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RAPPORT DE
STAGE D’INITIATION
Introduction…………………………………………………………………………………...2
C. Contexte du stage………………………………………………………………………….7
Introduction…………………………………………………………………………………...8
Conclusion générale…………………………………………………………………………22
Liste des figures
Figure 14 : grenailleuse………………………………………………………16
Figure 19 : superviseur………………………………………………………19
INTRODUCTION GENERALE
-1-
Chapitre I : Présentation du cadre de la société
Introduction
Intégrer la vie professionnelle demeure le défi de tout étudiant. Pour se faire,
réaliser un stage d’initiation s’avère donc nécessaire au sein d’une société. Pour nous,
cette dernière fut COLMAR. Au cours de notre analyse, il sera d’abord question de
présenter l’entreprisede par son historique et son organisation. Ensuite nous enferons
de même pour le produit qu’elle fabrique. Et enfin, nous définirons le contexte de-
notrestage.
I. Historique
Situé dans la zone industrielle de Téboulba, COLMAR S.A. est une Société
anonyme Tunisienne. Crée en 1978, c’est la première société africaine à se spécialiser
dans la fabrication et la commercialisation des ressorts à lames conventionnels, para-
boliques et bras de suspension pour tout type de véhicules industriels.De nos jours,
COLMAR est l’un des leaders mondiaux dans le secteur de la fabrication de ressorts
à lames et fournisseurs des plus grands constructeurs automobiles internationaux «
RENAULT, IVECO, SCANIA, GM-ISUZU… » avec une capacité de production de
10000Tonnes/an et un effectif de 130 employés. Depuis sa création, elle a toujoursaf-
fiché une ambition claire :
• La recherche permanente de la satisfaction des clients.
• La recherche du développement et de l'innovation.
• L'implication de tout le personnel dans l'action d'amélioration continue.
Par ailleurs, l’entreprise était dotée d’une certificationISO/TS 16949 :2009
par TUV CERT. Celle-ci est reconduite avec succès chaque année suite à un
audit poussé par l’organisme certificateur.En ce jour, cette certification est du
type IATF ; une noble distinction qui hausse l’entreprise au rang des meilleurs
tant niveau de la production quantitative et qualitative mais également sur le
plan de la gestion de l’entreprise.
II. Organigramme et structuration
1. L’organigramme
2. Structuration
Comme toute société, Colmar est organisé en plusieurs cellules ou ser-
vices… A chaque cellule correspond une fonction bien déterminée. Ces diffé-
rentes cellules sont entre autres :
• Service commercial
• Bureau d’études
• Services approvisionnement
• Bureau de méthodes
• Service de la gestion des ressources humaines et de la formation
• La ligne de production
• Service de contrôle qualité
• Service achat
3. Présentation des services d’accueil durant la période de
stage
a. Le bureau de méthodes
b. Le service de maintenance
I. Généralités
Un ressort est un système dont la fonction est de se déformer sous l'ac-
tiond'une force ou d'un couple puis de restituer l'énergie emmagasinée à la re-
prise de sa forme initiale. On considère trois grandes catégories de ressorts selon
le module d’élasticité de la matière qui les constitue :
• Les ressorts métalliques qui ont un module d’élasticité élevé ;
1. Définition
Un ressort à lames est un type de ressort où l'on utilise la flexibilité d'une
ou plusieurs lames métalliques superposées et leur propriété élastique pour ab-
sorber l'énergie mécanique, produire un mouvement, exercer un effort ou
un couple sur système. Il en existe trois types de ressorts à lames qui font l’objet
de la production de notre société.
2. Typologie
a. Ressorts conventionnels
Eléments de base de la suspension des véhicules utilitaires légers et poids
lourds, les ressorts à lames conventionnels nécessitent une haute technicité et un
savoir-faire rigoureux.
b. Ressorts Paraboliques
Eléments de base de la suspension des véhicules utilitaires légers et poids
lourds, les ressorts paraboliques sont des ressorts dont le laminage est une opéra-
tion essentielle lors de sa fabrication, ils offrent au véhicule ainsi qu’au conduc-
teur une souplesse et un confort plus agréable que le ressort à lames traditionnel.
c. Bras de suspension
Les bras de suspension sont des ressorts à lames paraboliques utilisés dans
les systèmes de suspension pneumatique, ils ont la forme d’un « Z » composés
par une ou deux lames.
• 55Cr3
• 50CrV4
• 51CrMoV4
C. Contexte du stage
I. Définition
La ligne de production ou l’atelier de fabrication est la zone destinée à la
production des ressorts à lames. Elle regorge un ensemble d’opérations destiné à
appliquer progressivement des modifications de la matière première tout en ap-
portant de nouvelles pièces en vue d’assembler le type de ressort souhaité. Par
ailleurs, ces différents postes sont repartis en trois secteur qui sont : le secteur 0,
le secteur 1 et le secteur 2.
1. Le secteur 0 : le débitage
Le secteur 0 est le premier pion actif de la ligne de production. Le débitage
est la seule opération du dit secteur. Elle désigne l’action de cisailler une lame
suivant la section et la longueur imposés par le plan. Pour se faire, trois ma-
chines (presse cisaille mécanique, presse cisaille hydraulique, scie à ruban) sont
utilisées et pour chacune une marge de section. Ce secteur comporte deux zones
qui sont les suivantes :
2. Le secteur1
a. Présentation et opérations
Après cisaille, les lames passent dans un four pour être chauffer en leur
centre. La température du dit four varie selon l’épaisseur de la lame à poinçon-
ner. Après certains réglages méticuleux sur l’outil de travail, l’opérateur sur les
lieux procède à la réalisation de la tâche. Ce trou servira de repère pour les opé-
rations qui suivront. De même il est destiné à abriter l’étoquiau afin de permettre
l’assemblage du ressort en phase finale.
c. Le laminage parabolique
Cette phase est réservée au ressort à lames parabolique. Elle a pour but de
réduire la section de lame au niveau de ses extrémités où l’épaisseur diminue
progressivement du centre vers l’extrémité de lame. Cette phase est réaliséeà
température du domaine austénitique de l’acier. La tâche de laminage parabo-
lique s’effectue dans le laminoir parabolique à en trois étapes :
e. La découpe
Une fois les extrémités passées dans le four, la découpe consiste à leur
donner une forme désirée. On distingue généralement quatre formes
d’extrémités qui sont obtenues par des couteaux respectifs.
f. L’emboutissage
h. L’enroulement
i. Le formage
3. Le secteur 2
a. Présentation et opération
b. Le traitement thermique
• L’enfournement
c. Le revenu
Figure 14 : grenailleuse
e. L’ajustage
L’ajustage consiste àcorriger les défauts des lames assemblées grâceà une
goupille au centre afin d’avoir un alignement et une flèche bien désirés.
C’est une opération de montage de l’étrier et la lame avec un rivet sur les
trous poinçonnés et fraisés sur les extrémités de la lame.
g. Le baguetage
h. Le calibrage
i. Le montage
Cette étape consiste à assembler les lames avec toutes ses acces-
soires.Pour se faire, on effectuera d’abord le graissage des lames entre elles, puis
l’assemblage,les essais de tarage, et enfin la préparation pour la peinture
j. Le tarage
Temps actuel de la
Température phase
cabine
Pression Bruleur
Masquage Refroidissement
Peinture Séchage
Lampe Evacuation
Recette
Fiche technique
Figure 19 : superviseur
III. Le produit fini
2. Le stockage
IL s’agit du service dans lequel sont stockésles produits conformes après
fabrication. Ilest scindé en deux parties. A chaque partie correspond un entrepôt
bien organisé. En effet les ressorts sont disposés sur des palettes et porte chacun
des spécifications à savoir l’OMF, la référence de COLMAR et l’année de fabri-
cation.
La fiche technique est une sorte de gamme d’usinage contenant les spéci-
fications propres aux ressorts à fabriquer. Elle donne les informations sur les
dimensions de lalame, le type de poinçon, de broche ou de couteau à choisir et
les réglages à effectuer sur les machines. Durant notre stage nous nous sommes
attardés sur son étude en vu de nous familiariser avec les termes et notions du
milieu.
II. Service de maintenances
Comme l’indique le titre, cette tâche nous a amené à produire des éti-
quettes durables et de les coller sur les disjoncteurs. L’appareil utilisés est une
étiqueteuse manuelle. Son principe de fonctionnement est basé sur un disque
tournant sur lequel sont gravés chiffres, lettres et ponctuations. En effet pour
écrire un mot, il faut donc procéder à la sélection de lettre par lettre tout en ap-
pliquant à chaque sélection une légère pression sur la poignée.
Conclusion générale
Au terme de ces quatre (04) semaines de stage, il en ressort pour nousun réel
dévouement pour le monde du secteur industriel. Nous avons appris de jour en
jour à découvrir l’entreprise, sa structuration, sahiérarchisation et son fonction-
nement. Cette période nous a permis d’obtenir le savoir-faire, voire même le sa-
voir-être en vue d’affronter le monde professionnel mais également de pouvoir
satisfaire notre soif de curiosité.En outre, nous retenonsque le bon fonctionne-
ment d’une société n’est seulement pas basé sur l’expertise des employés mais
aussi sur le climat bienveillant et l’humanisme entre eux.Ainsi l’objectif du
stage qui était de nous intégrer dans le milieu professionnel se trouve atteint.
Cependant, il nous parait opportun d’affirmer que les connaissances théoriques
de tout étudient ne sauraient être effectives que par une véritable pratique en
plus de celle réussie durant la formation universitaire.
Bibliographie et nétographie
• www.colmar-group.com
• www.meca.insa-toulouse.fr
• Documentations COLMAR