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Institut Supérieur des Etudes Ministère de l’Enseignement Supérieur

Technologiques Mahdia et de la Recherche Scientifique

Département : Génie électrique

RAPPORT DE

STAGE D’INITIATION

Elaboré par : OUATTARA Augustin


&
ZONOU Mohamed Rachid

Encadré par : Mr MARWEN Bazine

Société d’accueil : COLMAR S.A


Année Universitaire 2018-2019
Durant la période du 14/01/2019 au 09/02/2019
Remerciements
Avant toute rédaction, il s’avère primordial pour nous de transmettre nos sin-
cères remerciements à l’endroit de toutes les personnes qui n’ont ménagé aucun
effort contribuant au succès de notre stage. Nous tenons également à exprimer
nos profondes gratitudesànotre encadreur Mr MARWEN Bazine ainsi que tous
ces proches collaborateurs en particulier, Mr HOSNIMzergui, Mr BILEL Salem
et Mr BOUZIDMoncefqui nous ont formé et accompagné tout au long de ce vé-
cu professionnel avec beaucoup de patience, de pédagogie et de savoir-faire.
Aussi, nous ne saurions oublier la secrétaire qui nous a facilité l’obtention de ce
stage. Enfin, nous remercions par la même occasion, l’ensemble du personnel de
l’entreprise et le corps éducatif de notre institut pour les conseils et remarques
prodigués.
Sommaire
Introduction générale…………………………………………………………………………..1

CHAPITRE I :PRESENTATION DU CADRE DE LA SOCIETE ..................................................2

Introduction…………………………………………………………………………………...2

A. Présentation de l’organisme d’accueil……………………………………………………2


I. Historique……………………………………..………………………......................2
II. Organigramme et structuration……………………………………………………...3
1. L’organigramme……………………………………………………………….3
2. Structuration …………………………………………………………………..3
3. Présentation des services d’accueil……………………………………………4
a. Le bureau de méthode…………………………………………………...4
b. Le service de maintenance………………………………………............4

B. Présentation du produit manufacturé…………………………………………………….4


I. Généralités……………………………………………………………………....4
II. Les ressorts à lames……………………………………………………………..5
1. Définition…………………………………………………………………...5
2. Typologie…………………………………………………………………...5
a. Ressorts conventionnelles……………………………………………..5
b. Ressorts paraboliques……………………………………………….....6
c. Bras de suspension………………………………………………….…6
3. Composition d’une lame de ressort………………………………….……..7

C. Contexte du stage………………………………………………………………………….7

CHAPITRE II :TACHES OBSERVEES ET EFFECTUEES ………………………………………8

Introduction…………………………………………………………………………………...8

A. Zone de production : les tâches observées…………………………………………...….8


I. Définition………………………………………………………………….…………8
II. Secteurs et centres de charges……………………………………………………….8
1. Le secteur 0 : le débitage………………………………………………………8
2. Le secteur1…………………………………………………………………….9
a. Présentation et opérations……………………………………………..9
b. Poinçonnage au centre………………………………………...……..10
c. Le laminage parabolique…………………………………………10
d. Le laminage conventionnel…………………………………….…….11
e. La découpe …………………………………………………………..11
f. L’emboutissage………………………………………………...…….11
g. Le marquage……………………………………………...………......12
h. L’enroulement.........................................................................….........12
i. Le formage…………………………………………………………...12
3. Le secteur 2……………………………………………………...…………...12
a. Présentation et opérations………………………………….….12
b. Le traitement thermique………………………………..……..12
• L’enfournement………………………………….……12
• Trempe et cintrage………………………………….…14
c. Le revenu………………………………………………..…….14
d. Le grenaillage…………………………………………...…….15
e. L’ajustage……………………………………………..………15
f. Rivetage et fraisurage…………………………………...…….16
g. Le baguetage……………………………………………….….16
h. Le calibrage…………………………………………………...17
i. Le montage……………………………………………………17
j. Le tarage………………………………………………………17
k. La peinture…………………………………………………….19
III. Le produit fini……………………………………………………………....20
1. Le service contrôle qualité……………...………………………….…20
2. Le stockage…...……………...……………………………………..…20

B. Les tâches effectuées…………………………………………………………………....20


I. Bureau de méthodes : étude d’une fiche technique…………………………...……20
II. Service de maintenance…………………………………………………………….21

1. Elaboration du plan d’action d’u rapport de contrôle de l’installation élec-


trique……………………………………………………………..…………….21
2. Identification des différents coffrets et les départs source………………….....21
3. Etiquetage durable des différents départs……………………………...............21

Conclusion générale…………………………………………………………………………22
Liste des figures

Figure 1 : ressort à lames conventionnel……………………………………...5

Figure 2 : ressort à lames paraboliques………………………………….........6

Figure 3 : bras de suspension………………………………………………….6

Figure 4 : presse cisaille mécanique…………………………………………...9

Figure 5 : presse cisaille hydraulique…………………………………………9

Figure 6 : scie à ruban…………………………………………………………9

Figure 7 : poinçonnage au centre…………………………………………….10

Figure 8 : laminage parabolique……………………………………………..11

Figure 9 : laminage conventionnel…………………………………………...11

Figure 10 : four traitement thermique………………………………………14

Figure 11 : cintre à doigts…………………………………………………….15

Figure 12 : cintre rigide………………………………………………………15

Figure 13 : four de revenu……………………………………………………15

Figure 14 : grenailleuse………………………………………………………16

Figure 15 : machine d’ajustage………………………………………………16

Figure 16 : machine de rivetage……………………………………………...17

Figure 17 : machine de fraisurage…………………………………………...17

Figure 18 : machine de baguetage…………………………………………...18

Figure 19 : superviseur………………………………………………………19
INTRODUCTION GENERALE

L’industrialisation est un catalyseur du système économique de toute puissance. Elle


connut ses débuts aux environs du XIXème siècle marqué par le progrès technique et
scientifique ainsi que la découverte de nouvelles sources d’énergies. De nos jours ce
domaine regorge une diversité de secteurs d’activité où le technicienest appelé à faire
valoir ses compétences théoriques et pratiques. C’est dans cette optiqueque tout étudiant
doit partir à la découverte du monde professionnel. L’expérience est nouvelle pour nous et
c’est dans cet élan que s’inscrit le stage d’initiation. Notre rapport vient donc en guise de
témoignage de ce temps d’apprentissage au sein d’une société de la place. Pour commen-
cer notre exposé il nous parait primordial de décrire le cortex des lignes qui suivront.

Primo, nous présenterons la société qui a eu l’amabilité de nous accueillir. Deuxio,


nous décrirons les produits qui y sont fabriqués. Tertio, nous évoquerons les tâches
effectuées et observées au sein des différentes structures qu’abrite l’entreprise. Pour
terminer, nous montrerons les multiples bienfaits acquis au cours de ces quatre semaines
de stage.

-1-
Chapitre I : Présentation du cadre de la société

Introduction
Intégrer la vie professionnelle demeure le défi de tout étudiant. Pour se faire,
réaliser un stage d’initiation s’avère donc nécessaire au sein d’une société. Pour nous,
cette dernière fut COLMAR. Au cours de notre analyse, il sera d’abord question de
présenter l’entreprisede par son historique et son organisation. Ensuite nous enferons
de même pour le produit qu’elle fabrique. Et enfin, nous définirons le contexte de-
notrestage.

A. Présentation de l’organisme d’accueil

I. Historique

Situé dans la zone industrielle de Téboulba, COLMAR S.A. est une Société
anonyme Tunisienne. Crée en 1978, c’est la première société africaine à se spécialiser
dans la fabrication et la commercialisation des ressorts à lames conventionnels, para-
boliques et bras de suspension pour tout type de véhicules industriels.De nos jours,
COLMAR est l’un des leaders mondiaux dans le secteur de la fabrication de ressorts
à lames et fournisseurs des plus grands constructeurs automobiles internationaux «
RENAULT, IVECO, SCANIA, GM-ISUZU… » avec une capacité de production de
10000Tonnes/an et un effectif de 130 employés. Depuis sa création, elle a toujoursaf-
fiché une ambition claire :
• La recherche permanente de la satisfaction des clients.
• La recherche du développement et de l'innovation.
• L'implication de tout le personnel dans l'action d'amélioration continue.
Par ailleurs, l’entreprise était dotée d’une certificationISO/TS 16949 :2009
par TUV CERT. Celle-ci est reconduite avec succès chaque année suite à un
audit poussé par l’organisme certificateur.En ce jour, cette certification est du
type IATF ; une noble distinction qui hausse l’entreprise au rang des meilleurs
tant niveau de la production quantitative et qualitative mais également sur le
plan de la gestion de l’entreprise.
II. Organigramme et structuration

1. L’organigramme

2. Structuration
Comme toute société, Colmar est organisé en plusieurs cellules ou ser-
vices… A chaque cellule correspond une fonction bien déterminée. Ces diffé-
rentes cellules sont entre autres :
• Service commercial
• Bureau d’études
• Services approvisionnement
• Bureau de méthodes
• Service de la gestion des ressources humaines et de la formation
• La ligne de production
• Service de contrôle qualité
• Service achat
3. Présentation des services d’accueil durant la période de
stage

a. Le bureau de méthodes

Le bureau de méthodes est le service chargé du suivi et de la planification des


opérations à effectuer sur la lame débitée jusqu’au produit fini. Il a donc pour
mission l’ordonnancement des travaux à travers le planning de chaque centre de
charge et la disponibilité des machines et des opérateurs pour la production tout
en se basant sur la priorité des clients. En effet, cette dernière dépend de la réu-
nion prod.com (production et commercial).

b. Le service de maintenance

Le service de maintenance est la cellule ayant pourobjectif principalde ré-


tablir un bien dans un état spécifié afin que celui-ci soit en mesure d'assurer un-
servicedéterminé. La maintenance regroupe ainsi les actions de dépannage et de
réparation, de réglage, de révision, de contrôle et de vérification des équipe-
ments (machines, appareillages électriques…).

B. Présentation du produit manufacturé

I. Généralités
Un ressort est un système dont la fonction est de se déformer sous l'ac-
tiond'une force ou d'un couple puis de restituer l'énergie emmagasinée à la re-
prise de sa forme initiale. On considère trois grandes catégories de ressorts selon
le module d’élasticité de la matière qui les constitue :
• Les ressorts métalliques qui ont un module d’élasticité élevé ;

• Les ressorts en caoutchouc qui ont un faible module d’élasticité.


• Des ressorts composites qui ont un module d’élasticité très élevé
Dans chaque catégorie les ressorts sont classés selon le type de sollicitation pour
lequel ils ont été conçus. On distinguera les ressorts subissant des contraintes
normales : traction, compression, flexion ou suspension, et ceux qui subissent
des contraintes tangentielles : cisaillement, torsion.
Notre étude portera sur les produits fabriqués au sein de COLMAR qui
sont les ressorts à lames. Ceux-ci sont typiques aux ressorts composites destinés
àla flexion ou suspension.
II. Les ressorts à lames

1. Définition
Un ressort à lames est un type de ressort où l'on utilise la flexibilité d'une
ou plusieurs lames métalliques superposées et leur propriété élastique pour ab-
sorber l'énergie mécanique, produire un mouvement, exercer un effort ou
un couple sur système. Il en existe trois types de ressorts à lames qui font l’objet
de la production de notre société.

2. Typologie

a. Ressorts conventionnels
Eléments de base de la suspension des véhicules utilitaires légers et poids
lourds, les ressorts à lames conventionnels nécessitent une haute technicité et un
savoir-faire rigoureux.

Figure 1 : ressort à lames conventionnel

b. Ressorts Paraboliques
Eléments de base de la suspension des véhicules utilitaires légers et poids
lourds, les ressorts paraboliques sont des ressorts dont le laminage est une opéra-
tion essentielle lors de sa fabrication, ils offrent au véhicule ainsi qu’au conduc-
teur une souplesse et un confort plus agréable que le ressort à lames traditionnel.

Figure 2 : ressort à lames paraboliques

c. Bras de suspension
Les bras de suspension sont des ressorts à lames paraboliques utilisés dans
les systèmes de suspension pneumatique, ils ont la forme d’un « Z » composés
par une ou deux lames.

Figure 3 : bras de suspension


3. Caracteristiques physique etchimiqued’une lame de
ressort
Au sein de colmar, les ressorts fabriqués sont rigides, flexibles, résistants
à la corrosion et ont une durée de vie importante. Quant à la compsition des
lames, elle est fonction de trois (3) nuances de composés chimiques à savoir :

• 55Cr3

• 50CrV4

• 51CrMoV4

C. Contexte du stage

Notre stage d’initiation à COLMAR s’inscrit dans le cadre d’une pre-


mièreaventure dans le milieu professionnel. Il vient comme un prélude dans
l’exercice de nos futures charges dans une entreprise. En effet, il devra nous
permettre non seulement de mettre en exergue nos compétences théoriques et
pratiques reçues durant la formation universitaire, mais d’en jauger la réelle ap-
plication dans le monde du travail notamment au sein d’une usine. En outre, ce
stage vient augmenter le baguage intellectuel avec l’acquisition de nouvelles
connaissances théoriques et pratiques. En guise de résumé, le stage d’initiation a
pour but de faire grandir l’étudiant dans sa perception du monde professionnel et
également dans sa quête d’apprentissage théorique et pratique.
Chapitre II : Tâches observées et effectuées
Introduction
L’observation et la réalisation de taches constituent les activités phares de
tout étudiant durant la période de son stage. Pour cette raison, il lui faut une at-
tention et un suivi rigoureux pour relater avec exactitude ces instants et en tirer
le plus grand profit. Les grands points de ce chapitre attraient donc à la descrip-
tion des différentes tâches que nous avons observées et effectuées au sein de la
société.

A. Zone de production : les tâches observées

I. Définition
La ligne de production ou l’atelier de fabrication est la zone destinée à la
production des ressorts à lames. Elle regorge un ensemble d’opérations destiné à
appliquer progressivement des modifications de la matière première tout en ap-
portant de nouvelles pièces en vue d’assembler le type de ressort souhaité. Par
ailleurs, ces différents postes sont repartis en trois secteur qui sont : le secteur 0,
le secteur 1 et le secteur 2.

II. Secteurs et centres de charges

1. Le secteur 0 : le débitage
Le secteur 0 est le premier pion actif de la ligne de production. Le débitage
est la seule opération du dit secteur. Elle désigne l’action de cisailler une lame
suivant la section et la longueur imposés par le plan. Pour se faire, trois ma-
chines (presse cisaille mécanique, presse cisaille hydraulique, scie à ruban) sont
utilisées et pour chacune une marge de section. Ce secteur comporte deux zones
qui sont les suivantes :

• Une enceinte de stockage de la matière première (barres d’aciers) après


approvisionnement
• Un espace vide appelé « encours-secteur 0 »où sont disposées les lames
débitées
Figure 4 : presse mécanique Figure 5 : presse cisaille Figure 6 : scie à ruban
hydraulique

2. Le secteur1

a. Présentation et opérations

Le secteur 1 vient s’ajouter au secteur précédent comme une phase deu-


xième de la chaine de production. Elle est l’ensemble des opérations avant trai-
tement thermique tel que le poinçonnage, l’enroulement, le laminage…. Ces
opérations sont exécutées sur des centres de charge (groupe de machine). Les
machines destinées à la réalisation de ces opérations sont reparties entre des
postes de travail ou centres de charge qui sont :

• 10304 (four chauffe au centre, presse de poinçonnage LM)


• HEUSER (four chauffe extrémité, enrouleuse L2ème, L3ème…, presses)
• IMAC (four chauffe extrémité, poinçonneuse, laminoirconventionnel,
presses)
• LEADTECH (Four chauffe extrémité, enrouleuse L2ème, L3ème…, lami-
noirconventionnel, presses)
• 10405 (four chauffe extrémité jusqu’au centre, laminoir parabolique,
presses)
• LBZ (four chauffe extrémité jusqu’au centre, laminoir parabolique,
presses)
b. Poinçonnage au centre

Après cisaille, les lames passent dans un four pour être chauffer en leur
centre. La température du dit four varie selon l’épaisseur de la lame à poinçon-
ner. Après certains réglages méticuleux sur l’outil de travail, l’opérateur sur les
lieux procède à la réalisation de la tâche. Ce trou servira de repère pour les opé-
rations qui suivront. De même il est destiné à abriter l’étoquiau afin de permettre
l’assemblage du ressort en phase finale.

Figure 7 : poinçonnage au centre

c. Le laminage parabolique

Cette phase est réservée au ressort à lames parabolique. Elle a pour but de
réduire la section de lame au niveau de ses extrémités où l’épaisseur diminue
progressivement du centre vers l’extrémité de lame. Cette phase est réaliséeà
température du domaine austénitique de l’acier. La tâche de laminage parabo-
lique s’effectue dans le laminoir parabolique à en trois étapes :

• Le passage des lames dans le four par le tapis roulant


• Le laminage se fait entre deux cylindres tout au long de la lame, de ma-
nière à ce que l’épaisseur diminue de la partie supérieure jusqu’à
l’extrémité
• La découpe de mise en longueur

Figure 8 : laminage parabolique


d. Le laminage conventionnel

L’opérateur règle la longueur de la pénétration des lames entre les deux


cylindres du laminage à l’aide d’une butée qu’il fixe à chaque arrivée d’un nou-
veau lot de lames. Il règle aussi l’espacement entre deux tambours pour obtenir
l’épaisseur conforme de l’extrémité de la lame. L’exécution consiste à faire pas-
ser la lame à plusieurs reprises entre les deux cylindres jusqu’à ce qu’elle at-
teigne la butée. De plus, l’opérateur doit demeurer attentif à ce que la largeur du
bout à laminer soit constante.

Figure 9 : laminage conventionnel

e. La découpe

Une fois les extrémités passées dans le four, la découpe consiste à leur
donner une forme désirée. On distingue généralement quatre formes
d’extrémités qui sont obtenues par des couteaux respectifs.

f. L’emboutissage

L’opération d’emboutissage consiste à obtenir une empreintesouhaitée


àune extrémité de la lame par rapport à son centre. Comme précédemment le
bout de lame est d’abord chauffe. En effet, l’embouti vient remplacer l’étrier
dans la conception de certainsressorts et est compatible aux engins lourds en rai-
son de son efficacité.
g. Le marquage

Le marquage désigne l’action d’imprimer le sigle de COLMAR sur la face


supérieure de l’extrémité chaude de chaque lame. Il sert à véhiculer l’identité de
l’entreprise et de distinguer son produit parmi tant d’autres sur le marché.

h. L’enroulement

Après avoir chauffé l’extrémité de la lame, celle-ci est introduite dans la


machine pour en sortir une forme de rouleau rond pour les lames maitresses
(LM) et une forme de rouleau enveloppante pour les autres lames (L2ème, L3ème,
L4ème, etc.). Chaque enroulement à une broche spécifiée d’après la dimension
(rayon ou encombrement) demandéepar le plan.

i. Le formage

Le formage est le fait d’apporter une déformation plus ou moins grande


àla lame pour obtenir la flèche de courbure du ressort conformément au plan.

3. Le secteur 2

a. Présentation et opération

Le secteur 2 vient s’ajouter au secteur précédent comme une phase deu-


xième de la chaine de production. Elleest l’ensemble des opérations après trai-
tement thermiqueinclus. Les machines destinées à la réalisation de ces opéra-
tions sont reparties entre des postes de travail ou centres de charge qui sont :

b. Le traitement thermique

• L’enfournement

Le traitement thermique débute par l’enfournement qui consiste à chauffer


les lames dans un four à quatre conditions de brûlure à gaz. Ces conditions dé-
pendent de la température, de l’épaisseur de la lame et du temps de chauffage
définit par un pont roulant dont la vitesse dépend du nombre de cycle de ma-
nœuvre.

Conditions Caractéristiques Temps de Maintien (±10s)

Epaisseur Température Temps de cycle Cintresrigides Cintres à doigts


(mm) (°c) (±2s)
2,6mn Ep<16
CD1 Ep≤17 890± (+15/-10) °c 25s 35s
4mn 16≤Ep≤17

CD2 18≤Ep≤26 910± (+15/-10) °c 28s 6mn 120s

CD3 27≤Ep≤37 930± (+15/-10) °c 35s 6mn 175s

CD4 Ep≥38 930± (+15/-10) °c 40s 6mn 200s

Tableau 1 : conditions d’enfournement des lames

Figure 10 : four traitement thermique


• Trempe et cintrage

L’enfournement terminé, la lame est immédiatement cintrée et trempée.


En effet le cintrage consiste à former la lame pour obtenir la flèche de courbure
souhaitée.Quant à la trempe, elle consiste à immerger la lame dans un bain
d’huile pour permettre son refroidissaient. Pour se faire, deux cintres de charge
sont mis à la disposition des opérateurs dont les cintres rigides et les cintres à
doigts. A chaque cintre, correspondent des spécifications à savoir le rendement,
le type de lame et l’urgence du travail.

Figure 11 : cintre a doigts Figure 12 : cintre rigide

c. Le revenu

A la fin de du traitement thermique, les lames sont appelées à subir un se-


cond traitement dit revenu. Ce procédé consiste à enfourner les lames à une
température constante (490 °C) puis à refroidir par un système de jets d’eau. Ce-
ci a pour but de de remédier au problème de fragilité causé par l’élimination des
propriétés de ductilité au dépend de celles de résistance.

Figure 13 : four de revenu


d. Le grenaillage

L’opération se déroule par le passage des lames dans une chambre ou


elles sont bombardées par des billes d’acier sous une forte pression, ce procédé
permet de changer la tension de la surface, renforçantencore le métal en élimi-
nant les taches de corrosion provoquées par les phases de trempe et revenu. Ce
traitement mécanique permet d’obtenir un bon état de surface, une amélioration
de la résistance, une bonne adhérence à la peinture.

Figure 14 : grenailleuse

e. L’ajustage

L’ajustage consiste àcorriger les défauts des lames assemblées grâceà une
goupille au centre afin d’avoir un alignement et une flèche bien désirés.

Figure 15 : machine d’ajustage


f. Rivetage et fraisurage

C’est une opération de montage de l’étrier et la lame avec un rivet sur les
trous poinçonnés et fraisés sur les extrémités de la lame.

NB : On distingue deux (02) types de montage étrier qui sont :

• Montage étrier rabattu


• Montage étrier non rabattu

Figure 16 : machine de rivetage Figure 17 : machine de fraisurage

g. Le baguetage

Avant l’opération de baguetage, la lame doit être d’abord alésée et cali-


brée afin d’avoir la possibilité de montage avec serrage de la bague. Le loge-
ment de la bague se fait une presse d’emmanchement pour que la bague rentre
en force et sera serrée dans le rouleau de la lame. Le diamètre intérieur de la
bague doit être contrôle par un tampon lisse.
Figure 18 : machine de baguetage

h. Le calibrage

La phase de calibrage est constituée essentiellement d’une phase de frai-


sage de deux côtes d’enroulement de la lame afin d’assurer un montage sans jeu
ou avec le minimum de jeu pour un bon fonctionnement du ressort lors de son
montage dans le véhicule.

i. Le montage

Cette étape consiste à assembler les lames avec toutes ses acces-
soires.Pour se faire, on effectuera d’abord le graissage des lames entre elles, puis
l’assemblage,les essais de tarage, et enfin la préparation pour la peinture

j. Le tarage

C’est une opération de relaxation (relâchement) du ressort par


l’application d’une charge jusqu’à ce qu’il devienne plat dans le but de cibler la
charge portéepar le ressort.
k. La peinture

Cette phase e consiste à appliquer une couche de peinture selon la carte de


fabrication. Elle estguidée par un superviseur dont le système de fonctionnement
est basé sur des phases consécutives qui sont les suivantes :

• Le masquage : nettoyage de la lame/ressort (phase non temporisée).


• La peinture : application de la peinture convenable sur la lame/ressort
(phase non temporisée).
• L’évacuation : aspiration de l’air pollué dans la cabine (phase tempori-
sée).
• Le séchage : séchage de la lame/ressort (phase temporisée)
• Le refroidissement : refroidissement de la cabine à température ambiante
≅ 22 °C (phase temporisée).

NB : la temporisation de chaque phase diffère d’une couleur à l’autre.

Temps actuel de la
Température phase
cabine
Pression Bruleur

Masquage Refroidissement

Peinture Séchage

Lampe Evacuation

Recette
Fiche technique

Alarme Réseau Paramètres

Figure 19 : superviseur
III. Le produit fini

1. Le service contrôle qualité

Equipé d’un outillage de pointe (micromètre, microscope…),le service


contrôle qualité a pour mission de vérifier la conformité de :
• La matière première et sesaccessoires (peinture, bague…)à leur réception
• Le produit usiné au regard des normes et des contraintes règlementaires
que dicte l’ordre de mise en fabrication (OMF).
Ala fin du contrôle, l’opérateur en conclut une décision qui définitd’une part
l’usage ou nonde la matière premièreet ses accessoires et d’autre part le proces-
sus terminal des différents ressorts.

2. Le stockage
IL s’agit du service dans lequel sont stockésles produits conformes après
fabrication. Ilest scindé en deux parties. A chaque partie correspond un entrepôt
bien organisé. En effet les ressorts sont disposés sur des palettes et porte chacun
des spécifications à savoir l’OMF, la référence de COLMAR et l’année de fabri-
cation.

B. Les tâches effectuées

I. Bureaux de méthodes : étude d’une fiche technique

La fiche technique est une sorte de gamme d’usinage contenant les spéci-
fications propres aux ressorts à fabriquer. Elle donne les informations sur les
dimensions de lalame, le type de poinçon, de broche ou de couteau à choisir et
les réglages à effectuer sur les machines. Durant notre stage nous nous sommes
attardés sur son étude en vu de nous familiariser avec les termes et notions du
milieu.
II. Service de maintenances

1. Elaboration du plan d’action d’un rapport de contrôle de


l’installation électrique

L’élaboration du plan d’action nous a valu l’étude du compte rendu de la


vérification de l’installation électrique de l’entreprise. L’objectifétait de décou-
vrir théoriquement les éléments constitutifs de l’installation, d’observer les ré-
sultats et d’établir la fiche (saisie à l’ordinateur) énumérant l’ensemble des acti-
vités correctives à effectuer.

2. Identification des différents coffrets et les départs source

Cette occupation nous a dirigé dans la zone de production. Il était question


de repérer les différents coffrets, puis d’identifier les disjoncteurs et les récep-
teurs qu’ils protègent. Pour se faire nous étions munis de schémas de plusieurs
tableaux de répartition de l’installation électrique.

3. Etiquetage durable des différents départs

Comme l’indique le titre, cette tâche nous a amené à produire des éti-
quettes durables et de les coller sur les disjoncteurs. L’appareil utilisés est une
étiqueteuse manuelle. Son principe de fonctionnement est basé sur un disque
tournant sur lequel sont gravés chiffres, lettres et ponctuations. En effet pour
écrire un mot, il faut donc procéder à la sélection de lettre par lettre tout en ap-
pliquant à chaque sélection une légère pression sur la poignée.
Conclusion générale
Au terme de ces quatre (04) semaines de stage, il en ressort pour nousun réel
dévouement pour le monde du secteur industriel. Nous avons appris de jour en
jour à découvrir l’entreprise, sa structuration, sahiérarchisation et son fonction-
nement. Cette période nous a permis d’obtenir le savoir-faire, voire même le sa-
voir-être en vue d’affronter le monde professionnel mais également de pouvoir
satisfaire notre soif de curiosité.En outre, nous retenonsque le bon fonctionne-
ment d’une société n’est seulement pas basé sur l’expertise des employés mais
aussi sur le climat bienveillant et l’humanisme entre eux.Ainsi l’objectif du
stage qui était de nous intégrer dans le milieu professionnel se trouve atteint.
Cependant, il nous parait opportun d’affirmer que les connaissances théoriques
de tout étudient ne sauraient être effectives que par une véritable pratique en
plus de celle réussie durant la formation universitaire.
Bibliographie et nétographie

• www.colmar-group.com
• www.meca.insa-toulouse.fr
• Documentations COLMAR

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