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Ficulté de Mathématiques
Département dje!Recherche:Opérationnelle
Thème
À mes très chers parents, qui sont la source de mon éducation, mon savoir et
mes principes,
À mes amis.
Boumesbah Asma
Dédicaces
j4 mes très cfiers jyarents, qui sont (à source de mon éducation^ mon savoir et
mes jninci_pes.
j4 mes frères ainsi que Ceur femmes, J^assim, JAmine, J-fassan, ibufiky LiCa,
Marie, Tréciûz.
3<:AM0WDI Saïdà
Table des Matières
Introduction Générale 4
i
2.3 Risque 21
2.3.1 Définition 21
2.3.2 Analyse du risque 21
2.3.3 L'effet du risque sur l'entreprise 21
2.3.4 Autres classifications des risques 22
2.4 Caractéristiques d'un projet d'investissement 24
2.4.1 Le capital investi 24
2.4.2 La durée de vie 24
2.4.3 La notion de flux de trésorerie (cash-flows) 24
2.4.4 Annuité 25
2.4.5 Valeur résiduelle 25
2.4.6 Amortissement 25
2.5 Critères d'évaluation des projets d'investissement 26
2.5.1 Le délai de récupération 26
2.5.2 Le délai de récupération actualisé 27
2.5.3 La valeur actuelle nette 27
2.5.4 L'indice de profitabilité 28
2.5.5 Le taux interne de rentabilité (TRI) 28
2.6 Les limites d'application des critères de sélection des projets 29
2.6.1 Le choix des critères d'évaluation des projets 29
2.7 La mesure du risque pour im investissement 30
2.7.1 Approche probabiliste 30
2
4.4.3 Exécution du programme sous Matlab 58
Conclusion Générale 80
Annexe 82
j
Introduction Générale
Le choix des projets d'investissements de grandes envergures entraine pour toute entreprise
une décision de grande importance. En effet, de par sa durée, son montant et son caractère
irréversible, il est considéré comme capital et stratégique.
L'importance de ces décisions financières amène les entreprises à adopter une gestion sci
entifique de portefeuilles de projets. Celle-ci, leur apporte un caractère optimal en util
isant différentes méthodes de recherche opérationnelle pour résoudre l'un des plus importants
problèmes stratégiques de ces entreprises, qui est le choix du meilleur ensemble de projets
d'investissements. En effet; la recherche opérationnelle qui permet l'aide à la décision, consiste
en l'application des méthodes scientifiques pour résoudre les problèmes complexes rencontrés
dans la direction et la gestion de grands systèmes d'hommes, de machines, de matériaux et
d'argent dans l'industrie, le commerce, l'administration et la défense. C'est pour cela que
beaucoup d'entreprises s'intéressent à cette discipline, dont le but est d'aider les directions à
déteiminer leur politique de manière scientifique.
L'objet de ce travail est une étude quantitative à postériori du risque financier relatif au
projet de construction de stations-services sur l'autoroute Est-Ouest (SSAE-0). En effet; la
Société Nationale de Transport de Carburants NAFTAL étant prioritaire dans les attribut
ions des espaces pour l'installation de stations-services (des stations à essence et des stations
multiservices) sur l'autoroute Est-Ouest, s'est vue confiée le premier projet de réalisation de
construction de quatorze (14) stations-services au niveau des tronçons déjà livrés à la circula
tion. Ceci correspond à ime situation où le choix du portefeuille est déjà fait ou imposé, alors
qu'aucune étude du risque financier n'est réalisée.
Ce présent document porte sur l'analyse des risques du projet SSAE-0. H comporte cinq
chapitres dont le premier a pour objet de présenter l'entreprise, d'introduire le projet SSAE3-
O et enfin de poser la problématique. Les différentes notions théoriques allant de l'approche
d'évolution de projets à l'analyse de risque, en passant par le processus de gestion de portefeuille
sont présentées dans le deuxième chapitre. Le troisième chapitre est consacré à l'étude de
simulation de paramètres importants dans l'évaluation du risque financier, entre autres les
valeurs des cash-fiows et les valeurs actuelles nettes. Dans le chapitre quatre les différents
critères d'évaluation du projet sont calculés sur ime durée de 30 ans, pour chaque station-
service du projet SSAE-0, entre autres; l'amortissement, l'intérêt, l'impôt, le cash flow. Sur
la base de ces résultats, une étude de simulation est faite pour la génération de la valeur de la
VAN de chaque station-service. Pour chacune de ces valeurs le test de normalité est appliqué
pour une validation. Les bornes de l'intervalle de confiance sont alors déterminées permettant
au décideur de mesurer le risque financier associé à chaque station-service et par la même
occasion, le risque financier de tout le projet. Tous les calculs ont été exécutés sous Matlab
version (a2009).
Le dernier chapitre propose un outil d'aide à la décision pour choisir les futures stations*^
services à construire. En fonction de l'investissement initial que l'entreprise Naftal envisage de
mobiliser, des scénarios, solutions possibles, optimisant le bénéfice attendu de la construction
4
des stations-services à réaliser, peuvent être générés sur la base d'un modèle mathématique
déterministe, en utilisant une version démonstration du logiciel Lingo 08.
Enfin, le document se termine par une conclusion générale.qui résume les différentes étapes
élaborées dans ce travail.
5
FRES£NTATION PU MILIEU
P'ETUPE ET
PROBLEMATIQUE
J
Chapitre 1
PRESENTATION DU PROJET ET
PROBLEMATIQUE
1.1.1 Introduction
Pour bien cerner notre sujet d'étude, nous commencerons par présenter une image synthétique
relative à son champ d'application. C'est ainsi qu'on va exposer tout du premier chapitre,
l'essentiel des éléments pouvant donner une présentation de la société national de la distribu
tion et de la commercialisation des produits pétroliers NAFTAL. Ces éléments porteront sur
l'historique de la société, son organisation interne, ses missions et son potentiel matériel et
humains.
6
a pris l'initiative de la restructurer, ce qui a donné naissance à plusieurs entreprises, chacune
avec sa mission telle que NAFTAL, RSTEMPC, ENAC...
NAFTAL a été créée par le décret né 80 du 06 avril 1980, et mise en service le 1er janvier
1982 ; en 1987 NAFTAL a fait l'objet d'ime restructuration qui Ta divisée en deux :
• NAFTEC : Entreprise chargée de raffinage, avec pour missions d'organiser, gérer, pro
mouvoir et développer l'industrie du raffinage.
La direction Générale
La direction générale est chargée de la politique et des orientations générales, de la coordination
et de la cohérence d'ensemble, du pilotage, du management et de la veille stratégique. Elle esi
assurée par un président directeur général assisté par :
• Le comité directeur : présidé par le PDG et composé des directeurs de divisions, di
recteurs exécutifs, directeurs centraux, directeur de l'administration générale et un représentant
du partenaire social.
• Le comité exécutif : présidé par le PDG se charge de définir et d'arrêter les grands
axes stratégiques de développement de la société.
• Conseillés et assistants : sont chargés d'assister le PDG dans l'exercice de ses fonctions
et dans la prise de décisions stratégiques.
7
Les Structures Fonctionnelles
Les directions exécutives
8
Schéma actuel d'orsanisation de la société NAFTAL
CfOUpe SOIIfITRfICH
\ ftiiiMirii^ iiiîni I nil ifii I ri tîHiii-] uiti-nn
conseillers
Comité exécutif
Chef ^u projet
G)mité directeur
Direction Générale
J
Direction exécutive Direction exécutive
Finances Ressources humaines
Directions exécutives
action centrale Direction centrale [ Direction centrale Direction centrale Direction centrale
c&ctri gestion Recherche &dev audit •A^:c
Direction de soutien
TIZl
ranche carburants I Branche commercialisation j Branche activité internationale I Branche 6PRL
j'itiiHuiiï i V IT fi'f "riii'i'aifeiailiiiciàià^^
Structures opérationnelles
9
1.1.4 Description de la branche Direction Exécutive Stratégie &:
Planification et Economie DESPE
La branche DSPE constitue l'une des deux structures opérationnelles dans la société NAFTAL,
elle est chargée principalement d'animation et de coordination de processus de formulation,
d'adoption et de suivi de la mise en œuvre de la stratégie de la société.
f A
DirecdofiEx^uth'eStratégie,
PlaBificatiùti et Economie
Direction
Coipt^teplauning
OrganigrammedeDSPE
10
• Veiller a l'application et au respect des mesures liées a la sûreté interne de la société
conformément a la réglementation.
• Développer une image de marque et de qualité.
• Réduire les coûts et les charges de distribution et contribuer donc à la valorisation des
prix du carburant (marginalisation des subventions étatiques).
• Contribuer au développement économique et social du pays.
11
f
Moyens financiers
• Le chiffre d'affaires de l'entreprise est composé de :
• Présentation de services fournis avec chiffre d'affaires évolutif, pour les années 2004 et
2005 il est évalué respectivement de 126 à 150 milliards de dinars.
Moyens matériels
• 67 centres de stockage et de distribution de carburants, lubrifiants, pneumatique,
• 6 Centres maritimes.
• Carburants.
• Bitumes.
• Lubrifiants
12
1.6 Autoroute Est-Ouest
1.6.1 Historique
Dès le recouvrement de son indépendance, l'Algérie a vite compris le rôle incontestable de
l'infrastructure routière dans le développement économique du pays ;
ce qui justifie les investissements consentis par l'état poiu- son développement et son maintien
en bon état.
Le réseau routier a évolué conformément à la distribution de la population et de ses activités
: le réseau est dense dans la frange côtière, beaucoup moins dense sur les hauts plateaux, et
il se réduit à un petit nombre d'axes dans le sud.
A la fin des années soixante, des études de planifications ont mis en évidence la nécessité
d'une liaison autoroutière traversant la frange nord du pays d'est en ouest.
Par la suite, plusieurs études nationales sont venues confirmer cette nécessité, notamment :
• Le Schéma Directeur Routier National (1975 -1995) ;
• L'Etude Nationale des Transports (1990) ;
• Le Schéma Directeur Routier National (1995 - 2015) ;
• Le Schéma National de l'Aménagement du Territoire « SNAT » (2025).
Par ailleurs, l'étude de préfaisabilité (1995) de l'autoroute de l'unité maghrébine est venue
confirmer
L'importance qu'occupe l'autoroute Est-Ouest dans le projet global de l'autoroute maghrébine
longue de 7000 Km devant relier l'ensemble des pays du Maghreb.
D'une longueur de 1216 Km, l'Autoroute Est - Ouest reliera les principales villes de la
frontière algéro-marocaine à la frontière algéro-tunisienne.
Les études préliminaires ont été réalisées en 1983. Elles ont porté sur le choix du couloir
du tracé, les prévisions du trafic, l'évolution des indicateurs économiques et les différentes
incidences du projet ; elles ont donné lieu, au cours de leur réalisation, à de nombreuses concer
tations et ont abouti au choix du couloir, approuvé en Conseil des Ministres au mois de Juin
1987.
13
Les études d'Avant Projet Sommaires « APS » sur environ 1100 Km entre Annaba et
Tlemcen ont été engagées en 1988 et terminées en 1994.
Le financement des investissements routiers pose à la plupart des pays des problèmes.
L'Algérie, dont les études, la réalisation et l'entretien routier sont encore financés en concours
définitifs sur le budget de l'état, a connu d'énormes difficultés durant les années quatre vingt
dix (90) pour le financement de la réalisation des premiers tronçons du projet (Contoumements
de Blida, Alger, Bouira et Constantine).
Après plusieurs tentatives de recherches d'investisseurs, qui se sont toutes avérées infructueuses,
son excellence Monsieur Le Président de la République a pris la décision historique pour la
prise en charge par l'Etat de ce projet indispensable au développement économique et social du
pays. Cette décision a été rendue publique au mois de Février 2005 par le Ministre des Travaux
Publics.
Par la suite, des consultations internationales ont été lancées et les travaux ont réellement
démarrés en 2007.
Environ 1000 km ont été mis à la circulation et les travaux de réalisation des aires annexes
sont en cour de lancement.
1.6.2 Présentation
Le projet autoroutier Est-Ouest est l'axe principal du Schéma Directeur Routier et Autoroutier.
D'un linéaire de 1216 Km, l'autoroute Est-Ouest assurera la liaison entre Annaba et Tlemcen
avec la desserte des principaux pôles, en touchant directement 18 wilayas.
En outre, les autres pôles économiques, situés sur la côte et sur la zone des Hauts plateaux,
seront desservis par des pénétrantes Nord-Sud reliées à l'autoroute Est-Ouest.
Ce projet hautement stratégique représente une colonne vertébrale pour l'économie nar
tionale; il permettra de :
* Répondre à la demande du trafic et aux besoins en matière de transport ;
* Créer environ 100.000 emplois en phase travaux;
* Créer et valoriser les richesses locales;
* Augmenter la sécurité dans les transports et réduire le coût social induit par l'insécurité
routière;
* Augmenter le gain de temps pour les usagers;
* Réduire les coûts d'exploitation des véhicules;
* Contribuer à un aménagement équilibré et rationnel du territoire;
* Créer un nouvel espace socio-économique rentable et attractif pour l'investissement;
* Développer le tourisme.
L'Autoroute Est - Ouest s'intègre dans le grand projet régional de l'autoroute IVans Maghrébine,
d'un linéaire de 7000 Km et dont la réalisation a été retenue par les pays de FUMA. L'Algérie,
de par sa position, s'inscrit objectivement dans les conditions de l'épanouissement économique
de l'ensemble maghrébin.
14
1.7 Problêmartique
La distribution des produits pétroliers constitue une des principales activités dans le domaine
pétrolier, en raison de son important impeicte à moyen et à long terme sur l'entreprise. Il
est donc impératif de choisir judicieusement les projets dans lesquels investir, pour cela de
nombreuses compagnies pétrolières ont adoptés la gestion de portefeuille de projets. Cela
en perspective de proposer une méthodologie de résolution de ce type de problèmes à trar
vers l'évaluation économique, l'analyse de risque et l'optimisation des problèmes de gestion de
portefeuille de projets.
La compagnie nationale algérierme Naftal assure à elle seule de nombreuses activités dans
ce secteur allant de l'approvisionnement à la vente. Pour les projets, l'approche qu'elle adopte
concernant le choix des projets dans lesquels va investir est liée à la satisfaction de la demandé.
Cependant, en termes de rentabilité et de risques, des efforts devraient être consentis.
Ainsi, Le présent travail est une étude quantitative du risque. Il s'inscrit autour de la
problématique principale de l'évaluation financière du risque d'un projet par une approche de
simulation, qui consiste à introduire les critères du risque dans le modèle de l'évaluation par la
simulation Monte-Carlo.
Actuellement, Naftal s'est engagée dans un grand projet de réalisation de 14 stations-services
(des stations à essence et des stations multiservices) au niveau de l'autoroute Est-Ouest sur la
base de critères variables et incertains, notamment la volatilité du prix, et l'étendu des ressources
disponibles. Par ailleurs les correctifs classiques qui sont destinés à atténuer la complexité du
processus décisionnel, notamment la valeur actuelle nette (VAN) et l'indice de profitabilité, se
révèlent insuffisants vu, d'une part, une faible prise en compte de la notion du risque qui est
un élément essentiel de tout investissement, et d'autre part, l'omission des interactions entre
les différents projets.
Les 14 stations-services ne sont pas encore mises en service, on coimait seulement l'investissement
initial Iq, et il s'agit pour nous d'utiliser le contexte actuel, en se rapportant aux données et
résultats des stations déjà existantes, en l'absence de celles-ci pour les stations à construire,
pour le calcul des critères d'évaluation du projet sur ime durée de 30 ans.
Pour se faire, nous allons assimiler une station de notre projet à l'une des stations se trouvant
dans la même zone qui réalise le plus grand chiffre d'affaires de l'année 2010 donné dans un
Tableau Comptes Résultats (TCR) dans lequel la gestion financière des stations déjà existantes
est décrite. Sur la base des résultats obtenus, une étude de simulation est nécessaire pour la
génération de la valeur de la VAN de chaque station-seryice. Pour chacune de ces valeurs le test
de normalité s'applique pour une validation et enfin la détermination des bornes de l'intervalle
de confiance permet au décideur de mesurer le risque financier associé à chaque station-service.
15
Chapitre 2
Le cadre conceptuel a pour objectif de préciser l'appréhensioii exacte de chaque concept prin
cipal énoncé et utilisé . Comme notre étude porte sur « les déterminants des investissements
pétroliers dans un environnement risqué » nous avons retenus les trois principaux concepts
suivants :
• L'investissement,
• La rentabilité,
• Le risque.
2.1 Investissement
La décision d'investir est un problème complexe et, toute méthodologie, plus ou mois scien
tifique éclaire la décision, toute en facilitant la comparaison avec plusieurs projets. Néan
moins, les investissements sont de natures très différentes et leur importance est capitale pour
l'entrepreneur.
2.1.1 Définition
Turner [1992] définit l'investissement de la manière suivante : « Une tentative dans laquelle
des ressources matérielles, humaines et financières sont organisées de manière novatrice, afin
d'entreprendre un objectif unique de travail d'une spécification donnée, en respectant les con
traintes du coût et du temps, de manière à atteindre les changements bénéfiques unitaires, grâce
à des objectifs quantitatifs et qualitatifs donnés. » [4]
D'autres définitions sont données dans la littérature. L'investissement peut être défini selon
trois visions différentes [1]:
16
- les immobilisations financières (titres de participations, prêts,...).
A cette définition restrictive, il faut ajouter d'autres formes d'investissements :
- les biens affectés à la production qui sont loués en crédit bail mobilier ou immobilier,
- certains investissements immatériels comme la formation du personnel, la recherche,
-le besoin de financement de l'exploitation qui, au plan financier constitue un besoin per
manent.
• La notion de rentabilité : si on accepte d'échanger une somme présente contre une série
de recettes futures, c'est qu'on espère que celles-ci seront au total supérieures à la mise
de fonds initiale,
• La notion de risque : le supplément des recettes futures par rapport au montant initiale
ment décaissé est espérer bien entendu. [1]
Dates 0 12 3 r
17
Mais, cette schématisation présente deux limites essentielles :
• elle réduit la réalité économique en négligeant d'autres variables qui peuvent s'avérer
être tout aussi importantes pour un projet d'investissement (facteurs humains, aspects,
stratégiques,...).
• elle utilise à la fois des données certaines (le montant de l'investissement) et des données
incertaines (estimations des gains futurs).
C'est pourquoi, les résultats obtenus doivent être relativisés, ce modèle n'étant qu'un outil
d'aide à la décision parmi d'autres.[9]
Parmi ceiox-ci, le niveau des débouchés est un élément essentiel, une entreprise ne cherchera
qu'accroître son capital de production que si les débouchés attendus du bien qu'elle produit
sont suffisants. Si le climat économique est morose, les entreprises ne seront guère incitées à
investir, par contre, si l'on est dans une période d'expansion, si l'on anticipe un développement
important des débouchés, l'investissement sera envisagé plus favorablement.
18
2.1.9 Décision d'investissement
2.1.10 Définition
La décision implique au moins un choix entre deux actions alternatives concurrentes, entre au
moins deux options.
Ainsi, la décision d'investissement est une décision stratégie en ce sens qu'elle relève du
sommet stratégique de l'entreprise pour autant qu'elle engage par ailleurs le futur de l'entreprise
à long (ou moyen) terme.
La décision d'investissement comme toute autre décision peut être prise dans un contexte
non aléatoire (décision en avenir certain) ou dans un contexte aléatoire (décision en avenir
incertain) ou enfin en univers hostile.
D'où la nécessité d'une approche systématique nécessaire quant à la réussite d'un projet.
La déception provient souvent des décisions prises à la hâtes et sans fondement solides.
19
2.2 Rentabilité
L'étude de l'activité de Tentreprise pax Tintermédiaire de compte de résultats et des soldes
intermédiaires de gestion permet de mettre en évidence : la performance d'une entreprise, la
capacité d'autofinancement de l'entreprise et la formation de la trésorerie.
Cependant, la rentabilité est le point central de l'évaluation, avant ou après financement.
Mais l'erreur à éviter est de ne pas dissocier les critères des choix (ou d'acceptabilité) deè
projets de la décision. Cette dernière est toujours d'ordre politique c'est-à-dire qu'elle implique
un système des valeurs, alors que les critères relèvent d'un niveau d'étude qui reste du domaine
purement technique (financière). Cette approche des critères de choix d'investissement sera
développée dans le deuxième chapitre de ce travail.
2.2.1 Défînîtion
L'appréciation de la rentabilité est relative aux critères financiers et économiques. Mais il faut
aussi faire appel, dans les décisions, à des critères qualitatifs, qui regroupent souvent l'ensemble
de tout ce qui n'a pu être quantifié dans l'analyse de performance.
Mesurer la rentabilité économique d'un projet consiste à comparer les flux des recettes et
des dépenses des opérations d'investissement et d'exploitation. [3]
20
simple et avenir complexe seront appréhendées plus loin dans le deuxième chapitre de cette
étude.
En fin, un élément essentiel sera étudié, le risque encouru par le projet et son intégration
aux différents critères de choix ou d'acceptabilité. Le risque combiné à la rentabilité sera un
élément primordial entrant dans la décision.
2.3 Risque
2.3.1 Définition
Gérer les risques, c'est prévoir - à moindre coût - les ressources financières, nécessaires et
suffisantes en vue de leurs manifestations éventuelles. C'est aussi les contrôler en les éliminant
si possible, en les atténuant en les transférant, optimisant de cette manière l'utilisation qui est
faite des ressources de l'entreprise.
En effet, il existe plusieurs types de risques auxquels l'entreprise est confrontée, entre
autres, les risques industriels et commerciaux, les risques financiers, les risques internationaux
et d'inflation etc. [Si]
Le risque d'affaires est en relation avec la variabiUté possible des profits avant intérêt et
impôt générés par les opérations normales de l'entreprise. Ce type de risque est souvent relié à
la conjoncture économique, au marché ou à l'efficacité de production.
21
c. Risque d'investissement (Investment risk)
Ce risque est attribuable à la variabilité des flux monétaires générés par les projets d'investissements
acceptés par Tentreprise. Dépendant de l'ampleur des projets, ce genre de risque peut avoir un
impact considérable sur la valeur au marché de l'entreprise.
a. Risque œmmercial : risque représenté par la variation des bénéfices attendus avant im
pôts et les frais financiers. Il dépend de la structure des coûts de l'entreprise, des caractéristiques
de la demande et de la situation de l'entreprise sur son marché.
d. Risque d'inflation ; (Inflation risk) risque qu'un accroissement du niveau général des prix
réduise le pouvoir d'achat des gains des investisseurs provenant d'im placement d'un titre.
e. Risque d'un actif (asset risk) risque mesurant le rendement, il se compose d'après les
mobiles d'évaluation des actifs financiers, du risque systématique et du risque spécifique.
/. Risque de base '.(basis risk) risque de variation des cours des instruments de même
mat\arité, mais liés à des indices différents.
g. Risque de capital : (risk of principal) risque de perte sur une position de change non
couverte du fait de l'évolution défavorable de la devise. Il revêt plusieurs formes : Risques de
change et de sanctions de consolidation ou des Risques économiques. Pour évaluer ces risques,
on calcule la position de change de transaction de consolidation et économique. Plusieurs
techniques permettent de se couvrir contre le risque de change.
h. Risque de contre partie : risque pour une banque ou une entreprise qu'une contrepartie
n'honore pas ses obligations envers elle.
i. Risque de crédit : (crédit risk) risque qu'ime perte se produise quand la contrepartie fait
défaut, il comprend le risque politique, le risque sectoriel et le risque de contre partie.
j. Risque de défaut : (Default risk) risque qu'un emprunteur ne puisse pas verser les intérêts
de l'emprunt ou rembourser le capital.
k. Risque de liquidité : risque qui se produit lorsqu'un marché ne peut pas absorber des
achats ou des ventes saïas influence sur les cours. Impossibilité de régler ses dettes à l'échéance.
22
I. Risque de livraison :(delivery risk) risque qui désigne la possibilité que l'acheteur ou
le vendeur d'un instrument financier ou des devises n'honore pas ses obligations à la date
d'échéance.
m. Risque du marché : (market risk) risque portant sur l'évolution des taux d'intérêts ou
des cours. Il est fonction de la volatilité des taux et des cours. Il représente la possibilité des
pertes liées aux variations des facteurs de Risque du marché comme le taux d'intérêt, les cours
de change, les cours des actions et des produits de base. Il ne peut pas être éliminé pax la
diversification. Il doit être supporté par les investisseurs.
n. Risque de portefeuille : risque d'un portefeuille est mesuré par l'écart type. Cet écart type
est fonction de la pondération et du risque (écart type) de chacun des titres et de la corrélation
entre ces titres. La diversification réduit le risque ; s'il y a ime bonne diversification, le risque
du portefeuille est inférieur à la somme des risques de chacun des titres.
p. Risque financier : risque de ne pas couvrir les charges financières. Il est lié à la structure
financière de l'entreprise. Il s'accroît lorsque l'entreprise augmente son endettement et, par con
séquent, ses charges de remboursement. L'entreprise augmente alors son risque d'insolvabilité
du bénéfice par action est plus grand.
q. Risque souverain :( soverign risk, country risk).risque de non payement des intérêts ou
de non remboursement du principal d'un emprunt par un Etat.
s. Risque systémique : (système risk) risque que l'insolvabilité d'une banque importante en
traîne l'impossibilité pour d'autres banques d'honorer leurs engagements, d'où effet de domino,
entraînant d'autres défaillances.[Sl]
23
2.4 Caractéristiques d'un projet d'investissement
2.4.1 Le capital investi
représente les dépenses que l'entreprise doit supporter pour réaliser le projet il comprend le coût
d'achat du matériel et l'augmentation du besoin de financement de l'exploitation qui découle
de la réalisation du projet.
Le coût d'eichat englobe :
En principe, les cash-flows sont générés de manière continue, mais pour simplifier les calculs
de rentabilité, on admet qu'ils sont obtenus à la fin de chaque exercice.
Cash-flows
Période
24
Dans la mesure où l'on admet qu'il y a identité entre recettes et chiffre d'affaires d'une paxt^
et entre dépenses et charges décaissables, d'autre part, on en déduit que :
Cash flow d'exploitation: regroupe le résultat d'exploitation et des dotations aux amortisse
ments et aux provisions d'exploitation.
Cash flow global : qui regroupe le résultat net après impôts et les dotations aux amortisse
ments.[2],[9]
2.4.4 Annuité
L'annuité est un montant versé à la fin de chaque année, pendant une certaine durée, qui
comprend à des intérêts ainsi qu'une partie de l'amortissement d'un emprunt, l'annuité peut
être constante ou variable. [6]
2.4.6 Amortissement
L'amortisseement est une constatation comptable de la diminution de la valeur d'im élément
d'actif d'une entreprise. Il peut être linéaire (ou constant), progressif ou dégressif .11 représente
une ressource interne pour l'entreprise.
• L'amortissement constant :
• L'amortissement dégressif :
Il peut être calculé par la méthode exponentielle qui est égale à la valeur résiduelle multipliée
par le taux constant
La valeur résiduelle = la valeur d'origine - l'amortissement
Le taux constant est obtenu en multipliant le taux d'amortissement linéaire correspondant
à la durée normale de celle immobilisation par divers coefficients. [11]
25
2.5 Critères d'évaluation des projets d'investissement
Ces critères pouvant être de tj^e statiques ou dynamiques constituent des outils d'aide à la
décision en matière de choix d'investissement et de financement. En effet, évaluer un projet
d'investissement revient à comparer le capital investi à l'ensemble des cash-flows réalisés, pour
avoir une comparaison significative il est nécessaire de la faire à une même date qui est en
générale la date zéro, ce qui fait intervenir la notion d'actualisation.[2],[7],[9]
a
F
-i« +CFi +CF3
Compaxaison
Actualisation
DR=
GF
Où lo représente la dépense d'investissement réalisée à l'instant 0.
CF : représente le flux net de trésorerie entrant induit par un investissement - le flux
de trésorerie sortant induit par un investissement
Mais, dans la majeure partie des cas, les flux de trésorerie risquent d'être variables, auquel
cas, il s'agira de déterminer le nombre d'années au bout des quelles la somme des flux d'exploitation
égale le montetnt de l'investissement.
En comptant l'investissement comme un flux de départ négatif , c'est aussi le nombre
d'années pour que le flux cumulé s'annule.
t=l
avec DR=n
26
• Du risque couru par l'entreprise (plus l'horizon est éloigné, moins les prévisions sont fiables
et plus l'environnement est incertain) ;
• De la rentabilité (en général, plus le délai de récupération est court, plus le projet est
rentable).
Pour calculer les cash-flows d'exploitation actualisés, il suffit de multiplier chaque cash-flows
(Ct) par le facteur d'actualisation (l+i) qui est donné dans les tables financières .Le facteur
d^actualisation (l+i) est toujours inférieur à 1 et il diminue lorsque t augmente.
-Interprétation
L'utilisation du critère de la VAN permet de :
- Donner une réponse sur l'acceptation des projets rentables
27
- Choisir entre deux ou plusieurs projets celui qui dégage la plus forte valeur actuelle nette.
Le taux d'actualisation
Le taux d'actualisation à utiliser est le taux de rentabilité minimum exigé par l'entreprise.
Théoriquement, ce taux représente le coût des capitaux utilisés par l'entreprise.
Interprétation
L'indice de profitabilité s'interprète facilement par référence à la valeur actuelle nette. Cet
indice peut être :
• Supérieur à l'unité : IP>\^ il signifie que la VAN est positive, le projet est rentable ;
• égale à l'unité : /P=l,la valeur actuelle du projet est=t nulle.
• Inférieur à l'unité : IP <1, la VAN est négative, le projet n'est pas rentable.
On ne retient donc que les projets dont l'indice de profitabilité est supérieur à l'unité, il
s'agit de choisir entre deux ou plusieurs projet, il convient de retenir le projet à fort indice.
28
- Critères de sélection
Tout projet dont le TIR est inférieur au taux de rentabilité minimum exigé par l'entreprise sera
rejeté.
Ce taux est appelé « taux de rejet ». Entre plusieurs projets acceptables, le projet possédant
le TIR le plus élevé sera retenu.
Si le TIR est égal au taux de rentabilité minimum, le projet est neutre à l'égard de la
rentabilité globale de l'entreprise. Par contre, si le TIR est inférieur, la réalisation du projet
entrskînera la chute de la rentabilité globale de l'entreprise. Aussi, le TIR représente le coût
maximum du capital susceptible de financer l'investissement.
Critères Caractéristiques
VAN -mesure l'avantage absolu d'un projet
- ne permet pas de comparer des projets avec des capitaux
Investis dif^ents
IP - mesurel'avantage relatif d*un projet
- convient aasx projets avec des capitaux investis différents
TSÎ - mesure la rentabilité globale d'un projet
DR - permet de considérer le risque d'un projet
- favorise le risque au détriment de la rentabilité
29
2.7 La mesure du risque pour un investissement
En avenir d'incertitude, la valeur actuelle nette d'un projet est une variable aléatoire caractérisée
par une distribution de probabilités. A partir de celle-ci, on peut définir l'espérance de la VAN
et la variance du de la VAN.[S1]
Critère de sélection
Entre deux projets, sera retenu celui dont l'espérance mathématique de la VAN est plus
élevée.
2. Ecart type
Le critère de l'espérance mathématique ne tient pas compte de la dispersion des valeurs actuelles
nettes, et donc du risque attaché à la dispersion des valeurs actuelles nettes, et donc du risque
attaché à la distribution des probabiUtés. Plus la distribution est dispersée, plus le risque est
grand.
Le calcul de la variance ou de l'écart type, indicateur de valeur centrale, per
mettra de mesurer le risque de la distribution.
critère du rejet
Sera rejeté tout projet dont l'espérance mathématique est supérieure à la norme fixée.
Critère de sélection
Entre deux projets, sera retenu celui dont l'espérance mathématique est plus faible et le
risque le moins élevé.
Le critère écart tj^e sur espérance mathématique permet de mesurer le risque absolu, plus
ce rapport est faible, moins est élevé.
30
Chapitre 3
Pour simuler des variables aléatoires d'une loi donnée, on dispose principalement de ;
Théorème 3.1 Soit X une variable aléatoire de fonction répartition strictement croissante,alors
la fonction de répartition F suit une loi uniforme U sur Vintervalle[0^1]. [10]
Preuve
On pose:
U = F{x) ^ x = F-^(u)
31
Par définition, on a :
Fix) = P(X <x) .
et donc
F{F-^ (u)) = P{X <F-^{U))
or par définition de la réciproque, on a :
F{F'^ (u))=u
et
P { X < F ~ ^ ( î z ) ) = P ( F { x ) < u ) est strictement croissante.
On a donc :
u = P {F{x) < u)
Lemme 3.1 U est une variable aléatoire de loi uniformeU{[Oy 1]), alors F~^{U) a la même loi
que X. De plus, si F est continue sur R, alors F{X) suit la loi uniforme Ï7([0,1]). [10]
32
1. Représentation graphique de la fonction de densité de la loi normale centrée réduite
^ jurjxts^BW.Tcrjrorx'tu' 4»^r.KMn>CTq'jnp4P||'|ir«ir.ircr.tr^JtHnutu'jnnr
^ ^ : /'^X s : •
Il ^ ^«
y
' ^ ; \
>' i'
\ / '• A
V \
S i '•
•i V
H-/ ••••; • f- -
•î i ^ ^ : ; K,
p .,!• -î > «> I J «
3.3.3 Uniforme
Toutes les valeurs ont une chance égale de se réaliser. L'utilisateur définit simplement le mini
mum et le maximum. Par exemple, les coûts de production ou le chiffre d'affaires que réalisera
un nouveau produit peuvent être distribués uniformément.
33
3.3.4 Trisingulaîre
En théorie des probabilités, une loi triangulaire est une loi de probabilité dont la fonction
de densité est affine de son minimum à son mode et de son mode à son maximum. Elle est
mentionnée sous deux versions : xme loi discrète et une loi continue.
Renicirque 3.1 ; Cette fonction est beaucoup utilisée en gestion de projet dans le cadre de
l'estimation des durées des tâches ou encore en simulations industrielles. La valeur a correr
spondant à la valeur pessimiste, la valeur c à la valeur attendue (mode) et la valeur b à la valeur
optimiste.[S2]
1 a < x < c
Densité de probabilité (fonction de masse)
\ Ti^^H&jPour c < $ < 6
I (i-a)(°L)P°"'' 0.<X<C
Fonction de répartition
a+b+c
Espérance S
Mode C
+l>^+c'' -ab-ac—bc
Variance IR
34
Représentation graphique de la fonction de répartition
35
3.5 L'utilisation de la simulation Monte Carlo dans l'évaluatioi
de projet
3.5.1 Evaluation déterministe des projets
La première étape d'évaluation d'un projet est de mettre en place un scénario de la situation
de base et de calculer sa valeur actuelle nette. Ceci suppose que les valeurs des paramètres
d'entrée sont connues.
La détermination du taux d'actualisation à utiliser est un élément critique du calcul économique.
En effet, un taux trop élevé aura pour effet de valoriser le présent au détriment du futur et
vice-versa. Les décisions fondées sur ces calculs seront donc faussées. L'actualisation repose sur
trois éléments essentiels : rinflation, la préférence pour la jouissance immédiate, et l'aversion
au risque. Les deux premiers principes sont souvent confondus dans ce que l'on nomme le "coût
du temps" par opposition au troisième principe correspondant au "coût du risque". Le coût
du temps reflète le fait qu'une unité monétaire de demain vaut moins qu'une unité monétaire
d'aujourd'hui. Le coût du risque, quant à lui, reflète le fait qu'une unité monétaire certaine
vaut plus qu'une unité monétaire espérée mais incertaine.[4]
36
Chapitre 4
APPLICATION AU PROJET DE
REALISATION DE STATIONS
4.1 Introduction
L'exploration et le développement des stations-services autoroutières Est-Ouest (SSAE-0) font
face à de nombreuses inconnues : les incertitudes liées aux rendements et aux coûts tout au
long du cycle de vie du projet, aux coûts d'investissement, au taux de production, au prix du
pétrole (et du gaz) et au train des dépenses. Avec toutes ces incertitudes, il est difficile de
prévoir les bénéfices et les cash-flows, même pour les prospects les plus simples.
Le risque économique du projet SSAE-0 est essentiellement lié à la productivité des stations-
services. En effet, la disponibilité régulière des différents produits carburants mis à la disposition
des usagers, la multitude de services destinés au repos et confort des passagers ainsi que les flux
des automobilistes circulant sur l'axe d'une station-service sont autant de facteurs déterminants
dans la balance financière de cette dernière.
Dans ce qui suit, nous présentons les différents paramètres intervenants dans le calcul des
valeurs des critères entrant dans l'évaluation du projet SSAE-0.
Les investissements consentis pour les 14 stations-services sont donnés dans le tableau suiv
ant :
• Investissements (I) : représente l'investissement du projet.
• L'investissement pour le Terrassement & Viabilisation (T&V) : est égal à
20% de l'investissement total pour chaque station.
• L'investissement pour l'Equipement (E) : est égal à 65% de l'investissement
total pour chaque station.
• L'investissement pour le Bâtiment (B) : est égal à 15% de l'investissement total
pour chaque station.
37
Stations Régions I T&V E B
Hasst Krouz Nord 1140 228 741 171
CMila) Sud 1020 204 663 153
Ain. Aznat CSétif^ Nord 960 192 624 144
Sud 960 192 624 144
Sidi Zitouni Nord 1020 204 663 153
ÇBBA.) Sud 1020 204 663 153
£1. Bibane Nord 9S4 197 640 148
ÇBBA) Sud 1056 211 686 158
Ojebabia Ec3zang«ur 1056 211 6S6 15S
CBouira)
Tîberkanme £ch.angeur 1128 226 733 169
(Ain Diftfla)
Yellel <R.eli2:ane> Nord 960 192 624 144
Sud 972 194 632 146
Sidi Yalcoub Nord 912 182 593 137
<SBA> Sud 9O0 180 5S5 135
38
L'approche que nous proposons est ventilée en deux étapes principales :
A. Evaluation individuelle de chaque projet par l'utilisation de la méthode déterministe
pour l'évaluation des cash-flows du projet. • '
B. Génération des simulations de Monte Carlo des VAN pour l'évaluation des risques
économiques de projets.
• Le calcul des amortissements se fait sur la base des taux indiqués ci-après :
• Le financement :
Le financement du projet est assuré à hauteur de 100% par des crédits.
39
4.3 Méthode déterministe
Cette partie est réservée à l'évaluation du cash-flow de chaque station-service. Poiu: ce faire, les
paramètres suivants doivent être calculés : amortissement, remboursement des dettes, impôts,
cash flow net et valeur actuelle nette.
Tous les calculs présentés dans cette partie concernent une seule station-service. Notoné
que le calcul se fait de la même façon pour toutes les autres stations-services. [11]
4.3.1 Amortissement
Dans le schéma ci-dessous, nous donnons les formules de calcul des amortissements :
Données
40
1. Tableau d'amortissement linéaire du terrassement
Nous avons considéré que l'amortissement du terrassement est linéaire comme hypothèse
imposée par l'entreprise dont le taux est de 20% ; Dans ce tableau, nous avons reportés les
résultats relatifs au calcul des paramètres suivants : l'annuité A , la valeur comptable Vi de
l'exercice, et la valeur résiduelle Vri de l'année i.
41
2. Tableau d'amortissement dégressif de l'équipement
42
3. Tableau d'amortissement dégressif du bâtiment
2016 SA 17 77
2017 77 14 63
2018 63 11 52
2019 52 9 43
2020 A3 B 35
2021 35 6 29
2022 29 5 24
2023 24 4 19
202A 19 3 1€
2025 le 3 13
2026 13 2 ai
2027 11 2 9
202S 9 2 7
2029 7 1 6
2030 6 1 S
2031. 5 1 4
2032 4 a 3
2033 3 1 3
2034 3 O 2
2035 2 o 2
2036 2 o 1
2037 1 o 1
203S 1 o 1
2039 1 o 1
2040 1 o 1
2041 1 o 1
204^2 1 o O
Le tableau suivant rapporte les résultats relatifs au calcul des paramètres suivants : l'annuité
A, la valeur comptable Vi de l'exercice, et la valeur résiduelle Vri de l'année i du Bâtiments
dont le taux est égale à 18% et la valeur résiduelle égale à 1.
43
4.3.2 Remboursement des dettes
On assimile une station du projet à l'une des stations se trouvant dans la même zone ayant
le plus grand chiffres d'affaires en utilisant un Tableau Compte Résultat de l'année 2010 dans
lequel toute la gestion financière est décrite.
V
01»videur ircznbotcrscr (detieydiff^é
y
Dans les deux tableaux suivants, nous avons reporté les calculs des remboursements aussi
bien principaux (Di) que frais financiers (FFi), pour pouvoir en déduire les annuités.
44
4. Tableau de remboursement du crédit pour terrassement êc viabilisation
203.3 0 2 2
202.4 0 2 2
203.S 0 2 2
2<01€ 0 2 2
2017 0 2 2
201S 0 2 2
2oa.s 0 2 2
2020 0 2 .2
202 3. <0 2 2
2022 0 2 2
2023 0 2 2
202-4 0 a a
202S 0 a a
202e 0 a a
2027 0 a a
2026 :15 a a7
2029 2.5 a a€
2030 IS a aô
203 3. 3.5 a a£
2032 as a afi
2033 as a a«
2034 a5 a a€
2035 as a a«
203e as a a-e
2037 as 0 as
203S as 0 a£
2039 as 0 ae
20'40 as 0 as
204^3. as 0 as
2042 as 0 as
45
5. Tableau de remboursement du crédit équipement h bâtiment
20 a 3 0 32 32
0 3a
20a.5 0 30 30
2oa« 0 29 29
2017 0 28 2B
20 3.6 0 27 27
20a.9 0 2e 2G
2020 <*0 34 «4
202 a. •40 .2 3 es
2022 40 22 €2
202-4 •«0 20 eo
2025 •OO as 59
202^ -•0 as S8
20 2 7 40 a7 s7
202s 40 XG 5-6
202d 40 as S5
20.30 40 a4 53
203a. •40 as 52
203 2 40 a2 sa
2033 40 aa 50
203-4 -»o ao 49
2'03e 40 7 47
2037 40 6 4-0
203S 40 .5 45
2033 40 4 44
20-40 40' 3 43
20^3L -40 2 42
2042 443 a 4a
46
4.3.3 Impôts
— (Pzix^Quantîté achetée
Cash flow{CF> =^xiarse-Ctotale FFi+ total
amortissement).
47
6. Tableau de calcul des impôts
48
4.3.4 Cash flow net
r ' \
Casli flow nets CFN=maige - (annnité (DH-FFI)
-t-impSO
49
T.Tbleau des Gash-flows nets
50
S.Tbleau des Cash-flows nets des 14 stations
année CFl CF2 CF3 CF4 CF5 CF6 CF7 CF8 CF9 CFIO CFll CF12 CF13 CF14
2013 6454 6450 10526 10530 1823 1820 1828 1826 9267 5053 5470 5509 11785 11785
2014 5562 fi559 10717 10719 1839 1836 1843 1936 9429 5134 5559 5592 11963 11963
2015 6677 6676 10916 10918 1859 1857 1863 1952 9600 5222 5656 5683 12157 12157
2016 6798 6797 10483 10484 1778 1776 1781 1867 9778 5314 5427 5450 11659 11659
2017 6926 6925 10685 10686 1804 1803 1806 1889 9963 5412 5525 5546 11866 11866
2018 7057 7056 10891 10892 1833 1832 1835 1914 10154 5513 5630 5648 12083 12083
2Q19 7192 7191 10464 10464 1757 1756 1759 1835 10351 5617 5407 5423 11603 11603
2020 7297 7299 10637 10635 1754 1753 1756 1826 10515 5694 5508 5494 11791 11791
2021 7441 7443 10847 10845 1787 1786 1790 1855 10722 5806 5617 5600 12019 12019
2022 7588 7590 10424 10422 1715 1714 1717 1780 10955 5930 5397 5378 11546 11546
2023 7738 7741 10631 10628 1747 1747 1750 1810 11152 6038 5502 5433 11772 11772
2024 7893 7896 10843 10840 1782 1781 1784 1841 11376 6158 5612 5591 12005 12005
2025 8050 8053 10420 10418 1711 1710 1713 1767 11603 6280 5394 5372 11535 11536
2026 8211 8214 10629 10626 1745 1745 1748 1797 11835 6406 5501 5479 11764 11764
2027 8376 8379 10842 10839 1780 1780 1783 1828 12072 6535 5612 5589 11998 11998
2028 8530 8534 10407 10403 1696 1696 1700 1740 12299 6653 5328 5358 11519 11519
2029 8702 8706 10616 10612 1731 1731 1735 1772 12546 6787 5436 5465 11749 11749
2030 8879 8881 10830 10827 1768 1768 1770 1804 12799 6924 5546 5575 11985 11985
2031 9057 9060 10408 10405 1698 1698 1700 1731 13056 7064 5330 5358 11518 11518
2032 9239 9242 10617 10614 1733 1733 1736 1762 13318 7206 5438 5466 11749 11749
2033 9426 9430 10832 10828 1769 1769 1772 1795 13586 7353 5549 5576 11985 11985
2034 9616 sm 10410 10407 1700 1700 1702 1722 13859 7501 5331 5359 11518 11518
2035 9810 9812 10619 10616 1735 1735 1736 1753 14138 7652 5439 5466 11751 11751
2036 10006 10010 10833 10829 1770 1770 1772 1786 14422 7806 5550 5577 11987 11987
2037 10208 loai 10411 10408 1701 1701 1702 1713 14713 7964 5333 5359 11521 11521
2038 10414 10417 10621 10618 1737 1736 1739 1745 15009 8124 5442 5469 U751 11751
2fl39 10624 10627 10S35 1ÔS32 1774 1774 1775 1778 15311 8233 5552 5530 11938 U98S
2040 10S36 10841 10413 10408 1702 1701 1705 1705 15619 8455 5336 5362 11522 11522
2041 11056 11059 10623 10620 1739 1738 1741 1737 15932 8626 5444 5471 11753 11753
2042 U279 11282 10837 10834 1775 1775 1777 1773 16253 8800 5555 5581 11990 11990
51
4.3.5 Valeur actuelle nette
52
I
S.Tbleau des Valeurs Actuelles Nettes
Sta'Cioirks VAN
s'Carionil 70313
sra-elofikZ. gr^40S
5t;at:ior>S
sicarîorvfl. a3-S31
st:a-eionL3 XS771
sratiornS XS-'ZVl
sta-tionT" ISSiaO
st:atior»S aoasT-s
.stat:îoni19
.5t^at:îonilO 50762
sca-cîork3.X 509^1
2tat:1on3.2. 1102.20
5XaTiorkX3- 110611
Toca>1 VAM
Au vu des résultats affichés dans le tableau ci-dessus, les valeurs des VANs sont
toutes positives, ce qui montre que le projet est rentable pour Naftal.
53
4.4 Simulation de Monte Carlo
4.4.1 Quelques rappels sur le test de Jarque-Bera et les intervalles
de confiance
En prélevant n individus dans une population, on obtient n valeurs xi, 2:2, Xn- Peut-on à
priori avoir une idée de la manière dont seront distribuées ces n observations, quelle en sera la
moyenne, la variance, etc...
La première observation Xi peut être considérée comme une observation d'une variable
aléatoire X\ de même loi que X\ La deuxième observation X2 peut être considérée comme une
observation d'une variable aléatoire X2 de même loi que X\
La nième observation peut être considérée comme une observation d'une variable aléatoire
Xn de même loi que X;
Définitions
• Les variables.aléatoires (Xi, ^"2, ...,Xn) indépendantes et de même loi constituent un
échantillon.
n
X — est appelée moyenne de l'échantillon.
i=l
Test de Jarque-Bera
a. Présentation
Le test de Jarque-Bera est un test d'hypothèse qui cherche à déterminer si des données
suivent une loi normale. On a :
les données suivent une loi normale.
nt pas une loi normale.
avec:
• n = Nombre d'observations
• k = Nombre de variables explicatives si les données proviennent des résidus d'une
régression linéaire. Sinon, k=0.
• S = Coefficient d'asymétrie : Moment d'ordre 3 d'une variable centrée-réduite
• K = Kurtosis : Moment d'ordre 4 d'une variable centrée-réduite
La statistique JB suit asymptotiquement une loi du khi-deux à 2 degrés de liberté.
Ce test est fréquemment utilisé pour déterminer si les résidus d'une régression linéaire
suivent une distribution normale.
Une loi est normale si JB -< ^^inv (1 — a, 2), où cette dernière valeur correspond au fractile
de la loi du khi-deux ^ 2 degrés de liberté.
54
b. Approche plus formelle
Le test de Jaxque-Bera ne teste pas à proprement parler si les données suivent une loi
normale, mais plutôt si le kurtosis et le coefficient d'asymétrie des données sont les mêmes que
ceux d'une loi normale de même espérance et variance.
On a donc:
Ho : JB -< 5,99.
/fi: 5,99. [5]
Intervalle de confiance
a. Définition
L'estimation par intervalle associe à un échantillon aléatoire, un intervalle [a jb] qui recouvre
d avec une certaine probabilité.
Cet intervalle est appelé l'intervalle de confiance du paramètre 9 car la probabilité que ^dont
la valeur est inconnue se trouve compris entre a et b est égale à 1 — ^ le coefficient de confiance
P{a < B < h ) = l — a.
Son complément ^correspond au coefficient de risque P { 9 ^ [a, 6]).
Un intervalle de confiance indique la précision d'une estimation car pour un risque a donné,
l'intervalle est d'autant plus grand que la précision est faible correcte comme l'indique le graphe
ci-dessous. L'aire hachiurée en vert correspond au coefficient du risque a Ainsi de part et d'autré
de la distribution, la valeur de l'aire hachurée vaut : a/2 .
Pour a = 0,05
95 chances sur 100 que la valeur du paramètre recherché se trouvent dans l'intervalle de
confiance et la précision autour de la valeur prédite est correcte.
a/2 \ a/2
i
X.i
c. Définition : une fonction pivotale pour le paramètre 6 est une fonction des observations
(Xi,..., Xr^ et du paramètre 6 dont la loi ne dépend pas du paramètre 6.
S\X^N{ii,<7)
55
Soit X une variable aléatoire continue suivant une loi normale N ( f i , a ) pour laquelle on
souhaite estimer la variance cr^.
Soient Xi, X2, X^, Xi,..., n réalisations indépendantes de la variable aléatoire
X. [S3] •
X-fi
a
N{0,1)
P < M = 1- a
OÙ t : le fractile d'ordre 1 —
| de la loi de Student.
Et
p ('x„ - I = 1- a
IC{^) =
y/n y/n
Remeurque 4.2 Lorsque n > 30, la loi de Student converge vers une loi normale centrée réduite.
Ainsi la valeur de ta{n — 1) est égale à €a-
56
4.4,2 Simulation
Le but de ce paragraphe est de générer aléatoirement des échantillons de cent (100) individus
représentants des cash-flows, pour chaque année i ; i = 1,..., 30, qui suivent une loi triangulaire
symétrique de paramètres a égal à 0, c qui représente le cash-flow d'une année i et 6 = 2c. (Voir
plus haut).
En effet, en finance on utilise la loi triangulaire pour simuler les valeurs des cash-flows [S2].
Nous présentons donc, le programme permettant de décrire la distribution de la variable
aléatoire VAN simulée, de chaque station-service, en utilisant le test de normalité Jarque-
Berà [5], puis d'en déduire les paramètres prédominants dans l'évaluation du risque. Il s'agit
essentiellement de la moyenne empirique, la variance et l'intervalle de confiance.
Les étapes d'une simulation de Monte Carlo se résument en les points suivants ;
1) Tout d'abord, il faut générer aléatoirement la fonction de répartition de la loi triangulaire
entre 0 et 1. Il s'agit de la fonction RANDOM du logiciel Matlab.
Fonction de Répartition
Le calcul de la fonction de répartition ce fait par l'intégral de la fonction de densité sur
î'interval [a, 6].
FM= / a<x<c
l 1- c<x<b
Fonction inverse
Pour le calcul de la fonction inverse nous utiliserons la méthode de la transformation in
verse,soit X une variable aléatoire et sa fonction de répartition.
si F { x ) est continue est strictement croissante, alors y = F x { x ) est une variable aléar
toire dont la distribution est imiforme sur[l, 0]. Autrement dit, si U est une variable aléatoire
uniforme sur [1,0] la variable F~^(U) est une variable aléatoire dont F^; est sa fonction de
répartition
57
4.4*3 Exécution du programme sous Matlab
Environnement de Matlab
Le nom MATLAB est la contraction du terme anglais matrix laboratory.MATLAB est
un logiciel commercial de calcul interactif. Il permet de réaliser des simulations numériques
basées sur des algorithmes d'analyse numérique. Il peut donc être utilisé pour la résolution ap
prochée d'équations différentielles, d'équations aux dérivées partielles ou de systèmes linéaires,
etc...MATLAB est utilisé dans les domaines de l'éducation, de la recherche et de l'industrie
pour le calcul numérique mais aussi dans les phases de développement de projets.
En exécutant notre programme sous Matlab pour la simulation de nos paramètres, la pre
mière fenêtre apparaît :
58
1ère étape : Activer le répertoire
Taper le nom du répertoire puis appuyer sur la touche entrée.
59
2éme étape : Choix d'une station à traiter
Choisir une station de 1 à 15, la 15éme représente les résultats de tout le projet SSAE-0
60
3émé étape : Lecture des résultats
Une fois une station choisie, choisir un résultat à consulter, il s'agit de :
J-B_statistique: JB, TCF: tableau des cash-flows, TRF: tableau des fonctions de répar
tition générées, VAN: vecteur des Valeurs actuelles nettes, Ecarttype: la valeur de l'écart
type de réchantillon(VAN), ddl: X2{kki - deux) inverse 0.95, muci: bornes de l'intervalle de
confiance et t: temps d'exécution du programme.
.1.
L(7ne«0Qi p <md
lu» <\m«
l.OHW
-'B'
•- i" iî^îÊ/os ii'.n "-1
H" JSlil-ii
^'sianaut»'
JZ/fll/QS JîiM "V
sinliitiM'
61
Lecture de TFR : Cette fenêtre affiche la matrice 100x30 des fonctions de répartition
des cash-fiows, générées aléatoirement entre 0 et 1. Chaque colonne représente un échantillon
aléatoire de 100 valeurs de la fonction de répartition FR.
«- JUIû *•'
;-U- \ÎM
\9m!09 uns
•1- îîsîï -»
imm îïHt "ï
M- WW^ IJsî? "»
ÎH" jwwfls ïsm 'A
îârt</« iSiî?
22/01/09 21:31
JlsW"»
62
Lecture de TCF : Dans cette fenêtre, la matrice TCF est affichée. C'est une matrice
100 X 30 , où chaque colonne représente le résultat d'une simulation des valeurs du cash-flow
d'une station pour une année donnée. Le mode de la distribution triangulaire des cash-flows
est la valeur de CFi, i=l,..., 15, dans le tableau 8 ci-dessus.
63
Lecture de la VAN : Chaque élément du vecteur VAN affiché dans cette fenêtre représente
la valeur de la VAN calculée à partir d'une ligne des valeurs du cash-flow de la fenêtre précédente.
"UIM f^fi;
k- U:1C
V. '.ÎWÎÎ lîrw
imm HUï
ism» 2i:ZS
i Ï-- mufn nm
i- îc;èi/<i9 im
l'r
«
1 Jl/M UtIÏ
94-- Uill
i-^". ÎUW
'liBiitioe'
64
Lecture de L'écart type : Plus l'écart type est élevé plus le risque est élevé.
['V:±\ / Pjiii.vji)
w.
'fPV' IMil: W--;
ÉÉiÉiii'iiiiiM
'PHWlWJi*-
lf« liitim îJijc- "I
• -'iiBilitiea*
IWUi/M mi -y
••*." Hî4i -»
65
Lecture de la valeur JB statistique
j^" "i
: • 'flrtUVisa'
Ijh- liiVi -A
Il
îl v» ÎJ,W^^ÈÔlIi frt
Hifûi;oî Ht« 'A
66
Lecture du fractile de la loi de khi-deux à deux degrés de liberté 5,99.
lias -•*%
: I- ii:2i -m.
îS^/^iîlU "i
- tmm im
'' JOWa i(S:i\
: l|-
;
H" litiî
imm Uîîi ^-i
« im
^ 'siatlttlex'
-i" Jl/ôlfôï (»!ÎS -.i
" iWW/« im -À
Tant que JB statistique<ddl on accépte l'hypothèse nulle du test alors, la distribution des
VANs est normale.
67
Lecture des bornes de l'intervalle de confiance
Concliisîon: la probabilité que la moyenne des Valeiirs Actuelles Nettes soit entre la borne
inférieure et la borne supérieur de l'intervalle de coniîance associé à une station est égale à
1 — a ~ 95%, Autrement dit : il y'a un taux de risque a = 5% que la moyenne des VANs
n'appartient pas à l'intervalle de confiance.
, X
Remarque 4.3 Tous les résultats peuvent être enregistés dans des feullies d'un fichier excel
en rajoutant la comande: xlswrite('Nom du fishier.xls', Le nom du résultats à afficher
,'feuil( numéro i) ') pour chaque résultat
68
çjUtyî>'«^
Chapitre 5 (
5.1 Introduction
Compte tenu du dimensiormement important du projet de réalisation des autres stations retenues
et dont le début de réalisation est prévu après réception des 14 stations services déjà en chantier,
nous avons jugé utile de proposer un outil d'aide à la décision poiur choisir les futures stations
services à construire. En fonction de l'investissement initial que l'entreprise Naftal envisage de
mobiliser, des scénarios optimisant le bénéfice attendu de la construction des stations service à
réaliser, peuvent être générés sur la base d'un modèle mathématique déterministe.
Chacune des wilayas comptaiit 2 stations : une station nord et une station sud par rapport
à l'autoroute.
Une étude préliminaire s'inspirant de documents relatifs au tracé de l'autoroute Est-Ouest,
nous a permis de dégager 11 autres wilayas à proximité desquelles passe ^autoroute Est-Ouest,
n s'agit des wilayas suivantes : El Tarf, Annaba, Skikda, Constantine, Boumerdes, Alger, Blida,
Chief, Mascara, Oran, Tlemcen.
Si nous rajoutons l'hypothèse que dans chaque wilaya, une station nord et une station sud
doivent être réalisées, (une hypothèse tout à fait logique puisqu'elle est déjà considérée dans le
projet des 14 stations services), nous nous retrouvons avec un ensemble de 22 stations services
possibles à choisir.
Notons S = {1,2,..., 22}, l'ensemble des numéros des stations services dans l'ordre décrit
des wilayas.
69
En tenant compte de la répartition géographique des wilayas (région), il nous a été possible
de dédiiire le coût de réalisation c,, i G 5, ainsi que la valeur actuelle nette escomptée Vi, z € 5,
de chacune des 22 stations par projection sur les 14 stations en réalisation.
On note I l'investissement que l'entreprise Naftal décide de placer pour le projet du choix
des stations à réaliser parmi les 22 stations retenus.
Xi € {0,1} Vî € 5
70
Max Z —
t65
{P2)
i€5
Xi = X i ^ y i G {1,3, 21}
a:iG{0,l} V΀5
D'autres contraintes peuvent aussi être prises en considération. Nous pensons, par exemple,
aux contraintes de répartition des stations-services sur les trois régions Est, Centre et Ouest
desservies par l'autoroute Est-Ouest. On obtient alors, le programme linéaire suivant :
MaxZ — ^^VjXj
ies
a
^CiXi < I
tes
8
Y^Xi>E
(^3)^ t=l
14
Y,Xi>C
i=9
22
>O
i=15
Xi = Xi+i i e {1,3, 21}
X i e {0,1} Vies
71
5.3 Implémentation et résultats
Nous présentons dans cette partie le logiciel ADCSS (Aide à la décision pour le choix des futures
stations autoroutières)
Dans ce qui suit, les résultats de l'expérimentation informatique sont présentés et commen
tés.
Les données du problème de choix des futures stations services sont présentées dans le
tableau suivant :
72
Ce logiciel permet à l'utilisateur d'établir, ou plus exactement de faire un choix de construc
tion en intervenant sur des paramètres de base comme les coûts et les valeurs actuelles nettes
associées à chaque station-service.
En plus ce logiciel est construit d'une façon dynamique, il permet le rajout et la supressiob^"^^
des paramètres qui sont à la guise de l'utilisateur selon ses préférences, cequi met l'application
plus proche de la réalité.
Pour mieux se familiariser avec notre logiciel, nous avons considéré utile de décrire dans ce
qui suit, les principales fonctionnalités et fiches exploitées dans notre travail.
A l'appel du logiciel, la fenêtre ci-dessous apparaît, elle contient le nom du logiciel et l'intitulé
du mémoire:
73
Si cette combinaison est valide { nom d'utilisateur et son mot de passe ), la fenêtre
contient le menu principal apparaît:
74
Le menu "Données"
75
On peut manipuler les tableaux facilement en rajoutant ou supprimant des données puis les
charger et les sauvegarder comme l'indiquent les trois fiches ci dessous:
La précision du nombre de wilayas et le nombre de régions par toutes les wilayas est possible
comme Pindique la fiche suivante:
76
le chargement des données à partir de la base de données et leur enregistrement est présenté
par cette fiche:
77
KMftI
1 1 1 .oooooo
1 2 1 . oooooo
2 1 b. dbodbb
2 2 o. oooooo
3 1 o. oooooo
3 2 o. oooooo
4 T 1 .oooooo
"À- "2 1 . oooooo
5 1 -| . oooooo
5 2 n . oooooo
6 T 1 . oooooo
G 2 1 .oooooo
7 1 o. oooooo
•7 2 o. oooooo
6 1 o. oooooo
S 2 o. oooooo
S T 1 .oooooo
S 2 1 .oooooo
1o 1 T .oooooo
1o 2 1 .oooooo
11 1 T .oooooo
T1 2 1 .oooooo
Va IT i eiJii le Via 1«.le P.ecli.ic:i=:cl CosC-
X c 1 , 1) 1.QOOGGO -70313.GO
( 1 1 .OGOOOO — 9£'4i3o . GO
( z, 1 G.OGGQOO -9'54 6S . GO
( G.OGGGGG -15o31.GO
X ( 3, 1) G.OOGGOO - 15771.GO
:: ( 3 .r " ) G.GGOOaO -1S771.GG
( ^ 11 1.GQÛGGO - 1S i?: 4 0 . 13 0
X ( 4, 2 1.GOOGOG - 1G2 3 7 if; . 0
( 5^ 1) 1.OGGGGG - 5 4 753.00
( 5 1.OOGGpO - 547 53.00
( ç, 1) 1 . ID O G Cl OG - 5 0 7 62.00
( ifi ij; 1.OGGGGG -507 62 . 0 0
C "7 1 13 . G G G GG G -SG7 i52 . GO
•• ( -7 3 G.OOOGGG -50762.GG
I I i; S 1 G.GGOGGO -50S'41.GO
C G 3 G . O GO G GG * -11022 0 . G
l'i i" 9 1 1.QGOOOO - 1. 1ri rf. 3. 1. 0 .
j-: ( çi 2 1.OGGGGG -11G (5 2 3 . 0 •'
: ( IQ 1 1 .GOOGOG . -110 611 . G
- ( lO 2 1 .OGGGGG' ' -110623 . 0
; f 11 ^ 1) l.GGGGOO - 11G 611. G
: i 11 1.OOÛOOO -110Ô23 . 0
V( 1 1 70313.QG 0.OOGGOO
Vc 1 3 SS'IOS . OO 0.GOOGOG
Vr 3 1 . GO G.GGGOOO
Vr 2 2 15i33 1. OO 0.OGOOOO
V i; •j 1 157-71 . OG 0 . OGOGGG
< 2 1.57-7 1 . 00 0 . GGGOOO
V ( •i 1 1SS'IO . OG 0 - OGGGGG
\r ( '1 2 102 3 T 6 . 0 O.OGOOOO
S 1 54753.00 G.000000
V( 5 3 S475S.00 0.OOGOGO
V ( , 1) S0762.GO 0.GOGOOO
V r5 , 2 .50762.00- 0.000000
r f—1 (—1 1—1 1—Ér-| |-%
On peut finalement importer les résultats sur un fichier Excel qui sera automatiquement
créé et pour sortir de cette application il suffit de cliquer sur le bouton "Exit".
79
Conclusion Générale
Nous avons effectué notre stage de fin d'étude au niveau de la Direction Exécutive Stratégie
& Planification et Economie (DESPE) de Naftal sur le thème : Analyse du risque financier
du projet de réalisation des stations-services autoroutières. Dans la première partie du travail,
nous avons abordé les aspects fondamentaux de la gestion de portefeuille ainsi que les dif
férentes méthodes d'évaluations les plus répandues et les plus utilisées concernant l'évaluation
de projets d'investissement. Dans la deuxième partie, nous avons réalisé d'une part, une étude
de simulation par la méthode de la transformation inverse sur les cash-flows qui suivent une loi
triajigulaire. Cette étude nous a permis de déduire des itérations des valeurs actuelles nettes
(VANs). En utilisant le test de normalité Jarque-Bera, nous avons pu identifier la distribution
des VANs qui suit une loi normale. L'identification de l'intervalle de confiance de la moyenne
des VANs, permet alors, de mesurer le risque financier associé à l'investissement de chaque
station-service, et par la même, à l'ensemble du projet. C'est à la lecture de ces résultats que
le décideur pourra trancher de la rentabilité du projet.
D'autre part, nous avons jugé utile de compléter notre travail en mettant à la disposition
du décideur, un outil d'aide à la décision sous forme d'une étude de choix de futures stations-
services à construire. En effet; ce dernier problème est modélisé comme un programme linéaire
en nombres entiers dont la résolution utilise la version démonstration de Lingo version 08.
80
Bibliographie
Sites
[SI] http://www.memoireonline.eom/07/10/3752/Etude-des-determinants-des-investissements-
petroiiers-dans-un environnement-risquecas-de-la-ville-d.html
[53] http://www.perrin33.com/incertitudes/loitriangulaire.html
[54] http://mathematique.coursgratuits.net/statistique/fonction-imiforme-continue-et-triangulaire.pl
81
Annexe
Station2
1. Amortissement
82
2.Tableau dfamortissement dégressif de Iféquipement.
83
^.Tableau dfamortissement dégressif du bâtiment
84
Remboursement des dettes
85
^.Tableau de remboursement du crédit équipementhbàtiment
86
3. Impôts
87
4. Cash flow-net
88