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1-pourquoi qualifie t'on le modèle classique de modèle d'offre?

Quelle leçons tirez vous de ce modèle


et quelle en est la principale limite ?

reponse :Le modèle classique est qualifié de modèle d'offre car il met l'accent sur l'offre de biens et
services par les entreprises.

Selon ce modèle, les entreprises sont motivées par le profit et cherchent à maximiser leur
production en fonction de la demande du marché.

Les consommateurs sont considérés comme rationnels et cherchent à maximiser leur satisfaction en
achetant des biens et services au prix le plus bas possible.

Les principales leçons à tirer de ce modèle sont que la concurrence entre les entreprises peut
conduire à une amélioration de la qualité et de l'efficacité

des produits, ainsi qu'à une baisse des prix pour les consommateurs. De plus, la libre entreprise peut
encourager l'innovation et la croissance économique.

Cependant, la principale limite de ce modèle est qu'il ne prend pas en compte les facteurs sociaux,
politiques et

environnementaux qui peuvent influencer les décisions des entreprises et des consommateurs. Par
exemple, les entreprises peuvent être motivées

par des considérations autres que le profit, telles que la responsabilité sociale et environnementale.
De même, les consommateurs peuvent être influencés

par des considérations autres que le prix, telles que l'éthique et la durabilité. En outre, le modèle
classique ne prend pas en compte les inégalités économiques

et sociales qui peuvent affecter la demande et l'offre sur le marché.

2-Quel est le principale element qui determine la decision de produire selon la theorie keynesienne?
En quoi cela est il contraire a la theorie neoclassique ? Cela s'observe t'il en Afrique?

reponse:Selon la théorie keynésienne, c'est la demande effective qui détermine la décision de


produire.

En d'autres termes, les entreprises produisent en fonction de la demande du marché plutôt que de
chercher à maximiser leur production indépendamment de la demande.
Cela diffère de la théorie néoclassique qui met l'accent sur l'offre et la maximisation du profit par les
entreprises.

En Afrique, on peut observer des exemples des deux approches. Certaines entreprises cherchent à
maximiser leur production indépendamment de la demande,

tandis que d'autres s'adaptent à la demande du marché. Cependant, il convient de noter que de
nombreux facteurs sociaux, politiques et économiques

peuvent influencer les décisions des entreprises en Afrique, ce qui peut rendre difficile l'application
de théories économiques pures.

3-Entre l'epargne et l'investissement lequel doit précéder l'autre et dans quelles conditions ?

reponse:Selon la théorie économique, l'investissement doit précéder l'épargne. En effet, pour qu'il y
ait de l'épargne,

il faut d'abord qu'il y ait des revenus disponibles à épargner, et ces revenus proviennent
généralement de l'investissement.

L'investissement permet de créer de la richesse et de l'emploi, ce qui augmente les revenus et


favorise l'épargne.

Cependant, dans certaines situations, l'épargne peut être nécessaire pour financer l'investissement.

Par exemple, si une entreprise n'a pas accès à des sources de financement externes, elle peut avoir
besoin d'épargner pour accumuler

les fonds nécessaires à son investissement.

En résumé, dans un contexte idéal, l'investissement doit précéder l'épargne pour stimuler la création
de richesse et d'emploi.

Cependant, dans certaines situations, l'épargne peut être nécessaire pour financer l'investissement.

4- Quel est le postulat de la théorie classique, comparé au « postulat d'Euclide », rejeté par Keynes ?
Pourquoi le rejette-t-il ?
reponse: Le postulat de la théorie classique est que l'économie atteint toujours un équilibre naturel
et que les prix et les salaires s'ajustent

pour équilibrer l'offre et la demande. Keynes a rejeté ce postulat car il croyait que l'économie pouvait
rester en déséquilibre pendant des périodes prolongées,

en particulier en raison de l'incertitude et de l'imperfection des marchés.

5- La monnaie est considérée comme un voile » dans l'analyse macroéconomique classique. Quelle
est la pertinence de cette assertion ? Comment cela est-il battu en brèche ?

reponse: Dans la théorie classique, la monnaie est considérée comme un voile car elle ne modifie pas
les variables réelles telles que la production et l'emploi.

Cependant, cette assertion est battue en brèche par la théorie keynésienne, qui montre que la
monnaie peut affecter la demande agrégée et donc l'activité économique

réelle.

6-Dans une économie ouverte, dans quelles conditions la politique monétaire est-elle pertinente ?

reponse: Dans une économie ouverte, la politique monétaire est pertinente lorsque le taux de change
est flexible.

Si le taux de change est fixe, la politique monétaire n'affectera pas les exportations nettes et donc
n'aura pas d'impact sur l'économie.

7- Idem pour la politique budgétaire

reponse:La pertinence de la politique budgétaire dépend de la situation économique. En période de


récession ou de chômage élevé, une augmentation

des dépenses publiques peut stimuler la demande agrégée et relancer

l'activité économique. En revanche, en période de surchauffe économique, une augmentation des


dépenses publiques peut conduire à une inflation.
8- Quand l'intensité de la préférence pour la liquidité est inférieure au niveau de l'incitation à investir
lié au taux d'intérêt, le multiplicateur d'impulsion budgétaire est-il supérieur ou inférieur à celui
d'impulsion monétaire ?

reponse:Lorsque l'intensité de la préférence pour la liquidité est inférieure au niveau de l'incitation à


investir lié au taux d'intérêt,

le multiplicateur d'impulsion budgétaire est supérieur à celui d'impulsion monétaire. Cela est dû au
fait que l'augmentation des dépenses publiques

entraîne une augmentation directe de la demande agrégée, tandis que la baisse des taux d'intérêt
n'affecte que l'investissement.

9- La politique monétaire est-elle meilleure lorsque les agents économiques sont très pessimistes ?

reponse : La politique monétaire peut être plus efficace lorsque les agents économiques sont très
pessimistes car elle peut stimuler la demande agrégée sans augmenter les déficits budgétaires.

Cependant, cela dépend également de la situation économique globale et de la disponibilité de crédit


pour les entreprises et les ménages.

10-le multiplicateur peut'il fonctionner dans une economie de plein emploi? Pourquoi?

reponse:Non, le multiplicateur ne peut pas fonctionner dans une économie de plein emploi car il
repose sur l'idée que l'augmentation

des dépenses gouvernementales ou des investissements privés va créer de nouveaux emplois et


augmenter la demande globale,

ce qui stimulera à son tour la croissance économique. Cependant, dans une économie de plein
emploi,

toutes les ressources productives sont déjà utilisées et il n'y a donc pas de capacité supplémentaire
pour répondre à une demande accrue.

Par conséquent, toute augmentation de la demande globale se traduirait simplement par une
augmentation des prix plutôt que par une augmentation de la production

et de l'emploi.
11-quelle est la difference entre efficacité marginale du capital et productivité marginale du du
capital?

reponse :L'efficacité marginale du capital (EMC) mesure le taux de rendement attendu d'un
investissement supplémentaire dans le capital, tandis que la productivité marginale du capital (PMC)
mesure l'augmentation de la production résultant d'un investissement supplémentaire dans le
capital. En d'autres termes, l'EMC mesure la rentabilité de l'investissement, tandis que la PMC
mesure l'impact sur la production. L'EMC peut être utilisée pour déterminer si un investissement est
rentable, tandis que la PMC peut être utilisée pour déterminer si un investissement augmentera la
production de manière significative

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