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01 Hippocrate
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01 Anomalie de la - Est à la fois végétative (sympathique et parasympathique) et somatique (motricité
volontaire)
- Miction : acte réflexe soumit à un contrôle volontaire qui est le fruit d’un
miction : apprentissage (acquisition de la propreté) qui comprends 02 phase : la phase de
remplissage et la phase de miction
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B. Examen physique : - PK de précaution : sujet incontinentes par crainte d’avoir à uriner dans certaines
- Prise de constante : TA (HTA), poids circonstances.
- SG : AEG. - PK réflexe : besoin d’uriner lors de certaines situations (syndrome de la clé dans la
- Examen de l’appareil urinaire : porte ou de la porte du garage).
Recherche globe vésicale (palpation abd), obstacle prostatique (TR),
masse gynéco (TV) 2. Les PK symptômes :
Examen des OGE (méat urinaire, prépuce). a. Par réduction de la capacité vésicale :
Touchers pelviens (TR= testing releveurs ± TV = prolapsus). - Petite vessie tuberculose-bilharziose, post ope (cystéctomie partielle)
(prostate) - Vessie radique : petite vessie post radioT3 pelvienne
Débimétrie mictionnelle : inspection jet et aspect des urines - Compression extrinsèque par tumeur pelvienne
Bandelette urinaire.
- Compléter par un examen complet : neurologique, gynécologique, proctologique b. Par irritation vésicale :
seront particulièrement - Lésion organique vésicale ou du bas uretère : cystite (infectieuse ou interstitielle),
corps étranger vésical (fil chirurgical…), calcul vésical ou du bas uretère, tumeur de
C. Bilan paracliniques : vessie y compris le carcinome in situ (CIS).
- En 1er intension faire ECBU - Lésions prostatiques : hypertrophie bénigne de la prostate, cancer de la prostate.
- Les autres examens seront en fonction de la donnée de la clinique : - Lésions de l’urètre proximal (prostatique) : tumeur urothéliale, calcul enclavé.
Échographie réno-vésico-prostatique, avec mesure du résidu
postmictionnel.
- Atteinte neurologique vésicale : instabilité vésicale (hyperactivité du détrusor de
certaines maladies neurologiques), vessie spastique.
Échographie abdominale et/ou pelvienne.
ASP - Lésions organiques extra vésicales : une pathologie de voisinage peut entraîner une
UIV avec clichés mictionnels. pollakiurie : appendicite, salpingite, sigmoïdite, pelvipéritonite, grossesse, tumeur
Scanner abdomino-pelvien sans et/ou avec injection. abdominale ou pelvienne.
Cytologie urinaire.
Cystoscopie diagnostique (+/- biopsies vésicales). IV. Conclusion
Bilan urodynamique.
Recherche de BK urinaires ou d’oeufs de bilharziose. - La pollakiurie symptôme fréquent qui incite à rechercher la cause dont
l’interrogatoire fait partie du clé du diagnostic.
III. Diagnostic
A. Positif : Traitement :
- Est facile par l’interrogatoire ou le calendrier mictionnel qui retrouve : Est étiologique +++
Emission d’urine trop fréquente (>8/j) et peu abondante (< 100mL) MHD : éviter les irritants (OH, café) diminuer les boissons
B. Gravite: PK psychogène : anti cholinergique (EI : constipation, secherrese bucale) et CI glaucome a
angle ferme
- Altération de la qualité de vie du patient : score I-PSS sévère ou mauvaise
L’oxybutynine (Ditropan ®, Driptane®)
C. Différentielle
La toltérodine (Détrusitol®) et le chlorhydrate de trospium (Ceris®)
- Devant PK éliminer la polyurie dont le volume urinaire > 3L/j. Si echec : toxines botuliques intra detrusorienne
- Devant une PK nocturne éliminer : les patient insomniaque qui se levé et urine pour
faire passe le temps
D. Etiologies :
- Les étiologies sont classe en 02 grands groupes :
Les PK psychogènes
Les PK symptômes
1. Les PK psychogènes :
- PK sensorielles : perturbation du processus mictionnel (émotion, froid…).