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LA VRAIE

RELIGION CHRÉTIENNE

CONTENAN'r

T,OUTE LA THÉOLOGIE
DE LA NOUVELLE l~GLISE
Prédite par le Seigneur dans Daniel, VII, i3, 14; et dans l'Apocalypse, XXI, i, 2.

P"AH

E]JIl'tJ:A.RJ~E:L SWEDENBORG
Serviteur dLI Seigncur Jésus-Christ

'nU.DUIT J:,U LA.TIN

PAR J. F. E. LE BOYS DES GUAYS.


Sur l'Édilion princeps (Amslerd.m, 1771).

SECONDE ÉDITION

TOME SECOND

1f'""J ("'CT\
-<~~):r
~~
Paris
A. la Librairie, '19, rue du Sommernrd,
Londr~'s
SWEDE1i'BORG SOCIETY, 36, Bioomsbury Street, V. C,
Nc,,'-'l'ork
NEW CtWRC!\ BOOK-RoOH, 20, Cooper Uni<>o.
1878
()BSERVATION AU SUJET DE LA TABLE ANALYTIQUE

TABLE ALPHABÉTIQUE ET ANALYTIQUÉ


On sait que Swedenborg a laissé en manuscriL deux Index, ou Tahles
analytiques qui ont été imprimés à Londres, l'un en ~8~3 et l'autre en
~815. Il étaiL par eonséquent de notre devoir de les prendre pOUl' modèles
dans la composiLion des Tables analytiques que nous joignons aux traduc­
tions de tous ses autres Traités; or l'examen de ces Index nous a faiL con­ Les chiffres renvoient aux Numéros ~t non aux Pages. Sig. es
naître que l'Auleur, en les dressant, a sui vi deux méthodes absolument l'abréviation de signifie ou de signifient.
opposées; en effet, dans l'Index des ARCA~ES CÉLESTES les ex traiLs sont
présentés selon la série des numéros de l'Ouvrage, sans aucun égard pOUl'
tout autre ordre; et dans l'Index de l'ArOCAJ.YPSE RÉVÉLÉE, ils sont ran­
gés suÏI'ant un ordre rationnel sans aYOil' égard à la série des numéros. Il
nous fallait donc faire un choix entre ces deux méthodes; mais il n'y
avait pas à hésiter, et nous aVOIl' adopté la dernière comme plus avanta­ A. Dans le troisième Cir.l, ou Ciel Anus des vérités pour confirmer la
geuse pour le lecteur. intime, on fait un très-grand usage justification pal' la foi seule, ~ 62.
Maintenant se présenle celle quoslion : Pourquoi Swedenborg, dans l'In­ de celle voyelle, parce qu'elle donne Abus que font certains esprits Je la
dex des AR<:.\~ES CÉLESTES, a-t-il suivi de préférence la série des numéros? un son plein. 278. communication avec les cieux par
Voici noire réponse: Cet Inde:;} 11'é.laiL que provisoire, et l'Auteur l'avait AUADDON, ou le roi de l'abîme, la lecture de la Parole, 235.
sign. le destructeur de l'Église pal' AccÈs (l') de l'homme auprès de
élaLli pOUl' son usage particulier et pour ses Ira vaux ultérieurs. Il est les faux, 628. Les Abaddons sont Oieu est perpétuel, lorsqu'on s'a­
même à présumer qu'il le commença dès la composition du ~.r volume ceux qui perdent l'Église par une 10­ dresse immédiatement au Seigneur
des Arcana Cœlestia, et qu'il le continua ainsi successivement à mesure tale falsification de la Parole, ·182 ; Lui-Même, puisque le Seigneur est
qu'il avançait dans son "'avail, ce qui d'ailleurs explique comment il a pu, et ceux qui détruisent les âmes pal' dans ln Père, et que le Père est en
cians tant d'articles, faire de si nombreuses citations d'articles précédents. les l'aux, 3\0. Lui, ~61.
Il est de même à pré~umer qu'il était muni de cet Index, lorsqu'il com­ AnEiLLES (merveilles des), ~2, AccomIODATIOl\ (1') doit précéder
posa ses au Ires Traités, dans lesr(uels il cite si souvent les AnCANES CÉ­ 335. . l'applicalion, qui elle-même pré­
LESTES j car combien de temps ne lui aurait-il pas fallu, s'il eût été obligé AnillE (1') sign. l'enfer où sont les cède la conjonction, 370.
faux, 628. ACTE. La volonté ou l'effort est
de se reporter 11. l'ouvl'Uge même? D'après ces considérations on voit clai­ ABLUTION SPIRITUELLE (1') est la pu­ l'aele en soi, ou l'acte interne, parce
rcment que Swedenborg, en formant cet Index, devait suivre la série des rification des maux et dcs faux, 670 que c'est une continuelle tendance à
numéros, non-seuleHlent parce que celle marche était la plus facile c~ 11 673. Chez les (ils d'Israël les ablu­ agir, qui devient acle dans les exter­
exigeait le moins Je lemps, mais encore pal'ce que c'était la seule qui tions naturelles représentaient et si· nes, lorsque la·détermination arrive,
convinl à l'usage qu'il en vou lait faire. De plus, nous avons la conviction ~nj(iaient celle purification, 670 11 387. - Actes de la Rédemption; en
que si Swedenborg avait publié lui-même un Index des AnCA:'lA CiELES'flA, 073. ql\oi ils ont consisté, 95. -:- Acte de
il aurait refondu celui-l1l, c'est-à-dire qu'au lieu de suivre la série dl's nu­ AllO~ll NATiON DE LA nÉsoLATIO'i (1') la justification, ou la foi en acte; cc
méros, il aurait, dans chaque articlc dc quelque importance, placé les sign. l'infestation du vrai pal' les qu'est ce prétendu acte, 505. - Ac­
faux, jusqu'à ce qu'il ne resle plus tes dc la pénitence; ce sont tous
extraits selon l'ordre qu'il aurait jUgl~ Jc plus convenable pour le lecteur, • aucun vrai qui n'ail été falsilié et ceux d'où il résulte que l'hommc ne
comme il l'a l'ail, dans l'Index de l'ApoCALYPSE RÉvÉLÉE. consommé, .j 80. Elle consiste en ce yeut plus les maux, qui sont des pé­
Du reste, l'Index des AnCA;'ü C,ELESTI1, tel qu'il est, n'en est pas moins qu'on li divisé Dieu en Trois, el que chés contre Dieu, el plll' suite ne les
d'un grand prix, et Ics éditeurs ont rcndu un service éminent en le pu­ sur ces Trois on a fondé toute la l'ail plus, 510.
bliant. c!uelrine de l'Église, et qu'ainsi l'on ACTfF (l') chez l'homme procède
a falsiHé la Parole, ~ 35, n9 il \8!. non pas de l';îUle par le corps, mais
La croyance en trois Dieux dans le du corps d'après l'âme, H!8. Le Sei­
NOTA. A l'Article Anima, Swedenhol'g cite, il est vrai, l' ./pocalypsis Ex­ 'Monde chrétien est la sOlll'ce même gneur est seul actit' chez l'hommc,
plicata, et le Trailé De Novd Hierosol!Jl1lâ, ce qui, au premier abord, d'où est sorli celle abomination, et l'hommc par lui-même est pure­
pourrait faire présumer que l'Index est postérieur à la composition de ces 181. ment passif; mais, pal'I'influx ùe la
deux Trailés; mais, d'après ce qui vient d'être dit, on voit que l'Au leur, AllÉGER LES JOURS, - Mallh. XXIV. viequiprocèdedu Seigneur, l'hommo
ayant continuellement cet Index sous la main, pouvait à chaque instant 22. - sign. mellre fin à l'ÉlIlise, et aussi est aClif, HO. C'est une loi de
y faire les intercalations qu'il jugeait convenables. en inslaurerune nouvelle, ~lS2. la créai ion, que 111 olt il y a des ae­
,... -~

- 494- - ~95-
tifs, il Y ail aussi des passif~, et que qui adullèrenlla Parole du Seigneur, 762 ; d'où les anciens sages les ont et donnés du ciel par le Seigneur à
ces deux se cOI/joignent comme un, ~22. Commellre adullère sign. dans 1 conclus, 762, Les quatre âges de Lous selon les usages que l'on l'ail,
~i2, 5ï6, le sens spirituel, adultérer les biens l'homme, 443. 28·1. tcs aliments, dans le sens spi-
AcnON (toule) de l'homme part de de la l'arole el en falsifier les vrais; AGENT et PATIE~T, Voir ACTlOlX, rituel, .sign. le bbn de l'amour et
sa volonté, et lout langage part de et, dans le sens céleste, nier le Divin AG~E,\U (t') sign. l'innocence, 200, de la chal'ité, et les boissons sign .
sa' pen~ée, 593, Toute action de du Seigneur el profaner la Parole, .L'Agneau que Jean vit sur la mon- le nai de la sagesse el de la foi,
l'homme procède dc la région infé- 236, 3U, 315. Toute foi qui recon- tagne de Sion, - Apoc. XIV. ~, - 36i,
rieure du mental dir<'ctemenl, et dc nait troisSeigneul's d'une seule Église était la rép"ésentation de l'innocence ALLIANCE, Pourquoi le Décalogue
sa région supérieure indirectement, sarl d'un lit aduILère, 380. Le Sei- du Seigneur, Hl,. est appelé l'alliance, 285, -Alliance
parce que la région inférieure du gneur, dans beaucoup de passages, AIGLES (les) repl'tSsentent ceux qui, ancienne; alliance nouvelle; sang
menlal est plus pl'ès des sens du appelle adUILères ceux qui profcssent aussitôt qu'ils entendent le vrai, per- de la nouvelle alliance, 706, 730. -
corps, et que la région supérieure celle foi, 380. çoivent que c'est le vrai, 42· Pal' les Alliance du peuple, 730, - Dans la
en est plus éloignée, 420. L'action Ons. En général, arlultére1' se dit des aigles, dans ilJallh. XX.l V, 28, son L Parole, l'alliance sign, la conjonc-
qui procède de l'homme est l'homme biens, et flllsifier se dit des vrais, entendus les principaux de ['Église tion, 285,
lui-même, 778. Dans Ioule action AFFECTIOiX, Toutes les choses qui comme lynx, 63&. . ALPHA (1') et l'Omé"'a, Pourquoi
il y a un actif et un passif, c'est-à- appartiennent à l'amour sont appe- AIMEn les autl'es hors de soi est Dieu esl appelé ainsi,19, 84,280.
dire que l'agent agit et que Je patient lées affections, 697; ainsi les alTec- l'ossence de l'amour, 1,3. Aimer le ALPllAnET (t') dans le Monde spiri-
agit d'après 1'11gent, de là il se fait lionssont des dérivlltion~ cie l'amour, Seigneur, c'est vj\'l'c selon ses Divins tuel ; cha~ue lettre y signifle quel-
d'après l'un et l'au Ire une seule ac- 386, 697. L'affection a pour forme Vrais, 231. Aimer le prochain, c'est que sens, :.80,
tion, 576. - Action et réaction, 37~, la pensée, 386. L'lllfeclion sonne et vouloir et fair'e du bien non-seule- AMAUROSE. La foi IJouohéeou aveu-
- Acl ion el. coopérillion, 57i. la pe!lsée parle, 386. L'affeclion sans ment au parenl, il l'ami et au bon, ~le peut êlrecomparée (\ l'al11aul'ose,
ACTIVI'l'É (l') de l'ilmour fait le sens la pensée n'est rien, ni la pensée mais aussi il l'éu'anger, il 1'0nnemi :il6,620,
du plaisir, 570, - Aclivité de l'a- sans l'affection, ni l'alT'ecLion et la el au méchant, 40ï, Aimel' lc pro- A)lE (l') est l'essence même de
mour et de la sagessc, considérée en pensée sans l'opération; mais dans chain, ce n'est pas, considéré en i'ho:nme, ct le corps en est la forme,
ello-même, loïl. - Activité inté:- l'opération elles sont quelque chose, f'1I. soi, aimer la persoilne, mais c'est H J, Elle est dans l'homme lout en-
rieure de la nature, 35, 387, L'afl'ection est dans l'espace aimel' le bien qui est dans la pel'- tier, el dans chaque. purtie cie l'hol11-
ACTUALITÉ (en), ~9, 3i6, 374,387, sans espace, et dans le lemps sans sonne, ~17 à 1,·19. Aimer le bien tUé,1 12, 'Elle est l'homme lui·méme,
Ons, Celte expression fi été elJlployée temps, 6&, L'aflèclion homogène dans un aUII'e d'après le bien en soi, parce qu'elle esl l'homme intime,
pour distinguer AC/"f/lite1' de Realitel' conjoinl, et l'affeclion hétéror;ène c'est l'" lliOU l' réel il l'égard du pro- o'es\ puur'fluoi sa forme esl. pleine-
dont l'Auteur se sert aussi, 38ï ;·ainsi sépare, 622, L'ail'eclion de l'amour cbain,~ 18. Aimer le prochain comme ment et parfailement la 1'01'/110 hu-
entre en actualité et en ,'éalité il y a la dans le ciel estchuleul', 385, L'afl'ec- soi-même, c'est ne pas le mépl'iser maine, 69ï, 8, Elle est la formc de
même distinction qu'cntre actuet, pris tion purement nalurclle n'est au Ire 1 en le cornparantà soi, agirjuslement toutes les choses qui appartiennent
dans le sens philosopllique, et "dei, chore que la convoilise, 386, ~I avec lui, et ne poinL pOl'ter sur lui il. l'amOlli', ct de toutes celles qui ap-
ADAM (par) et son épouse il est en- AF1\lt.:AI~S (les) sont inlérieurs plus de mauvais jugement, 1,11, partiennent II la sagesse, 697. Elle
l'
tendu une très-ancienne E~lise sur flue tous les aull'es Cenlils, 835. Ain, Aucune des qualilés de l'air e,l la fOl'me humaine de laquelle
celte terre, ~66, 1,69, .no, 520, Tous ceux qui reconnaissent el ado- ne pcut êll'C élevé il l'un~ des quali- rien ne peu t êlre ajouté, ct elle est
ADmxlsTluTI01Œ, II y a des admi- rcnt un seul Dieu créateur de l'uni- lés de l'éLher. 32. Voir E1'l1En. la forme intime cie toules les formes
nistralions dans le ciel, el des digni- vers, aimenl il avoil' tle Dien l'idée ALLJiGI\ESSE. Voil' .JOIE, du COl'PS enlier, (;9ï, Il:IIlS l'homme
lL'S y sont allaehées ; mais ceux qui d'un Homm<l; ils disent que pel'- A U.DLlG"iE , ·161, ô!:i, l'.Îme n'o~t point la vic, mais elle
exercent ces fonctions n'aiment rien sonnc ne peul avoir de. Dieu une ALLE~l.\:'iI)S, Leur cill'ac!ère, 8",. esl un récipient de la vie, 25, Elle
plus que de faire des usages, 403, autrc idée, 836, Ils jouissent plus Ils don nent peu d'allenlion aux cho- est le pl us proche ré..:eptacle de la
6~)!,. que tous les autres de la vie inlé- ses de jugement, mais ils se livrenl vie J.JI'océdant de Dir.u, et ainsi l'ha-
ADOLESCENT, Dans le Monde des l·ieUI'e. 839. Il se fait chez eux au- aux choses de mémoire, 814, Ils bilacle de Dieu, L';Îme de l'enfant
esprits, à mesure que l'adolescent jourd'hui une Hé\'~lation flui, com- tiennenl gl'avé" dans la mémoir'e les vient du père, el son corps "ient de
commence à penser d'après son men- mencée dans un lieu, va de ce lieu choses de l'Église, el les é:èvent ra- la mèl'e, ·112. C'csl d'après l'clme que
tal, il est pol'lé du cOté tlu midi, à l'enlour, mais non jusqu'aux mers, l'emenl dans l'entendement supé- le corps existe, 82, L'.Îmc est dans
4ï6, 840. Ils disent qu'il n'y a aucun J'ieur, mais ils les mellentse:l1ement la semence du père, et elle esl re-
ADULTicRfl. S'abstenir de l'adulLère homme, ayant un culte quelconque. dans l'entendement inférieul' d'a- "êlue d'un corps chez la mère, 92.
seulement pal' cl'3inte de la loi civile, qui ne vive selon sa religion; el flue près lequel ils en l'~isonnenl, ainsi L'homme a son commencemenl par
ou d'après quelque loi naturelle ou s'il ne le fail pas, il ne peut'que de- tout aulrement que les nations li- l'<lme, qui estl'0ssenee n1l1mo cie la
morale, et non en même temps d'a- venir stupide et méchant, jJarce bres, 815. - Allemand, natif de semence; 1'<Îme nOll-seulement com-
près la loi spirituelle, c'esl toujours flu'alors il ne reçoit rien du ciel, Saxe, ~·f2. mence, mais encore produit dans
cependant être adultère intérieure- 840. ALIMENTS. Dans le monde des es- leur ordre toutes les choses qui ap-
ment, 3~ 6, Pal' les adultères, dans la AGATE (l') sign. le bien naturel, prits les alimenls sont semblables partiennent au corDS, ~66. Dans l'u-
Parole, sonl entendus ceux qui font 609. ' aux: alimenls dans notre monde, térus de la mèrc, il n'y a de produit
violence' il. l'Église, c'est-à-dire, ceux AGE. Les quatre i)ges du monde, mais ils sont d'origme spil'ituelle, que le corps conçu ct dérivé de l'âme~

~
- 496- - 497­
467. tes âmes humaines créées dès d'amoul'ne peuventpas, comme les correspond une chaleur naturelle, 598, 661, 822. Ceux qui sont dans
le commencement du monde sonl autres, être séparés selon l'ol'dr'e ni 496, Chaque amour chez l'homme l'amour de soi désirent ardemmcnt
des fables des anciens. 4. ·1, L'âme être allachés il la sociélé correspon­ exhale un plaisir pal' lequel il se fait dominer sur l'univers, et même en
et le corps sont distincts, mais réci­ dante à leur vie, car ils sont inté­ sentir, et il l'exhale premièrement étendre les limites, afJn de rendre
proquement unis; l'iime agit dans rieurement liés quant à l'EsprÎl, et dans l'esprit, et pal' suite dans le plus grande la domination, 662, Les
le corps et su l' le corps, mais non par ne peuvent pas êtrc détachés, parce corps, 569. Vamour naturel, qui ap­ maux, chez ceux qui sont dans l'a­
Je corps, et lecorps agit de soi-méme qu'ils sont comme des branches gref­ partient à la hète, ne peut être élevé mour de soi, sont en ~énél'lil le mé­
et d'après l'iime j pourquoi? ·154, fées dans d'autres uranches, H8. Il à l'amour spirituel qui par la crêa­ pris pour les auu'es, l'envie,l'inimi­
L'âme qui vient du père est l'homme en est tout autrement de ceux qui tion a été mis dans l'homme, 32, lié contre ceux qui ne sont pas fa­
lui-même, et le corps qui vient de aiment le bien dans autrui, car s'ils Voir DIVI:'! A~IOUR. vorables, l'hostilité qui en provicnt,
la mère n'est pas l'homme en soi, ne découvrent pas le bien dans la AMOUR A L'ÉG.\RO ou PROCHAIN (l') les haines de lout genre, les ven­
mais il est d'après l'homme; c'est personne après la mort, ils se reti­ estl'inllux de l'amour de Dieu à l'é­ geances, l'astuce, les fourberies,
seulement son vêtement tissu de rent aussitôt de l'amitié avec elle, gard des hommes, ct la réception de f'in'humanité, la cruauté; et lit où
choses qui sont du monde naturel, 449, L'amitié d'amour entre les mé­ . cet inllux pal' l'homme, et la coo­ sont de tels maux, il y a aussi le
tandis que l'âme est composée de chants est une haine intestine entre pération chez lui, 1,58. - Voir CHA­ mêpris pour Dieu et pour les biens
choses qui sont dans le monde spi­ eux, 451\,455. J.'amitiéentre"oleurs, RITÉ, A~lOun Ei'iVEnS LE SEIGNLUR ; PRO­ ct les vrais de l'Église, 1,00, 1,05.
rituel, ·103. Tout homme après la brigands et pirates; ce qu'elle est, CHAIN. L'homme dominé pal' l'amour de soi
mort dépose le natun~J qu'il a reçu 455. Vamilié entre ceux qui ont A)lOUR CONJt:GAL (l') correspond à se regarde lui-même COlT/mc uu Dien,
de la mère, et retient le spirituel qui mené une vie civile-morale, sans ce­ l'Amour du Seigneur et de l'.:.glise; reg~rl!e le monde con)~e un Ciel, et
lui vient du père, et en même lemps pendant réprimer les convoitiscsqui toutes les béatitudes, toutes les fé­ penerlit Lout vrai de l'Eglise, 751,.
autour de ce spirituel une sorte de résident dans l'homme interne; ce licités et tous les plai.irs, qui puis­ AMOUII DOMIM"iT. C'cst cet amoul'
limbe tirée des parties les plus pures qu'elle est, 455 bis. - Voi?' aussi sent jamais être donnés par Ic Sei­ qui fait la vie de l'homme, 399, Va­
de la nature, ·103, l\Iais ce limbe 44. gneur, ont été rassemblr.s dans cet mour dominant a sous sa dépenJance
chez ceux qui vont au ciel est en bas,' AMMON' (les fils d') sign, l'ad ullé­ •
amour, 8·!'7, L'amour vrlliment con­ vlusieur, amours, qui sonl des déri­
et le spirituel en haut, tandis que ration du nai, 200, jugal vient uniquement du Seigneur, vations, ct font avet; lui un rrème
chez ceux qui vont en enfer ce limbe A)IOUn (l') dans son essence est le et est donné 11 ceux qui sont l'l~~éné­ royaume, dont il est le roi, 39!:l. Ce
cst en haut, et le spirituel en has, feu spirituel, 3.5. L'amour, lirant son rés par lui, sn. L'amour conjugal qui apparlient Il l'amour tlomiuant
403. Quelle est la foi d'aujoul'd'hui origine du Seigneur comme Soleil, est chez l'homme splon la rcligion; est ce qui esl aimé par-dp.sslls toules
sur l'état des âmes après la mort, est la chaleur de la "ie des anges et spirituel chez les spirituels, natu­ choses; et cela est sallS ce-se pré­
769, no. dcs hommes, ainsi l'êll'ede leur vie, 'l'el chez les nalul'cls, el entièrement sent dans la pensé'J de l' homme,
AllE" sign. que c'est la vérité, 572. 38G, 4·1. L'essence de l'amour esl charnel chez les adultères, 847. parce qùe cela est dans sa volonté
Amen dans la langue hébraïque est d'aimer lcs autres bors de soi, de AMOUR ilE SOI (l'), c'est le bien­ et fait sa vic mêr:1e, 3!.i9, L'homme
la vérité, 777. C'est pour cela que le vouloir être un al'ec.eux, et de les vouloir pour soi seul, et non pour est aLJsolument tel qu'est le Domi­
Seigneur a tant de fois employé cc rendre beul'eux parsoi, .\3à 45, Va­ autrui, si ce n'cst il causc de soi, nant de sa vie; c'est par ce Domi­
mot, et s'est. appelé Lui-Même Amen, mour est non-seulcment l'essence 754, 400, L'amour de soi est non­ nant qu'il est distingué des autres;
572,777. qui forme toules cboses, mais est seulement l'amour de l'honneur, de c'est lui qui fait son ciel, s'il est bon,
j\)lITlÉ (1') est une conj mction na­ aussi celle qui les unit et les con­ la gloire, de la réputation, de la sn­ el. son enfer, s'il est mauvais, 3!-J9.
turelle, et l'amour est une conjonc­ joint, et ah1si les contient formées prémalie, mais aussi l'amour de mé­ Après la mort l'amour rlomill<int ne
tion spirituelle, ·H6. Une amitié d'a­ dans un encIJaînemenl, 37, L'amour riter et cie uriguel' les fonclions, el peut êll'e changé, parce 4U'il cst
rnOUI' contractée avec l'hommc, quel esl le cllmplexe.l!e toutes les bontés, ainsi de régncr sur les autre.s, 39'1. l'homme lui-même, 399.
qu'il soit quant à l'esprit est oréjll­ 38. L'amoul' abslrait de forme n'est Vamour de soi, qualld il est domi­ AMOI;ft )lU CIEL (par l') il est en­
diciable après la mort,41\6 à 449. En pas possi ble ; il opère dans la forme nant, est opposü à l'amour envers tendu l'amour envers le Scigneur,
quoi consiste l'amitié d'amour', H6, et pal' la fOI'me, 37, L'amoui' n'est le Sci~me\lr, nil" 400. Considéré ell el. aussi l'amour il l'é~ard du pro­
L'amitié J'amour, qui est une ami­ l'Îen sans la sagesse, mais dans la lui-même, l'amour de soi est la chain,39L L'amour du ciel peut
tié intérieure, est dislinguée de l'a­ sagesse il est formé pal' quelque bai ne ; l'homme qùi est dans J'a­ être appelé l'aillour des lisages, 39'1.
mitié cxterne qui conccrne la per­ chose, et ce quelque chose pour le­ mour de ~oi n'aime personne hors VoÏ?' USAGES. Quand ['ilmolll' du ciel
sonne seule, et qui a lieu pOUl' di­ quel il esl formé est l'usage, 387. Les de lui, et il veul être conjoint aux est intérieurement dans l'alliour dll
vers plaisirs du corps et des sens, dt'rivations de l'amour sont appelées aulres non pour faire du LJien, mais monde, et par lu i àans l'amour .le
et en mison de diverst's l'cIal ions, arl'ections, et pnr elles sont produites seulement ponr s'en faire il lui­ soi, l'homme fait des usages dans
4~6. L'amitié cxterne peut être con­ les pe.l'Ceplions, etainsi les pensées, même. 1,5, L'amour de soi est tel, chaque amour d'après J\l Diou du
tractée avec qui que ce SGiI., 446. 386. L'amour dans la volonté est la que, autant on lui lâche les freins, ciel, 393, L'amoul' céleste consistt~
Les amis qui diffèrcnt quant 11 l'Es­ lin, et dans l'entendement il cher­ autant il s'élance jusqu'à vouloir do­ II aimer les usages etlp.s !liens, et il.
prit se séparent. peu à peu dans l'au­ che les causes pal' lcsquelles il s'a­ minel' non-seulement SUI' tout le êt re afl'ecté du plaisÎI' du cœul' quand.
tre vie, ce qui se fait insensibleillent, vance vers l'ellet, G58. L'amoul' globe, mais encore sur le ciel, et on lcs fail à l'Eglise, à la patrie, il
41,7; mais ceux qui dans le monde sonne et la pensée parle, 38S. L'a­ sur Dieu même; il n'y ajl1mais pOUl' une société humaine, et au conci­
oeit contrac~é entre eux des amitiés mour produitùne chaleur, à laquelle lui aucun terme, ou aucnne Jin, 400, toyen·, 400,
II 32
- 498 - 499­
AMOUR J)U ~IO:'lJ)E (1') consiste à lui appartenaienl, 46~. Aulant l'a­ aU bien et au vtai, 33(;, L'abomina- che poui prononcer le moL Dieux,
vouloir aUirer à soi les ricbesses des mour et III sagesse sont conjoinls ble persuasion que Dieu s'est Ir'ans- car l'aure céleste dans laquelle ils
/lutres par quelque moyen que ce chez l'homme, autant l'homme de­ fusé ct tl'anscril dans les ho~nmes, vivent s'oppose avec elTol't à celte
soit, et à les convoiter, <100. L'amour vienL l'image da Dieu, 4~. Il ya a cxislé chez lcs hommes de la très- prononciation,6, 8,25, fi3. Un ange
du monde est non-seulement l'a­ trois degl'és d'amour et de sagesse, ancienne É~lise il la (ln de celle, peut être en un instant en présence
mour des richesses et des posses­ et.par suile trois degrés de vie,4L Église, quand elle eut él(1 consolU- d'un autre, pourvu qu'il vienne dans
sions, rilais encore l'amour de toutes L'amour et la sagesse n'existent que méc, <\70. une semblable alTeclion de l'amour,
les choses que le monde foumit et d'une manière idéale, lorsqu'ils ne ANGES (les)sonl des hommes subs- et par suile dans une semblable pen­
qui plaisent aux sens, 39<1. L'amour sont que dans l'alTeclion et dans la lanliels el vivent entre eux, comme sée, 6.<1. Toul ange a le SeiITneur de­
du monde n'est pas opposé à l'amour pensée du mental; mais dans l'u­ les hommes du l\Ionde naturel, sur vant ses regards, dans quelque con­
céleste au même degré que l'amour sage ils e~istent en réalilé, parce des espaces et dans des lemps qui version de corpselde face qu'il soil j
de soi, 1,00. Quand il est dominant, qu'ils sont en même temps dans sont déterminés selon Irs élals de pourquoi? 767.
il est opposé à l'amour il l'égard du l'acte et dans l'œuvre du corps, 744, leul's mentais, 29, 2<10. Il n'y a pas ANGLAIS (des) dans le monde spiri­
prochain, 7;)<1. L'amour du monde Tout ce qui procède de l'amour est· un seul ange qui n'ait. préeédem- luel, 806 à 812. Les meilleurs d'en­
est d'une grande variété, et d'aulant appelé bien; et tout ce CJui procède ment été homme, ~ 21. Les anges ne tre eux sont au cen trc de tous les
plus mauvais qu'il tourne vers l'a­ ùe la sagesse est appelé vrai, 38. sonl pas purs devant Dieu, -121. Les chrétiens, parce qu'ils ont une lu­
val'ice, ~OJ,. Ceux qui sont dans l'a­ AMOlillS Li'lI'EnSELS. Il y a trois anges n'auraient pns pn subsisLer mière intellectuelle intérieure, 807.
mour du monde désirent ardem­ amours universels; l'amoul' du ciel, dllDS l'éllll. d'intégrilé, si la l'édemp- Ils lirenl celle lumière de la liberté
mentposséuer tout ce qu'il renferme, l'amuur du moude el ,'a.uIOUr de soi, tion n'a vail pas été faite pal' Je Sei- de parler et d'f\crire, et par consé­
et ils sont en proie ·au chagrin et à 394, 1,03. Ces trois amours consli­ gnenl', ~~9. Lcs anges onl ~Ié rem- quent de penser, 807. Il Y a enlre
renvie, s'il y a cles Irésors renfer­ tuent les fondemenls de lous les plis du Seigneur, el le Seigneur est eux une ressemblance de caractères
més chez d'aulres, 562. Si l'bomme autres amours, 394. Ces trois amours tm eux; mais chaque linge parle et (animi), d'après laquelle ils se lient
dont l'amour dominant e!o;t l'amour sont clans chaque homm~ par créa­ 81l iL selon 1 élat de son menlal, nt familièrement avec des amis qui sont
du monrle adore Dieu, il place le tion et ainsi par naissance; ils per­ Entre l'homme d'une part el les an- de leur patrie, et rarement avec
mél'lte dans tout culte; et s'il l'ail fec\.ionnent l'homme lorsqu'ils onl ges et les esprits dû l'autre pal'l, il d'aulres; ils se porlent alls~i sc­
du bien au pl'ochain, c'est pour en été régulièl'emenL subordonné,:, mais y a une telle union, que si les anges cours mutuellcment, et ils aimcnt ia
êtl'e récompensé. <10.<\. ils le pervertissent, lorsqu'ils onl plé et les esprilsseretiraient de l'homme, sincérité, 808. - Voir a:lssi 72,
A,'lOliR E1\VEIlS LE SEIG:'lEUll (l') est irrégulièrement suhordonnés, 39;j, l'homme tomberait morl. commc une Hil .
l'amour universel, et est par consé­ .<103. Ils onl été régulièremcnt su­ souche, et que de même les :i:l~es et ANIMAUX. Comment les animaux
quent dans toules et dans chacune bOl'donnés, alol's que l'amour du ciel les esprits ne pounaient subsister, de lout genre ont été produits par
des choses de la vie spirituelle. et fait la têle, l'amour du monde la si les hommes leul' étaient soustraits Dieu, 7R. Merveilles dans les Pl'O­
aus~i dans toutes et dans chacune poill'ine et le venll'e, et l'amour de H8, Les anges spirilnels sont ceux duclions (les animaux, ·12. L'homme
des choses de la vie nalurelle, .<116. soi les pieds el les plantes des pieds, qui sont dans la sagesse d'aprè~ la naturel séparé de l'homme spirituel
La prem ière cbose de l'amour envcrs 395, 403, .<105, 507. Parole, el les anges célestcs ceux est purement animal, (;73, 566.
10 Seigneur et de l'amour à l'égard A){l'f1ITH{,ATIlE changé en un etang Qui sont dans l'amour d'après la I.'homme sensuel et corporel, consi­
du prochain est de ne pas faire le de feu, 38l:l. Parole, 22~. Sont appel~s Espl'i1s déré en lui-même. est lout 11 l'ail
mal, et la seconde est de faire le AIUTO){IQUES (détails), 60, angéliques ceux qut, dans le monde animal, et il ne diffère de la brute,
bien, 329, .13:) à 1,38. De l'amour A~r.ly.~ DFS JonlS (l'): Pour'luoi, spirituel, sontprépal'l\S p'our Icciel, qu'en ce qu'il peut parlel' et raisoll­
cnvcl:s le Seigneur et de l'amOlli' 11 d:lns Danicl, VI!. O. il est dépeint 387, Il Y a consocialion rlcs ;1D~es nel', 29(j. Les animaux vus Jans
l'égard da procllilin découlent tous quant aUx cheveux, 223. avec les hommes, pal' Je sens de la l'autre monde ne sont pas des ani­
les biens el tous les vrais, 39!). Ces Ai'lCIENS, Les Trè:;-Allciens el les letlre de la Pflrole: pOU l'quoi ? 231 mnux, mais ce sont les cOITespon­
urux amours font le Ciel el aussi Ancil'.nsacioraienL un seul Dieu qu'ils à 239. Comment les 1lnf!es spiriluels dances des affections et des pensées
l'Église chez l'homme, 399; ils nommaient Jéhovah. 9. Le Seigneur perl,;'livent le sens spirilllPI, el les de ceux 9ui sont I.à, 506, Les a~i­
ounenl et forment l'homme inlel'lle fut vu Lui-Même chez Ics Anciens, anges célestes le sens c(\ll'sIC, quand maux qUI apparaissent dans le Ciel
spirituel, parce qu'ils résident dans mais alors il élail représenlé par Ull l'homme lit la Parole, 231;, Les 11n- sont les ressemblances des alTections

cet homme, 399. - Voir AllOUil J)U an~e, ~09. La science des corr~pon­ ges perçoivent par une son'" action de l'amour des anges, 66, - VOÙ"

CIEL. dances était bien connuc clans les dl' l'homme quelle est sa volonté, et BÊTES.

A~IOUlI ET S.IGESSE. L'amour et ·la temps très-anciens, ~O l, Les hommes par Ulle seule parole [JncHe est sa Al\'mus. Par le mc3ntal (anillllts) de

sarresse cn Dieu font un,.<I t. L'amour de la Il'(os-ancienne Eglise, qui exista pensée, soiL infernale, soit ct'lesle; l'homme, il est entendu l'alfection de

et la sai!e,:se sont les deux essenlicls avant le délu:.;e, étaiellL d'un génie par là ils connaissent l'holllll1ü lout son amour, et pal' suite sa pcnsée,

auxqucfs se rMèrent tous les infinis si célesle, qu'ils pouvaient pal'1el' entier, 593, 778. Lcs an~cs peuvent 373.11 n'y a pas un seul homme qui

qui sont en Dieu et qui procèdent de avec les anges du ciel pal' les corres­ voir tout ce qui se passe rlans l'en- ait Un caraclère(animlts)absolument

Dieu,3i. L'amour ct la sagesse sont pondances, 202, De la sa:;esse des fer, mais les esprits de l'en roI' ne semblable à celui d'un autre, 32. ­

les deux. choses qui constituent. la Anciens a découlé cc dogme, que peuvent voir la moindre chose de Voir MENTAL.

vie; elles intluent de Dieu et sont l'univèl's et toules et chacune des ce qui se passc àans le ciel. (;1. Les OllS, L'Animus est une sorte de mCD­
reçues par l'hommc comme si elle:; choses qui le composent sc réfèrent angcs ne peuvent pas ouvrir la bou- tal extérieur, formé par ùes affections
...

- 500­
et des inclinations externes résultant pour y prêcher l'Évangile, 791,4, - 50~ ­
principalement de l'éducation. de la ,lOS. Une région a élé assignée à Chrétienne. Ii est promis, 177, 344, l'homme qui croit vivre par Iui­
société et de l'habitude. Voir AIl. C. chaque Apôtre, el ils exécutent cet 485, 627,758.
246. ordre avre loutle zèle elle soin pos­ même. 48; sign. l'homme non dans
089, JI a été trouvé dans les manus­ le Seigneur, mais dans son propre,
ANNÉE (l') commence par le prin­ sible, 108. Envoyés par le Seigneur crits laissés par l'Anteur, et a été pu­ 466; sign. la foi que l'inlelligence
temps, 762. Année n57, époque du vers Swedenborg pendant qu'il écri­ blié à. Londres en 1180 ; mais il était el la sagesse viennenl de l'homme,
Jugement derniel' dans le monde spi­ vait, 339. Les apôtres ont ensei~né incomplet; toutefois l\'squissc eutiè­ 663, Manger de cet arbre sign. s'ap­
rituel, 772, 796, 818. Année 1770, et écrit chacun selon son inlelli­ re de cet opuscule exisle, et a été im­
convocation ~es douzc disciples par gence; le Seigneur les a 10US r\llll­ primée dans la 7c partie du Dial'ium. proprier le mal, 4fi6 ; sign. recevoir
le Seigneur dans le monde spiriluel plis de son esprit, mais chacun en a Voi>' la traJuclioll de l'ApPE~DICE à la la damnation, 48. Ceux qui disent
Vraie Religion Gln'étienne: Saint. des l'aux pnr fourherie ou à dessein,
pour prêcher l'Évangile, 7!H " 4, pris une mesure selon la qualité de Ailland, i850. . et les prononcent d'un Lon qui si­
~08.
sa perce~tion, el ils ont a~i, chacun
ANTECHRISTS. Ceux qui onl divisé selon la qualité de sa puissance, ApPLICATIO'f (1') doit suivre l'ac­ mule l'afl'ection spirituelle, el plus
Dieu en Irois, et le Seigneur Sauveur ·154. commodation, et précéder la con­ encore s'ils y entremêlent des vrais
en deux, ont élé des anlechrists, ApPARENCES d'espaces el de lemps jonction, 370. L'application du cûlé lirés de la Parole, ont élé nommés
~14.
dans le monde spirituel; pourquoi? de Dieu e~t perpétuelle, en tant que serpenls de l'al'bre de la science du
ANTIPATUIES. Les sympathies el les '!9 ; ce sont des apparences réelles, l'homme s'applique réciproquement, bien et du mal, 324 ; puis aussi, ceux
370. qui raisonnent d'apl'ès les sensuels
anlipathies ne sont au!re chose que parce qu'elles sOlll conslanles selon
des exhalaisons d'affections prove­ les élals des esprits et des anges, 29. ApPROCllER (s'). Autant l'homme seuls el conlre les vrais réels de. la
nant des menlals, lesquelles afl'ec­ Sans l'apparence du lieu, dans le s'approche du Seigneur, autant le Parole el de l'Église, .!lOl, 565. ­
tent un aulre selon les ressemblan­ monde spirituel, il n'y aurait pas Seigneur, ~'approche de l'homme, Ces deux Arbres, conduisanl l'un à
ces, el.prOdldsent de l'aversion se­ d'habitations ni de demeures distinc­ 100. Tout homme doil, de son côté, la vie, l'autl'e à la mOl't, repl'ésenlent
lon les dissemblances, 365, 331. ­ tes, 739 ; l'apparence du lieu esl s~­ s'approcher de Dieu, et aulant de le Libl'e At'bitre de l'holUme dans les
lon l'état de l'amour et de la sagesse, son CÔlé Dieu entre, ·126. choses spirituelles, 469, ~89.
Voil" SnIl'ATHIES. Allc (1') sign. la doctrine d'après
ANTIQUITi, (la première) a vu que ou de la charité \lI de la foi, 739. APlI/:s (d').
la Parole, comballant conlre les faux
l'Amour et la Sagesse sont deux Es­ Les apparences, dans le mond\l spi­ 089. Cette locution propositive est
senliels auxquels se réfèrenllous les rituel, soul des correspondances el souveut employée pour rendre la pré­ 217; sign. le vrai qui combat, 86.
Anc.lil'E sur l'ûme, 103. - Sur
Infinis qui sonl en Dieu, el qui pro­ représenlenlles sp:rituels qui appar­ position latine ex; elle est prindpale­
cèdenl de Dieu, 37. liennent il l'atTeclion et à la pensée, meut employée lorsque nutre prëpo­ l'envoi de l'Esprit Sainl, ~53. - Sur
462. Les apparences du vrai, dans le sition de dOlluerait lieu il une eqUlvO­ la consommation de l'l~glise d'au­
ANTIlOPOPII,IGES SPIRITUELS, 380 f. que, et pour éviter la trop fréquellte jourd'hui, ~82. Grand Arcane sur ce
Al'OC.ILYPSE (1') a été écrite pal' de sens de la leLll'e de la Parole, sont répétition de ces mots qui p,'ocède de que, sans l'instauration d'une nou­
pUies correspondances, H6. Il Y est accommodées à la conception des ou 'lui pl'ovient de; et aussi, du reste, velle Église par le Seigneur, aucune
décrit, depuis le commencement simples qui n'élèvent pas leurs pen­ l)our se conformer à la briéveté du chair ne peul êll'e sauvé, ~82. Grand
jusqu'à la fin, quelle est l'Église sées au-dessus des choses qu'ils texte.
Arcane sur la différence entre ln foi
Chrélienne aujourd'hui ct aussi que voienl, 22(j 254,256, 650. Si, dans AllAIGNÉE (Merveilles de l'), 33;). et la charité naturelles et la foi et la
le Seigneur doit venir de nouveau, la Parole, les apparences du vl'ai, AnultE (1') ,~ign. l'bomllle, Ml, 468, charité spirit\:elles, 360. Arcane ve­
qu'il subjuguera les enfers et fera un qui sonl des vrais vêtus, sout pl'ises Var"re, quanl à sa semence, corres­ nu du Seigneur pour ceux flui se­
nouveau Ciel Angélique, et qu'ensui­ pour des vrais nus, et si elles sont pond il la volonlé de l'homme; quant l'ont de sa nouvelle Église, 154 Ar­
te il inslaurera une nouvelle Église conlil'mées, elles deviennent des ~l ses branches el à ses feuilles, il. canes du ciel dévoilés, el. cependant
dans les lerres, H 6. Pourquoi loules illusions, qui en elles-même sonl l'entendement; el quant à ses fruits, regardés sur la terre comme !l'a)'ant
les choses qui y sont prédites n'onl des faux, 2:54, 2~8. Illusions pro­ aux bonnes œuvres, 371. Toutes les aucune impol'tance, S~S; leur ex­
été dévoilées qu'aujourd'hui,H6. ­ venant des apparenc(\s, 470 à choses qui appartiennent Il l'arbl'e cellence, 816,
roil' les deux Traités de l'Auleur: 473. correspondent aux nais, el les fruils AnclIITECTO:-lIQUE. Dans le ciel!' Art
L'AI'OC.ILYI'SE RÉVÉLÉE etI'Al'oc,lLYPSE 08S. On appelle Appm·ence.~ les cho­ aux biens, f06.Ressemblancedel'ar­ ar~hitecloniquc est dans son art
EXPLIQUÉE ses I[lli daus le moude spil'ituel, se hreavec l'homme,41, ·1ô6.3H,585 ­
pr,;seolent il la vue des esprits et tles même, el de lui sont déri vées toutes
ApOLLON, n,58, 159, 292, 655. L'AllDRE nE VIE sign. l'homme vi­ les règles de cet art dans le monde,
ApOLLYO~, ou le Roi dq l'abîme,
anges: ces choses sont nommées ap­
parences, pa. ce que, correspolldant vanl par Dieu, 48 ; sign. le Seigneur 740.
sign. le destructeUI' de l'I~glise pal' aux illl.éri'Jurs des esprits et des an­ lians l'homme, et l'homme clans le ARnEun (1') de l'Amour Divin est
les faux, 6l8, Les ,Apollyons sont ge8, et. ,les reprëseutant, .elles varient Seigneur, 466; ,~ign. la l'oi que l'in­ si grande, que si elle n'élait pas roo­
ceux qui perdent l'Eglise par une 10­ selon 1etat de ces llltel'ieurs. Il y a lelligence el la sagesse viennent de difiée et tempérée par de pel'péluelles
tale falsification de la Parole, ·182; c1es apparences reelles, et il y a des Dieu, 663. Manger de cel arbre, c'est lempéralures, les anges et les
et ceux qui délruisent les ,îmes par apjJarellces 1l01l réelles j' les apparen­ 1'ecevoir la vie élemelle, .48. Le che­ hommes seraienlconsumés, 69~ ,370,
les faux, 310. ces nOll réelles sont cel es qui ne cor­ min de l'arbre de vie sign. l'entrée 6H,83B.
ApOTRES (les douze), convoqués par E. respolldent pas aux illtérieurs. Voi!- C.
;\0 lï5. vers le Seigneur, entrée queles hom­ ARGEXT (1') sign. le bien spirituel,
le Sei l7 neur, le 19 Juin ·1i70, el en­ mes trouvent par lesvraisdnsensspi' 609,
voyéspar Lui dans le monde spirituel ApPENDICE à la rraie Religion rituel de la Parole, 260. - L'ARRltE ARIANISME. D'où il provient, 94.
nE L.\ SCIENCE DU DIEN ET nu ~IU sign. En quoi il consisla,437 339,380,79:>•

.J

- 502 "7.'
- 5'63 -
ARISTIPPE, 692. dc l'aure, 32, Voir DE«;Ri;s. Il y a vre les )'eux de l'espl'it ; el cela ne 11 mesure lju'ils grandissent, les an-
ARISTOTE, 9, 273. 692,696. aussi trois atmosphères spirilueiles peut être fait cbez aucun de 'ceux ges leurs luteurs l'es abandonnent,
ARISTOTÉLiCiENS, 696. qui en elles-mêmes ~onl substan- qui sont dans les maux et par suile el ils s'adjoignenl eux-mêmes il des
ARIUS,~37, 159,174,380,732,637. lielle:;, el selon les degrés discrets; dans les faux, 777. Ce second avè- esprits qui font un avec leur vie et
ARMAGI':1l/l0'l, .~ign. l'élaL eL l'i nlen- ellcs ont été créées au moyen de la nement est fait par l'inlermédiaire /lvec leur foi, 677. Sans le signe
Lion de comballre d'après des vrais chaleur et de lH. lumière du soleil d'un homme, devant Jequel le Sei- chrélien. qui est le Baplême, quel-
falsifiés afin de dominer, ~ ~ 3. Spil'ituel,. comme les atmosphères gneur s'cst manife:;lé en personne, que esprit mahométan ou idolâtre
ARTÈRE. Sa composilion, H7. Sa naturelles l'ont élé au moyen di' la et qu'il a rempli de son espl'it, pour pourrait s'atlacher il des enfants
coopéralion avec le cœur, 577. lumière du soleil naturel, 76, 611. enseigner d'apr~s Lui les Doctrines chrétiens nouveau-nés, et aussi à des
ARTISTES dans le monde spiriLuel, - Voir aussi 36L de la Nouvelle Eglise au inoyen de enfants du second ilge, el leur in-
694. . ATIlOPHIE de l'œil (1') comparée il la Parole, 779,780, 8:il. Cela est en- suffier un penchant pOUl' sa religion,
ASl'ECT réciproque du Seigneur et la foi hypocrile ou pharisaïque, 3~6, tendu par le Nouveë\u Ciel et la Nou- 678. Le second usaJ;e du Baptême
de l'homme, 287. Aspect du Seigneur 665. velle Terre, et par la Nouvelle Jéru- est que le chrétien connaisse et re-
dans quelque conversion de corps' ATTRnwrs DIVI'iS, 26, 623. Chan- salem descendant du Ciel, 78 t à 785. connaisse le Seigneur Jésus-Christ
que l'on soil, 667. gés en Ilulaut de Dieux par Jes Gen- - Quel est chez l'homme le premier Hédelllpteur et Sauveur, el. qu'il Jc
ASSEOiR (s') il la droite de Dieu. Ce til:;, 47, 273, 623. avènement du Seigneur, 166, SUive, 68i à 683. Le troisième usage
qui esl enlenclu par là, 436. AUGVSTIN d' Hippone, 8·W. BAAL, 292, 655. du Baptême, qui e~t l'usage final,
A:SSURAXCE (1') que celui qui vil AUJOlll1n'UUI, Psaum. Il. 7, siyn. BAUYLO~IE (la),' ce sont les chefs c'est que l'homme soit régénéré, 684
bien el croit selon les rè~des est sau- non pa:; de taule é lernité, mais dans du calholicisllle-romain,i5-1, 759. à 687, Ces 1 rois usages du Baptême
vé pal: le Seigneur Dieu .Jésns-Chl'ist, le temps, ~SI. B.lIN DE L.I RÉGÉ:I'f:J\ATION. Pourquoi se suivent en ordre et se conjoignent
est l'Eire de la Foi et de la Nouvelle AURE. Voir AT:lIOSl'llÈlIES. Aucune le Baptême est appelé ainsi, 68.). dans le tlernier, 685. Celui qui ne
Église, 31,1" Voir CO:\'fLlNCE. des ljnalilés de l'éther ne peut être RI~Qt'ETS (les) ou festins, que les croit point au Seigneur ne peut èlre
·ASr.uUR ou l'ASSYRIE .~ign. le ralion- élevée il l'une des qualités de l'aure, fils d'Isl'aël fllisaient près du taher- régénéré, quoiqu'il ait élé haplisé,
nel, '200 ; ,sign. la rationalilé el par 32. nacle avec les restes cles sacriUces, et la cérlimonie du Baptême s"ns la
suite l'intelligence, 467. AURonE, ·112. ne signillaient pas aull'e chose que foi au Seigneur ne fail absolument
ASTAlloTH, 292. AvbDIE'IT. Avant que le Seigneur l'unanimité dans le culte de.Jéhovah, rien, fi85. Par le Baptême de Jean a
ATAXIE, 496, 665. vÎnl dans le monde, il peine quel- 727. été préparé le chemin pour que Jé-
krll,INAsE (le symhole d'). Com- qu'un connaissait-il ce que. c'est BAPTbm (le) .~ign. la régénération hovah le Seigneur pût dcsccndre
m'enl il peut êlreconcilié avec la Pa- que l'homme interne, et ce que c'est et la purification, H-'o, :130, 670 à dans le monde, et achever la Ré-
role, 9S, ·10 ,. Il enseigne que Jc Père que la charité, 40!). Sans le premier 673, 687. Le Bapl.ème a seulement delllption, ô88 ~ 691. Le fiaplêmc ole
elle Fils sonl unis comme l'âme et le avèn~lllent du Seigneur dans Je été donné en signe et en mémol'ial, Jean représentait Ja purification de
corps,1 i2, ~3(j, ·137, ·18S. La Tl'ini- monde, nnl n'aurait pu êlre sauvé, afin qu'on soit purifié des maux,676; l'homme exlerne; mais le 13aplême
té des Divines Pel'sonnes de toule 3; COllllIlent cela doiL être enlcndu, c'est le signe ae l'introduction dans chrl~ticn représente la purification de
éLernité, enseil!lllfe par cc symbolc, 57!). l'rl':;unne ne peut pas non plus l'Eglise, 677. C'est lin signe devanl l'hommc interne, 690.:Eflelo;du Bap-
est dllns les idées de la pensée une aujoUl'd'hui être salivé, si le Sei!!neui' les an!!es que l'homme est de l'É- tême de Jean, 691, Il était appelé
Trinité de Dieux, 172, 632, 633. De ne vient de nouveau d:ms le Divin glise; 621, 680; c'est un sacremenl Baptême tle pp.nitence; pourquoi?
celle Trinilé esl sorlie la foi qui a VraI, 3. C'~sl aujourd'hui le second de pénileuce, 56i. Par l'ablution, 510. Pourquoi le Seigneur a été Lap-
perverti toule l'Église Chrélienne, avènement du ,Seigneur pour élablir qui est appelée Baptême, il est en- tisé pal' Jean, 684,
177,631, une nou l'elle Io:glise, ~I:.I; et non tendu l'ablution spiritueJle, qui est B.~l'TISF.R d'espril saint et de feu,
ATHÉE. Celui qui regarde comme ponl' déil'uirc le ciel visible et la la pl1rilication des maux ct des faux, c'est rl'gl\nérer par le Divin vrai qui
rien les adullères, les dépl'édalions terre habitahle, 768 à 771; mais el ainsi la ré;,:t"nération, 510, 62·1, appartient il la foi, et pal' le Divin
et les blasphèmes, est un Athée de pour sauvel' ceux qui depuis le pre- 670,673. Pourquoi le Baptême a été Bien qui appartient à la charité,t 14,
cœur, 612. Les Alhées quisontdans mier avènemenl ont cru en Lui, et i.nstitué il. la place de la circoncision, 684, 686. Poul'quoi Jean baptisait
la gloire de la renommée d'après ceux qni dans !a suite y croir'ont, 674 à 676. Dans l'instiiulion du Bap- dans le Jourdain, :HO.
J'amoui' de soi, et pal' suite dans le 772. Sans cct avènemenl aucune tème il y a un Divin qui a été caché BATAIlIlE. Charité bâtarde, 45·j, 4:.17.
faste cie la propre inlelli~ence, jouis- chair ne pouvait être conservée, 772 jusqu'à présenl, parce' que le sens Foi bâtarde, 34:j, 380.
sent d'une ralionalité plus sublime à i7:j. Il a lien non PM en pCI'sonllll. spirituel tic la Parole n'avait pas en- BÉEI.zÉnUTH, 292, 630.
que beaucoup d'au Ires ; pourquoi? .mais dans Ja Parole ljui vient du Sri· core été révélé. 688, Le premier BERGElIIE. Entr'er da)1s la Cergel'ie,
507. - Voir aussi 693. ~neur et est le Seilfneur lui-ml\llle, usage du Baplême estl'inlroduclion c'est entrer dans l'Io:~lise, et c'est
ATHÉ~ÉF.. 692, 693, 694. 776 à 7i8. Si le Seigneur apparaît dans l'Élllise Chrélienne. el en même aussi enlrer dans le Ciel, 380.
AnlOs\'flÈRES. Il y a trois almos- dans la Parole el non en pel'sonne, temps l'msertion parmi les Chl'étiens BÊTES (les) sont des organes créés
phères nalurelles, l'aure, l'éther el c'est parce que, depuis son ascen- dans le monde spiriluel, (Iii à 6S0. pour recevoit' la lumit'·,·c ct la cha-
l'air, aucune des qualités de l'ail' sion dans le ciel, il est dans son Hu- Dès ljue les enfants ont été baptisés, leur du monde nal ure!. el en même
ne peut être élevée à l'une des qua- main glorilié, elquedanscetFlumain ils sonl sous la direction cI'anges, Lemps du monde spiriluel, liï3. Cha-
lités de 1'(lthel', ni aucune des qua- il ne peut apparaître à aucun homme, pal' lesquels ils sonllenus dans l'étal que espèce esl une forme de quelque'
lités de l'éther il l'une des qualilés à moins' qu'al:paravant il nc lui ou- de recevoir la foi au Seigneur; mais 1 amour nalurel, el reçoit la lumière
- 504- - 505­
et la chaleur du monde spirituel tuel, el le bien naturel, et l'un et nent quelque chose de tel qu'est le Boucs. Séparer les boucs d'avec les
médialement par le ciel et l'enfer, l'autre ont ~lé conjoints da.ns le bien mariage, 624. - Voil' Dll'lx BIEN ET brebis, c'est séparer les méchants
les hêtes douces par le ciel, et les moral réel. 398. L'homme doit être DIVIX VRAI. d'avec les bons, 95, Comparaison
bêtes féroces par l'enrer, .-173. Les aimé selon la qualité du lJien qui est BW.~-FAIRE (le) d'après le bien vou­ avec des boucs qui sentent mauvais,
bêtes diffèrent de l'bomme, en ce en lui; c'est pourquoi le bien lui­ loir constitue les bonnes œUVl'es,37..-1. 3~6.
que l'homme reçoil la lumière et la même estessenlielltlmentle prochain, BIENFA ITS (les) de la chariLé con­ BOURDONS (mel'Veilles des gros).
chaleur, c'est-à-dire, la sagesse et 4,10, 1., li à 4·19: voir PnoclIAI~. Le sistent à donner aux paunes el à "e­ 335.
l'amour, immédiatement du Sei· bien est dans l'homme, et toute œu­ courir les indigen ts, mais avec pru­ BOURSES (grandes) pleines d'argent
gneur, 413. !Jans chaque bêle, cha­ vreq ui pr'ocèdede lui est bonne,quand dence. 429 à 428. Par les bienfaits de sign. les connaissances du vrai en
que oiseau, chaque poisson, chaque le Seigneur, la charité et la foi sont la charité sont entendues ces assis­ grande abondance, 2ii.
reptile et chaque insecte, il y a son dansson homme interne, 373. Chaque lances qui sont failes en dehors des BRElliS (la) sign. la charité. 200.
amour naturel, sensuel et corporel, bien chez l'homme a une conjonction exercices de la charité, 421. li Y a CADAVRE. Quand Dieu est nié,
dont l'habilation est le cerveau, par avec ceux qui, dans le ciel, sont dans des bienfaits directs, el des bienl'aits l'homme devient un cadavrl:l spiri­
lequel le monde spirituel influe im­ un semblable bien, 613. Le bien, seu­ indirects; en quoi consistent les uns tuel,31,.
médiatement par les sens du corps, lement dans la forme extel'lle, n'est les autres, 40i. - VoirCIl.\IIll')::. CALVl'l, ~3i, ·154, 486, 768,
el ainsi détermine les actes, 335. Les pas le bien en lui-même, 655. Ceux BLASPflt:&IE. Par le blasphème de CALVINIS)[E. D'où il prol'ient, 94.
bêtes naissent dans toutes les scien­ qui nient Dieu ne veulent et par con­ l'esprit, - Matth. XII. 31,32, - il CALVITIE (la) sign. la SLUpidilé,
ces des amours de leur vie, 48. L'er­ séquent ne peuvent recevoir aucun est entendu le blasphème contre la 74.
reur qu'il ~'a des idées cbez les bêles bien d'autre part que de leur prupre, Divinité dtl l'Humain du Seigneur, et CAM!' (le) des !ils d'Israël représen­
ne proflue pas d'autre part que de la et tout ce gui procède du propre de contre la Sainteté de la Parole, 2!)9. tail le ciel, 61".
persua~ion qu'elles pensent comme l'homme est spirituellement le mal, BLAsPHhmn le Seigne!!r et la Pa­ CANAAN (la terre de) représentait
les hom mes, et que le lani\age seul quoique naturellemtlnt il se présente role, c'est chasser de l'Eglise la l'é­ l' l~glise, !:Ii5, (ji7.
faiL la différence, 335. Pourquoi la comme le bien, 382. Le ml.! et le riLé elle-même, 2?3. C,\ROTJI)ES (artères), 697.
bête vient au printemps dans l'ins­ bien ne peuvenl être ensemLJle,et au­ BOCAGE (le) sign. l'intelligence, CAIITÉSIEI'iS,697
1inct de la prolification, 496. Les tant est éloigué le mal, autant est vu 200,20:;. • C.\T.\IIACTE (la) comparée 11 la foi
bêtes qui apparaissent dans les cieux et senti le bien, 33·1. - Voir DIVIN BOEUF (le) sign. l'affection 'natu­ erralique ou vagabonde, qui est la
sont les ressemblances des afreclions BIEN. l'elle, 200; sign. les atreclion et les foi en plusieurs Dieux, 3"6.
des amour's dcs anges, 66. Les bêtes OBS. Quand il est dit simplement le forces de l'homme naturel, 20:>. C.m;CllIS)1E ou Décalogue, expliqué
qui apparaissent dans l'cnfer sont bien, c'est toujour~ du bien spirituel 130IRE de l'eau de la fon/aine, c'est quantàson ~ens cxlel'l1e et à son sens
les formes repr~sentatives des cupi­ qu'il s'agit; s'il est question d'UD autre être instruit des vrais. 693. Boir'e intel'l1e, 282 il 33~, 567.
dités des esprits infern'iux, 312. bien, il est dit, ou le bien naturel, ou dans la même' coupe, en la pa,sant CATHOLIQUES-RoMAINS. Dans le
Dans la Parole, le, bêtes rél'oces.<ign. le bien moral, ou le bien ci\'il. de l'un à l'autre, représentait la con­ monde spiriluel, ils appllraissent au­
les esprits inrernaux, n3. - Voir BIEN ET VRAI. Le bien réside dans jonction, 433. tour et au-dessous des Protestants,
A~mAux. la volonté, et le vrai dans l'entende­ BON. L'homme est bon, si sa vo­ 817. Tous ceux Ilui, dans le monde
BIBLJOTH~:QIJES dans le mOIide spi­ ment, 87, 2"9. Le bien appartient à lonté est bonne, el. plus encore, si pl'écéclent,ont pbs pensé à Dieu qu'à
rituel, 692, 69L la volonté, et le vrai il l'entendement, son entendement favorise sa l'olonté, la l'apau té, et ont fait les leuvres de
13 1t:N. Est appelé bien tout ce qui 660. Le hièll est l'essence du vrai, et GO 1. la chaJ'ité d'après un cœur simple,
})l'ocède de l'amour, 38. Le plaisir le vrai esllaformedu jlien,ellesdeux Box:'lES œuvnE~ (les) sont !p, hien­ sont facilement détournés des su­
par lequel l'amour se manifeste f)st sont dans tonies et dans chacune des faire d'après le bien-vouloir, 3il" LH pel'stitions de leur religion, 82-1.
pour chacun le bien, 38. Tout bien choses qui existent esseniiellemenl, ·chllrité et la foi sont ensemble dans Cell" qui, lorsqU'Ils ont l'écu dans
se furme par des vrais, s'e~l revêt 367, 397, 39,~. Il esl seloll l'ordre Di­ les bonnes œu vres, 3i3 à 3ii. La le monde, onl ardemment désiré être
aussi et se distin!Xue ainsi d'un au­ vin que le bien et le vrai soient con­ charilé et les bonnes WUVI'CS sont l'ails saints après la mort aOn d'êtl'e
tre bien, 38. Le bien sans le vrai ne joints, et non séparés, de telle sorte deuy choses distinctes cOlllme le invoqués, tombent dans des délires
peut pas Opél'èl', 87. Tout le bien de qu'ils soient un et non deux, 398. Le bien-vouloir el le bien-faire, 1120, fantastiques et infernau'l:, 823, Le
l'amour et de la chariLé vientdeDiell, Seigneur veut conlinuellement im­ ·"2·1. - Voir OEUVRES. . culle des saints est une telle abomi­
4·/, 69. Oieu esl. le Bien Même, 38. planter le vrai et le bien, ou la foi el 130)\1'1\. La bonté naturelle appar­ nation dans le ciel, qu'il suffit qu'on
Dieu est tont présent dans le bien, ia charilé, dans chaque homme, H:>. tient à la chHir seule, ayant été re­ en cntende pal'lel' pour être saisi
il frappc et presse continuellement Mariage du bien et du vrai; ce que çue des parents; mais la bonté spi­ d'horreur, parce que, autantuncu!le
afin d'être reçu; et, s'il n'est pas cela signifie, 62·t Mal'Ïage du bien el rituelle appartienl il l'esprit, élant est décerné à un homme, antant le
reçu, il ne se retire pas cependant, du vrai dans cbaque chose de la Pa­ née de nouveau pal' le Seigneur, 537, culle est enlevé au Seigneur, 821,.
car s'il se retirait l'homme mourraiL role, 249; chez l'homme, 249. Le <:eux qui font le lJien par bonté na­ CAUSE (la) est le tout dans l'effet,
à l'instant, 1,90, 766, 7il.,. Personne bien aime le vrai, et réciproquement turelle seulement, et non en n.ême 420. La cause principale el Id cause
ne peut faire aucun bien d'apr(~s l'a· le vrai aime le bien, et l'un désire temps par religion, ne. sont pas ac­ instrumental~ apparaia~ent devant
mour du bien, sinon d'après Dieu. être conjoint à l'autre, 398. Le bien eeplés après la mort, :>3i. l'homme comme é1ant une, 11~2. La
333. Les biens sont de plusieurs SOl'­ seul ou le vrai seul n'est rien, mais Bossu. Comparaisons avec un hom­ cause principale est tout dans toutes
les; en général, il yale bien spiri· par le mariage ils existent et devien­ me bossu, 40.~, 50i. les cboses de la cause instrumentale,
,.....
Il

- 506- - 507­
.U2. Les causes de t.oules cho~es sonl proprement dit. el 1'0ccipUl ou CCl'­ CHA~I" (le) dans la Parole sign. la l'ivaliw, 4:;9 ; elle réside dans
formées dans l'homme interne, et velet; dans le cervelel habile l'a­ DoClrine, 350, l'homme interne, et par suite dans
tous les effds se font par suite dans mour de Ja volonté, el dans le CHANGEMENTS de lieux ou de situa­ l'homme externe, ~ 10. La charité
l'homme externe, 37.:1, Les fins sont cerveau la pensée de l'entendement, lions dans lemonde des esprils, 676, n'esl pas la chariLé, si elle n'esl pas
dans le royauQ'le céleste, les causes WO. Le cerveau a été destiné Les changemenls de position dans conjointe il la foi, 336, 35:>, 367,
dans le ruyaume spirituel, el les ef­ à l'entendemenl el à la sagesse de le monde spirituel sonl des change­ 377, 387, ..150. Les vérilés de la foi
fets dans le rOYHume naturel, 236. l'enlendement, et le cervelel à la vo­ ments d'élal du menlal, 77. non-seulement éclaircnl la Ch/ll·ité,
- Causes de la création de l'univers lonté et à l'amour de la volonté,'.i6". CIIA"iOC (Hénoc). Ceux de la so­ mais encore elles la qualifient, el de
et de sa conservation, 46. - Causes CERVELET. Voir CERVI'.\U. Les in­ ciélé, désignée par ce nom, onl re­ plus elles la nourrissenl, 377. La
des déchirements el dps sédilions limes du cervelel en eux-mêmes sont cueilli de la bouche des Très-An­ charité ct les œuvres sonl distincles
qui onl eu lieu dans l'Église, 378, célestes, ·160. ciens les COl'I'èspondances, et en ont entre elles, comme la volon lé et
- Voir FIN et EFFET, CHAIR (la) sign. le bien de l'amour transmis la Science à la poslériLé. l'aclion, 37.~, 1,20, 421. La charité à
C,\t:STICITÉ (de la) du feu procède et de la charité, 367; sign. le Lien 202. l'égar'J des méchants doil être exer­
la chaleur, el de la spltmdeur du feu spirituel, 70;;. CIJ.\>;TS dans le ciel, 745, ï4t.i. cp.e selon l'éfJuité nalurelle, Pl Il l'é­
procède la lumièr'e, 3U. La causlicilé CHAIIU:. C~ qui esl prêché el dé­ CHAOS. Avec ('idée du chaos, il esl gard des bons selon l'équité spiri·
du feu correspond il ce quelque chose claré aujoul'd'hui Je plus fréquem­ impossible de rien conclure sur la luelle, 413. La première chose lie la
de l'amoul' qui aJJ'ecle intimement la menl dans les chaires, ·132. Chaire créalion de l'univers, 76, 79. charilé est d'éloigner les maux, et
volonté de l' homme, 3D. tians un lemple du monde spiriLuel, CIHII (le) dans la Parole sign, la la seconde de faire les biens qui
CAVER:XES de l'en fer, 281. Qu i S0n t 50S, 750. doctrine d'après les vrais spirit uels, sont utiles ,lU prochain . .13.5, :>35,
ceux qui fonl du temple une caverne CHoILEl'R ET ll.:mÈRE. Du Soleil du 203. Chars sculplés en forme de dra­ Chl"z ceux f{1I j!'on l dans la eharilé
de voleurs? 3102. monde spirituel proeèdenl une cha­ gon, ·185, Chal' de feu, 66h réelle il yale zèle pOUl' le bien, el
C[.:~RE (le) sign. le bien rationnel leu l' qu i dansson essence esl l'Amou l' ~ CHARIOT ~EUF (le) - 1 Sam. Chap. cc zèle dans I.'homme extel'l1e peut
de l'Eglise, 200 ; sign. le bien et le et unll lumière qni dans son essence V 'et V,I - sign. la doclrine nalurelle êtrf\ vu comme une colère el un feu
vrai ralionnels, 20:). csl la Sagesse, 31). La Chaleur et la de l'Église, 203. enflammé; mais il cesse d'être en­
CENDUÉE (suhstance) du cerveau, Lumière spil'ilUelles, qui procèdent CHARITÉ (la) n'est aulre chose que flammé et s'apaise, dès que l'ad',cr­
1

35L du Seif(neur comme Soleil, contien­ la bonlé, U2; 'Voir aussi ,\;')9. Avant saire vienl à "ésipiseence, 40S, Les
CENTnE de la nalure el de la vie, neul dans leurseinlouteslesinfinHés que le Seigneur vinl daus le Monde, hienfaits de la eharilé consistenl il
35, ' qui sont dans le Seigneur, la chaleur il peine quelqu'un connaissait-il ce donner aux pauvres el à secoul'ir les
CEl' (le) sign, le bien et le vrai spi­ toutes les inllniLt~s de son Amour, et qne c'esl que la charité, .:IQ9, ta indi~enls, mais avec prudence, 1,25
rilucls de l'Eglise, 200 ; sign. le vrai ht lumière Ioules Ips infinités de ~ . chlW'ilé aonsisle à bien-vouloÎl' et pal' il .:128. Ceux qui placenl la chal'i,té
J'après le bien de l'amour', 20:$, Le Sa~esse, 565. La chaleur el la lu­ suite à bien-agir, 413, 374,408,11,1, même dans ces bienfails ne peuvenl
fruit du cep, - l\liluh. X\V~ 2U, ­ mière ex isl ent dan;; le monde Halu rel, ta ebarilé est l'affeelion rie l'amour f;lire autrp.ment que de plaeel'le mé­
sign, le vrai de la Nouvelle Eglise et parce fju'clles cOl'l'espondenlau Divin de faire du bien au prochain à cause rile dans ccs œuvres, 425. Il y a les
du Ciel, 70S. Amour et il la Divinc S.igesse, 37. La de Dieu, du salut el de la vie étpr­ deltes de la eIHlI'il6, les unes publi­
CERCLES des choses, 7;')6. Le Soleil chaleul' et la lumière. naturelles ser­ nelle, 388. La char'ité esl toul. bien ques, d'autres domestiques, el d'au­
spirituel. est le cel'cle le pi us proche vent d'enveloppe el de supporl il 11\ donl l'homme, d'après le Seigneur, Ires privl~es, ,U!J à 1032, Les bienfails
qui cnloure le Sei~neul', 3(j:'i. Cercles chaleu l' el il la 1urnière spiriluelle pou r esl affecté. et que pal' suile il veut de la charilé el. les deues de la eha­
auioui' cle la lêle, 507. qu'elles pénètrent jusfJu'à l'homme, el l'ail, 36;), Elle esl la chal cu l' de riLé sonl des choses dislincles entre
CÉubroi'ilEs (les) sonl des vêle­ 7:J, 3(iO. La chaleur el la lumière spi­ la vie de l'homme, 367. La charilé elles, cOlllme celles qui sonl raiLe'S
menls, :>5. Les cérémonies ne sont rilucllesdalls lesquelles sonl les anges même est d'agir avec justice el fidé­ pal' libre arbitre el celles qui le sont
saiiltes que par les choses Divines ne sont autre chose que l'affeclion rie Iilé dans l'office, le lravail el l'ou­ par nécessiLé, 429. Les detles pu­
donl elles sonl les vêlf'menls, 667 l'amour el la vérilé de lasagesse,3S5. vrage qu'on a il exercer, el avec ceux bliques de la chal'i1é sonl principa­
CERVE,\L lIU)I.\I:01 (le) est une forme La chaleur spil'Îluelle esl aussi lIans avec qui l'on a quelque commerce. lement les tribUls el les impôts;
clu Divin Vl'Ui et du Divin Bien spi­ son essence le bien, 3D2. La chaleur 422 à 1,21,. L'homme qui exer'ce ainsi ceux qui sonl Spil'iluels les paienl
rituellemenl el naturellement or~a­ du monde spirituel ne respirequegé­ la chariLé devienl de plus en plus la d'un aull'e cœur que ceux qui sonl
nisée, 224. Le cerveau est une sub­ Ilération, el par elle conlinuation de charill" dans la forme; car la justice puremenl naturels, -130. Les delLes
stance organisée, dans laquelle ha­ crp.alion, ;;8:;, La ehalr.ur spiriluelle, el la fidélilé en formenl le mental, domesLÎ'1ues de la charité sonl celles
bile le mental, 3:>1. Organisation du qui estl'arnoul', produitchezleshom­ el les exercices le corps, el succes­ du mari à l'égard de l'épouse, el de
cerveau, 3;:;,1, GU7. Si tians l'orga­ mes une chaleur nalul'clle, au point sivemenl d'après sa forme, il ne veu t l'épouse il l'é~al'd du mari; du père
nisme spiriluel du cerveau il n'y avail d'échauffer el d'enflammer leurs facei et ne pense que des choses qui ap­ el de la mère il l'égard des enfanls,
pa~ aClion et coopération avec la vie et leurs membres, 3.J. La chaleur du parliennenlà la charilé, 423. La tin el des enfants à l'égard du pèl'e el
qui influe, la pen,ée el la volonté ne sang oulaehaleurvitaledeshommes, pour laquelle on a~iL monlre s'il ya de la mère; du maître et de la maî­
pourraip.nt pas exister, 5ii. Cet 01'­ et en gp.néral cles animaux, n'a pas " charilé ou non, 407. Comment on tresse à l'égal'd des domesliques des
ganisme consiste en hélices perpé­ d'autre origine que l'amour qui' rail peUL voir la charité dans son lype, deux sexes, et de ceux-ci il l'égard
tuelles 1;78. Le cervaeu se divise en leur vie, 35, 10 !Jt.i, - Chaleur de l'a­ 1,45. La charité est spiriluelle dans du maître el de la maîLresse, 431,
deux parties, le sinciput ou cerveau mour polygamique. 834, son origine, et nalurelle dans sa dé- Les delles des parenls à l'égard des
-- l1li""
~I

- 509 -
- 508- val blanc sign. l'entendcmenl de tôle de l'Église dans les terres, le
enfants sont intérieurement autres 1La charité el la foi ne sonl que des la Parole quant au bien et au vrai; Seigneur élantl'âme même de l'un
chez ceux qui sont dans ln charité. r choses mentales et caduques, si, le cheval roux, l'entendement de la et de l'autre, 10. Former un ciel an-
et autre;,; chez ceux qui ne sont pas quand cela est possible, elles ne sont Pal'ole détruil quanl au bien; le che- gélique avec le genre humain a été
dans la charilé; mais extérieure- pas déterminées en des œuvres, et - val noir, l'entendement de la Parole la fin ou le IJut de la création, '13,
ment clles paraissent semblables, n'y coexistent pas, 375, 376, 387. détruit quant au vrai, 4,13. Le che- 66, ïi3, Le ciel angélique aétécoor-
.131. Les del.les privées de la charité La charité seule ne produil pas cle val mort sign. l'entendement du donné en sociétés selon taules les
sont en grand nombrc; par exemple, honnes œuvres, el bicn moins en- vrai devenu nul, 277. - Voir PÉ- variélés de l'amour du bien, l5 32
payer anx ouvriers leur salaire, sol- core la foi seule, mais la charilé et GASE. 1,.17. ToUL le ciel angélique est 'dis~
der l'inlérêl des cmprunts, exécUler la foi réunies en produisent, 377. CHEVAUCHER sign. instruire dans posé dans sa forme, et contenu en
les convcntiolls,elc., 1,32. Ccs clelles La charitéesl lc complexe de Ioules les Divins Vrais d'après la Parole, elle, d'après le Divin Amour par la
sont acquittées par ceux qui sont les choses du bien Que l'homme rait 776. Chevaucher sur les chél'ulJins, [livine Sagesse, 37. Toutle ciel :;ous
<Ians la charité avec un aull'e espril au prochain, c,t la foi esl le com- c'est sur le dernier sens de la Pa- l'aspect du Seigneur esl comme url
'lue par ceux qui ne sonl pas dans plexe de toules les choses du vrai role,260. seul homme, 65, 68, ,f '19, 268, 351"
la charité, 1,32. Les délassemenls de que l'homme pense concemantl)ieu, CnEvEux (les) sign. le vrai dans (>08. Il ya une complèle correspon-
la charité sont Jes diners, les sou- et les DivillS, 392. les derniers, ainsi le sens de la lellre dance entre le ciel et l' homme, 65.
pers el les réu nions, ,~3il, ,!f3". Les C~L\nMES (les) font la vie des vrais, de la Parole, 223, . Il Y a trois eieux; le suprême ou
festins de la charité existenl seule- el .les plaisil's font la vie des biens, CHIMÈnEs dans l'Eglise; d'oÎl elles troisième, le moyen ou second, et
ment chez ceux qui sont dans un 38, Les charmes sonl de deux genres, viennent, 57. La doctrine de la jus- l'infime ou premier, 119,2.12,580.
amour mutuel d'après une foi sem- les charmes de la roi du vrai, et les tificalion par la foi seule est une chi- Ils sont dislincts enlrc eux selon les
blahle, ,!f33. 11 Y a nne charité bft- charmes de la foi du faux, 38, mère, 181,379. trois degrés de l'amOllI' el de la sa-
lardc, une charité hYPocl'ite el. IIne Cn,ISTJL S'abstcnir de fairc ne CUINOIS,279. gesse, 608. Les lrois cieux sont
charilé mol'le, 1,50 il ~53. Taule chao' l'end pas l' homme chaste, muis s'abs- CHnÉTIEN. Par le nom de chrétien comme la têle, lù corps elles pieds
rilé, qui n'a pas élé conjointe il la tenir de vouloil' quand on pent. faire, il est entendu qu'on possède par le dans l'homme; le ciel suprême fait
foi en un SP,ul Dieu, en qui est la parce que c'est un péché, voilà ce Christ la foi au Christ et la charité la tête, le ciel wo)'en l'ail le corps,
Oivine Trinili\ est béilarde, 43,1. La 1qui l'end l'homme chaste, 316. Il il l'égard du prochain, 682. Prendre el le premiel' ou dernier ciel fail les
charité hypocrite est chez ceux qui, CIIATS. Leurs yeux brillent comme le nom de chrélien ou de disciple pieds, G08. L'essence des cieux est
('n paraissanl, rendre avec vén(;I'a- dp.s chandelles quand ils poursuivenl du Christ, el ne pas rtlconnaîlre el. l'amour, ct l'Ilxislence des cieux est
lion un culle it Dieu, lournenl ce- les rats dans lescelliers; pourquoi? suivl'e le Claist, à savoir, ne pas la.sagesse, 386. I-eSeigneur aujour-
pendanl de cœur vers eux-mêmes le 1Wt 33.1, 386. vivre selon ses commandements, d'hui forllle un nouveau ciel angé-
(:ulie, 452. La charité morte est chez CII,HS-HUANTS (pal' les) sont repré- c'est prendre un nom aussi inutile tique, et le compose de ceux (lui
ceux clonl la foi est morte, 453, Chez senlées les paroles de ceux qui ne f que l'omhre, (;81, Chl'étiens primi- cl'oienl au Seigneul' Dieu Sauveul',
ceux qui meUent la nalill'e il la place Iculenl pas el ne peuvent pas per- tifs ou avant le concile de ;'IIillée, et s'adressenl immédiatemenl à Lui,
de Dieu la charilé est nulle, 4::;3. CCI'oir le vrai, mais qui perçoivel11 636 il 639. Chl'étiens depuis ce con-lOS, 781 à 78-1. Les plaisirs du ciel
ClUIIITÉ ET Fol. La charité et Ja seulement le faux, 1,2. cile, 206, Chréliens d'aujourd'hui, sonlles plaisirs de l'amour 11 l'é-
foi sont les doux essentiels dn 1'1':- CUArVE, Cellx qui IDépriscntla Pa- 6l9., ~al'd du prochain et de l'amour en-
gl ise, 38. Tous les biens de l'Ég'lise l'ole deviennenl chauves dans le CHnÉ'J'IEN:\'E (l'Eglise) dès son en- vel's Dieu, 43:>. Si quelque impie est
npparliennent il la charité et sont monde spiriluel, 223, fance a élé infestée et déchirée pal' introduit dans le cid, les ténMJres
.appelés chal'Î:é, et lous Ics vrais de CUEm'l (le) de l'arbre de vie sign. des schismes et des hél'ésies, 3iS, s'emparent de ses yeux, le vertige t:l
1.'Église appartiennent il la foi r.t l'fjntrre vers le Seigneur par les vrais C'est,aujourd'hui le dernier temps la folie saisissenl son mental, la dou-
sont appelés foi, 38. La charité ap- du sens spirituel de la Parole, 260. de J'Eglbe Ch l'étienne, 7.J7 il 763. leur et la 10l'iUre envahissent son
parlienl à l'alleclion el la fui ÎI la - Chemins dans le monde spirituel, C1H1lsl', VoÏl' JÉsus. COl'pS, et il devienl comme pt'iv(: de
pensée, 386; la foi esl formée d',,- 621, 622. Chemin au septentrion, CllnISTlA~IS,\1F. (le) se lèl'e mainle- l'ie, 6H. Il ya des administralioll~
près la chari;é, comme le laugage par lequcl passent tous ceux qui sor- Dilnt pour .la p"emière fois; jusqu'il dans le ciel, el des dignités y sont
est formé d'après le son, 38(;. La lenl {lU monde naturel, ,160. préscfll il n'a existé que de n01n; il allachées; mais ceux qui les exel'-
chal'ité el la l'ai sonl dislinctelllent CHÉlIOS, 292. y en a eu seulemenl une, ombl'e cent n'aiment rien plus ,que de raire
deux, mais néanmoins sont un dans CHi'NE (le) sign. le bien et le vrai ehez quelques-uns, 700, EtaL du des usages, parce qu'ils sont spil'i,-
1'I10mme pOUl' qu'il soit homme de sensuels de l'É:.;lise, 200. christianisme aujourd'hui dans Ir. tuels, .103, fi9!', 736. Il )' a dans les
l'Eglise, c'est-à-dire, pour que l'É- CHÉnuBD's (les) sign. les gardes de monde spil'iluel, ()f!). cieux de tl'ès-agréahles réunions,
glise soit clans l'homm.e, 336. La la Parole, afin que personne n'enlre C1I11YSALIIlES, ,'2. 73", ï {ci ; des fllstins, 73:> ; des rêles,
foi esl le Pl'emier par le temps, nnis dans le sens spiriluel, el n~ pcrver- CI~YLE, 237. des jeux, des spectacles, 74:;. - Ciel
la ch3rilé est le PI'emier par la fin lisse le vrai réel l'lui appartIent à ce CICÉRO:x,273. oriental, ciel l1Iél'Ïdional; dans le
(le bull 33(;. Séparer la charité d'a- sens, 208, 220, 260, 691 ; sign. le CIEL (le) fait lccol'ps du Seigneur, ciel orienlal sonteeux qui par le Sei-
vec la foi, c'e;t comme séparer l'es- sens de la lellre de la Parole comme 7,19, Le ciel dans sa plus grande gneur sont dans J'amuur ; et dans le
sen ce d'avec la forme, 3(;7. La eha- garde. 260, 508, 776. effigie est la forme de J'Ordl'e Divin, ciel mériJional, ceux qui par le Sei-
l'ilé el la foi sont ensemble dans les CHEVAL (le) .<ign, l'entendemenl 6:>. Le ciel angélique est comme la gneur sont dans la sagesse, 386. ~
bonnes œuvres, 373, 387, 1,--12, 6~3. 'de la Parole, H3, 623, 776, Le che-
-
-

Il
-5W­ - 544
Ciel des enfants, 729. - Ciel des 1 COLÈRE. Pourquoi elle esl attribuée ~24. Faire par soi· même appartient d'avoir éloign~ de la volonlé le
Mahomélans, 1132. - Cieux artili- à Dieu, 256. Le Seigneur ne regarde à Dieu seul, 62-1. mal, 435,436. .
ciels, 8·18. 1personne avec colère, 65L Pourquoi, ComlEncf; mUluel de l'àme et du - Bien (le) méritoire, Ml.
CINQ sign. une partie, ~ 99. daus l'Apocalypse; il est diL la co- corps, 4:>4. - Bienfaisance (I~) imprudente,
CIlICOl\CISION (la) de la chair re- Ure de l' /lgneau, 6H. ComlUi'i (le) dispose les particu­ 428.
préSI'.lllait la circoncision du cœnr, Cor,LINE (la) sign. le ciel qui est liers en forme, afin qu'ils con·cor· - Caracteres (les) lémoignages et
675; elle signifiait le l'ejel des con- au-dessous du ciel suprême, 205; dent. 47, Les pal'ticuliers pds en­ indICes de la Vl'aie foi. 379.
voiLises de la chair, el ainsi la puri- sign. les inf(rieurs de l'Église, 200. semblenl s'appellent le commun, 60. - Charité (la) el 1:1 foi, comme
tication des maux, 67.<1. Ce principal COLL)SION enlre la foi de la prl'cé­ Dans L' homme lOul. entier il y a des cboses seulement menlales, 375,
signe de l'Église Israélite a été in- qenle Eglise et la foi de la nouvelle communs el des pal'ticuliers, et les 376.
lél'i~urement semblable au baptême, Eglise,6n, communs enveloppent les parlieu­ - Charité (la) bâtarde, 4:)1 ; - hy­
signe de l'Église Chrétienne, 674. COLOMBE (la) sign. la l'l'génération liers, el ils s'arrangenl dans un tel pocrile, 452; '- morte, 453;­
CIllCOl\FÉnEI\CES dans Je monde spi· et la purification, -144. Les colombes entrelacemenl, que l'un appartienl nulle, 1,:>4.
rituel, 268. qui apparaissent dans le ciel sont Il l'autre, 60. - Combat (le) du Seigneur conlre
CIllCUI,A'fION du sang, 5ii. -- Voil' des correspondances d'a/rections et ComluNlcATION. Par la lecture de les enfers, ,123,
COEun. de pensées SUI' la ('égénéralion el la la Parole dans le seus de la leUre - (onjonction (la) avec le Seigneur
CLIMATS dans le monde spiriluel, purification, H~. il se l'ail une communication avec . par la Sainle Cène, 727.
~S1. Action du climal SUI' l'llomme, COLONNES (les)du Tabernaclesign. les cieux, 235, 2:>8, 272. L'homme - Con,jonction (la) avec Dieu invi­
835. les derniers de la Parole, qui sont communique par ses intérieurs avec sible, 787.
COCC~(ENS, 803. les biens el les vrais du sens de la les esprits, et pal' ses extérieurs - Co~juncfion (la) l'éciproque, 374.
COEUII ET POU~IO"', Le cœur et le lellre, 220. avec les hommes; pal' celle commu­ - Consommatiun (la) du siècle,
poumon sonl les deux essentiels et CO~IDA'l' du Seigneur contre les en­ nication l'homme perçoit les choses, 756.
les deux universaux, pal' lesquels fers, lorsqu'il a fait la Rédemption, et il les pense analyliquément, 475. - Contrilion (la) sans la pénitence,
les corps humains exiSlent et sub- ~·16, 424. Ce combat n'a poinl l'té Communication réciproque des af­ 515.
-sislenl, 37. Ils opèrenl dans touLes un combat oral, commp. enlre ceux fec:ions, 662, AVanl l'avènemenl du - Conve?'sion (la) des cal holiques­
el dans chacune des choses du COl'PS, qui raisonnent el disculenl, mais il Seil{neul', l'en l'el' s'élail accJ'û au romains dans l'au Ire monde, 821.
parce que le cœur conespond à l'a- a été un comual spiriluel, c'est-à­ POinl d'inlercepter par son inlt:lrpO­ - Coopération (la) de l'homme et
mour, et le poumon à la sagesse, 37. dire, le combat du Divin Vrai d'a­ sitioll enlre le ciel el le monde la
le cœur correspond il la volonté, et prèS le Divin Dien, 424; à l'influx communication du Seig-neur avec les
la cOlljonclion avec le Seigneur,
4J7.
III
par suite aussi àhl chari lé et.au bien, de ce DÏl'in par l'intel'médiaire de hommes de la terre, J79. - Créable.ç (les choses) elles choses

el la respiralion du poumon cor- la vue, personne dans les enfers ne ComlU~IO~. Ce que c'esl qu'être non cl'éables, 472.

J'esponLl à l'enlendement, el par peul résister, 42-4. Pourquoi le Sei­ dans la communion des sainls dans
- Degrés (les trois) dans lesquels
suile aussi 1\111 foi et au yrai, 87, ~neur a exécuté ce combal d'après les terres, ct dans la communion des sont les cieux et le men LaI hu­
3fi7,60L Le cœur sans la respira- l'Humain, -I2~. Les combaLs du Sei­ anges dans les cieux,IJ, 3~7. L'~­ main, 609.

lion du poumon ne pl'oduiL aucun gne~1' conLre les enfers, el ceux de glise SUI' loul le globe esl appelée la - Délivrance (la) du monde spiri­

mouvemeul ni aucun sens, ruais la l'homme conlre les maux elles faux, communion des saints, 4·16. L'homme tuel el de l'Église d'une damna­

respiralion du poumon produit l'Ilu sontl'eprésentés par les six jours de régénél'é esl en communion avec les tion univel'sel1e, ~22.

el. l'autre d'après le cœUI', 87, ·15~, Iravail, 30·1, 302. Combal enlre anges du ciel, el le non régénéré - Discordances (les) enlre ta nou­

3(;7. Conjonction du cœur avec le l'homme inlel'lle et l'homme ex­ 1 esl en communion avec les e~prils velle Église el l'Église précédcnte,

]Joumon, el du poumon al'ec le Lerne, 596 à 900. de l'enfel', 60ï à 6/0. 618,619.

cœur, 37·1. Le cœul' agil, el l'artère CO~IRATTlIf;, Le hien ne peul pas CO)[('_\IUISl)1'{S (les) tians III Parole - Divin Bien(le) ct le Divin Vrai. 89. 1

tI'après ses enveloppes ou tuniques de lui-même comlJallre, maisil com­ sonl en même lemfls des cOlTespon­ - Division (la) de l'homme nalu­
coopère, de là Ill. circulation; il en bat pal' Ir.s vrais, el le mal ne peut dances, 2·1 J. l'p.I en deux formes, 593.
esl de même du poumon, l'air agiL pas de lui-même comhallre, mais il C01llpuraisons co ncel'llan l - Bglise (1') apostolique. 638.
d'après la pression selon la hauleur comnal. pal' ses faux, 596. L'homme - Ablution (1') seule du baptême, j
- Eglise (les q~atre) qui ont exislé
de son almosphèrc, el les cûles coO· doit comballre aùsolumenl comlUe lii3. sur la lel'1'e, 462.

pit'enl d'abord avec Je poumon, el par lui-même ;pourquoi? 59ô: mais - -Imitié (l') d'amour liée avec - Bquil?'bre (l') spil'iluel, 478'.

Lienlût ensuilfl le po\;mon avec les c'est le Seigneur qui combal dans l'homme, 418; el entre le mé­ - Etat (1') de spil'Ïlualité el l'élat 1

cûles, de là la respiral.ion de cha- l'homme, pour ['homme conlre l'en­ chants, 45.), 4:>J (uis). opposé, 361.

que membl'ane dans le corps,577. fer, 596, 599. - Al/lour (1') de soi,1O-';, :>33.
- .t;tats (les rleux) de réformation
Dans la Parole, le cœur siqn. l'a- CO;lUI.\'iDEMEXTS. Voir PnÉCf.PTf.S. - Amour (1') du monde, 1,01,133. el rlc régénél'Ulion, ~ 06, 57·1.
mour; le cœur de chail' c'est'!'amour ComŒNcnIE~'Ts (les) de l'espllc'e - Baptême (le) comme régénéra­ - Fin (la) première el la fin der­
du bien, 705; le cœUl' sign. la vo- el du lemps viennent de Dieu, lion, 087. - Le premier usage du nière; .ji>2.
lonlé; un cœur nou l'eau. c'est. une 34. baptême, 680. - Foi (la) rle l'Église, ~ ï7, ·178,346.
nouvelle volonté, 601 ; ou la volonté ComlE PAR SOI-lIÊm;; (faire lebien), - Beauté (la) de la foi, 313, -- Foi (la) au Seignenr comme
du Lien, ·143, - roir PO[;~I()'i. c'est le faire d'après le Seigneur, - Bien (le) que l'homme fail avanl homme seulement, 380.

~~

- 542 ­
- Foi (la) à trois personnes divines, - Libre aI'bitre (le), 1,82.
- 543­
H6, 133, ·141,165, 171,173. - Mal (le) et la vraie foi qui ne
136, 172, 411" 486. ~77, ~06, 338, a confirmé chez soi sur Dieu, HO.
- Foi (la) sépal'ée de la charité et peu ven t être ensemble, 383, 657. 632. - Concile convoqué par le Sei- La vraie cause de cela, c'est que la
la foi conjointe 11 la charité, 348, - Mental humain (le), 350. gneur dans le monde spirituel, 488. confirmation entre dans la volonté,
31)7. - jJlarl)ue (la) ou le sceau de la CONFESSION (la) consIste à voir, à et que la volonté est l'homme même
- FO'i (la) vive et la foi morte, 385. Sainle Cène, 730. connaîtr') et reconnailre ses maux, et dispose l'entendemf'nt à son gré,
- Foi (la) alfreuse de la prédesti­ - Ol'di'e (l') le plus universel,6i9, et à se tenir pour un inisérable pé- mais la connaissance nue n'entre que
nation, '-\88, 680. cheur, 539. La seule confession de dans l'entendement et l'enlendement
- Habitude (l') de faire pénitence, - Paix (la) céleste, 304, lèvres qu'on est pécheur n'est pas la n'a aucun droit sur la volonté, 255.
563. - Parole (la) sans le sens de la let­ pénitence, 51911 5·19. Une confes- Quiconque est dans le mal et par suite
- Homme (l') régénéré, R03. tre, 213. sion générale sans dislinction de pé- dans le faux d'aprè~ la confirmatIOn
- Hom?7le (l') non régénéré, 595, - Parole (la), si l'homme n'avait ché, a été· acceptée pal' les Réfor- el la vie, ne peut savoir ce que c'est
"f.')
vf.-. pas le lihrearbitre dans les choses més à la place de la pénitence ac- que le bien etle vrai,parce qu'il croit
- Homme (l') interne régénéré sans spirituelles, 483. tuelle, 5·16. Il faut que la confession que son mal est le bien, et qu'après
que l'homme externe le soit, 600. - Passio~~ (la) du Seigneur, ~ 26. soit faite devant le Seigneur Dieu cela il croit que son faux eslle vrai;
- Homm.e (1') qui nie le libre ar-. - Pechés(les) retenus chez l'homme Sauveur, et qu'il y ait alors suppli- mais quiconque est dans le bien et
bilre et la coopération dans la ré­ impénitent, 524. cation pour le secours et pour la par suile dans le vrai d'après la con­
génération, 617. - Pénitence (la) qui est la première puissance de résbter aux maux, 538; firmation et la vie, .peut savoir ce
- /lomme (l') avant et après la pé­ chose de l'Eglise chez l'homme, voir SUPPI,ICATION. Devant le Sei- que c'est que le mal el le faux, 398.
nilence, 53·' . 511. gneur il n'est pas besoin de l'énumé- . CONFIII~lEn. Chacun par les choses
- Homme (l') qui tire de Dieu la - Réception (la) des spirituels d'a­ ralion des péchés, parce quel'homme VISibles dans la nature peut se con­
sagesse, et celui qui la tire de lui­ près la liberté, 1,96. les fi examinés el vus chez lui, et firmer pour le Divin, ~2. Ceux qui
même, 69. - Réception (la) selon les formes, que le Seigneur l'a dirigé dans l'exa- se continuent pour le Divin font
- Homme (l') dont l'entennement 361l. men, les lui a fait découvrir, et att,enlion aux merveilles qu'ils aper­
a élé élevé sans quc l'amour de la - lIédelllption (la), 81, -H9, ·12::>. lui a inspiré une profonde douleur, çOivent lant dans les productions
volonté ait été élevé par l'enten­ ~ Régénél'alion (la) non po~sible el avec celle doulcur le dessein de des végétaux que dans celles des ani­
demenl, 590. sans Ip,s vrais, 620. s'en désister, et de commencer une maux, 12. Ceux qui par les choses
- Homme (l') moral extérieurement - Rémission nes péchés (la), 61.4. nouvelle vie, 539. Il n'est pas nui- visibles se sont confirmés pour la
1,43, 662. - Sacrements (les deux), le Bap­ sible d'énumérer ~es péchés devanl natu.re, jusqu'à devenir athées, ap­
- /fomme (l') tel qu'il est par nais­ tême el la Sainte Cène, 669,72'1. un ministre de i'l~glise, en vue d'ab- paraissent dans la lumière spiri­
sance, 574,575. - Sainteté (la) du sacrement de la solution, parce qu'ainsi l'homme est tuelle avec un entendement Ouvert
- Hommes (les) qui font les biens Cène, 701. inlroduil dans l'habitude de s'exa- par le bas, mais fermé par le haut,
par religion avant d'avoir adopté - Seignwi' (le) opérant de Lui­ miner, et de réfléchir sur ses maux ·12. Le génie humain peut confirmer 1
la doctrine de la nouvelle Église l\Iêmr" d'après le Père, et non journaliers; lOais celle confession lout ce qu'il veut, 621. Le rationnel­ Il
sur le Seigneur, 537. tice rers(Î, nr,. . 'esl naturelle, landis que la confes- naturel pr.ut confirmer le faux aussi
- flOlltmeS (les) qui savent beau­ - Sens (le) d<lla Jellre de la Parole. sion devant le Seigneur est spi ri- bien que le ,-rai, el. apl'ès la confir­ 1
coup de chose d'après la doctrine, ·192, tuelle 539. - La confession du Sei- malion l'un et l'autre se monlre
et qui ne s'examinent pas, :>2i, - Sens (Ip,) spirituel de la Parole gneur' et d'un seul Dieu conjoint les dans une semblable lumière, 758.
234. dans son sens littéral, 192, 493. esprits (animi), 828. La confession Le faux confil-mé resle et ne peut
- HOII/mes (les) internes et les - S16bj uga.fioll (la) des enfers, 1'01'­ orale d'un seul Dieu ne pellt pas être exlirpl~, 25&. Il est très-dange­
hommes externes, 839. dinat.i6n (Jes cieux, et l'instaura­ eDiteer l'idée de lI'ois dieux, ·173. l'eux de confirmer d'après la Parole
- flommes (les) de l'É~lise alla­ tion de l'Eglise, ·H7, 423. . CO~.·L\N(;1l (la) au Seigneur Dieu les dogmes de la foi, qui ont élé
chés à la foi d'aujourd'hui, 582, - Snbfililé (la) de cpux qui veu­ Sauveur Jésus-Chrisl estl'Etre de la forgés d'après IiI propre intelligence,
·~8"- lent démontrer que trois sont ua, Fui de la Nouvelle Église, 3.-\1,. Sans et par suite d'après les faux, 50S.
- Hommes (les) qui s'approchent ·IS'.. la confiance l'amoul' n'est point l'a- CONFIIÈnEs dans le ciel, 138.
dignement de la Sainte Cène, 724. - Tou le-Science (la) du Seigneur. mour 727. - Voir ASSUlUNCE. CONJONCTIO)l, JI y a avec Dieu Ulle
- H?J7JOcrite (l'), 381. 61. CON~'nmHF.Un~. Sont appelés ainsi conjonclion par laquelle l'homme a
- Hypocrites (lflS) qui font seule­ - Union (1') de l'Humain avec Je dans le monde spiritu?l c.eux qui ne le salui et la .vie é.ternelJe, 369,726.
ment une confession de lèvres,51!). Divin, ·131. peu lent nullemcn.t vOIr SI le vrai est Aucunc. c0J.lJ0J.l~tlOn n'est possible
- lmp1!.tation (l'), I)()O. - Volonté (la) du Seigneur d'im­ Hai ou non, et qUI cepen~anl. peu- ave~ Dle~ mVlslble, 786, 787. La
- Liberte (la) de parler et d'écrire, planter le vrai et le bien, H5. vent faire que lout ce qU'lis veulent c0J.lJoncllon est donnée à l'homme
814,8t:>. CONCEPTIO~ de l'homme; comment apparaisse comme vrai, 33&. uOlquement par l'Union du Divin et
- Liberté (la) que le Sei~neur a .elle s'opère, 58'.. CONFllIMATlûN (la) du faux est la de l' numain dans le Seigneur, 98,
mise non-seulemen tdans l'homme, CO:'lCILES, .Ji 2, -IH it 477. Ne point négalion du l'rai, 758. Ce t;ue cha- 370,787. Il n'existe aucune conjonc­
mais aussi dans chaque bête, 1,9,1, croil'e aux conciles, 634, cfr. H4. cun a imprimé en soi par conrir- tion enll'e deux à moins que réci­
499. H6, <188. - Concile de Nicée, 94, mation reste gravé el ne peut êlre proquement l'un ne s'approche de
emi.cé après la mort, surtout ce qu'on 'l'autre, V9. La conjonclion n'est pas
II 33
- 5~4- - 5~5-
possible, à moins qu'elle ne soil ré-I jonction du bien et du vrai est ap­ conscience; mais c'est une tenla­ siècle sign. la lin de l'Église d'au­
ciproque, et elle devient réciproque' pelée dans le ciel mariage célesle, tion, qui est le comltal entre l'esprit jourd'hui, ~82, ~98, 753 à 759, 784.
lor~que l'homme agil d'après sa li­ 398. - Conjonction des hommes et la chair; el quand celle tenlation
berté, et que cependant d'après la avec les anges et les espl'ib par les CONSTANTIN-LE-GRAND, 632, 636,
esl spirituelle, elle lire sa source de 637.
foi il atlribue au Seigneur tout l'ac affections de l'amour; celle conjonc­ la conscience, mais si elle esl seule­ CONSONNES. Dans le troisième ciel,
tif, HO. - Conjonction réciproque, tion est si étroite, flue si elle élait menl naturelle. elle tire son ori­ les anges. ne peuvent p"ononcer
99, ·100, ·126, 37,1, 485. La conjonc­ rompue entièl'ement, les hommes gine des maladies, 666. Tous ceux qu'avec douleur certaines consonnes
tion réciproque est perpétuelle, c'est expireraient, 607, - La conjonction qui ont de la conscience disent de dont l'arliculation est dure, 278.
celle par laquelle l'homme a le sa- est représentée pM rompre le pain cœur ce qu'ils disent, el font de CONTRADICTION. Dans la l'arole,
lui et la vie éternelle, 484. La con­ et le distribuer, et pal' boire dans la cœur ce qu'ils font, 666. - f/oir considérée dans sa lumière spiri­
jonclion avec le Seigneur est réci­ même coupe, en la passant de l'un 665. luelle, il n'y a aucune contradiction,
proque; l'homme doit se cOlljoindre à l'autre, 433. L'amitié est une con­ CONSERVATION (la) est une perpé­ 236. Il n'y a point conttadiction à
avec le Scigneur, pour que le Sei­ jonction naturelle, mais l'amour est luelle créalion, 46, 224. L'unilé fait agir tout-puissammenl selon les lois
gneur se conjoigne avec lui, 37·1, une conjonction spirituelle, 446. la conservation du tout, qui autre­ de la justice avec jugement, ou se-'
484,588,726, 787, La conjonction CON~A[SSANCE. Sans révélation, il ment s'écroulerait, 679.
du Seigneur avec l'homme est la ne peut pas y avoir connaissance de Ion les lois inscrites dans l'Amour
CONSISTANCE (la) de toules choses d'après la Sagesse; mais c'est une
conjonction du spiriluel dans le na­ Dieu, H. Il est inutile de vouloir dépend de l'ordre, 679. contradiclion que Dieu puisse agir
turel, et la conjonction de l'homme qonnaîlre quel est Dieu dans son CONSOCIATlON. Tout homme esl en contre les loisdesa Jusliceel deson
avec le Seianeur est la conjonclion EIre ou dans sa Subslance, il suffit consociation avec les anges du ciel Amour; el ce serait sans jugement
du naturel d'après le spirituel, 369. de le reconnailre d'après les choses ou avec les esprils de l'enfer, 607. ni sa~esse, 74. - Propositions eon­
C'esl pour celle conjonction-ci, que créées, dans lesquelles il est d'une La consociation de l'homme avec les tradicloires, H2, 393.
l'homme a été créé indigène du ciel, manière infinie, 28. La foi de Dieu all~es se fait par le sens littéral de CONTHlTlON (la) qu'on dit aujour­
et en mGme temps indigène du enlre par le chemin antérieur, qui la Parole, 239. Tout homme, quant d'hui pl'écéder la foi, et êll'C suivie
monde; comme indigène du ciel il va de l'âme dans les supérieurs de à son esprit, est consocié à ses sem­ de la consolal.ion de l'Évangile n'est
e~t spirituel, et comme indigène du l'enlendement, mais les connaissan­ blables dans le monde spirituel, et
monde il est naturel, 369. Celle con­ ces sur Dieu enlrcnt par le chemin pas la pénitence, 5~2 à 5~5, 665.
il esi pour ainsi dire un avec eux, l'al' conséquenl elle n'esl d'aucune
jonction réciproque du Seigneur el posiéJ'Îeur, parce que l'enlendemenl H, ~37. l'oules les consociations valeur, 5-14. Elle n'est pas non plus
de l'homme se l'ail plit'Ia charilé el les puise par les sens du corps dans dans le monde spirituel se font se­ la lentation, 597. Les Réformé~ ont
par la foi, 372. La cortjonction de la la Parolc révélée, ~.,. La connais­ lon les affections, 365. pris la conl l'ilion ù la place de la pé­
charité et de la foi, ou du Seigneur sance sur le Seigneur surpasse en nitence, afi n de rompre eatièl'ement
et de l' homme, consiste en ceci, excellence toules les connaissances Ons. Ce mut est employé pour ren­
que l'homme fasse les biens comme qui existent dans l'Église, 81. Si les dre exactement l'expression latine avec les Calholiques-Romains, flui
Consociaüo; le mot Associatioll ne insislent pour la penitence el en
par lui-même, mais croie que c'est connaissances manquent,l'entende-. conviendrait pas; 'il Ya une différence même lemps pour la chilrilti, 515.
d'après le Seigneur qu'ils sonl chez mcnt est incapable de se former un très-sensible entre Consocilltion et CO~VEI\SION. L'homme est con 1i­
lui et faits par lui, 3. La conjonction jugemenl sur Dieu, 24. Le Seigneur Association.
nuellemr.ntten u dans un 15t.lI. possi
qui sc fail par la charité el par la enseigne chacun par la Parole, el il CONSO~I.IlATION du siècle est le der­ ble de pénitence et de convel'sion,
foi est une conjonction spirituelle, enseigne d'après les connaissances Ilier temps ou la fin de l'1',glise, 753 720. Pour flue la convel'sion se l'asse,
372. La conjonction spirituelle ne flui sonl chez l'homme, et n'en in­ il 75\). La consommalion d'une i! faut aUI,amvanl ôter le féroce et
peut être dissoute, 1,48. Par la Pa- fuse pas immédiatement dc nouvel., Jo:glise se fait fluand il n'y reste. plus le nuisible, et implanler il III pillee
l'ole il y a conjonction avec le Sei­ les, 208. Sans quelques connais­ aucun vrai Divin, à moins qu'il ne le vérilablement humain el le non
gneur; celle conjonction n'est pas sances générales sur la création, soit falsifié ou rejelé, 753. Qu~nd le nuisible, 642, - Conversiun de
apparente pour l'homme, mais elle l'homme est exposé à lomber dans vrai esl consommé dans une Eglise, corps.el de face: loul homme eri flui
est dans l'affeclion du vrai et dans le naturalisme, 75. Les connaissan­ le bien y esl aussi consommé, 753. esl l'E''lise a, quant à la vue de ~on
sa perceplion, 234. Il ya conjonc­ ces du vrai et du bien sonl enlen­ Le bien qu'on croit alors être le esprit,1eSeigneurdevant ses regards,
tion avec le Seigneur par les tenta­ dues dans la Parole par les éloiles, bien, est seulement le bien naturel dans quelque conversion de corps
tions, .j 26; par la vie selon les pré­ HJ8. - La connaissance du péché, que la vie morale produit, 75.( Cau­ et de face flU'il soit, 767.
ceptes du Décalogue, 285, -<184; par et l'examen d'un péché chez soi, ses de la consommai ion d'une Eglise, CONVOITISE (la) et le l'ail sont co­
la Sainte Cène, 725, 72G, 727. 1/ n'y commencent la pénitence, 525 à 754. La vaslalîon, la désolalion et la hérents comme le sang et la chair,
a pas de conjonction possible avcc 527.. décision signifient la même chose comme la flamme et l'huile, 328.
le Ciel, s'il. n'y a quelque pari sur la CO!'<SCŒNCE. Considérée en elle­ que la consommalion ; mais la dé­ La convoitise devient le fail, quand
lerre une E~lise qui soit en posses­ mGme la conscience n'est pas une solation signifie la consommation elle est dans la volonté; car .l'al­
sion de la Parole, el qui par elle douleur, c'est une bonne volonté spi­ du vrai, la vastation la consomma­ trait seultment entre dans l'enlen­
connaisse le Seigneur, 267. - Con­ rituelle d'agir selon ce qui appal'­ tion du bicn, et la décision lacon­ demellt, mais l'intention entre dans
jonction du bien et du vrai; de la tient à la religion ct à la foi, 666. sommation de l'un ct de l'autre, la volonlé, ct l'inlention de la con­
charifé et de la foi; de l'inlerne el La douleur du mental, que l'on croit 755. Dans les Évangélisles el dans voilise est le l'ail, 3~ 3. Chacun esl
de l'externe, ~05, ~~2, 654, La con­ être la conscience, n'esl point la l'Apocalypse, là consommation du dans la couvoitise intérieuremenl
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mencé, par le laps de temps, à être Esquisse de la création, 76, Type
par naissance; voir le MÉMORABLE, et resplendissants dans les cieux changés en idolâtrie et aussi en ma- particulier de la création univer-
602. sont les correspondances des aITec- gie, celle science, par la Divine Mi- selle, 78. La création de l'univers a
CoopÉnATlON du passif avec l'acLif, tions de l'amour du bien et du vrai, séricorde du Seigneur, tomba suc- élé l'aile d'après le Divin Amour pal'
457. Coopération de l'homme avec et les objets difl'ormes et immondes cessivement dans l'oubli, et chez la la Divine Sagesse, 27. La seu le fin
le Seigneur dans la régénération, dans les en fers sont les correspon- Nation Israélite et Juive elle fut en- de la créalion de l'univers a été le
37~, 576, 580; illustrée pal' des dances des aITeetions de l'amour du tièrement oblilérée, :20!" Elle est ciel angélique formé du genre hu-
exemples, 576, 577, 578. Par cetle mal et du l'aux, 77, 78. Les corres- restée chez plusieurs Orienlaux jus- main, '13,773. Les trois essentiels
coopération il est entendu l'action ponJa:lCes sont les l'éceptacles et les qu'à l'avènement du S'3igneur, 20:;. du Divin Amour ont élé la cause de
de l'homme concordante avec l'ac- habitacles du nai réel, 215. Lescor- Si elle n'a pas été dévoilée aux clHé· la création de l'univers, et sont aussi
tion du Seigneur, 57ü. respondaneès dévoilent le sens spi- tiens dans la pt'imitive Église, c'est la cause de sa conservation, 1,6;
CORPS (le) est un organe de la vie, rituel de la Parole, 702. Comme les parce qu'en raison de leur simpli- voir AnlOuH. Sans quelques connais-
35. Le COl'pS vient de la mère; il Divins dans le monde se présenlent cité elle ne leur aurait élé d'aucun sances générales sur· les choses spi-
n'esl pas l'homme cn soi, mais il daos des correspondances, voilà usage. et n'aurait pas été comprise, riluelles, l'homme ne peut pas se
est d'après l'homme; c'est seule- pourquoi la Parole a élé écrite par 206. Elle a été révélée aujourd'hui, formel' une idée juste de la création,
ment son vêtement, tissu de choses de pures correspondances, 20~. Ce parce que maintenant les Divins i5. L'univers n'a pas été créé de
qui sont dans le monde naturel, qui a été écrit par des correspon- 'Vr,tis de l'I~glise sont misen lumière, rien, cal' rien ne se fait de rien;
~03. Commenl il est formé dans l'u- dances a été écrit, dans le dernier 207. mais la création a été faite par le
lérus de la mère, el pourquoi il pcut sens, d'un slyle tel que celui des COIlTICALE (substance) du cerveau, soleil du ciel angélique, 76. Cela a
être fait, ou à la rcssemblance du Prophètes, des I~vangélisles et de 251, G97. été J'ait selon les lois de la corres-
pèrc, ou à la ressemblance de la l'Apocalypse, lequcl, quoiqu'il sem- COTÉ du Seigneur. ta hlessure qui pondance, 78. Aucune création n'a
mère, ~ 03. Toutes les choses qui ble vulgaire, renlermc néanmoins lui fut faite si;;niliait qu'on avait dé· été possihle sans l'Ordre, 500. Tou-
sont dans le corps sont des appen- en soi toute la Sagesse Divine et truit ct profané toute la Parole, tes les choses qu'on voit dans le
dices du mental el reçoivent dc lui toute Sagesse Angélique, 19.4. Le ~30. . monde spirituel sont créées en un
la vie et l'action, 224. Lecorp~ ma- Seigneur, quand il était dans le COUPE (la) sign. le l'l'ai de la Pa- moment selon la correspondance
tériel dont l'esprit de l'homme a été monde, a pal'lé par correspondances, role, 2,15; sign. la passion de la avec les intérieurs des anges et des
revêtu dans le monde naturel est ainsi spirituellement aussi lorsqu'il croix, - Marc, XIV. 36. Jean, XV11T. esprits, c'est-à-dire, selon leurs af-
un accessoire pour les procréations parlait naturellement, ~ 99; 20·1. - ~1.-704. fections el. leurs pensées, landis que
el pûur la formation ole l'homme in- Chez l'homme il y il une perpéluelle COUIlONNE D'ËI'INE (la) mise Sil l' toutes celles qu'on voit dans le monde
lerne; car celui-ci est formé dans correspondance entre les choses qui la lête du Seigneur, sign. 1u'on avait naturel exislent ct croissent d'après
le corps nalurel comme l'arbre dans sc l'ont naturellement ct celles qui falsifié el adulléré les Oivins Vrais, une semence, 78, 794. La création
la terre, et la semence dans le fruit, se font spirituellement, ou entre ce ~30. dans le monde naturel a été sem-
454. Les plaisirs de l'amour et les qui se fait pal' le corps et ce qui se . COUVEIlTURE (la), - l~sale, IV. 5. blable à celle du monde spiriluel,
charmes de la pensée ne sont sentis l'ail par l'esprit, ;-;83. Il Y a corres- Ezéch. XXVnL ~ 3, - sign. le sens lorsque Dieu a créé l'univers, 78.
qu'obscurément par l'homme, tanl pondance de toutes les choses de de la lettre de la Parole enveloppant Les animaux et les productiom nui-
qu'il vit dans le corps nalurel, parce l'homme avec le Irès-grand homme son sens spirituel, 213, 2·19. sibles n'ont pointété créés par Dieu,
que ce cops les absorbe et les ou le ciel, 65. If Y a une correspon- CHANE, 213. • cal' loutes les choses que Dieu a
émousse; mais après la mort ils dance entre toutes les choses du CllliABLES. La vie, l'amour ct la créées et qu'il crée ont été bonnes et
sont pleinement sentis et perçus, mental et toutes celles du corps, 38. sagesse, le bien et le l'l'ai, la chaleur sont IJonnes ; mais ils ont eu leui'
569, Le corps agit non de soi-même, - Correspondances, 201 à 207; du ct la lumière, ne sont pas eréables, origine sur llltelTe en même lemps
mais d'après l'e.;prit, ~ 56. Le corps cœuret du poumon, 37; enlre la vue mais il il ét(~ créé des formes qui les que l'enfer a été formé par les hOID-
spiriluel doit êlre formé dans le spirituelle et la vue naturelle, 346 ; reçoivent, 40, 361, >lit. Vaci ivité mes, 78. Les choses naturelles ont
corps matériel au moycn des vrais entl'e les eITels et les usages procé- elle-même, considérée cn soi, n'est été créées pour envelopper les cho-
et des bicns, 583. Corps substantiel dant du soleil du monde spirituel, pas non plus créable; le soo, qui ses spirituelles, 78. L'homme élant
des esprits, et des ange3, 79,', 793, et les effets et les usages procédant est l'activilé de l'atmosphère, n'esl la pl'Ïnçipale fin de la créalion, Iou-
798. - L'Eglise est appelée le corps du soleil du monde naturel, 70; pas eréable ; mais son Ol;~alle, qui les choses en général et en particu-
du Chrisl, 37,2, .H 6,608, 728; pour, de l'arbre avec l'homme, 374, 584, est l'oreille, est créable, 472. C'est lier' ont élé créées pour l'homme;
quoi? 379. Etre dans le corps du 585. une loi de la création, que là où il et par suite loutes et chacune des
Seigneur, c'esl être dans le ciel, COHRESI'O:>DANCES (SCIENCE dcs), ya des actifs, il y ait aussi des pas- choses de l'ordre ont été concen-
7·19. 201 à 207, 833. Chez les Anciens sil's, et que ces deux sc conjoignent trées en lui, ann que par lui Dieu
CORRESPONDANCES (les) sont les re- cette science était bien connue J' elle comme en un, 412, 5.76. Si les actil's l'asse les usages principaux, G7. La
présentations des spirituels et des élait la science dps sciences et si étaient crr.ables comme les passifs, suhsistance est une perpétuelle exis-
célesles dans les naturels, 204. Il Y universelle, que tous leurs livres ont il n'y aurail pas besoin de soleil, ni tence, el la conservaLion une per-
a une correspondance entre lcs cho- élé écri ts par correspondances, 20~, par conséquent de chaleul' el de 111- pétuelle création, 22&. - Poil" CUÉ.I-
ses qui sont dans le monde spirituel 279, 833, 846. Quand les rites re- mière,J,72. IlLES; SOLEIL.
et les choses qui sont dans le monde présentatifs de l'Église, qui étaient CnÉATION. Idée de la création, 33. CnÉATURE. L'homme spiritucl est
naturel, 75. Les objets magnifiques des correspondances~ curent com-
1

- 548- .......: 5~9

une nouvelle créature, 574. Toute - Culte de Dieu dans le ciel, 750. qui regardent l'homme, 286, 456. sign. les collisions des faux entre
créature, - Marc, XVI. Hi, - sign. - Culte des catholiques-romains ....;. Poi?' PnÉcEPTES, eux, ct aussi les collincs du faux ct
tous ceux qui peuvent être régéné­ dans le monde spirituel, 819, 821L .DÉCISION (la), dans la Parole, sign.
du vrai,l,U2,
rés, 573. La nouvelle créalul'e sign. D,\GON représen\e la religiosité de la consommation complèle du bicn DERNIER. Le premier et le moyen
le régénéré, lS87. ceux qui sont dans la foi séparée et du vrai, 755, ~80. - Poil' CON­ sont ensemble dans le demier ; ainsi
CRÈCHE (la) dans une étable, sign. d'avec la charité, 203, 74, 283, 614. 'SO~nlAl'ION. dans le dernier est le tout, 240. Le
la nOUrrIture spiriluelle pour l'en­ DUINATlllN totale (la) qui mena­ DEGIIÉS. Dans chacun des deux derniel' esl la base, le conlenant et
tendement, 277. , çait tout, le 'genre humain, parce mondes, le spirituel ct le naturel, l'affermissement du tout, 240. Le
CRÉER sign. former pour le ciel, que la puissance du mal l'emporlait il y a trois degrés Qui sont nommés dernier de l'entendementestle scien­
773. Èlre créé sign. êlre rtlgénéré, SUI' la puissance du bien, a été dé­ degrés de hauteur, 7.5. Ces Irois de­ lil1Que nalurel, el. le dernier de la
573. tournée par l'avènement du Seigneur grés sont enlre eux comme la fin, la volonté est le plaisir sensuel, 565.
CnocoDILES (les) représentant des dans le monde, 3,4.21, 579. Le Sei­ cause'et l'effet, 32, Chaque degré DESCARTES. 696.
cupidilés de l'amour diaLolique, gneur a délivré d'une damna lion est susceptible de progression à l'in· DÉSOLATION (la), dans la Pal'ole,
45.' universelle le monde spirituel, et fini, mais le premier, qui est appelé sign. la consommaLion du vrai, 755,
CROIRE au Seigneur, c'est non- par ce monde il en délivrera l'É­ naturel, ne peut êlre élevé à la pel'· ~!$O, 631" - Poir CONSOMMATIO:\'.
seulement le reconnaître, mais aussi glise', ·122, fection du second qui est appelé spi. DF.STl1"UTION des chefs dans le
faire ses préceptes, ~5~ ; croire en DAM:'iER. Vine mal et confirmer rituel, ni celui-ci à la perfecLion du monde des esprits, 28·1,
Lui, c'esl avoir la conljance qu'il les faux jusqu'à délruire Je vl'Ui réel, lroisième qui esl appelé eéteste, 32. DETTES de la charité, 429 à -<132,.
sauve; cl comme il n'y a que celui c'est là ce qui damne, 254,256. Les Irois cieux ont été formés d'a­ En quoi elles consistenl, 429; les
qui vit bien qui puisse avoir celle DANEMARCK, ~61. 'près les trois degrés d'atmosphères unes sont publiques, 430; d'au Ires
contiance, il en résulte que par DAPHNÉ,58. spirituelles, 76. Ils sont dislinels, domeslifJues,43~ ; etd'autres privées,
croire en Lui il esl enlendu aussi DAVID. Par David, dans la Parole, entl'e eux selon les trois de~rés de 1,32. Ce~ delles sonl aus~i acquittées
vivre dans le bien, 2, Croire au Fils, il est enlendu le Seigneur, -17·1, l'amour et de la sagesse, 608, 609. par ceux qui ne sont pas dans la
c'esl croire au Père, ~07. Croire, DÉBAUCHÉE (la femme) sign. la fal. En toute chose il y il lrois degrés, charilé, mais tout autrement que
voir el eonnaltre fonl un, 15P, sifieation, 277. 33, -<12. Dans chaque homme il y a par ceux qui sont dans la charité,
CROIX (le signe de la) est le signe DÉCALOGUE CIe) a été la sainlelé d'après la création lrois degrés de -<132. - Poir CUARI'I'É.
de l'inauguration dans la reconnais· même de l'Église Israélite, 283 à II, vie, 239. L'homme est daus le de- DEUCALION et PmIlIlA, 58,
salice et dans le culle du Seigneur, 286. Dans Je sens de la lellre il con· gl'é naturel tant qu'il est dans le DÉVASTATION de l'Église d'aujoul'.
682. tient les préceptes communs de doc­ monde, et alors seulement dans le d'hui JUSqU'il la destruclion com­
CnucIF1ER Je Seigneur, c'esl se lrine el de vie, el dans le sens spi­ degré spirituel angélique, en lant plèt.e, 635,
melll'e témérair'ement en colère con­ rituel et le sens céleste il contient Qu'il est dans les vrais réels, et seu­ DIAULES. Sonl appelés diables ceux
tre Lui, l'avoir en haine, cl vouloir. universellement tous les préceptes, lement dans le degré céleste, en lanl qui ont été dans les maux et pal' suite
détruire son nom, 3H. 287 à 290. Les dix préceptes du Oé- qu'il esl dans la vie selon ces vrais, dans les faux 28·1 ;ceuxquiontconlir­
CnuclFIXION (la) du Seigneur sign. calogue contiennent tout cc qui ap­ 239; il ne vient dans le spil'Ïtuel mé les maux par la vie, 80; ceux
qu'on avait détruit et profané loule parlient à l'amour envers Dieu, el même et dans le céleste même qu'a­ qui ont vécu dans les crimes, et ont
la Parole, ~30. tout ce qui appartient à l'amour à près la mort, parce que le spirit uel ainsi l'ejcté de Jeurs cœurs, la reeon­
CULTE (le) par les sacril1ces a été l'égard du prochain. 329, 456. Quoi­ et le céleste sont cachés et renfer­ naissance de Dieu, 3:;. Con~idérés
conllu avant la Parole donnée par que les lois du Décalogue fussent més dans ses id6es naturelles, 239. (jans leur essence, les diables nesont
Moïse, 26~. Le culte avant l'avène- univel'sellemenLconnucssur la terre, DÜASSEMENTS de la charité, 433, autre chose que des maux et des
ment du Seigneur a consisté en ty- elles furenl promulguées du haut 434. En quoi ils consistaient dans la faux, 87. Un diable n'agite ct ne
pes et en figures Qui représentaient de la monlagne de Sinaï par Jého­ primitive Église chez les Chréliens, médite Que des choses infernales,
le eulle vrai, W9, 488,201, 670,vab, afin Que l'on sût qu'elles élaient -<133, 43-<1. - Poir CHARITÉ.! 1,;;. Toul diable peut comprendl'c
6ï4 ; alors Jéhovah Dieu se rend ail non-seulement des lois civiles ct DÉLlc" (le) de l'ùme vient de l'a­ le Vl'ai, lorsqu'il l'enLend prononcer,
visible, au moyen d'un ange, sous morales, mais aussi des lois Divines, moul' et de la sagesse qui procrdent mais il ne pcutle retenir, parce fJue,
une forme humaine représenlalive 282, 4""'. Les préceptes du Oécalo­ du Seigneur; ce délice descend par Quand revient l'affection du mal,
du S('i~neur Qui dcvail venir dans gue onl. élé les prémices de la Pa­ les supérieurs ct par les inférieurs elle chasse la pensée du vrai, 388,
Ie monde, ·188, Les rites représenta­ l'ole, 283. Ils renfel'menL sommai· du menlal dans lous les sens du ·"81. Chez les diables, la l'alionalité
tifs de l'f:glise onl été, par le laps rementloules Ip.schoses de religion, corps, et il s'y complète, 737. " Y a vienl de la gloire de l'amour de soi,
du lemps, changés en idolâtrie, 204, par lesquelles il ya conjonclion de dans la chaleur et dans la lumière ~i07. Aucun diahle ne peut pronl'n­
275. Les choses les plus saintes du Dieu avec l'homme el de l'homme du ciel un délice ineffable qui e,;t cel' le nom de Jésus, 299. Il est pel'­
eulLe sonl le Bap1ême el. la Sainle avec Dieu, 283. C'est pOUl' cela Qu'ils communiqué, 622. mis à chaque diable d'être dans son
Cène, considérés dans le sens spi­ sonl appelés Allianccei 'J:érnoignagr, DÉ~IOCRJ'I'E, 693, plaisir, nH~me le plus immonde,
rilucl, 667, Le culLe des saillis esl 285,1,56. Ils ont été écrits s ur deux DÉMosTHhms, 6U3. pourvu Qu'il n'infesle ni les bons
une lelle abomination dans le ciel, Tables, dont J'une conlient dans le DENTS. Le raisonnement d'après esprils ni les anF:es; mais comme
qu'il suffit qu'on en enlende parler complexe toulcs les choses qui re­ les illusions des sens correspond aux les diables d'après leur plaisir ne
pour être saisi d'horreur, 8:2", ­ gardent Dieu, et l'autre toutes celles dents, 1,02, Le grincement de dents peuvent faire autrement Clue de les
- 520- - 524 ­
infester, ils sont jetés dans des ca- bien, 56. Il est le Même d'éternité tient sa place dans lcs cieux selon faisceaux, 3:H, Disposition de
chots, où ils souffrent cruellement, à éternité, non le Mêmesimple, mais son idée de Dieu, ~63, 6~. Celle l'homme pour la réception de Dieu,
570, 66~. - Voir SATANS ; ENFER. infini; et toute variété vient du su- idée est comme la pierre de touche ~05.
DIANE, n,58, 159. jet dans lequel il est, 366, 25. JI est avec laquelle on éprouve 1'01' et l'ar­ DISSIMULATION. Ori~ine de toute
DIEu est un en Personne et en Es- l'Ordre, et à l'instant de la création gent, c'est-à-dire, le bien et le vrai dissimulation, 592, ·l,,~.
sence, 2. Toute l'Écriture-Sainte en- il a introduiL l'ordre tant dans l'uni­ lels qu'ils sont chez l'homme. ~63. DISTINCTION (la) enlre une chose
seigne qu'il y a un Dieu, et qu'il est vers que dans toutes et dans cha­ Si dans la pensl1 e on ne s'adresse el une autre vicnt des espaces et
un, 6, 7. L'influx universel dans les cune des ch0ses de l'univer~, 52. Il pas à Dieu comme Homme, taule des telPps, 29.
âmes des hommes est qu'il y a un perçoiL, voit et sail toutes les choses idée de Dieu périt; elle tombe de DIVIN, Ce qui est de Dieu n'est pas
Dieu, et qu'il est un, 9, ·10. Toutes qui sont faites selon l'ordre, et au:>si même que la vue dirigée c1ans'le appelé Dieu, mais est appelé Di­
les nations, ayant une religion et d'après celles-ci toutes celles qui vaste univers, ainsi dans !Jne sorte vin, 25. Le Divin qui procède
uhe raison saine, reconnaissent Dieu, sont failes contre l'ol'dre, 59, .62. Il de vide, ou dans la nature, 538, 62~, immédiatement de Dicu n'ast pas
et que. Dieu est un, 9, ~O. Les na- est TOUl-Présent depu~s les premiers 787, En Dieu et par Dieu nous vi­ dans l'espace, quoiqu'il soit tout­
tions et les -peuples ont eu et ont, jusqu'aux derniers de son ordre, t'3, vons, nous nous mouvons et nous présent, 30. Du Seigneur procèdent,
d'après plUSieurs causes, des opi- 64, - Dieu, qui est un, est des­ sommes, 679. l'un après l'autre, le Divin Céleste,
nions différentes sur la qualilé de ce cendu et a été fait Homme dans le DIEUX (les) des nations ont été des le Divin Spirituel et le Divin Natu­
Dieu un, ~ ~. La raison hnmaine peu t but d'opérel'la Rédemplion, 83, 224. hommes, dont quelques-uns furent rel, ~95; est a!lpelé Divin Céleste
percevoir, si elle le veut, qu'il y a Dieu, qui est dam les in times, et d'abord adorés comme saints, puis tout ce qui procède de son Divin
un Dieu, ct qu'il est un, ~2. L'exis- ainsi dans les choses les plus !Jures, comme déités, etenlin comme dieux, Amour; est appclé Divin Spirituel
lence etl'unilé de Dieu sont éviden· ne pouvait pas passer autrement jus-. 202, tout ce qui procède de sa Divine Sa-'
tes d'après les phénomènes de l'u- qu'aux derniers, 294. lJieu Créateur DIF1'ÉRE'\'CE entre le spirituel et le gesse; le Divin Naturel vient de l'un
niver., ·12. Dieu hahile dans cha- de l'univers est Lui-Même descendu naturel,280, 607,846; enl.rel'hommc ct de l'autre, il en est le complexe
cun des usages, parce qu'il est dans pllur devenir Rédempteur, et ainsi dans le monde naturel et l'homme dans le dernier, ·195. Dans tout Di·
la fin, ~3' voir USAGIlS. Dieu est le de nouveau Cl'éateur, 637. Quoiqu'il dans le monde spiriLueI. 793; entl'e vin il y a un prcmier, un moyen et
lout de l'~glise, H, ~70, 297, Ilieu soiL descendu comme Divin Vrai, Il l'homme et la bête, ~17, ~73, 574; un dernier, et le premier va par le
est [a Suhstance Même et la Foi'me n'a pas cependant séparé le Divin ent re la foi et la charité naturellcs moycn jusqu'au dcrnicr, 210. Lcs
Même, 20, 76. Sa Formeestll,lforme Bien, 88. Il a pris l'Humain selon et la foi et la charité spirituelles, Divins dans le monde sc présentent
humaine même, 20. Il est l'Etre en l'Ordre Divin, 89.11 est venu comme 460, 461 ; en Ire les choses qui sont dans dcs correspondances, 20·1.
Soi et l'Exister en Soi, 2·1. Il est le Parole dans le monde, et par l'Hu­ vues clans le mondespiriluel et celles DIVIN ANOUII ET DIVINE SAGIlSSE. Ce
Soi-Mêmt, l'Unique et le Premier, main, qui éta;t le Divin Vrai, il s'est que l'on voit dans le monde naturel, sont Ics dcux choscs qui procèdent
22. Un Dieu engendré de Dieu ou revêtu dc toute la puissance, 224. li 794. du Seigneur, ~91. L'univers a été
procédant de Dicu n'est pas admis- a été fait Homme, et l' Homme Dieu DIGNITÉS. L'amour de soi est prin­ créé d'après le Divin Arnoul' par la
sible, 23, ~88, 364. Dieu est Infini, en une seule l'crsonne, ~O·l, 838. cipalement l'amour des dignités, Divine Sagesse, 76. Le Divin Arnoul'
puisqu'il Est et Exisle en Soi, et que Dans Ic Christ l'Homme est Dien et 403. pst avec la Divine Sagesse dans tous
taules choses dans l'univers sont et Dieu est Hommc, '101, ·102, no. DILECTION (la) est la charité, 409. et dans chacun des sujets créés, 37.
cxistent d'après Lui, 28. Dieu avant Excepté le Seigneur Jésus-Christ il DINERS (les), qui sont des délasse­ Dieu dans son essence est le Divin
la création du monde, 29, 31,67. n'y a point de Dieu, 294. Jésus­ ments de la charité, existcnt seule­ Amour, 838. Le Divin Amour formc
Il est .inutile de vouloir connaître Christ est Dieu visible dans lequel ment chez ceUI qui sont dans un la vie, commc lc feu formc la lu­
quel est Dieu dans son Eire ou dans est Dieu invisible, 339, 647, 786. amour mutucl d'apr'ès une foi sem­ mière, 3!J. La Di vine Sagessc esl pro­
sa Subslance. il suffit de le recon- Tous ceux qui re,;onnaissent et Hdo­ blable, 433. - Voir FESTINS. prementla vie, et III vic e~t propre­
naÎlre d'après les finis, c'eH-à-dire, rent un seul Dieu Créateur de l'uni­ DIPLOMATE, 663. lTIent la lumièrc qui procède du
d'après les chosc:. créées, dans ies- vers aiment1! avoir de Dieu l'idée DIOGÈNE, 693. . Soleil spirituel, au milieu duquel est
quelles il est d'un!) manière inlinie, d'un Homme, 836. Celui qui se DIRECTION des intérieurs du men­ Jéhovah Dieu, 39. Lc Divin Amour
28, Depuis que le monde a été fa il , forme de Dicu l'idée qu'il est le So­ tal dans un sens opposé; ce qu'elle ne tend à autr'e chose qu'à s'unir à
Dieu est dans l'espace sans espace, leil spirituel de l'univers, voit et re­ produit, 6~3, 692. l'homme, et à unil' l'homme à lui,
et dans le temps !Yans temps, 30,280. connaît sa Toule-Présence, sa Tonte· DISCIPLES (les douze) du Seigneur 838. Tout le ciel angélique est dis­
n est l'Amour Même et la Sagesse Science el. sa Toute-Puissancc, 837. envoyés par Lui, le ~ 9 juin ·1770, posé dans sa forme et contenu en
Même, 37 ; par conséquent il est le Dieu ne se met en colère contrc pcr­ dans le monde sJlil'Ïtuel pour pni­ elle d'après le Divin Amour par la
Bien Même et le Vrai Même, 38; sonne, ne se venge de personne, nc cher l'Évangile, 791, 4, ~08. - Voir Divine Sagesse, 37.
ainsi il est la Vie Même, qui est ln tenle, ne punit, ne jelle en cnfer, ApOTRES. DIVIN BIEN ET DIVIN VII!). Ils cons­
Vie en Soi, 39. Il cst Tout-Puissanl, ne damne personne; ces actions DISPOSITION (la) vient de l'affection tituentl'essence de Diell, 85. Dans
Tout-Sachant et Tout-Présent par sont allssi éloignées de Dilln que de l'amour de la volonté; le plaisir la Paroi!), par Jéhovah il est enlendu
la sa~e~se de son amOlli', 50. Son l'cnfer l'est du ciel, el inHniment ue cet amoul' dispose, ~55. Telle est le Divin Bien ou le Divin Amo.ur, et
pouvoil' et son vouloir sont un, el plus, ·135. La Grûce de Dieu est il1­ la disposition, telle est la réceptioIl, pal' Dieu le Divin Vrai ou la Divine
comme il nc veut que le bien, il ne linie et élel'llelle, ~61. Il estlaMi­ 8. Disposition des vérités de la foi Sagessc, 85. Par le Messie ou le
peut pal' conséquent faire qne le séricorde Même, 256. - Chacun ob.. cn séries, ainsi comme' en pctits Christ, par le Fils de l'homme, par
~

- 522- - 523 ~

le Paraclet, et par l'Esprit Saint, il cohérent, 'déterminant, formant, et lrée et corroborée par ce sens, 23 \. jourd'hui, et se propagent, ont pour
est entendu le Divin Vrai, 85. Jé­ en même temps élevant, 36. Le vrai réel, qui doiL appartenir à la origine les soumes des esprits du
hovah-Dieu est descendu dans le DIVli'( HUMAIN. - Voir HUMAIN. doctrine, ne se montre dans le sens dragon, 649 ; l;oir aussi 312, 388.
monde comme Divin Vrai pour opé­ DIVIN !\Ibm (le) est l'Être et l'Exis­ de la lettre qu'il eeux qui sont dans DUliE-MimE et PIE-MÈlIE, 213.
rel' la Rédemption, 85 ; quoique tel' en soi, 23. I.e Divin Même, qui l'illustration pa!' le Seigneur, 23~, É. Dans le troisième ciel, les an­
Dieu soit descendu comme Divin est ineffable et non perceptible, est 231. Ce n'est pas la.doctrine qui ins­ ges ne peuvent pas prononcer la \

Vrai, il n'a pas cependant séparé le devenu dans la Parole adéquat à la taure et fait l'Église chez l'homme, voyelle è, ils la remplacent par eu,
Divin Bien, 88; il a opéré la Ré­ perception des hommes, 193. mais c'est la foi et la vie selon la 278.
demption par le Divin Vrai d'après DIVISER. Toute chose divisée, à foi, 245. Toutes les choses de doe­ EAU (1') sign. le vrai dans l'homme
le Divin Bien, 86. moins qu'elle ne soit sous la dépen­ trine et de vie se réfèrent à l'amour naturel ou eXlerne,tM, 572. L'eau
DIVINE ESSENCE (la) se compose du dance d'une unité, se dissipe de soi­ envers Dieu et à l'amour à l'égard vive sign. le' vrai de la Parole, ~90.
Divin Amour etdela LJivine Sar::esse, même, ~O. Tout est divisible à l'in­ du prochain, 287. . Les eaux: dans le monde spirituel
37; ou du Divin Bien et du Divin fini, 33. Le divisé devient non pas DOCTII/N.\UX (les) de la nouvelle sOl1t des correspondanees, 567.
Vrai, 37. Dieu n'a pu et ne peut di­ de plus en plus simple, mai, de plus Église sont une chaÎlle de vérilés ECARLATE (1') double-teint sign.
viser son Essence, car elle est une en plus multiple, parce qu'il appro­ que le Seigneur a dél'oilées pal' la le bien spiriL uel, 220.
et indivisible, 361. Où le Seig-neur che de plus en plus de l'infini, dans Parole; les conllrmalions de ces vé­ ECCLÉSIASTIQUES. L'illustration el
est présent, il esl avec toule sôn Es­ lequel toutes choses sont infiniment, rités par les rationnels font que l'en­ l'instruetion sont spécialement chez
sence, et il lui est impossible d'en 280. L'homme peul diviser son cœur, tendement est ouvert par le haut de les ecclésiastiques, paree qu'elles
détacher quelque chose, et d'en don­ et en contraindre la superficie à s'é­ plus en plus, et est ainsi élevé dans appartiennent à leur fonction, et
ner une partie à l'un et une partie lever en haut, tandis que sa chair la lumière dans laquelle sont les an­ que l'inauguration dans le ministère
à l'autre; mais il la donne lout en­ se tOUl'ne en bas, 454. ges du ciel, 508. La foi est le prin­ les porte avec elle, 146; il Y a aussi
tière, et il donne à l'homme la li­ DIX sign. toutes choses, 286. cipe, et les doctrinaux sont les prin­ enlre ces deux la perception ct la
berté d'en prend l'e peu ou beaucoup. DOCTEUII. Il n'esL pas permis d'ap­ cipiés, 177. disposition; ainsi, chez les ecelé­
36". Comme le Seigneur ne peut peler quelqu'un docteur dans le sens DOG~Œs. Il est très-dangereux siasliql1es, ces quatre ehoses, ]'illus­
être reçu pal' aucune créature lei spirituel, mais cela est permis dans d'entrer par l'entenderqent dans les tration, la perc:eption, la disposition
qu'il est en soi, il apparaît tel qu'il le sens naturel, 226. il dogmes de la foi des Eglises ehré­ etl'instrucliun, se suivent en ordre,
est dans son Essence comme Soleil DocTlmm (la) de l'Église doit être tiennes d'aUJourd'hui, et encore plus ,155. Chez les ecelésiastiques; l'a­
au-dessus des cieux angéliques, 25. puisée dans le sens de la leltre de dangereux de les confirmer par des mour de dominer d'après l'amour
- Voir ESSENCE. la Parole, et être con(irmée !Jal' ce passages de la Parole, 50S. Mais dans de soi, quand les freins lui sontlâ­
DIVIN ÊT)\E (le ) est Jéhovah, ~8 il sens, 225 à 230. La doctrine du vrai 1:\ Nouvelle Église il est permis d'en­ ehés, monte jusqu'au point qu'ils
24. C'est l'Etre en soi, et en même réel peut même être puisée pleine­ trer et de pénétrer par l'enlende­ veulent être des dieux, 405. - Voir
temp!' l'Exister en soi, 21,22. Le Di­ ment dans le sens lilléral de la Pa­ ment dans tous les secrets de la Pa- PlIÊTlIES.
vin Bl.rc et Exister en soi ne pel)t role, car la Parole dans ce sens est l'ole, et aussi de les confirmer par f~CUELLE de Jacob, 24.
produire un autre Divin qui soit l'E­ comme un homme vêtu, dont la face la Parole, 508. ÉcossE,812.
Ire et l'Exister en soi, 23. La plura­ et les mains sont nues; louLes les DORDI\ECHT (synode de), 586, 487, ÉCIIITriRE dans le ciel, 24·', 278.
lité des dieux dans le~ siècles an­ choses qui appartiennent à la foi et 750. 280; dans le monde spirituel, 794.
ciens, et aussi de nos jours, n'a à la vie 'de l' homme, ainsi celles qui DOI\MIR sign. la vie de l'homme ÉCRITURE SAINTE (1') ou la Parole
existé que parce qu'on n'a pas cQITI­ appllrtiennent à son salul, y sont dans le monde, ,199. est le Divin Vrai Même, ~89 à ·192.
pris le Divin }]lre, 24. Le Divin Etre nues. 229. La Parole sans la doetrine DOUilLE. Homme double, H7. Men­ Elle enseigne qu'il y a 'un I}ieu, et
est Un, le Même, le Soi··Même, et n'est' point comprise, 226. La Pa­ tal double,U3.· . qu'il est un, 6. Toute l'Ecriture
indivisible, 25. - Voir .MRE. role par la docLrine est non-seule­ DOULEUI\. Quand l'homme souffre Sainte a prophétisé sur le Seigneur,
DIVIN ETRE ET DIVIl\'E ESSENCE. Au ment comprise, mais même elle quant au corps, son âme ne souffre et a prédit son avènement, 205.
Divin Êlre appartiennent l'inlinilé, brille dans l'entendement, 227. La pas, mais elle est seulC»1ent dans la Toute l'Écl'Îture Sainte, qui a été
l'immensité et l'éteI'llilé, et à la Di­ vl'aie doctrine est comme un flam­ douleur, ~26. Qieu essuie la douleur dictée par le Seigneur, est dans le
vine Essence apparliennentla tou le­ beau dans l'entendemenl, 227. Ceux après la tentaLion, comme si quel- commun et ddns la partie le ,ma­
puissance, la toute-science et la qui lisent la Parole sans la doctrine qu'un essuyait les larmes des yeux, riage du bien et du vrai, 624. L'Ecri·
tj)ule-présence, 49. Entre le Di vin sont dans l'obscur au sujet de toute ~26. ture Sainte est eomme un miroir,
Etre et la Divine Essence, il semble vérité, et leur mental est va~ue et DOUZE sign. tou tes les choses du dans lequel l'homme voit Dieu, mais
qu'il y ait une identil~ parfaite, mais incertain, enclin à l'erreur, et faci­ vrai d'après le bien, 217, 218. chacun le voit à sa manière, 6; elle
toujours est-il que l'Etre Je Dieu est lement disposé aux hérésies, 228. DIIAGON. Par le dragon, dans l'A­ esl)a plénitude de Dieu, 6.
plus universel que l'EsseJlce de Dieu, Le point le plus essenliel de la doc­ pocalypse, sont entendus ceux qui. EDEN (le jardin d') sign. la sagesse
car l'Essence suppose l'Etre, et c'est trine de l'Église, c'est que .Jéh?vah sonl dans la foi de l'Église d'aujour­ etl'inlelli~ence d'après la Parole:
d'après l'Être qu'il y a l'Essence, Dieu est descendu et a prIs 1 Hu­ d'hui, ~S2, 1,8; Cl aussi ceux qui 219, "66) 467.
~ 8, 36; non pas que l'l~tre de Dieu main 9S. La doctrine n'est pas rejellent le sens spirituel de la l'a­ ÉDOM sign. le naturel, 2001'
préexiste, mais parce qu'il entre acqu{se par le sens spirituel de la l'ole, 207. Les sphères spirituelles EFFETS (tous les), qui se font dans
dans l'Essence comme un adjonctif Parole, mais' elle est seulement illus­ qui effiuent du christianisme d'au­ l'homme externe, résultent de causes

- 524­
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qui sonl formées dans l'homme in­ membre de ce corps, 372, 379, 4~6,
Lerne, 374. - Voir CAUSE. 608. L'Église où la Parole esl lue, cl ÉGLISES. Toules les l<~glises avant primilif, tous dans le monde chré­
EYFLUX (à l') s'adaple à l'influx, où le Seigneur est connu, est comme l'avènement. du Seigneur ont 6lédes lien ont reconnu que le Seigneur
814. - Voir INFLUX. le cœur ou comme le poumon de ce Églises repré<;entalives, qui n'onl pu Jésus-Chrisl élail Dieu, à qui a été
0118. Esl appelé EfIlux ce qui coule grand homme, 268 [JÉO'lise, qui voir les vrais que dans l?ombre, ·109, donné lout pouvoir dans le ciel el
de; Afllux, ce qui coule sur; et Influx esl par le Seigneur' dans les Divins 786,8'13. 'l'oules les choses de l'É­ sur telTe, 637. Celle Église était en
ce qui coule dans. L'Emux se dit or­ Vrais, prévaul sur les enfers, 224. glise étaienl représentatives, parce aClualité comme uneéloile nouvelle
dinairement de ce qui vienl de bas La foi de chaque Église esl comme que le Seigneur étail représenté par appal'aissanl dans le ciel aSlral, H6.
en haut, et l'Influx ~e dil de ce qui une semence, d'ol! sortenl Lous ses des anges, ·109. Su l' celle lerre, <le­ - Voir fiLS DE DIEU.
vient d'en haut. do~mes ; quand donc.on connaîlla puis la création il y a eu qualre EGLISE GRECQUE. L'erreur de celle
EFFORT (1') ou la volonlé esl l'acle foi principale d'une Io:glise,on.con­ Ëgliscs dans le commun, qui ont Eglise, c'esl que Dieu le Père envoie
en soi, parce que c'est une conli­ naîl celle ÉglJse, ~ 78. Il Ya l'Ef(Ji~e succéd6 l'une à l'autre: la Très-An­ immédialemenll'Espril Sainl, landis
nuelle tendance à agir, qui. devienl interne et l'Eglise exlel'l1e; el l'E­ cienne Église avanlle délu$e, l'An­ qlle le vrai doctl'inal, qui vienl du
dans les exlernes, lorsque la déler­ glise inteme fail un avec l'J~glise cienne après le déluge, l'Eglise Is­ ciel, c'esl que le Seigneur l'envoie
minalion arri ve, 387. dans le Ciel, 784. - L' ~:Id ise Chré­ raélite, et l'Église Chrélienne, 760, de Lui-Même, d'après Dieu le Père,
ÉGLISE (l') exisle d'après Iii Parole, lienne avait été fondée u'niquemenl 762, 786. Le dernier Lemps de l'É­ ~53, 647.
el lei esll'entendemenl de la Parole sur le culte de Jéhovah dans l'Hu­ glise Chrétienne a été la nuit dans EGYPTE (1') sign. le scienlifi'lue,
chez l'homme, lelle esl l'Église chez main, par conséquenl sur Dieu laquelle ont fini les Églises précé­ 200. Pal' l'I~gyple il esl enlendu une
lui, 243 Ù 2L17. Les lrob essentiels de. 1I0mme, 91. Celle Église a pll1'COUI'U dentes, 761. Les étals successifs lie Eglise qui,dans soncommencemenl,
l'I~glise sont Dieu, la .charité el la ses rl~es, de l'enfance à l'extrême l'J~glise dans le commun el dans Je élail d'une excellence supérieure,
foi, 7-12. Le tout de l'Eglise dépend vieillesse, 4. Ses lIéclins successifs pal'I icu Iiel' sont décrils da ns la Pa­ 635. .
de l'idéc de Dieu, et de l'idée de lu el ses corrupLions successives ont role par les quatre saisons de l'an­ EKRONITES, 630, 691.
Rédemplion qui fait un avec la Sal­ élé écrils dans les Évangélisles, ·180, née el par les qualre temps du jçlllr, ELECTIOK. Il n'y a aucune élec­
vaLion, ~ 33. Une juste idée de Dieu 37'8, 761. Fondée par Je Seigneu,r, 7111. Pourquoi il y a eu qualre Egli­ lion avaalla naissance, ni après la
est dans l'Église comme le sancluaire quand il était dans le monde, l'E·· ~es, 775, 786. Comme loules les naissanoe, mais tous sonl élus pour
el l'au lei dans un .lemple, -163. La gliseChrétienne esl maintenant pOUl' II Eglises dépendenl de laconnaissance le ci()l, p.arce que Lous onl été appe­
co.njonclion du bien el dll vrai l'ail la première fois édifiée par Lui, 671,. el lie la reconnaissance d'un seul lés, 661. Apl'ès la mort, le Seigneur
l'Eglise, 398. Les vrais et les biens, C'est ]Jlaintenanl que commence Dieu, avec lequel l'homme de l'J~­ choisil CilUX qui onl bien vécu et
conlenus dans le sens spiJ'ilue! de la celle Eglise lelle qu'elle esl en elle­ glise peul êlre conjoint, el qu':\U­ sajnement cru, 66L Le dogme de
Parole, l'on l essentiellement l'Eglise, même, la précédente Église ayant cune de ces qualre Églises n'a élé l'Eglise sur l'éleclion esl pel'llicieux
2L1L1. La communion, qui est appe­ élé cill'étienile de nom seulement, dans cell.e vél'ilé, iI's'ensuiL qu'à ces el conduil à ),\ prédeslination. 1,86,
lée l<:glise, est composée d:aulant mais lion pas en réalité, ni en es­ quatl'e Eglises doil succédel' une 629.
d'hommes dans lesquels esl r Eglise; sence, 668, 700. Le Seignenr a!ljour­ f:glise, fJui connaîtra cl reconnaîtra l~L1E a représenlé loule la Parole
el l' I~glise enlre chez l'homme, quand d'hui instaure une nouvelle Eglise, un seul Dieu, 786. La Très-Ancienne pl'ophélique, 222.
il esl régénéré, :JW. L'homme qui dans laquelle il y aura, comme dans J~glise a adoré un Dieu invisible, I~LISÉE représenlail l'Église quanl
esl dans la foi au Seigneur, el da ns le Ciel, le culte du Seigneur seul. avec lequel aucune conjonclion n'esl à lit doctrine d'apl'ès la Parole, 223.
la.charilé ù l'égard du prochain, c5l ff3, ~82, 786,787. Celle Église, qui possible; il cn a été de mi\me rie . l~Lus. Dans la Parole, sonl appelés
l'Eglise dans le particulier, el l'E­ esl enlendue dans l'Apocalypse par l' Ancienne J~glise, 786; l'~glise Is­ Elus ceux qui vivenl selon l'ordre
glise dans le'commun esl composée la Nouvelle Jérusalem, descend dn raélile a arlorô Jéhovah, qui en soi intl'oduil par la créalion, ~3L1. As­
de pareils hommes, 767. L'enlende­ Seigneur par lé Ciel, ~07, ·H3. Une esl Dien invisible, mais sous une sembler·les élus, - Mallh. XXIV.
menl el la volonté chez l'homme nouvelle Église ne peut êlre insli­ forme humaine pue Jéhovah Dieu 31, - sign. formel' un nouveau Ciel
doivenl faire un, pour que l'homme tnée à moins d'êlre précédée de la. reyêlai l au moyen' d'un ange, 786 ; ol une nouvelle Eglise avec ceux fJui
"sOil homme de l'l~glise, 21,9. L'É­ suhjugalion des enfers el de l'oràina­ l'Eglise Chrélienne a reconn Il de onlla foi au Seigneur el vivenl se­
glise enseigne les moyens qui con­ ljon des cieux, H 5. Celle nouvelle bouche, il est vrai, un seul Dieu, mais lon ses préceples, ·198. - Voù' ELliC­
duisenl il la vic élel'llelle, el elJe in­ Eglise durera dans les siècles des en ll'ois personnes, donl chacun en TlON.
lroduil dans celle vie, 4~5. L'1~:glise siècles, el sera la courùnne de loules particuliel' ou pal' elle-même était ELys{ms (champs), 603.

ne ser'ail rien sans le libre arbilrc les Églises qui onl été avanl elle, Dieu, ainsi une Trinité divisée el E~llInYo"lT, 87.

dans les choses spiriluelles, Ll83. La 787, 788. Le Scigneur pourvoit à ce non.. pas unie en une seule Personne, ENCEl\'S (1') sign. le bien spiriluel,

pénitence esl la première chose de qu'il yait lOlljours sur la tene ulle 786. 205.
l'Église, 5,10; voir PÉNITENCE. Eglise où la Parole soiL lue, el oh tGLISE ApOSTOLIQUE (l') n'a pas ENCHANTEURS. Qui élaienl ceux que
L'homme esl inilié dans la vie spi­ pa~ elle le Seigne\ll'soil connu, 270. su la moindre chose de la Tl'inilé les Anciens appelaienl enchanleurs?
rAuelle par l'Église, 4·15. L'Église L'Eglise esl appelée mère, parce des Personnes, ou des lrois Person­ 32L1.
devanl le Seigneur appa)'ail comme que, de même qn'u ne mère nourfll nes de toule élernité; on le voil ENFANCE (1') Je l'Eglisoe Chrélienne
un seul homme, 762. L'Eglise l'ail le ses ('nfanl, d'aliments naturels, de clairemenl pal' le symbole des Apô­ lul à l'époque où les Apôlres vivaienl
corps du Chrisl, el toul homme, en même l'I~glise les 110uITiL d'alimen Is lres, ·17L1, ·175, 636. Elle n'a poinl el prêchaienl dans loul le monde la
qui esl l'Église, esl dans quelque spiriLuels,' 306. connu la foi impulaLive du mérite repentance et la foi au Seigneur
du Chrisl 636 à 639. Dans ce Lemps Dieu Sauveur, 4.

- 526- - 527­
ENFANTS. Comment se forme la ils portaient la confusion dans le tacle et la demeure de son intelli­ ÉPÉE (1') du chérubin, qui setour­
pensée el commenl exislent les idéùs demier ciel, mais qu'ils atlaquaient gence, 778. Il esl le réceptacle de nail dans sa main, sign. que le sens
chez les enfants, 335. Ceux qui meu­ aussi le . second ciel en l'infestant la sagesse el de la foi, a7, 362. JI Y de la leLlre de la Parole pcuL être
rent enfanls ont, d'après l'hérédi­ de mille manières, ·12·1, 123, 224, a chez l'homme un entendemcnl tourné tle différentes manières,
Laire, une inclinai ion pour les maux, ;579. Il en a été de même au second supérieur el un entendement infé­ pourvu que cela soit fait en l'appli­
ainsi ils les veulent, mais il,; ne les a~ènement du Seigneur, 121. Les rieur, 815. L'enlendenll'nl reçoit la quant il quelque vérité, 508.
fonl pas, car ils sonl élevés dans le diables elles satans dans l'enfer sont foi pal' le chemin antérieur, cl les EI'1I00 (1') sign. la Parole dans le
mondc spiriluel sous l'auspicù du des meurtriers spirituels avec les­ connaissances par le chemin posté· sens de la lellre, 2,18.
Seigneur et sonl sauvés, 52'1. Le Sei­ quels sont conjoinls ceux qui, dans rieur; la ronconlre des influx se ~~PHIlAï~1 sign. l'enlendement de
gneur leur assi~ne des anges qui le monde, violenl el proslituent les fait dans son milieu, el la foi nalu­ la Parole dans l'Eglise, 247.
prennenl soin d'eux, fi77. Les en­ saintetés de l'r..glise, 310. L'homme l'elle, y devient foi spiriluelle ; ainsi ÉPI, Prend re des épis et les man­
fant~, nés hors de l'Eglise Chrl~­ qui nie Dieu esl exclu de la commu­ l'entendement humain esl comme ger, - Mallh. XII. '1 à 9, - .yign.
lien ne, reçoivenl dans le monde spi­ nion avec les anges du ciel, el se un bureau de change, dans lequel se être instruit dans les doctrinaux,
riluel la foi au Seigneur, et sonl in­ met en communication avec les !'.a­ fait la permutation, 11. L'enLende­ 301.
Iroduits dans le ciel désigné à leur lans de l'enfer, H. Dans l'enfer sonl menl même, dans son essence, esl EpIeuIIE, 693.
religion, 729. Les enfanls dan. les Lous ceux qui se sont aimés el onl la perception du bien et du vrai, du EPIIIE ET CHAIlDON, - Gen. IH. 5,
cieux ne connaissenl pas d'autre aimé le monde par-dessus toutes juste et du drOIt dans les choses ci­ 8, - sign. touL mal el tout faux,
père, ni d'aulre mèrr., que le Sei­ choses, 293. L'enrel' est au-dessous viles,!l82. L'entendemenl n'a aucun 498
gneur el 1Eglise, 306. L'amour des des lerres du monde spirituel, qui droil sur la volon lé, 255. Il a été É~ITRES des Apôtres, 355. Epître
parenls pour les enfanls .existe éga­ ànssi sont d'origine spirituelle, et soumis à la volonté, car il enseigne Lle ,Paul, non publiée, 701.
lemenl chez les mécllitnU; comme esl ainsi non pas dans l'élendue, el montre scnlemenl ce qui doit EpOUSE (1') sign. le vrai de la foi,
chez les bons, el esl parfois pl us mais dans l'apparence de l'élendue, être fait d'après la volonté, 273. 377, L'Épouse dc l'Agneau est la
forl chez les méchanls,13L - Voir ~75. Il consiste en des cavernes, qui L'enlendement peut êll'e élevé :lU­ Nouvelle Eglise, eL non l'Eglise pré­
STORGE. . sont d'élernels bagnes, 281. La fu­ dessus des convoil.ises de la volonté, cédenle, .307, L'épouse chasle sign.
ENl'ER (1') a élé fOl'nlépar les méevue dans les enfers sort des et non-seulemenlles voir, mais aussi la conjonction du hien et du vrai,
hommes qui, en se délournant de faux confirmés par les raisonne­ Ics modérel', 574. Il peut s'élevcr 277.
Dieu, sonl devenus après leur morL menls, et le feu esl la colère s'cm­ presque dans la lumière dans la­ ÉQlJ1L18RE (1') spiriLuel de l' homme
des diables cl. des salans, 78. Ainsi porlant contre ccux qui conlredi­ quelle sonl les anges, 602. Tel esl est le libre arbilre, 393, ~75 à 478.
composé de Lous ceux qui, depuis la sent, n9. Le feu de l'enfer' est le l'entendcment de la Parole chez Dans l'univers tout lend à l'équili­
création du monde, se sonl dèlour­ feu de la haine et de la vengeance, l'homme, lelle esL l'Église chez lui, bre, ~96.
nés de Dieu pal' les maux de la vie 309. 213 à 217. L'enlendement mis sous EIlIlEUR fondamentale de l'Eglise
el pal' les faux de la foi, l'enfer con­ ENGENDRÉ (être) d'eau et d'esprit, l'obéissance de la foi, el fermé ainsi d'aujourd'hui sur la Bédemplion,
siste en des myriades de myriades sign. êtt'e régénéré par les nais de par la religion, est ill'eugle comme 132,.58~ ; SUI' l'Esprit SaiDI. 153.
d'esprils, n3. Ila élé divisé en d'in­ la foi, el par la vic selon ces vrais, une taupe, 623. - l'oir VOLONT'::' ERUDITS, 77, 09,333, 6n.
nombrablcs sociétés selon loules les 572. E~-n10USIASTES (les) sont saisis ESCLAVES (les) dans ls Parole sont
variétés de l'amour du mal, 32, 68, ÉNONCllS PllopnÉTIQuES, 265, 279. d'un zèlc ardenl quand ils prêchenl, ceux qui ne sonl pas conjoints au
447. Il esl loul entier devanl Dieu Tous les énoncés el Ioules les ré­ el ils se persuadent que dans lcur Seigneur, W6.
comme un seul homme monslrueux, ponses du ciel ne se font jamais que cœur il y a la divine opél'ation, H6. ESPACE ET TEnlPs. Ce sont les deux
68, 123. Ceux qui sonl dans· l'enfer par les derniers, lels qu'ils sonl dans La plupart des enlhousi"stes, après propres· du monde nalurel, qui fonl
ne reeonnaissenl poinl Dieu, mais Je sens de la lettre de la Parole, la mort, tombent dans la folle fan­ quc loutes choscs y sont finies, 27..
ils reconnaissenl pour dieux ceux· 222. taisie qu'ils sont eux-mêmes l'Esprit Les espaces el les Lemps ont été
qui surpassenlles aulres en pouvoir, .1~NOR~llTÉS qui onl influé dans Saint, 13R. créés avec le monde, cl tirent leur
~:.;. Toos ceux qui sonl dans l'enJ'er l'Eglise, par cela que le Seigneur a E~TRÉE (l') du Seigneur chez origine de l'immensité et de l'éter­
onl été des hommes, 589. Dans l'en­ été appelé communément Fils de l'homme avec les divins vrais el les niL6, 27, 31, Il n'y a rien dc l'espace
fer, la pl uparl excellent dans des Marie, 94. divins biens est pal' la région su­ dans l'immensité, ni rien du lemps
arlifices ineonnus dans nolre monde, Ei\"s ou Premier' Êlre; sa défini­ prême ~u menlal, ~94. Enlrée de dans l'éternité, 31. Ils ont été in­
el. s'y exercenl enlre eux sur la ma­ lion, 28. l'homme dans le monde des esprits, troduits dans le Monde afin qu'il y
nière d'allaquer, de surprendre, Ei\"SEIGNEII. Le Seigneur enseigne 120; ordinairement le IrOlsièmejour cût dislinction entre une chose el
d'assiéget' et d'assaillir ceux qui sonl chacun par la Parole, el il enseigne après la mort, 138. une autre, 29, Le monde spirituel
du ciel, ·123. Quand le Seigneur esl d'après les connaissances qui sont El\'VI!LOI'PE. Autour de chaque n'e~t pas, comme le monde naturel,
venu dans le monde, la puissance de chez l'.homme, et n'en infuse pas membre il y a une enveloppe. com­ dans l'espace el le temps, mais il
l'enfer J'empol'Iait sur la puissance immédiatemenl de nouvelles, 208. mune, et celle enveloppe s'y insi­ e~l dans l'apparence de "espace et
du ciel, 3, ;)79. Alors les enfel's s'é­ E~TENnEMENT (1') de l'homme vient nue dans chacune des parties qui le du Lemps, 280. Les apparences d'es­
laient accrus par le haul au point de la lumière du Soleil spiriluel, 35. composenl, pour qu'elles fassent un paces et de Lemps, dans le monde
qu'ils remplissaient loul le monde C'esl l'un des deux universaux de dans chaque fonction el dans cha­ spirituel, som selon les différences
des esprils, et que non-seulement la vie de l'hommc; il est le réœp­ que usage, 60. des élals dans lesquels y sont les
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un avec eux, et de les rendre heu­ temps, 4~5. Éternellement se dit
men lais des esprits et des anges, 29. ment, par la raison que, dans le reux par soi, 43. L'essence de la foi des choses qui progressent sans tin,
ESI'IIIT (l') de l'homme est le ré­ monde spiriluel, l'entendement re­ de la Nouvelle Église est la vérité lesquelles sont mesurées par les
ceptacle de la vie du mental, 470. vêt chacun, 663. - Par être en es­ d'après la Parole, 344. Les extemes temps, 3·1.
C'est le mental de l'homme qui vit prit, il est enlendu l'élat du mental !.irentleur essence des internes, et ÉTElINlTÉ de Dieu, 27 à 3:>. L'é-'
après la mort, et qui alol's est ap­ sépat'é d'avec le corps, ,157. Dans la les uns el les autres tirent la leul' ternitéa été l'origine des temps, 2i.
pelé esprit.; s'il est hon, esprit an­ Parole, l'esprit sign. Je mental de des intimes, 220. C'est d'après son Relativement au"( temps l'infinité
gélique, et ensuite ange i s'il est l'homme, et les choses qui appar­ essence que chacun fait ce qu'il fait, est appelée étel'11ité, 3·'. l'al' l'éter­
mauvais, esprit satanique, et ensuile tiennent au mental, 156. - Voir 145. L'essence ou la nature que cha­ ni/é les anges p.erçoi v~nt la Divinité
salan, ~56. L'esprit de l'homme a MENTAL. cun s'est appropriée dans le monde cluant à l'exister, et aussi quant ù la
été créé de choses finies, qui sont ESI'II\T SAINT (l') n'est pas Dieu par ne peut pas être changée après la sagesse, 3L - Voi'1' l'l\Il11ENSITÉ ET
des substances spirituellcs, 470. Les soi; mais, dans la Parole, par lui mort, 6j·I.- Poil' DIYl:l'E ESSENCE. INFINITÉ.
choses fi.nies, dont il est composé, il est' entendu la divine opération ESSENTIELS (les Irois), qui sont ap­ ÉTHER. Dans les terres et dans les
sont dans le monde spirituel, etonl procédant de Dieu Un et Tout-Pré­ pelés Père, Fils el. EsprilSainl, sont eaux il y a l'éther pal' lequel le globe
aussi été transportées dans notre sent, ~ 38, ,139. La divine opération un dans leSeigneur,~39. Hi7, HO, terraqué est contenu et mis en mou­
lerre, et y ont été renfermées. 470. est, en général, la réformation et la H2. Le Seigneur, la charité et la vement, 30. L'éther ne peut influer
La vie de l'esprit est l'affection de régénération, H2. Par l'Esprit Saint foi sont les trois esseutiels du salut, dans les bronches des poumons à
l'amour et par suite la pensée, 622. il est proprement signiflé le Di vin 450. Ils sont aussi les trois essen­ moins qu'il ne soit entouré d'aÎl', el
L'esprit, après avoir été séparé' du Vrai, par conséquent aussi la Pa­ tiels de l'Église, 712. Tous les essen­ ne devienne ainsi convenable, 833.
COl'PS, vient dans la pleine lilJerlé l'ole; et, dans ce sens, le Seigneur tiels de l'Égiise sont dans la liJmière L'éther influe et efTlue sans affecter,
d'agir selon ses aJl'ections et selon Lui-Même esl aussi l'Esprit Saint, spirituelle, ~65. Il Y a pour une 339. Aucune des qualités de l'éther
les pensées qui en proviennent, 66·1. ·139. Le Seigneul' opère Lui-Même même chose des essentiels c/)mmuns ne peut être élevée à l'une des qua­
Alors l'esprit pense ce qu'il veut, et I,.,s choses qui sont aujoura'hui allri· et aussi des essentiels particuliers, lités de l'aure, 32. - Voù' AnlOs­
veut ce qu'il aime, c'est là le plai­ buées à l'Esprit Saint comme Dieu qui tons font une seule essence, 166. l'\ÙinEs.
sir desa vie,568. L'esprit de l'homme pal' soi, ·153. fln'est nullepartques­ Les cssentiels communs d'un homme ETOILES (les) sont autant de soleils,
est continuellement en société avec tion de l'Esprit Sai.nt dans la Parole II
sont son âme, son corps et son ojlé­ et par suite autant de mondes, 32.
ceux qui sont semlJlables à lui dans de l'ancien testament; il est dit ration,' ~ 6(;. Chaque société du ciel brille parfois
le monde spirituel; et cet esprit, seulement l'Esprit de Sainteté dans ÉT.lNG (1') de feu et de soufre sign. comme une étoile devant ceux qui
par le corps matériel dont il est en· trois endroits, Hi8. Il)' eut pour la \ l'enfer, 635. sont au-dessous du ciel, ~60. Com­
veloppé, es~ avec les hommes dans premil're fois un Esprit Saint, alors ÉTAT (1') se dit de l'amour, de la paraisons avec une étoile nouvelle
le monde natl:rel, 475. Si l'homme que le Seigneur vint dans le monde, vie, de la sagesse, des afl'eclions, qui appal'aÎt dans le ciel aslral, et
ne sait pas qu'il est au milieu lies 158. La Vie procédant du Seigneur des joies; el, en général, du bien fJlli avec le lemps s'obscurcit, H6,
. esprits quant à son mental, c'est est appelée l'Esprit de lJieu, et dans et du vrai, 30. fi y a deux états de 348. Les étoiles sign. les connais­
pal'ce que les espriLs avec lesquels la Parole l'Esprit Saint, 461. - Par la pensée chez l'homme, l'état exté· sances du vrai et du bien, ·198. L'é­
il est en société pensent et parlen t l'Esprit de prophétie il est enlendu rieur et l'élat inlérieur i dans l'étdt toile qui allait devant les sage~ de
. spirituellemenl, au lieu que l'esprit le Vl'ai de la doctrine d'après la Pa­ extérieur l'homme est dans le monde l'odent, lors de la naissance du Sei·
de l'homme, lant qu'il est dans le role, - "'19. - L'esprit qui vivifle naturel i dans l'état intérieur il est gneU!', signifiait la connaissance ve·
corps matériel, pense et parle natu­ la leure est le sens interne 011 spi­ dans le monde spirituel, 806. Les na!)t du ciel, 20:;.
rellement, 475,607. Chaque homme riluel, 192. deux états du' Scigneul' dans te 1.~TIlE (l') en soi est J6ho\"lIh,21.
aUire à lui un espril semblable à l'af­ ESSENCE.cI') suppose l'Être, et c'est monde ont été l'élat de son exinani­ L'Etl'e cu soi·ou 1'1'.lre de Dieu ne
fection de sa volon té et à la percep­ d'après l'Etre qu'il y a l'Essence, l.ion et l'élat de sa gloriJ1calion, ·104. peut êlre décrit, pal'Ce qu'il est au­
tion de son entendement, 380. Après '\8, 2·1. L'Essence se dit de la subs· Les deux riais de l'homme, qui de de~sus de loule idée. de la pensée
la mort, les hommes S'lnt appelés tance et de la forme, 37. L'Essence naturel devient spirituel, sont l'état humaine. "8, 28. L'1~tre Divin est
Espl'its, parce qu'alors ils sont homo et la forme font un, comme l'être et de réfol'mation èl l'(itat de régéné­ l'lh''e m(~me d'ap"è~ lequel toutes
mes spirituels, 570. Tous ceux qui l'exister, ,IlL Une essence sans J'iltion, Hl:>, '106, 571. - De l'état choses sont, et qui doit êlre dan,
sont dans le monde des esprits ont forme n'est autre chose qu'un être des hommes, en général après la toules .choses pour qu'elles soient,
été consociés il des hommes sem­ de raison, 697. L'essence sans la mort, 281. De l'état des nalions ou ~8. L'Etre de la Substance de Dieu
blables à eux dans le monde natll­ forme ct la forme sans l'essence ne gentils dans l'autre vie, :9::>. De l'é­ est le Divin Bien, 624. L'Être de la
rel, 137. Les esprits ne sont pas vus sont ricn ; l'essence n'a de qualité lat de ceux qui viendrout dans la ,:ie de l'homme est la volonté, ,H8.
pal' l'homme; pourquoi? 4n. Sonl que par la forme, et la forme n'est nouvelle Eglise du Seigneur, 354, Eire, devenir et exister sont entre
appelés esprits angéliques ceux qui, un être subsistant que par l'essence, En,NJ)uE (l') existe d'apri:s le cen­ eux co~me la tin, la cause etl'l~frlll,
dan~ le monde des esprits, sont pré· 367. Le' bien est l'essence du \'l'ai, tre, et non vice versâ, 35. Le monde 2lO. L'Etre, à moins qu'il n'y ait
parés pour le ciel, 387. Les esprits ct le vrai est la forme du hien i la spirituel est, non pas dans l'éten­ substance, est un être de raison, 20 i
de l'enfer ne peuvent voir la moin­ charité es!. l'essence de la foi, et la due, mais dans l'apparence del'éten­ c'est-à·dire, quelque chose de pUI'e­
dre chose de ce qui se passe dans le foi est la f(lrme de la charité, 367. due, 475. ment idéal, 505. Entre l'être et l'es­
ciel, 6·1. Un esprit s'ima"'ine être le L'essence de l'amour est d'aimer les ÉTERNEL (l') est infini quant au' sence il faut distinguer comme entre
personnage dont il a sur ~ui le vête­ autres hori de soi, de vouloir' être
II. 34
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l'antérieur eL le postérieur; et J1an­ homme, de quelque nalion qu'il soit, faux ne voit pas le vrai, mais le vrai FEUILLES (les) dans les végélaux
lérieur est plus universel q'!e le pos­ a la faculté de recevoir le don de la voit le faux, 759. - roir MAL ET font l'office des poumons dans les
térieur,2L - roir DWIN ETRE. Rédemption, 7:29. D'où vient à FAUX. animaux, 585.
EXINANITION (l'élal d') du Seigneur l'homme la faculLé de savoir, de 0115. Il est dit taux au pluriel, quoi­ FIA:>lÇAILLES dans les cieux, i47,
• a été aussi son él.at d'humiliation de­ comprendre el de parler rationnelle­ que ce mot pris substantivement n'ait 748.
vant le Père, ~04. Cet état élait aussi menl, 7~9. pas de pludet; mais l'Auleur em­ FIANCÉ. Dans la Parole leSeigneur
celui de sa progression vers l'union, FAIRE PAR sOI-lIlbm appal'lient à ployant les deux expressions falsa et est appelé le Fiancé!. et l'Eglise la
HO. Sans cet état le Seigneur n'eût Dieu seul, 62L fa/sitates, lu premi~rc a été traduite Fiancéc, 122, 252, 183. Une fiancée
pu être crucilié, ~04, - roir GLO­ FAJ.SI.'/ER la Parole, c'esl en pren­ par les taux et la seconde par les porle conlinuellement à la VUl\ de
l',' IUFlC.lTION. dre des vrais, etll)s employer à con­ faussetés, Il laut distinguer entre les son esprit quelque chose dc l'image
faux et les faussetés comme entre de son fiancé, 76:.
EXISTENCE. - roir EXISTER. firmer des faux, 162, Exemples de l'antérieur elle postérieur; l'antérieur
EXISTER çl'), à moins qu'il ne soit vrais falsinés, ~ 62. cst plus universel que le postérieur. FIBRILI.AIRE (la substance) du cer­
d'après l'Elre, n'est pas quelque FAMILLES (les) peuvenl être dislin . 2i. veau, ou suhstance médullaire, con­
chose, 21. Enlre l'exisler et l'exis­ guées d'après une commune res­ siste en de perpétuelles confaseicu­
tence il faut aussi dislinguer comme semblance qu'elles tiennent de leur FÉLICITÉ de la vie éternelle, 73~ lalionsde fibrilles qui sortent des
en tre J'anlérieur et le poslérieu l', 2~ ; premier père, ~03, 52~. - Familles et suiv. La fél~cité éternelle n'appar­ glandes de la substance corticale,
voir EIre. L'Exister de la substance spirituelles, 377. lient pas au lieu, mais elle appar­ 3ïL
de Dieu est le Divin Vrl,!i, 624. Dieu FA:>lATISlIE. Origine de plusieurs tienl à l'l'lat de la vie de l'homme, FIGUES (les) sign. les biens de la
est non-seulement l'Elre en soi, idées et erreurs fanatiques dans Je 739. Les plaisirs de l'âme avec les charité, et pur suite los biens de la
mai:, aussi l'Exisler en soi, 21. chrislianisme, 58, lU, 628. pensées du men lai et les sensations foi dans l'homme naturel, 46,1.
EXPIATION (1') sign. l'éloignemenl FAISCEAUX. Dans le mental Jes biens du corps constituent la félicité éter­ FIGUIEII (le) sign. le bien naturel,
des péchés dans lesquels l'homme se sont liés en faisceaux par les vrais, nelle, 744. La félicité qui ne résuILe 609. Les feuilles de figuiersïgn. les
précipilerail, s'il s'approchait de et les maux par les faux, 38. que des sensations du corps n'esl. vrais de l'homme naturel, 638,
Jéhovah non revêtu de l'ilumain, FAUTE. C'est la faute de l'homme, pas élemelle, c'est une félicité lem­ FILS nE DIEU (le) e'St Jéhovah Dieu
~35. s'il n'esl pas sauvé, 580, 720. porairc qui fiait el passe, et parfois dans son Humain, 92 à !)4, ·135. La
EXTERNE. - roù' INTERNIl.
FABLES (cerlaines) étaient des cor­
,FAUSSETÉS (les) bouchent l'en~en­
demenl, 508. Origine de plusieurs
Il devient infidélité, 74~. rcconnaissance que le Seigneur est
FRSTINS (les) qui sont des délasse­ le Fils de Dieu est le prrmier point
respondances, d'après lesquelless'ex­ fausselés horribles dans l'Église d'au­ lOcnl.s de la charité existent seule'­ de la foi en Jésus-Christ, ainsi la
primaient les hommesde l'antiquité, jourd'hui, 58t, 582. ment chez ceux qui sont dans un foi dans son origine, 342, 370. Il
693, 20~, 202,275. Fables des An­ FAUX (Ious les) viennent de l'en­ amour mutuel d'après une roi serll­ est contre le naturel et le l'ationnel
ciens sur Jesâmes dcs hommes, 47~. fer, 68. Quiconque est dans le faux blable, 433. Les repas ou fcstins de penser que quelque Fils soit né
F.lBULEUI. Il est plus que fabull'ux d'après le mal est en actualité, quant dAns les Anciennes Eglises étaient dc toute élernilé de Dieu, 2(l; et
que Dieu ait engendré un Fils de à son espril, avec les diables dans des repas de la charité ;.principale­ qu'il soit descendu et ait pris l'llu­
toule éternité, 82. Foi fabuleuse des l'enfer, 69. D'un seu 1 faux décou­ ment dans la primitive Eglise CllI'é­ main; c'esl Jéhovah Dieu qui est
chréliens SUI' Irois Personnes divi­ lenl des faux en série continue, lienne, 727, Dans cell.e primitive descend\] el a été fait Homme, 83,
ncs de toute élernité, et sur la Pas­ ,] 32. Dans la lueur naturelle sépa­ Eglise les. festins ~vaient l'lé insti­ 637. L'Eglise Ap,'stolique n'a pas
sion du Seigneur comme élant la rée de la lumière spirituelle, les lués pour qu'on se livrût ensemble reconnu un Fils de Oieu rie toute
Rédemption, nt. faux se montrent .comme vrais et les à l'iJllégres~e du cœur, et aussi pOUl' élel'nilé, mais seulement un fils de
FACULTÉ (la) de savoir, de com­ vrais comme faux, 40. ~nr les faux qu'oll fÎll conjoinl, 433. La' sphère Dieu né d;JUs le temps, 636. - Dans
prendre ct d'être sage est innée chez les vrais non-seulement sont cou­ spiriluclle qui régnait dans ces fes­ la Parole, les ré~énérés sonl appe­
l'homme, 335. L'hommenaîl faculLé verts, mais sonl même oblitérés et tins (-tail la sphère de l'amour en­ lés fils de Dieu, 572, 729.
pour savoir et inclination pour ai­ rejetés, 246. Chez ceux qui lisent la vers le Seigneur, et de l'amour' 11 FII.s liE L'UMlME (le) cst le Sei·
mer, 48. Dieu conserve toujours chez Parole d'après le doctrine d'une re­ l'égard du prochain, 433. Festins i!neur quant à la Parole, 92, 27~.
l'homme, même chez Je méchant, ligion fausse, les vrais de la Parole daITs les cieux, 72l2, 7,14. Pal'Ie signe du Fils de l'homme rlans
la facullé de comprendre et l'incli­ sont comme dans l'ombre, et les FEU (le), dans le sens spirituel de Je Ciel il esi enlendu J'apparilion
nalioll à aimcr, 70. Il Y a deux fa­ faux comme dans la lumière du jour, la Parole, sign. l'amour; le feu dc du Divin Vrai dans la Pat'ole d'a­
cnllés ou deux parties du mental, 232. Le faux de religion, conlirmé l'au lei ct le feu du chandelier dans près le Seigneur, ~98.
la YOIOnlé et l'enlendemenl, (lOI, par l'homme, resle et ne peut être le tabernacle, chez les Israélites, ne FltS DE MARIE (le) est proprement
658. Description des propriétés que extirpé, 254. Les maux accompa­ repl'ésentaienl pas autre chose que l'Ilumain que le Seignèur Il pris,
chacune de ces facultés a par elle­ gnent les faux, et les faux s'aLLn­ 1", Divin Amour, 35, Le feu sign, le 92, Celui qui croit que le Scigneur
même, 658. Chez lout homme il ya ehent aux maux, 284. Le faux, qui Divin Bien de l'amour, 68~, 686. est seulement le fils de Mal'je, im­
la fallulté ùe recevoir la sagesse et n'esl pas le faux du mal, peut être Le feu infernal sign. les plaisirs plante en soi différentes idées qui
l'amour qui procèdent du Seigneur, conjoinlllu bien, 378. Lorsque le donl brûlent les infernaux, 455. Le sonl dangereuses et destl'ucLives de
7~8. L'homme a la faculLé de se con­ faux touche le vrai, c'esl comme feu vu dans les enfers est la colère son salut, 342. De ce nom comrtInn
joindre au Seigneur, et de conjoin­ lorsque la pointe d'une aiguille lon­ s'emporlant contre ceux qui contre­ de Fils 'de Marie, qui est dans la
~fe le Seigneur à lui, 7~8. Tout che une fibrille de nerf, 258. Le disent, 159. ibouche de tous, ont influé dans l'iE­
1

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entre dans les membres du corps, vient duSeigneurseul,359. L'homme
f:!Hse plusieurs énormités, 9~. Il est FLAMBEAU (le) de la Parole est la 343. La foi vraie et unique, c'est la peut s'acquérir la foi, 3;;6. - f/oir
vrai que le Seigneur a été His de Doctrine, 227,228. foi au Seigneur Dieu Sauveur Jésus- CUARITÉ ET FOI.
Marie, mais il n'cst point vrai qu'il FLAMME (la) de l'épée qui se tourne Chrisl ; el elle demeure chez ceux FOI UE LA VIEILLE ÉGI.1SE, ou
le ~oit encore, ~ 02. de côté el d'autre, - Gen. IiI. 2~, ­ qui croient qu'il est Fils de Dieu, le ÉGLISE n'AUJOUIIU'nul. Dans celle foi,
FIN (la) est l'intention, ce qu'on sign. le divin Vl'ai dans les tlerniers, Dieu du ciel el dc la!erre, el un avec qui dans sa formeinlerneeslen trois
se propose, 374,523. Il ya Irais qui peut êlre lourné de la même ma­ /e Père, 378, 37l). La foi en un seul aieux, et dans la forme externe en
choses qui se suivent en ordre, la nière, 260. La flamme esllc loul dans et vrai Dieu fuit que le bien est aus,i lin seul, il ya des faussetés en foule
lin. la cause et l'elTel. 67. La Hu la lumière, 388. La flamme n'est au­ dans la forme inlerne, cl la foi en un ·178. Par l'introduction de celle foi
n'est rien, si elle n'a en vue la cause tre chose que de la fumée embrasée, faux dieu fait que le bien esl le bien dans les Églises Chrétiennes, tout
efficiente, et la fin et cnlle cause ne ~59. seulemenl dans la forme exlerne, ce bien de la charilé et tout vrai
sont rien, s'i! n'en résulte un elTet, FLATTERIE. Origine de toutc fialle· qui n'est pas le bic 11 en lui-même, de la ·foi Qnt été bannis, cal' ce
67,387. La fin et la cause peuvent rie,592,~H,U7. 652. La foi salvifique esl la foi au bien et ce vrai ne séjournent en au­
être agitées abslractiycment dans le FLEURAlSO~ (la) dans le menlal hu­
Seigneur Dieu Sauveur Jésus-Christ, cune mani'ère avec le culle menlal
menlal, mais loujours p'Jur quelque main est faite par la chaleur et la 337 à 339. 381,. La vie el l'essence de trois dieux joint au culte oral
ell'et que la fin a en .vue et que la lumière spiriluelles; celle fleuraisoll <le la foi sont le Sei~neur, ainsi vicn- d'un seul Dieu, 63--1. La foi d'aujour­
causc pl'Ocure, 67. Dans toute chose eslla sagesse ell'mteUigence, 39;2. nent du Seigneur, ;:s1,7. C'est une loi d'hui empêche de voir avec clarté
complèle il y a fin, cause el elTel, FI.EUIIS (les), dans les végélaux, de l'ordre, que l'homme doive s'in- les vérités qui sonl dans la Parole,
1·10. La lin, la caUse et l'effet sont sont les moyens de décant0!' le suc, lroduir'e dans la foi par les vérilés 6·18. L'idée de lrois Dieux inlroduil
aussi appelés fin premièl'e, fin qui en esl le sang, el d'en séparer d'après la Patole, et dans les biens une foi slupide, ~83. La foi en un
moyen ne et fin dernière, 2·10. La les parlies grossières d'avec les par­ de la charilé par les bonnes œuvres, Dieu invisible est en aClualité une
fin première et la fin dernière con- ties pures, 585. Certaines fieurs 7·1. Les vérités, dont se compose la foi aveugle, parce que le menlal hu­
tiennent en elles les fins moyenncs, s'ouvrenl au lever dusoleil,et sefer­ foi au Divin Humain du Seigneur main ne voit pas son Dieu, 339. La
·152. La fin par les causes moyennes ment au coucher du soleil; pourquoi? Dieu Sauveur, sonl loules comme foi d'aujourd'hui a pour conséqucnce
produit les elTels, 374. celui qui 308. des éloiles qui par leurs lumières que Dieu est la cause du mal, 489.
aime la fin aime aussi les moyens, FOI (la) est la forme de la charité, se manifeslenl et lui donnenl une - La foi sans la chariLé n'est poinl
1,3. Quiconque est dans la fin esl 367, 386. La foi dans son essence
forme. ~37. L'homme tire celle roide la foi, 392. La foi n'est pas la foi, si
aussi dans les moyens; car dans est la vérité, lU, 3~7, 318, 377, la Parole au moyen ..le sa lueul' na- elle n'est pas conjoinle à la charilé,
lous les moyens il y a inlimement 385; c'est la vérilé dans sa lumière, turelle, dans laquclle elle esl sciencc, 336, 355, 367, 377, 387. La foi sé­
la fin, qui mel en aclion el dirige 3M). La foi esl la vue spirituelle que pensée ct persuasion; mais le Sei- parée de la charité est comme la lu­
les moyens, ~3. Dans l'univers les Dieu est, 22, 3H, 346. Elle n'est au­ gneur, chez ceux qui croient en Lui, mière de l'hiver, el la foi conjoinlè
fins, les causes elles elTels sont con· Ire chose que le complexe des véri­ fait qu'elle devient conviction, assu- il la chàrité est comme la /umièl'e
lenus dans un enchaÎnemenl indis- lés qui bl'illent dans le mental de rance et confiance, ~37. Commenl du prïmlemps, 385, 6,18. La doctrine
soluble, 47, 2~0. L'elTel ne peut pas l'hOllllne, 346. ElIc consiste à pen~ la roi nalurelle, qui n'esl qu'une que la foi seule sauve, et que per­
être perfeclionné de manière à de- sel' sainemenl de Dieu el des choses pers\lasion, devient la foi spirituelle, sonne ne peut faire le bien par soi­
venir comme sa cause, ni la cause essentielles de l'Églse, 62,1. La foi qui est'la reconnaissance elle-même, même, empêche qu'il n'y ail péni­
de manière à devenir comme sa fin, esl le vrai que l'hQmme crojl d'après li. La foi est formée par cela que lence chez les Réformés, 561. La
32. La fin de la création a été le ciel, le Seigneur, 712. Par elle il est en­ l'hommes'adresseauSeigneur,s'ins- Foi,l'Impulaliou et le Mérile du
angélique d'après le genre humain, lendu toul vrai quc l'homme, d'après lruil des vérité d'après la Parole, et Christ, dans l'Église d'aujourd'hui,
par conséquent l'homme, 66, 773. le Seigneur, perçoit, pense et pro­ vit selon ces vérités, 347, 348. L'a- sont un, etpeuventêlreappeléslriun,
La fin première et fin dernière du nonce, 365, 392. Elle cstla conjonc­ hondance des vérités, liées ensem- car!'i l'un Jes trois élllit ôté, la lhéo­
Sei~neur est le salul el la vie éter- lion ave.: Dien par les vrais qui ap­
ble comme en un faisceau, exalle el logie d'aujourd'hui deviendrail nulle,
nelle des hommes, ~52. - roir pat'Iicnnent à l'entendement el pcrfectionne la foi, 349. Les vél'Îtés 626, 627. Celle foi n'est pas la foi
CAUSE; EFF.t:TS. par suile à la pensée, 369. ta de la foi, quclque nombr0uses chrétienne, parce qu'elle n'esl pas
FINI. Toul cc qui a été créé esl foi et le nai fonl une ~eule qu'elles soienl, et quclque dill'érenles d'accord avec la Parole, et l'imputa­
appelé fini respectivement il Dieu chose; le bien dc la foi est comme qu'elles soienl, fonl un pal' le Sei- lion de celle foi est vainc, pnrce que
qui esl inlini ou non !lni, 29, 33, l'âme, et les vrais en fonl le corps, sneur, 354. Dans son essence la foi le mérile du Christ n'est pas impula·
470. L'infini ne ~eut créer autre 618. La foi de l'Eglise sur Dieu est esl spirituelle, maisdanssaforme elle bic, (j27. Celle foi esl décrite dans
chose que le fini, 1,70. Comme comme l'âme du corps, cl les doc­ esl nalurelle, 339. Quand l'hum me l'Apocalypse pa~ le Dragon, el la foi
l'homme esl lini al pense d'après lrinau~ en sonl comme les membres, est dans la foi spirituelle, il est alors de la Nouvelle Eglise par la l'emme
des choses finies, si le fini qui est ·177. La foi de chaque Eglise est aussi dans la fUI nalurelle, Cilr la foi enl'eloppée dU soleil, SUI' la Il\le de
adhérent à sa pens~e élail enlevé, il comme une semence d'où sorlent spil'Îluelle est inlél'Îeuremenl dans la laquelle il y avait douze éluiles, 6"8.
percevraiL comme si le reslc n'étail tons ses do!!mcs, H8, 338. Telle est foi nalurclle, 360. C'eslla fui el la vte - La foi pnremenl naturelle. ou la
rien, 29. Le finiesl lout à fait inca- la foi d'une Eglise, telle est sa doc­ selon la foi qui instaurenl et fonll'E- foi privée de' l'essence spiril uelle,
pab/e de voir l'Infinité de Dieu, 28. trine, H7. La foi enlre dans toutes !?Iise chez l'homme, 2"5. Rien de la 1n'est point la foi, c'est seulrment
Les finis sont les réceptacles de l'In- et dans chacune des parties du sys­ loi ne vient de l'homme, mais loul unc persuasion ou delascience,339,
fini, 33. lème Lhéologique, comme le sang

1 ­ -

- 534­ - 535­
345. L'homme purement naturel, et gneur, c'est la ·reconnaissance qu'il 20,37. La forme humaine n'est pas les vrais chréHens s'aPllelaienHrères "

morl. quant à la foi, peut penser, cst le Fils de Dieu, 3<12; voir FILS autre cbose que l'image du Ciel, 739. dans le Christ, 434,636.
parler et enseignel' sur la charité et DE DIEU. La foi de la Nouvelle Église Le Ciel angélique d1lnssa plus gr'ande FROMENT (le), - Maltb. VIIl. 29,
SUl' Dieu, mais non d'après la foi, est que de toute éternité il n'y a eu effigie est fa forme de l'Ordre Divin, 30, - sign. les vrai's et les biens de
ni d'après la charité, ni d'après Dieu, qu'une seule Personne Divine; qu'il 65. L'homme a été crée fOl'me de 1'01'­ la Nouvelle Église, 78<1.
38<1. Un langage babituel d'après la ya une Divine Trinité unie dans une dreDivin,65. L'amour opèl'e dans la l"nucTIFICATION perpél uelle du bien,
mémoire, quoique non d'après la Seule Personne; cette foi est diri­ forme ct, parlaforme37. Ilaélécl'éé et conséquemment de l'amour, 7·18.
pensée et l'.intelligence, produit, une r,ée vers Dieu visible et aece:;sible, des formes pour recevoir l'amour el FRUITS (lesl sont les bonnes œu­
espèee de foi, 77. Si la foi est fausse, dans lequel il y a, eomme l'rIme est la sagesse, la charité et la foi, le bien qoUe le Seigneur fail par l'bomme, et
elle sc prostitue avec loul vrai de dans le corps, Dieu invisible el inac­ etlevrai,qui ne son l pointcréaules; les que l'homme fait de soi-même d'a­
l'Église; elle le \ourne à gauche et cessilHe; elle Lui attribuetoutepuis­ menlals humains et angéliques sont près le Seigneur, 462.
le falsiGe, et elle rend l'homme in­ sance d'impuler, et aussi d'opérer ces formes, 10. Chacun reçoil selon FUll\ les maux est la pl'emière chose
sensédanslesebosessphituelles,177. les effets du salut; elle Le reconnaît sa forme la vie qui procède de Dieu, de la charité, 535.
- Il Y a la foi vraie, fa' foi bâtarde toutàlafoiscommeCréateul',Rédemp. 366. Celle forme, pal' laquelle il esl FUMÉE (la), vue dans les enfers,
et la foi hypocrite. Lafoibâlardeest leuretSauveul';elleenseignelapéni­ entendu l'état de l'homme quant à sorl des faux confirmés pal' les rai­
celle dans laquelle les faux ont été tence, la réformation, la régénél'a­ son amour et à sa sagesse, produilles sonnements, ~59, 504. - Voir
mêlés aux vrais, 315, 346, 380, La lion, el ainsi la rémission des pé­ varialions, 366. Laforinedel'bomme, Fl.HUŒ.
foi hypocrite ou pharisalque esl la chés, l'bomme y coopéranl; une qui a été inlroduite par les élats de sa GAIlIlIEL et MICHEL ne sonl pas les
foi de la bouche el non du CŒUI', imputalion du liien et du mal, et en vie, varie les opéra lions, 366. L'bom­ noms de deux personnes dans le
3n, 346, 381. La foi prosliluéc est même temps de la foi; que Jé5us­ me qui divise le Seigneur, la charité ciel; mais par ces noms sont enten­
celle qui provient des vrais falsifiés, Christ est Dieu Rédemptcur ct Sau­ el la foi, n'est pas une forme qui re­ dus Lous ceux qui, dans le ciel, sont
31:';, 3<16, 380. La foi adultère esl veur; que l'homme a le libre arbi­ çoit, mais il est une forme qui délruit, dans la sagesse concernant le Sei­
celle qui pr'ovientdesbiensadullérés, lre dans les choses spil'Îluellcs; ct 367. La forme n'esl un être subsistant gneur el l'adorent, 300.
3.15, 346, 380. La foi bouchée ou elle conjailli. la foi au Sej~neur el la que par l'essence, 367. Sans la Gfi'iÉRATION des bommes, 92, '103;
aveuglt' eslla foi des choses mysti­ charilé à l'égal'l.lduprochain,comme forme, il n'y a pas de qualité, 753. voir AMIl. Dans la Parole les géné­
ques, que l'on croit, quoiqu'on ne deux choses inséparables, et cons­ 1 La qualité ne vient pas d'ailleurs quI' rations naturelles sign. des généra­
sacbe pas si elles sont des vrais ou titue ainsi la religion. En tout cela de la forme, 53. - roir ESSENCE; lions spirituelles, 583. Tout ce qui
des faux, ou si elles sont au-dessus elle est enlièremefll opposée il la foi SUDSTANCE. se dit de ~a génération naturelle,
Je la raison ou contre la raison, de la précédente Eglise, 6~7, II est FORMULE DE CONCORDE (la) établit peut sc dire de la génération spiri­
315, 3.-16. La foi erratique ou vaga­ maintenant pel'Cnis d'enlrer intellec­ solidemenl que la nalure humainedu tuelle,5S.-I.
bonde esl la foi en plusieurs Dieux, luellcment dans les arcanes de la Cbrisl a élé élevé à la Divine Majeslé, GENJ.:SI'. Les ~.rs Chapitres ont été
31,3, 3~6. La foi louche eslla foi en foi, 508. - Voù' NOUVELLE ÉOLlsrL ~Ol ; et que dans le Christ Dieu esl extraits de l'Ancienne Parole par
un aulre Dieu que le vrai Dieu, el FOiE (le) élabore libremenlle sang, Homme et l'Homme est Dieu, H2, Moïse, 279.
~37. l\Jais celle Formule de concO/'­ GEt'EvIÈn:, 8~3 ..
chez les chréliens, en un aUlre Dieu
que Ic Sci~neur Dieu Sauveur, 31:),
3'.6. La foi visionnaire ou à rebours
496.
FONCTIONS. Il Y a dans le Seigneur
deux fonclions, la fonclion saéerdo­
t
de, su,' l'ortbodoxie de laquelle ju­ GÉ'i1F. célesle des hommes de la
renl aujourd' hu i lesProteslan ts-Évan­ Très-Ancienne Église, 202, Il règne
géliques, ense:gne que l'homme n'a toujours parlout un génie commun
esl l'apparence tlU faux comme vl'ai laie et la fonclion royale; toul ce
d'après une ingénieuse confirmalion, que le Seigneur a fait et opéré d'a­ pas le librearbill'edanslesehosesspi­ parmi les peuples d'une même lan­
345, 316. Il n'y Il aucune foi chez /ll'ès le Divin Amour ou le Divin rituelles, 356, 463,484,503. Elle met gue,813.
les mécbants, 382 à 384. Bien, il l'a fait et opéré d'après sa la confession de lèvres à la place de GIlNTILS (les anciens) ont reconnu
FOI DE LA NOUVELLE ÉGLISE. Elle fonction sacerdotale, ct tout ce qu'il la pénitence aCluelle, Elle déclare une Déité suprême, qu'Otl nomma
est comme la porte par laquelle il y a fait d'après la Divine Sagesse, il que c'est une damnable. irlolâtrie, si Jupiter (Jovü) , mot dérivésansdoute
Il eutréc dans leTempleduSeigneur, l'a fait el.opéré d'après sa fonction la confiance et la foi du cœur sonl de Jéhovah, 9, 27:>; comme ils pen­
-1. - Forme universelle de celle foi, royale,·f H. II y a des fonctions dal\s placées aussi sur la nalure humaine saient malériellement à Dieu, et par
2. - Forme singulière, 3 - L'Elre le ciel, 6!:14. du Cbrist, 798. Et enfin elle admet conséquent aussi aux allributs de
Je la Foi de la Nouvelle .Égli,e est : FO'iIlEME~.TS (les) de la muraille de le dogme exécrable de la prédeslina­ Dieu, ils ont fait non-seulementlrois
.1 0 La conGance au Seigneul' Dieu la Nouvelle Jérusalem s.ign. les dl)c­ lion,798. . dieux, mais une multitude de dieux,
Sauveur Jésus-Christ, 2° L'assurance lrinaux de la Nouvelle Eglise d'apl'(:S FONTAINE (la) de Jacob, sign. la jusqu'à plus de cent; car de chaque
que celui qui vil bien et cl'oil selon le sens de la leltre de la Parole, 200, Parole, ~ 90. Boire des eaux de la alln bu l ils faisaient un Dieu. 623.
les rè!-(Jes esl sauvé par Lui. L'Es­ 217. fonlaine, c'est êlre instruii des vrais, Tous eeux qui croient en un Dieu et
sence de celle foi esl la vérilé d'a­ FonfiT (la) sign. la science, 200. el des biens au moyen des vrais, el vivent selon les préceptes de leur
près la Parole. Son Exislenee r,st FonmTIoNs. Comrnentellesse fonl, ainsi avoir la sagesse, 693. religion sonl sauvés, ~07. Les Gen·
1° la vue spirituelle; 2° l'accol'LI de~ 28. Formation de la foi, 3.-17,318. FR,ITERNITÉ CHnl~TIE"i'lll (veille),459. tils, de quelque culte qur, ce soil,
vérités; 30 la conviction; 4° la rc­ FOR)(J; (la) unique, la l"orme même, Fralernité spirituelle, 431. Fralerni­ ont en aversion le Chrislianisme
connaissance ~ravée dans le mental, la forme première, c'est Dieu, cl té avec les satans. 380. uniquemenl à cause de la foi en 1 rois
3H, Le ~c,· poml de la foi au Sei­ celle Forme est la forme humaine, FRÈRES. Dans l'Église Apostolique. Dieux, ·183. Des nalions ou Gentils
\
1

- 536­ - 537­
dans le monde spirituel, 835. - roir GOUTTE SEnEINE. La Foi bouchée
NATIONS ET PEUPLES. et le juste pour soi et pour le monde, n'a eu aucune connaissance jusle
ou aveugle peut être comparée à la et nullement pour le bien et pour le du Seigneur; 30 la passion de la
GÉo~iÈTnlll (la) enseigne qu'il n'y a goulle sereine, 346, 620, 6i5 ..
rien de complel.; ni de parfail, qui ne juste, 423, Le mal héréditairc vient el'oix il été prise pour la Rédemption
GOUYERNEMENT (le) dè trois Pcr­ des parenls, qui lransmellent aux elle-m~me, 378. C'est de la foi en
soilll'ine, 387. Il Y a dans la géomé­ sonnes Divines dans le Ciel, scrail
trie différentes séries qui vont jus­ semblable au f(ouvernemenl de trois cnfanls l'inclinaLion au mal dans le· trois Personnes Divines que sont
qu'à l'infini, 3L quel ils ont élé eux-mêmes, :\69, sorties tant d'énormes hérésies sur
rois dans le même royaume, H~. 520, :>21. 822; mais il dépend de Dieu,23.
GERMINATION. D'où pr.oviennenl. son GRACE UIVINE (la) est un. attribut
commencement et sa perpéLuité, de l'Essence Divine, ·161. Elle est in­ chacun de s'adonner il ce mal, ou IhlllITIIlRS (lcs) du Seigneur sont
499. de s'en relirer, <169. Ce lOa 1uf(ildans ceux qui ont la foi en Lui, et qui nc
finie et éter'nelle ; du côté de Dieu l'homma.el sur l'homme, s'il agissait sont pas dans les maux dc la vie,
GLlNDE PINÉALE 697. elle demeure éternellemenl ; du côté
GLANDULAIRE (subsLance) du cer­ de l'homme clle peut être pcrdue, si pal' l'homme, l'hommc ne serait pas 729.
vcau,354. réforma ble, et il ne semil pas coupa­ r·J/lIlOS. Le Seigneur est appelé Hé­
l'homme ne la reçoit pas, ·16/. bIc, ·15". Les lJlaux héréditaires dans ros, ct Bél'os de guerre, - Ésaïe,
GLAUCOME,346. GIlÈCE, 202, 27.).
GLOBE TERRAQUÉ. tn quoi il con­ lesquels l'homme nail sont princi­ XLII. ~3. lX. iJ, - parcc qu'il a vain·
GIlECQUE (1'~lise) son erreur, ~53, palcment sortis de l'amour de domi· cu seul les enfers sans le secours
sislc, 33. Par quoi il est contenu el 64'7. - roir gGLISE GIlECQUF..
lOis cn mouvement, 30. - roi?' ner SUI' lous, et de l'amour de pos­ d'ancun ange, ·116.
GnÉLE (la) sign. le faux infernale, séder les richesses de lous, 1,9R, 662, 1IIl·rÉnoGiiNE. Ce qui est hétérogène
ÉTHEII. 635.
GLOIIIE (la) sign. le sens spiriluel 822, 823. C'est dans ces deux amours cause des 10urmenLs, au diable dans
GRENOUILLES (les) ,sign. les raison­ que le mal hérédiLairf' habite dans le ciel, et LI l'ange dans l'enfer,
de III Parole, ~ 98, 27 ~, 77ü; et la nements qui pl'Oviennent de la cupi­
transparence de cc sens pal' le sens dité de fatsifiel'Ies vrais, 635. sa plénitude, 822. L'homme naît non 622.·
de la leLlre, 27·1. Quand il s'agit du pas clans les maux eux-mêmcs, mais Hmoux (les) représenLent les pen­
GUElIl\ES (les) de Jéhovah ,sign. Ics seulement dans l'inclination aux sées de ceux qui ne l'eulenl pas et
Seigneur, la Gloire sign. le Divin combats du Sci:.meul' contre les en­
Vrai uni au Divin Bien, ·128. La fers et lcs l'icLoires qu'il remporlait maux, mais portée plus ou moins ne peuvent pas percevoir le vrai,
GloÎl'e, dans laqueJIe le Seil;neul' doit sur eux, quand il viendrait dans Je v,jrs des maux particuliers; c'est mais qui pcrçoiventseulemenLlefaux
venir, sign. le Divin Vrai dans sa Monde, 265. C'était le nom d'un des pourquoi, apl'ès la morl, nul n'est 42­
lumière, dans laquellc est le sens livres de l'Ancienne Parole, 279.
l,
"
,i
jugé d'après quelqucmal héréditaire, 11 IÉnOGLYPIIES dcs Étr)'pLiens. Ils
spiriluel de la Parole, 780. Pourquoi mais chacun est jugé d'apl'ès les provenaient de 1:1 science des cOITes·
GnlNAsEs dans Ir. Monde spirituel, maux actuels qu'il a lui-mêmecom· pondances, 201,20::;,833.
il esl dit, dans Esaïe,IV.5,sl!.l·tonte 35,~32,436,459,69r,,697.
g loire un~ couverture, 2~ 3. mis, 52·1. Ce pcnchant au lIIal e~t HOLLA~ll.IIS (les) sonL plus que tous
FI. La. leLLre H, ajoutée aux noms bl'isé uniquement par la nouvelle Il'S autres dans l'amour du commcrcc
GLORIFICATION (la) du Seigneur a d'Abram et de S:lI'aï, sign. l'Infini et
élé l'un~on de son Humain avec Jc l'Éternel,278. naissance que donn(~ le Sei~neur, commc fin, l'argent élant seulement
Divin de son Père, union qui a été sans laquelle il s'accroitdanschaque le moyen, et cet amour esl spirituel,
I-lAnlTunE (l') fait une seconde na­ génération succcssive, 521 . Tous les 801. Ils liennentplllsfcrmementque
successivement faite, et a élé pld· lure; 5H3. L'hahitude de ne pas faire
nement achev~e par )a passion de la s'inYélère chcz l'homme, et amène un maux vers lesquels J'homme incline les aulres aux principes de leur re­
croix, ,f26, ,f2B, 97. Etat de glorifi­ non-vouloir, 56~. par naissance out élé inscJ'ils dans lilZion, cl ils ne s'en écarlent poinl,
caLion du Seigneur, ·104; voir EXI­ la volonté de son homme ùaturel, 202. Ceux qui ont mené dans Ic
HAINE (la) pousse à la vengeancc, 6:>9; ces maux, cn tanLquel'homme monde quelquc vie de la charité sont
NANITION. Le Seigneur était dans cel qui inlérieurement fomenle le meur.
éLat quand il fut transfiguré devant Ire, 612. L'homme qui n'est pas ré­ en lire de ceUe volonté, influent prépal'és pou l' le ciel, IOI'squ'i1~ sont
sc~ lrois disciples,IO~. Glol'iflcalion génét'é n'est que haine conlre loutes dans ses penséc~, 6~9. - rob' dans le monde spil'it.uel, et devien­
ou célébration du Seigneur, 625, les choses quiapparliennenLàlacha­ MAL. nent ensuite plus constanls (lue les
738. HÉIlÉSIES (toules les), qui ont été autres, 802; voil' aussi, 72, 61.
rité,593. . et sont encore dans le monde CIHé·· HO~IICIJ)E. Pal' les homicides, dans
GLoRIFIEn, c'est faire Di viII par l'u­ FI A~IDOUnGEOJS, 8·16 .
nion avec soi, HO. Le Seigneur a Lien, sont nées de ce que les appa· un sens llalurcllarge sont entendues
H.IRMONIE l'nÉÉ'rADL1E, 696. rences du l'l'ar ont été prises pour les inimiliés, les haine et les ven­
gloriflé son Humain et l'a rendu FlÉnRAIQuEs (leLLres), 24'/,278.
Divin de la même manière. qu'il des vrais réels, et ont confirmées, geances, qui respirent la mort, car
HÉLICES perpéLuelles dont se cam· 254. Les hérésies elles-mêmes ne en elles est caché l'homicide, 309.
régénèl'e l'homme et Je rend spi­ pose 1'0rganisIIJespiritueJ du cervea u,
riLuel, ~05, 68·f. Rendre l'homme 578. damnent pas; mais ce qui damne, DUlls le sens spirituel, par les homi­
spirituel, c'est le glorifier, 599. c'est quand on confirme les faussc­ cidcs sont entendues toutes les ma­
HÉLICON, 692, 693. tés qui sont dans l'hérésie, eL qu'on nières de tuer et de perdre les âmes
GonESCHAl.K, 486. IIÉMIPLEXIE, 367.
GOG sign. le culte externe sans a une "ie mauvaise, 25·'1. Les héré­ des hommes, 310. Dans le sens cé­
IJÉ~IOIlROJj)ES (les) sign, lesalllours sies ont principalement proflué de IcsLe, il est enlendu se mellre témé­
l'inlel'l1e,200. naLurels qui, séparés de l'amOUr spi­
GounnE immense entre le cirJ cl riluel, sont impuI'b, 203. gens sensuels, 1,02. Les causes df\ rairement en colère contre le Sei­
l'enfcI', 56, 455, 569. En quoi il tant de déclJirf\menls et dc séditions gneur, l'avoir en haine et vouloir
IIÉR.w.lTE,693. dans l'Églisc, dès ~on cnfance, ont dl1t)' ui l'e son nO)11, 3·1 1.
consistc,i7:>. Pourquoi cc gouffre HÉnÉDlT.l1RE (pal' l') lout homme
exisle,7i. été principalement ces trois: ·1° La HO'DIE (1') a été créé t'orme de 1'01'­
lient de ses parents de faire le bien Trinité n'a pas été comprise; 20 on dre divin, 65 Ù 67. Il n'est point la
- ~38 - - :.i3{1 ­
vie, mais il est un réceptacle de la externe est l'enfer dans la fottne la de la réception et de la conjonction ; luel, et pal' suile il regarde les
vie qui procède de Dieu, 470 à 47-1, plus petite, 6·12. L'homme inlerne et, en conséquence, l'homme ne naît choses spiriluelles comme des chi­
692. 11 est ainsi le réceptacle de l'a­ chez les méchants a été conjoint aux dans aucun amour, ni dans aucune mères, '133, 276, 381, 474. Il ne
mour et de la sagesse, et à propor­ diables dans l'enfer, el chez les bons science, ni même dans aucune puis­ peul êlre pel'suadé que la Parole
lion qu'il les reçoit, il devient l'i­ il a été conjoint aux anges dans le sance d'aimer et d'êtrc sage pal' lui· est le Divin Vrai même, renferment
magc dc Dieu, 48,692. L'bomme ciel, 45:5,607,610. La conjonction même; c'esl pourquoi, s'il allribue la Sagesse Divine et la Vie Divine,
est un organe récipient cie Dieu; el enlre les hommes el les anges et es­ tout bien de l'amour et tout vrai do parce qu'il la considère d'apl,ès le
il e~t organe selon la qualité de la pl'ils est très-élroite. 607. Si les an­ la sagesse à Dien, il devient Bomme slyle, dans lequel il ne voit ni celle
réception, 34. L'homme tout entier bes et les esprits se reliraient de vivant; mais s'il se les alll'ibue à sagesse ni celle vie, '191, 200, ..\01.
n'est autre chose qu'une forme 01'­ l'homme, l'homme lomberait mort lui-même, il devient homme mort, L'homme purement naturel ne pense
ganisoe pour réceplion de la cha­ comme ulle souche, H8, G07. Dieu &8. Tout homme après la mOïlvienl aux Divins Vraisqued'aprèslesmon­
leur et de la lumière, tant du monde opère continuellemenl la conjonc­ dans le monde des espt'ilS, et e.,;t ab­ dains, ainsi d'après les illusions des
nat urel que cl u monde spirituel, 472. tion de l'amour et de la sagesse chez solument semblable à ce c;u'il était sens, 2!)7, ..\02,..\70. Il regarde comme
L'homme est homme, non d'après l'homme; mais l'homme, s'il ne auparavant, '120; il esl en parfaile dl's fol ies leschosesqui appartiennenl
sa face humaine et son corps humain, tou rne pas ses regards vers Dieu, et forme bumaine, 7!)2, 793. Après la à l'espril ou les spirituels, 38·1. Il
mais d'après la sagesse desonenlen­ ne croiL pas en Dieu, opère con ti­ morl, l'homme régénl~I'é vient d:iI1s voit 11 contre-sens loul ce qui est
dement et la bonté de sa volonté, nuellemenl la division, 4-1. Dieu esl le ciel vers le Seigneur lui-même; spirituel, 501. 11 peul voiries maux
417. Par créalion l'bomme est en dans lout homme, tant méchant que quoiqu'il soit mort vieux, il l'evient et les hiens chez les autres, mais il
très-pelitl'effigie, l'image ct le type bon; mais l'homme n'est pas dans dans le malia de son ;îgc, 769. ne voit aucun mal chez lui, 56~. Le
du grand ciel, 739. Par ses pa·rents Dieu, s'il ne vit pas selon l'ordre, Homm 1~"fElI;\"E ET 1I0~DIE EXTEI\'1E, vrai, qui en soi esl Je vrai, ne peut
il naît dans les maux de tout genre 70, 7..\. Dieu ne peut pas plus êlre L'homme interne e~t celui qui esl êlre niconnu ni reconnu par l'homme
570. Quand il nall, il esl plus bruie aLsent de l'homme, que le soleil nc appelé homme ;:pirituel, paroe qu'il purement nalurel, et ue peul êlre
qu'aucun llOimal, mais il devient peul l'êlre de la lerre par la ehale:Jr esl dans la lumière du ciol, lumière donné pat' Dieu à cet homme, parce
homme par les instructions, qui à et la lumière, 70. L'homme seul re­ qui est spirituelle; cl l'homme ex­ que cc vrai lombe dans un l'écepta­
mesure qu'elles sont reçues forment çoit immédialement du Seigneur la terne est celui qui est aopelé homme ele relOul"Oé, el devient le faux,7:ï~,
son menlal, 4H. L'homme esl né lumière el Irt chaleur spil'ilueltes, nalJrel, parce qu'i1 est. d,JUS la lu­ L'homme naturel avant la régénéra­
afin qu'il vive non pour lui seul, e'esl·à-dire, la sagesse el l'amour, mière du monde, lumière qui est. lion est divisé on inlerne·et exlerne,
mais pOUl' les autres, .!I06. Tout ..\73. L'homme a la facullé de fermer nalurelle, 401. L'homme intemedoil 592. L'homme interne naturel doit
homme n'est composé que de choses el d'ouvrir la porte entre les pensées d'abord être réformé, et pal' iui d'abord Nre régénéré, et par lui
qui sont dans la terre, el d'après la et les paroles, el. enlre les inlen~ions l'homme exleme ; et ainsi l'homme l'homme exleme, :593. L'horume na­
terre dans les almosphères, 470. et les actions, 566. Toulesleschoses est régénéré, :591 à 59;). L'homme turel avec ses convoilises doit êlre
L'homme dans l'état terreslre peut que l'homme veut, et loulcs celles externe ne devienl inteme, ou ne domplé, subjugué etl'cLourné, 574.
être comparé 11 un vel', et dans l'élat qu'il comprend, inlluent du dehors, fail un avec l'interne, que quand les BO)1.I1" SENSUEL (l') est bOll:me na­
céleste à un pu pillon, ·12, 4,9, 362 ; les Liens qui appartiennent à conyoitises ont élé éloignées, 326. turel au plus has degré, 402. Est ap­
5iL L'homme a été créé de lelle l'amour el à la charité, et les vrais Quaud l'bomme inleJ'l1C veut bien, pelé sensuel celui qui juge toules
sorte qu'il est ell même temps qui apparlÏennentiL la sagesse et Il el que l'homme externe agit bien, choses d'aprèS les sens du COI'PS, et
dans le monde spiriluel el. dans la foi, inlluenl du Seigneur, el tout alors l'un ct. l'autre font un, 310. qui ne croit que elJ qu'il peul voir
Je monde naturel, 40·1. Il a par ce qui est contre ces biens ct ces Les causes de lonles choses SOllt fOI'· 'des yeux et toucbcr des mains, .!I02.
conséquent un interne par lequel il vrais influe de l'enfer, 362. Chaque Inées dans l'homme inlel'fte, ct tous :')6;). L'homme serisuel et corporel,
est dans Je monde spirituel, et qui homme jouit de la puissance de les ellets se font pur suite dans considéré en lui-même, esl toul à
e"t appelé l'homme interne, ct un comprendre les vrais et de vouloir l'homme externe, 473. L'homme est fait animal, il ne diffère de la bruie
externe par lequel il est dans le les biens,.H7.Delui-mêmel'homme en soi tel qu'il est quant 11 son que parce qu'il peul parler cl rai­
monde naturel, et qui est appelé ne veut comprendre aulre choseque homme exlerue, 454. sonner, 2!)6, 328,566. Les inlérieurs
J'homme externe, 40·', U. L'interne ce qui procède du pr(}pre de sa vo­ Homm NATUJ\EL (l'), con~idéré en du menlal, qui voient d'après la lu­
constilue l'homme qui est appelé lonlé, 273. L'homme peul. s'acqué'­ lui-même, quant à sa nalure ne dif­ mière du ciel, ont été fermés dans
]<~spril, et qui vil apl'ès la mort,. U. l'il' la foi, 356; il peul s'acquérir la fiJrl' en rien de la nature des bêtes, l'homme sensuel, de sorte qu'il ne
Tout homme quant à son esprit est eharilé, 357 ; il peut aussi s'acqué­ il est pareillement féroce, :ï74, 566. voil rien du vrai qui appartient au
eonsocié à ses semblables dans le rir la vie de la foi et de la charM, Il ne peut "ien percevait' de ce qui Ciel et il l''~glise, 40~, 565. Les
monde spirituel, et il est pour ainsi 3:58 ; cependant rien de lu foi, rien concerne Dieu; il ne perçoit quc ce hommes sensuels raisonnenl avec
dire un avec eux, ·14,454,607. L'es­ de la charité, ni rien de la vie de qui concerne le monde, 1-,. Il aill'I­ rigueu l' et avec ad l'esse, parce que
prit de l'homme est son menlal et J'uneetcle l'autl'e ne vientde l'homme, bue toutes choses à la nature, ct leur pensée est si près du langage,
loul ce qui en procède, 156, ·157. mais tout vienl du Seigneur seul, ainsi il pense sensuellernenl ct ma­ qu'elle eq presque dedans el comme
vuù' MENTAL. L'ho!l~nJe quant aux 35!). L'homme a p.lé créé pour rece­ tériellement, 12. D'après sa raison dans leurs lèvres, el parce qu'ils
intérieurs de son mental esl né spi­ voir de Dieu l'all;oul' et la sagesse, il ne peut saisil' que ce qui appar­ placenl loute l'intelligence dans le
riluel, par conséquent pour le ciel, el cependant en toule ressemblance tient à la nature, 22. Il agit eonli­ langage qui provient de la mémoire
et cependant son homme naturel ou comme de lui-même; etcela,àcause nuellement contre l'homme spiri­ seule, "\02, 565. Les savants et les
- 540­
- 5,f-'­
érudits, qui se sont profondément autrement que d'être conçu, d'être
conlirmés dans les faux, sont sen­ élevé, d'apprendre successivement Divin Naturel, dans lequel le Sei­ dans le monde, mais cela se mani­
suels plus que tous les autres, 402, les sciences, et d'être pal' elles in­ gneur est présent chez ks hommes, feste après la mort, 881.
565, Les hommes sensuels sont plus troduit dans l'intelligence et dans la et d'après lequei il illustre non-seu­ HnOl'lIÈsES sur la foi, et sur le li­
l'usés et ont plus de mal ice que tous sa~esse, 89, C'est pOUl' cela que,
lement l'homme interne spirituel, Lre arbilre, 3il,
les au Ires, 565. Ceux qui raisonnent quant 11 l'Humain, il a élé pelit en­ mais aussi l'homme externe natu­ I. Dans le troisième ciel les anges
d'après les sensuels seuls étaient ap­ fant comme un petit enfant, enfant rel, W9. ne peuvent pas prononcer la voyelle
pelés par les anciens les serpents de comme un enfant, el ainsi de suile, i, ils la remplacent par y, 2i8.
OBS, L'expression DIVINUM HmiANuilI, IDÉE (1') appartient à la pensée;
, l'arbre de la science, 565,402. Tous avec la seule différence qu'il ache­ employée très-souvent par l'Auteur là où il n'y a pas de pensée, il n'y a
ceux qui sorJl dans l'amour de do­ vail celle prcgression plus vile, plus dans ses Traités, avait d'abord été pas non plus d'idée, 335. L'idée pu­
miner d'après l'amour de soi sont pleinement el plus parfaitemcnt que rendue en français par DI\'I/Œ HUMA­
des hommes sensuels, 405. les autres, 89. Pdr les actes de la NITÉ, et cette locution était assez gé­ rement naturelle est formée de cho­
HOMOGi'l~Jl (l'a/fection) conjoint, el Rédemption le Seigneur a dépouillé néralement admise; mais un substan­ ses qui sont dans le monde, et dans
l'all'ection hétérogènc sépare, 622. l'Humain provenant d'une .mère, et tif précédé d'un adjectif est loin de ceLLe idée il y a l'espèce et le temps,
flONOIlEII (par) SO!! père et sa mèl'e, il a revêtu l'Ilumain procédant du rendre exactement la locution latine 30, 31; 280. L'idée spirituelle ne
qui, composée de deux mots pris subs­ lire rien de l'espace; mais tout ce
il est entendu aussi dans un sens Père; de Iii l'Humain du Sdgneul' tantivement, marque l'union récipro­ qui lui' appartient, elle le tire de
plus large, honorel' les magistrats est Divin, et en Lui Dieu est n.om mc {flle des deux Essences, c'est-à dire,
publics, parce qu'ils pourl'oient aux et l'Homme cst Dieu, ~02. Le Divin l'union du Divin livec l'Humain et de l'élal, 30. Les idées spirituelles sont
besoins de tous d'litS le commun, du Père est l'Arne du Fils, el l'Ru­ l'Humain al'ec le Divin; el, outre ce­ surnaturelles, inexprimables, ineffa­
comme les parenls daus Ic particu­ main du Fils est le Corps du Père, la, cette expression DII'INE HUMANIT.:, bles el incompréhensibles pour
lier; el, dans un sens encore plus ~ I~. Dieu Tout-Puissant n'aurail pu si on l'employait toujours dans les di­ l'homme naLurel, 280. Sans une
large, aimer la partie, parce qu'elle entreprendre le combal contre les vers Traites de l'Auleur, aurait l'in­ juste idée de la relation entre le
nourril et défend les citoyens, 305: enfers, s'il n'eüt pas auparal'anl re­ convénient de jeter de la confusion monde spirituel et le monde naturel,
dans beaucoup de passages. Par con­ l'homme tomhe facilement· dans le
dans le sens spirituel, par le père il vêtu l'Humain, ·121. Le Seigneul' a séquent, pour éviter cet inconvénient, naturalisme qui nie Dieu, 75. Au­
esl entnndu Dieu, qui esl le père de souffert, non quant au Divin, mais et aussi pour plus d'exaclitude, au lieu
tous, et par la mère, l'Eglise, 306; quant il l'Humain, 126, Par son Hu­ de la Divine Humanité il est dit le Divin cune idée de la pensée nalurelle
dans le sens céleste, par le père, il main, le Seigneur est dans les del'­ Humain partout où dans le texte il y n'est adéquate à une idée de la pen­
estenlendue notre Seigneur' Jésus­ niers comme dans les premiers,136. a Divinum IJumanum. sée purement spirituelle, 280. Une
Chl'isl, et pal' la mère son É~lise ré­ Le Divin du Pèl'e étant l'Ame de seule idée naturelle est le contenant
HU~lILIATION (1') du Seigneur de­ d'un grand nombre d'idées spiri­
pandue sur tout le globe, 307. l'Ihmain du Seignenr, et l'Humain
HUILE (1') sign. les choses qui ap­ élanl son Corps, l'Humain ne de­ vant le fère est ce qui esl appelé tuelles, et une seule idée spirituelle
par:iennent il l'amour, 606. mande pas à son Divin ce qu'il doit son état d'cxinanilion, ~O", Voir est le contenant d'un grand nombre
HmIAIN. Le Seigneur de lonle éler­ prononcer el opérer, puisque le EXIMNITION. d'idées célesles, 280. Les idées se
~]yACI~TUE (1') sign. le vrai d'ori· fixent dans le mental et y reslent
nité, qui esl Jéhovah, esL venu dans corps ne demande pas à l'àme ce
le monde poursubjul!uerles enfers et qu'il faut qu'il fasse, ·154, Il faut gine céleste, 220. selon qu'elles ont été acceptées et
pour glol'ifier son "Iumain, 2,Cet donc s'adresser au Seigneur quant [lYpocRISJE dans le culte, 51i à confirmées, 351. Les idées de la
Humain éLait!e Divin VI'ai, qu'il ~ au Divin Humain; el c'esl ainsi el 519. Origine de loule hypocrisie, pensée deviennent les mols du lan­
uni au Divin Ilien, 3, 126, 57!). non aulrement qu'on peul s'adresser HI,592. gage, 280. Le,; idées de la pensée,
Commc le Divin Même, qui a été de au Dil'in qui esl appelé le Père, -188, HYPOCIlI'l'E, Toul homme qui n'est qui découlent de la reconnaissance,
toute éternité vit en soi, de même 538. Le Dieu unique, qui est inl'isi­ pas intérieurement conduil pal' le fonl un avec les paroles de la langue
l'Humain qu'il a pris dans le temps ble, est venu dans le monde, el a Seigneur est dissimulé, lrompeur, chez ceux qui sont dans le monde
vit aussi en soi, 40. Dieu n'a pu l'en­ pris l'1·lum!:lin non-seulement pour hypocrite, 662. Entre les bommes spirituel,Hf. - Idées innées; il n'y
dre Diviu son Humain, sans que son racheter' les hommes, mais encore nalurels, l'hypocrite est naturel au ~n a aucu.te chez les hommes, ni
Humain fîIl d'abord comme l'humain pour devenir l'isible et conjongible, plus ba, degré, car il est sensucl, chez les bêles, 335, - L'idée de
d'un enfanL, puis comme l'humain 786: Cet Humain est ce qui est ap­ 381, Si l'homme inlcl'lle veut mal, Irois dieux ne peul être cll'acée par
d'un adolescen:, et sans que l'IIu­ pelé le Fils de Dieu, et c'est là ce et que cependant l'homme externe la confession orale d'un seul Dieu,
main se formiÎl ensuiLe en récepta­ qui opère médiation, intercession, agisse bien, l'un et l'autre néan­ H2, H3. Idée qu'on doit se former
cie et habilacle dans lequel entrerait propitialion et expiation, ·135, r>38, moins agissent d'après l'enfer, cal' de Dieu, 20, 621, 837. Chacun ob­
son Pèrfl, 73,89. L'Humain qu'il a Sur le DIVIN HUlIAIN, voir aussi, ~~t, alors le vouloir vienl de l'enfer. ct Lient sa place dans les cieux selon
pris ~ans le lemps n'étail pas le Di­ 691. Le Sei~neur étanl. ressuscité du les fails sont hypocrites; et dil.l1s son idée de Dieu, ·163,
vin JoJtre, 840 V;'lrne de cel Humain Sépulcre avec tout son corps, el chaque fail hypocrile le vouloir JDE~TITÉ, Dans l'univers créé, il
ou le Seigneur étail le Divin Même n'ayant rien laissé dans le sépulcre, qui est infernal cst intérieurement n'y a pas deux choses qui soient
ou Jéhovah Dieu, 82, ;>38. Dieu a il a empol'Lé avec Lui l'Humain na­ caché, 340. Chez ceux qui sont pro­ identiques; l'idenlité absolue entre
pris l' Humain selon les lois de son tu rel même depuis les premiers de fondément hypocrites, il y a une deux choses n'existe nulle part, 32.
Ordre; ainsi, pour devenil' aussi cet Humain jusqu'aux derniers, 109. inimilié intestine contre les hommes L'idenliLé des trois Essences Di­
(lomme en actüalité, il n'a pu faire L'Humain glorifié du Seigneur est le vraiment spirituels j ils ne s'en aper­ vinesest le scandale de la raison,
çoivent pas pendant qu'ils vivent 23.
- 542- - 543­
IDOLATRms (origine des), ~ ~ , 205, correspondaient aux choses célestes, Nicée SUI' les trois Personnes Di- ceptes de leur religion, sont sauvés
233, 275, 29~, 833. et qui les signifiaient, 205. vines de toule élernité,632 à 635. d'après leur foi el leur vie, ~07.
IDOLES (culte des). D'où il est pro­ IMMENSITÉ (1') est l'origine des es­ Quand celte foi eut été introduite, INDIGENTS (secourir les) est un
venu, 291. paces, 27. L'infiniLé relaLivement et eut parcouru tout le monde ch ré- bienfail, mais n'est pas la charité,
ILLUSIO~S répandues'dans l'Église. aux espaces est appelée immensité, tien, loute aulre foi fut rejetée Jans .-125, 51,2, 1,59.
Leur originr, 57. Les apparences du 31. Dans le ciel, par l'immensité Je les Lénèbres, 63!). CetLe foi seule a INFIMES. Dans le mental de l'homme
vrai, prises pOUl' des vrais nus, de­ Dieu les anges. perçoivent la Divi­ emprulJté une lumière telle qu'esl les infimes ont été, tournés en bas
viennent des illusions, qui, en e!les­ nité quant à l'Etre, 3-1. celle d'un incendie pendant la nuil, vers le corps, et c'est pOUl' cela que
mêmes sont des faux, 25.-1. blMORTALITÉ DE L'AMR (1') résulte lumière d'après laquelle celte foi fut l'homme pense absolument comme
ItLUS'l'RATfON (1') vienl du Seigneur de ce que l'homme peut être eon­ vue comme le vrai théologique d'après lui-même, quoique cepen­
seul,et elle est chez ceux qui aiment jointtl Dieu par l'anlour et par la même, 6·14. Si les chefs pensaient à dant ce soit d'après Dieu, 507. .
les Vl'ais parce qu'ils sont des vrais, foi, ti2~ ; voir en ou tre 1e MÜIORA­ une autre foi, celle lumière avec . .
toute leur théolocrie s'éteindrait et 08S. Infime se dit. ~e c~ qUI e~t le
et qui les font usages de la vie, .23·\. BLE, N° 697. '1 ,~' . . 0 b 'plus bas, par oppOSitIOn a SU[J"eme,
Ce que c'est qu'êlre dans l'illuslra­ hIPOSSIDLE. Il esL impossible à 1 s dever~H .des ténè. l'es dans les- ce qui est le plus haut.
tion en lisant la Parole, 231. Lors­ Dieu de damner quelqu'un qui vit quelles l'Eglise Chrétienne lout en­
qu'on ne s'adresse pas immédiate­ bien, et qui croit selon les règles, et lière disparaîtrait, 644. - Quand il IN}'INI. Dieu est infini, parce qu'il
m.ent au Seigneur, l'i1lustriotion, qui il est impossible à Dieu de sauver est question d'imputation dans la est et existe en soi, 28; et parce
par Lui esl spirituelle,devienl de plus quelqu'un qui vit mal et par suile Parole, il s'àgit de l'implltalion du qu'il a été avant avant le monde,
en plus nalurelle et sensuelle, H6. croit les faux; cela esl eonlre la bien et du mal, et en même Lemps ainsi avant l'origine des espaces et
L'illustration qui vient du Seigneur Toute-Puissance de Dieu, 34~. Il de la foi, 643. Il n'y a point eu d'au- des temps, 29. L'infini l}t dans les
se chant'e en différentes lumiôres et était impossible 11 Dieu d'opérer la tre loi de l'impulation dans le com- finis comme dans des réceptacles,
en différenles chaleurs chez chacun, Rédemption sans prendre l'Humain, mencemenl de l'Église, et il n'y co' et dans les hommes cornille dans ses
selon l'élal de son menlal, ~f55. 84. Voir TOUTE-PUISSANCE. 'aura point d'autre dans sa lin, 61,3. images, 33,31. ,
L'illustration ebez ceux qui vien­ hlPUTAl'ION (l') concerne ceux qui Le bien, qui esL la charité, el le INFINITÉ .(1') et J'Eternité s'appli­
dront dans la Nouvelle l~glise du ont connu, et non ceux qui igno­ mal, qui est .J'iniquité, sont im putés 'luent au Divin Etre, 21. L'inünité
Seigneur, 354. rent, 1,07. L'impulation du mérile et après la mort, 646. LaJoi et !'impu-, comprend et l'immensité et l'éterni­
de !a juslice du Christ esl impossi­ tation de la Nouvelle Eglise ne peu- té. 27, 3·\. Relalivement aux espaces
08S. Entre l'il\u5tration et l'illumi­
nalion, mols qui exprimenl l'action ble, ~ 34, 640 à 642, 649. Le Sei­
vent nullement être de compagnie l'infinité est appelée immensité, ct
d'éclairer, il y a la même 'différence gneur n'impute les péchés à per­ avec la foi et l'impuLalion de la pré- relalivemenl aux temps est appelée
qu'enlre lumière et lueur. Illustratiou sonne, parce qu'il est l'Amour Même erdente Église, sans que le toul de éternité, 3-1. L'inünité de Dieu est
est un dérivé de lux, lumière; et illu­ et. le Bien Même, 409, 651, 652. l'Église chez l'homme périsse, 6~7 perpétueIJenlent représentée dans
mination est un dérivé de lumen, Sans la conjoncLion réciproque de à (;1,9. Le Seigneur impute à tout les u/liversaux de la création; huit
lueur; soit pour exemple: Lumière l' homme avce le Seigneur el du homme le Qien, et l'enfer impute à exemples, 32. Comment Dieu a fini
du soleil; 111'èur de la lune. Seigneur avec l'homme, il n'~' au­ lout homme le mal, 650 à 653. La son infinité, 33. Com'ment l'être de
ILLUSTRER. Le soleil du ciel angé· rail aucune impulalion, 485. Sans pensée n'est impulée à personne, Dieu est plus universel que l'es~encè
lique illuslre l'entendement de tous, le libre arbilre dans les choses spi­ mais la volonté est imputée, 6;;8 à de Dieu, pareillement l'infinité de
tanl celui des anges que celui des rituelles, Dieu serait caUse du mal, 660. - L'imputalion correspond à Dieu est plus universeIJe que l'amour
hommes,5!). el ainsi il n'y aurait aucune imput.a­ l'eslimation et au prix, 660. - Sur de Dieu, aussi l'infini devienl-il un
tion, 1,8!) à 492. - L'imputalion l'impulalion, voir aussi le l\JÉMOIlA- adjectif des essentiels et des alL.ri­
Ons. Le mot illustrer est pris, en d'aujourd'hui ôle 11 l'homme toute BLE, N° 72. buLs de Dieu, qui sont Lous inl1nis,
général, dans l'acceptiün d'éclairer, de puissance provenanl de quelque li­ INCLINA'l'IO'l (1') au mal est traos-' 36. La cbaleur et la lumière, qui
mettre en lumière. Iwe arbiLre dans les choses spiri­ mise des parents aUJ!' enfants, 469, procèdent du Seigneur comme So­
IMAGE ET HESSE)IllLANCE DE Dmu. Ce tuelles, 630. La foi de l'Église d'au­ 52·1, 612. L'homme nall, non pa~. leil, contiennent dans leur sein tou·
qui esl entendu par là, 48. L'infini jourd'hui,qui seule est dite justifier, dans les maux eux-mêmes, mais tes les infinités qui sont dans le Sei­
est dans les hommes comme dans et l'imputaLion, font un, 626,627. seulement dans l'inclination aux gneur, la chaleur loutes les infini­
ses ima~es, 33, 34. Les hommes Celle impulalion esl double, l'une maux, portée plus on moins vers lés de son amour, el la lumière
sonl appelés images el ressemblan­ du mérite du Chl'ist,ell'aulre du sa­ des maux particuliers. 521. Tous les toutes les infinités de !la sagesse,
ces de Dieu, 20,v31 , 41,1,8, 65,7.1, lut qui en résulte, (;28 1t 63t. Si maux vers lesquels on incline pal' 3ô5. Dans toutes les parâes de la
692. Chaque bien de l'amour esl l'erreui' de l'impulalion n'était pas naissance ont été inserils dans !a Parole il y a l'infiniLé, c'est-à-dire
l'image du Seigneur. 767. L'ima"e détruite, l'athéisme envahimil tout volonté de son homme naturel, 52,'. qu'il y a des choses innombrables
du père esl en plein dans la seme~­ Je.ehrisLianisme, (;28. La foi impu­ INIIES. C'est d'après l'Ancienne que les anges ne peuvent pas même
ce, ·103. Dans le monde spiriluel, taLive du mérile du Çhrisl n'a point Parole el la Parole Israélile que les épuiser, 290.
quand la vue intime esl ouvorte, on été comme dans l'Eglise Apostoli­ notions religieuses se sont répan- INFJ,UX (l') universel, procédant de
connaît son image dans les objets que, cl elle n'esl entendue nulle due~ clans les Indes et dans Jeurs Dieu dans les ûmes des hommes', est
d'alenlour; pourquoi? (;6. Les an­ part dans la Parole, 636 à 639: elle Iles, 275. Les Indiens qui croient en qu'il y a un Dieu et qu'il est un, 8.
ciens s'élaienl faiL dps images qui est sortie des décrels du concile de un Dieu, el qui vivent selon les pré- Si un grand nombre pensent que lai
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vrais, les faux, sont reçus; mais JNTENTlO~ (1') entre dans la vo­
Divinité a été divisée en plusieurs 1doivent leur existence à l'influx du ceux-là seuls qui ne,se sont pas con­ lonté, el l'aUrait enlrc seulement
de même Essence, c'est parce que monde spiritueruans le monde na­ firmés dans les l'aux voient les vrais, dans l'enlendement, 3·13. Tout ce
cet influx, quand il descend du su-I turel, 695. L'influx s'adaple à l'rf­ 2;5. Ceux qui, après l'instruction qUI appartient à l'tntention appar­
Jlrême de J'homme dans les choses 'flux, 8H. - J70ir EvFl.ux. dans le monde spirituel, se retirent tient aussi à la volonté, et ainsi en
qui sont au-dessous, tom he dans kLR~iAIRES, 1,86. de la foi que l'Espril-Saint est Dieu soi au flJit, 309. Pal' l'intention, la
des formes non correspondantes, et II\"IQUlTÉ (Ff, une fois enracinée, par soi, sont instruits il l'égard de lin qui appartient à la volonté en­
que la forme elle-même divel'sifle, passe dans la postérité, et ne peut l'unité de Dieu, et sont ensuite pré­ tre dans l'entendement, et le pousse
8, Comment le Seigueur influe dans être extirpée que par la régénéra­ parés pour recevoir la foi du nou­ Il lourner et retoumer les moyens,
tout J'univers, 64j. Chez chaque tion, 756. Par porter les iniquités, veau Ciel, ~38. L'homme ~ans l'ins­ et à conclul'e des choses qui t."Odent
homme il infiue avec tout ~on Divin il est entendu dans la Parole, non trucJ.ion n'est ni un homme ni une aux effels, 6:)8. Dans le M'Onde spi­
Amour, avec toute sa Divinc Sa­ les ôter, mais représenter la profa­ bête; mais il est une forme qui peut rituel les bons sont distingués des
gesse ainsi avec toule sa Divine nation des vérités de la Parolc,130, recevoit' en soi ce qui fait J'homme, méchants d'après le propos cll;lihéré,
Vie, 361, ; par conséquent arec toule INNOVATION. Elle est opérée par le 692. l'intention el la fin, 52:3. L'bomme
l'essence de la foi et de la charité, Seigneur cbez ceux qui croient en hSTIlUMENTAL (1') et Je principal examinc les intentiùns de sa volonté,
365; mais ces choses sont reçues Lui, et qui se préparent et se dis­ sont un en aO'issanl, 57(\. L'inslru­ quand il examine ses pelJsées, Cal'
par l'homme selon sa forme, 366. posent à lui servir de récipient et mental sent 1e principal comme c'est en elles que les intentions se
Dieu influe chez lout homme avec de demeure, H2. sien, 1,73. manifestent, 532.
la rcconnaissanc,~ de Lui clans les INSECTES (merveilles chez les), -12, INTÉGRITÉ (l'élatd') des anges n'au­ IXTERCESSIO'l' (1') signHie une per­
connaissances que l'homme a sur 335. rait pu .subsister'sans la rédemption, pétuelle médiation, -135. - J70ir ,\11\­
Lui, et en mêllle temps avec Son INSITEII. Inclination et effort insi­ H8, ·fI!), ;:)i9. Intégl'Ïté de l'uni­ nIATlO~,
amoul' à l'égard cles hommes. 1,57. tés en l'homme, 71i7. vers conservée depuis la création, krÉ:lllE~IlS (les) cie l'homme se
L'ho~m~ qui reçoit ~eulemen,t le OBS. Insiter, c'est greffer, enter. Ce 7H. prolongent et sont continués dans
premIer mflux, le reçoIt dans 1en­ qui dans l'homme vient de l'influx INTELLIGENCE (1') vient du Seigneur, ses extérieurs, et jusque dans ses
tendement, et reste dans les con­ commun est dit !nsité en lui. - Apoc. et non de l'homme; l'homme n'a exll'êmes, pour produire leurs effets
naissances sans la reconnaissance Expl. 995. - L'influx: commun est le que la faculté' de la recevoir, 663. et opCrer leurs œuvres, 462.
intérieure. de Dieu' mais l'homme continuel clIort du Seigneur dans tout L'intelligence réside dans l'enten­ LXTER~E ET EX'fEllXE. Dans le
qui reçoit le premie~ influx et le se­ ce qui appartie!lt.à la .vi.e de l'hom!l1e, dement, 658. Elle est la lumière de Monde, en toute chose créée, lant
cond reeoit l'influx dans la volonté pour que celUI-Cl agisse selon 101'­ Ja vie, H. Ceux chez qui l'homme vivante quc mOI'te, il ya un inleme
et p~r ~suite l'entendement, ainsi dre. intel'lle spirituel a été ouvcrt du côté et un extel'l1e ; il n'y a pas l'un sans
dam; tout le mental, 45i. Le plaisir INSI'/IIATlO'\' (l') est l'insertion dans du ciel vers le Seigneur, sont dans l'autl'e, comme il n'y a pas d'effet
du mal est ex halé cie l'enfer et in­ les sociétés angéliques, HO. Le la lumière du ciel, et dans l'illumi­ sans cause, 595, i8::i. L'exlel'lle dé­
tlue chez tout homme, mais dans Ics soufne était le signe représentatif nation par le Seigneur, el par sGite pend de l'interne comme le corps
plantes des pieds, le dos et l'occi­ cxterne de la Oivine .inspiration, dans l'intelligence et dans la sa­ dépend de son âme, 78.). L'inlcl'l1c
put; s'i! cst rc'çu pal' la tête dans le -147. Inspiration donnée Il Sweden­ gesse, 401. Ceux-là voient le Vl'ai doit être formé avant l'externe, et
sinciput, et pal' le corps dans la poi- lJorg, ~3?j. d'après la lumière clu vrai, et per­ ensuite l'exlel'l1e est formé pal' l'il1­
Irine, l'homme est u%ervi à l'enfer, INSTINCT (l') des animaux vient de çoivent le hien d'après l'amour ùu lerne, 78". L'interne est comnie
561,. Si le plaisit· de la charité cl le l'infiux du monde spirituel chez bien, 401. Chacnn a de l'intelligence 1',Îme dans l'exleme, 393. Dans toute
charme de la foi influaient chez eux; cet influx est nppelé instinct, selon l'affection des sciences, mM, volonté et dans toute pensée, et pal'
ceux qui sont dans le plabir du parce qu'il existe san.s l'intermé­ L'intelligence humaine, qui est vrai­ suite dalis touteacHon et dans lout
mal et du faux, ceux-C! par l'intru­ diairc de la pensée, 335. Les acces­ ment intelligence, vient des Divins langage de l'homme, il ya un in­
sion de ces plaisirs et de ces char­ 'soires de l'instinct proviennent de Vrais examinés analytiquement dans lerne ct un externe, 147. L'inlerne
mes seraient toul'lnenlés ct torturés, l'habitude 335. L'in~tillct de chaque des formes au moyen cie la lumière èL l'externe sont distincts, mais né­
578. Chez les animaux le monde animal est conforme Il son essence procédant clu Seigneur, .330. Par la anmoins récipro'lueml'nl unis, n".
spil'ituel infiue immédiatement dans ou à sa nature, H5. Si chez l'homme propre intelligence l'homme ne peul L'interne a~it dans l'externe et SUI'
les sens de leur corps, et par ces la volonté n'avait pas pu êLre per­ pas s'acquérir des connaissanc0s sur l'externe, mais il n'agit pas pal' l'ex­
sens détermine les actes, 333; voir feetionnée par son entendemenl, il Dieu, sur le ciel et l'enrer, ni SUI' les ICI'ne; car l'intcl'lle agite des mil­
Ii\'snNcT.. On ne connaît aujourd'hui n'aurait pas pu agir d'après la rai­ spirituels qui lippal'liennent il l'E­ liers de choses, clont l'externe prend
aucun IlI'!lUX du moncle spirituel son, mais il aurait agi d'après J'ins­ glise, 2i6. - J7oil' S,IGESSE. seulement celles qui sont convena­
clans le monde naturel, mais on tinct, 588. IilôTELLIGEYr. PoUroir confirmer hies ponr l'usage, -1:; i. Pal' l'in It'rne
parle de l'influx de la nature dans IXSTIIUCTlON (l'), pri'lcipalemcnt tout ce qui plaît n'est pliS le fait l'bommeest dans le Monde spil'iluel,
les choses provenant de la nature, chez Ics ecclésiastiques, est un effet d·'un homme intelligent; mais pou­ ct pal' l'exleme il est dans le Moncle
695. Les philosophes raisonnent cie résultant de l'illustration, de la pel'· voir voir que ce qui est vraI est vrai nalurcl, 40,1, 1,51,. Chez les hons
diverses manières sur l'inllux cie cepiion et clc la disposition, -155.cfr, et que ce qui est faux est faux, et l'intcrne est dans le ciel et dans la
J'âme dans le corps et du corps clans H6. Chaque hommc, après la mod, confil'mer ceh, c'e~t .Ià le fait cie lumière du ciel, etl'extcme est dans
l';Îme, et sont divisés sur ce sujet en est instruit par les anges, et ceux J'homme intelligent, 33t le moncle et dans la lumière du
trois partis, 695, 696. Merveilles qui qui voient les vrais, el d'après les II
34
- 5.116- - 5~7-
monde; et chez eux l'interne et Seigneur notre Sauveur est Lui­ reeonnaissanee qu'il est le Fils de le monde spiriluel, a été cbangé au
l'externe font un comme la cause et Même Jéhovab le Père dans une Dieu, 3~2, Le corps du Christ est le 'point qu'il n'est plus permis de s'as­
l'efrel. 1,01. Chez les méchants l'jn­ forme humaine, 370. Jébovah est Divin Bien cl le Divin Vrai, 312, sembler en masses comme aupara­
lerne 'est dans l'enfer et dans la lu­ Homme aussi bien dans les derniers Dans la Parole, par le nom de Jé­ vant; mais il a élé disposé pour
mière de l'enfer, qui, relalivement que dans les prcmiers, ~ 02. Jéhovah sus-Chrisl, il n'est pas entendu au­ chaque amour, soit bon, soil mau­
il. la lumièl'e du ciel, est une ohscu­ a pris l'II umain pou l' l'acheter et Ire chose que la recon naissance du vais, des chemins dans lesquels
('ité, .'.01, Cel inteme 01 cet externe sauver les hommes, 82 à 84, ,10,1, Seigneur', et la vie selon ses pré­ ceux qui arrivent du monde nalurel.
sonll'intel'lle et l'exlerne de l'es­ ,188,370,611, i86, Il est descendu Cepie.,. (,82, entrent aussitôt el vont vers les so­
pril de l'homme, son COl'pS esl sou­ cornille Divin Vrai, qui est la Parole, JEUX Iillél'aircs dans le monde ciélés cOl'l'espondantes il leur amour,
lornenl. un exlemesur-lljouté en cepend'Int il. n'en a pas séparé le Spil'iluel, (i9.11, Jeux et spectacles 818.
dedans (Luquel exi,tent cet interne Divin Bien, 8::;, 86, II n'aurait pu dans les cieux, 745. JUGES consciencieux, 422, n!J.
el cel. û.xleme . .!fot, 420. l'acheter les hommes, c'est-à-dire, Jon (le livre d~), qui Post un Livre Juges iniques, 31i. 332,666, .
["l'nIES (1es) de loules choses dans les relirer de. la damnation, sans de l'Ancienne Eglise, est plein de JUIFS (les) ont été appelés par le
l'univel's sonl dans l'ordre, 70. Par prendre l'Humain, 81. Il a été fait correspondances, 201, 81H, Seigneul' nalion adultère, parce
l'intimo le Soigneur gouvel'lle les homme, afin qu'il plH approcher de JOIt ET ALLr:GIIESSE. Ces deux ex­ qu'ils avaienL a':Iull<iI'é la Parole,
choses qui sonl en dehors, 65. l'homme, et que l'homme plÎt ap­ pressions sonl employées ensemble 122, La commune image de Jacob et
OIlS. Intime se dit de ce qui e:;t te pl'ocher de Lui, et qu'ainsi il y elît dans la Parole, parce que la joie se de Judab demeure encore chez les
plllS en dedans; pal' opposition il y conjonction, el par la conjonction dil du bien et aussi de l'amour, et Juifs, parce que ceux-ci ont été jus­
a '·E.I:time, ee qui est le plus en ùe­ salut et vie élernelle pou.r l'homme, que l'aliég,'esse se dit du vrai el qu'ici fermement altachésil leur re­
hors, 370, Dans la Parole, pal' Jéhovah il aussi cie la sagesse, ca)' la joie ap­ ligiosité, '103, 5 f, Leur culte con­
l ,T110"UcTIO~ dans l'E~lise Chrè­ est si~nifié le Divin Amoul' ou le Di· piu'lient. au cœur ou à la volonté, et sislait en de pures cor"'espondances,
tienne paL' le baptême, (i77 11 6S0. vin Bien, et ~ar Dieu la Divine Sa­ l'allégresse il l'esprit ou 1\ l'entende­ et par suite élait l'eprt~senlalif des
llllroductioll dans le ciel pal' Iii ges:;e ou le Divin Vrai, 85, 233. ment, 252. Joie céleste et félicité choses célestes; mais ils n'avaient
Sain te Gne, 71!) il 721. .1 EIIUIMH sign. l'Église Céleste, , étel'l16\1e, ï3,1 et slliv. La Joie célesle aucune connaiss;lnce de la science
IX\'OC..ITIO"S des Saints (les) ne 200. est le plaisi l' de faim (] ueiq ne chose des cOl'l'espondances, 20", 205 .
sont que des choses ridicules, 825, .lÉIU:SII,E)[ sign, l'Église. 78~: ne­ l;U i soit utile il soi-même el aux au­ L'~§ré(.j~ai!,e pal' le lap~ d.e Lemps al
560, Voir C..ITIlOLIQl:Es-Ro~LlI:'iS. puis le Jugement elle signifie l'E~lise tres, 73~. éte teTleme11l augmente chez ellx, (
ISII.IEL sign. l'E~lise spiriluelle, quant à la doctrine, dans laquelle le JOUII (le) de Jéhovah .çign. l'avè­ qu'ils ne peuvent pas embrasser la
200, Pal' la tel'l'e d'Israël il esl cn­ Seigneur seul est adoré, 1>'11. La nement du Seigneur, 498,761. Le religion chrétienne pat' la foi du
tendu l'Eglise, 59.11. sainte Jérusalem nouvelle, décrite premiel' avènement du Seigneur chez cœur; la \'olon'(~ inlérieure du men­
h!LiE,275. dans l'Apocalypse, sir/no la N'lUvelle J'homme est appelé Je point du jour, tal s'y oppo:se,~[es Juifs n'o­
IVR.UE (1') dans l\Iallh, ~1Il, siyn. l~glise, 78~). - Voir Non'ELLE Hmu­ j61;, saient pas pl'ononcel' le nom de
les faux et les maux de l'Eglise pré­ SolLE)!. J OUllJl;\I~ (le) ,çign, l'introdnction Jéhovah à Clluse de sa ~ainteté, 8-1.
cédente, nn, . Ji':~UITES, 446. dans l'Eglise, parce que cc fleuve La nation juive est représentée par
.!Acon sign. l'Eglise naturelle, JÉsus (le nom de) est si saint, qu'il était l'enll'ée dans la terre de Ca­ le J'iche dans la parabole de Lazare,
200. ne peul être prononcé par aucun naan, 510, 6i5, 677, - Voir CA­ parce qu'clle était en possession de
.lAIIDIII (le) sign, la sagesse, 200 ; diable dans l'Enfer, 29i, Le nom de j'iAAN. la Parole, dans laquelle sont les ri­
sir/n, l'intelligence, 461, 46i. Jésus signifie le tout de la salvation JUIl.IS représentailla nalion Juive; chesses spirituelles, 21;), 216. AVllnt
Jr.:A:'i'-I3.1PTISTE, :)10,688 il 691. par la rédemption, et le nom de l'a trahison sign. que le Seigneur le JUgemenl I1cl'llier, le" Juifs dans
.1i:JH)HlI DI El' e~t l'Amolll' Même Chtisl le tout de la salvation pal' Sa élaillrabi' pal' celle nalion chez la­ le monde spirituel apparaissaient
et la Sagesse Même, ou le Bien Même docltine, 2!~8, FiO, i2g'. Le Seigneur quelle élait tit Parole, ·131. dans- une l'allée SUl' le cùlé gaucbe
et le Vl'ai Même. 3,37. C'esl le L'ieu d'après sa fonction sacerdotale a (ité JVGEME~T ; voù· JUSTlGE ET JUGE­ du milieu chrétien; après ce ".ïü'ife­
I.lLiique, le Seigneul' Dieu S,lI/veul' appelé Jésus, ct d'après sa fonction 1lEXT,Tollljugemenl, auquel l'homme ment ils fl;i'ent tran3férés au sep­
.l0sus-CllI'ist, en qui esi la Divine royale, Christ, Il "­ est soumis après la mort, est con­ tentrion, el tout commerce lelll' fut! 1!
Trinité, 3. Cc Dieu, un est appelé JÉSUS-CHRIST est Jéhovah le Sei­ l'orme à Pusage qu'il a fait du libre intel'dil. avec les cbrétiens, 811, J
Jéhovah d'après.I'EII'e, plll'ce que gneul', de toule éternilé Créateur. arhitre dans les choses spil'Ïllielles, Q'!.eJq1!~~_:u_ns d'eux se laissent ins­
seul il ESI, il a Elé.et il Sera, HI. clans le Lemps Rédempleur, et pour 1,97. Par le Jugement, dans la Pa­ truire surle Christ; ceux-ci pour la
Jéhovah signilie l'EIre suprême cl l'éternité Régénél'ateur, en même role, il est entendu re ju"ement plupart sont d'entre les Juifs nom­
unique cie qui procède tout ce qui temps Père. Fils et Saint-Es­ pOUL' l'enfer, c'est-il-dire, la damna­ més Porlugais, 8~2, 3~3. Les Juifs
est et existe dans l'univers, 9. Il est ptit, 26, ~ 88, '2!H à 296, 683. On tion ; mais à l'égal'd de la salvalion, savenl moins que tous le.s aulres
la Subslance Même et la Forme ne doit adorel' d'autl'e Dieu que le il est dit la résurrection à la vie, qu'ils sont dans le monde spil'iluel,
Même, et les anges et les bommes Seigneur Jésus-Cbl'ist, 29~, Il faut t'''~
J~_.
ils se croient encore dans le monde)
sont des subslances et des formes avoir la foi en Dieu Sauveur Jésus­ JVGEilIt::'iT IlERXIER (le) a été fait naturel; et cela, parce qu'.ils so~tl
n'après Lui, 20. Dans le Nouveau Christ,parce que c'est la foi en un Dieu dans le monde spiriluel en l'Année entièrement hommes externes, et
Testament Jébovah est appelé le visible,en qui, est Dieu invisible,339_ ·17;Ji : H5, 772, i96, SIS, 8/,1. De­ qu'ils nejîen~SO~l! Iiullemenlsur la
Seigneur, 81; pourquoi? 291, Le Le premiel'point de celte foi, c'eslla puis celle époque l'étal de tous, dans religion d'après l'intéri'?!1r, S:f4. Au­
,

- 548-
dessus d'eux, à une moyenne hau- rituelles, et par suile la mort de - 549-
teur, il leur-<!pparail un ange avec l'âme, ~82. - Voir les MI\)IOIlAllLI'S. comme il aimait Lazare, qu'il a res- LIBEnTÉ (Libertas). Dans l'élat de
un bâton à 1'\ main; il leur donne N°s 389 el 505. suscilé des morts 2·15, réformation, l'homme es! dans lit
à croire qu'il e~t Moïse, et les ex- KaRAN (le), 833, LEIDNITZ, 90, 336, 696. pleine libel'Ié d'a::;il' selon le rationet
borie à rcnoncer à Icur folie sur LUQŒs (chez les) l'amour de do- LÉOPARDS (les) représen tent des cu- de son en lendemen t; de même au-ssi
l'allente du Messie, 8U. miner d'après l'amour de soi va pidilés de l'amour diabolique, 45, dans l'élat de régénération, mais'\
JmwN, ·17, 178, jusqu'~u p~~nt qu'ils veulenl être LETTRE ALl>H.IBÉTlQUE· (chaque), alors il veut et agit d'!Ipl'ès un ll..Q!1- (
JUPITER, 9, ·17, 275, des l'OIS, 40;). -dans le monde' spirituel, sign. quel- vel amour, qui vient du Seignellr. '
JUSTES (par les), dans la Parole. LAMPES (les) sign, les chûses qui que chose, '19. Dans Je troiSième ~O'5, Quand la liberté de parler et
sont entendus ceux qui ont vécu se- apparliennent à la foi, ·H)!), 396; ,ciel, l'écriture consiste en lellres al'· d'écrire a él6 restreinle, la liberté
lon l'ol'dre Divin, 96. sign. les choses qui appartiennent quées el diversement courbéf\s, d(lnt de penser, c'est-à-dire, de voir c1ai-
,JUSTICE du Seigneur. Par les aclcs à l'entendement, 40fi. chacune conlient un certain sens, remenl les choses dans leur étetl-
de la Rédemplion le Seigneur s'est LANGAGE (le) n'est autre chose que 278. Les lellres, chez les anges du due, est en même temps tenue aussi
fait la Justice, 9::>, 96,640, La Jus- la fOl'me du son; le son correspond royaume spirituel, sont semblables en reslriclion, 814.
tice du Seigneu l' consiste à faire à l'affection, et le langage corres- aux leltres typograpbiques de notr'e' LIDIIE AnBITRE (Liberum m'bi-
toutes choses selon l'ordre Divin, et pond à la pensée, 38::>. Si du lan- monde; et les .Iellres, c.hez les an- tl'ium), Le libre arbilre est de P(lU-
à remet tre dans l'ordre celle~ qui se gage on ôle le son, il ne reste rien ges du royaume célesle, sonl sem- voir vouloir et faire, penser et par-
sont échappées de l'ordre, car 1'01'- du langage, 386. Le langage spiri- blables chez quelques-uns aux let- leI' en toute apparence comme par
dre divin même est la Justice, 95, luel embl'asse des milliers de choses tros arabes, chez d'aulres aux an- soi-même,489. L'homme, tant qu'il
Elle ne peul êlre alll'ihuéc, inscrite, que le lan~age nalurel ne p~ut ex- ciennes leltres hébraïques, mais re- vil dans le monde, est tenu dans le
adaptée ni conjointe à l'homme, au- primer, 386. Dans le monde natu- courbées en dessus et en dessous, milieu enlre le ciel et l'enfel', el là
trement que comme la lumière à rel l'homme a u'n double langage, avec des signes dessus, cnlre el au dans l'équilibl'e spiriluel, qui esl le
l'œil, le son Il l'oreille, elc" 96, parce qu'il a une double pensée, la dedans, dont chacun euveloppe libre arbitre, 4ï5 il .!j78. L'origine
Mais elle est acquise à l'homme en pensée exlel'Oe et la pensée interne; aussi un sens entier, 24~. du libre arbilre vielll du monde spi-
tant que l'homme exerce la justice, li L - Voir LANGUE. UVIATIl,\N, 74, ·182. rituel, où le mental de l'homme est
et il exerce la justke en lant qu'il L.U'GUE. 11 )' a une langue uni ver- " Lt:vnES. La seule confession de tenu par Je Seigneul', 1t75. Diou est
agit avec le prochai.n d après l'amour sellll dont se servent tous les anges lèvres qu'on est pécbeur, n'est pas perpétuellemenl préSent el. agit con-
du juste et du vrai, 96, dans le bien et tous les esprils, et qui n'a rien la pénitence, 5·1611 519, linuellement dans l'homme, et lon-
même, ou Jans l'usage. même qu'il de commun avec aucune lan~ue des LIBERTÉ (Libel'um) , La .liberté ap- che aussi son libre arbitre, Silns
fait, habile la justice, 96. Les lois hommes dans le monde, 19, 280. partient à la volon lé, et par-consé- néanmoins le violenlel', 71" ;;01"
de la Justice sont tles vérilés qui ne Tout homme après la mort possède quent. aussi à'-P,ïrnour, 493. Toule C'est d'après le libre arbill'e que
peuvent êlre changées, 3~1. celle languI" ; c'est pourquoi dans lc liberté qui vient du Seicrneur pst la l'homme est un homme el non une
JUSTICE ET JUGEMENT. La Justice se monde spil'ituel chaeun peut com- 1 liberté même, mais celle qui vient bête, 469. Sans le libre arbitl'e dans
dit de l'amour, et le Jugement se prendre ce que dit uo autre, ·Il), \ de l'enfer, et de là cliez l'homme, chaque chose, el même dans les
dit de la sagesse, 50, 51. Il n'est 280. Tout esprit el lout ange qui est l',esclavage, '.9;;, Tout spirituel plus peLiles choses, l'homme ne res-
confol'me ni Il la justice ni au juge- parle avec un homme, parle hl lan- de l'Eglise, qui entre dans la Iiberlé pirerait pas plus ~u'une slatue, .!j80.
Dlent que l'un prenne sur lui le gue propre de cet homme, 280. Le et est l'eçu d'après la liberlé, reste; L'homme a le Iihl'e arbilre dans les
crime de l'autre, ·131" Tout amour son même de la langue spiriluelle- mais non, quand il en esl aulre- choses spiriluelles, 4i!.1 il. 482.
de 1'\ juslice avec le jugement ne ditTère tellemenldu son de la lan~ue menl, 493 à .!j96, 500. La liberlé de L'homme n'a le libre al'bitrc dans
procède pas d'autre part que' du nalurelle, qu'un son spirituel, même l'homme est ce dans quoi Je Seigneur les cho~es natu l'elles que d'après
Dieu du ciel, qui est la Justice, et élevé, n'est pas du [out entenJu pal' habile chez lui dans son âme,498, son libre arbilre dans les choses
de Qui l'homm~ reçoit tout juge- l'homme nalurel, ni un son nalurel 580. Quand le libre arbitre dans les spirituelles,. 481, 48'1, Le libre ar-
mcnl.,'o59. par l'homme spiriluel, 280. choses spiriluelles est nié, la Iiherté bi/re et la volonté ensemhle peuvent
JUSTlFI(;,\T!ON par la foi seule, LAnES (i.~s), dieux domesliqncs; ~ spirituelle est changée en une li· dans l'homme être appelés l'eITort
D'ol.l elle lire son origine, 206. La cfr. 205. . berlé purement naturelle, et enfin vif. car la volonté cessant, l'eITort
doctrine de la justification p'ar la foi L.IHIlE, pauvrp, siyn. les nations, en une Iibel'lé infernale, 494. cesse, el le libre arbilre cessanl, la
seule rentl ceux qui 1adoplent parce qu'elles n'avaient pas la Pa- volonté cesse, "'82. Sa'15 le lihl'e ar-
l'ole; Lazare, étendu ,'ers le vesti- OBS, Dans ton l ce Trai té L ibel'um a
comme des hommes i"lres, et les étil traduit par Libel'/é, parce qu'ou a bilre dans les choses spiriluelles, I;l
empêche de voil' le point le plus es: bule tlu riche, siyn. qu'elles l·tai.ent craint de n'être pas compris en le Parole ne serai,L cl'aucun usa.!!C, par
sentiel de l'I~glise, !)8, Bien qu'elle méprisées et rcjelécs pal' Ics JUIfs; tl'adni:;uut par le Libl'e; muis entre conséquent l'Eglise Ile sentit rien
soil une ch'imèrc, elle oblient tous Lazare, couvert d'ulcèl'es, siyn. que Je Libre et lu Liberté il y a lu même non plus, 483 à 485. Sans le libl'e
les suITra~es dans les Églises Chré- les nalions d'après l'ignorance du distinction qu'entre l'antilrieur ct le arbitre dans les cho:.es spirituelles,
tiennes, HI, 389. Celle doctrine el'· vrai élaient dans un grand nombre postérieur: or l'untérieur est plus il n'y aurait rien de l'homll1.~, pal'
ronnée, el même ahsurde, inlroduit de faux. Les nalions sont entendues universel qne le postérieur, 2~, On quoi il pourrait se COlljoinrlre réci·
la sécurité, l'aveuglement, le som- par Lazare, parc,e que le Reigneur peut aussi considérer le Libre comme proquement au Seigneur, 48:';. C'est
principe, et la Libel'll! comme dériva·
meil et la nuit dans les choses spi- aimait les nallons (ou genlils) , tian, pour qu'il y ait conjoncl ion récipro-
que.qu'i1 a été donné à l'homme un
......

- 550 - , - 551 ­
libre choix, d'après lequel il peut LOI (la) spiriluelle esl celle loi du telligence el lonte sagesse, 269. Jé­ comme Dieu par son Macro-urane
entrer dans le chemin qui conduit Seigneur: « 'l'oules les choses que hovah Dieu habile tluns une Lu­ ou monde spil'ilueI gouverne pa.r le
au ciel, ou dans celui qui mène en vous voulez que vous fassen tics mière inaccessible; mais, ayanl pris Macl'ocosme ou monde nalurel
enfer, 3i~. L'homme peut tourner hommes, de même aussi, vous, fai­ l'Humaiil, il esl accessible dans cel dans l'ensemble et -dans chaque par­
le libre al'bitre vers un bon usage tes-les-leur,» 414,41-1. Celle même Humain, et il est devenu la Lumière tie, 71. ­
ou vers un mauvais usage, 763. loi esl la loi univel'selle de la vie du Monde, H6, ~88. La lumière du ~I.IHoMET fut d'abord, dans le
Sans le libre arbitre dans les choses morale, 4U. Le point ·principal rI'e ciel découvre la qualilé de chaque monde spiriluel, à la lêle des l\Iaho­
spirituelles Dieu serait cause du la loi divine esl que l'homme pense forme, ~ 8i ; elle est la Di vine Sa­ mélans; mais parce qu'il avait
mal, el ainsi il n'y allrait aucune à la loi, la fasse el .v obl:isse d'après ~esse, 242, La lumière du ciel, dans voulu dominer sur Ioules les choses
imputai ion, 489 à ,492. L'hommc, en lui-même, quoique ce soil d'apl'ès le laquelle est le sens spirituel de la de leu!' religion comme u·n dion, il
observant seulement sa pensée, peot Seigneul', 497. La loi ullivel'selle Parole, influe dans la lumière natu­ fut chassé de san siégo, 830. Voir'
savoir que ehacLln esl dans lc libl'e dans le monde spirituel, el pal' suite -l'elle dans laquelle esl le sens de la i\fAIlO)IÉ.TANS,
arbilre dans les ch<isCS spirituelles, dans le monde nalul'el, es/. que, au­ lellre, el éclaire i'intellectuel ou ra­ MAHO)U;TAXS (les), clans le monde
497. Le libre arbit re ITIl;me dans les lant quelqu'un ne veut pas le mal, lionel dc l'homme, :Wi, 334, ·~OL spil'iluel, apparaissent del'l'ièrè les
choses spirituelles réside en toute aulanl il veut le hien,-437. Les lois Parla lumière spiriluelle l'entende­ Catholiques-Romains dans l'oeci­
perfeclïon dans l'tllue de l' homme; de la justice sont dcs vérités qui ne menl voil et perçoil analytiquement tlenl, el forment un cercle aulour
de là il inOue dans le menlal, et par p'cuvenl êlre changées, 3H. Dans un les ralionnels, comme l'œil voit et ll'eux, 828, 678. lis sont en hoslilité
le mental dans le~ sens du corps et Elat les lois de la justice sont au perçoit symélriquernènlles naturels, eoulre les Chréliens à cause de la
dans les parole~ et les actions, 498. premier l'an~, les lois politiques aU 365. La lumirre qui procède du so­ croyance en lrois personncs Divines,
Si les hommes n'ayaient pas le libre second, el les lois économiques au leil du monde nalul'el n'est pas el pal' suite II cause du culle de lrois
arbitre dans les choses spil'Ïtuelles, troisième, 55. Si aucune cl'ainte des créable, mais il a été créé des for­ Dieux, lous lrois Créaleurs; et de
ils pourraient tous su~ le globe en­ peines infligées par les lois ne rete­ mes qui la reçoivent, .-\0. La lumière plus, conlrc les Catholiques-Romains
Lier en un seul jour être amenés à nail les hommes, loul le genre hu­ chim(~rique n'est point en elle­ II caUse de leurs ~énuOexions devan t
croirc au Seigneur, ;;00 à 502. main serail délruit, 498. - Lois de même une Iumière,elle n'est qu'obs­ lies simulacres, 831. Les Mahomtl­
LIllIlES (les), dans la Parole, sign. l'ordre, 55, 56, 71, 73, 8i; elles cul'ité relalÏ\'ement il la lumière tans ont leur ciel, comrÏ1e toules les
ceux qui sont conjoints au Seigneur, sont en aussi grand nombre qn'i1 y vraie, 33", 385; celle lumii','e chi­ na lions qui reconnaissrnt ,un seul
.J06. - Voir ESCLlVE~. a de vérilés dans la Pa!'ole, ;;:j. La mérique esl 1<1 lumière de la confil'­ Dieu, aimenlle juste et font le bien
LIEU. DHn; le monde spirituel, le loi de 1'0rdl'eeslquè,ilulanl.l'homme malion du faux, el elle correspond pal' rclkion ; mais il est en dehors
lieu, n'est pas un lieu', mais c'est va vel'S Dieu et s'en approche, C<J à la 1umière dans laquelle sont les du ciel chrétien, 832. tcur religion
.l'apparence d'un lieu selon l'éta~ de qu'il doit faire absolumenl comme hiboux el les chauvcs-souris, .j62, accommodée au génie des Ol'Ïenlaux
l'amour et de la sagesse, 739. I~tre de lui-même, autant Dieu vu vel's Pal' la lumière dans la Parole il esl a élé suscitée par la Divine Provi­
/.I·ansporté d'un lieu dans un autre l'homme el s'en IlpproclJe, ct ;;e con· entendu la Divine Sagesse, 59, iG; dence, ann de détruÎl'e les idobill'Ïes
quanl il son espl'it, ·';;7. Tout joint il lui au milieu de lui, 8!), -100. et aussi lc Divin Vrai, 85. - Voù' d'un grand nombre de nations, cl de
homme, depuis l'enfance JUSqU'il la ilO. - La Loi gravée SUI' le;; ucux CU_\Ll:lJll ET LL.lflÈllE. leur donner (juelr;ue connaissance
vieillesse, change de lieux ou de si­ lables -.~ign. la Parole, 220, 2,62. Par LUTHEII a mainlenanl rejelé ses du Sei~nenr. avanl qu'ils Yinssent,
tuations dans Ic monde des esprits, la Loi il est entendu toute l'Ecl'iture el'\'eurs SUl' la justifiealion pal' la foi après la morl, dans le monde spi­
476. Lieux d'inslrllction dans le Sainle, 21)2, 288. Par la Loi il esl en trois personnes divines de lonle rituel, 833. Celle religion n'aurait
monde des espril~, 661. enlendu dans le sens slricl le Déca­ éternilé, et a élé trausporlé par'mi pas été reçue par eux, si la polyga­
.LDIBE (le) quc l'homme relient au­ logue, dans un sens pins large les les heureux du nouveau ciel, -137. mie n'eLil pas été permise, 833. Un
(our de sou spirituel, apl'ès la morl, staluts uonnés pal' Moïse aux fils Quand il an'h'a dans le monde spi­ Mahomet est 10ujoUl's placé dans le
est tiré des pal'ties les plu.s pures de d' ISl'aël, et dans le sens le plus large l'ilue!. il fut un ll'ès-ardenl propaga­ monde spiriluel en pÎ'ésellcc des
la natul'e,I03. IOUle la Parole, 288, La Loi ct Ics teur et défenseur de ses dogmes; Mahométans; ce n'est plus i\Iaho­
LJ:~ (le fin) sign. le Hai d'ori~ine Prophètes sign. toule lit Pl1rolf', cependant comme la foi de la justi­ mel qui a écl'Ïl l'Alcoran, mais c'es~
spirituellc, 220 ; sig'L le vl'ai rlc la 28i. fication n'avait pas été cnracin~.e un aulre qui en remplit la fonction;
Pal'ole, 215; sign, les Oivins Vrais, LO~()IlES. Deux. ~I'andl.'s villes ap­ chez lui dans son homme inlerne ce n'est pas non plus loujOUl's le
686. pelés Londres d-alls le monde spiri­ spirituel, parce que dans sa jeunesse même, mais il esl changé, 829.
LI'1'. Pl'endr~ son lil el marcher, luel, 809, 811. . il s'était imbu du dogme de la pré­ l\L\lIO)(É'l'ISME. Fausse et i nfiÎme
- ilIallh, 1.\,6. -- dg/L êlre ins­ Loups (les) représentent dl:s CUpI­ éminence tle la charité, il a reçu la accusalion de Mahométisme,137,
truil dans Ills doctrinaux, 301. dilés Je l'amour dia!>ulil,we, -!.'j. foi du nouveau ciel, 796, page 232.
L,Vin: (le) tic vie de l'agneau sign. LUCIFEII, - dan s És,lïe, :\ 1V, ~lAcHIAVÉLlsTES. Leur société dans MAIN. La droite de Dieu. dans la
la Parole qui vient du Seignellr et .s ign. ceux de Babel, quand ils sont Je monde spiriluel, 462• Parole, sign. la Toute- Puissance,
qui lraile du S"igneul',107. Les li­ saisis de leul' z(,le qUI Vle"t d'un AJACIlO-URANE el l!AcRo\:osm:. C'est -136. te;; deux mains sonl les der­
vres des anciens onl fous été écrils amou l'infernal, H6, 276, 50i. une loi de l'ordre, que l'homme par niers de l'homme; les intérieurs
par corl·espontlances,:.!("/. Il Y a des [;U)IlÈRE (la) du Ciel est, dans SOI1 son micro-urane ou petit monde sont continués jusqu'à elles, 462.
livres dans le monde spiriluel, essence, le Divin Vrai, d'oi! les spirituel, doive gouverner son mi­ l\lAlsON (une), semblable à celle
7114, Anges el les hommes lirelltloute in­ crocosme ou pelit monde nalurel, qu'ils avaient dans le monde, es'
- 552- - 553­
préparée ùans le monde spirituel l'homme devient d'abord naturel, mariage, le mari représente la sa­ d'un simple homme, 9~ ; et l'on im­
pour la plupart des nouveaux venus, ensuite sensuel, et enlin corporel, gesse, et l'épouse représente l'amour plante en soi différentes idées qui
797. 564. Il Y a d'innombrahlei> convoi· de la sagesse du mari, 7.\8. sont dangereuses et deslructives du
l\1AITllE. Il n'est pas permis d'ap­ tises qui sont attachées comme en MAillAGE. La conjonciion du bien salut, 3.\2. Le Catholicisme-Romain
peler quelqu'un maîlre dans Je sens peloton à chaque mal, 539,614- Si et du vraiest appelée dans le ciel a sanctifié Marie au-dessus de tous
spil'iLuel, mais cela est permis dans les maux ne sont pas mis dehors Mal'iage célesttJ, 398. Toute intelli­ les autres, et l'a placée comme
le sens naturel, 226. Dans le monde l'un après l'autre, et cela jusqu'à ce gence et toute sagesse, que possè­ Déesse ou comme Reine à la tête de
spirituel les enfanti sont instruits que la ligue ail été brisée, ['homme dent les anges, viennent de ce ma­ tous se. saints, lorsque cependant
par des maîtres, 623. ne peut pas devenir nouveau, 6U. l'iage, 398. Toutes Ics choses qui le Seiçneur, quand il a glorifié son
MAL (le)doiLsonorigineàl'homme; Chaque mal chez l'homme a une exislent dans le ciel, et toutes celles Humalll, a depouillé tout ce qu'il
penser que le mal a été créé par conjonction a"ec ceux qui, dans qui e"istent dans le monde, ne sont tenait de la mère, ct revêtu, tout ce
Dieu, est une chose ahominable, l'enfer, sont dans un semblable mal,' par créalion que le mariage du bien qui appartenait au Pèrc, 91,: Marie
490. Tout mal vient de l'enfer, 383. 613. Tout mal, que l'homme s'est et du \'l'ai, (i21,. Dans chaque chose dit elle-même, dans le ciel"qu'elle
Les In/lUX qui sont de l'enfer doi­ approprié, reste. 614. Le mal et la de la Parole il. yale mariage du Sei­ L'adore maintenant comme son Dieu,
vent être éloignés, avant qu'on puisse foi en un seul et vrai Dieu ne peu­ gneur et.de l'Eglise, et par suite le et qu'elle ne veut point que qui que
vouloir les biens qui sont du ciel, vent être ensemble, car le mal est mariage du bien et du vrai, 21,8 à ce soit Le reconnaisse pour son Fils,
329,435,436,520, 521,. 6H. Le mal contre Dieu et la foi est pour Dieu, 253. tes lignées spirituelles, qui parce qu'en Lui tout est Dil'in, 402,
a son siége dans la volonté de 657. Le mal efface peu à peu le vrai naissent du mariage du Seigneur et 827,
l'homme dès la naissance, 435. Les et introduit le faux, 77, Il n'est im­ de l'Eglise, sont les biens de Ja cha­ MATÉRIEL (le) tire son ol'iglne du
maux dans lesquels l'homme naît puté à l'homme aucun de~ maux rité et les vrais de la foi, 307, 380. substantiel. 694. Les choses suhstan­
ont été engendrés dans la volonté de qu'il pense, 659. Mariage de l'amour et de la sagesse Lielles sont les commencements des
l'homme naturel, 587. L'homme par l\JAL ET F.~ux. Tous les maux et dans l'usage, 737. Les noces dans choses matérielles, 280. Dans le
naissance incline vers les maux de tOlls les faux viennent de l'enfer, le ciel représentent. le mariage du monde spirituel toutes les choses
lout genre, et d'après l'inclination 68. Toutes les choses (lui sont con­ Se,igneur avec l'Église, le fiancé re· sont subnantielles et non matériel..
il les convoite, 612; roir HÉIIÉIlJ­ tre l'ordre Divin se réfèrent au mal présente le Seioneur et la fiancée les, 694. Le matériel n'enll'e pas
TATRE. Tous les maux sont con la­ el au faux, 398. Le mal aime à être l'Eglise, 7~8. Mais après le mariage ùans le spirituel, mais le s!Jiriluel
:.(Ïeux, 420. Les maux de tous gell­ conjoint au l'au,,; leur conjonction tous deux ensemble, le mari et l'é­ entre dans le matériel, 623. Ce que
J:es s'élèvent de la chair, 675. Dieu considérée intérieurement n'est pas pouse, représentent l'Église, 7·"8. Le c'est que penser spil'Ïluellement. et
ne tient pas l'homme dans le mal, lln mariage, c'est un aduILère, 398. consentement est l'essentiel du ma· ce quc c'est que penser matérielle­
mais il Je détourne du mal, 61. 'l'OUle sOllise et toute folie naissent riage, et les aulres choses qui sui­ ment, 623, Les esprits et les an~es
L'homme doit lui-même se puriller de la conjonction du mal et du faux, vent en sont les formels, 748. sont hommes spirituels, pal'ce qu'ils
des maux, et n'attendre point que le 398. Le vrai ne peut pas être con­ MARIE. t'Esprit Saint, ou le Diyin sont substantiels et non malériels,
Seigneur l'en purifie immédiatement, joint au mal, ni Je bien au faux du Vrai procédant de Jéhovah, le l'ère, 280, 691" - Foil' SURSTANTIEL ; Sl'l-
33-',436. L'bomme change en mal mal; si le nai est adjoint au mal, est la vertu du Très-Haut qui om­ IIITUEL. .
le hien qui influe continuellemenl il n'est plus le vrai, mais il est le bragea Marie, HO, Rien n'est plus l\hTlimE (la) est une aggloméra­
de Dieu, par cela qu'il se détourne l'au:! ; et si le bien est adjoint au ridicule que de dire que l'flme de lion de substances, 280. Les matières
de Dieu et se tourne vers lui-même, faux du mal, il n'est plus le bien, notre Seigneur est venue de Marie viennent originairement de;; subs­
1,90. Le mal et le bien ne peuvent mais il est le mal, 398. sa mère, '82. On croit que le Sei­ tances, 694. - Foir SI;BSTA'iCE.
PIre ensemble, 331. Aulant est éloi­ I\IALAlllES, 665 ; - lentes, 527 ; ­ gneur, quant à l'Humain, non-seu­ l\l,\lÏ~' (le), -dans la Parole, est
~né le Inal, aulant est vu et senli le aig-uës, 534. lement a été mais esl encore fiisde l'avènement du Seigneur, 76". Le
bien, 331. A:utant quelqu'un ne veul I\hl.K1SÉOECK a représenté le Sei­ Marie; mais en cela le Monde chré­ matin siqn. le, premier lemps de l'É­
pas le mal, aulant il veut le bien, gneur, 745. tien est dans une grande erreur; il glise, 76~. L'Eglise par la foi en trois
.1,37. Vou loir le mal et faire le 'bien­ l\IHIMON. Les anciens appelaient ('st vrai que le Seigneur a été Fils personnes divines a précipité de son
sont en eux-mêmes deux opposés, Mammons ceux chez qui l'amour de Marie, mais il n'est point vrai malin dans la nuit, -177. .
435. Le mal ne peut pas être dans du monde était l'amour régnant, qu'il le soit encore, 102, 827, Le MUDIE (la) de la Nouvelle I::glise
J'homme intel'lle, et Je bien dans 1,04. Seigneur n'a jamais appelé Lui­ est, que les fausselés bouchent l'en­
l'homme externe; si cela a lieu, le MANOUCATION (la) sign. l'appro­ .Même Marie sa mère, ,102. Il est né tendement, et que les vérités l'ou­
bien est dans l'homme externe priation, 702. La Sainte Cène est une d'elle, mais ayant été fait Dieu, il vrent, 508. - Foir RÈGLE.
comme une plaie qu'un palliatif il. manducation spirituelle, 716, 728. s'est dépouillé de tout l'Humain qu'il MÉCHA:;T est l'homme, si sa "0­
guérie, el dont l'intérieur est rem­ MANGER de l'arbre de la science tenait d'elle, 102, 827, Par Fils de lont'; est mauvaise, et plus méchant
plie d'une sanie corrompue, 435. Le du bien et du mal, siyn. s'appro­ Marie il est entendu proprement cet si son entendement favorise sa vo­
mal que l'homme ne voit pas, ne prier le mal, 4M. - Foir ARBIIE. humain qu'il tenait d'elle, 92 ; voi'r lonté, 601. Les méchants par leurs
connaît pas et ne reconnaît pas, de­ MARI (le) sign. le bien de I~ cba­ FILS ilE MARIE. En considérant le convoilises bouchent le chemin et
meure, et ce qui demeure s'enracine rilé, 3i7. L'amour ou la charité est Seigneur seulement comme fils de ferment la porte, ali n que Dieu n'en­
de plus en plus jusqu'à obstruer les comme le mari, et la sagesse ou la Marie, on ne peut concevoir et em­ tre point dans les inférieurs de leur
intérieurs du menlal, ce qui fait que foi est comme l'épouloe, 4~. Après le brasser une idée de Lui que comme mental, 366.
~

- 55.<1- - 5-55 ~.

l\IÉDECI~S. Opinions de cerlains cuItés, qui font la vic de l'homme, les moyens en dehors vers le monde, lnéril~ dans lcs œuvres, lorsqu'il
médecins sur la consciencc, 665. sont un, elles sont appelées le men­ et les intimes en bas vers Ic corps, croit que tout bien vient du Seigneur,
\\fÉlJIATlO~ (la) est un des allributs tal, 397. L'entendement élant le re­ :;07. Le menlal humain esl comme 1,39 il 442, Placer le mél'ile dans les
de l'Humain de Jéhovah Dieu, index ceplacle du Divin Vrai, et la. volonlé un humus, dans lequel le~ vrais spi­ œuvres, qui sont l'ailes en vue du
des l\IlbIOR. XIX. Elle signifie que le réceplacle du Divin Bien, le mcn­ rituels el naturels sont implantés salut, esl pel'llicieux; en cela se
cet Humain est l'inlcrmédiaire pal' laI humain n'est aulre chose que la comme des semences, et peuvent cachent des maux dont celui qui
lequel l'homme peut s'approcher de forme du Divin Vrai et clu Divin Bien être mulliplil:s sans lin, 350. Le men­ ~glt ai,llsi ne se doule nullement,
Dieu le Père, et Dieu le Père s'ap­ spiriluellement et nalurellement 01'­ tal bumain, même le plus analyti­ 439. I::numération de ces maux,
procher de l'homme, ct ainsi l'en­ l[anisée,2:24, Le menlal humain a que el le plus élevé, est fini; et le .139. Penser qu'on vient dan, le ciel,
seigner el le conduire pour qu'il soit été organisé inférieurement de subs­ tini dans ce mental ne peut être et qn'i1 faut pour cela fairc le bien,
sau\'lS, ·13::i. lances spirituelles, et exll;rieurement écarté, 28. Les mentais de tous les ce n'est pas. regarder la récompense
1\lÉlJl'I'EII. Ce que c'est que médi­ de substances naturelles, el enlin hommes qui nient la sainteté de la comme fin, ni placer le mérile dans
ter spirituellement el méditer maté­ de substanccs matériellcs, 38. C'est Parole, et la Divinité du Seigneur, les œuvre~, 1,40, Ceux qui pensent
rieHemenl d'apn\s la Parole 623. uh organisme spiriluel se terminant pensent dans la région infime, 42. ainsi ne sont pas uuns la confiance
l\IÉDt;LL.IIRE(subslanee)ducervcau, dans un ol'ganisrre naturel, 3:>1. Il Chez les fourbes, les l1alteurs, les ,le la récom pf\nse d'après le rn érite,
35·1, a été formé en tl'ois rél[ions selon les menteurs et les hypocriles; le men­ mais ils sont clans la foi de la pro­
l\If:L.\'iCTlIO'i. Dt~S qu'il fut enlré Irois clel!rés, 31, '-\2, H\I, ·117,3:>1, tal fi éll~ divisé en deu x .parties dis­ messe d'après la grâce; chez eux le
dam le 'momlc spirituel, il continua 39:s, G03, R46; comme une maison cordanles, 1,43. plaisir de faire du bien au prochain
à écl'Îrc sur la jusli:1calion pal' la il trois éta~es, et commc les habita­ cst la récompense, 1,40. Le mérite
OBS, Le 11ental (Mens) se compose est facilemcut efl'acé pal' le Seigneur
foi seule, en l'ejettant Jachariléetles lions des anges en trois cieux, ·186. des deux facultés qui font quel'holllme che?, ceux qui s'imbibent de charité,
bonnes œuvres ;mais aprèsque le nou­ La r'éi"ion su prême du mental est est homme, ù savoir, III volonté el pal' cf\la qu'ils agissent avec justice
veau ciel eul commencé à être ins­ nommée céleste; la moyenne, spi ri­ 1 J'entendement. Il y a !Hl mental na­
tauré pal' le Seigneur, il se mit 11 tnelle; ct l'inlime, nalurelle, -117, turel et un menta( sp-irituel, parce que ct I1Mlité dans l'ouvl'age, le Ira\'ail
penser, d'après la lumil're prove­ 603; comment s'ouvl'entces régions,
nant de cc ciel, qu'il élail peut-êlre 12. Le mental humain, ol'ganisé se­
j chez l'homme il ya volonté nalurelle ct l'oflice qu'ils ont 11 excrcel' ; mais
et volonté spirituelle, entlmdement il est diffidlement enlevé chcz eeux:
dans l'erreur: el enfin il vit que la Ion ees Irois degrés, est le rrcepta­ na.turel et entendement spirituel. Le qui croient qua la charité s'acquiert
Parole élail entièremcnt l'emplie de cie de l'influx Divin, 31" Le menlal meutal spirituel est l'holllme interne; pal' oes aumûnes cl des secours :iUX
'1 il enveloppe l'homme intime ou j'Ame indigenls, .<lU. - Le mérite du Sei­
l'amoui' envers Dieu el cie lachat'ité de l'homme croitcomllle son COl'pS, (Anima), et il est enveloppé par le
à l'égard du prochaIn, 797. mais celui-ci en stalure, Cl celui-là mental naturel; celll.i-d, ayec une gneur notre Sauveur esl la Réuemp­

, sorte de mental plus externe ou exlé­ lion, qui a été une œuvre puremenl
l\IhIOII\E (la) de l'homme esl l'hu­ en sagess<3, n2. Il t~st élevé de "é­
mus des sciences, de l'inlelligencl~ gion én région, el celle élévation _e rieur appelé l'Ani mus, Icq uel est formé Divine, 6~O, Ce mérite n'est. appli­
et de la sagesse, 32. Tout homme fait selon que l'homme s'acquiert pal' des ulfections el des inclina.lions cable. addicable, ni imputable il au­
pense d'apl'(:~s les chosr.s qui sonl des vrais, et les conjoinl au bicn, externes résultant principalement de cun hommc, pa'i plus Q,ue la cr(:a­
da:ns sa méll1oil'ù, ·/73. La 1I1émoire f:j2. Le menlal de chaque homme J'éducation, cie la. société cl de l'habi­ tion ct la consel'Valioll dc l'univers.
tude, est l'homme exlerlle, Le t.out, 610, 641. '
chcz les hommes est. eOlTlmc l'esto· est son homme interne, qui en ac­ ol'gallisé en parfaite forme humaine,
mac rllminatoire chez les oiseaux tualilé est homme et cst au-dedans est :J{JPelé Esprit (Spil'itlls). L'esprit, i\lERVEILLEUSES (choses) 200, 236.
et chez les bêles, et l'entendement de l'hommeexternequi fail son corps, dans uolre monde. est en vèloppé d'un 2H, 31)0, 381, 3S:>, 533, ;j(j7, l;r;,
humain est comme i'estomac mêmel5li. Ce mental est intérieurement corps terrestre, qui le l'end invisible; 767.
où les alilllenis sont' dif!érés, ·173. spirituel, mais .exlérieurement na­ mais, dégngé rlc ce corps par la mort M'::SEi'iTHi'IIE, .'.96.
TOUL 1'0 qui n'est pas roçu par l'on­ lurel,473, Le monial spiriluelre­ naturelle, il eutre dans le monde spi­ MESSES des catholiques-romains,
lendcment 110 s'allache pas il la mé­ garde principalement dans le monde rituel, où son corps spirituel esl par­ ·159.
moire quanl il la chose; il s'y at­ spiriluel, et a pour objels les choses faitemellt yisihlc et tactile, I\ft:SSiE (10) élitÎt Jéhovah Dieu uans
tache seulemcnt quant. aux moLs, qui y sont, soit celles qui sont dans i\IERCEi'iAIRES .(par les), auxquels l:ne forme humaine, 691. Le, Juifs
62·1. - La foi de mémoil'c, 31,1. le ciel, soit celles qui sont dans an il' nt été donnés les ercplois les voulaienl un l'Jessie qui les élev;ît
i\lbIOR.lBLES (les) placés 11 la suite l'enfel'; et le mental naturel re­ plus vils dans les panis du Tcmple, an-dessus de toules les nations du
des Chapitres ne sont pn;; des inven­ garde principalement dans le monde il est entendu ceux qui uemandent rnonde, et non un Mcssie qui pour­
tions de l'imaf!inalion, 8:S1. Ils ont nalureJ, et a pour objels les choses une récomppnse d'après le mérite l'Cit à lcur salut élernel, 203. Ils ne
élé rapporlés d'après un commandc­ qui y sonl, SOil bonnes, soit mau­ dans les choses du salut, J,ld.­ reconnurent point le Messie, quoi­
men l, ·1&8. vaises, ,120. Le mental vit après la Voir MÉRITE. que tous les prophéles eussent an­
i\lDlOn.\~DU)I, 7nl. mort, il est en pleine forme humaine, 1\1f:nCURF., -17. , noncé son avènement; pourquoi?
l\1É:'iI:'iGES, 60. 'el est alol's appelé espl'it; s'il est M~:nE (la) sign.l'l::g:ise; pourquoi? 2~6. i\lessie ou Christ $ign. le Divin
!\lEXSO'iGE (le), dans la Par'ole, sig. bon, esprit angélique, et ensuite 306 ; sign. la communion lies sain ts, VI'ui,85.
le faux et le langage fuex, 322, ange; s'il est m'luvnis, esprit sala- par laquelle il est entendu l'Église MÉTAPHYSIQUE, H, 388. Les choses
l\IEXTAL (le) de l'homme se com­ nique, et ensuite satan, ·156, Dans Ic l'épanllue sur tout le globe, 307. mélaphysiques sont dans l'obscurité,
MÉRITE, L'homme dans les exer­ ,) ....
-,)
pose de l'entendement et lie la vo­ mental de l'homme, les suprêmes
lonté, ·151,658; quand ces deux fa- ont été tournés en haut vers Dieu, cices de la charité, ne place pas le MÉTEMPSYCOSE JVIVE, n·l.
- 557­
- 556­
MÉTÉORES dans le mondespiriLuel, de Jacob dans le déserl, 849. - Foi rence des étals dans lesquels ,y sont monde, 475. Dans ce mondes'exhale.
335, 61)ï. miraculeuse, 3.44. les mentais des esprits et des anges, de l'enfer le mal en toute abondance,
l\IEGLE (la) ,~ign. la recherche, d'a. MIROIR. Devant quiconque a formé
29 ; voir Apl'AllEC'iCES. Il n'y a rien et influe du ciel le bien aussi en
près la Parole, de ce qui sert à la d'après Dieu l'état de son mental, dans le monde naturel, qui ne soil LrlUte abondance,47::i. Tout homme
doctrine, 161. aussi dans le monde spiriLuel ; mais depui~ l'enfance jUsqu'il la vieillesse
l'ÉcrHure Sainle est comme un Mi­ h:s choses diffèrent d'oJ'igine, ·t85, y change de lieux et de situations,
MICHEL sign. une sociélé du ciel, roit'dans lequel il voit Dieu; mais
113; - sign. ceux qui, dans le ciel. chacun le voit à sa manière, 6. Les 209,693,69",791,. Les plages dans 1,76. Dans l'orient habilent ceux qui
SOllt dans la sage;,se concernant le vérités qu'on apprend par la Parole le mondcspiriluel ne sont pas comme sont dans le bien par le Seigneur;
SeigneuI' et l'adorent, 300. - Voir et dont on s'est imbu en y confor­ les plages dans le monde natul'el, et dans le seplentt'ion, ceux qui sonl
GABRIEL. les habitations selon les plages sont dans l'ii(norance ; dans le midi,
mant sa vie, composent ce miroir,
MICRO-GRANE el MICROCOS~It:. Voir 6. Toutes les vérités de la Parole des habiLations selon la réception de ceux qui sont dans l'intelligence;
1\!),ICRO-cRANE et i\hCIlOCOS~IE. Pour­ sonl aulant de miroirs du Seigneur, la foi et de l'amour; à l'orient sont el dans l'occident, ceux qui sont
quoi l'homPle a élé Ilppelé micro­ 508, 767. Les connaissances sur Dieu ceux qui excellent en amour, et au dans le mal, 476. Tous ceux qui sont
urane et microcosme par les anciens, sont des miroirs de Dieu, ·11, Les midi ceux qui excellent en inlelli- dans le mondedes esprits ont, quan t
71,60!'. gence, 800. Dans le monde spiriluel à leurs intérieurs, été conjoints ou
l\lILKoM, 292. œuvres, bien considérées, sont Ioules les .choses apparaissent de avec lcs anges du ciel, ou avec les
comme les miroirs de l'homme, 373. loin selon les correspondances, et diables dc l'enfer, 1,77. Tout homme,
MIUEU. Tant que l'hommevitclans l\hSÉRlCOHDE. Dieu est la Miséri­
le monde. il esllenu et marche dans corde même et ia Clémence même, quand elles apparai%ent dans des après la mOI't, entre dans le monde
un milieu entre le ciel et l'enfer; el parce qu'il esl l'Amour même et le formcs, elles sontappelees repl'ésen- des esprits, elalors il est absolumcnt
iii, il est dans un équilibre spirituel, l3ien même, ·132. talions des cboses spirituelles dans semblable à ce Gu'il était aupal'a­
qui esl son libre arbitre, 383. MOAB sign. l'adultération du bien, des objets semblables aux choses vant; et, en y entranl, nul ne peut
MINEIlVE, H,159. 200. . nalurelles, 388. Toutes les choses être empêché de converser avec ses
1\J1~lsTRES de l'Eglise; comment MOINES. Des moines dans le moude qu'on voit dans le monde spirituel parenls, ses frères, ses alliés, et ses
chacun d'eux parle, 154. - Minis­ spil'ituel, 8lï; quand ils y arrivent, sont créécs en un moment pal' Je amis, morls avant· lui, 120. Dans le
tres hypocriles, 381. - Ministres ils cherchent les saints, SUl'loUL le Seigneur,landis que toules celles monde des esprits. depuis le juge­
politiques, 663. - Voir PRfmu:s. saint de leur ol'dre; mais ils ne les qu'on voit dans le monde naturel ment dernier fait en ·1757, il n'esl
MIl\ACI,ES. JI )' a des Miracles Di­ tl'ouvent pas, 821,. Il Y a aussi des existent el croissent d'après une se- pas permis aux catholiques-romains
vins, et il y a des miracles magi­ moines convertis, 820. mence, 791. Le monde spirituel de s'assembler en masses comme
'lues, 9·1. Les Miracles Divins ont MoïSE, VOl1' JUIFS, Moïse sign. la opère et actionne, pal' l'intérieul', auparavant, ni de se former des
élé l'ails selon J'Ordre Divin, c'est­ Parole hislorique, 322. toutes et chacune des choses qui cicux artiliciels comme auparavant,
à-dire, selon l'Ordre de l'influx du existent et sont formées dans le 818.
MO:\flE SPJltITUEL I,T MOi\'DE NATU­
monde spiri tuel dans le monde na­ REL. Il Y a deux mondes, Je monde monde de la nature et sur la terre ~fONNAIES. Dans le monde spi ri­
lurel, 9/. Le Seigneur élail dans l'é­ spirituel où sont les ang'es et les es­ ilatul'elle, et agit de même que tuel, il y a aussi des monnaies d'or
tal de glorification ou d'union avec prits, et le monde naturel où sont Je mental humain dans les sens) et d'argent, 78.
le Pèl'e, quand il fit dcs miracles, les hommes, 75. Dans l'un et l'autre et les mouvements du corps, 695. MONTAGXE (la) sign. le ciel su­
·f04. Il ne se fait pas de miracles monde il y a un soletl; celui du L'homme est dans le monde spiri- prème, 205. Par les montagnes sont
aujourd'hui comme autrefois, parce monde spirituel est le pur amour, luel par son homme interne, et dans en,tendues les choses supéricures de
que les miracles conlraignent et et celui du monde naturel est le pur le monde naturel pal' son homme l'Eglise, 200. 1. ,
ôlent le libre arbitre dans les choses feu, 75; I:oir SOLEIL SPIRITUEL. Le e'lterne, 1,54. ~Iox'l'En par lin autre endroit, ­
spirituelles, et font de l'homme spi­ monde spirituel et le monde natu­ MOC'iDE DES ESPRITS (le) tient le lOi- Jean, X, 1, - sign. que l'homme
rituel un homme nal urel; et parce rel sont tellement liés, qu'il~ ne lieu elilre le ciel et J'enfer, '160,281, ne doit pas s'adressel' à Dlûu le Père,
que, depuis l'avènement du Seigneur, peuvent êlt'e séparés, 118. PAr le 1,75,570.622. Lh, lonles les sociélés, parce qu'il est. invisible, el par suile
tout homme dans le monde chré­ monde spirituel il est. entendu et le qui sont inn"mbrables, ont été mi- inaccessible et inconjongiiJle, :.;as,
tien peut devenir spirituel, et de­ ciel et l'enfer, 1,;)1,. Toules les choses ses en ordre d'une mnnièl'e admi- 17·1, n7.
vienl spirituel, uniqu,'ment d'après qui sont dans ce monde sont spiri­ racle s';)lon les all'ections nat.urelles MORAL. Il ya l'homme moml spi­
le Seigneur pal' la Parole, 501. Si, luelles el atTeelent l'homme inlerne, bonnes et mauvaises; lcs sociélés rituel, et il y a l'bomme moml pu­
avant l'avènement du Seigneur, il a et cOlJsliluenl sa volonlé et son en­ mises en orrre selon les affèclions rement ni~turel, et l'nn u'est pas
élé l'ail des miracles, c'est parce lendement, 2·'" Il ya deux propres naturelles bonnes communiquent distingué de l'autre dans le monde,
qu'alors les hommes de l'Église du monde naturel, qui font que avec le ciel, et les sociétôs mises en 56~. Celui qui vil selon les lois bu­
élaient des hommes nalnrels, aux­ Ioules choses y sont finics ; l'un est ordre selon les arreclions mauvaises maines, et en même tomps selon les
quels les choses spirituelles ne pou­ l'espace, et l'autre le lemps, 27. Le communiqucnt avec l'enfer, 281. lois Divines est vér'ilablement homme
vaient pas êll'e ouvertes, sans qu'il monde spit'iluel n'est pas, comme États divers pal' lesquels passent les ]11l)ral, ·145. La vie morale, lors­
J eÎJt profanalion, 501, Ceux qui ne le ml)nde naturel, dans l'espace et esprits novices avant de se rendre qu'elle est en même temps spiri­
veulent pas croire la Parole du Sei­ le temps; mais il est dans l'appa­ soit dans le ciel, soil dans l'enfer, tuelle, est la chat'ité, H3 à 445.
gneur, ne croiraient pas, d'après les rence de l'espace et du temps. 280. 281. Le monde des esprits apparail Dans la première période dc l'ili(e,
miracles, plus que les descendants CeLLe apparence est selon la ditré­ à ceux qui y sont comme un grand la vie morale est la vie de la cha­
- ;)58- - 559­
l'it6 da.ns les extrêmes, 443, Les A[VHRHE (la) sign, le bien naturel, n'a aucune aotivité, mais est mise Fibrille do nerf, 258. Nerf optique.
choses morales, théoriquement exa­ 205. en action pal' la vie, 77. Quand on 37~
minées et perç.ues, se placent tians !\IYSTICITÉS de la foi d'aujoul'd'hui croit que la nalure est créatrice de NÉRON,73_
la ré;!ion moyenne du menlal chez 803. l'univers, les conséquences de celte NÉs DE DIEU. Sont appelés ainsi,
ceux -qui aiment le vl'ai. Hl6, Dans NAlssncE (par) l'homme incline foi sont, que l'univel's .est ce qu'on dans la Pal'ole, ceux qui ont été ré­
le hien moral l'éel ont élc conjoints vel'S les maux de tout genre, ct d'a_ appelle DIeU, el que la nature en "énérés, 572 ; ceux qui sont par le
Ie bien spirituel et le bien naturel, pl;ès l'inclination il les convoile, 612 esl l'essence, 478. La nature avec §eigneu~' ~~~s '~\bLen;, et les vrais
398. Pal' la nremièl'e naissance l'homme son temps el son espace n'a pas pu de la fOI, 'JS3, 69:.., 129.
- MOIIALITI; (la) purcment nalurclle est l'enfer dans la forme la plus pe­ ne pas commencer, mais il n'-en est NiCÉE (concile de). Il fut convo­
cst mOl'lc en ellc-même, 381, De la tite, mais par la seconde naissance nas de méme de Dieu qui cst sans qué alin de l'ejeter l'hérésie perni­
mOl'alité de l'homme externe on ne il est Je ciel dans lu fOl'me la plus le temps et sans l'espace; c'est pour­ cieuse d' AI'ius, 17~, 632, 636, 637.
peut pas conclure à la moralité de pelile, 613, Dans la I)arole, les nais­ quoi la nalure vient de Dieu,· llon pas La convocapon de ce concile a cu
l'homme interne, 1--13. sances naturelles sign. les naissances de toute étcrnilé, mais dans le temps lieu d'apl'ès la Divine Providence du
1\'1 0 lIT (la) est, non pas l'extinction spirituelles, qui sont celles ùu bien avec son temps et son espace, 280. Seigneur, parce que ,si la Divinité du
mais la conlinuation de la vie. et et du vrai 583. Toutes et chacune des choses qui Seigneul' cst niée, l'EgliseClll'étienne
c'est seulemcnt un passage, 792. NATIO~S ET PEUPLES, J;)ans la Pa­ sont dans la nalure cOlTespondent à expire, 636. Les évêques imaginè­
L'entrée dans le monde des esprits l'ole, pal' les na lions . sont entundus des choses spirituelles, 201. Le monde rent un Fil" cie Dieu de toute éter­
il. ordinairement licn le troisième ceux qui sont dans le bien, ct dans spirituel agit dans le monde de la na­ nité, qui_ est descendu et a pris l'Hu­
JOUI' après la morl,- ·13R, 281. En ~' le sens opposé ceu" (1 ui sont dans le ture, comme le mental humaindans main, croyant pal' lit revendiquer
Illltl'ant, l'homme s'imaj:(ine vivl'e mal, et pal' les peuplcs ceux qui les sens et les mouvements du corps, et re,liluer au Seigneul' la Divinité,
enCOl'e dans Je monde, 792. 11 Y esl sont dans les vrais, et dans le sens fî95. l'oules les choses de la nature ne sachant pas que Dieu Créateur
préJial'é pOUl' sa demcul'e dans le opposé ceux qui sont dans les faux; 'iont comme des tuniques, desgaînes de l'univers était Lui-Même descen­
ciel ou dans ['enfer, Hi, .H8, 568; par conséquent ceux: qui sonL du et des chemises qui enveloppent des du pour devenirRédemplcur,etainsi
voù' MOXI!]; OI\S ESPRITS. - La mort royaume spirituel du Seigneur sonl choses spil'iluelles, et produisent le dc nouveau Créateur, 637, cf,'. 94.
spirituelle, considérée en elle-même, nommés peuples, el ceux qui sonl plus près lese[fels correspondants à la Les hél'ésies aVilnt lc concile de Ni­
est la yiè nalul'elle sans la vi(l spi ri- du l'oyaume céleste du Seigneur sonl lin que Dieu Créateur s'est proposé, céc, et le,; hérésies provenues de ce
tuelle,369. . nommés nations, 151. Pourlluoi les. fig:;. La nature du monde spil'itllel concile et après ceconc\!l),ontéteinl
MOT. Dans la Pal'ole, chaque mot Juifs ont élé appelés nalion adultère, diffère dcla naluredu monde naturel, la lUl)1ière dans la Parole, el éloigné
est le conlenant el le support des ·122. Des nalions ou genlils dans le ,1utant que lc substanlie.l diffère du de l'Eglise le Seigneur, -177, 206.
spiriluels et des célestes. 226. monde spirituel, 8:3:j. Pal'mi les na­ malél'iel, ou le spiritucl du naturel, C'est le concile de Nicée qui a in­
i\loUOI\E .~ign. rechercher d'après tions les unes sont intérieures, et les ou l'antérieur du postérieur, 79. Ceux trod uil la doctrine dc Irois Personnes
la Pal'ole ce qui sert à la doctrinc, autres extérieures, 835. Il n'y a au­ qui reconnaissentlanature pour Dieu Divines de toule étel'llité, -136, -189,
161. cune nation sur tou t le globe, qui ont bouché les intél'ieurs deleut' rai­ 632,63&. La foi d'aujourd'hui surla
1\l0UIIIR. L'homme ne peut pas ne puisse êll'e sauvée, si elle recon-· son, 9. Ceux qui sesontdétournésdu. justification est sortie des délibéra­
mourir dans l'éternité, 697. naît Dieu, et vit bien, 729. Toutes Divin ne peuvent pas, au sujet de la tions et des décrets de ce concile
l\IouvEME'\'T (dans tout) il y a un les nalions qui reconnaissent un seul nalure, penser rationnellement, ni 11. sur les tl'ois Personnes Divines, 206,
actif et un passif, fj76, Dieu, et qui aiment le juste el plus l'orle raison spil'ituellement;-I2. 338. Ceux qui étaient dans Cé con­
MOVEX. Dans toule chose il y a font le bien par religion,ontleurciel, I!s sedépouillent de l'humain elrevô­ cile n'ont pas entendu d'aulrc Tri­
pl'emiel', moyen et demier, et le pre­ 832. tllnt le bestial, ·13, - L'e~sence ou la nité l1u'une Trinité cie Dieu x, -H2,
miel' par le moyen tend et va à son N.ITURHIS)IE, 75, 1)4,312,77-1. Ol'i­ nalure, que chac'Jn s'e~t IIppropriée -tH, l>32. - Ne se lier il aucun con­
dernier, 21 <,2,10, Le pl'emie,' et le gine du naturalismequil'ègneaujour­ tians le monde, nepeulpasèlrechan­ cile, mais ,;e liel' ÎI la Parole du Sei­
moyen sont. ensembie dans le del'­ d'hui, ". -173 33D. I;I\C après la mort, 'LI.-Mcrveilles gneur qui es~ au-dessus des conciles,
niel', comme la fin et la cause sont NAlTR_\LlSTES, 35, H8, 333, 639. de Iilualure, :2. -189,634. L'Egli,;e Chrétienne a eu
dans l'effet, 2/0. Naturalistes-athées, 77, 15[1, 382, NnUREL (le) a ,lié créé pour enve· deux épol1l1es ; l' une depuis le temps
MOYENS (les) de salut sont nom­ 759, lopper lespil'ituel, 78. - Voir MmillE; du Seigneur jusqu'au concile de Ni­
breux, 3&0, 362,1,77,681,722. Ils NATURE (la) esLle réceptacle par lIomll; NATLl\EL_ - Ceux qui pensent cée, cl l'autre depuis ce concile jus­
ont été donnés par le Seigneur aux lequel l'amour et la sagesse opèrent d'après les illusions ùu corpssontna­ qu'à ce JOUI', 760, H6. Depuis le
Chrétiens dans la Parole, e~ aux leurs effets ou les usages, 35, La na­ lurels-sensuels, 839. Tous ceux qui concile de Nicée, nul n'a élé admis
Genlils dans leur religion, 580. ture pal' elle-même n'opère rien, sont dans l'enfer sont natul'els-inli­ dans aucune tentation spirituelle;
I\l~LTlPLIc.\TI0Xpel'pétuelle du vrai, mais c'cst Dieu qui opèr'e par la na­ mes,·12", pourquoi? :j!)7, - rail' AnIAc-;AsK;
et conséquemmeut de la sagesse, ture, ~2, Elle a élé cl'éée pour ser­ N IzmÉE.. . " (les) ont représenté la SnmoLE.
718. vil' d'instrument à la vie qui procède puissance ùe la Parole dans les der­ NOCES (lcs), dans la Parole, sign.
MUSCLE, Sa composition, U7,351, de Dieu, 77, Elle a été séparée de niers, 223 le mariage du Seigneur avec le Ciel
Puissance unanime des mus"les dans Dieu, et cependanl Dieu l'-st tout- N{,Gocu:ns consciencieux, .\22,
et l'É.glise par le bien de l'amour cl
les aclions, 353, présent GU elle, 30. En elle-même NEPTUNE, 17, -1:i9, '178,292.
par le vrai de la foi, .fil9, L'habit de
MUSIQUE dans les cieux, 745, elle esL morte, et par elle-même elle NEilL Sa composition, U7, 35-1.
noces, - MatLh. XXII. ~·I à ~ 3, ­
- 560- - 56~ ­
sign. la foi au Seigneur com:r.eFils le ~Iobe terrestre, 786 à 790, Elle est oHé a été conjoinle dans le Seigneur, agr<'alJle, représenlent ccux qui ne
de Dieu, COlDmc Créaleur du ciel et la couronne de taules les Églises, 108, perçoivent ~as le vrai, mais Qui le
de la lerre, et un avec le Père, 380. parce qu'ellc adorera un seul Dieu OCC,\SW:'\~EL (innux), 696, concluenl d après les confirmalions
- Noces dans le ciel, 7-'16 à 746. ­ visible, dans lequel est Dieu invisi­ O(,CIDEXT (1') sign, le mal, 476, pal' les apparences, -'12 .
Voi1' 1t!AnIAGE, ble, comme l'âme est dans le corps, . OeCII'Ff.. Bans le monde spirituel, OLIVIER (1') sign. le bien ct le vrai
NO~l (le) sans la chose n'est qu'un 787. Tous ceux qui ont mené la vic les occiputs de ceux qui sonl dans le célestes de l'É~lise, 200 ; - le bien
vain m)t., 683, Le nom sign, la qua­ de la cbarité, et, de plus, ceux qui plaisir de mal-faire sont excavés, de l'amOlli', 20::;; - l'hommedel'~­
lité de la personne; pourquoi? 682, ont aimé le vrai parce que c'est le 460,565. glise céle~le, 4(i8 ; - le bien clHeste,
Le Nom de Jéhovah L>ieu est saint; vrai, se laissent instruire dans le OCCt:1'ATIOXS des menlals des anges qui est le bien du ciel'suprême,
pal'eillement le Nom de Jésus, 297 ; monde spirituel, et acceptenl les dans le ciel, 69::1. 609. ,
vuir Jésus; hsu5-CHnlsT, Le Divin doctrinaux de la Nouvelle É:;lise, OcÉ.\~. 'fous les goull'res et tous OMBIIE, Si l'homme inlel'l1e spil'i­
Humain du Seigneur est le Nom du 799.
les s)'rtcs de l'océan se dirigent tu el et l'homme exlerne nalureJ ne
Père, ·113; Cj nom est s:tnctilié, - Voir DOG)lES ; ÉGLISE; FOI DE L.\
d'eux-mêmes circulairement selon sonl pO,int illustrés en même temps,
quanJ le Père est reconnu dans l'Hu­ NOUVEl,LB ÉGLISE ; l\L~XI~IE; R.:GI,E,
la mal'che commune du soleil, ~67. l'homme est comme dans l'ombre,
main du Seigneur, H2. La Parole, NOUVELLE JÉRliSALEM. C'est la Nou­ OeTA vE·ArGUSTE, 73. ~09.
en ce qui de là appartient à l'Église, vellc !:.glise, qui doit être instaurée OI)EUIIS dans lesquellès sont chan­ 01'1\IlATIO'i' (la Divine) se fait par
et ainsi tout culte, est le nom dLl par le Sei~ne.ur, ·197,78 f à 78.0\ ; voir gés les plaisirs des amours dans le le Divin Vrai qui procède du Sei­
Dieu, 298; voir PnÉO:PTEs" Dans la NOUVELLE EGLiSE. Pou l'quoi celle monde spirituel, ;j69. gneur, ~3!l. L'opération du Seigneur
Parole, pat' les noms de pel'sonnes Église est entendue par la Nouvelle OnoR.\T (1') sign, la perception; est continuelle pOUl' que l'homme
et de lieux, il est entendu non pas Jérusalem, 782, pourquoi? 569. soit sauvé, 500, L'opéralion de
des personnes ui des lieux, mais des NrÉEs (les) du ciel sign. la Parole OEu}'S (merveilles dans les), 12. l'homme d'après le Seigneur lui est
cho~es de l'I~glisf', 300. Dans le dans le sens de la leUre, 776, C'est OEUVIIE. Toute œuvre divine dans impulée comme sienne, puisf(u'il est
monde spirituel, aucun homme ne aussi ce que signifiait la nuée brillante le derllieJ' est complèle el parfaite, continuellement lenu par leSLli;,meur
reLient le nom qu'il a reç 1 au qui couvrit les disciples, quand le 210. Dans luule œuvre qui procède dans le libre arbitre, 3ï 1. Opén:Lion
baplême, ni son nom de famille, Seigneur fut transfiguré, 222. Il est de l'homme, il y a l'homme tout en­ de l'Esprit saint; ce que c'est. 1i21\
mais chacun y est nommé se­ vain dè croire que le Seigneul' appa­ lier tel qu'il est essenliellemenl,373. ~55. - Opération du cœur et du
lon sa qualité; les anges y sont rail~'a dans une nuée du ciel en per­ Lesœu vr,es appal'liennent essenlielle­ poumon dans le corps, 87.
nommés selon leur vie mOl'ale el spi­ sonne; mais la vél'Îté est qu'il ap­ ment à la volonlé, formellement à OpÉIIEn, lorsqu'il s'agit du Sei­
rituelle, 300, 682. parailra dans la Pal'ole qui procède l'entende.nenL. et ell actualilé au !:!I1eur, c'esl la même chose qu'cn­
NOUllI\lTlllIE (la) céleste, dans son de Lui, 7'77. Dans le mondespirituel, corps, 374. L'homme doit s'inlro­ VOYCI' un Esprit sainl, 153, Le Sei­
essence, n'est autre chose que l'a­ le; nuées brillantes au-dessus des duire dans la charité par les bonnes gneur opère de -lui-même d'après le
mour, la sagessc el1'usage ensemble, cieux angéliques si,qn. l'obscurit6 œuvres, 7·1. Les bonnes œunes sonl Pèt'e, el non t'ice vel'sd, ·153. Le
735, Oans le ciel, il est donné à cha­ dans ces cieux d'après le sens lîllé­ le bien--faire d'après le bien-vouloir, Sei~neul' opère, da ns ceux '1 ui croient
cun une noul'riture pour le corps se­ l'al de la Parole; et quand elles sont 37,1,421. La ebarité et les œuvres en Lui, les vertus qui sont entendues
lon l'usage qu'il l'ail, 735; voir 01­ dissipées, elles signilient que les an­ sont distinctes entre elles comme la par l'envoi de l'.Esprit saint, -1 W.
Sil-S, L'lIme n.'a pour noul'I'i1ured'au­ ges sont dans la clarté d'après 10 volonté et l'aclioJl, 3H, OEuvrcs pu­ Dieu opère continuellement la con­
lres aliments quc des choses spiri­ sens spirituel; mais les nuées noires rement nalurelles, 726. Pal' les œu­ jonction de l'amour et dc la sagc.',se
tueUes, '.04. < SUI' les enfers sign. la falgification vres de la loi,- Paul, Rom, Ill. 28, chez l'hommc ; mais l'homme, s'il
NOUVELLE EGLISE. Le Seigneur a et la profanation de la Parole, 776. - il esl entenùu non los œuvres de ne lourne pas ses regal'lls ycrs Di(~t1
prédit qu'il viendrait, et qu'il fon­ NUIT (la) sign. le demiel' temps de la loi du lJécalogne, mais les œuvres et ne croil pas en Dieu, opère conti­
derait une nouvelle t..glise, qui est l'É!{lise, 761. de la loi de Mo'l~e poUl' les Juifs, nuellement la division, "1. Opl:rer
la Nouvelle Jérusalem, 779, Il est NYCTAL01'IE (à la) peut être com­ 338, 506..- Voir CII.\IIITJ::; J30NXEs de soi-même d'après le S\ligllt'UI·.
conl"Ol"Ole il l'Ordre Divin qll'un nou­ parée la foi visionnaire et il rebours, OEUVRES; ;\['::1111"1'. c'est coopl:ret', 3ï-l.
veau Giel soit forméavantqu'une nou­ qui esl l'apparence du fanx comme OHICES. Llill'éronce enll'e les offi­ 0"1'010'0 commune SUI' l'tlal des
velle Eglise le soit SUI' la terre, 784. vrai d'après une ingénieuse conlil'­ ce; Je la cllllrilé et les bienfaits de la ;Î mes apl'l!s la mort, Cl SUI' cel uides
Aujourd'hui le Sei:lI1eur forme un mation, 683, chal'ilé, .1,2.). Par les offices de la anges et des esprils, 29; - sur la
nouve;lU Ciel de chrétiens qui dans O. Dans le troisième ciel, on ciel charilé, il l~St entendu ces exercices joie célesle cl, la félicité éternelle,
le ~onde ont reconnu, el, après leur inLime, on fait un très-gl'and usage de la chari lé, qui, procédant immé­ ï32.
sortIe du monde, Ollt pu l'eeonnailre de celle voyelle, parce qu'elle donne dialement de la chal'Îlé même, ap­ Ol'I'osi:s (les) sont des choscs qui
que le Sei«neul' csi le DiéU du ciel un son plein, 278. parliennent en premier lieu à la sont en dehors et contre celles qui
el de Inlel're, 781, Autant ce nou­ OBÉISS_\NCE (1') il la foi des ecclé­ fane lion dans lacluelle chacun esL, sonl en deoans, G2. VouloÎl' Ic mal
veau Ciel prend de l'accroissement siastiques. au sujelde l'entendemenl, .'.2:>. et faire le bien sonl en eux-ml~mes
nutant de ce nouveau Ciel descend a jusqu'ici fermé leralionnel humain, OISIFS. Dans le monde spirituel, il deux opposés, 435. Toules les choses
la nouvelle I~glise, 78r,. Celle nou­ 810. n'cst donné des aliments aux oisifs, dans l'enfer sonl opposées il celles
velle Église est la couronnedetoules OBJET PIII'i'f:IP.\L DE CET OUVn,\GE qu'autant qu'ils travaillenl, 281. qui sonl dans le cioel, 78. La qualité
les Églises qui jusqu'ici ont été sur (1') est de montrer que la Divine Tri­ OISEAU (les), qui ont une voix est perfectionnée pal' des diITérences
Il 36
- 562- - 563­
en relation avec des choses plus ou el précède l'inslauration d'une nou­ dans leur ordl'e, 54,75, 502 Il Y a 343 i - du mal, 490; - des idolâ­
moins opposées, 763. Il Y a des l'e­ velle Église, 115, l17. L'ordinalion des ordres de plusieurs sortes, com­ lries,833.
lat ifs dans l'un el l'aulre opposé, des substances, dans I~ mental hu­ muns el particuliers, el il en est un Orlls (les) sign. la puissance du
tanl dilns le bien que dans le mill, main, est selon l'usage de la raison qui est le plus universel de tous, el vrai dans les derniers, 223.
eltanl dans le vrai que danslefaux, d'après la liberté, 31, 1. de qui dépendent en série continue OU·fIIES. Comparaisons avec des
62. Les rlllalifs dans l'enfer sonl OBS. L'Ordination est l'action tle dis­ les communs el particuliel's, 679. oUlres, 1,13, H6, 258.
tous des opposés aux relatifs dans le poser en ordre. Vordl'e esl universel d'après les lrès­ OUVlllER (1') el l'arlisan exercent
ciel, HZ. Pal' les relatifs dans le ciel, ORDRE (l'), dans une sorte de dé­ singuliers, 60; el les ordres singu­ la charité, s'ils font leurs ouvrages
Dicu pCI'çoil, voil et connaît tous les finition génrrale, est la qualilé Je la liers subsislenl dans l'ordre univer­ avec droiture el sincérité, 422.
opposés l'cial ifs clans l'enfer, 62. ­ cfisposilion, de la détermination el sel, 51,. Sans la connaissance des PAIN. Dans la Sainle-Cène, par le
Foi?' RELATIFS. de l'activité des pàrlies, des sub­ qualités, l'ordre n'esl pas connu pain il est enlendu la m~me chose
011 (1') .~ign, lebien,203;-lebien stances ou êtres, qui conslituenl la c:omme ordre; car qU'esl·ce que 1'01'­ quc par la chair du Seigneur, c esl­
céleste, 205 j le bien céleste, qui forme, d'où provient l'élat, donl la (Ire sans la dislinction, el qu'esl-ce à-dire, le Divin Bien de l'Amour du
est le bien du ciel suprême, 609 j ­ sagesse d'après son amour produilla que la dislinction sans cfes indices, Seigneur, el aussi toul bien de la
le bien inlel'l1e, 595. L'or deSchéba, perfection, ou dont la folic de la el qu'esl-ce que des indIces sans des charité, 702 à 707.
- Ps. LXXII, 15. - sign.la sagesse raison d'après la cupidilé forge l'im­ signes, par lesquels sont connues PAIX. Il Y a la paix par la con­
qui provienl du Divin Vl'ai 706. perfeclion, 5:2. Dieu est ('ordl'e, les qualités? 680. jonction avec le Seigneur, parce
011,1150:'1' J)O~J1'JCALE. Celle prière a pal'ce qu'il esl la SuLslance Même OUllllE DIVl:\" (1') Même esl la Jus­ qu'alors il y a prolection contre
été commandée pour cclemps,c'esl­ cl la Forme l\Iêll.e, :j2, :>3, ï l, 502. lice, ll:>. Il est immuable, ~ 05. L'Or­ l'enfer, 303,599.
à-dire, afin qu'on s'adrllsse à Dieule A l'ir.stanl de la créai ion il a inlro­ dre Divin l'emplil loutes el chacune PUAIS. Description d'un palais
Père pal' son Il~main, H2. L'essen­ duil l'ordre, lant Jans l'univqrs, que des choses,jusqu'aux lrès-singuliers, dans le ciel, 740.
liel même de l'EJ.(lise el cie la reli­ dans toules cl dans chacune des dans l'univers, 106. L'homme a été P.\LJ_.\DIUDf, 692, 693, 759. Palla­
"ion esl renfer'mé dans la manière choses de l'univers, 52, 53, JI a créé créé forme de l'ordre divin, 65. Au­ dium de la vieille É~lise, ·177, 6!)2,
d'enlendre ccs paroles: "Notl'ePèl'e l' homme d'après l'ordre, dans l'ordre tant. l'homme vil selon l'ordre divin, 759.
qui es dans les cie'ux, soit sanctifié et pOlir l'ordre, i1. C'est d'après le autant il est dans la puissance con­ PALLAS, 292.
ton Nom! Fienne ton ROllawne ! Il Divin Amour el la Divine Sage~se tre le mal et le faux, 6S, Soil qu'on PA'iCRÉ\S, O.
H3. Les anges dans le ciel lisent que l'ordr(~ a existé el qu'il subsiste, dise agir conlre l'ordre divin,. soil P.\:\'THÉON, 583,
tous les jours l'oraison dominicale, 65. Aucune création n'a 'été possiLI(j qu'on dise agir conlre Dieu, c'est la PA~TJfÈRE. L'homme non-régénéré
el alors ils pensenl non à Dieu le sans l'ordl'e, 500. Diverses lois dc même chose,. 500. Il est selon 1'01'­ esl, 4uanl à son espril, comme une
Père, pal'ce qu'il esl invisible, mais l'ordre, 71. 89, li O. Les lois de l'or­ ·dre divin qu'il y ait des communs et panthère, 61,2.
à Lui dan~ son Humain, parce que dre dans l'Eglise, sont en aussi grand des parliculiers, el qu'il y ail en PAPE. Dans le monde spirituel, il
dans le Divin Humain il esl visible, nombre qu'il y a de vérités dans la même Lemps les uns et lcs autres eslloujours mis à la têle des ca­
H3. Dans la Nouvelle Église sera Parole, 55. Le principal de l'ordre dans chaque chose, 775. lholiques-romains quelque Pape re­
accompli toul ce qui esl conlenu esl que l'homme soit l'image de Dieu, ORG.~\E. L'homme est un organe présenlatif, qu'ils adol'enl aussi dans
dans l'oraison dominicale depuis le 500. Aulant l'homme esl dans l'or­ récipienl de la vie qui procède de le même rite que dans le monde,
commencemenl jusqu'à la fin, 113. dre, aulant il esl dans le bien de Dieu, 31" 46,1, 504; et il esl organe 82 . Il esl rare que quelqu'un, qui
OIlCIŒSTIIES dans le monde spiri­ l'amour el dans les Hais de la sa­ selon la qualilé de la récepLion, 34, a élé Pape dan~ le monde, soit mis
tuel, 697,745. gesse, 70, Vivre selon l'ordre, c'eSl Dieu répand la vie dans l'organe el il I~ur têle après son décès, 820.
Ollfl'è'lATI0N du ciel el de l'enfer vivre selon les préceples de Dieu, dans toutes les parlies de l'organe,
pal' le Seigneur; loul le ciel a élé 96. Il Y a dans le ciel el dans le comme le soleil répand sa chaleul' Ous. Le Pape, dont il est parlé au
'dans l'arbre et dans tout~s les parlies No 820, est Clémenl XII, élu Pape en
disposé en ordre dans des sociétés monde un ordl'e successif et un 1130 il 78 ans, et mort en .t740 àgé de
selon loules les val'iélés de l'amoul' ordre simultané, 214. Dans l'ordre de l'arbre, 50~. 88 ans,
du hien, el Loul l'enfer selon loules successif, il Y fi succession et ORGA:'iISATIO:\'. La vie qui influe
les "ariélés de l'amour du mal,6'.6, suite de l'un après l'aulre, depuis chez l'homme esl variée et modiliée l'AriEn envoyé du monde spirituel
lii8, 31. De celle ordinalion cfisLincte les suprêmes jusqu'à l'infime; dans selon l'organisalion introduile par dans le monde nalurel, 848.
dépend la conservation de loul l'u­ l'ordre simulLané, l'un esl prè de l'amour, 1161. PAPILLO~S. Comparaisons avec des
nivers, 678, L'ol'dination des cieux l'aulre depuis les inlimes jusqu'aux OI\GHIS~1E spirituel du menlal, papillons, 106, 361,375.
el des enfers a duré depuis le jour extimes, 2h. Dans le dernier, les U7, 351, :)78; il consiste en hélices PAIlAcLET(le),qui esl aussi nommé
du jugemenl demier (-f757),jusqu'au suprêmes de l'ordre successif de­ perpétuelles, .ns. Organisme spiri­ Es~ril de vérité el Esprit sainl, est
temps présent, el dure encore, ·123. viennenl les inlimes de l'ordre si­ tuel ducel'veau, :j';'7. le Seigneur Lui-l{(~me comme Divin
Dans le l;londe des esprits,loules les multané, el les inflmes de l'ordre OIlIE~l'.\Ux. La science des cOl'I'es­ Vrai ou Divine Vél'ité, 139.
sociélés qui sonl innombrables, onl successif deviennenl les extimes de pondances esl restée chez plusieurs P.\IlADIS, 7.-1, 461, 661,732,737.
été mises en ordre d'une manière l'ordre simultané, 214, La consis­ orientaux jusqu'à l'avènemenl du Délices paradisiaques, 732, 737.
admirable selon les aITections bonnes tance de toules choses dépend de Seigneur, 20.). OBS. Pw'adis, dans tes écrits de t'Au­
el mauvaises, 281. L'ord'inaLion des l'ordre, 6i9. Dans l'univers, loutes OnIGIl'iE de l'amouretdelasagesse, teur, est pris dans l'acception de Jardin
cieux suit la subjugalion des enfers, el chacune des choses onl été créées ·H j-del'homme, ~03; - de la foi, délicieux.
- ~64­
PARISIE~S dans le monde spirituel, tains endroils dans les leures elles­
-' 563­
826. ' . ml'mes, HJI, 2.f,.j ; c'est de là que Ill. s' em pare de ses yeux, et par suite la une Églisc en possession de la Pa­
P,lR>/,lSSE. 692, 693. Vierges du Parole conjoint l'homme avec le Parole I\li semble noire, el quelque­ role, quand bien même celle Église
pal'Oasse, 5S., ' Seigneur, et ouvre le ciel, 491. La fois comme couverle de suie, 209, serail composée d'un petil 'nombre
PAROLE; voir ECRITURE-SAl~TE. Lll Parole est naturelle dans son der­ L'Église existe d'après la Pal'ole, et d'h0'!lmes relatjve~lenl, 26i; par là
Parole est le Divin Vrai même, 85. nier sens, spiriluelle dans son sens lél esl l'enlendemenl de la Parole le SeJgneur esl toujours présent sur
489 à '192; car elle a été dictée pal' inlérieur, céleste dans son sens in­ chez l' homme, telle est l'Église chez LOU l le globe, cal' pal' là le ciel esl
Jébovah Lui-même, 85, ·190, Elle lime, et Divino dans chaque sens, lui, 213 à 247. L'hommc qui ne !il conjoinl IIU GeOl'e humain, 267.
renferme la Sa~esse Divine el la Viet95, 21i, 289. i77. Le st'IlS de la 'pas la Parole sous l'auspice du Sei­ Qu;,nd la Parole eul élé entièrement
Divine, '191. Elle est la couronne leure de la Parole cst la base, le gneur, mais qui la lit sous l'auspice falsifiée el adullErée chez la nalion
des révélations, ·IL Comme elle a contenanl el l'a/lermissemenl de de III propre inl81ligence, se croil juive, el rendue presque nulle, il a
traversé les cicux pour venir Jusque son sens spirilu~l el de son sens cé. un lynx. el plus clairvoyant qu'Ar­ plu au Seigneur de descendre du
dans le monde, elle a élé accommo­ leste, 210 il 213. La Parole sans le gus, lorsque cependant il ne voit ciel, el de venir comme Parole et
dée il la conception des an/{es dilns sens de la leUre serait comme un pas intérieurement la moindre de l'accomplir, el ainsi la réinté~rer
le ciel, et aussi à celle des hommes palais sans fondemenl, ainsi comme -chose du vrai, el ne voil que le et la rétablir, 2iO. Pal' une sembl~
dans le monde, 85, H)3, 195. Dieu, un palais dans l'air el non sur terre, faux, 465. Si l'homme esl dans la ble raison il a plu au Seigneur de
dans la Parole, a parlé selon les ap­ ce qui ne serail que l'ombre d'un science des correspondances, et que révéler maintenanl le sens spirituel
parences, ,131. La Parole n'a pu êlre palais et s'évanouirail, 213. Pal' le par elle il veuille explorer le sens de la Parole, 2i4. LJésOI'mais on
écrile nut"emrnl que pal' des repré­ sens de la lettre de la Parole il y a spirituel de la Parole d'après la pro· peut enlrer dans lcs mystères de la
senlalifs, qui sonl des choses dc ce conjonction av cc le Seigneur, el pre inlelli/fence, il peut violer ce Parole jusqu'à présenl fel'rnée, car
monde, lesquelles conespondent consocialion avec les aUlres, 234 il sens, 208, 230. Les vrais de la foi el toules ses vérilés sonl aulanl de mi·
aux choses céiesles, el par suite les :l39,26i, 268, 2i2, ,846, La Parole les biens de la charilé sont les uni­ roirs du Seigneur, 50S, S'il n'y avail
signifient, 2i.':i, Dans ehacune des dans lü leUre nomme seulemenl les versaux de la Parolf\, 241,. Dans pliS une Parole, personne nr. saurait
choses dB la l'arole il y a l'infinilé, choses qui sont les externes et chaque chose de la Parole il ,yale qu'il ya un Dieu,'un ciel et un en­
c'esl-à-dire qu'elle conlient des mt)me les extrêmes du culle, et pal' mariage du Seigneur el de l'Eglise, fel', unr. vie après la morl, el per­
cho~es innombral:Jle~, que les an~es elles sonl enlendus les spirituels qui et par suite le, marialZe du bien et sonne à plus forle raison ne connaέ
ne peuvenl pas même épuiser, 290, sonl les int('rnes, 42i, La Parflle du vrai; pourquoi? 248 à 253. Il Y trail le Seigneur, 273 11 2i6, l\ler­
350. Il Y a dans la Parole un sen~ sans la doctrine n'esl pas comprise, 1 Il parloul dans 1.. Parole la conjon~­ veilles concernant la Parole d'après
spirituel dans lequel le Divin Vrai 226 à 228. La doclrine doit êlre lion de la chal'ilé el de la foi, 3i2, son sens spiriluel, 209, InelTable
esl dans l'omLre, S:>. Cc sens spiri­ pui~ée dans le sens de la lellre U l'oules le~ vl1rités qui conduisenl au puissance de la Parole, 224. Pour­
luel il été i;moré jusqu'à présenl, lu Parole, el êlre conlirmée par c sai ut sonl dans la Parole, 3n. La quoi le Seigneur esl appelé la Pa­
41)3. Le sens spiriluel n'esl pas celui sen~, 229. Dans tous les cieux il y il Parole esl l'alliance même que le role, iï7,
qui I:Jrillo d'après le sens de la let­ la Parole, el pal' suile il y a la sa­ Sei!!neur a contraclée avec l'homme, PAROLE ANCIENNE, Avanl la Parole,
lre, quand quelqu'un s~I'ule el ex­ gesse angélique, 240 il 2'12, La l'a- 4 el l'homme avec le Seigneur, cal' le qui aujourd'hui esl dans le monde,
plique la Parole pqur confil'mel' l'ole y a été écritc dans un style spi- , Sei~.meur esl descendu comme Pa­ il y a eu une Parole qui a élé per­
quelque dogme de l'Eglisll, celui-ci dluel, qui dilTère entièrement du role, c'est-à-dire comme Divin VI'ai, due, 26" à 266, 2n. Les bislorique~
peul être appelé sens Iilléral el ec­ e;lyle nalurel; mais quanl au sens 780. La Parole est l'unique médium de celle Parole étaienl appelés les
clésiastique de la Pal'ole; niais lû Iitléral elle esl seml:Jlable el en pal' lequel l'LIomme approche du GuelTe.~ de J,élwvah, ('tles prophé­
sens spiriluel ne se monlre pas dans même temps correspondante il la Seigneur, 442, Dans la Parole seule tiques, les bnoncés, 2ï9. Elle cst
le sens de la 1eltl'e, il est au-dedans nôtre, et ainsi elles sonl un, 2H, il y Il esprit et vie, 239, La Parole encore conservée dans le ciel, cl en
de lui, CJmme dans le corps, -19~, LR. Parole, dans le ciel comme dons ue serail d'aucun usage sans le li­ usage là chez les Anciens chez qui
C'esl par le sens spiriluel que la Pü­ noire monde, a plé éCl'Île de manière bre arbitre dans les choses spiri­ elle aVIlÎl été quand ils vivaienl dans
l'ole communIque avec les cieux, que les simples la compl'ennenl tuelles; 483. Plusieurs choses dans le monde, 2i9. Elle esl même en­
-194,2n. Il est dans toutes el dans avec simplicité, ellcs sages avec sa­ la Parole sont des apparences du core conservée chez des peuples qui
chacune des choses de la Parole, gesse; mais cela se l'ail d'une ma­ \'l'ai, 'dans lesquelles sonl cachés les habitent la grande Tartarie, ces
,196 à ,198. Le sens nalurel de la Pa- nière dill'érente, 2<11. Dans le mond vrais réels, 257. Le sens dc la leUre peuples ne soulTrenl pas que les
l'ole esl changé en sens spiriluel spil'Î1.11el, la Pürolc, dans les sanc­ de la Parole esl une garde pour les étrangers enlrenl chez eux, exceplé
pal' les correspondances dans le ciel, luaires des temples, I,,'ille d~vant vrais réels, alin qu'ils ne ~oienl pas les Chinois, avec qui ils cullivenl la
698; Cil l' la Parole a l'lé IJerite raI' les yeux des all~es comme nne blessl1s, 260. Le Seignel.. dans le paix, 2i9. Dans ceUe Parole il y Il
de puree; cOI'('espondances, ·191, 201, ~I'atlde étoilc, parfois comme le so­ monde a accompli tou"-); les choses aussi le Livre de Ja.çc/tal', 2i9.
C'esl d'après le sens spiriluel. que la leil; ct d'après l'éclat qui l'enloul'e, de la Pal'ole, ct rai' là il a été füil la PAROLES (les) du Sei:meur, - Jean,
Parole a l'lé divinement inspirér, et il y apparaîl aussi comme de beaux Parole, c'est-à-dire, le Divin Vl'ai, XV, 7, - sont les vérités, 3"9,
esl sainte dans chaque mol, 200, arcs-en-ciel, 20!l, Si cependant quel- même dans les derniers, 'l61 à 263. PARRAINS 530, 62l, 6N5. ­
8-16. Le style de la Parole esl lei, qu'un est dans les faux, et qu'il Par la Parole la lumièl'e esl même PARTICULIERS (les) pris ensemble
que le saint est di:ns chaque sens et porle sa vue sur la Parole placée communiquée à ceux qui sont hors s'appellenL le Commun, 60; coù'
dans chüque ~101, el même en cer­ dans un lieu saint, une obscurité de l']<~~lise, el qui nlonl pas la Pa­ COlOIUN. Les parti cu 1iers s'adaptent
l'ole, 26i à 2iO, Il suffil qu'il y ail à leur commun, el le, commun les


;

- 566­ - 567­
dispose en forme afin qu'ils concor­ connaissances du vrai et du bien, coopérai ion de l'homme, 522. Ceux
tenu dans un état possilJle de pé­
dent, 47. 1,2i.
PASSIF; voir ACTIF. Le passif ou la qui ne veulent pas enlendre pal'Iot
nitence et de conversion, 720.
PÉCHÉ (le) est le mal contre Dieu, de la pénitence viennent dans le
- La pénitence préconisée, 567.
force morte ne peut pas agir de soi­ et aussi par conséquent le mal con­
même, mais il faut qu'il soit mis en tre le prochain, 525. Les péchés ne propos délibéré de commellre les
OBS. La Pénitence, c'est fuir le mal
action pal' l'actif ou la force vive, sont pas annulé~, mais sont éloi­ péc-hés, 523. Ceux qui pal' la péni­
et le faux, et les avoir en aversion, A.
607. tence ont éloigné quelques maux,
C. ]'\0 94-18. Faire péni~ence, c'est,
gnés, 539. - Voi/' COHESSIO~ ; RÉ­ qui sont des péchés, viennent dans
après avoir confessé_ ses péchés devant
-PASSION DE LA CROIX (la) a été la MISSION; PÉNITE:\CE.
dernière tenlalion que le Seigneur a le propos délilJéré de croire au Sei­
Dieu, et en avoir demandé d'un cœur
PECTOIUL DE JUGE)rE~T (le) repré­ gneur, el d'aimer le prochain, 523.
humble la rémission, y renoncer et
subie comme Trè's-Grand Prophète, sentait le Divin Vrai d'après le Di­
et elle a élé le moyen de la glorifi­ vin Bien dans le sens- universel, La connaissance du péché, et l'exa­
mener uue vie nOllvclle selon les pré­
calion de son Humain, t26. Elle a 2·18. men d'un péché chez soi-même,
ceptes de la foi, A. C. 8389.
été non pas l'acle de la Hédemplion, commencent la pénilence, 525 11
PEoslm (la) vient de la perceplion,
PÉGASE. Par ce cheval ailé les an­ 52ï. ta pénitence actuelle est de
el la perception vien t de l'atrection,
mais l'acte de la glorification, 9:5, ciens désignaient l'entendement pal'
Ho, -126, -132, -131,579. La Rédemp­ lequel exisle la sagesse; et pal' la s'examinel', de connaîll'e el recon­
231, 386. Il n'existe pas la plus pc­
tion, et la Passion de la croix sont corne de son pied, les expériences naître ses péchés, de supplier le Sei­
lite chose de la pensée, si ce n'est
deux choses distinctes qui ne doi­ par lesquelles on acquiert i'intelli­ gneur, et de comm~ncer une nou­
pal' l'influx du plaisir de la VOIOlllé,
Vent pas être confondues, 58-'. La gence naturelle, (;93. - Voir CHE­ velle vie, 528 à 531, 535, 56 f , 567,
570. La pensée n'est l'homme qu'au­

~
eroyance que la passion de la croix VAL. 621_ Si la pénilence aCluelle est
lanl ct de la manièrc qu'elle s'est
a élé la l'édemption elle-même est faile de temps IL autre, il savoir,
adjoint la volonté, 31,7. Toute pen­
PEII'ES INFER;\,ALES (les) sonl élel'-­ chaque fois que l'homme Se prépare
sée de l'entendement est dans l'es­
l'erreur fondamentale de l'Église, nelles ; pourquoi? 79.
·132, ~ 33, 378; de celte croyance IL la communion de la Sainte-Cène,
pace sans espace el dans le lemps
PÉNATES (dieux), cfr. 205. et qu'ensuile il s'abstienne de lei ou
sans temps, 61. La pensée de l'en­
sont sorties des phalanges de fausse­ PÉN1TE,CE (la) consisle à ne plus
tés horribles, 581. Le culte de ceux vouloit' les maux, qui sonl des pé­ tel péché, qu'il a alors saisi chez
tendement doit condu.ire la volonté,
qui ont connrmé chez eux la foi chés contre Dieu, el pal' suile 11 ne lui, cela est suffisant. pour qu'il
·160. Où il n'y a pas de p"nsée, il
d'aujourd'hui, que le Seigneur pal' les plus fail'e, 5/0. La péJ)itence est s'initie dans l'aclualilé, 530, i>6ï. La
u'ya pas non plus d'idée, 33::;. Il y
la passion de la croix a enlevé tous la première chose Ge l'Eglise chez vraie pénitence est d'examiner non­
a deux élats de la pensée chez
les péchés du monde, est un culle l'homme,' 510, 5H. Personne né seulement les ac!es dû sa vie, mais
l'homme, l'état intel'11e; ces étals
hypocrite, 518. Les anges ne pen­ peutt\lre régénéré avant d'avoir éloi­ aussi les intcntions de sa '\'olonté,
font un chez les bons, mais ils ne
sent pas il la passion du Seii{neur, gné les maux énormes qui l'endent 532 à 531,. Ceux qui après cet exa­
font pas un chez les méchants, 806.
mais ils pensent à son Divin Vrai el l'homme déteslaLle devant Dieu: et men ne veulent plus les maux,
Ainsi, il y a chez l'homme la pensée
à sa résurrection, 706. Toutes les ces maux sont éloignés par la péni­ parce que ce sont des péchés, font
exlel'l1e el la pensée inlel'11e,f Il.
une pénitence véritable et inlérieu­
L'homme peut parler d'après la
-~
circonslances de la passion du Sei­ tence, 509. Il Y a plusieurs choses
gneu)' sign. des choses qui eoncer. qui, dilllS les premiers temps, de la re, 532. Ceux qui ne s'examinenl
pensée interne el en même lemps
nent la profanation de la Parole, vie, prépa rentl'hom Ille pour l'Eglise, point, mais qui néanmoins renon­ d'après l'exlerne, et il pellt pader
~2!), ~30. cent aux maux parce qu'ils sont des d'après la pensée éxlNne el non
el l'y introduisent; mais celles qui péchés, font aussi péni~ence; et d'après l'interne, Il j. La pensée in·
PATIE;\,T ET AGE~-T. Voi)' ACT 101'. conslituent l'Église chez l'homme
P,ITRIE (la) doit êlre aimée, parce sont les actes de la pénitence, 510_ cetle pénitence a lieu chez ceux qui térieure de l'homme cst appelée
Gu'elle nourrit et défend les citoyens, La pénitence, pour être la pénitence font pal' religion les œUVl'es de la perception, 603. La pensée confir­
305; elle doit être aimée pal' l'homme et produire des effets dans l' homme, charité, 535 11 537. La pénitence ac­ mée d'après l'appareuce est une il­
plus qu'il ne s'aime lui-même, 414. doil appartenir à la volonlé ül pal' tuelle est facile chez ceux qui l'ont lusion,461. La pensée est ce qui
Aimer la pairie, c'est -aimer le salui suite à la pensée, et non à la. pen­ faite quelquefois, mais Irès-réfrac­ purifie et tamise les maux qui vien­
public, 414 ; il est beau de mourir sée seule, 510, La pénitence n'est taire pour ceux qui ne l'ont pas nent des parents; si donc les lllallX
faite~561 à :i63. Elle esttrès-diflicile que l'homme pense étaient imputés,
pOUl' elle, et glorieux pour Je soldat pas possible, à moins que 'l'homme
de versel' pour elle son sang, 41.1. ne sache, non-seulerrent d'une ma­ pour les chrétiens-réformés, à cause il ne pourrait être fait ni réforma­
Ceux qui aiment la paIrie, et lui nière universelle, mais encore dans de leul' croyance que la pénilence tion ni ['égénération, 6:59. - Les
font du bien d'après le bien-vouloil" les plus petits détails, qu'il est pé­ et la charité ne contribuent en l'ien pensées s-pirituelles sout les com­
aiment après la mort le royaume du cheur; 5·13. La scule confession de au salul, 535, 561, 562. Celui qui mencemenls et les origines des
Seigneur, cllr ce royaume est alors lèvl'es qU'on.e"t pécheur n'est pas la n'a jam.ais fait pénitence, ou qui ne pensées nalurelles; elles sonl ir.s
la Pairie. 411,. 1
s'est jamais regardé intérieurement pensées des pensées, et elles expri­
pénitence, 516 à 519, 52!). L'homme ni scruté, ne sail pas enfill ce que ment les qualités des qualilt~S eL los
PA\;L. }o~pitre de Paul, non publiée, naît enclin aux maux de lout genre;
70-1. Comment doit être entendu le el, s'il ne les éloigne en partie par c'est que le mal qui damtle, ni ce affections des afl'ections, 280. ­
passa~e de Paul, - Rom. III, 2R, la pénitence, il demeure en eux, que c'est que le bien qui sauve, 56!' Voir InÉE.
-506. à 5(;6. La réformation et la régéné­ Penser spirituellement, c'est pen­
:)20 il ;;24 ; il esl dit que l'homme ralion suivent la pénitence; et par ser sans le temps el sans l'espace;
PAUVRES (les), dans la Parole, éloigne, parce que le Seigneur ne les
sign. ceux qui ne sont pas dans les éloigne pas immédiatement sans la la pénitence elles font des progrès, el penser naturellement, c'esl penher
57~. L'homme est contilluellemenl avec le temps et l'espace, 280. Pen­
- 568- - 569­
sel' sans l'entendement, c'est voir le Divin Bien, 88. Il n'esl pas per­ des pensées idéales, 462. Par la l'Églis{I jusqu'à la destruction com­
sans l'œil, ~65. L'homme pense ab­ mis d1appeler quelqu'un Père dans phantaisie on croit que ce qui est plèle, 635.
soJ4ment comme d'aprè!' lui .. mëme, le snns spiril uel, mais cela est per­ apparent exisle,quoique cela n'exisle PLAISIR (le) fait la vie de l'Amour
Jors,que cependant c'est d'après Dieu, mis dans le sens naturel, 226. point, 339. Les esprits infernaux de l'bomme, 490,570, 7 ~6 ; chaque
S07. PÈRES APOSTOI,lQliES, ~36, 637. peuvent par des pbantaisies re­ amour a son plaisir, i46. Le plaisir
PI':IICEPTIO'ô (la) vient de l'affection, Pf.RFECrltl~ (la) de la vie consisle présenter des choses maf(nifiques, par lequel l'amour se manifeste est
231, 386, 6H7. Toutps les choses qui non pas dans fa pensée, mais dans en fermant les intérieurs du men- pour chacun le bien, 38. Les plai­
appartiennent il la sagesse sont ap­ la perceplion du .vrai d'après la lu­ lai, et en ouvrant seulement les ex­ sirs font la vie des biens, et les
pelées pel'ceplions, 697. Il faut qU'il mière du vrai, 42. La perfection térieurs, ~87, 632, 819. Phantaisie charmes font la vie des vrais, 38.
y ait perception, et ainsi réception, ·d'un de,!lré ne peut. pas être allein:e de la convoitise; dans celle phan­ Les plaisirs de l'amour sont de cieux
pour que le spirituel affecte, 339. par un degré inférieur, 32. - Voir
- La perception est chez l'homme DEGRÉS.
selon l'état de son menlal, état
formé par les doctrinaux; si les doe­
PÉRICARDE, 60.
PÉRlOllES de la vie. Il yen a qua­
( laisie sont ceux qui pensent in té­
rieul'ement en eUI-mêmes, et qui se
livrent trop à leur imaiZinaiion en
parlant uvee eux-mêmes, car ils
genres; les plaisirs de l'amour du
mal, 38. L'homme appelle plaisir ce
qu'il aime, parce qu'il le sent; ce
qu'il pense et n'aime pas, il peut
trinaux sont vrais, la perception de­ tre, que l'homme parcourt depuis incndent leul' entendement de vi­ aussi l'appeler plaisir, mais ce n'est
vient obsclll'e, et cependant elle peut l'enfance jusqu'à la vieillesse, --143, sions, 662. Phantaisie de lu prêémi ­ pas le plaisir de sa vie, 3~19. Le plai­
apparaîlre comme claire d'apl'ès la i56. Consommations périodiques, nence, 661. sir failque lout ce qui pl;ocêde de
~
conflrmalon, ~55. Il Y a dans 756. l'amour est appelé bien, quand
J'homme une perception commune PÉRITOIXE, 60. OB5. La Plwntaisie est une apparence même ce serait le mal~ 6::;8. C'est le
par l'influx de la lumière venant du PERlIlSSION du mal (de la), dans
ciel, quand il entend dire quelque laquelle est l'homme in terne de cha­
Il de la Pcrcolption ; elle consiste Il voIr plaisir de son amour, ljui est pour
un vrai comme faux et un bien I:Oll1llle l'homme le bien, et c'est le déplai­
nai, -"61 ; et il y a dans l'homme cun, il résulle évidemment que mal. et à voir un mal cOlllme bien et sir qui est pour lui le mal, 39!). L'ac­
un ruux comme vrai, A. C. 7680.
une perceplion Nopre pal' l'influx l'homme a le libre arbitre dans les tivité de l'ar:nour fait le sens du plai­
venant de la lumière du monde, choses spirituelles, -"79 II 1,82.. Les PHiLlsrÉE (la) sign. l'Église sép1l­ Sil; son aclivité dans le ciel est avec
1,61. Ces deux perceptions, l'une in­ lois de permission sont aussi des lois rée de la ehal'Ïlé, 487. la sagesse, et son actil'ité dans l'en­
terne ou spiriluelle, et l'aulre ex­ de la Divine Providence, 47!). PIIILISTI~S (les) sign. la foi sans la fer, '?j70.Le plaisir est le lout de la
terne ou naturelle, n'en font qu'une PERSO:>lNE. On donne pour détlni­ charité, 200; sigll. ceux qui sont vie pour lous dans le ciel, et le tout
che7. les sages, La perception des tion de la personne, que c'est cc qui dans la foi séparée d'avec la charité, de la vie pour tous dans l'enfer, 570.
opposés est autl'e que la perceptioll subsiste proprement, H, HO. Une 203. Les plaisil's de l'enfer sont opposés
des relatifs, 62. - Perceplions di­ personne ne peut sortir ni procrder Pms (les) représentent ceux qui aux plai~irs du ciel, ~:)3. Le plaisir
vel'ses du vrai, -"2, d'une personne d'après une autre croient qu'une chose est le vrai, du mal enveloppe le mental pure­
Ons. La pel'ception est une sensation, personne i mais une opérai ion peut parce qu'elle aétédileparun bomme ment nalurel, comme le I,rouillard
venant uniquement du Seigneur, re­ sortir et procéder d'une personne, d'autorité, 42. un marais, et il absorbe et. étouffe
luth,; au bien et au vrai, A. C. j'iQ 188. La Trinité Divine est en une Pn:-MI,RE et DcRE-1IJ':RE, 213. les rayons de la lumière, 56!" Ce
101·. L,l J?erception cousiste ù voir seule Personne, 700. Voil- TRINITÉ. PII::nn~;s l'IIJ.;CIEUSES (les) sign. les plaisir infernal est corrigé, réformé
qU'Ull vrUI est nn vrai. et qu'un bien PERSU.ISIO"; (la) imite la foi dans
est un bipll, ct il voir '1u'un mal est les externes, 339. La pCl'~uasion, conuais3ances du vrai et du lJien, et retoumé uniquement par le spi­
un 11H11 et qu'un faux est un faux. A. dans le monde spir ituel, est d'uIle 467; - sign. les nais qui brillent rituel rationnel et moral, 361. Le
C. jü80. ·d'après le bien, 218, 219, 2::>3 ; celles plaisir de l'usage, qui tient son ori­
telle efficacité, que nul ne peut ré­ des fondements de la nouvelle Jéru­ !Zine de l'amour par la sagesse, est
Porcevoir les choses extérieure­ sisler, ni parler contre ce qui est di t; salem, sign. les vrais de la doc­ l',ime et 'Ia vie de toutes les joies
menl. c'est n'êlre dans aucune lu­ c'est une sorte d'enchantement, 796. trine de la nouvelle Eglise, 217. Les célestes, 731. Les plaisil's de l'lime
mière du vrai, 839. L'abominable persuasion que Dieu pielTes préciellses correspondent au sont en eux-mêmes des béatitudes
PI:Ilr. (le), Il) Fils et J'Esprit S:lint s'est transfusé et lranscl'il dans les sens de la lollre de la Parole, 843. non-perceptibles; mais elles devien­
sont les trois essentiels d'un seul hommes, existait chez les hommes L'origine spirituelle des pierres pré­ nent dL) plus en plus pereeplibles
Dieu, 'lui fonl un comme l',ime, le de la Irès-ancienne Éf,:lise, il la fin cieuses vient des vrais dans le sens selon qu'elles descendent dans les
corps et l'opération chcz l'homme, de celle É~lise, 470. Persuasion de de la lellre de la Parole, 209, 217. pensées du mental, et par ces pen­
~6(j. Le Püre et le Fils, c'est le Divin certÏlnde de chaque hél'étique pour PI.AGE~ dans le monde spirituel, sées dans les sensations du corps,
et l' lIumain, 98. L'uniondu Père et du son hérésie, 759. 47U. 744. Le plaisir de faire du bien au
Fils, ou du Oivin ct de l'Humaindans PERVERSION. Cause pri,ncipale de prochain est la récompense; c'est
le Seigneur, est comme J'union de la perversion lolale de l'Eglise, 132. OBS. Les Pln~es, ce sont les Régiuns là le plaisir pour les an~es c1an~ le
J'rime et du COI'pS, 08, ·188, celle PEUPLIER (le) siqn. le hien et le détcrmilll\es d aprës les quatre points ciel, et il surpasse im'mensément
union est. réciproque, 99. Personne vrai naturels de i'J-:glise, 200. cardinaux.
tout plaisir naturel, ·HO. 73L Ceux
ne peut voir le Père, ni le connaitre, Pa.INTAlsIE (la) s'opère par la pen­ PLAIES en bll:ypte comparées aux qui sonl dans ce plaisir ne venlent
ni venil' Il lui, ni croire en lui, si ce sée sensueile, en fermant les idées plaies de l'Apocalypse, 635. Chaque pas entendre parler Il u mérite, car
n'est par J'Humain du Seigneur, !H, qui proviennent de quelque pensée plaie sign. spirituellement quelque ils aiment faire, et en cela ils per­
~ '13, ~ 88. Pal' le Père, il est enlend u intérieure, 80. Les phantaisies sont faux qui a étendu la dévastation d'e çoivent le bonheur, 4~0. Les plai­
- 570­ - 57~ ­
sirs de l'amour et le! charmes de la l'ORTE (In) sign. le Seigneur Dieu monde, et a fai tla Rédemption, sans c'e~t blasphémer le Seigneur. et la
pensée, qui font la vie de l'homme, Rédempteur, ~ ;4. laquelle n'al\l'ail pu être sauvé au­ Parole, et ainsi chasser de l'Eglise
ne sont senlis qu'obscurément tant PORtUGAIS (Juifs), HI. - Voir cun homme, ni aucun ange, 294. la vérité elle-même, 323, 236, ­
que l'homme vil dans le corps na­ JUIFS. Sen.~ Céleste; c'est que Jéhovah le NEUVÜ;J!E ET DIXliJ)1E PRÉCEPTE. Ces
turel, 569. Les plaisirs des amours, POSTÉRIEUR. Tous les postérieurs Seigneur est Infini, Immense et deux précep!es onl en vue lous les
dans le monde spirituel, sont très­ sont réceptacles des antérieurs, 33. Éternel, qu'il esl l'Amour Même et préceples qui précèdent; ils ensei­
souvent sentis comme odeUl's, 834. L'antél'ieur est plus universel que le la Sagessc Même, ainsi l'Unique rie gnent ct enjoignent de ne point faire
PT,AT. Par le plat il est entendu la postérieur, 21. De même quc le pos­ qui tou les choses procèdent, 2()5. les maux, et de ne plus avoir de
nourriturc, et pal' la nourriture il est tél'ieur existe d'après l'antérieul', de - SECOXD PR~;CIlP1'E. Sens spirituel; convoitise pour eux, 321i. Dans le
signifié le hien, 21;;. même il subsiste d'après lui, 37. En­
PLATO"\", 9, 69~, 693, le nom de Dieu siqn. tout ce que SMS spirituel, ils défendent toutes
tre l'anlérieur et le postérieur il n'y l'É~lise enseil!ne d après la Parole, les convoitises .qui sont contre les
PLEI". Dans le sens de la leUre a pas de rapport fini, 280. et par quoi le Seigneur est invoqué spirituels de l'Eglise, lesquels se ré­
la Parole est dans ~Oll plein, 233. Posnlum. I.e mental de l'homme el adoré, 298. Sens céleste; le nom fèrenl principalemer;t il la foi el il
Dans ce sens le Divin Vrai est dans est sonesprït, ou l'homme posthume de Dieu siun. le Divin Humain du la charité, 327. Dans l'un et l'autrc
son plein, 260. Le Seigneur seul vivant apl'ès sa sortie du corps ma­ Seigneur, 299. - 'l'1I0;SIÈME PRÉCEPTE. sens, le spirituel el le céle:>te, ils
dans tout le plande spirituel est plei­ tériel,816. Sens spirituel; c'est la réformation ont en vue loutes les cboses conte­
nement Homme, ·109, POOIOX (le) correspond à l'cnlen­ et la régénération de l'homme pal' nues dans le sens spil'Îtoel el dans
PLÉl'ilTmE (la) des temps, dans la­ demenl el aUx vrais de l'entende­ le Seigneur, 302. Sens céleste; c'est le sens célesle des autres comman­
quelle le Seigneur est venu dans Je ment, 87. - Voir COEUR ET POU­ la conjonclion avec le Seigneur, el demcnts,327. - Tous les préccptes
monde et dans laquelle il cloil venir, MO", alors la paix, parce qu'il y a protec­ du Scig1H~ur se réfèrent il l'amour à
est la consommation, 755. L'univers, POUI\Pl1E (la) sign. le bien dc la tion contre l'enfcr, 303. - QUA­ l'égard du prochain, et consistent,
quant à l'essence el il 1'00'cll'e, est la Parole, 215 ; - sign, le bien céleste, TRliJME PIÜ:CEPTE, Sens spidtuel ; le en somme, à ne lui pasfairedumal,
plénilude de Dieu, 63. Toutes choses 220. Le bien du non-mérite apparaît père sign. Dieu, qui est)e Père de mais à lui faire du hien, ..138. Si les
sont pleines de Dieu, et cie cette devant les anges comllle de la pour­ tous, el la mère siyn. l'Eglise, 306. choses qui concernent directement
plénitude chacun prend sa portion, pre, ct Je bien du mérile comme d.e Sens céleste ~ le père sign. notre l'amOlli' el la charité n'ont point élé
3H la rouille, 439. Ceux qui ont été ré­ Seigneur J.ésus-Chl'Îst, et la mère commandées, et s'il a l'lé seu lemenl
PLi-:VRE, f>0, 123. générés pal' le Divin Bicn de l'a­ sign. son Eglise Tlopanùue SUI' lout dil que celles qui sont opposél~s ne
PLI: Il.1 L1'f1: DES DIEUX (la), dans les mour marchent dans le ciel en vête­ le globe, 30i. - C''''QulhlE PRÉr.F.l'TE. doivent poinl être faites, c' esl parce
siècles anciens, ct aussi de nosjours, ments de pourpre, 686. Sens spirituel; les homicides sign. que, autant l'homme fait les maux
n'a existé que pal'~e qu'on n'a pas POrYOIR (le) ct le vouloir de Dieu toutes les manièl'es de tuer et de comme p,'chés, autant il veut les
compris le Divin Eire, 21. sonl un ; et comme Dieu ne veuL perdre les îlmes dcs hommes, 310, biens qui apparlicnnent 11 l'amour
PLUTON, ~7, ·f5(1,·nS, 292, 40". que le bien, il ne peut faire Cfue le 236. Sen.~ céleste; c'est se mellre et 11 la charilé, 82!1'; huit préceptes
POISS0\S (les) sign. les vrais dans bien, 51i. li a été donné il chaque témémirement en colère contre lc examinés sommairement sous ce
l'homme nal urcl, (;3:5. homme, et aussi aux: diables, de Seigneur, l'avoir en baine. el vou­ rappol'l, 330, Agil' contro les prl:­
POITIII".E. Les chrétiens, chez les­ pouvoir comprendre le vrai, el de loir détruirc son nom, 311, 236, ­ cep tes du Seigncur, c'esi agir non­
quels la Parole est lue, constituent vouloir le comprendre; ce pouvoir SlXlblE PRÉr.EPTE. Sens spù'ituel; seulement con Ire les hommes, mais
la Poilrine du très-gl'Hnd Homme, el ce rouloir ne sont jamais ôtés, commellre adultère, c'est adulll'rer aussi contre Dieu, .~H,
268. . !'81.
les biens de la Parole, ct en falsifier PnÉDEsTi"'ATln~ (la) est abomina­
POLITIQUES. Hypocrisies poliliques, PUI:cÉrTEs (les dix); 'Voir Df:c.~­ les vl'ais, 3H, 2%. Sens céleste. ble, 485 il !'S8; exéc:rablu, 177; dé­
321. Chez ceux qui aimenl lé vrai L0GVE. Ces Préceptes sont contenus c'est nier la saintelé de la Parole et teslable, (;28. Cc dogme est un fœtus
parce que c'est le ''l'ai, les choses dans deux Tables; la pl'emière Ta­ la profaner, 3n, 236. - SEPTlI':JIE de la foi de l'Église d'aujo!li'd'hui;
politiques se placent dans la pre­ hie, composéc des trois premiers PnÉCEPTE. Sens spirituel ; volel', muis la foi de la nouvelle Eglise l'a
mière région du mental; au-dessus préceptes, envr,loppe toutes les cho­ c'est priver les autres des l'l'ais de en horreur commeUll monstl'e, 1,86.
sont les choses morales el les choses ses qui apparliennent il l'amour en­ leur f·i, ce qui se fait. pal' des faux Il n'en peul. tlécouler aulre chose
théologiques, et au-dessous sont les vers Dieu; la scconde, toutes celles et par des opinions hérétiqucs, 3,18, que des idées atroces sur Dieu, et
choses scicntifiques, 18H: wir RÉ­ qui apparticnnent à l'amour il l'é­ 236. Sen.~ céleste; c'est enlever au déshonorantes sur la religion, .187.
GION. Chez les poliliCfues, l'amour de gard du prochain; sescinq premiers
Seigneul' le Divin Pouvoit'; c'est Le décl'et du synode de Dordrecht
dominer d'après l''l!lIour de soi précrptes, celles qui appartierment aussi s'allribuer son mél'ile el sajus­ sur la prédestination est non-seule­
monle au point qu'ils voudraient être au rait el sont appelées œuvres, et tice, 3~9, 236. - HUlTlblf: PRÉCEPTE. ment une hél'ésie insensée. mais en~
rois et empel'eurs ; cl, s'il élait pos­ les deux derniers, celles qui nppar­ Sens spù'ituel: porler faux témoi­ core une hérésie atroce. Ml7 ; 1,'oir'
sible, domincr SUI' Ic monde entier, tiennent à la volonté, Viû; 'Voir TA­ gnage, c'esl persu~dcr qU,e. le faux en oulre IcMÉJloRAnLE, N° 72, et les
et être appelés rois des rois et em­ DLES DE LA Lo\. - PRDlfEIl PRÉCEPTE, de la foi est le vrai de la fOI, et que No' 798 el 803. -:- Oieu ne peut. pré­
pereurs des empereurs, 661. Sens spirituel; c'est qu'on ne doit le mal de la vie est le bien de la destiner l'îlme d'aucun homme il la
POLYGAmE. Pourquoi elle a été adorer (l'llutre Dieu que le Seigneur vie, el rrciproquement, mais faire mort étel'llelle ; :1 ne peul Blême se
permise aux Orientaux, 833. Jésus-Christ, parce que Lui-Même l'un et l'autl'e à dessein ct non par détourner de l'homme, ni le rp,gar­
POLYTHÉISME. Son origine,275,623. est !éhovah, qui est venu dans le ignorance, 322, 236. Sens céleste,. der avec un front sévère, 5!.l, 72.
- 573­
- 572­
005. Toutes les choses du corps sont sonne,4'17 à 449. Aimer le bien
Tout homme a été prédestiné pOUl' sisle afin d'être reçu, 766. 11 est sur­ des principiés, c'est·il·diIC, ont été tis­ parce que c'est le Vl'ai, aime émi­
le ciel, et personne ne l'a été pour tout présent dans le sens de la let­ sues [laI' des fibres provcnant ùes nemrnentle prochain, 419, C01l1­
l'enfer, mais l'homme se livre lui­ tre de la Parole, et d'après ce sens prj7ltipes, qui sont les l'éccptacles do ment il faut entendre que chacun
même à l'enfer, 490. il instruit et illustre l'homme, 225, l'amour ct de la sagos~e, DIV. Ali. N°
369, • est son prochain à soi·nlème, :\06.
PRf:DlCATEURS HYI'OCRITES, 381 ,H6, 229. La présence du Seigneur dans PRûGIIESSIO:oi du Seigneur' dans l'in­
H7. la Parole ne vient pas d'ailleurs que PRISO)lS INFERNALES, 661, 662; voir telligence et dans la sagesse, 89.
Pllf:OICTIO:'iS sur la consommation par le sens spirituel, 780, Différence aussi 281, 570, 797, Progression du Seigneurversl'union
de l'Église d'aujourd'hui, 7'S7, et entre la présence et l'avènement du PIIOCHlIN. Le bien lui-même est avec le Pèl'e, ·105, - Progress'on à
suiv. Seigneur chez l'homme, 774. ­ essentiellement le Prochain, 410, l'infini, 32.
PIIEmEn (le) et le principe d'où Admirable présence dcs anges et des !il8. Tout homme est le prochain, PnoLlFIQuE ([e) de la semence est
procèdent toules éhoses est le Divin esprits d~ns Je monde spirituel, 61. qui doit être aimé, mais selon la dans toutes et dans chacune des
'Ètre, 2~, Dans la Parole, le Seigneur Raison de celle présence, 6~. qualité !le son bien, 406 à.4I-1, Aimer parties de l'arhre, 403.
est appelé le Premier et te De 1'0 ier ; PIlÉSENT. Dans la Parole, Dieu le prochain, c'est vouloir et fail'e du PIIOPHÈTES. État des prophète~,
pourquoi? 84, 402, 264. Partout il parle du passé et du futur au pré­ bien, non-seulement au parent, à quand ils v( yaient des choses qui
ya premier, moyenet dernier, et le senl, parce qu'il est dans tout temps l'ami et au 1J0n, mais aussi à l'é­ existent dans le monde spirituel,
premier par le moyen tend et va à sans temp~, 30. tranger, à l'ennemi et au méchant, ·157. Lps pro~hètes signiliaient la
son dernier, 2H, 210. - Premier PRESTIGIATEVR dans le monde spi­ ·~07 ; III charité est exel'cée envers doctl'ine de l'hglise d'après la Pa­
par le temps, et premier par la (ln, rituel, ·1!l9. les uns et les aulres de différentes role, et par suite représenlaientl'É­
336. Le premier par la fin est ce à PRÊTRES (les) qui remplissent le manièl'es, envérs le parent et l'ami glise, telle qu'elle était, pal' divel'ses
quoi toutes les choses lendent, 406. ministère seulement pour le gain, par des bienfaits directs, mais en­ choses, et aussi par des actes ini­
Ce f] ui est le premier pal' le temps ou par ambition des honneurs, sont vel'S l'ennemi et le méchant par des ques, durs et même atroces, qui
n'est pas le premier en actualité, des voleurs spirituels, 3·18, 320, bienfails indirecls, lesqurls sont leur élaient enjoints pal' Dieu, ·129.
mais il l'est en apparence, 336. Le frêtt'es consciencieux, 422, 666. faits au moyen d'ex hOI'tations, de Le Seigneur a voulu être tenté jus­
premier par la fin est en actualité Prêtres sans consciencc, 380, 666. réprimandes et de punitions, et liaI' qu'lI la passion de la croix, parée
le premier, 336. La foi cst Je pre­ Prêtres hypocrites, 381. Prêtres dans con5équent en les amendant, 407, qu'il était Lui-Même Prophète, 129.
mier raI' le lemps, mais la charité le monde spirituel, 661, 750, rH. Dne société petite ou g..ande est le Le Seigneur, comme élant Lui-Même
est le premier par la fin. 336.­ - roir aussit34, 28~, R36. -Dans prochain de vréférence à un homme, Prophèle, Il represenlé l'état de l'E­
Voir DERN1En. la Parole, Prêtre sign, Je Divin Bien; .H2, 4·13. La patrie est le p,'ochain glise Juive quant à la Parole pal' les
PIlf;pAIIATlON de l'homme pour poUrtluoi ? .JI4. de préférence à une société, 41li; diverses particularités de sa passion,
qu'il soil réceplacledu Seigneur, 89, Pl1lblF.s (les) à Dieu ne sont pas voir PATRIE, L'Église est le prochain 130.
40:). 3;)9. Préparation pOUl' le ciel entendues, avant qu'on soit lavé ou qui doit être aimé dans un degré su­ PROPHÉTIE (la) sign. la doctrine,
ou pour l'enfer dans le monde des pul'ifié des maux, 329. périeur, el le Royaume du Seigneur -149, L'esprit de prophétie, - ApOC.
esprils, HJ, 739. Préparation à une PIIIMITIF (le) du. matériel est le est le prochain qui doit être aimé XIX. ·10, - sign. le vrai de la doc­
nouvelle Eglise spiritul'lle, ·115. sulJstanliel, 79. Elat primitif de dans le suprême degré, 415, ., IG, trine d'~près la Parole, 4 &9.
PIIÉrI:CE (le) ,çign. les amours im­ l'homme dans le Paradis, 490. L'amour à l'é!Zard du Royaume du PnOl'lIÉTlSEII sign, enseigner la
purs de lachair, 675. PRI>\'CE DU ~IO"DE (le) - Jean, XII. Seigneur est dans Sa plénitude l'a­ doclnne, ·'-"9.
PII(:SBCE (la) du Seigneur chez les 31. - sign. l'enfer, H6. mour à l'égard du pl'ochain; car Pnol·ITI.\T10)l (La) sign. l'opération
hommes de l'Église, ;,vant son avè­ PRIi'iClI'H (le) est le tout dans le ceux qui aimelltle Royaume duSei­ de la clémence et !le la grâce, afin
nement. dans le monde, était mé­ second~il'e, 388, - Principal ct ins­ gnet.., aiment non-seulement le Sei­ que l'homme ne se précipite pas par
diale; mais depuis son avénement trumentai, 35. - Voir INSl1\U~IE""­ gneur par-dessus toutes choses, ma is les péchés ùans la damnation; el en
elle est immédiate, 409. Il Y a une T.\L. ils aiment aussi le prochain comme même temps la surveillance, afin
présence universelle du Sei!(neur PI1I:S-CII'ES ET PlIINCIPlf:S. Les prin eux-mGme~, "15. La conjunction de qu'il ne pl'ofane pas la sillllielé,
chez l'homme, et ily a une présence cipiés lirent leur essence du prin­ l'amour il l'égal'd du pruchain csl t3;).
sin~ulière, ou une présence externe cipe, .Ji 7, La foi est un principe, et l'influx de l'amoul' de Dieu à l'égard PROrlTl.\TOIIIE (le) sur l'Arche dans
et une pl'ésence interne, 749. Chez les doclrinaux en sont les princi­ des hommes; la l'éceplion de cet le Tabel'l1aele, signitiait la su rveil­
ceux qui comprennent seulement ce pi0s, 477, Les esprits et les anges influx pal' l'homme et la coopéra­ lance. afin qu'on ne profanâl pas ta
que c'est que le vrai et le lJien, la sont dans les principes, etle~ hommes lion chez lui, c'est l'a III ou l' envers le saintelé de la Parole renfermée dans
présence du Seigneur est univel'selle sont dans les principiés, 280. La vo­ prochain, '158. Tous les préceptes du l'Arche, ·135,601.
ou externe; mais chez ceux f]ui lonté et l'entendement dans leurs Seigneur' sc l'éfèrent il l'amour il l'é­ PnllPIIE (le) de l'homme est la con·
aussi veu'lent el. fontlè vrai etle bien. pl'incipes sont dans la tête, et dans gard du prochain, et consistent en voitise ùe sa chair; et tout ce qui
la présence dn Seigneur est et uni':' Jeurs principiés ils sont dans le somme à ne lui pas faire du m\l1, procède dl' celle convoitise est spi­
verselle et sin~ulière, .ou et externe corps, 403, ·156. Les principiés dans mais à lui faire du bien, 4?i8, Aimer rituellement le mal, quoique natu­
.et interne. 7·19. Où le Seigneur est le cor(ts ont été fOl'més pour sentir le prochain, ce n'est pas, considéré rellement eela puisse se présenter
présent. ii est avec toute son essence, el agir, ·156. Faire principes les en soi, aimer la personne, mais c'est cOlTlme le bien, 382, La volonté de
36"'. 365, Le Seigneur est présent principiés, c'est renverser tout, aimer le bien qui est dans la per­ l'homme est son propre, et ce pro-
chez tou t homme, et il presse et in­ 37.
III"'"

- 57<1 - - 575 ­
pre dès la naissance est le mal j en français par un QlIelque Pal'/ ou un rences en relalion avec des cboses a l'homme rationnel purement na­
c'est de là que le faux est dans l'en­ On Ile so.i/ ou. plus ou moins opposées, 763. turel, et l'un n'est pas distingué de
tendement, 273,658. De lui-même PUISSANCE (la) de Dieu appartient D'apr~s la qualilé de cohérence dans l'autre dans le monde naturel,
l'homme ne veut comprendre autre au Divin Vrai d'après le Divin Bien, l'univcrs existe une qualité sembla­ 56t te rationnel naturel peut
·chose que ce qui procède du propre 86, ~24 ;.-voirTOUTE-PUlSSANCE. Puis­ ble dans toutes les choses créées, confirmer lout ce qui lui plaît, le
de sa volonté; et à moins qu'il n'y sance des anges, 87. Puissance de 60. faux aussi bien que le vrai, 758.
ait quelqu'autre source de connais­ ceux qui sont par le Seigneur dans RACUETEll sign. délivrer de la Dans le rationnel spirituel sont ceux
sance l'homme d'après le propre de les [)ivins Vrais, 87. Dans le monde damnalion, exempter de la mort qui portent leurs regards vers le
sa volonté ne peut comprendre au­ i>piriluel la puissance duvrai est sur­ éternelle, et tir'er de l'enfer les cap­ Seigneur, et sont pal' Î-ui d~"Is l'a­
tre chose que ce qui le concerne lui tout remarquable, S7. De l'ineffable tifs el les enchaînés, HS. LeSeigneur mour dn vrai, 758.
et Je monde, 273. Tout ce qui pro­ puissance de la Parole, 209, 22.~. La a l'Ucheté non-seulement les hommes OB5. Le rationnel participe du spiri­
cède de l'amour de la volonté in­ puissancedu Divin Vrai oudela Parole mais aussi les anges, -12·1. Dieu n'a tuel et du naturel, ou est un mediUln
terne est le plaisir 'de la vie de esl dans le sens de la lettre,parce que pu racheter les hommes sans pren­ entre le spirituel et le naturel, - A.
l'homme; et comme la même chose dans ce sens la Parole esl dans son dreI'Humain,84 ..Le Seigneur rachète C. No 268,
est l'être de sa vie, c'est aussi son plein, et qu'en lui sont ensemble et erpéluellement ceux' qui croient en RATS (les) sign. la dévastation de
propre, 493. C'est pour celle raison
que ce qui est reçu d'après la liberté
les anges des deux royaumes du Sei­
gneur et des hommes, 223,23<1,23:').
r._ui et font ses paroles, 5i9. Ceux qui
font dignement la sainte commu­
l'Église pdr les falsificalions du vrai,
203,59;).
de celle volon lé, reste; car il s'a­ La puissance de la Parole dans les nion deviennenl les rachetés du RÉ,\cTlox (par la) du mal etdu faux
joute·au propre, 493. Le propre de derniers a élé représentée pal' les Seigneur, 717. Le racheté est celui contre son Bien et son Vrai, Dieu
l'homme est dans l'obscurité quant Naziréens, 223. ta puissance de qui estl'égénél'é parieSeigneur,685. perçoit et la quantité et la qualité
à !out ce qui appartient. an Ciel et à bien agir vient du Seigneur; le Sei· - roir RÉDE~IPTJON. de ce mal el de ce faux, 6!.
l'Eçlise, 233. Le dominant de la vie "neu~ agit et l'homme agit d'après RAISON HmIAINE. Toule raison saine RÉCEPHCLE. L'homme a été créé
de l'homme est son propre même, le Seigneur, car l'actif du Seigneur reconnaît l'existence et l'unilé de réceptacle du Divin Arnoul' et de la
399. - Les deux propres du monde est dans le passif de l'homme, 576. Dieu, 9, -10. L'idenlilé des lrois es­ Divine Sagesse, 6:J. 362. L'homme
naturel sont i'espace et le temps, L'homme a la puissance d'obéir et sences divines est le scandale de la n'est pas la vie, mais il estun récep­
27. de faire, 7·1 j de vouloir et de pen­ raison, 23. Aujourd'hui la raison hu­ tacle de la vie qui procède de Dieu.
ser au sujet des choses spiriluelles, maine, quant à la Divine Trinité, 4iO à ,0\74. Les choses qui procèdent
005. Le P"opl'e de l'homme est de
s'aimer de préférence à Dieu, et d'ai­ 50t.. Par sa propre ~uissance per­ esl liée comme un prisonnier lesfers du soleil du monde sonl les conte­
mer le monde de préférence au ciel, sonne ne peut se punfier des maux; aux mains et aux pieds dans un ca­ nants et les réceptacles de la vie,
et de considérer le prochain comme néanmoins la purification des maux chot, ·169. H8; quand on nomme la 3:J.
rien relativement à soi-même; ainsi, ne peut êlre faite que par une puis­ Foi et Toute-Puissance, la raison RÉCEPTION (la) de la vie est selon
c'est l'amour de soi et du monde, A. sance qui soit comme propre, 438 j est chassée, i70 ; par l'un et l'autre la forme de chacun, 366. L'homme
C, Nos 694, nt, 4311, 5660. sans cela, personne ne pourrait corn· de ces mots elle est exclue, et une est un organe récipient de Dieu, et
PnovwENcE (Divine). Les lois de baUre contre la chair et ses convoi­ fois la raison exclue, qu'est-ce alors il est organe selon la qualilé de la
tises, ce qui cependanl a été enjoinl réception, 34. Réception de l'influx
permission sont aussi des lois de la
:Oivine Providence, 479. à chacun, 438. La puissance d'agir
comme par soi-même esl continuel­
t que la pensée humaine ?5i. - La
raison humaine n'a point de repos,
A moins qu'elle ne voie la cause,33.
procédant du Seigneur; comment
elle se fait, 4;)7. Les réceptions sont
005. La Divine Providence est la lement donnée à l'homme par le La raison humaine, illustrée par un selon les formes et les états, 35.
même chose que l'Influx médiat et im­ Seigneur, 621. Aulant l'homme vil "rand nombre de l'ails, peUL voir Tout spirituel est reçu dans le natu­
médiat du Seigneur, 4. C. 6480.­ selon les lois de l'Ordre Divin, au­ Pinfinité de Dieu, 32. - Raison in­ rel, atln qu'il :;oil quelqllC chose chez
Voil' sur la Divine P,'ovidellce le Traité tant il est dans la puissance contre térieure de jugemenl, ,186. ('homme; le spil'ilLJel nu enlre, il
spécial de l'Auteur. le mal elle faux, 68. R,lI'f1AEL, 233. - Voi?' MICflEL. est vrai, dans l'homme, mais il n'est
PROVI~CES. L'homme divisé en pro­ . PUR. Les Anges ne sont pas purs RATIO~AJ,lTÉ. Il y a deux chemins pas reru, 339.
"inces quant à ses membres et à ses devanl Dieu, ni. qui conduisent à la rationalité, RÉCIPROCATlO:'<. Il y a de:lX réci­
viscères, 63. PURGATOIRE (le) est une fable in­ l'un d'après le monde, l'aulre d'a­ procations par lesquelles se fail la
PRGDE~CE. Vient-elle de Dieu ou ventée par les Catholiques-Romains, près le ciel, 564. La rationalité conjonction; l'une est alternalive,
de l'homme? 663. 475. purement naturelle est morte en etl'autl'e est mutuelle, 371.
Pu ou POl:, 29, 693, 769. PYTHAGORE, 692. elle· même, 384. Les diahles aussi RÉCIPROQUE. Il n'y a pas de con­
PYTHONS. Qui ~taient ceux que ont la rationalité; d'oil elle leur vient jonction sans un réciprùque, 388. Le
005. C'est le mot grec "'oü, écrit avec les Auciens appelaient Pythons? réciproque de la conjonction avecle
des caractères orJinaires, l'Auteur en 507.
32,.. BATION:'\EL. Comment le rationnel Seigneur a lieu quand l'hommepense
donne la traduction latine au No 29 QUUlTÉ (la) ne rient pas d'ailleurs et veut comme pal' lui-même i ce
(in Pu sell CUi). Ce mot, qui exprime de l'homme est éclairé, 2n. Au-des­
l'incertitude ou sont l~s philosophes que de la forme, 53. La qualité de sus du rationnel est la lumière spi­ comme par soi-méme est le récipro­
et les théologiens au sujet de l'àme, t'orme est son état. 52. Toule qualité rituelle, et au-dessous du rationnel que, 588, ni .. Union récip.r~que du
et du lieu où elle réside après sa. sé­ existe par les variétés, 763. La qua­ est la lumière naturelle. 33-1. Il Y a Père et du FIls, ou du DIVIn et de
,paration d'avec le corps, a été renou lité est perfectionnée pas des diffé­ .l'homme rationnel-spirituel, et il y l'Humain dans le Seigneur, 99. Conj

Il
n
- 576­ - 577 1
ioncLion réciproque, IW, ,100, 287, même temps que le jugemenl der­ Chrétienne, l.uther, i\1élanchton, el' ils l'expliquenl selon leur dOCLrine,
37~, 3i2, 485, 50~, 787. La conjonc­ nier qui a été fait alor~, H 5, Sdns Calvin, 796 à 79D. 227. Ils onl pris la conlrition à la
tion réciproque de l' homme avec la rédeUlption aucun homme n'au­ RÉFORMATION (la) doit, d'après les place de la pénitence, aUn de rom­
Dieu n'est possible qu'avec Dieu vi­ rait pu êlre sauvé, el les ange;; n'au­ lois de l'ol'dl'e, précéder la régéné­ pre enlièremenlavec les Calholiques­
sible, 7'd7. - Voir CO'iJO:'\CTION. raient pu subsister dans l'élal d'in­ raLion, ~05, ,106, 302,587. Elle ap­ Romains, 515.
RÉco~[PENsE. Le bien ne doit pas tégrité, ~I 8 à no, ,j 82. Sans elle parlienl à l'enlendemenl, 302, 587. REFUGE (l'unique) pour ne pas pé­
êLre fait dans un bULderécompense, l'iniquilé el la méchancelé se répan­ L'homme interne doit d'abord être l'il', c'esl de s'adresser au Seigncur,
"39. Ceux qui placent la récompense draient dan~ loute la chrétienté réformé, el par lui l'homme exlel'lle 120, :
au p, emier rang, et le saluL au se­ dans l'un et l'aulre monde, le nalurel el ainsi l'homme esl régénéré, 30:!, Ri;GI,~ÉRATIO" (la) csl la nouvelle
cond, ainsi le salut pour récompense, el le spiriluel, ,120, Ainsi leSeigneur 591 à 595. Par la volonté spirituelle naissance que donne le Seigneur,
renversent l'ordre, "39. Pen~erqu'on a racheté non-seulement les hommes, .Ie SeigneUl' réforme el ré~énèl'e la 521. Celte nouvelle génération ou
vient dans le ciel, et qu'il faut pour mais aussi les ange~, nl,f22. La volonté naturelle, el au moyen de nouvelle création esl l'œuvre du Sei­
cela fair'l le bien, ce n'est pas regar­ Rédemplion a éLé une œuvre pure­ celle-ci-ci les sensuels elles volon­ gneur seul par la charjté eL la foi,
der la récompen comme nn, ,HO. ment divine, ,123. Elle n'a pu êlre tait'es du corps, ainsi l'homme loul ûOlDme le. deux moyens, l'homme
RECON'iAISSA'iCE (la) gravée dans le faite que par Dieu incarné, ~2")125. enlier, 533, L'homme est réformé coopéranl, 576 à 578. Croire que la
mental es~ l'exisLence de la foi de la Pour l'opérer Jéhovah Lui-Même esL pal' des combats el des victoil'es sur ré~~énéralion suit la foi de l'Église
Nouvellt'~glise, 3U. Il ne peul pas
y avoir connaissance, ni par consé­
quenL reconnaissance de Dieu sans
descendu et a pris l'Humain, 81, 82.
Elle appartienl à la fonclion sacerdo­
lalc el à la fonclion royale du Sei­
les maux de sa chair, 610. Dans d'aujourd'hui, qui n'admeL pas la
l'élat de réformalion l'homme par coopération de l'homme, c'est la va­
son homme nalurel regal'de vers lIité des vanités, 577. La n\;énéra­
Il j,

révélaLion, 11. Commenl al'l'ive la gneur, H~. Si le Seigneur ne flÎl pas l'homme spiriluel, el il le désire, Lion se fait absolumenl de la même
reconnaissance qui e~l appelée foi, .venu dans le monde, el n'elÎl pas fait 571, Ccl élat cst formé par le. vrais manière que l'homme esl conçu,
231. La reconnaissance que le Sei­ la rédempLion, aucune chair n'aurait quiapparliennenl itlafoi,parlesquels po l'lé dans l'ulérus, naît el esl élevé,
gncur est le Fils de Dieu esl le pre­ pu êlre sauvée, 182. FaIre la rédemp­ il regarde ve.'s la charilé, 571, 583 1\ 586, 611. Le premier aele de
mier poinl de la foi au Seigneur, lion, c'esl fondel' un nouveau Ciel et L'homme qUI, dans le monde, enll'e la nouvelle génél'alion est appelé ré­
342, L'élal de chacun dans le monde une nouvelle Église, ,182, CelanepeuL dans cel élal peul après la morl êlre formation, il apparlienl 11 l'enlende­
spil'ilucl esL scIon la reconnaissance êlre fait que par le Divin Vrai d'après régénéré, 5i~. Tanl que l'h'lmme menl; le second acle est appelé ré­
de Dieu et le culte de Dieu, 79.3. le Divin Hien, 86. La rédemplion a voil cL reconnaît par le menlal Cjlle génération, il apparLienl à Iii volonté
État de l' homme qui esl dans les mêlUr. éLé une sorle de création du le mal esl mal et que le bien esl bien, et pat' suile à l'enlendemenl, 387 à
connaissances su l' Dieu sans la recon­ Ciel an6élique à nouveau, el auss: de el qu'il pense que le bh~n doÎl êlre 590, 302, 602, La régénliraLion esl
naissance intérieure de Dieu,457. Ce­ l'Église. 6~0, Dans les combats ou choisi, cel élal esl appelé réforma­ eITectuée de diITérenles manières et
lui qui s'aime, ou aime le monde par lenlalions des hommes le Seigneur tion, 587. Personne ne peul êlre dil par divers procédés, selon la dilfé­
dessus louLes choses, ne reconnaît au­ opère une rédemplion parLiculière, réformé par les eonnaissances seules l'ence des personnes el des circons­
cun Dieu, 293. Ceux qui reconnaissenl comme il en a opéré une générale des vérités, car tout homme peul les tances; el ceLle variéLé esl infinie
le Seigneur, et ne font pas ses pré­ quand il étail dans lc monde, 599. La saisir' cl aussi les enseigner; mais comllle celle des faces el des carac­
ceptes, deviennenl des saLans après passion de la croix n'esl pas la ré­ celui-lit esl réformé, qui esl dans tères, 580. La régénération de
la morL, ~51. demplion, ,126,581. La rédemplion l'affeclion de la vérité pour la vérité, l'homme se fail successivement, de­
OB5, Le mot l'econnaissance, dans les et la glol'ification sonl deux choses 5R9, L'homme se peUL réformer el puis le commencemenl jusqu'à la
écrits de l'Au Leur, est presque toujours dislinctes en Ire elles, roaisnéanmoins. régé.nérer comme pat: lui-même, lin de là vie dans le monde, el esl
pris dans l'acceplion de connaissance elles fonl un pour la salvalion, ,126. pourvu qu'il reconnaisse de cœur ensuite continuée el perfeclionnée,
résullunt d'uu examen approfondi, La rédemption ella régénération fonl que c'esl pal' le Sei!2'neul', 621. Dans 610, 611. L'étal de la r('.génémtion
RECUEILLI (être) vers les siem, Pour­ un, 684. Oh eslle Seigneur lout en­ l'élal de réformalion, l'homme esl cO:I:mence quand l'homme veut fuir
quoi, dans la Pal'ole, cela esl dil de Lier, Hl eslsarédempLion loulentière, dans la pleine Iiberl(~ d'agir selon le le lnitl el faire le bien, ::i8i, Cel l;lal
ceux qui meurent, 60i. i17. Dans la Sainle-Cène le Seigneur ralionnel dl) son enlendem rmt,101. esL formé par les biens de la chal'ile,
Ri;nEJIPTEUI\ (le Seil!neur) eslhiho­ est toul enlier et sa rédemption touL Dans cel élal l'enlendemenl tienl le el par eux l'homme entre dans les
vah dans l'Humain, 81. Par l'union enlière, 7Hi àit8, Parlarédemplion ~o,' rang, et la volonlé le 2 rang, vrais de la foi, :j71. Cel l~tal Urpill'­
0

avec son Père le Seigneur esl de­ il esl enlendu ladélivrancedel'enfer, ~05.- Voi,' HI::G{:,,':IUTlO'l, lienl il ['amOlli' d'ilprès la vu!onté,
venu Rédempleur pour l'éterniLé,127, la conjonclion avec le Seigneur, el la RÉrOIl:.lATIO,\, ou 1'. JtFO Il:l!l;, l~lle il :j71. La ré:Iénération est II' moyen
599, - Poil' SElGNEl!I\. salvaLion, 717. - Acles de la ré­ élé l'aile d'après la Divine Providence de la saivation, et la charité el la
RÉIlDIPTlO,\, (la) même a élé h demption ; en quoi ils consislent, du Seirrneur pal' les Pl'oleslanls ou foi sont les mOJ'[)!lS de la ré!!énéra­
subjugalion des enfers et l'ordina­ 95, Réforl~ljs, quand la ramie cnl l'lé lion,:i77. Dans l'étal de la '.:0:1 él1 '>­
t,ion des cieux, eL par l'une el l'au­ RÉFLÉcHIR. On réfléchit sur les presque rejetée pal' les Cathollques­ l'all\ln l''homme l'cul et n;:il, pease
~)'e la préparation à une nouvelle pensées el non sur les affections, l~omains, alin que la Parole l'Lit .li­ et Parle d'après un nouvel' amour eL
Eglise spirituelle, Il;) à H7, 8",86, parce que les pensées sonl dans la rée comme d'une caehelte cL mise une nouvelle inlelli~ence qui vien­
~34, 221,610. Le Seigneur opère en­ lumière, landis que les affections en usage, 270. ncnt du Seignelll', ,105, Le renonce­
core aujourd'hui la ['édemptionqui sont dans la chaleur, 386, 607. RÉFOl\MÉS PnOTESTAI'ITS. Ils voient ment aux maux qui' vi~nnent de
a commencé dans l'année '1757, en RÉ FOIUÜr!'JWI\S (des) de l'Église la Parole d'après leur docLrine, eL l'enfer el la foi au Seigneur fonl en­
lI. 37
,... "1

578 ­ - 579­
lièrement la régénél'ation, 685. An­ élat. 579 à 582. L'homme est régé­ dans la région naturelle l'homme nues 1l's diverses religions sur tout

lant la régénération est pel feclion­ néré pal' cela qu'il s'ahslienl des maux savant, ~52. La vraie lumière dc la le globe, 275.

née chez l'homme, autant il ne s'al· comme péché's, et qu'il les fuit, 5-10. vie habite dans les régions supé- . . ~ . .

tribue rien du bien el du vrai, c'csl­ L'homme interne nalurel doit d'a­ fieure' du mental 40. Division du, Oss.. E.ntre RelIg~oll, et Eglise l~ ya
~ ,. , . une dlfference qu'JI Importe de slgna­
à-dire, de la charilé el de la foi, cl bordèlre régénéré, el pal' lui l'hom­ mental el.l deux r~glon,s; l une, q~l 1er: L'Église du Seinneur, il est "rai,
atlribue toul au Seigneur', 610. La me e\lel'lle, 593, Régénél'er l'interne e~t supéneure et lIlt.érleur~, esl. SPI- est universelle, et c~ez tous ceux qui
régénéralion n'est pas possible sans pal' l'externe est contre l'ordre, 593. l'Iluelle; l'autre, qU.1 e,t lIlfél'leure reconnaissent le Oivin, et vivent dans
le libre arbitre dans les choses spi­ L'homme Ile peul fÎlre régénéré que cl eXlérieure, est nalurelle, 420, la charité, quels que soient d'ailleurs
rituelles, 615 il 6-17, Bile n'esl pas successivemenl. 586. 610. Quand 4'l1, G03, 60\. - Division du corps I~nrs doglTI,es ; lTIûi\il y a spécialeme~t
possible sans les vrais par lesquels l' homme esl régénéré il s'élève un en Irois régions,403.-Voirl\IENTAL. Eglise là ou est la 1 arole etoù le ~el-
esl formée la foi, el avec lesfjucls se comhat entre l'homme interne el Rt:GLE. C'e"l une rènle génél'ale gncnres~ c<;>nnu,Dans les coutréesou la
Parole n eXiste pas, ou bien quand la
conjoint la charité, 618 il 620, Tous l'homme exlerne, el alors celui qui
, - . 0
dans le Ciel, qu~ DieU est dans to~l Parole est enlevée au peuple et rem­
sont distingulls dans le ciel selon les est vainqueur domine SUI' l'aulre, homme, tant mechant que bon, n:tals placée par des déùÎsiolls humaines,
différenccs dc la régénération, ct 596 à GOO, L'homme régénéré a une que l'homme n'esl pas dans DlCu, comme dans le catholicisme-romain.
dans l'enfer selon les différences du nouvelle volonté et un nouvel enlen­ s'~1 ne vil pas selonl:ol'dre" 70, Deux il y a Religio? s~LllelUent, ~t ,l~ propre­
rejel dc la regénération 582. Il Ya une dement, GOI il 606. I.e Soigneur gou­ Regles ou çanons qUI servlronl il la T'lent parler Il ~ Y a .nas. Egl1sç. Chez
correspondance de la régénél'lllion de verne par le ciei les choses qui ap­ Noul'elle Eglise: l. Que personne lf:s Protest?nts Il)' a Eghsc, malS cette
l'homme avec tout.es les choses qui partiennent. au mondechcz l'homme pal' soi-même ne peut fuir les maUx J~gllse es~ a sa fin,. parcc que la Pa­
sonl dans le règne végétal,'.Iussi dans régénéré, 601,. L'homme régénéré commc péc hcs, • ni. Imre
r • d cs b'lens Iole y a dé pcrvertle, l·
la Parole l'homme esl-il décrit pal' csl en communIOn avcc les anges du qui soienl des biens devanl Dieu; RbllSSlON DES PÉCHÉS (la) consisle
un arbre, son vl',li par la semence, ciel, et le non régénéré Cil commu­ mais qu'aulant quelqu'un fuil les ùalls la purilication des maux, elJec­
el son hien par le fruil, 5lH, La ré­ nion avec lcs csprils de l'enfel', G07 maux commc péchés, autant il fait luée parla réformation et par la ré­
génération n'est poinl connue dans il610. L'homme non régénéré est les biens, non -par soi·mêrrle, mais nénération, ·142, 614. La rémission
l'I:~~lise d'aujourd'hui; poul'quoi? ap!)elé mort, et le régénéré est ap­ d'apres le Seigneur, Il. Que l'homme des péchés n'cn est ni l'exlirpation
5fH. Dans la Parole, la régénération pc é vivant, car dans cclll1-ci il ya doiL fuir les maux comme péchés, ni le nelloiemcnl, mais c'en est l'é­
c~t décrite pal' un nouveau cœur el la vie spirituelle, 594. Autant et combalLre contre eux comme par loignement cl la séparation, 614.
un nOlH'el esprit, 572; elle est re­ l'homme esl régénéré, autant sont soi-même, et que si quelqu'un luil Autantl'hùmme l'ail pénitencc, au­
présel1lee par le baptême, (i8U 687, éloignés les péchés, el cel éloigne­ les maUX par loulc autre cause que tant chez lui les péchés sonl éloi­
Le moncle entier, depuis se,; pre­ menl est la rémission des péchés, parce qu'ils sont des péchés, il Ile gnés; ct, autant ils sont éloignés,
miers JUSqU'll ses derniers, est plcin 6 H. il 6U. Quand l'homme esl ré­ les fuit point, mais illail seulemenl autant ils sont remis, 510,621 j voil'
de représenlalions el de lypes de la généré le Seigncur est présent, et qu'ils n'apparaissent pas dcvanl le PÉNITE1\CE. La rémission.des péchés
régénération, 6~7. ' pal' sa Divine opération il prépare monde, 330, - Voir MAXBIE. n'esl point instanlanée, mais clle
RÉGbÉnEll, Etre régénéré, c'est l'homme pour le ciel, 728. L'homme RWis(les)sécrèlenl Iibrement,496. suilla régénérai ion scion ses pro­
être de nouveau en~endré, 326. régénéré esl dans la chaleur du ciel, RELATIFS (les) appartiennenl 11 la grès, 61(\. Le Sr.igneur, parce qu'il
L'homme, s'il n'esl pas une seconde el en même temps dans la lumière disposilion de plu~ieurs el de mul- est la Miséricorde môme, remct à
fois engendré, et comme créé de du ciel, 605. L'homme peul se ré­ liples·dans un ordre pour s'assem- lous leurs péchés, ct il n'en impule
nouveau. ne peut cntrer dans le générer comme pal' lui-même, bler et concorder, G2, Il Y a des pas un l-eul il qui que ce soil, 539,
l'oyaume de Dieu, 575 il 575. Dieu pourvu qu'il reconnaisse de cœur que relatifs dans l'un el l'aulre opposé, t,07,
ne peut régénérer spiriluellement c'est par le Seigneur, 621, L'homme 62. - Votr OpposÉs, RE:unns (les) représentenl des cu-
l'homme, qu'aulant. que l'homme qui dans lemonde n'esl pas enlré RELATION, 11 cst nécessaire qne Ics pidilés de l'amour diabolique, ,'r;j.
selon ses lois se régénère naturlllle­ dans l'élat de réformation, ne peul singuliers aient, dans une sorle d'i- REPAS (Ics). faits avec les sacri­
ment, 73. L'homme doit se réfol'­ pas être régénéré apl'ès la morl, 57·1. mage, une relation avec les univeL'- fices auprès LIu Tabernacle chez les
mer et se régénérer et s'introduisant - Dalls la Parole, les régénérés saux, 714. - Voir SI\'GULIER~, ills d'Isrnël, signifiaienl les con 50·
dans la foi par le" vél'ilés d'après la sont appelés fils de DièU, el nés de .RELIGIO\' (la) consisle II fui,' le ci<Jtion~ des esprits (animi) 433, ­
Parole et dans la charilé pal' les Dieu. 572, mal et il lilire le bien, 389, La Reli- Voir FESTP..S,
bonnes œuvres, 7 f. Le Seigneui' l'é­ RÉGime Division du men lai en gion seule renouvelle el l'l\génèl'c RI\PÉTlTlO~S, Il y a très-souvenl,
gél1l're l' homme par la foi et peU la ll'ois régions, selon les lrois degl'és l'homme, elle occupe la placc su- dans la Parolc, deux expressions qui
charité, ·1.44. 576, 686. Le Seigneur d'amour el de sagesse, 42, ~R6; la prêmc tians le mental humain, et semblent êlre des répétitions, mais
est loujours en aclion pOUl' régéné­ Slljll'ême, flui cst aussi l'inlime, est voit sous clle les choses civiles 'lui l'une se réfère an bipn cl l'autre au
rer l'homme, parce qu'il est toujours nommée céleste; la moyenne, spi­ apparliennent au monde, 60 l, 829, vrai, cl tontes deux prises- enscm­
en action pour le sauver, 577. rituelle; et l'infime, na1urelle, 41,7, Pal' les ehosl's de la Religion il,Y a ble en fonl la conjonction, ainsi
L'homme eslrégénéré pal' ces lrois 31" 603, 608. Ces lrois régions sont conjonction dc Dieu avec l'hommc une seule chose, 218, Exemples de
universaux, le Seigneur, la charité successivemenl ouvertes chez les et de l'homme avec Dieu, 283, Tous ces répétitions apparenles, 250 il
el la foi, comme un', 6~8, 723, Tous hommes, 42. Dans la région céleste ceux qui font le hien pal' religion, 252.
ayanl été rachetés, Lous peuvent cst l'homme sage, dans la région. même les païens, sonl acceptés pal' RÉI'Oè'iSES DU CII':L (les) ne sont don­
être régénérés, chacun selon son spiriluelle l'homme intelligent, et le Seigneur, 536. D'OÙ sonl prove· nées quc par les vrais d'après le bien
- 580 ­
- 581 ­
d;ms le tlernier sens de la Parole, Respiralion de chaque membl'1lll0
218, 222. Comment elles étaient dans le corps; comment elle se fail, BIDEHX DU TAnERl';ACLE (les) sign. choses qui appartiennenl au salut et
données pal' l'Urim et le Thumim, 377. les demiers de la Parole, qui sont à la vie éternelle, el aussi le jour de
218. RESSnlBl..\NCE DE DIEu; 'Coir bUG!! les vrais elles biens du sens de sa l'amoul' envers le prochain, 301.
REPOS (le), le septième JOUI', siun. ET RESSElIBLANCE. Rl~ssemhlance du Jeltre, 220 ; - siqn. les derniers du Dans le sens supl'ême, sabbath sign.
la régénération; cal' lorsque l'homme père dans les enfanls, ·f 03. Ciel et de l'Église', 260. paix, 303. Le Seigneur se nomme
a été régénél'é, il y a pour 1ui repos, RESSUSCITER, Le Seigneur est res­ RIE\ ne sefail de rien, 76. Lui-Même Seigneur du sabbath,
302. - Voir SAnnATu, suscité le malin; pourquoi? 764. RITES représenlalifs de l'Église c'est·à-dire, du repos et de la paix,
REPIII\SE1\TATIFS (le~) sont des cho­ L'homme ressuscite communément <lhangés en idolùlrie el aussi en ma· 303. La vie du ciel d'après le culle
ses de ce monde, lesquelles corres­ le troisième jour après que son cœur gie, 20~. de Dieu est appelé un sahbath per­
pondent aux choses célestes, et par a cessé de ballre, 281. , ROBI!. - Voir TU"IQUE. !)étuel, i38. - Célébration du sab-
suite les signilienl, 275. Dans les Rf:suRRECTlON (la) du Seigneur le ROCHER (le), - !\Iallh. XVI. ~8, lalh dans le ciel, 750.
cieux les ohjets qui apparaissent de­ troisième jour sign. la Glorification, - sign. la vérité, 224, et la confes- SACEIlDOCE (le) siun, le Divin Bien,
vant le~ anges sont tles représenla­ ou l'Union de son lIumain avec le sion que le SeigneuI' est le Fils delH, Le s'tcerdoce d'Aharon repré­
tions de l'inlelligenceet de la sagesse Divin du Père, -130. Une résurrec­ Dieu, 342. Parlout, dans la Parole, sentait te Sei!!neur quanl au Divin
qui sont en eux pM le Seigneur, lion de vie, - Jean, V. 29, - sign. pal' le Rocher il esL entendu le Sei- Bien, et quant à j'œuvre de la 'sal­
467. La forme humaine que Jéhovah la salvalion, 652. gneur quant aU Diyin Vrai, 22~. vation, 218. Le sacerdoce doit être
Dieu revêtait au moycn d'un ange, RÉTIIIIlUTlOX. Ceux qui sonl dans RoI (le), dans la Parole, sign. le honoré d'après la manière el selon
et dans laquelle il apparut il Moïse le plaisir spiriluel s'allrisLent, si l'on Divin Vrai; ~ourquoi ?ll4 ; - sign. la manière qu'il sert, 415.
et 1. plusieurs autres, élait représen­ croil qu'ils agissrnt pour une rélri­ Je vrai de l'Eglis,~, .219. Le Roi de SACIlEME'iTS (les deux), le Baplême
talive du Sei~neur qui devait venil', bulion, 440. - Voir RÉco~lP.E'iSE. Tyr siun. la Parole, où sont les con- el la Sainte Cène, sonl reconnus
786; et comme celle fOI'me était ~e­ LlÉui'iIONS (les), dans la primilive naissances du vrai eL ~u bien, 260. comme les choses les plus saintes
présentaLi ve, c'est aussi pour cela Eglise Cbrélienne, étaient des réu­ I.e roi de l'ahîme sign. ceux qui flé- du culle dans le christianisme ;mais
que toutes et chacune des choses de mons de la charité, parce -qü'il y lruisenl les tlmes par les faux, 310. on ignore où réside leur sainlelé,
l'Église Israélile avaient élé failes avait fralernilé' spiriluelle, 43-1. Au­ - Rois dans le monde, 422, 533 _ où d'où elle vienl, 699. ISans la con·
représentalives, 786. Toute,s les Égli­ jourd'hui il y a des réunions d'ami­ ROUILLE. Le bien du mérile appa- naissance du sens spirituel de la
ses anciennes furent des Eglises re­ lié, mais il n'y li pas de réunions rait devanl les anges comme de la Parole, on ne peut savoir ce que
présenlatives des spirituels, 201,786. de charilé, 434. Le3 réunions, où rouille, 439. - Voir POI;RPIlE. ces deux sacremenls enveloppenl et
ROYAu~1E (le) du Père vienl, quand effectuenl, 667 à G69, 698. Ils con­
Quand le Seigneur vint dans le l'amilié imiLanl la chariLé ne con­
monde, il abrogea les représentatifs, joint pas les esprits, ne sont autre on s'adresse immédiatemenl au Sei- liennent dans un s~ul complexe
670. chose que d\lS feintes d'amitié et des gneur, et nullemenl quand on s'a- loules les choses de l'Eglise intel'l18,
REPRÉSEXTATIO:\"S du Divin Amour, témoignages lrompeurs d'amour mu­ dresse immédialement à Dieu le 6iO. Ditl'érence enlre leur sainleté
1,4 ; - des deux étals de la regéné­ tuel,434. Père, l13. - Royaume célesle, - seulemenl prêchée el leur saintelé
ration, -106; - du libre arbilre de RÉVÜATIO'i (sans) il ne peu t y spiriluel, - nalurel, du Seigneur, vue, 70-1.
l' homme, 469 ; - des deux sacre­ avoir connaissance de Dieu, ni par 2-12. Les fins sonl dans I~ Royaume S,\GES. Chez les anciens, ceux qui
menls, le baptême et la Sainle Cène, conséquent reconnaissance de Dieu, céleste, les causes dans le Royaume connaissaient les correspondances
avec leurs usages, 669; - clu bap­ Il. Quand une révélai ion a élé don­
spiriluel, etleseffels dans Je Royaume de l'Ancienne Parole étaienl appe­
tême comme régénération, 6S7. nalurel, 236. Dans la Parole, le lés sa~es et intelligents, el plus lard
née, L'homme peUL allel' au-devant Uoyaume des Cieux, sign. le Ciel el ils furent appelés devins et mages,
RI~pnLll\Xllcn. Chacun peut répri­ de lJieu, el de naturel dcveniJ- spiri­ l')<~glise, ~99. 279,203,20:;. D'où les anciens sages
mander un autre qui tend au mal, luel,l'. Une révélai ion primillve a
el lui din,:, « ne fais pas cela, purcc été l'épandue SUI' totll le globe, mais
ROYAUTÉ (la) sign. le Divin Vrai, ont conclu les qualre âgcsdu monde?
~Ü. 762. De quelques-uns d'eux dans le
que c'est lIll péché,» et cepcndanl l'ho/llllJC nalurel l'a pel'verlie de
ne peUL (:ue Irès-difficilement se le plusieurs manil'res, .! 1. La l'amie RUBIs (le) sign. le bien céleste, monde spirÎluel, 692. Sages des siè­
dire il lui-même; pourquoi? 3;)5. pst la coul'onne des révélatiolls,H. qui esl le bien du ciel suprême, cles anciens dans une société du
609. ciel, 693, .
IhslSTEl1. Dieu seul peul l'ésisler il sc fail aUJourd'bui chpz les Afri­ SABBUH, dans la Langue originale, S,\GESSE; voir AMOUR ET S.\GESSE;
aux Blaux claux faux,6~. L'homme cains une révébtion, 8',0. - Vol!­ sign. repos, 30 L, ,Le sab~ath chez DIVI:\' AMOt;l\ ET ~IVINC SAGESSE. La
doil résislûl' comme par lui-même AFI1IC.II\S. les fils d'Israël étaIt la samteté des sagesse ne consiste que dans les
aux maux d'aprùs la pUiSS1tnCe et les Breil\:: (le), -Luc, XVI.I!), ­ sainletés, parce qu'il représentait le vrais; elle est le complexe de loules
forces que le Seigneur lui a données, sign. la nalion Jui\'e, qui est appe­ Seigneur; les six jours représen- les vérités, 38, La sagesse réelle est,
43S. lée ricllP, parce flu'ello avaiL la Pa­ laient ses lravaux el ses combats que l'homme voie d'après la lumièl'e
RrSI'IB\T1f1'i (la) suit il chaquû p~s l'oie, clans LtlJlIe!!~ sonl les riche5:\8s
la pensée el pal' conséquenl la pa· spiriluélles, 'iL;. 216,59;;. <lOntI'e les enfcl's, et le seplième sa du ciel que ce qu'il a de science.
l'ole, -180. S,1ns le libre arbilre dans vieLoire sur eux, et ainsi le repos, d'inlelligence et de sagesse eslsi peu
RICIIESSES (les) ne peuvent pas 30-1. Quand le Seigneur fut venu de chose relativement il ce qu'il n'a
chaque cbo'ic el lIlèllle dans les plus êlre condamnées, cllr elles sont dans dans le monde, ce J'our devint le pas,que c'est comme une~outle d'pau
petiles cboses, l'homme ne respire­ le corps comOIU n comme le sang est jour de l'inslruction ans les choses relativemenl à l'océan, 387, Aulant
l'ail pas plus qu'une statue, .!'SO, - dans l'homme, 403. divines, de la méJitalion SUI' les l'homme vit selon l'ordre Divin, au-
-

- 582- - 583­
tant il est dans la sagesse sur le bien 297. Pc rvcrtir ct falsifier les sainls le Seigneur instaul'e une nouvelle 283,28". - Sainteté de la Sainte
ct le vrai d'après la Divine 'foutc­ de la Parole, ~65. Église, il lui a plu de révéler le sens Cène, 700.
Science, 69. L'homme ne peut être Ons, Le saint de l'homme e!!t ÙIIl1S spiriluel de la Parole, ann que cette 8.\I:\"l's. J)es sainls des calholiques·
intéricuremcnl dans aucun vrai de son interne; est appelé saint ce qui, Église vienne dans le fruit de l'u­ romRins dans le monde spirituel,
la sagesse qne pal' Dieu, parce qU'à chez l'homm.e influe dn ciel, c'est-à­ sage de la Sainte Cène, 700. Le pain 822 à 827; voir CULTE. - Lesdiellx
Dieu appartient ln sa~csse infinie, dire, du Seigneur par le ciel, - A. C. elle vin, dans le sens naturel, de des nations adorés d'abord comme
No 10~72.
69. Autant le menlal humain cst même que la chail' et le sang, signi­ saints, puis comme Déités, el enlin
élevé dans les degrés supérieurs, au­ S.\'~TDES SAI~TS (le), où était l'ar­ fienl la passion de la croix, 70-\; comme Dieux, 292.
tant il l'est dans la sagessp, car au­ cbe de l'alliance, représentait et par mais dans le sens spiriluel, par la S,~LI:T (le) et la vie éternelle sont
tant il l'est dan.s la lumière du ciel, suitc signiHait l'intime du Cicl et de chair et le pain il est entendu le un, 726. Il Y a avec Dieu unc con­
69, 565. La sagesse spiriluelle est la l'Église, 220. bien de la charité, et pal' le sang et jonct.ion par laquelle l'homme a le
sagesse de la sagesse, par consé­ SAINT n'ISRAEL (le) est le Seigneur le vin le vrai de la foi, et dans le salut et la vie étel'llelle, 369. LeSei­
quent inexprimable pour aucun sage quantà l'Ilumain, 93. DanslaParole, sens suprême le Seigneur quant au gneur, la charité et la roi, sont les
dans le monde naturel, 280. La sa­ par Jého\'ah il est entendu le Sei­ Divin Bien de r Amour et fluant au trois essentie.ls du salut, 1050. Le
gesse des Anges célesles surpasse la gneur quant au Oivin Bien du Divin Divin VI'ai àc la Sagesse, 705. Il y a Seii!neur est le salut et la vic éter­
sagesse des Anges spirituels 11 peu Amour, et p.ar le Saint d'Jsraël le Irois essentiels qu'enveloppe la Sainle nelle, ~50. Sans le Seigneur point
près de la mêllle manièl'e que la sa­ Sp.igneur quant au Divin Vrai de la Cène, à savoir, le Seigneur, son Di· de salul, 267. Le Seigneur veut le
gesse des anges spir:tnels surpasse Oivine Sagesse, 253. vin Bien et son Divin Vrai; par con· salut detous,c'est pourquoi le salutde
la sagcsse des hommes, 2!,2, 280. La SAINTE Ctl\'E (In) a été instituée séquent elle renferme et cont.ip.nt lous a été et estla lin qu'il s'est propo­
sagesse augmenle élernellement chcz pour la consociation avec les anges, universellement et ~ingulièremenl sée, 1102.C'est pour lesaluldes hommes
les anges, et plus ceux-ci sontsa~es, et en même Lemps pour \;1 conjonc· toutes Ics choses de l'E::;lise, ettoules qu'il y a en avènemc:J.t du Seigneur,
plus ils voienl clairement que la sa­ lion avec le Seigneur; le pain de­ celles du Ciel, 7-1-1 il 7~ 5. Dans la rédemption et passion de la croix,
gesse est sans fin, 390. Toute sagessc vient dans le ciel Divin Bicn, et le Sainle Cène est le SeigneuI' lout en­ -1102. Le salut des hommes est la fin
angélique procède de la Parole qui 'vin Divin Vrai, l'un et l'aUll'e par le lier et sa rédemption lout entière, première et del'l1il}re dn Seigneur,
est un abime de vérités, 350. La sa­ Seigneur, 238, 702 à710. Unc tcllc 7~6 à 7 ~ 8. Tous ceux qni ront digne­ ~ 52. Le salut du genre humain dé­
gesse nc vient que des Divins Vrais correspondance exisle d'après la· ment la sainle cOrl;munion sonlles pellii dc la conjonction réciproque
examinés analytiquement dans des créal)on, afin que le Ciel angéliquc rachetés de Jéhovah, 717. Le Sei­ du Sei~neur et de l'homme, 37-1. Le
formes IIU moyen dc la lumière d'a­ ct l'Eglise dalls les terres, et en gé­ gneur est présent chez ceux-ci, et salul de l'homme dépend de la con­
près le Seigneur, 350. Si la pensée n(iral le mondc spirituel avec le il leur ouvre le ciel; il est. même naissance et de la reconnaissance
n'est pas éle\'ée au-dessus des sen­ monde naturel, fassent un, et que présent chez ceux qui s'en appro­ de Dieu, 98. 11 dépend d'une péni­
suels, l'hommc 1\ peu de sagesse, le Seigneur se conjoigne avcc l'un chent indi$nement, mais il ne leur tence act.uelle, 528, 530. Tout ce
565. Chez toul homme sensé il y a ct l'autre en même Icmps, 238. Par ouvre pas le ciel, 719 à 721. De la qu'a commandé Jéhovah est chose
la racu\lé (le recevoit' la sagesse pl'O­ la chail' du Seigneur, de même que Sainte Cène s'approchent dignement il faire pour le salut, 282. Les
cédant du Seigneur, c'est.. à-dire, de pal' le pain, il est entendu le Divin ceux qui sont dans la foi au Sei­ moyens de salut sont nombreux;
multiplici' rlel'llellcmenl les nais Bien, etpar le sang du Seigneur,de gnenl' ct dalls la charité il l'égard cependant, lous et chacun se réfè­
par lesquels exisle la sagesse,718. même quc pal' le vin, il est entendu du prochain, ainsi ceux qui onl élé rent à vivre hien el à croire selon
Celle p"rpéluelle multiplication du le Divin Vrai, 372, 702 à 709. La régénérés, i22 à 724. Par les régéné­ les rè~les, ainsi à la charité ct il la
vrai, ct cl\nséquemment dc la sa­ Sainte Cène est la chose la plus rés qui s'approchent dignement sont roi, 340, 357. La fin, l'intention et
gesse, est donnée aux anges et aux sainle du culle, 699,709. Elle est un enlendus ceux qui ~ont intérieuI'p­ le dcssein sont le salut. et la vie
hommes, 718. L'homme, d'abord sacl'ement de pénitence, et par suite ment dans les trois essentiels de l'É· éJ·ernelle pour l'homme comme tem­
créé, fut imbu de ln sagesse, et de l'introduclion dans le ciel, 567. glise et du Ciel, à savoir, Dieu, la ple de Dieu, 374. Ceux qui placent
l'amour dc la s'lgesse, non pour lui­ L'homme qui porle ses regards vers charité et la roi, mais non ceux qui la récompense au premier rang cL
même, mais pour en rairc communi­ le Seigneur, et qui fait pénitence, y sont seulement extél'ieuremenl, le salut au second, ainsi le salut
calion aux autres d'après lui, 746, Le est par la Sainle Cène conjoint au 723. Ceux qui approchent dignement pour récompense, renversent l'or­
siége de la sagesse est dans l'usage, Seigneur et introduit dans le ciel, de la Sainle Cène sont dans le Sei­ dre, et plonl!ent dans leur propre les
7106. Où le bien de l'amour esl, là 621. Cela est produit )1on par le pain gneur et. le Seigneur est en eux, par désirs intérieurs deleur menlal,439.
réside cn même temps la sagessc ; et Je vi n matériels, mais p l' leu rs cor­ conséquent pal' la Sainte Cène se SALVATION (la) est le résultat de la
mais où les vrais sonl, là ne réside respondanls spiriluels qui sont l'a-· fait la conjonclion avec le Seigneul', réformation eL de la régénération;
la sagesse qu'en proportion du Bien 1lI0ur et la foi, 62",705,727. Sans la 725 IL 727. La Sainle Cène est pour elle est la lin dernière du Scigneur,
de l'amour qui s'y trouve en même connaissanccdcscorrespondancesdes ceux quis'en approchent dignement, H2. Le Seigneur est la salvation,
temps, 242. choses nalurelles avec les choses spi­ comme une marque et un sceau '150. Par la conjonclion de l'homme
SAINT. Dans la Parole, le saint est rituelles, personne ne peut connaî­ qu'ils sont les fils deDieu, 728 à 730. avec Dieu il y a salvalio'll, 98. Sans
dans chaque sens, et dans chaque Ire les fruils de l'usage de la Saiole La Sainte Gène e~t l'introduction la conjonction réciproque de l'hom­
mot. lot même en certains endroit; Cène, 698 à 701. Comme ma.inle­ dans l'Église, 719 à 721. me avec le Seigneur et.du Seigneur
dans les leUres elles-mêmes, ~91. nanl pour la premièl'e fois le chris­ SAINTETÉ des saintetés était le sab­ avec l'homme, il n'y a aucune ré­
I.e nom de Dieu est le saint même, tianisme se lève, el que maintenant bath, 30·1. - Saintelé du Décalogue, formation, ni aucune régénération,
- 584- - 585 .-.
ni par conséquent aucune salvalion, el par une vie mauvaise, conlracle Combien elle doil être eslimée,· 846. loul le monde spirituel, es! pleinè­
485. La salvalion des hommes esl de plus en plus une sorle de fraler­ - Voir COIIRESPONDANCES. ment Homme, 409. Le Seigneur,
une conlinualign de la création, nité avee les salans, 380. L'homme SClENTlFIQt:E. Les c.hoses scienlifi­ quand il élait dans le monde, a com­
773. - Voir SAUVER. inlerne, chez les méchanls, esl un ques, chez ceux qui aiment le vrai baltu contre les enfers, et les a
S,I~[SO~I. Sa force consistait dans salan; el, pendant qu'il vil dans le parce que c'esl le vrai, se placenL vaincus et subj ogués, el ainsi il les
ses cheveux; pourquoi? 233. - Poir corps, il esl en sociélé avec les sa­ au-dessous des choses politiq oes, a soumis à son obéissance, 146,22".
CHEI'EUX ; TiTE. lans; el, après qu'il a élé délié du morales ct spirituelles, qui occu­ Il a rachelé non-seulement les
SA'lCTlfICATION (la) esl opérée par corps il vient parmi eux, 401. - Voir pent selon lcur ordre les trois ré­ hommes, mais aussi les ange" 42·1,
le Seigneur chez ceux qui croienl en DLIllLES; ENFEIl. gions du menlal; elles constiluenl 579. Le Seigneur par la Divine puis­
Lui, el qui se préparent el se dispo­ la porle vei's ces choses supérieures, sance combat aujourd' hui con Ire
senl il lui servir de récipienl et de' Ons. Da.ns l'enfer, ceuxquisontll1au­ 186. l'enfer chez tout homme qui est ré­
demeure H2. Le SeiO'neur esl le vais (j'après l'entendement habitent lu . SCORT,\TJON (la) sign. la falsifica­ généré, 423. Le Seigneur esl la Pa­
toul de l~ sancl.ificalion 0 ,30 . parUe aoté~ienre ct sont a.ppel~s satans; LIon de l'entend'Jmelll de la Parole, l'Ole; comment? 263, 384, 778. Le
. (1
S.ING . 1 . 'ct 1 0' et ceux ryUl sont mauvms d après la
e) ~lgn. e vra~ e a saoesse volonté habitent la partie postérieure, c'esl-à-dire, de son vrai réel, 2"7. Seigneur, comme Pal'ole, est l'Es­
Cl. de la f?l, 367, .7~;). Le.sang J~ et sont .nommès diables. VOir AlI. C. prit Sainl, '139, H2. Il est le Divin
08S. Par seo/'talion il est entendu
SeIgneur slgn. le Dlvm VraI du Se[- No 492. Dans la Parole, par le diable il Vrai même, el tout ce qui procéde
~:meur el de la Parole, 706. Quand est entendu cet enfer qui est p,n 11.1'­ toute impureté opposée à l'amour con­ de Lui esl ce vrai, U2. Il opère de
jugal. l'où' AlI. C. No 1.2:-;.
l'homme pense au sang du Seigneur, rière, et où sont les .plus mé~hants, Lui-Même d'après le Père. 458, ~88.
les an~es perçoivent le Divin Vrai nommés mauvaI.s gémes ;. et pur. sa: SEIG,,"EUII (le) de toule élernité, qui Seul il est sainl, ·158. Seul, élant
de sa Parole 706. Le san" de l'al- tan, cet enfe~ ou se trouvent c~ux qm e~.t Jéhovah. est venu dans le monde dans le monde, il a élé sage par
·
1lance '. '1 " V··o . 1 1 ne sùnt pas SI méchants, et qlll sont
.~lgn .. e Dllln l'al pm egu~ nommés mauvais esprits. Vol>- C. E. pOUl' subjuguer les enfers etglorilie r Lui-Même, el il a fail le bien par
la conJoncllOn esl effecluée, '06, No 5/.4 son Humain, 2. En Lui e,t la Divine Lui-Même, parce que par naissance
730. Le sang, en raison de sa signi- .
Trinité, el il e~t le Seul Dieu et Sau­ le Divin était en Lui, et Lui apparIe­
ficalion, a élé le représentatif le plus SATURNE, n, ~59, 292. Age de Sa­
veur, 2, 608. 615. Le Dieu UnifjUe nail, ",8. Il esl le Dieo du ciel el de
saint de l'Église chez lesfilsd'Israël, turne, 692.
esl Jésus·Chrisl, qui est Jéhovah -le la tel're, la lumière même, la vérité
706. Le sang de l'Agneau, - Apoc. SAUTEIIELLES (les) sign. les faux
Seigneul', de tonte· élernilé Créaleur, el la vie élernelle, 351. Il est Lui­
VII. U. XII. H, - sign. le Divin dans les exlrêmes, 633.
dans le Icmps Rédempteur, et pour Même Jéhovah le Père dans une
Vrai du Seil;neur, 706. Le sang des S.IUVER. Le Seigneur s'efforce de
l'élel'UÏlé Régénél'ateur, ainsi, qui forme homaine, 370, 379. JI esl ap­
raisins, - Gen. XLIX. H. Deolér. sauver Lous les hommes, ~50. Toos
est en même lemps le Père, le Fils pelé Créateur, Formaleur cl Facteur,
XXXII. H, - sign. aussi le Divin peuvent êlre régénérés; et, comme et l'Esprit Sainl, :l6. Pal' le Seigneur parce qu'il crée cie nouveau et ré­
Vrai, 706. la régénéralion el la salvation sont Rédempteur nousenlendonsJéhovah génère l'homme, 573. Il est le Ré­
SAPHIR (le) sign. le bien spirituel, un, Lous peuvent être sauvés, 579. llans l'Humain, 81. Il est appelé le dempleur, le Régénérateur et leSau­
qui est le bien du ciel moyen, Chacun pent êlre régén0ré el sauvé· Seigneur et non Uhovah, parçe que veur p(}ur l'éternité, 579, 5!)9. 11 est
609. selon son état, 580. Celui qui agit Jéhovah, de l'Ancien Testament est la vie el le salul de 10lls ceux qui
S,ITM"S. Sont appelés salans ceux hien et pense sainemenl, c'est-à-dire, nommé le Sei~neurdansleNou'tJau, croient en Lui comme Dieu visible,
qui ont élé dans les faux et pal' suite qui vit bien el croit sainemenl, esl
81, 297. Lui·Même Il. commandé aox 159. Ceux qui s'adr'es"ent immédia­
dans lcs maux, 281 ; ceux qui chez sauvé, 621. Si l'homme n'est pas
disciples de l'appeler Seigneur, 81. lement au Seigneur peuvent voir le
eux ont conlirmé les faux jusqu'à la saul'é, la faute en est à lui et non
Il est venu dans le' monde pour ac­ vrai doclrinal, maisceux qui s'ad res­
foi, 80; ceux qui se sont confirmés au Seigneur, 580. Lhomme qui de­
complir Ioules les choses de la Pa­ seni immédiatement à Dieu le l'ère
pour la nalure, et ont par suile nié meure dans ses maux ne peut être
role, 85, 261 à 253; el pal' les acles ne le pcuvenl pas, ,162. Le Seigne or
Dieu, 35. Les salans deviennenl sau vé, 520 à 524. II n'y a sur tout
de lu Rédemplion il s'est l'ail la Jus­ a commandé plusieurs fois dans la
comme des furies, quand ils enten­ le globe aucune nation qui ne puisse
tice, 9:>, 402. Le Scigneur n'.est plus nouvelle alliance de s'adresser il lui,
denl prononcer' le nom de Jésus, ou être sau vée, si elle reconnaît un Dieu
le Fils de Marie, 102. Il a ~lorifié de lui rendre un culte, etde l'adorer,
quelque vrai de la Parole, 380, 799. et vit bien, 729.
-son Humain, c'esl-à-dire, l'a l'ail 538. Le Seignelir, dans le monde
Un satan peul, aussi bien qu'un S.IUVEUR (le) esl noIre SeigneurJé­
Divin, de la même manière qu'il ré­ spirituel, est le soleil d'oil procèdent
ange, compl'endl'e le vrai quand il sus-Chrisl; son nom Jésus signifie
génère l'homme, c'est-à-dil'e; le fail toute lumière el loute chaleur spiri­
l'entend prononcer; mais il ne le aussi le salul, ~50. - Poil' SEI­
-spirituel, 105. Le Sei~neur, dans le luelles, 618, 641, 6fH ; voir SOLEIL
relient pas, parce que le mal efface G:'iEl:R.
monde, a revêlu le Divin Naturel, SmIlTUEL. Le Seigneu l'est présent
peu à peu le vrai el inlroduit le faux, SAXE (Prince de), 796.
<tui est son Humain glorifié, chez tous, et il presse el insisle afin
77. Ceux qui reconnaissent le Sei­ SCANDAJ,E. Viden Iilé des lrois Es­ 109. II est sorli du sépulcN avec d'êlre l'ecu, 766, 774 ; mais son avè­
gneur, cl ne fonl pointses préceptes, sences Divines esl le scandale de la
tout son corps, qu'il avait dans le nemenl ësl seulemenl chez ceux qui
devicnnent des salans après la morl, raii\on, 23.
monde, et il n'y a rien laissé, 109, le reçoivent; ce sonl ceux qui croient
el peu ven l COJlll'efaire les an~('sde SCHÉBA. L'or de Schéba sign. la
~70. D'après ce Divin Nalurel il il­ en Lui, et font ses commandemenls,
lumière, ·151. L'homme qui s'inlro­ sagesse qui provient ou Divin Vrai,
lustre non seulement l'homme in­ 774. Le Seigneur, qui est la lumière
duit dans des affections mauvaises 706.
terne sprituel, mais aussi l'homme elle-même, influe chez chaque hom­
par les conllrmalions des faussetés, SCIENCE DES CORRESPONDANCES.
e1terne nalurel, ·109. Lui seul, dans me; et, dans celui où il y a des vé­
-'586 - - 587­
rHés d'après la Parole, il failqu'elles 37~. L'inlime de chaque semence sont appelées apparences et corres­ des biens, 2H. Dans lesensspiriluel
JjrilJenl en lui, el qu'ainsi elles de­ s'imprègne de l'exhalaison procé­ ;pondances ; pourq uoi ? 6. . il y a la Divine Vérilé dans sa lu­
viennent choses de la foi, 349. Il in· dant de chaquc particule de pous­ SE!'iS SPlIIlTUEL ET SE\s CÉLESTE ilE mi~re, et dans le sons céleste il y a
flue chez chaque homme avec tout sière, ~99. La semence spirituelle LA PAROLE. Il Ya dans chaque chose la Divine Bonté dans sa chaleur,
son Divin Amour, al'cc loufe sa Di­ est le vrai de l'Église d'après la Pa­ de la Parole un sens spirituel et un 289. Sans la connaissance du sens
vine Sagesse, ainsi avec toulc sa Di· l'ole, ~21. La semence, dans la Pa­ sens céleste, et ces sens ~ûnt dans spiriluel de la Parole, personne ne
vine Vie, 364. Il influe chez chaque l'ole, sign. le vrai, 350. La semence la lumière du ciel, 231. Le sens cé­ peut ~avoir ce que les deux sacre­
homme avec toule l'essence de la de l'homme, - ' Daniel, Il. 43, ­ leste et le sens spirilucl ne sont pas ments, le Baptême et la S,unte Cène,
charité et de la foi, 365; mais[oules sign. le vrai de la Parole, 76L la Parole sans le sens naturel ou enveloppent et effectuent, 67 à669,
les ChOMS qui influent du Seigneur Sti'iÈQUE, 273. sens de la lollre, 214. Le seu~ spi­ 698. Le sens spil'Ïluel a été dévoilé
sont re~ues par l'homme selon sa SENS (les) viennent de la vie, et l'Huel de la Pal'ole a été ignoré jus­ a.ujourd'hui en faveur de la nouvelle
forme, 366. L'homme qui divise Je leurs formes viennent de la nalure, qu'à présent; pourquoi ?193, 20 " Eglise, pour l'usage du culte du Sei­
Seigneur, la charité et I,t foi, n'est 35. Il ya une conjonction récipro­ 206. Ce sens ne se mon trc pas dans gneur, ti69. JI a élé dévoilé aujour­
pas une forme qui re~oi[, mais il que entre les SEnS et leur5 organes, le sens de la leUre, il est au dedans d'hui pOUl' la première, fois, parce
est une forme qui détruit, 367. Le 37·1. Les faux sont cohércnts avec de lui comme l'f!me dans le COl'PS, qu'auparavant il y a eu seulement
Seigneur est dans l'homme, et les illusions des sens, ·186. comme la pensée dc l'cntfmdoment christianisme quant au nom, et chez
l'homme est dans le SeigneUl' par SEi'iS nE LA LETTIIE nE LA PAROLE dans les yeux, et comme l'affeclion quelques-unsquelqueombre du chris­
la conjonction réciproque, 37·' ; tou­ (le) est la base, le cOnltmant et l'af­ de l'amour dans la face, ~94. Il est tianisme, 700. Le sens spirifuel cie
lefois,l'hommenepeulêlrelui-mème fermissement de son sens spirituel dans toules et dans chacune des la Pal'ole est signilîé par la puissance
dans le Seigneur, mais ce qui esl et de son sens céles[e, 2~0 à 2·13. choses de la Parofe, ·196. Il ne peul et la gloire dans lesquf,llos le Sei­
dans le Seigneul', c'est la charité et Dans le sens de la letlre de la l'aro­ être connu quo d'après la science gneur devait venil', i7(j, 777. La,
la foi, qui pal' le Seigneur sont chez Je le Divin Vl'Ui est dans son plein, des cOJ'J'es~'ondances, ~ 96,206 ; c'est présencc du Seigneur dans la Parole·
l'hommc, etd';!près lesquelles l'hom­ dans son saint, el' dans sa puissilnce, d'après le sens spirituel que la Pa­ ne vient pas d'ailleurs que par 10
me est ossentiellemenl homme, 368. 214 il 2·16. La doctrine de l'Eglise role a été divinement inspirée, et sens spirituel, 780. La Parole pal' cc
Le Seigneur fait les biens ou les doit être puisée dans le sens de la est sainle dans cIJ"quemot,200,8'16. sens est la conjonc 1ion clos hommes
usages médialement pal' les anges, Parole. et être confll'llléeparcesens, Il a plu au Seigneu\'(je révéler main­ de l'Église avec le Seigneur, et aussi
el dans le monde pal' les hommes, 225, 229. Le Seigneur est surlout tenant le sens spirituel de la Parole, la consociation avec los anges; et la
736. présent dans ce sens, el d'après oe pour qu'on sache oh cst caché en saintelé de la Parole réside dans cc
SDIEi'iCE (dans [oule), lant des ani· sens il inslruit et il illustre, 225, Le elle le saint Divin, 200. Ce sens ne sens, 8'16.
maux que des végétaux, il y a d'in­ \'l'ai réel, qui doit appal'lenir à la sera donné désormais qu'à celui qui Ons. Par le sens spirituel il est en­
sité une sorte d'immensité el d'éler­ doctl'ine, ne se montre dans le sens est par le Seignour dans lcs vrais tendu l'un et. l'autre sens, le céleste
nité, 32. Dans la semence, dont de la letlre qU'à ceux qui sont dans réels, 208, 230. Ce seqs consisle et le spirituel, quand il n'est pas fait
chacun us! conçu il y a une houture l'illustration pal' le Seigneur, 231 il dans les Divins Vrais del'Eglise, 207. de distinction entre le sens spirituel
ou provin de l'f!me du père en son 233. Par Ic sens de la Icttre il y a JI traile du SeigneUl' seul et de son proprement dit ct le sens céleste.
plein dans une sorte d'enveloppe conjonclion avec le Seigneur et con­ royaume, 208. Si quclqu'un veulou· SEXSHIO'L D'oh clic résulle, 5ïï.
tirée des élémenls de la nature, ~03. socialion avec les anges, 234 à 239. vrir ce sens pal' lui-même, ot non La sensation des plaisirs faiL qu'ils
L'image clu père est en plein dans la l'OUles et chacune des chosesdu SlJns par le Seigneur, le ciel se fcrme, et sont appelés hiens, 38.
semence, parce que l':"tme est spiri­ de la leUre de la Parole communi­ dès qu'il est fermé, l'homme, ou ne SE,,"SOIlIA (les) du corps. Commcnt
tuellc par son origine, et que Je spi­ quent avec le ciel, 258. Le sens voit rien du vrai, ou extravague spi· ils sont composés, 5 7ï.
rituel n'a rien de commun avec l'es­ de la lettre de la Purole est unegarde rituellement, 208. Les vrais nus eux­ SENSUEL (le) est le dernier de la.
paeo, ct est semblable 11 Jui-mê­ pour les vrais réels qui sont cachés mêmes qui, dans le sens de la lellre vie du mental de J'homme; il est
me dans un petit volume comme en dedans, 260. Ce sens peut être sonl renfermés, contenus, vêlus et adhérent ct cohérent aux cin~ sens
dans un grand, ·103 ; l:oir A~IE. La tourné de tou[es manières, et être; compris, sonl dans le sens spiritucl de son corps, 56:). Lc dcmier de
semence de l'homme esl con~ue in- . expliqué selon qu'il est saisi, 260, de la Parole, et los bicns nus sont l'entendement est le scientifique na­
lél'ieurement dans l'entendement et 207, 508; pourvu que cela soit fait dans son sens céleste, 215. Le Sei­ 'urel, et Ic dernier de la volonté est
formée dans la volonté, et de là en l'appliquant àquelquevérilé,508; gneur veille SUI' Je sens spirituel, le plaisir scnsucl, 56:>.
porlée dans le teslicule oh elle s'en­ s'il est tourné vers le faux, alors pé­ comme il veille sur le ciel angéli­ SE:'iSUELS (les) (sensualia) sont ce
veloppe d'une couverture naturelle, l'il sa saintelé interne, et avec ellc que, cal' ce cicl est dans ce stns, qui, dans les ~ensées, provient des,
584. Toutes les choses qu'on voit la sainteté exteme, 207. Il n'est pas. . 230. PAr le sens spiriluella dootrine sens du corps, 35. Par les sensuels
dans le monde naturel existenl et préjudiciable que Je sens de la leltre n'est pas acquise, elle esl seulement sont entcndl.es les choses exposées
croissent d'après une semence, 794. soit compris pal' l'un autrement que illustrée et corroboréc, 230; voir vevanl les sens du corps, et puisées.
Dans la semence de l'arbre sont ca­ par j'aull'e ; mais cc qui est préjudi­ SENS DE LA LETTRE. Les choses Qui par ces sens, ~02. L'homme par tes.
chés pour ainsi dire une fin, une ciable, c'est quand l'homme en in­ sont cachées dans le sens spirituel sensuels est en communication aveC'
intention et un dessein de produire fère dlls faux qui sonl contre les: ne se monlrent qu'à ceux qui aiment le monde, et par les rationnels, qui
des fruits; en cela la semencc COI'­ Divins Vrais, 260. Le sens de la let­ les vrais par'ce qu'ils sont des vrais, sont au-dessus des sensuels, il esteQ
respond à la volonté chez l'homme, Ire a été composé de choses qui el qui fontl9s biens parce qu'ils sont communicalion avec le ciel, ~O2',
- 588- - 589-
565. Les sensuels fournissent du comme sien, quoique ricn de cela par les ancieus? 324, 380, . . 02. homme; ceux qui entrenl en /lUe
monde nalJrel des choses qui ser- ne soit à lui, 362. Autanl esl éloigné SEXE. Dans les arbres el dans lous composenl aussi comme un seul
venl aux inlérieurs "du men lai dans le mal, autanl esl vu elsenlilebien, les aulres sujels du règne végélal, il corps, el sonl distingués flnll'e eux
le monde spiriluel, 402, 565. Il Y a 331. n'y a pas les deux sexes, le masculin comme les membres daus un même
des sensuels qui fournissenl à la SEPTThlE JOUII (le) sign. la con- el le féminin, mais chaque sujel y corps, 412. Il n'y a, dans le ciel,
parlie intellectuelle, el des sensuels jonction avec le Seigneur, 302. eSl masculin; la lerre seule, ou aucune société qui ne corresponde
qui foumissenl à la parlievolonlaire, SI;PULTIJIIE DI; StUGNEl1l1 (la) signi- l'humus, esl la mère commune, ainsi à quelque membre, à quelque vis-
565, 402. Si la pensée n'est pas éle- l1ail l'aclion de rejcloi' le reslc -de comme la femelle, :;85. cère, à quelque or.ganedans l' homme,
vée au-dessus des sensuel., l'homme l'humain qu'il tenail d'une mère, SillON, 200. - Voir Tm. 65. Quoique dislingué en d'innom-
a peu de sagesse, 402, 565. Les sen- ~30. SIG:>E (le) du Fils de l'homme dans brables sociélés, le ciel apparaîl
suels doivenl être au dernier rangel SÉRIES. Ordination de loutes cho- le ciel sign. l'apparilion du Divin néanmoins comme un seul homme
non ail premier; chez l'homme sage ses en séries, 351. Lorganisation du Vrai dans la Pal'ole d'après le Sei- devanl le Seigneur, 3:j~, Tous ceux
el inlelligenl ils son l au dernier cerveau consisle dansl'ordinaliondu gneur, HJ8. Signe de la cl'oix sur de la même religion on l été disposés
'rang, sous la dépendance des inlé- loul en séries commc par pelilsfais- l'enfanl qu'on baptise; 'voir CIIOIX. en sociélés. dans le ciel selon les
riours; mai's chez l'homme insensé ceaux; el les vérilés qui apparlien- SIMON I.E ~IAGICmN, 378. affeclions de l'amour envers Dieu
ils SOIlI au premier rang, el ils do- nenl à la foi onl élé ainsi disposées SIMI'LES Il'ESI'RIT (par les), dans la el de l'amour à,l'égard du prochain,
minr.nl, 56:5, 402. dans le mental humdin, 3.')1. La Parole, il esl enlendu ceux qui veu· dans l'enfer en congrégalion selon
SENSUELS (les) (sensualn). Est ap- subslance corlicale du 'cerveau, qui lenl bien el pensenlral.ionnellemenl, les affecl ions opposées à ces amours,
pelé homme sensuel celui qui juge esl glandulaire, a élé disposée en el pal' suile agissent bien el parlenl ainsi selon les convoilises du mal,
toules choses d'après les sens du grappes comme des raisins dans un ralionnellcmenl; ils sonl appelés 6i8. Les sociélés dan.s le ciel et les
corps, el qui ne croil que ce qu'il cep; ces réunions de grappes sont simples, pUI'ce qu'ils ne sonl pas congrégations dans l'enfer sont en
peUL voir des ycux el loucher des ses série~, 351. Sa subslance médul- douLles, ,113, Celui-lit seulemenl esl aussi grand nombre que les éloiles
mains, 402, ."0:>, :565. L'hommesen- laire consiste r.n de perpéluelles simple, donll'exlerne pense el parle, dans le firmamenl du monde, 74.
suel esl homme nalurel au plus bas confasciculalions de liLrilles qui SOI'- veut cl agit d'après l'inlerne, H7, L'homme, dans le monde, est en so-
degré, ""02. Les hommes sensucls lenl des glandes de la subslance Smul,T,\xÉ (le) esl formé du suc- ciélé avec les habilanls du mond
raisonnenl avec rigueur el avec corticale; ces confasciculations sonl cessif, el cela, dans toules el clans des esprils, el selon qlle SOli csprit
adl'csse; pourquoi? 402, 565. Ils ses sél'Ïes, 351; Tous les viscères et chacune des cho~es du monde nalu- change d'élal, il change de sociélé,
sont plus rusés el onl plus' de ma- Lous les organe~ du corpslirenlleurs rel, el dans loules el dans chacune 476 ; son espril y esl même vu dans
lice que Lous It's aUlres, 402, 565. propriélés de la correspondancequ'i1s des choses du monde spirituel, 2H, des sociélés angélhlues ou dans des
Les inlérieurs de leurs menlals sonl onl avec le,; séries dans lesquelles - VOir OIlIHU:, sociélés infernales, H. Les sociélés
hideux el sales, parce que par eux l'organisme du menlal a été disposé, SI1IGULIERS (les) pris ensembles'ap- in.nombrables du mondé des esprits
ils communiquenl avec le~ enfers, 351. Dans loule la nalure il n'exisle pellent l'universel, COn1[11e les par- onl élé mises ('n ordl'ed'unemanière
""02, 565. Les savanls el les ér'udils, ricn qui n'ail été confasciculé ensé- ticuliers pris ensemble s'appellent admirable, 281 ; lIIO:-.nE l)ES ESPIUTS.
qui sc S;:lnt profondémenl conlirmés ries, 351, La cause univel'selle de le commun, GO. Les singuliers imi- Les usages sont les liens de la so-
dans les faux, et plus encore ceux cela, c'est que les divines vériLés tenl les universaux, 32. Pour que ciélé ; il Ya autanl de ces liens qu'il,
qui se sonl confirmés conll'e lesvrais onl élé ainsiconformées,3:iI.Quand les singuliers soienl conlenus clans y a de bons usages, el le nombre
de la Parole, sonl sensucls plus que des séries mullipliées sonl liées en- leur. ordre cl dans un lien, il esl des usages esl infini, 746; 'Voir
lous les autrcs, 402, 565. Les hypo- semLle comme un, alorsl'uneappuie nécessaire qu'il y ail des universaux USAGES. Sans les liens externes, non-
·criles, les fourbes, Ics voluplueux, el confirme l'aulre, 352, - Sél'ies d'après lesquels ils existent, el clans seulemenl il nc Sil bsistel'ail pas de
les adultères, Ics avares, quant à la géomélriques allanl jusqu'à l'infini, lesquels ils subsislenl ; el il est né- sociélé, mais même loul le genr()
. plus grande partie, sonl sensuels, 32. - cessairc allssi que les singuliersaienl bumain péril'ail, HIS. L'hommc est
402, 565. Hommes devenus sensuels· SER~IENT. Jurer par Dieu el par la dans une sorte d'image une relalion comme une sOl:iéll' dans la plus pe-
corporels pal' des confirmations pour sainlelé de Dieu, par la Parole et avec leurs univer,;aux, aulrement le lile fOl'me ; s'il n'a~il pas avec 'Iui-
la nalure ; leul' élal dans l'au Ire vie, par l'Évangile, quand un serment loul P('ril'ail avec ses partie:i, 711i. même d'une maniè'l'e spirituello,
79. L'homme sensuel el corporl'l, est exigé, ce n'(,sl point prendre le - Vuir U'iIVFnSr:L. commo on agit avec les méohants
considél'é en lui-même, esl lout à nom de Dieu en vain, à moins que 810.. . Sig/L. 1'8glise, !'67, d'une mani01'c n:llllrcilc dans la
fail animal, et il ne diffère de la celui qui jure ne rejelle ensuile ses SlilhES (Ics), pa:' des pbanlaisies, gmnùe sociélé, il e,;l ch,ilié el puni
'brule que parce qu'il peut parler el promesses comme vaines, 297. savenl prendre tous Ics c1chol's el après la mort, 531. Chacun vienl
raisonner, 296. SERPF... . TS (les) ,~ign, la prudence, loules les fOl'mes de la beaulé cl de dans la sociélé <Ill ciel, on dans la50,
SE:>TE:'I'CE (la) esl pour la vic éter- et aussi l'astuce des hommes sen- ln gr'lce, 80. ciélé de l'enfer, dont il cs! la forme
nelle ou pour la mort élel'l1lille, se- suels, 205. Le serpent, - Gen. III. SIX .IOI'IIS ilE 1'11 1" \IL (les) sl:gn, le <l,lUS uno cffifjÎc sinê!ulii:l'e, nu.
lon que la foi csl conjoinlc au bien 5, - ,~ign, le diaLle quanl à l'amour combal conlre la chair el les con- SOCIN, H9.' ~
-ou au mal. 6:)4 il 657. de soi el au l'asle de III propre in lel- voitises de la chail', el en même SOCINI.I;',\S3!F., D'oi! il provienl, 91;
SENTIR. L'homme sent en soi corn· ligence, .<\8. Serpenls de l'arbre de Lemps conlrc les maux ellesli.tUxqui hérésie alJominable, 380,339.
me sien ce qui influe du dehors, el la science du bien et du mal; qui "iennenl de l'cnfül',302. SOCINJENS ET '\'1111-::\5, ,\l'Ïus el ses
par suite il le produit de lui-même sont ceux qui étaienl appelés ainsi SO(;IÉTl~ (une) esl comme un seu 1 seclaleurs niaienl la divinilé dc Jé-
- 590- - 59~ ­
'sus-Christ,632, 637; et ainsi détrui­ SOLEIL SPIRITUEL (le) est le pUl' du monde est distant des hommes, tension du bien est inl1nie; elle
saient l'Église, ·174, La foi arienne Amour procédant de Jéhovah Dieu, 64 ~, li9~, 837. remplit par l'intime l'univers, el
étail purement naturelle, ayant une qui est au milieu de ce Soleil, 76, SOM~IEIL. Dans la Parole, la vie toute~ et chacune des choses qui y
apparence de foi dans les externes; 77. Il est conslitué par le Divin naturell~ esL comparée au sommeil, sont. 56. Il procèdeeonlinuellement
mais il n'y avait pas en· elle le spi­ Même qui entoure immédiatement et la vie spil'ituelle à la veille, 606. du Seigneur une sphèred'amolir en­
l'ituel, parce qu'elle rejetait la divi­ le Seigneur, 641. C'est. le cel'clc le 50:-; (le) de l:\ voix eL du langa~e vel'S tous ceux qui embrassent la
nité du SeigneuI'; il en est de même plus proche qui enloul'e le Seigneul', de l'homme est seulement entenau doctrine de son Église, etqui, comme
de la foi socinienne, 339. Quiconque cercle C]ui émane de son Divin comme un son simple, et cependant des enfants,l.ui obéissent, s'allaehent
s'approprie au sujet du Seigneur l'i­ Amour, et en même temps de sa lorsque les anges l'entendent, ils y à lui, et désirent être instruits par
dée qu'il est homme et non Dieu, se Divine Sagesse, 365. Cc soleil Pl'O­ perçoivent toutcs les affeetions de lui, 308. De celle sphèl'e céleste naH
met dans la compagnie des ariens vient de 1<\ substance qui est sorlie l'amoul' de l'hom.me, 365; parleson une sphèl'e naturelle, qui est celle
et des sociniens qui, dans le monde de Jéhovah, dont l'essence esl l'A­ ils connaissent son amour, et par le d~ l'amour envers les petits-enfants,
spil'iluel, sont dans l'enfer, 380. mour, 33. Dieu a d'abord lini son langage son inlelligence, 778. Le et les enfants, laquelle esttrès-:lni­
SOCRATE, 692. infinité par les sublances émises de SOli de la lan::;\le spirituelle ditlère verselle, 308. De chacun, dans le
SOI,R (le) sign,. le dernier tcmps lui, d'après lesquelles a existé son du son de la langue naturelle, 280. monde ipirituel, est ex halée la sphère
de l'E cr lise, 76". L'état de l'Église enveloppe la plus procbe, qui cons­ SOIl1' de la vie de l' homme après de son amour, qui se l'épand etafTec­
avant l'avènement du Scigneul' est Iilue ce soleil, 33, 76. Du soleil du la mOI't, 568; - cie ceux quicroient te toul à l'entolll', et fait les s)'m­
appelé le soir,' 09. monde spiriluel procèdent une cha­ pouvoir, pal' la propre intelligenee, pathies et les antipathies; pal' ces
SOLDAT. Il esl glorieux pour le leur qui dans son essence est l'a­ s'acquérir des eonnaissances sur sphères les bons sonL séparés d'avec
soldat de verser son sang pour la mour, ct une lumière qui dans son Dieu, SUI' le ciel et l'enfet', et sur les Ics méchants, 331. Les afTections de
patrie, 411,. essence est la sagesse, 39, 63, 75, spil'ituels qui appartiennent ù l'É­ la volonté, et par suile les pensées
SOLEIL NATUREL (le), qui est un pur 360, 64~, 661. Par cet le chaleur et glise, 2i6; - cie ceux qui se sont de l'entendemenL, font autour de
feu, provient du soleil du ciel, qui par celle lumière a (lé créé l'uni­ confirmés d'après la Parole dans des l'ilomme une sphèl'e spil'ituelle qui
~sl le Divin Amour, 35, 4 t. Le solei 1 vers depuis ses premiers jusqu'à ses faux de doctrine, spécialement pour est sentie de diverses mallièl'esaprès
du monde cùnsisle en substances derniers, 33. Toutes Il's choses qui soutenir la justilicatioll pU!' la foi la mort; mais dans le monde celle.
(lf'éées dont l'activité produit le feu, existent par la chaleur et la lumière seule, 2RI ; - de ceux qui ne font sphère spit'ituelle est absorbée par
472. La chaleur et la lumière provc­ de ce soleil sont substantielles, et pas les œuvl'es dt' la cbarilé par re­ le corps matériel, etserenfel'medans
nant de ce soleil, son t les deux es­ sont nommées spirituelles, 75. La ligion, 536. la sphèl'e nalurelle qui alors émane
senliels et les deux universaux, par chaleur et la lumière procédant du SOUCIIE. L'homme tomberait mort de l'homme, 410, Il émane de cha­
lesquels toutes et chacune des cho­ soleil du monde spil'ituel onten elles comme une souche, sans un licn que homme ulle sphère spil'ituelle,
ses existent et subsistent surlaterre, la vie; la vie leur vient du Seigneur avec le monde spirituel, c'est-à·dire, qui appal'tient à l'affection de son
37, 308. Toqtes les choses qui exis­ qui est au milieu de ce soleil, 360. si les anges elles espritssereliraient amour et à sa pensée, et afTecle in­
tent par la chaleur et la lumière de Elles influent dans les menlals hu­ de lui, 1·1 S. - Voi/' ESPllll'. tél'Îeurement ceux qui sont réunis,
ce soleil sonl matérielles, et sont mains, et elles los vivifient selon la SOUPEllS (les), qui sont des délas­ principalement dans les festins;
nommées naturelles, 75. Celle cha­ qualité de la forme; et chaque men· sements de la chal'ité, cxistent scu­ celle sphèl'e émane non-seulement
leur et celle lumière n'ont en elles tal prend de cet. influx ce qui lui est lement chez ceux qui sont dans un pal' la face, mais aussi par la respi­
rien de la vie, mais 5el'vcnt de ré­ nécessaire, 3n4, 365, 641, 661. Elles amour mutuel d'a[lrès une foi sem­ ration, 1,33. Chaque mélal et chaque
ceptacles à la chaleur ot à la 1u­ influent aussi dans touLes et dans blable, 433, CI)ez les cilréliens dans pierre, soil préeieuse, soit vile, hume
mièrc du soleil spirituel, comme les chacune des choses de l'univers, et la primitive Eglise ils signifiaient librement l'éther, exhale ses natifs,
choscs instrunwntales cn servent elles les aO'ectent intimcment, 39. les consocialions ct les conjonctions rejelle les choses qui ne lui sont plus
aux causes pl'incipales, 360. Pour Par la chaleul' et la lumière du so­ dans)e premiel' élalde l'instaul'ation utiles, et se rétablitpardenouvelles;
que le Seigneur opél'1Îl dans lescho­ leil du monde spil'ituel, au milieu de l'Eglise, parce que -le SOil', tcmps de là vient qu'il y a une sphère ma­
ses inanimées, com:ne il opère dans duquel il est, Dieu est toul-présent où ils se fui~aie~ll, signifiait cet étaL, gnétique autour' de l'aimant, ferru­
les choses snirilueltes, il a créé ce depuis les premiers jusqu'aux der­ 433. - Voir FESTl\S. gineuse autoul' du fel', elc. 4D!). De
soleil, 308. Le soleil est comme le niers de son ordre, 63. Pal' ce soleil SOUVE'i1R (se) de soi en Lou te cir­ la sphèl'e qui est autour de chaque.
père commun, et la terre comme la a été fail l'ordre, et d'après l'ol'drc ·constance, c'est s'aimer pal'-dessus particule de poussièl'e de la terra
mèl'e commune, par le mariage des­ Dieu l'épand la chal.eur ctlalulJ'ière toutes choses,399. s'imprègne l'intime de chaque se­
quels exislenttoutes les germinations spiriluelles qui pénèlrent l'univers SI'ECTACLES et jeux dans les cieux, mence, ce qui en fait végéter le pro­
qui embellisS01JL la surface du globe, depuis ses premiers jusqu'à ses del'­ 7·''1:), lifiC]ue, 499, 785. Il Y a co actualité
30S. Le soleil du monde avec toute niers, el y produisent la vie, 63. Le Sl'lIÈIlE (la) du Divin Amour se l'é· une sphère [Jal' laquelle tous sont
son essence, qui consiste en chaleul' soleil du mondc spil'ituel n'apparaît pand dans l'univers, et atrecte cha­ élevés vers le ciel; elle procède.
et en lumière, influe dans chaque ni se lever, ni se couchel', ni décrire cun selon l'état de chacun, non-seu­ continuellemenl du Seigneur, et rem­
arbre, dans cbaque fruit et chaque une circonférence; mais il l'es le fixe lemenl les bons, mais aussi les mé­ plil loutle monde spirituel et tout
fieul', et dans cbaque pierre; etcha­ à l'orient dans le degré mOJen en­ chants, non-seulement les hommes, le monde naturel; tous ceux qui
que Qbjet puise sa dose dans cet in­ tre le zénith el l'horizon, 29. Il est mais aussi les bêtes, et même les croient au Seigneur et vivent selon.
1lux commun, 36". distant des anges comme le soleil êtres inanimés, -1.4. La sphère d'ex­ ses préceptes entrent dans cell!)
~

- 592- - 593­
sphère; mais ceux qui ne Cl'oient pas visible pour l'homme naLurel, SUDIUG'ATION DES ENFERS, H5, H6 ; lielles et non mal':rielles, d'où il
pas ne veulent pas y entl'el', el sont ni l'homme naturel pour l'homme illustrée pal' diverses comparaisons, résulte que là il Y a louLes les cho­
saisis par un LOiTenL qui conduiL à spiriLuel; pourquoi? 280, 607'­ H7. ses qui sont dans le monde naLurel,
l'enfer', 652. Dans lcmondespirituel, L'homme spirituel pense des choses SUBORDI~ATION des trois amours et beaucoup d'autres choses encortl,
les sphères qui effluenL du christia­ incompréhensibles eL ineffables pour univel'sels, 395~ 403 à <\05. 694,21,,75. Comme il y a, dans le
nisme d'aujourd'hui montrenl avec l'hom me naturel, 280. Le spil'ituel SUBSISTANCE (la) esl une perpéLuelle ciel, une éLendue subsLanlielle, c'est
évidence quelle est l'obscurilé con­ esl inlérieuremenl dans le nalul'el exislenee, 35, 46, 221,. pour cela que les anges habiLenL en­
cernant le Seigneul', la régénél'alion chez ceux qui sonl dans la fOl au SUBSTANCE ET FOIUlE. Dieu est la tre eux aussi séparément eL disLinc­
eL la conjonction de la foi eL de la Sei~neur, el en même temps dansla subsLance même eL la forme même, temenL eL même plus distincLement
chal'iLé, 619; elles envahissenLaussi charité à l'égard du prochain, 360, la sub~Lance unique el la forme uni­ que les hommes pour lesquels il y
les hommes dans le monde naLurel; 3tH. - L'homme spiriluel esLl'hom­ que, el ainsi la subsLance première a une étendue maLérielle, 29. Les
les anges se plaignenLdecessphères, me inleme, 401. ~ 1:l0mmespil'iLuel­ et la forme première, 20, 28, 37, espl'iLs et les anRes sonl su bstantiels
eL prienL le Seigneur de Jesdissiper, nalurel, 607; - spirituel-moral, 76, Il eSL la subsLance même, parce et non malériels, 280; ils sonl dans
619. Les sphères des vérités spiri­ 369, 564; - spiriLuel-raLionnel, que loules les c!Joses qui subsisLent un corps substantiel, el les hommes
tuelles y sont encol'e en peliL nom­ 369,561. onL èxisLé et exisLenl d'après lui, el sonL dans un corps malériel da ns le
hre, seulemenL dans le nouveau ciel, SPLE!'iDEUR DU FEU (à la), d'Oll pro­ la forme même, pal'ce que LouLe la dedans duquel il yale corps subs­
eL sous le ciel chez ceux qui onl élé cède la lumière, correspond ce quel­ qualiLé des subslances est sortie et Lanliel, 79,793,798. L'homme après
séparés d'avec les espf'ils dudragon, que chose de l'amour qui affecle in­ sort de lui, eL que la qualiLé ne la morL vil hom me, avee cell e seu le
,6i 9, La sphùre dcs esprits infcl'llau~ limemenL l'enLendemenl de l'homme, vient pas d'ailleurs que de la forme, difT'érence qu'alors il vil homme
se conjoinL avcc les sensuels de 39. - Voir CAliSnCITÉ DU FEU. 53. TouLe subsLal1':C esl forme, eL la subsLantiel, eL non homme matériel
l'homme par derrière, 402,565. STA'fUE (la), vue pal' Nébuchadné­ qualiLé de la forme esL son éLaL, comme auparuvanL, 8\6. L'homme
SPlIINlL Qui sonL ceux qui appa­ zar dan~ un songe, représentait les donL la perfection ou l'imperfecLion subslantiel voiL l'homme subsLantiel
raissent dans Je monde spirÎluel quaLl'e Eglises qui se sonl succédées, résullè de l'ordre, 52. La subslance, aussi clail'emellL que l'homme malé.
comme des sphinx, 2H. 78S, à moins qu'il n'y ait forme, est un riel voit l'homme maLél'iel; mais
SPIRITUEr, (le) esL l'aclif ou lit/orce S'fATIJ'fS (lous les), qui concemaient êLre de raison, 20. Ce qui n'a pas do l'homme substanLiel ne peut pas­
vive, el le nuLul'el est le passif ou la le culLe eL la vie chez les Israélites, fOI'me, n'ayanL pas de qualilé, n'esL voir l'homme maLériel, el l'homme
force morle, 607. La di!fél'ence en­ élaienl des correspondances, 201. rien en soi, 21. Si les substances ,maLériel ne peuL pas voir l'homme
tre le spil'Îluel eL le naLurel n'est pas S'fOIIGE. Est nommé slorge url spiriLuelles n'étaienL pas en même substanLiel, à cause de la dill'érence
comme entre ce qui est plus pur el amour insilé dans chacun pour ses temps avec les subsLances maLériel­ enLre Je maLériel el le subslanliel,
ce qui esL moins pur; mais elle esl enfanls, .ol3l, 30t Lc sLorge exisle les, aucune semence nil pourraiL 793, 79, 8.ol6. La vie esl dans lout le
comme enlre l'anLérieur el le poslé­ épalemenL chez les méchanLs comme êLre imprégnée par les inLimes, ni subslanLiel eL dans 10uL le rnalériel
rieur, enLre lesquels ii n'y a pas de ellez les bons, eL esLparfois plus par suite croître d'une manière dc l'hom me, quoiq u'elle ne se I!:é­
rapporL Hni, 280. Jamais le naturel forL chez les méchanls, 431, Il exis­ merveilleuse sans aucune dévialion lange poinL avec eux, 30.
ne peUL pur subtilisalion approcher Le aussi chez les bèLes eL chez lcs depuis le premier jeL jusqu'aux SUJÉTION. Admirable sujeLion de
du spirituel, au poinl de devenir oiseaux, 431. fruits, el jusqu'à de nouvelles se­ loul l'enfer sous le ciel, du mal sous
spirituel, 280. Toul spiriluel eSlreçu Sl'nABIS~1E (le) e,t comparé il la foi mences, .nO. Dans l'univers créé, le bien, et du faux sous le vrai,
dans le nalul'el, afin qu'il soil quel­ louche, qui esL la foi en un auLre il n'y a pas; une substance qui ne 713.
que chose chez l'homme, 33!). l'OUI Dieu que le vrai Dieu, cL chez les tende à l'équilibre pour être dans la SUPff. La mère de Suph (mel'
spiriLuel qui csL il l'homme vienL du chréLicns on un aull'C Dieu que le liherLé, "96. Les matières viennent rouge) sign. l'enfer, 635.
père, ct Loul matériel vienL de la Seigncul' Dieu Sauveul', 316. ori~inairemenL des subsLance;;, 691,. SUJ'PLIC,\'l'I/)~ (la) consisle à de­
mère,92, ·103, Le corps spif'iluel STYLf: (10) de la Parole p:ll'ilit Ilieu a d'abord fini son infinilé pai' mandcr au Seigneur qu'il ail pitié,
doiL êtrc formé dans le eOl'ps rnaL,i­ éLrange, ·18;} ; cepend<lnl le sLyle tlo Ics suIJslances émises de lui, d'après qu'il donne la puissance de résisLel'
riel; commenL il y cst fonnl\ .}83. la Parole eq Ic style Divin luèlllÛ, lesquelles a exislé son enveloppe la aux maux donL on s'esl repenli, et
- Les spirÎluels (spil'iltwlia) sont avoc lequel 10uL aulre slyle, 'luel­ plus proche, qui consliLue le soleil qu'il <Jccorde l'inclinatiûn et l'affec­
les choses qui pl'ocèdenL du soleitdu quo ~ublime eL qucl'IUO excellent du Inonde spiriLuel; cL ensui le par Lion pour fairc le hien, J3!).
ciel cL onL.en ellcs la vie, CL les na­ qu'il p'lI'aisse, ne peUL èLre mis eu ce so:eil il a per[eclionné les auLl'es SUPlIU.\I'SAIlIES, 72, ·183,486.
turels (natuJ'alîa) sonL les choses oomparaison, .f!)f. Quoi'lu'il semble enveloppes JUSqU'il la dOl'l1ière. qui SUl'nbll::S, Dans le men laI de
qui p,'oc<:denL du soleil du monde eL vul;:-ail'e, il renl'cl'me néanmoins Cil consiste en subslance cie repos, el l'homme, les suprême, on! élé tour­
sont les conlenanLs ou l'I.iceplaclcs soi la SiJgOSS\J divine eL Ioule S,li!C'SSC ainsi par def'l'és il a fini de plus en nés en haut vers Dieu, les moyens
de la vie, 3:). Les spirituels sont au­ all~éliqu';l, HH. 11 csL Lu!, qu'o' ,Ico plus le monde, 33. en dehol's vers le monde, eL les iil­
dessus des n!lturüls, 7i.l.e"spil'itucls S.illl t:"L dans ehrl(l'lO sens, Cl dans SODsT'\~TmL (le) est le primitif du limes en bas vers le corps, 507. Dieu
montenl clans Ill1'l5g-ion supl'èmc clu chaque moL, cL même cn eel'lains maLériel, 79; il diffère du maLél'iel esl Loujours dans les suprêmes do
menlal eL s'y fOl'meUI, ·\!H. L'homme end roils dans Ics lell l'OS elle-mèmes, commll le spiriLuel difîère du naLu­ l'homme, lûrs même que l'homme
nalul'el regal'dc les spiriluelscomrne 191. La Parole dans le ciel a éLu rel, ou comme l'anLérieul' diffère du ne vil pas selon l'ordrc divin, eL il
des chimèrcs el des fanLômes dans écriLe dans un slyle spil'Ïluel.quidilff:­ poslérieur, 79. Dans le monde spiri­ lui donne la faculté de comprendre
l'ail', ·133. L'homme spiriLuel n'esL re enLièrement riu sLyle naLurel, 21-1. 1 tuel toules les choses sont subsLan- eL l'inclinaLion à aimel', 70, 366.
II 38
1

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- 594­ - 595­
S'WUUŒIlDUl, 585. du monde, 3~, 280. Comme il avait un état de pleine veille, 854. Il lui saintes du Ciel et de l'Église, 230.
SWEDENBORG. li a plu au Seigneur très-souvent pensé que la sa~esse a été enjoint par le Seigneur de pu- TABLES DE LA LOI. Il y avait deux
de lui ouvrir la vue de son esprit, et de l'homme est presque rien, et blier diverses choses d'après ce tables, l'une pour Dieu, et l'autre
ainsi de l'introduire dans le monde qu'il avait reconnu cela d'après la. qu'il avait vu et entendu, tant sur le pour l'homme, 285, 287, 456. Ces
spirituel, ni, 851. Il lui a été science, et ensui te d'après la per­ Ciel et l'Enre)', que sur Je Jugement deux tables dans la main de Moïse
donné d'être avee les anges et les ception, et enfin d'après la lumière dernie)' ; et aussi d'expliquer l'Apo- n'en raisaient qu'une, dont la partie
esprits dans leur monde comme l'un intérieure, il lui fut donné de voir calypse,77,I. droite contenait ce qui a rapport
d'eux, 776, 851. li a conversé dansle dans ·le monde ~pirituel le tem­ SnmoLE DES Al'OTRES (le) n'admet aux hommes, 456. Ces tables ont été
monde spiriluel avec les apôtres, avec ple de la sagesse, 387. Une fois point trois l'ersonnes Divinés de ainsi unies, afin qu'elles représen­
des papes,descmpereurset des rois dé­ il fut saisi subitement d'une maladie toutc éternité, H.); ni par consé- tassent la conjonction de Dieu avec
funts avec Luther,Calvin,Mélanchton, presque mortelle, et resta étendu quent Iln Fils de Dieu de toute éter- les hommes, et la conjonction réci­
et avec d'autres, 64 ; avec ses alliés dans son lit pendant trois jours et nité; mais il reconnalt seulement progue des hommes avec Dieu, 456.
et ses amis, et avec des érudits qui demi, par suite d'une rumée pesti­ un Fils de Dieu, né dans le temps, - rail' DÉcALOGUE; PnÉcEPTES.
avaient terminé leur carrière et cela lentielle, envoyée de la JérJlsalem 636. - Symbole de Nicée; ce sym- TA lITAtl lE. La Parole ancienne, qui
, continuellement depuis 27 ans, 281, qui est appelée Sodomc et Egypte, bole reconnaît Irois Personnes Di- était en ASie avant la Parole lsraé­
77~, 83~, Il li pu s'y trouver en pré­ - Apoc. Xi, 8; - cela l,li arriva vines de toute étarnité, 632, -172. - lite, est encore conservée chez des
senee de ceux qui sont dans les lorsqu'il expliquah ce Chapitre XI Symbole d'Athanase; voir ATUA- peuples qui habitent la grande Tar­
planètes de ce monde, et aussi en de l'ApocalypsC', 567. Pendant qu'il NASE. tarie, 27H, 260. Situation des peu-
présence de ceux qui sont dans les lisait attentiveml~nt la Parole, de­ Snli'ATHIE (la) vient de l'approche pies de la grande Tartarie dans le
planètes des autres mondes de no­ pui~ le premier Chapitre d'É.saïe réciproque dc l'un vers l'autre, 99. monde spirituel, 2ï9. - Voir PA­
trc systèmc solairc, 6~. JI était en jusqu'au dernier de Malachie, et Les sympalhies ne lirent pas leur 1l0LE ANCIENNE.
même temps dans le monde naturel qu'il tenait sa pensée dans leut· origine d'autre part qu'e de la sphère TÉMOIGN.WE. Pourquoi le Décalo­
et dans le monde spirituel, 280, sens spirilucl, il lui élait donné de universelle du Divin Amour, 44. gue est appelé témoignage, 285, 323,
851. Il lui a élé trüs-souvent donné percevoir clairement que chaque Dans le monde spirituel, de chacun 4?i6. Dans la Parole, le témoignage
de VOil', dans les sociétés du monde verset communiquait avec 4uelque est exhalée la sphère de son amOUI', .çign. la confirmation et l'allestalion
spirituel, les esprits d'hommes cn­ société du ciel, 2ï2, 235. Les douze qui se l'épand et affecte tout à l'en- aes conventions de l'alliance, 285;
core vivants, et de parler pendant. apôtres envoyés pqr le Seigneur tour, et fait les sympathies et les lin- J'alliance sign. la convention, et le
des jours enliers avec eux, H. Il vers lui, pendant qu'il écrivait au lipathies; pal' ces sphères les bons témoignage la vic sélon ce qui a été
parcourait différents lieux dans le sujét de la roi au Seigneur Dieu sont séparés d'avec les méchants, convenu. 456. Le témoignage de
monde spirituel, dans le but d'ob­ Sauveur, 339. Les anges lui décia­ 331. - roir HTIPATHIES. Jésus, - Apoc. XIX, ~O, - sign. la
server des représentations de choses J'cnt qu'avant qu'il lcur eût expliqué SYNODE DE DOtlDtlECH'l'. La prédes- confession d'après la foi en Lui,
célestes, qui se montl'ellllà en beau· le;, différences entre lc spil'ituel et tination y a été fortement établie, M9. Par rendre témoignage, il est
coup d'endroits, 277. Il a été lui­ le naturel, ils ne les connaissaient 486, 759. - Voir PRJ\DESTINATION. entendu, dans le sens céleste, pro-
même dans l'état où élaient les pro­ pas, par la raison qu'auparavant. il SYNONYMES. On rencontre assez noncer la vérité, et par le témoi­
phètes quand ils ont vu des choses n'y avait aucun moyen de confron­ souvent dans la Parole deux expres- gnage la vérité elle-même, 323. ­
qui existent dans le monde spirituel, tation chez un hommc qui fût en sion qui paraisscnt synonymes, et Porter faux témoignage; vuir PRÉ­
avec celle différence qu'il y était en même temps dans l' un et l'autre cependant ne le sont pas; l'une se cEPTES. ,
esprit et eu même temps dans le monde, et que ces différences na dit du bien ou du mal, et l'autre sc TEm'LE (un) est appelé saint non
corps, et seulement quelquefois hors peuvent pas être connues sans con­ dit du vrai ou du faux, 250. d'après lui-même, mais d'après le
du corps, ~57. Le Seigneur lui a dé­ frontation et sans relation, 280. Il SYSTÈME 'l'nÉOLOGIQUE (tout le) de saint qu'on y enseigne, 660. Un
couvert le sens spirituel de la Pa­ altcste que le Seigneur s'est manifesté l'Église Chrétienne dépend aujour- temple doit être inauguré, 426. Com­
role, dans lequel le Divin Vrai est devant lui, et qlle, depuis son in­ d'hui de l'imputation du mériie du ment l'hommo devient un temple
dans sa lumière, 780. Le Seigneur troduclion dans le monde spirituel, Christ, 528. roi,. IMPUTATION. de Dieu, 371,. Le temple de J('rusa-
l'avait préparé à cette fonction dès il \l'a l'ecu d'aucun ange rien de ce TABERNACLE (le) construit pal' lem représcntait le Ciel et l'Église,
sa première jeunesse, 8,0. Sweden­ qui concerne les doctrines de la Moïse dal)s le désert représentait Je mais spécialement le Ciel où sont
borg, dès son enfance, n'avait pu Nouvellc É~lise, mais qu'il a tout Ciel et l'Eglise, 220. La sainteté de les anges spirituels, 221 ; voir TA­
admellre dans son mental d'autre reçu du Seigneur scul, pendant ce -ttlbel'Oacte venait uniquement nER:'IACLE; dans le sens suprême il
idée que celle d'un seul Dieu, -16. Il qu'il lisait la Parole, 779. li de la loi qui élait dans l'arche, signifiait le Divin Humain du Sei­
avaitlonglemps médité sur la créa­ arfirmc dans la .vérité que les IIJé­ 283. Le labernacle.représenlait spé- gneur, 221. Ses inlérieurs rerrésen­
tion, mais en vain, avant d'avoir rnorables, placés dans l'Ollvrage à cialement le ciel où sont les anges taicnt les intérieurs du Cie et de
été introduit par le Sei~ncur dans la suite des Chapitres, ne sont pas célestes, et le temple le ciel où sont l'Église et ses extérieurs en rcpré­
le monde spirituel, 76. ~Iat dange­ des inventions de J'imagination; les anges spirituels, 221, ~87. - sentaient les extérieLlrs, 221. Par le
reux dans lequel il tomba, lors­ mais que cc sont des choses vérila­ roir TI~IPLE. temple, - l\Iatlh. XXiV, 2, - il est
qu'une fois il pensa à ce que c'est blement vues et entendues, non pas TABLE (la), sur laquelle étaient les entendu non-seulement le temple de
que Dieu de toute éternité, et à ce vues et entendues dans un certain pains des faces dans le tabernacle, Jérusalem, mais aussi l'Église, 174.
que Dieu faisait avant la fondation état du mental assoupi, mais dans représentait et signifiait les choses - Temples dans les cieux, ï50 ; ­
~ 596­ ~ 597­
dans le monde des esprils, ~34. Des- né; car alors Dieu est très-présent jus'qlle dans la région suprême du 1Amour et à la Divine Sagesse, 21
cription d'un tl'mple magnifique si- dans les inlimes de l'homme et il menlal; au-dessous se placent en 2::;: La loule-puissance, la loute­
gnifiant la Nouvelle Église, 508. le soutienl, n6. Quand l'hom~e est Qrdre les choses morales, les choses science el la IOUle-présence appar­
TEMPS; voir ESPACE ET TEMPS. Les vairi'queur dans la tentation, il est politiques el les choses scienlifi­ tiennent à la Divine Essence, 49 ;
temps,dans le monde spirituel n'ont inlimement conjoint à Dieu, ~26. ques, ~86, 482. Chez les aulres, les ou à la Divîne Sagesse d'après le
point elé dislingués en jours, semai- Le Seigneur par les tentations ad­ cboses théologiques sont placées Divin Amour, mais non au Divin
nes, mois el années, parce que là le mises dans son Humain, el par la dans le menlal au-dessous des cho­ Amour par la Divine Sagesse, 50,
soleil n'apparaît ni se lever, ni se. dernière qui fUl la passion de la ses scientiliques, politiques, civiles, ElI,es procèdent toutes lrois du Divin
coucher, ni décrire une circonfé- croix. a élé inlimep'...lenl uni à Dieu el morales; ceux-ci s'en servenl ArnOUl' el de la vivine Sagesse à peu
rence, 29. - Voir SOLEIL SPlRl-, son Père, ~26. pOUl' la répulalion ou le lucre, di­ prüs comme dans ce monde procè­
TVEL. TERRE (la) est comme la mère sant dans leur cœur qu'e la théolo­ denl par la chaleur el la lumière la
TÉNÈBRES (les) sign. les faux qui commune, 308, 585 ; voir VÉGÉTAI.. gie esl un excellenl filet pour pren­ puissance el la présence du soleil,
lirent leu'r origine soit de l'igno- Dans la Parole, la terre sign. l'É­ dre les colomhes, H7. 49. Dieu esl tOUl-puissanl,lout-sa­
rance, soit des faux de la religion glise, 585, 6ïi. THORAX, 37~. chant et toul-présenl pal' la sagesse
TIlU~IIM, voir DRIM ET THu~mr. de son amour, 50. Pal' la loule­
des maux de la vie, 635. Les ténè- .,
bres qui ont élé prédiles pour la . 08S. 9uund il est dit dans le~ terres TIARE. Dans le monde spiriluel, présence Dieu perçoit toul, par la
Il . . (Ill terriS], le mot terres est pris dans ceux qui ne sonl point inlelligenls loule-science il pourvoit à loul, et
consqm!Ilalion du Siècle ou la fin l'acception de contrées, de pays, ~t sont couyel'ls d'une tiare, parce par la toule-puissance il opère loul,
de l'Eglisc sont ces faux, 27·1. spécialement de. lieux où il y a l'E­ qu'ils sout chauves, 74. - roir 63. La Ioule-présence, la loute­
TENTATION (la) esl le combal enlre glise; ainsi, dans celle dernière accep­ C.lLVITIE. science et la toute-puissance font
l'espril el la chair, 666. Quand la lion, l'expression dans les cieux comme
tenlalion esl spiriluelle, elle tire sa d,ans les ter"es, est la même que celle­ TIGRES (les) représelltenl des cupi. un; l'une suppose l'aulre, et ainsi
source de la conscience, mais si elle C!: Da.ns les qzeu3! comme dans les dilés de l'amour diabolique, 45. elles ne peuvent êll'o séparées, 63.
esl nalurelle, elle lire son origine lzeux ou li y a 1Égl1se. TORTUES (les) représentent ceux -- Ce que c'esl que la loule-puis­
de cerlaines maladies, 666, r..sl ap- TERRE I:'lFÉRJEURE (la) esl immé­ du cler?é qui séparenl entièrement sance, 74. La foi d'aujourd'bui sur
pelé lenlation spirituelle le combal dialement au-dessus de l'enfer" la foi d avec la charité et les bonnes la taule-puissance esl insensée, 58.
Œuvres, 462. La IOUle-puissance de Dieu opère
qui s'élève chez le régénéré par suite 332. TONNERRE (coup de); correspon­ ~elon les lois de l'ordre, 56, 70 à
de la dissension enlre sa vieille et TEsTAnNT. Ce qui fait la difTé­
sa nouvelle volonlé, 596. Celle ten- rence enlre l'ancien et le nouveau dance d'un combat spirituel enlre 74, 90, 500 à 502. Elle ne peUL Que
talion ou ce combat se fait non pas Teslamenl, c'est que dans le nou­ les vrais el lllS faux, 77. . procéder que par le chemin de la
entre les biens et les maux, mais veau la dileclion ou la charité a .élé TOUR (la) élevée dans la terre de justice, el les lois de la juslice sont
entre les vrais du bien el les faux E'nseignée par le Seignl'u-l', 409. Schiné,ar sign. l'allaque des cieux des lois qui ne peuvent pas être
du mal; pourquoi? 596. L'homme TÊTE (la) sign. l'intelligence que par les enfers, UI. changées, 34·1. Elle ne peul pas
ne senl pas ce combal autrement le Seigneur accorde aux, anges et TOUTE-P1\ÉSENCE (la) de Dieu ne ehanger le mal en bien, 57, 58, 500
qu'en lui-même el comme des re- aux hommes par le Divin Vrai, peut pas êlre comprise par une idée à 502. Elle ne peut nullemenl sortir
pUl'ement nalurelle, mais elle peut hors de soi pour se meUre en con­
mords de conscience, el cependanl 223. l'être par une idée spirituelle, 30. lacl avec le mal, ni le repousser de
c'est le Seigneur el l'enfer qui com- THÉMIS, n9. Quoique Dieu soit tOUL-présent dans soi; le mal s'éloigne lui-même, 56.
baLLent dans l'homme, aU' sujet de THÉOLOGIE. Sans les vrais il n'y a
la dominalion sur l'homme, 596. pas de lhéologie; el, où il n'y a pas le mond'e entier, il n'y a cependant Il n'y a poinl conlradiction à agir
Néan'llOins l'homme doit combattre Je,lhéologie, il n'y a pas non plus en lui aucun propre du monde, toUl-puissammenl selon les lois de
absolumenl comme pal' lui-même, d'Eglise, 619, 620, L'essencr. même c'esl-à-dire, aUcune chose qui ap­ la juslice avec ju~ement, ou selon
car il est dans le libre al'bitre d'agir et l'Iîme de taules choses dans loule parlienne à l'espace el au lemp~" les lois inscriles dans l'amour d'a­
pour le Seigneur en resta'nt dans les théologie, c'est la reconnaissance de 30. Dieu, par la chaleur et la lu­ près la sagesse; mais c'est une con­
vrais d'après le bien, ou d'agir pour Dieu d'après la connaissance qu'on mière du soleil spirituel, cst loul­ lradiclion, 'lue Dieu puisse agir
l'enfel' en restant dans les faux a de Lui, 5. D'apl'ès l'idée qu'on a présent depuis les premiers jus­ conlre les lois de sa juslice et de
d'après le mal, 396. Depuis les aujourd'huLde Dieu el de la rédemp­ qu'aux dernieJ's de son ordre, 63. son amour, 74. La rédemplion n'a
siècles qui ont suivi l'époque où le lion, de spirituelle loule la théologie Dans lcs choses qui sonl conlre 1'01'­ pu êlre iaile que par Dieu tOlll­
synode de Nicée a inlroduilla foi est devenue bassement nalurelle, dre, Dieu cst lout-présenl par une puissant, ~24; ,125. Dieu, d'après sa
de lrois Dieux, nul n'a élé admis ~33. La foi imputalive du mérite du lulle conlinuelle con Ire elles, el par toule-puissance, n'a pu fail'e la ré­
dans aucune lentation spiriluelle, Christ esl la lête de la théologie un en'ort continuel pour les rame­ dempLion que par l'Humain, de
cal' si quelqu'un y elîl élé admis, il d'aujoul'd'hui, 6.H, ~81 ; si celle foi ner dans l'ordre, 70. La toule-pré­ même que personne ne peut rien
aurail aussilôl suûcombé, 597. Par élait ôtée, Lous les aulres dogmes sence divine peul êlre illuslrée par opérer, à moins d'avoir un bras; et
les lenlalions il se fait chèzl'homme lomberaient en lambeaux, 6J,.4. l'admil'able présence des an~es el dans la Parole, - "~saïè, XL, ~O.
une conjonction du ciel et du mon- - Voir })IPUT,ITIOIL des esprits dans le monde spiriluel, LXU,~, - l'Humain de Dip.u est
6~. - Voir TOU'fE-PUISSANCE. appelé le bras de Jéhovah, 8L La
de, 598. Dans les tenlations l'homme TlIÉor.OGIQt:ES. Chez ceux fJui ai­ TOUTE-PUISSANCE (la) el la Toule- ·toule-puissance de Dieu, par l'P1u­
esl en apparence abandonné à lui menl le vrai parce q.ue c'est le vrai, Présence s'appliquent au Divin main qu'il a pris dans le monde.
seul, quoiqu'il ne soil pas abandon- les choses lhéologlques s'élèvent

.1
.--.

:..- 598- - 599­


est signifiée aussi par être assis à la l'opération dans l'homme, 166 il religieux, 633, Aujourd'bui la raison où sont ces connaissances, et d'où
droite de Dieu. ·136. L'homme qui, 169, -172. La Divine Trinité est dans humaino, quant à la Divine Trinilé, elles viennent, 2(;0.
par des faux sur les choses spiri­ le Seigneur Dieu Sauveur Jésus­ est liée comme un prisonnier les ULCÈRES (les) sign. les maux et
tuelles de l'Église, est.devenu natu­ Chrisl, 3, 92, 139, no, ~88, 628, fers aux mains el aux pil\ds dans un les faux intérieurs qui délruisent le
rel. ne peul au sujel de la Divine 751,786. En Lui le Père e~t le Divin cachot; et cependant la Divfne TI'i­ bien et le vrai dans l'J~glise, 635.
'l'oule-Puissance qUè penser qu'elle Même, le Fils est le Divin Humain, nité doit luire comme un flambeau UN. Faire un en actualité, el faire
est au-dessus de l'ordre, qu'ainsi el l'Esprit Sainl esl le Divin procé­ dans les ment'ils des hommes de un en apparence, 340.
elle est indépendante de l'ordre, dant, 92, ·t 88. Ces trois essentiels l'Église, puisque Dieu dans sa tl'Ï­ UNANIMITÉ (l'), étant le consente­
503. . sont un dans le Seigneur, 139, ·166. rolé et dans l'unité de sa lrinité esl ment de plusieul's et en même temps
TOUTE,SCIE"'CE (la) est la sagesse Ils sont en Lui, comme l't'lme, le dans loute~ les saintelés du Ciel et de chacun d'après soi et par soi,
infinie, 69. Dieu est Tout-Sachant, corps et le procédant sont dans de l'Église, 169. La Divine TI'inité concorde non pas avec l'unité de
c'est·à-dire, perçoit, voit et sait l'homme, 1,. Avant le monrle créé de Père, Fils et l'Espril Sainl ne Dieu, mais avec une pluralité de
toutes choses, parce qu'il est la sa­ il n'y avait pas celle Trinité. mais peut être comprise qu'autant qu'on Dieux, 25.
j!esse même et la lumière même, après le monde crél\ quand Dieu a s'adresse au Seigneur Dieu Sauveur, UNION. [1 n'existe aucune union
;>9. - Voil' TOUTE-PUlSS.'NCE. été incarné, il y a l'lé pourvu, et el qu'on lil la Parole sous son aus­ entl'e deux, à moins que réciproque­
Tn,llIlso'\" (la) de Judas sign. que elle a été faite dans le Seigneur Dieu pice, ·165. La Trinilé Divine est ment l'un ne s'approche de l'autre,
le Seigneur él:lil trahi par la nation Rédempteur, no, HI. La Trinité comme une perle d'un très-granJ 99. L'union du Père el du Fils dans
Juive, chez laquelle élait alors la des dh'ines personnes de loule éler­ prix; mais la trinité llivisée en per­ le Seigneur a élé faite par les acles
Parole,t 30. nHé, ou avant le monde l'l'M, est sonne est, comme un perle qui, di­ de la Rédemption, 97, 98. Celle
TIIANSFIt;UnATION (la) du Seigneur dans les idées de la pensee, une visée en lrois parlies, perd absolu­ union est la Glorification, 98, ·104.
devant Pierre, Jacques el Jean, re­ Trinilé de Dieux, el l'idée de trois ment toute sa valeur, ·18!'. De la Elle esl comme celle de l'DIOl' et du
présentait la Parole dans sa gloire, Dieux ne peut être effllcée par la. trinité ries personnes, dont chacune corps, 98. L'union de l'Humain avec
222. Les trois disciple5i étaient alors confession orale d'un seul Dieu, en parliculier est Dieu, se sonl éle­ le Dhin a élé successivement faite,
en espril, n7. Le Seigneul', quand ·172, ,173. La confession d'une Tri­ vées SUI' Dieu un grand nombre et a été pleinernen t achevée par la
il s'est transfil\uré, a montré aux nité de personnes divines est des­ d'idées discordantes et hétérogènes, passion de la croix, ·126, ·128,
disciples quel il a été comme Pa­ lructive de toute pensée rationnelle ~83, ·184. Ceux qui se confirment . U~IQUE. Dieu a révélé, dans la Pa­
role dans les derniers, 261. concernant 'Dicu, 1" 23, HO, 14,1, dans colle el'l'eur, qu'il y a Irois l'ole, ~u'i1 est l'Unique qui en soit
Tn.lv.\II. (les six jours dl') sign. le H3. Une Trinité de personnes en­ personnes divines de toute ~Iernilé Est, 2:..
travail spirituel de l'homme dans la veloppe nécessairement l'idée de existant en aClualilé, deviennent de UN 11"1:: de Dien,·1 11 ·15. Elle a élé
régénération, 302. Dans la Parole, trois Dieux, H, 168, no, ·171,173, plus en plus naturels et corporels, intimement gl'avée dans ,,~ mental
les comhats du Seigneur con Ire Jes 184. C'est une vét'ilé que la division et alors ils ne peuvent saisir inté­ de chaque homme, parce qu'elle est
enfers sont appelés travitux, 302. de Dieu ou de J'cssence divine en rieurement aucun Divill Vrai, 296. dans le milieu de taules les choses
TIIE~IIlI.lDIEYr DE TElInE (le) sign. trois personnes, dont chacune par TnIPLlt;ITÉ. Dans Ioule chose cl'éée qui innUent de Dieu dans l'âme de
]e renverscment cie l'Eglise, qui est elle-même ou séparément est Dieu, il y a Iriplieitr, H7. l'homme, 2t Par la division de
faiL pal' les fuux ct pal' les l'alsil1ca­ conduit1l la négalion de Dieu, 15. TIIOIS sign. le complet, le parfait, l'unill) de Dieu la vraie foi est bri­
tians du v:'ai, -179. La trinité des personnes a élé in­ Je tout ensemble, el enlièl'emenl, sée, 379. Toute chose rlivisl)e, à
TnLlllcHiE. La Trinilé, que l'Église connue tians l'Église apostolique; 2H, 387. Ce nombre est nommé moins qU'l'lie ne soit sous la dépen­
chl'éiienne d'aujourd'hui il embras­ elle il été tÏJ'é du concile de Nicée, el. quand il s'agit d'une œuvre finie el dance d'une unité, se dissipe de soi­
sée, ne peut ~11'e conçue par les par suite elle a été introduite dans parfaite, 211. même, ·10.
menlals humams aulrement que l'Église calholique-romfli,ne, et est TUER sign. dans le sens spirituel UXIVEllS. Pal' l'univers il est en­
comme une Iriarchie, nI. plIssée de là dans les E~lises, qui faire pédr l'âme de l'homme; el, (endu l'un et l'autre monde, le spiri­
Tnl"iE. Dans toute chose complète s'en sont séparées. Nos ~7!' à 176. dans le sens céleste, avoir en haine tuel et le naturel, 76. Connaissailces
il y a un trine, qui est nommé pre­ De la trinité nicéenne et en même le Seigneur et [a Parole, 236, 3Hi, :.rénél'ales néce3saires pou r se for­
mier, moyen el dernier; et aussi, athanasienne est ~orlie la foi qui a 3·H. mer une idée juste de la création de
fin, cause et l'flet, 210, 387. 11 ya perverti toute l'E~lise ehl'élienne, TUNIQliE(la) 'ou robe du Seigneur l'univers, 75. Cette création décrite
trois choses, qui influent comme 177, H8. Le s)'norlè de Nicée a in­ sign. le sens spirituel de la Parole; par cinq Mém07'ables, No' 76 à 80.
une seille du Seigneur dans les lÎmes troduit trois personnes divines dc le partage des vêtements et le sort Dieu n'a pas créé l'univers de ricn ;
des an~es; ces trois choses ou ce taule éternité, pal'ce que ceux CJui le jeté sur elle sign. qu'on avait dis· il l'a créé d'après son Divin Amour
trine sonl l'amour, la sagesse et composaient n'avait pas bien sCl'ulé persé tous les vrais de la Parole, par sa Divine Sagesse, 7(;. L'unÎ\'ers
l'usage, 74·L la Parole, et que par suite ils n'ont mais non son sens spiriLuel, ·130, Il été créé par Dieu afin que les
TRINIT];'. Il ya une Divine Trini­ pas tl·OUVP. d'aulre rcfugc contre les TYR ET SIDON, sign. les connais­ usa~es existent, et il peut être ap­
té, qui l'st le Père, le Fils el l'Esprit arien:;;, 633. Puis, ils ont réuni en sances du vrai et du bien, 200. Tyr pelé le théâtre des usal(e~, 67. Il a
Saint, 16!', ·165. Ces (l'gis, le Père, un sl~ul Dieu ces Irois personnes, sign, l'Église quant aux connais­ été créé par le Divin Vrai, et il est
le Fils el l'Espril Sainl, sont les dans la crainte d'être inculpés de sances du vrai et du bien, par les­ conservé par ce vrai, 87, 221. Tou­
trois essentiels d'un seul Dieu, qui croire en trois Dieux, et d'être ana­ quelles il ya de la sagesse, 1,67, 219, tes les lois de l'ordre par lesquelleil
font un, comme l'âme, le corps et tbématisés par tout homme rationnel 260. Le roi de Tyr sign. la Parole il est conservé sont' des vérités,

"
~

-600- ...,. 60~ -:


87. L'univers es~ comme un théâtre Église dans sa forme universelle, et les usages moraux et ·civils, qui ap­ VÉGÉTAL. L'essence de tout végé":
sur lequel se pré~entent continuelle­ dans sa forme singulière, 2, 3. partiennent à l'amour de la société tal est innée dans son frl'lit ou sa
ment des témoignages qu'il y a un URm ET TnU&ml sign. l'éclat du et de la cité dans lesquelles est semence, 445. Dans les arbres et
Dieu, et qu'il est un, ~2. Il n'aurait Divin Vrai d'après le Divin Bien l'homme; les usages naturels, qui dans tous les autres sujets du règne
pu être ni créé, ni conservé, s'il n'y dans les derniers; car Urim, c'est appartiennent à l'amour du monde v~gélal, il. n'y a pas les deux sexes,
avait pas un seul Dieu, ~ 3. Il est le feu qui brille' et Thumim, c'est et de ses besoins; les usages cor­ le masculin et le féminin, mais oha­
l'ouvrage de Dieu, et l'habitacle de l'éclat dans la langue angélique,. et porels, qui appartiennent à l'amour que sujeL y est masculin; la terre
son amour et de sa sagesse, ~3. l'intégrité dans la langue hébraïque, de sa propre conservation à cause seule, ou l'humus, est la mère com­
L'univers est un ouvrage cohérent 2~8. des usages supérieurs, 746. Chaque mune, ainsi comme la femelle, 585.
depuis les premiers jusqu'aux der­ USAGE (1') consiste à remplir fidèle­ amour regarde les usages comme La racine du végétal est à l'instar dIA
niers, parce que c'est un ouvrage ment, sincèrement et soigneusement ses fins, l'amour du ciel les usages cœur dans l'animal; les feuilles
qui conlient les fins, les causes et les œuvres de sa fonction, 744. Soit spirituels, l'amour du monde les tiennent la place du poumon; les
les effets, dans un enchaînement qu'on dise l'usage, soit qu'on dise le u~ages naturels qui peuvent être neurs, qui précèdent le' fruit, sont
.indissoluble, 47. Dieu, d'après lui­ bien, c'est la même chose, <119. Le nommés usages civils, et l'amour de Jes moyens de décanter le suc, qui
même, a intl'oduit l'ordre tant dans bien et l'usage sont un, 646. L'usage soi les usages domestiques pour soi en est le sang; eL le fruit peut être
l'univers que dans toutes et dans est l'amour actuel du prochain, ct pour les siens, 394. Tout homme, comparé à un testicule dans le­
chacune des choses de l'univers, 6H. Il n'existe pas dans le monde soit bon, soit méchant, fait des usa· quel les semences sont perfection­
53; cbaque chose a été créée dans un singulier dans lequel il n'y ait ges; mais les usages sont faits ou née,585. L'âme végétative, qui règne
son ordre, 54. Dans l'univers, tou­ de caché de près ou de loin un d'après l'amour de soi, ou d'après inlimem"nt dans chaque partie du
tes les choses qui sont dans l'ordre usage pOUl' l'homme, soit pour sa l'amour des u$ages, 6()-\. Quiconque suc 011 dans son essence prolifique,
se réfèrent au bien et au vrai, 398. nourriture, soit pour son vt'\lement, croit au Seigneur, et fuit les maux ne vient pas d'autre part que de la
- Voù' CnÉABLEs; CRÉATlOX; So­ n. Tout le ciel n'est que le conte­ comme péchés, fait les usages d'a­ chaleur du monde spirituel, laquelle
LEIL. nant de l'usage depuis ses premiers près le Seigneur; mais quiconque ne respire que génération 585. ­
U~IVElISEL. Les singuliers pris en­ jusqu'à ses derniers, 661. Chaque ne croit pas au Seigneu l', et ne fait Comment les animaux el res végé­
semble s'appellent l'universel, com­ ange ést ange selon l'usage (fu'il pas les maux comme !léchés, fait les taux de tout genre ont été proàuils .
me les particuliers pris ensemble fail, 691,. Le royaume du Seigneur usages d'apl'ès soi-même pour soi­ par Dieu, 78. Merveilles dans les
s'appellent le commun, 60. L'uni­ est le royaume des usa"es, - 736. même, 66·1. Aulant on fait les usa­ prod uclions des végétaux, ~ 2­
versel avec ses très-singuliers est un L'univers peut être appelé Ye théâtre ges d'après l'amour des usages, au­ VÉGÉTATIOX (la) n'a pas. lieu sans
ouv·rage cohérent comme un, telle­ des usages, 67. Faire des usages, tant cet amour s'accroit, et avec cet la lumière du soleil, 620. Les admi­
ment que cet un ne peut être ni c'est faire des biens, et plus l'usage amour la sagesse, 661. rables progressions des végétations
touché ni affecté, sans I~ue quelque est en quantité et en qualité dans VAcnEs (les) sign. les affections par la semence jusqu'aux fruits, et
chose du sens en rejaillisse sur tout les biens, plus les biens sont des naturelles bonnes, 203. jusqu'à de nouvelles semences, doi­
le reste, 60. Celui qui connait les biens en quantité et en qualilé 449. VALLÉES (les) sign. les infimes de vent leur existence à l'infiux de la
universaux peut ensuite saisir les Il Y a détermination pour les usages l'Église, 200. sphère céleste dans le monde natu­
singuliers, 661. Tous les singuliers selon les doctrinaux comme moyens, VARIATIONS. La forme ou l'étatl'é­ relle, 308. - Voir SPUÈRE.
dépendent des universaux, de même 3i4. Il y a trois choses qui infiuent eipient produit les variations, 366. VEILLE. Dans la Parole, la vie
que les contenus dépendent de leurs comme une seule du Seigneur dans VARIÉTÉ. Il existe une variété de spirituelle est comparée à la veille,
contenants, 7H; voir SINGULIERS. les âmes; ces trois choses sont J'a­ toutes choses, et par les variétés 606. - Voir SOMMEIL.
Les universaux du monde sont des mour, la sagesse et l'usage, 744. existe toute qualité, 763. Toute va­ VEI1Œ d'altraclÏon du Seigneur,
types perpétuels de l'inlinilé de Dieu L'amour et la sagesse n'existent que rieté vient du sujet dans lequel Dieu 350, 652. Dans l'affection de la vo­
Créateur, 32. Les uni,versaux du d'une man ière idéale, lorsqu'ils ne est, 366. La variété des régénérations lonté de chaque ange il y a une cer­
ciel sont ces trois amours: L'amour sont que dans l'affl'ciion ct dans la est infinie oomme celle des faces et taine veine cachée, qui attire le
de dominer d'après l'amour de pensée du menlal, mais dans l'u­ des caractères, 580. - Variélé des mental à faire quelque chose, 735.
l'usage; l'amour de posséder les sage ils existent en réalité, 7,u, 67. mentais (animi), 756. - Variété des VÉNUS, n, 459.
hiens du monde d'après l'amour de L'amour de l'usage, et par suite elimats dans le monde naturcl et VER. Procréation des vers, 470.
de faire des usages par ces biens; l'application à l'usage, empêche le dans le monde spirituel, 485. Merveilles des vers à soie, 42, 335,
et l'amour vraiment conjugal, 661. mental de se répandre çà et là, d'er­ VASTATION (la),· dans la Parole, 687, i85.
Les universaux de l'enfer sont ces rer vaguement, et de se remplir de sign. la consommalion du bien, VÉRITÉ (la) de la sagesse dans le
Irois amours: L'amour de dominer toules les cupidités des sens, 744. 755. - Voir CONSOMMATION. ciel est lumière, 385. Toute vérité
d'après l'amour de soi; l'amour de Les usages sont les liens de la so­ VÉAU (le)sign.l'affeclion naturelle, dans la Parole et d'après la Parole
posséder les biens des autres d'après ciété, et il ya autant de ces liens 200, 205. L'affection naturelle de donne de la lumière, 349. La vérité
l'amour du monde, et l'amour scor­ qu'il y a de bons usages, et le nom­ voir et de savoir, quand elle se ma­ qui brille est la foi en essence, 353.
taloire, 66~. Les trois univerSAUx de bre des usages est infini, 746. Il '1 nifesle aveo joie, apparatl d'après la La vérité ne peut être ni brisée, ni
l'Église sont le Seigneur, la charité a les usages spiriluels, qui appar­ correspondance comme un veau, coupée en deux Je sorte qu'une par­
et la foi, 7H, 742, 722. - Foi du ticp..nent à l'amour envcrs Dieu et 623. Le veau d'or, dans le sens spi­ tie lourne 11 gauche et l'autre à
nouveau Ciel et de la nouvelle à l'amour à l'égard du prochain; l'iluel,est la volupté de la chair, 849. drüite, et demeure la vérité, 379.
1\

- 602- - 603­
Les vérités ouvrent l'entendement, VEUVES (les) sign, ceux qui sont de l'homme. L'homme n'est point la sur l'entendement el l'entendement
~&8. Les paroles du Seigneur sont sans les vraï;;, et qui néanmoins vie, mais il est un réceplacle de la modWe la volonté; 4e il agit d'après
toutes des vérités, 347, 34V. Les vé­ désirent les vrais, 427. vie qui procède de Dieu, 470 à 474. cequoi a été conllrméetd'aprèscequi
rités doivent être puisées dans la VICTOIRE (après la) dans les tenLa­ L'âme de l'homme n'est pointla vie, a été l'ésolu, H3; mais ces périodes
Parole, 347. 'l'oules les vérités de la tions, Dieu enlève la douleur de mais elle est un récipient de la vie, sont celles de la vie de l'esprit Je
Parole sont autant de miroirs du l'âme, 126, 25, La vie n'est autre chose que l'homme, et non pas celles de la vie
Seigneur, 508. Les vérités ensei­ VIE, Dieu seul est la Vie, 36~. l'amour et la sagesse, 35. Le bien de !ion corps, 443. - Vie spirit1telle
gnent non-seulement qu'il faut croire, Dieu ou le Seigneur est la Vie même, de l'amour et le vrai de la sagesse de l'homme. La vie dnns la foi et
mais encore en qui il faut croire el qui est la vie en soi, 21, 39, 464, constituent la vie, 461. La vie est dans la charité est la vie spirituelle,
ce qu'il t'aut croire, 347. Lorsque 474. La Vie en soi est la Vie Divine, proprement la lumière qui procède qui est donnée p.tr le Seigneur à
l'homme apprend les vérilés d'après 25. Le Divin Amour et la Divine Sa­ du soleil du monde spirituel; le Di· l'homme dnns sa vie naturelle, 358.
la Parole, il vient en communion gesse constituent la Divine Vie, 464. vin Amour forme la vie, comme le L'homme a la vie pal' la Parole;
et enconsociation avec les anges, La Vie en soi est la Vie même et feu forme la lumière, 39. La vie mais la vie provenanl de la Parole
347. Les vérités ne vivent point en unique, de laqur.llc vivent tous les même dc l'homme est son amour, e~t à ceux-là seuls qui lisenl la Pa­
actualité avant d'être -dans les faits; angcs etlous les hommes, 40, 362. et tel est l'amour dominanl, telle role dans le but d'y plliser les Divins
les vérités, abstraction faite des t'ails, La Vie n'cst autre chose que l'intime est la vie, et tel est même l'homme Vrais, et de les appliquer' à la vie,
appartiennent ILia penséeseule, 347. activité de l'amour et de la sagesse lout enlier, 399. Les deux univer­ 191. La vie de l'hpl'lt de l'homme
Les vérilés sont les essentiels de la qui sont en Dieu et qui sont Dieu, saux de la vie de chaque homme consiste dans son libre arbitre dan!i
foi, 347. L'abondance des vérités vie qui peut aussi être appelée la sont la volonté et l'cnlendement, les choses spirituelles, 482. La 'lie
1iées ensemble comme en un fais­ force vive mi\me. 47·1. - Vie che:. 778. La vie de l'homme habile dans spirituelle même de l'homme est
ceau exalte et perfectionne la foi. l'/tomme. Puisque Dieu est la Vie en l'entendement, et est telle Iju'estla dans la vraie conscience, 666. La
349 à 354. Les innombrables vérités soi el est inlini, il ne peut la créer sagesse de l'enlendemcnt, et l'amour vie morale, lorsqu'elle est en même
de la foi font un seul corps, 379. ni pal' conséquent la transcrire dans de la volonté la modifie, 39. Toule temps spirituelle, bt la charilé,l,!'3
Les vérilés de la foi, quelque nom­ l'homme, car ce serait le faire Dieu, la vie de l'homme est dans sa vo­ il 1,45, 460. La "ie civile csl une vie
breuses qu'elles soient, et quelque 470. Dieu influe chez chaque homme lonlé et dans son entendement, temporaire, Ijui a une fin, et est
différentes qu'elles paraissent, t'ont avec Ioule sa Divine Vie, 36..... Au­ c'est-à-dire, dans son mental dans alors commc si clic n'avait pas été,
un pade Seigneur, 354. Non-seu­ tant l'homme reçoitde Dieu l'amour les principe~, et pal' ,uilc dans le tandis que la "ie spirituelle, n'ayant
lement elles éclairent la charilé, et la sagcsse ou la charité et la foi, corps, 39i. La vie, la volonté el pas de tin, est r..lern<;llc, 4·f5. - Vie
mais encorc elles la qualifient, et de autant il reçoit de Dieu la vie, qui l'entendement font un dans l'homme, dit corps. Le eorps humain est seu­
plus elles la nourrissent, 377. Celui en soi est la vie; mais- si l'homme 362. La vie est chezl'hommed'après lement un organe rie la vie, 33,362'
qui s'adresse au Seigneur, et l'adore ne les reçoit pas, il reçoit de l'enfet' la iumièr'e spirituelll" et l'enlende­ 36'1. 461. LIl vie cst dans tout le
Lui seul, vient en puissance de con­ une vie, qui n'est autre que la vie ment de l'homme vient de celle lu­ substantiel et dan~ tout le matériel
naître toutes les Vél'ilés, 3;;..... Tout renversée, laquelle est appelée mort mière, 33.1, . .chacun reçoit scIon sa dc l'homme, quoiqll'olle ne se mé­
homme, dont l'tlme le désire, peut spiriluelle, 4LL Laviepourl'homme forme la vie qui procède de Dieu, lange point avec eux, 30. La vic de
voir les vérités de la Parole dans la cst Dieu en lui, et la mort pour 366. Le proprc de la vie est d'être tout le corps dépcnd absolument de
lumière, 62·'. - Voir VR.II. l' homme est la' persuasion et la foi affecté et de penser; èlrp. afJ'eclé ap­ la conjonction réciproque du cœur
VERSET (chaque)de la Parole com­ que la vie pour l'homme est non pas partient à l'amour, et penser appUl'­ et du poumon, 371.
munique avec quelquc sociélé du Dieu, mais lui-même, 48. La vie tienl il la sagesse, 35. Le plaisil' de VtEILLARDS (Ics) sign. la sagesse,
ciel, 272, 23,). a"ec tout ce qui lui apparlient influe chaque amour, de compagnie avec 20:;. Dans le ciel, les vieillards re­
VERTU (la) du Très-Haut sign. le du Dieu du ciel,qlli est le Seigneur, le charmc de sa pcnsée, fait la vie viennent dans le malin de leur lige,
Divin Bien, 88; el aussi le Divin 362, La vie de Dicu est en Ioule plé­ de l'hommc, 569. La per'feclion de 766.
Vrai procédant de Jéhovah, ·1.10, nituile non-seulement chez les hom­ la vie consisle non pas dans la pen­ VIERGES (les) si{Jl1. les affections
838. La Divine Verlu el la Divine mes bons et pieux, mais aussi chez sée, mais dans la perception du vrai du vr'ai, 205; - ,~igl1. l'Église, 748.
Opération sont entendues par l'Es­ les hommes méchants et impies; la d'après la lumière du vrai, 1,2. La Les dix vierges, - Matth. XXi V. ~
prit Saint., -142, -146. Ver'lus que le diffél'ence est que les méchants bou­ vie de l'bomme cst de pouvoir libre­ à ·12, - sign. ceux qui sont de l'É­
Seigneur opère che? ceux qui croient chentle chemin et ferment la porte, ment pensel', vouloir, et par suile glise ; les' vierges prudentes, ceux
en Lui, et qui se préparent et se dis­ afin que Dieu n'entre point dans les parler el faire, 482. Il Y a dans cha­ qui comprennent et font; et les
posent à lui ~erVir de récipient et intérieurs de leur menlal, landis que homme d'après la création lrois vierges insensées, cellX qui com­
de demeure, ·142. - Vertus morales, que les bons aplanissent le chemin de~rés de vie, le céleste, lc spirituel prennent et ne font point, 719.
.U3,745. et ouvrent la porte, 366. La vie de et le nalurel, 239,42. Il ya quatre VII.LES dans le monde spirituel,
Vf;TE~IENTS (les) sign. les vrais, el Dieu est dansle spirituel de l'homme, Il périodes de la vie, que l'homme par­ 388 ; - des Hollandais, 805; - des
ies vêlements blancs et de fin lin 369. Dieu donne à l'homme de sen­ court depuis l'enfance jusqu'à la AOl(lais, 809 ; - des Juifs, 8H.
les Divins Vrais,6S6,8·' 5.- Vêlements tir la vie en lui comme sienne, et vieillesse: 1 re il agit d'après les au­ VIN (le) sign, le Divin Vrai, 706,
dans le monde spiriluel, i42, S04. Dieu veut qu'il la sente ainsi, afin tres scion les instruclions ; 2e il agit 70S.
L'e.prit s'imagine être le personna­ que, selon les lois de l'ordre, il vive d'après lui-même sous la direclion VISCÈRES,454, - Voir SÉRIES; So­
'ge dont il a sur lui le vêtement, 663. comme par lui-même, 504, - Vie de l'enlendement ; 3' la volonté a~it CIÉTÉ.

'1
- -

- 604 ­
,
1i
- 605'--'
VISIBLE. Dieu invisible est venu interne est l'homme lui-même, car partienl à la volonté, ~5~, 273. La trainll facilement de son côté l'en­
dans le monde, ct a pris l'Humain il y a là I~être et J'essence de sa vie, volonté est l'homme même, et dis­ tendement, et le ~ommet, 507.
pour devenir visible, et ainsi acces­ 493~ La volunté de l'homme incline pose l'entendement à son gré, 255, L'entendement chez chaque homme·
sible et conjongible, ~59, H18, 538 'vers les maux de tout genre, et par 347, 407, 658. L'entendement ensei­ est susceptible d'être élevé selon les
6~7, 786, La nouvelle Église ado­ suite sa pensée incline vers les faux gne et montre seulement ce qui doit connaissances, mais la volonté ne
rera un scui Dieu visible dans lequel de tout genre, 5!.l3. La pensée n'est être f;,it d'après la volonté, 273,658, peut être élevée que par la vie selon
est Dieu invisible, 787. imputée, 658 à 660. La volonté est 659, La volonté cherche dans l'en­ le, vrais·de l'Eglise el de la raison,
VISION, En quoi consiste l'état ap­ l'essentiel, et la pensée est le l'ormel, lendement les moyens et les modes 507, lJans la volonté et dans Pen­
pelé, dans la Parole, vision Je Dieu, et personne ne peut imputer au for­ de parvenir à ses lins, ·el se met là tendement de l'homme réside le li­
~ 57, - Vision à contre-sens, 839, mel que ce qu'il lire de l'essentiel,
dans la lumièrr, 37<1. La volonté el brearbitre, 497. Toul ceque l'hom·
VIVIFICATIO:-l. Elle est opérée par ainsi on impute à celui-ci et non à l'enlendementfont unquand l'homme me faiL d'après la liberté de la volonté.
le Seigneur chez ceux qui croient celui-là, 660, Dans le monde spiri­ forme l'entendement rI'8prè~ ries selon la raison de l'entenrlement
en lui, et qlli se prépal'ent et se dis­ tuel, nul ne peut faire quelque vrais réels, - ce qui cst faiL selon reste chez lui, <l6~. La volonté sans
posent à lui servir de récipient et de chose contre sa volonté; pourquoi? l'apparence comme par lui, - et l'entendemenl est comme l'œil sans
dcmeure, H2, 56. - Volonté corporclle, commenl quand sa volonté est remplie du la vue, et l'une et l'autre sans l'ac­
VIVIlIl. L'homme vit, c'est-à-dire, elle esl formée par l' hom me, 593. 1 bien de l'amour, - ce qui est fait tion est comme Je mental sans le
sent, pense, parle et agit absolument - La volonté du Seigneur esl que pal' le Seil;(neur, 2<19. Il n'y a pas de corps, 38i. - Propriétés de l'enten­
comme par lui-même, "iO. Vivre se­ l'hom me exerce la charité selon les volonlé solitaire, elle ne produirait demenl,658,
lon l'ordre, ç'e;t vivre selon les pré­ vrais de ta foi, i25. l:ien, ni d'entendement solitaire, il VOYELLES (les), parce qu'elles ser­
ceptes de Dieu, 96. En tant que VOLOllTÉ ET ENTE1l0E~lENT. La vo­ ne produirait rien non plus; mais vent au son, sign. qllelf]ue chose de
l'homme vil pleinement selon l'Ur­ lonlé est l'êlre même de la vie de toute production vient de l'un et de l'affection ou de l'amour, ~9, Dans
dre. Divin, Dieu est en lui, 70. l'homme, el l'entendement est par l'aulre ensemble, et se fait par l'en­ le troisième ciel, les anges ne peu­
VOILES (les) du Tabernacle sign, suite l'exister de la vie, 39i, La \'0­ tendement d'après la volonté, 377. vent pas pl'Oooncer les vo)'elles i et
les derniers de la Parole, 220, Ionté et l'entendement sont les deux Si la volonté et l'entendement sortt é, ils les remplacent pal' l'y et l'eu ~
VOL. Le précepte de ne point vo­ universaux par lesquels les mentais sépal'és, l'entendement devient nul, mais ils fonl un grand usage des
ler s'étend aussi à toutes les four­ humains existent et subsislent, 37. eL bientOt aussi la volonté, 367, La voyelles a, 0 et u, parce qu'elles
beries, aux gains illrgitimes,aux usu­ Quand la volonté at l'entendement volonté de l'homme esl son propre, donnent un son plein, 2i8.
res et aux eX·1ctions ; puis aussi aux sont un, ils sont appelés le mental, et ce propre pal' naissance esLle mal, VRAI. Esl appelé vrai tout ce qui
fraudes dans le paiemept des tribuls et 39i, La volonté est le réceptacle de et c'est de là que le faux est dans procéde de .Ia sagesse, 38. On s'ima­
deslmpôts,et dans l'acquillement des l'Amour ou du Divin Bien, et aussi l'entendement, 273, 593, 612,'658, gine que le vrai n'est qu'une parole
delles, 317. Ce que signifie le vol de la charilé; et l'entendement est 659. Puisque la volonté de l'homme dile par quelqu'un qui a la puis­
dans le sens spirituel et dans le sens le réceptacle de la sagesse, ou du est mauvaise par naissance, ct puis­ sance .de la faire exécuter; cepen­
céleste; voir PRÉCEPTES. Divin Vrai, et aussi de la foi,3i, que l'entrndement enseigne ce que dant le vrai et le bien sonlles prin­
VOLATII,IlS (merveilles chez les) 22~, 263, 362, 39i, 658, 7~2. 778. c'est quele bien, il e1l résulLe que cipes de toules choses dans le monde
~ 2. L'amour de la volonté habite dans 1

l'homme doit être réformé par l'en­ spirituel et dans le monde naturel,
VOLEURS. Ceux qui confirment les le cervelet, et la pensée de l'enten­ tendement, 587. Si donc la volonté ct c'est pal' eux que l'univers a été
faux de lout genre, n'ayanl aucu ne dement habile dans le cerveau, ·160. n'était pas refrénée par l'enlende­ crré et qu'il est conservé, 22.-1. Le
eslime pour les vrais, et qui rem­ La volonté est la maison même dans ment, l'homme abandonné à la Ii­ vrai lui-mème. f]ui en soi est le vrai,
plissent les fonctions du sacerdoce Il'quelle l'homme habite, et l'enten­ berlé cie sa volonté se précipiterait ne peut être ni connu ni reconnu
seulement pour le gain et par ambi­ dement est le vestibule par lequel il dans des crimes abominables, 588. pal' l'hommc pUI'emen! naturel, el
tion des honneurs, sont des voleurs sort et il entre, 533. Toutes les cho­ Si l'enlendement n'avait pas pu être ne peut être donné par Dinu à cet
spil'Îtuels. 320,3' 8. ses de l'homme se rérèrent à la vo­ perfec!ionné séparémenl, et si la homme, parce que ce vrai tombe
VOLO"lTÉ (1a) cJnsidél'ée en elle­ lonté et à l'entendement, 22~, 397, volonté n'avnit pas pu l'être pal' l'en­ dans un réceptacle retourné, el de­
même n'est autre chose que l'affec­ 658. La volonté el l'entendement tendemenl, l'homme serail non un vienL le faux, 75·L Le réceplacledu
tion de quelque amour, 5iO, La vo­ font l'espril de ·l'homme, car là ré­ 11 homme, mais une bèle, ;i88, Dans vrai cstl'entendement, Si, Il n'y a
lonté ou l'effort est l'acte en soi. side sa sagesse et son intelligence, l'état de rél'ormalion l'entendement aucun vroi qui ne tire du sien du
parce que c'est une continuelle ten­ et aussi son amour et sa charité, et lient le premier rang et la volonté bien sa qualilé, ~63. Le vrai sans le
dance à agir qui devient. acte rlans en général sa vie, 397. L'entende­ le sccond l'an~, mais dans l'état dc bien n'est pas le vrai en esprit, 'el le
les externes, quand la déterminaLion ment est le lieu où germent l'intel­ régénération la vofonté lient le pre­ bien sans le vrai n'est pas le bien en
arrive, 38i, Lcs intentions de la vo­ ligence et la sagesse, et la volonté le miel' rang eL l'entcndemenl le se­ esprit, ainsi l'un constitue l'autre,
lonlé doi,ent être examinées, parce lieu où elles fructifient, 32. La vo­ cond ranlr, ~05. Il ya chez l'homme "60, Les vrais influenl pal' l'ouïe et
que dans la volonté réside l'amour, lonté se forme dans l'entendement, régénél'é une nouvellevolonlé etun sont implantés dans le mental, el
533. La volonté de l'homme est el ainsi se produit dans la lumière, nouvel entendement, 302, 601 à 606, pal' eux l'homme est disposé à recc­
double, il y a l'inlerne et l'exlerne, 658. La volonté pousse l'entende­ 659. L'homme est tel qu'esl sa vo- voir l'influx procédant de Dieu par
ou celle de l'homme interne et celle ment à penser, 570, Penser appar­ Jonté, el non tel qu'esl son enten­ l'lIme, 8. Quand l'Église est dans
de l'homme externe, 493. La volonté Lienl à l'entendement, et faire ap­ dement, parce que la volonté en­ ·Iel; vrais, le Seigneur influe aVec le

,l,
- 606­
bien dans ses vrais et les vivifie, WOLF, 335,696.
249. Les vraisémeltentd'eux-rnêrnes XÉ"'OPHON, 692.
la lumière, car le soleil d'où pro­ Y. Dans le troisième ciel, les an­
tIuent les lumières des vrais est le I!es remplacent par un y la voyelle
Seigneur dans le monde spirituel, i,278.
620, 6~ 8. Personne n'est dans les YEUX DE L'ESPRIT (les) ne peuvent
vrais, à moins de s'adresser directe­ être ouvcrls chez aucun de ceux qui ERRATA DU PREMIER VOLUME.
ment au Seigneur, 597. Sans les sont dans les maux et par suite dans
vrais il n'y a point de connaissance les faux, 7i7. Le Seigneur, lorsqu'il
du Seigneur, point de foi, point de s'est manifesté à ses apôtres, avait
charité, ainsi aucune théologie jet, ouvert auparavant les yeux de leur
où il n'y a pas de théologie, il n'y a esprit, 777.
pas non plus d' Église, 6~ 9. Les vrais ZÈLE (le), considéré en lui-même, Page 46, ligne 25. Introduiis, lisez: int,·oduits.
du sens de la lellre de la Parole, est un emportement de l'homme na­ 51, n. On n'oum', lisez; on n'ouvre.
en partie, ne sont pas des vrais nus, turel; si l'amour du vrai y est inté­ 58, 7. Laquelle qui, lisez: laquelle.
mals ils sont des apparences du vrai, rieurement, cet emportement est
215. Les vrais, appliqués àcontirmer alors comme le feu sacré qui influa 64, 20. Laqualle, lisez: laquelle.
une doctrine fausse, deviennent des dans les apôtres; mai;, si l'amour 68, 24. Se, lisez: Ce.
vrais falsifiés, 162. Les vrais, non­ du faux se eache inlérieurement, 89, 31. Seigneua, lisez: Seignew·.
seulement sont couverts par les c'est alors comme un feu renfermé ~60, 5. L'idés,lisez: L'idée.
faux, mais même sont oblitérés et dans une poutre, qui s'en échappe ~8~, 30. Pouvoir, lisez: pourvoit'.
rejetés, H6. - Voir VÉII1TÉS; BIEN et embrase la maison,t46. Le zèle,
ET VIIAI; DIVIN BIE~ ET DIVIN VRAI. chez ceux qui sont dans la charité, 19~, • 21. Tet, lisez: tel.
OS5. Il est dit l'l'ais au pluriel, quoi est le zèle pour le bien; ce zèle dans 250, 2. Naturel, lisez: nat/û'elle
que ce mot pris substantivement n'ait l'homme externe peut être vu comme 284, 35. Seigneua, lisez: Seigneur.
pas de pluriel; mais l'Auteur em­ une colère et un feu embrasé, mais
ploYilnt les dN1X expressions vera et il cesse d'être enflammé et s'apaise 274, -17. La ceux-là, lisez: chez ceux-là.
ve"itates, la première a été traduite quand l'adversaire vient à résipis­ 306, 31. Nature/s, lisez: natul'elles.
par les vrais et lil seconde par les vé· id. id. Opposés-impurs, lisez: opposées, impures,
dUs. Il faut distinguer entre les vrais cence, <\08. Chez ceux en qui il n'y
et les vérités comme entre l'antérieur a aucune charité, le zèle est de la 309, 22. !f1 ieux, lisez : même.
et le postérieur; l'antérieur est plus colère et de la haine, car c'est de 336, 19. Nan, lisez: non.
universel que le postérieur, 21. On colère et de haine que Jeur homme
peut aussi considérer les m'ais comme inleme bouillonne et prend feu, 352, G. Gangue, lisez: langue.
principes, et les vérités comme déri­ 408. Chez ceux en qui il ya le plai­ 370, -19. Er, lisez : et.
vations. sir de l'amour du bien et du vrai, le 413, 29. Poissons, lisez: poisons.
VUE (la) naturelle, qui est la vue zèle au dehors est doux, poli, re­ 4-19, 28. Dieux, lisez: Dieu.
de l'œil et ainsi du corps, corres­ tentissant et embrasant; et, au-de­
pond à la vue spirituelle qui appar­ dans, c'est la charité, la grâce et la 442, 4. Sonicienne, lisez: socinienne.
tient à l'enlendement, et ainsi au misél'icol'de, 155. Chez ceux en qui 5-10, 34. Et; lisez: il.
mental, 346. La vue de l'esprit de il yale plaisir de l'amour du mal 513, t. Spirituelles sont, lisez: spirituelles et sant.
l'homme est voilée par la vue natu­ et du faux, le zèle au dehors est 516, 4. Vonsuma, lisez : consuma.
relle, 767. La vue du corps imite en âpre, rude, ardent et vomit du feu;
certaines circonstances la vue du et, au dedans, c'est la colère, la 552, 31. L'éternelle, lisez: {'éte?'lw/.
mental, 395. Dans le monde spiri­ l'age et l'immiséricorde, 155. ­ 555, 3'2. En qltanti/é et en quantité, lisez: en quantité
tuel, quand la vue intime est ou­ Quel est le zèle chez les enthou­ et en qualité.
verte, on connaît son image dans siastes, el aussi chez ceux qui sont 563,
les objets qui se présentent, 66. dans les faux extl'êmes de la doc­ 24. Gonfoint, lisez: condoint.
Dans le menlal, la p"emière vue ap­ trine,H6. 580, 21. Dét'enseu?'e, lisez; défenseurs.
partient à la perception, et la der­ ZO~Es dans le' monde spirituel,
nière vue apparticnt à l'œil, 504. 485.
ERRATA DU DEUXIÊME VOLUME.

Page ~2, ligne 29. Ta, lisez: la.


n, 26. D'autres, .lisez: d'autre.
·19, 34. Libertr, lisez: liberté.
21, 28. Pêcheurs, lisez: pécheur.s.
25, 35. Ou, lisez: en.
39, '·17. Ei, lisez: et •
42, ~. D'eù, lisez: d'où.
49, 36. Re, lisez: arbitre.
61 , ~ 8. Cet, lisez : cette.
6·1, 2-1. Tournü, lisez: tourné.
81, ~2. RecQnnaissance, lisez: connaissance.
·107, 55. Le, lisez: te.
H7, ~6. Serai, lisez: serait.
~2·1, 8. Ren, lisez: rien.
~35', 35. D'autre, lisez: d'autres.
~ 62, 2-1. Nit, lisez : dit.
~65, 21. Créé, lisez: créées.
·168, 22. Cl'eer, lisez: créé.
·199, 22. Reste, lisez: restent.
212, 36. Politiquee, lisez: politiql,es.
256, 29. Pm'lens, lisez: parlent.
331" ·16. N'endend, lisez: n'entend.
31\3, 21. Vi/'ent, lisez: vivent.
346, 6. Nouveaa, lisez: nouveau.
391, ·19. Grand, lisez: grande,
392, 21. Qu'on, lisez: qll'un.
> "''':', Ac:>, .
1\3.), 2. Un, lisez: une .
.H 7, 3~. Sute, lisez: .suife.

Imprimerie DESTENAY, à Saint-Amand.

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