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‫بسم هللا الرحمن الرحيم‬

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Les versements effectués par un client


en espèces au compte bancaire ou
postal de ses fournisseurs ne sont pas
assimilés à des paiements en espèces.

PAR
RACHID MEDANI

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1
Ce paragraphe
**Cependant est-il précisé, qu'au plan fiscal et en application des prescriptions du décret
exécutif suscité, les versements effectués par un client en espèces au compte bancaire ou
postal de ses fournisseurs ont assimilés des paiements n espèces. **
A suscité beaucoup de questions ; nous n’allons pas faire un sujet de discutions, laissons
sa, au notes ci après ;

La loi
I)- TIMBRE DE QUITTANCES
Section 1
Généralités, tarifs
Article 100
Modifié par les articles 78 de la loi de finances pour 1986, 41 de la loi de finances pour
1993, 59 de la loi de finances pour 1994, 63 de la loi de finances pour 1996,29 de la loi de
finances pour 2000, 2 de la loi de finances complémentaire pour 2000, 27 de la loi de
finances pour 2002 et 36 de la loi de finances 2003.
I) - Les titres de quelque nature qu'ils soient, signés ou non signés, faits sous signatures
privées, qui comportent libération ou qui constatent des paiements ou des versements de
sommes, sont assujettis à un droit de timbre dont la quotité est fixée à raison de un 1 Dinar par
tranche de cent (100) Dinars ou fraction de tranches de 100 Dinars, sans que le montant du
droit dû ne puisse être inférieur à 5 DA ou supérieur à 2.500 DA. (1)
Les sommes dont le montant n'excède pas 20DA ne donnent pas lieu à l'application du droit.
II) - Sont frappés d'un droit de timbre de quittance uniforme de 20 DA :
1)- les pièces comportant reçu pur et simple, libération ou décharge de titres, valeurs ou
objets, exception faite des reçus relatifs aux chèques remis à l'encaissement;
2)- les reçus constatant un dépôt d'espèces effectué auprès d'une entreprise, ou d'une personne
physique.

II)- Article 256


Sont exemptés du droit de timbre de quittance, les acquits inscrits sur les chèques ou titres
séparés du chèque ainsi que sur les lettres de change, billets à ordre et autres effets de
commerce.
Les ordres de virement sont exemptés du droit de timbre.
Article 257
Sont également dispensés du droit de timbre des quittances :
1)- les quittances de 5 DA et au-dessous, quand il ne s'agit pas d'un acompte ou d'une
quittance finale sur une plus forte somme;
2)- les reconnaissances et reçus donnés soit par lettres, soit autrement pour constater la remise
d'effets de commerce à négocier, à accepter ou à encaisser;
3)- Les écrits ayant pour objet soit la reprise des marchandises livrées à condition ou des
enveloppes et récipients ayant servi à des livraisons, soit la déduction de la valeur des mêmes
enveloppes ou récipients, que cette reprise ou cette déduction soit constatée par des pièces
distinctes ou par des mentions inscrites sur les factures.
Article 258
Toute quittance de sommes réglées par voie de chèque tiré sur un banquier, un agent de
change ou un comptable du trésor participant au service de fonds particuliers ou par voie de
chèque postal, ou par virement en banque ou par virement postal, est exemptée du droit de
timbre de quittance à la condition de mentionner :

2
- la date et le numéro du chèque, ainsi que le nom du tiré ou le numéro du compte postal, la
date du débit et l'indication du bureau de chèque postaux qui tient ce compte, lorsque le
règlement a lieu par chèque postal;
- la date de l'ordre de virement, la date de son exécution et la désignation des banques qui ont
concouru à l'opération, lorsque le règlement a lieu par virement bancaire.
Toute contravention aux dispositions qui précèdent est punie d'une amende fixe de 200 DA.
L'amende est due pour chaque acte, écrit, quittance, reçu ou décharge sans préjudice, s'il y a
lieu, de l'application des peines prévues à l'article 34 ci-dessus.
Article 258 bis.
Créé par l'article 69 de la loi de finances pour 1996.
Sont dispensés du droit de timbre prévus à l'article 100-II du présent code, les reçus constatant
un dépôt d'espèces effectué auprès d'une banque ou d'un établissement assimilé.
Article 258 ter.
Créé par l'article 20 de la loi de finances pour 2001.
Sont également dispensés exemptés des droits de timbre, les mandats émis et payés par
l'opérateur postal bénéficiant du régime de l'exclusivité.
Article 258 quater.
Créé par l'article 9 de la loi de finances complémentaire pour 2001.
Sont également dispensées du droit de timbre, prévu à l'article 100- du présent code, les
quittances de sommes réglées par un dépôt d'espèces effectué auprès d'une banque ou d'un
établissement assimilé.

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(1)
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction du Contentieux
S/Direction du Contentieux de l’Impôt sur le Revenu

N° 719MF/DGI/DCTX/SDCTX.IR
Alger, le 29 décembre 1999

NOTE
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts

Objet : Contentieux – Droit de timbre

L’administration centrale a été saisie par nombre de réclamations émanant de contribuables


qui ont fait l’objet de rappels en matière de droits de timbre sur les factures dont le paiement a
été effectué par versement en espèces au compte bancaire de leurs fournisseurs, et ce, au titre
de l’année 1998.
Il est rappelé, à cet égard, que durant l’année considérée les services fiscaux locaux n’ont
pas procédé à l’application du droit timbre aux factures en cause conformément à la note
n°143MF/DGI/DOF/SDOF du 22 Février 1998 qui prescrivait de dispenser du droit timbre de
quittance les factures en question.
Il est noté, à ce titre, que ladite note a interprété de façon erronée les dispositions de l’article
258 du Code du timbre, lesquelles prévoient que seules les quittances dont le paiement est
effectué par chèque sont, sous certaines conditions, exonérées de droit de timbre.
Eu égard à ce qui précède, il ne saurait être question de procéder à un quelconque rappel
d’imposition au titre des factures n’ayant pas l’objet de prélèvement de droit de timbre pour le
motif sus-évoqué. Par ailleurs, il convient d’opérer la régularisation des contribuables ayant
déjà fait l’objet d’un rappel d’imposition en la matière.

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(2)
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction des Opérations Fiscales
S/Direction de la Garantie et des Régimes
Fiscaux Particuliers

N°840 F/DGI/DOF/SDOF/ CRFP


Alger, le 11 octobre 1998

Note
A
Monsieur le Directeur des Impôts de la Wilaya de Blida

OBJET : Timbre de quittance - Règlement de factures par versements bancaires.


Référence : Votre correspondance n° 290/D1W/SDOF/B2/93 du 25/05/1998.

Par correspondance visée en référence, vous demandez à savoir si les factures de ventes
acquittées par les clients au moyen de versements en espèces au compte bancaire des
fournisseurs sont assujetties au timbre de quittance.
Vous ajoutez, que certains comptables privés persistent soutenir que les versements du genre
sont dispensés du droit de timbre de quittance tout en faisant valoir le contenu d'une
correspondance adressée à l'un de leurs confrères en date du 24/9/1997 sous le N°
1339/Mf/DGI/DOF/SDOF ainsi que la note n° 143/MF/DGI/DOF/SDOF du 22/02/1998, qui
prescrivait de dispenser du droit de timbre de quittance les versements de l'espèce
conformément aux dispositions de l'art 258 BIS du code du timbre.
En réponse, j'ai l'honneur ; de vous faire connaître que conformément à L'article 258 du code
du timbre, seules Les factures réglées par voie de chèque ou Virement bancaire ou
Postal sont exemptées du droit de timbre de quittance et à la condition de mentionner sur les
titres qui constatent le versement des sommes, les renseignements exigés par le même article.
Quant aux versements en espèce au compte bancaire du fournisseur ceux ci sont dispensés du
droit de timbre uniforme de 5.00 DA
En effet, l'article 258 bis du code du timbre ne dispose que les reçus constatant un dépôt
espèces effectué auprès d'une banque ou d'un établissement assimile, sont dispensés du droit
de timbre prévu à l'article 100-II du présent code, Or, l’art 100-II dont il s'agit traite du droit
de timbre de quittance uniforme de 500 DA
A cet effet, je vous fais savoir que la correspondance N°1339/DGI/DOF/SDOF et la note
N°143/DGI/DOF/SDOF, interprétaient les dispositions de l'art 258 bis du code du timbre
d'une façon erronée, par conséquent, il y a lieu de ne plus s'y référer.
En conclusion, je porte à votre connaissance que les factures de ventes acquittées au moyen
de versements en espèces au compte bancaire des fournisseurs, sont assujetties au timbre de
quittance conformément aux dispositions de l'article 100-I du code du timbre

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(3)
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
CIRCULAIRE N° 05 MF/MDB/DGI/DLF/LF/LFC/ 2001

A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à:
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux

Objet : Timbre des quittances - Exemption.


Référence : - Article 09 de la loi n°01-12 du 19 Juillet 2001, portant loi de finances
complémentaire pour 2001.
- Article 258 quater du code du timbre.

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services, les dispositions de
l’article 258 quater créé au sein du code du timbre par l’article 9 de la loi de finances
complémentaire pour 2001.
I)- EXEMPTION DU DROIT DE TIMBRE UNIFORME DES QUITTANCES :
L’article 09 de la loi de finances complémentaire pour 2001 a créé au sein du code du timbre
un article 258 quater qui exempte du timbre des quittances prévu à l’article 100 du code du
timbre, les quittances de sommes dont le règlement a été effectué par un dépôt d’espèces
auprès d’une banque ou d’un établissement assimilé.
Néanmoins, il demeure entendu que les références du dépôt doivent être mentionnées sur la
quittance (facture).
II)- DATE D’EFFET
Les présentes dispositions prennent effet à compter du 21 Juillet 2001.
Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et me
faire part, sous le timbre de la présente circulaire, des difficultés éventuellement rencontrées.

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(4)
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction des Opérations Fiscales
S/Direction Des Opérations Fiscales

N° 143 MF/DGI/DOF/SDOF/
Alger, le 22 février 1998

Note
A
Messieurs les Directeurs Des Impôts de wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux Des Impôts

Objet : Timbre de quittances.

Des hésitations ayant apparu dans l'application de l'article 258 bis du code du timbre, institué
par l'article 69 de la loi de finances pour 1996 relatif à l'exemption du droit de timbre sur les
dépôts bancaires, j'ai l'honneur de vous informer qu'il y a lieu d'entendre par dépôts bancaires,
tout versement au profit d'un titulaire d'un compte bancaire et ce quels qu'en soient le motif du
versement ou la qualité de la partie versante.
A cet effet, il est signalé que les motifs ayant justifié l'introduction de cette mesure ont pour
objet d'encourager l'utilisation du paiement par chèques bancaires notamment lors de
transactions commerciales.
La suppression du droit de timbre perçu auparavant sur ces versements est appelée à favoriser
l'usage du circuit bancaire qui constitue un moyen de recoupement efficace pour l'assiette de
l'impôt.
Il vous est demandé de veiller à l’application stricte de la présence note.

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(5)
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction des Opérations Fiscales
S/ Direction de la Garantie et des Régimes Fiscaux Particuliers

N° 1844 MF/DGI/DOF/SDOF/ CRFP


Alger, le 29 août 2001

Note
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de wilaya
En communication à :
Monsieur l’inspecteur Général des Services Fiscaux
Messieurs les Directeurs Centraux
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux

Objet : Timbre Quittance


Référence : Article 9 de la loi de finances pour 2001

L'attention de l'Administration Centrale a été attirée sur les. Hésitations ayant apparu quant à
l'application de l'article 9 de la loi n°01-12 du 19 Juillet 2001 portant loi de finances
complémentaire pour 2001 et relatif aux dépôts d'espèces' auprès d'une banque ou d'un
établissement assimilé.
A cet effet, j'ai l'honneur de porter à votre connaissance ce qui suit :
1)- l'article créé au sein du code du timbre par l'article 9 de la loi de finances complémentaire
pour 2001 est en fait l'article.258 quater (cf. texte en arabe) et non pas 258ter qui existe déjà
au sein du code du timbre.
2)- la disposition introduite par l'article 9 cité supra, vise à exonérer du droit de timbre de
quittances édicté par l'article 100 du code du timbre.
Les titres comportant libération ou constatant des paiements réglés par voie de dépôt auprès
d'une banque et ce dans le but de favoriser l'usage du circuit bancaire qui constitue un moyen
de recoupement efficace pour l'assiette de l'impôt.
Aussi, toute facture réglée par voie de versement en espèces auprès d'une banque ou d'un
établissement assimilé sera, dorénavant, exonérée du droit d e timbre d e quittances.
Toutefois, à l'occasion du contrôle du paiement de droit de timbre, les services doivent
s'assurer que le reçu constatant le versement en espèces délivré par fa banque, est annexé à la
facture.
A défaut, cette dernière sera considérée comme réglée en espèces, par conséquent entrant dans
le champ d'application de l'article 100 du code du Timbre.

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(6)
CIRCULAIRE N° 05 MF/MDB/DGI/DLF/LFC/2001
Objet : Timbre des quittances - Exemption.
Référence :- Article 09 de la loi n°01-12 du 19 Juillet 2001, portant loi de finances
complémentaire pour 2001.
- Article 258 quater du code du timbre.
La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services, les dispositions
de l’article 258 quater créé au sein du code du timbre par l’article 9 de la loi de finances
complémentaire pour 2001.
I)- EXEMPTION DU DROIT DE TIMBRE UNIFORME DES QUITTANCES :
L’article 09 de la loi de finances complémentaire pour 2001 a créé au sein du code du timbre
un article 258 quater qui exempte du timbre des quittances prévu à l’article 100 du code du
timbre, les quittances de sommes dont le règlement a été effectué par un dépôt d’espèces
auprès d’une banque ou d’un établissement assimilé.
Néanmoins, il demeure entendu que les références du dépôt doivent être mentionnées sur la
quittance (facture).
II)- DATE D’EFFET
Les présentes dispositions prennent effet à compter du 21 Juillet 2001.
Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et me
faire part, sous le timbre de la présente circulaire, des difficultés éventuellement rencontrées.
Le Directeur de la Législation Fiscale

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(7)
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction des Recherches et Vérifications
Sous Direction Des Normes et Procédures

N° 1694MF/DGI/ RDV/SD/NP/B2/HZ
Alger le 04/09/2002

Note
A
Monsieur le Chef de Service Des Recherches et Vérifications D’Alger

Objet : Droits de Timbre sur rehaussement


Référence : N°443/MF/DGI du 14 juillet 2001
Notre envoi N°546/MF/DGI/DRV/SRV Alger du 12.08.2002
Par envoi visé en seconde référence, vous demandez à être instruit sur la démarche à suivre
concernant l’imposition des rehaussements sur chiffre d’affaires au titre du droit de timbre.
En réponse, j’ai l’honneur de vous faire connaître que les dispositions de la note citée en
première référence prévoient clairement que les rehaussements, en absence de titre (facture)
ne sont pas passibles de droit de timbre.
En conséquence, il y a lieu d’instruire les vérificateurs des précisions rappelées ci dessus.

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(8)
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(9)

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Décret exécutif n° 15-153 du 28 Chaâbane 1436 correspondant au 16 juin 2015 fixant le


seuil applicable aux paiements devant être effectués par les moyens de paiements
scripturaux à travers les circuits bancaires et financiers.

Article 1er.
En application de l’article 6 de la loi n° 05-01 du 27 Dhou El Hidja 1425 correspondant au 6
février 2005, modifiée et complétée, susvisée, le présent décret a pour objet de définir le seuil
applicable aux opérations de paiements devant être effectués par les moyens de paiement
scripturaux à travers les circuits bancaires et financiers.
Article 2.
Tout paiement égal ou supérieur aux montants, ci-après, doit être effectué par des
moyens de paiement scripturaux à travers les circuits bancaires et financiers :
- cinq millions de dinars (5.000.000 DA), pour l’achat de biens immobiliers ;
un million de dinars (1.000.000 DA), pour l’achat de :
- yachts ou bateaux de plaisance avec ou sans voile, avec ou sans moteur auxiliaire ;
- matériels roulants neufs et d’équipements industriels neufs, de véhicules neufs, de
motocyclettes et de cyclomoteurs soumis à immatriculation, auprès des concessionnaires
automobiles ou autres distributeurs et revendeurs agréés ;
- biens de valeur auprès des marchands de pierres et métaux précieux ;
- objets d’antiquité et d'œuvres d’art ;
- meubles et effets mobiliers corporels aux enchères publiques.
Article 3.
Tout paiement égal ou supérieur à la somme de un million de dinars (1.000.000 DA) effectué
en règlement des services fournis par les entreprises et professions non financières prévus à
l’article 4 de la loi n° 05-01 du 27 Dhou El Hidja 1425 correspondant au 6 février 2005,
modifiée et complétée, susvisée, doit être effectué par les moyens de paiement scripturaux.
Article 4. —
Au sens du présent décret, les moyens de paiement scripturaux, visés à l’article 2 ci-dessus,
sont tous les instruments qui permettent le transfert de fonds à travers les circuits bancaires et
financiers, notamment :
- le chèque ;
- le virement ;
- la carte de paiement ;
- le prélèvement ;
- la lettre de change ;
- le billet à ordre ;
- et tout autre moyen de paiement scriptural prévu par la loi.
Article 5.
Les dispositions du présent décret s’appliquent également aux opérations de paiements
partiels d’une même dette volontairement fractionnée et dont le montant global est supérieur
aux seuils fixés ci-dessus.
Article 6.
Les administrations publiques, les organismes publics, les entreprises gérant un service public
ainsi que les opérateurs publics et privés sont tenus d’accepter les règlements des
transactions, des factures et des dettes par les moyens de paiement scripturaux, conformément
à l’article 4 ci-dessus.
Article 7.

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Le non-respect des dispositions du présent décret entraîne l’application des dispositions de
l’article 31 de la loi n° 05-01 du 27 Dhou El Hidja 1425 correspondant au 6 février 2005,
modifiée et complétée, relative à la prévention et à la lutte contre le blanchiment d’argent et le
financement du terrorisme.
Article 8.
Sont abrogées les dispositions du décret exécutif n° 10-181 du Aouel Chaâbane 1431
correspondant au 13 juillet 2010 fixant le seuil applicable aux opérations de paiements devant
être effectués par les moyens de paiements à travers les circuits bancaires et financiers
Article 9.
Les dispositions du présent décret sont précisées, en cas de besoin, par arrêté du ministre des
finances.
Article 10.
Les dispositions du présent décret prennent effet à partir du 1er juillet 2015.
Article 11.
Le présent décret sera publié au Journal officiel de la République algérienne démocratique et
populaire.

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(11)
République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère des finances


Direction générale des impôts
Direction de la législation
Et de la réglementation fiscale

Alger, le 08/02/2018

CIRCULAIRE n°03/ MF/DGI/DLRF/LF18


A
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya.

En communication à:
Madame et Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux.
Messieurs les Chefs des Services des Recherches et Vérifications.

Objet: Déductibilité des charges liées a ux loyers, a ux dépenses d'entretien et de réparation


des véhicules de tourisme et des charges d dépassant 300.000 DA payées en espèces.
Référence. : - Articles 8 et 10 de la loi n" 17-11d. u 8 Rabie E thani 1439 correspondant au27
décembre 2017, portant loi de finances pour 2018;
- Articles 1.69 et1,41, du code des impôts directs et taxes assimilées.

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services fiscaux les
Modifications introduites par les articles 8 et 10 d e la loi de finances pour 2018 au niveau de
des articles 169 et 141d,u code des impôts directs et taxes assimilées.
I)- Déductibilité des charges liées aux loyers, aux dépenses d’entretien et de réparation
des véhicules de tourisme (article 8 de la loi de finances pour 2018)
L'article 8 de la loi de finances pour 2018, qui a modifié les dispositions de l'article 169
du code des impôts directs et taxes assimilées, ont énuméré d'une manière expresse, les
charges se rapportant aux véhicules de tourisme, ne constituant pas l'outil principal de
l'activité, qui ne sont pas admises en déduction d es bénéfices servant au calcul de I'IBS ou de
l'IRG (régime du réel).
Il s'agit des charges relatives aux loyers et aux dépenses d'entretien et de réparation des
véhicules en question.
Par charges de loyers, il est entendu les dépenses relatives à la location des véhicules
Suscitées ou ceux versés dans le cadre d'un crédit-bail par le crédit-preneur.
Par dépenses de réparation, il est entendu non seulement les dépenses liées à la prestation de
réparation proprement dite, mais également celles liées à l'achat des pièces de rechange.
Par ailleurs, n'entrent pas, cependant, dans le champ loyers d'application de cette mesure, les
loyers et les dépenses d'entretien au réparation des véhicules constituant l’outil principal de
l'activité à l'exemple des sociétés de taxi, des auto-écoles e t des sociétés de location de
véhicules.
II)- Déductibilité des charges liées aux loyers, aux dépenses d’entretien et de réparation
des véhicules de tourisme et des charges dépassant les 300 000 DApayées en espèces
Les dispositions de l'article 10 de la loi de finances pour 2018 ont exclu de la déductibilité de
la base d'imposition de 1'IBS ou de I'IRG (régime du réel), les charges remplissant les

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conditions générales de déductibilité au plan fiscal mais dont le paiement est effectué en
espèces lorsque le montant de la facture excède trois cent mille dinars (300,000 DA) en toutes
taxes comprises (TTC).
1)- Notion de paiements autres qu’en espèces
La notion de paiements autres qu'en espèces est précisée par les dispositions de l'article 4 du
décret exécutif n°15-153 du 15 juin 2015, qui donnent une définition des moyens scripturaux
devant être utilisés dans le cadre des transactions financières lorsqu’elles dépassent un certain
seuil.
Il s'agit du chèque, du virement, de la carte de paiement, du prélèvement' de la lettre de
change, du billet à ordre et tout moyen de paiement scriptural prévu par la loi.
Cependant est-il précisé, qu'au plan fiscal et en application des prescriptions du décret
exécutif suscité, les versements effectués par un client en espèces au compte bancaire ou
postal de ses fournisseurs ont assimilés des paiements n espèces.
2)- Cas spécifiques:
Pour les charges dépassant les 300.000D A, la déductibilité de la charge de la base
d'imposition de I'IBS ou de l'IRG ne peut être admise en cas de paiement fraction né opérée
en espèces pour une partie du montant de la transaction et ce, quand bien même que l’autre
partie est payée par un moyen autre qu’, en espèces.

III)- Date d’effet


Ces dispositions entrent en vigueur à compter du 1er janvier 2018.
Elles sont applicables aux charges suscitées engagées à compter de cette date.
Veuillez assurer une large diffusion de Ia présente note et me rendre destinataire des
éventuelles difficultés rencontrées lors de son application.

Nota benne

16
L’article 258 quater n’a pas subi de modification depuis 2001 !

17

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