Vous êtes sur la page 1sur 4

 Douleur brutale, unilatérale, lombaire, irradiant dans l'aine et les

19 La colique OGE, intense, paroxystique sur fond continu


 Pas de position antalgique
 Apyrexie, favorise par : forte variation débit urinaire, voyage
prolonge, boisson insuffisant

Plan :
nephretique - SA :
SG : : fièvre
SF : digestif (N, V, météorisme) urinaire (PK, brulure : irritation vésicale due
calcul) neuropsychiatrique (agitation, angoissé)
- Introduction : - Antécédents personnels et familiaux :
o Définition  De coliques néphrétiques
o Intérêts  De diabète, drépanocytose
o Mécanisme  tuberculose
o Rappels  traumatisme pelvienne
- Démarche diagnostic  -néoplasie
- Diagnostic  prise médicamenteuse de Methysergide (DESERNIL)
 D'uropathies et de FDR de lithogénèse :
o Positif
 Mie hypercalcémiante (Sarcoidose, hyperparathyroide,
o Gravite
myélome)
o Différentielle
 Goutte
o Etiologies
 Hyperuricémie iatrogène (Chimiothérapie, Aspirine faible
- Conclusion dose, ciclosporine, pirilène, thiazidique et furosémide)

I. Généralités B. Examen physique :


A. Définition : - Prise de constante : TA, T°C ; diurèse, FR, FC,
- Crise douloureuse spasmodique (caractéristique d'une colique) lombo-abdominale - SG : AEG, fièvre
dont le mécanisme est liée à une mise en tension brutale de l’arbre urinaire, au-dessus - Examen de l’appareil génito-urinaire : à la recherche
d’un obstacle affectant la voie excrétrice.  Douleur lombaire lors de la palpation et ébranlement lombaire
B. Intérêt : (Giordano + : CN)
- Situation fréquente en service d’urologie et en service d’urgence, elle constitue une  Gros rein (contact lombaire)
urgence thérapeutique devant 3 situations : CN fébrile, CN anurique, CN - Bandelette urinaire (BU à la recherche d’hématurie, étudie le Ph, présence de
hyperalgique, ces trois situations nécessite une prise en charge urgente car le pronostic leucocyte et de nitrite).
fonctionnel rénale et le pronostic vital et mise en jeu. - Examen abdominale : éliminer les dc différentielle (orifices herniaire), toucher
C. Physiopathologie : pelvien (N)
- Tout obstacle au niveau de l’uretère entraîne une stase d’urine en amont de l’obstacle - palpation et auscultation abdominale :
et va mettre en tension ces voies excrétrices en amont de l’obstacle. Ce qui entraîne Recherche de masse battante, soufflante et indolore,
une contraction des fibres musculaires lisses urétérales à l’origine des douleurs. Recherche de grosse vésicule biliaire
- Complété par un examen général et complet, appareil par appareil.
II. Démarche diagnostic C. Bilan paracliniques :
- Repose sur l’interrogatoire, l’examen physique et paraclinique En 1er intension demander :
A. Interrogatoire :  Créatininémie (recherche IRA)
- Terrain : Age (20-60A) et le sexe (H>F).rein unique, rein transplaté ou malformé,  ECBU si anomalie à la BU
rein kystique.  Arbre urinaire de faceD (opacité de tonalité calcique en regard du
- Caractéristique de la douleur : mode de début, évolution, siège, type, intensité, tractus urinaire (taille, topoG, densité), et S.d'iléus)
irradiation, facteur aggravant ou calmant  ASP face et profil : opacité de tonalite calcique sur les voies urinaires
- SF évoquant la CN :  UIV en dehors de période dlr

1
 Met en évidence un obstacle sur les voies urinaires en D. Différentielle
précisant la taille et le siège. - Se pose dans les formes atypiques avec : faire EP physique abdominale si doute
 Analyse le retentissement sur les voies urinaires d’amont échographie abd-pelvienne
par 3 signes : Retard de secrétions, dilatation de la cavité  Digestives (appendicite aiguë, sigmoïdite, colique hépatique,
pyélo-calicéene, retard d’évacuation, et au maximum rein cholécystite, ulcère gastrique, pancréatite aigue)
muet  Urologiques (prostatite, torsion testiculaire, infarctus rénal, tumeur
 Echo reno-vesico-prostatique, vessie pleine avec doppler des jets
rénale ou des voies urinaires)
urétéraux  Gynécologiques (torsion kyste ovaire, GEU)
 Contrôle de la normalité du rein controlatéral  Vasculaires (fissuration d’anévrysme Ao, nécrose ischémique du
 Signes indirects : dilatation des cavités pyélocalicielles, caecum)
Obstruction urétérale par étude comparative des jets  Arthrose lombaire, lumbago aigu
urétéraux  PFLA : image Rx typique
 Signes directs : calcul échogène (cône d’ombre postérieur)
ou une masse pelvienne E. Etiologies :
En fonction de la clinique : - 02 étiologies :
- Si femme enceinte : transferts milieux spécialisé + uro-IRM ou UIV  Les obstacles d’origine lithiasique
 Les obstacles non lithiasiques
- Si forme complique ou gravite :
 NFS-plaq, TP et TCA, groupe ABO-Rh, RAI, 1ière et 2ième
1. La lithiase urinaire :
détermination
 Hémoculture et ECBU si fièvre - La cause la plus fréquente 70-80%
 TDM spiralé sans injection si colique néphrétique compliquée (surtt - CN d’apparition brutale, associe PK, brulure, nause, V
si insuffisant rénal) - Dc écho de appareil urinaire (cône d’ombre post), UIV (retard de sécrétion du PDC,
 Rechercher une lithiase non visualisée au cours des autres image d’arrêt ou lacunaire)
examens morphologiques - Type ca calculs : calcium (80% : radio opaque), ,struvite, Calcique (oxalates de
 Rechercher une masse pelvienne calcium, phosphocalcique),Urique, Cystinurique, Xanthique, Phospho-amoniaco-
 Des clichés injectés avec UIV en fin d’examen peuvent être magnésienne
réalisés : uro-TDM
2. Les obstacles non lithiasiques :
III. Diagnostic - Sd de la jonction pyélo-urétérale
A. Positif : - Tumeur uroépithéliale de la voie excrétrice : (sujet fumeur, cystographie,
cytologie exfoliatrice)
- Est essentiellement clinique :
 L’interrogatoire : Douleur brutale, unilatérale, lombaire, irradiant
- Sténose urétérale : post radique, bilharzienne, tuberculeuse (recherche BK dans
les urines si UCBU leucocyturie sans bactéurie, recherche œuf schistosoma dans les
dans l'aine et les OGE, intense, paroxystique sur fond continu
urines si ZE bilhazienne ou sérologie)
 L’EP : manœuvre de Giordano qui majore la douleur
- Nécrose papillaire aigue (Diabète, drépano, …)
B. Gravite:
- Toutes hématuries avec caillots (traumatisme, cancer...)  hématurie précèdent la
- Eliminer 03 situations qui fait la gravite de CN : hospitalisation + CAT d’urgence douleur
1. Colique néphrétique fébrile : > 38°CQ (ou hypothermie)
 ± état septique (frissons, froideur des extrémités,…)  ECBU, HAA, - Compression extrinsèque de l’uretère :
NFS  Tumeur bénigne ou maligne (cancer du col utérin, de la prostate),
2. Colique néphrétique avec oligo-anurieQ : ( < 30mL/H) adénopathie, fibrose rétro péritonéal, anévrysme de l’aorte abdominal
 Obstruction complète des 2 uretères ou sur un rein unique ou artère iliaque, uretère retro-cave.
 Risque d’IRA→ créatininémie systématique, surveillance régulière de
sa diurèse
3. Colique néphrétique hyperalgique : crise dlr repete malgré un T3 bien conduit
4. Rupture de la voie excretrice
5. Pyonéphrose
C. CAT d’urgence cf. fin :
2
IV. Conclusion
- La colique nephretique situation fréquent, éliminé en premier temps la lithiase
urinaire.
- Il faut calme la douleur : repos, restriction hydrique (500cc/24H) antalgique IV,
antispasmodique IV et AINS IV.

CAT en situation d'urgence : Traitement de la crise aigue non compliquée


- Repos au lit
- Restriction hydriqueQD : 500 cc/24 h
- Triade médicamenteuse indispensable
 AntalgiquesD par voie parentérale (morphiniqueQ d’emblée si douleur
majeure)
 AntispasmodiquesD par voie parentérale
 AINSQD par voie parentérale en l’absence de CI
non recommandés dans grossesse, CI au 3ème T de la grossesse, CI si Ins
rénale
Il semblerait que ce soit le principal traitement actif et indispensable
(protocole Urg-lapeyronie et Uro)
- Si la crise cède le traitement sera relayé par voie orale en ambulatoire avec
 Surveillance de la température
 Recueil et tamisage des urines
 ECBU et UIV en externe à distance (place de l’UIV ?)

3
 Recommandations écrites données au patient:
I Poursuivez le ttt comme prescrit. Ne modifiez pas les doses sans
avis médical.
II TamisezD les urines au travers d’un grand filtre à café et
conservez tous les calculs expulsés, que vous apporterez lors de la
consultation prévue.
III Buvez normalement en répartissant bien les prises au cours de la
journée. Mangez normalement.
IV Mesurez votre température tous les matins.
V Consultez en urgence en cas de :
- fièvre vérifiée, à 38°C ou plus OU si frissons
- vomissements
- réapparition ou modification de la douleur
- malaise
- urines rouges ou si vous n’urinez pas pendant 24 heures.
VI Faites faire les examens prescrits comme prévu et apportez les
résultats à la consultation.
VII Attention : la disparition de la douleur ne signifie pas que vous
soyez guéri. Il faut faire les examens et consulter comme prévu
dans tous les cas.

- Si la crise ne cède pas


 Hospitalisation avec renouvellement du traitement parentéral
 Eventuellement associé à un analgésique morphinique
 Drainage chirurgical des urines est rarement nécessaire

Vous aimerez peut-être aussi