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B.

CAT en urgence : Applique la chaine de survie +++

Plan :
13 ARRET CARDIO-
CIRCULATOIRE
Doit-être mise en route dès le diagnostic d’Arrêt cardio-circulatoire, avant toute
démarche étiologique.
Il faut noter l’heure de chaque intervention.
- Appel au secours, service d’urgence
- Débuter les manœuvres de réanimation en urgente :
- Introduction :  Gestes élémentaires de survie : ABC (libération des VAS,
o Définition ventilation bouche à bouche, MCE)
o Intérêts  Réanimation spécialisées
o Mécanismes - Pius examen clinique cardiovasculaire complet après les manœuvres de réanimation
- Diagnostic (TA, auscultation, ECG)
o Positif et CAT
o Différentielle 1. Réanimation cardio-pulmonaire
o Etiologies 1 Geste élémentaire méthodes ABC
 Causes cardiocirculatoires - Réalisés dans l’ordre suivant :
 Causes respiratoires et autres causes  A pour Airways, libération des voies aériennes.
- Conclusion  B pour Breathing, ventilation.
 C pour Circulation, assistance circulatoire.
2 Réanimation spécialise
- Poursuivre la REA élémentaire + ventilation au ballon+ECC+adrénaline+choc
I. Introduction électrique
A. Définition :
- Interruption de la circulation générale liée à une inefficacité cardiaque pendant
au moins 60 secondes, spontanément irréversible en absence de réanimation
C. Différentielle :
immédiate
B. Intérêt : - A différencier du Syncope et des pertes de connaissance prolongées
- Situation fréquente rencontré dans n’importe quelle unité de soin à domicile ou dans
D. Diagnostic de gravité
la voie publique
« L’arrêt circulatoire est toujours grave » car engage le pronostic vital immédiat et le
- Urgence absolue nécessitant la mise en route immédiate de mesures de réanimation pronostic fonctionnel neurologique à long terme si le patient survit.
cardio-pulmonaire D’autant plus grave dans les cas suivants :
- Grave car pronostic vital immédiat mis en jeu, avec un pronostic sombre : Taux de - Patient présentant des tares cardiaques, respiratoires ou neurologiques
survie moins de 10%. - Arrêt irréversible : Mort subite
- La précocité de sa prise en charge est le meilleur garant du pronostic. - Pas de causes retrouvées
C. Physiopathologie : - Causes résistantes au traitement
- Arrêt cardiaque correspond à une absence d’activité cardiaque mécanique efficace - Retard de prise en charge
pendant au moins 60 secondes entrainant une perte de la fonction pompe d’où arrêt
circulatoire. E. Démarche étiologique
Ne doit être entreprise qu’après avoir effectué les mesures de réanimation cardio-
II. Diagnostic respiratoires.
A. Positif : 1 Interrogatoire
- Est évoqué en quelque seconde et repose sur la constatation : Terrain : Age, Sexe Profession, Origine ethnique, Grossesse, Immunodepression
 De la disparation de pouls carotidien et fémoral plus de 5 secondes Circonstances de survenue
 De la perte de la connaissance totale et brusque : peut être suivie de de -Manipulation d’électricité
quelque seconde de secousse convulsive suivie d’un bref période de -Noyade
respiration stertoreuse à la quelle succède l’apnée -Notion de :
 De la mydriase bilatérale aréactive est un signe classique. Elle est • Traumatisme crânio-encéphalique
témoin de la gravité de l’atteinte cérébrale • Traumatisme vertebro-medullaire
 Patient en état de mort apparente @ visage cireux • Traumatisme des membres (Artère fémorale)
• Traumatisme abdominal ou thoracique
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• Polytraumatisme • Râles crépitant en foyer ou en marée montante
-Signes neuro précédant l’ACC : • Râles sibilants diffus
• Trouble de la conscience • Silence auscultatoire
• Crises convulsives - Signes cardio-vasculaires :
• Voire état de mal épileptique • Troubles du rythme cardiaque à l’auscultation
-Saignement extériorisé cataclysmique • Frottement péricardique
-Douleurs thoraciques • Signes de TVP des MI
-Dyspnée - Signes digestifs :
-Hémoptysie • Contracture abdominale
-Contexte d’infection respiratoire
-Notion de prise médicamenteuse 3 Examen paracliniques :
Antécédents : Biologie :
Personnels : - NFS : Anémie / Hyperleucocytose à PNN
-Médicaux : - Dosage des enzymes cardiaques : Troponines cardiaques, CPK MB
• Pathologies cardiovasculaires, Facteurs de risques cardiovasculaires - Dosage des DDimères
• Pathologies neurologiques : AVC, AIT, Epilepsie - Urée, Créatinine, Ionogramme sanguin, Calcémie, Magnésémie,
• Pathologie respiratoire : Asthme, BPCO, Insuffisance respiratoire Phosphorémie
• Pathologie infectieuse ou inflammatoire chronique - Gazométrie artérielle, Lactates, Réserves alcalines.
• Pathologie actuelle ou chronique avec leur traitement respectifs Imageries :
-Chirurgicaux : - Radiographie du thorax
• Chirurgie récente - Radiographie de l’abdomen sans préparation (Péritonite / Hémopéritoine)
• Immobilisation récente - Echodoppler veineux des membres inférieurs suivi ou non d’un angioscanner
-Gynécologie Obstétrique : thoracique
• Pré-éclampsie, Eclampsie - Scanner cérébral sans injection de produit de contraste si post-traumatique
• Accouchement récent - Scanner cérébral sans et avec injection de produit de contraste si suspicion
• Chirurgie pelvienne ou obstétricale récente d’AVC
-Toxiques : - Scanner rachidien
• Médicaments - IRM médullaire avec injection de Gadolinium
• Ethylo-tabagisme - Coronarographie systématique si pas de causes retrouvées.
• Drogues Electriques :
-Environnementaux : - ElectroCardioGramme (E.C.G.)
• Exposition au monoxyde de carbone - ElectroEncéphaloGramme (E.E.G.)

Familiaux :
- Notion d’évènement cardio-vasculaire ou neurologique chez un parent proche F. Les étiologies :
(1er ou 2ème degré) - Les causes :
.  Cardio-circulatoires
2 Examen physique :
 Respiratoires
Paramètres vitaux :
 Autres causes évidentes à rechercher
- Instabilité hémodynamique
- Hypothermie ou Fièvre
Signes physiques : 1. Cardiocirculatiore
- Signes neurologiques : a. Les asystolies
• Troubles de la conscience ou de la vigilance - Arrêt de la contractions cardiaque, surtout des contractions ventriculaires, le cœur
• Anisocorie restant immobile en diastole
• Stigmates de trauma crânien ou vertebro-medullaire
• Déficits neurologiques
- Signes respiratoires :
• Signes de pneumothorax
• Syndrome de détresse respiratoire aiguë

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Les étiologies : des asystolies
- Stimulation vagale réflexe (muqueuse utérine)
III. Conclusion
- L’arrêt circulatoire ou arrêt cardiocirculatoire est une urgence absolue car met en
- Désamorçage de la pompe cardiaque par hypovolémie brutale (hémorragie
jeu le pronostic vital.
massive)
- Intoxication médicamenteuse : stt molécules inotropes négative ou par - Dès que le diagnostic est posé, la mise en route des mesures de réanimation est de
règle.
antidépresseur tricyclique)
- L’enquête étiologique ne sera entreprise qu’après stabilisation du patient ou
- BAVC
simultanément lors des mesures de réanimation.
- Insuffisance respiratoire aigue avec grande hypoxémie
- Les causes sont variées : cardiaques – vasculaires – neurologiques – respiratoires –
b. La FV métaboliques et toxiques.
- C’est une contraction anarchique non synchrone des fibres myocardiques
incapables d’assurer une éjection ventriculaire efficace
2. Réanimation cardio-pulmonaire
Les étiologies : FV
a. Geste élémentaire méthodes ABC
- Insuffisance coronaire : ex. à la phase aigue de l’infection du myocarde : 1er - Réalisés dans l’ordre suivant :
cause de mort subite en général ou mort infarctus du myocarde
 A pour Airways, libération des voies aériennes.
- Désordres électrolytiques tq : hypokaliémie ou hypercalcémie  B pour Breathing, ventilation.
- Désordre de l’équilibre acido-basique  C pour Circulation, assistance circulatoire.

c. Les tachycardies et bradycardies extrêmes i. A Airways-voie aérienne


- La TV peut aboutir à la FV - La priorité est d’empêcher la chute de la langue en arrière.
- TSV avec conduction très rapides aux ventricules (Flutter, fibriation auriculaire)  subluxer le maxillaire inférieur, et mettre la tête en hyperextension (après
avoir éliminé une lésion crânienne ou rachidienne)
- BAVC avec échappement ventriculaire très lent1. Causes cardiaques  Tous les corps étrangers buccaux (dentiers, aliments…) doivent être retirés au
doigt.
d. La dissociation électromécanique
 S’il existe la notion d’un corps étranger laryngé, il faut tenter la manœuvre de
C’est la persistance d’une activité électrique normale sans activité mécanique
Heimlich
Les étiologies : dissociation électromécanique
ii. B Breathing- ventilation
- Phase aigüe IM - Par la technique du bouche-à-bouche, plus rarement, bouche-à-nez (trismus,
- EP massive traumatisme facial), ou par masque type Ambu associé à une canule de Guedel,
- Tamponnade péricardique si ce matériel est présent.
- Hyperkaliémie sévère ou hypocalcémie profonde - Les insufflations doivent être lentes (environ 2 secondes), l’expiration passive,
la fréquence de 10 à 12 par minute.
- On réalise 1 ventilations pour 5 compressions (si 2 réanimateurs).
2. Causes Respiratoires et autres causes
- Asphyxie (noyade, asthme suffocant, pneumothorax bilatéral). iii. C Circulation –massage cardiaque externe
- Accidentelle : électrocution - Le malade allongé sur un plan dur.
- Perturbation des centres de la respiration : intoxications (médicaments ou toxiques
type héroïne),
- Les mains sont placées au niveau du tiers inférieur du sternum, la pression est
exercée les coudes tendus, les paumes des mains placées l’une sur l’autre, les
- Obstruction laryngée hypoxie : (corps étranger, œdème)
doigts fléchis, en agissant de haut en bas.
- Troubles neurologiques (AVC, traumatismes crâniens, état de mal convulsif).
- Hypovolémie (tous les état de choc : hémorragique septique cardiogénique, - Le temps de compression doit être égal au temps de décompression (relaxation).
anaphylactique), - La fréquence doit être de 100 par minute.
- Hypothermie - Un système de ventouse que l’on applique sur l’aire cardiaque a été développé.
- Métabolique : acidose métabolique, dyskalémie, dyscalcémies
iv. Evaluation du patient
- Toutes les minutes pendant 5 secondes si 2 secouristes sont présents
- Après 4 cycles de 15 compressions et 2 insufflations en cas d’un unique
secouriste.

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- On vérifie le pouls carotidien ou fémoral et, s’il n’est pas palpable, on continue - Aspect de tachycardie ventriculaire rapide dont l’axe des ventriculogrammes
la réanimation. tourne autour de la ligne de base.
- Le traitement consiste :
b. Réanimation spécialise
- Poursuite de la réanimation élémentaire  en la mise en place d’une sonde d’entraînement électrosystolique réglée à
i. Airways 100-120/min.
- Dès que possible, une intubation oro-trachéale doit être réalisée, sans  En attendant la mise en place de l’entraînement électrosystolique (EES), est
interrompre la réanimationplus de 30 secondes. commencée une perfusion d’Isuprel (5 ampoules à 0,2 mg dans 250 cm3 de
G5) dont le débit est réglé pour maintenir une fréquence ventriculaire
ii. Ventilation supérieure à 100/min.
- La ventilation est poursuivie soit au ballon, avec connexion à une bouteille  Une perfusion de S04Mg est systématique.
d’oxygène (débit 15 l/min), soit grâce à un respirateur artificiel  Un choc électrique externe (CEE) est réalisé en cas d’inefficacité
hémodynamique.
iii. Circulation  Les troubles métaboliques sont corrigés immédiatement (hypokaliémie,
hypomagnésémie) et les drogues arythmogènes arrêtées (diurétiques
hypokaliémiants, antiarythmiques IA, IC, brétylium).
- Poursuite du massage cardiaque, tant que les pouls sont absents.
- Analyse du scope et/ou de L’ECG 5. En cas de tachycardie rapide (FA, TSA, flutter, FA sur Wolff-Parkinson White,
- Le traitement spécifique dépend des données électriques. TV)
- Le traitement d’urgence reste le CEE.
1. En cas d’asystolie - Avec perfusion-relais d’antiarythmiques en cas d’efficacité.
6. En cas de bloc auriculoventriculaire complet
- Le tracé ECG est plat.
- Aspect de dissociation auriculo-ventriculaire avec rythme d’échappement
- Le seul traitement efficace est : ventriculaire lent ou absent.
- adrénaline : injectée en intraveineux 1 mg par 1 mg ; - Coup de poing sternal (l’ébranlement de la cage thoracique peut provoquer une
- Le choc électrique est inutile en cas d’asystolie. contraction ventriculaire) ; si efficacité, à poursuivre à la fréquence de 60/min.
- Si échec, massage cardiaque externe et ventilation assistée.
2. En cas de fibrillation ou de tachycardie ventriculaires - Puis :
- À l’ECG, il existe un aspect d’ondulations irrégulières anarchiques et rapides
- atropine 1 mg IVD, souvent inefficace, perfusion d’isopropylnoradrénaline
de la ligne de base (FV), ou un aspect de tachycardie à QRS larges (TV).
(Isuprel) : 5 A dans 250 cm3 de G5, débit réglé en fonction de la fréquence
ventriculaire ;
- Choc électrique externe, trois chocs successifs doivent être réalisés,
- si disponibles, électrodes de stimulation percutanée en attendant la stimulation
 En cas d’échec, à énergie croissante (200, 300 et 400 joules).
endocavitaire
 En cas d’échec de la première série :1mg d’adrénaline ;répéter une deuxième série
- permettant la mise en place d’une sonde d’entraînement électro systolique par
de chocs ;
voie endocavitaire, qui permettra l’accélération ventriculaire.
 Si échec, injecter 5 mg/kg d’amiodarone et répéter une troisième série de chocs
 En cas d’échec, répéter une dose de 2,5 mg/kg d’amiodarone, puis tenter une autre
série dechocs.

3.En cas de dissociation électromécanique

- Elle correspond à une activité électrique sans activité mécanique efficace.


- Le traitement est le même qu’en cas d’asystolie : adrénaline.

4.En cas de torsades de pointes

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