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Voies d’accès des médicaments pour la voie ophtalmique

La voie topique : (administration de collyres à la surface de l’œil) = traitement des affections superficielles
La voie Parentérale=systémique : libération de PA à un niveau intraoculaire. Hauts dosages de PA sont nécessaires
pour obtenir des concentrations suffisantes à l’intérieur de l’œil peuvent entrainer des EI systémiques ; présence
d’une efficace barrière sang-rétine entrave la pénétration intraoculaire et diminue la biodisponibilité.
La voie intraoculaire= Injection intraoculaire : le plus efficace pour administrer des PA à l’intérieur de l’œil.
Procédure risquée, traumatique pour le patient. Doit souvent être répétée, car le PA est la plupart du temps
rapidement éliminé hors de l’œil. Risque toxicité rétinienne associés aux hautes doses de PA injectés qui se trouvent
en contact direct avec l’œil.
Formes à libération prolongée :
Avantages par rapport formes conventionnelles :
- Augmenter le temps de résidence
- Modifier la cinétique de libération
- Augmenter la biodisponibilité ophtalmique
- Réduire le nombre d’applications
- Améliorer le confort et la compliance du patient
- Éviter les allergies (conservateurs)
Les plus connus sont : les préparations semi solides (pommades, crèmes ou gels stériles destinés à être appliqués sur
les conjonctives ou les paupières) et les inserts ophtalmiques.
 Pommades ophtalmiques :
 Excipient : vaseline anhydre et inerte. Inconvénient : brouiller la vision→ traitement est prescrit la nuit.
 Avantage : meilleure conservation donc l’utilisation de conservateurs est peu fréquente et donc la compliance
des patients est améliorée.
 Les hydrogels :
 Excipients : eau, glycérol ou propylène glycol gélifié.
 Viscosité augmentée → prolonger le temps de contact.
 Sont transparents donc provoquent moins trouble de la vision que les pommades ophtalmiques.
 Provoquent un dessèchement surtout la nuit et formation de dépôt qui est mal toléré pour le patient, d’où une
utilisation durant le jour est préférable.
 2 grandes familles :
 Gels préformés : Contiennent des polymères ayant des propriétés viscosifiantes (exemple : dérivés
cellulosique), voire bioadhésive permettant une rétention accrue sur la cornée (exemple : acide poly-
acrylique).
 Gels se formant in situ : dans lesquels on peut utiliser la gomme gellane pour laquelle la transition solution-gel
est induite par un changement de la force ionique. On peut utiliser aussi le poloxamère où la transition se fait
plutôt par un changement de température (liquide à T° ambiante et se gélifie avec le contact des fluides
corporels).
 Les inserts ophtalmiques :
 Déf Pharmacopée : préparations solides ou semi-solides stériles, d'une taille et d'une forme appropriées,
destinées à être insérées dans le cul-de- sac conjonctival en vue d'une action sur l'œil. Ils sont en général
constitués d'un réservoir ou d'une matrice de substance active ou entourés de membranes de contrôle du débit.
La substance active, plus ou moins soluble dans le liquide lacrymal, est libérée pendant une durée déterminée.
 Avantages : - Dosage précis de PA - Absence de conservateurs - Stabilité accrue car il y a une absence d’eau.
 Inconvénient : sensation de corps étrangers.
 3 grandes familles :
 Inserts solubles : En présence de larmes, l’insert gonfle et le PA est libéré par diffusion. Avantage : il se
solubilise dans le cul du sac conjonctival, pas besoin donc de le retirer à la fin du traitement. Des polymères
naturels (collagène) et synthétique (alcool poly-vinylique, dérivés cellulosiques) sont utilisés.

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 Inserts insolubles : sont meilleurs en termes de pharmacocinétique car libération d’ordre 0, Inconvénient :
doivent être retirés. Se divisent en deux groupes : les systèmes réservoirs et les systèmes matriciels
insolubles. La plupart ont une structure réservoir et libèrent le PA par diffusion ou par mécanisme osmotique.
 Inserts biodégradables : à base de gélatine, il est possible de moduler la libération du PA en jouant sur le poids
moléculaire du polymère. La biodégradation résultant du processus physiologique, sa vitesse sera soumise à de
fortes variations intra et interindividuelles. Ce type d’insert on ne les retire pas.
Contrôles :
 Pour toutes les préparations ophtalmiques :
- Mesure du pH et du pouvoir tampon
- Éventuellement mesure de la viscosité
- Contrôle de la stérilité
 Pour les préparations ophtalmiques semi-solides :
- Extensibilité : capacité d’étalement
- Rhéologie
- Facilité d’étalement sur l’œil (augmentent la biodisponibilité)
- Tolérance oculaire
 Les inserts ophtalmiques doivent répondre à l’essai d’uniformité de teneur :

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