ qui se fait d'après le libre, c'est-à­
ce, gouverne toutes choses, 206. dire, d'après l'amour, t0097. Les
Ceux qui, au dedans de l'église, di­ sacrifices euc.haristiques étaient ,de
sent qu'j,ls croient à un être suprê­ deux genres, à savoir, de .confes·
me, et qui méprillent le Seigneur, sion et votifs; les saërifices de con·
ne croient absolument rien et ado­ fession enveloppaien t le céleste de
330 EU EU
l'amour; les sacrifices votifs signi­ Le fleuve d'Euphrate, comme li·
fiaient dans le sens externe la ré­ mite, représente les sensuels et les
tributiou, dans le sens inlerne la scientifiques qui appartiennent à
volonté que le Seigneur pourvoi­ l'homme externe, 1585. L'Euphrate
rail, dans le sens suprême l'état de est l'extension et la limite des cé­
la Providence, 3880. lestes qui appartiennent au bien
EUNUQUE. Sont dits eunuques,­ dans son dernier, 9828.
Mallh. XIX. 12, - ceux qui sont EUROPE. Aujourd'hui, la science
dans le mariage céleste; eunuques des correspondances est au nombre
nés tels, ceux qui sont comme les des sciences entièrement perdues,
anges célestes; eunuques faits pal' surtout en Europe, i0252. Est ap­
les hommes, ceux qui sont comme pelée étendue de l'église toute la
les anges spiriluels; eunuques faits région où sont ceux qui ont été
eunuques par eux-mêmes pour le instruits dans la doctrine de la foi,
royaume de Dieu, ceux qui sont comme la telTe de Canaan lorsque
comme les esprits angéliques, 311ll. là était l'église judaïque, el comme
L'eunuque, - f:sale, LVI. 3, - est l'Europe où est mainte.nant l'église
l'homme natm'el quant au bien, et chrélienne, 567. Comment peul-on
le fils de l'étranger l'homme natu­ supposer qu'il n'y a de sauvés que
rel quant au vrai, 5081, f. ceux qui sont nés en Europe, où,
EUPHRATE. Le fleuve d'Euphrate relativement parlant, le nombre
siyn. le sensuel et le sCÎ'clntifique; des habitants est bien petit, cela
cal' l'Euphrate était la Iimile entre étant absolument contraire à la mi­
Aschur et les possessions d'Israël, séricorde du Seigneur! i032. Il est
comme le scientifique de la mé­ étonnant que dans une partie du
moire est la limite entre l'intelli­ globe telle que l'Europe, quiest plus
gence de l'homme spirituel et la savante que les autres, et qui pos­
sagesse de l'homme céleste, 120. sèrle la Parole où il y a dans cha·
Dans le sens opposé, le fleuve d'Eu­ que expression un sens interne, la
phrate est tout le scientifique de connaissance elle-même de ce sens
l'homme qui veut être sage par le soit nulle, 90U. J.es restes du culte
monde, 130. Le fleuve d'f:gypte est de l'église juive prendront fin avec
l'extension des spiriluels, et le avec la fin de l'église d'aujourd'hui
fleuve d'Euphrate l'extension des en Europe, i0ll97.
'célestes, 1866. L'Euphrate est la EUROPÉEN. Dans l'autre vie, un
première et la dernière limile de grand nombre d'entre les érudits
la terre de Canaan, et il est la con. du monde européen sont athées
jonction avec le bien; et, dans le dans le fond du cœur, ce qui là est
sens suprême, avec le divin, ll1.1.6, évident, car dans l'autre vie les
ll11.7, (>196, 93llL I)Euphrate est cœurs parlent et non les bouches,
le bien et le vrai du rationnel; 939ll. Voir EUROPE.
mOlltré, 93ll1; et il esl aussi la vo­ EURUS (1'), OU le vent d'orient,
luplé qui a son origine dans les sign. l'amour envers le Seigneut'
amours de soi et du monde, et ln et l'amour à l'égard du prochain;
fausseté confirmant celle volupté et, dans le sens opposé, l'amour de
par les raisonnements d'après les soi et l'amour du monde, 5215.
illusions des seils; montré, 93llL Être brftlé par i'enrus, c'est êlre
EV EX 33t
consumé par le feu des Cllpidités, Ilester en évasion, - Gen. XXXII.
5215; c'est le plein de la cupidité,
8, - sign, être préparé et disposé
5215. Le jour de l'eurus, - Ésaïe, selon tout événement, 4251.
XXVII. 8, - sign. l'état de la vas­ ÈVE. Voi/' CHAVAH. Ève séduite
tation et de la tentation, 7679. pal' le serpent, c'est par les scienti­
EUSTACHE (trompe d'), 1118, fiques qui proviet1nent du sensuel,
7359, 736l. 6952.
'::VANGÉLISATION. Par l'évangéli­ ÉVOQUER, Evocare. Lorsque
sation sont entendues toutes les l'homme vit selon les vrais d'apl'ès
choses qui, dans la Pal'ole, tl'aitent la Parole, ces vrais sont évoqués de
du Seigneur, et toutes celles qui l'homme externe dans l'homme in·
dans le culte représentaient le Sei­ terne pal' le Seigneur, 10252. Pal' le
gneur, 9925. Voir ÉVANGILE. rationnel sont évoquées les choses
ÉVANGÉLISER ou annoncer la qui sont dans le naturel intérielll',
bonne nouvelle, c'est rendre un et au moyen de celui-ci, celles qui
culLe au Seigneur pal' l'amolli' et sont dans le naturel extérielll', non
par la charité, 795. pas que les choses mêmes qui y
. ÉvAN G1 LE. C'est l'anuonce du sont soient évoquées, mais ce sont
Seigneur, de son avénement et des celles qui en sont conclues ou pour
choses qui procèdent de lui; ainsi, ainsi dire extraites, 5119. Le vrai
tou te la Parole est un évangile, qui est chez l'homme dans sa mé­
9925. VOil' ÉVANGÉLISATION. moire en est évoqué parfois vers la
ÉVANOUIR (s'), EvanescC?l'e. Les vue interne ou l'entendement, d'où
scientifiques s'évanouissent de la il retombe de nouveau dans la mé·
mémoire externe de l'homme quand moire, 9393.
ils devien nen t choses de sa vie; EXAcTEcn, Exactol'. Les exae­
mais ils demeurent inscrits dans sa teurs sont ceux qui contraignent 11
mémoire interne, d'où ils ne sont servir, 6852. Les exacleurs sign.
jamais effacés, 939b. Le bien de aussi ceux qui infestent, mais qui
l'amour céleste s'évanouit, en tant infestent de très-près, et ce sont
que les plaisirs de l'amour de soi des sujets, 7:lH. Voir SCJET.
et du monde se lèvent, 8487. La EXALTER, Exaltare. S'exaller,
charité aujourd'hui s'est tellement quand cela se dit du Seigneur, c'est
évanouie qu'il est à peine quel. manifester le divin dans l'humain,
qu'un qui sache ce que c'est, 6269. 8264. Exalter le Seigneur, quand
Autant on a pour fin les choses c'est de la pal't de l'homme, c'est
instrumentales, autant les essen­ le culte, 8271..
tielles se retirent et s'évanouissent, EXAMEN, Exploratio. Par quel
5948. examen l'homme peut reconnallre
(~VAPORATION. La sphère qui parmi quels esprits il est, 1680. Il
s'exhàle des esprits dans le lointain Ya un examen chez chaque homme
est comme une évaporation spiri­ qui est réfol'mé, et qui reçoit les
tuelle qui sort de chacune des cho­ reliquiœ, mais l'homme ne con­
ses de leur vie, 6571. nalt pas la moindre chose sur cet
ÉVASION, Evasio. L'évasion est examen, 3116. Examen du vrai qui
la délivrance de la damnation au doit être conjoint au bien dans le
moyen des restes; montl'é, 5899. rationnel, 3125. Au sujet de l'ill1i­
332 EX EX
talion el de la conjonction du \'l'ai pille, 5386. Excréloires dans le cer­
avec le bien chez chaque homme il veau, dans la tête, et en grand
y a un examen fait avec le plus nombl'e dans le corps, 5386.
grand soin, 3110. - Examens dans EXCUSER. Les anges excusent les
l'autre vie, 7273. maux elles faux chell'homme; les
EXAlIIINER, Exptol'al'e, L'homme mauvais esprits les excitent et les
doil ,apprendre les doctrinaux de condamnent, 1088.
son église, et ensuile examinel' d'a­ EXERCICES, Exercitia. Le vrai
près la Parole s'ils sonl des vrais, cuIle consiste dans les exercices de
6047. Voir DOCTnINAUX. la charité, et non à fréquenter les
E x C RÉ MEN T, Excl'ementum. temples, etc., 7038. En quoi con­
Quelles sonl les parties d'aliments sistent les exercices de la charité,
qui deviennent excréments, et ce 8121 et suiv. Voir CHARITÉ.
qu'elles représentent, 5175. Les EXHALAISONS. Les maux et les
excréments eux-mêmes, qui sont faux sont des exhalaisons de l'en­
rejetés, correspondent aux enfers fer, 8340. Les fantaisies que les
qu'on nommeexc:émentitiels,5392. mauvais esprits introduisent dans
Les excréments correspondent aux l'homme, et les cupidités dont ils
maux qlli sont daris l'enfer, 10037. l'embrasent, sont comme des inon­
Dans la Parole, l'excrément sign. dations et des exhalaisons 'qui SOI'­
ce qui esl infernal; monil'é, 10037. lent de l'enfer, 756.
Les maux dans lesqm:ls soot les EXHALER. Des externes de ceux
esprits infernaux ne sont que des qui sont dans l'enfer il s'exhale des
excréments dans le sens spirituel, maux et des faux, qui apparaissent
5380. aulour d'eux comme la fumée d'une
ExcRÉaIENTITIEL. Enfers excré­ fournaise, 10188.
mentiliels; voir EXCRÉiIENT. De EXISTENCE, Existentia. D'où
l'un de ces enfers, 5394. Ceux qui vient l'exislence de toutes choses,
ont été cruels et adultères sont 2999. La subsistance est une per­
dans des enfers excrémenliliels, pétuelle existence, ainsi la COl)ser­
5394. Ceux qui ont été dans une vation et toute production dans l'un
vie délicate conjointe à une astuce et dans l'autre monde, le spirituel
intérieure sont dans les excrémen­ elle naturel, sont une perpétuelle
Wiels, 4948. Création, 3648. VOil' EXISTER.
EXCRÉTIONS, Excretiones. Aux EXISTER, Existel'e. Voir ÊTRE.
excl'étions impures correspondent Tout existel' vient d'un être; et
ceux qui, dans le monde, ont été aucune chose ne peut exister sans
tenaces dans leurs vengeances, et qu'en elle il y ait l'être, 4523, 452la,
aussi ceux qui réduisent les spiri­ 6040, 6056. Aucune chose ne peut
tuels à des terrestres impurs, 5390. existel' ni subsister d'après soi,
Sécrétions el excrétions, 5380. mais lout existe et subsiste d'après
EXCRÉTOIRES, Excretoria. Aux un autre, par lequel il est lié avec
excrétoires correspondent dans le le premier, 3627,3628,4523,4524,
monde spiriluel en général les te­ 6040,6056; par conséquent pal' un
nacités des opinions, puis aussi les médium spirituel proCédant du Sei­
affaires de conscience dans des cho­ gneur, ibid. Rien n'existe par soi,
ses où il ne doit y avoir aucun scru- mais par un antérieul' à soi, ainsi
EX EX 333
toutes choses existent par un pre­ c'est que l'expialiol1 el la rédemp­
mier, ibid. Toutes choses subsis­ tion, 9076. L'expiation sign. ce qui
tent 'perpéluellement par le pre­ exempte de la damnation, el par
mier être, parce qu'elles ont existé suite la purification, 9076. Ce pal'
par lui, ibid. De même que toutes quoi il a été fail expiation sign•. ce
choses ont existé, de même elles qui a été purifié des mallX et des
subsistent, 2886, 2888, 3648. Dif­ faux du mal, 10128, Toute expia­
férence entre être et exister.J...2621, tion, qui se faisait pal' des ablu­
6 * L'être apparlient à la volon­ tions, des holocaustes et des sacri­
té, et l'exister appartient à l'enten­ flces, l'epl'ésentait la purification
dement qui en dérive, 9282. Ce que du cœur au sujet des maux et des
' c'esl CJ,lLexis.ter relativement à être, faux, 9959, 10042, 10208, 10210.
726.. 2~~ 306k393~~l 5002, 6280, Les holoc'austes et les sacrifices ne
( 6880, 8939, 9282, i057-9.-­ purifiaient pas ou n'expiaient pas
Le divin humain d'éternité (ab l'homme, mais représentaient seu­
ll'terno) a été le divin vrai dans le lement la purification ou l'expia­
ciel et le di\'in passant pal' le. ciel, tion, 9990. L'expiation est la puri­
ainsi le divin exister, qui ensuite, fication des maux, et ainsi l'éloi­
dans le Seigneur, est devenu le di­ gnement des péchés; illustré et
vin être pal' soi, d'où procède le di­ montré, 9506, 9937, 10210. L'ex­
vin exister dans le ciel, 306(62'80, piation par l'éloignement des maux
6880, i0579. et des faux enveloppe l'implanta­
EXISTER INFINI. L'existel' infini~' tion du hien et du vrai, et leur
est le divin humain du SeigneUl', conjonction par le Seigneur,iOI27.
4687,5321. VOil' ÊTRE hU'INI. Ce que c'est qne l'expiation da l'â­
EXODE, Exodus. Quelles sont les me, qui devait être donnée, si un
choses que conlieIitle sens intel'lle bœuf tuait un homme ou une fem­
du secoud Livre de Moise, ou de me, 9076.' Pal" le procédé de l'ex­
l'Exode, 7932 (bis). piation, quand Aharon entrait dans
EXONÉRATIONS (lès) de l'homme le saint des saints en dedans du
spirituel se font dans l'homme na­ \'oile,- Lévil. XVI, - était décl'ite
turel et pal' lui, 9572. 'la régénération de l'homme jus­
'EXPÉRIENCES. II est donné dans qu'au bien céleste, qui est le bien,
l'autre vie des expériences vives, du ciel intime;' ct, dans le sens su­
telles qu'il ne peut y en avoir dans prême, la glorification du seigneur
le monde, 11319. Expériences con­ jusqu'au divin bien, qui est Jého­
cemant ceux qni, dans l'autre vie, vah, 9670. La séparation du mal
désirent ardemment enll'er dans le pal' le bien procédant du Seigneur
ciel, 3938, 4225, 4226, 4299, 4674, est la rédemption, qui a été repré­
5057,5058,7186,7519,8794,8797, sentée par l'expiation faite par le
8945. Expériences reliltives ;) des prêtre, quand on offrait le sacrifice
matelots et à des paysans, 3647. du délit, 3400. L'expiation ou la
Commentl'experience l'end évident propitiation du Seigneur est une
que le plaisir de l'affection du vrai protection contl'e 'l'inondation du
ne vient pas d'autre part que du mal, 645. Combien est erronée la
bien, 8356. doctrine de la vieille église sUl'I'ex­
EXPIATION, Expialio. Ce que piation; illustré et montré, 9937.
334 EX EX
L'expiation par le sang sig. le saint sont naturels; cxemples, 4992,
procédant du divin humain du Sei­ 5008, 5025, 5028.
gneur, ainsi la purification des EXPOSER .. Dans le sens interne,
maux par les vrais de la foi d'apl'ès les choses son t exposées tellès
le bien de l'amonr, 4735, 10208. qu'elles sont en elles-mêmes, ct
Tant que l'homme est dans l'expia­ non telles qu'elles se présentent
tion, il ne peut l'ecevoir ni le bien dans le sens de la lellre, 8717.
de l'amour ni le vrai de la foi, car EXPOSITION des vrais communs
les maux font obstacle; il en est selllement; pourquoi? 4266,4269.
autrement après l'expiation ou l'é­ EXPRESSIONS (les) dans la Parole
loignement des maux, 10177, f. sontconformel; à l'idée et à l'appa­
EXPIER, Expiare. Être expié rence de l'espace ou du lieu; mon­
SUI' son âme signifie être purifié tl'é, 3387. Dans la Parole, surtout
des manx pal' le vrai de la foi, dans la Parole prophétique, il y a
10228. Voir EXPIATION. deux e.xpressions qui semblent dé­
EXPIRER, Exspi1"al·C. Quand, signer une même chose; mais l'une
dans la Parole, il est fail mention se réfère au bien et l'autre au vrai,
de la mort de quelqu'un, (:ela si­ ainsi l'une au céleste et l'autre au
gnifie dans le sens interne son der­ spirituel, 590,683,707,2173,2515,
nier et le nouveau dans un autre; 2712, 8339. Ce n'est que pal' le
ainsi expirel' sign. un relèvement, sens interne de la Parole qu'on
4618, Expirer sign. cp.sser de re­ peut savoir quelle expression se
presenter ou la fin de la représen­ rapporte au bien, et quelle expl'es­
tation, 3253. C'est la vie nouvelle sion se rapporte au \'rai, parce
ou la résurrection, 6lJ64. qu'il y a des mots parliculiers pour
EXPI,ICATION. Dans l'explication exprimer les choses qui appal'tien­
des mots de la Parole en particu­ nenl au bien, et des mols particu­
lier, la série dans le sens interne liers pour exprimer celles qui ap­
ne peut pas se montrer clairement, partiennent au vrai, 793, 801. Ces
parce que les choses se présentant expressions parailraient comme d'i­
séparées la continnité dn sens est nutiles répétitions, si l'une n'enve­
brisée, 2343. Les explications de la loppait pas le céleste, qui est le
Parole, quant au sens interne, :ne bien, et l'autre le spirituel, qui est
sont qne des singuliers qui éclair­ le vrai,"llinsi le mariage divin, 3880.
cissent l'idée commune,2395. Pour­ Ainsi l'une se réfère à la volonté,
quoi, dans les Arcanes Célestes, il et l'au Ire à l'entendement, enlre
n'y a souvent qne l'explication des lesquels il y a aussi une sorte de
vrais communs, 4266, 4269. Com­ mariage, 590, 4691, 5502, 7710.
me le sens intime ou suprême, où Quelquefois aussi l'une des expres­
il s'agit du Seigneur seul, surpasse sions enveloppe le commun, et l'au­
l'entendement humain, il était con­ tre quelque chose de déterminé
venable de donner des explications d'après le commun, 2212. - Voir,
de la Parole quant à son sens in­ dans le Tome III, des Tableaux
terne, olt il s'agit du royaume du ou ces diverses expressions sont
SeigneUl' et de l'église, 6827. Ex­ classées par ordre alphabétiqlle.
plication du vrai dernier par ceux EXPRIMER. Dans la Parole, les
qui SO}lt spirituels et pal' ceux qui intérieurs son1 exprimés par les
EX EX .335
extérieurs, 10130. Les anges peu­ ques vers les vrais intérieurs de la
vent en un moment expl'imer par foi, 931lO. 'L'extension du vrai est
leUl' langage plus de choses que manifestée quelquefois par une
l'hdmme en une demi-heure par le sphère, 8063. Extension de la sphè­
sien, et même dl's choses qui ne re divine du biell jusque dans l'en­
tombent point dans les mots d'une fer, afin que le Seigneur y règne
langue humaine, 1641 il 16/15,6609, aussi, 9536.
7089. Les profonds arcanes de la EXTÉRIEUR. Dans l'homme ex­
Parole qui se manifestent aux an­ terne il y a un intérieur et un exté­
ges ne peuvent être exprimés que rieur; et pareillement dans l'hom­
par les variations et les change­ me interne, t 0256. L'intérieur peut
ments de la lumière et de la flamme percevoir ce qui est dans l'exté­
célestes, par lesquelles se produi­ rieur, mais non vice vel'sd, 1916,
. sent le langage et la pensée angéli­ 1953. L'extérieur et l'intél'ieUl',
ques, 8920. c'est la même chose que l'inférieur
EXPULSER, Expeller'e. Chasser et le slipérieur, 3086. Le plaisir
ou expulser sign. éloigner, 9333. devien t d'autan t plus vil qu'il est
Expu LSION des nations de la telTe ex térielll', 996.
de Canaan; ce qu'elle représente, Les extérieurs en eux-mêmes
1868, 2851, 10675. sont plus grossiers que les inté­
EXSERTIONS, Exsertiones. Les rieurs, car ce sont des communs
intérilllll's ne sont point cohérents composés d'un très-grand nombre
avec les extérieurs par continuité, de choses des intérieurs, 5622. Les
mais ils sont distincts, et sont con­ extérieul's doivent sel'vir les inté­
joints par des exsertions comme rieurs; illustl'é, 5127; ils ont été
par des fibres, par lesquelles il y a " formés pour cela, 5967. Les inté­
des communications, 8603. rieurs sont les choses qui produi­
EXTATIQUE. Combien il est dan­ sent les extérieurs, 996, 995. Dis­
gereux ponr J'homme d'être en tinclion selon les degrés; qnelle
commerce avec des esprits, 5863. est celle distinction; ainsi, com­
EXTENSION, Extensio. Tout bien ment sont les intérieurs par rap­
qui est donné il l'homme par le Sei­ port aux extérieul's, 3691. Les in­
gneur, au moyen de la régénéra­ térieurs et les extérieurs de l'hom­
. tion, a une extension vers les so­ me ne sont point continus, mais ils
ciétés ~u ciel, 8796 i celle exten­ sont distincts selon les degrés, et
sion diffère quant à la quantité et il chaque degré a sa limite, 3691,
la qualité chez chacun, 8796. Ex­ 4165, 5H6, 6326, 6465, 8603,
tension de l'amour dans les cieux, 10099. Celui qui ne perçoit pas les
et d'un ciel à un autre; iIlustr'é, distinctions des intérieurs et des
9961. Extension des affections et extérieurs de l'homme selon les de­
des pensées de l'homme vers les grés ne peut pas saisir l'interne et
sociétés du monde spirituel, 6610 l'externe de l'homme, 3691, lJi45,
à 6612. La faculté de compren~re 10099, 10181. Les extérieurs sont
et de percevoir est produite selon plus éloignés du divin chez l'hom­
l'extension des affections et des me; c'est pourquoi ils sont obscUl's
pensées dans ces sociétés, 6599, respectivement, et ils sont com­
6600. Extension des vrais scientifi· muns, 6451; et aussi respective­
a36 EX EX
ment désordonnés, 996, 3855; Cha­ toutes choses en général et dans
que chose a été formée par une au­ chaque chose en particulier, il raut
Ire successivem~nl, et elles ne de­ qu'il y ait un interne ~~ un ex~el'l1e, ,
viennent pas par conlinuilé plus afin qu'elles subsistent, 9473. ,~'ex­
pures; de Ill, les intérieurs et les terne contient tous les intérieurs
extérieurs sont distincts entre eux, dans leUl' ordre, et dans une rormo
en ordre ùe succession, et les in­ et un eochalnément, 9824. L'ex­
lérieurs sont dans les extérieurs, terne a été créé de manière qu'il
6465. Les intérieurs successivement soit au service de l'interne, 5947.
influent dans les extérieurs, jusllue L'externe tire sa qualité de Pin­
d~ns l'extrême ou le dernier, ei Ill, terne, 9912, 9921, 9922. L'externe
îts_cxisle_nLet subsistent e_nsemble, doit être subordonné et soumis à
634, 6239, 9215, 9216. Les Inté­ l'interne, 5077,5125, 5128, 5786,
rieurs peuvent exister et subsister 5947,10272. Vinlerne doit être le
sans les extérieurs, mais non les mallre, et l'externe 'doit être son
extérieurs sans les inlérieurs,5H4, ministre, et sous un cerlain l'ap­
5146. Les intérieurs sont occupés port son serviteur, 10471. L'inter­
par le faux, quand les extérieurs le ne produil l'exlerne, 994, 995; et
sont, 7645. Le bum' est dans les--in­ l'interne alors se revêt de ohoses
térieurs, et le vrai da,ns les exté­ par lesquelles il _puisse _p~Î1'e
rieurs; illusll'é, 7910. Les i!!.té­ l'effet dans l'externe, 6275, 6284,
rieurs se terminent et se reposent illustré, 62'99; et par lesquelles il
dans les extérieurs, et ont avec eux puisse vivre dans "externe, 1175,
une connexion; il/ustl'é, 9216. Les 6275. L'externe n'influe pas dans
intérieurs sont absolument dis­ l'interne, mais l'interne influe dans
tincts des extérieurs, et tellement l'externe; illusll'(j par l'expérience,
même que les extérieurs peuvent 6322. Il n'y a pas conjonction du
être séparés et les intérieurs per­ seigneur avec l'externe sans l'in­
sister toujours dans leur vie, 10099. terne; Wustl'é, 9380. L'ex tel'De est
Les intérieurs existent dans les ex­ plus saint qu~er_nes i pour­
térieurs, et dans cet ordre, que qnoi'; illustFê, 9824. L'interne peut
l'intime soil au milieu, et ainsi du voir toutes les choses qui sont dans
reste, 6451. Les extérieurs ne peu­ l'externe; mais non vice vel'sd, à
vent pas influer dans les intérieurs, moins qu'il n'y ait correspondance.
5U9, Voi,. INTt:RIEUR. et médinm; iIIuStl'é, 5427, 51128,
EXTERMINER. Dans le naturel les 5lI77. L'externe doit être en COI'­
l'l'ais sont exterminés pal' les faux, respondance avec l'intcl'De pOUl'
et les scientifiques bons sont ext(l,r­ qu'il y ail conjonction, 5427,5428,
minés pal' les scientifiques de nul 5477. Quel est J'extp.rne quand il
usage, 520'7, 5208, 5217. Dans le correspond avec l'interne, et quel
monde spirituel, là ou sont les il est quand il ne correspond pas,
faux, les \'l'ais ne peuvent subsis­ 3493, 5422,51123, 5427,5428,5477,
ter; et, vice versâ, là où sonl les 5511. L'interne est le ciel, et l'ex­
l'l'ais il n'y a point de faux, l'un ex­ terne le monde; cité, 10472. L'ox­
termine l'autre, car ils sont oppo­ terne est dur sans l'i11terne, 10628.
sés, 5217. L'externe séparé de l'intel'Dc est
EXTERNE. Voil' IIITERNE. Dans l'enfer, 10489. ceux qui sont dans
EX EX 337
l'externe sans l'interne ne s'occu­ tl'é, 3855. Ce que c'est qU'être
pent pas des internes qui appar­ dans les externes séparés de l'in­
tiennent au ciel et à l'église, 4464, terne, :1.0429, 1iJ472, 10602. Tous
iI9t.6. ce qui sépare l'externe de dans les enfers sont dans les ex­
l'interne, 1587, 1594. Dans j'in­ ternes séparés de l'inlerne, 10483.
terne, il y a des milliers de choses ceux qui sont dans les externes
qui, dans l'externe, apparaissent sans l'interne regardent en bas et
comme un seul commun, 5707. en dehors vers leurs amours,10420.
L'élévation hors de l'externe vers Dans la Parole, ils voient les ter­
les intérieurs est comme l'élévation restres et nullement les célestes,
hors du brouillard dans la lumière, 9391. De ceux qui sont dans J'in­
4598. Toute instruction concernant terne de l'église, du culle et de la
les vrais et les biens de l'église et Parole, de ceux qui sont dans l'ex­
du culte se fail au moyen de l'ex­ terne ùans lequel il y a l'interne,
terne de la Parole, mais par ceux et de ceux qui sont dans les extèr~
qui ont été illustrés, 10548. nes sans l'inlerne,10683. L'homme
. Externes. Les externes sont des de la très-ancienne église n'avait
images et des formes composées de pas les externes du culLe, et il ne
myriades dïntemes qui apparais­ pouvait pas les recevoir, à moins
sent comme un seul, 3855. Les ex­ que ses internes ne fussent fermés,
ternes son t les types et les repré­ 4493. l'OUI' ceux qui sont dans les
sentatifs des internes, comme l'ac­ ex ternes sans l'in terne le vrai de la
tiou de l'homme" est le lype l'epré­ foi esl dans l'obscur i el, d'après l'i­
sentalif de sa pensée et de sa vo­ dée matérielle, terrestre et COl'PO­
lonté, 1038. Ce que c'est qu'être l'elle, les faux de la foi sont dans
dans les externes, et ce que c'est chaque chose; ceux-là croien t la
qu'être dans les internes; illustré, Parole selon la lettre et sans la
4459. Ceux qui sont dans les ex­ doctrine, 10582. Les maux et les
ternes ne s'inquiètent pas des in­ faux du mal ferment l'homme in­
ternes, 4464. De ceux qui ne s'in­ terne, et font qne ['homme est seu­
quiète'nt que des externes, 4946. lemenl dans les externes, 1587,
La nation israélite et juive étaH 10492. Chez ceux dont l'interne a
dans les externes sans les internes, élé fermé, les intérieurs, ou les
9380. Ce que c'est que voir par les choses qui appartiennent nia pen­
externes les internes, 1806, 1807. sée et à l'llffection, sont souillés,
Les très-anciens ne regardaient les corrompus et profanes, de quelque
externes que des yeux, mais ils manière qu'ils appara.issent dans
portaient leurs pensées sur les cho­ les externes, H82, 7046, 970o,
ses que ces ex ternes représentaienl, 9707. Les externes dans les cieux
de sorte qu'ils ne leur servaien t et chez l'homme cOl'l'espondent aux
que pour ponvoir reporter leurs vrais;- illust., 9959. Aulant l'IIom­
idées sur les internes, et des inter­ iiiëèst élevé des externes vers les
nes sur les célestes, et ainsi sur le intérieurs, autant il vient dans la
Seigneur, 54. Les externes sont lumIère, pal' conséquent dans l'in­
plllS loin dn divin que les intel'lles; telligence, et c'est là être tiré hors
c'est même pour cela qu'ils sont des _sensuels, comllle disaient lés
désordonnés respectivement i illus­ anciens, 6183, 6313. Dans l'autre
1. 2~,
338 EX EX
vie, les externes sont enlevés, et tel'ne à l'image du monde, 3628,
l'homme alol's est mis dans ses in­ li523, li524, 6057, 6314, 9706,
ternes, 8870; les exlernes étant en­ 10li72. L"externe de l'homme est
levés, on voit quel a été l'homme pour le monde, et l'interne est pour
dans le monde, 6li95. Les externes le ciel, 10396, 10505. L'externe ou
de la vie sont tenus fermés après le naturel de l'homme vient de la
la mort, et les internes de la vie mère; l'interne vient du père,3128.
sont ouverts, li3l4, 5128, 6495. L'externe de l'homme est son mon­
Le Seigneur pal' l'interne, ou tout de, et l'interne de l'homme est son
est paisible, gouverne les externes ciel, 1MB. Le derniel' externe de
où tout est tumultueux, 5396. ~..:m:- l'homme est le corps, 54U. Quand
dre divin, et pal' suite l'ordre cé­ l'homme vit dans le monde, il pen­
leste, ne se terminent que chez se d'après l'interne dans l'externe,
l'homme, dans ses externes, 3632. ainsi sa pensée spirituelle influe
Externe c!tez l'!tomme. Voir dans sa pensée natUl;éÏl~,èt STPi'é­
HOMME. L'externe de l'homme est 1 sente nat~l~l1eme.nt, 3679. Quand
ce par quoi il effectue les choses l'homme pense !Jlen, c'est d'après
qni appartiennent à la foi et à l'a­ l'interne ou le spirituel dans l'ex­
mour, ainsi qui apparliennent à terne ou le nalurel, 970li, '9705,
l'inlerne; l'interne est ce qui est 9707. Tant que l'homme vit dans
appelé âme, el l'exteme ce qui est le monde, il ne perçoit ni la pensée
appelé corps, 10592. L'externe, ni l'aD'eclion qui sont dans l'in ler­
dont l'homme est enveloppé dans ne, mais il perçoit celles qui ~r
le monde, a été accommodé aux snite sont dans l'externe, 1'0236,
usages dans le monde; cel extel'ne 10240. L'externe chez l'homme est
est ce qui est rejeté, quand l'hom­ régénéré plus tard et plus difficile­
me meurt, 1.0593; mais l'externe ment que, l'inlel'ne, 3469.
qui a élé accommodé anx usages Exteme(l'!tomme). On sail dans
dans l'autre vie ne meurt pas; cet le monde chrétien que l'homme a
exlerne en union avec l'interne est un inlerne et un externe, ou un·
appelé espril, 1.0593. Sur notre homme interne et un homme ex­
terre, on croit en général que l'ex­ terne, mais on sait peu quel est
terne de l'homme est tout ce qui l'un et quel esll'autre, 1889, 19liO.
constitue l'homme, et que, quand L'homme interne est spiriluel, et
cet externe se relire, comme il ar­ l'homme externe est nalurel, 978,
rive quand l'homme meurt, à peine 1.015, 4li59, 6309, 9701 à 9709.
reste-t-i1 quelque chose qui vive, L'homme interne, qui est spiriluel,
li330. Encore moins croit-on que et l'homme exlerne, qui est natu­
c'est l'in terne qui vil dans l'ex ler­ rel, sont ahsolument distincts,1999,
ne, et que, quand l'exlerne se re­ 2018, 3691, lill59. Ce que c'est que
tire, l'interne vit principalement, l'homme externe, 1718. Le ralion­
4330. Chez chaque homme, il y a nel, le scientifique et le-sensuèl,
un homme interne, un homme ra­ co-iÎslituentl'homme externè, 1589.
lio,nnel, qui est un médium, "et un L'homme aujourd'hui est dans l'ex­
homme externe,1889,19!J0. L'hom­ terne ou le corps, ainsi dans l'ex­
me a un interne et un exteme, un tréme, 56i19, f. Les-'habitanls de
interne à l'image du ciel, et un ex- êëlle Lerre sonL aujourd'hui contre
EX EX 339
l'homme intel'ne, le sensuel ex ter­ est dans la lumière du monde, et
ne faisant presque ,tout chez eux, l'homme inlerne dans. la lumière
4330, f. Ce qué c'est que l'homme du ciel, 446lt, 4946. L'homme spi­
intel'ne et l'homme ,externe, 978. riluel ou interne devient lltlge par
Ce que c'est que l'homme inteme, la lumière du ciel; et l'homme na·
l'homme intérieur et l'homme ex­ turel ou externe, par la lumière du
terne, 1015. L'homme rationnel monde, 3167, L'homme inteme est
lient le milieu entre l'homme in­ dans la lumière du ciel, et l'~om­
terne et l'homme externe, 1702, me externe est dans l'ombre quant
1707, 1732. Il Y a influx du Sei­ aux spiriluIJls; iIlustl'é, 10134.
gneur à travers l'homme interne L'homme externe doit être absolu­
dans l'homme externe, 1940, 5119. ment soumis à l'homme interne, et
Le Seigneur conjoint l'homme in­ être sans le libre provenant du pro­
terne ou spiriluel à l'homme ex­ Ill'~, 5786. L'homme exteme a été
terne ou naturel, quand il Je régé­ uni à l'homme .interne seulement
nère, 1577, 1594, 1904, 1999. chez le Seigneur, 1577. VOil'HoMAIE.
L'homme externe ou naturel est E,1J/erne de l'eglise. Voir ÉGLISE.
alors ramené dims l'ordre par Il y a l'externe et il y a l'interne de
l'homme interne ou spiriluel, et il l'église, 1242, 9375, 9680, 10762.
est subordonné, 9708. L'homme Ce que c'est que l'externe et ce que
externe pense et veut'selon Ta con­ c'est qoe l'interne de l'église, 6587.
jonction avec l'homme' interne, Ceux qui sont dans les externes de
9702, 9703. L'amour envers le Sei­ l'église sont seulement dans le sens
gnenr et la charité à l'égard du Iilléral de la Parole, 6775. Les ex- ,
prochain conjoignent l'homme ex­ temes el les internes consl ituent
terne à l'homme inteme, 1594. Si une seule église, 409. Des églises
l'homme interne n'a' pas été con­ qui ont été dans les vrais externes,
joint à l'homme externe, il n'y a 3857. L'église exteme; ce que c'esl,
aucune fl'Uctification, 3987. Il n'y a 1083, 1098. Il Y il l'église externe
pas conjonction du ciel avec l'hom­ vraie, et l'église externe corrom­
me exteme sans l'homme interne, pue, 1238. L'église externe n'est
9380. Dans l'homme exlerne, il y rien, si ellc n'est pas interne, 1795.
a des choses qui correspondent et Qui sont et quels sont ceux de l'é­
concordent avecTholnnle iiîtërne, glise externe, 78ltO: illustré, 11762.
ellïYe-n a qui ne correspondent Ceux de l'église externe n'élèvent
pas et ne concordent pas, 1563, pas leurs pensées plus haut que
1568. Combien esl grande la beaulé j\lSqu'illl divin naiorel du Seigneur,
de l'homme externe, quand il a été 6380. L'interne est dans le cultel
conjoint à l'homme interne, 1590; de ceux qui sont de l'église exter­
et combien est grande sa laideur ne, s'ils sont dans la charité, BOO,
quand Il,,n'a pas été conjoint, 1598. 1151, 1153. Le eulle externe sans
L;UmOUI' de soi disjoinl l'homme le culte interne est un culte nul,
exleme d'avec l'homme inteme, et 1094,11 faut qu'il y ail un culte
l'a m'ou l' mutuel les conjoint, 159lt. exteme, 1618, Le culLe devient ex­
L'homme exleme est l'image du terne, afin que l'intel'ne ne soil pas
monde, et l'homme inteme l'image profantl, 308,1327,1328. ,Le cnlte
du ciel, 10156. L'homme extel'ne ('xteme esl d'aulant plus profane
340 EX FA
que les intérieurs sont pl'ofanes, traction et pour ainsi dire sublima­
H82. Voir OULTE. tion des scientifiques, d'où résulte
EXTIME, Extimum. L'externe est le sens intérieur des choses, 5871.
commun relaLivement, et l'extime EXTRAIRE. Les usages de la vie cé­
est le plus commun, 3695. Les inté­ leste sont par le Seigneur, au moyen
rieul's ne peuvent pas être vus par de "homme interne, extraits, épu­
les exLimes, mais les exLimes sont rés et élevés hors des scientifiques
vus par les intérieurs, 4154. Ce que et des connaissances qui sont dans
c'est qU'être dans les extimes,ltlt59. l'homme naturel, 18115, 1896, 1.900,
Différence entre l'homme externe, 1.901.,1902,5871,5874,5901..
et l'homme extime; celui-ci est ab­ EnRtIIEs,.Extre111a. Quels sont
solument corporel, 1718. les extrêmes de l'ordre, et les ex­
OBS. E"'time se dit de cc qui est Ic plus eo trêmes de l'influx, 3632. C'est dans
dehors; c'est l'opposé de l'intime ou de ce qui les extrêmes qu'influent les inté­
est le plus co dedaos.
rieurs, et c'est selon l'état des ex­
EXTINCTION des antédiluviens, trêmes que se fait J'influx, 10208;
560, 563, 586, 594. Extinction de si les extrêmes ont été pervertis,
la vie du vieil homme, 8403. Ex­ les inlérieurs y sont pervertis, car
tinction du vrai par ceux qui sont lorsqu'il y a influx, les foi'mes réci­
dans la foi seule, 4776. Différence IlienÎes des intérieurs s'accommo­
en'Ire l'extincLion du vrai de la foi dent à l'état des extrêmes, 10208.
avant une intuition plp.ine, et l'ex­ c'est dims' les extrêmes et par les
tinction de ce vrai après l'intuition extrêmes qu'il y a audition e~ per­
plcine, 9039. ceplion,-9921. Pal' les extrêmes de
EXTIRPATION, Exstirpatio. L'ex­ l'homme sont signifiées toutes les
Lirpation du faux, qUIl l'homme choses qui appartiennent à l'hom­
croit être le vrai, ne peut se faire me, 10241: Voir EXTÉRIEURS.
que pal' la régénération, 3701. Ex­ EXTRÉIIITÉ. l( De l'extrémité à
tirpation du vrni et du bien chez les l'extrémité Il sign. la fin première
descendants de Jncob, 4502. et la fin dernière, ou depuis le com­
EXTIRPER, Exstirpare. Quand mencement jusqu'à la fin, 9666. Les
l'homme est régénéré, le mal héré­ exll'émités sign. toutes choses et
ditaire, enraciné pal' les parents les partout, 9'666;- sign. les derniers
plus proches, est extirpé, 4317. Le ou les exlrêmes, 9886, 9890. L'ex­
bien reçu par hél'itage doit par de­ trémilé ou la postérité des jours
grés être extirpé, pOUl' qu'un bien sign. le demier de l'cIal, 6337. Les
spirituel soit implanté !.t sn place, extrémités de la terre sign. les der­
1 \){170. Il faut que les convoilises nières limites de l'église, 1.158. Ex­
soicn t ex tirpées, pour que Ics af­ trémité ou limite sign. peu, 2936.
fections célestes puissent être insi·
nuées, 4063.
EXTRACTION. Les intellectuels F
s'élèvent des sensuels par un mode'
d'extraction; car les intellectuels FABLE. Les fables des Grecs ct
sont des conclusions qui, lors­ les livres fabuleux des Gentils, ti­
qu'elles ont été failes, sont sépa­ rent; pour la plupart, leur ol'igine
ées et vont plus haut, 5580. Ex- des significatifs et des représenta­
FA FA 34t
tifs de l'ancienne église, lesquels, droite de la face avec l'œil droit
par dérivation, étaient passés chez correspond 11 l'affection du bien, et
enx, 2762, 4280, 7729. Fables des la partie gauche 11 l'alfeclion du
Grecs concernant le soleil, 2762 i vrai, 4326. La f~ce représente les
concel'Dant le cheval Pégase et les spirituels et les célestes intérieure­
!l'luses, 7729. ment chet l'homme, et la chevelure
FACE, Facies. La face a été en­ les naturels, 5571.. Les intérieurs
tièrement formée pour effigier et rationnels quant au bien et au vrai
représenter ce que l'homme pense apparaissent sur la face, 3527. Les
et aime, 10587. La face a été for­ faces, chez les très-anciens, fai­
mée de manière qu'un autre sache saient un avec les intérieurs, et
de quelle intention on est à son pour eux la dissimulation et la
égard; la face, ch~z les anciens, fraude étaient un crime énorme,
correspondait 11 leurs intérieurs, et 3575. Dans les temps anciens, les
elle y correspond chez les anges, faces humaines SUI' notre terre re­
car ils ne pensent que le bien, 5695. cevaient l'influx d'après le cervelet,
Les faces sign. les intérieurs et les et alors les faces faisaient un avec
changements des intérieurs, 4066. les affections intérieures de l'hom­
Par la face sont signifiés les inté­ me i mais dans la suite elles ont
rieurs, ainsi les affections, comme reçu l'influx d'aprèS le cerveau,
celles de grâce, de faveur, de bien­ quand l'homme commença 11 fein­
veillance, de secours, et aussi de dre et 11 simuler sur sa face des af­
dureté, de colère, de vengeance, fections qui n'étaient pas les sien­
pal' suite tout ce q,ui est dans l'hom­ nes, 4325 à 4328. Comment l'influx
me et vient de l'homme, etc.; illus­ venant des cerveaux a été changé
tre,9306. Les affections qui appar­ par la succession du temps, et avec
tiennent au mental sont représen­ lui les faces elles-mêmes quant 11 la
tées sur la face par ses différen tes correspondance avec les intérieurs,
expressions, 4791 11 4805, 5695. 4326, 8250. Le sens involontaire
C'est de là que les intérienrs se du cèrvelet sc mon trait ancienne­
manifestent avec éclat SUI' la face, ment dans la face, mais plus tard
3527,4066,4796. De l'influx des il s'est tenu hors de la face; dé­
intérieurs dans la face et dans ses montré, 4326. La face fait un avec
muscles, 3631, 4800. La face cor­ la pensée chez ceux dont le cer­
respond aux intérieurs de l'homme' veau et le cervelet ont été conjoints
qui appartiennent 11 la pensée et 11 quant aux .opérations spirituelles,
l'affection, 1568, 2988, 2989, 3631, 748:1.. Chez ceux qui, dès leur jeu­
4796,4797,4800,5165,5168,5695, nesse, ont été habitl,lés 11 dissimu­
9306. Quand les choses, qui se ler, la face est contractée afin qu'elle
montrent 11 découvert dans l'ex­ soit prête à changer selon que la
pression de la face, font un avec ruse le suggère, 4799. La face est
ce\les qui appa~tiennent au mental, contractée par I~s dissimulalions,
e\les sont dites correspondre, et par cela qu'on pense et qn'on vent
elles sont des cOl'1'espondances, autrement qu'on ne pade, et qu'on
2988. Les expressions mêmes de la n'agit, 4799. Dans le monde spiri­
l'ace représentent, et elles sont des tuel, tous se tournent constamment
représentations, 2988. La partie vers leurs amours, et là les plages

.\
342 FA FA
sont déterminées par la face, 10130, rieurs du mental t'urent contractés,
10189, 10420, 10702. privés de vie, l'extérieur influant
Chez les anges, la face fait un et étant préparé pour les dissimu­
avec les intérieurs.du mental, 4796, lations, 8250. Langage des esprits
4797, 4799, 5695, 8250, 9306; par des changements introduits
loutes les affections intériêures bril­ dans la face, 1762.
lent sur leur face, 4796. La face de Dans la Parole, la t'ace sign. les
("ange est changée, depuis une li­ intérieurs qui appartiennent au
mite des alfeelions jusqu'à l'autre, mental, c'est-à-dire, qui appartien­
selon les sociétés avec lesquelles il nent à j'affection el à la pensée,
a c,ommunication, 6604. Dans les 1999,2434,3527,4066,4796,5102,
faces des angesappal'aissent les 9306, 9546. C'est pour cela que
changements d'état d'affections qui les anciens tombaient sur la face,
existent selon les sociétés dans les­ quand ils adoraient, 2434 et 1999;
quelles ils viennent, 4797. Sweden­ et se prosternaient la face contre
borg a vu qu'ils variaient leul' face terre, 2327. VOil' Dieu face à face,
par des changements depuis une c'est soutenir les tentations les plus
limite des affections jusqu'à l'autre, graves, 4299. Personne ne peut
4797; il a vu sur leur face les chan­ voir Dieu face à face et vivre; pour­
gements des alfections depuis ("en­ quoi? montl'é, 4299. ( J'ai vu Dieu
fance jusqu'à l'âge adulte, et com­ face à face, dans le sens interne
1)

bien la face, dans cet âge adulte, historique, sign, que le Seigneur
avait retenu de l'enfance, !J.797. était présent d'une manière repré­
Dans la face des a,nges, les change­ sentati\'e, 4311. Ne point voit' les
ments de ("état des affections appa­ faces de Dieu, c'est nulle commisé­
raissent au vif, 4797. ration, 5585,5592; c'est aussi nulle
Chez les infernaux, les faces sont miséricorde et nulle conjonction,
les faces de la haine, de la cruauté, 5816, 5823. Faire briller les faces,
de la fourberie, de l'hypocrisie, c'est avoir compassion; montl'é,
4798. Par les faces on connatl avec 5585. Élever les faces, c'est donner
quels enfers communiquent les la paix et le bien, d'apl'ès la misé­
mauvais esprits, 4798. ricorde; 1I1ontl'é, 5585, La face de
Esprits d'un autre globe qui par­ Dieu, c'est l'amour divin, ou, res­
Iaient par des changements de la pectivement au genre humain, c'est
face, principalement autour des lè­ la miséricorde; mont1'li, 5585. Ca­
vres, 4799; leUl' face était proémi­ cher ses faces, c'est ne pas avoir
nenté, et en outre franche; et r.ela, compassion, 5585. Détourner la
parce qu'ils 'ne dissimulent point, face, quand cela est dit de Jéhovah,
4799. Influx des esprits dans la c'est nulle miséricorde; toutefois,
face; Cxopél'ience, 4800. c'est l'homme qui se détourne,
Langage par la face; il est mon­ mais non pas le Seigneur, 7599.
tré quel il est, 8248. Les très-an­ Cacher sa face quand on voyai t
ciens avaient un langage pal' la fa­ Dieu, c'est meUre en sûreté les in­
ce; de son excellence au-dessus du térieurs, afin qu'ils ne soient point
langage par mots, 8249. Le langage blessés par la présence du divin,
pal' mots est venu ensuite; et alors 6848, 6849. I,e pain des faces sur
les faces furen t changées, les inté· la table, c'est le Seigneul' quant au
FA FA 343
bien céleste, 9545. Il Du côté des couchés, ils lournent la face vers
faces, » quand cela est dit du ciel la chambre, et non vers la mu­
ou du Seigneur, c'est à éternité, raille; pourquoi? 83i6.
9888. Face à face sign. mutuelle­ Les. faces des caux, - Gen. 1. 2,
ment, 10554. Parler face à face, - slgn. les connaissances du vrai
quand il s'agit de Jéhovah parlant et du bien, qui ne viennent jamais
à Moïse, c'est que les divins dans Ala lumière ou au jour, avant que
la Parole sont conjoints, 10554. les externes aient été dévastés, 19.
Tournel' ses faces; dans l'autre vie Les faces de l'humus, c'est par­
tous tournent leurs l'aces vers leurs tout où quelque chose de l'église
amours, 10189, 10420; ceux qui peut être reçu, 10570.
sont dans le 'bien par le Seigneur FACTEUR, Factor. Dans Ésaïe,­
tournent sans cesse la face vers lui, XLV. 11., -le Seigneur est appelé
9517. Ce que c'est qu'abaisser les Facteur d'Israêl, c'est-A-dire, celui
faces, et ce que c'est qu'élever les qui faitlsraêl ou le régénère, 7091.
faces, 358. FACULTé, Facultas. Voir MEN­
La face de Jéhovah est la miséri­ TAL. Il Ya dans l'homme deux fa­
corde, la paix, le bien, 222, 223. cullés, qui font sa vie; l'une est
La face de Jéhovah est le divin appelée la volonté, et j'autre est
bien, et aussi le divin vrai; mon­ appelée l'entendement, 35, 641,
tré, 9306; c'est même la punition, 3623, 7:179, 10:122. Ces de.ux fa­
le mal, la colère; montl'é, 9306. cultés font l'homme même, 10076,
La face de Jéhovah esl le divin vrai 1011.0, 10264, 10284. Elles doivent
dans le ciel, par conséquent aussi faire un pour que l'homme soit
la miséricorde, la paix et tout bien, homme, 3623, 5835, 5969, 9300.
10579. Les faces de Jéhovah sont Elles se conjoignent chez ceux qui
les divins intérieurs de la Parole, sont dans le bien et par suile dan~
de l'église et du culte,10567,10568, le vrai; et elles se conjoignent aussi
10579. Le Seigneur dans le ciel est chez ceux qui sont dans le mal et
la face de Jéhovah; montré, 10579. par suite dans le faux, 7i 79. Chez
Quand il est dit que le Seigneur ceux-là et chez ceux-ci ces deux fa­
lève ses faces sur quelqu'un, cela cultés font un seul mental, 7i79.
signifie qne d'après la divine affec­ Il en est autrement chez ceux qui
tion, qui appartient à l'amour, il a sont dans le vrai quant Ala foi et
compassion de lui, 4796. La face dans le mal quant à la vie, et chez
du Seigneur, c'est sa présence avec ceux qui sont dans le faux quant à
la paix et la joie céleste d'après la la foi et dans le bien apparent quant
miséricorde, 9546. La face, quand à la vie, 7i79. Il n'est pas permis à
il s'agit du Seigneur, c'est son di­ l'homme de diviser son mental et
vin amour; illustré, 9936. de séparer mutuellement l'une de
Des faces des habitauts de Jupi­ l'autre ces deux facultés, c'est-à­
ter; elles sont belles, et ils parlent dire, de comprendre et prononcer
par la face; plusieurs détails SUI' le vrai et de vou loir et faire le mal;
eux, 8262 à 8249; VOil' JUPITER. pourquoi? 7180. Par ces deux fa·
Les habitants de Jupiter tiennent cuités l'homme est distingué des
conlinuellement la face en haut, hètes, 4525, 511.4, 5302, 6323,
jamais en bas, 8372. Quand ils sont 9231. L'homme est tel que sont
344 FA FA
ces deux facultés chez lui, 7342, pensée au-dessus du sensuel, 7442.
8885,9282,1.0266, 1.0284. La far,ulté de recevoir le vrai du
La faculté de recevoir' le bien bien, et le bien du vrai, n'est que
vient immédiatement du Seigneur; chez ceux qui vivent la vie de la
illustré, 61.48. La faculté de rece­ charité. 8321.. La faculté de voir et
voir le vrai est absolument selon le de pel'cevoiJ' les vrais et les biens
bien, car lorsque le Seigneur influe qui appartiennent à la foi, à la cha­
avec le bien, il influe aussi avec rité et à l'amour, n'est donnée que
celle faculté, 5623. Le bien donne chez ceux qui sont dans l'illustl'a­
la faculté de recevoir du Seigneur tlon par le Seigneur, 10201. Celui
l'influx, mais le vrai sans le ùien qui est dans les œuvres de la ,cha­
ne la donne pas, 832:1.. Dans le ,Tilé 011 dans la vie de la foi, est
bien, il y a la faculté d'être sage, dans la faculté de recevoir la foi,
5527, 5859, 8321. La faculté de sinon dans la vie du corps, du
penser appartient, non au mental, moins dans l'autre vie, 4663. La fa­
l11ais à la vic qui influe du Seigneur culté d'être sage est dans le 'bien,
dans le mental, 3347,3747. Facul- 1 9094. La faculté de penser, de fOU­
tés éminentes que l'homme a en, loir, de parler est selon ce qui est
lui, sans qu'il eu sache rien, et dans le naturel, 6299, La faculté
qu'il emporte dans l'autre vie,3226. de pensel' et de raisonner est éga­
Les facultés qui reçoivent le céles· Iement chez les méchants et chez
te, le spirituel et le naturel influant les bons, 10201. La faculté de com­
des cieux sont appelées le volon­ prendre le vl'ai l'este chez ceux qui
tnire, l'intellectuel, et le scientifi­ sont dans l'enfer, 7870, 9399. La
que, dont proviennent le cogitatif et facullé de comprendre et de perce­
l'imaginatif de l'homme externe ou voir est selon l'extension de la
nnturel, 991.5. La faculté imagina­ pensée dans les sociélés des esprits
tive est double; l'une vient de la et des anges qui enlourent, c'est­
lumièrp. du ciel, l'autre vient d'une à-dire, selon l'influx qui en Pl'O­
lueur fantastique; l'une et l'autre vient, 6599 et suiv. La faculté de
se montrent semblables dans la for­ comprendre estloujours conservée
me externe, mais dans la forme in­ à l'homme pal' le Seigneur, 51.~7,
terne elles sont absolument diffé­ 5464,5727. 'YOil' ENTENDEMENT.
rentes, 4214. L'homme intérieur FAIBLE D'YEU>!, Debilis oculis,
est dans la faculté et le pouvoir de - Geu. XXIX. 17; - c'est faible
corrigel' l'homme extérieur, et de quant il l'entendement, 3830.
ne pas vouloir et ne pas penser ce FAnI (la), Fames. YoÏ1' FAMINf:.
que l'homme extérieur voit d'après La faim sign. l'appétence, le désir,
la fantaisie ct désire d'après la cu­ ainsi l'affection de se l'emplir du
pidité, 5127. Ceux qui peuvent pen­ bien; et cela, parce que le pain,
ser au-dessus des sensuels sont plus qui esl pris en général pOlir la
que les autres dans la faculté de nourriture, sign. le bien, uOf 7. La
comprendre et de percevoir; et faim, c'est la pénurie dé connais­
cela, selon le degré d'intuilion qui sances, 1.460. C'est le manque de
vient de l'intérieur, 6598. L'homme connaissances et de vrai, 3364,
qui est régénéré par le Seigneur est 5277, 5279, 5281, 5300. Dans Je
gratifié de la faculté (J'élever sa monde spirituel, comme dans le
FA FA 345
monde naturel, quand on cesse de illust7'é, 5032. FaÏ/'e le bien sans
faire usage d'aliments, on éprouve Lut de rémunération constitue Îa
de la faim, 5579; on vient dans la félicilé céleste, 6388, (JlJ78, 9l76,
faim spiriluelle, qui là est le soir, 9984. Tout ce que dès la première
pour qu'on appète 'et qu'on désire enfance l'homme pense, veut, pro­
Ies vrais et les Liens qui, lorsqu'on nonce et fail, s'ajoute à sa vie ct la
en est affamé, sont plus propres à f<l,il, 9333. Toutes choses onl cté
la nntrition, comme la nourritUl'e faites et créées pal' le divin vrai,
matérielle pour celui qui est affa­ 5272, 8200. Cl Ce que Dieu fail, Il
mé, 5579. Voi," ALUfENT, NOURRI­ sign. la Providence, 5264 et 5503.
TURE. Il Ils firent ainsi, Il sign. l'effet,
FAIM (avoir), EsurÎ1'C. C'est d'a­ 595'1. Voir CRÉER, FORMER.
près l'affection désirer le Lien,M1.7, FAISCEAU, Fasciculus. Les vrais
4958. Par avoir faim et avoir soif chez l'homme ont été ùisposés en
est signifié le désir d'avoir le bien séries, et celles-ci sont signifiées
et le \'l'ai, 1.0227. Ceux qni ont faim pal' les gerbes elles faisceaux dans
el soif sonl ceux qui ne savent ni la Parole; monlré pal' des passages'
le Lien ni le vrai, cl cependant les seulement cités, 1.0303; voir aussi
désirent, 1.0227. tlr\! affamé et ne GERBE. Les faisceaux sign. les sé­
poinl (ltre rassasié,- tsaïe, IX. 18, ries dans lesquelles les vrais ou les
1.9, - sign. ne recevoir ni le hien faux onl été disposés, 1.0303. Le
ni le vrai de la foi, 1.0283. faisceau se dit des vrais et ùe leur
FAIRE, Face7'e. Différence entre disposition, 7918. Les faisceaux
créer el faire, 472. Faire, quand sign. les doctrinaux, 4686, 4687.
cela est dit de Dieu, c'esl l'ordre, Ce sont des séries de choses dans
6573; c'est la Providence, 5284; les mentais, 5339. Ce sont IliS sé­
quand cela esl dit dt) l'homme, ries dans lesquelles les vrais onl
c'est vouloir, 363. Faire appartient été disposés, 5530; voh" A~IAS et
à la volon lé, 9282; VOi7' VOLONTÉ, SÉnlEs. Les srien liliques elles cou­
Faire le bien el le vrai pour le bien naissances sont disposés en fais­
el le vrai, c'est aimer le Seignenr ceaux et conjoints selon les amours
et aimer le prochain, 1.0:136,1.0683, par lesquels ils ont élé introduits,
Faire le bien, qui esl le hien, doit 5881. 'Ioules les choses qui sont
avoir lieu d'après l'amour du bien, dans le mental de l'homme ont été
ainsi pour le bien, 9983. L'homme disposées en séries et comme en
doit fâire le bien comme pal' lui- faisceiux, 7408,
même, et penser le vrai cOlllme par FAITS, Facla. Il est souvent dit,
lui-même; mais reconnallre, quand dans la Parole, que l'homme sera
il réfléchit, que c'esl d'après le Sei­ jugé el rétribué selon ses faits et
gneur, 5466 (bis). Si faire le bien ses œuvres, 3934. Pal' fails et œu­
n'est,pas conjoinl avec \'oulolr "le vres il y est entendu les fails et les
b!~n ,el penser le bien, il n'y a au­ œuvres, Don dans la fOl'me extel'lle,
cune salvalion, ni aucune conjonc­ mais dans la forme intel'lle, puis­
lion de l'homme intel'lle avec l'hom­ que les méchanls fonl aussi de
nié' extel'lle, 3987. Aulre chose est bounes œunes dans la forme ex­
de faire Je bien par nature, et aulre Lerne, mais les bons sont les seuls
chose de faire le Lien par religion: ,qui en fassenl dans la forme externe
346 FA FA
el en même temps dans la forme se manifeste quand on pense aux
interne, 3934, 6073. C'est pour­ vrais et au salut; el le vrai lui­
quoi êlre jugé et être rétribué se­ même est falsifié, 8094, Le vrai est
lon les faits et les œuvres, c'est l'ê­ dit falsifié quand il est appliqué au
Ire selon les inLérieurs, 6073; voir mal, ce qui est fait principalement
OEUVR.:S. Les faits onL leur qualiLé par les illusions et pal' les apparen­
d'après les pensées, et les pensées ces dans les ex ternes, 7344, 8062.
d'après leurs fins, 21188. Les l'ails Ceux qui sont dans la foi séparée
ou œuvres sont les dCl'niers, dans d'avec la chal'ité ne peuvent faire
lesquels sont [es intérieurs, 10331.. autrement que de falsifier les vrais
FALSIFICATION (la) du vrai se l'ail qui appartiennent à la foi, 7950. li
par de funestes inLerpréLations, eL esl permis aux méchants d'allaquer
ainsi pal' des perversions, 8149, La les vrais, mais non les biens; et
falsification du vrai devient totale, cela, parce que ce sont les vrais
quand le faux commence à régner, qui peuvent être assaillis, mais non
7327. Exemples de la fal5ificaLion les biens, 6677. Le vrai falsifié
du vrai, d'où elle vient, ce qne d'après le mal est contre le vrai et
c'est, et comment elle se l'ail; 7318. le bien, 8062. Le vrai falsifié d'a­
Plusieurs particularités snI' la falsi­ près le mal sent excessivement
fication du vrai, 7318,73:19,10648. mauvais dans l'autre vie, 731!!.
Les falsifications du vrai, qui sont FA MIL 1E R, Familiaris. Quand
signifiées par les Ecorlations, se les vrais ont élé imprimés dans
fan 1 de Irois manières, qui sont la vie, ce qui se fait dans l'homme
données, et c'est le mal qui falsifie, intérieur, ils deviennent familiers,
10648. Ceux qui par les falsifica­ et enfin comme innés, et parlent
tions rendenl impur le bien de la l'homme à penser, à vouloir ct à
foi sont signifiés dans la Parole par agir selon eux, 7935. Tout ce dont
les chiens, 9231.. Voir FAUX. les parents ont contracté l'usage
FALSIFIÉ (le), FaLsi{tcatum, est fréquent eL l'habitude, ou dont ils
le vrai appliqué à confirmer le mal, se son t imbus d'après la vie ac­
et le faux est ce qui èst contre le tuelle au point qu'il leur est de­
vrai el le bien, 8062. Voi1' FAUX. venu si familier' qu'il parait comme
FALSIFIER, Falsi{tcare. Les vrais naturel, passe dans les enfants et
plluvent êlr'e falsifiés; comment? devient héréditaire; illltSll'é, 3469.
exemples, 7318. Il est permis aux FAMILLE. Dans les très-anciens
méchan Ls de falsifier les. vrais; lemps, le genre humain était dis·
pourquoi? 7332. C'est une règle, tingué en maisons, familles, na·
que les nais chez ceux qui sont tions, 470, 11.59, 1246. Le mari et
dans le mal de la vie sont falsifiés, ~on épouse avec leurs enfants, et
8:149. Les "vrais son Lfalsifiés pal' les même quelques membres de leul'
méchants, par cela qu'ils sont ap­ famille qui les servaient, constl·
pliqués et par conséquent dirigés tuaient la maison; un nombre plus
vers le mal, 8094, 8149. Le mé­ ou moins grand de maisons, pla­
chant falsifie le vrai, parce qu'il l'ail cées à peu de distance l'une 'de
descendre le vrai vers le mal et l'autre, mais néanmoins non con­
l'applique au mal, 8094, 8149. Le fondues ensemble, constiluai.ent la
mal de la vie a en soi le faux, qui famille; un nombre plus ou moins
FA FA 347
grand de familles constituaient la FAMINE, Fames. La famine est
nation, 1170, 1258. Pourquoi l'on le manque de connaissances et la
était ainsi distingué, ~7i, 483. Ce désolation du vrai, (l36~; iLluSll'é,
que signifient les familles, 1159, 5360,5376; c'est la désolation quant
1215, 1.216, 1.2M, 1.261; VOil' aussi aux choses qui sont de l'église,
?lIAISONS, NATIONS et TRIBUS. Les 541.5; c'est la désolation à cause
familles sont les biens et les vrais de la cl iselle des spirituels, 5576,
du bien, 3709. Les familles d'Isrllêl 6HO. La famine est la vilslation du
sont les biens du vrai, 791.6; elles bien, 2799; montré, 7102. La fa­
ont représenté les sociétés célestes, mine est le manque de bien, 5893.
7836, 7896, 7897; ainsi elles ont La famine qui devient forte, c'est
représenté les consociations dans le désespoir, 6144. La famine qui
le ciel, 471, 483. Pareillement les consume la terre, c'est le désespoir
fils d'Israêl ont été distingués en pal' manque de vrai, 5270. La fa­
tribus, familles et maisons, 7836, mine sur tou tcs les faces de la
7891, 7996, 7997. Chaque famille terre, c'est la désolatiou jusqu'au
dans sa tribu signifiait un bien spé­ désespoir,5369. Voir PLAIE.
cial, par conséquent le bien de l'lin F.INATlQUÈs (les) sont séduils par
spéc.ialement distinct du bien de les faux provenant des illusions des
l'autre; mais la maison des pères sens externes, 91.24.
au dedans d'une famille signifiait FANTAISIE, Pltantasia. Le pro­
le bien particulier d'une seule es­ pre de l'homme a avec lui des fan­
pèce,. 7833. Les familles, dans le taisies qui paraissent comme si elles
sens spil'ituel, sign. les vrais et les étaien l des vérités, mais c'est abso­
biens du culLe et de la vie, 1159, lument le contraire, 1.813. Alfrcu­
12f5,1216,125u,1261,3707,7916. ses fantaisies des anlédiluviens con­
C!le7, l'homme régénéré, les vrais tre le Seigneur, 1268, 1270. Voir
et les biens sont disposés dans le quelque chose d'après les f.antai­
même ordre que les sociétés du sies, c'est voir ce qui est réel com­
ciel, et y forment cOIl)I1Ie une fa­ me non-ré~l, et ce qui est non-réel
mille, où les uns tiennent la place comme réel, !l623. Chez les des­
du père et de la mère; d'autres, cendanls de Jacob, il n'y avait inté­
celle des enfants; d'au tres, celle rieurement en eux que des fantai­
des gendres et des brus; d'autres, sies et des cupidi lés, 4293. Les fan­
celle des neveux et des nièces, etc., taisies SUI' les spirituels d'après les
9079, 9807. Chaque famille a en sensuels sont signifiées dans Ésaïe,
pal'liculiCl' quelque mal ou quelque - XXII. 1,5, - par la vallée de
bien, pal' lequel elle est distinguée vision, 4715.' Les mauvais esprits
des autres familles, Mi 7. Les biens influent chez l'homme avec leurs
et les vrais ont une conjonction en­ fantaisies, et en excitent de sem­
tre eux, comme dans les familles blnbles qui sont chez lui, 842. Les
les paren ts, les frères, les consan· choses que les espl'its l'oient dans
guins, les alliés, 3612. Chez les fa­ leurs fantaisies, ils croient qUé éè
milles issues de Thérach père d' A­ son l des l'rais, et il n'y a pas pour
brnham, il y avait cela de Pal'ticu­ eux d'aulres l'rais, 322lJ; leurs fnn­
lier, que chacune adorait son Dieu, taisies aussi sont liées à des objets
et qu'elles étaient idolfilres, u208.. impuI's et obscènes qui font princi­
348 FA FA
paiement leurs délices, 32211. tes c'est faire des œuvres pour méritel',
esprits, pal' des fantaisies, intro· 6393.
duisent chez les visionnaires des FARINE, Fm'ina. Ce que c'est
apparences, de manière qu'elles que la fleur de farine (similago),
semblent avoir une existence, lan­ la farine, les gâteaux, dans les sa­
dis que cependant ce ne sont que crifices,2177. La fat'ine et la fleur
des illusions, 1967. C'est d'après la de farine, c'est le vrai d'après le
fantaisie qne les mauvais esprits, bien; montl'é, 9995. Pal' la farine
qui sont dans l'enfer, apparaissent et la fleur de farine est signifié le
~ntl'e eux comme des hommes, vrai, par la pAte qui en provient le
mais dans la lumière du ciel ils sont bien du vrai, et par le pain qui pro­
vus comme des monstres, aITreux vient de la pâte le bien de l'amol1\',
et horrihles en raison du mal dans 7966,10303. La farine sign. le vrai
leqnel ils sont, 11839. Voü- FAN­ dont provient le bien, et le pain
TASIIQUE. sign. ce bien, 7780; voir aussi
FANTAS'fIQUE. Tdée fantastique 7906, 8li08, f. La farine, pal'ce
que les érudits se sont forgée SUI' qu'elle provient du froment ou de
l'iullnatériel, 1533. Visions fanlas­ rorge, sigl!. les vrais d'après le
tiqnes j comment elles existen t, bien; et, d,lfis le sens opposé, les
1.967; VOil' VISIONS. Opérations fan­ vrais qu'on perverlit pour sé4uire,
tastiques des mauvais esprits dans 43~5. Moudre de la farine,-Êsaïe,
l'autl'c vie; comment elles sont XLVII. 2, - sign. forger des doc­
dissipées, 10286. tes sphères des trinaux avec des vrais qu'on perver­
c.lloses fantastiques, quand elles se tit,4335. VoÏ1' FLEun DE FARINE.
monlrent à la vue, paraissent com­ fo'ASTJ::, Fastus. Le faste est le
me d'nne densité plus ou moins culte de soi, 1321. L'amour de soi
gl'ande selon la qualité de la fan­ est le faste et l'orgueil, 1306. Va­
taisie, 1512. Lueur fantastique des mour de soi n'est pas toujours l'a­
prédicatelll's qui vivent mal, 10286. mour qui, dnns la forme externe,
Voir FANTAISIE. appamtl comme faste et comme or­
FAN'CÔMES, Phantasmata. Lors­ gueil, 2219,' VOil' AMOUR DE SOI.
que ceux qui sont dans le vl'ai, sans FAUCHEURS, Sermtores grami·
être dans le bien, pensent et rai­ nis. Ce sont ceux qui ont mené une
sonnent SUI' le vrai, et d'après le vie morale, et ont cru mériter le
l'l'ai SUI' le bien, ils sont sembla­ ciel en reconnaissant seulement un
bles à ceux qui dans les ténèbres créateur de l'univers, 1111.
voient des fantômes, 6400; voir FAUSSETÉS, Falsitates. Tout ce
aussi, 2385, 4623. qui favorise ou approuve une cupi­
FARDEAU, Onus. Les fardeaux dité est appelé fausseté, 1666. Il Y
sont les servitudes, 6660. Ce sont a en général deux origines des faus­
les infestations par les faux, 6755. setés; l'une vient des cupidités qui
Ce sont les combats, 7iOll. Ce sont appartiennent à l'amour de soi et
les combats spirituels, 7105. Le QU moude, l'autre vient des con­
fardeau imposé aux fils d'Israël par naissances et des scien lifiques pal'
Pharaon, sign. l'état près du dés­ les raisonnements, 1212. Il n'y a
espoir, 7217. aucune cupidité qui ne prQduise
FARDEAU (porter un), Btljulm'e " des faussetés, 1666. La vie des CLl~
FA FA 349
pidilés peut être assimilée à un feu finné, 6359. I,e faux du mal ou d'a­
de charbon, et les faussetés à la près le mal esl le mal se monlrant
lueur obscure qui en sort, 1666. De dans une forme, 9331. Les faux
même que le feu ne peuljamais être d'après le mal apparaissenl comme
sans lumière, de même aussi une des brouillards et comme des eaux
cupidité ne peut jamais être sans impures au-dessus des enfers,8137,
fausseté, 1666. La cupidité détruit 8138, 81.118; de telles eaux aussi si­
les biens, et la fausseté détruit les gnilienl les faux, 739, 790, 73C7.
vrais, 1666. Toute fausseté vient du Ceux qui sonl dans les enfers pro­
propre de l'homme, 1.0ll7. Fausse­ fèren t les faux d'après le mal,1695,
tés de doctrine, 911211. VOil' FAUX. 7351, 7352, 7357, 7392,7680. Au­
FAUX, Falsum. Il y a d'innom­ tanlles faux du maL sont éloignés,
brables genres de faux, à savoir, aulant les vrais d'après le bien en
autant qu'il y a de maux; et les prennent la place, 10675. Dans les
maux et les faux sont selon les ori­ faux de Jeul' mal sonl ceux qui sont
gines qui sont en grand nombre, dans le mal de la vie, soit qu'ils le
1188, 1212, 11729,4822, 7574. Les sachenl, soit qu'ils ne le sachent
faux sont d'une double origine en pas, 7577, 8094. Le faux d'après le
général, 1.212; il yale faux qui mal n'a aucune puissance, parce
est produit par lé mal, et il yale que Ioule puissance apparlient au
faux qui produit le mal, 2243. Tri­ vrai d'après le bien, 6784, 10481.
ple origine d'un certain genre de Plusieurs par'liculal'ilés SUl' les faux
faux: D'aprèS la dor.trine de l'é­ du mal, 6359, 7272, 9304, 10302.
glise, d'après l'illusion des sens, et Faux d'où provient le mal ou
d'après la vie des cupidités; et ce mal du {aux. C'est un mal qui lire
dernier faux est le pire, 11.88; il­ son ol'igine du faux; exemples,
lustl'é, 4729. Il yale faux d'après 7272. Ceux qui fonl le mal du fanx
le mal ou le faux du mal, et il y a croient lous que le faux est le vl'ai,
le mal d'après le faux ou le mal du el pal' conséquenl ou que ce maL
faux, et de nouveau par suite le n'est pas un mal, ou (In'il n'est pas
faux, ainsi pal' dérivation, 1679, damuable, 7272. Il Y a autant de
2243. Il yale faux d'après les mâux du faux que de l'aux de la foi
cupidités de l'amour de soi et du ou du culte, 7272. Sont appelés
monde, et il yale faux d'apl'ès les maux du faux ceux qui lil'ent leur
illusions des sens, 1.295, 11729. Il Y origine des principes du faux,7272.
a les faux de religion, et il y a les Plnsieul's particularilés SUI' le mal
faux d'ignorance, 11729,8318,9258. du faux, 21108, 481.8, 7272, 8265,
Il yale faux dans lequel ostie bien, 8279.
et le faux dans lequel n'est pas le Fau:v d'apl'es les cupidités de
bien, 2863, 93011, 1.01.09, 1.0302. Il l'amollI' de soi. Ce faux jaillil de
yale falsifié, 731.8, 7319, 1.06118. la volonlé même, ou, ce qui est la
Fmlx du mal. Chez ceux qui même chose, du cœur, car ce que
sont dans le mal les faux sont les l'homme veut de cœur, il le désil'e
faux du mal, 1. 0109. Chez les es­ avec ardeur; ce faux esl le pire,
prils, le faux d'après le mal se pré­ parce qn'il esl inhérenl, el n'esl
senle comme dur, et d'autant plus déraciné qUl' par la non velle vie
dur que ce faux esl davautage con- que donne le Seignenr,1l729. Quand
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350 FA FA
l'homme veut le mal d'après la cu­ le sont à ceux qui sont dans le mal,
pidité, il le pense et le confirme; Il 8051 81!19. Les faux de religion
les confirmatifs du mal par la pen­ chez' ceux qui sont dans le bien
sée sont ce qui est appelé faux d'a­ sont reçus pal' le Seigneur comme
près la vie des cupidités, 4729. Ce des vrais, 4736, 8149. Le bien dont
faux existe, quand quelqu'un s'em­ la qualité (quale) vient d'un faux
pare d'un doctrinal, le professe de religion est accepté par .Ie Sei­
pour captiver les esprits et les di­ gueur, s'il ya ignorance, et si dans
riger, l'explique de manière qu'il l'ignorance il ya l'innocence et une
lui soit favorable ou le pervertit, et fin bonne, 7887.
le confirme tant d'après les scienti­ Faux d'ignorance. Ce faux vient
fiques pal' des raisonnements que ou de ce que l'homme a été ainsi
d'après le sens littéral de la Parole, enseigné dès son enfance, ou dç
1295. Les faux provenant des cu­ ce qu'ensuite diverses occupations
pidités sont aITreux, et ne se lais­ l'ont empêché de s'assurer si ce
sent pas aisément extirper, parce qu'il croit est l'l'ai, ou de ce qu'il n'a
qu'ils sont cohérents à la vie même pas la faculLé de discerner le l'l'ai eL
de l'homme, 1679. le faux, i295; Les faux d'ignorance
Faux cl' a]J1''ès les illusions des ne causent pas un grand préjudice,
sens. Ce faux n'affecte pas beau­ pourvu que l'homme ne se soit pas
coup ln partie intellectuelle; car confirmé par plusieurs moyens, et
chez ceux qui sont dans le faux que, poussé pal' quelque cupidité,
d'après l'illusion des sens, il y a il ne sail pas parvenu à une per­
peu d'intuilion provenant de l'en­ suasion qui lui en fasse prendre la
tendement; ceux-là pensent d'a­ défense, 1295. Les faux d'ignoran­
près les inférieurs et les sensuels, ce, quand la fin est de faire le bien,
4729. sont regardés pal' le Seigneur et
Faux de l'eligion. Ce faux saisit dans le ciel, non comme faux, mais
seulement la partie intellectuelle de comme semblables au Vrai, et selon
l'homme, car dès l'enfance l'homme la· qualité de l'innocence, ils sont
est persuadé que telle chose' est de accepLés cOlOme vrais, 7887.
telle manière, et celle persuasion Faux dans lequel ('st le bien.
est ensuite corroborée par des con­ Ce faux est accepté par le Seigneur
firmatifs, lli29. Il faut se bien gar­ comme vrai, 11736, 8149. Les faux
der de confirmer les faux de reli­ dans lesquels est le bien peuvent
gion, parce que de là vien t princi­ être consociés avec les l'rais réels,
palement la persuasion du faux, mais non les faux dans lesquels est
845, 8780. Il Y a des faux de l'eli­ le mal, 31170, 3!171, !l551, !l552,
gion qui son t en concordance avec 7344, 8-149, 9298. Les faux chez
le bien, ct il y en a qui sont en dis­ ceux qui sont dans le bien sont ac­
cordance, 9258. Les faux de reli­ ceptés comme l'l'ais, cal' ils sont
gior., s'ils ne sont pas en discor­ adoucis par le bien et appliqués à
dance avec le bien, ne produisent des usages bons, 10109. Les faux
pas le mal, excepté chez ceux qui ne sont pas des faux chez ceux qui
iont dans le mal, 8318. Les faux de sont dans le bien, mais ils sont des
religion ne sont point imputés à faux chez ceux qui sont dans le
ceux qui sont dans le bien, mais ils iual, 8311. Les faux dans lesquels
FA FA 351
est le bien se trouvent chez ceux conjoint au bien, 3033. 'l'out fanx
qni sont hors de l'église, et par vient de la séparation du bien d'a­
suite lIans l'ignorance du vrai, et vec le vrai, 6926. Le faux influe de
aussi chez ceux qui sont au dedans l'enfer, ainsi par les mauvais esprits
de I:église oil sont des faux de doc­ qui sont chez l'homme, 5866. D'un
trine, 2589 à 2606, 2861, 2863, seul faux, surtout s'i~ lient lieu de
3263,3778,4189, 4190,lti97, 6700, principe, découlent des faux en sé­
9256. Chez ceux. qui sont dans le rie continue, 1510, 1511, 6717,
bien les faux ne sont pas conjoints 6721. Tout faux peut-être confir­
mais s'appliquent à leur hien, et . mé, et quand il a été confirmé, il
ensuite ils sont séparés, 2863. Le apparail comme vrai, 5033, 6865,
faux, quand il vient du bien,estreçu 8521, 8780. Voir le faux comme
comme nai, 4736. Le faux n'est pas vrai, c'est voir pal' la lueur fan­
approprié comme faux à celui qui tastique qui provient de l'enfer,
est dans le bien, el qui pal' suite 67ld, {.
veut être dans le vrai, 8051. Les faux éteignent les vrais qui
Faux dans lequel n'est pas le sont dans la lumière du ciel, 3226.
bien ou Faux sans le mal. Ce faux Chez l'homme, les faux se dispo­
existe chez quelques hommes par­ sen t par séries et font en tre eux
mi les nations hors de l'église, et un enchalnement continu; il faut
aussi chez quelques-uns parmi les qu'ils soient déracinés, que des
Chrétiens au' dedans de l'église, vl'ais soient implantés à leur place
10302. Les faux dans lesquels n'est pal' le Seigneur, et que ces vrais
pas le bien son t plus graves chez fassent entre eux un enchalnement
cellx qui sont au dedans de l'église pour que l'homme soil régénéré,
que chez ceux qui sont hors de l'é­ 9256. Chez les méchants et chez
glise, 7688. les infernaux, les vrais qui procè­
Faux (pe1'sttasion du). Combien dent de I!I vie du Seigneur dèvien­
est dangereuse la persuasion du nent des faux, 37il3. Les faux ont
faux! 794, 806, 5096, 7686. La leur sOUl'ce ou dans les cupidités
persuasion du faux suscite conti­ qui appartiennent à la volonté, ou
nuellement des choses qui confir­ dans des principes adoptés qu i ap­
ment le faux, 1510, 1511, 1675. partiennent à l'entendement, 1679.
Ceux qui sont dans la persuasion Les vrais non réels, et aussi les
du faux sont intérieurement en­ faux, peuvent être coilsociés avec
chalnés, 5096. Quand ceux qui sont les vrais réels chez ceux qui sont
dans un fort persuasif du faux ap­ dans le bien, mais non chez ceux
prochent des autres dans l'aulre qui sont dans le mal, 3670, 3671,
vie, ils ferment leur rationnel, et 4551,6552,7366,8169,9298. Les
pour ainsi dire les sulToquent, 3895, faux et les vrais ne peuvent être
5128. Le faux perSuasif était alTreux conjoints, si ce n'est par des inter­
chez ceux qui infestaient avant l'a­ médiaires, qui sont des illusions et
vènement du Seigneur; pourquoi? des apparences, telles qu'il y en a
7686. dans le sens de la lellre de la Pa­
Tout faux vient du mal, 83H. role, 73~6. Les faux sont rendus
Tout mal a avec lui un faux, 7577, vrais pal' le hien, et sont adoucis,
8094. Le faux ne peut jamais être parce qu'ils sont appliqués et diri·
352 FA FA
gés vers le bien, et que le mal est ment et des faux qui blessent griè­
éloigné, 8ll19. Les faux ne damnent vement, et il y a aussi des faux qui
pas de même que les maux; il en tuent; tous ces faux sont signifiés
est autrement si les fuux sont con­ par divers .genres d'insectes ailés,
IJrmés, R45. Les maux et les faux 9331.
l'estent chez· l'homme, quoiqu'il 11 n'est pas permis aux' mauvais
soil régénéré, 865, 868, 887, 894. esprits de prononcer le faux, si ce
Quand l'homme est régénéré, il a n'est d'après le Dlal qui appartient
beaucoup de faux mêlés au vrai, à leur vie, 1695. Les mauvais es­
qui sont disposés en ordre i quand prits ne peuvent exciter aucune
il a été régénéré et qu'il agit d'a­ chose du faux chez les enfants et
près le bien, les vrais sont alors au chez les simples de cœur, 1667. Il
milieu, et les faux sont rejetés vers est permis aux infernaux de raison­
les dernières périphéries; c'est vicc ner d'après des faux sans mélange
vC1'sâ chez les méchants, 4551, (ex tneris falsis), mais nou d'après
455'2. Ceux qui sont dans les maux des vrais falsifiés; pourquoi? 7351.
ne peuvent faire aulrementque de Ce' que c'est que raisonner d'après
penser des raux, quand ils pensent des faux sans mélange; exemples;
d'après eux-mêmes; illustré,7437. c'est quand les vrais sont entière­
Les faux et les vrais ne peuvent ment niés, 7352. C'est un déplaisir
être ensemble, 5217. Les vrais ex­ pour les infernaux de raisonner d'a­
terminent les faux; et, vice vc:rSlÎ, près des faux sans mélange, mais
les faux exterminent les vrais,5207. c'est lin plaisir pour eux tle raison­
Le vrai a immensément de force ner d'après des vrais falsifiés par
sur le faux; illustré, 6784. Les faux des illusions et des apparences,
règnent de préférence aux vrais, 7392, 7699. Le mal est pesant, il
8051. Les faux sont autant de cho­ tombe vers l'enfer; le fanx n'est
ses ténébreuses qui éteignent la lu­ pas pesant pal' lui-même, mais il
mière du ciel, 5221. Les faux qlli l'est d'après le mal, 8298. Ce que
sout chez l'homme ne sont pas je­ c'est que le mal d'après le faux du
lés dehors, mais ils sont éloignés, mal, (18-18. Ceux qui sont dans l'eo­
8i7u. Les raux, après qu'ils ont été fel' Pl'orèrent le faux d'après le mal,
éloignés, reçoi ven t leu r place ail­ 1695, 735'1, 7352, 7357, 7392,
leurs dans le naturel, et ne sont 7699.
plus comme auparavant sous l'in­ 0 ... li esl dil Fault BU pluriel, quoique cc
tuition directe du mental, 7398. mol pris aubslanl;vemenlll'Bil pBS de pluriel;
Les gel1l'es et les espèces de faux mais l'Auteur employant les deux cJpressions
(alsa el (alsilales, la première. oté lraduile
ont dans le cràne des places déter­ pBr les (auz, el 1. ser.onde pBr le. (aussetJ••
miuées, 5563. Dans le cerveau les Il rBUI di'linguer enlre les rBns BlIes rBaSSelés
maux sont dans la partie dl'Oite, eL comme entre l'antérieur et le postérieur; l'on­
les faux dans la partie gauche: lérieur esl plus nniv.rs.1 que le poslérieur.
Yo;r R. C. l'(' 21.
5725. Les faux chez ceux qui sont
dans le bien sont doux et flexibles, FAUX CHRISTS (les) sign. des doc­
et chez ceux qui sont dans le mal h'inaux d'après la Parole falsifiés,
ils sont âpres et inllexihles, 9253. ou des vrais non divins, 3900.
11 Ya des faux qui ne blessent pas, FAUX: l'ROPHÈTKS. foil' PROPHK­
il y a des faux qui blessent légère- TE. Les faux prophètes sign. ceux
FE FE 3~3
qui enseignenf les faux, 2584, 3900; appartient à l'amoUr, lit' sa cinalil~
ainsi la doctrIne fausse, 3488. Ceu~ est selon la qualité de'l'amolir, 99lJ,
qui enseignent les faux sont, danS' 995, 2204: On ignor~ absolument
le monde chrétien, principalement aujourd'hui qu'au·dcssus· détli'fèli-
ceux qui ont pour fin leur pl'Opl'e cité mondaine, il y en Il rine qui
1

excellence, puis l'opulence du mon- aft'ètte les intérieurs de l'~oItlltle,


de, car ceul-là pervertissent en qu'a'insi c'est Une félicHé céleste,
leur, faveur les' vrais de la Parolc; ef quecclle félicité est la' fèlidté
de sont là les faux christs et les de la charité réelle, 6392. La féli-
faux prophètes, 3900. ' cité étcrne'lle est à ceux qui sonf
FNUX, Faix. La' faox tranchante,t :dans l'amour et la foi envers le Sei.
- Apoc. XIV. 14, ....;. sig>i; la dissi- :gneur d'après le Seigneur, 10722.
pation' du mal et du faux, 99301 1La félicité' étcrnelle est si gl"and'e
FAVORISER, Favel'e. Tout ce qui qu~elle' surpasse toute conception
favol'ise la volupté et la oupidlLé, de l'homirie, f0726. t:eux qui sOnt
l'homme le sl'.nt' comme un bien, 1 dans la divine Providence du Sei-
1860. L'homme régénéré saisit, re- gneur sont portés en toutes choses,
tient et garde oe' qui favorise l'af-' !en général et en particulier, vel's
fection' de la chal'ité, 1016. 1 des félicités pour l'étel'nité, 8~78,

FÉCONDE (la) sign. la fruclifica- ~li80. Félicité' de' ceux qui' sont
lion d"après le, Vrai, 6M.8~ conduits par le Seigneur, 6'325,
FÉCONDITÉ (la), comme l'enfan- i 6392. La félicité de la vie' après la
tement et la .nativité, appartient' ;mort est produite' par le divin qui
dans le sens' spirituel au bien et: au intIue dans le bien~vouloir et le'
vrai, 6U8. bien·faire envers les autres, 6721.
t 1"E:INl>RE, Simulare. AujOl1r- 'Dans l'autre vie, chacun est gl'atifié
d'hui l'extérieur de l'homme est' de félicité par le seignem' selon l'u-
instruit à feindre des choses qui sage qu'il fait d'après l'affection de
concernentl'amoul' du, public et du la volonté, 3887. Toute félicilé de
prochain, 7372. Ceux qui se ~ont la vie provient des usages, 997. Le
habitués à feindre subissent les plaisir des affections correspond il
peines' de la discerption, 957, 958. la félicité de la vie élemel\e, 3938.
FEINTE, Simulatio. La feinte et Pourquoi la félicité de la vie élcl'-
la fraude étaient pour les très-an- nelle ne peut pas se manifestcr
ciens un crime énorme, 3573. La dans ce monde chez ccux qui sont
face est éontractée par les feintes' dans le bien et dans le vrai, 3938.
ou dissimulations, à savoir, par Félicité'du ciel; combien elle est"
cela qu'on pense et qu'on' veut au- gl'ande, et d'où elle vicnt, 10722,
trement qu'on ne parle et qu'oll' !10723, 1'0724. La féllcil,é céleste
n'agit, 4799. La feinte et la ruse 1consiste dans l'affection de faire le
qui ont pour fin le mal ne sont pas bien snns Imt de rémunération,
de la prudence, mais elles sont de' 6388, 6478, 9t74, 9984; montré
l'asluce' et de la fourberie, avec les· aussi, 6391,6392. La félicité céleste
quelles le bien ne peut en aucune vient des amours célestes, et elle
manière être conjoint, 3993. ,est interne, 6408. Elle consiste
F~LIClTÉ. Sans une vie active, dans l'activité ct non dans l'oisi·
poinl de félicité, 4é4. 'l'oule félicité velé, 64tO. Les anges reçoiveut du
1. 23.
354 FE FE
Seigneur une félicité en rapporl bienséances; de leur étal dans
avec l'essence et la qualité de l'u­ l'autre vie, 5570. Des femmes qui,
sage, 997. Toule leur félicilé vienl d'une condition vile et basse, sont
des usages, et est selon les usages, devenues riches, el se sont livrées
au point que les usages Sonl pour aux voluptés el à une vie de mo­
eux le ciel, 703. Félicité suprême lesse et d'oisiveté; de leur élat
des anges; d'où elle vient, 2057. dans l'au Ire vie, 9IJIJ. Des remmes
FEMELLE, Femina. Le femelle qui sonl nées au milieu des plaisirs
sign. la volonlé ou ce qui appar­ et des agrémenls de la vie; de leur
tient à la volonté, ainsi ce qui ap­ état dans l'autre vie, 9M. Les vieil­
parlient à l'amour, IJ76. La femelle 1es femmes, qui ont des affections
sign. le bien, 669. Dans la Parole, bonnes, reviennenl au prinlemps
quand le mâle sign. le bien, la fe­ de l'adolescence, et deviennenl des
melle sign. le vrai; el, vice versâ, beau lés dans le ciel, 553.
quand le mâle sign. le vrai, le fe­ FE~mE, Mu/icI'. Dans la Parole,
melle sign. le bien, 5198. Par la par la femme esl signifiée l'église,
femelle, en général, quand il s'agil 252, 253. La remme sign. l'affe.e­
des bêtes, son t signifiés les biens, tion (luJlien el du !!,ai, 568, 3160,
et par le mâle les vrais, IJ005. 601!1, 7337, 899IJ, et aussi l'église,
FimNIN. Par nature le selle fé­ 252,253, 7IJ9, 770, Les femmes, ce
minin esl affection et esl aussi cu­ sont les biens, 8337; les biens de
pidité, 568. l'église; et, dans le sens opposé,
FEM~IE, Femina. La femme, c'est les maux de l'église, 10IJ02; ce
l'affection du vrai, 899IJ. Les fem­ sont les choses qui appartiennent à
mes sont les affections du vrai, la charilé, 601IJ. Quand les homo
quand le conjoint esl nommé et mes (viri) sign. les vrais, leurs
qu'il est appelé mal'i j mais elles femmes sign. les a[~!ions du vl'a,i;
sont les affections du bien, quand el, vice vel'sel, quand les hommes
le conjoint n'est pas nommé, et sign. les biens, leurs rem mes sign.
qu'il est dit l'homme (vil'), IJ5iO. fes:vrais, mais alors les' hommes
L'affection du bien et du vrai est sont appelés maris, 59IJ6. Prendre
commune chez les femmës boimes, pour femme, c'est être associé et
tandis que l'affection des sciences conjoint, 3683. La femme du sel'·
du vrai est commune chez les hom­ vileur, c'esl le plaisir, 8979, 8980.
mes, 8994. Il est selon l'ordr'e di­ La femme qui nourril, c'est l'insi­
vin que les hommes soient dans les nuation du bien, 67IJO. la remme
sciences, et les femmes seulement devenue veuve, c'est le bien sans
dans les. alfeçliQns, 899IJ; c'esl de le vrai, 9198. La semence de la
là qu'il a été dit par les anciens .femme, c'esl la roi, 255. Le Sei­
que les femmes doivent se lah'e gneur est appelé la semence de la
dans l'église, 899IJ. Les hommes femme, 256. Les remmes représen­
qui sont dans la perception spiri­ tenlle bien et les hommes le vrai,
tuelle aiment les femmes qui sonl quand il s'agit de l'église spiri­
affectées des vrais, mais n'ainient tuelle; mais les remm~~mrésen­
point les femmes' qui sonl dans les lent III vrai el les hommes le bi~n,
sciences; pourquoi? 8994. Des fem­ quand il s'agit de t'église cèles,te,
mes qui ont tout placé dans les 8337. Voir ÉPOUSE.
FE FE ~i55

FEllUE ENCEINTE (la), c'est l'état les méchants l'inOux du bien et du


de la formation du bien d'après les vrai est rejeté ou perverti ou étouf­
vrais; pourquoi? 9042. Les anges fé, alors les intérieurs sont fermés,
du ciel intime veillent SUI' les fem· laissant seulement entrée çà et là
mes enceintes, à cause de l'amour comme par des fentes, 6564. Dans
qu'ils ont pour les enfants, 5052. la Parole, la fente du rocher sign.
FENDEURS DE BOIS (les) sign. l'obscur et le faux de la foi, :1.0582.
ceux qui placent le mérite dans les FER (le) sign. le vrai naturel,
œuvres, 4943. ce sont ceux qui, 4H, 425, 1I26. Le fer sign, le vrai
par les biens qn'ils ont faits, ont de la foi dans l'homme externe ou
voulu lIlériler le salut, 27B4. Ce naturel, :1.0050. A la vérité est at­
qu'ils deviennent dans l'autre vie, tribuée la force, parce qu'on ne
HiO,4943. peut pas lui résister,- c'est pour­
FENDRE la mer, c'est dissiper les quoi la force se dit aussi du fel', par
faux, BiB4. Fendre l'épaule, c'est lequel est signifiée la vérité ou le
priver de toule puissance, iOB5. vrai de la foi, qui brise et écrase,
Fendre du bois, c'est placer le mé­ comme dans Daniel, - II. 33, 40,
rile dans les biens qui appartien­ - 426. Le fer poli, - E7.éch.XXVIl.
nent aux œuvres, 27BlI. :19, - sign, le vrai naturel, qui est
FENÊTRE, Fenestra. Par la fenê­ le premier, 3923. Le fer de la co­
tre est signifié l'intellectuel, 655. gnée s'échappant de son bois SUI' Je
Les fenêtres sign. l'intellectuel qui compagnon, - Deutér. XIX. 5;­
apparlient à la vue interne, 655, ce que cela signifie, 90B. Il fut
658, 339i. Les degrés de l'intellec­ défendu de lever le fer sur les pier­
tuel de l'homme, à savoir, l'enten­ res de l'autel et sur celles du tem­
dement, la raison et la science, pie; pou l'quoi? 90B.
sont signifiés par les fenêtre!U;tes FERME. Les mains fermes sign.
trois étages du temple de Jérusa­ la force de la puissance, 86:1.4.
leiiï;65B. Commè les fenêtres-·~g!l. FER~IENT, Fermentum. Voir LE­
les intellectuels et les rationnels VAIN. Le ferment sign. le faux,
qui appartiennellt au vrai, elles si­ 7853, 7906, 7966. Le fer'ment ou
gnifient.aussi les rationnels qui ap­ levain sign. le mal et le faux qui
partiennent au faux, 655. Les fenê­ rendent impurs et profanes les cé­
tres par lesquelles ils entreront, ­ lestes et les spirituels, 2342.
JOêl, II. 9,-sign. les intellectuels FERMENTATION (la) sign. un com­
et les raisonnements qui en pro­ bat spirituel, c'est-à-dire qu'il y a
viennent, 5:1.35; Esprits qui ont combat du vl'ai et du faux; montré,
leur rapport avec les mem branes 7906. Quand le faux d'après le mal
intél'ieures de l'oreille, qui sont s'approche du bien il y a fermenla­
nommées fenêtres, 4653. lion, et quand il s'approche du vl'ai
FENTES, Rimœ, par lesquelles il y a collision, 9992.
influe par le haut chez ceux qui FEIIMENTÉ, Fermentatum. ce
sont dans le mal et dans le faux qui a fermenté est le falsifié, B05i.
quelque chose de la lumière du Ce qui n'a pas fermenté sign. ce
ciel, afin qu'ils aient la facullé de qui a été purifié du faux, 7853,
penser, de raisonner et de parler, 7966. Les chGses non fermentées
285:1., 3i67,46:1.8,.5i27, 6299. Chez sign. les purifications des faux Ct
3M FE FE
des maux i montré, 2342. Le falsi­ et quand il s'agit du seigneur, c'est
fié qui est signifié par le fermenté, l'union, 2668. Les festins sign. la
et le faux qui ·est signifié par le fer­ conjonction, spécialement l'inilia·
ment ou levain, diffèrent en ce que tion à la conjonction, 5698, 3832,
le falsifié est le vrai appliqué à con­ 5161. Chez les anciens les festins
firmer le mal, et que le faux est ce avaient été institués, afin qu'on fût
qui est contre le vrai, 8062. en consocialion par les choses qui
FERMER. L'interne de la percep­ appartiennent à la: sagesse et à l'in­
tion est fermé, lorsqu'il n'existe au­ telligcnce; de là les feslîns sign.
cun intermédiaire par lequel il y les consociatioDs. quant à la foi et i~
ait influx, 4692. Chez ceux qui sont l'amour, 9ld.2. Les festins signi­
dans les maux et par suite dans les fiaient l'appropriation et la con­
faux, l'homme interne a été fermé, lionction par l'amour el.par la. cha­
10429. L'homme interne étant fer­ l'Hé, 3596, 42H. Les festins du
mé, il n'y a dans l'homme externe i soir ou les soupers signifiaient l'é­
aucune réception du divin, 10429. tat de J'initiation. qui précède la
Autant le naturel ne devient pas conjonction, 3833. Les festins chez
comme rien, autant l'inteme est les anciens ne signifiaient pas autre.
fermé, 5651. Dès que quelqu'un chose que l'initiation dans l'amour
commet l'adultère, le ciel est fermé mutuel; les festins de> noces, l'ini­
1

pour lui, 2750. fermer la porte, - tiation dans l'amour conjugal i et


Gen. XIX. 10, - sign. empêcher les festins avec les choses sanc.ti­
l'accès des méchants auprès de fiées, l'initiation dans l'amour spi­
ceux qui sont dans le bien, 2380. rituel et céleste, 3832. Il Y avait
FÉROCE. Les hommes livrés à'i des festins aux jours de la naissan­
eux-mèrnes, quand il leur est per­ ce, et alors, ils représentaient une
mis d'agir sans loi et en pleine li­ naissance de nouveau, ou la régé­
berté, sont plus féroces que les bè­ nération, qui est la coujonction des
tes les plus méchantes, 53.93. intérieul's avec les extél'ieul's chez
FÉROCITÉ des en/en. dans les I1homme par l'amour, 516:1. Dans
combats que le SeignellJ' a soutenus. 'les temps anciens, il y avait des
contre eux pendant qu'il était dans! festins, au dedans de l'églilie, afin
le monde, 1690. qu'on fût consocié et conjoint quant
FESSES, Clunes, Nates. Esprits 'à l'amour, et afin qu'on s'instruisit
qui sont dans un enfer situé sous mutuellement dans les choses qui
les fesses; quels i1ssont, 4221. Les concernaient le ciel; c'est tout le
enfers de ceux qui ont été cruels et contraire aujourd'hui, les festins
aùultères son t en partie sous les ont lieu, non pour quelque con­
fesses, 5394. Ceux qui ont vécu jonction spirituelle, mais pour des
seulemenlopour eux et pOUl' la vo­ conjonctions mondaines, à savoir,
lupté, sans avoir pour fin un autre pour des avantages pé<:uniaires,
usage, sont aussi sous les fesses, et pour la recherche des honneurs, et
ilS habitent au milieu d'ordures se- pour d,es voluptés; par suile il y a
Ion les espèces et les fins des vo­ nourrit.ure du corps, mais il n'yen
luptés, 5395. a aucune pour le mental, 7996.
FES'fIN, Convivium. C'est la co­ Ft'fE, Festum. Célébrer une
habitation; montré, 2::141, 3456; fête, c'est le culte avec un esprit
FE FE 357
joyeux; tnontré, 7093, 7664. La mêtne en·aètualilé en provient; il-
fête êSt' le culte du Seigneur et l'ac- lustl'l!, '4906, 5071, 6082, 63i4,
tien de grAces, 9286, 9287, 9294. 6832. Il Y a dei!': ol'iglnes de la
Trois fêtes fm'ent insllluées en mé· chaleur ou du feu, à savoir, d'a-
moire de la délivrance de la servi- près le soleil du monde et d'après"
tude en Égypte, c'est-à-dire, dans le soleil du ciel; ce feu-ci est en·
le &ens spiriluel, en mémoire de la tendu dans la Parole, et c'est l'a-
délivrance de l'infestation des faux mour dans l'un et l'au1re sens,
pal' le Seigneur, 7093. Ces trois fê- 5215. Le feu est le divin amour, et
tes ont signifié la délivl'ance de la la flamme esl le divin amour aussi,
damnation, par cons~quent aussi la puis elle est le divin vrai procédant
régl!nération par le Sèigneur dans du divin bien du Seigneur, 6832.
son ordre, 9286, 9294. De la fête Le feu et la flamme, dans le sens
des azymes; c'était pour la déli- opposé, sont les amours impurs;
V1'ance des. faux, 2342, 9286, 9292, montré, 6832. Le feu est la cupi-
10659. De la fête des semaines ou dité et la haine, 186i. Le feu de
de la moisson; c'était pour l'im- soufre est le faux d'après le mal de
plantation du vrai dans le bien; l'amour de soi, 2446. Le feu est le
montré, 9286, 9294, 9295, 10670. mal, mais alors la fumée esl le
De la fête des tabernacles, ou de la faux, 2446, f. Le feu èst le mal des
récolte des fruits de la terre; c'é· cupidités, la grêle' esl le faux qui
tait pour l'implantation du bien, en provienl, et il esl fail mention
414, 2296, 3312, 439i, f., 6537, du feu quand il esl parlé de la grê-
9294; montré, 9296,10545. La fête le; montré, 7575. Le feu, c'esl la
de la plique sign. la délivrance de tentation, 786i. Ce qui restait de
\ la damnation, et spécialement la l'agneau pascal devant êlre brûlé
délivrance des faux d'après le mal au feu, sign. l'étal moyen vers la
chez ceux qui se laissent régénérer fin par les tentations; illustl"l!,
pal' le Seigneur, 9992. La fête des 7861. Le feu, c'est la colère d'après
azymes ou de la pâque signifiait la l'alTection du mal; montré, 9i43,
déli\'fance de la damnation par le 9i44.
Seigneur, 7093, 7867,9286 à 9292, Le Feu celeste eslle divin amour
10655; et, dans le sens intime, le el toule alTection qui appartient à
ressouvenir de la glorification de cet amour, 934, 6314, 6832. Le feu
l'humain du Seigneur, parce que de céleste est l'amour envers Je Sei·
là est venue la délivrance, 10655. gneur et la charité à l'égard du
(( :Fèle Il Jéhovah Il stgn. culle du prochain, 10747. Le feu du ciel est
Seigneur, 8059. Proclamer la fête le divin amour procédanl du Sei-
sign. la chose même de l'église gneur; êlre embrasé de ce feu,
qu'on doit célébrer, 10M2. Pour- c'esl vouloir le bien, 9798. D'après
quoi il a élé inlerdit aux fils d'lsraèl le feu du soleil du ciel, on peut
de faire aucun ouvrage dans les voir quel esl l'amour divin, et que
jours de fête, 7893. si ce feu ou cet amour tombait sur
1o'1:U, Ignis. Dans la parole, le quelqu'un, même sur un ange du
feu est l'amour danl; l'un el dans ciel intime, celui-ci périrai l, 6834,
l'autre sens, 934, 4906, L'amour 6849, et c'esl pour cela que les an-
est le feu de la vie, et la vie elle· ges sonl voilés d'une nuée légère et
358 FE FI
convenable, 6849. Ce n'est pas non gneur s'est montré aux fils d'Israêl
plus le feu même du soleil qui par­ sur la montagne de SinaI selon leur
vient jusqu'à la terre, car il brtîle­ qualité, ainsi dans une fumée de
l'ait et consumerait tout, mais c'est feu, une nuée et une obsr.urilé; il­
la lumière dans laquelle est la cha­ lustré, 6832, 88i4, 881.9, i0551.
leur du feu du soleil, 8328. Les ado­ Les méchants apparaissent padois
,'ateurs de la natUl'e ne peuvent sa· comme des globules de feu, i527,
voir, ni à plus raison reconnallre i528. Les habitants de Mars savent
que le feu céleste est ce qui procède faire des l'eux Ouides par lesquels
du Seigneur comme soleil, et que ils ont de la lumière aux temps du
ce feu est pur amour, 6832. soir et de la nuit, 7486. Comment
I.e Feu infernal est l'amour de la volonté communique son feu à
soi et l'amour du monde, et par l'entendement j illustré, 9i46.
suile la cOD\'oilise de tous les maux Dans la Parole, Il rOti au feu Il
qui découlent de ces amours com­ ,sign. le bien qui provient de l'a­
me de leurs sources, 936, i861, mour; montré, 7852. Allumer le
flOn, 63i4, 6832, 7575, i0747. Le feu sign. consumer les vrais et les
feu de l'enfer; ce que c'est, i86t. biens par les cupidilésj montré,
Le feu des méchants se change en 9i4!.
froid, 825; i5~8. La combustion de FEOILLE, Folium. Les feuilles
feu, - Ésare, LXlY. iO, - est le sign. les vrais qui appartienuent à
mal de l'amour de soi, 1297. la foi; mont1'é, 885, 423i, 5U6,
Le Feu sacré du ciel et le feu de iOt 85. Les feuilles de l'arbre sign.
l'enfer sont les fcux de la vie, qui des choses qui appartiennent à l'in­
appartiennent aux amours, 7324. telligence, 5U5. Les feuilles de
La chaleur vilale est l'amoUl'; elle l'arbre de vie sont la foi, 3427,
est entendue par le feu sacré dans 9:137. L'avéllement du Seigneur est
la Parole, et les amours infernaux comparé à un figuier, - Matth.
sont entendus par le feu de l'enfer, XXIV. 32, - parce que le figuier
63111. Il est dit feu consumant, sign. le bien du naturel, sa bran­
parce que l'amour céleste apparalt che l'affection de ce bien, et ses
ainsi aux impies, 934, f. Le Sei­ feuilles les vrais, 423i. Comme
gneur apparall à chacun selon l'a­ toutes choses dans la nature se
mour de chacun, comme feu créant réfèrent à la forme humaine, les
et renouvelant aux 'bons, mais com­ feuilles de l'arbre se l'éfèrent aux
me feu consumant aux méchants, poumons, et tiennent pour ainsi
9636. dire lieu de respiration; illustré,
Le Feu éter'nel est le feu des iOi85. Coudre de la feuille de fi­
convoitises et le tourment qui en guier,-Gen.lII. 7,- c'est s'excuser
résulte, 50it j ce n'est point le re­ sul' le bien naturel, 2i6, 9960, f.
mords de la conscience, ni un feu FÈVE, Faba. J.es fèves, de même
élémentaire, 5071. . que les lentilles ,et le millet, sign.
Du feu et de la fumée qui appa­ une des espèces du bien, 3332.
rurent au peuple SUI' la montagne FIANÇAILLES, Desponsationes.
de Sin a!, i861, f. Colonne de feu Les fiançailles représentaient la
pendant la nuit; ce qu'elle signi­ premièl'e conjonction qui est celle
liait, 8i08; voir COLONNE. Le Sei· de l'homme interne sans l'homme
FI FI 359
externe j ensuite le mariage repré­ et l'autre procédant du seigneur;
sentait la seconde conjonction qui ainsi, c'est l'homme de l'église,
est celle de l'homme inlerne avec chez lequel le bien Il été conjoint
l'homme exlerne; montré, 9182. aux vrais, 9182. La voix du fiancé
L'amour des fiançailles, - Jér. II. et la voix de la fiancée, c'est le ciel
2, - sign. l'affeclion de la vie spi­ et la félicité d'après la conjonction
l'Huelle,. qui provient de.s vrais de du bien et du vrai chez l'homme et
la foi et du bien de l'amour, 9182. chez l'ange, 9182. VOi,' f;POUSE.
Fiançailles et mariages sur une des FIANCER (se), I)esponsari, sign.
terres dans le ciel astral, 10837. être conjoint, 8996. Se fiancer la
FIANCÉ, Sponsus. Le Seigneur fille d'un dieu étranger, - Jérém.
est appelé fiancé d'après l'affection II. 11,- c'est être conjoint au lDal
du bien qui influe de lui, 3207. Le du faux, 9182.
seigneur est appelé le fiancé, elle FIBRES, Fibrœ. Par les fibres
ciel et l'église sont appelés' la fian­ sont signifiées les formes inlimes
cée, parce que le bien et le vrai, qui procèdent du bien, 5435. Les
qui sont représentés par le fiancé fibres qui effiuent du cerveau pré­
et la fianCée, contractent mariage, sentent dans le commun le sens
6179, 996:1.. Le fiancé est le repré­ volontaire, et les fibres qui effiuent
sentalir de l'église quand l'église du cervelet présentent dans le com­
représentative est la fiancée, 70lt7. mun le sens involontaire, 4325. Les
Le fiancé est le bien et la fiancée le fibres de celle double origine se
vrai; montré, 9182. Voir FIANCÉE. conjoignent dans deux appendices,
FIANCÉE, Sponsa. La fiancée re­ qui sont appelés moelie allongée et
pl'ésente l'église, et c'est pour cela moelle épinière, et passent par elles
qu"on donnait à une fiancée une dans le corps, lJ325. Les muscles
boucle d'or et des bracelets, 3103, et la peau, et aussi les organes des
3105. L'église est comparée à une sens, reçoivent pour la plupart les
fiancée, et dans le temps ancien on fibres qui partent du cerveau; de
donnait à une fianc.ée des vases là les sens pour l'homme, et de là
d'argent, des vases d'or et des vê­ les mouvements selon sa volonté,
temenls, afin que le vrai, le bien et lJ325. Les viscères du corps reçoi­
leurs ornements, qui appartiennent vent les fibres qui parlent du cel"
à l'église, fussent signifiés, 3164, velet; de là, l'homme n'en a pas le
3165. Le voile dont les fiancées se sens, et ils ne sonl point sous l'ar­
couvraient la face, lorsque pour la bitre de sa volonté, 4325. Les fins
première fois elles voyaien t le fian­ son1représen tées par les principes
cé, sign. les apparences du vrai, d'où proviennenlles fibres, tels que
3207, lt859. Dans la Parole, l'église sont ces principes dans le cerveau;
est appelée fiancée et épouse du les pensées qui dérivent des fins
Seigneur; fiancée, avant qu'elle soit son1 représen lées par les fibres
conjointe, et épouse quand elle 'a provenant de ces principes, et les
été conjointe, 3103, 3105, 3164, actions qui en dérivent sont repré­
3165, 3207, 9182. La fiancée est le sentées par les nerfs provenant des
vrai qui appartient à la foi de l'é­ fibres, 5189, f. Dans le très-grand
glise, et le fiancé est le bien qui ap­ homme ceux qui sont dans les prin­
partient à l'amour de l'église, l'un cipes du bien ont relation avec les
a~~ FJ Rf
S\lhs'~~8 qpl'~icilLes 1 dlJ per,vqau, ,ae
qll6 ,l'.alime~t Il .d'jputile l~ )dé­
el CeUJiq~ sonl dalls lespl'incipes fl\Glueux l1!'~P ,va·en fiellle, tOO~:].
d,u .\lrai ont ,relation a,vec les lfibres La fiente .,i911• .l~infer(lal; mo7ltré,
qui effillent de ces su~lances,4052. 10037 i !llle cqrrespond aux maux
Commenlles fibres du oen:eau onl qui son,t dnl,ls~lieI1fer, 10,037.
chllllgé Il1ure.mux .~aJ;ls la ,face, el FIÈV,.Rlh f'ebd~. ,La fièvfll çhaude
cO~\llenl il la place de ces fibres il provien,t d'unassem~?lage d,e ÇQ~­
y il été lrall~porlé des fibres :par­ Jeun i!nmOllÙeS; d'llpl'ès ,1'eRJé­
lapt du cP,rveau, lesquelles com­ 1:iente, 5715. La fièvre f~qil\~ ,pro.­
l,"andenl,alors il celles qui parlent vien.t ~ froids immon<:\es,;>1)i6. ESr­
dn c,ervelet, 432~, 4327. \~es vraispri\s qui I~~pande.n.l ces froids i d'a­
rcvêlentle bien il peu près comme prèS l'.e~pér.ience, 571~,.
les ,'aisseaux revêlcntle sang, elles FIGUIER, Ficus. 'Le ~guil\r est le
fibres I~es,pl:il, 5954; i(lust. 5951. Ce qien n",llwel, 2~ 7; mfJntré aussi,
qui eu esl ~u vrai el du bien en­ 4231, 5118. Dan~ la parabele du fi~
semble, ou de )a foi el de la <;bil" guier, - Mallll. XX1V. 32, - le fi"
.l'ilé; ,illustré pal' les libres el le8 guier esl le bie,9 du n.al\1r,el, sa
l'aisseaux, fibres dalls les~uelles esl branche esl l'~lfection de ce bien,
l'espl'il, el vaisseaux dans lesq~lels el les feuilles sonl les vrais, 4231,
.esl le s~llg; el le bien a ~a forll,le, i J,e figuier qui se sèçhe e.l I;lu'on
ainsi sa qUillilé, par les vrais, 9154. 1 coupe,- Ma~l~. XXI. 18,19,-,re­
.1'ar l'iuspection d'es fi~res aulour pl'ésenle l'~omllle qui ,est U!l arbre
des lèvr~,s on peul voir Iii vél'ilé, abond~Ql en 'e~lilles sans fruit,
8247. Le bien et le vmi fonl en· c'est-il-dire, ayan,l la foi saus le
semble comme lin seul corps, donll bien de la vie, 9337. Le cep cl le
l'âme esl le bien; da~s ce corps fi~\Iier sont sO\lvent n,qmll1és en­
les vrais sonl de qUllsi-fibres spi ri" semble dans la Parole, parGe gue le
l"elles qui forment le corps, M35.cep signifie le hien de l'homme in­
Les fibres sign. les for.rnes intimes lé,rieur, e,t le figuier le bien de
qui 'Jlroc~denl du bien, elles nerf~ l'homme exlérielll'j mont1'é, ~1~3.
sign. les vrais, 5435. foil' FEUILLE.
FIEL, Ftl. Qui sonl ceux' qui FIL, Fill,ll1l. ,Le fil d'hyacinl~!l
c;onstilueQl la province de la It'ési­ sign. le vrai de l'ilrnour célesle,
,c,ule du ,fI,el, 5186, 51.87. ,Qui sonl 9933. Le fil d'hyacinthe, qui ,a~ta­
ceux q\li correspo,nd,eo 1 aux con-, chail le peclorill à la ceinlUl'e de
duils pancréatique, hépatique et I;éphod, sign. le céleste' amour 4\1
1

,cystique, 5.fl85. Le jugemenl ,chan~ 1 vra;, 9897. Le fil du soulier,...,..-.Gen.


gé e~ ,fiel, el le fruil de la jusl,ice. KIV. 23,-:- sign. le f~ux, el la cour­
,en absinlhe~ - Arnos, YI. 12, ­ l'oie du soulier' le mal, 1748. Com­
sign. les ,vrais el les biens pervel'­ menl dans une des lerres ,de l'uni­
li~, 1488. vers, au moyen de filaments lirés
F~ENTE (I~), Fimus, sign. l'im­ de cerlaines herbes, 01) p\lrvi,en,l .à
pur, par conséquenl le mal pt le former des fils, el à cp faire de la
f~yx qui, dans le sens spiriluel, toile, 1(\163, 10164.
S011l des,impurelés; el cela, parce FILAMENT, Filamentum. Les
qu~ l'alirilenl.dans le sellS spirill,lel vrais' de la foi, chez ce,ux qui n'y
Cille bien elle nai, cl ,que tout ce .epnforment pas lem' vje, appar;Jis­
FJ Ftl 36,t
sellt co~e des filamilnts ,\lInqcs, 3024. La fille sign. Jallupidilé, S68.
et chez ceux qui on,l. eu ees vr"is, La fiHe de Sio.n sign. les affections
mais sans aucun bieq, tCQmme des du bien, el la fille dE' Jérusalem les
filaments Jrllgiles, I~n.di~ que q\ICZ affections du vrai, 2362. La fille de
ceull,q,ui ,y conforment leur vie, ils Sion esl l'église céleste, el la fille
apparaissenl comme des fibres du de Jérusalem l'église spirituelle,
cerv~au, remplis d'esprll ~l sou­ 2362., 9055. J,a fille du pl'être, c'est
ples, 5952; voir FIBRES. ·Dans' l'au­ l'affection dp bien, 3703, La fille du
tre vie, le vrai qui n'est pas vivanl roi, c'esll'amour .du vrai, 3703. La
est perçu à 'l'instant comme quel­ fille de Pharaon, c'esll'affection du
que chose de maléI:iel, re1,llpli de vrai et du bien, el par suile l'église;
filamen.ls, fel'mé; et le bien qui el, dans le sens 0PPQsé, :l'affeclion
n'est Pi/-s vivant est perçu cQoom.e du faux et du mal, el p(tr suite la
quelquc,chose de ligneux,,(I'osSeulC, . l'eligiosilé d'après le faux elle mal,
de pétrifié, 67:l. , 6729. La fille de l'~;gypte, c'est j'af­
l<'ILET, Bete. Le filet sign. l'at­ fection de raisonnel' d'-après les
,Irail et la déception par les plaisirs scientifiques sur les vrais de la foi,
de l'amour de sui el du monde; et pOlir découvrir si telle chose est
r.ela, ,par les raisonnemenls tités ainsi, 3024. La fille de Babel, ce
des illusions des sens qui favori­ sonl ceux chez qui les exlernes se
.sent ces plaisirs, 934,8. Tendre un montrenl sainls el bons, mais doot
filel' sign, altirer par les plaisirs les inlérieurs sonl profanes el mau­
des amou rs terresIres, el par les vais, 4335. La fille des Chaldéens,
raisonnemenls qui en proviennenl, ce sonl ceux chez qui les exlernes
9348; VOil' PIKGE, Le cl'ible, ou­ se monlr'enl sainls cl vrais, mais
nage de f).lel, qui élait aulour de donl les inlérieurs sonl profanes e.!
l'au leI, sign. le sensuel exlQl'De, faux, 4335. Quelles sonl les fem­
qui est le dernier de la vie chez mes, la fille, la servan le respecti­
l'homme i illustré, 9726, 9731; le vemenl il ceux qui sont dans les
fi,lel, c'est l'exlrême de la vie cor-: l'rais sans l'affection; di/fél,(!nce,
res,pondant à !'.inlérieur de la vie, 8994. Belle-fille (nurus) ; voi/' Bnu•
.qui appartient à l'en~endemen.l eCà Les filles sign. les affections du
la v.olonlé, 9728. biell~'par conséquenlles biens, 489,
fILI.E, Filia. La fille sign. l'af­ 49l, 533, 2623, 3373, 4257, 8649,
l'ection el aussi l'église .ella foi dans 9807. Les filles sign. les affections
la9uelle est le bien, 3963. La fille du bien el du vrai, 2362. Les filles
est l'égli,se el la foi, el aussi la reli­ des nalions, par exemple, les filles
·giosilé; mont/'é, 23(i2, 6729. La des Philislins, les filles de l'Egypte,
fille ,esl l'église, el aussi la religio­ les filles ~Ie Tyr el de Silloll, les
silé fausse; montré, 6729. Les filles d'~dom, les filles de Moab,
églises sont nommées filles dans la les filles des Chaldéens el de Babel,
Parole; el cela, d'<lpl'ès les biens les filles de Sodome, ce sonl les af.­
signifiés pal'Ies filles, 490. Les filles fections du mal el du faux donl se
sign. les affeclions du bien el du composenl les religiosilés de ces
vrai, et comme les églises sonl ~gli­ nalions, par conséquenl les religio­
ses d'a.pllès ces affec\iQns, les filles sités elles-mêmes, 3024. Les filles
sign. aussi les églises; montn!, de Canaan sont les affeclions du
362 FI FI
mal et du faux, 3683. Les filles de nel, 2065, 2082, 2623, 2712. C'est
Cheth sont les affections du vrai l'intellectuel de l'homme, 8890. Le
provenant ùu noli-réel, 3620. Les fils alné est l'affection du bien, et
filles de la terre sont les biens et le /lis cadetl'affeclion da vrai,3494.
les vrais de l'église, 3622. Les sept Le fils est le vrai et aussi le bien;
filles du p.'être sont les choses et, dans le sens opposé, le faux et
saintes de ('église, 6775, 6ï79. Les aussi le mal, mais le mal qui pro­
fils sont les vrais et les filles les vient du faux, car ce mal dans son
biens, 489 à 491. essence est le faux, 4823. Le fils,
FILLE (jeune), Puella. Dans la c'est le vrai de la foi, 9079; c'est le
Parole, quand il est dit fille, c'est vrai dérivé, 9000; c'est le divin
l'affection dans le commun qui est vrai, 2803, 4180, qui procède du
signifiée; quand il est dit adoles­ divin bien dans le Seigneur, 4334.
cente, c'est l'affection dans laqueile C'est la loi divine, la Parole, 6719.
il y a la charité; quand il est dit C'est le divin humain du Seigneur,
jeune fille, c'est ['affection dans la­ 10370.
quelle il y a l'innocence, parce que Le Fils est le divin vrai, et le
l'âge de la jeune fille est celui qui Père le divin bien, 2803, 2813. Le
est le plus près de l'enfance, la­ divin bien du Seigneur est ce qui
quelle, dans le sens interne, est l'in­ est nommé Père dans la Parole, et
nocence, 3067. La vierge est le bien le divin vrai ce qui est nommé
qui appartient il l'église céleste, et Fils; mont. 3704. Le Père est le di­
la jeune fille le vrai du bien qui ap­ vin bien qui est dans le seigneur, et
partient à l'église spirituelle, 6742. le Fils est le divin humain, 10053.
La jeu ne fille sign. l'affection dans Fils de Dieu, 1733, 2159, 2628,
laquelle est ['innocence, 3179. La 2649, 6716, 8t27. Le Seigneur
jeune fille fort bonne d'aspect,­ quant au divin humain est appelé
Gcn. XXIV. 16, - sign. la beauté fils de Dieu, 2628. Quand le Sei­
de l'affec lion du vrai dans lequel gneur eut dépouillé complètement
est le bien, 3080. Les jeunes filles, ce qu'il tenait de la mère, il n'était
- Ps. LXVlll. 26,- sign. les vrais plus le fils de Marie, mais il étaitie
du bien qui appartiennent il l'église fils de Dieu; ainsi, le Seigneur est
spirituelle, 6742. Les intérieurs de le fils de Dieu non-seulement quant
la Parole comparés il une jeune à la conception, mais aussi quant à
fille d'une figure belle et éclatante, la naissance, 2649. Le bien du di­
1872. Ceux qui admettent et ai­ vin humain du Seigneur est ce qui
ment les intérieurs de la Parole, est appelé dans la Parole fils de
sont représentés par une jeune fille Dieu, et le divin même est ce qui
dans son premier âge virginal, ou est appelé le Père, 3952. Ce que
dans la fleur de la jeunesse, décem­ c'est que le fils de Dieu et le fils de
ment vêtue, 1774. Jeunes filles. qui l'homme, chez le Seigneur, 1729,
ont été entralnées à la prostitution; 1733. Le fils de Dieu né de tou te
quel est leur sort dans l'autre vie, éternité, c'est le divin vrai dans le
H13. . ciel, 2628, 2798, '2803,3195, 3704.
FILS, Filius, 4'89,491,533, H47, Le Seigneur quant au divin humain
2623, 2803, 2813, 3373, 370h. Le est appelé fils de Dieu et fils uni­
fils est le vrai, 2623. C'est le ration. que; monl1'é, 2628. Le Seigneur
FI FI 363
est appelé, quant à l'homme ex­ fections du vrai, par conséquent les
terne, relativement à Jéhovah, fils vrais, 489, ,568, 1.226, 2231, 2232,
de Dieu, et relativement à sa mère, 3907,9199,9807,10402. Les fils
fils de l'homme, 1733. Par le fils sont les vrais et les doctrinaux,
de l'homme le Seigneur entendait !Jf39, 491, 533, H47; et aussi les
le vrai même, et pal' le fils de Dieu doctl'inaux faux, 11h7. Les fils sont
le bien même, qui appartinrent à les vrais, et les filles les biens, 489,
son essence humaine quand elle fut h90, 1191; voit' FILLES. Les fils sign.
faite divine, 2159. Le divin vrai les affections du vrai, par consé­
dans le Seignem', c'est ce qui est quent les vrais, h89, h91, 533,
appelé fils de l'homme, et le divin 2623, 3373, h257, 8649, 9807. Les
bien dans le Seigneur ce qui est ap­ fils, dans le sens spirituel, sont
pelé fils de Dieu; le Seigneur dit ceux qui naissent de nonveau par
plusieurs fois du fils de l'homme le Seigneur, ainsi ceux qui sont
qu'il doit souffrir, mais il ne le dit dans les vrais d'après le bien, et
jamais du fils de Dieu, 2813. L'hom­ abstractivement ces vrais, 9807.
me spirituel qui est l'image du Sei­ Les fils du royaume sign. ceux qui
gneur est appelé par lui fils de lu­ son t dans les biens et dans les vrais
mièl'e; mais l'homme céleste, qui par le Seigneur, 3373. Les fils des
est la ressemblance, est appelé fils fils sont les dérivés, 6583, 658h.
de Dieu, 51. Les fils de la troisième et de la qua­
Fils de ,fhornme, 49, 264, 980, !l'ième génération, ce sont les faux
2813,2814,4060,4809,8127,8281, en longue série, et leur conjonc­
980,7, 9861i, 10053; voir F'II.s DE tion, 8877; ce sont les faux et par
DIEU. Le fils de l'homme, dans le suite les maux; il/us17'é, 1.062h.
sens interne de la Parole, est le Les fils du peuple sont ceux qui
Seigneur quant au divin vrai; ainsi, d'abord ont été initiés dans les
c'est le divin vrai qui procède du vrais, 29h7. Les fils sont les vrais
seigneur, /1809. Il Quand viendra et le fils de l'homme est le divin
le fils de l'homme dans sa gloire, Il Hai; monll'é, 9807. Les fils sont
- Matth, XXV. 31, - sign. quand les biens du vrai, 86h9. Les fils
apparattra le divin vrai dans sa lu­ sign, les vrais intérieurs de la foi,
mière, ce qui arrive pour chaque 8571. Ils sign. les sensuels, 4009.
homme quand il meurt, h809. Le Les fils ne subissent pis la peine
fils de l'homme est le divin vrai des iniquités de leurs pères, 8876.
procédant du Seigneur, 2159,2803, Fils de Jacob (les) sign. toutes
2813, 3704, 7!l99. Le fils de l'hom­ les choses de la foi, 4688. Ils sign.
me est le vrai divin qui a pu être les communs de la foi et de la cha­
tenté; montré, 2813, 281.h. Est ap­ rité, 4503, 6335; les vrais de l'é­
pelé fils de l'homme dans la Parole glise dans le naturel, 5641, 5882,
le vrai qui provient du bien,h287,{. 6070; les vrais et les biens de l'é­
Est appelé fils de l'homme le vrai glise dans le naturel, 6339; les
rationnel, tel qu'il est dans les an­ vrais spirituels dans le naturel,
ges, consistan t dans les apparences 5951; toutes les' choses qui sont
du vrai; mais avant la glorification, dans le divin naturel du Seigneur,
28i4. 4610. Les deux fils. de Hachel sign.
FILS, Filii. Les fils sign. les af­ les vrais de l'église intel'oe, 5409;
364- Ft F.J.
eL les dix aulres fils de Jacob sign. l'homme, 6934 à 6938. La fin; ce
les vrais de l'église externe, 5409, qu'elle esl;elle faill'homme,10284.
5680. Les deux fils de Ruben siyn. La fin fail l'homme, et telle esl la
la doclrine du vrai el la doclrine fin, lei est l'homme, par consé­
du bien, 5542. quent lei esll'humain qu'il a après
Fils d'Israël (les) sign. les biens la mort,..405l&. Il en est de la fin
et les vrais dans le nalure), 6451, par rapp'orl à la cause comme de la
9846. Ils sign. ceux qui sont de l'é­ cause par rapporl à l'effet, 57H.
glise spirituelle, 6865, 7235, 7784, La fin est l'intime de la vie, 3570,
8018. Ils sign. les vrais spirituels 1.0272. La ·fin délermine les actions,
dans le naturel, S'M4; l'église re­ el Jeur donne la qualilé, 8002,
présenlative, 9ltôa; le royaume :10336. Une fin n'est !)oinl une fin
spirituel du Seigneur, 72:15; VOil', du bien, si le divin qui procède du
en outre, 5l114, 595:1, 7439, 7500, seigneur n'est point en elle, 571:1..
8794, 8987,'10153, :102:L7; 10683, La fin qui est l'amour de soi en­
:10692, :1.0698. flamme la lueur natUl'elle, et éleint
Fils du Seigneur, :1.226, :1799, la lumière céleste, 3769. La fin se
2658, 0496. Fils des dieux, 4402. revêl de choses qui lui conviennent
Fils de lumière, 5:1.. Fils du l'ai, pour se fixer comme cause dans
!l763, 9372, 9807. Fils des sages, une sphère inférieure, et ensuite
des l'ois de l'antiquité, 7296. Fils pour se fixer comme effel dans· une
de l'orient, :1.250,3762. Fils de l'É­ sphère encore plus inférieure; et
gypte, 890la. Fils de Schem, de Ja­ lorsque par la cause la fin devient
pheLh, de Cham, :1227. Fils d'A· effel, elle devient visible ou se ma­
braham, 264, 4206. Fils d'Aharon, nifeste devanl les yeux, 57H. La
9375, 9946. Fils de Lévi, 3875, fin est le tout dans la cause et dans
8189. Fils de Benjamin, 4592. Fils l'effel; c'est de là que la fin rend
du peuple, 2947. Fils des noces, l'honime heureux ou malheureux,
l1434, 9182. 3562. La fin es.t comme l'àme de la
FILS (les peliLs-), Nepotes, elles cause el comme sa vie; elle est
arrière-petits-fils naissent avec le aussi l'àme et la vie de J'effet; il­
caractère de l'aïeul et du bisaleul; lustré, :10076. La fin ou l'inlention
d'où vient cela? 6716. qualifie loule action, 4839. Si la fin
FIN, Filtis. Voil' CAUSE, EFFET. ou l'inlention esl bonne, la vie elle­
La fin est ce qui règne dans cha­ même est bonne, quoiqu'il semble
cune des choses que l'homme pense aulrement à l'exlérieur, 4839.
et fait, :1.317. La fin est l'amour de Telle est la fin, telles sont la sa­
l'homme, cal' r.hacun a pour fin ce gesse, l'inleHigence el la science;
qu'il aime, 6935. Avoir pour fin, si la fin esl pour le bien réel, il y a
c'esl aimer pal' dessus toutes cho­ sagesse, intelligence et science dans
ses, 7818. Avoir pour fin, c'est ai­ leUl' sens propre; ..mais si la fin esl
mer quelque chose de préférence à pour le bien de l'amour de soi et du
toul, et cela règne universellemenl monde, il n'y a ni sagesse, ni inlel­
et constilue la 'lié intérieure; illus­ ligence, ni science, :1.0331. Toutes
ln!, 5949. Où est la fin, là esl lé choses dans l'homme, et aussi lou­
premier, 6936. De la fin dépendent les choses dans la nalure, se suc­
loules choses, parce qu'elle fait cèdent comme. In fin, la cause el
FI FI 365
l'eft'el; illustré, 513L Parloul il amour el de la '1lisél'icorde du Sei·
faul qu'il y ail une fin, une cause gneur est la félicité des bons, et la
el un eITel; la fin doil êlre l'intime, 'répression el en même temps ('a­
la cause le moyen, el l'effet le der­ mendemenl des méchanls, 8700.
nier, pour que la chose soit com­ Toul l'univers, avec ses myriades
plète; illustré, 9825. Chez l'hom­ d'étoiles et de Il'rres, est seulement
me, la fin même esl la volonté, la un moyen pour une fih, et celle
cause la plus proche pal' laquelle fin est le ciel angélique formé avec
sa volonté produit l'eITel esl son le genre humain, 6698, 9441. Il Y
entendement, et l'effet qui est pro­ en a qui n'ont aucune fin d'usagej
duil est dans le corps, ainsi appar­ mais qui ont pour fin les voluptés
tient au corps; illustré, 10076. et les amitiés, 4054. D'une société
Dans la fin on connaît quel est l'a­ d'esprits qui oilt une même fin,
mour, et quelle eslla vie de l'hom­ Imais qui parlent différemmenl et
me, 3796. La fin est dans le ration­ agissent différemment l'un de l'au­
nel, el là comme âme, dont le corps Ire, MM. La fin, lorsque c'est le
pour ainsi dire vient du naturel, bout de la lerre, sign. peu, 2936.
'3570. Selon la fin, toules les cho­ , Fins. Les fins ne sont autre chose
ses qui son lau-dessous conespon­ que les amoUl's, car les choses qu'on
dent d'une manière convenable, aime, on les a pour fins, 3646. Les
3565. La fin peut être la même, et fins de la vie son.tla vie elle-même,
les langages différents, 5189. 5660, f. Les fins font la vie spiri­
On doit avoit' pour fin les choses luelle de l'homme, 8995. La vie in­
essentielles, et non les instrumen­ flue uniquemenl dans les fins, car
tales; illustré, 5948. Les choses es­ les fins sont les amours, et la vie
sentielles périssenl en tant que l'on qui influe est variée selon les lins,
a pour fin les instrumentales; i/Lus­ 1909. Le Seigneur et les a!lges ne
t1'l!, 5949. La fin règne universel· regardenl que les fins, 1317,1645,{.
lement, el esl par suite dans toull'S Les fins sont les amours d'après
les choses de la pensée el de la vo­ lesquels on peut savoir quel est
lonté, 6571; el l'homme esl Ici l'homme, 1317, 15tl8, 1571. Les
qu'esl sa fin; illustré, 6571. Taules fins montrenl quel e~t l'homme;
choses sont lenues en connexion el les fins bonnes, qu'il e.~t dans le
en forme, par cela qu'elles regar­ ciel; les fins mauvaises, qu'il est
denl une seule fin, 9828, el que dans l'enfer, 3570. Les fins mon­
celte fin esl le Seigneur, 9828. Si daines sont les profils, et les fins
les amours de soi el du monde sonl corpore\lessont les honneurs,899o~'
pOUl' moyens afin de servil' le Sei· Les fins ne sont point changées, à
gneur el le prochain, el non pour moins que les élàls ne le soient,
fin, Ils sool bons, 7819, 7820. La 1318. L'homme esl homme selon
fin elle-même, pour laquelle on agil, les fins, 4054, f. Ce sonl -les fins
fait l'homme, 6937. La fin de la ré­ qui constituent l'esprit de l'hom­
génération est que l'homme interne me, 3425. Les fins influent du vo­
ou spirituel commande, el que lontaire dans l'intellectuel, et font
l'homme exlel'De ou nalurel serve, la "ie de la pensée, 3619. Les fins
911, 913. La fin de l'ordre esl la déterminenl loutl'S les choses chei'
salvation, 7296. La fin du divin l'homine et les meltent en ordl'e;
366 FI FL
les fins bonnes, selon la forme du idée de l'infini, 72H. Le fini ne
ciel, et les fins mauvaises, selon la saisit pas l'infini, 4642. Voir IN­
forme de l'enfer, lJi04. Comment FINI.
les fins montrent ce que c'est qu'ê­ FIN LIN, Byssus. Le fin lin est le
tre dans les externes, et ce que vrai d'origine céleste, 5319, 91!69,
c'est q,u'êlre dans les internes i il­ 9596, 9nl!, 991!2. Les vêtements
lustré par la nOlll'riLure du corps de fin lin sont les vrais d'après le
el par la nourrilure de l'âme, 4459. bien, 5319; raison de cela; on la
Les fins son t représen lées par voil expliquée, 5319; voil' aussi
les principes des fibres, les pensées N° 91!69, où le lin de byssus est le
qui en dérivent le son t pal' les fi­ vrai d'après le ciel céleste. Le fin
bres, et les acUons par les nerfs, lin, - Ézéch. XVI. 10, - sign. les
5189, f. Les bêtes onl des fins na­ vrais naturels, 5319. Le fin lin est
turelles, el les hommes qui ont le représen la tif ex terne du vrai pro­
seulement des fins naturelles onl cédant du divin, 5319. Le fin lin
peu de vie, et ne savent pas ce tissu sign. l'intellectuel, 974!J.
qu'est la vie, 3646, 3647. Les fins FIRlIAMEl'iT. Voir CIEL ASTRAL.
sont perçues par les anges seuls, Pal' le ciel visible les anciens en­
4802. Le langage des anges a pour tendaien tle ciel angélique; les silll­
idées les fins et les usages, 1645. pies croyaient même que là était la
Le ciel est dans la sphère et dans demeure des anges, et qu'en haut
la perception des fins, 4633. Dans aussi, comme p!usprès du soleil et
le ciel règne la sphère des fins qui des étoiles, était la lumière céleste
sont les usages pal' le Seigneur, elle-même, 8761!. Firmament ou
4054. Le royaume du Seigneur est étendue (expansum), - Gen. 1. 6,
le royaume des fins et des usages; - sign. l'homme in terne, 21!.
expédcnce, 3645. Toutes les cho­ FISSURE, FisSIl7'a. Voir FENTE.
ses dans la nalure onl élé disposées Les fissures des rochers,- És. VII.
en ordre et en série selon les fins, 19, - sont les vrais de la foi dans
4104; cela vient du monde spiri­ l'obscur, parce qu'ils ont été éloi·
luel, c'esl-à-dire, du ciel, parce gnés de la lumière du ciel, 9331..
que là règnenl les fins, qui sonlles )~LA)IBEAU. Voir LAMPE. Les lam­
nsages, 1!54, 696,1103, 361!5, 4054, pes avec les flamheaux sign. les vé­
7038. Celui qui loul;ne les fins vers rités qui brillent d'après le bien,
soi-même se lourne vers l'enfer, 1!638, 7072, 95118, 9783. La vraie
mais celui qui tourne les fins de soi doctrine est un flambeau pour ceux
vers le prochai n se tourne vers le qui lisent la Parole, 101100.
ciel, 6938. AU,lant on désire les FLAMME, Flamma. Le feu ('st le
fins, autant on aime les m03'ens, divin amour du Seigneur et la flam­
9365. Voir MOYENS. me aussi; puis, la flamme est le di­
FINI, Finitum. Enlre le fini et vin vrai procédant du divin bien du
l'infini il n'existe pas de comparai­ Seigneur; mont. 6832. La flamme,
son, 1!295. Il n'exisle point de l'ap­ dans le sens opposé, ce sont les
port enlre l'infini et le fini, mais amours impurs; rnont1'é, 6832. La
néanmoins il y a communication flamme est l'essentiel de la chaleur
d'après la toute-puissance divine, et de la lumière, car la chaleur et
2572. Le fini ne peut pas avoir une la lumière en proviennent, 365. La
FL FL 367
flamme sign. le bien spirituel, el dités el leurs persuasions, 309.
la lumière qui en procède sign. le Quand les amours de soi ct du
vrai d'après ce bien, 3222, 6272, monde éprouvenl de l'opposition,
6832. La flamme du soleil spirituel Je feu alors s'élance de la volonté
n'esl aulre que le divin amour, de l'homme dans l'intellectuel, el y
6645, 6832. 'l'oule chareur célesle conçoil la flamme qui esl appelée
elloule chaleur spirituelle, ou loul colère; illUSll'é, 9144. La lumière
amour el loule charité, esl perçue dans le ciel intime est enflammée,
dans le ciel dans la forlDe extel'lle parc~ qu'on y est dans le bien, mais
comme une flamme qui procède du dans le ciel moyen elle esl d'un
soleil, 3862. La flamme sans la lu­ blanc éclalant, parce qu'on y esl
mière n'est pas vue" el la lumière dans le vrai, 9570. Vue d'un objet
sans la flamme n'existe pas; de enflammé de diverses couleurs, par
même le bien sans le vrai n'esl pas lequel était signifié l'amour céleste,
vu, el le vrai sans le bien n'exisle 7620, 7621, 7622.
pas, 9637. Le divin bien même esl FLA TT E RIE, Assentatio. D'où
en soi une flamme infinie d'ardeur, viennent les flaLleries, ,5388.
c'est-à-dire,d'amour, flamme qu'au­ FLATTEURS, Assentatol'cs. Chez
cun ange du ciel ne pourrail soute­ les flatteurs l'entendement el la vo­
nir, cal' il serait consumé, comme lonté ne font pas un; combien leur
l'homme le serail si la flamme du étal a été' perverti, 4327, 4799,
soleil le louchail sans être lempé­ 9075. La sphère des flatteurs ou
rée pal' des intermédiaires, 8760. courtisans introduit une lorpeur
La flamme esl le divin bien, el la Il pour les choses sérieuses et pour
lumière qui procède de la flamme les biens, 1509. Des flalleurs avec
el qui l'en loure, et ainsi la recou­ intention de !Juil'e, 5388.
vre, est le divin vrai; la flam me F LÈ CHE s, Sagittx. Les traits,
même n'apparall pas dans le ciel, flèches ou javelots, sign. les doc­
il n'apparall que la lumière, qui trinaux d'après lesquels el avec les­
esl ainsi perçue comme chaleur, quels combattent ceux surtout qui
chaleur qui esl l'amour, 8764. La sont spirituels, et qui, il cause de
flamme du soleil correspond à l'a­ cela, furenl anciennement appelés
mour du Seigneur envers tout le tireurs d'arc, 2686, 2709. Dans le
genre humain, 5377. Dans la Pa­ sens opposé, les flèches sign. les
role, les flammes sign. les biens doctrinaux faux, et ceux qui sont
qui appartiennent à l'amour, 3222. dans les faux, 2709.
Les bons amours sont représentés Fl,tCHIR l.t:S GENOUX sign. l'ado­
par des flam mes, el les vérités pal' ration; pourquoi? 5323. Voir GE­
des lumières, 3222. Le bien est NOV, GtNUI'LEXION.
comme une petite flamme qui FLEGME VISQUEUX. Quels sont les
donne de la lumière et éclaire, el esprils qui cOlTespolldellt à ce fleg­
il fait que l'homme voit les vrais, me, 572[1.
les perçoit el les croil, 5816. La FLEUH, Flos. Les fleurs d'arbres
flamme de feu sign. l'amour divin, représentenll'état avanlla régéné­
6832. La flamme du glaive qui se ration, 5H6. Ce sonl les scientifi­
lourne, - Gen. III. 24, - sign. le ques du vrai; illust. et mont. 9553.
propre amour avec ses folles cupi- Les fleurs sign. les choses qui ap.
368 FL FL
parliennel1t à la sagesse,' 5U5. Les 1866. tes grands fleuves' élliient
lIeurs SUi' les parois du temple si­ les limites )11'emières! et dernil!res
gnifiaienl l'inlelligence qui appar­ de la terre de can'a'an, 41'16. Le
licol au vrai pr0cédant du Sei­ fleuve ngn. une lImite, 5196, 5197.
gneUl', 8369~ D!l'IlS le monde spi ri­ Le Nil; fleuve d'Ég~ple, sirin. les,
luel, il 'l a des f1eUl's de tant de sensuels SOÙ01'is à hl' parlie inlellec­
genres et d'espèces, que celles qui luelle, 6196. Le' fleuve d'Égypl'eJ
sont sur la tene t'nlière sont res­ est le faux; mont1'é, 66~3. Le f1eu­
peclivemenlen pe'HI nombre, 4528; ve de dcsolaLiElDs,- És. VII. 19,­
1

toutes ces' fleurs y brillent d'une' sign. la fausselé régnanl pal'Iout,


1

splendeur incompréhensible, 4529ï 9331.


dans chacune de ces fleurs, il y a; Ceux qui soill dans le fleuve de·
quelque chose de l'inlelligence el la Providence sonl conlinuellement
de la sagesse qui apparliennent aUI 1 por'lés vers les cl)(~ses heureuses;
vrai el au bien, 452~. Les sphères de quelque manière que les 'moyens
de la charilé et de la fol, lorsqu'elles j se manifestenl; et ceux-là 'sont danS!
sonl perçlJes COlOme odeurs, son~ le f1eu.ve de la Pl'ovid'enée, qui: se
ll'ès"délicieuses; ce sonl des odeurs confienl au dh'ill, el lui allril~uent'
1

comnie celles dés fleurs avec une' Iloutes choses; illustnJ, 8478~ Au­
variété indéfinie, 5'1:1.5. tant quelqu'un est dans le fleuve'
FLEUR DE FA;RINE, Similago. Ide'la Providence, aulant il esl dans
Voir FARINE. La fleur d~ farine et "etal de paix; el aUlant. quelqU'un
la farine, c'est le vrai d'après lei est dans l'état de paix d~après le
bien; 9995; et, clans le sens oppo­ men de hi foi, autanl il est dans la
sé, c'est le vrai falsifié, 10303. Providence divine, 8478:
l"LEURIR, FloreJ'e. Dans l'état l"LORAISON (la) représenle le se­
avant la régénération, l'homme, il jCond état de la renaissance de
la ressemblance d'uIl arbre, flenrit l'homme, ou l'éta'" le plus près
d'après le bien de l'intelligence el avant la régénération, 5H6. La'
de la sagesse, c'esl-à-dire, qu'il est floraison' avanl! le fruit ctlrrespond
dans uue allégresse el une béaulé chez l'homme à l'étal de cel âge Oil'
intérieures, parce qu'alors il est en. le conjngal enlre dans le' menlal
effort pour implanler les biens de (animus) elle réjouil, ainsi qilalid
l'inlelligence et de la sagesse dans Ile vrai esl conjoinl au bien, 10185.
la vie, c'esl-à-dire, pOUl' faire des FLors. Par le retentissemenl de
fruits, 5H6. lIa mer el des f10!S,- Imc, XXI. 25,
FLEUVE. Les,f1euves .Hgn. l'intel­ - il n'esl signifié autre chose que
ligence, 305'1. Les eaux el les f1eu­ les hérésies et les controverses qui,
ves sont décrits lorsqu'il s'agit de dans le commun an dedans de l'é­
jardins et de planlalious, parce que ,glise el dans le particulier chez
les jardins signifient les choses qui chacun, feront un bruit parei'l,
appartiennent à la sagesse, 2702. 12120 . Les flots de la mer,- Jérém.
Le fleuve du jardin d'Éden est la LI. 42, - sont le's raisonnemenls'
sagesse, lOS, 109. Le fleuve d'~- qui proviennent des scientifiques,
gypte est-l'extenslon des spirituels; et par suile les négalions, 9155.
ct le fleuve de Phralh ou d'Eu­ 1 FLUCTUATION, Fluctualio. Les
phrale est l'exlension des célestes, f1uclualions' sonl des doutes el des
FO Fo 369
obseurilés au sujet des vrais et des l'amour est la vie de la foi, 3863.
biens, 85!. Quand la ten tation esl La foi,n'est autre chose que la for­
terminée, il y a fluctuation entre le me de ln charité, 3122. La foi esl
vrai el le faux, 848, 857. Les fluc­ l'externe de la charilé, 3868. te
tualions de l'homme de l'église tout de la foi vient du Seigneur,
Noachique sont décriles, - Gen. lJ15:1. La foi tient sa vie de l'amour,
Vil. 17, 18, - pal' les eaux qui 9050. La foi sans la charité est un
s'al',crurent et soulevèrent l'arche, corps sans Î1me, 535:1. La foi est
788,789. une affection interne qui consiste
FLUER, Fitle1'e. Les pensées des en ce qu'on veut de cœur savoir ce
anges fluent, en un instanl, à une que c'est que le vrai, et ce que c'est
grande dislance selon la fOl'me du que le bien; el cela, non pour la
ciel, qui est admirable el infini­ doctrine comme fin, mais pour la
ment parfaite, 6607. vie, 803lJ. La foi est spirituelle, par
FLUIDES. Purifications des Ouides conséquent la foi n'est la foi, qu'au­
dans le corps, 5173. Esprils erranls tant qu'elle est dans l'homme in­
el comparés à des fluides dans le terne, 15%, 3987, 8M3. La foi, qui
corps humain, qui de l'estomac s'é­ est la foi, est dans son essence la
lèven t parfois dans la lête, parfois charité, 2228, 2839, 3180, 9783.
autre parI, el se portent d'un lieu Par la foi on entend le vrai qui ap­
à un autre, :138'1. partient à la doctrine; celte foi est
FLUIDITÉ (la) et le charme du la foi apostolique; combien il en
langage des esprils, qui tiennenl le est peu qui sachent que la foi est la
milieu entl'e les célesles el les spi­ confiance ou l'assurance, el parmi
rituels, viennenl de ce que le bien eux combien il en e~l peu qui sa­
célesle esl tel dans leurs idées, et chent que la confiance n'est dO\1­
de ce qu'il n'y a aucune opposition née que dans la vie de la clJarilé,
enlre le langage et la pensée, 1759. 3868, {. La foi vit d'après la cha­
FLux, Fil/Xl/S. Celui qui est lonr­ rité, ou le vrai vit d'aprèS le bien,
menlé du flux, - II Sam. III. 29, elle bien a sa forme, ainsi sa qua­
- sign. la profanation du bien de lité par les vrais; illusl1'é pal' la fi·
l'amollI', 9014. bi'e dans laquelle est l'esprit, ct pal'
FœTus provenant du légitime ou le vaisseau dans lequel est le sang,
céleste mariage, qui est celui du . 915ft, La foi ne del'ient jamais foi
bien el du vrai, 3186. avant'que l'homme l'cuille les cho­
FOI, Fides. Ce que c'esl que la ses qui appartiennent il la foi, cl
charité ella foi, 8033 à 8037; voiJ' que d'après le vouloir il les l'tisse,
CHARITÉ. La foi est la lumière qui 922ll. La foi et la conscience sonl
vienl du Seigneur comme Soleil du inséparables, 2325. La foi ne peul
ciel, 7083; elle eslla lumière de la exister que dans la charilé; si elle
vie, 7625. La foi sans l'amour esl n'esl pas dans 1a charité, ce qui esl
comme la lumière sans la chaleur, dans la foi n'esl pas le bien, 2261,
telle qu'('st la lumière de l'hiver; 4368. La foi ne peut jamais être
et la foi avec l'amolli' est COlOme la donnée sans la charité, 73lJ2, {. La
lumière avec la chaleur, lelle qu'est foi est ['exlerne de la charité, et la
la lumière du printemps, 70Sll, charilé eslTintel'llc de la foi, 3868:
7625. La foi est l'œil de l'amour, et La foi'n'exisle nulle part, si ce n'est
1. 24.
370 FO FO
où il Ya la charité, 654. La charité son, on peut savoir que le bien est
réelle n'est que dans la foi, et la au premier rang, de même la cha­
foi réelle n'est que dans la charité, rité, et que le vrai est au second,
2839. La foi est nulle, si elle ne de même la foi, 6273. Le bien, par
vient de l'amour et, de la charité, conséquent la charilé, est en actua­
724. La foi est la foi de la charilé, lité au premier rang, ou la pre­
1608. Il n'y a aucnne foi chez ceux mière chose de l'église; et le vrai,
qui sont dans le mal, mais il y a par conséquent la foi, est au second
seul~ment la science des choses qui rang, ou la seconde chose de l'é­
appartiennenl à la foi, 7577, 7766, glise, quoiqu'il ilPparaisse autre­
7778. Les choses qui apparliennent ment,3324, 3325,3330,3336,3696,
à la foi ne dowent pas êlre éteinles, 3539,3568,3556,3570,3576,3603,
si ce n'esl après une pleine inlui­ 370t, 3995, 6337, 4601,6925,4926,
lion, 9039. 6928, 4930, 535t, 6256,6269,6272,
Le principal de la foi, c'est de 6273, 8M2, 8080, :l.oHo. Chez les
croire que tout salul vienl du Sei­ anciens aussi on a discuté, au sujet
gneur; montré, 2343. POUl' rece­ de la première chose ou du pre­
voir la foi, il faul avant toul recon­ mier-né de l'église, si c'est la foi ou
naUre que le Seigneur esl le Sau­ si c'est la charil~, 367,2635,3326.
veur du monde; montré, t0083. La charilé doit dominer sur la foi,
Personne ne peut avoir la foi, à et non vice ve7'sd, 363, 3au.
moins d'être dans la charilé; mon­ La foi est scientifique, intellec­
tl'é, 2343, 2349. La vie de la foi, tuelle et salviflque, 30. Autre chose
c'est l'amour envers le Seigneur et est de savoir, autre chose de recon­
la charilé à l'égard du prochain; nallre, ~t autre chose d'avoir la foi,
montl'é, 2343. La foi ne peut pas 896, 43:1.9, 5666 (bis). Il n'y a au­
être reçue pal' d'aulres que ceux cune salvalion par la foi, mais il y
qui sonl dans le bien, 2343. La foi a sai va lion par la vie selon les vrais
ne vit pas chez l'homme quand de la foi; celle vie est la charité,
seulemenl il sail et pense les cho­ 379, 389, 2228, 6663, 672:1.. Il Ya
ses qui apparliennenl à la foi, mais les scientifiques de la foi, les ra­
elle vit quand il les veut, el que lionnels de la foi, et les spirituels
d'après le vouloir il les fait, 9224. de la foi, 25O!J, 8078. Croire que la
Il n'y a aucune foi chez ceux qui Parole est la doctrine des vérités
confessent la foi d'après la doctrine célestes et spiriluelles, et croire ces
el ne vivent pas la vie de la foi, vérilés, c'esl avoir la foi, et cela est
3865,7766,7778,7790,7950,8094. signifié par croire dans le sens spi­
Tou les les choses de la foi c.onflr" rituel, 6970. Si le Seigneur a si
ment celles qni appartiennent à l'a­ souvent interrogé sur la foi, quand
mour et à la charité, 4104. L'en­ il guérissait des malades, c'est parce
tendement est le récipient de la que la première de toutes les cho­
foi, et la volon lé le récipient de l'a­ ses est la reconnaissance du Sei­
mour, 7178, 10122, 10367. gneur, et qU'à lui appartient le
D'après divers raisonnements il pouvoir; mont1'é, :1.0083. La foi est
semble que la foi soit antérieure à le luminaire moindl'e, etl'amonr le
la charité, mais c'est une illusion, luminaire grand, 30 à 38. Lafoi est
33211. Par la seule lueur de la rai· comparée à la Duit, 709.
\
FO FO 37t
Les anges du royaume Célesle du 5835, 9638. Par là il y a eonjonc­
seigneur ne savent pas ce que c'est ,tion du vrai de la foi et du bien de
que la foi, tellement qu'ils n'en la charité; snI' cette conjonction,
prononcent pas même le nom; mais voir 3834,4096,4097,4301,4345,
les anges du royaume spirituel du 4353, 4364, 4368, 5365, 7623 à
seigneur parlent de la foi, parce 7627, 7752 à 7762, 8530, 9258,
qu'ils raisonnent sur les vrais, 202, 10555. Leur conjonction est com·
283,337,2715, 3246, 4448, 9166, me un mariage, 1904, 2173, 2508.
10786. Les anges, dans Je royaume Quel est l'homme quand la charité
céleste du Seigneur, disent seule­ et la foi sont conjointes, et quel il
ment : Oui, oui-; ou : Non, non; est quand elles ne sont pas con.
mais les anges du royaume spiri­ jointes, 7623 à 7627. Le bien el le
tuel du Seigneur raisonnent ,pour vrai, et aussi J'amour et la foi dojo
décider si la chose est ainsi ou ven t être conjoin ts, pour, qu'ils
n'est pas ainsi, quand ils conver­ soient quelque chose; illustré,
sent sur les vrais spirituels qui ap­ 10555. Si la foi n'est point con­
partiennent à la foi, 2715, 3246, jointe au bien, ou elle devient nulle,
4448, 9166, 10786. Si les anges ou elle est conjointe au mal; de là,
célestes sont tels, c'est parce qu'ils la profanation, 6348.
mettent aussitôt dans la vie les Foi sépa7'ée d'avec la charité.
vl'ais de la foi, et non dans la mé­ La foi seule sans la charité est
moire, comme les anges spirituels; morte; erreur de J'église, 5351. La
et les anges célestes sont par suite foi sans la charité esl quelque chose
dans la perception de toutes les d'impur, 3870. La foi séparée d'a­
choses qui appartiennent à la foi, vec la charité est une foi nulle,
202,585,597,607,784,1121,1387, 1162,1176,2417,7039. La foi sé­
1398,1442,1919,5113,5897,6367, parée d'avec la charité est comme
7680,7877,8521,8780,9936,9905, la lumière de J'hiver, dans laquelle
10124. toutes les choses de la tene sont
Foi umjointe avec la charité, engourdies, sans que ni moisson,
La conjonction de la charité et de ni fleur, ni fruit y soit produit,
la foi se fait dans les intérieurs de mais la foi avec la charité est com­
l'homme, et ,le bien y adopte le me la lumière du printemps et de,
vrai, 7757. La foi se conjoint à la rété dans laquelle tout fleurit et
charite, par cela qu'elle veut faire toul est produit, 2231, 31!16, 3412
le bien, 8034. Quand la foi a été et 3413. La lumière de l'hiver, qui
conjointe à la charité, elle est cha­ est celle de la foi séparée d'avec la
l'itë, 7758. Le bien est dans un per­ charité, est changée en d'épaisses
pétuel dési!' et par suite dans un ténèbres, quand la lumièreinfluedu
perpétuel effort de se conjoindre ciel; et ceux qui sonl.daus celle foi
avec les vrais; il cn est de même tombent alors dans l'aveuglemenl
de la charité à l'égard de la foi, el dans la stupidité, 3412, 3413,
9206, 9207, 9495. Le bien de la Ceux qui séparent la foi d'avec la
charité reconnalt son vrai de la foi, charité pal' la doctrine et pal' la vie
et le vrai de la foi reconnall son sont dans les ténèbres, ainsi dans
bien de la charité, 2429, 3101, l'ignorance du vrai et dans les faux,
3102,3161,3179,3180,4358,5807, car les IiUX sont les ténèbres,9186•.
372 FO FO
Ils se jettent dans les faux et pm' nOn la charité, ne peuvent, pas être
suite dans les maux, 3325, 809lt. dans le bien du l'l'ai; ainsi, ils ne
Erreurs et faux dans lesquels ils se sont point dans le ciel, ou conjoints
jettent, lt721, lt730, lt776, lt783, au seigneur, comme ceux qui sont
lt925, 8313, 8765, 922lt. La Parole dans le bien de la charité, 3lt59.
est close pOUl' eux, 3773, lt783, Ceux qui font le bien d'après la foi,
8780. Ils ne voient point et ne pè­ et non d'après la charité, sont plus
sent point lout ce que le Seigneur éloignés du Seigneur, 3lt63. Ceux
Il prononcé tant de fois sur l'amour qui ue sont pas dans la charité,
et la charité, et SUI' Icurs fruits ou mais qui sont seulement dans la
les biens en acte, 101.7, 3lli6. Com­ science des conna"tssances de la foi,
ment il faut entendre que la foi ne peuvent jamais voir dans la Pa­
sans la charité est damnée, 7766, role les intérieurs qui trailent de
7778. Ce qui en cst de la foi par l'amour et de la charité, 3lti6; ils
rapport à la charité, et quelle est la nient le sens interne, parce qu'ils
foi sans la charité j d'après divcrses fonl la foi l'essentiel de l'église el
comparaisons, 8530. appellent fruils de la foi le bien, et
Raison pOUl' laquelle on a séparé cependant l'amour envers le Sei­
la foi d'avec la charité et dit que la gneur est l'arbre de vie, la charilé
foi sanve, 2231. La charité sauve, et les bonnes œuvres sonL les fruits
mais non la foi sans la charité, 379, qui en procèdent, et la foi et les
389. Ceux qui sont dans la foi senle choses de la foi sont les feuilles,
nc peuvent pas savoir ce que c'est 3lt27, 9337. Les simples savent et
que le ciel, ni plusieurs autres cho­ reconnaissent ce que c'est que la
ses, lt766. Ceux qui sont dans la foi charité, mais non ce que c'est que
seule inlerprèlent de travers la Pa­ la foi seule, lt7lt1, !l75lt. Vrais de
l'ole; illllSll'é, lt783. Ceux qui sont la foi falsifiés au premier rang; ils
dans la foi seu le ne voien t que les consislGnt en cc que la foi sans la
choses qui confirment, quand ils charilé sauve, même à la dernière
Iisenl la Parole, et ils ne voient heure de la vie, 7779.
pas les aulres, 8780. Ceux qui éta­ Ceux qui séparen t la foi d'avec la
blissent la foi seule séparent le bien charité se jetten l dans les l'aux et
d'avec les vrais, et sont pal' consé­ dans les maux; et cela a été repré­
quent dans les ténèbres, 9186. On senté par Caïn qui tua Abel, par
a reconnu la foi seule, parce qu'on Cham eL Canaan, par Ruben, et pal'
n'a pas su qlle loutes les choses les Égypliens en ce que leurs pre­
dans l'univers se réfèren't au bien miers-nés ont été tués, 3325. La
ct au vrai, et que dans l'homme il foi séparée d'avec la charité, ou la
y a deux facultés, la volonté et J'en­ foi seule, est décrite par cain, pal'
tendement, 922lJ. Erreurs prove­ Cham, par Ruben, pal' Schiméon et
nan t de la foi seule, 922lt. La Pa­ Lévi, pal" les Égyptiens, par les Phi­
rolc est ouverte, quand l'amour el)­ listins, par Tyr et par Sidon, 8093.
l'crs le seigneur et la charité à l'é­ nans quelles erreurs lombent ceux
gard du prochain sont pris pour qui placent le salut dans la foi
principe essenlicl; mais elle est seule, et dans quel aveuglement ils
fermée, quand c'est la foi, 3773. sont, 8765. Ceux qui séparcnt la
ceux,qui font essentielle la foi, et foi d'avec la charité ne peuvent pas
FO FO 373
avoir la conscience, 1076, 1077. ter, de même la charité est l'être
ceux qui séparent la foi d'avec la de l'église, et la foi en est l'exister,
chal'ité croient que la foi est une 3049,3180, 4574, 5002, 9154. Il Y
pure pensée, et à peine une pen­ a église, non par les vrais seuls de
sée, tandis que c'est la reconnais­ la foi, mais pal' la charité, 5826. Il
sance de toutes les choses de la n'y a point église, si les vrais des
doctrine de la foi, et l'obéissance à , doctrinaux n'ont point été implan­
ces choses, 36. Les spiriluels sépa­ , tés dans le bien de la vie, 3310. Il
rent le divin d'avec le rationnel, au n'y a aucune église là où la charité
point de vouloir que l'on croie sim­ n'est pas reconnue pour l'essentiel
plement les choses qui appartien­ de l'église, 4766. La charité fait
nent à la foi, sans aucune intuition l'église, mais la foi séparée 011 le
rationnelle, 3394. Comme les spi­ dQctrinal ne la fait point, 809, 916,
rituels sont dans l'obscur,. c'est . 1798, 1799, 1834, 1844. L'église
pour cela qu'ils mettent la foi au 'n'est point chez l'homme, avant
premier rang, et le bien au se­ 1 que les vrais aient été implantés
cond, 6256. , dallS la vie, et ainsi soient devenus
Cenx qui ont professé la foi seule, le bien de la charité, 3310. La foi
et ont vécu la vie du mal, acceptent 1 pl'ise pour l'essentiel de l'église a
Jes faux dans l'autre vie, et ils in­ avec elle plusieurs erreurs dont il
festent les probes; ils sont spéciale­ est parlé, 4925. Ûne église qui corn·
ment entendus par Pharaon, quand mence pal' la foi n'a pas d'autre ré­
Pharaon représente ceux qui infes­ gulateur que l'entendement, mais
tent pal' les faux, 7317, 7502, 7545. celle qui commence pal' le bien a
ceux qui sont dans la foi seule ap­ pour régulateur la charité et le Sei­
paraissent dans la lumière, mais gneur, 4672. La très-ancienne église
dans une lumièl'e d'hiver, qui est , ne voulait pas entendre parler de la
changée en ténèbres, ainsi le mên­ , foi, M48; Voil' ÉGLISE. La doctrine
tal en stupeur, quand ils appro­ dàns les anciennes églises a été la
chent vers le ciel, 3fJ12, 31113. Ceux doctrine de la vie, c'est-à-dire, la
qui sont dans la foi senle et dans doctrine de la charité, et non la
la vie du mal infestent les probes doütrine de la foi séparée, 2385,
dans l'autre vie; ils sont aussi en­ 2417,3419,3420,4844,6628,7259
• tendus par les Égyptiens, 7097. , à 7262. Pour l'ancienne église, vé·
Ceux qui se sont persuadés que la rité était la même chose que foi
foi seule sauve, et cependant ont .pOul' la nouvelle, 4690. De plu­
mal vécn, infestent les probes dans sieurs églises il n'yen a qu'une,
l'autre vie au moyen des communs lorsque la charité est l'essentiel,
de la Parole., 7127. Oit habitent mais non quand c'est la foi, 2982.
dans l'autre vie ceux qui sont dans L'église pal' laps de temps se dé­
la foi seule, 8096, 8099; ils infes­ tourne de la charité vers la foi, el
tent les probes, 8096; ils sont dans enfin vers la foi seule, 4683. Dans
l'obscur; de plus, quels ils sont, les derniers temps il n'y a aucune
8313. foi, parce qu'il n'y a ancune chari­
I:'oi rtlativemcnt il l'église. De té, 1843. Que de bien il y anraH
même que le bien est l'être d'une dan,s.I'église, si la charité était mise
chose, et que le vl'ai en est l'exis- au premier rang, et la foi au second!
374 Fû F'Û
illustré, 6269. Mais que de mal, si Il faut commencer par les doctri­
la foi est mise au premier rang et naux de l'église, ensuite scruter la
la charité au second! 6272. Sur ce Parole d'après l'affection de savoir
que toutes les choses de l'église se le vrai, autrement tout vrai réel' ne
réfèrent à la charité et à la foi, et dépendrait que du sol et de la nais­
sur la conjonction de la foi avec la sance; ensuite il est permis de les
charité, voir 7752 à 7762. confirmer par les scien tifiques,60li7.
Foi relativement à l'homme. La Les doctrinaux sur la foi seule dé­
reconnaissance du vrai ne peut être truisen t la charité i illustré, 6353.
donnée, ni par conséquent la foi, à C'est le mal de la vie qui fait que la
moins que l'homme ne soit dans le foi seule est prise poU\' le principal;
bien, 226L La foi ne peut être don­ illust1'é, 809li. Quiconque est dans
née que dans sa vie, qui est ['amour la vie du mal ne peut être dans le
et la charité, 23li3, 23li9. Sont sau­ vrai de la foi i illustré, 7950. Ceux
vés ceux qui sont dans la foi, pour­ qui sont daps la vie du mal sont
vu que dans la foi il y ait le bien, conduits dans un grand nombre de
2M2. La foi qui n'est pas selon la faux,809li. Plusieurs erreurs d'après
vie périt, 2228. La connaissance des la doctrine sur la foi seule, 83:1.3,
doctrinaux de la foi ne fait rien, si Quand la foi dans les cœurs est
on n'a pas la charité, car les doc­ l'antécédent, le divin vrai est rejeté
trinaux ont la charité pour fin, 20li9, vers les inférieurs, li673. Chez ceux
2H.6.Lesdoctrinaux sur la foi seule qui ont pour principe que la foi seu­
détruisen t la charité, 6353, 809li. le sauve, les vrais eux-mêmes sont
11 n'y a aucune salvation par la foi, souillés par le faux du principe,
mais il ya salvation par la vie de la 2383; ils ne se laissent pas persua­
foi, qui est la charité, 2228. Ce ne der, parce que c'est contre le prin­
sont pas les vrais de la foi qui sau­ cipe, 2385. Sont sauvés ceux qui,
vent, mais ce sont les biens qui sOQt d'après la doctrine de leur église,
dans les vrais, 2261. La charité fait pensent que la foi sauve, s'ils font
le ciel chez l'homme, et la foi sans le juste à cause du juste et le bien
la charité ne le fait pas, 38:1.5,351.3, à cause du bien, car ainsi ils sont
358li, 9832, :l.07:lli, :1.07:1.5, :1.072:1., néanmoins dans le charité, 2!lli2,'
:l.072li. Tous dans le ciel sont consi­ 32li2, 3459,3li63, 7506,7507. Ceux
dérés d'après la charité, et non d'a­ qui font la foi l'essentiel, ce dont on .
près la foi, :1.258, :l.39li, 2363, li802, peut facilement être persuadé, et
A ceux qui ne sont pas dans la vraie qui néanmoins sont dans le bien de
foi ne sont point ouverts les inté­ la vie, sont dans le royaume spiri­
rieurs pour reconnaltre et croire, tuel du seigneur, 32li2. Ceux qui
30:1., 302, 303. Le vrai de la foi ne sont dans le bien de la charité re­
peut pas être reçu quand l'incré­ çoivent les vrais de la foi dans j'au­
dulité règne universellement, car tre vie, 20li9 i voir NATIONS. Ceux
elle pose des limites et empêche, qui sont dans l'amour envers le
3399. Dans les spirituels, le princi­ Seigneur et dans la charité à l'égard
pe doit être tiré des vrais de la foi, du prochain ne perdent rien durant
et non des scientifiques i s'il est tiré l'éternité, parce qu'ils sontconjoints
de ceux-ci, l'homme est conduit dans au seigneur; il en est autre'ment de
les faux, et dans les négatifs, 6047. ceux qui sont dans la foi séparée,
FO FO 375
7506, 7507. L'homme resle lei qu'a quand l'homme est régénéré, en­
été sa vie de la charité, et non tel trent avec le plaisir de l'affection,
qu'a été sa foi séparée, 8256. La parce qn'il aime à les faire; et ils
béatitude céleste influe du Seigneur sont reproduits avéc la même affe~
dans la cbarité, parce qu'elle influe tion, parce qu'ils sont cohérents,
dans la vie même de l'homme, mais 2484,2487,3040,3066,3074,3336,
non dans la foi sans la charité, 2363. 4018, 5893. Autant sont aimés les
Tous dans le ciel sont considérés vrais qui appartiennent à la foi, au­
d'après la charité, et nul ne l'est tant ils deviennent spirituels, 1594,
d'après la foi séparée, 1258, 1394. 3987. La conjonction du vrai de la
Le Seigneur et la foi en lui ne sont foi avec le bien (lans le rationnel se
point reçus dans l'aulre vie par fait par l'affection, 3024. Les vrais
d'autres que par ceux qui sont dans de la foi ne sont rien sans l'affection
la charité, 2343. du bien i illustré, 3849. Les vrais
Vrais de la Foi. La conjonction de la foi ne peuvent ètre acceptés
du seigneur avec l'homme se fait, ou conjoints au bien que chez ceux
non par la foi, mais par la vie selon qui sont dans le bien de la charité
les vrais qui appartiennent à la foi, et de l'amour; illustré, 4368. Les
9380, 10143, 10153, 10310, 10578, vrais de la foi d'après l'amour sont
10645, 10648. Le vrai de la foi vil vivants; sur ces vrais, 9841. Si le
d'après le bien de la charité, ainsi la vrai de la foi pal' le vouloir et le fai­
vie selon les vrais de la foi est la cha­ re ne devient pas le bien du vrai,
rité, 1589, 1947,3579,4070,4096, il n'est d'aucune utilité, et est dis­
4097,4736,4757,4884,5147,5928, sipé dans l'au~re vie, 5820. Les
9154, 9667, 9841, 10729. Ce que scientifiques et les vrais qu'on ne
c'est que le bien de la foi, et ce que croit pas sont rejetés vers les der­
c'est que le vrai de la foi i expliqué, niers, pal' conséquent sont infimes,
9229,9230. C'est l'entendement qui 5886. Les vrais de la foi apparais­
reçoit les vrais de la foi, et C'8llt la sent comme s'ils étaient acquis par
volonté qui reçoit le bien de la foi; l'homme; lorsque cependant ils sont
illust. 9300. Toute régénération se insinués et donnés par le Seigneur,
fai t par les vrais de la foi, 2046 i 5664 (bis) ; mais autre chose est de
mais les vrais de la foi sont implan­ savoir et autre chose est de croire
tés dans la charité pendant que les vrais de la foi; les plus méchants
l'homme est régénéré, 2189 i de là peuvent aussi savoir, 5664 (bis).
il est évident que l'homme estrégé­ Les méchants peuvent recevoir les
néré, lion par le vrai, mais pal' le vrais qui appartiennent à la foi; il­
bien du vrai, 2697. Il faut qu'il y lustré, 4180. De quelques-uns qui
ait les vrais de la foi pour que reçoivent les vrais de la foi, mais
l'homme puisse être régénéré, et il vivent mal; dans l'aulrevie, ils abu­
faut qu'ils entrent avec l'affection, sent des vrais de la foi pour domi­
puisqu'alors quand est reproduit le ner; il est décrit quels ils sont, 4802.
vrai de la foi, l'affection aussi est Plusieurs savants, qui étaient dans
reproduite, et vice versâ; illustré, les vrais de la foi, sont dans l'enfer,
5893. L'homme doit être régénéré tandis que d'autres qui n'étaient pas
par les vrais de la foi, et aussi être dans les vrais, et qui étaient dans
amendé, 9088. Les vrais de la foi, les faux, sont dans le ciel; la raison
3'W FO· Ii'O
de cela,c'esl que les premiers' n'é­ les rruits dela roi qui sauvent, mais
taient pas dans le bien; montl'é, ce n'est pas la foi, 4663.
9:192. Différence entre les vrais et Foi qui sauve ou salvifique. Elle
lçs biens de la foi de ceux qui dans est donnée par le Seigneur. et reste
l'église sont sauvés, et de ceux qui chez l'homme il é ternilé, 81!l8,
sont damnés; illusl1'é J 7506, 7507. 927ll,(. L'assUl'ance ou la confiance,
Différence entre vivre selon les pré­ qui dans un sens élevé est appelée
ceptes de la roi et vi vre selon les foi qui sauve, n'existe que chez cellX
préceptes de la charité,80:13. Faux qui sont dans le bien quallt à la vi,e,
doctrinaux d'après la foi seule; ainsi chez ceux qui sont ~ans la cha­
quelques-uns, 4721. Le bien spiri­ rité, 2982,4352,4683,4689,7762,
tuel ne peut être conjoint en ceux 8240,9239 à 9245. li en est peu qui
qui sont seulement dans les vrais de sacttenl ce que c'esl que celle con­
la foi et non dans le bien selon ces fiaii'cè, 3868, l1352. Ceux qui ronl
vrais, parce qu'ils sont comme des si,lvifique la foi seule exc\lsenL la
concubines, car en eux il n'y a pas vie du mal, el chez ceux qui sont
la conjonction du bien et du vrai; dans la vi,e du mal il n'y a aucune
et pourquoi? 898:1, 8983. Ceux qui foi, parce qu'il n'y a aUcune chari­
son t selllement dans les vrais de la té, 3865, 7766,.,7778, 7790, 7950,
l'oi, et non dans le bien selon ces 809i1. Ce sont _<:-S actes de la foi qui
vrais, sont daus les derniers du ciel, sauvent, 47,21. t-oi qui sauve ~elon
et consliluentlû peau du très-grand les savants, 92110. naisons pour les­
homme, 8080. ceux qui font le bien quelles on csltombé dans ce faux,
d'après l'obéissance de la foi, et nOn que la roi sauve; et comment en­
d'après l'affection de la charité, sont sllîle on se confirme, 4730. Si la foi
serviteurs par représentation, 8987, cogitative sauvait, tous seraientsau­
8988, 8991.. Les ablutiolls autrefois vés et introduils,dans le ciel; mais
etle baptême signifient la régénéra­ comme la vie fait obstacle, jls ne
tion pat' les vrais de la foi, 9088. peuvent pas, 2363, 10659. Aujour­
De la correspondance de la vue de d'hui on attribue le tout du salut il
l'œil et de la lumière avec les vrais la foi, et presque rien il la charité;
de la foi, 4523 à 4534. pourquoi? 9995. Ceux qui se sonl
Fruits de la Foi. Le fruit de la persuadés que la foi seule sauve
foi est la bonne œuvre, celle œuvre considèrent comme rien les œuv~es,
est la charité, celle-ci est l'amour quoiqu'ils les appellent fruits de la
envers le Seigneur, cet alllour est le roi, 7127. La confiance qui se dil <le
SeigneUJ', 1873. Les fruils de la foi la foi n'est pas la confiance, mais la
sont les fruits du bien qui appartient confiance vient de l'amour; et la
à l,'amour et à la charité, 3146. De confi"nce qu'on est sauvé pal' le mé­
même que la lumière sans la cha­ rite du seigneur, quelle qu'ait été
leur ne produit rien, de même le la v,ie, ne vienl pas du vrai, 7762.
vrai de la foi ne produit rien sans le La confiance appartient à l'amolli'
bien de la chaïité, 3146. Les fnlits, pal' la foi, 8240; voir CONFIANCE.
qui sont appelés fruits de la roi, sont Cenx qui sont dans la charité et
le principal, et le premier et le der­ dans l'amour envers le Seigneur o~t
nier, parce qu'ils sont la fini mono' la confiance, mais non ceux qui sont
tl'é, 9337. C'est la vie de la roi ou dans les ,amours de soi et du monde,
FO Fû 377
9241. La confiance n'est pas chez les honneurs et la renQlDmée d'ér,udi·
méchants dans les périls pour leur lion, 9364. Dans un plus fort per.­
vic, ni quand ils sont malades, quoi­ suasif sout cenx qui aspirent il de
qu'elle apparaisse y être, 92[12; ni grandes choses, et désirent beau­
la foi qui consiste il croire les vrais coup de choses, 9365; mais ils
qui sont de Dieu, 92113. La confian­ croient, quand ils sont dans le feu
ce ou foi envers le Seigneur est ex­ de l'amour de soi et du monde; et
posee, 92[lll. Ceux-là seuls sont dans autrement ils ne croient point, mais
la foi qui vivent selon les préceptes ils nient, 9366; ils ne savent pas,
4e la foi; montl'é, 92115. De l'as~u­ et même 1]1' s'inquiètent pas si ce
rance ou confiance qui est appelée sont des vrais ou des l'aux, et ils dé­
foi, 9239 à 9245. fendent plus que les autres la foi
Foi pel·suasive. Il y a la foi per­ seule, 9367; ils se retirent, s'ils
suasive, qui néanmoins n'est point sont privés du lucre, et leur foi s'é­
la foi, 2343,2682,2689,3427,3865, \'anouit après la mort, parce qu'elle
81.48. Quelquesdétails sur la foip~r­ n'a pas été enracinée en dedans,
suasive, 3[127. Ce que c'est que la 9368; ils sont décrits pal' le Sei·
foi persuasive, 23[13,2682,2689, f., gneur dans la Parole par ceux qu'il
,7778, 9364. Ceux qui sont dans la ne connatl point, parce qu'ils sont
foi persuasive ne SO!)t dans aucune des ouvriers d'iniquité, et par les
affection du vrai pour le vr<\i, 9367. \'ierges insensées, 9369.
J,a foi persuasive est la foi de la Foi natul'clle. La foi purement
bouche et non du cœur, e.t ainsi en, naturelle est une foi sensuelle, qui
elle-même elle n'est pasla foi, 9366. est la foi au miracle et à l'autorité;
Elle n'es! point in!érieureme~ll chez mais le vrai de l'innocence, si en de­
l'homme, mais elle se tient pal' de­ dans il y en a, vient cl u seigneur,
hors, seulement dans la mémoire, 8078. Ce qui fait spirituelle la foi,
d'où elle est tirée, lorsqu'elle est en­ c'estl'affection (Lu bien et du vrai,
seignée, 9368. Elle s'évanouit avec 8078. Différence entre la foi dans
ses vrais après la mort, 9368, Ils les choses mondaines et la foi dans
n'on~ pas la foi ceux qui vivent mal, les choses spirituelles, 6970. De
niais quelques-uns optle persuasif; ceux qui s'en rapportent à la foi des
il est décrit quel il est, 3865. De la autres, 1l047. Ce qui en est de ce
lumière chez ceux qui sont dans point, que ce qui appartient à la foi
la foi persuasive, et cependant ont doit être crll avec simplicité, parce
mené la vie du mal, M16. Ceux qui que l'homme naturel n'en saisit
sont dans le mal, quoique dans la rien; illuslnJ, 9300.
foi persuasive, sont dans le faux de Dans l'autre vie on perçoit de
leur mal, 7790. De la foi persuasive; quel amour et de quelle foi sont les
elle est chez ceux qui sont dans le esprits, 1.388, 13911. Le royaume cé­
mal de la vie; sa ~escription, 81l18. leste est 11 cel.\x qui ont la foi de la
De la foi persuasive, 9363 il 9369 : charité envers le Seigneur, 1608.
Il y en a qui croient la Parole et la FOIE, Hepal', Jecur. Le foie sig.
ùoctrine de l'église, et qui n'y con­ la purification intérieure du bien de
form~nt pas leur vie, 9363; ils l'homme naturel, parce que le foie
croient, non pour la fin de servir le purifie le sang, illustré et montré,
pr?chain~ mais pour le lucr~, les 1.9031. Action du foie dans les adul­
378 FO FO
tes, 5183; dans les embryons, 5t83. concevoir une fonction que par des
Gyres de ceux qui appartiennent à formes, c'est-à·dire, par des sub­
la province du foie; leurs opérations stances, car les substances sont les
sont diverses, mais communément sujets par lesquels existent les fonc­
orbiculaires, 5183. Qui sont ceux tions; eXllmples, 4223. La fonc­
qui correspondent au foie~ 5183. tion et la forme organique sont in­
Qui sont ceux qui correspondent séparables; quand la fonction est
aux conduits pancréatique, hépati­ produite, l'organe aussi est excité,
que et cystique, 5185. 4223. Les fonctions des viscères et
FOIS (une), Semel. Il Une fois des organes constituent un même
dans l'année, Il c'est perpétuelle­ tout avec leurs formes organiques,
ment, 10209. Il Trois fois dans l'an­ lI223. C'est aux fonctions que cor­
née, c'est l'état plein jusqu'à la
)1 respondent principalement les so­
fin, 9286; c'est le compl~ et le con­ ciétés célestes, 4223. Les sociétés
tinu, 9297. dans le ciel sont distinctes selon les
FOtIE, lnsania. D'où vient celle fonctions de tous les membres, vis­
folie de notre siècle de ne croire cères et organes du corps humain,
que ce qu'on saisit, 1630; de se 8004. La fonction de chaque mem·
comparer aux brutes, et de ne pas bre, de chaque viscère et de chaque
voir la différence interne, 3646; de organe, se réfère par correspondan­
ne pas croire que l'homme a en lui ce à un bien particulier distinct
un esprit qui doit vivre après la d'uJl au tre, 8004. Les fonctions du
mort du corps, 3726. On croit que corps sont autres que celles de l'â­
la folie du siècle est la sagesse, me, 1984.
5H6, f. ceux qui n'ont pas les liens Fonctions des anges; pourquoi?
internes ou la conscience sont in­ 8719. Selon que les anges se per­
térieurement fous quant aux pen­ fectionnent, ils sont élevés à des
sées et aux affections, les liens ex­ fonctions plus nobles, 4803. Les
ternes, qui sont les affections du méchants peuvent, de même que
gain, de l'honneur, de la réputa­ les bons, remplir des fonctions et
tion en vue du gain et de l'hon­ faire des usages et des biens, parce
neur, et par suite les craintes de la qu'ils regardent les honneurs et le
loi et de la perte de la vie, les rete­ gain comme des récompenses pour
nant de manifester leur folie au lesquelles ils agissent dans la forme
dehors, 5145. Les mauvais esprits externe de même que les bons,
tombent dans la folie, tant par hai­ 648t, 6495.
ne contre le Seigneur que par le FONDAMENTAL. L'amour conjugal
tourment infernal, 458. est l'amour fondamental de tous les
FOMENTATRICE (cause) de mala­ amours; pourquoi? 5053.
die. Lorsque l'homme tombe dans' FONDATION. C'est sur le bien, et
telle maladie qu'il a contractée par non sur le vrai, qu'il y a fondation
sa vie, aussitôt il s'adjoint à la ma­ de toutes choses, 10194. La fonda­
ladie une sphère impure correspon­ tion sign. la qualité, 7554.
dante, et elle se présente comme FON DBilE NT, FundamentufIl.
cause fomentatrice; d'après l'expé­ C'est le vrai de la foi d'après le
rience, 5715. bien, 9643. L'église sur la terre est
FONCTION, Functio. On ne peut le fondement du ciel, 4060. De mé·
FO FO 379
me qu'une maison repose sur son sens de la lettre, 677h. La fontaine
fondement, de même aussi le ciel des eaux vives sign. les vrais de la
repose sur l'église, 9l!30. Le fonde­ foi procédant du Seigneur, ainsi la
ment du ciel est l'amour mutuel; Parole,3l!2l!. La porte des fontaines
dans cet amour subsiste et consiste est l'entrée vers les vrais, ainsi le
le ciel même, 2027. Dans la Parole, sens littéral de la Parole, qui pro­
pal' les fondements de la terre sont cure l'introduction, l!86i.
signifiés les vrais de la foi, car ces FONTE (image de), Fusile. L'i­
vrais sont pour l'église des fonde­ mage de fonte sign. le culte fait en
ments; montré, 96l!3. Les fonde­ faveur des amours impurs, 10li07.
ments de la maison sign. les vrais L'image taillée est ce qui procède
de la foi d'après le bien, 96l!3, 9959. de la propre intelligence, et l'i­
Les fondements de la muraille de la mage de fonte ce qui est selon l'a­
nouvelle Jérusalem son t les vrais mour, 10h06.
de la foi de la nouvelle église, qui FORCE (la) sign. la puissance du
la défendent de toute insulte com­ vrai, et la vigueur la puissance du
me les murailles défendent une vil­ bien; illustré, 63l!3, 63l!li, 8710.
le, 9863; ce son t les connaissances La force dépend de la multitude
du vrai sur lesquelles les doctri­ unanime d'individus qui font un
naux son t fondés, 96l!3. Les fonde­ dans une forme céleste, 3629. Une
ments des montagnes, - Deutér. seule force, agissant dans les extrê­
XXXII. 22,-sign. les enfers, 169t. mes, peut être variée en beaucoup
Le fondement de l'autel sign. le d'endroits, et cela, selon la forme
sensuel, qui est le dernier de la vie qu'elle y prend, 5189. Pour que
de l'homme, 10028. quelque chose soit produit, il faut
FONDER, Fundare. Dans le ciel, qu'il y ait deux forces, l'une appe­
ce qui entoure fonde, car ce qui est lée active, et l'autre appelée passi­
entouré s'y appuie comme une mai­ ve; l'une n'enfante rien sans l'au­
son sur son fondement, 9l!90. Les tre, 775l!. Ce qui agit du monde
choses spirituelles sont fondées sur spirituel dans les choses naturelles
les naturelles, l!360. Le vrai de l'é­ est appelé force insitée dès la pre­
glise, qui appartient à la foi, est mière création, 5t73. Il Ya toujours
fondé sur ses scientifiques, 5510. deux forces qui contiennent chaque
Toutes les idées de la pensée de chose dans sa connexion et dans sa
l'homme, tant qu'il vit dans le mon­ forme, à savoir, une force agissant
de, sont fondées sur des choses qui par dehors, et une force agissant
sont dans le monde, 5l!77. Ce que par dedans, au milieu desquelles
c'est qU'être fondé SUI' le bien, est la chose qui est contenue, 3628.
1019l!. Les atmosphères sont des forces
FONTAINE, Fons. C'est la Parole, qui influent et agissent pal' dehors,
et la doctrine d'après la Parole; et 3628; si à ces forces ne correspon­
aussi le vrai, comme le puits; mon­ daient pas des forces internes qui
tré, 2702. La fontaine est le vrai réagissent contre ces forces exter­
pur, le puits est un vraLmoins pur, nes, et qui par conséquent continS­
3096, 3765. La Parole est appelée sent et missent en équilibre les for­
fontaine, quand il s'agit de son sens mes intermédiaires, ces formes ne
interne, et puits, quand il s'agit du subsisteraient pas même un mo­
380 FO F~

ment, 3628. Les forces qui influent religiosité, el aussi l'église quant à
et agissent par le dedans viennent la science; illustnf et montré,
du ciel et du Seigneur pal' le ciel, et 9011. Les forêts sign. la science de
ont en elles-mêmes la vie, 3628. Les l'homme naturel, 106lili. Quand les
forces agissant pal' dehors sont na­ anges s'entretiennent sur les choses
turelles, non vives en elles-mêmes; qui appartiennent à l'intelligence et
mais les forces agissant pal' dedans à la sagesse, il Ya représentation
_sont vives en elles-mêmes, contien­ de paradis, de vignes, de forêts, de
nent toute chose, et font que les prairies, ele., 3220. Forêts .repré­
choses vivent, et même selon une senlées dans l'autre vie devant des
forme, telle qu'elle leur a été don­ esprits ,de la planète de MercUl'e,
née pOUl' l'usage, 3628, 8603. Le 7071.
cogitatif de l'homme d'après son FOR~rATEuR, FOI·matO/·. Dans la
volontaire fait toute la force du parole, le Seigneur est très-souvent
corps, 10182. Dans les derniers il nommé FormaleUl', plirce que seul
y a la force et la puissance, 9836. il forme et crée l'homme de non­
Les forces de tou tle corps et de ses veau, 3470, 10373.
viscères se réfèrent aux mains, aUI FORMATION. Toules choses, tant
bras,aux épaules, 4933, 9836. Il Y chez l'homme que dans toute la na- .
a un grand nombre de sociétés du ture, existent par des formations
ciel, auxquelles correspond un seul successives, ainsi les postérienres
organe ou un seul membre, et plus pal' des formations provenant des
ce nombre est grand, plus il y a antérieures, 6465. ::Oe primilif de
de force, 3629. Les forces dans le l'homme, provenant de l'âme du
monde spirituel sont les affections père, tend avec effort à la forma­
qui appartiennent aux amours; les tion de tout l'homme dans l'œuf et
iustruments par lesquels elles agis­ dans l'utérus, quoique ce p,'imilif
sent sont les vrais; et, dans le sens soit, non dans la forme du corps,
opposé, les faux, 8168. Esprits qui mais dans une autre forme très­
correspondent aux forces passives; parfaite connue du Seigneur seul,
ils ne font rien par eux-mêmes, 3633. C'est pal' le bien de la cha·
mais ils agissent d'après les autres, rité qu'existe la formation de Lout
5557. homme,1300. La formation du hien
Dans les tentations, il y a deux d'après les vrais contient les arca­
forces qui agissent, l'l]ne provenant nes mêmes du ciel, 8772. Voir
des faux qui sont injectés par les fORME et FOUlER.
enfers dans l'homme exlérne, l'au­ FORME. La forme est le représen­
tre provenant des vrais qui sout in· tatif, 9481. Où est la forme, là il Y
sinués par le Seigneur dans l'hom­ a qualité; et oil il n'y a pas la for­
me interne, 8168. Celui qui croil, me, là il n'y a pas de qualité, 9154.
lorsqu'il est tenlé, qu'il peut résis· Toute forme consiste en diverses
ter pa:' ses propres forces, succom­ distincliQns; cal' si deux l'ormes
be, 8172. Le Seigneur seul; par ses étaient absolument semblables,elles
propres forces, s'est acquIs toutes ne pourraient pas alors être deux,
choses, et a subj ugué. les enfers, mais elles seraient un, 7236, La
2025. forme résulte de plusieurs choses
1"ORtT, Silva. La forêt sign. la (liverses, mais qui néanmoins s'ac­
FO PO 81H
cordent, 8003. Telle est ln forme Les bons esprits et les anges appa­
du récipient, telle est ln réceplion, raissent comme des formes mêlnes
et aussi, l'atrecLion, 681. Les vrais de la charité, et les esprits mauvais
sont les formes du bien; i/lllsll'é et infernaux apparaissent ,comme
pal' l'honnête et le décent, 4574. des formes de la hainéj pourquoi?
Le mot forme sent la philosophie 3484. Les formes naturelles sont
humaine, 4574. Le bien a sa forme des effets, et ces effets ne peuvent
pal' les vrais, ainsi Je vrai est la se présenter comme causes, ni à
forme du bien, 3049, 4574, 6917, plus forte raison comme canses des
9154. L'usage commande aux for­ causes, ou principes, mais ils reç.oi­
mes, ninsi les organes se meuvent vent des formes selon l'usage dans
selon l'intention de la fonction ou le lieu où ils sont, 2991. Les formes
de l'usage, 4223. La forme du bien des effets représentent les choses
vôrie selon que l'état est changé, qui appartiennent anxcauses, et
7836. Toutes les opérations du celles-ci représentent les choses qui
mental sont des varialions de for­ appartiennent aux principes, 2991.
me, 6326. La forme de la volonté Avan t que les formes organiques
est la pensée, 9995. Dans la volonté aient existé, il y avait l'usage, !J223.
et par suite dans la pensée la chose Il Y a correspondance dans toutes
qui prodtfit n'est pas semblable les J'ormes organiques, et dans les
dans la forme avec J'acHon qui est parties de leurs parties, 4222; et
produite; celle-ci représente seule­ c'est avec les fonctions des orga­
ment ce que le mental veut et pen­ nes, et par conséquent avec les par­
se, 5173. Si l'homme pense faux et ties organiques elles-mèmes, parce
agit mal, c'est d'après la forme qu'il qu'elles font uu avec leurs fonc­
s'est imprimée à lui-même, tandis lions, !J223, !J224; c'est non-seule­
que s'il pense vrai et agit bien, Illent avec les formes organiques
c'est d'après la forme qu'il a reçue visibles, mais aussi avec les invisi­
do SeigneU1', 5259; ainsi dans bles, pal' lesquelles existent les sens
l'homme la vie procédant du divin internes et les affections, ft22!J. En­
produit des pensées diverses et des tretien. avec un philosophe sur les
actions diverses selon les formes, formes; qu'une J'orme dans l'hom­
5259. Hien ne peut être conlenu me vient d'une autre' fOI'me, et que
dans une forme, sinon d'après un les opérations du men lai sont des
autre, c'est-à-dire, par un autre, variations de la forme sous des
3627. changements d'état i illustré,6326.
FOI'mes OI'ganiqllcs. Voi/' USA­ La pensée inférieure circule se­
GE. ,Les formes organiques inté­ lon la forme de la substance cen­
rieures, qui sont imperscrutabtes, drée dans le cerveau, et les formes
sont celles qui déterminent les sens supérieures qui sont dans le ciel
internes, et qui produisent aussi sont absolument incompréhensi­
Il,'s affections intérieures, [\22!J. bles, 6607. L'amour dispose les
Avec ces formes correspondent les scientifiques dans une forme qui
cieux intérieurs, 4224. La forme lui est convenable, 6690. Les an·
externe de l'homme existe et sub­ ges, les esprits et les hommes ont
, siste d'après les formes innombra­ été créés pour recevoir la vie, pal'
bles qui sonl dans l'intérieur, 3347, conséquent sont seulemenl des [01'­
38! FO FO
mes récipientes de la vie, 202i, vrai divin, c'est-à-dire, la percep·
3001,3318,3344,3484,3742,4151, tion, la pensée et l'énonciaüon du
5U4, 5986. Telle est la manière vrai divin, est différen te dans cha­
dont ils reçoivent, telles formes ils cun des trois cieux, et dans notre
sont, 2888, 300i, 3484, 58!!7, 5986, monde, 8920. Toutes les formes,
6467,6472. C'est pourquoi les hom­ par lesquelles sont représentés les
mes, les esprits et les anges sont célestes, se l'éfèrenl à la forme hu­
tels que sont les formes récipientes maine, et signifient selon la confor­
de la vie influant du Seigneur,2888, mité avec elle; illustré, 9496. Les
5847,5986,6467,6472. choses qui ont été Imprimées dans
Forma céleste, 9877; voir CIEL. la mémoire chez les bons sont dans
La forme céleste est la forme selon la forme céleste, 9931.
laquelle toutes les sociélés ont été Dans la Parole, la forme sign.
disposées eu ordre dans les cieux, l'essence, et l'aspect l'existence qui
ainsi selon laquelle sonl lous les en provient; ainsi, belle de forme
vrais provenant du bien, 9877, est le bien de la vie, et beau d'as­
5288. La vie influe du Seigneur par peel est le vrai de la foi, 4985.
une forme admirable, qui est la Belle de forme, c'esl quant à l'es­
forme céleste, et elle est parlout sence, et belle d'aspect, c'est la
différenciée selon la forme de cha­ beauté qui en provient, 3821. Voir
que sujet, suivant que ceite forme FOR1IATION, FORMER.
est en concordance ou en discor­ FORMELS, F01'malia. Les inler­
dance avec la forme céleste, 5986. nes de l'église sont les essentiels,
Des formes célestes, 4040 à 4045. et les externes ne sont que les for­
Le bien et le vrai, chez l'homme mels, 4831. Tout cuIle externe est
qui est régénéré, ont élé disposés le formel du culle interne, car l'in­
dans la forme céleste, 6690, 9846, terne est l'essentiel même; du for­
10303. Le hien ramène les vrais mel sans son essen tiel faire un
dans la forme céleste, 3316, 3470, culle, c'est faire externe l'interne,
4302, 5704, 5709, 6028. Les scien­ U75.
tifiques sont disposés dans une for­ FORMER. Une chose a éié formée
me céleste, quand l'homme est dans par une autre successivement, et
l'amour céleste, 6690. Le ciel an­ non continuellement, de plus en
gélique dans tout le complexe est plus pure; de là les inlérieurs et
dans une forme comme homme, les extérieurs sont distincts entre
2996, 2998, 3624 à 3649, 3741. à eux, se succèden t en ordre, et les
3745, 4625. La forme du ciel est intérieurs sont dans les extérieurs,
telle, qu'elle représente constam­ 6465. Celui qui ne conçoit pas ainsi
ment un très-grand homme res­ la formation ne peut saisir l'interne
pectivement au seigneur, 3638. La et l'externe de l'homme, et ne peut
forme céleste est étonnanle et sur­ comprendre autre chose, sinon que,
passe entièrement toule intelligen­ quand meurt l'externe" l'interne
ce humaine, 404i. Les conjonctions meurt aussi, 6465. Le bien forme
qui ont lieu dans le ciel sont appe. l'homme à l'image du ciel, et le
lées formes respectivement aux mal le forme à l'image de l'enfer,
biens, ei sociétés respectivement 3513, 3584, L'homme interne qui
aux personnes, 8469. La forme du est spirituel a été formé à l'image
FO FO 383
du ciel, et l'homme externe qui est !<'ORMOLIS
naturel a été formé à l'image du ou
monde; comment? 3628, 4523, Locutions Solennelles.
45211, 6057,6314, 9760, 10156, formule d'actions de grâees,3H9.
10472. Le bien forme les vrais et C'était une formule solennelle
se les adapte, 4926. L'entendement pour indiquer que du Seiglleur
et la volonté de l'homme sont for­ procède toule bénédiction, c'est­
més à partir de son enfance, 10298. à-dire, tout bien, 1096, 1422.
Le volontaire est formé de biens et Bénir Jéhovah, et t1l1'e béni
l'intellectuel de vrais, 9952, 10062, de Jéhovah, c'est être gratifié
10064, 10065. Voir FORMATION, des choses qui appartiennent à
}'ORME. la bénédiction, à savoir, du bien
Dans la Parole, former sign. ré­ célesle, du bien spirituel, du
générer, 16, 88. Il est souvent dit bien naturel, du bien mondain
créer, former et faire; par créer est et du bien corporel, qui, lors­
signifié le nouveau qui n'était pas qu'ils se succèdent ainsi, sont des
auparavant, par former est signifiée biens, dans lesquels il y a la féli­
la qualité, et par faire est signifié cité, 1422.
l'effet, 10373. Circoncision et Prépuce. Il
FORMULE, Fonnula. La Parole était commun de dire circonci­
contient beaucoup de formules ou sion et prépuce, quand on dis­
locutions solennelles, dont les prin­ tinguait enlre ceux qui étaient
cipales vont être présentées en or­ de l'église et ceux qui n'en
dre alphabétique avec leur signifi­ étaient pas, 4462.
cation dans le sens interne. Crier. Chez les anciens était
admise la coulume de crier,
FORMULES
quand il s'agissait d'une confes·
ou sion vive ou d'une reconnaissan­
Locutions Solennelles. ce provenant de la foi; et de là
Agir perfidement, était une vient que dans la Parole il est dit
formule solennelle, qui signifie crier quand il s'agit de celle con­
dans le sens interne agir contre fession ClU reconnaissance, 5323.
le bien et le vrai, ou, ce qui est Cœur. D'OÙ viennent les for­
la même chose, contre l'ordre mules anciennes que les biens et
divin; 8999. les vrais doivent sortir du cœur,
Allel' à d1'oite ou ci gauche, 1843.
c'était une formule d'option, qui Depuis le fil jusqu'à la cour­
signifiait une séparation, 1582. roie du soulier. J.'ormule pour
Balayer la maison, c'est se signifier ce qu'il y a de plus petit
purifier des maux, et ainsi se pré­ et de plus vil, 17118.
parer pour que les biens entrent, Dieu bénisse! Quand 'les an­
3142. ciens commençaient un ouvrage,
Balayer et préparer le clle­ ils se servaient de celle formule
min, c'est, en rejetant les faux, solennelle, et par elle était signi­
se préparer pour que les vrais fié ce vœu: Que cela soit avanta­
soient reçus, 3142. geux et heureux 1 3260.
Béni soit Jéhovah, c'est une Dieu dit. Lorsque les trèNn.
384 FO FO
FoR1llULES FORMULES
ou ou
Locutions SOlennelles. Locutions Solennelles.
ciens voulaient affirmer qu'une quand c'était à mort, on disait
chose était ainsi, ils disaient: élever la tête de dessus lui, 512ft.
Dieu dit; ou : Jéhovah dit; et Entre1' dans le cabinet. C'é­
c'était pour eux une formule lail, chez les anciens, une for­
d'affirmation et de confirmation, mule ordinaire de dit'e entrer
1037; voi1' aussi 1020, 1410. dans le cabinet, pour signifier se
Dieu règne et aussi Dieu ré­ tenir en secret et en soi-même,
gnem ù éternité, Chez les an­ 569ft.
ciens, on avait coulllme de s'ex­ Entrel' et sorti1'. C'était, chez
primer ainsi, pour signifier que les anciens, une formule d'usage
l'église élait en bon état, parce de dire qu'on savait J'entrer ct
qu'alors le bien et le vrai procé­ le sorti1' de quelqu'un, ou son
dant du divin y étaient; en géné­ entrée et sa s01'tie, pOUl' indi­
ral, cela signifiait que Jéhovah quer qu'on savait tout étal de sa
était le seul Dieu; el, pour ceux vie; celle formule tire son ori­
qui étaient instruits de l'avéne­ gine des correspondances dans
ment du Seigneur, que le Sei­ l'autre vie, 9927,
gneur est le seul Dieu du ciel et Étend1'e 'la ter1'C 'et dél'loyer
de la telTe, 833:1. les ciel/X, c'est une locution so­
Dieu a (uil rencontl'el"sot/s la lennelle dans les pl'ophètes, lors­
main. Formule pour exprimer ce qu'il s'ogit de la l'égénéralion de
qu i se présen te comme cas for­ l'homme, 25.
tuit; ceux qui étaient des ancien­ Faire jugement cl justice.
nes églises savaient que la Pro­ Comme le jugement signifie les
vidence du SeigneUl' était dans choses qui appartiennent au
toutes ct dans chacune des cho­ l'rai, et la justice celles qui ap­
ses, el que celles qui se pJ'ésen­ partiennent au bien, de là élait
taien t corn Ille un cas fortuit ap­ venue celle fOl'mule solennelle
partenaient à la Providence, 9010. pOUl' signifier faire le vrai et le
ÉCOt/le-nous, Quand c'est une bien, 612,
formule de réponse ponr consen­ Fail'e misél'ico1'Cle el vérité.
lir, celle expression signifie la Les anciens avaien t cela pour for­
réception, 2920. mule solennelle, parce qu'ils sa­
Église. C'est de la très-ancien­ vaient que le bien de l'amour, si­
ne église qU'éma\lll la formule, gnifié pal' miséricorde, était in­
devenue solennelle, d'appeler séparable du vrai de la foi signi­
l'église elle-même fille et vierge, fié par vérité; c'est pour cela que
et au'ssi épouse, 54. ces deux expressions sant plu­
Élevel' la lêle. C'était une for­ sieurs fois employées conjointe­
mule solennelle de jugement chez ment dans la Parole, 6180.
les anciens, 10l'sque ceux qui Fenne/'la p01'le, c'était, chez
étaient en prison étaient jugés ou 'les anciens, ùne formule ordinai­
il vie ou à mOI't; quand c'était à re pour signifier faire quelquecho­
vie, on disait élever la tête; et se qui n'apparaisse point, 569la,
FO FO a85
FORMULES FORMULES
OU ou
Locutions Solennelles. Locutions Solennelles.
Fiancée. Vœu pour une fian­ le bien, entre lesquels intervient
cée au moment de son mariage: le mutuel même, 4725.
Sois en milliers de myriades, e.t Invoquer le nom de Jéhovah,
que ta semence hél'ite la porte c'est' une formule solennelle ct
de tes ennemis. Par ceLLe for­ commune de tout culte du Sei­
mule, dans les églises ,anciennes, gneur, 440.
les sages entendaient des spiri­ Jéhovah bénisse le pain et les
tuels, c'est-à-dire que lorsqu'on eaux! c'était le vœu solennel,
entrait dan~ le mariage du bien dans les églises anciennes, pour
et du vrai, à savoir, lorsqu'on désigner tout bien spirituel et
étaiL régénéré, les biens et les tout vrai spirituel, 9323.
vrais fructifiaient immensément, Jéhovah dit. Voil' ci-dessus
et que la charité et la foi pre­ Dieu dit.
naientla place qu'occupaient au­ Jéhovah (de) est sOI·tie ta pa­
paravant le mal et le faux; mais role, c'était une fo'mule ancien­
lorsque la sagesse de l'ancienne ne pour indiquer que la chose
église expira, ce vœu était pris avait été faite par Jéhovah, 3160.
dans un sens absolument mon­ Jéhovah voie et juge! c'était
dain, c'est-à-dire, qu'on souhai­ une formule ordinaire employée
tait que la postérité devint in­ quand le mal arrivait par la faule
nombrable, et qu'elle occupàt et de quelqu'un, 7160.
hél'itàtla terre des nations, 3187; 1I1athew'! c'est une formule
voil' aussi 2851. qui signifie le dangel' de la dam­
Frapper mèl"e SUI' /ils, c'était nation éternelle, 375'5.
chez les anciens une formule si­ Marcher est une formule so­
gnifian t la destruction de J'église lennelle qui signifie vivre; pal'
et de toutes les choses apparte­ exemple: Marcher dans la loi;
nant à l'église, soit dans le com­ marcher dans les statuts; mar­
mun, soit dans le particulier, chez cher dans la vérité, 519.
l'homme qui était église, 4257, Méditel' dans le champ, c'é­
Grâce aux yeux de quelqu'un tait une ancienne formule qui
(tl'OUVCl'), c'est une formule qui signifiait penser dans le bien,
enveloppe une propension ,pour 3196.
la chose représentée par la per­ Mon Seigneur! écoute-moi,
sonne, u455, 3980, 6162, 6178, c'était une formule pour exciter
C'est aussi une formule d'insinua­ la réflexion d'un autre, 2958.
tion pour être bien reçu, 6512. Nimrod puissant à la chllSse,
lIél"itel'la pOl·te des ennemis. c'est une formule qui était deve­
Voil" ci-dessns Fiancée. nue solennelle, parce que la re~
Homme (l') à son frère, c'é­ ligion de la foi seule, signifiée par
tait une formule solennelle chez Nimrod, captive facilement les
les anciens ponr signifier mutuel­ homml!S, H 79.
lement; et cela, parce que l'hom­ Oiseaux (tes) font lem' lIill
me(vir)signifie le vrai, et le frère dans tes branches, c'fHaiL une
1. 25.
386 FO FO
l"ORMULES ~'ORMULES
ou ou
Locutions Solennelles. Locutions Solennelles.
formule ordinaire de s'exprimer, il? quand ils voulaient dire: Cela
par laquelle étaient signifiés les va-t-i1 bien? 5662.
vrais, 776. Parlet' pal' la main de quel­
Orgueil du JOUl'dain, 011 gon­ qu'lin. Celle locntion est em­
flement de ses eaux, Formule ployée dans la Parole, et' signifie
employée par les prophètes, par­ faire au moyen de quelqu'un on
ce que l'homme externe signifié médjatement; et cela, parce que
par le Jourdain attaque con li­ la main signifie la puissance;
nllellement l'homme intel'De, et àiiisi; la main de quelqu'un est
tend à usurper la domination, une puissance déléguée, ce qui
1585. est la même chose que médiate­
Os (mon) ct ma chail'. C'était ment, car ce qui est fait médiate­
une formule chez les anciens de ment est fait par la puissance
dire, en parlant de ceux qui d'un autre pour soi, 761.9.
étaient de la même maison, ou Par ICI' (ne pouvoir) ni mal
de la même famille, ou dans ni bien, c'était une fOl'mule an­
quelque degré de parenté: Mon cienne· pOul' indiquer qu'on n'o·
os et ma chail'; de là celle locu­ sait ni nier ni affirmer, 3160.
tion signifie la conjonction, 3812. Recueilli (~lre) vers ses pê­
Pain. Quand les anciens di­ t'es, et ~ll'e recueilli vers ses
saient le pain, ils entendaient lJeuples. L~s anciens, quand quel·
toute nourl'iture en général; voir qu'un mourait, avaient coutume
- Gen.· XLIII. 16, 31. Exode, de dire qu'il était recueilli vers
XVIIl. 12. Juges, XIII. :15, 16. 1 ses pères ou vel's ses peuples, et
Sam. XIV. 28,29. XX, 26, 27. II pal' là ils entendaient que réelle­
Sam. IX, 7, 10. 1 Hois, IV. 22, ment on venail vers ses pères,
23. Il Hois, XXV. 29, - 5698, vel's ses pal'ents et ses alliés, dans
8682. l'antre vie i ils tenaient celle for­
Pain (le) et l'eau. Pour expri­ mule des très-anciens; mais dans
- mer tout aliment natUl'el et toute le sens interne, par tltl'e rassem­
boisson naturelle, et aussi pour blés vers leurs pi:l'es les anciens
signifier tou t bien spirituel et entendaient que dans l'autre vie
tout vrai spirituel, c'était une tous ceux qui sont dans le même
formule commune de dire: Le bien se réunissefll et sont en­
pain et l'eau, 9323. semble; et par r!lre recueillis
Paix à vous, c'était la saluta· vers leurs peuples, ils enten·
tion en usage dès les temps an· daient la réunion de tous ceux
ciens; c'est aussi la formule em­ qui sont dans le même vrai,
ployée par le Seigneur en s'a­ 3255; voil' aussi, 4619.
dressant aux apôtres, 3780. Les Semence, Rendre la semence
anciens employaient la formule de l'homme comme la lJOussièJrc
commune paix à VOlts, quand de la terre; - comme le sable
ils voulaient dire: Que cela aille de la me" ; - comme les éloiles
bien! et la formule pai:v y Q-t­ des cieux. Formules solennelles
FO FÛ 387
FOR~IULES n'existe aucun hasard, et le fortuit
ou apparent oula fortune est la Provi­
Locutions Solennelles. dence dans le dernier de l'ordre, où
employées dans la Parole pOUl' tout se passe relativement d'une
expl'imer la fructification et la manière inconstante, 6lI93. Les an·
multiplication jusqu'à l'immensi­ ciens exprimaient le cas forluit par
té, 1610. ( Dieu a fait renconlrer sous la
l'entes. Voyagel' et habite?' main i Il et pourquoi? 9010. Voil'
dans tes tentes. C'était une for­ FORTUNE, HASARD.
mule solennelle chez les anciens; FORTUNE. Ce qu'on appelle for.
pal' ces expressions, ils enten­ tune vient de la sphère spiriluelle,
daient, dans\le sens interile', un et est le dernier de la Providence,
cuIle saint; et ,cela,parce que les 5179. La forlune qui, dans beau­
tl'ès-anciens non-seulement voya­ coup de circonstances dans le mon­
geaient a\'ec des tentes, mais ha­ de, parait ad mirable, est l'opéra­
bitaient même dans des tentes, tion de ia divine Providence dans
et y pratiquaient le cuUe saint, le dernier de l'ordre, selon l'état
1102. de l'homme; et elle peut servir à
Vive PIUlmon! c'est une for­ confirmer que la divine Providence
mule d'affirmation, ainsi pour af­ est dans les très-singuliers de tOIl­
firmer que la chose est certaine, lés choses, 5049, 6493, 6694. La
54lJ9. fortune vient du monde spirituel,
Voix qui cl'ic, et voix de cri, et de là proviennent ses variations,
c'est, dans la Parole, une formule 6693,6494; diverses choses sur elle,
solennelle, et s'applique à tout 6693; d'après l'expérience, 6494,
ce qui a rapport à quelque bruit, Il Ya des sphères spirituelles all­
il quelque tumulle, à quelque tour de l'homme; iUllstl'é pal' les
événement malheureux, même il choses qlli sont altribuées à la 1'01'­
Ull événement heureux, 375. tune, 5179. Voir l''ORTUIT, HA­
FOUT. Ont été appelés forts ceux SARD.
qui sont dans l'amoUl' de soi; et il Fo s S E (la) est le faux, 6728,
leur semble être forts, 583. Quels 9085. De là tomber dans la fosse,
sont ceux qui sont réellement forts c'est tomber dans le faux, 9086. La
et valides, 7217. fosse est le faux introduit par les
FORTERESSJ::S, Mllnimenta. Les raisonnements tirés des illusions
forteresses sign. les vrais en tant des sens pour favoriser les plaisirs
qu'ils défendent les biens, 7297. des amoms de soi et du monde,
FORTIFIER. Ceux qui sont dans la 9348. Les .lieux de vastation dans
foi d'après le bien peuvent se con­ l'autre vie sonl appelés fosses, et ça
firmer par toute espèce de scienti­ et là sont entendus dans la l'ar'ole
fiques, et fortifier pal' eux la foi, pal' les fosses, parce que par les
9300 f. fosses scnl signifiés les faux, et par
FORTUIT, FOl'tuitu. Tout ce qui les prisonniers dans la fosse ceux
sUl'vient et arrive, qu'en d'autres qui sont dans les faux, et veulent
termes on appelle fortuit, et qu'on en être délivrés, 6728, 67M, 503~,
allribue an hasard ou il la fortune, 6856, 7950. Sonl dils enchaînés
vient de la Providence, 5508, Il dans la fosse ceux qui sont dans les
388 Fû FO
faux~ et néanmoins veulent en être étaient chassés de la société com­
délivrés, 6854. me diables, 3573, f. Enfer de ceux
Fou, Stultus. Voir INSENSÉ, Fo­ qui trompent avec une fourberie
LIE. raffinée, dans le bu t de perdre les
FOUET, Scutica. Ln voix ou le âmes, 830. Voir FOURBES.
bruit du fouet,-l'iahum, 1II. 2,­ FOURBES. Chez les fourbes, l'en­
c'est la défense. du faux provenant tendement et la volonté ne font pas
des illusio~s, 6978. un i combien leur état a été per­
FOUIR, Fodere, Creuser ou fouir verti! 4327, 4799, 9075. Les fonr­
un puits sign. rechercher la doc­ bes sont principalement sensuels,
trine, 7343. 6310. Les fourbes et les hypocrites
. }t'OULE, TUl'ba. Foule mêlée, ce s'insinuent dans les sociétés dans
sont les biens non réels: quels sont. l'autre vie, mais ils sont rejetés et
ceux chez qui il ya de tels IJiens, sont punis, 1.273. Les foùrbes arti­
7975. ficieux subisse\lt la peine de la dis­
FOULER AUX PIEDS, PJ'oculcare; cel'ption, 957, 958, 959, 960. Des
c'estl'a~aissement, 258. fourbes dans la chambre ténébreu­
FOUR, Clibanus. Les fours sont se, 949. Les plus fourbes sont dans
les plaisirs des affections, et dans le la tonne infernale: ils infusent les
sens opposé les plaisirs des cupidi­ fourberies avec subtilité; ils n'ont
tés, dans le naturel; montré,7356, point d'accès auprès des hommes,
l"OUR A BRIQUES, FOl'llaX tateri- 1 967. Les châtiments des fourbes
tia. Dans Jérémie, - XLIII. 9,­ varient en raison de la nature de
c'est la cupidité du faux d'après le leurs fourberies, 830. L'enfel' del4.
mal, 751.9. Dans Nahum, - lIl. 15, fourbes hypocrites et doucereux
- ce sont les faux que les mé­ est plus horrible que celui des au­
chants forgent, et qui sont injectés tres, et même plus horrible que
par eux, 7519. l'enfer des meurlriers, 8:10. Des
FOURBERIE, Dolus. Les fourbe­ presligiatrices fourbe$, de leurs en­
ries proviennent de l'amour de soi fers et de leurs ch~tin'lenls, 831..
et de l'amourdll monde, 9348. Elles Les fourbes inspectés par les ang~s
découlent du penchant de l'homme apparaisseut comme des serpents,
à vouloir commander aux autl'es et les plus fourbes comme des vi·
et posséder les richesses Ms au­ pères, 6533. Les plus malicieux
tres, 1. 0791.. La fourberie ou l'use sont sous le talon du pied; mont l'/!
sign. la malice d'après la volonté' quels ils sont, 4951. Les fourbes
par préméditation, 901.3. Elle est sont des génies i ils sont dans les
comme un venin subtil qui infecte enfers par derrière et invisiIJles,
les intérieurs, 51.28. Différence d'u­ 90t3; ils d~truisent le tout de la
ne fourberie de dessein prémédité, "ie spirituelle et intérieure, 901.3.
et d'une fourberie qui n'est pas de Dans la l)arole, le venin est la l'use,
dessein prémédité, 830. Les mé­ et les serpents \'eninieux sant les
chants appellent prudence ce qu'ils fourbes; montré, 901.3. Les fourbes
font par ruse et aussi par fourberie, hypocl'ites sont entendus par celui
6655. Chez les anciens, la dissimll­ qui entra sans Nre "êtu d'ljn habil
lalion et la fourberie élaient des de noces, 2t32. Voil' FOURBERIE.
crimes énornles, et les fourlJes FOURNAISE, F01'1lax, FU1'1tlls. La
FR FR 389
fournaise est la cupidilé; montl'ti, xxm:5, - c'est parler des vrais
7519. La fournaise de fumée, c'est avec élégance, seulemenl afin d'ê-
le faux le plus compact, 1!S61. La tre écouté et considéré par les homo
fumée d'une fournaise sign. l'obs- mes, 9825.
cur de la cupidilé, 8821. La suie FRAPPER, c'est léser pal' le faux,
de fournaise sign. les faux d'après 9007. Frapp.r avec le poing, c'est
les maux des cupidités, 7519. avec une pleine force et une pleine
l"OURRAGE, Pabulum. Le four- puissance, 9025. Êlre frappé ou
rage est le bien des vrais scientifi- ballu, c'est êlre lésé quant aux
ques, 5670. La paille sign. les vrais choses qui apparliennent à la vie
scientifiques de l'homme naturel, spiriluelle, 7136. Frapper de la
ct le fourrage les biell~ de ces vrais, corne se dit de la destruction du
3H4, 3146. Donner "du fourrage faux pal' la puissance du vrai; et,
aux ânes, c'est réfléchir SUl' les dans le sens opposé, de la deslruc-
scientifiques, 5495; et c'est in- tion du vl'ai par la puissance du
struire sur le bien, 5670. faux, 908'1. Frapper son père et sa
FOYER, Focus. Le foyer,- Jean, mère, - Exod. XXI. 15, - sign.
XXI. 9, - sign. le bien, 7852. blasphémer le bien et le vrai de l'é·
FRACTION DU PAIN, Fractio pa- glise, 9015.
nis. La fraction du pain a été le si- FR A TERN IT t. Quand les vl'ais
gnificalif de l'amour mutuel, parce sont conjoints par le bien, ils se
qu'un pain rompu entre plusieUl's revêlent d'une sorle de fralel'1lilé,
de\'jent mutuel et signifie conjonc- 5440. Les biens et les vrais, consi·
Lion, 5405. Ce l'île, avail élé reçu et dérés en eux-mêmes, ne reconnais-
étai t devenu solennel dans l'église sent d'autre père que le Seigneur,
ancienne, 5405. cal' ils procèdent de lui seul; de là,
FRACTURE. C'est la dissipation tous ceux qui sont dans les biens
du \'rai et du bien; montré, 9163. et dans les vrais son t dans la fra-
C'est aussi le dommage porté aux ternilé, 4121. Différence enlre la
vrais et aux biens de la foi, ainsi à fraternité dans l'autre vie et la fra-
l'église, 9163. La fracture du peu- ternilé sur la terre, 4121. La fra-
ple, - Esare, xxx. 26, - c'est le ternité spirîluelle procède de l'a-
faux de la doclrine qui, pat' la mé- mour, à savoir, en ce que l'un est
chanceté des docteurs, par les con- tout enlier à l'aulre, 6756. La
voiLises ('t pal' d'aulres causes, se doctrine de la foi, sans la vie de
glisse peu à peu, 9272. la charité, a cela de particulier,
FRANGES, Fimbriœ. Ce sont les que la fraternilé, lorsqu'il s'agit
extrêmes, où est le naturel; et les d'un homme d'une condition plus
franges du manteau sont les extrê- basse que' celle qu'on occupe, pa·
mes du royaume spiriluel; mont1'é, rait être au-dessous de soi; chez
9917. L'impureté dans les franges, de tels hommes la fraternité tire
- Lamen!. 1. 9, - ce sont les son origine, non du Seigneur ni par
amours souillés el infernaux dans conséquent du bien, mais d'eux-
les extrêmes, 9960. Les franges re- mêmes el par conséquent de J'hon-
levées,- Jérém. XIII. 22,- ce sont neur et du lucre, 3803. De ceux
les vrais externes, 3540. Agrandir qui, hors de l'église, sont dans 'la
les franges des manteaux,-Mallh. fraterni,té par le bien, 2863, f. Con-
390 FR FH
socialions de fraternité ~ans l'autre manière qu'ils dilfél'assent d'ail·
vie, 4805. leurs quant aux \'l'ais qui aujour.
FRAUDE. Voir FOURBERIE. La d'hui sont appelés vl'ais de la foi,
fraude de Jacob, pour laquelle Jis­ 6628. On était appelé frère dans
chak a eu de l'horreur, signifiait et l'église à cause dù bien, et cela fut
prédisait le frauduleu:.. dans la na­ changé quand la doctrine prit la
tion israélite et juive quant aux place de la vie, 3803. Sont appelés
représentatifs, à savoir, qu'elle re­ fl'ères ceux qui sont dans les vrais
présenterait, rien moins que sincè­ d'après le bien; ils sont aussi appe­
rement et de cœur, les divins ou les lés frères par le Seigneur, 5409.
célestes du royaume du SeigneUl', Sont dits frères par le Seigneur tous
par con&équent, nullement comme ceux qui ont pal' lui quelque chose
l'ancienne église, 3660. du bien de la charité, 5686, 5692.
FRAUDULEUSEMENT. De ceux qui Ceux qui sont dans la charilé sont
ont agi frauduleusement; quel est dans la conjonction avec le Sei­
leur sort dans l'autre vie, 949. gneur, et sont appelés frères, 4191­
FRAYEUR, Pava?". La frayeur de Pourquoi le seigneur a appelé frè­
.lischak, - Gen. XXXI. 42, _. est res ceux qui sont dans le bien;" les
le divin humain du Seigneur; d'ou Juifs se disaient frères, parce qu'ils
cela vient? 4180. C'est le divin vrai, descendaient de Jacob, mais les au­
et non le divin bien, qui inspire la tres étaient dits compagnons; mon­
frayeur; illUSl1'é, 4180. tré,6756. Les anges, par lesquels
FREINS. Autant on lâche les freins l'homme communique avec le ciel,
à l'amour de soi, autant il s'élance, le considèrent comme un frère et
jusqu'à vouloir dominer non-seule­ lui insinuent les affections du bien
ment sur tout le globe, mais encore et du Hai, 2890. La conjondion du
SUl' le ciel et sur le divin même, bien et du vrai a été représentée
7375, 8678. par deux épouses, et par deux frè­
FRELON, Cmbl·o. Le frelon sign. res, mais avec différence; sur celle
la lésion de ceux qui sont dans les différence, 9806.
l'aux du mal, ainsi l'effroi de ceux~ La charité est le frère de la foi,
ci; mont1'é, 9331. Voir INSECTE. 367. Le frère est le bien et aussi le
FRÈRE (le) est l'affection du bien, vrai, 3303. Le frère est le consan­
3129; c'est le bien dans l'homme guin d'après le bien, 3815. Le frère
naturel, 3174. Les frères sqnt les se dit du bien, et c'est le prochain,
biens, 4121. Les frères sont les 2360. Le bien du rationnel est le
vrais de l'église, 6756. Les -frèrèS Irère, et le vrai du l'ationnel est la
sign. tanT/frles biens, tantôt les sœur, 2508, 2524. L'affection du
vrais de l'église; lorsqu'il s'agiïde bien et l'affection du vrai dans
l'église céleste, ils sign. les biens, l'homme naturel sont comme le
et lorsqu'il s'agit de l'église spiri­ frère et la sœur; mais l'affection
tuelle, ils sign. les vrais; d'ou cèla du \'l'ai dans l'homme naturel évo­
vient? 6756. Dans les anciennes "quée dans l'homme rationnel est
églises, on reeon naissait comme comme une femme mariée, 3160.
hommes de l'église et on appelait L'église interne et l'église externe,
l't'ères tous ceux qui vivaient dans et allssi la première ancienne église
le bien de la charité, de quclque ct la seconde son t frères, 1222. Le
FR FR 391
bien respeclivement est seigneur l'élide, et elle est changée pour les
et le vrai esl serviteul', et aussi ils infel'naux en froid, 3340.
sont frères, 4267. FROMENT, Triticum. Les l'l'o·
Dans la Parole, le b~Q._!!~_~lé ments sonl les choses qui appar·
le frère du vrai, 4267. « L'homme liennenl à l'amour et à la charité;
avec-son-Crère, "c'est le bien du montré, 3941. Le fromenl el l'orge
vrai, 3459. «L'hommeàSon"t"rère, Il sign. les espèces nobles du bien;
c'est le mutuel, 4725. « Frère et les fèves el les lenlilles· sig11. des
compagnon, II c'est le bien et le espèces moins nobles, 3332. Le
vrai, 10490. le Pose-le devant mes fromenl sign. le bien du naturel,
frères el tes frères, el qu'ils ju­ 5212. Le fromenl est le bien du na­
gent, Il - Gen. XXXI. 37, - sign. turel intérieur, el l'épeaulre en esl
qu'il y ail jugement d'après le jusJe le vrai, 7605. Voi1' BJ.ll.
el l'équilable, 4167. Par père, mère, FRONT (le) correspond à l'amour
frères, enfanls, et par plusieul's au­ célesle, el c'esl pour cela que cel
tres noms de parenlé, sont signifiés amour est signifié, dans la Parole,
les biens et les vrais, et aussi les par le l'l'onl, 9936. Quand il s'agit
maux et les faux; montre, 10490. du Seigneur, le l'l'Ont est le divin
FRIMAS, P1'uinœ. Le frimas, dans amour; quand il s'agit de l'homme,
.la Parole, sign. le vrai en forme du le fronl sign. chez les bons l'amour
bien, 8459. . céleste, el chez les méchants l'a·
FROID (le) sign. l'absence de la' mour infernal, 9936. Avoir le si­
l'oi el de la charité, 933; montré, gne de Dieu elle nom de Dieu sur
934. Le froid sign. non pas la pri­ le fronl,- Apoc. IX. 4,- c'esl être
valion de loul amour, mais la pri­ à l'abri de l'infeslation des maux
vation de l'amour spirituel et cé­ qui proviennenl de l'enfer, parce
leste, et celle priva lion esl appelée qu'on est dans le Seigneur par l'a­
morl spiriluelle,4175. Il yale froid mour, 9936. Comment des sociétés
elle chaud chez celui qui doil êlre influenl el agissent dans les mus­
régénéré, comme l'tHé et l'hiver cles du l'l'onl, 3631, li800.
chez le régénéré, 933, 935,936. Le FRONTEAUX, Frontalia. Les pa­
feu des méchanls esl changé en roles allachées en fronteaux enlre
froid, 825, 1528. Il ya froid, quand les yeux,- Deutér. VI. 8,-élaient
y a une aversion produile par les pour signe de l'amour envers Jého­
amours de soi, 3755. Autant l'hom­ vah Dieu, 9936.
me inlerne a élé fermé du côlé du FRONTIÈRE, Terminus. Les fron­
ciel vers le Seigneur, autant' il est tières sign. les extrêmes, 7643.
dans le f.'oid et dans les lénèbres Elargir la fl'onlière, c'eslla multi­
quanl aux choses qui sont du ciel, plication el l'extension du vrai d'a­
9801. Dans l'aulre vie, le froid a en près le bien, 10675. (e Dans loute la
lui la haine, 3643. Dans 1.111 enfers, fronlière, li c'esl jusqu'où s'élend
il y a l'obscurité, et alors d'après le vrai qui provienl du bien, 8063.
les faux; et il y a aussi le froid, FRUCTIFICATION. Les anciens ap­
el c'est d'après les maux, 3340; pelaient ffficlification tout ce que
là aussi il y a une lueur, mais une la conjonction ou le mariage de
lueur fanlastique; et aussi une cha­ l'entendemenl el de la volonté, 0\1
leur comme la chalem' d'un bain de la foi et de l'amour, produisait
392 FR FU
de bien, 55. Comment s'opère la lieu au sujet de la régénération de
fructificalion du bien chez ceux qui l'homme, pour peu qu'auparavant
sont régénérés, 984. Si l'homme in4 on sache quelque chose concernant
terne n'a pas élé conjoint à l'hom­ le bien et le' vrai spirituels, 5U5.
me externe, il n'y a aucune frucli­ FUGITIF, Profugus. Être errant
ficalion, 3987. et fugitif, c'est ne pas savoir ce que
FRUCTIFIER, c'est produire les c'est que le vraI, ni ce que c'est que
biens qui apparlien nen t à la cha­ le bien, 382.
rité, 6172; c'est l'accroissement du 1 FUIR, Fugel·c. C'est être sépar.é;
bien, et cela devient le premier et montl'ë, 411.3, 4114, 4120. FUIr,
le dernier, parce que cela est la fin; ,c'est avoir en horreur, 6950. Dans
montl'é, 9337. Fruclilier se dit des l'autre vie, mille qui sont d'ansiJe
biens, el multiplier se dit des vrais, faux d'après le mal s'enfuient à la
43, 55, 913, 2846, 2847. Etat dans ,presence d'un seul qui est dans l'e
lequel le vrai est fruclifié d'après le vrai d'après le bien, et s'ils ne
bien, et le bien est frnctifié d'après 1fuient pas, ils sont dans les lour­
le vrai, 5365. ments et dans l'a torture, 6984.
FRUIT. Les fruits sign. les biens 1Une troupe infernale s'enfuit à
de l'amour et de la charité, 3146" une .grande distance quand appro­
7690, 9337. Les fruits dans le sens 1 che le bien, ou nll' ange qui est
interne signifient les œuvres de la dans le bien, 6423.
charité, 6172; Les fruits sont les' i FUITE (la), - l'datth. XXIV. ~O,
œuvres et les biens de la charité; - c'est le dernier Lemps) même à
montré, 7690. Le fruil bon sign. rl'égard de 'tout homme, lorsqu'il
la charité, 1861. Les fruits de l'hu­ ,meurt', 34; c'est aussi l'éloigne·
mus sonl les œuvres de la foi sans : ment de j'état du bien de l'amour
la charité; et cc que c'est que le~ et du bien d'e l'innocence; la fuite
œuvres de la foi sans la charilé, en hiver, c'esl l'éloignemenl de ces
348. Ce que c'esl que les fruits de biens dans un élal de lrop grand
la foi dans le sens interne, :1.873. froid; el la fuile en un sabbat est
Le fruil de la foi eslle fruit du bien l'éloignement de ces biens dans un
qui appartienl à l'amour el à la cha­ élal de trop grande chaleur, 3755.
ri té, 3146; voir FOI. La foi sans FUMÉE (la) sign. le faux d'après
l'amollI" ou sans la charilé ne peul le mal, 2851. C'esll'obscur du vrai,
produire aucun fruit, 8423. Le fruit et aussi le ténébreux qui appartient
de l'arbre, c'eslle cognitif du bien, au faux, 8819, 89~6. La fumée sign.
l'arbre' élant le cognitif du vrai, le sens de III leltre de la Parole;
7690. Le fruit du venlre sign. la montré, 8918; c'est le sens de la
même chose que l'enfantement, à lettre de la Parole respectivemenl
savoir, la reconnaissance dll vrai et aU sens interne, et ces sens sont
du bi'en pal' la foi el pal' l'acte, et entre eux comme la :fl1mée et la
de" plus la conjonction du vl'ai et du flamme, et comme la nuée et la
bien qui en provient, 39l:1.. Les lumière, 8916. La fllmée signifie
fruits de l'arbre de vf'e sont les aussi ce qui est élevé vers le Sei­
biens de la charité, 3~27, 9337. ,gneur; mon'tré, 10198. La fllmée
FRUITIER (arbre). Par l'arbre de.s parfums est en générall'éléva­
fru'ilier on peut appr\md're ce qui a \ibn deltoutes les' choses du culte,

~ -, ~
FU GA 393
:1.6:1.98. Ce que c'est que le feu et la , 730. Les choses qui doiyent arriveI'
fumée qui apparaissaient devant le ou futures sont prévues par le Sei­
peuple sur la montagne de SinaI, gneur, et il y est pourvu pal' lui,
:1. 86t. Les Israélites étaient dans 6486. Les choses futures, qui ont
une épaisse obscurité quant aux été prédites dans la Parole, ne pro­
vrais de la foi, et dans le faux; viennent d'autre part que de la di 4

c'es~ pour cela que le Seigneur sur vine Prévoyance, 509:1., (.


la montagne de Sinaï leur apparut
dans une nuée comme dans la fu­
mée, 8814, 88t9. La fournaise de
fumée, c'est le faux le plus corn­
G
. pacte, :1.861.
FUMe'ft. La montagne de Sinaï qui "GACHAM, fils de Nachor pal' Réu­
fumait sign. l'apparition du bien mah, - Gen. XXH. 26, - sign. une
eéleste dans le très-obscnr, 88:1.9. des religiosités et l'un des cultes
, FUllER (faire), Adolere. Faire l'u­ constituant la troisième classe des
mer l'autel sign. être conjoint au spirituels, 2869.
bien, :l.008ll. Faire fumer l'ignition GAD, l'un des fils de Jacob; il a
à Jéhovah sign. le culte d'après l'a­ été nommé ainsi du mot troupe ; ce
mour du Seigneur, :l.02ll5. Pour­ qu'il signifie, 3934, 3935. Gaù, ce
quoi l'on faisait fumer sur l'autel sont les œuvres d'après le vl'ai, et
les pains après les avoil' agités SUi' non encore d'après le bien, 6406;
l'holocauste, :1.0079. ce sont ceux qui sont dans les œu­
FU!IIER, Stercus; C'est ce qui est Vl'es externes; mCfntl't!, 6ll05. Com·
infernal; montré, :1.0037. La fiente, me tribu, Gad dans le sens supl'è­
le fumier et l'excrément correspon­ me est la tonIe-puissance et la tou­
dent aux maux: qui sont dans l'en­ te-science, dans le sens interne le
fel', t0037. Voir FIENTE. bien de la foi, et dans· le sens ex­
FUMIGATION, Suffitio. La fumiga­ terne les œuvres, 393ll, 3935. Voir
tion SUl' l'autell1eprésentait le culte TRIBU. Pal' Gad sont signifiés ceux
du Seigneur d'après l'amour et la qui sont dans les extel'lles, 640{1,
charité; elle signifiait le culte et M05. Les fils ùe Gad eurent leur
l'élévation du culte, ainsi l,'audition héritage au-delà du Jourdain, pal'ce
el la réception par le 5eigneUl'; que Gad a représenté les œuvl'es
fIlonIl't!, ~ot77. Faire des fumiga­ de la foi, par lesquelles l'homme
tions, c'est l'élévation du culte, qui est régénéré est insinué dans le
parce que la fumée vient du feu, bien, ll270.
qui est l'amour, :1.0198. GAD, le prophète; il proposa à
FUT (ce), Fuit; ou IL ARRIVA QUE, David les trois plaies, à cause du
Factum est. Ces expressions enve­ dénpmbrement du peuple, 10219.
loppent un état nouveau, ll979 , GAI!TRA~[, fils d'Éliphas, fils d'll­
/l087; et, dans la langue originale, safi, - Gen. XXXVI. H, - sign.
elles tiennent lieu de signe de dis­ une pl'emière dérivation du bien,
tinction; montré, {1937. 4646. DucGaëtham,-Gen, XXXVI.
FUTUR. Pour le, Seigneur, ce qui :1.6, - sign. une première classifi­
doit arrive!', ou le futur, est pré­ cation d'un des principaux vrais du
sent; et ce qui. doil se faire est fait, bien; sa qualité, et quelle est ee
394 GA GA
vrai dans le royaume du SeigneUJ', du divin bien entoure le ciel et
lJ6lJ7. toutes les sociétés qui sont dans
GAGE, Pignus. Le gage étant la le ciel, et garantit ainsi de l'irrup­
marque pour les biens qui sont prê­ tion des IDaux provenan t de l'en­
tés, recevoi!' en gage, c'est recevoir fer, 953lJ.
une marque pOUl' des biens com. GARÇON (jeune), Puet'. Voit· EN­
muniqués; et, quand au lieu de ces FANT. Le jeune garçon sign. l'in­
biens les spirituels sont entendus, nocence et la chal'ité, 430, 3067.
, j'
,
! communiquer les biens, c'est in­ Le jeune gal'çon sign. le spirituel
struire dans les vrais, et le gage est quant au vrai, par conséquent
le vrai sensuel, 92:12. J~e gage pour ceux chez qui il y a ce spirituel,
Ull prêt reçu est la réception du 2706. Les garçons, dans la Parole,
vrai, et la réponse à ce qui est ont différentes significations, parce
communiqué; montt'é, 9212,9213. qu'ils se disent aussi bien des fils
Voit' ARRHES. de la maison que des fils de l'étran­
GAIN, LucruTI!. Le lucre ou le ger, et même des serviteurs, 2782.
gain sign. en général tout faux d'a­ Dans la Parole, il est fait mention
près le mal, qui pervertit les juge­ de l'enfant qui telle (Iactens), de
mehts du mental, 8711.. Le gain l'enfant (in{ans), et du jeune gar­
sign. le faux et le mal qui persua­ çon (puer); et par eux sont signi­
deul, ct qui détournent du vrai et fiés les trois degrés d'innocence,
du bien, 87H. pal' l'enfant qui telle le premier de­
GALBAN[J~I (aromate). C'est l'af­ gré, par l'enfant le second degFé,
fection du vrai intérieur dans l'holll­ et par le jeune garçon le troisième
me interne, 1029lJ. degré, 9390. Jischak jeune garçon
GALE, SCabies. La gale sign. un sign. le divin rationnel dans l'état
gelll'e de faux qui pl'Oviennent des du vrai et disposé aux combats des
maux, 7524. Les esprits qlli cher­ tentations, 2793. Jismaêl jeune gar­
chent à obséder intérieurement çon sign. le vrai spirituel, 2691. Ce
l'homme correspondent aux sales qui est intérieur est appelé respec­
petils trous dans la peau extér'ieure tivement jeune garçon, parce qu'il
où est la gale, par conséquent Il la y a dans l'intérieur plus d'innocen­
gale, lJ793. ce que dans l'extérieur, 560lJ. Ce­
GALÉED, monceau posé par Jacob lui qui est régénéré esl d'abord
et pal' Laban pour servil' de témoin; conduit par le seigneur comme un
ce qu'il signifie, lJ196, M97. petit enfant, puis comme un jeune
GAM~IADÉENS (les) dans les tours gal'çon, ensuite comme un adulte,
de Tyr, - tl.éch. XXVIf. Hi-ce 3665, 3690,lJ377,lJ378, 4379,6751.
sont les connaissances du vrai inté­ Le jeune garçon sign. la nouvelle
rieUl', 4599. église dans son premier état, lJ672.
GANGLIONS, Ganglia. De la COr­ Les jeunes garçons sign. les vrais
respondance des ganglions dans le récents, et les jeunes filles les biens
corps humain avec ceux qui par­ récents; montt'é, 23lJ8. Les jeunes
Ient, chaClln d'une manière diffé­ garçons, quand ils sont adjoints aux
rente, mais pensent tous de la mê­ vieillards, sign. les simples, 7661.
me manière, 5189. Tl'ès-mauvaise éducation des jeu­
GARANTIR, Tutari. La sphère nes garçons; d'après l'elpérienc~
GA GA 390
d'enfants qui se ballaient excités aussi des prophètes et des prêtres;
pal' leurs parents, 2309. ainsi, de la Parole; mont. 82H, f·
G.o\.RDE (liner en), Dw'e in cus­ Être gardien ,~ign. servir, et la foi
todiam,. c'est rejeter, 5083. est dite gardienne de la charité,
GARDER, Gustodire, c'est tenir parce qu'elle doit la servir, 372.
dans des liens, 9096. Gardel' ou en­ Par le gat'dien ou la sentinelle, il
fermer en prison, c'est la sépara­ est entendu celui qui observe les
lion, 5!l56. Garder, c'est conserver états de l'église et ses change­
intérieurement, 4703. C'est faire, ments; ainsi, tout prophète, 10134.
"9282. Gardel', c'est avoir dans la GATEAU, Placenta. Ce que c'est
mémoire, 9:1.49. Gardel' les précep­ que la farine, la fleur de farine et le
tes, et autres choses semblables, gâteau dans les sacrifices, 2177. Le
c'est vivre selon ces choses; illus­ gâteau, c'est le bien de l'amour spi­
tré, 8767. Lorsque garder se dit rituel; montl'é, 7978. Les gâteaux
des choses qui étaient représentées mêlés d'huile sign. le céleste qui
dans l'église iSI'aélite, cela signifJeprovient de l'intime, 9993. Le gû­
avoir dans la pensée et dans le teau de pain à l'huile sign. le bien
mental les choses qui étaient re­ céleste moyen, 10078. Le gâleau
présentées, et les adorer sainte­ de farine et d'huile sign. le vrai
ment, :1.0356. Garder, quand cela conjoint à son bien, 9198. Le pain
est dit du Seigneur, c'est sa Provi­ des gâteaux est distingué du pain
dence ct sa Garde, 9304; c'est sa commun, ence que le pain des gfl­
divine Providence, 37:1.1.. Les anges teaux signifie le bien de l'amour il
et les hommes de ['église sont gar­ l'égard du prochain, ainsi le bien
dés par le Seigneur au moyen de spirituel, et que le pain commun
l'élévation de leurs intérieurs vers signifie l'amour envers le Seigneur,
lui, 95:1.7. La sphère divine s'étend ainsi le bien céleste, 7978. Les cé­
même dans les enfers et les garde, lestes dans leur ordre ont été re­
9534, présentés par le pain, les gâteaux
GARDER (se) Gavere. Que l'hom­ et les beignets d'azymes, 9992. Le
me se garde bien de la profanation pain de minchah sur l'au leI avec
de la Parole du Seigneur, 571; voi'" l'holocauste et le sacrifice est la pu­
PROFANATION; ou de blesser la Pa­ rification de l'homme céleste dans
J'ole en aucune manière, car la bles­ son intime; le gâteau, c'est dans
ser, c'est blesser le divin même, son interne; el les beignets, c'est
·9430, f'.; voir PAROLE, Que tout dans son externe, 9993, 9994. Dans
llOmme qui est au dedans de l'égli­ les sacrifices, les gâteaux sign. le
se se garde de nier le Seigneur et culle d'après le bien dè l'amour,
aûssi de nier le divin du Seigneur, 10079. Voir BEIGNET.
cal' alors le ciel se ferme et l'enfer GAUCHE. Voir DROITE, A gauche,
s'ounc, 10033. L'homme, qui veut c'est être au second rang, et il
ëtl'e illustré par le Seigneur, doit droite, c'est être au premier rang,
surtout se gal'der de s'approprier 6267, 626\), 6271. La partie gauche
quelque doctrinal qui protége le de la l'ace, avec l'œil gauche, cor­
mal, 10640. respond à l'affection du vrai, 4326.
GARDIEN, Gustos. Le gardien ou La région ou est l'oreille ganche
la garde se dit du Seigneur; puis correspond Il l'obéissance lleule sans
396 GE GE
l'affeclion, 43.26. La partie gauche rieur, car il est le père de son
du cerveau correspond aux ralion­ éponse, 8643.
nels ou aux inlellectuels, 3884. GÉNÉALOGIE. Il élait ordinaire
Dans le ciel, ceux qui sonl dans le chez les lrès-anciens d'imposer des
bien d'après l'entendemenl sonl à noms et PIIr les noms de signifier
la gauche du seigneur, 4052. des choses, el d'élablir ainsi une
GAZ, 19nis fluidus. Les habilanls généalogie; el Cilla,. par'ce que les
de la planète de Mars savenl faire choses qui appartiennenl à l'église
des feux fluides (gaz), pal' lesquels se comporlenl de même, l'une élant
ils onl de la lumière le soir el la conçue el enfanlée par l'aulre, 339;
Dllit, 7486. 1 sans cela, que seraien t les généalo­
GAZA, Assa. Voir ASSA. gies dans la Parole, el qu'y aurait-il
GÉANTS, Gigantes. Voi/' NÉPBl- de divin en elles? 4642. Voir aussi,
Lm. Les habilants de la planèle de 2861, 6024, 6025, 7836.
Vénus sont, quant à la plus gl'ande GÉNÉRAL, Dux. Le chef d'une
partie, des géants, elles hommes al'mée ou le général sign. lescboses
de nolre terre n'atteindraienl qu'à principales qui apparliennenl à une
leur nombril, 7249. doclrine, 3448, Enlretien de Swe­
GJ7:HENNE, Gehenne. C'est l'enfer denborg avec un esprit qui avait élé
des concupiscences on convoilises, gt\néral d'armée quand il vivait dans
8910. Ceux qui se plaisenl dans les le illonde, 2733.
l'engeances, au poinl de vouloir GÉNÉRATION (la) el la nalivité
perdre l'âme, sont sous la géhenne sign. la régénération el la renais­
dans un lieu où apparaissenl des sance pal' lu foi el pal' l'amour,
serpents, 815. De la géhenne où M.60, 5598, 9042, 9845. Les con­
sont les femmes impudiques; là, une ceptions, les enfantements, les na­
sorte de feu el des serpents; ce feu livilés ct les générations signifient
est changé parfois en un froid in­ de semblables choses spirituelles
terne, 825. De la géhenne de ceux qui appartiennent au bien et au
qui onl souillé d'adultères la sain- vrai, ou à l'amour el à la foi, 613,
leté; elle diffère de l'autre, 826.. B45, 1.755, 2020, 2584, 3860,
D'une ville, dans le monde spiri- 3868, 4070, 4666, 6239, 8042,
tuel, appelée jugement de la géhen- 9325, 1.0249. Les choses qui ap­
ne, 942. Domicile des dragons près partiennent à la génération, corn­
de la 'géhenne, 950; voi/' aussi ine la conception, la gestation dans
815, 5060. _ l'utérus, l'enfantement, elc., ap-
GENCIVES. Esprits qui apparlien- . partiennenl à la régénération,
nent aux gencives, 4791. Espl'ils 9042. Les générations apparlien­
qui impriment aux gencives une nent à la foi, 6i3; elles appal'tieu­
douleur plus ou moins vive, selon nenl à la foi el à la charité, 2020,
qu'ils sont plus ou moins proches, 2584,6239,1,0249; voi1'3ussi B45,
5720. . i255, 3860, 3868, 4070, 4668; ce
GENDRE. Les gendres sout les sonl les choses qui appartiennent à
l'rais associés aux affections du . la foi el.à l'amQur j cité, 1.0249. Les
bien, 2389. Quand le gendre repré­ : vrais el les biens chez l'homme ré­
sente le vrai, le beau-père repré­ généré sont comme des générations
sente le bien dans un degré supé­ el des familles, et ainsi du -reste,
GE GE 397
9079. Ce que c'est que les généra­ et cela, d'après l'héréditaire qu'ils
tions du siècle, 1.04i. Ce que c'est tiennent de leurs parents; et, pal'
que la quatrième génération, 1.856. succession, de leurs aieuls et de
Les fils de la troisième et de la qua­ leurs aleux, 2300. En généràl, les
trième génération, ce sont les faux petits enrants sont d'un génie ou
en longue série, et leur conjonc­ céleste ou spirituel; ils sont aisé­
tion, 8877; ce sont les faux et par :ment distingués les uns des autres,
suite les maux; illUStl'é, 1.0624, La 230i. Génie de la très-ancienne
génération sig71. l'éternité et se dit église et de l'ancienne église, 607,
des spirituels, mais à élernité se 608, 640, 765, 4493. Génie diffé­
dit des célestes; monlré, 9789. Les l'en 1 des très-anciens et des an­
générations sign. ceux qui sont de ciens, 4493. Génie des fils de Ja­
l'église, 1.0212. Il Selon les généra­ cob, 9409. Génie d'e la nalion juive,
lions, c'est selon l'ordre où le bien
1) dans les externes, 3479, 4293,
est engendré et procède du vrai, et 49B. Génie de la nation israélite,
où le vrai est engendré et procède du 788, 8301., 8588, 1.0429, 10553.
bien, 9845. I( Dans les générations, 1) Toule séparation' et toute distinc­
c'est dans toules et dans chacune tion des esprits et des anges, quant
des choses de l'église, 1.0282. Il En aux lieux et aux dislances dans
génération, c'est aussi le perpé­
1) l'autre vie, se manifeste selon )es
tuel, et par conséquent aussi le suc­ diffél'ences des caractères et" des
cessir, 1.01.44. Quand il est dit Il à génies, 7800. Le génie des hommes
éternité, II et Il en génération et gé­ de chaque tene dans l'univers peut
nération, à éternité se dit du di­
1) être connu pal' le génie des esprits
vin céleste ou divin bien, et géné­ qui en sonl, 7069.
ration se dit du divin spirituel ou GÉNIES, Gcnii. Qui sont et de
divin vrai, 9789. De génération (1 quelle qualité sont ceux qu'on ap­
en généra tion sign. les églises
1) pelle génies; et qui sont et de
posldiluviennes, 337. Générations quelle qualité sont ceux qu'on ap­
spirituelles; conunenl elles ont lieu pelle esprits, 751,947,5035,5977,
dans Je ciel et ùans l'église, 9979, 8593, 8622, 8625, 901.3. Ceux qui
1.02i2, 1.0282. Les membres et les sont dans le mal intérieur sont
organes destinées à la génération, nommés mauvais génies, et dans
dans l'un et l'autre sexe, correspon­ l'autre vie ils ont été lout il. fait sé­
dent en général et en particulier parés de ceux qui sont dans le mul
à des sociétés célestes, 5053, 5055. extérieur et qui sont appelés es­
GENÈSE. Ce n'est poinl la créa­ prits, 8593. Ces génies sont éloi­
tion de l'univers qui est décl'ite gnés pal' le Seigneur, afin qu'ils
dans le premier et dans le second n'influent point chez ceux qui sont
Chapitre de la Genèse; comment de l'église spiritueIJe; s'ils' in­
ces deux Chapitres doivent être en­ fluaient, j'homme de l'église spiri­
tendus, 8891.. Dans ces deux Cha­ tuelle ne pourrait jamais être sau­
pitres il s'agit de la nouvelle créa­ vé; pourquoi? illUSll'é, 8622. Qui
tion de l'homme de la très-ancienne sont ceux qui deviennent de tels
église, 4, i0238•. génies après la mort? 8622. Les gé­
GÉNIE, Génius. Les petits enfants nies agissent dans les volontaires
diffèrent de génie et de caraclère; de l'homme, et les mauvais esprits
.J'ô
398 GE GE
agissent dans ses intellectuels, du vrai, 4462. De la correspon­
5977. Les génies ne s'inquiètent dance des parties génitales avec le
nullement de ce que l'homme pen­ lrès-grand homme, 5050 à 5062.
se, ils s'occupent seulement de ce C'est à des sociétés célestes qu'elles
qu'il aime j les esprits, au contraire, correspondent; pourquoi? 5053. Ces
ne s'inquiètent nullement de ce. que sociétés son t distinguées des au­
l'homme aime, mais ils s'occupent tres, 5053. Il n'a pas été donné à
de cc qu'il pense: lcs génies met­ Swedenborg de ,savoir quelles elles
tent leui' plaisir à se tairc; les es­ sonl; pourquoi 7 5055. La nudilé
prits, au contraire, mettent le leur des parties génitales est la priva­
à parler, 5977. Les mauvais génies lion du bien de l'amOllI'; montl'é,
combattent contre les amourS de 9960.
l'homme, ainsi contre sa vie, 1820. GENOU, Gcnu. Les genoux cor­
Quels sont les génies dans l'autre respondent à la conjonction des na­
vic, et ou ils sont respectivement turels et des spirituels, parce que
aux e.sprits, 5035, 9671 j illustré les parties qui sont au-dessous des
pal' l'cxpérience, '5977. Génies très­ genoux ont correspondance avec
méchants et très-fourbes dans la les naturels, et les parties qui sont
lonne infernale, 947. Voir TONNE. au-dessus avec les spirituels, 5323.
Gf:NISSE, Juvenccl, Vitula. Les Les genoux, 'par la même raison,
génisses sign. lcs \'fais du naturel, sign. l'influx et la communication
5198. La génisse de trois ans, ­ des spirituels avec les nalurels,
{len. XV. 9, - sign. les choses qui 5328. Les genoux corresponden t
sont représentatives des célestes aussi à la conjonction des naturels
eXlérieurs, 18211. La génisse sign. et des célestes, parce que les pieds
le vl'ai scientifique, qui est le vrai correspondenl aux naturels, et les
de l'homme natnrel, 9391. La gé­ cuisses aux célestes, 10379. 1,'lé­
nisse pal' laquelle aucun travail n'a chir les genoux et tomber sul' les
été fait, et qui n'a point tiré sous genoux sont des gestes qui corres­
le joug, - Deutér. XXI. 3, - sign. pondent à une sainte crainte, et pal'
le bien de l'homme externe ou na­ suite il l'humiliation et à l'adora­
turel, qlii n'a pas encore attiré à tion, 5323. La servanle Bilha en­
lui les faux de la foi et les maux de falltant sur les genoux de Hachel;
l'amour par l'esclavage des cupidi­ ce que cela signifie, et d'ou vien t
tés, 9262; la génisse, pal' laquelle qu'un tel rile avait été reçu quand
aucun travail n'a été fail, sign. l'in­ l'épouse était slérile, 3915. Naître
nocence de l'homme externe, ln­ sm' les genoux, - Cen. L. 23, ­
quelle est dans l'ignorance, 4503; sign. la conjonction du bien· et du
la génisse, .SUr laquelle le joug n'a vrai,6585. Esprits qui agissenldaus
pas encore été mis, sign.le vrai non le genou gauche, el un peu au-des­
encore confirmé, 8902. Voir VEAU. sus du genou pal' devaut, 5053.
GÉNITALES (parties), Genitalia. GENRE, Gcnus. Il y a deux gen- •
Les parties génitales dans l'u n et l'es universels de biens, l'un est ap­
l'autre sexe sign. les choses qui pelé le bien de la foi, et l'autre le
appartiennent à la conjonction du bien de l'amour,.lt581. Il y a d'in·
bien et du vrai, ct. même elles cor­ nombrables genres de biens de l'a­
respondent au mariage du bien et mour et de biens de la foi, 4005,
GE GE 399
10032. Dans chaque bien, il ya des gneul' avec le genre humain sc fait
biens et des vrais innombrables, et par ceux qui sont dans le bien de
il yen a même tant, qU'à peine pour­ l'amour et de la charité, ainsi par
raient-ils être classés dans les genres l'église; cité, 927.6. L'amoul' du
commnns par l'homme le plus sa­ Seigneur envers tout le genre hu­
vant, 6005. Les genres des célestes main a été la vie du Seigneur dans
et des spirituels sont trop nom­ le monde, 2253. Le genre humain
breux, pour qu'il soit possible d'en. n'est que corruption, et en soi il est
faire l'énumération, 3519. Les gen­ excrémentiliel et infernal, 981. Si
res contiennent en eux les espèces, le Seigneur, par un effet de sa di­
comme les communs contiennent vine miséricorde, ne fut venu dans
les parties, 6335. Il Y a d'innom­ le monde, tout le genre humain eût
brables genres de maux et de'Klux, péri SUI' celle terre, 637. Sans la
1188,1212,6818,6822,7576.Tous Parole SUI' cette terre, il n'y aurait
les genres du prochain sont com­ avec l'homme aucune conjonction
pris dans les paroles du Seigneur, Llu ciel, ni par conséquent aucune
- Malth. XXV. 36 11 60, - 6711.. conjonction du Seigneur, et s'il n'y
Il Ya autant de genres et d'espèces avait aucune conjonction, le genre
de plaisirs et de voluptés, qu'il y a humain sur celle terre périrait en­
de genres et d'espèces d'affections tièrement, 9600, 10276, 10652. Le
qui appal'liennent à l'amour, 99fl, seigneur a sauvé le genre humain
995, 2206. Il n'y a aucun genre de par cela qu'il a glorifié son humain,
bien et de vrai, ni aucun genre de 6180,10019,10152,10655,10659,
mal et de faux, ni aucune espèce de 10828. Sans la glorification de l'hu­
ce genre, ni aucune différence spé­ main du Seigneur, le genre humain
cifique, auxquels ne corresponden t aurait péri de mort éternelle, 1676.
des sociétés, soit angéliqnes, soit Aulant le genre humain s'est éloi­
diaboliques, 6067. Il Ya trois gen­ gné du bÎen de l'amoul' envers le
res d'homme au dedans de l'église, Seigneur et de la charité à l'égard
2600. Il Ya trois genres de songes, du pl'ochain, aulant il s'est éloigné
1976, 10270. de la sagesse ancienne, 6630. Si
GENRE HUMAIN (le) est la pépi­ J'ordre n'était pas tenu dans ce
nière du ciel, 6697, 7069. 11 est la monde pal' des chefs, le genre hu­
base et le fondement des cieux, main périrait, 10790, 1079t. VOil'
66'18. I.e ciel a avec le genre hu­ CHEFS.
main un enchainement.continu et GENTIL, Gentilis. Voir NATIONS.
inséparable; ilfust. 9216. Le genre L'église du Seigneur est aussi par­
humain est tel, que les hommes mi les gentils, et les gentils qui
adorent ce dont ils ont quelque sont dans le bien reconnaissentfaci­
idée de perception, et en quoi nst lement beaucoup de vr<iis, car dans
le divin, et c'est même à cause de tout bien le Seigneur est présent,
cela que le Seigneur est venn dans 3263. I.es gentils ne peuvent pas,
le monde, 6733. Le Seigneur dans comme ceux qui sont au dedans de
l'union de son essence humaine l'église, profaner les choses saintes,
avec l'essence divine a eu en vue 2051. Ils ne peuvent pas profaner,
sa conjonction avec le genre hu­ parce qu'étant hors de l'église ils
main, 2036. La conjonction du Sei· Il'ont point ta Parole, 1327, 1328,
400 GE GE
2081. Différence eutre le bien dans dans le bien sonl sauvés, 3778. JI
lequel sont les genlils, el le bien y·a conjonclion des genlils avec le
dans lequel sonl les chrétiens, divin nalurel el avec le divin sen­
4189, 4197. La commune opinion suel du Seigneur, 42H.
esl que les genlils ne sonl poinl Pal'mi ,les genlils, il y a des sages
sauvés; sur celle opinion, 2589; el des simples; dans les anciens
mais ceux d'enlre les genlils qui Lemps, il Yavail beaucoup de sa­
ont mené la vie du Lien sonl sau­ ges, 2591.. La science des corres­
vés, 2590. Quelle eslla différence, pondances a été connue chez les
dans l'aulre vie, enlre les genlîls el gentils, 276:.l, 7729. Entretien avec
les chrétiens, 2590. Les genlîls sonl un gentil sage SUi' la sagesse, l'in­
réformés selon leur religion, el se­ lelligence, l'ordre, la Parole el le
lon l'étal de leur vie, 2600. Les Seigneur, 2592. J.es genlils d'au­
genlils qui sont dans la charilé mu­ jourd'hui sonl simples, 2594. Gen­
luelle sont sauvés plus facilement tils initiés dans un, gyre dans l'es­
que les chrétiens qui n'y sonl poinl; pace de quelques heures, 2595.
expérience, 4190. Le bien des gen­ D'un genlil qui disail que, d'après
tils peul être ouvert cl esl ouverl, le bien, il savait loul vrai, 2599.
dans l'aulre vie, chez ceux qui onl Genlils chinois; d~après les repré­
vécu dans la charilé; il en esl aulre-' senlalions d'un chœur, on connul
Inenl chez les chrétiens qui ne sonl dans quelle grande affeclion de la
pas dans cette charité, 4197. Les charilé ils étaient; ils craignaienl
genlils sonl, plus que les chrétiens, les chréliens en raison de leur vie,
dans beaucoup de vrais, el peuvenl ·2596. D'un gentil qui entendil par­
facilement êtl'e instruits dans les leI' de Micha; quelle était l'affection
vrais de la foi, 2863, 3263. Les gen­ de sa douleur; ilrejela l'idée de l'i­
lils ne sont pas véritablemenl spi­ mage laillée, 2598. Certains genlils
rituels, avant d'être instruils dans sont lranspol'tés vers quelquels es­
les vrais de h. foi, ct ceux qui onl prits qui liennent la place de ceux
vécu dans le bien de la charité sont qu'ils ont adol'és sous forme d'ima­
instruits dans l'autre vie et devien­ ge ou d'idole, 2604,
nenl spiriluels, 2861. Les genlils, Une nouvelle église esl loujoul's
dans l'autre vie, sonl instruits par instaUl'ée chez les genlils; et cela,
les anges, el ceux qui onl bien vécu parce qu'ils n'onl aucun principe
selon leur religiosité reçoivenl les du faux contl'e les vrais de la foi,
vrais de la foi et l'Cconnaissenl le 2986. Une nouvelle église esl ius­
Seigneur, 2049, 2595, 2598, 2600 tau l'ée chez les nations ou gen tils,
à 2603, 2861, 2863, 3263, ceux parce que la vieille église esl dans
qui sonl hors de l'église, el qu'on un étal à ne pouvoir recevoir le
appelle gentils, onl uue vie mieux vrai, 4747. L'église nouvelle esl
réglée que celle des chrétiens, et instaurée chez les gentils, parce
sonl mieux disposés que ceux-ci' qu'ils reconnaissenl le Seigneul';
pour recevoit'Ia doclrine de la vraie montre et illustl'é, 9256. L'église
foi, 1.032. Les vrais chez les genlils a été transporlée du peuple juif
sonl des apparences exlernes, qui chez les gentils, el l'église d'aujour­
en elles-mêmes sont des illusions; d'hui aussi esl ll'unSpOl'lée main le­
mais néanmoins ceux qui onl vécu, panl vers les gentils, 9256, 2986,
GE GI 40,1
c{r. 409. ,ll~ ,,}':iDBtauraUon ,de.\~'él: seulement eltés, t~30a. "oi,. FAl8't
glise .cbe,z les gentils, 1,366, 29.86, ClAU.
474':J., 9256. Voir ÉGLISE. GER)fE (le) de l"humus, - Gen.
GEIlITlLlSHE CBRÉTlI!N, Gentilis~ XIX. 25,- sign. tout ce qui appar-
mus c~lri$tianus. C'est où il est lient à l'église, 2452. Par gel'W6 il
permis d'aderer les, saint.s et les est ~ntendu tal,lt le blé sur pied que
idoles, 3447, .3667,5432. L'ardeur toute espèce de verdure, par 1~1l
de dominer et. de s'enrichir règne quels flOnl signifiés les biens et Ieli
pl'incipalement dans le gentilisme vrais,2452. Être en germe, ou pr(l-
chr,étien, où sont exposées à l'ader duire des fe\lilles et ensuite Iles
ralio.n les idoles d'hommes failS Oeurs, sign. le <:ommencemen,t de
saints, devant lesquelles les chefs la renaissante, 51:15.
eux-mêmes fié:chissent les genoux Q~RKUU.JIO'S (IEls) dans le rè-
e~ se pl~osternent par ruse, afin de gne végétal p~uvent illustrer la ré-
,tromper et de persuader, 9020. génération de l'bomrpe, 5U5, 5U6.
Gtl'lU~LEXI0N. C'est l'adoraUon, Tou/'c germiQalion, spil'ltuel~ll ap-
5323. EUe correapond à l'humilia- partient ôj.U vrai d'aprè/l 1\1 bjcn,
tion du cœur, et ,elle la signifie, l0182, f.
4215. Voir GENOU. GERlICHPM, (ils de Moise. <;e qu'il
GÉRA, fils de Benjamin. Les fils signifie, 6795. C'est le bien du vraj
de Benjamin sign. l'interne spil'i- de ceux qqj aqnt hors de l'église,
tuel et ses doctrinaux, 60~4. 8650.
GÉRAR, vUle de la PhilistéEl. Gl!-, GERSCI,lOlf, fils de Lévi. C'ElS~ l'a-
l'al' sign. les chose~ qui ont été ré- mour spirituel, et sesdoctr.illaU;t eq
vélées SUl' la foi, et en général la général, 6024.
foi elle-même, 1209. GéraI', ce sont GESTE (le) est la volonté dllns
les choses qui appartiennent à lé! une !orme, 3.393. C'est l'ÏIl1agEl de
foi, 3365, 3384. C'est le spirituel ce qui e~iste intérieurement dans
de la foi, el la fo. elle-mêJlle, 2504, l'homme; ainsi, (l'est l'image de sa
3365. Les hommes dll GéraI' sont volonté, 3393. Tous les efforts i'J-
les spirituels de la preniiè,~e classe, ternes qui apparticnnl\nt à la vo-
à s,avoir, ceul' qui son t dans les lonté, ainsi à l'amour et ~ I,'alfec-
doctrinaux de la foi, et no!! dans la tion, par conséquent à la vle, ont
perception, 3385. La vallée de Gé- des actes ou gestes externes cOl'res-
rilr~ ce SOl1t les vrais qui servent, pondants; ces actes ou gestell dé-
9u les appi!rences extérieijres dq coulent de la correspondauce m,ème
v,rai, 3417. des extérieurs avel; Ills iDtérieqrs,
Gt:RDE, llfanipulus. C'est la doc-: 5323. Le~ geste!! sont les elfets des
trine dans laquelle est le vrai; affections considérées comme cau-
montré, 4686, 4687. La gerbe de ses efficientes; ainsi, toutes les lIf-
~oseph est le doctrinal SUl' le divin fections ont des g~stes correspon-
humain du Seigneur, 4689. Dans la dan ts, 2t53. Les gestes correspon-
Parole, les gerbes ou poigI;lées et dent aux affections de l'inlerne,
les faisceaux sont les séries dans 4215. Il Y a conespondaDce des
lesqqelles ont élé disposés les vrais gestes du CQrps avec les affections
chez les bons, et les faux chez les ~u mel)tal, 7596. Les ge~tes, qui
méchants; T7lP7It1'é par ~es l!a~sages apPlj.,tiennent au corps, r~pré~n.
1. 26.
402 GI, Gt
tent des choses qui appartiennent sign. le divin céleste, qui appar·
au mental; et, en tant que ces ges­ tient au Seigneur seul, 10092.
tes sont d'accord avec ces choses, GILÉA»' Gomme limite, Giléad
ils sont des correspondances, 2988. sign. un premier bIen, qulappar.
Le geste, fait à l'imitation de ceux tient aux sensuels du corps, 4U7;
qui sont dans le vrai du culte, est c'est un bien qui est agréable,
un geste dans lequel il n'y a rien quand est d'abord initié l'homme
de la vie, 8873. Le geste, sans une qui est régénéré; montré, 4U7,
affection interne qui le produise, 4124. Giléad est le bien extérieur,
est quelque'chose de corporel privé 4747, par lequel l'homme est intro­
de son âme, 5420. duit dans le bien interne, 4U7,
GÉTHER, fils d'Aram, - Gen. X. 4124,4747. La montagne de Giléad
23, - sign. un genre des connais­ sign. le bien avec lequel il yale
sances du bien, qui sont signifiées premier degré de conjonction,
par Aram son père, 1233, 1234. 4117. Quand la terre de Canaan
GETHSÉMANÉ. La dernière tenta­ était présentée dans son ensemble,
tion du Seigneur a été dans Gethsé­ on disail li depuis Giléad jusqu'à
roané et sur la croix, el alors a eu Dan, Il et dans un autre sens, li de­
aussi lieu la complèle victoire, par puis Béerschébah jusqu'à Dan, Il
laquelle il a subjugé les. enfers et 4U7. La résine balsamique de Gi­
en même temps glorifié son hu­ léad sign. le vrai d'après le bien
main, 10655, 10828. extérieur, tel qu'est le bien qui
GIBÉA, ville de la tribu de Ben­ appartient aux sensuels, 4748.
jamin, sign. des choses qui appar­ GIRGASCHITE (le) ou Girgaschien
tiennent au vrai spirituel d'après le sign. un genre d'idolàtrie,1205. Le
céleste qui est Benjamin, 4592. Girgaschien et le Jébusite ou Jébu­
GIBÉONITES (les), devenus pui­ sien sign. les faux provenant des
seurs d'eaux dans l'église juive, re­ maux, 1867.
présentaient ceux qui désirent con­ GITTHITH, instrument de musi­
tinuellement savoir les vrais, mais que, 8337, f.
sans avoir d'autre but que de les GLAIVE, Gladius. Voir EpÉE. La
savoir, et sans s'inquiéter en rien flamme du glaive qui se 'tourne, ­
de l'usage, 3058; voir aussi 1097, Gen. III. 24, - sign. le propre
3058. amour avec ses folles cupidités et
GICHON. Le fleuve Gichon,­ leurs persuasions, qui sont telles,
Gen. II. 13, - sign. la connaissan­ qu'elles veulent, il est vrai, en~rel',
ce de toutes les choses qui appar­ mais sont entralnées de là vers les
tiennent au bien et au vrai" ou à corporels et les terrestres, 309.
l'amour et à la foi, 116. GLANAGE. Les lois porfées sur le
GIGOT, Armus. Les gigots des glanage, - Lévit. XIX. 9. XXIII.
animaux sign. la même chose que 22, - représentaient les choses qui
les lombes et les cuisses chez son t signifiées par les épis, 5212.
l'homme; à savoir, l'amour conju­ Voil' ÉPI.
gal, et par suite le bien de l'amour GLANDE. Dela correspondance de
célesle, 10075. Le gigot droit sign. certaines glandes dans le cerveau,
le bien intime ou le bien céleste, 4051, 5189. Sociétés de 'ceux qui
10075, 10090. Le gigot de subla~ion ont relalion avec l'isthme dans
GL GL 403
le cerveau, et avec la masse glan­ tendu le cêlesle, quieonsiste à am­
dulaire, 4051. Glandes cutanées; bitionner d'être, non le plus grand,
quels sont les esprits qui consti­ mais le plus petit en servant tous
tuent ces glandes, 55'58. Glandes les autres, 141.9. La gloire céleste
muqueuses et salivaires; à ces glan­ ne consiste pas dans la domination;
des correspondent dans le monde paroles du Seigneur expliquées,
spirituel en général les ténacités 9039. La gloire humaine, c'est la
des opinions, puis aussi les scrupu­ fin pour soi-même; mais la gloire
les de conscience dans des choses divine est la fin pour les autres,
Ion nécessaires, 5386. Glandules et veut l'humiliation pour sauver le
ou substances corticales, 4045, genre humain, 4347, 4593, 5957,
4052, 4222. Voir CORTICALE. 7550. Le Seigneur ne veut pas pour
GLANDE DU THYMUS. Le thymus lui-même la gloire de la part de
est une glande qui sert particuliè­ l'homme, mais li la veut pour le sa­
rement aux petits enfants, et dans lut de l'homme, 5957; illustré,
cet âge elle est' molle; quels sont 8263. La Seigneur veut le culte et
les esprits qui appartiennent à celle la gloire de la part de l'homme par
glande, 51 72~ rapport à l'homme, et alors c'est la
GLOBE, Orbis. Notre globe est gloire du seigneur; illustré,1.0646.
dans les externes et réagit contre Le tout de la gloire qui est à l'hom­
les internes, comme la peau a cou­ me vient de la foi envers le Sei­
tume de faire, 5554. Quand, dans gneur,8267. La gloire appartient au
la parole, il est dit la terre et le divin vrai et par suite à la foi, 8267.
globe, la terre signifie l'église en La gloire est attribuée à l'a royauté,
particulier, et le globe l'église en parce que par la royauté est repré­
généçpl, 6297, 1.0248. senté le divin vrai, 5922. La gloire,
GLOBE, Globus. Quand les habi­ c'est le ciel spirituel, 5922. La gloi­
tants de la planète de Mercure de­ re, c'est la présence etl'avénement
viennent esprits, ils veulent appa~ du Seigneur, et c'est le Seigneur
raUre comme des globes de cristal; quant au divin vrai; montré, 8427.
pourquoi? 71.75. Esprits de la terre La gloire, c'est le divin.vrai tel qu'il
de Mercure qui vont par cohortes est dans le ciel, et tel qu'il est dans
et par phalanges, et forment com­ le sens interne de la Parole, et par
me un globe, 6926. Les mauvais suite l'intelligence et la sagesse,
esprits de notre terre apparaissent 4809, 5292, 5922, 8267, 8427,
pal'fois comme des globules d'un 9429, 10574. La gloire se dit du
feu de charbon, 1527, divin humain du Seigneur quant au
GLOlR'E. Dans le sens suprême, divin vrai, ainsi du divin vrai qui
la gloire est le seigneur quant au procède de lui; montré, 5922. La
divin vrai; ainsi, c'est le divin vrai gloire de Jéhovah est le di vin vrai
qui procède du Seigneur; mais dans procédant du Seigneur, tel que ce
le sens représentatif la gloire est le vrai es.t dans le ciel; ainsi, ce sont
bien de l'amour à l'égard du pro­ les intérieurs de la Parole; montré,
chain ou la charité, 5922. Dans le 9429, 10053. La gloire de Jéhovah
sens externe, par gloire li est en­ est l'interne de la Parole, de J'église
tendu quelque chose de mondain; et du culte, parce qu'elle appartient
mais dans le sens interne il est en-, à la lumière dans le ciel, laquelle
. ~ ~ ~
esl le diNin v~ai, ,l057/t. Gloir.e du Le, procédé de ~a glorification dQ
ciel; faus~ i~éll que s'en font ceux ~llign\lu.l' ,est décrit et est illustré,
qu~ y pensent d'après une lumière 10057. LA 6l10rification du Seigneur
naturelle, 5428. La gloire sign. le a été représentée par les choses qui
sens interne,de la Paroœ,' et'Ia nuée sont racontées de Joseph, 5827.
le sens littéral; préf. du ChilP. XVUI ElLe Il été ,décrite par le Proc~dé
de la Genèse, montré, 5922. La Pa- 'd'expiation d'Ahar,on, ~627. De l'é.
role dans la lettre est aussi comme lat de glorification et de l'état d'hu­
une nuée, .et dans le sens interne miliat~on du seigneur, 1785, 1999,
elle est un,e gloire, 5922, 6343; 2159, 6866. Quelques-uns des al"
voir aussi 4060, 4391, 6752, 8106, canes concernant la glorification dll
8781,9430,10551,10574. La puis­ Seign~ur, 10057. Voir GLORIFIER.
sance se dit du bien, et la gloire" Glorification céleste du seigneur
se dit du vrai, 4060. Voir GLOl\I-: entendue dans l'immensité et, vue
FICATION, GLORIFIER. comme une radiation i elle a lieu
GLORIFICATION. L'union, de qUaJ}d'les anges sont dans l'état de
l'homme interne et de l'homme e~- tr,anquillilé et de paix, 2133. L'al­
terne du Seigneur est la glorifiea­ légresse du cœur avec l'exaltation
lion, 1603. La glorification et la du Seigneur, c'est ce qui est enten­
gloire, lorsqu'il s'agit du Seigneur, du par la glorification ou célébra­
c'est l'union de son humain avec le lio,n du Seigneur, 8261­
divinmème; mont., 10053,10828. GLORIFIER, c'est faire divin,
La glorification ou l'union ,dans le 1603, 10053, 10828. Glorifier le
seigneur a été' faite, non en une Fils de l'~omme, c'est faire divin
seule fois, mais successivement, l'humain, 10655. Le Seigneur a
2033. La glorification du seigneur glorifié son humain, et non son di­
aété faite par les tentations admi· 'vin, parce que celui-ci etait glorifié
ses dans l'humain qu'il tenait d'un~ 1en soi, 10057. Le Seigneur est ve­
mère, et alors par de continuelles 1 nu dans I,e monde pour glorifier son
victoires, 10828. La glorification de, humain, 3637, 4180, 9315. Le Sei­
r'humain du Seigneur a été faite par i gneur a glorifié son humain pal' le
l'union du divin vrai 'avec le div.in : divin amour qui était'en Jui d'après
bien, 10047. On pe,ut avoir un,~ la conceptiop, 4727. Le Seigneur a
idée de la glorification de l'h,umain sauvé le genre humain par cela
du Seigneur d'après l'idée de la ré­ qu'il a glorifié son humain, 1676,
génération de l'homme, puisque le 418Q, 10019, 10152,10655,10659,
Seigneur régénère l'homme de la 10828. Par les tentations admises
même manière qu'il a glorifié son en lui, le Seigneur a subjugué les
humain, 3043, 3138, ~212, 3296'1 enfers, et a remis toutes choses e~
3490, 4402, 5688, 10021, 10047. ordre dans les enfers et dans les
La glorification de l'humain dUSei­ cieux, et en même temps il a gloTi­
gneur est I~ modèl~ de la l'égéDé­ fié son humain, 1737, 4287, 9528,
ration de l'homme, 5688. La glori­ 9937. Le Seigneur était, glorifié
fication de l'humain du Seigneur a lorsqu'il ressuscita, 8573. lte Sei­
procédé des externes vers les Inter7, gneur p~pt êlre dit glorifié, mais
nes, comme procède pareillement non régénéré; pourquoi? 10052.
la régénéralionde l'l,omme, 4585: Le seigneur a ~lorifié son corp~
dô GO :M)S
même Jusqli"à ses derniers, 10125. ~u aucline iëonifatssailce du sei·
.Lorsqu'j1 aglori~é son hu~a:ln,!e . gneur ni de la Parole? 7418. Sodo­
Seigrreur Il dépoUillé tout l'humam me est le mal des cupidités 'd'après
qu'U' tenait d'une mère, tellement l'amonr de soi, et Gomorrhe est le
qu'enfin il n'était plus ~on /Ils, f~ux de ce mal, 7519, 2ilil.
2159, 2574, 2649, 3'036, 10830. 'GOPH~Ji. Le )jois de Gopher sigrl.
l'oir GLORIFICATICitf. j l~s convoitises, parce que ce bols
Être glorifié en Pharaon et en esi très-sulfureux, et que le soufre
son armée sign. que ceux qui qu'il renferme sign. les convoitises,
étaient dans les faux furent plon­ fJ40, 643.
gés dans l'enfer, et y furent ense· "GdSCHEN: La terre de Goschen,
vells dans les faux Comme dans les parce qu'elle était la meilleure con­
eaux par la seule puissance du sei­ ttée'de l'Égypte, sign. le milieu ou
gneur, 8137, 8138, 8f88. l'intime dans 'le rlaturel, car l'Égyp­
GLOTTE, Gtouis. 6057. te sign. le scientifique qui est dans
1 GOG. C'est le culte externe sépa­ le naturel, et le meilleur sign. le
ré de l'interne, cuIle qul'est idolà" milieu ou \'intime, 5910, 6028,
trique, H51, 2928, 3355, 3708, 6051, 6649, 7443. La terre de-Gos·
4715. Dans l'Apocalypse,.......;'XX. 7, chen sign. aussi l'égli$e, 7443;
-Gog et Magog sign. ceux qui sont voir, en outre, 7240, 7826.
dans ce culte, 2418. Dans Ézéchiel,. GOSIER (le) sign. ce qui apparlient
- XXXVIII. 22,- Gog sign. aussi à 'l'énonciation du V1'ai, 9048, f. Es­
eeculte; ainsi, ceux qui placent prits qui appartiennent au gosier,
dàns les externes le tout du culte 6791. Comment des sociétés in­
divin, 7553. fluent et agissent dans les muscles
GOJnt,- Gen. XIV. 1,9,- sig. du gosier, 4800.
chez l'homme externe du Seigneur GOUFFRE, Vorago. Gouffre iln­
un des genres de biens apparents, mense séparant notre monde salai­
qui en eux-mêmes n'étaient pas des re 'd'avec quelques mondes du ciel
biens, 1660' à 1662, 1681.' astral, 9582.
GOMER, fils de Japhet, est une GOÛT '(le) sign. les pl~isirs qui
des nations qui ont eu le culte ex­ appartiennent au bien et les char­
terne corresporidant ,à l'interne, mes qui appartiennent au vrai,
H49. Gomer, dans la Parole, sign. 3502. Le gofit se dit des plaisirs
tantôt le culte externe correspon­ qui appartiennent au bien, parce
danl à l'interne, tantôt le culte op­ qu'il correspond au plaisir d'être
posé, 1151. Les fils de Gomer sign. sage, 8522. Correspondance du goM
àussi ceux qui ont eu un culte ex­ et de' la' langue, 4791 à 4805. Le
terne, mais dérivé de celui qui était sens du goût correspond li la per­
chez la nation appelée Gomer, 1152, ception 'et à l'affection de savoir, de
:ti5a. Les fils de ~mer se rappor­ comprendre et de devenir sage,
tent 11 la classe des spirituels, 1 4406, 4793; c~mme la vie de
:1155. 1 l'homme est dans cette affection,
GOMORRHiJ. 'VDÎl' AMORE. Par 50­ 1 il n'est permis à aucun esprit ni à
dome 'et GOmorrhe, - Matth. X. aucun ange 'd'influer dans le gofIt
15,-'sont ebtendus ceux qui sont! 4~ ,l'Homme, car ce serait influer
dans le mal de la vie; mais qui n"onr dâDs la 'vie ~i lui esl propre ~
406 GO GO
4793. Quels sont les esprits qui en dépendent, ainsi toutes les cho­
s'étudient d'e toute manière à ses dans le monde, 2026, 2027"
entrer dans le goflt chez l'homme 4523. Il gouverne aussi les enfers,
pour' posséder ses intérieurs, à sa­3642. Il· gouverne toutes choses
d'après le divin par le divin hu­
voir, la vie de ses pensées et de ses
a,lTections; combien ils sont ,perni­main, 8864, 8865. Il gouverne tou­
cieux, 4193. Aujourd'hui un grand tes choses ou par volonté, ou par
nombre d'hommes sont possédés Indulgence, ou par permission,
par ces esprits, 4793. Les sirènes ainsi dans un rapport différent se­
tentent d'entrer' dans le goflt, afinlon la qualité chez l'homme, 1755,
de posséder les intérieurs de l'hom­ 2447,8704. Le seigneur gouverne
me, 4793. L'esprit, ou l'homme toutes choses selon l'ordre divin,
après la mort, n'a pas le goflt; 1755,2447,6574, 9940. Il gouver­
mais, à la place du goflt, il a quel­ne les' premiers de l'ordre et les
que chose d'analogue qui a été ad­ derniers, les premiers d'après les
joint à l'odorat, 4794, 1516, 1880, derniers, et les derniers d'après les
1973; pourquoi,jouissantdesautres premiers, et ainsi il contient toutes
choses dans un enchatnement et
sens, il ne jouit pas du' goflt, 4794­
La nourriture doit être préparée, dans l'ordre, 3702, 6040, 6056:Les
non pour le goflt, mais pour J'usa­ maux et les faux sont gouve~nés
ge, 8378. Quand le goflt comman­ par le Seigneur, non selon l'ordre,
de, le corps est malade, pour le mals d'après l'ordre, 4839, 7877,
moins il languit intérieurement, 10778. Ils sont gouvernés au moyen
par conséquent le mental la!1guit des lois de permission, et ils sont
aussi, 8378. permis à cause de l'ordre, 7877,
Go U VER NAN TES, Educatrices. 8700, i0778. Le Seigneur par l'in­
Gouvernantes d'enfants dans J'au­ terne, où tout est paisible, gouver­
tre vie, 2296, 2302, 2303. ce sont ne les externes, où tout est tumul­
surtout des anges du sexe féminin, tueux, 5396. Le Seigneur gouverne
qui dans la vie du corps ont aimé le monde au moyen des méchants,
les enfants avec une grande ten­ en les conduisant par leurs propres
dresse, 2302­ amours qui se réfèrent à l'amour de
GoUVERNEMENT, Regimen. Le soi et à l'amour du monde, '6481,
gouvernement du Seigneur dans les 6495. Gouverner les mauvais es­
cieux et dans les terres est appelé prits est une des fonctions des an­
Providence, 10773. Le genre hu­ ges, 5992. Toutes les lois de J'or­
main, à cause des amours de soi et dre, par lesquelles le Seigneur gou­
du monde, a été obligé d'établir verne l'univers comme Roi, sont les
des gouvernements, et de se sou­ vrais; mais toutes les lois par les­
meUre à des au torités, afin d'être quelles il gouverne l'univers com­
en sflreté, 7364, 10160, 10814. Sur me Prêtre, el par lesquelles il régit
le gouvernement ecclésiastique et aussi les vrilis eux-mêmes, sont les
civil, voir 10789 à 10806. Voi,' biens, 2015. Le gouvernement par
GoUVBRNER. " les vrais seuls condamneraient cha­
GOUVERNER, Regere. Comme l~ cun à l'enfer, mais le gouvernement
seigneur gouverne tout le ciel, Il par les biens retire de J'enCer et élè­
gOUVerDe aussi toutes les çhoses qui ve au Giel, 201Q. l "
GR GR 407
GRACB. Faire grâce, quand cela que l'homme esl dans Chumiliation,
se dit du seigneur, c'est gratifier il peut recevoir du seigneur le bien,
du bien et du vrai spirituels; et 5957.
faire miséricorde, c'est gratifier du GRACES (les), Charites. Par les
bien et du vrai célestes; illustré et trois grâces, les anciens enten·
montré, 10577. Les célestes recon­ daient les' affections du bien, 4966.
naissent et implorent la miséricorde GRACIEUX. Jéhovah est appelê
du Seigneur, et les spirituels la Gracieux et Miséricordieux, à cause
grâce, 598, 981, 2423. Ceux qui de la différence qui existe dans le
sont seulement dans l'affection du sens interne entre faire grâce et
vrai ne peuvent s'humilier au point faire miséricorde, 10577, 10617.
de reconnaltre de cœur que toutes Voir GRACE.
cho~es appartiennent à la miséri­ GRADATIONS du bien depuis le
cordei aussi, au lieu de. dire la mi­ bien externe jusqu'au bien divin,
séricorde, disent-ils la grâce, 2423. 9473.
Moins il y a en eux d'affection du GRAISSE, Pinguedo, Adeps. Par
vrai, moins il y a d'humiliation la graisse est signifié le céleste ou le
quand ils prononcent le mot grâce, bien, 353. La graisse sign. la vie
2423. ceux qui sont dans le vrai et céleste, 1001. C'est le bien de l'a·
par le vrai dans le bien implorent mour,5943. La graisse était un re­
seulement la grâce du Seigneur, présentalif du bien céleste; pour­
mais ceux qui sont dans le bien et quoi elle était bri'llée sur l'autel, et
par le bien dans le vrai implorent pourquoi il était défendu aux Is­
sa miséricorde, 2412. ceux qui sont raélites d'en manger, 5943, 10033.
plus éloignés de l'interne nomment La graisse des sacrifices sign. le
la grâce et non la miséricorde, et bien de l'amour dans le culle,
cela, à cause de l'amour de soi, 5943.
5929. La grâce, de,la part de ceux GRAMEN (le) sign. le scientifique
qui sont dans les maux et dans les infime, 7H2. Le gramen ou l'herbe
faux, c'est la crainte; illustré, de la terre,- Apoc. IX. 4,- sign.
6914. Trouver grâce aux yeux, le scientifique, 7643. Il Le gramen
c'est la propension, 3980, 4455, et au lieu du roseau et du jonc, " ­
c'est être accepté, 4975 (bis). Trou­ Ésaie, XXXV. 7, - c'est le vrai
ver grâce aux yeux de quelqu'un scientifique au lieu des choses dans
était une formule qui enveloppait lesquélles il n'y a rien du vrai,
une propension pour la chose re· 6723. Voir HERBE. ,
présentée par la personne, 4455, GRAND, Magnus. Ce que c'est
3980, 6160, 61.78. Trouver grâce qU'être grand dans le ciel, et ce que
aux yeux était aussi une formule c'est qu'être le plus grand, 3417.
d'insinuation pour être bien reçu, Vouloir devenir le plus grand, ce
6512. n'est pas le ciel, mais c'est l'enfer,
GRACES (action de). Le Seigneur 450, 451. 1e plus petit dans le ciel
ne demande pas pour lui les actions est le plus grand, parce qu'il eslle
de gl'âces de l'homme, car le di'in plus heureux, 452, 1419 i il est le
ne relire aucune gloire de ces ae­ plus grand, parce qu'il croit que
tions de grâces j mais il les demande par lui-même li n'a rien de la puis­
pou v l'homme lui-même,1 car' lorS- ' , sance ni rien' de la sagesse, 4459.
t08 mt
ceo• .qüi). di.Ü. le' 'clel~ 'délitroiit \tel­
ftlées 'd8IIsJ."rtiJémoÜe"'et' dallli la
venir gtndllsoot rbjelés, "aree fIui! vIEil;~!l6.,ld~n
, ,
gravure,'4e'lIcelau;Jt'
,
ce désir est contre l'essence e\ la, Jign.lenlrerme!Céklste~ telle'qu'esb
vie da,ralllo'ùroIUes(e qui procède eeUe 1fdfJ1l'e JdaQlS, 'l'iutelleclueldu
du seigneur, lAHI; Vouloir deveIlf,r fégéD'é.é)~98lt6J VoiT' SaULPTuR'B.
Je plàs grand, c'eit vouloit' com!­ GRilaJI (la) a cilUivé' lasnitnce
man'der àUlt àutres, 1812. Le sei­ des,'cofrespoildan'cell, ~'6~117729,
1

gneur Ii'a pas oeaibatlu pour deve'­ 9(liIt), f.,


nfr le plus grana, 1812. (l Grand ew GRfXl&. D'o'il' viedt 'que lës IOl'ées
et
bonté at em vérité, » quand Cèlase 01\'1 r~bGnll adorétaot d~'diêux,
dit de 'Jéhlt'vah, .sign. qu'i! 'est :Iê ,2T1fl4~ 1fi;' ëtld'ôtt 'vé'nai'ent '"Ièurs
bien même et le vrai même; rO'8'!l9. 1coilndÏSllanées' 1lUt" 'nne 'llivil1ité'sul.:
'GRAND (le~, 1I1agnum. Le F;l'and p'/iéYdâïetlSùr;-ffUnm~rta'1lté de N~
$e dit- lIu bien, et le nombreu~ se dJêf îgg46: De Ilaii maniÎire rd'edrire
dit du vrai, 2227. cllèZ 16$ Grecs'daus'les ~ps très"
GJ\.AND (le très.:) HOMME. MlUvi­ anciens, 9942. Il 1 fi
mus 11omo; c'est le ciel, 8883.' 1. GattE (la) est le fuux d'après le
Voi,' HOMME (tres-grand)" mal, er ,par 'suite -la ,'vastat!onl ' du
GRAPPE DE RAISIN, Bot"us. C'est bian et du 'vrai par les f~ux, 75'6:1.'.
la charité, :1.071. La grappe de Ilai­ a'est Ile faux qui, Pl10V'illnt du! mal
sin sign. le bien spirituel, qui est le des cupidités,' 7575.lta ,pluie de
bien de la charité, 5:1.:1.7. La grappe grêle~ celsont 'Ies;faux d'après les
de raisin, - Michée, VII.:I., -- sign. maux, et' par,suite la \malêdiotioo,
le bien de la charité dans son Mm­ puis aussi la vastatioà àù vliai, et
mencement " 51:1.7. Faire ou pro­ du bieflo\ 7nontré, 7553; lœ pluîe
duire des grappes et en manger le de grêle sign. ces faux, parce que
fruit, - Amos, IX. :1.4, - c'est s'ap­ les grêlons sontlcomme des pierres,
proprier les biens de l'église spiri­ et détruisent tant les hommes que
tuelle, 5:1.:1.7. Vendanger les grap­ les bêtés et les produits de la terre,
pes de la vigne de la terre,-Apoc. et aussi pal'ce qu'ifs 'sont froids,
XIV. 18,- c'est détruire toutes les 7553. La grêle,1 ce sont de pareils
choses de la charité, 5:1.17. Voir faux qui détruisent le~ VIrais et les
RAISIN. 1 biens de l'église, 7574. La gl'Me est
GRAS (le), Pingue. Le gras et le faux du mal,! 7576. Une grêle
tout ce qui tient du gras, comme fort lourde' sign. la, persuasion ,du
le beurre, J'huile, etc., sign. le cé.: faux, 'll577.
leste ou le bien, 5943. Le gras sign. GRENADES,' M'izlogranata. Ce
le plaisir, 6409. sont les scien'tifiques du bien; mo'n­
GRATUITEMENT' sign. donné par tI'é, '9552, 9918. Si des grenades
le Seigneur sans aucun soin de la avaient été placées dans les franges
part de l'homme, 8976. du manteau d'AharoD, c'était parlle
GRAVER, SC1c(pel'c. C'est impri~ que lés frange's signifiaient les der­
mer dans la mémoire, 9842; c'est niers ou extrêmes du ciel et de l'é,,­
aussi imprimer dans le cœur, 9001. glise, ,et que les derniers ou,extrê­
GRAVURE, Sculptura. L'écritulle mes y soût les scientifiques, ;9918.
et I~ gravure sur des tables' sig,n. GRENoJER;:Udn"eum. Le froment,
'j

le& chosss qui.Jdellllent être impril l'lPrlZe et la,semellcedana le'gl'enier'


(iU \469
~,Ba:Bg~" Il. 't9~!o:J.l.' • • lIés 'C4!reS-1 ·n8ot*,eI8; S'li8" IVoi"" Gb~RtsO~'
tes illtét'nelt et e~llh1es, 95l19. " GufRlsoif. Les cures' et les gu&­
GOEJ«)UILLJI&. Dans la 'P.role, lelll risons de m'aladies, dans la Parole,
grenouilles Sigttl les,raillo'nriements 'on 1représenlé le rétablissement de
d'après les .fllux; montré, 73M,~ la vie spirituelle, 6502, 8365, 1.0083;
7852, 7884. , 'elles' signifient des reStitutions de
GRILLON', 1 BruC'hUs. Le ,'g;liilldn lia vie spirituelle; montl'l!, 9031.,"
sign. le mal, et la sauterelle le faulC~Là guél ison da malade sign. la pu­
1

l'un et l'aulre dans les extrêmes rification des moux et des faux du
1

du naturel, 7643. ;mal, dans',I'Ijomme, t0360. Toiltes


GRINCE~fENT (le) nE DENTS. C'est les 'guérisons de maladies, qui oilt
la collision des faux avec les vrais été opétées par le Seigneur, env&­
de Ia'foi par oetr-x qur-conah~ent d,'a­ Ibppent les purifications des maux
près les illusions des sens' et por et des faux, ou les rélablissemenls
suite d'après les l faUlc; ";"ont1'é~ ,della vie lipirituelle,j 1.0360. La gué­
U424, f. Quel bst le froid qui est tison dll l'hydropique,- Luc, XIV.
entendu paJlleigrincement de dents 2, -:.. signifiai~ J'amendement el le
de ceuJ qui sont dans l'enfer, - rétablissement du vrai pervel~ti)
MaHh. VIll. 1.2. XIII. 42j 50. Luc, 9086. Voir GUÉR'IR.
'X!BI. 28, - 41.75, f." 1 GUERRE ,la) sign. le c,ombat du
GI\INCER DES DENTS. Qui sont faux et du YI'ai;1.0455. Par les
'ceux qui grincent des l ' dents; ce guerres ont été représentées les
sont ceux qui se sont cdnfirmés tentations du Seigneur, et plusieurs
contre ledivin pour la naturej55681 :autres choses, 1659; puis, :oot été
GUÉRIR. C'est remédier, et,aussi 'signifiés les COin bats spirill!~ls,
préserver des maux, 8365. Guérir, 1664. Chaque arme degiiëj're sign.
c'est amender et rétablir, 91.63.; quelque chose du combat spirituel,
c'est rétablir àu moyen de 11interpré­ 1.788. De même queles guerres,
tation, 90:31.; c'est rendre intègre, toutes leslal'liles de guene, dans la
2581.. Ceux cbez,qui la doctrine vil, Parole, sont aussi des choses qui
il est dit d'eux qu'ils sont guéris et .-appartiennent nu combat spiriluel,
qu'ils enfantent, 2588. Lorsque le 2686. 1e Seigneur èst appelé hom.
seigneur ,guérissait des malades) il .~de ~ueJTe el hélos} parceque,
leur a souvent dit d'avoir ,la ,foi, el 'lorsqu'il élait dans le monde,' il a
qu'il leur serait fait selon leUl' foi; combatlu seul contre 'lous les en"'
c'est parce que, avant tout) il faut fers et les'à vaincUs, et que depuis
reconnattre que le Seigneur est le il combat continuellement pour
sauveur du monde, car sans céLIe l'homm'e; montré, 8273" Les én­
reconnaissance personne ne' peut fers ~eulent détruire le ciel, non
rien recevoir du vrai et du bien par une' invasion hostile comme sur
venant du ciel, 1.0083. Quoiqu'il ,tel1re, mais par la de~tl\uclion du
n'existe rien chez, J'homme sans' vrai et du bien, èt ce .sont là Jes
qu'il y' ait une causa dans le monde combats et les guertes, 8295.
,spirituel, cela n'empêche pas que, Dans l'ancienne'Plfrole, ou Parole
l'homme ne puisse être gUét'i natu~ anMmo~aï!1ue, la partie historique
rel1eînent, car la Providence d\1 était appelée' lés Guen'es de Jého­
seigDeur,;ooncourt avec !es·moyens vah, 2897. Les livres historiquejl
4tO GY HA
de l'anclenne'église, qui étaient ap­ soient' en concordance j la troisiè­
pelés les Guerres de Jéhovah, trai­ me, pour qu'~ s'accordent entre
taient des combats du seigneur eux quant aux pensées et quant
dans le sens interne, 2686. Le Livre aux affections; la quatrième, pour
des Guerres 'de Jéhovah était la Pa­ qu'ils s'accordent dans les vrais et
role historique dans l'église an­ dans les biens, 5i82; voir CHŒUR.
cienne, et les combats qui y sont Gentils initiés dans un gyre dans
décrits sont les tentations ou les l'espace de quelques heures, 2595.
combats du Seigneur, '8'273.
GifN~fils'de -Naphlhali. Les fils
de Naphthali sign. les tentallons H
dans lesquelles est la victoire, et
les doctrinaux qui les concernent, H. La lettre H, dans le nom de
6024. Jéhovah, est la seule qut~n'y~loppe
GYRATION, Gyratio. Il y a selon le ~!~n, e_~ signifi.l.. JE SUIS oJ)
les formes; dans le monde spirituel, t'Ï'RE, 210. celle leltre, tirée du
une gyration que les anges et les nom de Jéhovah, a été insérée dans
esprits ne sentent point, de même les noms d'Abram et de Sarai, afin
que les habitants de la terre ne qu'ils représentassent le seignel!r~
sentent pas son mouvement sur i41fÇ2"ofo, 2063. Dans le Psaume
son axe chaque jour et autour du CXXXII, vers. 6, le pronom placé
soleil chaque année, 4041, 8812. après chaque verbe est exprimé par
GYRES, Gyri. Dans le cerveau, il cette lettre H, parce que ce passage
y a des circonvolutions et des gyres est un prophétique sur le Seigneur,
admirables, dans lesquels ont été 4594.
placées les substances appelées cor­ HABEL. Voir ABEL.
ticales, d'où parten t les fibres qui HABILLEMENT, Indumentum.
constituent la moelle du cerveau, Tous les habillements tirent leur
4040. Dans l'autre vie, il y a :plu­ signification de celte partie du corps
sieurs modes d'inauguration dans qu'ils couvrent, 9827. VOil' nu­
des gyres, 5i 73; ces inaugurations MENT.
sont représentées par les introduc­ HABITACLE, Habitaculum. Par
tions de la lymphe et du chyle' pour l'habitacle, où étaient la table pour
les usages dans le corps, 5173. Par les pains des faces et le chandelier,
les gyres on peut en quelque sorte, a été représenté le ciel moyen ou
connallre Il quelle province dans le second ciel; montré, 9594, 9632.
très-grand homme, et d'Une ma­ L'habitacle sur la montagne de Si­
nière cOrrespondante, dans le corps, nai est le représentatif du ciel où
appartiennent les esprits et les an­ est le Seigneur, 9481. Déployer les
ges, 5i8t. C'~st au moyen des gyres cieux et la terre est la même chose
que se fait l'inauguration dans l'u­ que déployer les ri.deaux de l'h~bi­
nanimité, et qu'on devient succes­ ,tacle; montré, 9596. L'habitacle
sivement intérieur, 5i82. Introduc­ de'· Jéhovah, c'est où est le sei­
tion des esprits dans les gyres : La gneur, 8328. L'habitacle de sain­
. première est pour qu'ils puissent teté, c'est le ciel où est le divin,
,être associés ensemble; la seconde, 8309. Quand l'habitacle se dit de
pour que la pensée et le langage Jéhovab ou du Seigneur, c'est le
HA HA 411
bien; pourquoi? 8269. L'habitacle c'est êlre inconnu et cependant
sign.le vrai divin procédant du sei­ être chez eux, 2915.
gneur et reçu dans le ciel intime, HABITATION (l') sig?!. la vie et se
vrai qui respectivemenL est le bien, dit du bien, 3600. Les habitations
9408. L'habitacle du Seigneur n'est sig. les choses qui appartiennent au
chez l'homme nulle autre part que mental, ainsi à l'intelligence et à la
dans la' charité et la foi, 9300. Le sagesse, 7719,' Les habitations sign.
nouveau volontaire, qui vient du les intérieurs, 79:10. Les habita­
bien de l'innocence, est l'habitacle tions des fils d'Israêl sign. les biens
nu moyen duquel le Seigneur en­ et les vrais de l'église, qui sont par
tre chez l'homme, 9296. La foi ne le seigneur chez l'homme, :10732.
peut pas avoir d'habitacle ailleurs .HABITER, c'est vivre, :1293,3:195;
que dans le bien, 6348. c'est être et vivre; ainsi, c'est l'é­
Des habitacles des anges, 1628, tat; montré: 3384; c'est l'état de la
1629. Habitacles des heureux vie, 605:1. Habiter se dit de la vie
dans l'au1l'e vie, 4622. Habitacles du bien d'ap~ès le vrai, et demeu­
magnifiques de ceux qui ont rer se dit de la vie d'après le bien,
été de la très-ancienne église, 36:13. Ce qui est habité sign. ce
H16•. qui est vivant d'après le bien, 8538.
HABITANT. Les habitants sont les Cohabiter, d'où est tiré le Dom de
biens du vrai, 2268, 2451, 3488. Sébulon, c'est dans le sens suprê­
Les habitants sign. les biens ou les me le divin même du seigneur,
maux, 9342; ils sign. ceux qui dans le sens interne le mariage cé­
sont dans le bien, 3654. Les habi­ leste, et dans le sens externe l'a­
tants de la ville sign. les biens, mour conjugal, 3960. Habiter avec
3066. L'habitant de la tenle sign. quelqu'un, c'est concorder, 6792.
les choses saintes de J'amour, 414. Il Habiter avec nous, l) - Gen.XXXIV.

La ville ~e dit des vrais, l'habitant 10, - c'est vivre ensemble et faire
sedil du bien, 2712. L'habitant de une seule église, 445i.Habiter
la terre, quand 'il s'agit des nations, dans la terre de Midian, c'est pas­
c'est la religiosité dans laquelle il y ser sa vie parmi ceux qui sont dans
a le mal, 10640. Les habitants de le bien simple, 6773. Habiter près
toutes les terres dans l'univers ado­ du puits, c'est l'étude dans la Pa­
rent le divin sous une forme hu­ role, 6774. Habiter dans le désert,
maine, ainsi le Seignellr, 85.41 à c'est vivre dans l'obscur relative­
8547, 10159, 10736 à 10738; et ils ment, 2708. Habiter dans la terre
sont dans la joie quand ils· appren­ du midi, c'est vivre dans la divine
nentque Dieu s'est réellement fait lumière, 3:195. Habiter dans Béers­
homme, 9361. Les esprils et les an­ chébah, c'esl êlre dans la doctriue,
ges qui sont des autres terres ont 2859. Habiter dans GéraI', c'est être
tous été séparés entre eux selon dans les choses qui appartiennent
les terres, parce que les habilants à la foi, 348h. Habiler au milieu,
d'une terre sont d'un tout autre quand cela est dit du seigneur,
génie que les habitants d'une autre c'est sa présence et son infiux dans
terre, 6701. Être étranger et habi­ le bien de l'amour, :10:153. Le Sei­
tant aveè eux, quand cela est dit 8neur habite dàns ce qui est à lui
du 8eiSDeur au sujet des israélistes, chez l'homme, et non daDs le pro­
oU! BA lIl\
pre de l'homme; pareillement chez habillide':dt'Oo!illne une nature,
l'ange, 10123. Le Seigneur n'ha­ :1050 j c'est d'après cela qlle le vrai,
bile point chèz un homme vide, qui est ,devenu. ehose de la vie,
c'est-à-dire,.chez un homme qui ne coule spontanément en aele, sans
connalt point les vrais du Seigneur que l'on. y réfléchisse, 3203. Cha­
et .ne les fai~ point, 106li5. Les cun s'aequierl un caractère par le
hommes de la très-ancieune église fréquent' usage, ou l'habitude, et il
ha,bi,taleRt seuls entre eux, distin­ se l'acquiert NI' les ch&ses qu'U a
gués seulement en maisons, fa­ apprises,13Sli3, Oe que Il'homme
milles et nations, 117L L'état de la fait d'aprèill'cnteDdement; Hie' fait
vie de ces temps-là est décrit dans ensuite d'après la vo1<inté, et enfin
la" Parole par habiter sous soi en par l'habitude 'il s'en revêt, 4353;
sûreté et solitaire, sans ballants d.e illustré, li88li. Tout ce 'dont les
porte ni verroux, 10160. pareats ont contracté l'usage fré­
HABITS, Vestes. VOil' VtTElIENTS. quent et l'habitude, ou dont ils se
Les habits sign. les, choses qui sont salit imbus d'aprè~ la vie aCluelle,
au-dessous ou en dehors, et cou­ au point qu'il leur est deveBu si fa­
vrent celles qui sont au-dessus ou milier qu'U parait comme naturel,
en dedans, par conséquent les vrais passe dans leurs enfants et devient
parce qu'ils couvrent les biens; et héréditaire; illustré, 3li69.
cela, d'après le représentatif dans HACHE (la) et autres instruments
l'autre vie, 52li8. Les habits de de fer sign. les ,choses qui appar­
sainteté d'Aharon sont le représen­ tiennent· à la propre intelligence,
tatif du royaume spirituel du sei· 89li2. Couper du boiS' avec des ha­
gneur adjoint à son royaume cé­ ches, c'.est agir 'd'après une religio­
leste; illustré, 981li, 10068; voir sité fausse, et détruire les choses
ÉPHOD, MANTEAU, TUNIQUE. Ce que qui appartiennent à l'église, 90U.,
signifie l'homme qui n'était pas vê­ HADAD, l'of d'Édom, sign. la qua­
tu d'un habit de noce, et qui fut lité d'un des vrais. principaux dans
jeté dans les ténèbres de dehers; le divin humain du Seigneur, 4660;
2!t32. Les habits de rechange sont HADAr., roi d'Édom, sign. la qua­
les vrais initiés au bien, 595li. L'ba. lité d'un, des ~rais principaux dans
bit est aussi un témoin ou témoî-> le 'divin humain du Seigneur, 4650J
gnage j VOil- 5019, 5028. lIADORAM, lfils ,de JOktllt1; - Gen.
Les anges SOnt revêtus d'babilsj X. 27, - sign. un des l'iles de Hé­
d'où vient cela; illustré et mon· glise hébra!quej c'était une des na­
tré, 981li. Les habits des esprits tions issues d'Éber, 12li5, 12li,7.
sont sans splendeur, mais les ha. HAGAR, servante de SOra!. C'est
pits des anges sont comme produits la .vie de l'homme extérieur OUI 'na·
par la splendeur; illustré, 52li8. turel;, etlson .nom signifie, ,étran­
HABITUDE, Habitus. Les choses gère, 1896, 1909.. C'est l'affection
qui sont passées en ,habitude ehe1. des connaissances du vrai, 2691;
l'homule sont repoussées de la mé, voir SERVANTE. Pnr Hagar qU'A­
moÎlle externe dans la mémoire in­ braham se fiança, a été ,représèaté
tèrne, et restent élernellelIient l'externe de l'église; 8995. Le lfils
9394, 9723, 98ûl.,,'Ce 'fue l'homme, d1lIagar l'ég}1ptiennEl est IC,l'ati&n·
apprend devjeu~lpnr .l'exercice:lulo nell}:i1ilrement hu~&in, et Bagal' 1'é­
ft U3
gyptienD8 est l'affection des scien­ Les haines et ,les profanalions étei­
ces, de laquelle, commè d'une mè­ gnent la charité, 1018. Quand la
re, est né ce rationnel, 2652. haine est à la place de la charité,
"l'lIn. Voir BAIR. La haine est l'obscurité est si grande que l'hom­
l'opposé de l'amour et de la cha­ me ne snit absolument plus que ln
rité; c'est une aversion et comme haine est un mal, 1860. L'homme,
une antipathie spirituelle, 5061. La d'après Je plaisir qu'il perçoit dans
haine, dans le !sens spirituel, est la haine, ne croit pas que ce plaisir
l'aversion e~ la discordance entre est infernal, 1860. Les haines sont
les vrais et les faux) et aussi entre une des origines des maladies,
les biens et les maux, 9257. Avoir parce qu'elles détruisent les inté­
en haine,. c'est se détourner et re­ rieurs de l'homme; et quand les
jeter, 6558. Dans l'amour de soi. intérieurs ont été détruits, les ex­
est cachée la haine, 6667. La haine tél'ieurs souffrent et entraiDent
provient de l'amour de soi et de l'homme dans la maladie, et ainsi
l'amour du monde, 6667, 7372, à la mort, 5712.
7378, 9348, 10038, 10742. Les Les formes de la haine et les for­
haines découlent du penchant de mes de la charité ne peuvent ja.
l'homme à vouloir commaBder aux mais être ensemble; illustl'é, 1860.
autres et posséder les richesses déS Les sphères de ceux qui sont dans
autres, 10791. De même que l'a­ une haine mortelle sont empoison­
mour mutuel constitue le ,ciel, de nées, 1512. Enfer de ceux qui ont
même la haine constitue l'enfer, une haine mortelle, ou enfel' cada·
693, 694. Quand la charité décline véreux, 814. Les infernaux ont une
dans l'église, la haine en prend la haine mortelle contre l'homme, et
place: illustré, 2910, 3488. La le plaisir de leur vie est de le pel'·
haine est une répugnance; mais dre, et surtout de perdre son âme,
quand elle se dit du Seigneur, c'est 5863. Aulant les infernaux sont
la miséricorde; montré, '3605. La dans la haine el par suite dans le
!Jaine signe le mépris et l'aversion faux, autant ils sont dans l'obscu­
pour lout bien et tout vrai, 3488, rité et dans le froid, 3643. Les es­
4681, 4584. L'amour de soi est la prits mauvnis et infernaux appa·
même chose que la haine contre,le raissent comme des formes de la
prochain et le SeigneUl',1 25'f.• La haine, 3484. Les mauvais esprits
haine dans le sens interne ne si­ ont la hailie la plus violente contre
gnifie pas la haine teUe qu'elle est tout ce qui est bien et vrai, 59.
chez les hommes qui haissent, c.w L'enfer ne consiste que dans des
la signification de ce mot s'adou'cil haines, non dans les haines' que
à mesure qu'il monte dans le ciel, l'homme a reçues par héritage,
parce 'que dans le ciel on ne sail mais dans celles qu'il s''Cst acquises
pas ce que c'est que la haine; par par sa vie actuelle, 1608. Ceux qui
la haine, dans ce sens, c'est le dé~ ont été daDs une ha'ine mOl'telle, et
dain qui' est signifié, 4681. Dans la par suite dans les faux, ont Un crâ­
haine, il yale meurtre de l'homo ne entièrement durci, et quelques­
me, 1010, 1011. La haine contre le Iuns comme d'ébène, 5563.
proohainest iun abime infernal en. HAïR. C'est tuer, car celui qui
t..re le Seigneur et, l'homme, .90li. bait tue à chaque moment, 3440..
414 HA HA
Par halr père, mère, épouse, eu­ une forme. qui fait uue unité par
fants, frères et sreul'll, et mème son harmonie, 8003. L'harmonie spi­
âme, pour être disciple du Sei­ rituelle est l'harmonie des biens de
gneur, - Luc, XIV. 26, - il est en­ l'amour, 8003. L'amour est la con­
tendu halr les propres de l'homme, jonction spirituelle d'où provient
qui sont les maux et -les faux dans l'harmonie céleste, 9613. Voir HAR­
leur ordre, 10h90. Quand hair se MONIQUE.
dit de ceux qui sont dans le bien, HARMONIQUE (l') résultant des
cela signifie avoir de la répugnance; changements d'état et de variations
car ceux qui sont dans le bien ne dans les formes ou substances dont
peuvent hair, mais ils ont de la ré­ esl composé le mental humain, est
pugnance au lieu- de haine, 3605. l'amour quant à l'essence, 5807. Le
De ceux qui se sont hais mutuelle­ sonore harmonique et ses variétés
ment dans le monde; ils se rencon­ correspondeot aux états de joie et
trent dans l'autre vie, et ils ont mu­ d'allégresse daosle spirituel, 8337.
tuellement l'inlenlion de se faire Voir HARMONIE.
beaucpup de mal, 5061. Quand les HARPE, Cithara. La harpe, l'or­
mauvais esprits perçoivent la sphè­ gue et les instruments à cordes,
re de celui qu'ils ont hal, ils ne res­ sign. les spirituels de la foi, 418,
pirent que sa perle, 5061. Ceux qui h19, 420. La harpe se dit du bien
haïssent quelqu'uo, quoique sans de la foi, 4138.
molif, le haïssent encore dans l'au­ HASARD, Casus. Voir FORTUIT,
tre vic; d'après l'expérience, 5061. FORTUNE. 11 n'existe aucun hasard,
Voi1' HAINE. 6493. Ce qui est altribué au hasard
HALLÉLUlAH, l1allclu-Jah. Jah, ou . à la for lune, même dans les
dans Hallélu-Jah, c'est le ~igoeur jeux, vient du monde spiriluel, à
quant au divin vrai, 8267. L'excla­ plus forte raison ce qui arrive à
malion Halléluiah était une parole l'homme quant aux vicissitudes
de joie, 8331. dans le cours de sa vie, 6494. C'est
HALLUCINATIONS, l1allucinatio­ à tort qu'on attribue à soi-même et
nes. D'où proviennent tant d'hallu­ à sa prudence les choses particuliè­
cinations et d'hérésies au sujet du res, et seulement au divin la direc­
vrai? 9186, 6405. tion universelle, et qu'on nomme
HARAN, fils de Thérach ct frère tout le resle forlune et hasard,
d'Abram, sign. uoe dérivation du c'est-à-dire, choses aveugles de la
culte idolâtrique repréSenlé par nature, 7007.
Thérach, 1355 à 1360. Haran sign. HATE (à la), Cito, Fcstinum. A
le culte idolâtrique intérieur, 1365, la hâle, c'est l'affection, 7866. A la
1367. hâle et promptement, c'est qu'il y
HUllIONIE. Toute unité est for­ ait en même temps plusieurs choses
mée de plusieul'll parties, et même qui opèrent; et par suite, c'est -le
de l'harmonie de plusieurs parties, certain elle plein, 5284.
et l'lfnité ,"sl telle qu'est l'harmo­ HATE R (se), Festinarc. C'est
nie, 457, 687. De l'barmonie dans fait'e d'après l'affection de l'amour,
les sociétés du ciel, 684 à 690, 9223. C'est s'élancer de l'intime,
3986. De plusieurs variétés, mais 5690. Se hater, c'est l'impatience,
néanmoins convenables, résulte 5766. Se hâter, c'est le certain,
RA HE 41B
6783. se hâter, c'est agir d'après Iines, 1735. Comme Je seigneur est
l'affection excitée, 7695. l'intime, il est aussi le très-haut,
HAUT (le) sigla l'interne et aussi car il est le soleil du ciel, d'où dé­
le ciel, i735, 2i48~ 4210, 4599; rive Ioule hauteur dans Jes cieux,
8158. Le haut sign. ce qui est 9773.
saint, 795. Les intélieurs sont ex­ HAUTEUR (la) sign. le bien et le
primés par les choses hautes, 4599. vrai quant aux degrés, 9489, 9773,
Plus une chose est haute, plus elle iOi8:1. Dans le· sens spirituel, la
est intérieure, 9773. Le haut dans hauteur est le bien de J'amour,
la Parole est l'intérieur, et pour­ 6435, f. Dans le selis opposé, la
quoi, 4210. Le haut ou l'élevé est hauteur est l'amour de soi, ainsi
le ciel; montré, 8153. La main l'orgueil, 9489. La hauteur sign.
haute est la puissance divine; 8i53. les degrés quant au bien et quant
De ceux qui croient que le ciel est au vrai, ou les degrés à partir du
dans le haut, 450. Dans l'autre vie, très-haut, qui est le Seigneur, et
les fourbes qui apparaissent dans le par conséquent le divin bien même,
haut sont dans le profond, 1380. Le 9489; 9773, i018i. Toutes les hau- .
haut et le profond proviennent de teurs dans le ciel, à partir de son
l'idée de l'espace, 5145. soleil comme centre, sont les diffé­
HAUT (en), Sursum. Intérieurs rences du bien et par conséquent
de l'homme portés en haut par le du vrai, 9489. La hauteur de la
Seigneur, 6952, 6954. Regarder en montagne d'Israèl, - Ézéch. XX.
haut, c'est porter ses regards vers 40,- c'est le plus haut degré du
les choses r,élestes, 248. Les inté­ bien et du vrai chez ceux qui sont
rieurs de l'homme regardent par de l'église spirituelle, 9489. Être
l'homme en bas ou en dehors, mais dans la hauteur du champ, - Jug.
ils regardent en dedans et en haut V. i8, - c'est être parmi ceux qui
quand' ils sont élevés par le Sei­ ne craignent rien du mal, parce
gneur, 10330. L'homme est porté qu'ils sont dans les vrais et dans les
en haut et en bas, à savoir, vers le biens, 3928. Occuper la hauteur de
ciel et vers l'enfer; mais ceux qui la colline, - Jérém. XLIX. i6,­
se laissent régénérer pal' le Sei­ c'est se croire plus sava-ot que tous,
gneur sont continuellement portés lorsque cependant on est dans les
en haut, et ainsi dans des sociétés faux, et qu'on ne peut pas même
célestes toujours plus intérieures, voir les vrais, 10582. Voir HAUT
66B. Pourquoi il est dit que le ciel (très-).
est en haut, 10i81, f. HAUTS LIEUX, Excelsa. Comme
HAUT (Très-). Dans la Parole, le la très-ancienne église exerçait un
seigneur est appelé le Très-Haut; culte saint sur les montagnes, voilà
pourquoi? 1018i, f. Jéhovah, dans d'où vient la coutume, dans l'an­
l'église ancienne, était appelé le cienne église, et dans toutes les
Dieu Très-Haut, parce que la hau­ églises de celle époque qui en sont
teur' représentait l'interne, et par dérivées, et même par suite chez les
cela même le signifiait; ainsi, le nations, de sacrifier sur les mon­
Très-Haut signifiait l'intime; de là tagnes et de construire des hauts
le -cutte de l'ancienne église sur les lieux, 796.
haUlslieux, les montagnes, les col· HtBRAïQtJE. Langue hébraïque.
ill8 HE HB
Elle 88t (llvollable aU8e,lls interne; p~il\SaieD' UhDvah, ~r' leur Diet"
çomment, 618, 793, 794, 2802, 1343. Les, Hébreux repré~ten~
4987,5578,7191,8814. SUI'la lan­ ceux /lui ~ont Idilns l'ordre réel,
gue hébralque, VOi1' 'Fome III. page ainsi dall~ le vrai et ~ans le bien de
157 à 192 : 1° Observations prélimi­ l'église~ 57111,. La: terre c;les Hébreux
paires. 2· Tableau par.o,'dre alpha­ sign. l'églillej 5136, 57Q~. Hébreu
bélique des' maux de la langue hé- ~e dit de choses qui concernent
bra~que que Swedenborg a signalés quelque s,ervice, 1703, t7M., 5013.
dans les A1'canes Célestes. 3° Pas­ Le jeune garçon hébreu, c'est l'in·
sages de la Parole diO'érents du tex­ nocellt (insons~ c;le l'église, 5236.
te re,çu. 4° Rectifications confirméeS Les Hél>reuses sont ,les chol\es qui
c;l'après les anciennes versions et appa,rtjennllnt Il l'église, 6675,
app~rtenapt à Swedenborg seul 6684,; de même l,es Hébreux; POUI'­
parmi les, interprètes modernes. quoi? 6738. Le serviteur hé~reu
5° Rectifications adoptées par 'Swe~ sign. ceux; ,qui sl1n,~ dan,s ~es vrais
penborg et par d'autres interprètes de la doctrine, et non dan,s le bien
modernes. 6" Rectifications d'inter­ selon ces vrais, 8974. Par les ser­
prétatio\!. viteurs hébreux étaient Ileprésen­
Nation hébraïque. Elle a été' dis­ tés les hom!Des de l'église externe,
linguée des antres, en cela qu'elle à savoir" ceux qui apprennent le
reconnaissait Jéhovall pour SOIl vrai s~n~ auc,un plaisir, par la seule
pieu, et 'qu'elle avait des sacrifices, r,~son que c'est le vrai de l'église,
1343. Pluieurs choses sur la na­ par I~uel ils croient qu'ils peuvent
tion hébraïque, 1343. être sauv~s, 8977. Les Égyptiens
Église hébmïque. Elle dilfère de avaient en abomination les Hé­
l'ancienne église; l'interne de l'é­ breux; pourquoi? 5702
glise n'a pas pu être de même con­ HÉBRON, fils dEI Kébath,- Exod.
joint avec l'église llébraïque, 4674. VI. 18. - C'est ulle seconde classe
tber, fondateur de cette église, a des dérivations du bien et du vrai
institué les sacrifices entièrement qpi proviennent des c~lOses apparte­
inconnus dans l'ancienne église, nant à la charité, 7230. ,
1343. L'église hébraïque, plaçait HÉBRON. Voir CHÉnRON.
dans les rites externes une sorte de HÉLICE. Enroulement en forme
/!ainteté du culte: elle fut par laps d'hélice, 5989.
de temps diversément déformée, et ~1tLICON. Pal' l'Hélicon, qu1ils
ce culte externe se changea ep culte plaçaient sur une montagne, les
idolâtrique, 2343. I:église hébrai­ Grecs entendaient le ciel, 4966. '
que a été la seconde église ancÎ,CD­ HÉLICON IDES. Par: les vierges,
ne, 1238, 1241, 1343. L'ancienne qu'ils appelaient héliconides, les
église hébrjllque a été longtemps Grecs enten~aient les affections du
~ans la terre de Canaan, 4516, vrai, 4966.
4517. HÉMAN, Qls de Lotan, fils de Séir,
HÉBREUX. La nation qui recon­ - Gen. X.XXVI. 22.-C'est une se­
naissait Éber pour son père s'est conde classe de vrais, et une qua­
appelée nation des Hébl'eux, 1238,fj lité de ces vrais, 4648.
Les Hébreux étaient distingués des HÉ~IORRHOiDES (les) et les autres
autres nations, en ce qu'ils recon·
• •- 1 1
genres d'ulcères sign. autaul de
.~
HE ""7;
genres' de fabll, proyeoànt d,es· ol'drej e'eat.de ceüe,m.aallre,qij'il
maux, '25flt1. se mulliplie·els'acorotl daa. la ~...
Bt....DQUB (conduil)L Qui sonl lé~ilé descendante, qu~il'1eIIt~d1e~
ceux qlri,cotrespondeot au· conduit chacun, est augmenté pu.'sespé.
hépe.tique, 5i85.. Commenhgissenll ,chés actuels, el n'est· di..i~14e
les·espr.its q\li ont relation ,avec ce Imanière à,·ne plus nuire,.qoe citez
cond\lit, MS5. ceux 'qui lIonl régénérés pari le. 5eir
U.RBActBs (les), Hetbacea, ne gneur, 3i3. Les maux, héréditaires,
sool antre chose qlle des. scientifi.. viennenl des par.ents; des' aieuls el
ques infime", 7H2. ,des· aIeU~, en remonlant dans, une
HERBSI Sonlappelées herbe ten· longue série, 81)50, l'OIl~ mal que
dre les premières bonnes œU,vms' llles' parents se sont acquis·par la vie
que l'holllm'e rait· qUànd U estlen actuelle, au'poinl que, par. le fré­
voie de régénération, 9,29.; el sont queol"lUlage ou l'habitude, il soit
appelées herbe porlanl semence,les deVëDu pQ1lr eux comme une,natu­
œuvres plus utiles qu'U rait ensuite, Ire, passe dans les enfanls, et de­
29. L'herbe porlant semence est'I vient pour ceux-ci, héréditllire, de
tOUl vrai qui conoerne l'usllge, 57. jmême que celui qui· avait élé im·
Le ver~ de l'herbe, c'est la nOl,l\'fi· planté dans' les parents par les
tute de l'homme naturel, 59. L'hel~· laieus, et autres ascendants, 43i7.
he du champ, c'esl le vrai de l'é­ IAutre estlle.mal'héréditaire qui est
glise'; mentl'é, 7571. MalJgllr l'her­ Itiré du père, et autre celui qui esl
be du champ,' c'est vivre comlfl~·,tiré de la mère, i573. Le mal hé~é·
les bêtes, 274. Les herbes et les ga­ Idilai~e provenant du père est inté­
zons sign. I~s vrais scientifiques, rieur, et le mal hérédilail'e prove­
7571. inantde la mère est extérieur; celui·
HéRiDITAlRE-', Hrel·editarium. !Ja ne peul'pas être facilement déril­
L'homme Dalt d'après l'héréditaire' ',ciné, mais celui·ci lepeuf, 6317.
dans tout mal qui appartient il l'a· IQuand l'homme esl régénéré, le
moul' de soi ~ 4u monde, i03i8. 1mal héréditaire enraciné par les
Le mal' héréditaire ne vient' pas . iparenls' les plu!! proches est exlir­
d'Ad,am;· mais chaoun le lienl 4e pé'; mais chez 'ceux qui ne· sonl pas
ses paJ1(1nts'par successi.on, 494. Ce Irégénérés, ou ne peuvenl pas être
n'est pas d'·un premier homme que" régénérés, il reste, 63!? Les en­
le mal hérédiLai"c esl venu JUSque lants diffèrent de oaractère et d'jn­
d'IDS tous ceux qui viv,e!!t aujour­ clinaUon d'après lemal hérédilaire,
d1llUi, et c'est une:errellr de croire :2300. Les enfants ne sonl que mal
qu'U n'y a~llpas d'autre mal hé~édi-' [d'après l'héréditaire, 23117, 230S.
Laire que celui qui vienl de celle, Les enfants, quand ils ont gl'andi,
source j quiconque commet.un pé­ :sonl remis d~!ls les m~ux, afin qu'ils
ché actuel en introl\uil en soi la pa­ 'Isachent qu'Us ne sonl que mal,
t~re, el pal' suite le lIlal est implan~ )2307, 2MS, Les maux héréditaires
lé dans ·ses enfants et devienl Mré-., lneviennenl pas, comII1e on le croit,
diLaircj ahlsi le mal héréditail'e·, d'Iln premier homme parce qu'il a
vient il chacun pal' son père, son, mangé de l'arbre de la science,
aïeul, son bisjlïeul, son trisaïeul, el 29\0, 3669, 370i, 4317, S5~, Les
par ceux quI' les o.nl précédés en maux lIéréditaires sont les liIau.x de
J, 27,
418 HE HE
l'amour de soi et du monde, qui d'après l'amour ·du bien, le bien
consistenl en ce que l'homme s'ai­ naturerd'après l'amour du vl'ai, le
me de préférence à Dieu et aime le bien naturel d'après l'amour du
monde de préférence au ciel, et re­ mal, elle. bien naturel d'après l'a­
garde comme rien le prochain, 694, mour du faux; et les enfants reçoi­
lI31 7, 5660. Tout homme d'après vent d'après leurs parents par l'hé­
l'héréditaire naU avec le penchant réditaire l'inclination à ces biens,
à vouloir commander aux autres et 3469. Le bien naturel est ce que
posséder les richesses des autres, l'homme lient de ses parents par
:1.0791. Ce que l'homme tire de l'hé­ l'héréditaire, inJ~rjeurem~_cJ..Y
réditaire penche continuellement p~!:~, et extérieurement de la mète,
vers cel héréditaire, et y tombe; 3518.
par suite l'homme confirme ce mal, Chez le seigneur, l'héréditaire
et il y ajoute aussi de lui-même était le divin par Jéhovah, flti4.
plusieurs maux, qui sont appelés L'héréditaire provenant de la mère
maux actuels, 8551. C'est pourquoi était le mal, 1414, 144h, 1573. 11 a
les maux héréditaires aujourd'hui comballu contre le mal héréditaire
ont plus de malignité qu'autrefois, -provenant de la mère, mais' il n'a
2122. Dans l'autre vie, personne eu lui-même aucun mal actuel,
n'est puni pour les maux héréditai­ 14:1.4, :1.573. 11 a chassé le mal et le
res, mais on est puni pour les maux faux qu'il tenait de l'héréditaire
actuels qui reviennent, 966, 2308. maternel, 3036. Par les tentations
II n'est pas permis aux mauvais es-' et par les victoires, le Seigneur a
prits d'opérer dans les maux héré­ rejeté tout l'héréditaire provenant
ditaires, 1667. L'homme n'est que de la mère, et il a dépouillé l'hu­
le mal accumulé par l'héréditaire, main qu'il tenait d'elle, à un tel
c'est pourquoi il faut qu'il soit ré­ point qu'enfin il n'était plus son
généré, 3701. Si l'homme n'est pas fils, 2159, 2574, 2649, 3036,
régénéré, les maux héréditaires 10830.
s'accroissent dans les générations, H~RÉSIE. Partout où il y a quel­
29:1.0. Quoique les enfanls apparais­ que église,. là existent des hérésies,
sent dans un état d'innocence, le par ce motif que, quand on arrête
mal héréditaire est caché dans cha· sa pensée sur un seul article de foi,
cune des choses qu'ils font, 4563. on en fait la chose principale; car
Le mal héréditaire est comme un telle est la pensée de l'homme, que
nourricier chez l'homme depuis la s'il porte toute son attention sur
première enfance ju§ql,l'~ une nou­ quelque point, il le place avant
velle enfance, lt563: Lesmiiüiïïé­ tout autre, SUl'tout quand sonima­
rédiTaires-sont renfermés et comme gination le revendique comme une
voilés chez ceux qui sent de l'église propre découverte; et. quand. l'a­
spirituelle, 8806. mour de soi et l'amour du monde
Le bien nalt avec l'homme, mais viennent le stimuler, il n'esl rien
non le vrai, à cause du mai hérédi­ alors qui ne lui semble s'accorder
taire; néanmoins, le vrai s'allar-he avec son idée et la confirmer, telle­
les biens avec quelque puissance, ment qu'il irait jusqu'à jurer qu'elle
3304. lie bien naturel est d'un qua­ est vraie, lorsque' cependan 1 elte
druple genre; ainsi, le hien naturel est fausse, 362. Si dans le monde
m; HE 4i9
il exisle tant d'hérésies, c'est parce doctrine concordanle avec ~OD seDS
que les chefs et lesdirecteurs ont eu interne, peuvent êlre entraiDés dans
pour fm leur propl'e gloire, et qu'a­ toutes les hérésies; c'est de là que
lors ils ont pris comme moyens pour la Parole est appelée par. de tels
leur fin les choses qui appartien­ hommes le Livre des hérésies,
nent au seigneur let 'au ciel, 10330. 10276, 10400. Ceux qui sont dans
Les hérésies surgissent en nombre l'hérésie interprètent la Parole d'a­
immense du sens liUéral de la Pa­ près le sens de la lettre en faveur
role sans le sens interne, ou sans la d'eux-mêmes; illust/'é d'après ceux
doctrine réelle tirée de la Parole, qùi sont dans la foi séparée d'avec
3427, 3436, 6222, 10400. Tous la charité, 4783. Par caïn et par
ceux qui ont préféré la foi à la cha­ ses descendants sont signifiées les
rilé sont tombés dans des hérésies doctrines séparées de l'église, ou
et dans les faussetés, 2435. Il n'y les hérésies, 324, 401, 606, 609.
aurait aucune hérésie, si chez tous HÉRiTIQ1lES (les) sont séduits
il y avait la charité, 1799; car il Par les faux provenant des illusions
n'y aurait qu'une seule église, si la des sens externes, 9424. Par les
charité était l'essentiel, quoiqu'on meurtriers, pour lesquels un lieu
différât quant aux doctrinaux et d'asile était ouvert, sont représen­
aux culles externes: 1285, 1316, tés, entre au lres, les hérétiques
1798, 1799, 1834, 1844, 2385, consciencieux et par suite pleins
2982, 3267, 3451. Si la charité ré­ de zèle, qui d'après leur religiosité
gnait, l'hérésie ne serait même pas fausse raisonnent contre le vrai et
appelée hérésie, mais on dirait que le bien de la foi, et ainsi persua­
c'est une doctrine selon l'opinion dent, 9011.
d'un tel,' et on l'abandonnerait à HÉRITAGE (l') sign. la vie d'un
la conscience de chacun, pourvu autre, 8327; et, quand il s'agit du
qu'elle ne niât pas les principes, ciel, c'est la vie du Seigneur, 7212.
c'est-à·dire, le Seigneur, la vie éter­ Hériter et posséder ou recevoir en
nelle, la Parole, et pOUl'VU qu'elle héritage, c'est avoir la vie du Sei­
ne fût pas contre les préceptes du gneur, ainsi le ciel, 2658, 2851;
décalogue, 1834, J,es hérésies exis­ 3672, 7212, 9338. DaDs la Parole
tent par cela que l'homme est dans de l'ancien Testament, l'héritage se
les externes el non dans les inter­ dit tant du céleste ou du bien que
nes, et qu'il pense à soi-même et du spirituel ou du vrai; mais néan­
au monde quand il lil la Parole; moins quand il s'agit du céleste, il
illuslnJ,10tiOO. Si les vrais prove­ est exprimé dans la langue origi­
nanl du sens interne ne sont pas nale par un mot qui peut être tra­
insinués dans les scientifiques, le duit par posséder en hérilage, mot
mental peut être enlralDé dans tou­ qui renferme la possession; et quand
tes les bérésies; mais quand ces il s'agit du spirituel, il l'est par un
vrais y ont été iosibués, il ne peut autre mot qui peut être traduit par
être entralné daos les hérésies; h~riler et qui l'enferme une dériva­
exemples, 6071, 6222, Ceux qui tion de la possession, ainsi qu'il en
s'attachent au seul sens de la lettre, est du spirituel à l'égard du célesle,
el qui n'ont point ou ne s'acquiè­ 2658. L'héritage de Jéhovah sign.
l'eut poiIlt d'après la Parole une la réception de la vie du ciel par le
420' Hi!:
biéh'prÔCédan~ du 'selgn~ür"tij6'Jo. du Sélgriëar Il'e,st. ~è ,l~~terne,
Le ciel est un hérit.age poùr ceux mais c'est I~jjlër[ie; l'ei'tertfe est
qui appartiennent au Séignelir, bren aùsstllil~iitier, rliarll pat l'in­
8327. Da~s I~ vie ,s~iritu~J1e~, il n'f.. terne, caràto~ ils~(Î,~,tu~, 1802.
a pas d'autres rlcliè~ses quk l'e~' HERMO~:, ,.dlt' CHIRMON.
connnisèànces du' bien et, du vrai/. IItR05. Lé Seigrieur est' appelé
ni d'~utrès po'ssession'set Héritages Hérds et'Homm,e de guerre, eli rai­
que les félicités de la vie qui pro. son des vlctoli"e~, qu'il a l'em'p6\'tées
viennent des biens et des vrais, sli'r les ehrers; en combaltant con­
5135. Voïr HÉRITER. tre euil: p.e'ndilOt sa vi:~ dalls le mon':
llÉRITER. VOir lIÉRITAGE. Quand' de, 8273, 10053. Ceux qui com­
hériter se dil du Se'igneur, c'est battent fortement en détruiélultles
avoIr la vie du Père, par conséquent' ~rais sarit appelés héros, dal)s Joèl,
avoir la vie en soj:·lrlèl1f~'; ri)~rs' - Il. 7,- et ysont comparés à des
quand hérite'!, se Mt ilêttf(fmM~~, !Jommes de guerre, 5135, S!Hi af­
c'cst avoir 'la vie du Seigneur, c'est­ freux dé la plupart de ceux qui
à-dire, recevoir la vie par le Sei­ soot appetés héros, 5~.
gueur, 265'8. Hériter, quand,i1 \;;i_i HERSER, Ocectt-è. Labourer, her­
git du ciel, c'est rece'voir comme, Se!', semer, llioissonner; sign. des
héritier le bien qui procède du Sei·' choses qui appartiennent a,u bien 'et
goeur; montré, 9338. lIériter se au vrai de ce bien, 5895~ 1:0669.
dil de ceux qui sonl dans le bien HtrtROGÈNES. Voir HOMOGtNES.
spirituel, et posSéder en héritage' HEURE. C'est l'état, 2788. Par lé
se dit de ceux q'ui sont dans le bien jouI' et par l'Mure, - Matlh. XXI'V.
céleste, 9338. Héritel', c'est avoil' la 36, - il est entendu, non pas le
vie éternelle dans le royaume du jour et l'heure, ou le temps, mais
Seigneul', 1799. Hériter la porte des l'état quant au bien el au vrai,
ennemis,- Gen. XXII. i7,- siun. 4336. L'h'eure sign. l'étàt eh parti­
que la charité el la foi prendront la 1 culier, 4336. QU'and l'homme est
place qu'occupaient auparavant le', dans un étal d'e joie, plusieurs heu­
mal et le l'aux, ce qui arrive dans le l'es lui semblent à 'peine une seule
parliculier chez tout homme quand heure, 3356.
il est régénéré, et aussi dans le" HEUREU:t. Vouloir rendre heu­
commun ou dans l'église, 2851, reux les autres, c'est la chal'ité,
3187. 904. Ce qui rend l'homme héu­
HÉRITIER. Devenir hérilie)', c'est' reux, c'est' le bien de la l'di, et noo'
avoil'la vie éternelle dans le royau· le vrai de la foi, 4984. '
me du Seigneur, 1799. Tous ceux HIBOU, Noctua. Par les hiboux
qui sonl dans le royaume du Sei­ Isont représentées les'raussetés'gros­
gneur sont héritiers, car ils viverlt' sièl'es et enracinées, parce que les
de la vie du Seigneur, 1799. Les Ihiboux vivent dans les ténèbreg de
fils ou les héritiel's du seignë~ la nuit, 866. Voir comme les hi­
sont tous ceux qui sont dans sa vie, QOux, c'est voil' clah'ementles faux
parce que leur vie procède de Lui, et obscurément les vrais, et pal'
et qu'ils sont nés de Lui, c'e'st-à­ Isuite clairement les choses qui sont
dire qu'ils ont été régénérés par du monde, et obscurément celles
Lui, 1'799. L'héritier du royaume qui sont du ciel, 6967.
HI ijI :4.,21
«1 ,.". ,.Qi\lls;la ~al:ple~.,q»a~d il l!ls, ~ill1PIM' afin ,qJl~,,;qp'~,nd ~e4x
est. dU hi~r '. ,l!~jou!;,d,'~ui HIl ,de-l ~q~ l.iS.ent ~QQt, d~aP. ~~s .Iq~ns. his·
11j~, o'~tl:é!erni1é qui ~~t Iligni­ lQriqqe, qFns. un 3l!int pl,isir, ~es
f/~e dilQs le ~,eps suprême; par aqg\ls chez eux sojent 4é1p~.Ia iSl)ID­
,\iWr, il e~tsigniflé d'élerllHé (abi,W~}!J~~fl~i ~merne, 398~.
œtc~o); par aujour,d'hui, I:é,ter} HISTqRIQUES (les). de la cré;tUon
njté (~~ernu.~); ~t I,lal-dem,aip ,M9s les pre,wiers Chapitres de la
il ~terDlté (ln œtern,um), 3998. Genèse sont des historiq,ues fac­
D'?~el' ~t, d'avallt-hier, c~est l'ét~t lices; illustré de diverses maniè­
p~~é, o~ le temps p~s~; ~t, q~ilJ),d l'es, 88~~, 9~42. Dans la Genèse,
ç~\a ~e dit du Slli~,~(~ur ou du ,dj-I j.u~u'au Chapitre XII exclusive­
y;p, c',~.t l'élerni,l~, 6983. Hi!l~, i me~t,iI ply a rien d'historique,
aV.ant-Ji.ler, c'est T'éMit préGédent,1 ~1!91que le ~~ns de ,la lettre paraisse
7Hli, 9070. (l,AUssi .b,ier, ,aussi au-! contenir des faits d'hisloire, li82.
jourd'hui, 11- Exod. XV.1li,-sign.1 Les historiques de la Parole, de mê­
le futur comme auparavant, 7fliO. me que les prophétiques, contien-
HIÉROGLYPHES. Des hiéroglyphes 1 nent des arcanes du ciel, 755, 1659,
çt d,e la magie des Égyptlens, 6692.! 1709,2310, 2333; l,~s anges les per­
Les hi~roglyphes venaient des re-l çoi...ent, non pas historiquement,
préseqtatio,n,~ ;de l'ancienne ~glise ~~'s spir,itu_el)el!l_~nt, 688li. Les
chez les Egy,~t~ens, 7097. Lçurs' arçap~s intérieurs q\li sont dans
hiéroglyphes élaient dllS i~ages des les historigues se présentent moins
choses nlltu~elles q,ui~eprése~,tlaient çlairement il l'pomme que ceux 9ui
lles spirituels, .7926. Dans les hié-! sont dans lesprophétiq,ues; pour­
~oglyphes d~s Egyptiens, on trouve quoi? 2176,6'597. Tout ris torique
des traces de la science des corres­ tient continuellE)!Uent le mental
pondilnces, 9011. Il était resté chez dans le sens externe, et le détour­
les Égypliens un grand nombre de ne du sens i~lerne', 7973. L'histo­
représentatifs de l'église ancienne" rique est toujours adhérent et em­
comme on le voit d'apres leurs hié­ plill'idée, lorsque cependant il doit
l'oglyphes, 6917. Voil' ÉGYPTE. être comme nuJ, pOUClI!Je les cho­
HIN, mesure pçmr les liquides ses intel'neslIu'v_ 90ntieR.t _sQient
qui servaient de bois~ons; c'est la 1 sa!sies en serie, 3982. Quand on a
quaplilé de conJonction, ,85li0; i en vue les universels, on ne fait pas
montré, 10262. Le hin sign. la i attenlion aux historiq~es ~u ~ens
quantité dù vrai, 10136. La mesure: de la lettre, 1222. Les hommes ai­
du hin avait été divisée en quatre, 1 m-ent. par dessus toutes choses les
pour qu'~lle signiQàt le conjonGtif, iévénelpents historiques, 5307. Les
parce que quatre ~ignifie la conï hi~toriques de l~_ Parole,l'0nt des
jonclion; ,10262. ~oii; MESURE. ! ~eprésentatifs, tous les mols sont
IIINNOM. La v~!\~e de Hinn9m" des signi,ficatifs, 1li08, 15liO, 1~59,
.c'est l'enfer; c'est 1mssi la profana- 1 167,8, 1709, 1783, 2607, 2686.' Les
tion du vrai ,et du bien, 1292. historiques de l'ancienne église onl
HISTORIQUEMENT. Plusieurs cho-I été' écrits e~ style proph~tique,
ses ont éte données hisloriquement 2897. La Parole historique est di­
'Ï>our,que la 'Parole fCJllue avec agré-! ~'ine, non par le simple historique,
mèqt, lIlême ,~ar les enf"nt,s et,par i tnalsparce que A~.~ I.'~!s~o.!'i!I!!~.il
422 HO HO
yale spiritu.el et le divin, 4989. sacrifices et les holocaustes selon
L'historique de la Parole, sans le les diversités, ainsi avec toute va·
sensinJerne, ne serait que comme riété, etc. 10042. Les holocaustes
un historique chez un auteur pro­ et les sacrifiees ont signifié les di·
fane, 755, f. Il n'existe dans la Pa· vins dans le Seigneur, et par suite
role aucun historique qui n'enve­ les célestes chez l'homme, ou· les
loppe un céleste, dans lequel il est choses qui procèdent du seigneur;
.même changé, quand de la pensée 2805, 2807, 2830. Les sacrifices
de celui qui lit il passe chez les an­ ont signifié la purification des maux
ges, 4û70. Voir PROPHÉTIQUES. et des faux et l'implantation du vrai,
--HIVER (l') sign. l'état, 2788. mais les holocaustes la conjonction
C'est l'absence de la charité, 935. du bien et du vrai dans le Sl!igneur,
Celui qui est dans la foi seule sans et dans le sens représentatif celle
la charité est dans un état sembla­ conjonction chez l'homme qui esl
ble à l'état de l'hiver, 5232. Les régénél'é, :10053. Par les représen­
alternatives des volontaires sont tatifs dans les sacrŒces et dans les
comme l'été et l'hiver, et celles des holocaustes est exposé le procédé
intellectuels comme le jour et la de la régénél'ation de l'homme, et
nuit, 935, 936. Voir FROID. dans le sens suprême le procédé de
HOLLANDAIS. Plusieurs Hollan­ la glorification de l'humain du Sei­
dais sont absolument naturels, gneur, :10057. Les rites des sacrifi·
5573. Quelques-uns d'eux devien­ ees et des holocaustes contiennent
nen t des esprits naturels invisi­ le tout du ciel; illustré, 10057.
bles, 4630,5573. Voir l'Index de Les purifications de l'homme inter­
Swedenborg. ne et de l'homme externe ont élé
HOLOCAUSTES (les) étaient les re· représen tées par les sacrifices el
présentatifs du culte en général, les holocaustes de divers animaux,
923. Les holocaustes et les sacrifi­ 9990. La purification spirituelle ou
ces étaient des représentatifs du de l'homme intérieur a été représen­
culte interne, 922. Les holocaustes' tée par ,des sacrÙices ct des holo­
sont le culte d'après le bien de l'a~ caustes de béliers, 999i. Les sacri­
mour, et les sacrifices le culte d'aï fices et les holocaustes de taureaux,
près le bien de la foi, 8680. Les c'est la pUl'ification des maux et des
holocaustes et les sacrifices signi­ faux qui sont dans l'homme natu­
fiaient le culte en général et en rel, 9990. Dans les holocaustes, les
particulier selon l'état de la vie parties inférieures ou extérieures
spirituelle de chacun, 8936. Le cul­ étaient disposées en ordre sous
te représentatif chez la nation is­ les supérieures; de quelle maniè­
raélite a principalement consisté en re, et pourquoi? :100Si. Les ho­
sacrifices et en holocaustes; ceux-ci locaustes des inaugurations signi­
en général signifiaient la régénéra­ fiaient la glorification du SeigneuJ',
tion de l'homme par les vrais de la :10053. Les sanctifications avaient
foi et par les biens de l'amour d'a­ lieu par les holocau&tes, 2776; et
près le Seigneur, et dans le sens l'oblation de l'holocausle est la
suprême la glorification de l'hu­ sanctification, 2776, 2805. Fendre
main du seigneur, :10042. Le tout des bois d'holocauste signifie le mé­
du culte a été représenté par les rite de la justice, 278b, 2812. Les
HO HO 423
holocaustes et les sacrifices ont si­ dans les choses qui suivent en or­
gnifié divers genres de célestes et dre, il puisse recevoir le divin, être
de spirituels, et même les person­ élevé vers le divin, et être conjoint
nes qui devaient être sanctifiées, au divin par le bien de l'amour et
2805, 2807, 2830, 35t9. Il élait par les vrais de la foi, 5U4. Ainsi
connu des anciens que le Seigneur il a été créé de manière que par lui
viendrait dans le monde, et devien­ les divins du Seigneur descendent
drait holocausle ou sacrifice; on le jusqu'aux derniers de la nature, et
voit en ce qu'ils ont sacrifié leurs que des derniers de la nature ils
fils, 2818. Origine des holocaustes montent vers le Seigneur, de sorte
et des sacrifices, 28t8, 2830. Pour­ que l'homme fût médium unissant
quoi ilS furent permis aux fils de du divin avec le monde de la nature,
Jacob, 2813. Ils ont été permis, et médium unissant du monde de la
.mais non commandés, t0079. Au­ nature avec le divin; amplement il­
jourd'hui la croyance commune est lust. et mont., 3702. Tel est l'hom­
que les holocaustes et les sacrifices me, tel lui apparatt le Seigneur,
ont signifié la passion du Seigneur, 3605. L'homme est un petit monde
et que le Seigneur par cette passion naturel, et un petit monde spiri­
a expié les iniquités de tous, qu'il tuel, 4523, 4524. L'homme, quant
les a même prises sur lui, et s'en à son interne, est un très-petit ciel,
est par conséquent chargé; cette parce qu'il a été créé à l'image du
croyance est erronée; illust. 2776. Seigneur, 2997. L'homme corres­
HOMME, Horrw. L'homme est un pond aux trois cieux, de martière
organe récipient de la vie; il ne vit qu'il est lui-même en image un
pas par lui-même, 637, 3318, 149. très-petit ciel, quand il est dans la
11 est un récipient de la v\~, et non vie du bien et du vrai, 3747, !lOld,
la vie, 2021. Il a élé cré~f de telle 44H. L'homme qui est dans ('a­
sorte que, quant à son in lerne, il mour envers le Seigneur et dans la
ne peut pas mourir, 1059:1.. II-doit charité à l'égard du prochain, et
vivre élernellement ou dans le ciel par suite dans la foi, est pal' son
ou dans l'enfer, 718:1.. L'homme esprit dans le ciel et pal' son corps
est un esprit revêtu d'un corps, dans le monde, 36311. L'homme,
3342. VoÎ1' ESPRIT. L'esprit est quant à l'esprit, est en société avec
l'interne ~ l'homme, et Ile corps les esprits, et quant au corps avec
en est l'externe, 4659. Le Seigneur les hommes, 4624.
seul est Homme, et par suite les L'homme a été tellement formé,
hommes sont appelés hommes; et que, quant à toutes et à chacune
les anges, les esprits et les hommes des choses qui le composent, il cor­
sont hommes en tant qu'ils reçoi­ respond au ciel, et par le 'ciel au
vent du Seigneur les divins, 1894, Seigneur, 3624. Il n'y a pas dans
2034, 4219, 4220. L'homme par l'homme ln plus petite partie, ni
création est l'ordre divin dans une même la moindre chose qui ne cor­
forme, 4219, 4220, 4223, 1I528, responde, et c'est de là que ('hom­
4524, 5H4, 5850, 6013, 6057, me existe, et que continuellement
6605, 6626, 9706, 10156, 10472. il subsiste, 3628; voir CORPS. Si
L'homm~ a été créé de manière l'homme n'avait pas une correspon­
que dans ses intimes, et par suite dance avec le ciel, et pal' le ciel
'~4 IHO '1(0
livec fuseigneur; aimli 1avec! un' âu- idilltingul! ides ,Mtes; et, cela;1 parce
~rieùri il ·Iui,. etllades aplërieors ''(Juellenlienllementde ~',homlD'.p~ut
avec.·le 'Ptemier, .il:.ne ,subsisterait ' ètre 1lM'é 'plIr ·Ie, 6eigDeUl'i :.et \!Oir
'p"as 1mèiile'\ID,mom'ent,1 mais H'se- les:vraÏ8·,cUvios, ,llt Jque, la vo~té
·rait dldsipé et ahé8nti,'36f.!8; ,voir peutil'Mre;plIreülement, et"pe~e­
AN'lItRl&1lB. Sans 'l-'inOux qui vient voirJes Wllilulillins:~ elllinsi l'\wm­
du ciel ,dans cJiaéune :des'cliod8s ,me,i,pbr ,sesl1deux·faQUltésjoqui; le
'quilsollt chez l'homme,' l'hom.ue consttlüént,: peut· être' conjoiJlt au
,ne-peut pas même subsister' un seul seigneur; mais iLeDj ,esl, autremen t
moment, 4321; voir Il'fFllUX.I,Le de1la"Mte, 4525, 5U.4,530~,6323, ,
I,pl'imitif de l'homme, provènant de ,9231. Et comme V.Dlunllle'p~ être
l'âme du père, tend avwelforb à la aiDsi -coojoint·, tU ISeigoeur ,i' il, ine
formation de ,tout rhomme dans peuL,mourir.,quant à'ses in14rieurs
l'œuf et dans Putérùs,quoiquellce -qui ,'ïllppar,tienneo'tlt à, ~on .1Il\Il~it,
'primitif' soit" non dans la forme, 'do mais iLvit,étellllellement,~0~.,4in­
corps, mais dans, 'une fotme,1rès- si, ,l'hoRUlle, est ,.lJomme~ "n.on'Illas
parfaite connue du "Seigneur, seul, . parcE\" qu:'i1 a,une 1facellurpaine. et
B6B3.Il'homme, pendant, qu'il ,vi,t, un.corps llU1lJRin, mais ,parce, qu'il
dans le' monde, introduit une forL ~ut penser et,~loll\lir oomlJl,e bop!­
me dans I~ substances les 'plus pu~ ,me~ c'est-à-direirllcev.oil' les,cho~es
l'es qui, appa,rHelinenti à ses .intti- (livines; "paI'J ces choses, l'\1OJ.llme
rieurs, de sorte qU'OD,peuti,dirb se ' l1islirigue· des ,bêtes et r4es,i1ni­
·qu l i1 forDle son' âme" clest~àrdire, iIllaux férooes, 4-~H,9" L'4.~/pe est
, la qualité de son llme,5847. )i)h.om- ,oomme;,noo par ,la .o,~lJIe"le lapga­
., me' appelle biel1lltout ce qu'il aimé, te et la Pellsée"wais,par lerb~eq et
el vrai to.utjcequ~iLcroit, 9182. \ le Vl'ai,let enenx tl:peut,c,Qol\ijlérel'
11 '! a dans l'homme deux fllÇllI- lilHérieurement I~ divin" ~p~! r~e­
1lés, rune qui est appelée la v.o~n- voit" dlline manière, '{le\'Ce,ptiflle 5 il
té, et 'l'autre qui ,est appelée l'en- en est 'autrement de la bête, 5302.,
tendement, 35, 6lil, ,3539, B628,' b,'h'omme peut, ,recevoir ',le divin
1.01:22. La volonté de l'hoQlme est et! se' l'appr.opr.ier· par ~'alfeetion,
l'être ,même de suie; etl'cntenl1e- ,et parcellqu'il,stl h'/lpPfoprie, il y
ment est l'exister ,de lai vie"prQ~- a 'pour' luid8l1'éciprQque; il, en
.dant1de l'ètre, 3;61:9,.6'002, 9282. l'estllut~ement des-,bètes il c;est
La vie de la ..olonté est la"prillci-pourquoÏ' l'h9m'11e, :ne, p~ut IJlpU­
pale vie de' l'homme, et la l'Vie de "ril'j ,,5H4. L',homme a de plus que
1,llentendemeot ,en ~procède, :585,; les bètes.lun.llie~ ,a\\oo I~ S~igneUl',
'590, 11361.9, 3742" 8885, ,\ 9282,. et pllr,. ,suite- i11 ne p~ut. IlIOul'ir,
1 1.0076, 10109, 1.0UO. L'homJ,1le .e.t 4525. L:~omme, ne: peut nullement
homme d'apl'ès la volo,oté, :et-pl!r vivre ~I',comme lea ,animaux, d'a­
suile dlaprès, l'ente,ndement,,$9H, ,près ,HinAux çommun~ ,pourquoi?
19071,1.0Q76.,Ges,deuxJacultés ifo.,l, ,6993J' r.e,$ Ihommes sont hBlJUneS
llhomme "même"1.0076, iOiD9, par rinWligenre e~ ·par, la .sagellse,
1 IOUO, :1026ft, i028!J. L'hommeieSt, . et non 'par la forme,: 4051, lJ.302.
tel.fJueJsonlces deux, facultés chézJ;'homJDe a, d'~PI'è$ le bien et le
'''loi, 7342,1 8885, ,9282, i~tl., .~l'ai,· ce,qui"fjlit .qu'i\'estllbomme et
1028/s~IPar elleuUlisi rhomme e~t . 4\jstill,ctd~6' alÜUilaul· b,j-"ltes,,363lt.
MO ,,,,0 ~~5
L'hpW,me ,~e ,na,tt ~lW,s ,~u.~~n ~a~s /es plus .&rand~" 6671, 66,26.
~xer~lce ~e ,la \')e,. maIS ,li les ,~p­ La fin f~ill'homme, l~84.',ce que
porte tous;, il en est autremeQt aes ,l'~omme aime' règne ~niverselle­
,~n'r1l~~x 'bj.~ies, 1050. t:homme ,m~nt ~ans sa pensée, quoiqu'il ne
~e"n~t(~~s,da~s le V1'ai mitur~l, ~i le sache pas, M30. ce qui ~~~e
àJ pl~~ .ror~e r~lson dans ,le, v"a, Spi­ univel'sellement chez l'homme est
rItuel" mais ~I a~prend tout; a,utre­ :~ans' touteschpses et da,ns qtiaq"e
.
ment il serail plus vil,que '
tes, 3175. L'~omme battrait dans
les bru­ qhosè; ainsi, tel est l'homme dans
le 'commun; tel il ,est dans louii!s
le rationnel, si ël,ez lui l'otll,'e n'é­ chosesèt dans ehaque chose, 6159.
,toit pas détruit, 1~02; mais main­ Tel' est 1"amo\1r dominant ~hez
,tenant il devient rationnel 'd'une rhpmme, tel est l'homme, 104P,
manière miraç,ulepse par le chemin 1568, 1~71, 3570, 6571, 6936,
exterpe, 1902. L'homme' n'e,st que 693.8, 8857, 8858, 1,0076, 1010~,
mal; illustré et montré, 37Ql. Il 101~'O" 10286. Chez cbaque hom­
e,st. plus ,mécha~t !q~e les a~i~aux me, il y a ~es biens et d~,S vrais
brutes, 637. qhez l'jlQl'llme, il ya l'enfernié,s dès l'enfance par le sei­
une, sphère cO\Dmune d'èlforts pour gneur, lesq~els sont appelés restes
rl\ir~.,le plal d.'~pr~s l'~nfer,, el upe '()'eliquiœ), 1)128.
spMre comll!une d'eff?r~s ,lPP,ur Homme intei"1le. Chez chaque
faire le, bien d':l\près, I,e ,ciel; (le là homm,e, il y a u~ homme interne,
l'équilibre, 'et l'hQmme a Ie',libre; ~n I~omme ration~el, qU,i est inter­
d,'après l'expérience, ,,~6~7. 'èhez médiaini, et un ho!,!me externe; et
l'homme hlfluent toutes' les cholles ces ,trois hommes sont très-dÎslincts
1
qu'il T'; pepse ,et qu'il' veut, 5846.
I~,·
,entre eux, 1~89, 1960. Ch,ez l'hom­
L'h,omme tout entier est à l'instar me, l'!l'om.me ,inierne est celui qpi
de' sa'vQlori'té, ~t de l'enteni.lem~'nt constitue son intime, d'il-près lequ~1
qui en procède; illustré d'après III il ,est homme, et par le'quel il est
fin, la"cause et l'effet, 10076: distingué de,s animilu~ l~rutes qui
Le çiel est dans l'homme, 3886. n'onl pas un tel intime, et c,et hom­
De là celui qui reçoit le ciel en lui me interne est comme la porte ou
dafls ce, monde yi~pt ,da~s ,le ciel l'entrée "du Seigneur, c'est-à-dire,
après la mprt, 10717. L~homme est des célestes el des spÎriluéls du
le ciel et' l'é~lise ,dans la 'forjDe la 'seign'eur 'daJl~ I\homme', 196P,
, pl~'s, peljte;' cité, 9279. L'homme, L'homme interne appartient au sei­
s'il èstoomme il le doit> n'èst autre gneur, seul, car le' Seigneur y ren­
chose que l'alfecllo,:i du bien 'et du ~~rme les b.lell~ et les vrais dOQt il
vrai,\ H~f}6. L'bop1me ,\'est autre ,gratifie l':homme dès l'enfallce; de
chose que son vrai et sQn bien; 'là 'il influe par ces biens et ces
illustre, 1~298, L'hol)lIne' est tel vrais dans l'homm~ intermédiaire
q'~''ï,1 ~S\ I~llant, au b!eD~ et n,on tel ou rationpel, et par celui-ci dans
q. U'ii~ es quant au vrai sans le,blen; )'h9mme exter~e;,1707.
iIlustl' " "!0367, Il est tel qu'est Homme rationnel. Entre"l'hom­
, son ~ .our; illus.tré, tOi 77. Il est me interne' et l'homme ext~"ne il y
tou~ e' lier dans chaque idée de la ,'a l'homme ipt~\'ieul', appelé au,si
pellsé 1 ;i~(ustré, ~ Q298. Il est dans bomme ~atio,nnel, t.70~, L'homme
le~ plHs:,~e~tes c~oses. tel ql,I'i1 est ra'ionnel. étant interm~dÎld~,
426 HO HO
communique avec l'homme interne vers le ciel, et en bas vers le mon­
où, est le bien même et le vrai de, ;iïoi", ?6M" 7607. Quand il re­
même, et communique aussi avec garde en haut, Il est dans la lu­
l'homme externe où est le mal et mière du ciel et voit par celte lu­
le faux, 1702. mière; mais quand il regarde en
flomme externe. On pense au­ bas, il est dans la lumière du mon­
jourd'hui que les choses qui consti­ de et voit par celte lumière, 3167,
tuent l'homme externe sont seule­ 10134.11 ya chez l'homme descente
ment celles qui appartiennent à son du monde spirituel dans le monde
corps, comme ses sensuels, à sa­ naturel, 3702. Par l'homme seul il
voir, le toucher, le goût, l'odorat, y a une descenle des cieux dans le
l'oule et la vue, puis les appétits et monde, et une ascension du monde
les voluptés; mais ces S~..Q.s~!..c:~­ " dans les cieux, 4M2,
stituent l'homme extim~ ~':Ii est L'homme inlerne, qui est spi ri­
purement corporel, l718. Ce qui , tuel, et l'homme externe, qui est
constitue proprement l'homme ex­ , nalurel, ,sont absolument distincts,
terne, ce son t les scientifiques qui , 1999,2018,3691,4459. La distinc­
appartiennen tilla m-émolre et les tion est comme celle qui existe'en­
affections qui apparuëïiiient 11 l'a­ tre la' c~use et 'l'effet, et enlre l'an­
mour dont l'homme a été imbu, et 1 tél:~r ~t!e. p~~.~~rieur, ei il n'y a
aussi les sensuels qui sont les pro­ pas continuiLé, 3691, 5145, 5146,
pr~s de l'esprit, avec les vo~és 5711, 6275, 6284, 6299, 6326,
qui aussi sonl chez les esprits, 6465, 8603, 10076, 10099, 10188;
1718. . ., par conséquent la distinction est
De l'Homme interne et de comme entre le ciel et le monde,
l'flomme externe. Chez chaque ou entre le spiriluel et le natljrel,
homme, il Ya un homme interne 4524, 5128, 5639. Les intérieurs et
et un homme ex terne, 8742; l'in­ les extérieurs de l'homme n'ont pas
terne est celui qui est appelé hom­ entre eux continuité, mais ils sont
me spirituel, et l'externe celulqui distincts selon les degrés, el chaque
est appelé homme naturel, 8742. degré a sa limite, 3691, 4145, 5U4,
Voir HOMME SPIRITUEL ET HOHMB 6326, 6465, 8603, 10099. celui qui
NATUREL. Ce que c'est que l'homme ne perçoit pas les Intérieurs et les
interne, et ce que c'est que l'hom­ extérieurs de l'homme selon les de­
me externe, 9701 9709. L'homme grés, el qui ne comprend pas quels
interne qui est spirituel a été formé sonlles degrés, ne peut ~aisir l'in­
11 l'image lillQiel, el l'homme exler­ terne et l'externe de' l'homme,
ne qui est naturel a été formé à l'i­ 5146, 6lt65, 10099, 10181; voi7'
mage du monde; comment? et c'est DEGRÉS. Les extérieurs ,sont plus
11 causé-CïeCëla que l'homme a été éloignés' du divin chez l'homme,
appelé microcosme pal' les anciens; c'est pourquoi Ils sont 01 scurs res­
3628, 4523, 4524, 6057, 631lt, 'pectivement, et Ils sont. ~m..!!!!1!1s,
9279, 9760, 10156, 10472. Ainsi 6451 i et aussi l'espècfivel ent dés­
daDs l'homme le monde spirituel et ordonnés, 996, 3855. Les 1 térieurs
le monde nalurel ont été conjoints, sont plus parfaiLs, pal'ce q 'Ils sont
6057, 10472. Par suiLe l'homme est plus rapprochés du divi n, 5146,
tel, qu'il peut regarder en haut 5147. Dans l'interne de l'hl.omme, il
HO HO 427
y a des milliers de milliers de cho­ où tout est tumultueux, 5396.
ses qui dans l'externe apparaissent L'interne de l'homme' peut voir
comme un seul commun, 5707. Par toutes choses dans l'externe, mais
conséquent plus la pensée eUa.~r­ non vice ve1'sâ, 1914,1953, 5427,
ception de l'homme sont intérieu­ 5428, 5677. C'est l'homme inter­
res, plus elles sont claires, 5920. Il ne qui vit dans l'homme externe,
suit de là que l'homme doit être et qui influe dans celui-ci et le gou­
dans les internes, H75, 4666. verné, 4053. Quand l'homme vil
Chez l'homme qui est dans l'a­ dans le monde, il pense d'après
mour et dans la charité, les inté­ l'interne dans l'externe, ainsi sa
rieurs qui appartiennent au mental pensée spirituelle influe dans la
sont élevés en actualité par le Sei­ pensée naturelle, et s'y présen le na­
gneur; autrement ils regarderaient turellement, 3679. Quand l'homme
en bas, 6952,6956; voir MENTAL. pense bien, c'est d'après l'interne
L'influx et l'illustration procédant ou le spirituel dans l'externe ou le
du Seigneur chez l'homme sont une naturel, 9704, 9705, 9707. L'hom­
actuelle élévation des int~rieurs pal' me externe pense et veut selon la
le Seigneur, 7816, 10330; voir IN­ conjonction avec l'homme interne,
FLUX, ILLUSTRATION. L'homme est 9702,9703; voir PENSÉE. Tant que
élevé quand il regarde vers les spi­ l'homme vit dans le monde, il ne
rituels, 9922. Autant l'homme est perçoit ni la pensée ni l'affection
élevé des externes vers les inté­ qui sont dans l'interne, mais il
rieurs, autant il vient dans la lu­ perç.oit celles qui par suite sont
mière, pal' conséquent dans l'intel­ dans l'externe, 10236, 102ltO. Mais
ligence, et c'est là être tiré hors des dans l'autre vie les externes sont
sensuels, comme disaient les an­ enlevés, et l'homme est mis alors
ciens, 6183, 6313. L'élévation hors dans ses internes, 8870. Alors on
de l'externe vers les intérieurs est voit clairement quels sont les in­
comme l'élévation hors du brouil­ ternes, 1806, 1807.
lal'd dans la lumière, 4598. L'interne chez l'homme produit
II Ya influx du Seigneur à tra­ l'externe, 994, 995. Et l'interne
vers l'homme interne dans l'hom­ alors se revêt de choses par les­
me externe, 1960, 5H9. Les inté­ quelles il puisse produire l'effet
rieurs peuvent influer dans les ex­ dans l'externe, 6275, 6286, 6299;
térieurs, et non vice versâ; ainsi, et par lesquelles il puisse vivre
il y a un influx spirituel, et non un dans l'externe, H 75, 6275. Le sei­
influx physique, à savoir, un influx gneur conjoint l'homme interne à
de l'homme spirituel dans l'homme l'homme externe, quand i1I'égénère
naturel, et non un influx de l'hom­ l'homme, 1577, 1594, 1904, 1999;
me naturel dans l'homme spirituel, voir RÉGÉNÉRATION. Chez l'homme
3219, 5119, 5259, 5427, 5628, qui n'a pas été régénéré, l'homme
5677, 6322, 9109, 9HO. Il ya des externe commande, et l'homme in­
degrés, comme ceux d'une échelle, terne sert; mais chez l'homme_q\li
depuis les intérieurs jusqu'aux ex­ uté régénéré, l'homme interne
térieurs chez l'homme, 5J H. Le com!!ljll!~~, et l'homme externe
Seigneur par l'interne, où tout est seri, 8743. Comment l'homme in·
paisible, gouverne les externes, terne est régé~éré, et comment en·
~ ~, ,ffP
luite l'bqwmeex,~rne lest r~géqé-, vin,llIJ,i ,AADL..~aq,8.le _ci~l, et l'hom­
~é.. 87116,' L'~~!Dme ext~rqe, rame­ ,rnë extel1le est respecliv.ement le
né dans l'ord,J'e par l'1,lomme in­ mOQde; parce qu'en' lui ont été in­
terne, est alors subordonné, 9708. scritl\S,le~;lois de 1.'9rdre divin qui
L'h~m\lle e~terne doit être sou­ sont dan~ le monde, 4523, 4524,
P,lis et subordonpé à l'homme in­ ~368, 601.3, 9278, 9279, 9283,
terne, 5077 ;5i2~; 5128, 57~6, 9709, 1.01.56, 1.0h72. D'homme in­
~\Ih7, 1.0272. L'externe a été créé terne l'homme est devenu homme
de manière qu'il 59it au service de externe, et cela successivement,
l'interne, 59h7. L~interne doit être 6630. Il n'y a pas conjonction du
l,e .maUre, ,et l'e~\çrne doit être son ciei avec l'homme externe sans
Jllil,listre; et so~s un certain rap­ l'homme interne, 9380. Le,s maux
port son serviteur, 1.0h71. et les faux du mal ferment l'homme
L'homme externe doit être en interne, et font que l'homme est
cqrresp(lDdance avec l'homme in· seulement dans les externes, 1587,
terne, pour'qu'il y' ait conjonction, 10h92 j principl!r,e1'I\ent les maux
5h27, 5628, 5h77. Quel est l'exter· provel!ant de l'amour de soi, 1.59h.
ne quand il correspond à l'Intel'ne, Les intérieu~s sont fermés, et
et quel il ,est quand il ne cones­ l'occlusion pénètre vers les exté­
pond pas, 3h93, 5h22, 5623, 5h27, rieurs jusqu'au sen$uel, silé'ai­
5h28, 5677, 55H. Dans l'homme vin est nié~ 65~h. Chez les iiïiëÎli­
~xterne, il ya des choses quicorres­ gents et leS savants ,du monde, qui
,pondent et concordent avec l'hom­ se confirment, d'après les sciences,
me interne, et il y en a qui ne cor-, cQntr,e les choses qui sont du ciel
respondent pas et ne concordent' et de l'église, /'h0!!1Jll_e, int~rne est
pas, 1.563, 1.568, 33h9. plus fermé que chez les simples,
L'externe -tire sa qualil~ dé l'in­ 1.Oh92. -­
terne, 9912, 9921, 9922. ,Combien Pl;li~que l'homme interne est
est grande la beauté de l'homllle dans la lumiere du ciel et l'homme
exferne, qUlÎlId il a été conjo~nt à externe dans la lumière du monde,
l'homme interne! 1590; et~!!!­ c'est pour cela que ceux qui sont
bien est grande sa laideur, quand dans l'externe sans l'interne, c'est­
il n'a pas été conjointl 1.598; L'a-, à-dire, ce1,J,x chez qui l'in.te.r.~e ~ été
mour envers le Seigneur et la cha· fermé, ne-s'occupêrit pas des lntel"
rilé à l'égard du prochain conjoi­ nesqui appartiennent au ciel et'à
gnent l'homme externe ~ l'homme l'église, 'hllM, h9h6. Dans l'autre
intem,e, 1.594. Si l'homme interne vie, ils De supportent même pas les
'n'a pas été conjoint à l'homme ex­ internes, U169h, 1.0701, 1.0707. Ils
terne, il n'y a aucune tructiflcation, ne croieI!.tà rien, 1.0396, 10h-00;
8987. 10h11, 10l129.ii's'ïï'alîiiim,t et ai­
L'h9mUle iQterne a ét,é ,ou.!.ert ment le monde pal' dessus toutes
chl\z celui qui est dans l'ordre di­ chose~, ~Oll07, 1.0h1.2, 10420. L~~J'8
vin, mais il 'a été fermé chez ~h,1Ï intérieurs, ou les choses qui ,appar­
qui n'est pas dans l'ordre dlvi~, liéiinêii1li la pensée et à l'aft'ection,
8513. L'homme interne est respeé­ sonl..,soul\lés, corrofi.lpus et .~rorQ·
livement le cieÇ parce qu'ëiiïui ont nfts, de quelque mapière qu'lis ap­
i'lé,inscriles 'his lQis de l'ordrêJi:', para\ss~nt ~~DS les externes, H~2,
HO It~ m
70ltO, 97051. ~7b~. ~es)i1é'és dé lèÜ.r, s?nt appelés liens de la ~n,~è1Jce,
I)ensèe &6tlt "!atéTlelles, ,et nullé­ 181. L'homoie sptritm!1 fll'coklnall
rriënt 'spfrituelies, 10582. Quels 'que tous les "tais et les blélls qui
sont ceux .chez qui l'interne qui re- Is66't chèz' lui' appârtiennent a'll'$ei­
garae le ciel est fer~é, li459, 9'709,gnèur; mals de bouche, parce qu'il
11l28l1, 1028'6, fllà29, 10472,10602; le sait d'après la Parole, 123.
10683. Autant l'homme interne qui' Homme céleste. Cet homme croit
est~iriluel est oirvert, autant'Sont et per'çoit lè' vrai et le bien spiri­
muhipilés les vrais et les biens; et tuels et célestes, et' ne' reconnaît
autarttl'homme interne q'ui est spi­ d'autre Coi que celle qui procMe de
rituel est fermé, aulant les vrais et l'à/noûr, qui le dirige alJ~si 'dans sès
les 'bièns s'évanouissent, 4099. actions,8t. Les fir'ls de l'hotllme cé-
Homme mort (o'u natUl'el non 1 leste regh'tderitle Seigneur, el ainsi
régénéré). Cet homme ne recobrialt' ISOn royaûme et la vie éternelle, 81.
d'autre vrai ni d'autre bien que ce L'homme céleste il'eSt point dans
qui appartient au corps el au mon­ le combat; ~i les maux et lel; faux
de; c'est aussi ce qu'il adore, 8i. ' il'âssaîilent, il les méprise; auslii
Les fins de l'homme morl'regardeilt esl-ce pour cela qu'il est aPl1elé
1

seulemehlla vie du ~brps eldu mon­ Vàinqueur: il n'a pas de lIe~s ap­
de; il ignore ce que c'est que la parents qui le dirigent, il est libre;
vie élernelle, êl ce que c'est que le' ses lIèns, qui n'apparaissCiit poiot,
seigneur; et s'il le sait, JI n'y croit sont les per~pti6ns du bjen' .~t d!1
pas, 8i. L'homtne moi'!, quand il vré!J, 8i. L'homme céleste recon­
·,est dans le combat, succombe pres­ naU que tous les biens et les nais
que toujours; et quand il n'est pas q.uL~ont chez Lui appartiennent au
dans le combat, les maux elles faux seigneur, parce qu'il le perçoit, 123.
domi'nenlthez lui, el il est escl'ave: De l'Homme spirituel et de
ses Iienss'o'n't des Iièns externes; l' Homme naturel. Chez chaque
par exemple, la crainte de la loi, de' homme, qui esl dans l'ordre divin,
perdrela'vie; les riChess'es, le lucre il y a un inlerne qui est appelé le
ella téptllalion en vue de ces choses, spirituel 'ou l'homMe spirituel, el
81. 'l'o'ul ce qui est chez lui, l'hom- un externe qui'eslappelé le naturel
Ilie moildain et corporel dit que ou l'homme naturel, 978, lot5,
celà lui apparlient, et il pense que 4459, 6309, 9701 à 9709; voir
s'il le '(lerdait, il périrait entière­ HOMME INTER;"E ET HOMME EXTER­
lIlent, 123. NE. La vie de l'bomme' nalurel esl
Homme spirituel. Cet homme contraire à la vie1de l'homme spiri­
reconnalt le vrai et le bien spiri­ ltuel, avant que l'homme soit régé­
laels et céleste's, mais d'aprèS la néré; illust1'é, 3913. L'homme pd­
foi, d'après laquelle aussi il agît, rënient naturel est darls l'enfer,
mais non de même d'après l'amour, à moins qu'il ne devienne spirituel
81. Les fins de l'homme spirituel Ipar la régénér~tion, t.l1156. L'hom­
regardent la vie éternelle, Qt ainsi me spirituel est dans là lumière du
le seigneur, 81. L'homme spirituel ciel, et l'homme nalurel dans la
est dans le combat, mais 'il' est tou­ Ilum'ière du monde, 5965. L'bomme
jours vainqueur; hJs liens pal' les­ naturel ne peul rien discerner de
quels il est dirigé sont internes, et iIIil-mème, mais c'esl d'après l'hom­
--
430 HO HO
me spirituel, 5286. Le naturel est spkituel est dit senir l'homme na·
comme une face dans laquelle les turel, quand celui-ci d'après l'in·
intérieurs se voient, et de la sorte tellectuel cherche des confirmatifs
l'homme pense, 5165. L'homme pour les choses qu'il convoite,
spirituel pense dans l'homme nalu­ principalement d'après la Parole,
rel, ainsi naturellement, en tant 3019, 5013,5025, 5168. De quelle
qu'il vient dans la perception sen­ manière apparaissent dans l'autre
suelle de celui-ci, 3679, 5165, vie les hommes purement naturels,
6284, 6299. L'homme spirituel ne et quel y est leur état et leur sort,
voil rien, à moins que l'homme na­ 4630, 4633, 4940 à 4952, 5032,
turel ne corresponde, 3493, 3620, 5571.
3623. L'homme spiriluel peut voir Homme naturel. Les vrais qui
ce qui se fail dans l'homme nalu-, sont dans cet homme sont appe­
rel, et non vice versâ, parce que le lés scientifiques el connaissances,
spirituel influe dans le naturel, et 3293. Dans l'homme naturel consi­
que le naturel n'influe pas dans le déré en lui-même, il ya une imagi·
spirituel, 3219, 4667, 5H9, 5259, nation matérielle, el il ya des affec­
5427, 5428, 5477, 6322, 9109, lions telles que son t celles des bêles,
9ilO. L'homme naturel d'après sa 3020; mais le cogilatif etl'imagina­
lumière, qui est appelée lueur de lif réels viennent de l'homme spi­
la nature, ne sail rien concernant riluel, quand d'après lui l'homme
Dieu, ni concernant le ciel, ni con­ nalurel voit, agil et vil, 3493,
cernant la vie après la mort, et s'il 5422, 5428, 5427, 5428, 5477,
en entend parler, il n'en croit rien, 55H. Les choses qui sont dans
à moins 'que dans celle lumièl'e l'homme nalurel sont communes
n'influe la lu'mière spirituelle, qui respectivement à celles qui sonl
est la lumière procédant du ciel, dans l'homme spirituel, 3513,5707;
8944. et ainsi elles sont respeclivement
L'homme naturel est de lui-mê· obscures, 6686. Il Ya chez l'hom­
me opposé à l'homme spirituel, ,me un nalurel inlérieur et un na­
parce que par naissance il lui est turel extérieur, 3293, 3294, 3793,
opposé, 3913. C'est pourquoi tant 5U8, 5126, 5497, 5649. Il Y a
qu'ils sont opposés l'un à l'au­ aussi un médium entre 'eux, 4570,
tre, l'homme sent du déplaisir à 9216. Les exonérations de l'homme
penser aux spirituels ct aux céles­ spirituel se fonl dans l'homme na.
tes, et du plaisir à penser aux na· turel, et par lui, 9572. Ceux qui
turels et aux corporels, 4096; il font le bien d'après le seul penchanl
éprouve du dégoût pour les chOses nalurel, et non d'après la religion,
qui sont du ciel, et aussi au seul ne sonl pas reçus dans le ciel, 8002,
nom de spirituel; d'après l'e:vpé. 8772.
!'iencc, 5006, 9109. Ceux qui sont lIomme sensuel. Le sensuel esl
purement naturels regardent le le dernier de la vie de l'homme; il
bien et le vrai spirituels comme des est adhérenl et inhérent à son cor­
serviteurs, 5013, 5025 j lorsque r,c­ porel, 5077, 5767, 9212, 9216,
pendant l'homme naturel doit être 9331, 9730. Est appelé homme sen­
subordonné à l'homme spirituel, et suel celui qui porte des jugements
le sel'vil', 3019, 5168. L'homme et tire des conçlusions au sujet de
HO HO 431
toutes choses d'a,prèS les ~'!!A.u corporel est l'externe, le nalurel est
corps, et qui ne croit que ce qu'il le moyen, et lerationnel est l'inté­
peut voir de ses yeux et toucher de térieu\'; autant chez l'homme l'un
ses mains, disant que cela est quel­ r~gne plus qu'un autre, autant
que chose, et rejetant tout le reste, l'homme est dit corporel, ou natu­
5094, 7693. Un lei homme pense rel, ou rationnel; ces trois parties
dans les extrêmes, et non intérieu­ de l'homme communiquent d'une
re~l..en soi, 5089, 5094;-6564, mllDière admirable, à savoir, le cor­
7693. Ses intérieurs ont été fermés, porel avec le naturel, et le naturel
de sorte qu'il n'y voit rien <lu'vrai avec le rationnel, 4038. Dans le
spirituel, 6564, 6844, 6845. En"un moment que l'homme naU,'11 es't
mot, il est dans une grossière lueur pufemènt corporel, mais il y a en
naturelle; ainsi, il n_e lle.I.ÇQ!1 rien lui cette faculté qu'il peut être per­
de c::e_qui. eilLdans la l!l.mi~re du fectionné; ensuite il devient natu­
ciel, 620i, 6310, 6564, 684!!, 6845, rel, et enfin rationnel, 4038."" Le
6598, 66i2, 6614, 6622, 6624. Par corp.!W.ll communique avec le natu­
suite il est intérieurement contre ièl par les sensuels,' et cela d'une
les choses qui appal1tiennent au ciel iliânière distincte par les sensuels
et à l'église, 620t., 6316, 6844, qui appartiennent à l'enîéndemè~t
6845, 69!!8, 6949. Tels deviennent et par ceux qui appartiennent à la
les érudits qui se sont confiI:més volonté, 4038. Le _çgr~el de
contre les vrais de l'église, 63l6. l'homme apparaH aux esprits com­
Lés hommes. sensuels SO!!t Jl.1.!!§. 1'1)­ me une masse noire; et chez clmx
sés et plus remplis de malice que quisont dans là foi, comme du
tous les autres, 7693,. 10236. Ils bois; d'après l'expérience, 5865.
raisonnent avec rigueur et adresse, Esprits et anges chez l'homme.
parce que l~ul--nell.$~.Le_st.§i.p.!~ L'homme, même quand il est dans
d~J~.!...p~role, ~!e~ll!!1l.~ue le monde, est, quant à ses inté­
en elle, et parce qu'ils place!!t tou.te rieur~J ainsi qua!)t à1'esprlt 'ou à
intelligence dans le disço-ürs provè­ l'âme, au milieu d'esprits et d'an­
nant de la mémoir6.seule, 195, 196, ge,§ quï"sont tels qu'il est IUl=-mèiiîe,
5700, 10236. Mais ils raisonnent 2379, 3645, h067, 4073, 4077.
d'après les illusions des sens, par Chez chaque homme, il ya au moins
lesquelles le vulgaire est séduit, deux esprits ct deux anges, 697.
5084, 6948, 6949, 7693. Les ava­ L'homme a été créé de teUe sorte,
res, les adultères, les voluptueux qu'il pût être avec les anges, et que
et lesfoûrlYessont principalement les anges pussent être avec lui,
des hommes sensuels, 6310. Il Ya i880. Pour que l'homme ait com­
des hommes sensuels non mé­ munication aXec le monde spiri­
chants, parce que leurs intérieurs tuel, il faut qu'il lui soit adjoint
n'ont pas-été autant fermés; de leur deux esprits de l'enfer et deux an­
état dans l'autre vie, 6311. ges du ciel; sans eux il n'aurait au­
H.omme COl'poTel. En quoi il cune vie, 5993, 5848, 5849. Sans
consiste; VOil' HO~UIE EXTERNE. celle communication avec le ciel et
Chez l'homme, il y a trois choses l'enfer, l'homme ne pourrait pas
dans le commun, à savoir, le co\'­ même vivre un instant; expérien­
parei, le naturel et le ratiC;mnel; le ce, 5849, Si les esprits de l'enfer
43! Ho HW
élident' ôléh, l'MAIme' mburtalt, 5881. b'hitftllJlel peét 'pané, avec"
5849i 5854., ~IlS' ,nlêmes esprils ne' leW espl'itliJetlJelJ 'à'n~s~ et les'ao"
demeurent pa's perpétuellementchez tiedS' 1Iliiill1bo'rre lllm!" 'onl'fl'.em~ ,
l'h6iilhi~, niais ils' soril'changés se- meiirpiliilt!'avl!bieUr', &11, 68~ 069,
Ion les états d~ 'l'boulIne; à savoir, 78A~ UiSla,i636, 780~\ mais all­
selon les 'états dé' san' aft'ecHon, ou jOll'td1lhiHJlelltldlingeremfde partél"
de son ambur et d~ ses fins; les ll\/éi;' eût'; à 'moiO's' q~ 'l'i1oMDe; ne'
premiers sont éloignés 'et d'autres' sottdant la 'vraie'foi, M.'De:soi"con­
les renlpladent~ 5861. Tel est duU par le" Seigneur, 78C.~ 9438)
l'hornmè lul~m'êihe, tels' solÙ les es- l é'751 l' Il est dangereuX! pour 11hom-1
pi'its chei l'homme; s'il esl !aval'e, ~':qoe le ciel' lui 'soit OU\l8rt, et
il' Ya che~ lui des esprits avares, qü'lI parle avéO les. esprits et les
s'it est, elc., 5851. Quand les es" anges,' 78&~ CoIilJilieD i1"cst dange­
priLs a'rl:ive'nl chez l'homme, ils èh~ reUI pour' r:homm& d'être en Ulle
lre'nt 'aussitôt dans loul'es les cho- vivante communauté avec des es­
ses d~ sa mémoire, 5853, 5857, prlts, Il moiDsqu'Ui'ne l soit dllns/le
58'59, 58"60. Ils croient que les cho-' bien'de'la foi 1 5863. L'hommé.n'esl
ses qui appartiennent à l'homlne pas vu pat le1l11esprl'ts, de même
sont'à eux, 5863, 5858. Les esprits ,que les esprits ne sont pas vus par
ne saveilt pas qu'ils sonl chez ,l'homme, 5850. Les' esprits' chez
l'h6mme, 5862, 6192. S'ils le sa·' rhomme ne peuvent rien voir de ce
valenl, ils le perdraient, 5863: k}ui esl dans nolre' monde solaire;
5866. Qtland les esprits viennent 1 /:i1S 'voient seulement par les yeul dè
vers l'honlme el entrenl dans ses l'homme avec lequel ils parlenl,
affections, ils ne connafssent autre l ,1880.
chose, sinon que ce qUi esl à l'hom- ~ L'Homme ap,'ès la moN. Aussi·
llie' eslàeux, 4186. Les anges'd'a- tôl après la'mort l'homme'vit,hom­
pi'èS l'ordre cé'lesle savenl toutes l é j qûbiqu'on'lne le croie'pas SUl'
les cIio~es qui sont dans l'homm'~,' tnb1l'e lerre; el cela; parlle qu'on
3626. 'l';es' espHt's influenl dans 'les 1 !pe'nse sensüellelIleIJt que" le corps'
pensëes (co(Jitata), el les anges " ~eul vil; mais toujours est-il que
dans les fins el par les bons esprits Iquand 'On ne pimS'8'pas au doctrinal
dans les'choses qui appartiennenl: ~ur le jugement dernier, on croit
à la charité et il la foi chez l'hom-' l,qu,on vivra aussil0laprès la:morl;
me, 585a~ Les maliVais esprils qhi illUSll'é de diverSè8 manières',
sonl ch'ez l'hbmme sont de l'enfer, i 10758.' L'homme après la mort
il' est vrai, mais quand ils sont chez 1 lapparall comme homme de la lête '
lui He ne sonl pas dans l'enfer, ils aux pieds el 'Cst'doué aussi des mê­
en ont élé tirés; ils sont dans le: ,mes !faéullés, 5886: Il esl pareille·
monde des esprits, el alors dans l 'meril'dansl urie vie active el s80s1­
les amou'rs dé l'homme, 5852.: live, et aussi dllns Uile forme Ihll­
Quand l'homme vienl dans l'autre' maine, comme dansi le monde,
vIe, il De peul pas croire qu'il y ait: niàis 'plus 'parfaite, 4659; il possè­
eu chez.llii, quelqu,e, esprit;, c'est' Ide lOllt~s le~ s,ensalions qu'il' avail
pourquoI, s'Ille déSll'e, on lUI mon· 1 quand Il vlvall dans le monde,
lre la 'sociélé d'esprils avec Jaquelte 14794. L'homme r.essuseile seule­
il avail été en commerce, elcl,' .menl quanl-à l'ès'pt'il et non quant'
HO HO 433
au corps; le seigneur seul est res- est signifié l'église e!.~!2.~!.~'é­
suscité quant au corps, 1729, 2083, glise, 768, 10545. Adam ou l'hom-
5078,10593, 10594, 10825. L'hom- me, c'est la très-ancienne église,
me après la morl a avec lui la mé- 477,478,479. Créer l'hom!l1~, c'esl
moire de loules les choses qui ont insta.l!..rer l'~glj'$e, 16, 88, 10373,
cté sienncs dans le monde, 2476 à 10545. Dans les prophèles, pal'
2486; pl'ouvé pal' l'ex7Jél"ience, l'homme et pal' le fils de l'homme,
24~1 à 2486: mais il ne peut rien il est entenùu dans le sens suprê-
tircr de celle mémoire, comme il le me le Seigneur, el dans le sens in-
faisait dans le monde, ct cel<\, pOUl' Lerne la sagesse el l'in telligence, et
plusieurs causes, 2476,2477,2479. par suite quiconque a élé régénéré,
Les hommes devenus esprits reslent 49. L'homme sign. le bien,4287;-
près de leur terre, 7800, 99G8. le bien de l'église, 8571,8902;-
L'esprit, dans l'autl'e vie, apparail l'affection du bien intérieur, 7872.
eomme llOmme avec toutes les cho· L'homme et la bêle sign. le mal in-
ses qui appartiennent à l'homme, térieur el le mal extérieur des cu-
6054. L'âme est l'homme même qui pidités, 7424, 7523; c'est aussi le
vit après la mort, mais il est plus bien ou le mal, intérieur ct exté-
convenable de dire l'esprit ou l'hom- rieur, 742!.J, 7523. « Depuis l'hom-
me intérieur que de. dire l'.lme, me jusqu'à la bête, Il ce sonlles cu-
6054. Chacun apparail dans une' pidilés in lérieures et les cupidités
forme humaine, selon la réceptiou extérieures, .7872.
du bien et du vrai procédant du HOMME, Vi?.. Vhomme (vil') esl
Seigneur i ainsi, les anges du ciel l'intellectuel, ainsi le vrai; el l'hom-
dans une forme belle, et les esprils me (homo) esl le volontaire ou le
infernaux dans IIne forme il peine bien; il/US/l'cf, 9007. Quand il esl
humaine, et comme des monstres, dill'homme (Vil'), l'épouse esll'af-
6605,6626. Dans l'aulre vie, autant fection du bien; quand il est dit
on est dans l'ordre ou dans le bien, l'homme mari (Vil' lIla,'itus), l'é-
autant on apparail comme homme; ponse est l'aITeclion du vrai, 4510,
ct autant on n'est pas dans l'ordre L'église esl cl~C1'ilc dans la Parole,
ou autant on esl dans le mal, autant ou pal' l'homme (vir) el l'épOUtie,
ou apparaH comme monstre, 4839. ou pal' l'homme (homo) el l'épou-
Tous les états de l'homme revien- se, 915; quand c'esl par l'homme
nent dans l'autre vie, 823; l'hom- (vi/') et l'épouse, pal' l'homme esl
me les emporte tous avec lui, de signifié l'intellectuel ou le vrai, el
sorte qu'il esltel qu'il avait élé dans pal' l'épouse le volon taire 011 le
le corps, 4663, G977. L'homme, bien; quand c'est pal' l'homme
après la morl, l'este tel qu'est sa (/tomo) et l'épouse, pal' l'hoflllne
volonté, cl l'enlendement qui en est signifié le bien de l'amoul" ou
Ill'ovient i et alors t~utes les choses l'amour, el pal' l'épouse le vrai de
qui appartiennent à s{)n entende· la foi ou la foi; ainsi, pal' l'JlOmllil~
ment, et non en même temps à sa (homo) l'e.ssenliel de l'église, el pal'
volon lé, s'évanouissent, parce qu'cl- l'épouse l'église elle-lnêltle, 915.
Ics ne sont pas dans l'homme, D069, Quand, dans la Parole, il esl dille
9071, 9282, 9386, 10153. mari el l'épouse, le mari siYll. le
/lall~ b~ Parole, pal' .1'hoDl.!,l1e il bien el l'épouse le vrai; il en esl
1. 28.
434 HO HO
autrement quand le mari est appe­ Quand les hommes représentent
lé homme (vi1'), alors l'homme sig. le vrai, leurs femmes représentent
le vrai, et l'épouse le bien, 2517. le bien, 8337. Selon l'ordre divin,
Quand il est dit l'homme (vil') et les hommes sont dans les sciences,
l'épouse, l'homme est le v'rai ou le et les femmes dans les affections,
. faux, et l'épouse le bien ou le mal; 8994. Pourquoi tant de lois dans
quand il est dit le mari et l'épouse, l'église juive sur la prérogative de
le mari est le bien ou le mal, etl'é­ l'homme et l'obéissance de l'épou­
pouse le vrai ou le faux; la raison se, 568. Qui sont ccux qui, dans la
de cela, c.'est que dans l'égli_se _ç~­ Parole, sont appelés hommes vi­
leste le mari était dans le bien et vants, et ceux qui sont appelés
l'épouse dans le vrai de ce bien, hommes morts, 7494.
tandis que dans l'église spirituelle HOMME (le Très-Grand), Maxi­
l'homme est dans le vrai' et l'épouse mus Homo. Le ciel dans le com­
dans le bien de ce vrai, 4823. Hom­ mun est comme un seul Homme, le­
me savant (vil' sciens) se dit de l'af­ quel pour cela même est appelé le
fection du vrai, 3309, c. L'homme très-grand homme, 2988, 2996,
(vil' homo), c'est le vrai qui pro­ 362!J 11 3649, 3741 il 3745, 4625.
vient du bien, 4287, f. Le ciel correspond au Seigneur, et
L'homme (vi?') sign. l'homme in­ l'homme qUa'Ilt à toutes choses en
terne, ou l'intellectuel et le ration­ général et en particulier correspond
nel, 158, 265, 7[19,1007. « L'hom­ au ciel; de là le ciel est le très­
me il son frère,l) sign. mutuelle­ grand homme, 362411 3649. Tontes
ment, parce que l'homme sign. le les sociétés dans les cieux consti­
vrai, et le frère le bien, entre les­ tuent comme un seul homme, 68[1.
quels intervient le mutuel même, Le ciel pOUl' cela même et à cause
[1725. « Homme de champ, Il c'est de la cOl'respondance est appelé le
le bien de la vie d'après les doctri­ tl'ès-grand homme, 1276. Toutes
naux, 3310. « L'homme avec son les sociétés célestes appartiennent
frère, " c'est le bien du vrai, 3459. à quelque province dans le COl'PS,
I( L'homme dit il SO!l' frère, Il c'est et le ciel est le très-grand homme,
la perception commune, 5498. Il Ils 2996, 2998. Le très-grand homme
ne virent point, l'homme son frère, Il est tout le ciel respectivement fi
c'est qn'i1s ne per(.:urent le \'l'ai l'homme, mais le tl'ès-grand hom­
d'aucun bien, 7716. I( L'homme et me dans le sens supl'ême est le Sei­
le compagnon, c'est, non dans
1) gneur seul, 3637. Le très-grand
deux, mais dans un seul, 9149. homme vient de l'influx du Sei­
(( L'homme à son prochain, Il ou gneur, qui seuL~~homme, eruè
(( l'homme à son compagnon, Il c'est là viennent les spiritŒêls-et les cé­
mutuellement et la conjonction du lestes qui sont chez l'homme, 3741 à
vrai et du bien, 10555. Les jeunes 3746. Le très-grand homme est le
hommes, dans la Parole, sign, l'en­ ciel tout entier qui, dans le com­
tendement nu vrai ou l'intelligent, mun, est la ressemblance et l'image
7668; les hommes ont la même si­ du Seigneur, 3883. Toutes les par­
gnilication, 158, 265, 749, 915, ties du corps corl'cspondent au très­
1007, 2517, 3iiM, 3236, 4823, grand homme, 3021. Tous ceux qui
9007. viennent dans le ciel sont organes
HO HO 435
ou meOlbJ'es du très-grand homme, homme ceux qni sont dans l'amour
3631. Les variétés dans le très­ de soi et du monde, 11225. L'hom­
grand homme sont innombrables, me a une situation dans le très­
et sont absolument dans le rapport grand homme, quant à l'âme, lors­
dans lequel les organes, les mem­ qu'il vit dans le corps, 36lJlJ, 36li5.
bres et les viscères sont dans Il Ya aussi influx et correspondan-'
l'homme ou dans le corps humain, ce du très-grand homme avec les
37lJlJ, 37lJ5; en général, elles se bêtes, mais c'est selon la forme de
réfèrent aux choses qui appartien­ leurs âmes i ainsi, autrement que
nent à la tête, à la poitrine, à l'ab­ dans l'homme; plusieurs choses SUI'
domen, aux membres de la géné­ ce sujet, 36li6. Il Ya même influx
ration, pareillement à celles qui et correspondance du très-grand
sont intérienres et à celles qui sont homme avec les sujets du règne vé­
extérieures, en quelque place qu'el­ gétai, 36118.
les soient, :37li6. Le très·grand hom­ Le ciel devant le Seigneur est
me a été distingué en sociétés in­ comme un seul homme, et aussi
nombrables, et en général en au­ l'église dans le commun, 9276, l',
tant de sociétés qu'il y a d'organes Ceux qui sont dans le très-grand
et de viscères dans le corps, 3890. homme font un dans les cieux et
Les sociétés du ciel tiennent con­ dans les terres, 2853. Il faut qu'il
stamment leUl' position, de quel. y ait un grand nombre de telTes
que manière que l'homme-esprit ou pour constituer le très-grand hom­
l'ange se tourne i et de là il est me, 6807. Les empires et les ro'yau­
éviden t que le ciel est le très­ mes sont représentés dans le ciel
grand homme par le Seigneur, comme un homme, et les sociétés
3638, 3639. Les enfers aussi ont sont représentées par les membres
une position constante sous les de cet homme i l'église du' Sei­
plantes des pieds; quelques esprits gneUJ' sur tout. le globe est ainsi
infernaux y apparaissent au-dessus représentée, 7396. Dans le très­
de la tête et ailleurs; mais c'est grand homme, la tête est le céles­
une fantaisie, 36li9. Ceux qui sont te, le corps est le spirituel, et les
dans les enfeJ's ont, aux yeux des pieds sont le naturel, 5328. Les
anges, une position opposée, la têle érudits ne savent rien du très­
en bas et les pieds en haut, 36lii. grand homme, 37li7, 37li8, 37li!J.
Pal' le très-graml homme, il y a Correspondance de tous les orga­
correspondance du divin du Sei­ nes et de lous les membres tant
gneur avec l'homme et avec chacu­ intérieurs qu'extérieurs de l'horrl­
ne des choses qui sont cher. l'hom­ me avec le très-grand homme, qui
me, 3883. Tous, dans le très-grand est le ciel, 362li il 36li8, 37lil il
hom,me, tiennent une situation con­ 3750. Correspondance du cœur ct
stante, selon la qualité ct l'état du du poumon avec le très-grand hOlll­
vrai et du bien dans lesquels ils me, 3883 à 3895. Correspotldance
sont, li32i. Au dedans du très­ du cerveau et du cervelet avec le
grand homme sont ceux qui sont très-grand homme, M39 il [10511,
dans l'amour enver's le Seigneur et li218 il li227. Correspondance des
dans la charité à l'égard du pro­ sen. en génèral avec le très-gr'and
chain, et au dehors du très-grand homme, li3i8 il !ÛJ30. corl'espon·
436 HO HO
dance de l'œil et de la lumière avec il aime, il Ilonone aussi, cal' l'a­
le tl'ès-grand homme, MûS il lt42û, mour est dans l'honneur; l'hon­
h523 à 4533. Correspondance de neur sans l'amour y esl refusé, il y
l'odeur et des narines avec le très­ est même rejeté, parce qu'il est sans
grand homme, 4622 il: 4633. Cor~ la vic qui vient du bien, 8897.
respondance de l'ouie et des oreil­ L'honneur d'aucune fonction ne ré­
les avec le très-grand homme, 4652 side dans la personne, mais il est
il 4G59. Correspondance du goût et adjoint à ln personne selon la digni­
ùe la langue, et aussi de la face, té de la chose qu'elle administre,
avec le très-grand homme, 4791. il 1Q,797.. L'honneur dans une per­
1I80S. COI'respondance des mains\ sonne, c'est l'honneur de la sagesse
des L)l'as et des pieds avec Je Irès­ etde la crainte du Seigneur, 1,0797.
grand homme, ll931 il 1I952. Cqr­ HONNEUR, Decus. C'est le divin
respondance des lomoC&el des vrai dans la forme extérieure, ct
membres de la généru.Hdn aveo le aussi sa splendcl1I', pal' conseqnent
très-grand homme, 5050 il 5061. aussi l'église spirituelle; montre!,
COl'l'èspondance des viscères iuté­ 98i5.
rieurs avec le très-grand homme, IIONNJ::URS, Honores. Chacun
517:1 il 5:189, 5377 il 5396. Corres­ peut avoir en vue les ~orineurs dans
pondance de la peau, des cheveux le monde, toutefois non pOUl' soi,
et des os avec le très-grand homme, mais il cause du prochain et de la
5552 il 5573. patrie, les honneurs étant alors des
HOMOGi:NES. Dans chacnn des de· moyens de bien faire, 6938, 7377.
grés discrets, il y a du plus pur et 1:I0NOR~, Honoratzes. « Honore
du plus grossier selon l'insertion plus que tous ceux de la maison de
lies homogènes ou d~s hétérogènes, son père, Il - (;en. XXX.lV. i9,­
514&. sign. le principal d'entre les vrais
HONNf;n; (1') est l'ensemble de de l'église chez les anciens. 4476.
toutes les vertus momIes, 29:1.5. HONORER. C'estailller. Par hono~
L'honnête et le décent sont un rel' son père il est entendu, dans le
tomme l'essence et la l'arille, 457ll. sens Întel'l1e, qne lorsqu'on llaÎt de
Le bien elle vrai (spirituel), le jus­ nouveau, c'est-à-dire, lorsqu'on est
te etl'équilable (civil), etl'honnê'te régénéré, on reçoit un autre père.
et le décent (moral), se suivent en et qu'alors on devient, son lils, et
o]'(ll'c, et sm eux cst fondée la con· que c'est,ce père ou le Seigneur qui
science, 2915. L'honnête consiste à doit être honoré, c'est-à-dire, ado­
vouloir de tout cœur du ,. 51ëi1 il ré, 3690. Honore)' son père et sa
q~~q~'un dans les-aïôses ([ui ap­ mère, c'est aimer le bien et le vrai:
partiennent il la vie civile, et le dé­ et, dans le bien et le vrai, le Sei­
cent consiste il témoigner cela par gneU!', 3703.
le langage ct les gestes, 1I57!.J. Les HORE~ VO~'CHORE~
vrais de l'état civil apparlie.nnenlau HÔTELLERIE, Divel'sol'iu'l1Z. c'est
jus~e, et les vrais de l'élat mOl'al le naturel extérieur, 5!l95, 5656.
àppartiennent il l'honnête, 8861. C'est ]"extel'lle naturel ou sensnel,
HONNEUR (1'). I:honneur siun. 7041.
l'amour; et cela, parce que dar~ le HÔTES, Hospites. Tous sont d'a­
cid l'un aime l'autl'e, et que quand bord reçus dans ]'autr'e VÎ~. COlllllJe
HU HU 437
des hôtes el des nouveaux venUs, classe cêl~te, 10254. L'huiled'onc­
auxquels de bons offices sont ren­ Hlln représentait et signifiait le di­
dus, tant que leurs intérieurs n'ont vin humain du Seigneur, i0285.
pas encol'e été mis à découvert, Par la préparation dé l'huile d'onc­
1631­ t;on 'Q ét'é' ŒécriL le divin bien dn
HÔTESSE DE LA MAISON (l'), Hos­ divin amour du Seigneur dans son
pita dornus, sign. l'affection du divin humain, et dans le sens res­
bien chez ceux qui sont dans les pectif le bien de l'amour procédant
scien tifiques, 6916. du Seigneur chez l'homme, 10266.
HUCHES, MactnJ!. Ce sont les (I!~..!!Y C'est up~.2E!.~nencemen t
plaisirs des affectiolis et aussi des q~lc:ongue, parceque c'est-le pre­
cupidités dans l'éiltel'ne naturel, mier jouI' de la seconde semaine,
parce que c'est dans la huche qn'on 20ttiJ, 8l100; c'~.§.Uillssi_llll~ autre
prépare la pâte pou l' le pain, 7356. chQse distinct~_de laprécédènle,
7967. 2866. C'est le commencement d'un
HUILE. C'est le bien de l'amour, étal nouveau, 9227. Conime prOdüil
6708. L'huile d'olive est le divin de quatre par deux, huit signille le
bien céleste, 1. 026; VOÜ· OLIVE et pJej..'! et en toute manièl;e,-9659.
OINDRE. L'olive est le bien de la Un !ils de huit jours siyn. le COIlI­
charit(j, et l'huile le céleste de l'a­ mencement et la continuité, 2633.
mour, 886,9780, 10261, et en gé­ HUlTlblE (le) sign. un commen­
nérul le bien de l'amour, 3728. cement quelconque, 8400. Le hui­
Comme l'huile signifiait le bien, tième jour siyn. le commencement
toutes les choses saintes de l'église, d'un état, 8lJ21 ;.- sign.le c.omiiiin­
comme l'antel, la tente et tout ce refilent de l'état suivant, 9228. Le
qu'elle renfermait, on les oignait sabbath le preniier joui" et le sab­
d'huile, et aussi Aharon et ses fils bath le huitième jour, sign. la con­
qui exerçaient le ministèl'e, e'lleurs jonction du vrai avec le bien, et
habits, 10268 à 10284. I~épandr(h réciproquement la conjoFlction dn
de l'huile sur le sommet d'une sta­ bien avec le vrai, 9296.
tue signifiait le bien d'où procède HmIAIN. Considéré en lui-même,
le vrai, 3728. Par dresser une sta­ l'humain'lJ'est que la forme réci­
tue de pielTe, et répandre SUl' elle piente de la vie procédant du divin,
lle l'huile, était représentée la pro­ 5256. L'humain commence dalls
gression de la glorification du Sei­ l'intime du rationnel, et s'élend de
gneur el de la régénération de là vers l'externe de l'homme, 2106,
l'homme, depuis le vrai jusqu'au 219!1. Il Ya deux choses qui pro­
bien céleste, 4582. Les lampes sont prement constituent l'humain, il
les Vl'ais, et l'huile le bien, lorsqu'il savoir" le rationnel et le naturel,
s'agit des dix vierges, !163S.' Raison 32!l5. ]J'humain même se compose
pOUl' laquelle oh faisait des aroma­ du rationnel qui est une même cho­
tes et des onctions, etc., 91194. se avec l'homme interne, ct du na­
L'huile d'olive est non-seulement turel qui est une même chose avec
le bien céleste, mais aussi le bien l'homme externe, et aussi du COI'PS
spirituel; montré, 9780, 10261. qui sert au naturel de moyen ou
Les aromates dont était composée d'organe externe pour vivre dans le
l'buile d'onction appartiennent il la monde, et sert par le natnrel au ra­
438 HU HU
tionnel, et enfin par le rationnel au saisissent pas non plus ce que «'est
divin, 3737. La conjonction du ra­ que le divin humain; pourquoi?
tionnel et du naturel chez l'homme 3212,326.1,6.689,6.692,6.726.,6.731,
constitue l'humain, et un humain 5321,6371,8878,9193,9198. ­
tel qu'est la conjonction, M.08. Le Seigneur a glorifié son hu­
L'innocence est l'humain même; main, et non son divin, parce que
car en elle, comme dans uu plan, celui-ci était glorifié en soi, 10057.
influent du Seigneur l'amour et la Le Seigneur est venu dans le monde
charité, 6.797. pour gloril1er son humain, 3637,
L'humain du Seigneur est divin 4180, 9315. Le Seigneur a glorifié
parce qu'il venait de l'f:tre du Père, ' son humain par le divin qui était
qui était l'âme du Seigneul'; illus­ en lui d'après la conception, 6.727.
tl'é par la ressemblance du père Si le divin n'eût pas été dans l'hu­
dans les enfants, 10269, 10372, main du Seigneur d'après la concep­
10823; et, parce qu'il venait du di­ tion, l'humain n'aurait pas pu êlre
vin amour, qui était en lui, 6872. uni au divin même, à cause de l'ar­
Le Seigneur a l'ait divin tout son hu­ deur de l'amour infini dans lequel
main, tant l'interne que l'externe, est le divin même, 686.9. De là on
1603, 1815, 1902, 1926, 2093, peut voir que l'humain du Seigneur
2803; c'est pourquoi il est ressus­ n'a point été comme l'humain d'un
cité quant au corps tout entier, ce autre homme, 10125, 10826. Quand
qui n'a lieu pour aucun homme, le Seigneur était dans le monde, il
1729, 2083, 5078, 10825. On re­ fit divin vrai son humain, et quand
connaît que l'humain du Seigneur il SOI'tit du monde il fit son hu­
est divin d'après sa toute-présence main le divin bien, d.'où procèda
dans la sainte cène, 236.3, 2359; et ensuite le divin vrai, 9670. On peut
d'après sa transfiguration devant les avoir une idée de la glorification de
trois disciples, 3212; et aussi d'a­ l'humain du Seigneur d'après l'i­
près la Parole de l'ancien testa­ dée de la régénération de l'hom­
ment, en ce qu'il est appelé Dieu, me, puisque le Seigneur régénère
10156., et en ce qu'il est appelé l'homme de la même manière qu'il
Jéhovah, 1603, 1736, 118i5, 1902, a glorifié son humain, 306.3, 3138,
2921, 3035, 5'110, 6281, 6303, 3212, 3296, 3490, 6.402, 5688. Le
8866., 9196., 9315. Dans le monde Seigneur a sauvé le genre humain
ehrétien, on ne reconnalt pas l'hu­ par cela qu'il a glorifié son humain.
main du Seigneur pOUl' divin, par 1676, 4180. Par les tentations et
suite d'une décision prise dans un par les victoires remportées sur les
eoncile à cause du pape, afin qu'il enfers, le Seigneur a rejeté tout
fût reconnu pour le vicaire du sei­ l'héréditaire provenant de la mère,
gneur; pl'ouvé par une conversa­ et il a d~pouillé l'humain qu'il te­
tion dans l'autre vie avec des mem­ nait d'elle, à un tel point qu'enfin
bres de ce concile, 6.738. Aujour­ il n'était plus son fils, 2159, 2574,
d,'hui, dans l'église, ceux qui sont 266.9, 3036, 10830. Le Seigneur,
dans le mal quant à la vie, et ceux après avoir pleinement glorifié son
qui sont dans la foi séparée d'avec humain, a dépouillé j'humain pro­
la charité, pensent à l'humain du venant de la mère et revêtu l'hu­
Seigneur sans le divin, et ils ne main provenant du père, 10Sa.o:
HU HU 439
l'humain et le divin ont été telle­ tre que chez soi il n'y a rien de vi­
ment unis en lui, qu'ils sont un, vant ni rien de bien, et que tout ce
10820. Dans l'humain du seigneur, qui est vivant et tout ce qui est bien
il yale divin même; mont1'é, vient du Seigneur, 1153. L'humilia­
1.0372. Voir DIVIN HUMAIN, GLO­ tion du cœur chez l'homme existe
RIFICATION, SEIGNEUR. lorsqu'il reconnalt qu'il n'est que
HUMBLE. Ceux qui sont dans la mal, et que de lui-même il ne peut
chal'ité sont humbles, et veulent, rien; que du ;;elgneur il ne procède
comme au dernier rang, servir tous que le bien, et que le Seigneur peut
ies autres, 83:1.3. Dans un cœur toutes choses, 3994, 7478. L'humi­
humble-, il y a l'influx du bien liation de cœur est l'humiliation in­
procédant du Seigueur, 8263, f. Le terne, 7478. L'humiliation, quand
divin ne peut influer que dans un elle se dit des méchants, c'est l'o­
cœur humble, 3994, 4347, 5957; béissance, 7640. Mais l'humiliation
voi1' HumLIATION. Dans le ciel, ce­ de cœur n'existe pas che~, les mé­
lui qui est humble est élevé, car chants, parce qu'ils sont dans l'a­
être humble, c'est reconnallre et mour de soi, 7640. Humiliation seu­
croire pal' affection qu'on n'a pas lement externe; différence avec
par soi-lOême la moindre puissance, l'interne, 5420, 9377. Le bien etl~
la moindre intelligence, la moindre vrai procédant du Seigneur peuvent
sagesse, ni le plus pelit bien, ni le influer dans un cœur humble et
plus petit vrai, et alors on reçoit contrit, qui reCOIlDall qu'en lui il
du Seigneur de préférence aux au­ n'y a que le mal, et que dans le Sei­
tres la puissance, l'intelligence du gneur il n'y a que le bien, et qui
Vl'ai et la sagesse du bien, 4459. est ainsi dans l'aversion de soi­
HUMER, Sorbere. C'est la même même et dans l'absence de soi·mê­
chosè que boire, mais en diminutif, même, 3994. Il faut qu'il y ait hu­
:1089, Il Fais·moi humer Il sign. un miliation, non pas parce que le Sei­
désir de conjonctif, 3320. gneur veut la gloire, mais parce
HUMEURS. Les trois humeurs de que dans l'état d'humiliation le
l'œil, l'aqueuse, la vitrée et la cris­ bien peut influer et se conjoindre
talline, ont leurs correspondances au vrai, et qu'ainsi l'homme peut
dans les cieux, 4411. être régénéré, 4347. Le Seigneur
HumLIATloN (l') est le culte di­ demande l'humiliation et l'adora­
vin; pourquoi? 8873. Dans tout tion, non pOUl' lui·même, mais
culte et toute adoration, il y a hu­ pour l'homme, car ainsi l'homme
milialion, 2327. L'humiliation de­ est en état de recevoir le bieu,
vant le Seigneur est l'essentiel du 5957. Le culte n'est point culle
culte divin; ce qu'elle pl'oduit chez sans l'humiliation, 2327, 2423,
l'homme, 827:1. L'état de la vraie· 8873. De l'humilialion des habi­
humilialion doit venir de la recon­ tants de Mars; elle est intime et
naissance de soi-même, à savoir, profonde; ils croient que pal' eux­
qu'on n'est que mal, et qu'ainsi par mêmes ils sont dans l'enfer, et ils
soi-même on ne peut pas porter ses n'osent porter leurs regal'ds vers le
l'egards vers le Seigneur qui est le Seigneur, et cela, jusqu'à ce qu'ils
saiut même, 2327, 2694, 4779. soient élevés pal' le Seigneur, 7471$.
L'humiliation cousiste à reconnat- Les fils de Jacob ont pu être plus
440 RU HY
que les autres dans l'humiliation IV. 1â,- c'est être séparé de 10ut
externe, mais néanmoins ils n'é­ 'Vrai de l'église, 386. èe que 'c'est
taient pas dans l'humiliation inler­ 'que r.ulliver l'humus, 3il5. L'hu­
ne; illustré, 9377. mus, c'est le mental, 6U!. Le ra­
I~tat d'humiliation du Seigneur, tionnel, c'est où sont les semences
i 785. État d'humiliation et état de du bien et du vrai, el le naturel,
glorification du S~neur, 1.999; c'est l'humus où elles prennent ra­
t'oir' SEIGNEUR. Le Seigneur était cine, 3671. L'humus, dans le sens
dans l'êtat d'humiliation, en tanl oppoSé, sign. l'hérésie, 377, 386.
qu'il était dans l'humain provenant HYACINTHE (1') est l'amour céleste
de la mère, 1785, 1815, 1999. du vrai, et la pourpre l'amour cé­
L'humiliation du Seigneur devant leste du bien; montré, 9â66. 1:hya­
Jéhovah, quand il était dans le cinthe, la pourpre, l'écarlate dou­
monde, venait de l'humain non ble teint et le fin lin tissu, sonl le
encore fait divin; 'illuslr'é, 6866. 1 bien de la charité et de la foi:, il/us­
Quelle était cetle humiliation, ll'é, 9687, 9833. L'hyacinlhe est
6866. le vrai d"origine céleste, 9933.
HUMILIt:. Par les lentations C'est le vrai de l'amour céleste,
l'homme est humilié, et ainsi ren­ 9873. C'est le bien de l'amour mu­
du apte à recevoir la vie du ciel tuel, 9912. L'hyacinthe et la pOUI'­
procédant du Seigneur, 8966. ' pre des Iles d'Élischah, - 1~7.éch.
HUMILIER (s'). C'est se mettre XXVII. 7,- c'est l'intelligence du
sous le pouvoir de l'homme inter­ vrai et du bien, 91166.
ne, 19!17 j c'est sc contraindre soi­ HYDROPISIE (1') sign. la perver­
même à faire le bien, ct à obéir aux sion du \'rai et du bien; ainsi, la
commandements donnés pal' le Sei­ guérison de l'hydropique par le Sei­
gneur,1937. gneur signifiait l'amendement et le
HUMILITÉ. Voir HUMILIATION. l'établissement du l'l'ai perverti,
HUMUS, Humus. Distinction en­ 9086.
tre hUlIlus et terre, 566, 1068; voir HYPERBOLE. Dans la Parole du
TERRE. L'humus est dans l'homme Seigneul', il n'y a point d'hyperbo­
externe, parce que là les semences les, lout est significatif et représen­
sont implantées, 268, 990. L'hu­ tatif, 776.
mus est l'église, et quelque chose HYPOCRISIE; Dans la Pa'role, la
de l'église,566. l/humus, de même fourberie, c'est l'hypocrisie i mon­
que le champ, c'est l'église d'après lTé, 9018. Quand on porte l'a piété
la réception des semences et d'a-I dans la bouche et l'hypocrisie dans
près leur naissance et leur pro­ le cœur, la l'use est, dite hypo­
duit; monlr'é, 10570. L'humus, crisie, 9013. La ruse dans les
dans le sens réel, est l'église ou choses spirituelles ou l'hypocrisie
l'homme de l'église, et par suile ne.peutpas être remise; pourquoi?
tout ce que professe l'église, 386. 9016. Si l'homme qui veut le mal
L'humus sign. ceux qui dans l'é· peut néanmoins énoncer le l'l'ai, et
glise reçoiven t les l'l'ais et les biens aussi fai're le bien, r.'est pal' une hy­
de la foi, comme l'humus reçoit les pocrisie à laquelle le vrai el le hien
semences, 9272. Être Chassé de servent de moyens, 101'22.
dessus les faces de l'humus,- Gen. HYPOCRITE. Les hypocrites sign.
ID ID 441
ceux qui au dehors paraissent dans IDh. Toute idée est une image
le vrai quant 11 la doctrine et dans de l'homme, 803. Les idées sont
le bien quantc à la vie, mais qui au des rayons de la vue interne, 1869.
dedans ne croient rien du vrai et Combien de choses il y Il dans une
ne veulent rien du bien, 662[1. Tous seule idée, 1008. Sans l'idée aucune
les hypocrites peuvent faire bien et chose ne reste dans la mémoire,
parler bien, mais nou vouloir bien 2831. Selou l'idée d'une chose et
et pensér bien, 10719. Chez les hy­ l'affection, il y a l'entendement de
pocrites, l'entendement et la vo­ celle chose, 3825. Les idées de
lonté ne font pas un; combien leur l'homme, lant qu'il vit dans le
état a été perverti 1 6327, 6799, monde, sont naturelles, parce que
8250, 9075. Les hypocrites ne peu­ l'homme alors pense dans le natu­
vent pas faire pénitence, ainsi les l'el; mais toujours est-il que des
pécbés ne peuvent pas leur être .idées spirituelles ont été renfel'·
remis, 9013, 90th; voir JOAB. Les mées dans ces idées naturelles chez
Courbes hypocrites sont signifiés ceux qui sont dans l'affection dn
par ceux qui entrèrent sans être vrai pour le vrai, et c'est dans ces
vêtus d'un habit de noces, 2132. idées que l'homme vient après la
Oans la Parole, les serpents veni­ mort, 10237, 10260, t055L Sans
meux signifient les hypocrites; les idées, il n'y a aucune perception
montré, 9013. de quoi que ce soit, 3825. Les idées
Comment agissent les hypocrites de l'entendement s'étendent ample­
clans le monde des esprits, 5720, men t dans les sociétés des esprits
5721. Ils introduisent de la douleur et des anges de tout côté, 65!)8 11
aux dents, 11 l'os des tempes, jus­ 6613. Les idées sur les chQses de la
Iju'aux os de la joue, 5720. Les hy­ foi sont ouvertes dans l'autre vie,
pocrites souffrent des choses dures et là elles sont vues par les anges
dans l'autre vie plus que les autres, telles qu'elles sont, 1869, 33tO,
2269. 5510. Sur chaque doctrinal de l'é­
UVPOTH}:SE. De l'hypothèse, ad­ glise, il y a des idées selon lesquel­
mise dans le monde savant, au su­ les il y a entendement du sujet,
jet de l'âme, 10692. 3310, 3825. Tout doctrinal de l'é­
HYSOPE. C'est le vrai externe et glise, a avec soi des idées, et pal'
le moyen extel'De de purification; elles il est perçu quel il est, 3310.
le cèdre est l'interne; monll'é, Selon ces idées, il Ya l'entende­
7918. ment du doctrinal, el sans l'idée
intellectuelle chez l'homme, il n'y
a que l'idée du mot, et nullement
1 l'idée de la chose, 3825. On ne peut
penser an sujet de Dieu, qu'en se le
IDtAI.. Les mauvais esprits, dans représentant dan's une fOl'me hu­
l'autre vie, cherchent par des illu­ maine, et ce qui est incompréhen­
sions 11 persuader à ceux qui arri­ sible ne tombe dans aucune idée,
vent récemment du monde qu'il n'y ni pal' conséquent dans la foi, 9359,
a rien de réel; mais que tout est 9972. L'homme peut adorer ce dont
idéal, même ce qui est dans le Ciel, Il a quelque idée, mais non ce dont
4623. il n'a aUcune idée, 6733, 5110,
44:2 ID ID
72H, 9356, 10067. Ceux qui ont de bons, 1869. Les idées chez ceux qui
la Divinité l'idée de trois Personnes sont dans le bien sont ouvertes,
ne peuvent avoir l'idée: d'un seul mais chez ceux qui sont dans le vrai
Dieu; mais ceux qui ont de la Divi­ seul, elles sont bouchées, 3607.
nité l'idée de Trois dans une seule Quelle est l'idée du vrai sans le
Personne peuvent avoir l'idée d'un bien dans l'autre vie, et quelle elle
seul Dieu, 10821. On a l'idée de est quand elle a été conjoinle au
Trois dans une seule Personne, bieu, 2425. Les idées de l'homme
quand on pense que le Père est interne sont spirituelles, mais tant
dans le seigneur, et que l'Esprit que l'homme vit dans le monde, il
Saint procède du seigneur, 10822. les perçai! naturellement, parce
Les idées de la .pensée peuvent être qu'alors il pense dans le naturel,
fixées et déterminées sur un Dieu 10336, 10240, 10550. Elles se mon­
invisible, quand elles le sont SUI' le trent dans l'homme externe sous
Seigneur, qui est Dieu visible dans une autre forme; de là, l'homme
la pensée sous une forme humaine, ne les connalt pas, 10551, {. L'hom­
9972. me qui est dans le monde ne per­
La pensée de l'homme est com­ çoit pas ce qui s'opère dans l'hom­
posée d'idées, comme une phrase me interne, parce que les idées y
est composée de mols, 6599. Dans sont spirituelles; mais il perçoit ce
lou le idée de la pensée, il Y a qui e'st fait dans l'homme externe,
l'homme tout enlier; illustré, 10237, 10240. Après la morl,
10298. Çhez l'homme, les idées de l'homme vient dans ses idées inté­
la pensée v&rien 1', sont mulliplées, rieures, 3226, 3342, 3343, 10568,
divisées, et ainsi consociées de di­ 10604; ces idées alors constiluent
verses manières, 6610. Chez l'hom~ son langage, 2470, 2478, 2479. Le
me, dans chaque idée de la pensée langage spirituel se fait pal' les
il y a.quelque chose qui appartient idées, de là vient qu'on peul con­
à son enlendemenl et 11 sa volonté, verser avec les âmes, 2470 à 2479.
ou à sa pensée et à son amour, 590. Le langage des esprits est le langa­
Toute idée du bien et dn vrai est ge des idées de la pensée, 1637,
une image du ciel tout entier, 4946. 1757, 1876; VOil' LANGAGE; VOil'
pans une seule idée de la pensée, il aussi MÉAIOIRE. Les idées ont une
y a des choses innombrables, 1008, consociation et une correspondance
1869, 6613, 6614, 6615, 6617 à avec les sociétés dans l'autre vie,
6626. Dans chaque idée de la pen­ 2574. L'idée de chacun, dans l'au­
sée, il Ya des choses innombrables tre vie, sur quelque chose que ce
qui, devanl J'homme naturel, n'ap­ soit, est présenlée d'une manière
paraissent que comme une chose vivante, 10736. La pensée consisle
simple, 4946. en idées qui tiennenl lieu de mots
Dans l'autre vie, les idées de la dans le monde spirituel j et les
pensée de l'homme saut ouvertes, idées, qui sont les mots, sont per­
el se font voir au vü telles qu'elles çue's manifeslemenl dans l'autre
sont, 1869, 3310, 5510; comment vie en même lemps que la pensée
elles apparaissent, 6201, 8885. Des elle-même avanl qu'elle devienne
merveilles sont vues dans les idées, parlante, 7745. Les idées qui sont
lorsqu'elles sont ouvertes chez les évoquées de la roéftloir~ apparais­
ID ID 443
sent au milieu d'une sorte d'onde, la pensée, étant bouchée, apparut
qui est le matél'iel environnant, comme UIJ point noir;, et l'idée,
6200 j mais il n'en est pas ainsi, étant ouverte, apparut ayant en
quand la pensée est dans le sen­ elles toules les choses qui condui­
suel, 6201. Tout vrai de l'église a saient au Seigneur, 6620. L'idée de
avec soi des idées d'après les scien­ l'ange, quand elle est vue, produit
tifiques, et elles ont coutume d'être un éclat rayonnant jusqu'au Sei­
montrées dans l'autre vie, 55iO. gneur, 6620. L'idée de la personne
Les doctrinaux sont fondés sur le esl changée en l'idée de la chose
vrai scientifique, et celui-ci sur les dans le sens interne chez les anges,
sensuels, et autrement on ne peut 5225, 9249.
avoir une idée des doctrinaux, Chez les hommes dont l'inLerne
33:10, f, Les idées SUI' les arcalles a été fermé, les idées de la pensée
de la foi, telles que l'homme les sont matérielles et nullement spiri­
sent, peuvent se présenter devant tuelles, 10582. Il est impossible
la vue dans l'autre vie, 3310, f, qu'une idée matérielle entre dans
Combien sont impures et sales les le ciel, elle est dépouillée à la pre­
idées des pensées de ceux qui vi­ mière entrée, 10568. Taule idée
vent mal et par suite pensent mal, matérielle et terrestre, s'il n'y n pas
6625. en elle la lumière provenant du
Les idées des anges sont spiri­ ciel, est remplie d'illusions, 10582.
tuelles, tanclis que les idées des Sans l'idée de l'espace el du temps
hommes sont naturelles, 2333. Les l'homme ne peut pas même pen­
idées angéliques, étant spirituelles, ser quelque chose, 3938. Il n'y a
surpassent immensément les idées rien chez l'homme dans sa pen­
humaines, qui sont naturelles, sée, même quant au plus profond
1077t.. Les anges viennent aussitôt arcane de la foi, qui n'ait avec soi
dans l'idée spirituelle, et l'idée na­ une idée naturelle et sensuelle,
tUl'elle est dépouillée à la première quoique l'homme le plus souvenl
entrée du ciel, 10568. Les idées ne sache pas quelle est celle idée,
par lesquelles les anges· parlent se 3310. On ne peut avoir d'idée de la
font par d'admirables variations de vie spirituelle que d'après ce qui
la lumière du ciel, 16116, 3343, existe dans la vie civile, 4366. Les
3993. Les' idées des anges sont idées spirituelles, qui sont les idées
changées en représentatifs dans le propres de l'homme interne, ne
monde des esprits, et chez l'hom­ peuvent être saisies dans l'homme
me quand il dort, 1980, 1981, naturel, cal' ce sont des idées in­
3349; elles ne pourraient pas se pré­ tellectuelles sans des objets tels
senter autrement devant les es­ que ceux qui sont dans le monde
prits, 3213. Les idées de l'homme matériel, 10237. Les idées intellec­
sont très-obscures respectivement, tuelles appartiennen t dans le tl'~S­
2367. Comment les idées angéliques grand homme. à la province des
influent dans les idées des esprits poumons, 3886.
qui sont dans le monde des esprits, IDIOME. Parler dans l'idiome de
6614. Le s idées des anges du ciel canaan, ou par la lèvre de Canaan,
intime apparaissent comme une lu_ c'est s'appliquel' au Divin, l1197.
mière enflammée, 6615; l'ielée de ID 0 L AT RE. Des idolâtres dans
44:i 'ln ID
l'autre vie, de leur état et d~ leur univcl'Sels d'idolâtrie; le premier
sort, 2581) à 26011. Quel est le SOrt appartii!nt à l'amour de sol, le se­
de ceux de l'anoienne église qui sont cond il l'amour du monde, et le
devenus id'olàtres, 2605. Les ido­ troisième à l'amoul' des voluptés,
IlItres hors de l'église, ou idolâlres 1357. Il Ya en général quatre cul­
exlemes, ont un sort bien préféra­ tesidolMriques, les trois intérieurs
ble au sorl des idolâtres au dedans sont comme fils d'un' même père,
de l'église, ou idolâlres internes, et le q,ualrième est Cl>mme fils du
1328. Les idolâtI'es internes peu­ troisième, 1363. Il Ya des cultes
vent profaner les choses saintes, idolâlriques internes et d'cs cultes
mais les idolâtl'es externes ne le idolâtriques externes; ce sont les
pellvent pas, 1363. Voir IDOLA­ cultes idolâtriques internes qui con­
TRIF., IOOI,ES. damnent l'homme, mais non de
lOOLATRIE. 1,e Seigneur, dans même les cuHes idolâtriques ex­
l'ancienne église, était désigné par tel'nes, 1363. Par les nations dans
divers noms, d'après lesquels l'ido­ la terre de Canaan sont signifiées
làlrie a pris ses dieux, 3667. Les les idolâtries, 1205. Idolâtrie juive,
anciens, c'est-il-dire, ceux qui 1094, 1328, 31179, 3480, 4825,
étaient de l'ancienne église, dési­ 48117, 8871. Idolâtrie chrétienne.,
gnaient le divin 011 le Seigneur pal' 3732. Voir IDor.ATRJ::, IDOI,ES, 100­
divers noms, et cela selon les di­ LATRIQUE.
verses choses qui apparaissaient IDOLArRIQUE (l') consiste à 01.10­
dans les eITets; de là le culte divil'l l'el' les externes sans les internes;
a commencé il être changé en ido­ iLluslr'é, 4825. L'iùolàlrique iDteme
lâlrie, M62. De l'idolâtrie a été thoe son origine de l'amour de soi
formée une église représentative, et du monde, lJ825. Tout rile rle
1361. 11 Ya l'idolâtrie externe, et l'église, sépal'é d'avec l"interne, est
il y a l'idolâtrie interne; en.géné­ idolâtrique, 1120S. Plus le culte' ido­
l'al, c'est le culte du faux el du mal, lâtrique est intérieur, plus il con­
11826. 1,es idolâtries sonl inlernes damne; plus il est extérieur, moins
ct externes, 1205, 1363, 1370. il condamne, 1363. VoirIDOLArHIE.
Ceux qui sonl dans l'amour de soi IDO'LES {les), ou les dieux d'or
et du monde sont dans l'idolâtrie et d'argent, sont les maux et les
interne, 4825. Dans les idolâtries faux, 8932. Les images taillées,
externes se précipitent ceux qui on't les images de fonte, les dieux
nn culte externe sans culte inter­ éttàngers, les idoles, sont les
lIe; et dans les idolâtries intél'ieu­ choses qui viennent de la propre
l'es, ceux qui ont un culte externe intelligence et ql:li n'ont en elles­
dont les intérieurs sont souillés" mèmes aùcune vie, 8941. '.Les ido­
1205. 1,es idolâtries intérieures sont les étaient de piene, de bois, d'ar­
lqul aulant de fallssetés et de cupi­ gent et d'or, el celles qui étaient
dités qu'on aime, qu'on atlore, et d'or signifiaient le culte le pire de
qui remplacent ainsi les dieux et tous, parce qu'elles signifiaient les
les idoles des genlils, 1205. Vido­ maux de la doclrine et les maux de
lâtrie externe est tolérée, afin que la vie d'après l'amour de soi, 10503.
les éhoses saintes ne soient pas Les idoles de pierre sign. le culte
profanées,1363. JI y a trois genres d'après les fuux de là doctrine; les
1G IL ,ut)

idoles de bois, le culle d'après les 2416, 2435. Quelle est la différence
maux de la doctrine; les idoles enll'e le bien do l'enfance, le bien
d'argent, le culle du faux tant pal' de l'ignorance et le bien de l'intel­
la doctrine que par la vie, el les ligence, 2280. Ln sainteté habite
idoles d'or, le culte du mal lant dans l'ignorance, même chez les
par la doctrine que par la vic, anges; non chez le Seigneur, 1557.
10503. Dans la Parole, pal' les ido­ Les anges ne savent rien d'après
les, images dè fonte et'images lail­ eux-mêmes, mais les choses qu'ils
lées, son t signifiées les doclrfnes savent, c'est d'après le Seigneur:
tirées du sens extel'l~e de la Parole et, pal' celte ignerance, ils ont la
sans le sens interne, lesquelles sonl sagesse, 1557, 4295. Les spirituels
appliquées d'après la propre intel­ aNant la réformation sont ramenés
ligence selon ce qui est favorable à à l'ignorance, qui est la désolation
l'amour de soi; monu'é, 10406. du vrai, 2682.
Idoles auxquelles on rendait un IGNORER. ~e pas savoir et igno­
culle, 8932. Voil- fDOLATnt:, IDO­ l'el' sign. l'obscur quant aux choses
LATRIE. qui appartiennent à la vue intellec­
LGNÉ, IGNITION,lgnitllm. L'igné tuelle,3717. Ignorer, c'est être dans
qui apparail autour du Seigneur l'étal obscur sur le bien et le vrai,
dans le soleil sph'ituel est le divin 3717. Une chose qni est ignorée
amour, 10809. L'igné vital chez n'est pas comprise, lors lIl~lIIe
l'homme vient de l'amour, 5071, (. qu'elle se p.·ésente, 5365. Aujour­
Daos la Parole, l'ignition 1\ Jéhovah d'hui, daAs le monde, on ignore
('ignitum J e/wvœ), sign. toutes absolnment ce que c'est que le bien
choses d'après le divin amour, spirituel; et, à plus forte raison, on
10055, 10086. Faire fumer l'igni­ ignore absolument que le bien et le
lion à Jéhovah, c'est le culLe d'a­ vrai forment entre enx un mariage,
près l'amour du Seigneur, 102l15, et que c'est en cela que consiste le
IGNORANCt:. L'homme nalt dans ciel, elc., 5365.
une étrange ignorance, et il doit lm. Les ziim et les iim, et les
pal' les choses mondaines apprenc Iilles de la chouelle, - JéréOl. L.
rlrc tontes celles par lesquelles, il 39, - ce sont les maux et les faux,
formera son entendement, 10318. 8869.
combien serait grande l'ignorance, IL};S. Ce sont des étendues parti­
s'il n'y avaitaucüne révélation! culièl'es de terre, et elles signifient
10319. Pour qu'il n'y ait pas profa­ des cultes qui sont comparative­
nation, l'homme est de préférence ment plus éloigués du culte inter­
tenu dans \'ignorance, et dans 10 ne, t 158; VOil' 9295, r Pal' les lies
culte extel'lle, 301,302, 303, 1327, des nations sont signifiés ceux qui
1328. Le bien dont la qualité vient cnlre eux ont mutuellement vécu
d'un faux de religion est accepté dans ia charité, mais néanmoins
par le seigneur, s'il y a ignorance, dans l'ignorance, ne sachant rien
et qne (lans l'ignorance il y ait l'in­ du Seigneur, des doctrinaux de la'
110cence et une fin bonne, 7887. foi de l'églist', ni du culLe interne:
Ceux qui ne sont pas dans la charité mais qui cependant ont cu un ccr­
sont dans l'ignorance SUl' les divins tain culte interne ~u'i1s ont reli­
vrais, quoiqu'ils croient Nrc sages, gieusement observé, '1158. l'al' les
446 IL IL
Iles, les anges perçoivent un culLe IDe externe contre l'homme inter­
tel qu'est celui des naUons hors de ne, 5084. Les illusions jellent de
l'église i ils perçoivent aussi les l'ombre, et les cupidités éteignent,
choses qui, au dedans de l'église, 5084. Illusions purement naturelles
sont quelque peu éloignées de la des sens, ou illusions des sens dans
charité, comme sont les amitiés et les choses qui sont dans la nature,
les civilités, lesquelles sont des de­ et illusions des sens dans les choses
grés au-dessous de la charité, 1158. spü'ituelles; quatorze exemples,
Quand les Iles sont opposées à la 5084. Ceux qui sont danS le vrai, et
terre ou aux montagnes, elles si­ non encore dans le bien, raisonnent
gnifient les vrais de la foi, en raison sur le vrai et sur le hien d'après
de ce qu'elles sont dans la mer, des musions provenant de la nature
:1158, infime; exemple, 6400. Il Ya plu­
ILLt:GITIME. La conjonction illé­ sieurs choses dans la nature qui
gitime, dans le sens spirituel, est sont contre les illusions des sens,
la conjonction du vrai avec une af­ mais que l'on croit, parce qu'une
fection provenant du plaisir du expérience visible l'enseigne; exem­
gain ou du plaisir de l'honneur, ple, 1378. Des illusions dans le
9184; comment cette conjonction l)'londe spil'ituel, 1380, 5858, 5985.
peut ensuite devenir légitime, 9184. Différence dans le monde spirituel
conjonction illégitime qui, plus entre l'apparence et l'illusion, 1380.
tard, devient ou légitime ou se dis­ Le sensuel de l'homme considéré
sout,9182 à 918LJ. r,es conjonctions en soi, et abandonné à lui-même,
illégitimes sont décrites dans la Pa­ est dans les illusions et par suite
role par des fornications, 4989. dans les faux, par conséquent cou­
1L L li ~Il NATION, Illuminatio. tre les vrais et les biens de la foi,
Pour que la vue de l'œil interne, 69l18. Énumération de quelques­
qui est l'entendement, voie, il faut unes des illusions dans les choses
qu'il y ait une lumièl'e, d'où résulte spirituelles, 6948. Dans le sens de
une illumination commune dans la lellre de la Parole, il est parlé
laquelle apparaissent les objets qui selon les illusions des sens i POUI'­
sont les choses de l'intelligence et quoi? 735. Les vrais de la foi, qui
de la sagesse, 8707. Illumination sont chez l'homme, sont des appa­
lIe l'entendement par la lumière du rances du vrai, auxqnelles s'adjoi­
ciel, perçue par Swedenborg, 6608. gnent des illusions qui appartien­
[LI,USIONS. Toutes les illusions nent aux sens, et à ces illusions
qui règnent chez l'homme pl'ovien­ s'adjoignent des faux qui appartien­
nent des choses qui entrent immé­ nent aux cupidités de l'amour de
diatement par les sensuels dans sa soi et du monde, 2053; illustn!,
pensée, 5084. Les hommes entière­ 3207. Il semble que c'est pal' les
ment naturels et sensuels pensent sensuels et pal' les scientifiques que
et :aisonnent d'après les illusions l'homme devient rationnel, mais
des sens, 508LJ, 5700, 6948, 6949. c'est une illusion, 2577 i illustré,
C'est 1\ cause des illusions que peu 5119, 6322. Ceux qui raisonnent
d'hommes croient aux mlÏs de la d'après les scientifiques contre les
foi, et que l'homme naturel est vl'ais de la foi, l'aisonnent avec ri­
contre l'homme spirituel, ou l'hom- gueUl', parce que c'est d'après les
IL IL 447
illusions des sens qui captivent et ment, 3094. De l'illustration de
persuadent, cal' elles 'ne peuvent ceux qui lisent la Parole; elle est
être dissipées que difficilement, différente selon l'état de la vie,
5700. 7012. Comment a lieu l'illustration
Les mauvais esprits savent pré­ de l'entendement, quand on lit la
senter diverses illusions devant Parole; montré, 9300. Dans l'illus­
ceux qui arrivent récemment du tration sont ceux qui, lorsqu'ils Ii­
monde; el, s'ils ne ·peuvent trom­ sent la Parole, sont dans l'affection
per, du moins tentent-ils par ces du vrai pour ie vrai et pour le bien
illusions de persuader qu'il n'y a de la vie, et non ceux qui sont dans
rien de réel, mais que tout est celle affection pour la gloire d'eux­
idéal, 4623. mêmes, pour la réputation ou le
ILLUSTRATION, lllustratio. C'est gain, 10105. Autant on est dans
une ouverlure actuelle des inté­ l'amour envers le Seigneur et dans
rieurs qui appartiennent au men­ la charilé à l'égard du prochain,
tal, et aussi une élévation dans la autant on est dans l'illustration,
lumière du ciel, 10330; d'après 1020:1.. Ceux qui sont dans la foi
l'experience,1526, 6608. L'illustra­ persuasive ne savent, pal' aucune
lion' est l'influx, la perception et illustration interne, si les choses
l'insÙ'uction d'après le seigneur, qu'ils enseignent sont des vrais ou
quand la Parole est lue, 10215. des faux, ils ne s'en inquiètent mê­
Toute ilIustralion vient de J'influx me pas, il leur suffit qu'elles soient
du divin,lt235. Du Seigneur, quand crues par le vulgaire, 9367. De
il est aimé, procède loute illustra­ l'état d'illustration; quelques dé·
tion, 10551. Comment se l'ail l'il­ tails, 5221. 11 doit venir un temps
lustration, 10330. Comment se fait oil il Yaura illustration, 4402. Ceux
l'influx par lequel il y a illustration, qui sont clans l'illustration se font
10551. L'illustration procède toute une doctrine d'après la Parole,
du Seigneur et vient par le bien qui 9382, 10659. De l'état de l'illustra­
est chez l'homme; tel est le bien, lion de ceux qui sortent des tenta­
telle est aussi l'illustration, 4214. tions et sont élevés dans le ciel,
ta lumière du ciel est iIIust)'(\tion 2699, 2701, 2704.
pollI' l'entendement, comme la lu­ 1LLUSTRER, Illust1"al'e. Être il­
mière du monde pour la Vile, 1524, lustré par I.a lumière du ciel, c'est
5114, 6608, 9128. L'illustration cie comprendre le vrai, 9797. Illustrer
l'entendement est variée selon les les choses qui sont inconnues et
états de la vie de l'homme, 5221, au-dessus de la compréhension, ce
7'0:1.2, 7233. Ce que c'est que l'il­ n'est pas les mellre dans la lumière,
lustration, et par suile la percep­ mais c'est les place.' davantage
tion, 8694, f'. Il Ya illustration et dans l'ombre, 3596. De ceux qui
perceplion pour ceux qui sont dans sont illustrés, 7233. Ceux qui sont
le bien, et par suite dans l'affer.tion conduits par le Seigneur sont illus­
du vrai, et qui lisent la Parole, trés, mais non ceux qui sont con­
8694. D'après le bien, il y a illus­ duits par eux-mêmes, 10638. C'est
tration,· mais par le vrai, 309!J. l'entendement qui est illustré pal'
L'illustration pal' le vrai pénètre le Seigneur, 6212, 6608, :1.0659.
plus avant et affecte plus profondé· L'entendement est illustré, en lant
448 IL lM
que l'homme l'eçoit le vrai par la vrai vient de leur interne, c'est-à·
volonté, c'est-à-dire, en tant qu'il dire, du ~igneul' par l'interne,
veut faire selon le vrai, 3619. Le 10691,1.0694. Le rationnel humain
sens Iilléral de la Pal'ole est celui ne peut saisir les divins, ni même
qui est ilIustl'é, 9824,,9905, 10548. les spitiluels, s'il n'est illustré pal'
Le sens réel de la Parole n'est saisi le Seigneur, 21.96, 2203,. 2209,
que par ceux qui ont été illustrés, 2654; ainsi, la Parole, dans la let­
10323. JI n'y a d'illustrés que ceux tre, ne peut être saisie qu'au moyon
qui sont dans l'amour et la foi en­ d'une doctrine faite d'après la Pa­
vers le Seigneur, 10323. Les inté­ role par un homme illustré, 1.0324.
rieurs de ceux qui ont été illustrés Ceux qui se sont beaucoup confir­
sont élevés par le Seigneur jusque més dans une doctrine fausse ne
dans la lumière du ciel, 10323. Le peuvent être illustrés, 1.0640.
Seigneur donne à ceux qui sont il· 08S. Dans le, écrits de l'Auteur, iUu,trCf
lustrés la faculté de comprendre le c.l pri., en général, dan. raccepliO'll d'~clai­
rel', de meHre en lumière.
vrai, et de discerner les choses qui,
dans la Parole, semblent se contre­ IMAGE. Ce que c'est que \'image
dire, 9382; exempLe, 10659. Sont de Dieu, et ce que C:est que la res­
illustrés d'après la l'al'ole ceux qui semblance de Dieu, 1.01.3. L'hom­
la lisent d'après l'amour du vrai et me spirituel est image, et l'homme
du bien, el non cellx qui la lisent céleste est ressemblance, 50, 51..
d'i1près l'amOllI' de la réputation, L'image n'est point la ressemblan­
du gain, de l'honneur, ct ainsi d'a­ ce, mais elle est selon la ressem­
pl'ès l'amour de soi; iLLustré, blance, 51, 101.3. Vâme ou l'esprit
10548,10549,10551. Sont illustrés est l'effigie même de l'homme, et
ceux qui sont dans le bien de la le corps en est l'image représenta­
vie, et pal' suite dans l'affection du tive, li835; l'image s'él'anouitquand
vrai, 8694. Sont illustrés ceux dont l'effigie elle-même appal'ail, 4835,
l'interne a été oU\:ert, par consé­ 4904. Quand il s'agit de la ressem­
quent cellx qui peuvent être élevés blance et de l'image de l'homme,
dans la lumière du ciel' quant à la ressemblance se rapporte à la foi,
leur homme interne, 10400, 1.0402, etl'iroage il l'amour, [181.. L'image
10691, 1.0694. Ceux (lui lisent la de Dieu est la charité ou l'amour Il
Parole d'après l'amour céleste sont l'égard du prochain, la ressem­
illustrés et se composent une doc· blance eS,t l'amour envers le Sei­
trine; mais eeux qui la lisent d'a­ gneur, 1013. L'image du Seigneul'
près l'amollI' infernal ne sont point est tout bien de l'amoul' et de la
illustrés, 9382. La Parole dans le foi, 8547. Les hommes sont des
sens dela leLtre P'lrait quelquefois images du seigneur, en tant qu'ils
se contredire, c'est pOUl' cela'que reçoivent de lui le divin, 1894,
ceux qui li'Ollt pas eté illustrés peu­ 6475, 8547. La régénération. de
vent l'expliquer et la tOlll'nel' de l'homme est l'image de la glorifi­
manière à confirmer toute sorte cation du Seigneur, 3138, 4377,
d'opinions et d'hérésies, et IL proté­ 4402. ()uand ('homme, al'l'ivé au
ger tout amour mondain et corpo­ sixième état de la régénération, de­
rel, 4783, 10330,1. 0400. cl~ez ceux vient h,omme spirituel, i1·est appelé
qui sont illustrés, la lumIère du image, 1.2, 62. L'homme spirituel
lM lM 449
est signifié par image ~t appelé fils vie qui vient du ~igneur, 6869.
de lumière, mais l'homme céleste Les fabricateurs d'images, t~iIlé~,
est effigie ou ressemblance et ap­ - ÉsaIe, XLIV. 9, - son.! ceux qui
pelé Ilis de Dieu, 51, 1013; voir forgent dûs doctrine~ qu'ils tirent,
EFFIGIE. Les trois cieux sont les non des vrais de la Parole, rqais de
images de l'homme externe du Sei­ la p'ropre intelligence, 8869. Ce que
gneur, 1590. L'indéfini e.st l'image c'est que l'image taillée et l'image
de l'infini, 1590. L'interne de l'hom­ de fonte; montré, 10406. Voir
me a été formé à l'image du ciel, Ill1AGE DE FONTE.
et l'externe à l'image du monde, hIAGINA~EUR, Excogitato1·. L'i­
9776. Les vrais d'après le bien, maginateur sig~. l'intellectuel,
étant conjoints, présententl'ima­ 9598, 9688, 9915. L'imaginateur,
ge de l'homme, 8370.. dans le sens inte.rne, sign. la mê­
IMAGE DE FONTr., Fusile. Voir mil chose que la pensée, el par con·
IMAGE TAILI,ÉE. L'image de (onte séquent l'inlellectuel, parce que la
sign. le culte fait en faveur des pensée appal:tient à l'entendement,
amours externes, 10lt07. L'image 9835. Ouvrage d'imagina\~ur sign.
taillée est le faux qui est forgé, et ce qui provient de l'intellectuel,
l'image de fonte le mal que le faux 9835.
soutie!)l, 10406. L'image taillée est Ill1AGINHIF DE LA PEN,SÉE, /ma­
ce qui procède de la propre intelli­ ginativum cogitationis. Le mental
gence, et l'image de fonte ce qui çst naturel renfer;;;e tou t imaginatif,
selon l'amour, 101lO6. gui est le s/lnsuel intérieur chez
hlAGE TAILLÉE, Sculptile. Voir l'homnle, et est principalement en
1DOLE. L'image taillée sign. les vigueur chez les enfants et dans le
fausses persuasions produites pat' premier âge de l'adolescence, 3020.
les pl'incipes qu'on a conçus en soi­ Le$ esprits et les anges, qui sont de
même et tirés de soi-môme, 586. la terre de Jupiter, ont reratio"
C'est le faux qui est inventé, 10406. 4ans le très-grand hO/Ul\Ie avec l'i­
Les images taillées sign. les choses maginatif de la pens~e, c'~st-à-dire,
qui viennent du propre de l'hom­ avec l'actif des parties des inté­
me, et non du Seigneu (', et que rieurs, 8630, 8733.
l'on veut qu'on adore au lieu des hIAGINAl'ION. DallS la Parole, l'i­
divins; montré, 886lJ. Ce qui vient magination, c'est ce que l'homme
du propre intellectuel est signifié for,ge lui-même, et ce clont il se
par l'image taillée (sculptile), et cc persuad'e, 586. L'imagination du
qui vient du propre volontail'e est cœur sign. le mal de l'amour de
signifié par l'image de fonle ({us,­ soi ou des cupidités, 586. Ij;n génpr
le), 8869. Les images taillées, les l'al, l'i,lllag!nali\ln est ce que l'hom­
images de fonte, les dieux étran­ me forge d'après le cœur ou la vo­
gers, les idoles, sont les choses qui lonlé, CODJme aussi ce qu'il forge
viennent de la propre inlèlligence, d'après la pensée ou la persuasion,
et qui n'ont en elles-mêmes aucune 586. L'imagioalion de l'homme
vie,8lJ4i, L'image taillée,- !Jab<\k. n,'est aosoluÎnent que les formlls el
Il. 18,- sign. les clioses qui sont les figures de choses, qu'il avaiL
tirées de la propre intelligence, saisies par la v~e du COl'ps, variées
dans lesquelles il n'y a rien de la et pOUl' ainsi dil'~ !llodiQées d'ulle
1. ~9.
450 lM ut
manière admirable j et son imagina­ vent être seulement des pensées,
tion intérieure, ou sa pensée inté­ par conséquent à peine des sub·
rieure, n'est de même absolument stances, et qu'ainsi ils n'ont pas,
que les formes et les figUl'\lS de cho­ comme les hommes, la jouissance
ses qu'il avail puisées par la vue du des sens de la vue, de l'ouie, du
mental, variées et pour ainsi dire toucher, ni à plus forte raison la
modifiées d'une manière encore respiration, 3891. Le men laI inté·
plus admirable, 3337. La première rieur de l'homme, où sont ses idées
imagination de l'homme provient intellectuelles, qu'on nomme im­
des sensuels, 5128. D'où vient l'i­ matérielles, est dans la lumière du
magination de l'homme, dont les ciel,3223.
idées sont nommées par les philo­ IMMioIAT. Il y li influx immédiat
sophes idées matérielles, 4408. du Seigneur dans les très-singuliers
IMAGINATION DE LA PENSt:E DU de chaque chose, 6058, 6474 à
COEUR, F'igmentum cogitationis 6478,8717,8728. L'influx est im·
cordis. C'est la perception du bien médiat par le seigneur, et médiat
et du vrai devenue nulle, 586. par le ciel, 6063, 6307, 6472,8719,
blAGINER DES nIAGINATIONS,Ex­ 8726, 9682, 9683. Voir INFLUX.
cogita/'e excogitationes, ou inven­ Imlt:DIATE1IENT. Les biens et les
ter des Inventions, se dil de ce qui vrais n'influent pas immédiatement
procède de l'entendement, 10332. du ciel chez l'homme sans qu'il y
hIDU, Imbutum. Tout ce qui est ait des intermédiaires, 4364. Le
imbu dès l'enfance apparall natu­ Seigneur inllue immédiatement et
rel, 3494. médiatement dans les cieux, 10270,
IMITATION du culle divin par les i0276. Voir INFLUER.
atfeclions du vrai et du bien d'a­ IMMENSIté DU CIEL. Le ciel ou le
près le propre; illustré, 10309. royaume du Seigneur est immense,
VOÎ1' hUn:R. 1610. Son immensité est telle,
bUTER des affections comme cé­ qu'il ne pourrait jamais être rem­
lestes dans le cu Ile, cela est infer­ pli, 10784. Le ciel du Seigneur est
nal, 10309. Imiler les choses divi­ tellement immense, qu'il surpasse
nes d'après l'étude et l'art; ce que toute croyance, 3631. L'immensité
c'est, 10284, 10286; illust. d'après du ciel astral représente la puis­
l'imilalion funtastique chez les es­ sance immense et infinie du Sei­
prils, lesquels se montrent beaux gneur, 1807.
et célestes dans les externes; mais hIMERSION. Dans l'autre vie,
dans les internes ils sont hideux l'immersion dans les faux apparalt
et diaboliques, 10286. comme si l'on était plongé dans des
hl MATi RIE L. Idée fantastique ondes, qui, selon l'abondance des
que les érudits se sont forgée sur faux, montent de plus en plus haut
l'immatériel, 1533. Le mot imma­ jusqu'à aller enfin par dessus la
tériel laisse dans l'idée quelque tête, 6853; d'après l'expél'ience,
chose d'obscur, 1533. Il est peu 5725. L'immel'sion dans les eaux
d'hommes qui aient, sur les anges du Jourdain signifiait la régénéra­
et sur les esprits, une autre idée tion elle-même, comme la signifie
que celle qu'on a de l'immatériel, pareillement le baptême, 9088,
et par suite on s'imagine qu'ils doi· 10239.
lM lM 45t
hIMOLER, Mactare. Quand il s'a. dans l'homme l'implantation du
git d'animaux qui étaient offerts en bien, 9296. L'implantation de la
holocaustes ou en sacrifices, immo­ foi et de la charité a lieu dans le li­
lersign., dans la Parole, tout ce qui bre et non dans le contraint, 7290,
est représenté par l'holocauste mê­ 8700; elle a lieu par les tentations,
me ou par le sacrifice même, 1002li. 8351. Dans les deux royaumes du
Immoler, c'est le bien du naturel, Seigneur, il y a implantatioD du
parce que immoler enveloppe ce bien par le vrai, 1012li. La régéné­
qui est immolé ou tué, à savoir, le ration, ou l'implantation de la vie
taureau, le bœuf, le bouc, etc., du ciel chez l'homme, commence
5M2. Immoler la bête du sacrifice, dès son enfance, et dure jusqu'au
c'est la préparation à la sanctifica­ dernier instant de sa vie dans le
tion, 1002li, 100li5. monde, et après sa vie dans le
IMMONDE, lmmundus. L'esprit monde, elle est perfectionnée à
immonde,- Mallh. XlI. li3 à li5, éternité,9334. Voir IAI'PLANTER.
- c'est la souillure de la vie chez IMPLANTER, Impla'nta7·c. On sait
l'homme, et ce sont aussi les es­ dans l'église comment le vrai qui
prits immondes chez lui, car les es­ appartient à la foi est semé et im­
prils immondes habitent dans la planté dans l'homme; mais on ne
souillure de la vie de l'homme, sait pas encore comment est semé
47M. et implanté le bien qui apparlient à
bnIORTALITÉ. Pourquoi, dans la charilé, 9296. La foi, si elle n'a
l'ancien testament, il est à peine pas été implantée dans la charité,
dit quelque chose de l'immortalité est purement une science, 2839.
de l'âme, 2520. Raisons de l'immor­ L'amour du bien et du vrai ne peut
talité de l'âme, 436li, 511li, 5302; être implanté dans l'homme, si
voir IM&!ORTEL. Sur l'existence de l'homme n'est pas dans le libre,
l'homme après la mort, -voir aussi 2877, 2879, 2880, 2888, 8700. Les
~676. 1 semences du bien et du vrai sont
hIMORTEL. Pourquoi l'homme implantées dans l'homme externe
est immortel, li525, 511li. D'après et non dans l'homme interne, 268.
la connaissance qu'ils avaient des Le bien doit être implanté par le
degrés discrets, les érudils anciens vrai, et la charité par la foi, 8959.
percevaient que leur âme était im­ Les biens de la charité et les vrais
mortelle,10099. Voir AME. de la foi ont été implantés chez le
IMPATIENCE (l') est une alTeclion régénéré dans sa conscience, 98li.
corporelle, et autant l'homme est Le vrai ne peut être implanté dans
dans cet le affection, autant il est le bien que par des moyens (medÙL) ,
dans le temps; illustré, 3827. li2li3. Les biens de la charilé son t
IMPIE (l') est l'opposé du juste, implantés par les tentalions, 8966,
c'est-à-dire, l'opposé du bien signi­ 8967. Le nouveau volontaire est
fié par le juste, paI' conséquent le implanté par le seigneur dans la
mal, 2250. parlie intellectuelle chez l'homme
hIPLANTATION, lmplantatio. La spiriluel, 9596. Comment l'homme
conjonction avec le Seigneur se fail a été implanté dans le divin, 511li.
pal' l'implantation de la foi dans Le Seigneur par la propre puissan­
l'amour, 1737. Comment se fail ce a implanté l'humain dans le di·
--
4lSi lM IN
vin,2611~ l'oi?' IMNh\NTATlON. lienlà la vie, est dil imprimé dans
IMPOSER LES MAINS. C'est com­ le creul', el cela resle à élernité,
muniquer à un autre oe qui est à 993i.
soi, et aussi la réception, car ce qui hlPR I_ERU. Informations sur
es~ communiqué esl reçu par l'a\1,. l'impl'imerie, données par Sweden·
tre, i0023. C'est la communication borg aux esprits de la planète de
de la puissance, la lranslation el la Jupiter, 8385. Caractèresd'impri­
réception, 10058; montl'é, 10023. merie, 6930.
IMPOSITION DES MAINS. D'oü vient hIPunENCE. Les méchants, dans
le rite d'inauguration et de béné­ l'autre vie, quand le frein leur est
diction par l'imposition des mains, lâché, son't d'une telle audace et
878. Chez les anciens, l'imposition d'une telle impudence, qu'ils s'j.
de la main signifiait la communi­ maginent pouvoir détruire le ciel
calion el la lranslation de la chose même; comment ils agissent, 8295.
dont il s'agissait, et aussi la l1~eP'" IMPUR. Tout ce qui est impUl'
tion de cette'chose par un autre, vient des amours impurs, qui sont
soit que cela fût puissance, ou l'amou l' du monde et l'amour de
obéissance, ou bénédiclion, ou té. soi, 7225. Bour celui qui est impur
moignage, 10023; VOil' aussi 6292. lout est impur, 7343. L'impur pro­
hIPOSSIBLE. ce qui est conIre venant de la discordance entre la
l'ordre divin esl impossible; par pensée et le langage eslreprésenté
exemple: Il est impossible que par l'impur avec le sang et dans le
l'homme, qui vil dans le mal, sang, dont le sang doil êlre dépuré,
puisse êlre sauvé d'après la seule 6i82; cette défécation se fait par
miséricorde: il est impossible, dans les vexations, 51.82. Voü' VEXA­
l'autre vie, que les méchants puis­ TIONS.
senl être consociés avec les bons, IMPURETÉ. Conjonction du Sei.
8700. Il est impossible que cellx. gneur avec l'homme dans son im­
qui, au dedans de l'église, se sont pureté; comment se fait celte con·
confirmés par la doctrine et par la jonction, 2053.
vie contre les divins vl'ais, Slll'toui bIPUTER. Le mal ne peut être im­
contre ces vrais, que l'humain du puté à l'homme qui le fait sans
Seigneur est divin, et que les Q)U­ pl'OpOS délibéré, ou à l'homme qui
vres de la charité fonl lout pour le manque de rMionalité, 1327. Les
salut, puissenl dans l'autre vie re­ maux qui procèdent uniquement
cevoir ces vrais, 6747. Il est impos­ de la volonté, ainsi sans que d'a­
sible qu'aucune idée matérielle en­ vance il y ait eu pensée, sont de
l-re dans le ciel; elle esl dépouHlée ceux vers lesquels l'homme pencbe
à la première enlrée, 10568. d'après l'héréditaire; ces Dlaux ne
hIPO.STEURS. Chez les impos. $onl point imputés à l'bomme;
teurs l'enlendement et la volQnlé ne mais s'il les confirme dans sa par­
fonl jJas un; combien leur étal a élé lie intellectuelle, ils sant inscrits en
perverti! 4327, 4799, 9075. Agir lui, deviennent ses propres maux,
en imposleur (seducere), c'est agir el lI,1i sont imputés, 9009.
con Ire l'ordre, 3.529. 1 (NAGCESSIBLE. Le divin bien est
hIPRUlER. Ce qui esl dans la mé­ inaccessible, parce qu'il est comme
moire inlérieure, laquelle appar· le feu du soleil; mais le div.in vrai
IN IN 453
est accessible, parce qu'il est com~ , et du lucre, 3412, 3413. Tout ce
me la lumière qui provient de ce : qui eIl'lpêche et souille est dit in­
feu, 8705. circoncis, 2056. L'oreille incircon­
INUIMÉ. Au commencement de cise, c'est la désobéissance; Je cœur
sa' régénération, l'homme estcom­ incirconcis, c'est ce qui n'admet ni
paré il des clloses inanimées; pour­ le bien ni le vrai, 7225. L'incircon­
quoi? 39. cis de lèvres, c'est celui qui est im­
INAUGURATION (1') pOUl' repré­ pur quant à la doctrine, 7225. Si
senter les choses saintes se faisait MoYse est dit incirconcis de lèvres,
pal' l'huile, qui signifie le bien de c'est aussi respectivement à la na­
l'amour, 9474, 995!J, 10125. L'i­ tion dont il étaille chef, purce que
bauguration d'Aharon et d'e ses fils son culte, entièrement externe,
dans le sacerd,oce représentait la était impur, 7245.
glorification du Seigneur quant il INCLINATIONS (les) différentes,
l'humain, 9985. Par l'onction se chez les eufants, viennent de l'hé­
faisait l'inauguration dans le sacer­ réditaire qu'ils tiennent de leurs
doce pour représenter le Seigneur parents, et de leurs aïeuls el aïeux,
quant au divin bien, et par l'em­ 2300.
plition de la main se faisaitl'inau­ INCLINER (s'), Deflexel'e se,
guralion· pour représentel' hi sei­ C'esl I~'humilialion e~térieure, et
gneur quant au divin vrai procé­ se prostern'er est l'humiliation in­
dant du divin bien; et ainsi la puis­ térieure, 5682. L'incHnation est
sance, 10019. Dans l'autre vie, il y l'humiliation du vrai, c'est-il·dire,
a pour les esprits novices plusieurs de ceux qui sont dans le vrai, ainsi
modes d'inauguration dans des gy­ des spirituels; et la prosternation
l'es, 5173, 5182. Voir GYRES, est l'humiliation du bien, c'est-à­
IN CA NTATIONS, lncantatio­ dire, de ceux qui sont dans le bien,
nes. Voir ENCHANTIŒENTS. ainSI des célesles, 5682.
INCENDIER. C'est dévaster par les INCelMPRÉH·ENSI'BLE. Ce qui est '
cupidités des amours de soi et du incompréhensible ne lombe dans
monde, 9228. Incendier sign. l'en­ aucune idée, 9359, 9972. I.e vrai
lèvement ou la consomption par la mis il la perlée des anges est, quanl
colère, et la chose incendiée est ce à la plus grande partie, incom­
qui a été enlevé ou consumé, 9147. préhensible pour les hommes;
INClRCONCIS. ce qui est incir­ pourquoi? 7381; illust1'(J par l'ex­
concis ou prépulié, c'est ce qui est périence, 9094. Le divin, qui est ap­
impur; montré, 7225. Les incir­ pelé le Père, élant incompréhensi­
concis, ou ceux qui ont le prépuce, hie, ne peut pas êlre aimé, puisqu'il
au dedans de l'église, son t ceux qui ne peu t pas êlre saisi pal' la pensée;
nesont pas da,ns lacharilé, quoiqu'ils mais il est adoré, en même temps
soient dans les dectrinaux, 2049,f. qu'on adore le Seigneur quant au
Les incirconcis sign. ceux qui sont divin humain; montré, i0267.
seulement dans la doctrine de la INCONNU, ce qui est inconnu,
foi, et Don dans la vie de la foi, qui on croit que ce n'est rien, 3938,
est la charilé, 3!112, 3413, 8093. 5125, f.
Étaient appelés incirconcis ceux INCONSTANT. L'étal de la vie de
qui étaient dans les amours doe soi l'homme est inconstant, et'l'homme
454 IN IN
est porlé en haut et en bas, à sa­ jamais il n'y a une chose qui puisse
voir, vers le ciel et vers l'eDfer; être la même qu'une autre, 6232.
mais ceux qui se laissent régéDé­ Les anges avouent qu'ils ne savent
rel' sont continuellement pol'lés en que des choses très-communes, et
haut, 6611. que celles qu'ils ne savent pas sont
INCRÉDULITÉ. Tant que dure l'in­ indéfinies; ils n'osent pas dire infi­
crédulité, les vrais ne peuvent pas nies, parce qu'il n'y a aucun l'ap­
être reçus prOfondément; l'incré­ port ni aucune raison entre le fini
dulité pose des limites et empêche, et l'infini, 4383. Voir INFINI.
3399. Pourquoi certains hommes INDEllINISER, Indemnificare.
sont tenus dans l'incrédulité, 5508. C'est rendre le bien, 1l172.
Incrédulité au sujet de l'influx de INDÉPENDANT. ce qui n'a pas de
la. vie, 4249. Incrédulité au sujet connexion, et ainsi est indépen­
des choses de l'autre monde; d'où dant, ne peut pas même subsister
elle provient, M64, 4622, 5006. un seul moment, 5377.
Incrédulité au sujet de l'homme in­ INDÉTERMINÉ. Rien ne doit être
terne, 1594; au sujet des esprits, indéterminé, car ce qui est indé­
1769 à 1771, 5573; au sujet du terminé est ouvert, 4875.
langage avec les esprits, 1636. La INDICES d'après lesquels on peut
sphère d'incrédulïtéest telle, ql,le en quelque sorte conclure si les
ceux qui sont dans cette sphère ne sensuels ont été soumis au ration­
croient rien de ce que l'on dit, et nel, ou si le rationnel a été soumis
croien t à peine ce qui est présenté aux sensuels, 5128.
à leur vue, 1510. Voir FOI. INDIGENCE, Egestas. ceux qui
INDÉFINI, Inde{initum. Est ap­ ont besoin d'être instruits son t dits
pelé indéfini ce qui ne peut être dé­ être dans l'indigence spirituelle,
fini ni compris par un nombre; 9209. Voi1' INDIGENT.
mais toujours est-il que l'indéfini INDIGÈNE, Indigena. L'indigène
est fini respectivement à l'infini, et de la terre est celui qui est né au
tellement fini, qu'il n'y a entre eux dedans de l'église, 7908 j et qui est
aucun rapport, 6232. De même que dans le vi'ai et le bien de l'église,
chez le Seigneur tout est infini, de 80H. Les indigènes d'Israèl sign.
même dans le ciel tou t est indéfini; ceux qui sont dans le bien de la
l'indéfini du ciel est l'image de l'in­ charité, et aussi ce bi~n abstraction
fini du Seigneur, 1590. L'indéfini faite des personnes, 9296.
ne peut en aucune manière attein­ INDIGENT, Egenus. Voir PAU­
dre à l'infini, parce qu'il n'existe VRE. Les indigents sign. ceux qui
nucun l'apport du fini avec l'infini, sont dans l'ignorance du vrai et
5355. Toutes les choses qui sont cependant dans le désir d'appren­
dans le monde spirituel, lesquelles dre, 9209, 9260, 9275. Être indi­
proviennent de l'infini, comme sont gent, c'est, dans le ciel, être dans
les vrais et les biens, peuvent être l'abondance j comment cela? 4459.
multipliées et croltre jusqu'à l'in­ Secourir un indigent malfaisant,
défini, 6232. Les vrais sont indéfi­ c'est faire par lui du mal au pro­
nis en nombre, et chaque vrai a en chain; par le secours qu'on lui
soi l'indéfini, 6232. En toutes cho­ donne, on le confirme dans le mal,
ses, il y a une variété indéfinie, et et on ll!i fournit ainsi la faculté
IN IN 455
de fa,ire du mal aux autres, 8120. son opposé; illustré, 72~&, f. Cha­
INDIGNATION. Dansles lentations, que chose est sentie telle qu'elle
il y a des indignations 'et plusieurs est, non par elle-même, mais d'a­
au tres affections, 1917. Chez les près son opposé, 6319.
anges, l'indignation est une indi­ INFÉRIEUR. Ce qui, dans l'idée
gnation de zèle, et non de colère humaine, est inférieur et supérieur,
comme celle de l'homme; l'indi­ est dans l'idée angélique extérieur
gnation des anges a sa source dans et intérieur; exemples, 3084, Les
le bien, et il n'y a en elle rien du inférieurs ne sont que des compo­
mal, 3839, 3909. Celle indignation sés de supérieurs,3405. Ce qui est
est exprimée, dans le seQs de la lel­ inférieur n'existe que par les inté­
tre de la Parole, par la colère, rieurs ou su périeurs, comme l'ef­
3909. L'indignation spirituelle, et fet par sa cause efficiente, 3562. Il
li plus forte raison l'indignation cé­ est contre l'ordre, et même impos­
leste, ne tirent rien de la colère de sible, que l'inférieur influe dans le
l'homme naturel, 3909. Il Ya indi­ supérieur, 8516. Dans la Parole,
gnation chez les anges, quand quel- , les extérieurs sont 'entendus par
que bien leur est allribué, 4096. les inférieurs, 9961, 10051. Dans
INDIGNER (s'), lndignari. Dans l'homme, les inférieurs correspon­
les anciennes églises, on n'était pas dent aux naturels, qui sont les ex­
, indigné si l'un n'accédait pas à l'a­ térieurs, 9961.
vis de l'autre, 6628. Les esprits Ce que c'est que la terre inférieu­
sont extrêmement indignés de ce re; sa position dans le monde spiri­
que les hommes n'ont aucune idée tuel, 4728. Les esprits qui sont dans
exacte SUI' la vie des espl'its et des la terre des infél'ieurs ne sont pas
anges, 1630. encore dans le très-grand homme,
INDUIRE. Comment doivent être car ils sont comme les aliments mis
entendues ces paroles de l'Oraison dans l'estomac, qui ne sont intro­
dominicale: Il Ne nous induis point duits dans le sang, par conséquent
en tentation. Il 1875, 3425, 3605. dans le corps, que lorsqu'ils ont
INDULGENCE. Le Seigneur gou­ été épurés, 5392.
verne toutes choses ou par ,'olonté, INFERNAL. Imiter les affections
ou par indulgence, ou par pel'mis­ célestes, quand on est dans les
sion, 1755, 2447, 3704, 9940. maux provenant de l'amour de soi,
1NEF FAB L E. Choses ineffables est une chose infernale, 10309.
dans le royaume céleste, manifes­ INFERNAUX, Infe,'nales. Vers le
tées par des représentatifs dans les temps de l'avénement du Seigneur
cieux inférieurs, 9543. Les choses dans le monde, les infernaux au­
qui appartiennent à la sagesse des raient envahi une grande partie du
anges sOnt ineffables pour les hom­ ciel, si le Seigneur par ses victoires
mes, 6804,7381, 9094. ne les elH expulsés et rejetés dans
INEXPRIMABLE. Choses inexpri­ les enfers, 6306. Quand les infer­
mables; exemples, 2618, 2629, naux essaient d'attaquer les biens,
2643, 2665, 2786, 2795, 2802, ils sont précipités profondément
3057, 3085, 3086, etc., etc. dans l'enfer, car ils ne peuvent
INFECTION, Gl'aveolentia. L'in­ soutenir la présence du bien, 6677.
fection n'est senlie qu'auprès de Les infernnult, qui tentent, ne peu­
4'56 IN iN
vent Pas nfêmèaPllrocher dès an· ll#BS'l'ATi~N (l') 'vient' l1u mal ''é't
ges Célestes, (lâr lorsqu'ils en ap­ s'opère par les faux, 730t.. Quelle
prochent, ils sont saisis d'horreur est la différence entre les tenla­
et d'angoisse, et deviennent comme tions, 'les infeslalions et les vasta­
inanImés, 7t.93. Un seul ange peut lions, 7474. Les infestat10ns par
chasser mille infernnux, 9327; et les faux sont des fardeaux pour
en dompter des milliers, 6677. Les cetrx qui sonl dàns les vrais, 6757.
infernaux eux-mêmes doivent rem­ Les infestations se fonl pal' des in­
plir des usages, mais ces usages jections du faux contre les vrais, 'el
sont des plus vils, 696; tant qu'ils les faux sonl repoussé's pal' un in.­
's'occupent de ces usages, ils sont 1 flux venanl du ciel, c'esl-à-dit'c, du
moins tourmentés; mais l'usage Seigneur pa:' le ciel, chez ceux qui
cessant, ils retombent dans leur 'sonl infeslés, 747h. D'OÙ viennenl
enfer,696. Voir ENFER. les infeslation's,t668; pourquoi elles
Les infernaux sont des formes ré­ onllieu, 6663, 7t.22; commenl elles
cipientes de la vie qui procede du 1 se fonl, 6663, 6677, 7t.47, '7295.
Seigneur; mais des formes telles, Qui sont ceux qui infeslcnt, 6907,
qu'elles rejettent, ou étouffent, 7Hl, 7317, 7'545,7577,7686. Les
ou pervertissent le bien et le vrai, infeslations des esprits probes, dans
3743. Si la fureur des infernaux l'autre vie, se font afin que les mau'x
n'étail continuellement repoussée 1 et les faux, el aussi les choses impu­
Ilal' le seigneur, tout le genre hu-· res, soienl éloignés; avanl cela, ces
main pél'irail,3340. Les esprits infer­ esprils ne peuvenl pas êlre élevés
naux devant la vue angélique sont la dans les cieux, 71.22. Ceux qui in­
têle en bas et les pieds en haut,364L festent, dans l'aulre vie, sonl ceux
Ce qui esl en haul pour les célestes qui, dans l'église, onl confessé la
esl en bas pour les iufernaux, et ce foi seule el 0111 vécu la vie du mal,
qui est en bas pour les célesles esl 7317,7502, 7545. Les infestations
en haul pour les infernaux, 36/li. onl lieu quand le Seigneur influe
Les infernaux sonl tenus enchalnés par l'intérieur avec le bien el le
par leurs cupidilés el par leurs fan­ vrai, et que leS enfers influent par
taisies, 695, t322; ils ne désirenl l'extérieur avec le Dial et le faux;
rilin plus que de se pUI)ir, se t~ur­ de là, le combal el la caplivilé spi­
men1er el se torturer l'un l'autre, rituels, 7990. Quels sonl les enfers
695. Les infernaux ne peuvenl qui, plus que les aull'cs, infeslenl
mon1er dans le ciel, parce qu'ils el dé,-aslent, 7317, 7502, 7545.
cessenl de respirer el sont sulfo­ ceux qui onl infeslé et dévaslé les
~és, el pal' suile ils se précipitenl esprits probes, les cl'afgnenl ensui­
in tête en bas, 4225. Quelques-uns, le, les fuienl et les ont en aversion,
réeemment arrivés du monde, ont 7'768. Ces infestations el ces vasta­
illUlu être admis dans le cIel; et, tions se fonl de diverses manières,
étant admis, ils se sont précipités selon l'adhérence des maux el des
pareillemenl, 4226. Quels monstres faux, el duren 1 en raison de la
'apparaissent les infernaux dans la qualité et de la quanlité dc ces
lumière du ciel, 5057, 5058. Les maux el de ces faux, H06 à tU3.
infernaux sonl nommés anges de Certains esprits sonl tlévas.lés pal'
ténèbres; pourquOi? 4531. des infestations pt'ovenant des'mllux
IN IN 457
qU'ils ont faits dans le monde, et 1.0261.. L'infini est tel, qu'il est au­
des faux qu'ils ont pensés dans le dessus de toute intelligence du fini,
monde, d'où résulten t des anxiétés au point que quand l'intelligence
et des douleurs de conscience, if 06, du Uni veut y porler son intnition,
Infestations de ceux qui, avant l'a­ elle tombe comme celui qui est en­
vénement dll Seigneur, venaient glouti dans Ja mer, et elle périt,
dans l'autre vie, 8321. Le faux qui 86lclc. Adaptation de l'infini au fini,
tes infestait était alTreux, à cause 8666. Le divin en soi est infini, et
des Néphilim et des Énakim, etc. l'infini ne peul être conjoint avec
7686. Voir NÉPHILUf, ENAKUI. les finis, pal' conséquent avec les
INFIMES, Infima. Les biens et les anges dans les cieux, qu'en se re-.
vrais infimes servent à formel' la vêlant de quelque fini, et en se pré­
nouvelle volonté et le nouvel en­ parant ainsi à la réception, 8760.
tendement du régénéré, 3701.. Ce Les très-anciens adoraienll'être in­
que c'est qu'être dans les infimes, fini, etl'existanl infini qui en pro­
4lc59, f. cédait, 6687; et ils ne pouvaient
INFINI. Comment l'infini divin avoir d'autre idée de perception
est conç.u dans les idées des anges, SUI' l'existant infini pal' l'être infini,
et confondu dans les idées des que celle d'homme divin, 4687.
hommes avec l'infini de. l'espac.e, Il existe une variété infinie, et
1.382. J,e divin est infini quant à jamais une chose n'est parfaite­
l'être et éternel quant à l'exister~ ment semblable il un autre, 7236,
et le fini n'est pas capable de Com­ 9002; Dans les cieux, il existe aussi
prendre l'infini, ni même l'éternel, une variété infinie, 68lc, 690, 3nf~,
car l'éternel est \'.infini quant à 5598, 7236. Les vl'ais el les biens,
l'exister, 360lc. L'infini respective­ et aussi toutes choses, sont des in­
ment à la dur~e est l'éternel, définis, pal'ce que tout procède de
1.0068. Ce qui est infini et éternel l'infini; illustré, 6232, .
se présente devant les anges dans rNFlR~[E, Infil'mum. Ceux de l'é­
des apparences qui sont finies, glise spirituelle sont dans l'obscur,
mais telles cependant, qu'elles sont et par suite dans l'infirme quant à
bien au-dessus de la compréhen~' la foi, 8607.
sion de l'homme, 3606. Dans le INFi'RMITÉ. Le Seigneur tenait de
Seigneur, tout est infini et éternel, l'héréditaire matel'Del des infirmi­
infini pal' l'apport à l'être, et éter-. tés, telles que celles qui, dans le
nel par rapport à l'exister, 3701. commun, appartiennent ù l'hom­
Dans chacune des choses que fait me, 1li1.4 j montré, 1573.
le seigneur, c'est-à-dire, dans la rNFLExroNS des pensées quand
Providence, il ya l'infini et l'éter­ 'elles se répandent avec les alfè'c­
nel, 5266. Dans le Seigneur, il, Y a lions, 6607.
l'infini, ainsi l'être, 3938. De même INFLUER. Le tout de la vie dnfhfe
que chez le Seigneur tout est infini, du Premier, parce qu'il en dél'ive,
de même dans le ciel tout est inElé· par conséquent influe du seigneur,
fini j l'indéfini du ciel est l'image 3001,331.8,3337,3338,3346,3684,
de l'infini du seigneur, 1590. Ce 3628, 3741 à 37li3, 63:18 à 4320,
qui est infini est unique, puisque 6lii7,lc524,6882,5867,5986,6325,
les infinis qu'il oontient sont un, 6668 à 6lc70, 6[179, 9276, 10196.
4~8 IN IN
Tout bien inllue du seigneur, et ment de lui-même tant dans les in­
tout mal influe de l'enfer, 906; térieurs que dans les extérieurs de
illustré, HM. Le tout de la pen­ l'homme, 6672. Le Seigneur influe
sée et de la volonté influe, 2886, dans les derniers de l'ordre, ainsi
2887, 2888. Chez l'homme influent non-seulement médiatement par le
toutes les choses qu'il pense et ciel angélique et par les esprits,
veut, 5866,' 6189; expériences, mais même immédiatement; illust.
6191. Tout influe, le bien et le 7006. Le Seigneur influe immédia­
vrai, du Seigneur par le ciel, ainsi tement aussi dans le dernier de 1'01'­
par les anges qui sont chez l'hom­ dre, 7270. Le Seigneur influe par
me; et le mal et le faux, de l'enfer,les anges quant il tout bien qui de­
ainsi par les mauvais esprits qui vient chose de foi et de .charité,
sont chez l'homme, 5866. La vie et aussi quant il toute disposition,
qui influe du Seigneur est variée et les anges influent d'eux-mêmes
selon l'état de l'homme, et selon la avec les choses qui conviennent aux
réception, 2069, 5986, 6672, 7363. affections non bonnes de l'hom­
Lü vie influe aussi chez les mé­ me, lesquelles cependant sont des
chants, par conséquent aussi chez moyens pour introduire le bien,
ceux qui sont dans l'enfer, 2706, 8728. Les intérieurs successive­
3763,6617,10196; mais eux tour-. ment influent dans les extérieurs,
nent le bien en mal et le vrai en jusque dans l'extrême où le der­
faux, ainsi la vie en mort spiri­ 'nier, et là ils existent et subsistent
tuelle, 6319, 6320, 661.7 j les biens
ensemble, 636, 6239, 92i5, 9216.
et les vrais influent aussi conlinuel­
Les intérieurs peuvent influer dans
lement du Seigneur chez eux; mais les extérieurs, et non vice vel'slÎ,
ou ils les rejettent, ou ils les étouf­
32i9, 5H9, 5259. Non-seulement
fent, ou ils les pervertissent, 3763.le ciel en général influe dans le
Le bien et le vrai, qui influent con­corps, mais aussi les sociétés céles­
tinuel1ement du Seigneur, ne sont tes influent en particulier dans tel
reçus qu'autant que le .mal et le ou tel organe, 3629. Toutes les
faux ne font point obstacle il la ré­choses de la pensée influent du de­
ception, 26U, 3142, 3167, 5828. 'dans et non du dehors, quoiqu'il
Le Seigneur inllue dans les premiers semble que ce soit du dehors, 3219.
et en même temps dans les extrê­ Tout ce qui appartient il la pensée
mes; comment? 5167, 5i50, 6673, influe, et pareillement tout ce· qui
7006,7007, 7270. Le Seigneur par appartient il la volonté, 5986. Les
les anges influe dans les fins, d'a­esprits influent dans les pensers
près lesquelles et pour lesquelles (cogitata) et dans les volontaires
l'homme pense, veut et agit de tellede l'homme, mais les anges in­
ou telle manière, 1317, 1665,5866; fluent dans les fins, et par l~s bons
et dans les choses qui appartien­ esprits dans les choses qui, etiez
nent à la conscionce chez l'homme, l'homme, sont des biens de la vie
6207, 62i3; mais, par les esprits, et des vrais de la foi, 5856. L'hom­
dans les choses de la mémoire, me croit aujourd'hui que le bien et
h1.86, 5858, 61.92, 6193, 6198, le mal sont en lui et viennent de
6199, 6319. Le Seigneur influe par lui, lorsque cependant ils influent,
le ciel médiatement, el immédiate- lt2lt9, 6i93, 6206.
IN IN 4~9

Le divin humain du seigneur in­ gneur influe immédiatement dans


flue dans le ciel el fait le ciel, ct ce le bien, et médjatement dans le
divin influe du ciel el pal' le ciel vrai, 1.01.53. Le seigneur influe par
chez les hommes,1.925,303S, 4211, l'inlellectuel dans le rationnel, ct
4724, 5663. Le divin ne peut in­ par le rationnel dans le scientifique,
fluer que dans un cœur humble; qui appartien t Il la mémoire; de là
pourquoi? 3994, 4347, 5957. Le 'vienl la vie des sens, la vue el
bien ne peul influer dans les vrais, l'ouïe; c'est là le vérilable influx,
lanl que l'homme esl dans le mal, c'est là le vrai commerce de l'âme
2434. Le bien qui appartienl li la 'Îlvec le corps, 657. Le Seigneur in­
charité influe immédialemenl du flue avec l'amour, el pal' l'amour
Seigneur, el le vrai qui appartienl avec la charilé, par conséquent avec
à la foi influe médialemenl par la les vrais qui appartiennen t li la foi,
Parole, 7756. Le céleste vrai influe 51.30. Le Seigneur influe dans le
chez l'homme céleste, el le spiri­ bien, et par le bien dans les vrais,
tuel vrai chez l'homme spirituel, et il est présent chez l'homme,
2069. Le bien influe du Seigneur 5470, 1.01.53, 1.0367. Le Seigneur
quand sont éloignées les choses qui influe par l'affection du vrai et du
appartiennenl à l'amour de soi el bien, S078. Le Seigneur influe chez
du monde, ou les cupidilés du mal ('homme dans les choses que l'hom­
et les persuasions du faux, 31.42, me sait, mais non dans celles qu'il
31.47. Le bien inlerne influe dans ne sait pas, 90SS, 9096. Quand le
le bien externe, el non dans les Seigneur influe avec le bien, il in­
vrais, si ce n'est par le bien, 6027. flue avec la faculté de recevoir le
L'externe n'influe -pas dans l'inter­ vrai, 5623. Comment influe le divin
ne, mais l'interne influe dans l'ex­ vrai procédanldu Seigneur; illustré
lerne, 5119, 5259; illUSt1'é, 5779; par les cercles radieux qui son t les
par l'expé1'ience, 6322. Le mal qui sphères procédant de lui; et com­
influe des mauvais esprits dans la ment l'~omme est élevé dans la lu­
pensée ne nuit en rien Il l'homme, mière du ciel, 9407. Les choses qUi
si l'homme ne IElreçoit point, mais apparaissent dans les externes in­
s'il le reçoil et le transporte de la fluent des intérieurs, et unique­
pensée dans la volonté, alors il le ment du seigueur, 1.954. Le divin
fait sien, 630S. Quoique toutes cho­ influe par le bien de l'amour chez
ses influent, néanmoins devient l'homme, et fait la vie de l'homme,
coupable l'homme qui s'approprie 9954. Le divin n'influe que dans les
le mal, par cela qu'il croil que les choses qui appartiennent Il l'affec­
choses qu'il fail viennen t de lui, tion, ô04~. Le divin bien céleste in­
6324 j s'il croyail autrement, alors fille de l'intérieUl', et reçoit les cho­
le mal ne lui serait pas approprié, ses qui entrent et sont insinuées
6325. par les sens, et il les dispose, mais
Le Seigneur influe du suprême non le vrai spirituel; pourquoi 1
dans les intimes dEl l'homme, et 2557, 2577. L'amour divin influe
par ses intimes dans ses intérieurs, dans l'affection du bien, el pal'
et de nouveau par ceux-ci dans les suite dans l'affection du vrai, et il
exlernes, ainsi médialemenl, el en vivifie et illustre les choses qui sont
outre immédiatement, 3855. Le Sei· dans le naturel, et les met en 01'­
'460 IN lN
dre, 308b. Le divin vrai influe dans plaisir de j'affection j pall là il s'ou­
l'homme tout enUer, jusqne dans vre l'IInfer qui inUue, et pal' suite
le sensuel corporel, et partout il le mal s'attache opiniâl1'emen t,
excite la correspondance, 6948. Le 6203. voi/' INFLUX.
ciel influe, non pas immédiatemenl INFLUX. Ce que c'est que l'influx;
dans les vrais, mais médialement illustré par des comparaisons, 6128,
pal' le bien de l'amour, 101.99. 6190, 6323, 9407. Tontes les cho­
Le royaume céleste influe dans le ses que l'homme pense et qu'il veut
royaume spirituel, et celui-ci esl lui viennenl par influx, 904, 2886
pour lui un plan, 3969. La lumière à 2888, 4151, 4319, 4320, 5846,
du ciel influe du Seigneur en tant 5848, 6189, 6i91, 6194, 6197 à
que l'homme esl dans les vrais 6199, 6213, 7147, 10219. Si l'hom­
d'après le bien, 4060, 4213. La lu­ me peut considérer les choses, pen­
mière du ciel chez les hommes in­ ser et analytiquement conclure,
/lue dans la lumière du monde, c'est d'après l'influx, 2888, 4319,
9094. 4320; illustré, 528.8. L'influx est
Tout bien influe du seigneur par spirituel et non pas physique; ainsi
l'homme interne dans les vrais de l'influx vient du monde spirituel
la mémoire de l'homme externe, dans le monde naturel, et non du
39B, 5118. Tout bien influe par monde naturel dans le monde spi­
le chemin interne ou de l'âme dans rituel, 3219, 5119, 5259, 5427,
le rationnel, el par le rationnel 5428, 5477; illllS/1'é, 6322, 9109,
dans le scientifique, 3128, 4337, 9110; ainsi il y a un influx de
4341, 4347, 4352. Comment les l'homme spirituel dans l'homme
idées des anges influent dans les naturel, et non un influx de l'hom­
idées des esprits, 6614, 6615. Les me naturel dans l'homme spirituel,
pensées inlluent du dedans et non 1702,1707,1940,1954,5119,5259,
du dehol s; expàience sur quel­ 5779,6322,9380. L'homme ne pOUl'·
ques-uns qui tombèrent d'une so­ rai t vivre un seul mOlilent, si l'in­
Ciété angélique, parce qu'ils étaient flux provenanl du monde spirituel
dans les faux, 3219. Les mauvais luf était ()té; et néanmoins l'homme
esprits influent d'abord, et les an­ est dans le libre; pl'ouv.é par l'ex­
ges dissipent; c'esl là l'ordre de périence, 2887, 5849, 5854, 6321,
l'influx, 6308. Les anges influent C'est de l'intérielll' que vien t l'in­
dans les alfeclions, mais peu de flux; s'il semble veni l' de l'extérielll'
choses de ces alfeclions est reçu pal' les sens externes, c!est une ap­
pal' l'homme, 6320. Les anges in­ parence et une illusion, 3721. L'in­
fluenl dans les nais de~a foi chez flux vient du Seigneur pal' le ciel en
l'homme; illustré, 5893. Les anges ordre jusqu'à l'homme, et l'homme
savent que lout bien et tout vrai est à la dernière place, 9216. L'in­
viennent du Seigneur, et que tou­ flux 1 vient médiatement dn ciel,
tes choses influent, mais les mé­ 6466. Comine on doute du ciel, et
Clhants ne veulent absolument pas que mêmelon le nie, on ne pent
le savoir, 6193. L'homme se jelle pas savoir qu'il y ail de là quillqne
dans l'enfer, quand il fai l le mal influx, 4322, 5649, 6193, 6479,
d'abord pal' consentement, puis de Aujourd'hui on est tellement d,ans
propos délibéré, et enfin pal' I.e les mondains, qu10n ne croit à au­
IN IN 46t
cun influx, 5649. L'influx est selon de spirituel, 6063. Le bien qui ap­
l'ordre suecessif, 7270. Manifesla­ partient 11 la charité influe immé­
lion par l'influx; ce que c'esl, 6885. dialemenl du Seigneur, et le vrai
L'influx se dit de lout bien et de qui apparlient à la foi influe média­
loul vrai, qui procède du Seigneur lement par la Parole, 7756.
pal'Ie ciel, 10330; recevoir cel in­ Influx commun et influx parti­
flux, c'est êlre en aclualité élevé culiel', Il y a du Seigneur, par le
dans le ciel par le seigneur el être monde spirituel dans les sujets du
en communication avec les anges, monde naturel, un influx commun
10330, Voil' INfLUER. et un influx particulier; l'influx
InfltlX immédiat et influ:v me­ commun, dans les sujels qui sont
diat. L'influx vienl immédialemenl dans ('ordre; l'influx parliculier,
du Seigneur, et aussi médialement dans ceux qui ne sont poinl dans
par Je monde spiriluel ou le ciel, l'ordre, 5850. Ainsi, les animaux
6063,6307, 6472,9682,9683. Il Y étant dans l'ordre, il y a en eux
a influx immédiat du Seigneur dans l'influx commun; mais les hommes
les très-singuliers de toules les cho­ n'élanl ni dans l'ordre, ni dans au­
ses, 6058, 64711 à 6478, 87i 7,8728, cune loi de l'ordre, en eux il y a
De l'influx médiat du Seigneur par aussi l'influx particulier, c'est-à­
le ciel, 4067, 6982, 6985, 6996; il dire que chez eux il y a des esprits
se fail par les l!sprits et par les an­ el des anges par lesquels a lieu l'in­
ges qui sont adjoinls il l'homme, flux, 5850. S'il n'y avait pas chez
697, 5846 à 5866; voil' INFLUEn. les hommes un influx particulier
L'influx médiat vient pareillement provenant d'esprits et d'anges, ils
du seigneur comme l'influx immé­ se jelteraient dans tous les crimes,
diat, 8717, 11 Ya iJ?flux immédiat el se précipiteraienl en un moment
du seigneur quand l'homme agit dans l'enfer le plus profond, 5850;
d'après le vrai, mais il y a influx illustré, 5993. Les corporels de
lanl immédial que médiat quand il ['homme Ile reçoivent pas l'influx
agil ~'après le bien, 8685, 8701. particulier, et sont gouvernés pal'
Sans l'influx imméd-iat, l'influx mé­ l'influx commun; mais les mauvais
diat n'effeclue rien, 9683. L'intlux esprits désirent ardemment influel'
imll)édial du SeigneUl' ne vient pas dans ces corporels, afin d'obséder
il la perceplion, parce qu'il est dans l'homme, 5990, 6192, 6211. L'in­
les intimes de l'homme; au con­ flux commun est un conlinuel effol'l
traire l'influx immédiat et en mê­ procédant du Seigneur à lravers toul
me temps médiat du Seigneur vienl le ciel dans chacune des choses qui
à la perception et donne l'affection, appal'liennent fi l~ vie de l'homml',
cal' il est non-seulemen l dans les 62U. Dans les aclions elles paro­
inlimes de l'homme, mais il esl les, il ya l'influx commun, 6l92.
aussi dans ses lTloyens et dans ses L'influx commun est dans les vies
extrêmes, 8690. De l'influx du Sei­ des animaux, 5850; et aussi dans
gneur médiatemenl el immédiate­ les sujels du règne végétal, 36ltB.
menl; cité" 9'682, 9683. Pour que C'est aussi selon l'influx commun
le naturel vive, il faut qu'il y ait que la pensée tombe dans le langa­
intlux du Seigneur, non-seulement ge, et la volonlé dans les gestes
immédiat, mais médiat par le mOn- chez l'homme, 5862, 5990, 6192,
462 IN IN
621f. Tous ~es sujets du règne ani­ point, 8321. L'influx du divin a
mal et tous les sujets du règne vé­ lieu par le bien et le vrai, 5482; il
gétaI tomberaient et seraient dé­ a lieu par l'intime dans les infé­
truits en un moment, s'il n'y avait rieurs eL dans les inférieurs mé·
pas en eux un influx provenant du diatement et immédialement,5147,
monde spirituel, 5377. De l'influx 5150. L'influx vient par l'homme
chez les animaux brutes, 3646. De interne, et si on ne le reçoit pas
l'influx sur les sujetS du règne vé­ dans l'intime, c'est pal'Ce que les
gétal, 3648•. maux et les faux font obstacle j il·
In~ux chez l'homme. Il y a chez lustré, 5828. L'influx du ciel a lieu
l'homme un influx continuel qui dans la conscience chez l'homme,
procède du Seigneur par le ciel, 6207, 6213; il a pour plan et pour
3226. Cet influx est celui des spiri­ réceptacle celle conscienr.e, 9122.
tuels et des célestes qui tombent L'influx chez l'homme se fait pal'
dans ses naturels, et s'y montrent des sociétés d'anges et d'esprits,
d'une manière représentative, 3226. 4067. L'influx des anges est prin­
Comment a lieu en général l'influx cipalement dans la conscience de
du monde spirituel chez l'homme, l'homme, 6207. Il est selon les cor­
5846. L'influx qui procède du Sei­ respondances, 6319. L'influx par
gneur passe par les sociétés céles­ les anges se fait selon les alfections
tes dans les sociétés spirituelles, de l'homme, et eux les dirigent avec
ou par le milieu dans ce qui est à douceur et les ploient vers le bien
l'entour, c'est-à-dire, par les inti­ sans les briser, 6205. L'influx des
mes vers les ex térieurs, 3890. Il Y anges est tacite, non perceptible
a influx du Seigneur à travers l'hom­ pour l'homme, mais opérant et ef.
me interne dans l'homme externe, fectuant toujours en secret, 5856,
1940, 5119. Il Ya influx du sei­ 6205. L'influx des anges est à l'in­
gneul' par l'interne de l'homme star d'un fleuve, de Iii lumière, de
dans son rationnel, et par le ration­ la flamme, 6209. Il Ya un influx du
nel dans le scientifique, 1940. QlIel monde spirituel par les ang.es et
est l'influx de l'homme interne par pal' les esprits; illust. par longue
l'homme intérieur ou rationnel dans expél'ience, 6307. L'influx des so­
l'homme externe, 1702, 1707. De ciétés célestes dans les membres
l'influx du seigneur par les céles­ du corps auxquels elles correspon­
tes, ct aussi par lès spirituels, dans dent est paisible, doux, agréable,
les naturels, 775, 880, 1096, f., et celui des sociétés infernales est
1702, 1707. Influx du Seigneur dur et douloUl'eux, 5060. L'influx
dans les très-singuliers; confirmé des sociétés n'est perçu que par
par diverses choses, 6475 à 6478. ceux à qui les intérieurs ont été
Cootmentl'influx vientduSeigneur; ouverts, et à qui pal' suite il a été
expérience, 6474, Lorsque l'influx donné une communication percep­
du bien et du vrai procédant du tible avec le monde spirituel, 5060.
seigneur n'est pas reçu dans le na­ D'OÙ vient l'influx chez ceux qui,
turel, les internes sont fermés, sans aucune cause, sont accablés
6564. Le bien donne la faculté de d'une anxiété mélancolique, et
recevoir du Seigneur l'influx, mais aussi chez ceux qui sont dans une
le vrai sans le bien ne la donne tentation spiriluellc, 6202. L'hom·
IN IN 463
me ne croil à aucun influx du mon­ 5828. Par l'homme interne il y a
de spiriluel, parce que de cœur il influx du bien et du vrai procédanl
Die cel influx, 36li8. Les doules sur du Seigneur; par l'homme externe
l'influx de la vie procédanl du Sei­ il doit y avoir emux, Il savoÎl', dans
gneur ne peuvenl êlre écarlés, .tanl la vi~, c'est-à·dire, dans l'exercice
qu'il y a des illusions, d~s choses de la charité, 5828. Si cet emux
inconnues, el que le négalif règne, existe, l'influx est continu; s'il
6479. Quand l'homme esl régénéré, n'exisle pas, l'influx est arrêté;
le bien esl au dehors el le vrai au ainsi l'influx s'accommode selon
dedans; mais quand il a élé régé­ l'emux, 5828.
néré, le bien esl au dedans el le Chacun, dans le ciel, esl un ceu­
vrai au dehors; quel esl l'influx tre d'influx par la fOl'me célesle
dans le premier élal, el quel il esl provenan t de tous, 3633; il Y a in­
dans le second, 3563. flux de lous ou influx du commun
Degrés de l'influx. Les choses daus chacun ou dans les parties,
qui viennenl du Seigneur en vien­ 363li. Dans le ciel, la communica­
nenl de plus près ou de plus loin, tion de la pensée avec le désir en
el sonl diles venir de sa volonlé, ce qu'on veùt que telle ou telle
de son bon plaisir, de son indul­ chose soit faite, c'est l'influx, et de
gence el de sa permission icelles la part de celui qui reçoit, c'est la
qui viennenl de sa volonlé sonlle perception, 5732. Voir CIEL.
plus près de lui; celles qui vieJfnenl Ordre de \'influx à l'égard de
de son bon plaisir sonl un peu plus l'inslruction de l'homme, 1li95. In­
loin de Ini; celles qui viennen l de flux selon les trois degrés des intel­
son indulgence en sonl encore plus lectuels, 657. Sans l'influx de la
loin j el celles .qui viennenl de sa vie du Seigneu!' dans les intellec­
perlllission sonlle plus loin de lui: tuels chez l'homme, ou plutôt dans
ce sonllà les degrés de l'influx el ses volonlaires, et par les volontai­
de la réceplion du dh'in i mais cha­ res dans ses intellectuels, et par les
que degré conlienl des choses in­ inlellecluels dans ses ralionnels, ct
nombrables, qui sont distincles de par les rationnels dans ses scienti­
celles que renferme un aulre de­ fiques, qui appartiennent à sa mé··
gré,99liO. moire, il ne peu l pas y avoir de vie
Influx de l'lÎme dans taules les chez l'homme; et quoique l'homme
choses du C01'pS, 6053 il 6058; soit dans les faux et dans les maux,
voir AME. On ne peul absolument il y a cependant toujours un influx
rien savoir, ni même rien penser de la vie du Seigneur par les volon­
au sujet de l'influx el du commer­ taires et par les intellectuels; mais
ce de l'âme avec le corps, Il moins les choses qui influent sont reçues
qu'on ne sache ce que c'esl que dans la partie rationnelle selon sa
l'âme, et qu'on n'ait aussi quelque forme, et cet inflnx l'ail que l'hom­
connaissance de sa qualilé, 6053. me peut raisonner, peul réfléchir,
Continualion, 6189 à 6215, 6307 à peul comprendre ce qui esl vrai el
6327, 6li66 à 6li95, 6598 à 6626. ce qui esl bien, 657. D'après l'in­
Voil' INFLUER. flux procédanl de l'interne existe la
C'esl une loi universelle, que perception dans l'externe ou dans
l'influx s'accommode selon l'emUK, le nalurel, 6063; l'influx el la pel'­
404 IN IN
ception ~e correspondent mutuel­ L'inilialion 1 et la conjonction du
lement, 6063. Influx de la volonté vrai dans le bien sont les fiançailles
dans les pensées, 3033. Influx dans spirilueUes et le mariage spirituel,
le volontaire et dans l'intellectuel, 3158. Commen~ s'opère l'initiation;
8194. Influx des fantaisies et des illustré, 3179. L'initiation et la ré­
cupidités par les mauvais esprits, génération se font par la doctrine
660. ' d'après la Parole, 3768. L'initiation
'Influx chez les prophètes. Quel est comme l'état des fiançailles qui
élail cet influx; d'après l'expérien­ précède l'état du mariage ou la
ce, 6212. conjonction; 3132, 3832. L'étal de
l'nflux réciproque. Voir ce qui l'initiation qui précède la conjonc­
est enlendu par cet inrIux, 51:19. tion élait signifiée chez les anciens
INUlI1llt. De l'amour de soi el de pal' les festins du soir ou les sou­
l'amour du monde pl'oviennenlles pers, 3833, 5667, 5698, 5710. L'i­
inimitiés, 6667,7372 à 7374,9348, niliation élait aulrefois l'epréseolée
i0038, :10742. Les inimitiés décou­ pal' les présents qu'on offrail, 4262,
lenl du penchant de l'homme à 5619. L'initiation dans l'église ou
vouloir commander aux aulres el la régénération est signifiee par le
posséder les rièhesses des autres, baptême, 4255. Élal de l'initiation
2.079I. li Ya inimitié perpétuelle .des intérieurs ou préparation à re·
entre les maux el les biens, 10676. cevoir du' seigneur l'influx du bien
INIQUlTt:. Comment il faut enlen­ el du vrai, 783:1, 7841, ï849. Ini­
dre que le Seigneur a porté les ini· tiation du vrai naturel dans les
quités de tous, !:J937. Porter l'ini­ scientifiques de ['église, 6001, 6004,
quité, lorsqu'il s'agit du sacerdoce G019. Le sens de la letll'l~ de la Pa­
pal' lequel était représenté le sei­ role sert aux simples pour l'initia­
gneur, c'est soulenil' des' combats tion dans le sens interne, l.7a,a.
contre les enfers, cL ainsi à éter­ INITIER. Le vrai est inilié et con­
nité pour l'homme; montré, 9937. joint au bien, quand l'homme aime
Porter l'iniquité, quand il ne s'agil Dieu et aime le procl).ain, 3175.
pas du sacerdoce, c'était représen­ Tant que le vrai n'a pas été initié
ter la damnation, et qu'on était dans le bien el régulièrement con­
dans les péchés, non pas qu'on fùt joint, il est, à la vérité, chez l'hom­
pour cela damné, mais c'était re­ me, lnais il ne lui est pas devenu
présentativement; montré, 9965. comme propre, 3108; mais aussi­
Porter l'iniqtlité est aussi une vér'i­ tôt qu'il est initié, il lui est appro­
lable damnation, 9965. Différence prié, 3108. Si la foi pal' la doctrine
entre prévarication, iniquité et pé­ ou par l'entendemenl n'esl pas ini­
ché, 6563,9156. Les iniquités sign. liée dans le bien, et n'y esl pas
les choses qui sonl contre les biens c!lnjointe, elle est dissipée et de­
de la foi, el les péchés celles qui vienl nulle, ou elle esl initiée et
sont contre les biens de l'amoul' et conjoinle au mal el au faux, ~348.
de la charité; montré, 9:156. Les Comment l'homme est initié dans
i niqnités ct les péchés sign. les le vrai réel j exemple, 3131; cOln­
faux elles maux, 9937. menl il est initié dans le bien, 9982;
INITIATION. Cc que c'est que l'i­ comment il esl initié dans l'intelli­
nitiation du vrai dans le bien, 3:108. gence de la sagesse, 3726.
IN IN 465
INJURt:. Il est l'ai.t injure à l'hom- fait que le bien est bien, 2526. Le
me spirituel par ceux qui sont pu- bien sans l'inno~ence n'est poinlle
rement nalurels, 5022. Étal, dans bien, 7840, iOi33, iOi3a. L'inno-
l'autre vie, de ceux qui ont aimé à cence doit être dans le vrai chez
dire des injures aux au Ires et à les l'homme, pour que le vrai soit réel,
~altraiter, i 922. 60i3. Toul bien de l'amour ellout
INJUSTE. Dans la Parole, l'injuste vrai de la foi doit avoir en soi l'in-
sign. cellli qui s'atll'ibue sa propre nocence pour être le bien et le vrai,
justice et son propre mérite, 5069, 2526, 2780, 311i, 3994,6013,7840,
9263. Chez les hommes injustes, la 9262,10134. Il faut qu'il yaill'in-
pensée non parlante et la pensée nocence et la charilé pour que le
parlante ou le langage ne font pas vrai soil reçu, 31:1.1. L'innocence
un, 9283. Chez l'homme non sin- est le médium qui u~iL le bien et
cère el injuste, l'homme inllll'J)e a le vrai, 6765. Il n'y a pas le bien
élé formé à l'image de l'enfer, el chez l'homme, s'il n'est pas dans
l'homme externe à l'image du ciel l'innocence, 9262. Le bien donl la
suùordonné à l'enfer, 9283. qualilé vient du faux est acceplé
INNÉ,. Choses imprimées dè~ l'en- pal' le Seigneur, si en lui il y a l'i-
fance qui pal'aissenl dans la suite gnorance, el dans l'ignorance l'in-
entièrement
1
familières et comme nocence et une fin bonne, 7887. Ce
innées, 79:15, cfl'. 3843. que c'esl que le vrai du bien de
INNOCENCE. Ce que c'est que l'in- l'innocence, 7877. Ce que c'esl que
nocence, 790'2. L'innocence est de l'innocence, et quelle elle est, d'a-
reconnallre el d'aimer' le ~eigneur, près la comparaison de l'innocence
ct de croire que toules choses vien- cles pelils enfanls à l'égard de lems
nent du Seigneur, ainsi d'être con- parenls, 6107. Il ya lrois degrés de
duil par lui et non par soi-même, l'innocence, qui sonl signifiés dans
10'210. L'ipnocence esl l'essenliel la Parole, à savoir, le premier de-
clu bien el d4 vrai, 2780, 7840; gré pal' l'enfant qui telle (lactens),
elle est l'essentiel même cie l'amou!' le second par l'enfanl (infans), et
et de la charilé, 399ll. L'innocence le lroisièqJe par le jeu ne garçon
est l'humain même, car en elle (puer), 5236. L'amOllI' conjugal
comme dans un plan influent du esll'innocence, et ceux qui ont vé-
Seigneur l'amour et la charité, cu daus l'amour conjugal réel son t
4797. Le propre de l'innocence est dans le ciel de l'innocence, qui e~t
de reconnallre que par soi on n'est le ciel intime, 2736. 'l'oule purifi-
que mal, el que 10111 bien vienl cllI calion, ou éloignement des péchés,
seigneur, 3994. L'innocence esl se fait par le bien de l'innocence,
dan~ la charité et clans l'amOlli' en- 10210. L'innocence et la charilé
vers le Seigneur, 3994. L'innocence constituent l'humus des semences
est dans l'élal de 'paix, ct l'amour de la foi, 3111. Quelques détails
et la foi ont en eux l'innocence, qui sur l'innocence, 3519;
en est l'essentiel, 2780. L'innocen- .Innocence extehle ct innocence
ce est l'intime dans lout bien du interne. L'innocence qui appartient
. ciel, i0132. L'innocence par l'inli- aux pelils enfanls et aux enfanls
me qualifie lout bien de l'amour el est l'innocence externe et habile
de la charité, 6i07. L'innocence dans une grossière ignorance; mais
\. 30.
466 IN IN
l'innocence, appartenant aux adul­ dans la sagesse, 2305, 2306, 4797.
tes et aux vieillards qui sont dans L'innocence de la sagesse, c'est se
le bien de ('amour envers le Sei­ conduire envers le Seigneur d'après
gneur, esl l'inno.:ence interne, et .le bien de l'amour et de la foi,
elle habite dans la sagesse, 9301. 6107. L'innocence de la sagesse est
Dilférence en tre l'in nocence ex leli. de reconnaltre qu'en soi il n'y a
ne el l'innocence inlerne, 2280, rien du bien et du vrai, mais que
2305, 2306, 3183, 3495, 4563, toutes choses viennent du Sei­
4797, 9301, 10225. L'homme,. gneur, 9938. L'innocence qui ha­
quand il esl régénéré par le Sei­ bile dans la sagesse est de savoir,
gneur, esl d'abord dans l'élal de de reconnaltre et de croire que par
('innocence exlerne, qui est l'élal soi-même on ne peul rien com­
de son enfance spiriluelle, ensuite prendre ni rien vouloir, el que pal'
Il est snccessivemenl conduit dans suile on ne veuille rien compren­
l'élat de l'innocence inlerne, qui dre ni rien vouloir pal' soi-même,
est l'état de sa sagesse, 9334, 9335, mais seulement par le Seigneur; et
10021, 10210. enfin que toul ce qu'on croit pen­
Innocl?1Ice de ['1?1I{allce. L'inno­ ser par soi-même est l'aux, et que
cence des enfanls esl l'innocence tout ce qu'on croit vouloir pal' soi­
exlerne, et habile dans l'ignoran­ même est mal, 9301. L'homme a
ce, 2306, 3494, 3504, 4563,4797, élé créé de manière qU'à propor­
5608, 9301, 10021. L'innocence tion qu'il s'avance vers la vieillesse
des enfanls n'esl pas l'innocence, il devienne comme enfant, el qu'a­
mais clle en esl seulemenlle simu­ lors l'innocence soit dans la sages­
lacre, 6107. Les connaissances du se, et afin que J'homme dans cet
bien el du vrai sonl implanlées étal passe dans le ciel ct devienne
dans l'innocence de l'enfance, el ange, 3183, 5608. Le bien de l'in­
elle en esl le plan, 1616, 2399, nocence de la sagesse ne doit pas
3504, 4797, 10021. Sans le bien de êlre mêlé avec le vrai de l'inno­
l'i1inocence dans l'enfance, l'hom­ cence de l'ignorance, 9301. Diffé­
me serait féroce, 3494. L'innocen­ rence entre l'innocence de la sa­
ce de l'enfance devient l'innocence gesse el l'innocence de l'ignorance,
de la sagesse, 4797. Élats des en­ 10021. L'innocence des régénérés
fan ls; commen t ils se succèden t à esl l'innocence interne et habile
parlir du premier qui appartienl à dans la sagesse, 10021. De hnno­
l'innocence, pour que l'innocence cence de la sagesse chez les sages,
soit intimement dans tons les étals, 3494. Le vieillard sian. la sagesse
3183. dans laquelle il y a l'innocence,
Innocence de la sagesse. L'in­ 3183. L'innocence de l'enfance a
nocence des pelits enfanls n'est élé représenlée comme quelque
pas la véritable innocence, mais la chose de ligneux, et l'innocence de
vérilable innocence habile dans la la sagesse comme un enfant vi"ant
sagesse, 1616, 2305, 3495, 4563. et nu, 2306.
Elle est la sagesse même, 3183. L'influx de l'innocence dispose
L'innocence réelle habile dans la lel~ biens dans le ciel, c'est-à-dire,
sagesse, 4563, 5126, 6107, 7877. les sociétés des anges, 7836, (. Per­
L'innocence même n'habile que sonne ne peut enlrer daus le ciel,
IN IN 467
à moins d'avoir quelque chose de un champ, 9262. Voit· INNOCENCE.
l'innocence, 4797. L'innocence doit INNOIIBRABLES. Dans le sens in­
être intérieurement chez tous ceux terne ou spirituel de la Parole, il y
qui sont dans les cieux, 5606. Dans a des arcanes innombrables, 3085,
le ciel intime, tous les anges sont 3086. il Ya des choses innombra­
des innocences, 154, 2736, 3887; bles dans chaque particularité de la
c'est pom cela qu'ils apparaissent Parole, et dans chaque mot, 1869,
aux autres comme des enfants, 154, 6617, 6620, 8920. Il Yen a d'in­
L'innocence se manifeste dans le nombrables dans l'Oraison domini­
ciel par la nudité, 165. La nudité cale, ét dans les préceptes du Dé­
de l'innocence est belle; exemples, calogue, 6619, 8867, 8900. Il Ya
en ce qu'on atteste l'innocence par des choses innombrables dans clla­
la nudité, 165. Le propre vivifié que bien, 4005. D'après le bien, on
par la charité ct par l'innocence peut savoir des choses innombra.
est beau et gl'acieux, f611. Que.ls bles,3612. Dans l'amour, il y a des
sont aujourd'hui ceux qui sont con­ choses innombrables, et l'amour
tre l'innocence; cela a été repré­ reçoit ,'ers soi toutes les choses qui
senté dans le monde spirituel par concordent, 2500, 2572, 3078,3189,
un petit enfant qu'on traitait horri­ 6323,7490,7750. Choses innombra­
hlement, 2126. Propre noir de l'in­ bles dans l'homme interne, 978;­
nocence; ce que c'est, 3994, 4001. dans les intellectuels et les volon­
Les esprits ont coutume, pour at­ taires, 644,675; - dans la régéné­
tester leur innocence, d'ôter leurs ration, 5398. D'innombrables vrais
vêtements et de se montrer nus, et un grand nombre d'arcanes se
8375, 9960. Dans la Parole, l'inno· présentent à la vue quand l'intellcOe
cence est signifiée par les enfants, tuel est illustré, 7234, {.
5608. VoÏ/' INNOCENCE, ENFANCE, INONDATION. Voir DB LUGE. L'i­
SAGESSE. nondation, dans le sens spirituel,
INNOCENT. Les innocents dans le c'est être plongé dans les maux ct
ciel apparaissent comme de petits aussi être plongé dans les faux,
enfants, diversement décorés, 154, 5725. Le déluge et l'inondation des
2306. Ceux qui sont innocents et caux signifient les tentations et les
ceux qui sont chastes n'ont point désolation~, 660, 705, 739, 756,
honte de la nudité, parce qu'elle 790, 6726; les tentations chez
est sans scandale, 165, 213, 8875. l'homme qui est régénéré, el les
Ce qui arrive à l'égard de ceux qui, désolations chez celui qui n'est pas
admis dans le ciel, veulent être in­ régénéré, 705. Ce que c'est que l'i­
nocents par eux-mêmes, 546. Dans nondation; d'après l'e:x;périence,
la Parole, l'innocent sign. celui qui 5725. L'inondation, c'est l'immer­
est dans le bien intérieur, et ,dans sion dans les faux, et ainsi la vas­
le sens abstrait le bien intérieur, tation du vrai; l'inondation de la
9262. L'innocent se dit du bien de gl'êle, c'est la destruction du vl'ai
l'amour envers le Seigneur, et le par les faux, i553. L'inondation de
juste se dit du bien de l'amol1l' à la colère de Jéhovah, c'est la ten­
l'égard du prochain, 9262. Expli­ tation dans laquelle il semble que
cati,on,-Deutér. XXI. 1 il 10,- du le Seigneur n'a point de pitié, 5585.
sang innocent du transpercé dans Inondation des intérieurs, 4423.
468 IN IN
Inondation de fantaisies el de cu­ sémination dans sa parlie intellec­
pidités, 641, 660, 756. tuelle, 895.
INQUIÉTUDE, Sollicitudo. Ce que INSENSt, Insanus. Les scientifi­
c'est que l'inquiélude 'Pout' 'le 'len­ ques sont eJes moyens de devenir
demain, el qui sont ceux qui sont sage, et des moyens de devenir in­
dans celle inquiétude, el ceux qui sensé, 4156, 8628, 9922. Est appe­
n'y sont poinl j illustré, 8478, lé insensé par le Seigneur celui qui
8480, f. Les cupidités et les faus­ est dans les connaissances du vrai,
setés causenlles inquiétudes, 3696. et ne fait pas, 4638, f.
Inquiétude sur l'avenir; voÏ1' AVE­ INSKRTION, Insel·tio. En toutes
l'UR. choses, tant naturelles que spiri­
INSCRIT. Toul ce que l'homme a tuelles, dans le commun sont insé­
pensé, dit, fait, ente.Mu, vu, a été rés des moins communs, et, enfin
iuscrit dans sa mémoire intérieuI:e, des particuliers; sans une telle in­
2256, 21û4, 7398. Dans le cœur de sertion, Olt une telle adaptation, il
l'homme reste inscrit tout ce qu'il n'y a absolument rien d'inhérent,
a fait par amour, :10740. Tout ce 5208. Par l'insertion des vrais dans
qui a été inscrit dans l'homme in­ les scientifiques 's'effectue la con­
terne a été inscrit par le Seigneur, jonction de l'homme interne et de
et fait la vie même spirituelle et cé­ l'homme ext~rne, 6052. Insertion
leste de l'homme, et toutes les cho­ des objets dans la mémoire, 4301.
ses qui y ont été inscrites, ont été Dans chacun des degrés discrets, il
inscrites dans l'amour, :10505, f. y a du plus pur et du plus grossier,
INSI"CTE. Les insectes en général selon'J'insertion des homogènes ou
rtlnt les faux et les maux dans l'ex­ des hétérogènes, 5146.
terne de l'homme; montré, 9331. INSIDIEUX. Description du sorl
L'insecte nuisible, ce sont les faux des insidieux dans l'autre vie, 827,
dans les extrêmes du mental natu­ 949, 5060, 9009.
rel, ou dans le sensuel, par les INSINUATION. II 'Y a insinuation
maux qui y sont, ainsi les faux de du bien daus les vrais, 4301. L'in­
la malveillance, 7M:1. Les volatiles sinuation du \'l'ai et du bien chez
de la classe infime, qui sont les in­ les bons se fait au moyen des in­
sectes, sign. les vrais, et dans le festations et des tentations, 7984.
sens opposé les faux qui sont plus L'insinuation des vrais et l'éloigne­
bas et plus obscurs, comme sonl ment des faux ne peuvent avoir lieu
les faux qui sont les propres du sans l'infestation, 7122. Insinua­
sensuel, 7M:1. Dans l'autre vie, tion des pensées quand elles se l'é­
quand de tels faux sont représen­ pandent avec les affections; 6607.
tés dans une forme visible, ils se Insinuation des vrais dans les scien­
montrent aussi comme un amas tifiques, 6052, 607:1. Où a lieu l'in­
d'insectes et de volatiles immon­ silluation du bien et du vrai, de la
des ('·t d'uu aspect affreux, selon charité et de la foi, 6125. Première
l'espèce de mal dont proviennent insinuation, 4270; insinuation ul­
les faux, 933:1. térieure, 4271. Exemples de l'insi­
INSÉ&IlNATION, Inseminatio. Dif· nuation du vrai dans le bien, 4364.
férence entre l'insémination dans la Insinuation de la vie par le 5eigllllur
partie volontaire de l'homme et l'in­ successivement de Lui par l'intime,
IN IN 469
et ainsi par les intérieurs vers les 0 ... Ib~ appelé 17l.lile ce qol ,lent de l'iu­
extérieUl's, 8456. Initiation et con­ Dux commun, - Apoc, Erpl. No 955, f. ­
C'est ce qui est comme grelté ou enté cbu
jonction du vrai dans le bien, 4301, l'bomme.
4379. Initiation et influx du bien
dans les vrais, et conjonction, 3033, INSITER (greffer), 3226. FOI'Ce ln­
430i. Initiation des ,'rais par le Sei­ silée, 5173.
gneur dans l'homme interne, 8168, INSPIRA'J;ION,Inspiratio. En quoi
8772, 8873; - du vrai de la foi pal' consiste l'inspiration, 4373. L'in­
le Seigneur, 5664, 8456; - de l'af­ spiration de la Parole consiste en
fection du bien et du vrai pal' le sei­ ce que la Parole est descendue du
gneur, 2876, 2877; - du bien de Seigneur par les trois cieux jusqu'à
l'église; 67/17 j - de la foi pal' le che­ l'homme, et a été ainsi accommodée
min interne, 8078. Voir INSINUER. pour les anges des trois: cieux, et
[NSINUf:II. J,e Seigneut' insinue aussilpour les hommes, 2310,6597,
l'innocence, la charité et la misé­ 7381,8862,9094. L'inspiration con­
ricorde dans le propre in tellectuel siste en ce que chaque expression
de l'homme, 1042, 1043. Le Sei­ de la Parole, tant dans les livres his­
gneur insinue le bien dans la vie toriques que dans tous les autres,
de l'homme, quand celui-ci vit dans enveloppe des célestes qui appar­
le bien, 9780. La lumière du vrai tiennent à l'amour ou au bien, et
procédant! dans le naturel est insi­ des spirituels qui appartiennent à la
nuée pal' le Seignelll' par le chemin foi ou au vrai, par conséquen t des
interne, 5280. Le bien s'insinue divins, 1887. L'inspiration n'est
dans chaque chose du vrai, 2435. point une dictée, c'est un influx pro­
Comment le vrai est insinué dans cédant du divin; ce qui influe du
le bien, 2979. LescéJestes sont prin· divin passe p&r le ciel, et là il est le
cipalement insinués en l'homme céleste et le spirituel; mais quand
dans l'état de sa première enfance cet influx arrive dans le monde, il
jusqu'au second âge de l'enfance, devient un mondain, au dedans du­
1450, 1555, 1616. Les célestes sont quel il yale spirituel, le céleste et
insinués dans l'homme, tant sans le divin, 909/1, f. L'inspiration (le
les connaissances qu'avec les con­ souffie) étaille l'eprésentatifde la vi­
naissances; sans les connaissances, vification pal' la foi et pal' l'amour,
depuis la première enfance jusqu'au 9229. L'inspiration (le souffie) du
second age de l'enfance; et avec les seigneur', - Jean, XX. 21, 22,­
connaissances, depuis le second âge sign. la faculté donnée de: perce­
de l'enfance jusqu'à l'âge adulte, voir les divins vrais, et par consé­
145i. S'insinuer dans le plaisir qui quen t de recevoir la vie de la foi,
appartient à l'amour de quelqu'un, 9818. voir INSPIRER.
c'est le tenir enchalné, et le con­ INSPIRER, lnspirare. Toutes les
duire comme on veut, 7501. VOi1' choses qui sont dans la:Pal'ole, pri­
INSINUATION. ses en général et en particuliel',
INSITE, Insitum. Adorer Dieu ont été inspirées, i783. ce:qui est
sous une forme visible, et même inspiré par le Seigneur: descend de
sous une forme humaine, est un Lui, et descend même:à travers le
insile; et cela est insité d'après l'in­ ciel angélique, par conséquent aussi
flux qui vient du ciel, 10159. à 'travers le monde des esprits, jus­
470 IN IN
qu'à Phomme, 1887. Comme la Pa- vent leur affection par instinct sans
role procède du Seigneur,c'est pour raison, 5198.
cela qu'elle est dite inspirée, et que INSTRUCTEURS. ESl)rils qui sont
ceux qui ont écrit la Parole sont appelés inslrucleurs, 7804, 7805,
dils inspirés, 9229. La Parole a été 8737.
inspirée, non-seulement quant à INSTRUCTION. L'ordre de l'influx
chacun de ses mots, mais encore à l'égard de l'instruction est par les
quaut à chaque lellre des mots, scientifiques, au devant desquels
1870. La Pm'ole a été inspirée d'u- accourent les inlellectuels ou les
ne telle manière, que les esprits et spirituels et les célestes, 1.495.
les anges, quand elle est lue par Toute instruction concernant les
l'homme, la perçoivent aussitôt vrais et les biens de l'église et du
spiriluellement selon les représen- culte se fait au moyen de l'externe
tations et les correspondances, de la Parole, mais par cetlx qui ont
2763. La Parole a été inspirée jus- été illustrés, 10548. Selon l'inslfuc-
qu'au moindre accent, 9198, f. Le tion et le progrès qui en résulte,
Seigneur inspire, à l'insu de l'hom- les divins influent dans les choses
me, l'aperception et par suite le qui sont dans l'homme naturel,
choix que telle chose est le vrai, 3151. De l'instruction après la dé-
parce qu'ainsi le dicle la Parole, et solation, 2701, 2704. VOÎ1' Rt:Gt:-
parce qu'elle cadre avec la Parole, NÉRATION. Instruction et en même
5952. temps illustration, 4005. Instruc-
INSTAR. Dans chacune des choses tion dans les vrais de la foi, 9123.
qui sont chez l'homme, il Y a u'n Instruclion sur la loi divine, 7186.
instar de l'âme et du corps, 1910. Instruclion des enfants, 5135. In-
Le monde est il l'inslar du ciel, struction par les paren ts et par les
10156. Inslat' du ci1Jl dans l'hom- maUres, 5126.
me qui est régénéré, 7079, 9079. Instl'uction du Seigneur, 1457,
Instar du mariage dans toutes les 1461, 1469, 1476, 2496, 2497,
choses du ciel el du monde, 51.94. 2500, 2523, 3030.
INSTAURATEURS des églises, 7233. INSTRUIRE. Nul n'est jamais in-
INSTAURATION de l'églisé spi- struit pal' les vrais, mais on est in-
rituelle, 6551, 6567, 6580, 6635. struil par les affections du vrai,
Instauration de l'église chez les 30~6. Celui qui lit la Parole d'après
descendants de Jacob, 4500. In- l'affection d'être sage est instruit
stauralion de l'église chez les gen- selon la fin et l'affeclion de la fin,
tils, 1366, 2986, 4240,4747,9256. 3436. Les genlils qui ontl.Jien vécu
Instauration de la nouvelle église, selon leur l'eligiosilé sont inslr'uits
!~229, 4747, 6551,9404. par les anges; ils reçoivent facile-
INSTAURER. Quand une nouvelle ment les \Tais de la foi et recon-
église est instaurée par le Seigneur, naissent le Seigneur, 2849,. 2595,
elle l::st inslaurée, non chez ceux 2598,2600,2601,2603,2661, 2863,
qui sont au dedans de l'église, mais 3263.
chez ceux qui sont au dehors, c'est- INSTRUMENTS DE MUSIQUE Eles),
à-dire, chez les gentils, 4747. dont on se servait autrefois dans
INSTINCT. De l'instinct de cer- les églises, appm'lenaient, les uns à
taines bêtes, 7750. Les l.Jê~es sui- la classe des célestes, les autres à
IN IN 471.
la classe des spirituels, 4138. Les par celle qui a été l'essentiel, celle-
instruments de,' musique cOl'res- ci devient l'instrumental, et ainsi
pondent par leurs sons aux affec- de suite, 5948. Si les choses essen-
tions du vrai et du bien, les instru- tielles étaient pour fin, on aurait en
ments à cordes aux affections du abondance lesinstrumentales,5949.
vrai, et les instruments à vent aux L'homme, étant une Corme réci-
affections du bien, 418, 419, 420, piente de la vie du seigneur, est la
H38, 8337, 8802. cause instrumentale, et la vie qui
INSTRUAIENTS DE FER (les), tels procède du Seigneur est la cause
que le ciseau ct la hache, sign. les principale, 6325; celle vie est sen-
choses qui appartiennent à la pro- tie dans l'instrumental comme lui
pre intelligence, et qui façonnent, appartenant, tandis que cependant
8942; ils signifient le scientifique, elle ne lui appartient pas, 6325.
,9011. . INSUFFLATION, Irnufflatio. Mau-
tNsTRUi\l~NTAL (l') et le principal vais génies qui agissent par des in-
en agissant sont un, 10738. li Ya suffiations d'affections dépravées,
les choses essentielles et il y a les 8593.
choses instrumentales, 5948. L'es- INSURGER (e'). Ceux qui s'insU!'-
sentiel, pour qu'il produise un effet gent sign. ceux qui s'opposent, ain-
quelque part, doit avoit' un instru- si les opposés, 8283.
mentai par lequel il agisse, 5948- INTÈGRE. Le juste se réfère au
selon que l'instrumental a été for-- ùien de la charité, et l'intègre au
mé, l'essentiel agit,~5948. Le corps vrai de la charité, 612. L'intègre se
est l'instrumental de son esprit; dit de ceux qui sont dans le vrai, et
l'homme externe est l'instrumental par conséquent du vrai, 3311. Être
de l'homme intel'lle; le scientifique intègre, c'est faire le bien par la
est l'instrumental du vrai, et le vrai conscience du vrai, ainsi par la cha·
est l'instrumental du bien, 5948. rité, car celle-ci fait la conscience,
Les choses instrumentales par les- 199.'l. L'intègre sign. le divin vrai
quelles les forces agissent dans l'au- dans l'effet, ce qui est la vie selon
tre vie sont les vrais ou les faux, les préceptes divins, 9905.
8168. Les choses essentielles seront tNTÉGRITÉ. État d'intégrité, ainsi
pour fin, et non les instrumentales; appelé, 1013. Certain état d'inté-
illustré, 5948; les essentielles pé- grité des très-anciens, 4326. L'in-
rissent en tant que les instrumen- tégrité se dit du bien de la foi,2826,
tales sont pour fin, 5948. L'essen- Celui qui est dans la charité d'a-
tiel n'est pas dans les choses de la près le Seigneur est dans l'intégri-
nature, mais il est seulement dans té, 1013, f. La sainteté et la jus-
le Seigneur, qui est l'Être ou Jého- tice sont le céleste de la foi, l'inté-
vah, et par conséquent toutes les grité et le jugement sont le spi ri-
choses sont des choses instrumen- tl,lel qui en provient, 612, I~
tales, 5948. L'essentiel et l'instru- , INTELLECTUEL (1'), Intellectuale.
mentai sont respectifs, c'est-à-dire Il y a dans l'homme un intellectuel,
qu'une chose est dite l'essentiel, et il ya un volontaire, et les deux
parce qu'elle agit par une autre, sont non-seulement dans son hom-
comme par son instrument ou son me interne, mais aussi dans son
organe; mais quand une autre agit homme externe, 6125. Vinlellec-
472 IN IN
tuel n'est autre chose que le volon­ au sensuel de la'vue chez l'homme,
taire dans une forme, 3619. L'intel­ 511,A. L'intellectuel illustré discer­
lectuel chez l'homme consiste dans ne entre les vrais appllrents et tes
l'intuition des choses d'après ce vrais mêmes, 7233; mais l'in tellec­
qui appartient à l'expérience et à tu el ne peut pas être' illustré, à
la science, puis dans l'intuilion des moins qu'on ne cl'oie que l'an\oul'
causes d'après les effets, et des con­ envers le Seigneur et la charité à
séquences d'après l'enchatnement l'égard du prochain sont les choses
lies causes, 6125; il existe par l'in­ principales et essentielles de J'é­
flux lie la lumière procédant d).] glise, 7233. L'intellectuel n'évoque
ciel, c'est pourquoi chaque homme que ce qui est favorable aux amours
quant à l'intellectuel peut être pel" et aux principes saisis, 9394. L'in­
l'ectionné,6125. L'intellectuel n'est tellectuel ne peut pas se dire des
qu'un sens exquis des intérieurs, faux d'après le mal, mais il se dit
et l'intellectuel supérieur qu'un des nais (l'après le bien, 10675.
sens exquis des choses spirituel­ Chez les très-anc'iens, l'intellec­
les, 1I622. L'intellectuel est donné tuel et le volontaire faisaient un,
à chacun selon l'application, se·, 4328. Chez les spirituels, la partie
Ion la vie et selon le caractère, intellectuelle est séparée de la par­
et ne manque à personne, pourvu tie volontaire, 2256. Dans l'église
qu'on soit d'un mental sain, 6125; spirituelle le vrai et le bien ont
1

il est donné à l'homme, alln qu'il été ensemencés dans la partie in­
puisse êll'e dans le libre et dans le tellectuelle, 895, 927; mais dans la
choix, c'est-à-dire, dans le libre de très-ancienne église, ils étaient en­
choisir le bien ou le mal, 6125. semencés dans la partie volontaire,
C'est l'intellectuel de l'homl1le qui 927.'Chez les antédJluviens, le bien
reçoit le spirituel, en sorte qu'il est volontaire a èté entièrement perdu;
le récipient du vrai et du bien spi­ aujourd'hui chez les Chrétiens, le
ritue'ls, 6125. I:intellectuel est le bien intellectuel commence à péril',
sujet récipient du divin vrai, 9930. 2124. Il est montré ce qui en est
I.'intellectuel est le récipient de la du volontaire et de l'intellectuel, et
foi; illustré, 7503. L'intellectuel que chez les spirituels un nouveau
transporte les choses qui appar­ volontaire est fOI'mé pal' le Seigneur
tiennent à la lumière du ciel dans dans l'intellectuel, 4328, 4493. Le
celles qui appartiennent à la lueur nouveau volontaire du bien a été im·
de la nature, 6125. Toutes les cho­ pla~té dans la partie ,intellectuelle
ses de l'intellectuel procèdent de chez l'homme spirituel; cité, 9596.
son volontaire, 3619, 9942. L'intel­ Lorsque çà et là, dans la PlIrole, il
lectuel dans le commun est le vi­ s'agit de l'église spirituelle, il s'a·
suel de l'homme in terne, il voit git aussi de son intellectuel, parce
par III lumière du ciel, laquelle pro­ que l'homme de l'église spirituelle
cède du Seigneur, et tout ce qu'il est régénéré quant à la pal'tie in­
voit est spirituel et céleste, 5114, tellectuelle, 5113. I:intellectl1el de
L'intellectuel est forme par les 'l'église, lequel est I~phralm, consis­
vrais, 9744, 10076, 10298, 10536, te Il saisir par la perception prove­
10675. L'intèlIectuel, qui voit pat nadt de l'illustration ce que c'est
la lumière du ciel, donne la viè que le vrai et le bien œapl'ès'Ia Pa­
lN IN 473
l'ole; illUStl'é, 6222, 5354, Dans Les intellectuels peuvenl être com­
l'homn1e régénéré spirituel, l'in­ parés aux formes qui varient conti­
tellectuel est séparé du volontaire, nuellement, et les volontaires ame
et dans l'in tellectuel es t la con­ harmonies qui résulLent de la varia­
science, 863, 875, 89.p, 897, 1023, tiOll, 5147. Marche de la régénéra­
1043, 1044. L'intellectuel, le ra­ tion de l'homme pal' les intellec­
Liollnel et le scientifique sont dis­ tuels, 1555. Les intellectuels oules
Lincts entre eux, ainsi le vrai inte'l­ spirituels vont au-devant des scien­
lectuel est disLinct du vrai ration­ tifiques et se les adaptent, 1495.
nel, 1904. L'intellectuel va sans La partie gauche du cerveau cor­
cesse au devant des connaissances, respond aux rationnels ou aux in­
afin que le raLionnel existe,. 1901. tellectuels, et la partie droite aux
L'intellectueLest comme privé d'en­ alTilclions ou aux volontaires, 3884.
fants, si le rationnel n'existe pas, INTELL1GENr.E. DilTérenr.e entre
1'901. Le rationnel premièrement la sagesse, l'intelligence, la science
conçu méprise le vrai intellectuel, et l'œuvre, 10331. Par la sagesse
parce qu'il ne le saisit pas ;1/lontré 'sont entendues les choses qui ap­
par des exemples, 1912, 1936, 2654. partiennent à la volonté dans l'hom­
Les sensuels extél'ieurs ouvrent pre­ me interne; par l'intelligence, cel­
mièrement le chemin vers les sen­ les qui appartiennent il l'entende­
suels i,ntérieurs, et ensuite vers les ment aussi dans l'homme interne;
in tellectuels, parce que les in tellec­ pal' la scierice, celles qui appartien­
tuels s'ëlèvent des sensuels pal' un nent à l'entendement, et" par suite
mode d'extraction, 5580. Le royau­ au langage dans l'homme exlerne;
me céleste correspond au volon­ et pm'l'œuvl'e, celles qui appartien­
taire, et le royaume spirituel COI'­ nent à la volonté et par suite à l'ef­
respond à l'intellectuel, 9835. La fet dans l'homme externe, 10331.
vue chez l'homme dépend de l'in­ Non-seulement la sagesse, mais
tellectuel; il en est autrement chez aussi l'intelligence et la science,
les aninlaux, 4407. appartiennent à la vie, et non à la
Des trois degrés d'intellectuels, doctrine sans la vie, 10331. Chez
et de l'inUux selon ces degres,657, ceux qui sont dans le bien de l'a­
658. Le degré le pl us bas est le mour envers le Seigneur, la sages­
scientifique, le degré moyen est le se, l'intelligence, la science et l'œu­
rationnel, et le degré suprême est vre se suivent en ordre de l'intime
l'intellectuel, 657; ces trois degrés au dernier; la sagesse y est l'int.i­
sont tellement distincts entre eux, me, car c'est vouloir bien d'après
qu'ils ne se confondent jamais; l'amour; l'intelligence vient en se­
maïs l'homme l'ignore, et cela, pav cond, car c'est comprendre bien
le moLif qu'il place la vie seulement d'après vouloil' bien; ces deux ap­
dans le sensuel et dans le scientifi­ partiennent à l'homme interne; la
que, et comme il s'y attache, il ile science. est savoir bien, et l'œuvre
peut pas même savoir que son ra­ est faÎl'e bien; ces deux appartien­
tionnel est distinct de son scientifi­ nent à l'homme externe, 10331. He­
que; à plus forte raison ignpre-t-i1 cevoir du Seigneur le bien, et pal'
que son intellectuel est distinct de suite vouloir le bien, c'est la sages­
l'un et de l'autre, 657; voil' INFL'UX. sei et recevoir du seigneur le \'l'ai,
474 IN IN
et pal' suite croire le vrai, c'est l'in­ le e"st par des lumières, lIlI20.
telligence, 5070. Par'l'intelligence L'intelligence des anges consiste à
et la sagesse il n'est point entendu ne rien allribuer à la nalure, mais il
la facullé de penser et de raisonner allribuer loul, en général et en par­
SUI' une chose quelconque, car celle ticulier, au divin du seigneur, par
facullé existe chez les méchanls conséquent li la vie, et non il aucu·
comme c.hez les bons, mais il est ne chose morle, 3l18:!. Toute intel­
enlendu la faculté de voir el de ligence vienl du seigneur, 109, H2,
percevoir les vrais el les biens qui 12t, 12!l. Il n'y a que les vrais qui
appartiennent 11 la foi et il la chari­ fassent l'inlelligence, lI8SlI. Corn·
té, et ceux qui appartiennent à l'a­ ment !lès l'enfance nalt et croit
mour envers le Seigneur; celle fa­ l'intelligence chez l'homme, 9103.
cullé n'existe que chez ceux qui L'homme monte à l'intelligence par
sont dans l'illustralion pal' le sei­ les degrés des scientifiques selon
gneur, 10201; voir ILLUSTRATION. cet ordl'e : Scienlifiques de l'état
L'inlelligence consiste il savoir et il civil, scientifiques de la vie mora­
comprendre les vrais divins, et en­ le, scien linques de la vie spiriluel­
suile il y avoit' foi; et la sagesse le, 593l1, L'inlelligence doit être
consisle il les vouloir el il les aimel', acquise pal' la Parole, qui est le di·
el par suite à y conformer sa vie, vin vrai, et non par les scienlill­
09l13. D'après les scienlifiques qui ques prove~nt de l'inlellectuel
sont nés de choses qu'il avait vues p.'opre, 6125, f. Les choses qui
et entendues dans le monde, par viennent de la propre inlelligence
conséquent de choses qui élaient n'ont aucune vie en elles-mêmes;
entrées par les sensuels, l'homme mais celles qui viennent de la Pa­
il l'intelligence et la sagesse, et d'a­ role ont la vie, 89lJ1; illustré,
près celles-ci la vie civite, morale 89l1l1. Autrefois les connaissances
et spiriluelle, 511ft. L'inlelligence des intérieurs constituaient chez
n'est pas la sagesse, mais elle con· les hommes au dedans de l'église
duit à la sagesse, 1555. tout ce qui appal'tient à l'intelli­
L'intelligence n'est autl'e chose gence, lI3lJ1. Au premiel' seuil de
qu'une éminente modificalion de la l'inlelligence et de la sagesse Ile
lumière célesle qui procède du sei~ viennent pas ceux qui sont sur le
gneur, lIlIill. La lumière du ciel et doute en toutes choses, et discu­
la lumière du monde constituent, tent pour savoir si telle chose est
au moyen de l'influx de la vie, tou­ ou n'est pas, 3833, la sagesse et
te l'inlelligence de l'homme, 3337. l'intelligence sont dans l'amoul'
Comm('nt apparaltl'inlelligenced'a­ même; et tel est l'amour, telles
près le propre, et comment appa­ sont la sagesse et l'intelligence,
l'nit l'inlelligence d'après le divin; 2500. Autant l'homme vit selon
montré, lIlI19. L'intelligence du l'ordre, aulant il a d'intelligence
vrai et la sagesse du bien, qui et de sagesse, 2592. Pendant leur
procèdent du Seigneur, apparais­ vie dans le monde, les hommes qui
sent comme lumière devant les sont dans l'amoul' envers le sei­
yeux des anges, lIlIi3, lI526, lI531. gneur, et dans la charilé à l'égard
Dans l'autre vie, l'inlelligence de du prochain, ont chez eux et en
chacun est manifeslée telle qu'el­ eult une intelligence et une sagesse
IN IN 475
angéliques, màis cachées dans les maison, et le Sl.'igneUl· le matlre de
intimes de leut' mémoire intérieure, la maison, 1795.
2494, 2500. L'intelligence et la INTENTION (l'), ou la fin, est la
sagesse augmentent immensément vie même de l'hoinme, 6571; par la
dans "autre vie chez ceux qui ont vie il est eatendula vie, non pas telle
vécu dans le monde la vie de la qu'elle apparaH dans le langage et
charité, 19li1, 5859. daus les œuvres, mais telle qu'elle
INTELLIGENT. Dans la Parole, le est dans le langage et dans les œu­
sage est celui qui fait les vrais d'a­ vres; cal' la vie du langage vien t
près l'amour, et l'intelligent celui de la pensée, et la vie des œuvres
qui" les l'ail d'après la foi, 10331. vient de la volonté, et toutes deux
L'intelligent sign. le vrai, 5287, viennent de l'intention ou de la fin,
5310. fare intelligent et sage, ce 5128. Voir FIN.
n'est pas comprendre et goliter INTERCÉDER. Comment il faut en­
beaucoup de choses qui sont du tendl'e que le Seigneur intercède
monde, mais c'est comprendre et pour l'homme, 2250, 8573, 8705.
vouloir les choses qui sont du ciel, INTERcEssEun. Voir MÉDIATEUR.
9803. Quels sont les intelligents INTERCESSION. Voir MÉDIATION.
du monde, et quels sont les intelli­ Ce que c'est que la médiation el
gents du ciel, 8705, f. Les intelli­ l'intercession; illust7'é, 8705. t'in­
gents du monde croient peu et ap­ tercession du Seigneur auprès du
pliquent leurs sciences Il confir­ Père est la miséricorde, laquelle
mer que tou tes choses appartien­ est dans le divin vrai qui procède
nent il la nature, 8513; ceux qui du Seigneur; illustré, 8573. Le
admeltent un interne, n'en ont seigneur dans l'état d'humiliation
cependant qu'une idée nulle, ou a intercédé; mais dans l'état de
qu'one idée insensée, 8513. L'in­ glorification il a compassion, ainsi
terne a été fermé chez un plus la miséricol'de est l'intercession,
grand ,.nombre d'intelligents que 2250. L'idée sur la médiation el
de simples; pourquoi? 10492. Les l'intercession est chez les simples
intelligents,- Dan. XII. 3,-sign. comme celle d'un fils qui supplie
ceux qui sont dans le bien et le son père; illustré, 8705. La Olé·
\'l'ai de la foi, 9263, 9278; ces in­ diation et l'intercessiOOsont ex.er­
telligents sign. ceux qui sont dans cées par le Seigneur auprès de lui­
le vl'ai et enseignent les vrais, Ulême; s'il est dit la médiation el
9192. Voir INTELLIGEN<a:, SAGE. l'intercession du Fils auprès du Pè­
INTElIPKRANCE (1') est une Ides re, c'est parce qu'on a l'idée l!e
origines des maladies, parce qu'elle l'humain, et qu'on n'à pas l'idée
détruit les intérieurs de l'homole, du -divin sans celle de t'tlUiriain,
et quand les intérieurs ont été dé­ 8705., Par il n'est pas besoin d'in­
truits, les extérieUl's souffrent et tercession, on doit entendre que,
entralnent l'homme dans la malll­ dans les tentations, il ne faut pas
cire, et ainsi Il la mort, 5712. meUre loute sa confiance dans la
IN'l'ENDANT DE LA MAISON, P7'Q­ prière, mais qu'il faut aussi com­
cumtor domus,- Gen. XV. 2. ­ battl:e comme pal' soi-même; illus­
C'est l'église externe, parce que t7-é, 8179. L'intercession du Sei­
l'église intel'ne est elle-même la gneur pour le genre humain est si­
476 IN IN >"

gnifiée par l'inlercession d'Abranam sisler sans les extérieurs, 5U4,


pour Sodome el Gomorrhe, 2140, 5il16, 10099. Les intérieurs exis­
214t. tent dans les ex térieurs, et ils y
INTÉRIEUR. Voi1' EXTÉRIEUR. Ce exJstent dans cet ordre, que l'inti­
que c'est que l'homme interne, me est au milieu, et ainsi du reste,
l'homme inlérieur et l'homme ex­ 6451. Les intérieurs en ordre suc­
terne, 1015. L'homme intérieur est cessif influent dans les extérieUl's
l'homme rationnel, et il tient le mi­ jusque dans l'extrême ou le der­
lieu entre l'homme interne et l'hom­ nier, et là ils existent et subsistent
me externe, 1702, 1707. L'inté­ ensemble, 634, 6239, 6465, 9215,
rieur est distinct de l'extérieur, et 9216. Les intérieurs existent .el
lellement distinct, qu'ils peuvent subsistent en ordre simultané dans
être séparés, 5707. Dans l'homme le dernier, 5897, 6451, 8603,
exteme, il y a un eitérieur et un 10099; voil' ORDRE. Tous les inté­
inlérieur; pareillemenl dans j'hom­ rieurs sont contenus dans un en­
me interne, 10256. L'intérieur peut chalnement à partir du premier par
percevoir el voir ce qui se passe le dernier, 9828. Les intériems
dans l'extérieur, mais non vice saAt absolument ,distincts des exté­
vel'sâ, 1914,1953. L'intérieur chez rieurs, et tellement même que les
l'homme ne peut se manifester exlérieurs peuvent être séparés, et
avant que l'extérieur ail été éloi­ les intérieurs persislel' toujours
gné, 7046.• Dans l'intérieur, il y a dans leur vie, 10099. Ln commu-'
des milliers de choses qui apparais­ nication des inlérieurs avec les ex~
sent comme une seule dans l'exté­ térieurs se fail d'une manière ad­
rieur, 5707. Le naturel intérieur mirabte; illustré, 8603. Les inté­
esl ce qui reçoit du rationnel les rieurs se terminent et se reposent
idées du vrai el du bien, et les serre dans les extérieurs, et ont avec eux
pour l'usage, 5133. Dans la Parole, une connexion; illustré, 9216. La
le supérieur est l'intérieur, et l'in­ perfection croit du côlé des inté­
férieur est l'extérieur, 3084; l'in­ rieurs; illustré, 9666. Les exté­
térieur est exprimé par le supé­ rieurs 'doivent servir les intérieurs,
rieul', ainsi pm le haut, 2148. et ils ont été formés pour cela; il­
Les inlérieurs sont les choses qui lustré, 5967. Les' choses qui dans
produisent les extérieul's, 994, 995. la suite naissent de l'interne sont
Les intérieurs sont absolument dis­ davantage intérieures, 6239. Les
tincts des extérieurs, 10099. Les extérieurs doivent être soumis aux
intérieurs sont plus parfaits que intérieurs, ou les sensuels et les na­
les extérieurs, parce qu'ils sont turels au rationnel; illustré, 5128.
plus rapprochés du divin, 5146, Les intérieurs sont envahis par le
5147. Les intérieurs ont été créés faux, quand les extérieurs le sont,
selon l'image du ciel, el les exté­ 7675; comment, 76i15. Si l'inllux
rieurs selon l'image du monde, du Seigneur en pénétrant vers les
9278, Lesintérieurs peuvent influer extérieurs est rejeté, les intérieurs
dans les extérieurs, et non vice sont feFmés, 6564. Plus les inté­
versâ, 3219, 5119, 5259, 5427, rieurs sont profanes, plus le culte
5428, 5477, 6322, 9109, 9110. Les externe est profane, 1182. Les inté­
intérieurs peuvent exister et subo­ lieurs,quand on meurt, se manil'es­
IN IN 477
tent tels qu'ils ont été au dedans, l'homme sont une actuelle élévation
4314, f. des inlérieurs par le Beigneur, 7816,
Les inlérieurs de l'homme, qui 10330. Autant l'homme est élevé
appartiennent à son mental, sont des externes vers les intérieurs,
formés d'après l'usage et pour l'u­ autant il vient dans la lumière, par
sage, quand l'homme grandil, 1964, conséquent dans l'intelligence, et
6815,9297. J.es in"térieursde l'hom­ c'est là être liré hors des sensuels,
me sont dans la lumière du ciel, el comme disaient les anciens, 6183,
les extérieurs dans la lumière du 6313. L'élévation hors de l'externe
monde, 3438, 10199, 10223. A .vers les intérieurs est comme l'élé­
moins que les intt'rieurs n'aienl été valion hors du brouillard dans la
disposés pal' le Seigneur à l'image lumière, 4598. La progression vers
du ciel, il n'y a aucune conjonction les inlérieurs apparall manifeste­
avec le ciel, 10731. Quand l'hom­ ment dans l'autre vie, 4598. Quand
me est élevé vers les intérieurs, il les intérieurs se regardenl mutuel­
vient dans une lumière plus douce, lement et voient le semblable, ils
et celle élévation au-dessus des se con:joignent, 10554, L'homme
sensuels a été connue des anciens, qui est régénéré est conslamment
6313. Les intérieurs et les exté­ conduit vers les intérieurs, ainsi
rieurs de l'homme ne sont point intérieuremenl dans le ciel, 66lJ5.
conlinus, n)ais ils sont dislincls se­ Le bien est dans les intérieurs et
lon les degrés, et chaque degré a le vrai dans les extérieurs; illustré,
sa limile, 3691, 4145, 5U4, 6326, 7910; et la conjonction du bien el
6465, 8603, 10099. Dans ~haque du vrai est dans les intérieurs,
degré, les in lérieurs son l termi­ 7910. Lorsque l'infllilx du vrai et
nés, et pal' la terminaison ils sont du bien procédant du Seigneur
séparés du .degl'é inférieur, ainsi n'est pas reçu pal' le naturel, les
depuis l'intime jusqu'à l'extime, 1 intérieurs sont fermés~ et enfin jus­
5145. Les intérieurs ont élé dis­ qu'au sensuel, 6564. Celui qui vil
tingués selon les degrés par déri­ selon l'ordre divin esl conduil pal'
vations, 631.0. Celui qui ne per­ le Seigneur au moyen du bien, el
ç,oit pas les distinctions des inlé­ les intérieurs lui ont été ouverls
rieurs et des extérieurs de l'hom­ par 'le seigneur, mais ils onl été
me selon les degrés, el qui ne fermés pour celui qui ne vit pas
comprend pas quels sont les de­ selon l'ordre divin, 8513. Les inté­
grés, ne peul pas saisir l'inlerne et rieurs ne peuvent pas êlre fermés
l'externe de l'homme, 5146, 6465, chez les nalions de illême que chez
10099, 10181. Chez l'homme qui les chrétiens; pourquoi 7 9256. Ce­
est dans l'amour et dans la charité, lui qui est dans les sensuels, et qui
les intérieurs qui appartiennent au est occupé de choses mondaines,
mental sont élevés en actnalité vel's ne saisil en aucune manière les in­
Je Seigneur; autrement, ils regar­ tériems, 6839. Les intérieurs mê­
deraient en bas, 6952,6954,10330. lUes de l'homme sont affectés seu­
Les intérieurs de l'homme se tour­ lement par les vrais de la foi et
nent même l'éellement où se tourne par le bien de l'amour envers le
l'amour, 7818, 10702. L'influx ct Seigneur d'après le seigneur, aitlsi
l'illuslration procédant du ciel chez par les divins, 10069. L'alfeclion
-i78 IN IN
de savoir les intérieurs, affection bien, est l'intermédiaire entl'e le
qui étail chez les anciens, est nulle bien céleste et le vrai spirituel,
aujourd'hui; et si celle affection ll592, f. Quand les biens ct les
est nulle aujourd'hui, c'est à cause vrais intermédiaires ont servi ~ in·
de l'affection extérieure, 52211. Les troduire l'homme dans des biens et
intérieurs de la Parole ont été dé­ des vrais réels, ils SOllt ensuite
voilés par le Seigneur dans plu­ abandonnés, et les réels les rem·
sieurs endroits, mais seulement placent, 3665, 3686, 3690, 3974,
pOUl' les sages, 2520. Dans le sens ft063, 1l067, MM, 9382. .
de la lellre, les intérieurs sont INTERNE. Voir EXTERNE. L'in­
exprimes par les extérieurs qui terne est contenu dans l'externe et
corresponden t, 5000. Les inté­ fait un avec Ini pal' influx; illustré
rieurs des mots du langage de pal' des exemples, i6i, i62, 99ft,
l'homme til'ent beaucoup de choses 995, i873, 92i6. L'interne doit
de la correspondance avec le très­ êlre dans l'cxterne pour qu'il exis­
grand homme; pourquoi? 116211. te; et ainsi les externes ont la qua·
Plus la perception est in~érieu­ lité pal' l'interne, 9922. L'interne
l'l.', plus elle est claire, 5920. Tout ne peut pas, avoir communicalion
bien, pour (lu'i1 soit le bien, doit avec l'exlerne, à moins qu'il n'y ait
avoir c.n soi le bien intérieur,99i2, un médium, MU. L'interne agit
9922. Les vrais intérieurs sont ceux dans l'externe; les deux sont dis­
qui ont été implantés dans la vie, tincts et néanmoins conjoin ts, i999.
et non ceux qui sont seulement Dans le monde, l'externe seul se
dans la mémoire, iOi99. Les vrais montre et non l'interne; mais dans
intérieurs dans la mémoire seule­ l'autre vie, l'interne se manifeste,
ment sont des vrais extérieurs, puisque l'homme vil quant il l'es·
i0199. pl'it,i0720. Par l'in terne, où tout est
INTÉRIEUREMENT. Par intérieure­ pacifique, leSeigneur gou\'erne l'ex·
meut il est entendu ce qui, chez le terne, où les choses sont en désor­
Seigneur, a été uni à Jéhovah, i926. dre et confuses; illllst1'é' d'après
Ceux qui sont régénérés sont sans l'expérience, 5396. L'externe vil
cesse conduits plus intérieurement pal' l'interne, mais l'interne se re­
dans le ciel, ainsi plus près vers vêt de choses pal' lesquelles, dans
le Seigneur, 66115. cetle sphère inférieure, il puisse
INTER~lÉDlAII\E. Sont appelées produire les effets, 6275, 62811; il­
intermédiaires les choses qui sont lustré, 6299. Dans l'interne, il ya
elltre celles d'un degré antél'jeur des milliers de milliers de choses
et celles d'un degré postérieur, qui dans l'extel'De apparaissent
dans une VlIe de conjonction, 87U. comme un seul commun, 5707.
Il y a des intermédiaires dans les C'est l'interne qui est représenté,
cieux pour l'influx et pour la COm­ et c'est l'externe qui représente,
munication, 8787, 8802. Ce qui est 11292. L'externe n'influe pas dans
intermédiaire doit tirer quelque l'interne, mais l'interne influe dans
chose de l'lin et de J'autre côté, l'externe; illustre d'après l'expé­
autrement il ne peut servir comme rience, 6322. Le saint influe de
intermédiaire, ft585. Le spirituel j'interne dans l'cxterne chez ceux
du céleste de l'église, ou le vrai du qui onl la Parole POlir sainte et re·
IN IN 479
çoivent saintement la cène, et il fait lernes, el s'y repose ni comme sur
la conjonction même Il leur insu, leurs appuis, 9959. L'homme doil
6789. De l'interne qui est dans tou­ êlre dans les internes, U75; pour­
tes el dans chacune des choses pro­ quoi? lIli64. Êlre dans les internes;
cédant du divin, 8868, 8870. L'in­ ce que c·esL, lili66. Ce que c'esl
terne esl ouverl par les tentations, qu'êlre dans les externes seuls, el
1.0685. L'inLerne élève par degrés ce que c'est qU'être dans les inter­
le naturel Il soi, 6239. sans la co 1'­ nes; illustre, lili59. ce ql1e c'esl
respondance, l'interne apparall Il que voir par les externes les inter­
l'externe comme étranger et dur, nes, 1.806, 1.807. Les inlernes vivi­
5622,5623, 55ft. Quand l'homme fient le culte, if 75. Les internes
pense bien, il pense par l'inlerne; de l'homme n'ont pas la vie en
cl quand il pense mal, il pense par eux, mais ils sonl les formes réci­
l'externe, 9706. Aulanl l'homme pientes de la vic du SeigneUl', 1.999.
pense d'après l'amour céleste, au­ Ceux qui sonl seulemenl dans les
lant c'esl par l'interne; el autanl il vrais externes vacillenl comme des
pense d'après l'amour de soi el du hommes débiles, et son 1 porlés
monde, auLant c'esl par l'externe, Il tout venl; mais ceux qui sonl
9705; aulanl il pense el veut d'a­ en même temps dans les vrais in­
près le ciel ou le seigneur, autant ternes sonl fermes; illustre,3820.
c'est par l'interne; et aulant il De ceux qui ne s'inquiètent pas des
pense el veut d'après soi elle mon­ internes; d'après l'expùicnce,
de, autant c'est par l'externe: dans 6966. Ceux qui sonl dans l'externe
le premiercas, autant s'ouvre l'hom­ sans l'inteme ne supportent pas les
me interne, dans le second cas, au­ inter;Iles; illustre, 10694, 1.0701.,
tanl il se ferme el auLanL s'ouvre et montre, 1.0707. Les internes des
l'homme exlel'lle, 9707. L'iuLerne méchants sont souillés, quoique
est fermé par les maux eL par les l'externe apparaisse autrement,
faux provenant de l'amour de soi et 7066. Les internes de la vic sonl
du monde; el comment; illustre, 1 ouverts après la morl, 63:16, 51.28,
1.06112. Quels sont ceux chez qui 6695. Dans l'au Ire vie, les externes'
l'interne, qui regarde le ciel, a été sont enlevés, el l'homme esl mis
fermé, lili59, 9709, :10282, 1.0284, dans ses inlernes, 8870, f.; alors
1.0629,1.0672,1.0692,1.0602,1.0683. on voit c1airemenl quels sonl ses
Au tant l'interne qui est spirituel est internes, 1.806, 1.807. Les inlernes
ouvert, auLanL sonL multipliés les on 1 été fermés chez les Juifs; pour­
vrais et les biens; et au tan L l'in­ quoi? 1.0692. Les inlemes ont éLé
teme qui esl spiriluel est fermé, fermés chez les Chrétiens qui sa­
autanL les vrais et les biens s'éva­ vent les vrais de la foi d'après la
nouissent, 6099. Tous ceux chez Parole, el ne vivent pas selon ces
qui l'in Lerne spirituel esl fermé vrais, el chez les inlelligenls plus
sont dans l'enfer, 91.28, 1.0683, que chez les simples, 10692.
1.0489. Cesll'interne qui sauve ou Intel'ne de ['homme. Voir Ho!(­
qui damne, et non l'externe séparé ME. 11 Y a chez l'homme un inlerne
d'avec l'interne, 633.'J. el un externe; son interne est pour
Inlemes. Voir EXTERNE, Les le ciel, et son externe pour le 01011­
internes se terminenl dans les ex- de, 10396, 1.0505. Chez J'homme,
480 IN IN
l'interne est ce qui est appelé âme, 10136. Il n'est pas perçu dans Je
et l'externe ce qui est appelé corps, monde ce qui se passe dans l'hom­
10592; cet interne ne peut pas me interne; mais il est perçu ce qui
mourir, 10591. Le ciel chez l'hom­ se passe dans l'homme exlerne,
me est dans son interne, et pal' 10236, 10240. Il Ya influx du Sei­
suite dans son exleme, 10719. gneur il travers l'homme interne
L'interne est le ciel de l'homme, et dans J'homme externe, 1960, 5119,
l'externe en est le monde, 10672. Dans l'homme externe, il y a des
L'interne de l'homme est ce qui choses qui sont en concordance et
fait que l'homme est homme, et ce des choses qui sont en discordance
qui le distingue des animaux bru­ avec l'homme inteme,. 1563, 1568.
tes, 1999. L'interne de l'homme est Ce que r.'est'que l'homme spirituel
dans la lumière du ciel, et son ex­ et l'homme naturel, ou, ce qui re­
teme est dans la lumière du monde, vient au même, l'homme interne et
8918. L'interne de l'homme vient l'homme externe, c'est a savoir que
du père, l'exteme vient de la mère, l'homme spirituel ou interne a la
2005. L'interne produit l'externe, sagesse par la lumière du ciel, et
996, 995; e~ l'interne alors se revêt l'homme naturel ou externe pal' la
de choses par lesquelles il puisse lumière du monde, 3167. L'homme
vivre dans l'externe, 1175, 6275. interne est dans le monde spirituel,
lnterne (l'/tomme). Dans l'hom­ ct l'homme exlerne dans Je monde
me il y a un homme interne, un naturel, 6055. L'homme interne est
homme intérieur ou rationnel qui un ciel dans la fOl'me la plus petite,
tient le milieu, et un homme ex~ 6057.
terne qui est naturel, 1889, 1960, L'homme interne et l'homme ex­
2181, 2183. L'homme interne ap­ terne sont absolument distincts, et
partient au Seigneur, 1596; il ap­ l'homme interne vit après la sépa­
partient au seigneur chez l'hom­ ration d'avec l'externe, 5883. Le
me, et l'homme rationnel appar­ seigneur conjoint l'homme inlerne
lient quasi il l'homme, 1906, 1999. ou spirituel à l'homme. externe ou
L'homme se sépare de cet interne, naturel, quand il le régénère, 1&77,
mais il y il dissentiment et non dis­ 1904, 1999. L'amour envers le Sei­
jonction, 1999; illustré, 2018. Ce gneur et la charité à l'égard du pro­
que c'est que l'homme interne, chain conjoignent l'homme externe
l'homme intérieur et l'homme ex­ à l'homme interne, 159[1. L'homme
terne; l'homme interne n'est point inteme, quand l'homme est régé­
la pensée, mais les célestes et les néré, reçoit les vrais avant l'hom­
spirituels forment l'homme interne, me externe, et pal' suite existe le
les rationnels l'homme intérieur ou combat des tentations, 3321. Si
moyen, et les sensuels d'après les .l'homme interne n'a. pas été con­
corporels l'homme externe, 978. joint à l'homme externe, il n'y a
L'homme interne a été formé à l'i­ aucune fructilJcalion; illustré,
mage du ciel, et l'I1omme exter~e à 3987. L'amour de soi disjoint
l'image du monde, 9706, 10156. l'homme externe d'avec l'homme
L'hQmme interne est dans la lumiè­ inleme, et l'amour mUluelles con­
re du ciel, et l'homme externe dans joint, 1594. J;homme, avant qu'il
la lUmière du monde; illustré,. existe homme intérne, doit être
IN, INI <illt
homme externe; pourquoi 1, 5906. est l'homme de lléglise exter.ne,
Il n'y a pas conjonclion du ciel avec 1098. Lorsque l'interne cesse, l'é·
l'homme externe sans l'homme in­ glise cesse, 6787. L'église est dans
terne,9380. L'homme externe doit l'interne, et non dans l'externe sans
être entièrement soumis à l'homme l'interne, 10698. L'église externe
interne, et être sans le libre prove­ n'est,rien, si elle n'est pas interne,
nant du propre; illustré, 5786. 1795. Les internes de l'église, que
L'homme externe est remis dans le Seigneur a enseignés, ont été
l'ordre par l'homme. interne, en connus des anciens, et le Seigneur
tant qu'il lui est subordonné, 9708. a aboli les externes représentatifs,.
On croit que l'homme interne est. 6904.• Inlerne de la Parole, de l'é­
celui qui pense et qui veut, et glise et du culte, 101160, 10682,
l'homme exlerne celui qui parle et 1,0683. Ceux qui sont dans l'inter­
qui fait, 9702; mais autre·ment se ne de la parole, de l'église el du
passe la chose, à savoir, autrement culte, aiment à faire le vrai pour le
quand ils sont conjoints, el aulre­ vrai, et aussi ceux qui sont dans
Dlenl quand ils sont séparés, 9703. 1 l'externe dans lequel il y a l'inter­
L'homme interne pense, et il pense ne, mais avec différence iceux
dans t'homme exlerne, 3679; voir qui sont dans l'externe sans l'in­
PENSÉE. De l'homme inlerne in­ terne font le vrai pour eux-mêmes
fluent dans l'homme exteme des !et pour le lucre, 10683. L'hom­
choses innombrables qui s'y pré­ 'me interne chez l'homme est d'a­
sentent comme un seul commun, .près lui-même dans le sens inter­
3829. L'homme inlerne a été ou­ ne de la Parole, 10h00. Lorsque
vert chez ceux qui sont dans la foi l'homme exlerne saisit la Parole se·
et l'amour envers le Seigneur, mais Ion la lettre, l'homme inlerne la.
il a élé fermé en dessus et ou­ saisit selon le sens interne, quoique
vel'l en dessous, ainsi vers· l'enfer, l'homme n'en sache rien lant qu'il
chez ceux qui sont dans le mal, vit dans le corps, 6280. Culte in­
9128. Quels sont ceux chez qui terne et cl1lLe externe; ce que c'est,
l'homme interne a été fermé, et et quels ils sont; 1083. Le culle ex­
quels sont ceux chez qui il a été terne sans le culte interne est un
ouvert; 9709. L'homme interne a culte nul, 109h. D'après quelles
élé ouvert chez celui qui est dans choses on peut savoh"que l'inlerne
l'ordre divin, mais il est fermé chez est dans le culte, 1102, f., 1151,
celui qui n'est pas dans l'ordre di· 1153. L'interne est dans lQ culLe de
vin, 8513. Les maux et les faux du ceux qui sonl de l'église exlerne,
mal ferment l'homme inlerne, et s'ils sont dans la charité, 111'00. Ce
font que l'homme est seulement que c'est que faire du cuILe interne
dans les externes, 1587, 10692. un culLe e"terne, 1:175. Le culte in­
Inte1'ne de l'église. Voir EXTEn­ tel'ne est nul pour ceux qui ne
NE DE L'ÉGLISE. L'inteme de l'égli­ croienl point à la vie éternelle,
se est la charité à "égard du pro­ 1200. Voil' CULTE.
chain dans le vouloir, et par le vou­ INTERPRÉTA TlON. Les choses pl'in­
loir dans le faire, el par suite la foi cipales pour l'interprétation sont
da'ns le percevoir, 6899, f. Quel est celles qui conduise~t principale­
l'homme de l'église inlerne, et quel ment à interpréler la Parole, el
I. 51.
- ~ ...............

482 IN IN
ainsi à comprendre les doctrinaux ne, dénoie la connaissance d'après
de l'amour envers Dieu et de la la perceplion, 6250. Voir 2693,
charité à l'égard du prochain, qui li358, 5168, 5597,6132.
sont tirés de la P~role, li966. Les INTERROGER. C'est rechercher,
choses principales, pour l'interpré­ 3385 j et c'est percevoir la pensée
tation sont celles qui appartiennent d'un ault'e, 5597, 5800. Pourquoi
à la Parole quant au sens interne, les hommes sont interrogés pal' le
508li. Les confirmations du faux, SeigneUl', quand cependan t il con­
pal' les interprétations d'après le nall toules choses, 1931, 26!l3; el
sens de la leUre de la Parole, sont montré, 6132. Inlerrogel' Jéhovah,
Ioules des apparences par lesquel­ quand il s'agi! du Seigneur, c'est
les Jes simples ont coulume d'êlre l'élat de communication, 3291. In­
sédui ls, el par lesquelles le faux est terrogel' Jéhovah, c'est être instruit
présenlé comme vrai et le vrai com­ sm' les vrais et les biens de J'église
me faux, li768, li769, li783, li790, et du Cil ILe, 105li8. Inlerroger le
10liOO, 10M2, 10li06. Seigneur, c'est consulLer la Parole,
INTERPRÉTATION DE SONGE, In­ cal' dans la Parole le Seigneur est
tcrpretatio somnii. C'esl ce qui présent, 105li8.
doit survenir; ainsi, ce qui doit ar­ INTERRo~rPRE. Les représentatifs
l'ivel' d'après ce qui est prévu, 5093, dans la Parole sont de telle sorte,
5105,5107, 51lil, 5235. qu'ils sont continus, quoiqu'ils
INTERPRÈTE, Interpretes. Au semblent intel'rompus par la mort
lieu de l'humus, les in terprèles de ceux qui onlreprésenté, 3256.
(traducteurs de la Bible) disent la INTERRUPTION. Le lexte interne
terre; pourquoi? 10570. Au lieu de de la Parole est tellement conlinu,
l'aromatique, ils disent l'onguent; que le plus pl'til mot ne pourrait
pourquoi? 1026li. L'inlerprèle en­ pas même êlre omis sans qu'il yeùt
Ire deux personnes sign. que les interruption de la série, 7!l33, f.
nais sonl saisis par ceux qui sont INTERVALLE. Dans la Parole, on
dans le bien aulrement que par ne doil pas faire de différence enlre
ceux qui ne sont pas dans le bien, les plus petits intervalles de temps
c'est-il-dire que ceux-là les saisis­ et les plus grands, li82. Le monde
sent spiriluellement et ceux-ci na­ des esprits forme un intervalle (in­
turellement, 5l178. tCTstitium) qui distingue le ciel
INTERPRÉTER. C'est savoil' ce qui d'avec l'enfer, 5852.
arrivera, 5225, 51lil; c'est prédh'e, INTESTINS. De la correspondance
Si68. des intestins avec le très-grand
INTERROGATION. Ce qui, dans le homme, 5392 à 53!l5. Qui sont
sens de la letlre, esl exprimé par ceux qui constituent dans le très­
une inlerrogation et a un rappol't, grand homme la province des in­
délerminé à des personnes, lombe testins, 5392. Duns la région des
dans le sens inlerne clans une idée . intestins sont çeux qui sont_tians la
non déterminée il qui que ce soit, lerreJes inférieljrs, 5392. Ceux éjüi
3776. Les interrogations, clans le sont dans le colon elle rectum sont
,sens de la lettre, sont la reconnais­ près des enfers qu'on nomme ex­
sance dans le ~ens suprême, li358. crémentitiels, 5392. Ce qui a lieu
L'inlerrogalion, dallS le sens inler­ quand ceux qui conslituent l'intes­
IN IN 483
tin colon infestent ceux qui sont dlatement du bien, et agit conjoin­
dans la province du péritoine, 5379; tement avec le bien dans les infé·
où sont et quels sont ceux-là, 5393. rieul's, 10258. L'intime du seigneur
Qui sont ceux qui, après avoir été était le divin même, 5041,6716.
vexés dons l'e8.tomac, sont portés INTRODUCTION. Les biens et les
dans les inteslins, 5174. Les intes­ vrais non réels servent à l'intro­
tins sign. les derniers et leSiïïfi. duction des biens et des vrais réels,
mes~ 10030; illustré, 10049. Pour­ et ensuite ceux qui ont précédé sont
quoi, duns les sacrifices, les intes· abandonnés,3665,3690,3974,3982,
lins devaient êlre lavés, 10049. 3986, 4145. Introduction dans le
INTIME, lntimum. L'intime est bien par le vrai, 3330, 5826, 6256.
loul'dans toutes les choses des in­ Introduction dans le bien ct le vrai
férieurs à lui, 3562. L'intime dans par les affections, 2878. Première
les snccessifs se place au milieu ou introduction dans le bien, 5645. In­
au cenlre dans les simultanés, troduction des vrais réels, 3470.
5897. tes choses qui sont les meil· L'introduction des vrais doit avoir
leUl'es et les plus pures, ainsi celles lieu par J'affection qui appartient il
qui sont plus parfaites que toules l'amour réel, 5893. Introduction
les autres, sont dans l'intime, 9666. des vrais de la foi au moyen des
L'intime de la vie de l'homme vient amours de soi ct du monde, 5270,
de l'amour céleste, 6135. L'intime 5280. Quatre genres d'introduction
de l'homme est son homme interne, des esprits dans les gyres, 5182;
d'après lequel il est homme, et par voir GYRES.
lequel il est distingué des animaux INTRODUIRE. L'homme spirituel
Li'utes qui n'ont pas un tel intime, est introduit pal' les scientifique.s
1.940. C'esll'intime de l'homme qui dans les vrais, et par les vrais dans
est appelé volonte de l'homme, le bien, 3122, 6431. L'homme cé­
10336. La fin est l'intime de l'hom­ leste est introduit dans l'amoul' en­
me; cal' elle est l'àme de toutes les vers le Seigneur par la charilé il
choses qui sont en lui, :1 0272. L'in­ l'égard du prochain, 3122.
lime de l'homme vient du père, et INTUITION, Intuitio, Il y a chez
il influe ct opère continuellement l'homme une intuition supérieure,
dans l'externe qui vient de la mère, par Jaquelle il peut voir si telle
5041, 6716. L'intime de l'homine chose est un vrai ou n'est pas un
est tel, qu'il peut pon-seulement vrai, 4946, Quand les choses qui
recevoir le di\'in, mais aussi se obscurcissent et détournent ont élé
l'approprier pal' la reconnaissauce écartées, l'intuition devient plus
et l'affeclion, 5114. Pal' l'intime de claire, et il yaî"nÏÎux, 5391, f. L'in­
l'homme, le seigneur influe avec Je tuition intérieure-èSt distincte, l'in­
bien, et il y conjoint le vrai, 2879. tuition inférieure est perplexe ; qui
C'est dans l'intime de l'homme que so-.;t ceux-qti( sont dans l'intuition
doit êlre la racine du bien et du intérieure, et qui sont ceux qui
vrai, 2879. Le bien influe du Sei­ sont dans l'intuition inférieure,
gneur par l'intime de l'homme, et 6865. Ceux qui ne sont point dans
de là jusqu'aux extérieurs pal' des l'affection de la charité ne son 1que
degrés comme ceux d'une échelle, dans une vue extcrn-e, ou dans une
5t1l7. Le vrai inti(ne procède immé· intuition inférieure, d'après laquelle
484 !Ni 10
aucun, homme ne peut regarqer les vie, 9013; Leur châtÏll'1enl, ~60,
supérieurs, les supérieurs Lui aPDa­ INVOLONTAIRE. Les choses qui
raissant comme des lénèbres, 4783. appartiennent au cœur et au cer­
Quand Pintuition qui vient de l'in­ velet sont appelées involontaires,
t~rie~l;lr est délruite, Q~ 1)6 vO,il plus et celles qui appartiennent aux
rien par la lumière du, ciel, mais 1 pompons et au cerveau sont appe­

on voit par la lumière du monde; lées volonlaires, 9670. Chez l'hom­


exemple, 4760. Les vrais du sens, , me, les volonlaires détournent con­
de la lettre ùe la Parole, déposés 'linuellement de l'ordre, mais les
daQs Iii mémoire naturelle de involontaires ramènent conlinuel­
l'homme, y forment comme, Un lement à l'ordre; illustré, 9683.
champ pour l'intuition de l'homm'e ! L'involoptaire chez l'homme est
interne, dans lequel influe la lu­ dans son volontaire, dans chacune
mièl'e provenant du ciei;- 9'035, des choses qu'il pense, e~ par suile
9051. Les choses qul $Ollr~ àj,{ef-,~6r, ,dans chacune des choses qu'il fail,
ment sous l'inluilion sont dans le 1 3603. L'involonlaire chez l'homme
milieu, et Celles qui ne sont pas di· : est double; l'un est son héréditaire
rectement sous l'intuition sont s,ur qui Itli vient du père el de la mère,
les côtés; de là, celles qui sont dans l'autre influe du Seigneur par le
le milieu apparaissent clairement, ciel, 3603. L'involonlaire qui iI1flue
et celles qui sont sur les côtés, obs­ du Seigneur par le ciel se manifes­
curément, 6068. ce n'est que par te dans l'âge adulte chez ceux qui
une intuition intérieure, qui s'opè. sont régénérés, 3603. Comment
re par la foi venanlde la chal'ité, ! l'involontaire se manifestait chez
que le Seigneur se montre présent ceux dont le siècle a élé appelé âge
devant l'homme, 6849. Plus est d'or; comment, chez ceux dont le
ç:rand le nombre des Esprits qui ont siècle a élé appelé âge d'argent; et
i,ntuilion dans un Sujet, plus ce comment, che7. ceux dont le temps
Sujet a de force pour penser el pOUl' a été appelé âge de fer, 4326. Es­
pm'Ier, la force augmenle sélon la prils infernaux qui influent dans la
pluralHé,des inluitions concof(faïl­ sphère sensuelle externe, et même
tes, 5987; voir SUJET. par la partie dorsale où sont les
INVENTER, Excogital'e. Voir involontaires de l'homme, 6312,
hIAGINER. INVOQUER, Invoca7'o. Invoquer
INVENTEUR, Excogitator. Voil' le nom de Jéhovah, c'est une for­
hIAGINATEUR. mule commune de tout culte du
INVIOLABLE. Une loi divine invio­ Seigneur, ltltO, 441; c'est le culte
lable, c'est que l'homme doit être interne, llt55, 1561; c'est le culte
dans le libre, el que le bien et le du Seigneur d'après les biens et les
vrai, ou la chari lé et la foi, doivent vrais de la foi et de l'amour, 10615.
être implantés dans son libre et Invoquer le nom de Dieu, c'est le
nullemenl dans le contraint, 5854. culte, 2724.
[IHlSIBLE. IJa providence agit IOTA. Voir ACCENT. La Parole
d'une manière invisible; pourquoi? est divine quanl au moindre iota,
5508. Ceux qui ont agi perfidement 10633. Elle a été inspirée jusqn'au
en secret dans le monde peuvent moindre iota, 1886, 2763, 46112. Il
se rendre invisibles dans l'autre y a dans chaque iol,a quelque chose
IR 18 481>
de l'affection et de la vie qui rè­ est le mariage divin quant à l'hu­
gnent communément dans le mot, main du seigneur, 2774. Isaac ai­
et qui pénètl'ent ainsi d'une ma­ mail Ésaü sign. que ie divin bien
nière correspondante ses moindres du divin ratiollnel du Seigneur ai­
parties, 1.870. li n'y a pas un seul maille bien du vrai, 3313. Isaac a
iota qui puisse être retranché du dit que Rébecca sa femme était sa
sens littéral de la Parole, sanS in­ sœur; c'est là un arcane; sur cet
terruption de la série du sujet dans arcane, 3386, 3398. Jéhovah Dieu
le sens interne, 7933. de Jischak, c'est le divin humain
IRAD, fils de Chanoch, fils de du Seigneur, 3704. La frayeur de
Ca'in, 3ign. une hérésie 'dérivée de Jischak, c'est le divin humain du
l'hérésie appelée Chanoch, Iliquelle seigneur; d'où vient cela'1 M80.
étail dérivée de la première hérésie ISASCHAR, Isascf!a1'. Dans le sens
appelée Cain, 404. suprême, c'eslle divin bien du· vrai
IRAM, duc ù'Édom, - Gen. et le divin vrai du bien; dans le
XXXVI. 43, - sign. une qualité sens interne, l'amour conjugal cé­
des doctrinanx du bien, 4651.. leste; dans le sens externe, l'amour
IRIDÉ. Ciel iridé, où sont de très­ mutuel, 3957, 6606; et c'est la ré­
beaux arcs-en-ciel, grands et petits, munéralion, 6388.
biga1'l'és par les couleurs les plus ISMAËL. Par Ismaè! est représen­
resplendissartes, 6528. té et signifié le premier ralioDnel
IRRATIONNEL. 'De quelque maniè­ du Seigneu~, avant qu'il ait été fait
re que puisse raisonner celui qui divin, 1893. Ismael, ce que c'est;
considère le bien comme mal et le il signifie le vrai ralionnel; ce vrai
mal comme bien, le vrai comme est décrit, 1949, 1950, 1.951.. Par
faux et le Cau'x comme vrai, H doit Ismael sont aussi signifiés ceux qui
Otre appelé irrationnel, et non pas sont rationnels ou spirituels, 2078,
rationnel,li156. Le faux conjoint au 2691.. Pal' Ismaël est aussi repré­
mal, qui est appelé bien, ferme le senté le royaume spirituel ou J'é­
rationnel et Cait l'homme irration­ glise spirituelle du seigneur, 2699.
nel, 31.08. Ismael, ce sonl les rationnels et
. IRRITER, Exacerbare. Quand il ceux qui sont de l'église spirituelle
s'agit du Seigneur, irriter ou exci­ du Seigneur, 3263. Ismael, chassé
ter la colère, sign. se détourner par de la maison d'Abram quand Isaac
les faux provenant du mal, 9308. eut grandi; ce que cela signifie,
[triter sign. résister, 6620. 191.1.. Tant qu'lsmaël a été avec
ISAAC, Jischak, Isacus. Par Is­ Abraham, il a représenté le pre­
mael est signifié le rationnel pre­ mier rationnel du Seigneur; mais
mièrement conçu chez le Seigneur, lorsqu'il en eut élé séparé, il a re­
et par lsaac le divin rationnel du présenté les spirituels, M89. Par
Seignelll', 1.893, 2066. Isaac sign. les douze fils d'Ismael sont repré­
le rire, c'est-à-dire, ]'alTection du sentées toutes les choses de l'église
vrai,2072. rsaac représente le divin spirituelle principalement chez les
raUonnel du seigneur, 1.890, 201.0, nalions, 3268.
2083,2630,661.2,5998. Isaac sign. ISAIAÉLITES (les) sign. ceux qui
le divin rationnel quant au bien, sont dans le simple bien quant à la
301.2, 31.94, 3210, 61.08, 4667. Il vie, etpal'suite dans le nalurel vrai
486 IS IS
quant à la doctrine, 3263. Les Is­ qui est dans le rationnel, 4286.
maélites sont ceux qui sont dans le Jehudah est le bien de l'amour cé­
simple bien, 4747, 4788,4968. Les leste, et Israël le bien de l'amour
Ismaéliles étaient des idolâtres, spirituel, 3654.
1360. Les fils d'Israël sign. ceilx qui
ISRAËL. Voi1' JACOB. Israël sign. sont dans les extel'Des sans l'inter­
le spirituel, 5414, 5801, 5803, 5806, ne, 10692 j ils sign. les vrais spiri­
5812,5817,5819,5826,5833,5879, tueJs dans le naturel, 6040. Ils sign.
5951,6426,6627,6862,6868,7035, les vrais de l'église dans le naturel,
7062,7198,7201,7215,7223,7956, 6064. Les fils d'Israel sign. ceux
8234, 8805, 9340~ Ce que c'est que qui sont dans le vrai par lequel il y
Jacob et Israël, 3305. Jacob est ap­ a le bien, et dans le vrai qui procè­
pelé tantôt Jacob, tantôt Israël; de du bien, 7957; illustré, 8234.
et Jacob signifie une chose, ct Is­ Les fils d'Israël sign. ceux qui sont
raël une autre, 4286. Dans les pro­ du royaume spirituel, 6862, 6868,
phètes, 10l'sque Israël est nommé, 7035, 7198, 7201, 7215, 722&
c'est pour l'ordinaire l'église spiri­ Les fils d'Israël, dans la terre de
tuelle, ou tout ce qui appartient Il Canaan, ont représenté l'église, et
celle église i si c'est Jacob, c'est les nations qui y étaient ont repré­
l'église externe, 768. Israël sign. le senté les choses infel'Da\es; el c'est
SeigTIeur i montré, 7091. Par Jacob pour cela qu'elles y furent vouées
et Israel, dans le sens suprême, il Il l'extermination, et qu'il fut dé­
est entendu le Seigneur, et dans le fendu de traiter alliance avec elles,
sens respectif le royaume spirituel 61506. Pal' les fils d'Israël a été re­
du Seigneur, et l'église qui est égli­ présentée l'église spirituelle; voir
se d'après la doctrine dù vrai et le les citations, 9~40. Pal' les douze
bien de la vie; par Jacob, ceux qui fils d'Israël sont représentées tou­
sont dans les externes de celle tes les choses de l'église spirituelle,
église; et par Israel, ceux qui sont 4286. Le Dieu d'Israél est le Sei­
dans les internes, 3305. Quand il gneUl' quant au divin humain;
s'agit de la progression du divin monl1'é, 7091. Le saint d'Israël,
du Seigneur vers les intérieurs,· c'est le Seigneur, 3305. La pierre
Jacob est appelé Israël, 4598. Is­ d'Israêl, c'est le Seigneur, 3305.
rnëlreprésentait le seigneur quant Les anciens d'Israël sign. ceux qui
au naturel intérieur, et Jacob sont dans le bien d'après les vrais
quant au naturel extérieur, et ses et dans les vrais d'après le bien,
fils le représentaient quant aux 9404. Le peuple d'Israël est l'église
vrais dans le naturel, 5663. Israël spirituelle quan t au bien dans le­
sign. le divin' céleste - spirituel, quel les vrais de la foi doivent être
4286, 4303. Israël est l'église spiri­ implantés,8805. Le peuple d'Israël
tuelle, 7035. Israël représente l'in­ a représenté le royaume ~pirituel
terne de l'église, et Jacob l'externe, du Seigneur, 3654.
4286, 4570, 5965. Israël est le bien ISRAiL1TE. Voir ISRAËL. J.a na­
spirituel, et Jacob le bien naturel, lion Israélite et .1uive ne pouvait
5973. Israël est l'homme céleste­ pas saisir les intel'Des, 1035.5. La
spirituel qui est dans le naturel, et nation' Israélite n'a pu voir en au­
Joseph l'homme céJeste~pirituel cune manière les internes du cuIle,
IV JA 487
de l'église el de la Parole, parce au culte ou aux rites, H72. Les !ils
qu'elle élail dans les exlernes sé­ d'ivoire,- Amos, VI. 4,- sont les
parés de l'inlerne, 10578. Lorsque voluptés de l'infime du naturel, qui
les Israéliles élaient dans le sainl sont celles des orgueilleux, 6188.
exlerne, leOl's inlérieurs élaient IVRAIE, Zizania. L'ivraie dans
fermés, parce que ces inlérieurs le champ, c'est le faux dans l'égli­
élaienl corrompus et souillés, se, 7571,
10429. La nalion Israélile et Juive IVRE, Ebrius. Voir ENIVRER (s').
n'a point été choisie, mais elle a Être ivre, c'est vouloir d'après les
été reçue pour l'eprésenler l'église, scientifiques scruter les spirituels
à cause de l'opiniâtreté avec la­ et les célesles, 1072. Sont appelés
quelle leurs pères el Moise persis­ ivres ceux qui ne croient que ce
taient à le demander, 4290,4293, qu'ils saisisseut, et qui font en
7051, '1'439, 10430, 10535, 10632. conséquence des recherches pal' les
Les douze tribus ont élé divisées en sensuels sur les mystères de la foi,
deux royaumes, afin que les JUifs 1072. Sont appelés ivres sans vin,
représentassent le royaume célesle - Ésaïe, XXIX. 9,- cepx qui s'in­
du Seigneur, et les Israéliles son quiètent peu de la Parole et (les
royaume spirituel, 8770, 9320, vrais de la foi, et qui ne veulent
VoÏ7" JUIF. par conséquenl rien savoir sur la
ISTHME, Isthmus. Quels sont foi, niant ainsi les principes, 1072.
ceux qui ont relation avec la région Quand ceux qui sont dans le néga­
du cerveau appelée isthme, el avec tif pensent, dans l'autre vie, aux
les nœuds glandulaires, 4051. Quels spirituels, ils deviennenl comme
sont ceux qui onl relation avec ivres, 1072. VOil' IVRESSE.
l'isthme dans le cerveau el avec IVRESSE, Ebrietas. L'ivresse sig.
les ganglions dans le corps, 5189; les folies au sujet des vrais de la
voir G,\NGLIONS. Les esprits qui foi, 1072; elle se dit des vrais adul­
correspondent à l'isthme dans le térés de la foi, 1072. L'ivresse spi­
cerveau parlent d'une manière dif­ rituelle n'est autre chose que la fo­
férente el pensent d'une manière lie produite pal' les ,raisonnements
semblable, 5189. Ils peuvent èlre SUI' les choses qu'on doit crOÎ\'c,
comme un seul, mais ils diffèrenl lorsqu'on ne r:roit que ce qu'on l'on
de langage, 5189. saisit, 5120. Voir IVRE.
ITALIENS. D'ou venaient chez les IVROGNE. Voir ivRE.
Italiens ou Romains leurs connais­
sances SUI' une divinité suprême et
SUI' l'immortalité de l'âme, 8944. J
ITHAMAR, fils d'Allal'on. Éléazar
et Ithamar, les deux plus jeunes JABAL. Par Jabal, père de l'habi­
fils d'AlIal'on, ontl'eprésenté le Sei­ tant de la tente et du troupeau, ­
gneur quanl au divin naturel, 98B, Gen. IV. 20,- est signifiée la doc­
9812. tl'ine sur les choses saintes de l'a­
IVOIRE, Ebw". Les cornes d'ivoi­ Illour et SUI' ,les biens qui en procè­
re el l'ébène,-Ézéch. XXVII. 15, dent, 412. l'al' Jabal ont été repr'é­
- sont, dans le sens interne, les sen tés les célestes de l'église, 333.
biens extérieurs qui appartiennent JABBOCK, passage, ou torrent, ou
1188 lA Ji\.
gué, sign. la prelnièreinsinualion ! 4286. Jacob est le bien externe dàns
du vrai, parce que c'était une des' le naturel du seigneur, et Israél le
\imiles de la terre de canaan, 4,270, bien interne, 4570;
4271., 4301. Jacob a représenté dans le sens
JACHIN, fils de 5chiméon. Les suprême le seigneur quant au na­
fils de 5chiméon signola foi par la turel lan t céleste que spirituel, et
volonté, et ses doctrinaux en géné­ dans le sens interne le royaume du
roi, 6024. seigneur, tel qu'est ce royaume
JACHLÉEL, ,fils de Sébulon. Les dans le premier ou' demier ciel,
fils de Sébulon sign. le mariage cé­ par conséquent aussi tel qu'il est
leste et ses doctrinaux, 6024. dans J'église) 4286. Jacob dans le
JACHZÉEL, fils de Naphthali. Les sens.suprême représente en général
Œs de Naphthali sign. les ten­ le divin naturel du Seigneur; mais
tations dans lesquelles est la vic­ comme, pendant que le Seigneur
toire, et les doctrinaux 'sur elles, glorifiait son naturel, ce naturel a
6024. élé dans le commencement autre
JACOD. Voir ISRAËL. Le Seigneur que dans la progression et à la fin,
est représenté par Abraham, Isaac c'est pour cela que Jacob a repré­
et Jacob, et par Jacob est représen­ senlé divers nalurels, à savoir, dans
té son homme naturel, 1893. Ce qui le commencemenl le naturel du
e'streprésenté par Abraham, Isaac Seigneur'quant au vrai, dans la pro­
et Jacob dans le sens suprême ou gression le naturel du seigneur
dans le Seigneur, et ce qui est re· quant au bien dn vrai, et à la fin
présenté dans le sens représentatif quant au bien j car la glorification
ou chez l'homme, 6098. Jacob d'a­ du Seigneur a procédé du vrai an
bord représente le vrai qui appar· bien du vrai, et enfin au bien;
tenait au bien naturel de l'enfance montni, 4538. Jacob esl la doc­
du Seigneur, ct après que ce vrai trine du vrai naturel; dans le sens
eut été fait divin, il représente le suprême, il est le naturel du Sei­
divin vrai du divin humain du Sei­ gneur quant au vrai; montré,3305.
gneur, 3599. Dans la Parole, quand Jacob est le bien commun, 3829.
Jacob est nommé, il n'est nulle part Jacob est le bien naturel qui s'ap­
entendu Jacob, ni par lui le peuple proche plus près du divin, 4073.
d'Israël, 3305. Tantôt il est dit Ja­ Jacob représente le bien du vrai,
cob, tantôt Israël, c'est à cause du li273. Jacob est le bien du vrai,
sens interne; montré, 5973. Israêl 5506,5533, 5535. Ce bien du \Irai,
sign. le Seigneur quant an vrai na­ signifié par Jacob, est 'Ie vrai par la
turel intérieur, et Jacob le Seignenr volonté dans l'acte, 4337. Jacob·est
quant au vrai naturel extérieur, le bien du vrai, et même avec va­
8305. Comme ce sont les internes riété, en ce qn'il est le bien dans le
qui sont représentés, et les exter­ naturel, parce que l'étal du vrai et
nes qui représentent, c'est pour du bien est autre an commence­
cela que Jacob a été nommé !sl'aél, ment que pendant la progression
4292, 4570. Le Seigneur dans le et à la fin, 3775,4234. Jacob est le
sens suprême est Jacob et Israël naturel vrai, 3509, 3525, 3546. Ja­
4286. Jacob ~st l'externe céleste) cob est le vrai naturel, 6001; par
el Israêll'internecéleste, mont1·t1~ conséquent aussi le naturel qtlant
JA JA 489
au vrai, 6236. Jacob est le vrai dans el l'~mour spir!t:R~Ul'!,nl ,pl,I....!!f.e ,
le commun, 6641. conjoints a,vec le bienDM.\lrel;
Jacoh est l'église, 5536, 5540; montré, 4281. P~r les fils de Jacob
il est l'église juive 'et l'église ex­ est repl'ésen té le seIl_suel Ll!Q.Oll. 1
terne des nations, 422. Jacob est Combien ont été méchants les fils J
l'église ancienne, M39, 4680; il est de Jacol,l..",.Ea16J Les fi~ de-Jiph,
l',église ancienne externe, 4514; il ~u ~s_ frère~È~~seph, soE.L!:.é­
est spécialement l'église quant au glise qui se détoul'lle de la ch.arité
vrai, 4520. Il est la religion juive vers 1a toi, et enfin vers la-fàTsé· \
d'après l'ancienne église, 4700, parée, 4665, 4671,4679, 4680, \
4701. Il est l'église ancienne, et 4-69.0. Par Joseph et Benjamin es
aussi la primilive église chrétien­ représenté l'inteme de l'église,
ne, 4700. mais les dix autres frères repré­
Jacob a adoré d'autres dieux, sentent l'externe, 5469, 5548. Les
principalement le Dieu Schaddaï, dix fils de Jacob sont les vrais ùe
3667. Par Jischak est représenté l'église dans le naturel, 5403, 5lsi9,
le rationnel, et pal' Jacob le natu­ 5427, 54'58, 5512. Les dix fils de
rel, 4009. Quand Jischak iJénit Ja­ Jacob sont le naturel, 5880, 5882.
cob, c'est Ésaü qu'il ~ntendait bé­ Des fils de Jacob, en ce qu'ils ont
nir, 3576. Jacob est le bien du vl'ai représenté les vrais et les biens de
du naturel, après qu'il eut enlevé l'église; voir TRmus. Les fils de
le' droit d"alnesse et la bénédiction Jacob sont les choses aliénées d'a­
d'Esaü, 3659. Le droit d'alnesse et Vec le vrai, 6557,6521. A quel poLot \
la bénédiction que Jacob enleva à était portée la cruauté des descen­
~saü enveloppent que sa postérilé dants de Jacob(505!~ Les fils de
succèderail dans la promesse de la Jacob ont été amenés dans la terre
terre"de Canaan, et qu'elle repré­ de Canaan, parce que dans celle
s(>llterait les divins celêStes et spi­ terre tous les lieux, dès les temps
rituels, maisfrauduleusement,3660, très-anciens, étaient devenus re­
Ésaü et Jacob, après que le naturel présentatifs, 1585, 3686, 4lsls7,
du Seigneur eut été glorifié, repré­ 5136,6516.
sentent le divin naturel quant au Le Dieu de Jacob est le Seigneur;
bien etau vrai, 3576. Jaoob a re­ montré, 3305. Le Puissant de Ja­
présenté le bien du vrai, et Esaü cob, c'est le divin hllmain d!!...:'iei­
le bien d'où provient le vrai, 3669, gne\!.r, 6425. Il est fait mention du
3677. Jacob n'était point un servi­ m au sujet de Jacob, et Jacob ap­
tem' chez Laban, 3974, 411.3. Jacob, parait couché dans un lit; pour­
après qu'il fut enlré dans la leITe quoi? 6463. Voil'LIT.
de Canaan, "eprésente le vrai au­ JACQUES, fils de Zébédée. PieITe,
quel doil être conjoint le bien, Jacques et Jean représentent la foi,
4234. Jacob descendant en Égypte la charité et le bien de la charité,
signifiait que le vrai naturel seraH - Préf. du Ch. XVIII. de la Ge­
initié dans les scientifiques de l'é­ nèse. - Quelle fausse idée Jacques
glise; il est parlé de ces scientifi­ et Jean avaient du royaume du Sei­
ques, 6004. gneur., 10582.
JacoQ.~~Ae§cendants ont ité JAËL!\~r, fils d'.Ésaù etd'Oholiba­
tels, que ~I!!lz eux l'am.Jjur cél~s.!el mah,- Gen. XXXVI. 5, 14,1.8,­
490 JA JA
sign. un état des dérivations d'a­ du vrai, et jaloux se dit du bien j
près le mariage du bien et du vrai, mais respectivement 'à ceux qui ne
4M3, 4646, 4647. reçoivent pas le divin Vl'ai du divin
JAËSER sign. les faux dont sont bien, c'est le faux et le mal, 8875.
imprégnés ceux qui sont signifiés Jéhovah ou le Seigneur est nOlllmé
par Moab, 2468. Voi1' MOAB. jaloux, parce que dès qu'un autre
JAR est dérivé de Jéhovah; Jého­ 'est adoré, tout vrai et tout bien se
vak est l'l~tre, et Jah est l'Exister relirent, 10646. Jéhovah est prin­
d'après l'Être, 8267. Jah, c'est le cipalement appelé jaloux quand est
divin vrai procédant du divin hu­ cOl'fompu ce qui doit régner uni­
main du Seigneur, 8267. « Mon versellement chez l'homme de l'é­
cantique, c'est Jah, » - Exod. XV. glise, 8875.
2, - sign. que tout ce qui awar­ JAMBE, CI'US. Les jambes, lors­
lient à la foi, et par suite à la gloi­ que par elles sont aussi entendus
re, vient du divin vrai qui procède les pieds, sign. les extérieUl's qui
du Seigneur, 8267. li ExalLer Dieu appartiennent à l'homme naturel,
par Jah son nom,» - Ps. LXVII. 10050. Lorsqu'il s'agit de lu statue
5,- c'est par le divin vrai, 8267. de Nébuchadnessar, les jambes
Dans IIallélll-jah, Jah est le Sei­ sign. le vrai de la foi dans l'homme
gneur quant au divin vrai, 8267. externe ou naturel, 10050. La tête
Le lrône de Jah, c'est le royaume sur les jambes et sur le milieu,
spirituel du Seigneur, 8625. c'est depuis l'inlime jusqu'à l'ex­
JARZA, nom de ville. C'est un trême j illustré, 7859. Les janlbes
des genres de faux qui se rencon­ de l'homme, - l's. CXLVII. 10,
trent chez ceux qui sont nommés - sign.la propre puissance de faire
Moab,2468. le bien, 2826.
JAILLIR, Scaturi1'e. Tout mal JMIIN, fils de Schiméon. Dts ftls
jaillit ou découle du mal intérieu­ de Schiméoll sign. la foi pal' la vo­
rement, c'est-Il-dire, de l'inlention lonté et ses doctrinaux en général,
ou de la fin du mal; mais ce qui ne G024.
jaillit ou ne découle pas de l'inten­ JAPHET. Les trois fils de Noach,
tion apparaît parfois comme mal, sortis de l'arche, sign. les trois
ct cependant n'est pas le mal, si la genres d'hommes qui ont constitué
fin ou l'intention n'est pas mauvai­ l'église ancienne, 1061. Ceux qui
se, 4839. ont été externes, et qui ont peu
JALOUSIE, Zelus. La jalousie ou porté leurs pensées SUI' l'homme
le zèle de Jéhovah, dans le sens interne, mais qui ont cependant
réel, est l'amour et la miséricorde j pratiqué les œuvres de la charité
et, dans le sens opposé, c'est la co­ et observé religieusement les rites
lère et la vastation, 8875. La jalou­ de l'église, ont .été appelés Japhet,
sie de Jéhovah ou du Seigneur est :1062. Japhet sign. l'église externe
appelée colère, parce que la misé­ qui correspond Il l'église inteme,
ricorde apparaît ainsi aux mé­ BOO; et lé culle exteme dans le­
chants, 8873. 'quel, il y a Je culte interne, 1062,
JALOUX, Zelotes. Dieu jaloux, :1140, 1141.; il est décrit, :1:150. Ja·
c'est, dans le sens réel, le divin phet, dans le sens inteme, ne si­
vrai du divin bien, car Dieu se dit gnifie autre chose que le culle ex­
JA JA 491.
terne d'une église quelconque, dans avaient un culte saint dans des
lequel est le culle in terne, 1222. jardins et dans des bocages; mais
Schem et Japhet (lrenan t un vête­ quand les bocages furent adorés,
ment pour couvrir la nudité de leur ce culle t'ut défendu; montré, 2722,
père, sign. que ceux qu'ils repré­ 11552.
senlent dans l'église interprètent JARDIN D'I~DEN. Pal' Icjardin
en bicn les erreurs et les chutes d'Éden sont signifiées toutes les
causées par les raisonnements, et choses qui sont chez l'homme céles­
les excusent, 1082 à 1088; voir, en te, 122. Le jardin est l'intelligence,
outre, 9960. Japhet est l'homme et Éden l'amou/', 100. Le fleuve
de l'église ex terne, et Schem l'hom­ du jardin d'Éden est la sagesse,
me de l'église in terne; différence 108, 109. Dans le sens suprêmc,
entre ces deux hommes, 1098. Les le jardin en Êden, c'est le Sei­
fils de Japhet, ou les nations et gncur lui-même; ùans le scns inti­
peuples ainsi nommés, vécurent me, c'est le royaume du Seigncur
entre eux ,ç]ans la charité mutuelle, et le ciel dans lequel l'homme est
dans l'amitié, dans la civilité ct placé lorsqu'il est devenu célesle;
dans la simplicité, et signifient son état consiste alors il êtrc avcc
ceux qui curent un culle cxtel'lle les anges dans le ciel et commc
correspondant à l'interne, 11111, l'nn d'eux; cal' l'homme a été créé
1150. de manière que, pendant sa vie SUl'
JARDIN, H01'lus. Le jardin et lc la tene, il soit en même temps dans
pal'üdis sign., d'après la correspon­ le ciel, 99. L'homme régénéré quan t
dance, l'intelligence et la sagesse, au bien est appclé Êden, et quant
100, 108; expérience, 3220. Le aux vrais, jardin de Jéhovah, 5376.
jal'din sign. l'entendement du vrai, Iltre chassé du jardin d'ltden, c'est
305. Le jardin sign. l'homme, 108. être privé de loute inlelligencc du
L'homme est comme un jardin, vrai, 307.
lorsque chez lui la charité et la foi JARDINS PARADISIAQUES. Com­
ont été conjointes, 7626. Est appe­ bien sont magnifiques dans l'aulrc
lé jardin tout ce qui e~t bien et vie les jardins paradisiaques, H22,
vrai, avec différence selon l'homme 1622, 4528, 4529. Ils sont dans le
qui le cultive, 225. Dans la Parole, premier ciel, et à l'entrée mêmc
il est dit jardin de Jéhovah, quand qui conduit vers les intérieurs de
le rationnel de l'homme est céleste, ce ciel, 4528.
c'esl-A-dire, d'originc céleste, com­ JARED, fils de Mahalalel, sign. la
me il était chez la très-ancienne sixième église très-ancienne, !163,
église, et il est dit jardin de Dieu, 510, 5i3. On peut voil' quelle a été
quanù le rationnel est spirituel, cellc église d'après l'église Maha­
c'est-il-dire, d'origine spirituelle, laie! qui la précèda, et l'église Cha­
comme il était chez l'ancienne égli­ 110ch qui la suivit, 5il..
se, 1588. Jardins représen tés dans JASPE, Jaspis. La tharschisch, le
l'aulrc vic, 7071,7072. Des jardins schoham et le jaspe, sign. l'amour
sont représentés quand les anges spirituel du vrai dans lequel se tel'­
s'enlretiennent sur les choses qui minent les supérieurs, ou le bien
appartiennent à l'intclligence et il externe du royaumc spirituel, 9872.
la sagesse, 3220. Les anciens Le jaspe, qui est la del'llière de ces
492 JE JE
trois pierres précieuses, sign. les cela qu'il est dit que Jean est cet
vrais de la foi d'après l'amour, 9872. Élie qui devait venir, 35hO. Il a re­
JAUNE, Flavum. Quand le bien présenté le Seigneur quant à la Pa­
se présente visible dans l'autre vie, role, 10528. Jean le Baptiste est la
il apparalt quant il la couleur com­ Parole; son habille/Den t et sa noUr­
me quelque chose d'azur, de jaune riture ont signifié les externes de
etde rouge, 8458. la Parole, 76h3, f. Il est selon 1'01'­
JAVAN, fils de Japhet. C'est une dre du ciel que des esprits soient
des notions qui ont eu un cuIle ex­ envoyés devant les anges qui vien­
terne correspondant il l'interne, nent vers les hommes pOUl' les pré­
11h9. Javan, dans la Parole, sig. tan­ parer, cOlllme Jean le Baptiste de­
tôt le culte externe correspondant vant le seigneur, 8028; voir JUPI­
il l'interne, tantôt le culte opposé, TER. Les choses dites de Jean le
H51, H53, 1155. Les fils de Javan Baptiste sont expliquées, 9372. Il
sign. aussi ceux qui ont eu un cuI­ est aussi expliqué comment Jean le
te externe, mais dérivé de celui qui Baptiste était ~:lie, 9372. Par Il le
était chez la nation appelée Javan, moindre dans le royaume de Dieu
1155. Les fils de Javan se rappor­ est plus grand que lui, ') - Luc,
tent il la classe des célestes, B55. VII. 28, - il est signifié que la Pa­
Pal' Javan sont signifiés ceux qui role dans le sens interne, ou telle
sont dans les connaissances des cé­ qu'elle est dans le ciel, est dans un
lestes, 10258. degré au-dessus de la Parole dans
JAVELOT, Jaculum. Les traits ou le sens externe ou telle qu'~lle est
les javelots sign. les choses qui ap­ dans le monde, et telle que Jean le
partiennent il la doctrine; ainsi, les BapListe l'a enseignée, 9372.
vrais de la doctrine chez ceux qui JÉBUSÉEN, Jebusœus. C'est l'ido­
sont dans les vrais, et les fanx de lâtrique dans lequel il y a quelque
la doctrine chez ceux qui sont dans chose du vrai, 6860, 805h. Les Jé­
les faux, 6h21, 2686, 2709. Voil' buséens et autres nations men lion­
FLÈCHES. tionnées, - Ge,ll. X. 16 à 18,­
JEAN (l'apôtre). Jean a représen­ sign. autant de diverses idolâtries,
té les biens de la charité, 3750. 1205. Ils signifient des l'aux d'après
Pierre, Jacques et Jean représen­ les maux, 1867.
taien t la foi, la charité et le bien JÉGAR-SAH.\DUTHA, monceau po­
de la charité; voir Préf. des Chap. sé par Jacob et par Laban; ce que
XVIII et XXII de la Genèse, et c'est, h195 à M97.
N°' 3750, h738, 63M, f. Jean s'est JEHOSCHUAH. Voir JOSCHUA (Jo­
penché SUI' la poitrine du Seigneur, sué).
parce qu'il représentait et signifiait JÉnovAH. Voir SEIGNEUR, DIEU.
les bonnes reunes ou le bien de la Jéhovah est le divin même, 10h9.
charité, 393h, f., 982lt, 10087. Sont Jéhovah (ou Je Suis qui Suis),
expliquées les paroles du Seigneur c'est l'Être divin et l'Exister divin,
il Pierre et il Jean; au sujet de 6880. Il ne peu l rien êtl'e dit de
Pierre : Il M'aimes-tu 1 Pais mes Jéhovah, sinon qu'II Esl; les nutres
brebis; suis-Moi; etc. Il, 10087. choses qui en sont dites sonl selon
JEAN LE BAPTIS!fE représente la les apparences, 926. Le seigneur
Parole, comme Élie; et c'est pour est Jéhovah, 1736. Le Seigneur a
JE JE 493
été, et est Jéhovah dans une forl;lle fait divin son huma,in, ainsi par la
hUlllaine, ou dans une forme d,'an~ propre puissance, 6716. Le àivin
ge; montré, 9315. Jéhovah estl'Ê­ humain a élé d'élerr.ilé, et avant
tre divin, et Seigneur est l'Exisler que le Seigneur mt né; et il était
divin d'après l'Être, 9297. Jéhovah Jéhovah dana le ciel i et ensuite,
est le seigneur d'éternilé (ab œter­ quand il fut né homme, il devint
no), 3367, 6945. Jéhovah eslle Sei­ l'essence par soi, 3061. Le Sei­
gneur quant A l'une et A l'au Ire gneur est le divin humain qui est
essence, 3938. L'interne du sei­ d'élernité, ou Jéhovah, leI qu'il est
gneur élai! Jéhovah, parce que le dans le ciel; et il a pris l'humain,
Seigneur a élé conçu de Jéhovah, afin que les hommes eussent une
1815. Jéhovah comme Père est le îdée du divin, 5UO. On ne peut
divin bien du divin amour, 9303. par aucune idée saisir Jéhovah ou
Le Seigneur quant à l'intime a été le Père, ni par suite croire en lui,
un avec Jéhovah son Père, auquel ni par conséquent l'aimer; mais on
il a uni l'humain, 2004" 2005, peut le saisir par le divin humain
2018, 2025. L'union du Seigneur du seigneur, 10067. Jéhovah, ou le
avec Jéhovah n'est pas telle qu'une Père, n'a jamais été vu, mais c'est
union en Ire deux, mais c'est une le Seigneur qui a élé vu; montré,
union réelle en un, de telle sorle 10579. Le Seigneur quant au divin
qu'ils sont, non pas deux, mais ab­ humain est entendu par Jéhovah;
solument un, 3737. Jéhovah étail et cela, parce que le divin ne peut
l'âme du Seigneur, 2628. Le Sei­ être approché au tremen,t; illustl'é,
gneur s'est avancé successivement 8864. Jéhovah, ou l'Être infini, n'a
vers l'union avec Jéhovah, 1864. pu apparaHre à l'homme que pal'
Aulant le Seigneur était uni à Jého­ l'humain; ainsi c'esl le Seigneur
vah, aulant il parlait avec Jéhovah qui anciennement a été vu, et
com"1e avec soi-même; aulrement Jéhovah ne peut influer que par
il parIait comme avec un au Ire , l'humaine essence du seigneur,
1746. Dans toules et dans chaque 1676, f., 1990, 2016, 2025. Le
chose du Seigneur, il y avait inli­ seigneur était le Dieu de la très­
mement Jé!'\ovah, 1902. Tout le ancienne église, et il était appe­
trine dans le Seigneur, c'est Jého­ lé Jéhovah, 1343, 6846. Jéhovah
vah, 2156, 2329. L'essenliel exisle, dans l'idée des très-anciens, 6876.
non pas dans la nature des choses, Jéhovah dans l'ancienne église,
mais seulement dans le Seigneul', 6846. Jéhovah vu par les anciens
qui est l'Êlre ou Jéhovah; et, de dans la forme humaine, 6876. Les
plus, Ioules les choses sont inslru­ très-ancieqs et les anciens n'ont
men laIes; illustré, 5948. Le Sei­ pas entendu par Jéhovah un aulre
gneur quant Al'externe est devenu que le Seigneur, et même le Sei­
aussi Jéhovah el la vie, ce qui est gneur quant au divin humain, parce
la glorificalion, 1603. que pal' la pensée et pal' j'alfeclion
Le divin humain du Seigneur est ils n'ont pu être conjoint à un autre
le nom de Jéhovah, c'est-A-d ire, sa que le divin humain, 5663. L'église
qualilé, 2628. Dans le Seigneur, ancienne a reconnu le Seigneur
l'intime de la vie était Jéhovah, et comme divin humain, et ensuile
d'après cet intime, le Seigneur a elle l'a appelé Jéhovah; l'église
494 JE JE
chrétienne ne l'ail pas cela; pOUl' qualilé, dans un feu consumanl,
quelle raison, 4692. Le divin hu­ dans une nuée épaisse, et dans
main du Seigneur d'éteI'Dilé était une fumée comme d'une fournaise,
Jéhovah influant par le ciel, lors­ 1861, 6832, 88111, 8S19, 9434. Le
qu'il prononçait la Pnrole, 6280. Seigneur quant au divin humain,
Jéhovah dans les cieux avant l'avé­ c'esl ce qui est entendu par Jého­
nement du Seigneur, 6000, 6831. vah dans la nuée; et cela, parce
li a plu à Jé110vah de se montrer en que le divin ne peut être approché
actuàlité tel qu'il esl, et tel qu'il par acte; illusl/'é, 8864. Dans le
apparalldans les cieux. comme di­ Sens de la lettre, il est fait une dis­
vin homme; poul'quoi1'5110. Jého­ tinction entre Jéhovah et le Sei­
vah, en traversant les cieux avant gneur, mais ils sont un dans le
l'avènement dn Seigneur, se revê­ sens interne; raison de cela, 30"35.
tait de la forme d'un ange, 6631, Le mot Jéhovah est très-sain l, et
10579. Personne ne peut voir Jého­ n'est employé que là où est l'église;
vah face à face, et vine; pourquoi1 mais il n'en est pas de même du
mOIl/l'é, 1129D. Jéhovah vu, c'est mot Dieu, parce qu'il n'existe pas
l'apparition du divin du Seigneur de nation qui n'ait des dieux, 6211.
dans l'humain, 6945, 6956. Jéhovah n'a élé reconnu par lès
Jéhovah est l'amour, 1735. Jého­ Juifs que comme un autre Dieu,
vah est le divin bien du divin 4208, 4692, 5998. La nation hé­
amour, 7297, 995ll. Jéhovah n'in­ braïqne s'est distinguée des aulres
duit jamais en tentation, aucun mal pal' cela qu'elle appelait son Dieu
ne vient jamais de lui, il ne se met Jéhovah, 1343. Les descendants de
jamais en colère, ni il plus forte Jacob avaient perdlile nom de Jého­
raison en fureur, 4307. Jéhovah esl vah, et Moïse aussi, 1;$l.3. Le nom
le Seigneur dans la Pal'ole, 3035. de Jéhovah était connu des Égyp­
Jéhovah et IJieu dans le ciel, c'est tiens et des Syriens, 7097. Jéhovah
le Seigneur, 6303. :Jéhovah appelé adoré par les patriarches et pal'
Hédempteur, c'est le Seigneur; leursdescendan ts; commen t14208,
montré, 6281. Jéhovah est le Hé­ 5998, 8589. Les descendants de Ja­
dempteur et le Sauveur; montré, cob adoraient Jéhovah seulement
7091. Jéhovah esl le lout dans le quant ail nom, et seulement à cau­
Seigneur; il est son homme inter­ se des miracles, 4692, 3732, f. Les
ne, son homme intérieur, son Juifs fonl consister le culte à nom­
homme extel'ne, et son corps mô­ mer ,Jéhovah letll' Dieu, ce qui. ce­
me, 1729. Le Seigneur a appelé pendant ne fait rien, 1091,. Jéhovah
.Jéhovah son Père; d'ou vienl cela? a été vu par Moïse comme un vieil­
7499. Dans les tentations du Sei­ lard ayant une longue barbe blan­
gneUl', Jéhovah qui était en lui che, 4299; et les Juifs avaient de
semblait comme absent; et cela, en Jéhovah une semblable idée, et
tan t Ciue le Seigneur était dans l'hu­ croyaient qu'il pouvait, plus que
main provenanl de la mère, 1815. Lous les autres dienx, faire des
,Jéhovah ou le Seigneur apparall à nliracles, 11299, 4692,4847,6877.
chacun selon la qUil1ité de chacun, Dans la Pal'ole, il est dit Jéhovah,
8819. Jéhovah sur la montagne de et il esl dit Dieu; pourquoi? 709,
Sinaï a apparu aux Juifs, selon leur 732, 8110, 1096. Il est dit Jéhovah
JE, JE 495
à Cause de l'essence, et Dieu à cau­ Jéhovah Dieu,)) sign. que du Sei­
se de la puissance, 300. Il est dit gneur procèdent tout bien de l'a­
Jéhovah lorsqu'il s'agit du bien, et mour et tout l'l'ai de la foi, 10158.
Dieu lorsqu'il s'agit du vrai, 2586, Il Jéhovah Dieu, Il c'est le trine
2769. Le Seigneur est appelé Jého­ dans le Seigneur, 10617.
vah quand il s'agit de l'amour ou Jéhovah Sébaoth, ou des ar­
du bien, et de l'église céleste; et il mées. Le Seigneur est ainsi nom­
est appelé Dieu, quand il s'agit de mé, parce qu'il combat d'après les
la foi ou du vrai, et de l'ëglise spi­ divins vmis, et seul pour l'homme,
rituelle, 2001. Pal' JéllOvah est si­ 3M8. Dans l'ancien testament, le
gnifié le divin même du Seigneur, Seigneur est le même que Jéhovah
504t. Quand les anciens voulaient Sébaoth et que Jéhovah, et dans le
affirmer qu'une chose était vraie, nouveau testament, il est dit le Sei­
ils disaient : Il Jéhovah a dit, Il gneur au lieu de Jéhovah; montré,
1020, 1037. Il Moi Jéhovah, )) et 2921; ct cela, pour des raisons se­
(l parole de Jéhovah, 1) c'est une crètes; c'est que s'il eût été dit qlle
confirmation irrévocable; montré, le Seigneur était le .JëlJOvah tant de
7192, 7202. Il Devant Jéhovah,)) fois nommé dans l'ancien testament,
c'est procédant du Seigneur; illus­ on ne l'aurait pas admis, parce
tré, 10H6. La face de Jéhovah, qu'on ne l'aurait pas cru, 2921,
c'est aussi le Seigneur; montré, Jéhovalt-Nissi, ou Jéhovah mon
10579. 'lI Jéhovah verra, )) sign. étendard, sign. guerre continuelle
la Providence du Seigneur, 2837, et protection du Seigneur contre
2839. Il Jéhovah règne, )) sign, que ceux qui sont dans le faux du mal
le seigneur est le seul Dieu du ciel intérieur, 862ll.
et de la terre, 8331. Il Jéhovah dit;)) Jéhovah, /tomme de guryl'l'c, si.
voi1' DIRE. Il est dit Il le vivant gnifie que le Seignelll' défend con­
Jéhovah,)) parce qu'il est le seul tre tous les maux et tous les faux
vivant, 290. Le nom de Jéhovah est qui viennent des enfers, 8273.
tout cc par qlloi le Seigneur est Jéhovahjalou.Tsignifieque leSei­
adoré, 311l13; c'est le divin humain gneut' ne soulfre pas qu'un autre
du Seigneur, parce que c'est seule­ que lui soit adoré, parce que de lui
Illent par cet humain que le divin seul procèdent tout vrai et tout bien,
peut être approché et adoré, 6887. pal' lesquels il ya salut, 10646,
Jéhovalt Dieu, c'est le Seignenr; Il était de coutume, chez les an­
il est dit Jéhovau quant au divin ciens, d'ajoulel' quelque mot au
Être ou au divin bien, et Dieu nom de Jéhovah, et de se rappeler
quant au divin Exister, ou au divin ainsi quelque bienfait ou quelque
\'l'ai, 6905. Jéhovah Dien du ciel allribut de Jéhovah, 272ll.
est le Seigneur quant à la divine J~HOVlll, Dans lu Parole, on ren­
essence, et Jéhovah Dieu de la contre très - souveut l'expression
terre est le Seigneur quant !ll'hll­ Seigneur Jéhovih; ct même toutes
maiue essence, 3023. « Nul comme les fois que Jéhovah est dit' Sei­
Jëhovah Dieu, )) c'est qu'il y a un gneur, il est appelé, non pas Sei­
seul Dieu, et qu'il n'en est pas d'an­ gneur Jéhovah, mais seigneur Jého­
tre que lui, 7601; pareillement, vih; et cela arrive principalement
7!.lblt, 75411, 7598, 7636. « Moi, quand il s'agit des tentations, 1793.
496 JE. JE
Seigneur Jéhovih·! sign. ô bon d'après le maI de la vi/l, 11832. Les
Jéhovah! 9167. frères de Jehudah sont les vrais de
JEHODAIJ, dans le sens suprême, l'église célesle, 636t.. r;église cé·
esl le Seigneur el le divin am OUI' lesle élailreprésr:nlée par Jehudah,
du Seigneur; dans le sens inlerne, 1 l'église splriluelle pal' Israèl, el l'é­
la Parote el le royaume célesle du glise exlerne par Jacob, 1097.
Seigneur; el, dans le sens exlerne, JÉMUEL, fils de SchiUléon. Les
la doctrine lirée de la Parole el ap­ fils de Schiméon sign. la foi par la,
parlenant à l'église célesle; mon- voloDlé, ct ses doclrinaux en géné­
CI'é, 3881. Les Juifs sont ainsi ap­ rai, 6024.
pelés du nom de Jehudah, donl ils JÉRACH, fils de Joklan, - Gen.
sont les descendants, 3881. Jehu- 1 X. 26, - sign. un des riles de l'é­
dah et aussi la nalion juive, quand. ; glise appelée Éber, 1245, 12l17.
les Juifs restaienl dans les riles, l' JÉRICHO. Si les lrompettes don~
reprpsenlaienl le royaume célesle . les sepl prêlres sonnèrent devanl
du Seigneur; mais quand ils s'en 1 l'arche, ou devanl, Jéhovah, firent
écarlaienl pOUl' se livrer aux idolâ­ crouler les murs de Jéricho, c'est
tries, ils représentaient les choses parce qu'elles reprësenlaienlle vrai
infel'l1ales el diaboliques; montl'é, divin délruisanl les méchants; les
388'1; voÎ1' aussi CONFESSER, exp,res­ murailles dc Jéricho signifiaienlles
sion d'après laquclle Jehudah a été faux qui défendaienl les maux,8815.
nomm~, 3880. Dans le sens opposé, Sur les eaux de Jéricho, VO,Ù· 9325,
.Tehudah sign. l'amour de soi, 4750. 10300, f.
Pal' les qua,tre fils de Jacob, en 01'­ '1' JÉRUSALEM, Hierosolyma. Dans
dre, Ruben, Schiméon, Lévi el la Parole, Jérusalem sign. l'cglise
Jehudah est rcprésenlée la marche 1 elle-même quanl à la doclrine ou
de la régénéralion ,de l'homme cc­ quanl au cu Ile ; pourquoi? 402,
lesle, el, par les autres jusqu'à Jo­ 1 il65lJ, 9166, Jérusalem, dans le
seph la marche de la, régénération 1 sens large, esl l'église; mais lors­
de l'homme spirilucl, 3921, f. La 1 qu'il esl dit la telTe, qui est l'égli­
lribu de Jehudah élail la première se, el ensuile Jérusalem, Jérusalem
tribu, après que Ruben, Schiméon est la doctrine de l'église, 9166.
el Lévi eurenl élé maudils, 10335. L'église spirlluel1e a commencé à
La tribu de Jehudah est devenue êlre repl'ésenlée pal' Jérusalem, e,t
pire que les autres tribus; montl'é, l'église célesle pal' Sion, lOl'sque
lJ815"Jehudah esl en général la I)a­ David vinl de Chébron à Jérusalem;
lion issue de Jacob, el en parlicu­ l'église était auparavanl représen­
lier la nalion issue de Jehudah, Lée pal' Kirialh-Arba, qui est Ché­
lJ815, 48lJ2. Jehudah, c'est la reli­ brou, 2909. Pal' Sion est signifiée
giosilé de la nation juive, lJ86lJ. l'église chez ceux qui sonl dans le
Jehudah, c'est le bien de l'église, bien de l'amour, el pal' Jérusalem
5603; illustré, 5782, 57911, 5833; Péglise cnez ceux qui sonl dans les
c'est le bien ~e l'cglise exle~ne, vrais d'après ce bien, 10037. Pal'
5583. Jehlldah esl con Ire le bien, les lieux qui sonl aulour de Jérusa­
quel qu'il soil, tJ750. Chez les des­ lem sont signifiés lbS exlérieurs de
cendau~s de Jehudah, il y a eu, le l'église, pal' Jérusalem les inté­
faux du r.nal, ou le faux doctrinal 1 rieurs, et par Sion les inlimes,
JE JE 491
308â; de 111 il est dit monter 11 Jé­ teur, Rédempteur, 'Sau'Ieu,r, ex­
rusalem et descendre de Jémsa­ pressions qui sont tant de fois ap­
lem; mon tel' de J,érusalem à' Sion pliquées au 8eigneUl' dans la Pa­
et descendre de Sion à Jérusalem, role de l'ancien testament, 202,5.
308â. Jérusalem, avant que Sion, y Le Seigneur est appelé Jésus quand
eût été bâtie, signifiait l'église en il s'agit du bien, et Christ quand j,l
général, â592, f. Pourquoi le culLe s'agit du vrai, 9806. Voir JÉsus­
divin fut institué seulement fi Jéru­ CHRIST.
salem, et pourquoi celle ville fut JÉSUS-CHRIST. Ces deux 1Ioms du
considérée comme sainte, et même Seigneur enveloppent le mariage
nommée sainle dans la Parole tant céleste, qui est le mariage du bien
historique que prophétique, :10603. et du vrai, 5502, 8875. Par Jésus
Par la sainte cité, qui est aussi ap­ est signifié le divin bien, et par
pelée la sainte Jérusalem, il n'est Christ le divin vrai, et par l'un et
entendu rien autre chose que le l'autre le mariage divin dans le
royaume du Seigneur dans l'uni­ ciel, ce, qui est le mariage du di­
versel, ou en quelqu'un en parti­ vin bien et du divin vrai, 3004,
culier en qui réside le royaume du 3005, 3009, 3900. Jésus-Christ est
Seigneur, 402. Samarie, c'est l'é­ dans chaque chose de la Parole,
glise qlui est dans l'affection du 5502. Voir SEIGNEUR.
vrai, et Jérusa\.em l'église qui est JETER. Comment il faut entendre
dans l'affection du bien, 3466. ce qui est dit dans III Parole, que
Jérusalem (la Nouvelle). Par la Jéhovah ou le Seigneur jette l'hom­
nouvel,le Jérusalem, descendant du me dans l'enfer, 696, 2447. Lors­
ciel, il est entendu la nouvelle égli­ qu'un homme, d'abord par consen·
se chez les gentils après la destruc­ tement, puis de propos délibéré, et
tion de l'église d'aujour,d'hui qui enfin pal' le plaisir de l'affection, se
est dans notre monde européen, jette dans le mal, l'enfer dans le­
9â07; voi1' aussi 9256. La nouvelle q'uel est ce mal s'ouvre, et ensuite
et sainte Jérusalem sign. la nou­ il y a un influx par cet enfel', 6203.
velle église du Seigneur qui va suc­ Les méchants se jettent eux-mêmes
céder aujourd'hui à l'église chré­ dans la damnation et dans l'enfer,
tien1le, 8988, 9603, 9643. Par la 8282. Ce sont les faux mêmes et les
sai,ute Jérusalem, descendant du maux mêmes, lesquels ,sont jetés
ciel, il est entendu, dans l'Apoca­ dans l'enfer, qui entra,lnent avec
lypse, le royaume spirituel du Sei­ eux ceux auxquels ils sont attachés,
gneur) 53:13. Par la nouvelle Jéru­ 8343.
salem, par le nouveau temple et par JÉTHETH, duc d'Édom, - Cen.
la nouvelle- terre, il est entendu, X,XXVI. 40, - sign. un~ qualité
dans Ézéchiel, le royaume du Sei­ des doctrinaux du bien, 4651,
gneur dans les cieux et dans les JÉTHRO, beau-père de Moïse.
terres, 50M, f. G'est le bien de l'église qui est
JÉSUITES dans l'autre vie; leurs dans le vrai du bien simple, 70:15;
artifices, 8383. voir aussi RÉuEf.. Jéthro est le di­
JÉsus sign. le divin bien, 300â. , vin bien, 8643, 8654.
Le Seigneur a été nommé Jésus, JÉTUR, fils de Jischmaèl, sign.
parce que ce mot signifie Libéra· Il des choses qui appartien1lent ill'é­
1. 32.
498 JE JO
glise spirituel1e, surtout chez les second Age de l'enfance jusqu'à l'A­
nations ou gentils, 3268. ge adulte, 5126, 5135, 5497.
JÉZER, fils de Naphthali. Les fils J&USCH, fils d'Ésau ct d'Oholiba­
de Naphthali sign. les tentations mah,-Gen. XXXVI. 5,14,18,­
dans lesquel1es est la victoire, et sign. un état des dérivations d'a­
les doctrinaux qui les concernent, près le mariage du bien et du vrai,
6024. 4643, 4646, 4647.
JEU, Ludus. I;es jeux et les dan­ JIDLAPH, fils de Milkah et de Na­
ses sign. la réjouissance des inté­ chor, sign. une religiosité, et le
rieurs; illustré, 10416. De la for­ culte qui en provient, 2864.
lune dans les jeux de hasard; com­ JIMNAH, fils d'Ascher. Les fils
menl le coup heureux ou malheu­ d'Ascher sign. la félicité de la vie
reux était représenté devan l des éternelle et le plaisir des affections,
esprits, 6a9a. et leurs doctrinaux, 6024.
JEÛNE, Jejunium. C'esl un deuil JISCHAi (Jessé), père de David. La
à cause de la perte du bien, 4779. racine de JISCHAï,- Ésaie, XI. 10,
Voir JEÙNER. - c'est le Seigneur, 2468,4594, f.
JEÛNER, Jejunare. C'est être JISCHAK. Voir ISAAC.
dans le deuil, 9954. Jeûner, quand JISCHASCHAR, Voir ISCHASCHAR.
le fiancé esl enlevé, - Luc, V. 35, JISC:HBAK, fils d'Abraham et de
- c'est être dans un état de mal­ Kéturah, représenle une des por­
heur, quand le bien n'esl}!lus con­ tions communes ou lots du royau­
joint aux vrais, 9182. L'Ame à jèun me spirituel du. Seigneur dans les
et .avide, - Ésaie, x.'GX. 8, - sign. cieux 'et dans les terres, 3238,
le désir d'apprendre les biens et 3239.
les vrais de la foi, 9050. JISCHVAH, fils d'Ascher. Les fils
JEUNES FILLES, Puellœ. VoÏ/' d'Ascher sion. la félicité de la vie
FILLE (jeune). La jeune fille sign. éternelle et le plaisir des affections,
l'alTection dans laquelle il y a l'in­ et leurs doctrinaux, 6024.
nocence, 3067, 3UO. C'est l'affec­ JISCHVI, fils d'Ascher. Voir ci­
tion du vrai, 3179. Les jeunësfiTIes dessus, JISCIIVAII.
sign. aussi des alTectionsqui ser­ JIsnAR, fils de Kéhath,- Exod.
vent, 3189. Elles signi.fient les sel'­ VI. 18. - C'est une seconde classe
yiçe~, 6731. La jeune·nfle, expriméo des dérivations du bien et du vrai
par un autre mot, est le vrai du qui proviennent des choses appar­
bien de l'église; montré, 6742. tenant à la charité, 7230.
JEUNES HOMlIES, Juvenes. Ce JISRiEL. Dans Hosée,- If. 22,­
sont les intelligenls ou l'intelligen­ Jisréel sign. la nouvelle église,
ce, et par suite les vrais confirmés; 3580.
montré, 7668. Les jeunes hommes JITHRAN, fils de Dischon, fils de
sign. les vrais de la foi, 5037, 7102,
Séir, - Gen. XXXVI. 26. - C'est
7505, 10458~ Ils sign. ceux qui une quatrième classe de vrais, et
sont dans les affections du vrai, une qualité de ces vrais, 4648.
8568. JOAB représente les hypocrites
JEUNESSE, Juvenis œtas. De­ qui par l'use se sont gorgés de
scription de l'état de l'homme dans maux quant aux intérieurs, en ce
sa jeunesse, c'esl-à-dire, depuis le qu'ils ne peuvent pas faire Il·éni
JO JO 499
lence; cal' chez eux les restes mê· nent que, s'ils étaient privés de la
mes du bien et du vrai ont été con­ joie qu'ils tirent de la gloire des
snmés et entièrement perdus, et honneurs et des richesses, il n'y
avec ces restes lout ce qui appar­ aurait plus rien de la joie, et ce·
tient à la vie spirituelle; et comme pendant c'est alors que commence
ils ne peuvent pas faire pénitence, la joie céleste, qui surpasse infini­
la rémission n'est pas possible pour ment toute autre joie, 8037. Après
eux; leur damnation est décrite,­ les tentations dans lesquelles l'hom­
Il Sam. 1lI. 27,29,- dans les pro­ me a vaincu, il y a !lne joie qui a sa
phétiques de David sur Joab, 9014; source dans la conjonction du !Îiën
voi1' aussi, 9828. et du vrai, quoique J'homme ne sa­
JOB, fils de Ischaschar. Les fils che pas que la joie alors tire de là
de Ischaschal' sign. l'amol\l' conju­ son origine, 4572, 6829. La joie di­
gal céleste, et ses doctrinaux, 6024. vine sur la réception du bien et du
JOB, Hiob. Le livre de Job est U:l vrai est infinie, parce que l'amour
livre de l'ancienne église, mais non d'où procède la joie est infini, 8672.
d'entre ceux qui sont appelés la loi Lajoie se dit du bien, e.allégresse
et les prophètes, parce qu'il n'a pas se dit du vrai; montré, 8339, f.La
le sens interne qui traite seulement joie âppartient au èœur, et l'allé­
, du Seigneur et de son royaume, car gresse Il la face; ou, ce qui est 'la
c'est là uniquement ce qui consti· même chose, la joie appaJU~nt Il
tue un livre de la Parole réelle, l'affection céleste ou au bien,et
3540, {., 9942. l'allégresse Il l'affection spirituelle
JOBAn, fils de Joktan,- Gen. X. ou au vrai; ainsi l'allégresse est
29. - C'était un des rites de l'église dans un degré moindre que la joie,
appelée Éber, 1265, 1247. 3U8; illustré et montré, lJ137.
JOBAB, roi d'Édom, sign. le vrai De la joie chez l'homme régénéré,
qui dériva du premier vrai dans le et de la joie chez' J'homme non 'ré­
divin humain du Seigneur, 4650. généré, 977.
JOBEL (le), JobeL A l'entonner Joie céleste. Quelle est la joie
du jobel, on en entendant le son de céleste, et d'où elle vient, 10722,
!a trompette, sign. pour ceux qui 10723, 10724; voi1' CIEL. La plu­
ont la perception commune du bien part ont de la joi~ une idée si com­
céleste; de là vient le nom de jubi­ mune, qu'elle est nulle, 449. La
lé, 8802. Voir JUBILÉ. joie céleste, c'est l'amour mutuel,
JOCREDED, mère d'Aharon et de 537, 549. La joie céleste est dé­
Moise. Il Amram p'rit Jochebed, sa crite, 540, 541, 544, M5. La
tante Il lui, pour femme, Il - Exod. joie céleste surpasse infiniment
VI. 20,-sign. la conjonction du toute autre joie, 8037. La joie dans
bien et du vrai liérivé avec un vrai le ciel est le divin qui influe dans
d'affinité, 7230. le bien~vouloir et le bien-faire en·
JOIE, Gaudium. Voi,' ALLÉGRES­ vërs les au tl'es, et le bonheur qui
SE. Toute joie-du cœur appartient en provient et la béatitude sont au­
il l'amour, et sa qualité est selon la dessus de toute perception, 4721.
qualité de l'amour, 996, 995, 2204. Joies célestes dans le premier ciel,
ceux qui ont pour fin l'amour de seulement en général, comptées au
soi et l'amour du monde s'imagi-:' nombre de 678 par un ange, 457.
5,00 JO JO
Il Ya des degl'és de joie céleste, et rien du vrai, 6723. Le jonc (ulva),
même \1intime de l'un approche à ou les grandes herbes qui poussent
peine de ('extime ou du médium de près d,es fleuves, sign. les scien tHi­
l'autre; quand un esprit.reçoit l'in­ que~ qui appartiennent à l'homme
lime de sa joie, il èst d'ans. ia jôie natu.l'el,5201.
céleste, et il n'en supporterait pas JOSCHSClIAN, fils d'Abraham et
une plus intérieure sans éprouver de Kéturah, représente une des
de la douleur, 543. La joie céleste portions communes 0\1 lo~s du
consiste à aimer le prochain plus royaume spirituel du Seigneur
que soi-même et le seigneur par dans les cieux et dans les terres,
dessus toutes choses, et la félicité 3238, ::1239. Joschschan ct ses fils;
est proportionnée à l'étendue et à ce qu'ils signifient, 3240. '
la qualité de cet amour, 4459. La JoselluA (Josué). Dans le passage
joie céleste est à ceux qui son,t da~:s du Jourdain, Josué représente le Sei­
l'amour et la foi envers le Seigll~uJ' gneu,r lui-même, 901. Josué, c'est
d'après leSeigneurj l'homme qui a le vrai qui combat, 8595. Comme
le ciel en lui vient dans celte joie ministre de Moïse, c'est la Parole 6t
après la mort; en attendant, elle Je représentatif, 9li19. Çl'est le di­
reste cachée dans son in terne, vin vrai examinant et apercevant,
10722. Le ciel et la joie du ciel 1,0454. C'est le divin vrai servant à
ne commencent dans l'homme que la place de Moïse, 10557.
lorsque expire la considération de JOSEPH. Pal' Joseph, d'après les
lui-même dans res usages qu'iIlait, paroles prononcées à sa naissance
551.1. Idées et expériences concer­ par Rachel, est représenté dans le
nant la joie céleste, 545, 546, 549, sens snprême le Seigneur quant au
5662, 6408, 8456. divin spirituel, danS' le sens iutc1'l1e
JOINTURE, Junctura. Il Contre la le royaume spirituel ou le bien de
jointure au-dessus de la ceinture la foi, dans le sens exteroe la sal­
de l'éphod, Il - Exod. XXVIII. 27. valion et aussi la fructification et
- Ce que cela signifie, Q895.' la multiplication, 3969r Par les
JOKTAN, fils d'Elle!', sign. le cul­ quatre premiers enfants de Léah,
te externe de l'église appelée Éller, Ruben, SChjnléon, Lévi et Jehudah,
i242,1244. est représentée la progression de la
JONAS. Les paroles de Jonas,­ régénération de l'homme céleste,
Jon. Il.6, 7,-quand il était dans le et par les sept autres fils de Jacob
ventre d'un grand poisson, sont unll jusqu'à Joseph, la progre'ssion de
description prophétique concernant la régénération de l'homr;ne spiri­
les tentatious du seigneur r.ontre tuel, 3921., f. Joseph et Benjamin
les enfers, 1691. Le fait historique sont j'interne de l'église, et les au­
de Jonas est vrai, mais néanmoins tres fils de Jacob en sont l'externe,
représentatif, comme tout fait his­ 5459. Benjamin est le spirituel du
torique dans la parole, 1709; voir céleste, Joseph est le céleste du spi­
aussi, 1188. rituel, 4592 i l'un et l'autre est in­
JONC, Juncus. C'est ce qui est termédiaire, 4585,4592,4594; voil'
vil, mais néanmoins dérivé du vrai; CÉLESTE. Ceux qui dans le ciel ont
dans le sens opposé, le jonc sign. relation avec le médium unissant
des choses dans lesquelles il n'y a sont appelés célestes-spirituels ct
JO JO 5tH'
spirituels-célestes; les célestes-spi­ spit'ituelIe, dans le sens iolèroe le
rituels sont représentés dans la Pa- )divin spirituel du Seigneur, 1i417.
l'ole par Joseph, .et les spiriluels­ 1Les fils de Joseph, Éphrlilm et Mé­
célestes par Benjamin, 9671. Joseph' nascheh, sont entendus pal' Joseph,
et Benjamin sont les sociétés angé- 6275. La maison de Joseph, ce sont
Iiques qui constituent le médium les célestes du spirituel, 6526.
unissant signifié par le voile devanti 1 JosuÉ. VOil' JOSCHUA.
l'arche, 9671. JOUE (la) sign. l'affection du vrai
Joseph est l'homme céleste-spiri­ ;intérieur, la joue droite l'affection
tuel qui est rationnel d'après le ra­ du vraLd'api'ès le bien; explication
tionpel, mais Israël est l'homme des parolés du Seigneur au sujet du
céleste~spirituel qui est rationnel 1souffiet sur la joue droite et de la
d'après le naturel, 4286. Joseph: tunique, 90f18. Frapper la joue si­
dans le sens exlerne est la fructifi· 1gnifie dans le séns réel détruire le
cation ct la multiplication, 3971. vrai; et, dans le sens opposé, dé­
Joseph est le divin humain spirituel truire le faux, 9048, f. Comment
du Seigneur, 4669. Par Joseph est des sociélés -influent et agissent
spécialement représenté le divin dans les muscles des joues, 363'.,
vrai concernant' le divin humain 4800. Lorsque Aristote était dans
du Seigneur, f1723, 472fl. Joseph le monde, ,il lui apparaissait sou­
est l'homme céleste-spirituel d'a­ venl une femme qui pour ainsi dire
près le rationnel, ou l'homme in­ lui touchait légèrement la joue; ce
terne du Seigneur, 4963. Joseph. que celle apparition signifiait, 4658.
est le céleste du naturel, 5086" JOUER, Ludere. Par jouer il est
5087, 5106. Il est le Seigneur entendu la réjouissance des inté­
quant au céleste du spirituel,5269. rieurs, 101l16.
Ce que c'est que le céleste du spiri-, JOUG, Jugum. Le joug du sei­
tuel, qui est Joseph, 5307, 5331, gneur; lorsque l'homme est sous
5332; voir CÉLESTE. Le céleste du ce joug, il est conduit si douce­
spirituel, qui'est Joseph, est le vrai ment- par les anges, que ce n'est
d'après le divin; illus.tré, 5617. rien, moins qu'un joug, rien moins
Quand Joseph est appelé homme qu'une domination, !l05. Au con­
(vi?'), il est le vrai pal' l'interne, 'ou traire, le joug et la domination des
le vrai spil'ituel, 5584. Les choses mauvais esprits consistent à subju­
qui sont rapportées de Joseph re­ guer l'homme -pour faire qu'il ne
présentent la glorification de l'hu-, soit rien, et qu'eux deviennent tout
main du seigneur, 5688. Joseph est chez lui, 905 .. Le joug SUI' le cou
le bien interne, 5805,5826,5827. sign, la fermeture du mental ct
JI est le céleste interne, 5869, l'interception de l'influx; briser ce
5877. Le naturel sous l'auspice de joug, c'est être délivré de celle fer­
l'interne est représenté par Joseph, meture, et de cette interception,
6145. Il est l'interne, 6177. Joseph 3603. La génisse par laquelle au­
est le céleste interne el le bien de cun travail n'a été fail, et qui n'a
l'interne, et relativement en plus' point tiré sous le joug, - Deutér.
ct en moins /'intel'De par applica­ 'x..XI. 1 à 10, - sign, le bien de
lion aull'i choses qui sont dans le l'homme extel'n~ ou naturel, qui
1

naturel, 6224. Joseph est. l'église D~a pas encore attiré à lui Il!s faux
M2 JO JO
de la foi et les maux de l'amour riva qu'en ce jour-là, 1)' c'est l'état,
par l'esclavage des cupidités, 9262. 3u62. « Encore le jour grand, ))
JOUIR Frui. Les anges et les es­ c'est l'état qui .s'avance, 3785.
prits jouissent de tous leurs sens, (1 S'étaient mullipliés les jours,))

:1628. c'est le changement d'état, u850.


JOUR, Dies. Voir ANNÉE. Le jour « Depuis que j'existe jusqu'à ce
et l'année, dans la Parole, sign. jour, Il c'est continuellement, 6278.
tous les états en général, 23, u87, «( En ce jour-là, )) c'est à éternité,
u88, u93, 893, 6110, 7U30, 8u26, 629B. « Tout ce jour-là et toute
:10605. Le jour est l'état; cité, celle nuit, 1) c'est l'état de la per­
:10656. L'état de la foi est le jour, ception non-obscure et de la per­
l'état de nulle foi est la nuit, 221. cep\.ion obscure, 7680. « Selon ce
Le jour, de même que tous les jour, )) c'est à éternité, 6573. « De
temps, sign. des états, 2788. Les jour en jour,)) c'est avec intensité,
alternatives du régénéré quant aux 5000. « D'un jour en son jour,))
volontaires sont comme l'été et c'est sans cesse, 8u:18; c'est en
l'hiver; quant aux intellectuels, quelque état que ce soit, 7:133,
elles sont comme le jour et la nuit, 7:157, 8u23. «( De jour, )) (inter­
935, 936. Les temps du jour, com­ diu), c'est dans l'état d'illustration,
me le matin, midi, le soir et la 8:106. (1 Au jour de demain, 1) c'est
nuit, correspondent aux illustra­ à éternité, 3998.
tions qui appartiennen t à l'intelli· Les jours de l'antiquité, les jours
gence et à la sagesse dans l'autre d'éternité, c'est le temps très-an­
vie, 8:106. Toutes les ohoses qui cien, :16. Par le jour, dans le pre­
appartiennen t au Seigneur sont mier Chapitre de la Genèse, sont
comparées au jour, parce qu'elles signifiées les périodes de la régéné­
appartiennent à la lumière, 21­ ration de l'homme de la très-an­
Dàns le ciel, il y a les temps du cienne église, 893. Les jol1l's du
jour, comme le matin, midi, le soir siècle, les jours de génération et
suivi du point du jour, sans qu'il y génération, ce sont les temps an­
ait nuit; dans l'enfer, il y a la nuit ciens, u926. Le premier jour, c'est
et les tourments; illustration ~ur le commencement de l'état, 7887,
ce sujet, 6110. Dans l'autre vie, il 7891. Le troisième jour, c'est le
y a des alternatives d'états comme complet, depuis le commencement
dans le monde il y a les alternati­ jusqu'à la fin, uu95. Trois jours,
ves des temps du jour, et cela, afin c'est l'état plein, 77:15. Le sixième
qu'on soit sans cesse perfectionné, jour, c'est la fin de chaque état,
8u26. Les états se succèdent dans 8u2:1, 8U8S. Six jours, c'est l'état
l'autre vie comme les temps de dê combat et de travail, 8506. Le
l'année dans le monde, 92:13. Il en septième jOUl', c'est la fin de l'état,
est des états des anges comme des 7892; c'est l'état saint, 8059; c'est 1
temps du jour; illustré, :10605. la conjonction du bien et du vrai,
(1 Jusqu'à ce jour, jusqu'à au­ 8u90. Le dixième jour, c'est l'éLat
jourd'hui et aujourd'hui,)) c'est· à des intérieurs, 7831. Quarante
perpétuité et à éternité, 2838, uaOu, jours, c'est l'état complet des ten­
6:165. (1 Venir dans les jours, )) c'est tations depuis le commencement
dépouiller l'humain, 3016. « Il al'· jusqu'à la fin, 730, 862, 2272,
JO JU 503
2273, 8098. Le jour de la pâque, sont des initiations, 4255. Le pas-
c'est l'état de la présence du Sei- sage du Jourdain par les fils d'Is-
gneur, 8017. Le jour du jugement, raèl, lorsqu'ils entrèrent dans la
c'est la salvation ou la damnation, terre de canaan, représentait l'ac-
9857, (.Le dernier jour pour cha- cès de l'homme externe auprès de
cun, c'est quand il meurt, et alors l'homme interne, et aussi l'entrée
il y a pou l' lui jugement, 5078, (. de l'homme dans le royaume du
Quand il est dit au singulier un seigneur, :1.58; - sign. l'introduc~
jour, c'est l'état entier qui est si- tion des régénérés dans le royaume
gnifié, par conséquent la fin de du Seigneur, 901. Le Jourdain di-
l'état antérieur 'et le commence- visé en deux, et passé à sec pal'
ment de l'état suivant, 3814, les fils d'Israèl, sign. l'éloignement
9037 j et quand il est ajouté ou des maux et des faux, et l'admis·
deux jours, il est signifié jusqu'au sion de ceux qui sont dans les biens
plein, 9037. Pourquoi, dans l'église et dans les vrais, 4255; même si·
représentative, les jours commen- gnification quand les eaux du Jour-
çaien t par le soir, 5270. dain furent divisées par Êlie, et
JOUR (chaque), Quotidie, C'est quand elles le furen t par ~:lisée,
sans cesse, li perpétuité, li éternité, 4255. L'immersion dans les eaux
2838. du Jourdain signifiait la régénéra-
Jou R (point du), Diluculum. tion, 9088, 10239. La guérison de
C'est le premier de l'église, 6073. la lèpre de Naaman, parce qu'il s'é-
C'est l'élat de l'amour dans l'obs- tait lavé sept fois dans le Jourdain,
CUl', 1.01.34. représentait le baptême qui signifie
JOURDAI:'! (le) sign. les choses l'initiation dans l'église, 4255; c'est
qui sont chez l'homme externe, pour cela qu'on était baptisé dans
:1.585. Il est l'initialion dans les le Jourdain par Jean, 4255.
connaissances du bien el du vrai, , JUBAL. Par Jubal,. père de qui-
parce qu'il est une limite de la· 1
conque touche la harpe et l'orgue,
terre de Canaan, et par conséquent - Gen. IV. 21,- est signifiée la
il signifie les choses qui. son t les doctrine sur les biens et les vrais de
premières et les dernières de l'é- la foi, 417. Par Jubal ont été repré-
glise et du royaume du Seigneur; sentés les spirituels de l'église, 333.
montré, 4255, 6538. Le Jourdain, JUBILÉ, Jubilœum. D'où vient ce
comme première limite de la terre nom, 8802. Dans l'église représen-
de Canaan, sign. les choses par les- tative, il y avait jubilé après sept
quelles est ouverte l'entrée de l'é-. fois sept années j pourquoi? 5265.
glise, 6537, 8940. La plaine autour Par le jubilé était entendue la tran-
du Jourdain sign. l'homme externe quillité de la paix, quand l'homme
quant à tous ses biens et à tous ses a été régénéré, 9274. Par le jubilé
vrais, 1.585. L'orgueil ou l'éléva- était représenté le mariage du bien
tion du Jourdain sign. les choses et du vrai, qui est dans le ciel inti-
qui appartiennent à l'homme exter- me,·8802.
ne, et qui s'insurgent et veulent JUDA, fils de Jacob. Voi1' JEHU-
dominer sur l'homme interne, DAH. ,
1.585. Habiter au passage du Jour- JUDAïSME (le) était seulement On
dain, c'est être dans les choses qui l'eprésentatif de l'église, el non une
504 Jtl JU
église représenlative; il reconnais· qui décident el prononcent d'après
sait l'extern'e el non l'inlerne, 48l1li. la justice el l'équité, 9047. Le juge
JUDAS I!SCARIOTE. Par Judas qui punit) les méchanls afin qu'ils
élail représenlée l'église juive, tel­ se corrigenl, el que les bons ne
le qu'elle était, 4750,4751. Voir soienL pas corrompus et lésés pal'
JUIF. eux, aime le proohain, 3820, 8i20,
JUDÉE, Judœa. La Judée sign. 8i2t. Esprils qui avaient été juges
l'église du Seigneur, 3652, 365lt; dans la vie du .:orps, el avaient été
et même l'église céleste, 2454, ravis dans leur cœur quand ils trou­
636ft. Voir JUIF. vaient un motif, qu'ils croyai~nt
JUGE, Judex. Le seigneur est jusle" de condamner, <le ohâtiel' el
appelé Juge, quand il s'agit du de punir; quelle est leur position
vrai, et Prêlre quand il s'agil du dans ['autre vie, 5382.
bien, 9806. Le juge de loute la JUGÈMENT, Judicium. Voir Jus­
terre sign. le bien même d'où pro­ TICE. Le jugement, c'esL le divin
cède le vrai, 2258. Les anges ont vrai par la doctrine et par la vie;
une espèce de juridiction, mais mon/nj, 9857; c'esl aussi juger ou
néanmoins le Seigneur est seul ju­ pour la vie ou pour la môrl, 9857.
ge, 78U. Par juge il esl entendu Le jugemenl sign. la peine du mal,
un conducteur, et le Seigneur esl l3U.Le jugemenl procède de Joa
appelé Juge, parce qu'il conduit, et justice comme la foi procède de l'a­
cela par le bien dans le vrai, à sa­ mour, 2235. Le jugemen t appartienl
voir, dans le vrai de l'intelligence, au SCigneur seul, 2321,10810,1081'1
.4844. Dans l'église représentative, Toul jugement appartient au divin
les prêtres étaient en même temps humain et au sainl procédanl du
juges; comme prêtres, ils repré­ seigneur, 2319, 2320, 2321, 2335.,
senlaient le divin bien, et comme Par le jugemenL du Seigneur, il cs't
juges-le divin vrai, 2258. Ceux qui enlendu que d'après la réception
exerçaient le ministère du juge­ par l'homme se fait le jU,gelI)ent se­
ment étaienl appelés juges, el plus Ion les lois, de l'ordre, 8685. Le ju~
tard rois; et ceux qui exerçaient le gemenl se faiL ou d'après le biea ou
rr.i~stère du culle étaient àppélés d'après le vrai, 2335; voi,' JQGER.
prêtres; et comme toul jugement Le jugement e-xisle d'après le bien
se fail par le vrai, et que tont culle elle vrai; ce que c'est, que le juge­
provienL du bien, c'est pour cela menl d'après le bien, et ce que c'est
que dans ta Parole les juges signi. que lerjl1gem'enl d'après le v.ai; le
fient, abstraction faite de la pel" Seigneur ne juge jamais qui que ce
sonne, le vrai d'après le bien, et soiL à l'eoCel!; 2335. Le jugemenl se
les rois le vrai dont provient le fait d'après,le,divin vrai eL selon ce
bien, etique les prêlres signiûentle ,vrai, 5068. Le jugement sign. le
bién lui-même, 9806. Ce que c'esl vrai elillelme :ou le droit tel qu'il eS,1
que le règne des juges et le règne dans l'étal civil ,où' il y a église re­
des prêlres, et ensuite le règne des présentative, 900'1. Faive le juge­
l'ois; et pourquoi les Juifs ont été ment sign. faire le vrai, c'esl-à­
divisés en deux royaumes, elae dire, juger selon le vrai, 8972. Dans
que ces deux royaumés ont l'epré­ 131 Parôle, la justice concerne le
.senté, 8770. Les juges' signe c~ux bien, et le jugement concerne le
ru lU 50,5
vrai, 2235. La jllstice se dit du bien en a qui peuvent être mis en usage,
et le jugement se dit du vrai; de si on le juge convenable; et il y en
là, faire la justice et le jugement, a qui sont entièrement abrogés;
c'est faire le bien et le vrai, 2235, voi1' lesquels, 9349. Les grands ju­
9857. La justice est ce qui procède gements sont les lois de l'ordre di­
tIu bien, et le jugement ce qui pro­ vin, ainsi les vrais divins, 7206.
cède du vrai, .2235. Ql'Jand le juge­ Il Pal' de grands jugements, )1 c'est

ment est placé le premier, c'est que selon les lois de l'ordre, ainsi selon
l'ameur vient par la foi'; mais quand les vrais divins, 7206. Les juge­
la justice est placée la première, ments de justice sign. les vrais du
c'est que la foi vient de l'amour, bien, 2235. .
2235. Le jugement se dit des bons ~JUGEMENT DERNIER, Ulti1llum
et des méchants, 7206; Sur le juge­ judicium. Du jug~ment dernier,
ment, voir VISITE et VASTATION. 2H 7 à 2133. Ce que c'est que le
Les jugements et les lois, ce sont jugement dernier, 900, 931, 1311,
les vrais; et les vrais du bien, 8695. 1850. On s'imagine que le juge­
Les jugements sont les vrais; cité, ment dernier viendra. avec la fin du
9260. Res jugements sign. les vrais monde; et cela, d'après ln Parole
de l'état naturel, et les paroles les prophétique sur le nouveau ciel et
vrais de l'état spirituel, 9383. Les sur la nouvelle terre, 211 7. TOllte­
jugements concernent l'état civil, fois le jugement dernier n'est pas
et signifient les vrais extérieurs qui· la fin du monde comme on le croit
découlent des vrais intérieurs ap­ faussement, 10758; ce n'est point
partenant à l'ordre dans les cieux; la destrtiètion du monde, 4059;
mont1'é, 8972. Distinction entre mais c'est le dernier temps de J'é­
les préceptes qui appartiennent à glise précédente et le premier
la vie, les jugements qui appartien­ temps de la nouvelle église, 4527.
nent à l'état civil, et les statuts qui Le jour de la visitation, c'est le der­
appartiennent au culte 'en général, nier état de l'église dans le parti­
8972. L'hommede l'église chrétien­ culier et dans le commun quand
ne n'est pas' tenu d'observer dans arrivera le jugement; comment
la forme externe les lois qui sont alors se fait la visitation; expliqué
appelés jugements et statuts, mais en peu de mots, 10509. Le juge­
il doit les observer dans la forme ment dernier est le rejet de la
interne, 8972. Les statuts, les ju­ vieille église et l'instauration d'une
gements et les lois"qui furent don­ nouvelle église, 4333. C'est la Hn
nés à la nation israélite et juive, d'une église chez une nation, et le
n'étaient pas nouveaux, mais ils commencement'de l'église chez une
étaient tels que ceux qui avaient autre nation, 3353, 4057. c'est le
été pl'écédemment dans l'ancienne dernier teJll ps de l'église, de sorte
église et dans l'église hébraYque, que chaque église a eu son juge­
MM, 4449. Parmi les lois, les ju­ ment demier, 2118. Le jugement
gements et les statuts pour l'église dernier a eu lieu plusieurs fois,
israélite et juive, qui était une égli­ 4057. SUI' ce globe, il y a eu qua­
se représentative, il y en a qui sont tre fois jugement dernier, 43331 Le
encore en vigueur dans l'un et l'au­ Seigneur est venu toutes les fois
tre sens, l'extern~ et l'interne; il Y qu'il y a eu jugement dernier,
lS66 JU su
4060. Il Ya jugement dernier pour devant les méchants, 2127. Quand
chaque homme, quand il meurt, et des sociétés mal conjointes sont
il ressuscite non de corps, 4807, dissoutes, cela est fait par une
4808 j illustré, 5078, 5079. Com­ cohorte d'esprits qui accourt et les
ment se fait le jugement dernier disperse j sur cet état qui ressem­
pour chaque homme j deso'iption, ble à un jugement dernier, 2128.
2H9. Il Yen a qui croient que l'~­ Du Seigneur apparaissant en forme
me est seulement la pensée; d'au­ humaine, et même dans une splen­
tres, qu'eUe est comme un spectre; deur éclatante chez les habitants
d'autres, qu'ils ne ressusciteront d'une certaine terre; esprits as­
qu'au jugement dernier, 6527. semblés à droite et à gauche, et
Par diverses choses, dans l'autre ainsi sépal'és, 10810. Idée du juge­
vie, on peut voir que le temps du ment dernier quand on est intro­
jugement dernier est imminent; duit dans le ciel; progression con­
par exemple, en ce que les mé­ cernant le loup, en ce qu'on est
chants venus du monde chrétien reçu, introduit et enfin admis dans
remplissen t le monde des esprits, des sociétés du ciel, et que ceux
et sa sphère intérieure, 2121; que qui viennent plus tard ne le sont
ceux du monde chrétien, amorcés pas, et en ce que d'autres aussi
la plupart par l'amour de soi et du voulaient être introduits, cc qui est
monde, sont dans les fourberies, signifié par le les vierges vinrent
et considèrent la foi comme l'ien, trop tard, elles frappèrent, l'huile
2122; que les maux héréditaires manquait, etc, ", 2130. Ce que
sont augmentés, et que l'équilibre c'est que ne pas être vêtu d'un ha­
commence à pencher du cOté du bit de noces et entrer; cela repré­
mal, 2122; que les biens et les sente ceux qui, étant dans une four­
vrais qui descendent du ciel sont berie hypocrite, peuvent s'insinuer
changés en un moment en maux et dans les sociétés célestes, mais ils
en faux, 2127, 3607; que dans les se précipitent d'eux-mêmes dans
antédiluviens le bien volontaire a quelque enfer, 2132.
été en tièrement perdu, et qu'au­ Comment il faut entendre ce que
jourd'hui le bien inteUectuel com­ le Seigneur, en parlant de la con­
mence à périr, 2126; que cet état sommation du siècle (ou jugement
des chrétiens a été représenté par d~rnier), a dit au sujet de la mer,
des esprits noirs, par de jeunes du soleil, de la lune, des étoiles, et
garçons qui étaient peignés, par de Cl nation contre nation ", 2120.
un arbre dans lequel montait une Sont expliquées les choses que le
vipère, par un chien, et par une Seigneur a enseignées dans Mat­
femme dans une cuisine, 2125; que thieu,- Chap. XXIV,- sur le ju­
leur état contl'e l'innocence a été gement dernier on SUI' son avé­
représenté par un petit enfant qu'on nement et sur la consommation
voulait maltraiter et tuer, 2126 j du siècle, à savoir: Vers. 3 à 8,
que les chrétiens n'apparaissent pas Ne. 3353 à 3356; - Vers. 8 à 16,
tels dans le monde, mais que tels N°' 3486 à 3489; - Vers. 15 à 18,
sont leurs internes, 21.26. N°' 3650 à 3655;- Vers. 19 à 22,
Dans l'autre vie, il appara!l com­ N°' 3751. à 3757 j - Vers. 23 à 28,
me une sorte de jugement dernier N°' 3897 à 3901 j - Vers. 29 à 31,
su su 507
N°' 6056 à 6060; - Vers. 32 à 35, tions; comment ces choses doivent
N°' 6229 à 6231.; - Vers. '36 à 62, être entendues, 2129. Juger, quand
NOl 6332 à M35; - VerSo li3, jus­ il s'agil du peuple, c'est le vrai dans
qU'à la fin, N°' lili22 à lili26; el, en sa fouction, 6397. Il Que Jéhovah
somme, celles qui sont dans ce Cha­ voie et juge, )1 c'est la divine dispo..
pitre, N° lili23. Sont expliquées les sition, 7160. Juger entre l'homme
choses qui sont dans Matthieu,­ "et son compagnon, c'est la disposi­
Chap. XXV, - sur le jugement der­ tion parmi les vrais, 8696.
nier, - Vers. 1. à 1.6, N°' 6635 à JU[~, Judœus. Les Juifs sont ain­
lt638; celles que le Seigneur a en· si appelés du nom de Jehudah, qui
seignées sur le jugement dernier dans le sens suprême est le Sei­
dans ce même Chapitre, - VerSo gneur et le di vin amour du Sei­
31. à 33, N"'6807, 6809,681.0; ­ gneur, dans le sens interne la Pa­
Vers. 34 à 36, N°' 6956 à 6959;­ role el le royaume céleste du Sei­
Vers. 37, jusqu'à la fin, N°',5063 à gneur, et dans le sens 'externe la
5071.. doctrine d'après la Parole, qui esl
JUGER, c'est disposer, 8696. Le la doctrine de l'église célesle; mon·
vrai divin ne juge personne, mais ll'é, 3881.. Par la semence d'A­
influe et dispose pour être reçu, braham, d'Isaac et de Jacob, il est
8685. Le Seigneur ne juge pas entendu, non pas leur postérité,
l'homme, mais il le dispose; l'hom­ parce que c'éla~ l~ ~!!.L..m.!l!!~ise
me est jugé selon la réception, de !ou tes les .!!.ill.ons, mais ceux
8685. L'homme est jugé selon la qui sont dans les biens et d~ns les
volonté, et non selon les actes, vrais par le Seigneur, 3373. ClIez
parce que la volonté est l'homme les familles issues d'Abraham, il y
même, 89B. I1tre jugé et rétribué avait cela de particulier, que cha­
selon les fails et les œuvres, c'est cune reconnaissait son Dieu, et
l'être selon les intérieurs, c'est-à­ qu'elles étaient idolâtres, 'J208. Les
dire, selon toutes les choses qui pères des Juifs~ Abraham, Isaac et
appartiennent à l'amour et à la foi, Jacob, ont adoré, cbacuDMlIL!!ieu,
ou à la volonté el à la pensée, parce et de même leurs pères dans la Sy­
que ce sont là les intérieurs qui sont rie, et pal' suite les Juifs et les Is­
dans les faits et dans les œuvres, raélites onl eu un tel penchant,
31.67, 3936, 6073, 891.1., 10331, 5998. L'une des origines des Juifs 1,
10333. Chacun est jugé selon la fin est tirée d'une Canaanile, et les
ou l'intention, 6!193, f. Être jugé deux autres, de la sCOl'talion de
d'après le bien, c'est être sauvé, Jehudah avec sa bru, B67, 681.8, ,
parce qn'on a reçu le bien; mais 6820, 6876, 4899, 6913. Par ces
être jugé d'après le vrai, c'est être origines il a été signifié quelle se­
damné, parce qu'on a rejeté le bien, rail leur conjonction avec l'église,
2335. Le Seigneur juge tous les Il savoir, comme la conjonction
hommes d'après le bien, 2335. Dis­ avec une canaanite, el comme la
cussion si les douze apôtres juge­ sCOl'lalion avec une bru, l1868,
l'onl SUl' douze trônes les douze tri­ 687li, 4899, 6911., 691.3. Ces origi­
bus d'Israêl, el s'il n'y a d'admis nes enveloppent chez eux l~al
dans le ciel que ceux qui ont souf­ d'après le faux d'u mal, 6818. LeUl'
{erl des misères el des persécu. co~Hoii ~l'interne de.!@i­
008 JU J1tiJ
se n'est pas autre IDle comme avec Les Juifs ont été continuellement
uri'e~li_luée; illu~J LJ8~8. La idolâlres~ eux qui ad.Qr~'lLent ~Ie­
conjonction de l'ex terne de l'église ment les &xternes; illUStl'é J lJ825;
juive avec l'interne esl comme une eT'ëë'ïatire son ttrigine de l'idQ\â,- \
conjonction avec une prostituée J trie intime qui prDv~lJ!~~rs
et la conjonction de l'interne avec de !Qi el IDlJ!!Q!!de,_g8!p. Les Juifs
l'externe comme celle d'une bru plus que toutes les nations avaient
avec son ~au-père sous~prétexte dans le cœur le culte de plusieurs
de lévirat, lJ87lJ, lJ913. dieux; montréJ 830LIts-iécon­
Les Juifs- et les Israélites n'ont naissaient plusieurs dieux et ado­
pas été meilleurs que les autres raient Jéhovah quant au nom seul;
nations, et n'ont été nullement élus montré J 6877, 7lJo"1';üiûSln] ,
pour le ciel, quoiqu'ils soient appe­ 10559, 10560, 10561, 10566. Ils
lés le peuple de Jéhovah; montré, adoraient Jéhovah, afin de devenir \
7lJ29. Les_Juifs, à P?rtir de J~urs plus éminents que tous le,s a"ulres 1)
pères,_ ont été tels , que chacun sur toute la terre, ~05.§p,Ji~20.
voulait avoir son Dieu, 3732. Ils Ils n'ont eu d'au Ire idée de Jéhovah
adoraient Jéhovah seulement quant que comme ,d'un homme très-an­
au nom, 3732,6877,10559,10550, cien,ayant une barbe longue et
10561,10566; et seulement à cau­ bÏaÎlche, et pouvant, plus que tous
se des miracles, 4299. Ils étaient les autres dieux, faire des miracles,
dans l'amour corporel et mondain, lJ299, f. Les descendanls de Jacob
( et nul!w:lent dans l'amour céleste, étaient très-enclins Itilc!Q!:er les ex­
et spIrItuel, lJ307. Les Jnifs S.Qnt ternes; et~uoi? 8871. Ils ap­
plus.su,ue JOus les antres- dans les pfiqùaient les statuts divins à des
externes, parce qu'ils sont Jlans choses idolâtriques, 8882. QUand)
11 I)varice, lJàê-9, f. Cette nation les Juifs adoraient d'autres dieux, '
, était ~ que toutes les autres na­ ils représentaient les choses infer­
1; tions ;-ifest décrit quelle elle était, nales, 928lJ. Les Israélites et les
même d'après la Parole de l'un et Juifs ont été dans la plus grande

~l
de l'autre testament, li3111, lJ316, obscurité quant aux vrais de la foi,
lJ317, MM, lJ503,' 475,0, lJ75i, lI8i5, et dans les faux d'après le mal'de
lJ820,4832,5057,5998,72lJ8,8819, la vie, et c'est pour cela que le Sei­
9320, 10lJ5lJ àiOlJ5'7, '10lJ62à 10u66. gneur leur a apparu dans une nuée
Là-tribu de Jehudah devint pire que épaisse, dans la fumée et dans le
lëSaUlres tdbij","" l1815. C'étuUJa feu SUI' la montagne de Sina!, t861,
nation Ïa Plus méchante; voir I~_s 6832, 881lJ, 8819, ,9lJ34; et Cela))
) citaTiôifs;-9~.J. Et parce qu'ils était selon leur qualité, 8819, f. Le
1étaient la nalion la plus méc"hanle, Seigneur apparaît JL~us _selon la
il ~'aJlé ~rmis de détruire les qualité de l'amour de chacun; il est
( natiQ.!1~_9320. Avec qu~I~_ cpuauté un feu créant et renouvelant pour
les Juifs traitaient les nations par les bons, mais un feu consuman t
pla~ 5Ô57~ 72lJ8. 9Q.20-:-èefle na­ chez les méchan ts, ain~i EOu\' les
j\
tion était idolâtr,e de cœur, et plus Juifs, 9lJ311. Ils étaient ento,urés de

!'ône:,
que toutes les autres elle adorait mauvais es l'ils mêm uund ils
d'autres dieux, 3732, lJ208, lIMlJ, tai~ntj ans C saint, 43U:Lë Sei­
1 5998,6877, 7lJ01, 8301, 8871, 8882. gnêur, était présent â'üue manière
I("'.){,-';
lU lU lS09
repr~ntative chez eux, c'est-A·di­ de ces instances, a par 'suite eu
re que fjajnL ex~ne était élevé lieu, 10632. Ils pouvaient être dans
miraculeusement dans le ciel, 4311. les externes, et alors dans le saini,
L'externe de leur culte a pu com­ et ai psi insister oPiniàtreme~t"p!!!slj
muniq,uel' avec le ciel mirac.ukQPe­ qqe les autr!s, mais d'i!Près fil­
mel'lt; illustré par des exemples, mour de soi, 104~0. La Parole,
10603. On voil clairement quelle a quant au sens interne, a été chan-'
été c~ignpar les pal'at)Oles gée à cause de celle naljon, dont)
d\! Seigneur, et par plusienrs cho­ il devait y être question, mais non
ses queJe-Sëlgneur en a dlles, cependant quant au sens iÎÏtel;iië;
4314. Les fuifs ont été tels à partir illust. et montré, 10453, 10461,
de leurs pères, et plus tard; mon­ 10603, 10604.
( tré, 4316. Le mal héréditaire a été Chez les descendants de Jac.ob,
tel chez eux, qu'ils n'admettaiçnt il y a eu, non pas une église re­
pas la régén-éràlioq...;nonl1'é, 43~7. présentative, mais un représenta­
Ils ont succombé dans les tentat,ions tif de l'église, 4281, 4288, 70118 i
qui étaient seulement externes, voir REPRÉSENTATIF. Ils ont re­
4317, (. Ils ont éleillt les vrais présenté l'église, mais chez et~xil
. intérieuJ~ 442~j133. Ils n'ont n'y a pas eu église; cité, 10698.
(
pas pu recevoir les vnais in té­ Il n'a pas été donné aux Juifs dé
~ rieurs, 4433. connalLl'e les intérieurs de la foi; et
L'interne chez la nation israélite pourquoi chez eux toutes choses
ct juîve-a été entièremenL fermé, étaient représent.ê.tives, 301, 302,
10h98. La communication avec le 303. Leur cOIte divin était seule.
çiel est devenue miraculeQse par ment externe, 1200, et séparé de
les externes de leur culte, et pour l'interne, ainsi idolâtrique j mais
cela deux choses avaient été requi­ \léanmoins ils pouvaient représen­
ses; à savoir, que l'interne fût en- tel', et ils étaient contraints à ce
lli.remenJ...k!:mWl..ml'i~JluSSëO t culle par des moyens externes,
êtr~ dant 1!Q saint' extel'lle~ 10,200. 4281. Le représentatif de l'église \
( G.ela ne put pas avoir lieu chez eux chez les deseendants de Jacob !.l'a ,
\' a~ [.avénement du Seigneur, et pas pu être institué avanL ..9]'i1s 1
VOilà pourquoi ils furent chassés de eussent été entièrement dévastés
\ la telTe de Canaan; illustré, 10500. quant aux intérieurs; autrenÏent
Si l'in!e~'~ jlilll o!!v~rl. ch.e~ .eJix, ils auraient profané le saint; illus­
ils périraiegt. 10533. Les Juifs n'ont tré, 4289. Les représentatifs dans
pOlnCél'é choisis; au contraire, ils l'église juive n'étaient pas des cho­
ont ills~ ~iniâtrement pour_être ses nouvelles, muis ils avaient pré­
C églÎse; mont l'If..,. @?O. Ils étaient
tels qli'ils pouvaient être dans le
cédemment existé dans l'ancienne
église, 4835. Chez les Juifs, Je re­
saint externe s,ans ~ sairrLLnJ&!'ue; présentatif a pu être institué seule­
4293. Ils ont insisté ponr que chez n!~nt dans la forme exlerne, et non)

~ glise~fin pré~nc.!Lan­
enx il y eûtJéltovah, el alilsi l'é­ dans la fo.nne intel'Oe, et néan­
( d'avoir moins par lui il y a .eu communi­
dessus ~ aMtres; montre, 10535, cation avec le ciel, 6304. Les Juifs
Mols~'"â insisté pour le peuple, afin et les Israélites ont pu, plus que
qu'il.fût accepté; ce ql,li, en raison tous les autres peuples, l'epl'ésen­
tHO su su
ter les choses saintes, parce qu'ils l'église avait en soi le bien, m!!s
adDnieut les e!ler.nes.-cllJ!!.!M di­ respectivement aux de§cen~ de
vin~ l'inter-!!lh 8588. Comment Jacob il n'avait pas le bien? MM.
le représentatif passait des Juifs d'a­ Les Israélites et les Juifs ne voùlu­
bord aux esprits angéliques 'simples rent absolument rien savoir des in­
qui représentent la peau, et de ceux­ ternes de la Parole, de l'église et
ci aux anges intérieurs, 8588. Chez du culte, parce qu'ils étaient dans'
les Juifs et les Israélites, les in!é­ Jes externes séparés de l'interne,
riellrs étaient voilés quand ilsétaient :1.0396, 1040:1., :1.0407; c'est pour
seulement dans les représentatifs, cela que l'église n'a pas pu être in-.
et cela étaitleursanctification,8788, stituée chez eux, et qu'il y eut seu­
8806. Par les J'eprés!U)tatifs, quel­ lemeot un représentatif de l'église,
que chose de l'église se présentait 10396. L'interne de l'église n'a pu
chez les Juifs et chez les Israélites; être donné chez la nation juive;
et, pour que les représentations se pourquoi? 48M, 4846, 4847. L'in­
présentassent, ils étaient tenus stric­ terne chez les Juifs a éLéJermé; afin \)
tement dans les rites, 3147. Com­ que par l'externe il y eütcommuni- ).
men tles choses immondes chez eux cation, et de peur que lesbiëiis et
étaient éloignées quand ils repré­ fes vrais externes ne fussent profa­
sentaient,3480. Quand ils restaient nés, 10492. Les Juifs ont Jll} .!!!'e
dans les rites, ils représentaient le dans le saint externe d'après le feu )
royaume céleste du Seigneur; mais de l'aÏJiÔnr ne soi, ou à causeana
~qué!nd ils s'en écartaient pour se prééminence Ilur les autres,.!!1i70.
livrer aux idolâtries, ils r~é§.en­ Tout ce qui a été permis à celle na­
( taie nt Je royaume ùu diable; mon­ tion l'a été pour cause de représen~ \
tl'd,388l. Quand ils furent devenus tation; c'est-à-diî'e, afin que lesin­
idolâtres, ils représentèrent les ternes de l'église fussenl représen­
choses infernales, Mlata, té~..l)al' des ex tern es, 9092; voir
Les statuts, les jugements et les :1.0396. Le culte chez les Juifs étai!
lois, qui ont été commandés dans entièrement externe, sans aucun
l'église juive, étaient quant à la cuIte interne, :1.200, 3:1.47, 3479,
plus grande partie semblables à 8871. Ils ne connaissaient nulle­
ceux qui avaient été dans l'église ment les internes du cuIte, et ils
ancienne, ~M9, 4835. Sous quel ne voulaient pas les connallre, 30:1.,
rapport les rites représentatifs de 302, 303, 3479, 4429, M33, 4680,
l'église juive différaient des rites 48lata, 4847, 10694, 10701, 10707.
représentatifs de l'église ancienne, Comme.nl ils considèrent lesJEter- \
4288, :l.O:l.u!). Il a été institué chez nes du culle, de l'église et de la
la nation juive une église représen­ Parolei.illustŒ, 48.6"5. Leurs inté­
tative, mais dans l~nation elle-Il!~. rieul's étaient souillés, pleins des
me il n'l'a eu aucune ég l.i!e,4899, amours de soi et du monde, etd'a­
l19:1.2..JiliQu, C'est pourquoi quant varice, 3480,9962, :1.0454 à 10457,
à la nation elle·même il y a eu un :1.0462 à :1.0466. C'est pour cela que
représentatif de l'église,_et noïï~~e les internes de l'église ne leur ont
é91i e, 428:1., 4288, 43u-;9i5oo, pas été découvel'ts, parce qu'ils les
( 630 4 70u8, 9320, :1.0396, :1.0526, auraient profanés, 2520,3398,3480,
:1.053:1., :1.0698. Le représentatif de 4289. La Parole était entièrement
su ru SB
fermée pour eux, 3769. Ils voien t Les Juifs avaient l'elterne sans
la Parole par le dehors et non par l'interne; mont1'é par leur doctri­
le dedans, :1.0549, :1.0550, :1.065:1.. nal, en ce qu'il était permis de haïr
C'esl pour cela que leur interne, l'ennemi, et de trailer inhumaine­
quand ils étaient dans le culte, éiait , menlles nations, et en ce que mê­
fermé, 8788, 8806,9320,9380,9962, me ils les ont traitées ainsi, 4903.
:1.0396,:1.040:1.,:1.0407,:1.0492,:1.0498, La nalion juive, par cela qu'elle
:1.0500, :1.05711, :1.0629, :1.0694. Celle élail dans l'externe sans l'interne,
nation aussi, plus que toutes les ne supportait ni les spirituels ni les
autres, élait telle qu'elle pouvait internes, parce qu'ils traitent du
êlre dans le saint externe, l'interne Seigneur el de l'amour et de la foi
étanl fel'Illé, 4293,43:1.:1.,4903,9373, envers lui, :1.0694, :1.070:1., :1.0707.
9377, 9380. État des Juifs alors, L'interne de la nation israélite et
43:1..:1.. Ils n'ont pas vou! u savoir les juive était affreux, par suile fermé
inlemes du cuILe el de la' Parole, dan_sl~ulte; et cela, afin que les
3479 j mais néanmoins ils ont pu Israélites ne souillassent pas les in­
représen ter les choses sain tes et le ternes, et qu'ainsi les représenta­
Seigneur lui-même, par la raison tifs ne périssent point, :1.0575. Les
qu'ils ont pu êlre dans le saint ex­ ifltérieurs chez eux étaient fermés
terne, 3479. C'est aussi pour cela quand ils étaienl dans le culLe,
qu'ils ont été conservés jusqu'à ce parce que ces intérieurs étaient
jour, surtout parce qu'ils sont dans affreux, :1.0629. Les Juifs d'après
le sainl quand ils écoulent la Paro­ leur religi0silé affirmenl aussi les
le, 3479; mais le saint interne ne vrais internes, quand ils les consi­
les affecte en rien, 3479. Leur saint dèrent comme les concernant; mais
externe élait miraculeusement éle­ comment? illustré par des exem­
vé par le Seigneur dans le ciel, et ples, (19B. Il est expliqué que la
ainsi les iiltérieùrs du culte, de l'é­ conjonction de l'externe avec l'in­
glise et de la Parole y étaient per­ terne a été comme une scortation
çus, 3480, 4307, 431:1., 6304,8588, dans celle nation, 49B. Les Juifs
:1.0492, :1.0500, :1.0602. Pour que ce­ ont pu être l?lus que les au tres dans
la eût lieu, ils étaient contraints par l'humiliation externe, mais néan­
des moyens externes à observer moins ils n'étaient pas dans l'hu­
strictement les rites dans la forme miliation in ~erl}e; illustré, 9377.
externe, 3:1.47, 4281, :1.0149. Com­ Dans l'église, ëhez les descendan ts
me ils pouvaient être dans le sainl de Jacob, il y avait tous les faux et
externe sans le sain 1 interne, ils tous les maux en général et en par­
ont pu représenter les choses sain­ ticulier, 4503, Chez les Juifs, le
tes' de l'église et du ciel, 3479, conjugal n'a élé ni dans l'un ni
388:1.,4208,6306,6588,9377, dans l'autre sexe, 4837.
:1.0430, :1.0500, :1.0570; parce que peu Ils pensent d'une manière erro- ]
importe la personne qui représente, née, ceux qui croient <I!le lesl.uifs
puisque la représentation regarde se convertil}lul et reviendronl dans)
la cQQse, mais non la personn'e, la terre de Canaan, 4847, 7051. On
665,:1.097, :1.36:1.,3:1.47,388:1.,4208, allègue sur ce sujet plusieurs pas­
4281,4288,4292,4307,4444,4500, sages de la Parole, qui cependant
6304,7048,7439,8588,8788,8806. doivent être compris dans Je sens
tH2 ru JO
interne, ainsi autrement que selon l'ole, de la lerre de Canaan et du
la lettre, 7051. Il est cru, même Messie, 348i. De l'enfer ~~ adul· ,
par des chrétien~, que la nation tères cruels; il Yen ïi"1à qui sont
l jui~ _a été cho!!ie, et qu'elle sera de"1"iïïâilOn juive, 5057.
introduite dans la terre de Canaan; Ensemble de propo@ons con­
plusieurs causes; passages de la cernant les Juifs,~,
Parole, rappol'tés là; et, d'apl'ès...!.a JOIVE (église). VOil' ÉG I.ISE.
( Parole, il ~ m~mtré quelle .est JOllIEAUX DANS \J'OTÉROS, Gemini ~
cell~ nati<m, 705i. 11 est sUlllre­ in ulerQ. C'est l'un et l'autre con­
nant .que quelqu'un puisse croil'e çus ensemble, à savoir, le bien et
l,que celle nalion a été élue de pré­ le vrai, 3299.
'l,rél'enc~ aux autl'es, 5057. Si les JOPITER (terre ou planète de).
cllrétiens, de même qu'ils ont con­ Le Seigneur vu pal' des esprits de
nl1 les internes, eussent vécu en Jupiter, tel qu'il leur avait apparu
hommes intel'O~, celle naliOiiaü­
~ rail, depuis plusieurs siècles, été
dans leur terre, 7:l73, f. Des es­
prits et deshabilants de la planète
( détr,!!it~Qmme d'auJr-es na lions de Jupiter, 7799 à 7813, 802:1. à
l'ont~479. Les intérieurs n'ont 8032, 81:1.1 à 8U9, 8242 à 8251,
pas été découverts aux Juifs, de 8371 à 8386, 8541 à 8547, 8627 à
peur qu'ils ne les profanassent; et 8634, 8733 à 874i, 81\46 à 8852.
c'e~t ~ur cela qu'aujourd'hui ~­ Détails plus grands sur eux que sur
r core ils sont tenus dans l'incrédu­ ceux tIes autres planètes, 7799. Eux
lité) 3479, 34eO. C'est une erreur et la planète apparaissent sur le de­
de croire que les Juifs seront de vant vers la gauche, à une certaine
C nouveau choisis, 830:1.. f~onverlis,
les Juifs floUent entre le vrai et le
distance, 7800. Trois genres d'es­
prits avec lesquels Swedenborg a
faux, 788. Si les Juifs ont été con­ conversé, les correcteurs, les in­
servés jusqu'à ce jour, ce fut à cau­ structeurs, et les esprits angéliques
se de la Parole de l'ancien testa­ saints dont le visage est brillant,
ment, 7051, f. Les restes du culle 780:1.. Les esprits parlent avec les
de la nation juive doivent prendre habilants de cette terre, 7802. Il Y
fin avec la"fin de l'église d'aujour. a des esprils qui les châtient; il Y
d'hui en Europe, 1.0!l97. en a qui les instruisent, ct il y en a
De l'état des Juifs dans l'autre qui les dirigent, 7803. Vers l'hom­
vie, 939, 940, 5057. Les Juifs sor­ me viennent les esprits correc·
didement avares ont leur demeure teurs, et lorsqu'ils viennent, ils
dan~ un enfer, d'où il s'exhale une impriment de la terrent';" il est dé­
vapeur semblable à celle qui sort cril quels ils sont, 7803; viennen t
des ég!l-l!tuùJ'OQ _~ç_or.ÇhJU~$.(;O­ aussi les esprits iostrueteurs, 7804.
çl]Qijs, 939. Une odeur fétide de Les esprits angéliques y sont pré­
rats s'exhale de ceux qui ont été sents près de la tête, et ils dirigent
sordidement avares, 940, :1.5:1.4. De les autres esprits, 7805. Ces esprils,
leur Jérusalem fangeuse, 940. De lorsqu'ils sont chez l'homme, voieo t
leur seconde Jérusalem entre la deux signes; un homme ancien dont
géhenne et l'étang, 9aL Sweden· la face est blanche, signe afin qu'ils
borg s'entretenant avec des Juifs ne disent que le vrai: puis, une fa·
dans l'autre vie au sujet de la Pa· ce à une fenêtre, signe afin qu'ils
JU iJU M3
se l'CUI'eot, 7806. Alors la face de quelque léger différent, 8t 12. Ils
l'homme y est tenue gaie et riante, tenaient la face de Swedenborg
la bouche un peu ouverte, la ré­ rianLe et gaie; cela est jlour eux
gion aulour des lèvres uu peu éle­ lranquillité et plaisir, 8H3. lis
vée, 7807. L'homme est puni plus jouissaient d'une félicité Inlérieu­
sévèrement, si de nouveau il fait le re, parce que 'leurs inlérieurs
mal, 7808. Les esprits parlent à étaient ouverts du côlé du Sèi­
l'homme, mais l'homme ne parle gneur, 8U6. Les chœurs angéli­
pas aux esprits, sinon en quelques ques les réjouissent beaucoup,
mots, ct il lui est défendu de dire 8115. Dans cetle Lerre, il y a une
à quelqu'un qu'un esprH lui,a par­ grande mullilude d'hommes, parce
Ié, 7809. Genres_de punitions mon­ qu'il y a une nOUl'l'iture suffisante,
lrés, 7810. Les anges ont une es­ 8116. Ils sont disUngués en na­
pèCe de juridiction, mais en appa­ tions, familles et maisons, et ils
rence, 78B. Ensuite viennent d'au­ ne cherchent pas à commander
tres esprits qui persuadent, d'après ni Il posséder les biens des autres,
les maux, des choses contraires, 8117. Il en était de même dans les
7812. anciens temps sur noIre lene ,
Là, des esprits s'appliquent sous 8U8.
le bras gauche; ils y ont un langa­ Les faces des habitants de ;Jupi.
ge strident, et son t envoyés vers ter sont belles, 8262. Ils croienL
l'homme avant que les anges vien­ Iqu'après la mort leurs faces de­
nenl, 8021. Le langage de leurs viennent plus grandes, 8263; eL
anges avec Swedenborg fut d'abord qu'alors le feu du ciel échauffera
peu intelligible, ensuite plus intel­ leur face, 82lJlJ. C'est pourquoi ils
ligible, et enfin encore davantage, lavent, et nelloienl avec soin leur
8022 à 8026. Les espl'i ts prennen t face, el non de même leu... corps,
parfois la ,parole el avertissent de 8265. Les faces des htrbitan Ls de
se conduire avec modestie envers noIre terre ne leur plaisaient pain l,
les anges, 8027. Il est selon l'ordre 8266. Ils aimenl les faces gaies ct
divin que des esprits soient envoyés riantes; el cela, parce que lelles
avant l'arri,vée des anges, comme sonL chez eux les faces, n'ayant au­
Jean le baptiste avant le Seigneur, cune sollicitude concernant l'ave­
8028. Les es'prits, quand ils devien­ nir, eL ne s'inquiétanL point des
lient anges, sont enlèvés au ciel choses mondaines, 8266,8267. Ils
par des chevaux brillants comme aiment les faces qui sonl saillantes
de feu, de même qU'Élie, 8029. Les autour des lèvres, parce qu'ils par­
anges, là, dans le premier ciel, ap­ lent par la face, et' surlout pal' la
paraissent vêtus d'azur, ct eux ai­ région de la face 'aulour des lèvres,
ment cetle couleur, 8030. Les es­ 8246,8267. Leur langage pal' la face
prits de Jupiter ne peuvent pas' a été montréll SwedenlJol'g,8268. Ils
avoir soch\té avec les esprits de no­ onl aussi un langage de inols, mais
Ire Lerre; pourquoi? 8030. il n'est pas aussi sonore que chez
I:abol'd et l'influx d'un esprit de nous, 8268; un langage aide l'au­
Jupiter sont doux et suaves, 8H1. tre, et la vie est insinuée dans le
Un rayon blanc et une bandelette langage de mols p'ar le langage de
sont des signes qu'il ya entre eux la face? ~248. Le premier langage
1. 55.
514 JU JU
de tous sur chaque terre a été le ils sont écrits, et ainsi rendus pu­
langage par la facc, et cela au blics, 8385.
moyen des lèvres et des yeux, qui Les habitants et les esprits de Ju­
cn sont les deux origines, 82lt9. piter reconnaissent notre Seigneur,
Les très anciens sur notre terrc on t qu'ils appellent l'unique Seigneur,
eu ce langage par la face; plusieurs et ils savent qu'il est Homme; il a
choses sur l'excellence de ce lan­ été vu dans leur terre, 85lt1. La
gage cn comparaison du langage de doctrine ·de la foi y est transmise
mots, 82lt9. des p·arents aux enfants, 85lt1. Ils
Les habitants de Jupiter ne mar­ veilIent avec le plus grand soin à
chent point le corps droit; mais ils ce que personne ne tombe dans des
von t comme cn sau tillant, 837 f. Ils opinions mauvaises sur l'unique
tiennent toujours la face en avant Seigneur, 85lt2. Il est le même que
ct jamais en arrière, 8372. Com­ notre Seigneur; montré, 8M3,
ment ils s'assoient, 8373. Ils veu­ 85ltlt. Ils ne font aucune attention
lent volontiers qu'on voie leur fac.e; aux scandales suggérés au sujet du
pourquoi? 8373. Par suitc leurs es­ Seigneur par les esprits de notre
prits apparaissen t comme s'ils na­ terre, 85lt5. Conversation avec eux
geaient, 837ft. Les habitants de Jù­ sur ce que tout bien vient du Sei­
piter sont nus, et ils n'en rougis" gneur, 85lt6 j que le Seigneur est
sent pas, parce que leurs mentais le seul Homme , et qu'ils sont hom­
sont chastes, 8375. Quand ils sont mes en ce qu'ils sont ses images,
couchés, dans le lit, ils toul'Dent 8M7.
leurs faces du côté dc la chambre; Les habitants de la terre de Ju­
pourquoi 18376. Ils prolongent leur piter placent la sagesse à penser
repas pour l'agrément de la conver­ bien et juste sur les choses qui ar­
sation, et alors ils sont assis sur des rivent dans la vie, 8627; cette sa­
feuilles de figuier, 8377. Ils prépa­ gesse est transmise successivement
rent la nourriture, non pour le des parents aux enfants, et ainsi elle
goût, mais pour l'usage, 8378. s'accroit, 8627. Ils ne s'inquiètent
Leurs habitations; quelles elles pas des sciences, parce qu'ils disent
sont; à l'intérieur, elles ont la for­ qu'elles sont comme une nuée de­
IllC· du ciel, 8379. Leurs tentes; vant le soleil, et qu'elles aveuglent,
quelle est lem' forme, 8379. Leurs 8627, 8628. Leurs esprits ne peu­
soiJ}s ne vont pas au-delà des né­ vent pas être avec les esprits de no­
cessités; ils aiment les enfants, tre terre; pourquoi? 8630. Ils son t
8380. Il Ya là de grands chevaux, distingués des au tres par leurs sphè­
mais dans les forêts; ct ils ont pour l'es, 8630. Exemple de leur per­
eux unc Cl'ainte naturelle, 8381.. ception et de leur intelligence,
Esprits de Jupiter infestés, pendant par la représentation de la ma­
qu'ils étaient chez Swedenborg, par nière dont le Seigneur change le
des esprits de notre terre, 8382, mal en bien, 8631.. Informés que le
8383. Les esprits de Jupiter pèsent seigneur ne fait de mal à personne,
ce qu'ils disent; pourquoi? 838lt. ils ne voulaient pas l'admellre avant
Swedenborg leur donne des infor­ qu'il leur ai! été dit que leurs anges
mations sUI'I'imprimerie, sur la Pa­ ne faisaient pas de mal, 8632. Ils ne
role, sur les doctrinaux, comment se soucient pas de choses relatives
JU JU 51.5
aUI arts, 8633. Ils n'ont pas de jours JURER, Jurare. Quand il s'agit
de fêtes, mais au lever et au coucher du Seigneur, jurer sign. confirmer
du soleil ils ont un culte, 8633. par le divin dans l'homme intel'lle,
Le langage des esprits de Jupiter 10527. Le serment, quand il est fait
est intérieurement volubile, se ter­ par Jéhovah ou le SeigneUJ', est une
minant en une sorte de murmure, confirmation irrévocable par le ,di­
8733, 8734. De ceux qui se disent vin; mont7'1!, 28lt2; le divin vrai,
saints; quels ils sont, 8735 à 87ltO. qui est humain, tombe ainsi dans
Ils se disent seigneurs médiateurs, l'homme qui pense que le Seigneur
.' 8735; et ils appellent le Seigneur peut dire et changer s'il ne s'est
le suprême Seigneur, et non l'uni­ pas 'astl'eint par UII serment, 28lt2.
que Seigneur, 8735. Ils disent que Il Yavait serment pal' le divin hu­
la demeure du suprême Seigneur main du Seigneur, 28lt2. Il a été
est dans le soleil; c'est pourquoi perr,nis de jurer pal' Jéhovah, afin
ils adorent aussi le soleil, 8736. que ffJtreprésentée la confirmation
Les esprits instructeurs et les es­ de l'homme interne, 28lt2,{. L'hom­
prits correcteurs ne vont pas vers me interne qui a la conscience ne
eux; pourquoi? 8737. Ils ont un jure point, ni à plus forte raison
bonnet en forme de tour, 8738. celui qui a la perceplion, 28lt2.
Dans l'autre vie, ils se tiennent as­ C'est pourquoi il a été défendu par
sis, et leur face brille comme de le Seigneur de jurer, 28lt2. Jurer
feu, mais néanmoins ils sont froids, se dit des vrais qui apparlienncnt à
8739. lis fenùent du bois, parce l'entendement, ainsi c'est compren­
qu'ils s'attribuent le mérite, 8no. dre, 3037. I.e serment est la con­
Esprits de Jupiter qui sont appe­ firmalioll et la conjollclion, et il
lés ramoneurs de cheminées; qui se dit des vrais, 3375. Adjurer,
sont ceux-là'l 88lt6. Ils ont relation c'est avoir à cœur, 651lt. Jurer à
avec les vésicules séminales, et ils Abraham, à Jischak et à Jacob,
désirent ardemment d'être admis c'est l'état de l'église, dans lequel
dans le ciel, 88lt6, 88lt7, 88lt8; d'a­ avaient été les anciens, 6589, Ju­
près l'expérience, 88119. Ceux qui rer, c'est la confirmation du vrai;
doivent mourir dans l'année voient explication de ce qui est dit par le
une tête chauve osseuse, 8850. Ils ne Seigneur, ùe ne jurer ni par le ciel,
craignent la mort que parce qu'ils ni par la terre, ni pal' Jérusalem,
laissent épouse ou mari, enfants ou ni pal' sa tête, 9166.
parents; ils savent qu'après la mort JURISCONSur,TES, Legispe7'iti. La
ils vivront, 8850.. Ils ne vivent pas loi, qui est la justice, doit être éta­
au-delà de tren te ans; et cela, à blie dans le royaume par des juris­
cause de la trop grande multitude consultes sages et craignant Dieu,
d'hommes sur cette terre, 8851; et 1080lt.
ils se marient dans la première JUSTE, JuStum. Le juste est le
fleur de la jeunesse, 8851.. bien civil, et le ~incère est le bien
Les esprits 'et les anges de Jupi­ moral, 2915, lt730, 8120 à 8122.
ter ont relation, dans le très·grand Le juste et le sincère sont le pro­
homme, avec l'imaginatif de la pen­ chain, 2915, 4730, 8123. Celui qui
sée, et ainsi avel~ l'état actif des fait un bien quelconque pour le
parUes des intérieurs, 8630. bien, et exécute le juste pour le
5\ig nJ, JO
juste, aime le prochain &Ii exerce Seigneur' par la propre puissance'
là charité; car il agit par l'amour a uni l'essence divine à l'essence
du bien et par l'amour du juste, et humaine et l'essence humaine à
ainsi par amour pour ceux dans les­ j'essence divine, et ainsi est de­
quels il 'y a le bien et le juste, 8122, venu seul la Justice, 2025, 2026.
8123. Dans le naturel est propre­ On n'a pas encol'e connu ce qui est
Olent nommé juste et équitable ce spécialement signifié dans la Paro­
qui dans le spirituel est appelé bien le par les expressions justice, juste
et vrai, ld6? Le bien et le vrai, le et justifiel', 9263. On croil que le
juste et l'équitable, l'honnête et le Seigneur est devenu la Justice,
décent, se suivent en ordre, et sur parce qu'il a accompli loutes' les
CUI est fondée la conseience, 2915. choses de la loi, el que par leur
La conscience du bien et du vrai accomplissement il a délivré le gen­
moraux et civils, ou, du juste et de re humain du joug de la loi, ainsi
l'équitable, est dans le naturel,ld67. de la damnation; mais il est deve­
JUSTE, Justu,s. Dans la Parole est nu la Justice pal' la subjugation des
appelé juste celui à qui la justice et enfers, pal' la remise des cieux en
le mél'itectu Seigneur sonl attribués, ordre et pm' la glorification de son
5069,9263. Sont dits justes ceux qui' humain; cal' pal' celle glorification
sont dans le bien de la charité, et qui il s'est mis en pouvoir de subjuguer
sc croient pal' eux-mêmes injustes, à étel'Dité les enfers par son divin
mais justes par appropriation de la humain, et de tenir les cieux en
justice du Seigneur, 5069. Celui qui ordre, et ainsi de régénérer l'hom­
une fois est juste d'après le Seigneur me, c'est-à-dire" de, le délivrer des
doit être continuellement juste d'a­ enfers ct de le sauver, 10239, f. La
près le Seigneur, 9486, Lc juste l'C­ justice du Seigneur a été et est la
garde le bien de 10 charité, et l'intè­ continuclle subjugation des enfers,
gre le vrai de la charité, 612. Est et la remise des cieux dans l'ordre
dit jusle celui qui fait le bien, et par la propre puissance, comme
intègre celui qui fait Ic vrai d'après aussi la glorification dc son hu­
le bien, 61~, f. De ceux qui ont muin; montl"é, 9715; et cela est
paru plus justes que les autres, et même le bien du mérite, 9715. Est
cependant ont vécu la vie seule de expliqué le Psaume CX', oi! il s'agit
l'amour de soi et du monde; quels des combats du SeigneUl' dans le
ils sont, et leurs enfers, 5721. L'in­ monde, 9809. La divine puissance
nocent sign. le bien intérieur, et le du Seigneur est de sauver l'homme
juste le bien extérieur, 9262, 9263. cn éloignant l'enfel', et celle puis­
Voir JUSTICE. Bance appartienl au Seigneur seul;
JosnCE, Justitia. Voir M}1RITE. TIlont1'é, 10019. Ce qui est signifié
Toute justice, qui est la justice, est par Il le Seigneur rachètc l'homme
divine; 10803. Au Seigneur seul ap­ pal' son sang, ) dans le sens exter­
pal'tient la justice, 9715, 9979. Le ne, le sens interne el le sens inti­
SeigneUl' estctevenu la Justicequant me; dans celui-ci, c'est qu'il a sub­
à l'essence humaine au moyen des jugué les' enfers et remis toutes
tentations et des victoil'es par la choses en ordre, et qu'autl'ement
propre puissance, 1813. Cela a été l'homme n'aurüit pu êtl'e sauvé,
prédit par les prophètes, 1813. Le 10152; et qlie cela Il été fait par son
JU KE 517
divin humain; montré, iOi52. L'u­ connu ce qui est spécialement si­
nique bien qui règne dans le ciel, gnifié par celle expression dans la
et faille ciel, c'eslle bien du mé­ Parole, 9'263.
rite et de la justice du Seigneur;
montl'é, 9486.
La justice ne devient jamais la K
propre justice de l'homme, mais
elle appartien t continuellement au KADESCR. Ce sont les vrais et les
Seigneur, 9486. Nul homme ne contestations au sujet des vrais,
peut de lui-même devenir la jus­ i678, i958. KadescÏl est l'alTection
tice, ni se l'allribuel' d'après aucun du vl'ai intérieur procédanl des ra­
droit, i8i3. Quels sont dans l'au­ tionnels, 2503.
tre vie ceux qui s'arrogent la jus­ KADMONlTE (le) sign. un failli
tice, 942, 2027. Ceux qui revendi­ qui doit êlre chassé du royaume du
quent le ciel pal' leur propre justice Seigneur, i867.
sont dans le jugement de la géhen­ KALACH (ville). C'est un des doc­
ne, 942. La justice se dit du bien, trinaux de la foi forgé par le raison­
le jugement se dit du vrai, 2235; nemenl, 1184. c'est une fausse lé
voir JUGEMENT. Dans le sens in­ provenant du raisonnement, 1189.
terne, la justice est ce qui procède KALNEH (ville). C'est une varié­
du bien, et le jugement ce qui pro­ té du culte signilié pal' Babel, 1182,
cède du vrai, 2235. Dans la Pal'ole, 1183.
quand le jugement est placé avant KAPHTHoRm, fils de Mizraïlll,
la justice, c'est que l'amour an'ive petit-fils de Cham,- Gen. X. 14,
par .Ia foi; mais quand la justice est - sign. un des rites purement
placée la première, c'est que la foi scientifiques, 1193, 1194.
vient de l'amour, 2235. Dans les KAPII'roR. Les Philistins mpnlés
temps anciens, par la justice et le de Kaphtor,- Amos,IX. 7,-sig1!.
jugement on entendait, respective­ ceux qui on 1 élé initiés dans les
ment au Seigneur, toute miséricor­ vrais intérieurs par les vrais exlé­
de et toute grâce; et, respective­ rieurs, mais qui les ont perverlis et
ment à l'homme, toute charité et les ont appliqués à confirmel' les
toute foi, 2235, f. La justice, quand faux et les maux, 9340. Les l'esles
elle se dit du Seigneur, est la sain­ de l'Ile deKaphtor,-Jérém. XLViI.
teté divine, 3997•. 4,-sign. les vrais extérieurs, 9340.
JUSTIFICATION. Quelque chose KARMI, fils cie Ruben. Les fils de
SUI' la justilication, 2116, 2694. Ruben sign. les doclrinaux de la
Ceux qui croient à la justilication foi en général, 6024.
enseignée dans l'église savent peu KASLUCHIM, fJls de Mizraïm, pe­
de choses SUl' la régénération, 5398, lit-fJls de Cham,- Gen. X. ill,­
La justilication et la glorification sign. lin des doctrinaux de riles pu­
comparées entre elles, 3704. Justi­ rement scientiliques, 1193,1196.
fication d'aujourd'hui; combien er­ KKOAH. Nébajolh et Kédar sonl
ronée! 2116. les choses qui appartiennent à l'é­
JUSTIFIER. C'est déclarer non glise spirituélle, surtout chez les
coupable et absoudre, 9264; mais nations; montl"é, 3268. Kédat" qui
jusqu'à présenl on n'a pas encore est l'Arabie, lire son nom d'un fJls
518 KE KI
d'ISnlllêl,3268. Les Arabes, el les sa qualité el quel est ce bien dans
Kédariens, dans le déserl, sign. le l'oyaume du Seigneur, 4647. Ké­
ceux qui sont dans le bien, 3268. naz, duc d'Édom, - Gen. XXXVI.
Les princes de Kédar, - Ézéch. 42, - sign. une qualilé des doc­
XXVII. 21, - sign. l'intelligence lrinaux du bien, 4651.
de ceux qui sont dans les connais­ KÉNISSITE (le) sign. un des faux
sances du bien et du vrai, 2830. qui doivenl êlre chassés du royau­
Kédar sign. ceux qui sont dans le me du Seigneur, 1867. .
vrai simple, 3268. KÉNITE (le) sign. un des faux qui
KEDMAH, fils de Jischmaêl, sign. doivent être chassés du royaume
des choses qui apparliennent à l'é­ du Seigneur, 1867.
glise spirituelle, surtoul chez les KÉSED, fils de Milkah el de Na­
nations, 3268. chor, sign. une religiosité el le
KÉDORLAOMER, roi d'Élam, sign. culte qui en provienl, 2860, 2864.
le.s biens et les vrais apparenls chez KÉSIA (la), qui est une espèce de
le Seigneur, par conséquent l'hom­ casse, sign. le divin vrai procédant
me exlerne quant à ces biens et à immédialement du divin bien, vrai
ces vrais, 1667. Kédorlaomer est le qui est le vrai in lime, 10258, f. Par
bien et le vrai, tels qu'ils sont chez les vêtements, qui sont dits oinls de
l'enfan t du second Age, avant qu'il myrrhe, d'aloès et de késia, sonl
ait été inslruit, 1667; voi,' aussi signifiés les divins vrais d'après le
1675,1685. divin bien dans le naturel, 10252.
KÉHATH, fils de Lévi, - Gen. KéslB (lieu), sign. l'étal de l'i­
XLVI. 11. - Les fils de Lévi sign. dolâlrie signifiée par Schélah, fils
l'amour spiriluel et ses doctrinaux de Jehudah, 4827.
en général, 6024; - sign. Jes cho­ KÉSITHES, Kesithœ. C'élaienl des
ses qui apppartiennent à la cha­ pièces de monnaie; elles signifient
rilé, 7230. des vrais, 4400.
KÉ~IOSr.H, dieu de Moab, sign. KÉTURAH, femme d'Abraham,
les faux dont sont imprégnés ceux représente le divin vrai spiriluel,
qui sont signifiés par Moab, ~468. 3235,3237. Les fils de Kélurah re­
Voil' MOAB. présenlenl les porlions communes
KÉMUEL, fils de Milkah et de Na­ du royaume spirÎluel du Seigneul'
chor, sign. une religiosilé et le cuI­ dans les cieux et dans les terres,
te qui en provienl, 2860, 2864. 3238, 3239; ou les étals et les dé­
KiNAN, fils d'Enosch, sign. la rivalions de l'église spirituelle du
qualrième' église, l'une des très­ Seigneur, 3240. Les fils de Kélurah
anciennes, 506; alors la perception sonlles doclrinaux el les culles du
qui, chez les lrois précédentes, royaume spirituel du Seigneur,
avait élé dislincIe, commença à 3243.
être commune, 507. KIR. Les Syriens monlés de Kir,
KÉNAZ, fils d'Éliphas, fils d'Ésaü, - Amos, IX. 7, - sign. ceux qui
- Gen. XXXVI. 11, - sign. une ont élé initiés dans les connaissan­
première dérivation du bien, 4646. ces du bien et du vrai, mais qui les
Duc Kénaz, - Gen. XXX V1. 15,­ ont perverties, elles ont appliquées
sign. une première c.lassification à confirmer les maux et les faux,
d'un des principaux vrais du bien, 9340.
KO KU 519
KIRIATHAiM sign. un des genres d'après le mariage du bien el du
de faux dont sont imprégnés ceux vrai, 4643, 4646, 4647.
qui sont signifiés par Moab, 2468. KORACH, fils de Jishar, fils de
Voir MOAB. Kéath, sign. une dérivation succe-
KIRIATH-ARBA, qui est Chébron, sive provenant de la seconde classe
sign. l'église du Seigneur; Kiriath- des dérivations du bien el du vrai
Arba, l'église quant au vrai; ché- signifiées par Jishar, 7230.
bron, l'église quant au bien, 2909, KUSCH ou l'Éthiopie. Voi7'CUSCR,
M13. Voir CHÉBRON. ÉTHIOPIE. Par Kusch ou l'Ethiopie
KIRIOTII sign. un des genres de sont signifiées les connaissances in-
faux qui se rencontrent chez ceux térieures de la Parole, pal' lesquel-
qui sont nommés Moab, 21168. les on confirme les principes faux,
KITTHÉENS. Les Iles des KiUhéens 1163. Les fils de Kusch sign. ceux
sign. ceux qui sont le plus éloignés qui n'ont pas eu un culte interne,
du culte, c'est·à-dire, les nations mais qui ont eu les connaissances
qui sont dans le vrai simple, et 'par de la foi, dans la possession des-
suite dans le vrai naturel, 3268. quelles ils ont fait consister la reli-
KITTHIM, fils de Javan, fils de gion, 1.169. Les fleuves de Kusch
Japhet, - Gen. X. 4, - sign. des sont les connaissances par lesquel-
doctrinaux ou rites, dérivés du cul- les les pr!ncipes faux sonl confir-
te externe signifié par Javan, 1156. més, 6723.
KORACH, fils d'Esaü et d'aholi- KOSCHAN. Les tentes de Kuschan
bamah, - Gen. XXXVI. 5, 111, 18, sign. la religiosité d'a[)rès le mal,
- sign. un état des dérivations 3242, f.

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