II-Rappel anatomique
III-Physiopathologie
IV-Démarche diagnostique
V-Etiologies
V)-1-Etiologies de la douleur pelvienne aigue non fébrile
V)-2-Etiologies de la douleur pelvienne aigue fébrile
VII-Conclusion
Introduction
La douleur pelvienne aigue est une douleur évoluant depuis < 1 semaine , localisée en hypogastre, fosse
iliaque droite et/ou fosse iliaque gauche
La douleur pelvienne aiguë est un motif fréquent +++ de consultation aux Urgences.
Une éventuelle grossesse doit rapidement être éliminée chez les patientes en âge de procréer (dosage
plasmatique des βHCG).
Les causes dépendront de l’âge +++ et du statut hormonal de la patiente, mais également du contexte
septique ou hémorragique.
L’échographie est à privilégier en 1ère intention, par voie sus pubienne puis par voie endocavitaire.
Le recours à l’imagerie en coupe (scanner ou IRM) est préconisé en 2e intention en cas d’échographie non
contributive ou d’incertitude diagnostique.
Tout retard diagnostique peut avoir un impact sur la morbidité (fertilité, stérilité, douleurs chroniques).
Rappel anatomique
Le pelvis est une cavité anatomique de forme conique à sommet inférieur et tronqué. Il communique en haut
avec la cavité abdominale, sa limite supérieure est le détroit supérieur (ligne entre bord supérieur du pubis et
promontoire), ses parois latérales sont ostéo-ligamento-musculaires
Le périnée est situé à la partie inférieure du pelvis ,Il contient l’orifice vulvaire, l’orifice anal et les fosses ischio-
rectales.
La ligne passant entre les tubérosités ischiatiques sépare ces deux zones.
(coupe sagittale médiane du pelvis - Imagerie par résonance magnétique - IRM)
Physiopathologie
- Plexus pelvien : (vagin, col et isthme utérins, ligaments utérosacrés, culs-de-sac recto-
utérin, bas uretère, trigone vésical, recto sigmoïde) Douleur sacrée ou périnéale
- Plexus hypogastrique : (corps utérin, tiers proximal des trompes, ligament large, calotte
vésicale) Douleur hypogastrique
L’INTERROGATOIRE
Déterminer :
• L'âge de la patiente
• La gestité + la parité
• Le groupage sanguin
• La DDR et L'âge gestationnel (si
la femme est enceinte)
Rechercher les facteurs de risque
Caractère de la douleur
Aigue Chronique
Progressif Brutal
• Nausées et vomissements
aspécifiques
SIGNES PHYSIQUES
• TV
• Examen au spéculum
Signes d’infection génitale haute (cul de sac
Leucorrhées et/ou cervicite : infection
douloureux ), masse latérale (kyste ovarien),
génitale haute (peuvent être absents)
utérus bosselé augmenté de taille (fibrome)
. Métrorragies
BILAN BIOLOGIQUE
• Test d’hCG urinaire qualitatif peut être utile en 1er lieu (bonne
sensibilité, bonne spécificité, coût faible)
• Dosage d’hCG quantitatif indispensable chez toute femme en période
d’activité génitale : oriente vers une GEU ou une cause obstétricale en cas de
positivité
• BU indispensable
• NFS Hyperleucocytose : IGH (surtout compliquée), nécrose, rarement
torsion d’annexe
• Anémie hémopéritoine
• CRP infection génitale haute (élévation importante si compliquée)
• Bactériologie :
. Prélèvements vaginaux et endocervicaux recherche de gonocoque,
Chlamydia, mycoplasme
. Ablation et examen bactériologique de DIU recommandée en contexte
d’IGH
EXAMENS RADIOLOGIQUES
• -TRT chirurgical Taille > 3cm ,hémopéritoine > 100cc,ou état hémodynamique
instable TRT conservateur si possible
Avortement spontané précoce
PEC
• Avortement effectué Evacuation utérine s’il est incomplet, Abstention s’il est
complet (vacuité utérine a l’échographie)
Rétention post-fausse couche
AUTRES
RUPTURE DE KYSTE OVARIEN
• Echographie l'échographie qui
• Douleur pelvienne : -Met en évidence un kyste
d’apparition brutale, Très fréquent.
ovarien effondré associé à un
résolution spontanée et épanchement liquidien dans la
complète en quelques cavité péritonéale
jours
PEC
AUTRES
Salpingite