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2. Innervation du système vésico-sphinctérien : cf. fig.

01 Hippocrate

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01 Anomalie de la - Est à la fois végétative (sympathique et parasympathique) et somatique (motricité
volontaire)
- Miction : acte réflexe soumit à un contrôle volontaire qui est le fruit d’un
miction : apprentissage (acquisition de la propreté) qui comprends 02 phase : la phase de
remplissage et la phase de miction

La pollakiurie - Phase de remplissage : Système sympathique


 Relâchement détrusor (muscle vesical)
 Augmentation tonus urétral : contraction sphincter lisse
Plan :
- Introduction : - Phase de miction :
o Définition  Système parasympathique
o Intérêts  Contraction détrusor + relâchement sphincter lisse
o Mécanisme  Système somatique : relâchement sphincter strie
o Rappels -
- Démarche diagnostic 3. Exploration de la miction :
- Diagnostic - Débimétrie : enregistrement du débit mictionnelle instantané en mL/s
 Qmax > 20mL/s
o Positif
 Si Qmax < 10mL/S : obstacle
o Gravite
o Différentielle - Echographie vésicale post-mictionnelle ± débimétrie (éviter hyper diurèse)
o Etiologies - Calendrier mictionnel : intérêt pollakiurie et polyurie (V3 et horaire)
- Conclusion - UIV
I. Généralités - Urétrocystographie rétrograde et mictionnelle
A. Définition :
- Bilan urodynamique
- Anomalie de la miction : modification du confort mictionnelle
- Pollakiurie : c’est la survenue de mictions trop fréquentes : > 8 mictions /24H (> 5 le II. Démarche diagnostic
jour et > 2 la nuit) et peu abondantes : < 100 ml). - Repose sur l’interrogatoire, l’examen physique et paraclinique
B. Intérêt : A. Interrogatoire :
- Symptôme qui constitue un motif de consultation très fréquente en urologie dont la - Age (âgé : inversion rythme nycthémère) et le terrain (grossesse, diabétique,
gravite et l’urgence est fonction de l’étiologie. diurétique), sexe
C. Mécanismes : - Caractéristique de la PK :
- A titre de rappel 03 mécanismes sont retrouve qui explique les PK :  Diurne (tt les 1/2H ou les H ou les 2H)
 Réduction de la capacité vésicale (altération du détrusor : inflammation,  Nocturne (compter le nombre de lever)
Infection, trauma, tumeur, vessie neuro, radique) - SFU :
 Inhibition de la contraction vésicale : irritation vésicale (IU, obstacle  Sd irritatif : brulures, impériosités, douleur
prostatique, CE vessie)  Sd obstructif : dysurie, RAU
 Trouble du comportement (psychogène)
D. Rappel : miction normale :
- SFA permettent d’orienter le diagnostic étiologique. (troubles digestifs,
neurologiques…).
1. Miction normale :
- Volontaire : déclenche et retenue à la volonté - Rédaction d’un calendrier mictionnel.
- Confortable : est indolore peu fréquente et aisée - Obtention des scores IPSS et qualité de vie en cas de pathologie prostatique.
- Complète-efficace : vessie doit être vide après chaque miction - ATCD :
 Voyage ZE bilharziose
- Durée ≤ 30 secondes  Tuberculose
- Volume : 300-400 ml/miction et 2-3L/j  Diabète
- Toutes les 3-4H  Radiothérapie, chrir urologique

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B. Examen physique : - PK de précaution : sujet incontinentes par crainte d’avoir à uriner dans certaines
- Prise de constante : TA (HTA), poids circonstances.
- SG : AEG. - PK réflexe : besoin d’uriner lors de certaines situations (syndrome de la clé dans la
- Examen de l’appareil urinaire : porte ou de la porte du garage).
 Recherche globe vésicale (palpation abd), obstacle prostatique (TR),
masse gynéco (TV) 2. Les PK symptômes :
 Examen des OGE (méat urinaire, prépuce). a. Par réduction de la capacité vésicale :
 Touchers pelviens (TR= testing releveurs ± TV = prolapsus). - Petite vessie tuberculose-bilharziose, post ope (cystéctomie partielle)
(prostate) - Vessie radique : petite vessie post radioT3 pelvienne
 Débimétrie mictionnelle : inspection jet et aspect des urines - Compression extrinsèque par tumeur pelvienne
 Bandelette urinaire.
- Compléter par un examen complet : neurologique, gynécologique, proctologique b. Par irritation vésicale :
seront particulièrement - Lésion organique vésicale ou du bas uretère : cystite (infectieuse ou interstitielle),
corps étranger vésical (fil chirurgical…), calcul vésical ou du bas uretère, tumeur de
C. Bilan paracliniques : vessie y compris le carcinome in situ (CIS).
- En 1er intension faire ECBU - Lésions prostatiques : hypertrophie bénigne de la prostate, cancer de la prostate.
- Les autres examens seront en fonction de la donnée de la clinique : - Lésions de l’urètre proximal (prostatique) : tumeur urothéliale, calcul enclavé.
 Échographie réno-vésico-prostatique, avec mesure du résidu
postmictionnel.
- Atteinte neurologique vésicale : instabilité vésicale (hyperactivité du détrusor de
certaines maladies neurologiques), vessie spastique.
 Échographie abdominale et/ou pelvienne.
 ASP - Lésions organiques extra vésicales : une pathologie de voisinage peut entraîner une
 UIV avec clichés mictionnels. pollakiurie : appendicite, salpingite, sigmoïdite, pelvipéritonite, grossesse, tumeur
 Scanner abdomino-pelvien sans et/ou avec injection. abdominale ou pelvienne.
 Cytologie urinaire.
 Cystoscopie diagnostique (+/- biopsies vésicales). IV. Conclusion
 Bilan urodynamique.
 Recherche de BK urinaires ou d’oeufs de bilharziose. - La pollakiurie symptôme fréquent qui incite à rechercher la cause dont
l’interrogatoire fait partie du clé du diagnostic.

III. Diagnostic
A. Positif : Traitement :
- Est facile par l’interrogatoire ou le calendrier mictionnel qui retrouve : Est étiologique +++
 Emission d’urine trop fréquente (>8/j) et peu abondante (< 100mL) MHD : éviter les irritants (OH, café) diminuer les boissons
B. Gravite: PK psychogène : anti cholinergique (EI : constipation, secherrese bucale) et CI glaucome a
angle ferme
- Altération de la qualité de vie du patient : score I-PSS sévère ou mauvaise
L’oxybutynine (Ditropan ®, Driptane®)
C. Différentielle
La toltérodine (Détrusitol®) et le chlorhydrate de trospium (Ceris®)
- Devant PK éliminer la polyurie dont le volume urinaire > 3L/j. Si echec : toxines botuliques intra detrusorienne
- Devant une PK nocturne éliminer : les patient insomniaque qui se levé et urine pour
faire passe le temps
D. Etiologies :
- Les étiologies sont classe en 02 grands groupes :
 Les PK psychogènes
 Les PK symptômes

1. Les PK psychogènes :
- PK sensorielles : perturbation du processus mictionnel (émotion, froid…).

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