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FICHE de LECTURE
1984
George ORWELL
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Sommaire
Biographie de l’auteur 3
Postulats 4
Hypothèses 4
Démonstration 5
Résumé de l’ouvrage 9
1ère partie 9
2ème partie 15
3ème partie 19
Principales conclusions 22
Actualité de la question 24
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Biographie de l’auteur :
George Orwell de son vrai nom Eric Arthur Blair, est né le 25 juin 1903 à Motihari en
Inde. Eric a une grande sœur, Marjorie, et une petite sœur, Avril.
Eric est encore jeune, lorsque sa famille déménage en Angleterre. Il y fréquente les
internats St Cyprian puis le très prestigieux collège d’Eton. Scolairement médiocre, il
n’accède pas à l’université. Il rejoint les rangs de la police impériale britannique
stationnée à Burma en Inde. Très vite, il n’aime pas la police et désapprouve les
méthodes souvent brutales du système impérial. Il démissionne après 5 ans de service.
Orwell décide d’entamer une carrière d’auteur et s’en va vivre dans les chambres de
Londres puis de Paris. Sans ressources, il mena à Paris une existence de Clochard
avant de devenir plongeur dans un restaurant.
Ses premiers articles professionnels furent publiés en 1928, il fit débutât sa carrière en
écrivant des articles et des critiques. Il fut un travailleur consciencieux et produisit un
volume incroyable d’écrits divers.
Il se met en tête d’explorer les bas-fonds de la société anglaise, partageant la vie des
vagabonds et des clochards, tantôt quelques jours, tantôt une semaine ou deux.
Sa prochaine nouvelle, “Une histoire Birmane”, est inspire sur ses expériences à
Burma. En 1935, il publie “La fille du pasteur” puis “Et vive l’Aspidistra” en 1936.
Orwell est très préoccupé par le fascisme et ses menaces sur les libertés qui
commencent à ronger l’Europe. Quand la guerre civile éclate en Espagne, il part se
battre contre les fascistes. A son retour en 1938, Orwell écrit « Hommage à la
Catalogne », basé sur son expérience de la guerre. Son prochain ouvrage sera « La
ferme des Animaux » qui sera son premier vrai succès majeur.
En 1945 Sa femme, Elieen, meurt d’un arrêt cardiaque à la suite d’un cancer
foudroyant. Orwell, dévasté se met en retrait de la société et écrit son chef d’œuvre
« 1984 » publié en 1949.
Ses fragilités pulmonaires qui l’ont suivi toute sa vie, viennent à bout de lui après une
grave tuberculose. Il passe ses dernières années à l’hôpital. Il meurt le 21 janvier
1950.
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Postulat
Alors que l’utopie dépeint un système idéal, dans lequel l’Etat assure le bien être de
son peuple, et donne l’image d’un modèle politique exemplaire, la contre-utopie, elle,
correspond à un contre-exemple.
La société imaginée dans 1984 représente pour l’auteur, une dérive du monde
possible du monde réel en 1948.
Avec 1984, George Orwell met en garde ses lecteurs de ce que les être humains sont
capables de produire comme modèle politique.
1984 a pour ultime but, de nous faire prendre conscience de l’inestimable prix de la
liberté.
Hypothèses:
Une première analyse permet de mettre en perspective les hypothèses qui se dégagent
de la lecture transversale de l’ouvrage.
La deshumanisation de la société
La propagande et ses outils
Le contrôle du temps
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Démonstration :
Le passage vers le totalitarisme peut se faire très facilement. Cela commence par
une deshumanisation de la société :
-Le « parti intérieur » pour commencer, correspond à la classe politique. Ils vivent
dans de beaux quartiers et ont le droit à de magnifiques appartements. Cette classe
profite de ses avantages pour s’accaparer les richesses du système. Ils sont 6
millions soit 2% de la population totale d’Oceania.
-Le « parti extérieur » dont la majorité des personnages du roman font partie. Ils
portent une combinaison bleue. C’est la catégorie la plus surveillée car ils sont « les
mains » du « parti intérieur ».
-Les prolétaires sont la troisième classe dite inférieure. Ils sont assimilés à des
animaux et sont maintenus dans un état tel qu’ils ne représentent aucune menace
pour le système. Ils représentent 70% de la population d’Océania.
Le premier facteur de déshumanisation est la distinction très nette entre les trois
classes. Il est interdit pour des personnes n’appartenant pas à la même classe de
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tisser des liens entre eux. Le but est de créer de la méfiance et de
l’incompréhension entre les individus.
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La disparition de la vie privée et de toute pensée créative entraîne la dilution
presque totale de l’individu dans la collectivité qui a pour conséquence
l’exacerbation du pouvoir de la collectivité qui s’incarne dans la figure tyrannique de
Big Brother.
Cet anti individualisme qui est aussi un antihumanisme est le propre des régimes
totalitaires qui privilégient le groupe (qu’il soit aryen en Allemagne nazie ou
prolétaire en URSS) sur l’individu qui ne peut exprimer sa singularité.
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De plus la guerre est bien plus propice au repli sur soi car elle coupe la population de
l’extérieur. Les dirigeant d’Océania constituent donc le seul modèle visible et référence
pour les citoyens…
Le contrôle du temps
Les événements passé faisant l’objet de falsification constante, il est impossible pour
les citoyens d’Océania de connaitre leur histoire. L’histoire d’avant et de la
révolution a été complètement réécrite par le parti.
L’Océania est aussi un monde où règne le mouvement permanent, où aucune vérité
n’est fixée une fois pour toutes. Le métier de Winston Smith qui travaille au
ministère de la vérité consiste ainsi à détruire ou à réviser les journaux de l'époque
antérieure de manière à ce que le Parti n'ait jamais tort, quels que soient ses
changements de politique.
Ce règne du mouvement permanent est aussi un trait caractéristique des régimes
totalitaires. Il s’agit de changer le réel au gré de la volonté du chef, Staline faisait
par exemple souvent annoncer une récolte record pendant une année de famine.
En Océania, même les vérités scientifiques n’ont pas lieu d’être : un des slogans du
parti est « 2+2=5 ».
La réécriture du passé s’appuie bien sûr, comme dans tous les régimes totalitaires,
sur une propagande de tous les instants. Elle se manifeste notamment à travers le
trucage de l’histoire et la « mutabilité du passé » que les dirigeants pratiquent au
nom du slogan « qui détient le passé détient l’avenir ». 1984 est aussi un pamphlet
contre le culte du progrès qui caractérise la société de son temps. Le
développement rapide des moyens de communication, nous prévient Orwell,
pourrait bien trouver son aboutissement dans l’assujettissement total des individus.
Dans le contrôle du temps, on peut dire que le parti contrôle le futur de la
population puisque réfléchir, imaginer et entreprendre est formellement interdit…
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Le Novlangue est une formidable illustration de la manipulation d’Etat. Cette langue
inventée de toute pièce par le parti a pour fonction de détruire les mots qui
pourraient renvoyer à des réalités « déviantes », afin que ces réalités disparaissent
aussi. Ce fut le cas pour les mots « Honneur, justice, moralité, internationalisme,
démocratie, science, religion »
Le Novlangue est donc un outil au service du parti et est un formidable instrument
de propagande. Il détruit les moyens intellectuels permettant de fomenter une
révolution.
Résumé de l’oeuvre
1ère partie
Chapitre I
Par une journée froide en Avril 1984 à Londres, un homme du nom de Winston
Smith retourne à son domicile, un bâtiment délabré appelé « Maison de la
Victoire ». Homme mince, frêle, de trente-neuf ans, il a du mal à monter les
escaliers à cause d’un ulcère variqueux au-dessus de sa cheville droite.
L’ascenseur est comme toujours hors service, il ne cherche pas à l'utiliser. Alors
qu’il monte l'escalier, il est accueilli à chaque palier par une affiche représentant
un énorme visage, soulignée par les mots "Big Brother is watching you."
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comme agent de la propagande. Sa tâche est de modifier les documents
historiques pour faire correspondre la version officielle du Parti aux événements
passés. Winston réfléchit aux autres ministères qui existent dans le cadre de
l'appareil gouvernemental : le Parti: le ministère de la Paix, qui s’occupe de la
guerre, le ministère de l'Abondance, qui prévoit des pénuries économiques, et le
redoutable ministère redoutable, le centre des activités répugnantes du Parti.
D’un tiroir situé dans une petite alcôve à l’abri du télécran, Winston sort un petit
agenda qu’il a récemment acheté. Il a trouvé le journal dans un magasin seconde
main dans le quartier des prolétaires. C’est un endroit où les pauvres vivent
relativement libres. Les prolétaires, comme on les appelle, sont si pauvres et
insignifiant que le Parti ne les considère pas comme une menace pour son
pouvoir. Winston commence à écrire dans son journal, alors même qu'il se rend
compte que cela constitue un acte de rébellion contre le Parti. Il décrit les films
qu'il a vu la veille. Il pense à son désir et sa haine pour une jeune fille brune qui
travaille dans le département Fiction au ministère de la Vérité, et à un membre
du Parti intérieur nommée O'Brien, un homme dont il est sûr que c'est un ennemi
du Parti. Winston se souvient du moment deux jours plus tôt lors des « 2
minutes de la Haine », une assemblée au cours de laquelle les orateurs du Parti
entrainent le peuple dans une frénésie de haine contre les ennemis de
l'Océania. C’est à cette occasion qu’il avait vu dans les yeux d’O’Brien une haine
envers Big Brother.
Winston regarde vers sa feuille et se rend compte qu'il a écrit "A BAS BIG
BROTHER" maintes et maintes fois dans son journal. Il a commis l'impardonnable
crime de penser, et il sait que les policiers l’arrêteront tôt ou tard. C’est à ce
moment que l’on frappe à la porte.
Chapitre II
Winston ouvre la porte avec peur en pensant que la « Police de la Pensée » est
venue l'arrêter pour avoir écrit dans le journal. Toutefois, c'est seulement Mme
Parsons, une voisine de son immeuble qui a besoin d'aide avec sa plomberie,
tandis que son mari est absent. Dans l'appartement de Mme Parsons, Winston
est interpellé par le degré d’endoctrinement des enfants Parsons qui sont des
espions enfants. Les espions enfants sont une organisation d'enfants qui
surveillent la loyauté des adultes envers le Parti. Ils n’hésitent pas à dénoncer
leurs propres parents. Mme Parsons semble elle-même avoir peur de ses enfants
zélés. Les enfants sont très agités parce que leur mère ne les laisse pas aller à
une pendaison publique d’ennemis politiques du Parti qui a lieu dans le parc ce
soir-là. De retour dans son appartement, Winston repense à un un rêve dans
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lequel la voix d'un homme, il pense à O'Brien, lui dit: «Nous nous rencontrerons
à l'endroit où il n'y a pas de ténèbres." Winston écrit dans son journal que son
crime de penser fait de lui un homme mort, puis il cache le livre.
Chapitre III
Pendant les exercices, Winston pense à son enfance, dont il se souvient à peine.
Winston considère la relation d’Océania avec les autres pays du monde, l'Eurasia
et Estasia. Selon l'histoire officielle, l'Océanie a toujours été en guerre avec
l'Eurasia et en alliance avec Estasia, mais Winston sait que les dossiers ont été
changés. Winston se souvient que personne n'avait entendu parler de Big
Brother, le chef du Parti, avant 1960, mais des histoires sur lui apparaissent
maintenant dans des histoires qui remontent aux années 1930.
Alors que Winston est perdu dans ses pensées, une voix du télécran appelle tout
à coup son nom afin de le réprimander pour ne pas travailler assez dur lors de la
séance d’exercices. Winston n’en peut plus, mais essaie difficilement de toucher
ses orteils.
Chapitre IV
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Winston invente une personne nommée camarade Ogilvy et pour remplacer la
mémoire du camarade Withers dans les dossiers. Camarade Ogilvy, produit de
l'imagination de Winston, est un membre idéal du Parti, il s’oppose au sexe et se
méfie de tout le monde. Camarade Withers est devenu un "non être:", il a cessé
d'exister.
En regarder un homme du nom de camarade Tillotson dans la cabine de l'autre
côté de la voie, Winston réfléchit sur l'activité du ministère de la Vérité, où des
milliers de travailleurs corrigent l'histoire pour la faire correspondre avec
l'idéologie du parti.
Chapitre V
Chapitre VI
Ce soir-là, Winston écrit dans son journal les souvenirs de son dernier rapport
sexuel, qui était avec une prostituée prolétaire. Il pense à la haine du
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Parti envers le sexe, et note que leur but est d'enlever le plaisir de l'acte sexuel,
de sorte qu'il devient simplement un devoir envers le Parti, une façon de
produire de nouveaux membres du Parti. Katherine Winston, son ex-
épouse, détestait le sexe, ils se séparèrent dès qu’ils réalisèrent qu'ils n'aurait
jamais d'enfants.
Chapitre VII
Winston écrit dans son journal que tout espoir d'une révolution contre le Parti
doit venir venir prolétaires. Il croit que le Parti ne peut pas être détruit de
l'intérieur, et que même la Fraternité, un groupe légendaire révolutionnaire, n'a
pas les moyens de vaincre la puissante police de la Pensée. Les prolétaires,
d'autre part constituent environ 70% de la population de l'Océania, et pourraient
facilement trouver la force pour surmonter la police. Cependant, les prolétaires
sont souvent des brutes ignorantes qui mènent une vie animale. Il leur manque à
la fois l'énergie et la motivation à la révolte, la plupart d'entre eux ne
comprennent même pas que le Parti les opprime.
Winston regarde à travers d'un livre d’histoire pour enfants afin d’avoir une idée
de ce qui s'est réellement passé dans le monde. Le Parti affirme avoir construit
des villes idéales, mais Londres, où Winston vit, est une épave: l'électricité
fonctionne rarement, la pourriture est présente qur tous les bâtiments, et les
gens vivent dans la pauvreté et la peur. Faute d'un document officiel fiable,
Winston ne sais pas quoi penser sur le passé. Le Parti prétend avoir augmenté le
taux d'alphabétisation, réduit le taux de mortalité infantile, et donné de la
nourriture et un abri à tous. Winston soupçonne que ces allégations soient
fausses, mais il n'a aucun moyen de le savoir avec certitude, car l'histoire a été
entièrement écrite par le Parti.
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Winston imagine son écriture dans son journal comme une sorte de lettre à
O'Brien. Bien que Winston ne sache presque rien sur O'Brien en dehors de son
nom, il est sûr d’avoir détecté une souche d'indépendance et de rébellion en lui,
une prise de conscience de l'oppression. Winston se rend compte que le Parti
exige de ses membres à nier l'évidence de leurs yeux et leurs oreilles.
Il croit que la vraie liberté réside dans la capacité à interpréter la réalité comme
on la perçoit, pour être en mesure de dire: «2 + 2 = 4».
Chapitre VIII
Winston se promène dans le quartier prolétaire, et envie les vies simples des
gens. Il entre dans un pub où il voit un vieil homme, un possible lien avec le
passé. Il parle au vieil homme et tente de déterminer si, dans les temps
précédant le Parti, les gens étaient vraiment exploités par les capitalistes bouffis,
comme les dossiers du Parti le stipule. La mémoire du vieil homme est trop
vague pour apporter une réponse. Winston se désole que le passé ait été laissée
aux prolétaires, qui inévitablement l’oublieront.
2ème partie
Chapitre I
Au travail, un matin, Winston remarque la jeune fille brune. Elle tombe, et quand
Winston l’aide à se relever, elle lui donne une note avec marqué: «Je t'aime."
Winston tente désespérément de comprendre le sens de la note. Il a longtemps
suspecté la jeune fille aux cheveux noirs d’être un espion politique surveillant son
comportement, mais maintenant elle prétend l'aimer. Winston, en plein dans ses
pensées à essayer de comprendre cette surprenante situation, Parsons
l’interromps pour lui parler des préparatifs pour la Semaine de la Haine. Avec la
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note de la jeune fille, Winston sent monter en lui d’un coup un puissant désir de
vivre.
Après plusieurs jours de tension au cours de laquelle il ne parle pas avec la jeune
fille, Winston parvient à s'asseoir à côté d’elle à la cantine. Ils prévoient une
rencontre à la place de la Victoire, où ils pourront se cacher des télécrans au
milieu de la foule.
Lors de la rencontre sur la place de la victoire, ils assistent à un convoi de
prisonniers eurasiens étant vilipendés par une foule agitée. La jeune fille indique
Winston l’endroit où ils pourront avoir un rendez-vous plus privée. Elle lui
demande de prendre un train à la gare de Paddington. Ils parviennent
brièvement à se tenir par la main.
Chapitre II
Winston et la fille se voient à la campagne. Bien qu'il n’ait aucune idée à quoi
s'attendre, Winston ne croit plus que la jeune fille aux cheveux noirs soit un
espion. Il s'inquiète du fait qu'il pourrait y avoir des microphones cachés dans les
buissons, mais se sent rassuré par l'expérience évidente de la jeune fille. Elle lui
dit que son nom est Julia, puis lui arrache sa ceinture de la ligue Anti-Sexe.
Winston sent l’excitation monter alors qu’ils se dirigent vers le bois, où ils font
l'amour. L'expérience est presque identique à l’acte sexuel passionné dont
Winston a rêvé. Par la suite, Winston demande Julia si elle a déjà fait ça avant.
Elle lui répond qu'elle l’a fait des dizaines de fois. Enthousiasmé, il lui dit que plus
il y a eu d’hommes, plus il l'aime, car cela signifie que des membres du Parti
commettent des crimes.
Chapitre III
Le lendemain matin, Julia fait les préparatifs en vue de leur retour à Londres, elle
et Winston s’apprêtent à retourner à leurs vies normales.
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Chapitre IV
Julia entre dans la pièce avec du sucre, du café et du pain, ce sont des luxes que
seuls les membres du Parti intérieur pourraient normalement obtenir. Elle met du
maquillage, sa beauté et sa féminité submergent Winston. Allongée sur lit le soir,
Julia voit un rat; Winston qui a peur des rats plus que de toute autre chose, est
horrifié. Julia regarde à travers la salle, et remarque le presse-papier. Winston lui
dit que le presse-papiers est un lien vers le passé
Chapitre V
Comme l’avait prédit Winston, Syme disparu. Pendant les préparatifs pour la
semaine de la haine, la ville s'anime avec la chaleur de l'été, et même les
prolétaires semblent bruyants. Parsons accroche des banderoles partout et ses
enfants chantent un nouveau cantique appelé "chanson de la Haine», écrit dans
la célébration de l'événement. Winston devient de plus en plus obsédé par la
chambre au-dessus du magasin de M. Charrington, et pense à elle même quand
il ne peut plus y aller. Il fantasme sur la mort de Katherine, ce qui lui permettrait
de se marier avec Julia, il rêve même de modifier son identité pour devenir un
prolétaire. Winston et Julia parlent de la Fraternité, il lui parle du sentiment
étrange qu'il se sent chez O'Brien, et elle lui dit qu'elle pense que la guerre et les
ennemis du Parti, comme Emmanuel Goldstein, sont des inventions du Parti.
Winston est irrité par son manque prudence dans ses remarques irréfléchie, et
elle lui reproche d'être un faux rebelle.
Chapitre VI
O'Brien prend contact avec Winston, c’est un moment qu’il attendait depuis
longtemps. Au cours de sa brève rencontre avec O'Brien dans le couloir au sein
du ministère de la Vérité, Winston est anxieux et excité. O'Brien fait des allusions
à Syme. Ils organisent une rencontre chez O’Brien. Winston sent que sa
rencontre avec O'Brien est dans la continuité du chemin qu’il a suivi depuis le
jour de sa première pensée rebelle. Il pense tristement que ce chemin le mènera
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au ministère de l'Amour, où il s'attend à être exécuté. Bien qu'il accepte son sort,
il est ravi d'avoir l'adresse d'O'Brien.
Chapitre VII
Winston et Julia s’inquiètent, car ils savent que lorsqu’ils seront capturés, ils
seront torturés, peut-être tués, et que la location de la chambre au-dessus du
magasin de M. Charrington augmente considérablement la probabilité de se faire
capturer. Ils se rassurent mutuellement, même s’ils savent que la torture saura
sans aucun doute leur faire avouer leurs crimes. C’est plus fort qu’eux, ils ne
peuvent pas les cesser de s’aimer. Ils conviennent que le plus sage serait
d’abandonner la chambre pour toujours, mais ils ne peuvent pas.
Chapitre VIII
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l'église Saint-Clément. Winston s’en va, O'Brien rallume le télécran et retourne à
son travail.
Chapitre IX
Alors que Winston lit, Julia pénètre dans la chambre et se jette dans ses bras.
Elle est heureuse de savoir qu'il a le livre. Après une demi-heure dans le même
lit, Winston lit à Julia l'ouvrage. Goldstein explique que le contrôle de l'histoire
est un outil central du Parti. Il ajoute que double pensée permet aux membres du
Parti intérieur d’être plus zélés quant à la poursuite de la guerre, même s'ils
savent que l'histoire qu'ils écrivent est fausse.
Julia et Winston s’endorment.
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Chapitre X
Lorsque Winston se réveil, il regarde par la fenêtre, et imagine que les prolétaires
pourront un jour donner lieu à une course de conscience, de travailleurs
indépendants qui seront libérés du joug du Parti. Winston et Julia se disent:
«Nous sommes morts», et, sortie de nulle part, une troisième voix s'exclame:
«Vous êtes morts." Soudain, les deux se rendre compte qu’un télécran se cachait
derrière un tableau. La maison est entourée. La fenêtre se brise, et des troupes
vêtues de noir entrent dans la chambre. Ils fracassent le presse-papier, Winston
pense à sa petitesse. Les troupes plaquent Winston au sol et commencent à
battre Julia. Winston devient désorienté, il ne peut pas lire l'heure sur l'horloge
de la chambre. M. Charrington entre dans la pièce ordonne à un policier de
ramasser les morceaux du presse-papiers brisé. Winston se rend compte que la
voix de M. Charrington était celle du télécran, et que M. Charrington est un
membre de la Police de la Pensée…
3ème partie
Chapitre I
Winston se trouve dans une cellule très lumineuse où les lumières sont toujours
allumées, il est enfin arrivé à l'endroit où il n'y a pas de ténèbres. Quatre
télécrans le surveillent. Il a été transféré ici à partir d'une cellule de détention
dans lequel une femme prolétaire énorme connue sous le nom de famille Smith
se demande si elle n’est pas la mère de Winston. Dans sa cellule solitaire,
Winston imagine déjà ses ravisseurs le battre, et s'inquiète du fait que la douleur
physique va l'obliger à trahir Julia.
Ampleforth, un poète dont le crime a été de quitter le mot «Dieu» dans une
traduction de Rudyard Kipling, est jeté dans la cellule. Il est bientôt emmenée
dans la redoutée salle 101, un lieu d'horreur mystérieux et indicible. Winston
partage sa cellule avec un des codétenus, il son voisin Parsons, qui a été dénoncé
par ses propres enfants pour avoir commis des crimes de pensée.
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penser que personne ne peut devenir un héros en affrontant la douleur physique,
c'est trop à supporter.
Chapitre II
O'Brien dit à Winston que le Parti a remis à jour le système pratiqué par
l'Inquisition, les Nazis, et les Soviétiques. Il a appris à éliminer ses ennemis sans
faire d’eux des martyrs. Il les convertit, puis veille à ce que, dans les yeux des
gens, ils cessent d'exister. Lentement, Winston commence à accepter la version
des événements O'Brien. Il commence à comprendre comment pratiquer double
pensée, refusant de croire que ses souvenirs sont réels. O'Brien propose de
répondre à ses questions, et Winston pose des questions sur Julia. O'Brien lui dit
que Julia l’a trahi immédiatement. Winston demande si Big Brother existe de la
même manière que lui-même, O'Brien répond que Winston n'existe pas. Winston
pose des questions l’existence de la Fraternité, et O'Brien répond que Winston ne
saura jamais la réponse à cette question. Winston demande ce qui l'attend dans
la salle 101, O'Brien réponds que tout le monde sait ce qui l'attend dans la salle
101…
Chapitre III
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pour son état. O'Brien répond que Winston savait ce qui arriverait au moment où
il a commencé son journal. O'Brien reconnaît que Winston a un certain courage
pour ne pas avoir trahi Julia. Winston se sent submergé d’amour et de gratitude
envers O'Brien pour reconnaître sa force.
O'Brien dit Winston de ne pas s'inquiéter, car il sera bientôt guéri. O'Brien note
ensuite que ce n'est pas grave, puisque, à la fin, tout le monde est abattu en
tout cas.
Chapitre IV
Après un certain temps, Winston est transféré dans une chambre plus
confortable et la torture est moins dure. Il rêve sans cesse de Julia, de sa mère,
et de O'Brien dans le Pays Doré. Il prend du poids et est autorisé à écrire sur une
petite ardoise. Il arrive à la conclusion qu'il était insensé de s'opposer au Parti, et
tente de croire aux slogans du Parti. Il écrit sur son ardoise "LIBERTÉ C'EST
L'ESCLAVAGE», «deux et deux font cinq».
Chapitre V
Dans la salle 101, O'Brien sangle Winston à une chaise, afin qu'il ne bouge pas. Il
raconte à Winston que la salle 101 contient «la pire chose dans le monde." Il
rappelle à Winston son cauchemar, d'être dans un endroit sombre avec quelque
chose de terrible de l'autre côté du mur, puis l'informe que des rats sont de
l'autre côté de la paroi. O'Brien ramasse une cage pleine de rats énormes, se
tortillant. Il place la cage près de Winston. Il annonce que quand il appuiera sur
le levier, la porte glissera et les rats sauteront sur le visage de Winston pour le
manger. Avec les rats affamés à quelques centimètres de lui, Winston craque. Il
crie vouloir que O'Brien soumette Julia à cette torture à sa place. O'Brien,
satisfait par cette trahison, éloigne la cage.
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Chapitre VI
Principales conclusions:
Tout d’abord, nous pouvons remarquer que nous sommes ici en présence d’un
monde gouverné par une dictature on ne peut plus totale: Personne n’a le droit
de penser, tous les faits et gestes sont consignés et espionnés. Les principes de
l’Angsoc, philosophie du Parti, sont : la mutabilité du passé (c'est-à-dire qu’on
modifie le passé), le novlangue et la double-pensée. Le Parti ne permet pas
d’erreurs : si quelqu’un en fait une, il est « vaporisé » (comprenez : tué et effacé
de tout les registres, photos,…). Le gouvernement met tout en œuvre pour
appliquer ces principes et il y parvient.
Cette dictature est incarnée par le Parti tout-puissant. Il met en place le contrôle
de l’Histoire (changer les faits pour glorifier le Parti) le peuple est donc plongé
dans un mensonge permanent. Le Parti exerce aussi contrôle de la pensée par
l’adoption d’un nouveau langage : le novlangue : le novlangue est une réduction
du langage qui empêche les « crimes par la pensée », elle consiste à restreindre
les limites de la pensée et la double-pensée en enlevant la pensée qu’inspire un
mot comme « bon » ou « mauvais ».
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Nous voyons donc que le Parti dictatorial essaie, par divers moyen (dont
l’Angsoc), de créer une utopie, un monde parfait. Malheureusement pour eux,
leur plan échoue. Cela va impliquer le naufrage de leur système dans la contre
utopie.
Tout d’abord, l’amour contrôlé. Le Parti manipule les gens et les empêche d’avoir
des relations amoureuses, sexuelles (avec sentiments) entre eux. Le but du
mariage est de faire naître des enfants pour le service du Parti et pour faire
naître ces enfants, seule l’insémination artificielle est autorisée. La fidélité entre
homme et femme ainsi le plaisir sexuel ne doit pas exister. Pour ce faire, il utilise
la propagande ainsi que des groupements de jeunesses comme « La ligue anti-
Sexe » qui prône le célibat des deux sexes pour arriver à leur fin. Ce qui dérange
le Parti n’est pas tellement l’amour, mais l’érotisme, que ce soit dans le mariage
ou hors du mariage. Pourquoi ? Car tout cela pourrait être difficile à contrôler,
donc il préfère endiguer ce phénomène en dégoutant les gens du sexe. Mais il y a
aussi une autre raison : quand quelqu’un fait l’amour, il se sent heureux et se
moque de tout après. Le Parti ne peut admettre cela donc il l’interdit, ce qui fait
que la privation sexuelle entraine l’hystérie que le Parti peut transformer en
fièvre guerrière et en dévotion pour les dirigeants.
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disparaître un individu qu’on considère, pour des raisons plus ou moins
rationnelles, comme un ennemi du Parti. Le plus souvent, l’individu destiné à être
« vaporisé » est tué au hasard d’une rue d’une balle dans la nuque. L’originalité
du procédé est d’éliminer non seulement le corps de l’individu, mais aussi tout
souvenir ou image qui pourrait rappeler son existence passée. Ce procédé
d’élimination de la mémoire d’un individu rappelle le projet d’Hitler qui voulait «
rayer le peuple juif de la surface de la terre », mais aussi toute sa culture et sa
mémoire, ce qui a partiellement fonctionné puisque la langue des juifs de l’Est, le
Yiddish, a quasiment disparu. Dans 1984, l’ennemi intérieur s’incarne dans la
figure du « traître Emmanuel Goldstein », personnification du mal et ennemi du
peuple. Il est l'objet de séances d'hystérie collective obligatoires, les « deux
minutes de la haine ». À l’instar du juif pour l’Allemagne nazi, cette figure bouc
émissaire est destinée à cristalliser la haine.
Un monde sans liberté. Lorsque Winston se fait torturer, son corps n’est qu’un «
tas de cellule » et donc sans importance pour le Parti. Ce que veut le Parti, ce
n’est pas la privation de la liberté au sens physique, mais une privation au sens
mental. C’est ainsi, qu’après la torture physique et mentale, que le Parti parvient
à faire admettre que « 2+2=5 » et ainsi à avoir un contrôle total de l’individu. La
« rééducation » peut alors être commencée. Selon le Parti, un homme qui a
commis un crime par la pensée ne peut trouver l’éternité (la mort) sans être
rééduqué. Le but final est alors de convertir la pensée de l’homme.
Actualité de la question
Un autre aspect critique du livre est la critique de la dictature. L’auteur nous met
en garde contre cette politique qui restreint les droits des citoyens.
Le livre se pose plusieurs réflexions, sur la société parfaite, sur la ruine des
hommes par la pensée, et la prolifération de la technocratie.
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Ici l’auteur nous donne l’exemple d’une société où le totalitarisme est de mise. Le
résultat nous prouve que cela ne peut-être une bonne idée et que ce n’est en
aucune façon ce type de gouvernement qui rendra meilleure la société. Les
rapports humains sont très mauvais. Tout le monde a peur et se méfie des
autres. Personne ne sait vraiment ce que l’autre fait. Les dirigeants usent de la
répression, du contrôle de la pensée, qui donne au final une privation de la vie
privée. Ils rendent les gens fous (un exemple : rien que pour faire réparer un
toit, cela nécessite plusieurs années de longues procédures). Les gens sont
dépersonnalisés, maintenant on dit « camarade » et non plus « monsieur » ou «
madame ». Il y a un réel lavage de cerveau.
Les gens qui violent les lois (« crime-pensée ») sont torturés par le Parti pour
qu’ils se remettent dans le droit chemin. Dans cette société il n’y a plus d’égalité.
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