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 Dysurie initiale ou terminale ou complète

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02 Anomalie de la  Miction au prix d’efforts considérables ou sans effort (pas de poussée
abdominale),
 Et de positions diverses (penché en avant, cuisses fléchies, pression
miction : manuelle sur l’abdomen…).
 Signe de lutte : hernie, hémorroïde

La dysurie - Mesure du handicap urinaire lie à la dysurie (MHU)*


SCORE 0 1 2 3 4 SCORE
Plan : - poussées
- Introduction : dysurie - poussées
manuelles
o Définition DYSURIE
0 d’atteinte, abdominales
- miction
cathétérisme
SCORE
o Intérêts RETENTION prolongée, DYSURIE
terminale - jet haché
o Mécanisme sensation
résidu
o Rappels
- Démarche diagnostic - SFU : sd irritatif, ou sd obstructif
- Antécédents pouvant être à l’origine d’une sténose urétrale :
- Diagnostic  Sondage vésicale, endoscopie, traumatisme des organes génitaux externes
o Positif  Chirurgie du bas appareil,
o Gravite  MST, bilharziose, BK
o Différentielle
o Etiologies B. Examen physique :
- Conclusion - Prise de constante : TA (HTA), poids
- SG : AEG.
I. Généralités - Examen de l’appareil urinaire :
A. Définition :  Recherche globe vésicale (palpation abd), obstacle prostatique (TR),
- Anomalie de la miction : modification du confort mictionnelle masse gynéco (TV)
 Examen des OGE :
- Dysurie : une difficulté pour uriner (évacuation anormale de la vessie).
 Méat urinaire, prépuce : rétrécissement, hypospade, epispade
B. Intérêt :
 Palper urètre .
- Situation fréquente en urologie qui touche surtout le sexe masculin dont la gravite et  Touchers pelviens (TR= patho prostate, TV : meat urètre en avant)
l’urgence est fonction de l’étiologie.  Débimétrie mictionnelle : inspection jet et aspect des urines
C. Mécanismes :  Bandelette urinaire.
- A titre de rappel les mécanismes sont retrouve qui explique la dysurie : - Compléter par un examen complet : neurologique, gynécologique, proctologique
 Diminution du calibre urétérale seront particulièrement
 Diminution de la contractilité vésicale
D. Rappel : miction normale : cf pollakiurie C. Bilan paracliniques :
- Biologie :
II. Démarche diagnostic  ECBU (à cause de la stase urinaire)
 Créatininémie (retentissement rénal)
- Repose sur l’interrogatoire, l’examen physique et paraclinique
 PSA (suspicion cancer prostate)
A. Interrogatoire : - Les imageries :
 Échographie vésicale post mictionnelle ± la débimétrie (retentissement
- Age et le sexe
vésical de la dysurie : signes de lutte : paroi vésicale épaissie, vessie
- Date de début : aigue ou chronique crénelée, calculs et diverticules et mesure résidu post mictionnelle RPM)
- Signe évocateur de la dysurie :  Échographie vésicoprostatique sus-pubienne à vessie pleine, écho rénale
 Attente de la miction, faiblesse du jet, miction lent et de longue durée.  UIV
 Sensation du résidu post-mictionnel, miction +r fois

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III. Diagnostic - Tumorales (rhabomyosarcome, kystes régionaux)
A. Positif : 2. Dysurie chez l’homme jeune :
- Est facile par la clinique a. Les étiologies les plus fréquents : rétrécissement urétraux acquis
 L’interrogatoire : persistance consciente d’une difficulté mictionnels - Infectieux :
 La débimétrie : Un débit maximal (Q max) inférieur à 10-15 ml par  Gonocoque : comportement sexuel à risque
seconde  BK
B. Gravite:  Autres germes
- Altération de la qualité de vie du patient : score I-PSS sévère ou mauvaise - Parasitaires : Bilharziose
- Impossibilité d’uriner avec une envie vif d’uriner + douleur - Traumatiques :
C. Différentielle  Fracture du bassin : accident du scooter
- Ne pose pas de diagnostic différentielle  Traumatisme périnéal
D. Etiologies :  Traumatisme endocanalaire
- Les étiologies sont classe selon l’âge et le sexe du sujet :  ++ iatrogène (sondage)
 Les dysuries chez le petit garçon b. Les autres causes :
 Les dysuries de l’homme jeune - Les dysuries aigue
 Les dysuries de l’homme après A50  Prostatite aiguë
 Les dysuries chez la femme  Lésions infectieuses aiguës pelviennes
 Affections neurogènes aiguës
1. Les dysuries chez le petit garçon : - Vessie neurogène :
a. Les étiologies les plus fréquents : malformation obstructive du bas appareil  Traumatismes vertébro-médullaires
- Les dysuries intermittente ± brusque  Compressions et lésions médullaires : Tumorales, Infectieuses
 Diaphragme urétral  Affections dégénératives : SEP, Myélites
 Atrésie urétrale segmentaire
 Sténose du méat 3. Dysuries chez l’homme + A50 :
 Replis trigonaux a. Les étiologies les plus fréquents : dominées par les pathologies prostatiques
 Urétérocèles ectopiques
- HBP+++
- Dysuries lentement progressive ± chronique: - Adénocarcinome prostatique
 Phimosis
 Vessie neurogènes congénitales
- Prostatite chronique et maladie acquise du col vésical
 Spina bifida b. Les autres causes :
 Malformations sacrées - Les pathologies vésicales
 Valve de l’urètre postérieur  Calcul de vessie
 Diverticules uretraux  Papillome du col
b. Les autres causes :  Tumeurs infiltrantes (col et trigone)
- Les dysuries post traumatiques - Vessie neurogènes : Acquises
 Post-corps étranger urétral ou sondage  Traumatismes vertébro-médullaires
 Traumatisme périnéal  Compressions et lésions médullaires
 Fracture du bassin  Affections dégénératives du névraxe (SEP, myélites, tabès)
 Neuropathie diabétique
- Les dysuries aigues
 Lésions des nerfs périphériques (chirurgicales)
 Corps étranger urétral
 Calcul urétral, vésical
 Dysfonctionnement vésico-sphinctériens d’origine cérébrale (Parkinson,
 Maladies neurologiques aiguës (myélites, polio)
accidents vasculaires cérébraux, lacunaires)
 Méningites aiguës - Rétrécissement urétraux :
 Appendicite pelvienne  Post infectieux
 Post-traumatiques
 Iatrogènes (endocanalaires) ++
- Maladies du col
 Tumoraux
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- Rq : chez les sujet âgé cause idem + fécalome

4. Dysuries chez la femme :


a. Chez la petite fille :
- Permantes ou progressive :
 Vessies neurogènes congénitales
 Exceptionnels déséquilibres musculaires périnéaux
 Sténoses urétrales
 Sarcome du sinus uro-génital
- Intermitentes
 Calcul vésical
 Corps étranger
 Urétérocèles ectopiques
- Aigue :
 Corps étranger urétral
 Urétérocèle prolabée
 Maladies neurologiques aiguës
 Appendicite pelvienne
b. Che l’adolescente :
- Hématocolps
c. Chez la femme adulte :
- Insuffisance périnéale et prolapsus
- Tumeurs d’origine génitale :
 Bénigne : fibrome utérin, tumeurs ovariennes
 Maligne : cancer du col et corps utérin
- Pathologie vésicale :
 Maladie acquise du col, Calcul vésical, Tumeurs
- Pathologie urétrale :
 Cancer de l’urètre
 Rétrécissements urétraux (méat)
 Urétrocèle
- Vessies neurogènes :
 Acquises (cf. chez l’homme)
 Périphériques : post-Wertheim

d. Agés:
- Cause idem femme adulte+ fécalomes

IV. Conclusion
- La dysurie symptôme fréquent chez les hommes, la démarche Dc est guidé par l’âge et
le sexe et l’EP

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