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LUCCHESE Clara
JOUAUD Justine
LABOURE Tatiana
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Inhalation de substances polluantes telles que des fumées,
gaz d'échappement, bombes aérosols ou peintures ;
Virose : un simple rhume peut provoquer au bout de quelques
jours d'évolution l'apparition d'une crise d'asthme ;
Prise de certains médicaments : aspirine ou anti-inflamma-
toires non stéroïdiens, médicaments contre l'hypertension, certains
collyres, etc. ;
Ingestion d'un aliment menant à une allergie alimentaire ;
Le reflux gastro-œsophagien aggrave un asthme et peut être
un facteur déclenchant de crises.
Changements hormonaux : la grossesse, la période des
règles ;
Les émotions fortes (colère, contrariétés…), notamment à
cause de l'hyperventilation.
Manifestations cliniques :
Les bronches ont pour rôle de protéger les poumons des agents étrangers ou
des agressions extérieures, notamment par la restriction du diamètre bron-
chique. L'asthme se manifeste par une réaction disproportionnée des
bronches par rapport au milieu.
Ainsi, les bronches d'un asthmatique sont inflammatoires et voient leur dia-
mètre réduit. Le mucus produit en réaction à l'inflammation et la bronchocons-
triction viennent réduire encore le diamètre des bronches, rendant l'expiration
difficile ; on parle d'obstruction bronchique expiratoire.
Classification selon la sévérité :
- L’asthme intermittent qui est défini par la survenue, au maximum, de deux
crises brèves par semaine, et/ou deux épisodes nocturnes par mois, et un
DEP (débit expiratoire de pointe) supérieur à 80 %.
- L’asthme persistant qui est défini lorsqu'il existe plus de deux épisodes par
semaine, et/ou plus de deux épisodes nocturnes par mois, avec retentisse-
ment sur les activités courantes. Il peut être léger, modéré ou sévère.
- L’asthme aigu grave ou état de mal asthmatique qui met en jeu le pronostic
vital. Il s'agit de la forme d'asthme la plus grave sur le court terme, le degré de
réaction bronchique pouvant être particulièrement important et parfois mortel.
Il nécessite une prise en charge urgente en milieu hospitalier
Diagnostique :
Pour mettre en évidence l’obstruction des bronches observée dans l’asthme,
le médecin fait réaliser des tests qui évaluent le fonctionnement des poumons,
les « Épreuves Fonctionnelles Respiratoires » ou EFR.
-spirométrie : La spirométrie est un examen sans danger et indolore, prescrit
pour mesurer : les volumes pulmonaires (quantité d'air contenue dans les pou-
mons) ; les débits expiratoires (débit de l'air expulsé lors d'une expiration « for-
cée », c'est-à-dire volontaire et maximale)
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- La radiographie pulmonaire : elle fait partie du bilan d'un asthme pour recher-
cher un obstacle bronchique ou trachéal (dans la trachée). L'examen radiogra-
phique des sinus de la face est indispensable chez tout asthmatique chro-
nique. Il est parfois complété par un scanner.
-Bronchoscopie (endoscopie bronchique ou fibroscopie bronchique) L'examen
consiste à explorer la trachée et les bronches d'une personne afin de visuali-
ser des anomalies et de réaliser des prélèvements. La fibroscopie bronchique
se pratique généralement sous anesthésie locale. Elle consiste en l'application
d'un spray anesthésique au fond de la gorge et dans la narine, ainsi que d'un
liquide anesthésiant dans les voies aériennes.
Traitement :
Traitement de fond :
Le traitement par bêta-2 mimétiques à longue durée d’action peut être utilisé
dans le traitement chronique de l’asthme. Le traitement de fond de
l’asthme est celui que l'on prend régulièrement, tous les jours, même lorsqu'on
se sent en pleine forme afin d’éviter les crises d’asthme. Ce type de traitement
calme l'inflammation des bronches qui est constamment présente, même
faiblement, chez les personnes asthmatiques. Les traitements de
fond réduisent ainsi le gonflement des parois des bronches et détendent les
muscles qui peuvent se resserrer autour de celles-ci. Ils diminuent le risque de
développer une crise d'asthme. Il ne faut pas arrêter de prendre son traitement
de fond sans en parler à son médecin, même si les crises d’asthme ont
disparu depuis des mois. L'efficacité d'un traitement de fond dépend de la
régularité des prises et cesser de le prendre peut entraîner la réapparition des
crises. Les plus couramment utilisés sont les corticoïdes inhalés et les
bronchodilatateurs d’action lente.
Traitement de crise :
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Thérapie d’avenir de la pathologie :
Il est déconseillé :
De fumer ou de fréquenter des lieux enfumés ;
De remuer la poussière (balayer, secouer des tapis ou des draps, etc.) ;
D’utiliser des produits irritants pour les voies respiratoires (peintures,
colles, produits ménagers, etc.).
Il est recommandé :
Chiffres :