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EXPOSE :SUR LA LOGISTIQUE

EN CADRE DE : Fatima Ezzahra Salki

année scolaire : 2023/2024


Logistique et Supply Chain : quelles sont les principales différences entre ces deux
activités ?

Selon les chiffres de Transport et Logistique de France, la logistique et la Supply Chain


représentent la 5e activité économique du pays. Ces dernières génèrent en effet près de
deux millions d’emplois pérennes et la croissance du secteur est d’environ 3 % sur une
année. Pourtant, malgré ces chiffres impressionnants, bon nombre de personnes
confondent logistique et chaîne logistique (ou Supply Chain en anglais). Bien que les deux
activités soient intimement liées, elles tendent pourtant à avoir des objectifs différents.
S’il est vrai que les deux notions gravitent autour de l’organisation des flux dans les
entreprises et la mise à disposition d’un produit à un client, les deux termes affichent

des processus bien distincts.


Quelles sont les principales différences entre la logistique et la chaîne logistique ?
Comment distinguer correctement ces deux activités pourtant très liées ? Nous vous
livrons quelques éléments de répons.

Qu’est-ce que la logistique et quels sont les différents


types de logistique qui existent ?
La logistique est un maillon de la chaîne logistique. Elle regroupe des activités
variées et peut être de différentes sortes.
Définition de la logistique
La logistique est une activité parmi tant d’autres dans la chaîne logistique.
Elle concerne toutes les étapes relatives à la gestion des stocks, au transport
et à la distribution des marchandises. Globalement, la logistique touche au
mouvement et à la maintenance des produits commercialisés par
l’entreprise. Généralement, les opérations de logistique sont :
 l’entreposage ;
 le stockage ;
 la manutention ;
 l’emballage ;
 le transport des produits destinés à être envoyés à des clients.
Finalement, la logistique débute à partir du moment où les produits sont
réceptionnés par l’entreprise, et elle se termine dès lors qu’ils arrivent chez le
client.
Différentes sortes de logistique
Notez qu’il existe différents types de logistique, parmi lesquels nous pouvons
citer :
 la logistique interne (ou intralogistique), qui concerne les activités réalisées
au sein de l’entrepôt, comme le stockage ou la gestion des
approvisionnements ;
 la logistique externalisée, qui concerne les entreprises qui sous-traitent tout
ou partie de leurs activités logistiques ;
 la logistique de distribution, qui permet d’écouler les produits finis sur les
marchés ;
 la logistique de transport, qui se concentre sur l’acheminement des produits ;
 la logistique de retour, qui permet de renvoyer les produits non utilisés vers des

entreprises tierces afin de les traiter, etc.


Dans tous les cas, la logistique d’entreprise est incontournable. Cette activité
permet, en effet, d’organiser les flux et les approvisionnements, et ce, afin
d’atteindre de meilleures performances. À terme, l’objectif de la logistique est
d’améliorer les processus et la satisfaction client.

Qu’est-ce que la chaîne logistique ?


La chaîne logistique (ou Supply Chain) est l’ensemble des opérations réalisées
entre le moment où le client passe une commande et celui où cette dernière est
payée et livrée. La Supply Chain gère tout le processus, qui va de la création du
produit à sa livraison finale. L’objectif étant de simplifier les organisations afin
d’offrir le meilleur service possible au client.
Les trois principales étapes de la chaîne logistique sont :
 l’approvisionnement ;
 la production ;
 la distribution.
Notez toutefois qu’entre chacune de ces étapes, il existe une multitude de phases
intermédiaires. En l’occurrence, les plus importantes sont la réception des
matières premières, l’assemblage ou la fabrication du produit, les achats et
l’approvisionnement, ou encore le transport du produit jusqu’au point de vente (ou
jusqu’au client).
La Supply Chain regroupe donc différents métiers (fabricants, prestataires,
commerciaux, etc.) et est alimentée par différentes structures qui représentent
chacune un maillon de la chaîne. Il s’agit d’une activité extrêmement complexe,
qui fait intervenir de multiples acteurs, parfois basés dans des pays différents.
Il est fréquent de gérer la Supply Chain à l’aide d’outils informatiques puissants
(ERP, CRM, SRM, etc.). Ces derniers offrent la possibilité de coordonner les
différentes parties concernées plus simplement. Ces outils optimisent aussi les
processus ou suivent les marchandises et commandes afin de tendre vers
toujours plus d’efficacité.

Les principales différences entre la


logistique et la chaîne logistique
Voici quelles sont les principales différences entre logistique et Supply Chain.

La logistique, un maillon de la chaîne logistique et des objectifs


différents
Comme dit précédemment, la logistique n’est finalement qu’une toute petite
partie du processus de la Supply Chain. Tandis que la logistique concerne
plutôt le mouvement et la maintenance des produits, la chaîne logistique
coordonne et gère l’ensemble des processus d’approvisionnement, de la
production de la marchandise à sa livraison.
De la même manière, les objectifs de ces deux notions ne sont pas les mêmes
pour les entreprises. Le but de la logistique est de constamment améliorer la
satisfaction client, alors que l’objectif de la chaîne logistique, à l’inverse, est
de créer un avantage concurrentiel.
En effet, la logistique s’organise de sorte à perfectionner la qualité des
services et des produits proposés pour satisfaire la clientèle. La Supply Chain
œuvre également dans ce sens. Toutefois, elle tend à aller encore plus loin, en
s’appuyant sur une stratégie commerciale qui offre une longueur d’avance à la
société par rapport à la concurrence.

Logistique et chaîne logistique nécessitent des ressources


différentes
La logistique, en outre, concerne des activités externes, puisqu’elle
comprend des flux de mouvement. La Supply Chain, en revanche, est interne
à une entreprise et s’apparente à son modèle économique.
Enfin, la logistique peut être intégralement supervisée par une seule et même
société. Étant donné qu’elle se concentre sur le stockage, la gestion des
stocks et la distribution, elle mêle moins de départements d’entreprises. A
contrario, la Supply Chain nécessite souvent plusieurs organisations, au vu
des nombreuses étapes qui la décomposent. Aussi, généralement, plusieurs
départements au sein de l’entreprise sont impliqués (contrôle qualité, service
client, etc.).

Différences entre logistique et Supply Chain : un exemple


concret
Prenons un exemple afin de mieux mettre en lumière la différence entre la
logistique et la chaîne logistique. Dans une entreprise qui vend des pantalons,
la Supply Chain concerne la fabrication des tissus, la conception des
collections, le contrôle qualité, la distribution dans les points de vente ou
encore la livraison chez le client. La logistique, quant à elle, ne représente
qu’une seule de ces étapes : l’acquisition et le stockage des pantalons, puis
leur transport vers l’entrepôt.

Logistique et Supply Chain restent des activités


liées
Finalement, il est possible de dire que la chaîne logistique est une évolution
de la logistique. En effet, la logistique existe depuis des millénaires. Or, la
chaîne d’approvisionnement n’est née que récemment. Les deux termes, loin
d’être synonymes, se complètent.
La logistique, tout comme la Supply Chain, tend à créer des écosystèmes
toujours plus flexibles, puissants et personnalisés. Toutefois, pour que la
logistique soit performante et qu’elle assure la satisfaction des clients,
l’ensemble de la chaîne logistique doit être suffisamment compétitif pour
concevoir un véritable avantage concurrentiel.
La bonne gestion de l’une a en effet des répercussions directes sur l’autre.
Pour gérer correctement une Supply Chain, il est obligatoire de se pencher sur
la logistique. De la même manière, une logistique parfaitement optimisée et
efficace n’aura aucun impact positif si la chaîne d’approvisionnement elle-
même montre des faiblesses.
Qu’est-ce que la logistique et quels sont ses
enjeux pour l’entreprise ?
Lorsqu’on parle d’axes de gestion dans une entreprise commerciale, on ne
peut occulter la logistique, une fonction qui concerne tous les services de la
structure, et dont la réussite impacte son fonctionnement global. Autrefois
considérée comme une fonction secondaire, elle s’est imposée comme un
important levier de développement, de productivité et de compétitivité. Pour
cause, sa gestion influe directement sur la satisfaction de la clientèle et les
finances de l’entreprise.
Toutefois, compte tenu de sa relative complexité, la logistique reste une
notion opaque pour un grand nombre de personnes, y compris certains
entrepreneurs. Nous vous proposons donc de découvrir la définition de la
logistique, ainsi qu’un passage en revue de ses enjeux pour toute organisation
désireuse de prospérer sur le marché des biens et des services.

Définition de la logistique
La logistique est une fonction transversale qui consiste en la gestion des
flux physiques de produits et de matières premières, ainsi que des flux
d’informations relatifs aux activités d’une entreprise.
De manière plus basique, elle regroupe tous les processus visant à assurer la
mise à disposition de la clientèle d’un produit de qualité, au meilleur prix et
dans les meilleurs délais. À cet effet, toute la chaîne, de la production dudit
produit jusqu’à sa livraison, est prise en compte par la logistique.

Les fonctions concernées par la logistique


La logistique intervient en amont et en aval de tout processus de production.
Elle concerne les activités suivantes :
 l’approvisionnement auprès des fournisseurs de matières premières, avec
l’organisation des achats de matières premières, la vérification de
l’adéquation entre les matières premières et les besoins de production, la
gestion des fournisseurs, etc. ;
 la production ou la transformation des matières premières, avec
l’entreposage, la gestion des stocks, l’analyse des composants, l’optimisation
des flux d’informations, de ressources, etc. ;
 la distribution, avec la préparation des commandes, la livraison, les services
client, la gestion des retours, le recyclage, etc.

Les types de logistique


Selon les secteurs dans lesquels elle intervient, la logistique peut être de
plusieurs types, à savoir :
 la logistique de distribution ;
 la logistique de la grande distribution ;
 la logistique textile ;
 la logistique vin et spiritueux ;
 la logistique e-commerce ;
 la logistique de maroquinerie ;
 la logistique cosmétique ;

Les enjeux de la logistique


Compte tenu de son rôle central, la logistique a des enjeux commerciaux majeurs
pour l’entreprise. Découvrons jusqu’où peut s’étendre son impact .

Une meilleure gestion de la production


La fonction logistique est un véritable souffle pour la productivité de toute
entreprise commerciale. En effet, elle aide les structures à organiser chaque
tâche de manière à atteindre une totale efficacité et à avoir un gain
considérable de temps. Lorsque l’entreprise opère une gestion optimale de sa
logistique, elle libère ses collaborateurs de tâches chronophages et sans
réelle valeur ajoutée. Ce faisant, les efforts sont davantage concentrés sur la
qualité des produits et la rationalisation des coûts.
La maîtrise et la réduction des coûts
En mettant la logistique au cœur de leur management, les entreprises
réalisent de grandes économies à des niveaux stratégiques de leur
fonctionnement. En effet, lorsqu’elle est gérée de manière optimale, la
logistique facilite la gestion des achats, des stocks, du transport et des
livraisons réalisés par l’entreprise.

Dans le cas des achats, par exemple, elle favorise la comparaison des tarifs
de matières premières et la recherche des fournisseurs. Au niveau de la
gestion des stocks, les stratégies logistiques utilisées permettent de mieux
piloter les flux logistiques, en limitant aussi bien le surstockage que les
pénuries de produits. Les factures et le budget alloués à cette fonction s’en
trouvent grandement réduits.

Au niveau de la préparation des commandes, une bonne logistique permet à


l’entreprise d’opter pour des solutions pratiques et économiques en matière
d’emballage, de paquetage, de colisage, etc. En ce qui concerne le transport
et les livraisons, la fonction logistique permet de mieux organiser les
tournées, de trouver des options de distribution au meilleur prix, sans faire de
compromis sur la qualité et le délai de livraison des marchandises.

En clair, tous les postes essentiels entre la production et l’entrée en


possession d’un produit par le client sont optimisés et connaissent une baisse
de coût grâce à une bonne logistique. Les finances de l’entreprise ne peuvent
que mieux s’en porter.

L’amélioration de la satisfaction client


Par définition, la logistique est une coordination des processus visant à offrir
au client le produit qu’il faut dans les délais les plus courts. Elle est donc
essentiellement axée sur la satisfaction du client. Cet objectif principal de la
fonction logistique est atteint grâce à la mise à disposition de la clientèle d’un
produit de qualité, et ce, de manière régulière, rapide et ponctuelle.
L’un des défis majeurs de la logistique d’aujourd’hui et de demain est d’ailleurs
de satisfaire davantage les exigences d’une clientèle toujours plus regardante
concernant la qualité et l’origine des produits. C’est ce qui explique la
migration progressive vers une logistique verte, priorisant des circuits courts
et des produits biologiques. Si ce défi est relevé, la satisfaction est
inévitablement au rendez-vous et permet aux entreprises d’attirer plus de
clients et de les fidéliser.

La compétitivité
Sur un marché éminemment concurrentiel comme celui des biens et des
services, les entreprises peuvent compter sur une bonne logistique pour être
plus compétitives. De fait, la coordination des activités, la maîtrise et la
baisse des coûts, garanties par la fonction logistique, sont tout ce dont a
besoin une entreprise pour obtenir les meilleures parts du marché. Comme dit
précédemment, ces enjeux de la logistique ont pour but principal la
satisfaction d’une clientèle dont les besoins ne demandent qu’à être comblés
dans les délais.

La valorisation de l’image de l’entreprise


Une bonne logistique ne fait pas que du bien à l’économie de l’entreprise,
elle valorise également le branding, c’est-à-dire l’image de la marque. En
effet, des produits de qualité livrés dans des délais optimaux ont le mérite de
démontrer tout l’engagement de l’entreprise auprès des clients. Ainsi, à partir
des seuls produits et de la qualité du service, ces derniers gardent de
l’entreprise une image positive. Naturellement, cela conduit à leur fidélisation
et facilite la commercialisation des produits de la marque.

Bien optimiser sa logistique pour profiter de ses avantages


Eu égard aux nombreux enjeux de la logistique, les entreprises ont tout à
gagner à y consacrer de réels efforts de gestion, et ce, à travers une bonne
optimisation logistique. Présentée comme un défi majeur pour les entreprises,
cette dernière consiste à adopter des mesures idoines pour lancer une
meilleure gestion de leur chaîne d’approvisionnement. Diverses actions sont à
mener à cet effet.

L’adoption d’une stratégie logistique


Autant la logistique varie d’un secteur d’activité à un autre, autant elle diffère
en fonction de la taille et des besoins des entreprises. Pour optimiser leur
Supply Chain ou leurs flux logistiques, les entreprises doivent donc faire un
audit logistique et définir une stratégie logistique adaptée à leurs besoins.
Selon l’importance de leurs commandes journalières, elles peuvent ainsi
choisir la petite logistique et la logistique structurée si elles traitent moins de
1 000 lignes de commandes par jour, ou la logistique industrielle si leurs
lignes de commandes excèdent le chiffre de
1 000.

L’automatisation
La logistique entre dans une phase irréversible de numérisation, ce qui
implique le recours à des outils d’automatisation. Pour optimiser leur
logistique et leurs flux logistiques, les entreprises ont tout intérêt à adopter
les solutions numériques mises sur le marché pour leur faciliter la gestion.
Il s’agit entre autres de logiciels et de progiciels, tels que le Warehouse
Management System (WMS), utilisé pour optimiser la gestion d’entrepôt et de
stock, le Transport Management System (TMS), dédié à l’optimisation du
transport, ou encore l’Enterprise Resource Planning (ERP), qui offre tout un
panel de fonctionnalités pour améliorer la fonction logistique.
Logistique en entreprise : des
objectifs cruciaux pour améliorer
les performances
Rouage stratégique de la chaîne logistique (ou supply chain), la logistique
constitue un service à part entière pour la plupart des moyennes et grandes
entreprises. Réception et stockage des marchandises, envoi des produits finis
aux clients : la logistique intervient à chaque étape de la vie d’un
produit dans l’entreprise. La globalisation — à savoir une concurrence accrue
— et l’exigence des consommateurs rendent la mise œuvre de la logistique
obligatoire. Mais, quelle définition caractérise au mieux la logistique ?
Pourquoi s’avère-t-elle si importante dans la gestion d’une entreprise ? Et
surtout, quels sont les objectifs de la logistique en entreprise ?

Qu’est-ce que la logistique en entreprise ?


La logistique en entreprise désigne toutes les activités qui visent à optimiser
la gestion des flux physiques des produits. Autrement dit, la logistique
assure une gestion efficace des ressources, afin d’atteindre des objectifs
définis en amont.

La logistique, une origine militaire


La logistique provient du langage militaire. À l’origine, un officier responsable
du « logis » s’occupait de l’organisation pour la survie des troupes. Le but ?
Contourner la moindre contrainte, afin que les soldats se trouvent dans les
meilleures dispositions avant, pendant et après les combats. La logistique
devint rapidement stratégique pour optimiser l’organisation d’une action
militaire.
Puis, la logistique s’est développée dans l’industrie automobile. La gestion des
pièces détachées, en termes de stockage et d’entreposage, devient un
élément central des entreprises automobiles. C’est à ce moment que la
logistique franchit les frontières, puis s’installe dans tous les secteurs
d’activité. Dès lors, la démarche fonctionne dans tous les domaines de
l’entreprise.

Logistique en entreprise : la gestion des flux


physiques
Une entreprise représente un ensemble complexe d’activités qu’il faut réussir

à harmoniser. Sans gestion efficace des ressources, impossible de satisfaire


ses clients et donc d’atteindre ses objectifs. La logistique impacte
directement les activités de l’entreprise, justement pour relier les différents
flux entre eux. En optimisant la logistique, l’entreprise accroît ses
performances et améliore sa compétitivité face à la concurrence. Pour ce
faire, le département logistique coordonne les flux de l’entreprise, avant,
pendant et après la production. Cela concerne à la fois les flux matériels et
les flux d’informations.
Les flux matériels
La gestion logistique des flux matériels intervient dans plusieurs domaines :
 le transport des marchandises ;
 le stockage des marchandises ;
 la manutention quotidienne et l’emballage des produits ;
 l’acheminement des produits aux distributeurs ou clients.
Chacune de ces étapes se subdivise en plusieurs tâches que la logistique doit
optimiser : contrôle de qualité, conditions d’entreposage, gestion des stocks,
préparation des commandes, etc.

Les flux d’informations


La logistique améliore également le flux des informations au sein de
l’entreprise. Une interconnexion idéale des services permet une meilleure
gestion des flux matériels. Optimisation des commandes, meilleure
communication sur l’état des stocks, mise en œuvre de processus pour
fluidifier les actions à mener, etc. Cette partie demeure cruciale afin de
mieux anticiper les besoins.
Longtemps dépendante de processus manuels, la logistique se développe à
grande vitesse grâce aux nouvelles technologies informatiques. La gestion
des flux de l’entreprise s’optimise aujourd’hui en temps réel. Des moyens qui
donnent à la logistique encore plus de chances de réaliser les nombreux
objectifs.

Les objectifs de la logistique en


entreprise
Si elle est efficacement mise en œuvre, la logistique constitue un levier
stratégique pour l’entreprise. Elle offre une réelle valeur ajoutée sur la
production, la livraison, les stocks, l’optimisation des coûts et les délais de
livraison. Bref, la logistique impacte positivement les finances globales de
l’entreprise.
Mise en place de la logistique pour améliorer la
gestion de la production
L’objectif principal de la fonction logistique concerne l’optimisation de
chaque tâche du processus de production. Ainsi, leur prise en charge
demeure plus efficiente et fait gagner du temps. Pour ce faire, la gestion
logistique s’appuie sur une automatisation des processus. Le contrôle
s’entreprend plus facilement, grâce à certains indicateurs de performance mis
en place.
1. La gestion des approvisionnements : taux de disponibilité, délais de livraison.
2. La gestion des stocks : suivi de la valeur et de la couverture des stocks.
3. La gestion des transports : coût moyen par produit, taux de remplissage du
moyen de transport, etc.
De nombreux autres indicateurs permettent aussi de détecter les points de
progression de l’entreprise.

Mettre en place la logistique pour optimiser les


coûts
L’optimisation du processus logistique permet de réaliser des économies à

tous les étages.


1. Lors de la gestion des achats, en optant pour les produits et matières
premières au meilleur rapport qualité-prix.
2. Dans la gestion des stocks, en optimisant l’espace, la manutention et le temps
nécessaire de stockage des marchandises.
3. Pour la gestion des livraisons, en trouvant les meilleures solutions de
distribution.
Une bonne logistique donne la possibilité de connaître le prix d’achat idoine
des produits et des marchandises pour atteindre la rentabilité. Le but est de
trouver un équilibre entre le prix d’achat des marchandises, la quantité et la
qualité des produits finis. Par exemple, acheter en grande quantité pour faire
baisser le prix peut s’avérer négatif. Les produits sont susceptibles de périmer
et les coûts de stockage risquent d’augmenter. La logistique met donc des
processus en place afin d’optimiser les coûts des produits, la quantité des
marchandises à commander, etc. Même infime, la réduction du coût des
marchandises vendues peut avoir un impact majeur sur les bénéfices de
l’entreprise.

Logistique : rendre l’entreprise compétitive


L’objectif de la logistique en entreprise réside également dans la compétitivité. Dans
un contexte de mondialisation, et donc de concurrence accrue, le temps est devenu
un paramètre essentiel de comparaison entre les différentes entreprises. De ce fait,
l’optimisation des relations entre les services grâce à la logistique permet d’atteindre
un objectif crucial : livrer un produit qualitatif dans de meilleures conditions, et plus
vite. Pour garder l’avantage concurrentiel, la logistique doit faire preuve de souplesse
et d’adaptation. Une veille permanente sur les outils à mettre en place pour améliorer
la logistique s’avère indispensable, et ce, dans le but de répondre aux besoins des
consommateurs.

Logistique en entreprise : améliorer la satisfaction


du client
La logistique s’attache à huiler la production grâce à la planification des
processus et au suivi des indicateurs. Le tout dans le but d’améliorer la
qualité des produits, mais également les conditions d’envoi et l’optimisation
des délais. Si toutes ces requêtes aboutissent, l’entreprise obtient l’assurance
de satisfaire son client, mais aussi de le fidéliser.

Les objectifs de la logistique en entreprise s’inscrivent sur le court terme —


avec la recherche d’optimisation des flux physiques — et le moyen à long
terme. En témoigne la mise en place d’une veille, puis de plans d’action qui
optimisent les conditions de production et de stockage. En définitive, les
objectifs ne sont atteints que si la logistique tient un rôle à la fois central et
transversal dans l’entreprise. Il faut néanmoins garder à l’esprit que la
logistique s’inscrit dans le processus global de la chaîne
d’approvisionnement (supply chain). C’est donc l’ensemble de la supply chain
qui se doit d’être optimisée, afin d’obtenir les résultats escomptés.

Logistique : les outils de gestion


indispensables
Une logistique bien organisée est importante pour faire gagner du temps et de
la qualité au service d’une entreprise, fidélisant directement les clients. Après
une croissance énorme de la Supply Chain ces dernières années, les
exigences logistiques sont aujourd’hui très hautes et imposées par les géants
du marché.
Qu’est-ce que la logistique ? Souvent confondue avec la Supply Chain — qui
pourrait plutôt s’apparenter à un modèle économique puisqu’elle se concentre
sur la compétitivité d’une entreprise face à la concurrence, la logistique est
un concept s’intéressant au mouvement des marchandises au sein et en
dehors d’une entreprise. Pour une gestion logistique optimisée, quelques
outils sont indispensables. Explications.

Logistique : de quoi s’agit-il ?


Le concept de la logistique fait référence à un ensemble d’opérations relatives
aux marchandises après fabrication. Il implique notamment :
 la gestion des transports entrants et sortants ;
 le stockage des produits : fournisseurs, entrepôts, manutention ;
 le contrôle des stocks : planification de l’offre et de la demande.
Une logistique optimisée permet aux entreprises de réduire leurs dépenses,
de renforcer la productivité des employés et d’améliorer le service à la
clientèle. Pour cela, les entreprises doivent avoir une stratégie logistique,
c’est-à-dire un ensemble d’outils permettant d’optimiser la performance
logistique.

Logistique : l’importance des données


La logistique évolue à une vitesse considérable, notammentavec
l’accélération du e-commerce, qui conduit à une mécanisation d’une grande
partie des processus. Cette mécanisation est aujourd’hui possible grâce aux
données récoltées (dimension, composition du produit, dangerosité, DLC,
etc.). Encore faut-il que ces données ne soient pas erronées. Une mauvaise
qualité de données a de très mauvaises conséquences sur la gestion
logistique et toute la Supply Chain, notamment une hausse des dépenses et
des heures improductives due par exemple à une mauvaise sélection du
packaging pour un article.

6 outils indispensables pour la gestion logistique d’une


entreprise
Avec l’essor du e-commerce, les chaînes logistiques sont aujourd’hui
beaucoup plus complexes qu’elles ne l’étaient auparavant et ont des
conséquences directes sur la gestion de la logistique. Afin de ne pas perdre le
contrôle de leur chaîne d’approvisionnement, les sociétés doivent passer par
un processus de digitalisation. Gestion d’entrepôt, gestion des flux de
transport, ou protection de données, quelques outils paraissent essentiels au
bon fonctionnement de la logistique d’une société.

WMS : système de gestion d’entrepôt


Un système de gestion d’entrepôt — souvent appelé WMS (Warehouse
Management System), est un logiciel permettant le contrôle et la gestion des
opérations quotidiennes d’un entrepôt. C’est avec ce logiciel qu’on assure
le suivi des marchandises qui entrent et sortent de l’entrepôt. Grâce à lui, il
est possible de suivre le parcours de chaque produit : reçu, stocké, préparé,
emballé, expédié. Lorsqu’un client envoie une commande, le logiciel sait si
l’article est en stock et peut marquer cette commande comme prête à être
emballée. Son rôle principal est donc de :
 réduire les dépenses en évitant un grand nombre de produits inutilement
stockés ;
 prévenir des ruptures de stock ;
 éviter de vendre des articles non disponibles.
Un système de gestion d’entrepôt performant permet l’optimisation de la
gestion des stocks et donc l’accélération du processus. En plus d’indiquer où
se trouvent les marchandises, on peut utiliser ce système pour suivre les
articles qui se vendent le mieux.

TMS : gestion des flux de transport


Le transport est la dernière étape avant le client final, et donc une étape
décisive pour la satisfaction client. Pour cela, il convient d’opter pour une
solution logicielle, aussi appelée TMS (Transport Management System) pour
l’aide à la gestion des flux de transport. Cet outil permet notamment de
comparer les tarifs et les services des transporteurs, de réserver l’expédition
et de la suivre jusqu’à livraison. L’objectif principal de ce type de logiciel est
d’améliorer l’efficacité des expéditions, de réduire les coûts et d’avoir une
visibilité en temps réel de la chaîne d’approvisionnement.
Ainsi, ce type de logiciel permet d’optimiser :
 la réception des produits ;
 la gestion des stocks ;
 la préparation des commandes ;
 l’expédition des marchandises.

WCS : système de pilotage des activités


Un WCS est un système de pilotage des activités d’un entrepôt mécanisé : il
gère tous les éléments automatisés d’un entrepôt. Son rôle est d’assurer un
flux de produits efficaces à travers les différents engins de manutention, tels
que les transstockeurs, les sorteurs, les convoyeurs et le système pick-to-
light, entre autres. En d’autres mots, cet outil est là pour coordonner les
mouvements de tous les équipements :
 il coordonne les activités des sous-systèmes de manutention ;
 il détermine le meilleur acheminement des produits et envoie les directives ;
 il effectue un diagnostic constant des systèmes automatisés grâce aux
données récoltées par les contrôleurs et les capteurs.
APS : système de planification avancée
Un APS (Advanced Planning System), que l’on traduit en français par «
système de planification avancée », est un prologiciel doté d’une
fonctionnalité de planification des approvisionnements et de la production.
Ainsi, il permet aux entreprises de s’adapter à l’offre et à la demande. L’APS
prend en compte de nombreuses données — achats, production, stockage,
distribution, transport — pour que les entreprises puissent adapter la chaîne
d’approvisionnement à la demande client.
Avec les données qu’il collecte, l’APS alloue alors les différentes ressources
disponibles, qu’il s’agisse du matériel, du personnel ou des matières
premières. Afin de fournir des échéanciers réalistes aux clients, l’APS prend
en compte les contraintes internes ainsi que les ressources limitées.
C’est également un outil d’aide à la décision (introduction de nouveaux
produits, suppression de produits qui ne sont plus vendus, etc.).

PGI : prologiciel de gestion intégrée


Plus souvent appelé par son nom anglais ERP (Entreprise Ressource Planning),
un PGI est un type de logiciel permettant la centralisation des
informations concernant :
 les commandes ;
 les ventes ;
 les livraisons ;
 la gestion des stocks.
Grâce à cet outil qui réunit les informations à un seul et même endroit, les
décisionnaires ont une meilleure visibilité et peuvent prendre des décisions
éclairées relatives au management, à la marchandise ou au personnel. La
base de données est commune, ce qui diminue le risque de saisies multiples,
garantit alors une cohérence de l’information.

Solution pour la protection des données


logistiques
Grande ou petite entreprise, une perte de données peut s’avérer destructrice
pour une société. Ces données sont précieuses et demandent donc d’être
protégées à tout moment. Un outil de protection de données est essentiel
pour se préparer à un potentiel piratage informatique et à en minimiser les
conséquences. Le cloud computing permet notamment de sauvegarder en
toute sécurité toutes les données informatiques : serveurs, stockage, bases
de données, logiciels, etc.

Les différents types de flux : logistique interne et


logistique externe

La logistique représente un secteur essentiel et transversal dans une


entreprise. Elle fait partie intégrante de la « supply chain » ou chaîne
logistique. La logistique impacte l’ensemble du cycle d’exploitation, de
l’approvisionnement à la production, en passant par la distribution des
produits. Le principe de la logistique est simple : optimiser les flux, tant

physiques qu’informationnels. Elle englobe donc l’ensemble des processus de


planification, de la mise en œuvre et au contrôle des flux de l’entreprise, dans
le but d’aider à atteindre les objectifs initiaux.
Pour ce faire, la logistique optimise la gestion des ressources de l’entreprise,
ainsi que leur déplacement et leur contrôle. Bref, une logistique efficace
demeure essentielle pour obtenir un produit de qualité, se démarquer de la
concurrence et satisfaire ses clients. Pour mieux comprendre son rôle, il
s’avère nécessaire de différencier deux grands types de flux : le flux logistique
interne et le flux logistique externe.

Le flux logistique interne


Également appelé flux de production, le flux logistique interne désigne
l’organisation de tous les flux de matières et d’informations au sein de la
chaîne de production. En d’autres termes, il s’agit des flux de production qui
ont lieu à l’intérieur de l’entreprise. Les principaux flux logistiques internes
concernent :
 les mouvements des marchandises dans l’entrepôt ;
 la gestion des stocks intermédiaires ;
 la gestion de l’entrepôt.
Les mouvements des marchandises dans
l’entrepôt
Il s’agit du transport interne des matériaux. Cela englobe le transport au sein
des lieux de stockage, entre les différents sites de production ou entrepôts de
l’entreprise.

La gestion des stocks et des informations


Ce type de logistique interne inclut l’ensemble des mouvements physiques de
marchandises dans l’entrepôt. Chaque transport est signifié dans un système
d’information qui contrôle les fluctuations des stocks. Plus les informations
sont détaillées, plus il est simple d’assurer une gestion des stocks efficace.
Les marchandises se localisent plus facilement et la gestion des
approvisionnements s’améliore. Le suivi des stocks est généralement
automatisé à l’aide d’un puissant logiciel, qui répertorie également les flux de
produits, les achats, les ventes, les factures clients, etc.

La gestion de l’entrepôt
Celle-ci comprend l’ensemble des opérations qui se déroulent à l’intérieur du
centre de production :
 la préparation de commandes ;
 la gestion de l’emplacement des stocks (optimisation, sécurisation de
l’espace de stockage) ;
 la réception des marchandises ;
 l’expédition des marchandises.
La gestion de l’entrepôt apporte un gain de temps, de productivité et
d’efficacité. L’optimisation de cette logistique interne demeure primordiale
pour n’importe quelle moyenne ou grande entreprise.

Le flux logistique externe


Comme son nom l’indique, la logistique externe englobe l’ensemble des
activités qui se déroulent en dehors de l’entreprise. Elle comprend deux flux.
Flux d’approvisionnement de l’entreprise : le flux
amont
Le flux d’approvisionnement regroupe les activités qui consistent à pourvoir
une entreprise en produits (matières premières, équipements, produits semi-
finis, etc.). Cette logistique désigne les actions d’une entreprise spécialisée
en logistique amont. Celle-ci est chargée d’amener les marchandises à
l’entrepôt, plus précisément au pied des machines de production. En plus du
transport, l’entreprise de logistique amont dispose de sa propre chaîne
d’emballage, de manutention et de stockage. Elle respecte des conditions de
volume et de délais envers l’entreprise cliente.

Flux de distribution de l’entreprise : le flux aval


Cette logistique externe désigne toutes les activités qui ont pour but de
placer les produits finis à la disposition des clients. Le flux de distribution
inclut principalement le transport des produits finalisés depuis l’entrepôt de
l’entreprise jusqu’aux clients. Le prestataire responsable de la distribution
respecte un cahier des charges établi au préalable avec l’entreprise cliente
(délai, volume, etc.). L’apport de l’entreprise de logistique en aval est
essentiel : c’est elle qui lie l’entreprise productrice au client. Les modalités
contractuelles se doivent donc d’offrir les meilleures conditions de livraison
au tarif le plus avantageux. La logistique externe de distribution possède
également sa chaîne de stockage ou entreposage, de répartition de
commandes et de transport.
La logistique externe permet à une entreprise de se concentrer sur la
production. Elle gagne ainsi en productivité et optimise ses coûts. De plus,
elle s’appuie sur le savoir-faire d’une entreprise experte en logistique amont
ou aval. Cela a le mérite de simplifier l’organisation de la supply chain.
Toutefois, l’entreprise productrice se prive du lien qui l’unit au client final si
elle choisit l’externalisation de la logistique aval.

Logistique en entreprise : comment optimiser les flux internes et


externes ?
L’optimisation des processus logistiques s’opère en adoptant des méthodes
de production pertinentes. Elles se rationalisent en tenant compte des
besoins, de la demande et des moyens (ressources financières et
infrastructures). Ces méthodes peuvent, par ailleurs, évoluer dans le temps.
Les flux poussés
Ces types de flux, également nommés « make to stock », visent à produire et
stocker des produits en fonction du marché et des commandes. Cette
méthode anticipe les besoins selon des estimations réalisées par l’entreprise.
Les flux poussés sont notamment utilisés dans la grande distribution et
offrent l’avantage de réduire les délais de livraison, puisque le produit est déjà
prêt lorsqu’un client passe commande. En revanche, les flux poussés
engendrent des coûts supplémentaires de stockage. Une incertitude ou une
erreur d’estimation entre la demande réelle et la production peut aussi aboutir
à un surstockage ou à des pénuries.

Les flux tirés

Les flux tirés, ou « make to order », cherchent à rationaliser les processus


logistiques, en attendant une commande du client pour passer à la production.
Le produit est donc fabriqué et assemblé à la commande. Plusieurs avantages
découlent de la méthode des flux tirés. Premièrement, il n’y a pas de stock
dans la chaîne de fabrication. Cela signifie qu’il n’y a pas d’invendus ni de
pénurie, ou même de coûts de stockage. En second lieu, la méthode permet
d’être réactif sur d’éventuelles nouvelles exigences des clients et d’ajuster
certaines modifications aux produits. En revanche, les flux tirés allongent
fortement les délais de livraison. En cas de problème impondérable sur la
chaîne de production, l’activité s’arrête. Il en résulte un impact négatif sur la
satisfaction du client, qui voit son délai de livraison étendu.
Les flux tendus
La méthode des flux tendus, ou « just in time », prévoit une circulation
maîtrisée des matières premières et des produits finis, et ce, dans le but de
minimiser les stocks. En quelque sorte, les flux tendus allient les avantages
des flux poussés et des flux tirés. C’est la méthode qui s’emploie dans
l’industrie automobile. La gestion en flux tendu limite le stockage des produits
finalisés, mais aussi les délais de livraison. Idéale, la méthode demande la
mise en place d’une supply chain optimisée pour fonctionner correctement.
Néanmoins, les flux tendus suscitent parfois les craintes, notamment depuis
la crise de la COVID-19. Par ailleurs, cela implique une fréquence de livraison
augmentée, engendrant un coût supplémentaire.

Les flux synchrones


Les flux synchrones s’apparentent aux flux tendus en ce qui concerne
l’approvisionnement des matières premières. Celles-ci arrivent au moment où
la chaîne de production en a besoin. L’entreprise les reçoit dans leur ordre
d’utilisation pour la production. Le stockage des matières premières s’avère
ainsi inexistant. Cependant, la méthode nécessite également une supply
chain optimisée. Un délai supplémentaire dans l’approvisionnement
signifierait un allongement de production et donc de délai de livraison pour le
client.

Les métiers de la logistique

Porté par le succès considérable du e-commerce et par les nouveaux modes


de consommation, le secteur de la logistique affiche un dynamisme qui se
traduit par l’émergence de nouveaux métiers et par une forte demande,
offrant des débouchés professionnels à de nombreux profils.
Souvent rapprochée du domaine du transport, la logistique est, en fait, un
secteur beaucoup plus large et étendu que cela. La grande variété
des compétences et formations requises fait de la Supply Chain un
formidable réservoir d’emplois, ouvert à tous les niveaux d’études ou
d’expériences professionnelles.
Un point commun réunit néanmoins l’ensemble des métiers de la logistique :
avoir le sens de l’organisation, pour faire des flux de marchandises des
mécaniques parfaitement huilées, pour la plus grande satisfaction des
entreprises logistiques et de leurs clients. Découvrons les principaux métiers
de la logistique, leurs caractéristiques et les parcours de formation
permettant d’y accéder.

Les métiers de la chaîne logistique

Les emplois et métiers qu’il est possible d’exercer dans les entreprises
logistiques peuvent être séparés en trois groupes distincts : la logistique
physique (manutention, assemblage, entreposage, préparation de commandes,
emballage, entreposage), la logistique du transport et la gestion de la chaîne
logistique.

Les métiers liés à la chaîne logistique ont pour fonction d’organiser et de gérer
les flux de marchandises, en ce qui concerne leur efficacité, leur traçabilité et
leur qualité.

Le métier de responsable logistique


Le responsable logistique, parfois dénommé logisticien, est en quelque sorte le
chef d’orchestre des flux de marchandises. À ce titre, il doit être capable de
coordonner et de superviser l’ensemble de la Supply Chain.

Ainsi, le responsable logistique intervient sur l’approvisionnement, le stockage et


la distribution des produits spécifiques à son entreprise. Lors de chaque étape, sa
mission consiste à optimiser les flux et les processus internes, à tous les
niveaux : coûts, gestion du temps et de l’espace en entrepôt, sécurité, ou encore
traçabilité.

Le responsable logistique est en contact direct et permanent avec les équipes


travaillant dans l’entrepôt, mais également avec les fournisseurs et les clients de
son entreprise, faisant aussi de lui un négociateur. La polyvalence est donc une
qualité nécessaire pour exercer ce métier qui exige, par ailleurs, un solide sens de
l’organisation, une vision d’ensemble de la chaîne logistique, la capacité de gérer
plusieurs dossiers en même temps et la maîtrise de nombreux outils
informatiques. Les qualités et compétences requises sont donc multiples, ce qui
souligne la diversité des missions associées à cet emploi, qui ne connait que
rarement des aspects routiniers.

Plusieurs parcours de formation peuvent mener au poste de responsable


logistique : un diplôme de niveau Bac +2 (BTS Gestion des Transports et
Logistique Associée ou DUT Gestion Logistique et Transport). Le niveau Bac
+2 peut être suffisant, mais il est alors préférable de disposer d’une
expérience professionnelle ou d’une spécialisation supplémentaire dans le
secteur logistique.
Il est également possible, en France, de suivre un cursus plus généraliste, de
type école de commerce ou d’ingénieur, suivi d’une spécialisation menant à un
titre professionnel de responsable en logistique.

Les métiers associés au responsable logistique


En fonction de la taille et de la nature des activités des entreprises logistique,
le responsable logistique peut être entouré par plusieurs collaborateurs,
occupant les métiers suivants :
 assistant/technicien logistique : cet emploi de terrain consistant à appliquer
les processus et l’organisation de la chaîne logistique est accessible à partir
du niveau Bac +2 ;
 assistant gestionnaire import/export : dans le cas des entreprises ayant des
activités internationales, l’assistant import/export (BTS commerce
international ou formation pour adulte en alternance) est chargé de
l’application des normes administratives et logistique des flux internationaux
de marchandises, de façon à ce que le passage des douanes se déroule au
mieux. Si la maîtrise de l’anglais est, de nos jours, une obligation, elle doit
souvent s’accompagner de celle d’une troisième, voire quatrième langue, en
fonction des zones géographiques avec lesquelles l’entreprise travaille ;
 responsable des achats : ce métier consiste à s’assurer de la bonne gestion
de l’approvisionnement en marchandises, ressources et autres produits
nécessaires au fonctionnement de l’entreprise. Il doit également estimer les
coûts, les optimiser et travailler au développement d’un réseau de
fournisseurs de qualité. Les écoles de commerce ou de gestion permettant
d’obtenir un master dans le domaine de l’achat sont de très bonnes
passerelles pour tout projet professionnel visant à occuper cet emploi.

La logistique physique : un vivier d’emplois pour tous les niveaux de


formations
Dans toute entreprise logistique, il est indispensable d’assurer la circulation
physique des marchandises, de leur réception dans l’entrepôt jusqu’à leur
préparation et emballage en vue de leur distribution aux clients, en passant
par la gestion de leur stockage.
Plusieurs métiers sont dédiés à ces missions :
 manutentionnaire (CAP Opérateur logistique ou apprentissage sur le terrain) :
personne chargée de manipuler, déplacer, stocker ou contrôler les
marchandises dans un entrepôt, une plateforme logistique ou un centre de
production. Le manutentionnaire doit avant tout disposer d’une bonne
condition physique, d’un goût pour le travail en équipe et des permis adéquats
s’il est amené à utiliser des engins motorisés de manutention ;
 magasinier-cariste (CAP, BAC professionnel et permis CACES niveau 1, 3 ou 5
en fonction des engins utilisés) : le magasinier réceptionne les marchandises,
contrôle la conformité de ces dernières par rapport au bon de commande et
les stocke à l’emplacement qui leur est destiné ;
 agent de quai (permis CACES et niveau CAP à Bac +2) : très proche de celui
de magasinier, ce métier est au contact direct des transporteurs et des
camions de livraison. L’agent de quai réceptionne et manipule des
marchandises à l’aide d’engins de levage de différentes catégories ;
 préparateur de commandes (CAP, Bac professionnel ou expérience
professionnelle) : préparer les commandes pour leur livraison au client, en
étant organisé, vigilant et concentré pour ne pas commettre d’erreur pouvant
entraîner un retour de la commande.
Les grandes entreprises et plateformes logistiques peuvent être amenées à
recruter des collaborateurs ayant d’autres profils, pour occuper des postes
tels que ceux d’inventoriste, de chef de rayon, de chef magasinier, de
répartiteur de dépôt logistique ou de qualiticien (contrôle de la qualité des
prestations).

Transport et logistique
La gestion du transport des marchandises, des véhicules et des chauffeurs est
le rôle de l’exploitant transport. Les flux routiers, maritimes, aériens ou
ferroviaires de marchandises ne s’improvisent pas. C’est pourquoi la mission
première de l’exploitant transport (ou du directeur transport) est de
coordonner et d’organiser les flux de façon à les faire correspondre avec les
objectifs et les procédures en place.
La réduction des coûts et des délais de livraison sont également des éléments
importants du travail au quotidien de l’exploitant transport, qui doit donc être
en permanence capable de déterminer le moyen le plus optimal d’organiser le
remplissage des véhicules et les tournées de livraison.
Les livraisons sont confiées à des chauffeurs ou à des livreurs, qui doivent en
toute logique être possesseurs des permis correspondants aux véhicules
qu’ils sont amenés à conduire, comme toujours dans le secteur du transport,
qu’il soit logistique ou non, local, national ou international.

6 leviers à exploiter pour une logistique plus


verte
Face à la crise écologique actuelle, il est nécessaire de prendre les mesures
qui s’imposent. Tous les domaines d’activité sont concernés et la Supply
Chain n’est pas en reste. Se tourner vers logistique verte fait partie des
solutions à adopter afin de protéger la planète tout en travaillant sur le

développement de l’activité.
L’optimisation des processus, l’utilisation du numérique tout comme l’éco-
conduite sont ainsi des pistes à explorer pour limiter l’impact
environnemental du secteur. Ces derniers offrent également la possibilité de
mieux évaluer les risques et l’empreinte carbone des approvisionnements.
Comment répondre aux enjeux de la green Supply Chain ? Découvrez quels
sont les 5 leviers qui permettent à l’entreprise d’aller vers une logistique
durable.

Éco-logistique : réduire l’impact de l’activité logistique de


l’entreprise sur l’environnement
La logistique durable est un enjeu à la fois sociétal et économique. Face à la
croissance des échanges commerciaux, le secteur de la logistique n’a d’autre
choix que de s’adapter afin de répondre à la demande qui ne cesse
d’augmenter. Toutefois, cela ne doit pas se faire en dépit du respect de la
planète. Dès lors, le secteur doit adopter une politique et des mesures
durables de sorte à réduire son impact sur l’environnement tout en assurant
la qualité de ses services.
Il faut donc revoir les processus, le management des équipes, les
équipements de transport ou encore la distribution et le stockage des
produits, afin que ces facteurs aient le moins de répercussions possible sur
l’environnement.

Les responsables d’entrepôt doivent ainsi être capables de :


 mesurer l’empreinte carbone de leurs opérations logistiques ;
 être en conformité avec les réglementations gouvernementales qui
encadrent le taux d’émissions carbone des entreprises ;
 mettre en place des mesures spécifiques en faveur de l’environnement ;
 réduire la pollution générée par les acteurs de la chaîne logistique ;
 gérer leurs ressources et les flux efficacement ;
 utiliser des systèmes de traçabilités plus verts ;
 travailler avec des produits, des emballages dont l’impact sur l’environnement
est réduit, etc.

Les 6 leviers de la logistique durable


Voici quels sont les leviers à adopter afin d’aller vers une logistique durable et
respectueuse de l’environnement. Grâce à eux, il devient possible d’améliorer
les processus et les ressources afin de réduire l’empreinte carbone.

Adapter la politique de gestion des


approvisionnements de l’entreprise
La première chose à faire afin d’adopter une logistique durable est d’adapter
la politique de gestion des approvisionnements. En l’occurrence, il est
possible d’évaluer les fournisseurs avec lesquels l’entreprise souhaite
collaborer. Il lui faut miser, par exemple, sur des partenaires qui travaillent
avec des emballages écologiques et qui tendent à réduire leur utilisation de
plastique.
De la même manière, mieux vaut opter pour des fournisseurs qui adoptent des
procédés de fabrication qui respectent les réglementations internationales,
comme la norme ISO 14001. Enfin, il faut donner la priorité à des fournisseurs
dont la localisation est au plus proche de l’entrepôt, de sorte à limiter les
trajets.
Optimiser la gestion des véhicules de transport
des produits vers l’entrepôt et les clients

Le transport est sans aucun doute l’une des branches de la logistique qui
affiche une empreinte carbone des plus élevées. Afin de la réduire, il est
possible d’optimiser les itinéraires, consolider les charges ou utiliser
des véhicules moins polluants.
En améliorant la gestion de la flotte de véhicules, l’entreprise sera capable de
réduire le taux d’émissions de gaz à effet de serre générées au moment du
transport des produits.

Effectuer des économies d’énergie au sein de


l’entrepôt
Afin d’aller vers une logistique durable, il faut penser à réaliser des économies
d’énergie au sein de l’entrepôt. Il suffit notamment d’éteindre les lumières des
pièces non utilisées et de faire installer des capteurs de présence, qui
s’allument ou s’éteignent selon le passage. Les ampoules LED, les lampes à
iodures métalliques ou encore les tubes fluorescents sont meilleurs pour la
planète.
De la même manière, il est possible de limiter les pertes de chaleur en isolant
correctement le bâtiment. Pour ce faire, il faut sélectionner des matériaux
renouvelables ou recyclables comme la laine de verre, la laine de roche ou
encore la fibre de bois.
Instaurer des mesures de réduction et de recyclage des
déchets dans l’entreprise
Au sein de l’entrepôt, il est possible d’améliorer la gestion des déchets en
définissant une procédure de tri sélectif des déchets selon les matériaux. De
la même manière, il faut penser à réduire l’utilisation de plastique et de
papier, ainsi qu’à contrôler le recyclage des déchets spéciaux afin qu’ils
bénéficient des procédures appropriées.

Miser sur l’éco-conduite lors du transport de marchandises pour


limiter la pollution
Afin d’aller vers une logistique plus durable, il est possible de former les
chauffeurs à l’éco-conduite. L’éco-conduite représente le comportement de
conduite du chauffeur. Ce dernier doit rouler de sorte à réduire
sa consommation de carburant afin de limiter le taux d’émissions de gaz à
effet de serre responsables du réchauffement climatique.
Pour ce faire, avant chaque trajet, il doit vérifier la pression des pneus. Des
pneus sous-gonflés entraînent une surconsommation de carburant. Il peut
également retirer toute charge inutile. Dans l’idéal, il doit adopter
une conduite souple et éviter les surrégimes. De la même manière, il est
conseillé de réduire la vitesse de 10 km/h afin d’économiser du carburant.
Enfin, il est important d’éviter d’utiliser la climatisation et de couper le moteur
en cas d’arrêt prolongé.

Assurer la traçabilité et intégrer les nouvelles


technologies dans les processus
L’usage des nouvelles technologies, comme les logiciels de gestion d’entrepôt
ou encore l’intelligence artificielle, peut être exploité afin de réduire
l’empreinte carbone de la logistique. Ces dernières offrent, en effet, des
possibilités intéressantes pour maximiser la gestion de l’entrepôt, des stocks
et des approvisionnements.
De la même manière, en adoptant des systèmes de robotisation pour la
préparation des commandes ou pour la mise en palettes et le chargement, la
traçabilité peut être améliorée. Par la même occasion, l’entreprise optimise
les conditions de travail des salariés, leur bien-être et leur productivité. Cette
solution s’inscrit, en outre, pleinement dans une démarche
RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises).
Améliorations quotidiennes en faveur d’une
green Supply Chain
Il faut savoir qu’il est possible d’améliorer les différentes étapes de la chaîne
d’approvisionnement afin d’aller vers ce que l’on appelle la green Supply Chain
(chaîne d’approvisionnement verte et durable). Pour ce faire, les responsables
du secteur peuvent prendre diverses mesures pour optimiser la mise en œuvre
des opérations.
Ils peuvent, par exemple, réaliser un entreposage moins énergivore ou
encore réduire la distance entre les différents points d’expédition. L’utilisation
de technologies numériques de pointe est également un excellent moyen
d’augmenter le taux de remplissage des camions et d’éviter de multiplier les
trajets avec des véhicules à moitié vides.
Les transporteurs peuvent également avoir recours à une bourse de fret, afin
de trouver l’itinéraire le plus efficace et le plus rapide et d’ainsi réduire les
temps de trajet. Enfin, il ne faut pas mettre de côté la formation qui peut être
utile pour améliorer les comportements en entreprise.

Les atouts de la logistique verte


La logistique verte fait de plus en plus parler d’elle. S’il est vrai qu’il s’agit d’un
excellent moyen de préserver la planète et les ressources grâce à des
processus adaptés et des installations respectueuses de l’environnement,
opter pour l’éco-logistique affiche également d’autres avantages. En
l’occurrence, la pratique représente un réel avantage concurrentiel pour les
entreprises. Elle apporte de la valeur ajoutée à la marque et permet à la
société de se démarquer de ses concurrents.
De la même manière, en optimisant l’entrepôt afin de réduire sa
consommation d’énergie et de limiter les pertes de chaleur, l’entreprise peut
réaliser des économies énergétiques qui peuvent lui permettre de réduire ses
factures d’électricité ou de gaz, par exemple.

Logistique en entreprise : comment inclure une politique


de développement durable ?

La prise de conscience écologique impacte — à juste titre — toutes les strates


de la société. La réduction de l’empreinte carbone doit devenir un objectif
prioritaire aux échelles institutionnelle, collective et personnelle.
Évidemment, la dimension écologique tient une importance croissante au sein
de l’entreprise. C’est même devenu un élément essentiel dans le bon
fonctionnement de la logistique et de la Supply Chain. Depuis quelques

années, cet impératif est exigé par une part croissante de consommateurs,
ainsi que par des législations de plus en plus strictes. D’ailleurs,
l’investissement des entreprises vers un environnement plus durable constitue
aujourd’hui un réel avantage concurrentiel.
Comment développer une politique de logistique durable en entreprise ? Quels
leviers peuvent être actionnés pour parvenir à atteindre un objectif éthique,
tout en optimisant les aspects stratégiques et économiques ? Voici quelques
éléments de réponse.

Logistique durable : la définition


La logistique durable a pour objectifs de réduire l’impact des activités d’une
entreprise sur l’environnement. Pour ce faire, l’entreprise doit réduire
l’empreinte carbone de ses produits tout au long de leur cycle de vie. Par
ailleurs, la mise en place d’une politique de logistique durable représente
un avantage concurrentiel certain pour une entreprise. Les actions qu’elle
mène ajoutent de la valeur à sa marque et lui permettent de se démarquer. De
plus, l’entreprise doit se mettre en conformité avec une réglementation qui
prône une réduction des émissions de gaz à effet de serre. Une condition
indispensable pour accéder à certains marchés.
Bien sûr, la logistique durable en entreprise combine la réduction de
son impact environnemental avec les autres objectifs traditionnels de la
logistique :
 fluidifier les interactions entre les services, avec les fournisseurs, les
distributeurs, les prestataires, etc. ;
 optimiser la performance de l’entreprise pour fournir des produits de haute
qualité ;
 planifier chaque action au sein de la Supply Chain, de manière à satisfaire les
clients ;
 anticiper les opportunités et les éventuelles contraintes qui pourraient
impacter le fonctionnement et le rendement de l’entreprise ;
 atteindre l’équilibre entre la réduction des coûts de production et
l’optimisation des ventes, de la satisfaction client et de l’image de
l’entreprise.
Si les grands groupes sont conscients des enjeux de la logistique durable, de
nombreux progrès restent à accomplir. La mise en place d’une politique
logistique doit en effet être globale, de la planification à la gestion des flux, en
passant par la chaîne de distribution.

Logistique et développement durable : jauger


l’impact environnemental de son entreprise
Selon le site « Le monde de l’énergie« , 8 % des émissions de gaz à effet de
serre proviendraient de la logistique de transport. Et encore, cette mesure ne
concerne que le transport routier et le transport fluvial. La logistique dans son
ensemble, de l’approvisionnement à la distribution, sans oublier la production,
tient une grande part de responsabilité dans le réchauffement climatique.
Plusieurs outils sont placés à disposition des entreprises afin qu’elles
évaluent leur impact sur l’environnement, notamment le bilan carbone. Cet
outil calcule les émissions de gaz à effet de serre causées par l’entreprise.
Les différents indicateurs de mesure qui composent cette étude servent à
mieux planifier la future logistique durable souhaitée par l’entreprise. Une fois
la politique mise en place, le bilan carbone mesure les progrès de
l’entreprise. Ces chiffres pourront bénéficier à la stratégie marketing de
l’entreprise, pour améliorer son image de marque auprès de ses clients et
salariés.

Inclure le développement durable dans l’ensemble d’une


chaîne logistique
Une grande partie de la logistique durable concerne l’approvisionnement en
marchandises et la distribution des produits finis, par le biais des chaînes de
transport. Toutefois, l’ensemble des maillons de la Supply Chain sont
améliorables, dans l’optique de réduire son impact environnemental.

Les achats de marchandises


La logistique durable s’intègre aux différents achats de marchandises
nécessaires au cycle de production. La mise en place d’une politique stricte
pour choisir les fournisseurs doit s’effectuer. Il faut notamment privilégier les
partenariats avec les fournisseurs locaux, ceux qui disposent de labels ou
de certifications environnementales. Il s’avère indispensable de garder un œil
avisé sur leurs actions en faveur de l’environnement.
Le cycle de production
Lors du processus de transformation des marchandises, il faut veiller à réduire
l’impact environnemental au maximum. Par exemple, la logistique durable
peut traquer les éventuelles pertes d’énergie. La mise en place
d’une économie circulaire peut entrer dès le cycle de production : les
déchets de l’entreprise peuvent parfois servir de marchandise à une autre
société. Le passage à des technologies plus propres peut également se
mettre en place.

L’emballage des produits finis


Le choix de l’emballage a un impact conséquent sur la politique de logistique
durable de l’entreprise. Les pistes d’amélioration concernent principalement
le recours à des matériaux d’emballage plus écologiques et recyclables, à la
réduction de la taille des emballages, etc. L’optimisation du taux de
remplissage peut aussi réduire les besoins en emballage.

L’emplacement et la gestion des stocks


La réduction de l’impact sur l’environnement d’une entreprise passe aussi par
l’optimisation de la performance énergétique des locaux (passage à une
énergie renouvelable, récupération des eaux pluviales, etc.). Les certifications
comme Breeam (à l’international) ou HQE (norme française) peuvent mesurer
l’efficacité énergétique des bâtiments. Le choix de l’implantation des plates-
formes influence le niveau des émissions de gaz à effet de serre (proximité
avec les transports en commun, les fournisseurs, une zone portuaire ou
ferroviaire, etc.).
Autre axe d’amélioration : la gestion minutieuse des stocks. La rationalisation
des espaces et l’automatisation de la gestion des flux
logistiques représentent une source d’économie importante, tant sur le plan
environnemental que sur celui des coûts.

La distribution et le transport des produits finis


Sans aucun doute, le transport représente le point névralgique de la logistique

durable. En attendant l’arrivée des biocarburants et le développement de

l’électrique dans le domaine du transport, de nombreuses améliorations

peuvent être effectuées grâce à la logistique :


 optimisation des tournées de livraison : amélioration du taux de remplissage

des véhicules, arrêt des retours à vide ;

 développement du transport combiné : cette politique logistique prône la

multiplicité des transports pour la distribution à longue distance. Le but est de

réduire le transport routier, le mode de distribution qui impacte le plus

l’environnement. Ce dernier ne serait réservé qu’aux parcours d’approche

jusqu’à un mode de transport moins consommateur en énergie grise (fluvial et

ferroviaire). Enfin, les camions se chargeraient de conclure l’acheminement

des produits sur les derniers kilomètres ;

 location à longue durée de la flotte automobile à un prestataire : l’entreprise

investit sur un service plutôt que sur un produit. Elle privilégie un prestataire

qui valorise les moyens de transport en fin de vie (recyclage, revente à

l’occasion, etc.) ;

 la formation à l’écoconduite.

La gestion des déchets et le recyclage


Le recyclage et la valorisation des produits en fin de vie représentent deux

processus cruciaux à développer dans la logistique durable. Les pistes à

explorer n’en sont qu’à leurs prémices :

 optimisation du tri des déchets (formation du personnel) ;

 utilisation d’emballages réutilisables ;

 valorisation des retours produits et des outils en fin de vie ;

 mutualisation des ressources (les déchets d’une entreprise deviennent les

marchandises d’une autre) ;

 récupération de l’énergie lors de l’élimination des déchets (lors d’une

incinération) ;

Quoi qu’il en soit, le développement durable est un enjeu tout à fait

compatible avec une gestion logistique efficace et pérenne en entreprise.

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