Vous êtes sur la page 1sur 2

- SF orientant vers une étiologie précise (urétrite…)

18
Plan :
- Introduction :
o Définition
05 Anomalie de la
miction :
Les syndromes de cystites
- Facteur prédisposant : diabète, uropathie, IU, apport hydrique insuffisants, FDR de
cancer urogénitale
- Antécédents pouvant être à l’origine :






Urologique génitaux, infectieux, traumatique
Cystite récidivante
Chirurgie pelvienne, endoscopique, sondage
Comportement sexuel à risque
RadioT3, chimioT3
Tuberculose, ZE bilharzienne

o Intérêts B. Examen physique :


o Mécanisme - Prise de constante : TA, FR, FC,
o Rappels - SG : AEG, fièvre
- Démarche diagnostic - Examen de l’appareil génito-urinaire : à la recherche
- Diagnostic  Infection parenchymateuse : Douleur lombaire + fièvre (pyélonéphrite)
o Positif  Cystalgie (TV)
o Gravite  Signe de prostatite (TR)
o Différentielle  Leucorrhée (vulvo-vaginite), écoulement urétrale (urétrite)
o Etiologies  Aspect des urines : trouble
- Conclusion - Bandelette urinaire.
I. Généralités C. Bilan paracliniques :
A. Définition : - Biologie :
- Anomalie de la miction : modification du confort mictionnelle.  ECBU : examen direct + culture et AB gramme
- Sd de cystite : sd associant pollakiurie, pyurie, et douleur (brulure mictionnelle ou  Hémoculture
cystalgie).  Prélèvement urétrale ou vaginale
B. Intérêt : - Recherche de BK urinaire en cas de doute (cystite récidivante ou pyurie sans germe)
- Situation fréquente chez la femme, souvent banale, l’essentiel c’est de ne pas passer à - Recherche d’œuf de Schistosoma h dans les urines : ZE
côté à d’autre pathologie que celle du BAU. - Cytologie urinaire exfoliative : sujet fumeur
C. Mécanismes :
- Les imageries en fonction des données de la clinique :
- A titre de rappel ce symptôme traduit un état inflammatoire aigue ou chronique de la  Uretrocystoscopie (en dehors de la période de crise, si cystite récidivante,
vessie ou hu associer)
D. Rappel : miction normale : cf. pollakiurie

II. Démarche diagnostic III. Diagnostic


A. Positif :
- Repose sur l’interrogatoire, l’examen physique et paraclinique - Est facile par la clinique
A. Interrogatoire :  L’interrogatoire : PK, brulures mictionnelles
- Age et le sexe.  EP : pu dans les urines
- Circonstance de survenue : MST, manœuvre endo-urétrale, traumatisme, après chaque - Est confirmer par ECBU : pyuries + bactériurie > 105/mL
RS (chez la femme)
- SF évoquant le sd : pollakiurie (envie impérieuse d’uriner et finalement des gouttes) + B. Gravite:
douleur (cystalgie ou brulures mictionnelles) + pyuries (pus dans les urines = PN altères - Signe de choc septique à point de départ urinaire
en amas > 105 ≠ leucocyturies ou les PN ne sont pas altères)  Fièvre élevé ou hypothermie, frisson

1
 Hypotension, pouls filant rapide imprenable - Poches sous-urétrales.
 Oligurie - Vaginite, infections utéro-annexielles.
C. Différentielle
- Le plus souvent, aucune cause évidente
- Eliminer les sd qui n’associent pas ces trois signes 5. Chez la petite fille :
- Ne pas confondre chaque à élément du sd avec autre signe - Secondaire à une vulvite, peut se compliquer de pyélonéphrite en cas de reflux.
 PK : ne pas confondre avec polyurie
 Douleur : à différencier d’une douleur due à vulvite ou vaginite
- Devant une vaginite chez la petite fille, penser oxyures ou corps étranger.
 Pyurie : cystites à urines claire
6. Chez le petit garçon : exceptionnel
D. Etiologies : - Cause congénitale secondairement infectée : valves de l’urètre postérieur, vessie
neurologique.
- Les étiologies seront clase en fonction d’origine anatomique de l’âge du sexe et:
 Cystite du haut appareil IV. Conclusion
 Cystite d’origine vésicale
 Cystite d’origine urétro-prostatique de l’homme
- Les sd de cystite fréquent chez la femme svt banale, chez l’homme il faut recher une
prostatite et chez le petit garçon penser à la pathologie malformative sécondairement
 Origine urétrale chez la femme
infecte.
 Chez la petite fille
 Chez le petit garçon
1. Haut appareil :
- Une seule maladie du haut appareil peut provoquer une cystite concomitante : la
tuberculose (+++).
- En dehors de ce cas, la découverte d’un calcul, d’une malformation du haut appareil
n’explique en aucun cas le syndrome de cystite (+++).

2. Origine vésicale +++


- Tumeur vésicale.
- Corps étrangers : calcul, chirurgie, maladie psychiatrique.
- Cystite chimique (Endoxan) ou radique (précoce en rapport avec une inflammation ou
une congestion de la paroi vésicale, tardive par sclérose pariétale, à ne pas confondre
avec une récidive du processus néoplasique qui avait motivé l’irradiation).
- Tuberculose.
- Fistule entéro- ou génito-vésicale.
- Cystite interstitielle : peut être infectieuse, immunoallergique ou d’étiologie inconnue.
La symptomatologie clinique est souvent intense, et la cystoscopie avec biopsie fera le
diagnostic en montrant des lésions histologiques spécifiques.

3. Origine uretro-prostatique:
- Prostatite aiguë (+++).
- Urétrite.
- Stase vésicale due à une HBP, cancer prostatique, sténose urétrale et secondairement
infectée.

4. Origine urétrale chez la femme


- Sténose du méat.
- Brides hyménéales.
2

Vous aimerez peut-être aussi