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Pierre-Alexandre Turgeon
Nous avons choisi d’examiner un phénomène qui est impossible, absolument impossible à expliquer de façon
classique et qui contient le coeur de la mécanique quantique. En réalité, il en contient même l’unique mystère.
Nous ne pouvons pas faire disparaître le mystère en « expliquant » pourquoi les choses sont ainsi. Nous vous
dirons seulement comment les choses se passent. Et, en vous le disant, nous vous aurons donné les
particularités fondamentales de toute la mécanique quantique.
— Richard Feynman, Traduit de l’anglais par B. Équer et P. Fleury
But
Théorie
La lumière a longtemps été considérée comme une onde (Christiaan Huygens, 17e sièce),
puis comme une particule (Isaac Newton, 18e siècle), puis comme une onde (Thomas Young,
Augustin-Jean Fresnel, 19e siècle), puis comme une particule (Ablert Einstein, 20e siècle).
En effet, avec la découverte de l’effet photoélectrique pour lequel il obtint le prix Nobel de
physique (1921), Einstein venait de démontrer que la lumière était composée de particules,
les photons, qui transportaient un quanta d’énergie proportionnel à leur fréquence
Figure 2 Richard Feynman,
physicien américain né en
E = hν (1)
1918 et mort à l’âge de 69
ans. Il fut lauréat du prix
où h est la constante de Planck et ν la fréquence. Cette découverte mena la communauté Nobel de physique (1965)
pour ses travaux sur
scientifique à croire que la lumière pouvait à la fois se comporter comme une onde ET une l’électrodynamique
particule, un concept maintenant connu sous le nom de dualité onde-corpuscule. Ce concept quantique.
fut élargi à la matière en général par Louis de Broglie dans sa thèse en 1924. Il postula que
1
Figure 1 Représentation
simplifiée d’une expérience
d’interférence à deux fentes
dans le régime classique. Les
dimensions des objets ne sont
pas à l’échelle. L’image a été
réalisée grâce au logiciel libre
et gratuit Blender.
toute particule dotée d’une masse possédait une longueur d’onde (λ) qui était reliée à son
momentum (p) par
h
λ= (2)
p
Cette théorie lui valut d’ailleurs le prix Nobel de physique en 1929 pour la découverte de
la nature ondulatoire des électrons jusqu’alors considérés comme purement corpusculaires.
Interférence classique
2
Figure 4 A) Interférence
entre les fronts d’onde
A) B) émanant de deux fentes
parallèles. Lorsque les lignes
de la source S1 et de la source
S2 se croisent, les ondes sont
en phase et l’interférence est
r1 constructive. B) Différence de
parcours entre les rayons
y provenant des deux fentes
S1 lorsqu’ils arrivent sur l’écran.
r2
d θ
S0
S2
Figure 5 Approximation
des conditions d’interférence
dans le régime où l’espace
entre les fentes (d) est
beaucoup plus petit que la
distance entre les fentes et
l’écran.
θ
d
d sin θ
arrivent en phase, elles s’additionnent et l’intensité est maximale. Lorsque les ondes arrivent
hors phase, l’intensité est plus faible, voir nulle dans le cas où le déphasage correspond à la
moitié de la longueur d’onde (interférence destructive totale).
Pour connaître la différence de parcours (∆r = r1 − r2 ) entre les deux rayons, il est
possible d’approximer que ceux-ci se propagent de façon parallèle, c’est-à-dire que leur angle
par rapport à la normale du plan du détecteur (θ ) est le même. Cette approximation est valide
dans la mesure où la distance entre les fentes (d) est beaucoup plus petite que la distance
entre les fentes et l’écran (L). Ainsi, il est facile d’obtenir la différence de parcours entre les
rayons provenant des deux fentes (voir la figure 5) qu’on peut exprimer à l’aide de la relation
suivante
∆r = d sin θ (3)
Il ne reste alors qu’à appliquer les conditions d’interférence, de façon similaire à la loi
3
Figure 6 Patron d’intensité
pour une source lumineuse
passant à travers une fente
(gauche) et à travers 2 fentes
(droite).
−6 −4 −2 0 2 4 6 −6 −4 −2 0 2 4 6
Position (mm) Position (mm)
de Bragg en diffraction des rayons X. L’interférence constructive entre les deux rayons sera
maximale lorsque le déphasage entre les deux rayons sera égal à un multiple entier de la
longueur d’onde :
nλ = d sin θ (4)
1
n− λ = d sin θ (5)
2
2
sin α
I(θ ) = I0 (cos β)2 (6)
α
avec
πf πd
α= sin θ β= sin θ
λ λ
où f est la largeur des fentes, d l’espace entre les fentes et λ la longueur d’onde de la
lumière. À noter que l’équation 6 n’est pas définie pour θ = 0. Le paramètre I0 est relié à
l’intensité maximale mesurée au centre du patron d’interférence, mais sa valeur absolue n’est
pas importante puisqu’elle dépend d’une multitude de facteurs comme la puissance de la
source, la sensibilité du détecteur, son efficacité, etc.
4
x Figure 7 Description
classique de la probabilité
d’arrivée au détecteur pour
des projectiles (photons)
traversant une paire de
fentes.
1 P1
S
P(x)
2 P2
Le même genre d’équation peut être obtenu afin de déterminer le profil d’intensité qui
proviendrait d’un système à une seule fente
2
I0
sinα
I1 (θ ) = (7)
4 α
Avec les expressions 6 et 7, on peut facilement modéliser le profil d’une expérience d’in-
terférence de Young. La figure 6 représente d’ailleurs ces équations pour une expérience de
Young avec des paramètres f , d, L et λ arbitraires. Pour parvenir à les tracer, il faudra trans-
former la dépendance en θ en une dépendance sur la position au détecteur (il sera nécessaire
de dépoussiérer quelques notions de trigonométrie). Il faudra aussi porter une attention par-
ticulière au point θ = 0 puisqu’il y a une indétermination mathématique.
Interférence quantique
Dans son livre, Feynman introduit la mécanique quantique grâce à l’expérience suivante
[2]. Qu’advient-il si on réalise une expérience à deux fentes dans laquelle un seul photon est
émis à la fois ? Pour qu’un photon passe de la source jusqu’au détecteur, il doit forcément pas-
ser à travers les fentes. Et puisqu’il s’agit d’un photon, une particule élémentaire indivisible,
ce photon doit passer soit par la fente numéro 1, soit par la fente numéro 2. La probabilité de
frapper le détecteur pour un photon ayant passé par la fente numéro 1 est représentée par
la courbe P1 à la figure 7. De la même façon, la probabilité de frapper le détecteur pour un
photon ayant passé par la fente numéro 2 est décrite par la courbe P2 de la même figure.
Cependant, si on réalise réellement l’expérience en mesurant la position d’arrivée d’un
photon sur le détecteur et qu’on répète cette expérience plusieurs milliers de fois, on trouve
plutôt la distribution de probabilité représentée à la figure 8. Clairement :
P12 6= P1 + P2 (8)
5
x Figure 8 Description
quantique de la probabilité
d’arrivée au détecteur pour
des projectiles (photons)
traversant une paire de
fentes. Le patron
d’interférence est décrit par
P12 l’équation 6
1
S
P(x)
De plus, si l’expérience est répétée en bloquant l’une ou l’autre des fentes, on retrouve
les probabilités individuelles P1 et P2 de la figure 7. L’équation 8, même si elle semble tout
à fait anodine, remet en question la conception même d’un photon en tant que particule
élémentaire. Pour mettre encore plus d’emphase sur ce mystère, ce genre d’expérience peut
être réalisé avec d’autres particules que les photons. À la fin des années 80, une équipe de
chercheurs japonais a réussi à démontrer l’interférence quantique pour les électrons [3]. Leurs
résultats sont illustrés à la figure 9 où l’on peut voir qu’au fur et à mesure de leur arrivée
sur le détecteur, les électrons forment le patron d’interférence décrit précédemment dans ce
document.
Plus récemment, des expériences similaires ont réussi à démontrer l’existence de l’inter-
férence quantique pour des molécules de C60 [4] et même pour une molécule de plus de 800
atomes [5]. Le concept de dualité onde-particule développée par de Broglie s’applique donc
à des objets beaucoup plus gros qu’un électron ou un atome.
Même si plusieurs scientifiques ont essayé, il n’y a aucune façon de décrire les résultats de
la figure 9 à partir des trajectoires individuelles des particules. En pratique, il est impossible
de prévoir où arrivera la particule après être passée à travers les fentes, ni même de dire par
où elle est passée après l’avoir observée. Il est seulement possible de prédire la probabilité
qu’elle arrive à un point précis, et cette probabilité est régie par les mêmes lois que les ondes.
D’autre part, on sait que l’électron ou le photon sont des entités indivisibles puisqu’on les
détecte comme des particules avec un point d’arrivée bien défini. Cependant, le fait que l’in-
terférence soit observée même en présence d’un seul photon (ou électron) signifie en quelque
sorte qu’il interfère avec lui-même. Ces constatations contradictoires (pour ne pas dire ésoté-
riques) devraient certainement susciter en vous un questionnement, et c’est tout à fait normal.
Par cette simple expérience, on se rend compte que la mécanique quantique est une science
probabiliste qui ne permet pas de faire de prédiction sur le comportement d’une particule
ou d’une molécule individuelle. Elle permet seulement de donner la probabilité qu’un évène-
ment se produise. La mécanique quantique nous force à accepter que, même si c’est contraire
à l’esprit scientifique, il est absolument impossible de prédire le résultat d’une expérience et Figure 9 Nombre
d’électrons ayant traversés les
qu’il en sera toujours ainsi. C’est de cette façon que la nature fonctionne. doubles-fentes : a) 10, b)
100, c) 3000, d) 20 000, e)
70 000. Image tirée de [3]
6
Fente Doubles Fente de Fente du Figure 10 Schéma du
d'entrée fentes blocage détecteur montage expérimental
d’interférence à un photon.
Source PMT
Micromètre Micromètre
Remarque mathématique
Méthode expérimentale
L’expérience d’aujourd’hui sera réalisée sur un montage expérimental (figure 10) déve-
loppé par la compagnie TeachSpin [6]. Les différentes composantes du montage seront pas-
sées en revue afin de comprendre leurs rôles respectifs.
La source
7
Photocathode Anode Figure 11 Schéma
simplifié d’un tube
Photon photomultiplicateur.
Électron Dynode
La fente d’entrée
La fente d’entrée est située en aval de la source. Elle sert à ne sélectionner qu’une petite
portion du faisceau de lumière.
Les fentes d’interférence sont deux fentes parallèles d’une largeur de 90 microns. Ces
fentes sont séparées par une distance de 406 microns (vérifier auprès de votre démonstrateur
puisque différents espacements de fentes sont disponibles).
La fente de blocage est une fente de 2 mm de largeur qui peut se déplacer de façon trans-
versale par rapport au faisceau de lumière. Elle peut servir à bloquer la lumière provenant
d’une des deux fentes, des deux fentes simultanément ou encore être positionnée de façon
à laisser passer la lumière des deux fentes. Le déplacement de la fente s’effectue à l’aide
d’un micromètre. Assurez-vous auprès de votre démonstrateur de bien comprendre comment
prendre une lecture de position.
Cette fente d’une largeur de 90 microns laisse passer une petite portion de la lumière
jusqu’au détecteur. En balayant cette fente et en suivant l’intensité mesurée par le détecteur,
il est possible de tracer le patron d’interférence.
Le tube photomultiplicateur
8
Figure 12 Module
d’amplification du tube
photomultiplicateur.
tocathode est faite d’un matériau dont la fonction de travail est très faible, de telle sorte qu’un
photon incident parviendra à éjecter un électron de celle-ci.
La série de dynodes qui suivent la photocathode sont maintenues à des potentiels de
moins en moins négatifs jusqu’à l’anode qui est maintenue à un potentiel près de celui de
la terre (ground). L’électron éjecté de la photocathode sera donc accéléré vers la première
dynode, puis en entrant en contact avec elle, il émettra plusieurs autres électrons (appelés
électrons secondaires) qui seront accélérés vers la deuxième dynode et ainsi de suite. À la
fin du parcours, le photon incident aura généré plus d’un million d’électrons secondaires qui
seront mesurés à l’anode.
Puisque les photomultiplicateurs sont si sensibles, ils doivent être manipulés avec soin. En
effet, il est primordial de ne pas les exposer à la lumière ambiante lorsqu’ils sont sous tension.
Le système d’interférence à deux fentes est muni d’une alarme qui avertira l’utilisateur lorsque
le tube photomultiplicateur est exposé à la lumière ambiante.
Dans l’expérience d’aujourd’hui, le tube photomultiplicateur est situé dans le module
d’amplification qui est illustré à la figure 12. Le tube photomultiplicateur est protégé par
un volet (traduction libre de shutter) qui est relié au fil de la photodiode sur le dessus du
module. Ce fil pénètre dans une tige de plastique noir qui peut être tirée vers le haut pour
laisser passer la lumière jusqu’au tube photomultiplicateur. Lorsque cette tige est abaissée, le
photomultiplicateur est isolé du reste de l’appareil. Lorsqu’on manipule le volet, il est bien
important de tirer sur la tige et non sur le fil.
La photodiode
La photodiode permettra de détecter la lumière émise par la diode laser afin d’établir le
patron d’inerférence dans le régime classique. Les photodiodes sont des détecteurs de photons
construits à base de semi-conducteurs, généralement du silicium ou du germanium et elles
9
Figure 13 Voltmètres
servant à la mesure de
Compteur de pulses l’intensité lumineuse par la
photodiode (Vphotodiode ), à la
mesure de la tension sur le
tube photomultiplicateur
(VPMT ) et module pour le
comptage de photons.
VPMT
VPhotodiode
Mesure Valeur
Distance entre la source et la fente de détection 1m
Distance entre les fentes d’interférence et la fente de détection 0.5 m
Largeur des fentes de la source et du détecteur 90 µm
Largeur des fentes d’interférence 90 µm
Séparation des fentes d’interférence (centre à centre) 406 µm
Longueur d’onde du filtre pour l’ampoule incandescente 546 ± 10 nm
Longueur d’onde de la diode laser 670 nm
permettent de convertir un flux de photons en courant électrique. Ce détecteur est situé sur le
volet du photomultiplicateur. Lorsque le volet est en position fermé, la photodiode se trouve
dans le parcours optique.
Module d’amplification
Le module d’amplification permet de lire les signaux produits par la photodiode et le tube
photomultiplicateur. Il renferme la source de tension pour le tube photomultiplicateur qui
est contrôlé à l’aide du cadran HIGH VOLTAGE situé sur la face du module. Afin de ne pas
appliquer une trop grande tension sur le tube, il est important de suivre la tension appliquée
à l’aide du voltmètre connecté aux bornes monitor (VPMT à la figure 13). Plus de détails seront
donnés dans la procédure expérimentale.
10
Manipulations
Lorsqu’il est nécessaire d’ouvrir le canal de l’appareil, il est primordial de s’assurer que le
volet du photomultiplicateur est en position fermée, que le cadran qui contrôle le voltage
B appliqué sur le tube photomultiplicateur est à 0 et que son l’interrupteur est en position
fermé. Ne pas respecter ces consignes pourrait endommager le tube photomultiplicateur
de façon irréversible.
Préparation
A. Localiser les quatre verrous situés le long du canal et les placer en position ouverte en
les faisant pivoter de 90 degrés comme à la figure 14. Pour remettre les verrous en position
fermé, il faut les soulever légèrement avant de les faire pivoter.
B. Ouvrir le canal et déposer le couvercle (face extérieure) sur le comptoir.
Figure 14 Verrous du canal
C. Localiser la source laser aimantée (figure 15) et la déplacer de façon latérale sur l’aimant optique
11
Position 4 : La fente de blocage obstrue seulement la lumière qui provient de la fente
d’interférence de droite.
I. Replacer la fente de blocage de façon à laisser passer l’ensemble de la lumière qui émerge
des deux fentes d’interférence. Placer une carte blanche immédiatement avant la fente du
détecteur et s’assurer que le patron d’interférence correspond à celui de la figure 20. Essayer
ensuite de bloquer l’une des deux fentes. Qu’arrive-t-il au patron d’interférence ?
J. Repositionner la fente de blocage de manière à laisser passer l’ensemble de la lumière et
retirer la carte blanche du parcours optique. Afin de vérifier le fonctionnement de la photo- Figure 18 Faisceau laser
centré sur les fentes
diode, déplacer légèrement la fente du détecteur et regarder si cela engendre un changement d’interférence.
dans le potentiel mesuré à l’aide du voltmètre approprié (voir figure 13). Placer la fente du
détecteur de façon à maximiser la valeur lue sur le voltmètre (c’est-à-dire, placer la fente du A B
détecteur sur la frange centrale du patron d’interférence).
K. L’appareil est maintenant prêt pour les mesures expérimentales. Refermer le couvercle et
repositionner les quatre verrous.
12
Figure 23 Module de
comptage de pulses du
photomultiplicateur
13
900 V (0,900 V sur le voltmètre). À cette tension, plusieurs milliers de pulses devraient être
comptés sur le module. Observer pendant quelques secondes le nombre de pulses affiché sur
le module. Cette valeur devrait varier sensiblement d’une répétition à l’autre. Quelle est la
nature de ces fluctuations ?
H. Introduire la fente de blocage de façon à obstruer les deux fentes. Prendre en note 10
mesures consécutives du nombre de photons dans cette configuration. Cette mesure corres-
pondra au zéro pour le reste de l’expérience. Retirer ensuite la fente de blocage du parcours
optique.
I. La mesure du patron d’interférence dans le régime quantique sera fera grâce à un logiciel
qui prendra en note les valeurs affichées sur le compteur de pulses. Placer tout d’abord la fente
du détecteur au-delà des franges d’interférence (il est conseillé de commencer l’expérience à
la plus petite position et de procéder par incrément positif plutôt que l’inverse). Prendre la
valeur initiale de position en note et l’entrer dans le logiciel en s’assurant que l’incrément de
position du logiciel corresponde à celui qui sera utilisé dans l’expérience. Pour accélérer les
mesures, le cadran REP RATE doit être placé à sa position maximale. Le paramètre nombre de
répétitions devrait être à 10 mesures pour permettre d’obtenir une bonne statistique.
J. Lorsque tout est prêt, cliquer sur Nouvelle mesure et laisser le logiciel prendre les 10 mesures
consécutives. Le point expérimental (moyenne/écart-type) ainsi que les mesures individuelles
s’afficheront à l’écran. Déplacer ensuite le micromètre du bon incrément et répéter jusqu’à ce
que le patron d’interférence soit obtenu en entier. Le logiciel prendra soin d’écrire lui-même
les valeurs de position, inutile de les entrer manuellement à chaque fois.
K. Prendre à nouveau un patron d’interférence avec une fente bloquée.
L. À la fin de l’expérience, retirer la fente de blocage du parcours optique, ramener la fente du
détetecteur au centre, mettre la tension du tube photomultiplicateur à 0, fermer l’interrupteur
du tube photomultiplicateur, fermer le volet du tube et éteindre l’ampoule incandescente.
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Références
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