MINISTERE DE L’EDUCATION COLLEGE BETHLEEM DE

NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT
TECHNIQUE ET DE LA FORMATION KASSIRIME
PROFESSIONNELLE

DREN: KORHOGO
UNION-DISCIPLINE-TRAVAIL ANNEE ACADEMIQUE: 2021-2022
CLASSE: 2nde A

POURQUOI ANTICIPER LES CONGES

DE NOEL

Membres du groupe : Nom du professeur

1. SILUE TIEFIGUE KARIDJATOU

2. YEO SIONTIANVOLO DRISSA M. KONE
3. COULIBALY DOUNGNANGOMON BLAISE
4. YEO ALAMA DANIEL
5. SORO DONAFOLOGO
6. SORO N’DANHANFOLO ABDOULAYE
 SOMMAIRE
SOMMAIRE...............................................................................................................................2

INTRODUCTION......................................................................................................................3

I. LES CONGES EN CÔTE D’IVOIRE.................................................................................3

II. LES CAUSES DES CONGES ANTICIPES...................................................................3

1. Le manque de temps de divertissement...........................................................................4

2. La programmation des évaluations des élèves durant l’année scolaire...........................4

3. L Départ précipité de certains établissement...................................................................4

III. LES CONSEQUENCES DES CONGES ANTICIPES...................................................4

1. Faible taux de réussite aux examens................................................................................4

2. Baisse du niveau des élèves.............................................................................................5

3. Mauvaise publicité...........................................................................................................5

IV. LES SOLUTIONS...........................................................................................................5

CONCLUSION...........................................................................................................................6

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 INTRODUCTION

L’année scolaire est divisée en trimestre ou en semestre. Pendant l’année scolaire il existe des
jours voir des semaines de repos pour les élèves et le corps enseignant. Cependant il arrive
souvent que certains élèves préfèrent accélérer les dates de ces congés. Cependant cette
pratique n’est pas conseiller car elle à des conséquences dramatiques sur le niveau éducatif du
pays. Nous donnerons dans notre exposé, les différents congés en Cöte d’ Ivoire, ensuite nous
donnerons les causes de ce phénomène puis les conséquences et enfin nous proposerons
quelques solutions pour éradiquer ce phénomène.

I. LES CONGES EN CÔTE D’IVOIRE

Les élèves et les enseignants reprennent le chemin de l’école à partir du lundi 13 septembre
2021, sur toute l’étendue du territoire ivoirien. Si la ministre de l’Education Nationale et de
l’Alphabétisation, Mariatou Koné, a tenu, ce jeudi 9 septembre 2021, au Centre culturel
Jacques Aka de Bouaké, une réunion de rentrée scolaire 2021-2022, pour donner les grandes
orientations au titre de cette année scolaire, les apprenants et leurs enseignants ont également
une idée nette des dates des congés et vacances de cette année scolaire.

Congés de Toussaint : du vendredi 29 octobre, après les cours du soir au dimanche 7

novembre 2021 inclus.

Congés de Noel et de Nouvel An : du vendredi 17 décembre 2021, après les cours du soir au
dimanche 2 janvier 2022 inclus.

Congés de Février : du vendredi 11 février 2022, après les cours du soir au dimanche 20
février 2022, inclus.

Congés de Pâques du vendredi 8 avril 2022 au Dimanche 24 avril 2022

Grandes vacances : du vendredi 29 juillet 2022 au dimanche 11 septembre 2022 inclus.

II. LES CAUSES DES CONGES ANTICIPES

Plusieurs raisons sont à la base de ce phénomène de congés anticipés en Côte d’Ivoire.

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 1. Le manque de temps de divertissement

Lorsque les congés approchent, les élèves sont beaucoup distraits. Ils ont envie de s’amuser,
de se relâcher. Parce que notre système est fait de sorte que depuis la rentrée, ils ont cours le
matin et le soir. Les seules activités que les enfants aiment c’est le cours d’éducation physique
et sportive. Durant ces cours, ils se sentent un peu plus détendus, et s’amusent un peu. Le vrai
problème c’est que les enfants ne savent pas pourquoi ils vont à l’école. Ils y vont sans grand
intérêt. Ils n’y trouvent rien de stimulant, de motivant ».

2. La programmation des évaluations des élèves durant l’année scolaire.

L’une des raisons principales réside dans l’écart entre l’arrêt des notes du premier trimestre et
le départ définitif en congé de Noël. En effet, une semaine avant la date prévue pour les
congés de Noël, nous assistons à l’arrêt des notes et au calcul des moyennes du premier
trimestre. Une fois les notes arrêtées et les moyennes calculées, il n’y a pratiquement plus de
contrôles scolaires (devoirs et interrogations) jusqu’au retour des congés. Les élèves
considèrent donc le temps entre l’arrêt des notes, le calcul des moyennes et la date de départ
pour les congés de noël, comme un temps perdu ».

3. L Départ précipité de certains établissement

En effet certains établissements libèrent plus vite leur élève que d’autres. Cela crée de la
jalousie et de l’envie. D’où la prise de grève de certains élèves pour être au même pied
d’égalité avec leurs amis.

III. LES CONSEQUENCES DES CONGES ANTICIPES

Plusieurs élèves continuent d’apprécier de manière démesurée les congés anticipés et oublient
que ce phénomène peut avoir des conséquences assez graves sur leur avenir et sur celui de
l’école ivoirienne dans son ensemble. Le phénomène des congés anticipés – le fait pour des
élèves de perturber l’école et faire arrêter les cours plus tôt, avant la date des congés scolaires
a pris de l’ampleur ces dernières années. Les conséquences de ce délaissement consciencieux
des cours sont catastrophiques. Car les meneurs auront beaucoup simplifié leurs manœuvres,
cela ne change rien au fait qu’ils perturbent les cours d’une manière ou d’une autre.

1. Faible taux de réussite aux examens.

Près de cinq ans maintenant que les élèves ivoiriens sont épris de cette opération aux
conséquences catastrophiques. En fait, les dégâts se font le plus remarquer en fin d’année. De

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2015 à 2017 par exemple, le taux de réussite aux examens du BEPC et du baccalauréat s’élève
respectivement à 59,27% et 42,35% selon des statistiques de la Direction des Stratégies, de la
Planification et des Statistiques (DSPS). L’école ivoirienne a, réalisé, dans cet intervalle, des
prouesses plutôt particulières dans le domaine de l’éducation. Mais les chamboulements
survenus de 2018 à 2019 laissent sans voix. Les rendements obtenus tant par les élèves de la
3e que par ceux de la classe de Terminale connaissent des chutes respectives de 60,14% et
49,09 en 2018, et de 57,31% et 41,23% en 2019. On note une différence de 2,83% au Bepc et
4,86% au Bac.

2. Baisse du niveau des élèves.

Le phénomène des congés anticipés doit interpeller les élèves sur leur avenir. Pourtant il leur
procure de la joie. Cette insouciance dont ils font preuve vis-à-vis de cette situation place ce
problème parmi les plus préoccupants du ministère de l’Education. Depuis 2011, le
gouvernement fournit assez d’efforts pour renforcer l’équipe pédagogique au sein de tous les
établissements de la Côte d’Ivoire. Après des analyses bien poussées, il est ressorti cette
difficulté pour les élèves, qui dans un premier temps, manquent de concentration pendant les
cours, n’arrivent pas à les retenir et à bien les rendre lors des compositions.

3. Mauvaise publicité.

De la baisse du niveau des élèves aux tricheries en passant par le faible taux de réussite aux
examens, on remarque un ternissement lent mais sûr de l’image de notre système éducatif.
Toutes ces conséquences discréditent l’Education ivoirienne. Le gouvernement semble avoir
bien perçu ces déviations et met tout en œuvre pour pallier une bonne fois pour toutes, ce
problème qui évolue à une croissance fulgurante.

IV. LES SOLUTIONS

En plus de la sensibilisation, la solution à ce phénomène nécessite des mesures à adapter au
mal. Ce sont notamment

La mise en place des unités pédagogiques, en intelligence avec les administrations des
établissements, qui doivent programmer les devoirs communs durant la dernière semaine qui
précède les congés ;

La réduction de l’écart entre la date de l’arrêt des notes, du calcul des moyennes du
premier trimestre et celle des congés de décembre ; et la programmation des leçons, objet des

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sujets d’examens, la dernière semaine précédant les congés, surtout pour les classes
d’examens.

Consacrer la dernière semaine avant Noël à organiser des activités ludiques mais
éducatives. « Les enfants aiment bien les artistes, le théâtre, la musique, le sport, la peinture.
On peut en faire une semaine culturelle où on les laisse exprimer une autre partie d’eux, autre
que des leçons à apprendre. Le but c’est de permettre à ces enfants de se déployer à travers les
activités de dessin, des photos, des concours culinaires, des activités d’intérêt public.

L’État doit régler un certains nombres de choses.

Dans un premier temps, il doit faire voter une loi ou instaurer une mesure pénale en vue
de sanctionner tous ceux qui provoqueraient les congés anticipés.

Il faut également assainir l’environnement immédiat des établissements d’enseignements : la

plupart cohabitent avec des buvettes, des « maquis », etc.

Autre mesure nécessaire : sécuriser l’accès des établissements scolaires, instaurer des
passes d’accès à l’enceinte des établissements, de sorte que l’accès soit contrôlé et sécurisé. Il
faut également instruire les élèves, dès le début de l’année, sur toutes les conséquences des
congés anticipés.

De même, le ministère de tutelle doit réduire l’écart entre la date de l’arrêt des notes, du calcul
des moyennes du premier trimestre et celle des congés de décembre.

CONCLUSION
Au terme de notre analyse, retenons que les congés anticipés sont mauvais pour les élèves. Il
ternie l’image du pays et agis sur les résultats aux examens. De plus ces congés anticipés
provoquent souvent la mort de certains élèves et le découragement des parents à la
déscolarisation.