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Nom : ALBACHAR

Prénoms : MAHAMAT ALBACHAR

Matricule :21L65974

Il s’agit d’un extrait de l’ouvrage « Le mouvement nationaliste au Cameroun » de Richard Joseph,


publié en 1986 chez Karthala. Ce texte traite de l’organisation des forces coloniales et anticoloniales
au Cameroun, en mettant l’accent sur l’émergence des syndicats à la fin de la Seconde Guerre
mondiale. Il s'agit d'un document historique exposant l’évolution sociale et politique du Cameroun,
rédigé en français. L’auteur s’adresse principalement aux lecteurs intéressés par l’histoire coloniale et
les mouvements nationalistes en Afrique.L’auteur détaille la montée des syndicats au Cameroun,
soulignant les facteurs qui ont contribué à leur expansion rapide. Il met en lumière les tensions entre
les forces coloniales et anticoloniales, offrant ainsi un aperçu des dynamiques sociales et politiques
de l’époque.cet extrait offre un aperçu des luttes sociales et politiques au Cameroun à la fin de la
Seconde Guerre mondiale, mettant en évidence les premiers pas vers l’organisation et la mobilisation
des Camerounais pour la défense de leurs intérêts dans un contexte colonial.

Ce document semble être homogène dans le sens où il se concentre principalement sur un sujet
spécifique : l’évolution des forces coloniales et anticoloniales au Cameroun à la fin de la Seconde
Guerre mondiale, en mettant l’accent sur l’émergence des syndicats. Bien qu’il puisse aborder
différents aspects de cette évolution, tels que les acteurs clés, les facteurs politiques et économiques,
et les réactions des diverses parties impliquées, l’ensemble du texte semble rester centré sur ce
thème principal.Ce texte de Richard Joseph aborde la formation des syndicats au Cameroun à la fin
de la Seconde Guerre mondiale. Il souligne l’impact du malaise économique sur la montée des
syndicats, autorisés en 1944 par le gouvernement de la France Libre. L’enthousiasme des
Camerounais, notamment de la classe moyenne en formation, s’exprime à travers ces syndicats.

L’influence des communistes français et de la C.G.T est soulignée, avec Gaston Donnat en tant que
premier secrétaire général. Les adhérents aux syndicats incluent des figures notables telles que
Ruben Um Nyobé et Jacques N’GOM, ainsi que des progressistes moins extrêmes comme Assalé et
Moumé Etia, et des conservateurs comme André Fouda et Philémon Sakouma.L’auteur expose la
réaction des colons et de l’administration face à cette évolution, soulignant la menace perçue.
Contrairement à la Côte d’Ivoire, les syndicats camerounais rencontrent une opposition non
seulement de l’administration, mais aussi des colons, de la chambre de commerce, de l’ASCOCAM, et
du clergé catholique.Ainsi, le texte met en lumière les dynamiques sociales, politiques et
économiques qui ont façonné l’émergence des syndicats au Cameroun post-Seconde Guerre
mondiale, mettant en avant les diverses positions et oppositions au sein de la société camerounaise
de l’époque. L’adhésion aux syndicats se concentre principalement parmi les membres dirigeants de
la classe moyenne camerounaise en formation, notamment les fonctionnaires et employés.
Cependant, cette adhésion ne se limite pas aux futurs “révolutionnaires” tels que Ruben Um Nyobé
et Jacques N’GOM, mais englobe également des progressistes moins extrêmes comme Assalé et
Moumé Etia, ainsi que des conservateurs comme André Fouda et Philémon Sakouma. Cette diversité
d’adhésions reflète les nuances idéologiques au sein de la société camerounaise de l’époque.
L’auteur souligne ensuite la réaction des colons et de l’administration face à cette évolution.
Contrairement à la Côte d’Ivoire, les syndicats du Cameroun font face à une double opposition, non
seulement de l’administration, mais également des colons représentés par la chambre de commerce,
l’ASCOCAM, et le clergé catholique. Cela expose les obstacles multiples rencontrés par les militants de
l’USCC.

Le texte de Richard Joseph explore la formation des syndicats au Cameroun à la fin de la Seconde
Guerre mondiale, dans un contexte de malaise économique. En août 1944, le gouvernement de la
France Libre, sous René Pleven, étend le droit de former des syndicats aux sujets français des
colonies, marquant un tournant crucial. En septembre 1944, les Camerounais obtiennent pour la
première fois la possibilité de s’organiser librement, rompant avec l’expérience antérieure de la
JEUCAFRA, tolérée et étroitement contrôlée par l’administration.

Le malaise post-guerre nourrit l’enthousiasme des divers secteurs de la main-d’œuvre, qui perçoivent
les syndicats comme un moyen de défendre leurs intérêts. Le rôle des communistes français et des
militants de la C.G.T, avec Gaston Donnat en première ligne, émerge comme un second facteur crucial
pour l’expansion rapide des syndicats au Cameroun à la fin de la guerre. L’adhésion aux syndicats se
concentre principalement parmi les membres dirigeants de la classe moyenne camerounaise en
formation, notamment les fonctionnaires et employés. Cette adhésion varie, englobant des figures
révolutionnaires comme Ruben Um Nyobé et Jacques N’GOM, des progressistes moins extrêmes
comme Assalé et Moumé Etia, et des conservateurs comme André Fouda et Philémon Sakouma.
Cette diversité reflète les multiples visions au sein de la société camerounaise de l’époque.

La réaction des colons et de l’administration face à cette évolution souligne les tensions croissantes.
Contrairement à la Côte d’Ivoire, les syndicats du Cameroun font face à une opposition non
seulement de l’administration mais aussi des colons, représentés par la chambre de commerce,
l’ASCOCAM, et le clergé catholique. Cette double opposition présente des défis complexes pour les
militants de l’USCC.
Conclusion :

En conclusion, le texte de Richard Joseph expose la genèse des syndicats au Cameroun à la fin de la
Seconde Guerre mondiale, marquée par un malaise économique et la libéralisation du droit syndical.
L’implication des communistes français, la diversité des adhésions au sein de la classe moyenne, et la
résistance des colons et de l’administration dessinent un tableau complexe des forces en présence. Ce
contexte préfigure les dynamiques sociales et politiques qui mèneront à la formation de l’Union des
Syndicats Confédérés du Cameroun.

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