Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
**********
**************
**************
*************
*************
THEME
PREVALENCE DES PATHOLOGIES HEPATIQUES DES RUMINANTS ET
PERTES ECONOMIQUES ENGENDREES AUX ABATTOIRS DE PARAKOU
COMPOSITION DU JURY
PRESIDENT Prof. Souaïbou FAROUGOU
Maître de Conférences des Universités (CAMES),
Enseignant-Chercheur à L’EPAC/UAC
MEMBRES
Dr Cyrille Kadoéito BOKO
Maître de Conférences des Universités (CAMES),
Enseignant-Chercheur à L’EPAC/UAC
Dr Evelyne HOUNDJE
Chercheur en Epidémiologie et Contrôle
des Maladies Animales à LBATV/UAC
14e Promotion
Année universitaire : 2020-2021
PREVALENCE DES PATHOLOGIES HEPATIQUES ET PERTES ECONOMIQUES ENGENDREES
AUX ABATTOIRS DE PARAKOU
REPUBLIQUE DU BENIN
*******
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE(MESRS)
****************
UNIVERSITE D’ABOMEY CALAVI (UAC)
*******
ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY CALAVI (EPAC)
***********
DEPARTEMENT PRODUCTION ET SANTE ANIMALES (PSA)
***********
DIRECTEUR
DIRECTEUR ADJOINT
(Chargé des affaires académique)
CHEF DE DEPARTEMENT
DÉDICACES
Je dédie ce travail à :
Mon cher papa Awali BABONI, pour tous les sacrifices consentis afin de nous assurer
une bonne éducation. Que Dieu, le Tout puissant, vous préserve et vous accorde santé
et longévité. Trouvez ici, la concrétisation de tous vos efforts ;
Ma mère Mouminatou MAMA BIO, sachez que vous êtes une mère attentive,
déterminée, persévérante. Vos prières et votre soutien nous ont permis de surmonter les
difficultés. A travers ce mémoire, recevez la couronne de notre reconnaissance et que
Dieu vous garde jusqu’à bénéficier des fruits de vos efforts ;
Toute ma famille proche et lointaine pour le soutien apporté.
REMERCIEMENTS
Le présent travail est le fruit de la collaboration entre plusieurs institutions et personnes. Nous
voulons ici exprimer à toutes et à tous, nos reconnaissances pour les efforts fournis en vue de
l’achèvement de ce travail. Nous pensons :
au Professeur Issaka YOUSSAO ABDOU KARIM, Directeur du Laboratoire de
Biotechnologie Animale et de Technologie des Viandes, Professeur titulaire en
Zootechnie, Enseignant-Chercheur au Département de Production et Santé Animales de
l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi pour nous avoir accepté dans votre laboratoire;
Nos très respectueux remerciements ;
au Dr Evelyne HOUNDJE Chercheur en Epidémiologie et Contrôle des Maladies
Animales pour avoir supervisé notre stage et contribuer à la rédaction de ce document.
Recevez tous nos sincères remerciements ;
au Professeur Guy Alain ALITONOU, Directeur de l’Ecole polytechnique d’Abomey-
Calavi pour nous avoir acceptés dans votre institution ;
au Dr. Chakirath F. A. SALIFOU, Chef du département de Production et Santé
Animales (PSA) de l’Ecole Polytechnique d’Abomey Calavi (EPAC), pour nous avoir
guidé, soutenu et conseillé durant toute notre période de formation ;
au Docteur Serge G. AHOUNOU pour sa contribution et ses conseils ;
aux Docteurs Kévin KASSA et Ignace DOTCHE pour leurs contributions et conseils
aux Enseignants de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calai (EPAC) en général et ceux
du Département de Production et Santé Animales en particulier qui n’ont ménagé aucun
effort pour nous transmettre leurs connaissances. Recevez ici nos sincères
remerciements.
Au personnel des abattoirs de Parakou, en particulier celui du Service Inspection; qui
n’ont ménagé aucun effort pour nous apporter leur aide et leur soutien moral dans la
réalisation de cet ouvrage. Profonde gratitude.
à tout le personnel du Laboratoire de Biotechnologie Animale et de Technologie des
Viandes, nous vous exprimons toute notre gratitude pour les échanges, les conseils et
les bons moments de convivialité passés ensemble. Puisse les résultats auxquels nous
sommes parvenus être à la hauteur de vos attentes.
à tous ceux que nous avons connus dans diverses circonstances lors de la réalisation de
ce travail et dont les noms ne sont pas cités. Recevez ici nos sincères remerciements.
HOMMAGES
Je rends hommages :
A mon superviseur, Professeur Issaka YOUSSAO ABDOU KARIM, Professeur
Titulaire de Zootechnie, Enseignant-Chercheur au Département de Production et Santé
Animales de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi, Directeur du Laboratoire de
Biotechnologie Animale et de Technologie des Viandes, pour avoir accepté encadrer ce
travail. Votre amour pour le travail bien fait, votre rigueur scientifique, votre simplicité
à conseiller, votre esprit de précision, constituent pour moi une référence. Veuillez bien
recevoir mes sincères hommages avec ma plus profonde gratitude ;
A mon co-superviseur, Dr Evelyne HOUNDJE Chercheur en Epidémiologie et
Contrôle des Maladies Animales pour avoir supervisé notre stage et contribuer à la
rédaction de ce document. Recevez tous nos sincères remerciements ;
Au Président et aux membres du jury, pour l’immense honneur que vous nous faites
en acceptant d’apprécier la qualité scientifique de ce travail malgré vos multiples
occupations ;
A tous les Enseignants de l’Ecole Polytechnique d’Abomey- Calavi (EPAC) en
particulier ceux du Département de Production et Santé Animales (DPSA), pour avoir
été les artisans de notre formation. Recevez nos sincères hommages.
Tableau I: Prévalence des dominantes pathologies des bovins aux abattoirs de Parakou
(N = 414). ................................................................................................................................. 22
Tableau II: Prévalence des dominantes pathologies des petits ruminants aux abattoirs de
Parakou (N = 1084). ................................................................................................................. 23
Tableau III: Comparaison des prévalences des pathologies / lésions hépatiques entre les gros
ruminants et les petits ruminants. ............................................................................................. 24
Tableau IV: Prix des organes saisis des bovins. ..................................................................... 25
Tableau V: Prix des organes saisis des petits ruminants. ........................................................ 25
RESUME
Au cours de notre stage qui s’est déroulé du 17 mai au 17 juillet 2021 aux abattoirs de Parakou,
nous avons participé aux activités sur la gestion du parc à bétail, l’inspection ante mortem et
l’inspection post mortem. Nous avons également exécuté un protocole d’étude sur l’évaluation
de la prévalence des lésions hépatiques des ruminants abattus aux abattoirs de Parakou. Trois
espèces animales ont fait l’objet de notre étude (bovine, ovine et caprine). Sur un total de 414
têtes de bovins abattus, 249 cas de saisies d’organes ont été opérés soit une perte économique
estimée à 1.004.500 FCFA. Ces saisies ont plus porté sur les poumons (37,75%) et le foie
(33,33%) que sur les autres organes (rate, cœur, intestin et les reins). La principale cause de
saisie des foies de bovins à l’abattoir de Parakou était la présence des lésions d’abcès (6,76%)
et cette fréquence est la plus élevées par rapport à celle des autres organes (p˂0,05). Les
fréquences de saisies du foie pour causes de tuberculose (0,48%), de cirrhose (0,72%),
d’angiome (0,48%) et de congestion (0,97%) étaient similaires (p>0,05). Par contre, les
fréquences des motifs de saisies du foie pour ictère (1,93%) et l’échinococcose (1,45%) étaient
identiques. Quant aux petits ruminants, les poumons (40,9%), les intestins (33,92%) et le foie
(23,44%) sont les organes les plus saisis chez les petits ruminants. Les principales causes de
saisie des foies des petits ruminants à l’abattoir de Parakou étaient la présence des lésions
d’abcès (4,98%) et sa fréquence a été plus élevée que celles d’échinococcose (1,75%), d’ictère
(0,55%) et de l’hépatite (0,74%). Enfin, les comparaisons faites entre les deux catégories de
ruminants inspectées à l’abattoir révèlent que les fréquences de saisies du foie pour ictère ont
été plus élevées chez les bovins que chez les petits ruminants (p˂0,05). Par contre, les
fréquences de saisies du foie pour causes d’abcès, d’échinococcose et de congestion ont été
respectivement identiques chez les bovins et les petits ruminants. Les lésions du foie pour
causes de fasciolose, de tuberculose, de petite douve, de cirrhose et d’angiome ont été
uniquement observées chez les bovins pendant que seule l’hépatite a été observée chez petits
ruminants. Sur le plan économique, sur 1084 têtes (ovins et caprins), 401 cas de saisies
d’organes ont été opérés soit une perte économique de 200.500 FCFA. La mise en place dans
les élevages, des mesures de contrôle plus efficaces de diverses pathologies responsables des
saisies et un bon suivi sanitaire des animaux seraient nécessaire pour établir un diagnostic de
confirmation ou un diagnostic différentiel afin de limiter l’apparition des lésions au niveau des
organes et surtout prévenir des zoonoses.
Mots clés: foie – pathologie – bovin – petits ruminants
ABSTRACT
During our internship which took place from May 17 to July 17, 2021 at the Parakou
slaughterhouses, we participated in the activities on the management of the cattle park, the ante-
mortem inspection and the post-mortem inspection. We also carried out a study protocol on the
assessment of the prevalence of liver damage from ruminants slaughtered at slaughterhouses in
Parakou. Three animal species were the subject of our study (bovine, ovine and caprine). Out
of a total of 414 head of cattle slaughtered, 249 cases of organ seizures were carried out, an
estimated economic loss of 1,004,500 FCFA. These seizures were more on the lungs (37.75%)
and liver (33.33%) than on other organs (spleen, heart, intestine and kidneys). The main cause
of seizure of cattle livers at the Parakou slaughterhouse was the presence of abscess lesions
(6.76%) and this frequency is the highest compared to other organs (p˂0.05). The frequencies
of liver seizures due to tuberculosis (0.48%), cirrhosis (0.72%), angioma (0.48%) and
congestion (0.97%) were similar (p>0.05). On the other hand, the frequencies of liver seizure
patterns for jaundice (1.93%) and echinococcosis (1.45%) were identical. As for small
ruminants, the lungs (40.9%), intestines (33.92%) and liver (23.44%) are the most seized organs
in small ruminants. The main causes of seizure of the livers of small ruminants at the Parakou
slaughterhouse were the presence of abscess lesions (4.98%) and its frequency was higher than
those of echinococcosis (1.75%), jaundice (0.55%) and hepatitis (0.74%). Finally, comparisons
between the two categories of ruminants inspected at the slaughterhouse reveal that the
frequencies of liver seizures for jaundice were higher in cattle than in small ruminants (p˂0.05).
On the other hand, the frequencies of liver seizures due to abscesses, echinococcosis and
congestion in cattle were identical in cattle and small ruminants, respectively. Liver damage
due to fasciolosis, tuberculosis, small fluke, cirrhosis and angioma was only observed in cattle
while only hepatitis was observed in small ruminants. On the economic level, out of 1084 head
(sheep and goats), 401 cases of organ seizures were carried out, that an economic loss of
200,500 FCFA. The implementation of more effective control measure for the various
pathologies responsible for the seizures in the farms and a good sanitary follow-up of the
animals would be necessary to establish a confirmatory or differential diagnosis in order to limit
the appearence of lesions in organs and especially to prevent zoonoses.
Keywords: liver - pathology - cattle - small ruminants.
SOMMAIRE
INTRODUCTION......................................................................................................................1
CONCLUSION……………………………………………………………………………….28
SUGGESTIONS………………………………………………………………………………29
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES……………………………………………………..30
INTRODUCTION
La formation en Licence Professionnelle à l’EPAC dure trois ans. Elle est répartie en six
semestres dont cinq sont destinés aux cours théoriques et aux travaux pratiques et un réservé
aux stages en entreprise et aux travaux de fin de formation. Au cours de la formation, un stage
d’un mois est organisé pendant les vacances universitaires. Conformément aux exigences du
système LMD, ce stage est considéré comme une Unité d’Enseignement et exécuté en pleine
année académique. Dans le cadre de notre stage de troisième année devant conduire à
l’obtention de la Licence Professionnelle au Département de Production et Santé Animales de
l’EPAC, nous avons choisi les abattoirs de Parakou pour nous familiariser avec les pathologies
animales, l’inspection des viandes et le renforcement des connaissances théoriques et pratiques
acquises au cours des trois années de formation.
- Abattoir de Zongo
L’abattoir de Zongo est constitué d’un seul hangar ouvert et équipé de dispositif d’accrochage
des carcasses de gros et petits ruminants prêtes pour l’inspection.
Le petit matériel utilisé pour la réalisation des activités quotidiennes dans ces différents abattoirs
de Parakou est composé de couteaux d’inspection, des bottes, des récipients plastiques et
d’estampilles. Il est à noter qu’ils disposent d’un local pour loger le gardien de la structure.
Faiblesses
Malgré les multiples atouts dont disposent les abattoirs de Parakou, la structure ne manque pas
de faiblesses. On note :
la vétusté des équipements au niveau du hall d’abattage ;
les exigences environnementales et la sensibilité de plus en plus croissante des
populations aux problèmes de pollution ;
l’inexistence de dispositifs adéquats pour le brûlage des petits-ruminants ;
la forte inondation du parc à bétail pendant les saisons des pluies ;
le manque d’incinérateur pour la destruction des saisies ;
le manque de compresseur d’air.
LE RESPONSABLE
2. DEROULEMENT DU STAGE
l’observation de l’état des orifices : buccal, nasal, anal et vaginal pour voir s’il
n’y a pas d’éventuelles lésions telles que les aphtes, les plaies ou d’éventuels
écoulements (cas de diarrhée ou de métrite) ;
La tête et la langue
Un examen détaillé est fait par l’incision des ganglions lymphatiques à la recherche de nodules
de tuberculose. Les ganglions concernés sont les sous-maxillaires, les rétro-pharyngiens et les
parotidiens. Les muscles de la joue sont inspectés grâce à de profondes incisions : deux incisions
parallèles sont réalisées dans le masséter (masséters interne et externe). La langue aussi est
inspectée par un examen visuel suivi de la palpation puis d’une incision longitudinale. Aucune
lésions de cysticerques recherchées, ni d’aphtes n’a été retrouver lors de l’inspection de la
langue dans les trois abattoirs de l’étude.
Examen des poumons
L’inspection des poumons a pour but de rechercher les lésions de péripneumonie contagieuse
bovine et de la tuberculose. Les lésions de congestion, d’hépatisation, d’œdème et de
pneumonie peuvent être observées. Des kystes parasitaires et des abcès sont également
rencontrés.
Examen du cœur et du péricarde
Un examen visuel du cœur et du péricarde est réalisé. Le cœur est incisé vers le bas jusqu’à la
pointe dans l’axe de la longueur en découpant le septum intra-ventriculaire pour découvrir
l’intérieur des ventricules. Les anomalies recherchées sont: le cœur «tigré» de la fièvre
aphteuse, la .myocardite, la péricardite, la présence des abcès, la congestion et les cysticerques
(larves de ténias), la présence des lésions hémorragiques. Notons que durant la période de notre
stage, seules les lésions de tuberculoses ont été retrouvées sur le cœur des bovins inspectés.
Examen du foie
L’inspection du foie combine l’observation, la palpation et l’incision à la recherche des abcès,
des kystes parasitaires. Elle inclut l’inspection des ganglions hépatiques. L’incision
longitudinale permet de découvrir les canaux biliaires et vérifier les lésions de fasciolose et
autres.
Examen des intestins
Les ganglions mésentériques sont incisés pour voir leur réaction par rapport à la tuberculose
intestinale.
Examen des reins
Les reins parfois inspectés au moment de l’inspection de la carcasse sont palpés puis incisés
pour déceler la présence des abcès, des kystes parasitaires, des lésions de tuberculose. Au cours
de la période de stage, seules les lésions d’échinococcose, de néphrite et de calculs rénaux ont
été observés sur les reins.
2-2-2. Quelques images des pathologies rencontrées aux abattoirs de Parakou chez les
bovins.
3-1.OBJECTIFS DE L’ETUDE
L’objectif général de ce travail est d’évaluer la prévalence des pathologies pulmonaires des
ruminants aux abattoirs de Parakou. Il s’agira de manière spécifique de :
déterminer la prévalence des pathologies hépatiques dans les abattoirs de l’étude ;
identifier les dominantes pathologies hépatiques ;
évaluer les pertes économiques dues aux saisies.
3-2. BREVE SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
Les pays en voie de développement, en particulier ceux de l’Afrique subsaharienne, ont axé leur
programme de développement sur la promotion des activités agricoles en général et l’élevage
en particulier. L’objectif visé par ce choix stratégique est de couvrir les besoins alimentaires de
la population, notamment en protéines d’origine animale (Doutoum et al., 2020). Au Bénin, le
secteur de l’élevage occupe une place prépondérante dans la recherche de l’autosuffisance
alimentaire et joue un rôle certain dans la prévention de la pauvreté à travers la production de
la viande qui a connu un essor remarquable au cours de cette dernière décennie. En effet, le
cheptel animal est numériquement important puisque l’on dénombre 2166000 têtes de bovins,
860000 ovins, 1716000 caprins, 414000 porcins, 18198000 poules et 77000 rongeurs en 2013
(Countrystat., 2014). La viande produite est en général soumise à une inspection dont le but
fondamental est de protéger la santé publique, afin de garantir aux consommateurs une viande
saine et exempte de toute zoonose. Cette inspection est en principe réalisée à tous les stades de
transformation de la viande, mais de façon plus régulière, plus constantes et plus efficaces au
niveau de l’abattoir. La principale sanction de l’inspection des viandes est la saisie de la
consommation humaine des viandes rendues impropres à cet usage (Kiki et al., 2020). Ces
saisies entrainent la diminution des quantités de viandes disponibles dans les abattoirs et
engendrent chez l’éleveur des pertes économiques dues aux pertes de poids par
l’amaigrissement. Les pertes de production importantes ont un effet direct d’appauvrissement
des familles des éleveurs, entrainant une dégradation de leurs possibilités d’accès aux soins et
à l’éduction, et parfois une perte de statut social (OIE, 2019). En terme de fréquences, les
affections hépatiques représentent les pathologies qui occasionnent le plus de saisies dans les
abattoirs (Abdou et al., 2021). Au Bénin, des études ont révélé l’existence de plusieurs
affections hépatiques telles que la tuberculose, la dicrocoeliose, la cirrhose, l’hémangiome, la
fasciolose, l’abcès, hépatite (Agossou, 2014 ; Kiki et al., 2020). Ces pathologies entrainent
plusieurs lésions avec des signes plus ou moins caractéristiques sous diverses formes, ce qui
rend le diagnostic plus difficile et pousse les vétérinaires à établir un diagnostic différentiel.
Dicrocoeliose
La dicocoeliose est une maladie parasitaire provoquée par la petite douve ou Dicrocoelium
lanceolatum, parasite du foie et de la vésicule biliaire. Très fréquent et très pathogène chez les
ruminants, il provoque des formes aigues de la maladie chez les ovins et les caprins et des
formes chroniques le plus souvent asymptomatiques chez les bovins.
Hémangiome
L’hémangiome est une tumeur bénigne qui se développe aux dépens des vaisseaux sanguins et
forme une petite masse composée de vaisseaux anormaux et se présentant typiquement comme
une lésion ronde isolée, bien délimitée, de diamètre inférieur à 3 centimètres.
- Méthodes
La méthode utilisée a pris en compte le suivi et la conduite de l’inspection des animaux (ovins,
caprins et bovins) aux abattoirs de Parakou. Le suivi est basé sur l’observation et la pratique de
l’inspection ante-mortem et post-mortem telle que effectué aux abattoirs de Parakou. Ainsi,
l’inspection a porté en amont sur les animaux sélectionnés pour l’abattage puis sur les carcasses
et les éléments du 5ème quartier notamment les poumons, le foie, le cœur, la rate, les reins et les
intestins. Au premier plan, l’inspection ante-mortem a été réalisée pour détecter les maladies
non décelables à l’inspection post-mortem. A la fin de cette inspection, des décisions sont prises
pour confirmer ou différer l’abattage des animaux. Ainsi les animaux non admis à l’abattage
sont suivis et abattus après une période de quarantaine dans des conditions sanitaires autrement
que ceux aptes à l’abattage après l’inspection ante-mortem.
Les techniques d’inspection post-mortem utilisées ont été : l’examen visuel de la carcasse pour
apprécier la conformation générale et la couleur puis l’examen visuel des organes pour
apprécier l’aspect physique, la couleur, la forme et les modifications anatomo- pathologiques.
La palpation et l’incision des organes sont effectuées pour apprécier la consistance et détecter
la présence des corps étrangers dans les organes inspectés. Des incisions sont réalisées sur les
carcasses au niveau des ganglions et des différents muscles (brachial, crural, psoas) à la
recherche des cysticerques, des abcès, des nodules tuberculeux etc...
Pour évaluer les pertes économiques réalisées aux abattoirs de Parakou au cours de notre stage,
une estimation sur la base du prix du kilogramme en vigueur des bouchers a été réalisée en
fonction de la quantité d’organes saisis.
- Analyse statistique
Les données d’inspection collectées aux abattoirs de Parakou ont été enregistrées dans une base
conçue sur Excel. La procédure Proc freq du SAS (2013) a été utilisée pour calculer la
prévalence de chaque pathologie en rapportant le nombre d’animaux infectés au nombre
d’animaux abattus. La même procédure a été utilisée pour calculée la fréquence des organes
saisis par pathologie. Le test bilatéral de Z a été utilisé pour comparer les prévalences des
pathologies pour la même espèce et entre les espèces (bovin vs ovin et caprin). L’intervalle de
confiance de la prévalence (ICP) à 95% a été calculé en appliquant la formule ci-dessous.
ICP 1,96
P(1 P)
N
P est la prévalence relative et N la taille de l’échantillon.
3-4-1. RESULTATS
3-4-1-1. Fréquences relatives des saisies par organe chez les bovins abattus aux abattoirs
de Parakou
La figure 7 présente les fréquences relatives des saisies par organe chez les bovins abattus aux
abattoirs de Parakou. Sur un total de 414 animaux abattus, les saisies ont plus portés sur le foie
que sur les autres organes et représentent 50% des saisies totales effectuées aux abattoirs de
Parakou. Les organes les moins fréquemment saisis sont les intestins (4,35%), le cœur (1,93%)
et la rate (0,72%) avec des fréquences de saisies similaires.
45
40
35
Fréquences relatives (%)
30
25
20
15
10
0
Foie Autres organes
Figure 7: Fréquence relative des saisies par organe chez les bovins abattus aux abattoirs de
Parakou
3-4-1-2. Fréquences relatives des saisies d’organe des bovins par rapport à l’ensemble des
saisies d’organe aux abattoirs de Parakou
Sur la figure 8 est présentée la fréquence relative des saisies d’organe des bovins par rapport à
l’ensemble des saisies d’organe aux abattoirs de Parakou. Sur un total de 414 animaux abattus,
les saisies ont plus portés sur le foie que sur les autres organes et représentent la moitié des
saisies totales effectuées aux abattoirs de Parakou. Les organes les moins fréquemment saisis
sont les intestins (7,23%), le cœur (3,21%) et la rate (1,2%) avec des fréquences de saisies
similaires.
70
60
Fréquences relatives (%)
50
40
30
20
10
0
Foie Autres organes
Figure 8: Fréquence relative des saisies d’organe des bovins par rapport à l’ensemble des
saisies d’organe aux abattoirs de Parakou
3-4-1-3. Fréquence relative des saisies par organe chez les petits ruminants abattus aux
abattoirs de Parakou
La figure 9 présente la fréquence relative des saisies par organe chez les petits ruminants abattus
aux abattoirs de Parakou. Sur un total de 1084 animaux abattus durant notre période d’étude,
les saisies portées sur le foie représentent le tiers des saisies totales opérées aux abattoirs.
L’organe le moins saisi est la rate (0,65%). La fréquence de saisie du foie était significativement
plus élevée que celle de la rate (p˂0,05).
30
25
Fréquences relatives (%)
20
15
10
0
Foie Autres organes
Figure 9: Fréquence relative des saisies par organe chez les petits ruminants abattus aux
abattoirs de Parakou
3-4-1-4. Fréquence relative des saisies d’organe par rapport à ensemble des saisies
d’organe des petits ruminants aux abattoirs de Parakou
Sur la figure 10 est présentée la fréquence relative des saisies d’organe par rapport à l’ensemble
des saisies d’organe des petits ruminants aux abattoirs de Parakou. Sur un total de 1084 animaux
abattus durant notre période d’étude, les saisies portées sur le foie représentent le tiers des
saisies totales opérées aux abattoirs. L’organe le moins fréquemment saisis était la rate
(p˂0,05).
90
80
70
Fréquences relatives (%)
60
50
40
30
20
10
0
Foie Autres organes
Figure 10: Fréquence relative des saisies d’organe par rapport à l’ensemble des saisies d’organe
des petits ruminants aux abattoirs de Parakou
3-4-1-5. Prévalence des dominantes pathologies des bovins aux abattoirs de Parakou
Le tableau I présente la prévalence des pathologies dominantes des bovins aux abattoirs de
Parakou. La principale cause de saisie des foies de bovins à l’abattoir de Parakou était la
présence des lésions d’abcès (6,76%) et cette fréquence est la plus élevées par rapport à celle
des autres organes (p˂0,05). Aucune différence significative n’a été observée entre les
fréquences des saisies du foie pour cause de la fasciolose (2,9%) et celle des saisies pour cause
de la dicrocoeliose (4,35%). Les fréquences de saisies du foie pour causes de tuberculose
(0,48%), de cirrhose (0,72%), d’angiome (0,48%) et de de congestion (0,97%) étaient similaires
(p>0,05). Enfin, les fréquences des motifs de saisies du foie pour ictère (1,93%) et
l’échinococcose (1,45%) étaient identiques.
Tableau I: Prévalence des dominantes pathologies des bovins aux abattoirs de Parakou
(N = 414).
3-4-1-6. Prévalence des dominantes pathologies des petits ruminants aux abattoirs de
Parakou
Le tableau II présente la prévalence des pathologies dominantes des petits ruminants aux
abattoirs de Parakou. Les principales causes de saisie des foies de petits ruminants à l’abattoir
de Parakou étaient la présence des lésions d’abcès (4,98%) et cette fréquence est la plus élevées
par rapport à celle des autres organes (p˂0,05). Les fréquences de saisies du foie pour causes
d’échinococcose (1,75%), de congestion (0,65%), d’ictère (0,55%) et de l’hépatite (0,74%)
étaient similaires (p>0,05).
Tableau II: Prévalence des dominantes pathologies des petits ruminants aux abattoirs de
Parakou (N = 1084).
Hépatisation
Autres Oesophagostomose
(poumons,
rate,
intestins, Echinococcose 307 28,32 -
reins)
congestion
3-4-1-7. Comparaison des prévalences des pathologies / lésions entre les gros ruminants et
les petits ruminants
Le tableau III présente une comparaison des prévalences des pathologies /lésions hépatiques
entre les gros ruminants et les petits ruminants. Il ressort de cette comparaison que, les
fréquences de saisies du foie pour ictère ont été plus élevées chez les bovins que chez les petits
ruminants (p˂0,05). Par contre, les fréquences de saisies du foie pour causes d’abcès,
d’échinococcose et de congestion des bovins ont été respectivement identiques chez les bovins
et les petits ruminants. Les lésions du foie pour causes de fasciolose, de tuberculose, de petite
douve, de cirrhose et d’angiome ont été uniquement observées chez les bovins pendant que
seule l’hépatite a été observée chez les petits ruminants.
Tableau III: Comparaison des prévalences des pathologies / lésions hépatiques entre les gros
ruminants et les petits ruminants.
Prix total
Nombre de cas
Organes saisis (Fcfa)
de saisies
Foie 83 427 500
Autres 166 577 000
Total 249 1 004 500
Proportion en %
50 74,09
(foie/autres)
Le tableau V présente les pertes économiques réalisées aux abattoirs de Parakou au cours de
notre stage chez les petits ruminants (ovins et caprins). Sur 1084 carcasse de petits ruminants
inspectées, les saisies ont engendrées une perte économique estimée à 200 500 FCFA. La
proportion des pertes économiques dues aux saisies du foie par rapport aux autres organes
représente 30,92%
Tableau V: Prix des organes saisis des petits ruminants.
Proportion en %
30,62 30,92
(foie/autres)
3-4-2. DISCUSSION
Les données collectées nous ont permis de faire une analyse sur les diverses décisions de
l’inspection. Les résultats des lésions obtenus au cours des examens post-mortem montrent une
fréquence de saisie relativement élevée du poumon et du foie aussi bien chez les bovins que
chez les petits ruminants (ovins et caprins). Ce résultat rejoint les constats faits par Kiki et al.,
(2021) aux abattoirs de Parakou au nord-Bénin et Simaga (2017) aux abattoirs de Bamako.
Parmi les lésions macroscopiques observées chez les bovins, la fasciolose (2,9%) et la
dicrocoeliose (4,35%) sont les motifs de saisie d’un nombre important de foies de bovins. Cette
prévalence de la fasciolose et de la dicrocoeliose sont respectivement supérieures à celles de
1,11% et 0,53% trouvées par Agossou en 2014 aux abattoirs de Cotonou. Cette différence
s’explique d’une part par la période de stage qui coïncide avec la saison de pluies et d’autre
part, par l’irrégularité du déparasitage des animaux. Les fréquences identiques de saisies du foie
BABONI MAMADOU Nahim UAC/EPAC/PSA/2021 25
PREVALENCE DES PATHOLOGIES HEPATIQUES ET PERTES ECONOMIQUES ENGENDREES
AUX ABATTOIRS DE PARAKOU
pour cause d’abcès représentent 6,76% des lésions observées chez les bovins et 4,98% chez les
petits ruminants. Ces taux sont supérieurs à ceux de Doutoum et al., (2020) qui ont trouvé une
prévalence de 1,32% chez les bovins à l’abattoir frigorifique de Farcha (Tchad) et une
prévalence de 1% trouvé par Dossou-Yovo (2015) chez les ovins et caprins dans l’aire
d’abattage de Nikki-Centre. En matière de saisie partielle due à la tuberculose, nos résultats
donnent une prévalence de 0,48% chez les bovins. Ce chiffre peut être considéré comme
important au niveau des pertes économiques sévères et le motif peut constituer un problème de
santé publique. Cette prévalence de la tuberculose est largement inférieure à celles de 37,68%
trouvées par Diarrassouba (2011) aux abattoirs d’Abidjan. La présence des lésions de
tuberculose pourrait être liée dans la plupart des cas au non-respect des mesures prophylactiques
suite à une contamination par cohabitation ou un partage de pâturage avec des bovins infectés
(Pesciaroli et al., 2014). La congestion est également enregistrée au niveau du foie avec des
prévalences similaires de 0,97% chez les bovins et 0,65% chez les petits ruminants. Ce motif
n’est pas souvent pathologique car la pratique de la saignée mal faite et un égouttage incomplet
peuvent la provoquer. En effet, certains bouchers après avoir arrachés les vaisseaux, soufflent
au niveau de la plaie de la saignée et cette méthode d’habillage à des conséquences sur le foie
qui devient tuméfié. Abdou et al., (2021) ont eu des résultats de congestion du foie des bovins
inférieurs aux nôtres avec une prévalence de 4,04%. Par ailleurs, Dossou-Yovo en 2015 a
rapporté chez les petits ruminants dans l’aire d’abattage de Nikki-centre des cas de foie
congestionné dans une proportion de 0,2% inférieure à celle observée dans la période d’étude.
La présence des lésions caractéristiques de l’échinococcose avait déjà été rapportée en 2017 en
Algérie par Gouasmia et par Bougasmi dans des proportions respectivement de 37% chez les
bovins et 2,03% chez les petits ruminants. Ces fréquences d’apparition de l’échinococcose sont
supérieures à celles obtenus dans nos abattoirs à Parakou et la présence de cette pathologie
pourrait s’expliquer par la cohabitation du bétail (hôte intermédiaire) avec les chiens qui
constituent des hôtes définitifs du parasite. Quant aux fréquences des lésions caractéristiques
de l’ictère, elles ont été plus élevées chez les bovins (1,93%) que chez les petits ruminants
(0,55%) dans les abattoirs de Parakou. Ces proportions d’apparition de l’ictère sont inférieures
à celles de 0,018% chez les bovins et 0,3% chez les petits ruminants trouvés respectivement par
Tokpa en 2015 aux abattoirs d’Abidjan et par Dossou-Yovo en 2015 dans l’aire d’abattage de
Nikki-centre. Les lésions du foie pour causes de cirrhose et d’angiome ont été uniquement
observées chez les bovins avec des prévalences respectives de 0,72% et de 0,48% pendant que
seule l’hépatite avec une fréquence d’apparition de 0,74% a été observée chez les petits
ruminants.
En sommes, la valeur cumulée des pertes dues aux différentes saisies d’organes opérées lors de
l’inspection sanitaire des viandes de ruminants abattus dans les abattoirs de Parakou durant la
période de notre étude, est estimée à 1 205 000 FCFA dont 1 004 500 FCFA au niveau des
bovins et 200 500 FCFA chez les petits ruminants (ovins et caprins). Pour la population, cela
constitue une perte énorme en protéine animale et provoque une inflation du prix de la viande
sur le marché et pour les bouchers une perte importante en chiffre d’affaire.
Les abattoirs de Parakou disposent de plusieurs atouts tels que les infrastructures, les
équipements et le personnel. Cependant, quelques difficultés ont été rencontrées. Il s’agit
du refus de certains bouchers à laisser les stagiaires inspecter les carcasses de même
que leur refus face aux prélèvements à effectuer sur les portions de carcasses;
de l’opposition de certains bouchers à la saisie des organes ;
du manque de laboratoire interne pour le diagnostic de confirmation des maladies
soupçonnées ;
des menaces (propos verbales d’agressivité) de la part de certains bouchers ;
l’insuffisance d’éclairage du hall d’abattage ;
de l’absence de prise en charge des agents en cas de blessures pendant les
inspections ou les prélèvements.
CONCLUSION
Le présent stage réalisé aux abattoirs de Parakou nous a permis de développer des compétences
dans l’inspection des viandes pour la recherche des pathologies du bétail. Ainsi, nous avons
participé à l’inspection de salubrité des viandes de bovins et de petits ruminants. L’inspection
sanitaire des viandes protège la santé publique par la saisie ou le retrait à la consommation
humaine des viandes insalubres à cet usage du fait de certaines lésions. Au total, 1498 carcasses
ont été inspectées et trois espèces animales sont concernées (bovins, ovins, caprins). Sur le plan
sanitaire, plusieurs cas de motifs de saisies ont été rencontrés dont les affections hépatiques.
Entres autres, nous avons la tuberculose, les abcès, les congestions, la fasciolose ainsi que la
dicrocoeliose. En effet, les lésions observées reflètent des affections hépatiques d’étiologie et
d’intensité variable. Les types lésionnels dominants ont été l’abcès, la congestion la tuberculose
et la dicrocoeliose chez les bovins. Par contre chez les petits ruminants les lésions d’abcès, de
congestion, d’ictère et d’hépatite étaient les principaux motifs de saisies. Sur le plan
économique, nos travaux ont fait état de la perte par estimation de 1 205 000 FCFA. Tous ces
motifs de saisies d’organes indiqués ci-haut sont susceptibles de provoquer chez les
consommateurs de diverses pathologies. Même si elles sont très rares, certaines affections
hépatiques des bovins sont des zoonoses (échinococcose larvaire, tuberculose) qu’il faut
prendre en considération, car elles constituent un risque pour la santé publique.
SUGGESTIONS
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
1. Abdou H., Adamou K.I., Mahamadou D. (2021). Les motifs de saisie des viandes,
prévalence et incidence socio-économique : cas de l’abattoir de Tillabéri. ISSN 2028-
9324 Vol. 33 No, ijias.issr-journals.org, 76p.
2. Agossou B.M. (2014) Etude lésionnelle de la fasciolose bovine aux abattoirs de
Cotonou. Diplôme de licence, 44p.
3. Bougasmi S. (2017). Motifs de saisie de la viande rouge et leurs abats les plus fréquents
dans l’abattoir de Médéa. Thèse de doctorat, 67p.
4. Conutrystat/Bénin, 2014. Base de données statistiques consultée à l’adresse
http://www.countrystat.org/ben consulté le 02/10/21.
5. Diarrassouba K. (2011). Etude de diagnostiques des conditions de préparation et
d’inspection des viandes de boucherie aux abattoirs du district d’Abidjan. Thèse de
doctorat.
6. Dossou-Yovo A. (2015). Evaluation du procédé d’abattage des ovins et caprins et motifs
de saisies de leurs viandes dans l’aire d’abattage de Nikki-Centre. Diplôme de licence,
62p.
7. Doutoum A.A., Hamid A.A., Doungous D.M., Sakhaïroun A., Tidjani A.,
Markhous A.N., Moukhtar R., Seydi M. et Abdourahamane B. (2020). Motifs de
saisies de viandes rencontrées à l’abattoir frigorifique de Farcha (N’Djamena/Tchad).
Rev.Sci. du Tchad, série B-janvier 2020 : 17-35.
8. Faostat (2020). Élevage primaire www.fao.org/faostat/fr/#data/QL consulté le
11/10/21.
9. Gouasmia S. (2017). Prévalence de l’échinococcose kystique et fertilité des kystes
hydatiques chez les animaux de boucheries dans la région de Souk Ahras, Algérie, 13p.
10. INSAE (Institut Nationale de la Statistique et de l’Analyse Economique), 2018.
Série des comptes nationaux du Bénin de 2015 à 2018.
11. Kiki P.S. (2021). Motifs de saisies partielles ou totales de la viande de petits ruminants
à l’abattoir de Parakou au nord-Bénin. Revue scientifique.Agrimaroc.org, Bénin, 13p.
12. OIE (2019). Code sanitaire pour les animaux terrestres, 28e édition, OIE, Paris, France.
800 p.
13. Pesciaroli M., Alvarez J., Boniotti M., Cagiola M., Di Marco V., Marianelli C.,
Pacciarini M., Pasquali P. (2014). Tuberculosis in domestic animal species. Res.
Vet.97.
14. Simaga M. (2017). Etude des motifs de saisies des carcasses et abats de bovins aux
abattoirs frigorifiques de Bamako et de Sabalibougou du district de Bamako (Mali) :
fréquence des lésions et pertes économiques de 2012 à 2015. Thèse de doctorat, 101p.
15. Tokpa C.S. (2015). Etude des motifs de saisie des abats rouges de bovins aux abattoirs
de Port Bouet dans le district d’Abidjan : prévalence des lésions et incidence
économique de 2011 à 2013. Thèse de doctorat, 102p.
DÉDICACES ............................................................................................................................. iv
REMERCIEMENTS .................................................................................................................. v
HOMMAGES ............................................................................................................................ vi
RESUME .................................................................................................................................... x
ABSTRACT .............................................................................................................................. xi
SOMMAIRE............................................................................................................................. xii
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1
2-2-2. Quelques images des pathologies rencontrées aux abattoirs de Parakou chez les
bovins. .............................................................................................................................. 13
3-4-1. RESULTATS................................................................................................................. 18
3-4-1-1. Fréquences relatives des saisies par organe chez les bovins abattus aux abattoirs
de Parakou ........................................................................................................................ 18
3-4-1-2. Fréquences relatives des saisies d’organe des bovins par rapport à l’ensemble des
saisies d’organe aux abattoirs de Parakou ........................................................................ 18
3-4-1-3. Fréquence relative des saisies par organe chez les petits ruminants abattus aux
abattoirs de Parakou ......................................................................................................... 19
3-4-1-4. Fréquence relative des saisies d’organe par rapport à ensemble des saisies
d’organe des petits ruminants aux abattoirs de Parakou .................................................. 20
3-4-1-5. Prévalence des dominantes pathologies des bovins aux abattoirs de Parakou ... 21
3-4-1-6. Prévalence des dominantes pathologies des petits ruminants aux abattoirs de
Parakou ............................................................................................................................. 23
3-4-1-7. Comparaison des prévalences des pathologies / lésions hépatiques entre les gros
ruminants et les petits ruminants ...................................................................................... 24
CONCLUSION ........................................................................................................................ 28
SUGGESTIONS ....................................................................................................................... 29