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07/11/2022 15:35 Commande vectorielle

Commande vectorielle
La Commande vectorielle est un terme générique désignant la totalité des
commandes tenant compte en temps réel des équations du dispositif qu'elle
commande.

La Commande vectorielle est un terme générique désignant la totalité des


Page(s) en rapport avec ce
commandes tenant compte en temps réel des équations du dispositif qu'elle sujet :
commande. Le nom de ces commandes vient du fait que les relations finales
sont vectorielles à la différence des commandes scalaires. Les relations ainsi L'idée directrice de la
obtenues sont énormément plus complexes que celles des commandes commande vectorielle est
scalaires, mais en contrepartie elles permettent d'obtenir de meilleures d'avoir pour la machine
performances lors des régimes transitoires. Il existe des commandes asynchrone un couple moteur
proportionnel à un flux et un
vectorielles pour l'ensemble des moteurs à courant alternatif.
courant comme pour la...
(source : )
... problème de la commande

But de cet article vectorielle est le contrôle de


la position du champ dans la
machine. La position du
champ réel ne pouvant pas
L'objectif de cet article est de présenter de la façon la plus simple être mesurée, ... (source :
envisageable les commandes vectorielles généralement. Aucun calcul ne sera books.google)
développé en totalité. Les lecteurs qui désirent plus de détails se référeront à
la littérature qui regorge de livres et de publications sur le sujet.

Philosophie de la commande vectorielle


À chaque période de fonctionnement de l'onduleur, la commande doit ouvrir ou fermer les interrupteurs de
puissance (IGBT ou autre) de façon à créer dans la machine électrique un champ magnétique résultant dont le
module et la direction sont optimaux pour répondre aux consignes de vitesse et de couple.

Par construction, la machine à courant continu produit un champ magnétique statorique toujours
perpendiculaire au rotor, la position de ce dernier agissant sur la manière dont le stator est alimenté. C'est ce
comportement qu'on va chercher à obtenir pour les machines alternatives. Le calculateur qui va agir sur la
commande des interrupteurs se doit d'avoir quelques informations pour effectuer les calculs et
spécifiquement :

la position du rotor pour les machines synchrones ;


la vitesse du rotor pour les machines asynchrones.

Ces informations sont obtenues avec un capteur de position ou de vitesse. Néanmoins, il est envisageable de
reconstituer cette information avec plus ou moins de précision avec informations électriques telles que la
connaissance des courants. On parle alors de commande vectorielle sans capteur.

Commande vectorielle des machines tournantes


Comme expliqué ci-dessus, la grande différence entre une commande scalaire et une commande vectorielle
vient du modèle représentant la machine qu'on veut commander.

Un modèle scalaire n'utilisant qu'une seule phase, il ne permet pas de connaître le module et l'orientation du
champ magnétique. Pour les déterminer, on va construire un nouveau modèle en se basant sur les relations de
bases de la machine électrique utilisée. Soit, pour une machine synchrone :

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Théorie
Principe
Pour simplifier pour limiter le temps de calcul, on utilise une transformation mathématique qui sert à
remplacer 3 enroulements (a, b et c) décalés de 120° par deux enroulements (d et q) en quadrature et
solidaires du rotor de la machine.

Pour que cette transformation soit valable, il est indispensable d'admettre quelques hypothèses :

le circuit magnétique de la machine n'est pas saturé ;


ce circuit magnétique et la répartition des forces magnétomotrices sont homogènes (indépendance vis-à-vis
d'une rotation) ;
la machine doit être alimentée, comme on le fait dans la pratique, par un dispositif de tensions triphasées
sans neutre. Dans ce cas, la somme des 3 courants est nécessairement nulle et la composante homopolaire
est nulle.

Simplification des équations vectorielles


La construction du modèle diphasé dans un plan lié au rotor se fait grâce à deux transformations. La première
transformation sert à ramener le modèle triphasé à un modèle diphasé ; la seconde nous ramène à une
représentation de type Fresnel en modélisant la machine dans un repère tournant lié au rotor.

enroulements en quadrature enroulements en quadrature


phases statoriques d'une
(α ; β) équivalents et liés au (d ; q) équivalents et liés au
machine synchrone
stator rotor.

La première transformation sert à diminuer le nombre d'équations, alors que la seconde permet de les
découpler.

Première transformation

C'est la transformée de Concordia. Elle consiste à remplacer les 3 enroulements parcourus par les courants
d'intensité par deux enroulements en quadrature et traversés par deux courants d'intensité .

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Ces deux enroulements correspondent aux enroulements d et q quand l'angle est nul.

Deuxième transformation

C'est la transformée de Park. Elle consiste à opérer une rotation du repère précédent d'un angle pour passer
du couple de courants au couple de courants :

Mise en œuvre
Un exemple de mise en œuvre est la structure de la commande vectorielle indirecte.

La méthode du flux orienté indirecte est caractérisée par le fait qu'aucune estimation du flux n'est
indispensable. Par contre, il est indispensable de connaître de façon précise la position du rotor pour pouvoir
déterminer de la même façon la position du flux rotorique. L'estimation du flux rotorique comparé au rotor se
fait en boucle ouverte. Elle sera par conséquent d'autant plus précise que les paramètres utilisés pour son
calcul correspondront aux paramètres réels de la machine.

Cette méthode indirecte d'orientation de flux évite la mesure ou l'estimation de la position du flux qui
demanderait des méthodes de calcul plus complexes. Cependant, elle est particulièrement sensible aux
variations des paramètres et elle nécessite un onduleur qui soit capable d'imposer les courants désirés dans la
machine [1], car l'angle de changement de repère est lié aux courants de référence imposés. Ainsi, si la
position de flux estimé correspond à la position réelle, les lois de commande interne vont générer des
vecteurs de courant de référence appropriés au découplage de contrôle de couple et de flux de la machine
[2].

Application

Voir aussi
Bibliographie
Liens externes
(fr) Introduction à la commande vectorielle des machines asynchrones
(fr) LES MACHINES SYNCHRONES AUTOPILOTÉES - Préparation à l'agrégation de Génie Électrique

Ce texte est issu de l'encyclopédie Wikipedia. Vous pouvez consulter sa version originale dans cette encyclopédie à l'adresse
http://fr.wikipedia.org/wiki/Commande_vectorielle.
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