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Chap.

8 L’action des pouvoirs publics en matière d’emploi

1. Les principales finalités des politiques de l’emploi sont d’accroître le taux d’emploi de
la population en âge de travailler et d’accompagner les périodes de transition
professionnelle en offrant un soutien financier et des formations.

2. Les déséquilibres du marché du travail révélés par la situation de Mme Delta incluent
le chômage, le besoin de reconversion professionnelle et l’importance de l’employabilité.

3. Les politiques de l’emploi favorisent l’employabilité de Mme Delta en offrant des


formations et un soutien financier pour sa reconversion, ce qui lui permet de trouver et de
conserver un emploi, de progresser au travail et de s’adapter aux changements
professionnels.

4. Les politiques de l’emploi réduisent les déséquilibres du marché du travail en offrant


des mesures d’accompagnement, des formations et un soutien financier aux travailleurs en
transition comme Mme Delta, ce qui contribue à réduire le chômage et à améliorer
l’adéquation entre l’offre et la demande d’emploi.

5. Les dépenses générales en faveur de l’emploi incluent des mesures telles que les
baisses de cotisations sociales pour les entreprises, qui ne ciblent pas spécifiquement les
personnes en difficulté sur le marché du travail. En revanche, les dépenses ciblées en
faveur de l’emploi visent à aider les demandeurs d’emploi et les personnes en difficulté à
retrouver un emploi.

6. Le contrat de sécurisation professionnelle proposé à Mme Delta relève des


dépenses ciblées en faveur de l’emploi et du marché du travail, car il vise spécifiquement à
aider les salariés licenciés à se reconvertir en offrant des mesures d’accompagnement et
une indemnité spécifique.
Chap.9 Le rôle du droit négocié et des partenaires sociaux

La représentativité des organisations syndicales au niveau national

15. Le rôle essentiel des syndicats représentatifs au niveau national et au niveau de


l'entreprise est de négocier et de signer des accords collectifs pour les travailleurs. Au
niveau national, ces accords peuvent influencer les politiques sociales et économiques,
tandis qu'au niveau de l'entreprise, ils traitent souvent des conditions de travail, des salaires
et des avantages sociaux spécifiques à cette entreprise. Les syndicats représentatifs sont
donc des acteurs clés dans la régulation des relations entre employeurs et employés, visant
à garantir de meilleures conditions de travail et à protéger les droits des travailleurs.

16. Le taux d’audience est considéré comme le critère essentiel car il détermine la
représentativité des syndicats dans l’entreprise. Il reflète le niveau de soutien des salariés
envers chaque syndicat lors des élections au CSE, ce qui est crucial pour légitimer la
capacité d’un syndicat à représenter les intérêts des travailleurs.

17. Les autres critères, tels que le respect des valeurs républicaines, l’indépendance, la
transparence financière, l’ancienneté minimale de 2 ans dans le champ professionnel et
géographique, l’influence, les effectifs d’adhérents et les cotisations, ne sont pas pour autant
inutiles. Ils contribuent à évaluer la légitimité et la crédibilité des syndicats, ainsi qu’à assurer
leur capacité à représenter efficacement les intérêts des travailleurs.

18. Les syndicats dont le taux d’audience satisfait au critère de représentativité dans
l’entreprise Fiabila sont A et B, car ils ont respectivement obtenu 50,5 % et 43 % des voix
lors des élections au CSE.

19. Si le syndicat A refusait de signer un accord d’entreprise portant sur l’égalité


femmes/hommes, le chef d’entreprise de Fiabila pourrait valablement signer cet accord avec
le syndicat B, qui a recueilli 43 % des voix et donc satisfait au critère de représentativité.

20. Cependant, dans le cas où les représentants syndicaux n’ont obtenu que 30 % des
suffrages lors des élections au CSE, l’obligation supplémentaire serait d’obtenir
l’approbation des salariés à la majorité des suffrages exprimés pour que l’accord soit
valablement signé.
Les idées pertinentes relevées dans l'article sont :

1. L'embourgeoisement de Paris, caractérisé par une augmentation des professions


intermédiaires et supérieures et une diminution des employés et des ouvriers dans la
population active de la ville.
2. La désindustrialisation de Paris comme l'un des facteurs principaux de cette évolution.
3. L'aggravation des inégalités entre les plus riches et le reste de la population, due
notamment au pouvoir d'achat considérable des acteurs de la finance et à la spéculation
immobilière.
4. La présence de poches de grande pauvreté à Paris, avec un nombre important de sans-
abri et un taux de pauvreté de 16,1 % en 2015.
5. La cohabitation spatiale des richesses les plus extrêmes et des pauvretés les plus atroces
à Paris, sans réelle mixité sociale.
6. La gentrification des arrondissements du nord-est de Paris, mais avec une mixité sociale
difficile à atteindre, car la proximité physique tend à exacerber la distance sociale,
notamment en ce qui concerne la scolarité.

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