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LA MAREE LES COURANTS

1. DEFINITION DE LA MAREE
2. MOUVEMENTS DE LA TERRE ET DE LA
LUNE
3. CARACTERISTIQUES DE LA MAREE
- HAUTEUR DE LA MAREE
- PERIODES DE LA MAREE
4. TERMINOLOGIES EMPLOYEES
5. ETUDES THEORIQUES ET ANALYSES DE LA
MAREE
- Forces génératrices de la marée
- Représentation harmoniques de la marée
- Tables de marées
- Cartes marines
- Niveau de référence des cartes marines
1
6. MESURES DE L’AMPLITUDE DE LA
MAREE
- Marégraphes à bulle
- Marégraphes à flotteur
- Marégraphes Favé
-Médimarimètre Lallemand
7. MAREES FLUVIALES
• Courbes H(X°,T)
• Courbes H(X,T°)
• Courbes LGPM et LGBM
8. PREDICTION DE LA MAREE 2
PARTIE II LES COURANTS
9. DEFINITION DES COURANTS
10. DIFFERENTS TYPES DE COURANTS MARINS
– Courant de densité
– Courants de marée
– Alternatifs
– Giratoires
– Courants de houle
– Courants dus à l’action du vent
11. REPERAGE DES COURANTS
12. REPRESENTATION DES COURANTS
13. MESURES DES COURANTS MARINS
- Flotteurs dérivants
- Lochs et moulinets
− Courantomètres à moulinets
14. ACTION DES COURANTS SUR LES FONDS MARINS

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• Définition de la marée
La marée est un mouvement
oscillatoire de longue période (soit
de 12 heures 25 minutes pour une
marée semi diurne, soit de 24
heures 50 minutes pour une marée
diurne) qui est due à l’attraction de
la lune et du soleil sur les particules
liquides de la mer.
4
Leur étude relève à la fois de la
mécanique céleste en raison de l
‘origine des forces qui les
engendrent et de la mécanique
des fluides en raison de la
nature du milieu dans lequel
elles se produisent.

5
Les forces qui produisent
la marée sont causées
par la configuration
relative et les
mouvements du système
terre- lune- soleil tels que
montrés à la figure 4.1.
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• Pour la terre :
Il y a deux types de mouvements :
La rotation et la révolution
La rotation de la terre – astre éteint- sur elle-même
a une durée d’un jour (24 heures environ)

La révolution autour du soleil a une durée


d’une année (365 jours environ).
Dans ce mouvement, elle décrit une trajectoire
fermée ou orbite (approximativement de
forme elliptique) autour du soleil.

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• Pour la terre :
• Le plan sur lequel la terre tourne autour
du soleil s’appelle le plan écliptique.
L’axe de la terre est incliné de 66°33’ par
rapport au plan écliptique.
• Deux points attirent notre attention sur
l’orbite de la terre :
– Le Périhélie ou point de plus proche du
soleil
– L’Aphélie ou point le plus éloigné du soleil.
9
• Pour la lune :
• Il y a deux types de
mouvements :
– la rotation
– la révolution.
• La rotation de la lune- satellite
de la terre- sur elle-même a une
durée d’un mois (29 jours
environ)
10
• Pour la lune :
• La révolution autour de la terre a une durée
d’un mois (29 jours environ). Dans ce
mouvement, elle décrit une trajectoire ou
orbite (approximativement de forme
elliptique) autour de la terre.
• L’orbite de la lune est inclinée de 5°9’ par
rapport au plan écliptique.
• Le Périgée ou point le plus proche de la
terre.
• L’Apogée ou point le plus éloigné de la terre.
11
Mouvements de la terre/soleil

• Rotation sur elle même 1 jour ou 24


heures
• Révolution autour du soleil 1 an ou 365
jours (saisons)
• Trajectoire elliptique : plan de
l’écliptique
• Périhélie point le plus proche du soleil
• Aphélie point le plus éloigné du soleil

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Mouvement lune/terre
• Rotation sur elle même 1 mois ou 29
jours
• Révolution autour de la terre 1 mois ou
30 jours
• Trajectoire elliptique : 2 foyers
• Périgée point le plus proche de la terre
• Apogée point le plus éloigné de la terre
13
• Quelques valeurs pertinentes à ce système
sont :
• Distance moyenne entre les centres de la
terre et de la lune : 384 410 km
• Distance moyenne entre les centres de la
terre et du soleil : 149 395 000 km
• Diamètre moyen de la terre : 12 750 km
• Diamètre moyen de la lune : 3 480 km
• Masse de la terre : 5.98 x1024 kg
• Masse de la lune : 7.34 x 1022 kg
• Masse du soleil : 1,97 x 1030 kg
14
• Quelques rapports

masse de la terre
 81 . 5
masse de la lune

masse du soleil
 3.29 x10 5

masse de la terre

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• CARACTERISTIQUES DE LA
MAREE
–Les principales caractéristiques
sont : la hauteur, la période.
–Hauteur de la marée
–En un point donné, on peut obtenir la
variation du niveau du plan d’eau en
fonction du temps.
–La courbe est d’allure sinusoïdale
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• Marée montante (ou flux), la partie de la marée
pendant laquelle le niveau de la mer va
constamment en montant.
• Marée baissante (ou reflux), la partie de la marée
pendant laquelle le niveau de la mer va
constamment en baissant.
• Etale, la partie de la marée pendant laquelle le
niveau reste momentanément stationnaire entre la
montante et baissante (supérieure) et entre la
marée baissante et montante (inférieure).
• Haute mer (ou marée haute), l’étale supérieur.
• Basse mer (ou marée basse), l’étale inférieur.
• Marnage (ou amplitude), la différence de niveau
entre la haute mer et basse mer.

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• Flot, la période pendant laquelle la vitesse
est positive, ce qui corresponde
approximativement à la marée montante.
• Jusant, la période pendant laquelle la
vitesse est négative, ce qui correspond
approximativement à la marée baissante.
• Etale de flot, la période pendant laquelle
la vitesse demeure momentanément
constante durant le flot.

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• PERIODES DE LA MAREE
• Rappelons que :
• La terre effectue une rotation autour de l’axe des
pôles en 1 jour.
• La terre effectue une révolution autour du soleil en
1 an.
• La lune effectue sa révolution sidérale (autour de
la terre en 1 mois.
• Dans ce mouvement, la distance entre Terre
Soleil d’une part et Lune Terre d’autre part varie
continuellement.
• En conséquence, il faut s’attendre à ce que la
marée dépende de ces périodes (1 jour, 29 jours,
365 jours).

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23
• On nomme ces périodes :
–période lunaire diurne :
24h 50mn
–période lunaire semi
diurne :12h 25mn
–solaire diurne :24h
–solaire semi diurne : 12h
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Période Vives Eaux et Mortes Eaux
Différentes phases de la lune
• Nouvelle Lune NL apogée
• Premier Quartier PQ
• Pleine Lune PL Périgée
• Dernier Quartier DQ
Actions combinées
• NL conjonction PL opposition : VE
• NL et PL syzygie : VE
• PQ et DP Quadrature : ME
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• PERIODES DE VIVES EAUX ET MORTES
EAUX :
• A la nouvelle lune (NL) elle est à l’apogée ;
L’action du soleil sur la terre s’additionne à celle
de la lune sur la terre.
• A la pleine lune (PL) elle est au périgée. L’action
du soleil sur la terre se soustrait de celle de la
lune.
• La force d’attraction résultante durant ces 2
phases (NL et PL) est maximale. Ainsi les
marées sont d’un niveau élevé. Ce sont des
marées de vives-eaux.
• Entre NL et PL il s’écoule 1 Quinzaine de jours.
Entre 2 NL consécutives il s’écoule 1 mois.

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• PERIODES DE VIVES EAUX ET MORTES EAUX :
• Lorsque les actions de la lune et du soleil
s’additionnent (NL), on a une conjonction.
• Lorsque les actions de la lune et du soleil sont
contraires (PL), on a une opposition.
• Les 2 phases (NL ou PL) constituent la Syzygie.
• Par contre, au premier quartier, (PQ) et au dernier
quartier (DQ), la force d’attraction résultante est
minimale. Les marées sont d’un niveau bas. Ce sont
des marées de mortes-eaux. C’est la période de
quadrature.
• Les périodes correspondants aux phases
susmentionnées sont les périodes de vives-eaux
(VE) et mortes- eaux (ME). La figure 5 montre la
succession des V.E. et.M.E.
30
31
32
• Variation de l’amplitude de la
marée :
Par ailleurs, l’amplitude de la
marée dépend de l’action
combinée de la lune et du soleil sur
l’océan. Comme les positions
relatives de ces deux astres varient
lors du passage de la lune au
méridien du lieu, on peut s’attendre
à ce que l’amplitude varie. 33
• A son tour l’amplitude de marée en vives
eaux (ou en mortes – eaux ME) varie :
• L’attraction des deux astres en syzygie
concorde le mieux au moment de
l’équinoxe, lorsque le soleil passe aux
points y et y’ (voir figures), c’est l’inverse
aux solstices.
• Les marées de vives eaux seront donc
plus importantes aux équinoxes
(printemps - automne) qu’aux solstices
(été- hiver).
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• Action de la lune
• Elle est maxima au périgée, minima
à l’apogée. Or la lune met 27 jours
12 h (> révolution sidérale) entre
deux passages successifs au
périgée (révolution anomalistique).
Ceci fait que la position de la lune
par rapport à la terre varie sur son
orbite entre deux conjonctions
successives.
37
• La distance de la terre au soleil joue
également.
• Au solstice d’hiver, la terre est au
périhélie, tandis qu’au solstice d’été,
la terre est à l’Aphélie ; En
conséquence :
• Les marées de solstice d’hiver sont
plus fortes que celles du solstice
d’été.
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• Les positions de la lune et du
soleil par rapport à la terre ne
deviendront identiques à elles-
mêmes qu’au bout de 18 ans
2/3 :
• C’est le Saros ou période
chaldéenne qui est en toute
rigueur la période de la marée !

40
• ECLIPSES DE SOLEIL ET DE LUNE
• Une éclipse de Soleil, pour un habitant de la
Terre, est le phénomène lié à l’occultation
du Soleil par la Lune.
• Une éclipse de Lune est le passage de la
Lune dans le cône d’ombre de la Terre.
• Une éclipse de Soleil ou de Lune ne peut
avoir que si la Terre, la Lune et le Soleil
sont dans le même alignement. Cet
alignement ne peut donc se situer que dans
le plan de l’écliptique.

41
Alignement terre lune soleil Soleil masqué par la
lune CONJONCTION
42
Alignement terre lune soleil Lune
masquée par cône ombre terre
OPPOSITION
43
• ECLIPSES DE SOLEIL ET DE LUNE
• Lors d’une éclipse de Soleil, le Soleil et la
Lune sont en conjonction, alors que pour
une éclipse de Lune, le Soleil et la Lune
sont en opposition par rapport à la Terre
(voir figure).
• Comme le plan de l’orbite lunaire fait un
angle d’environ 5° 17’ avec le plan de
l’écliptique, ce n’est que lorsque la lune
passera par un des nœuds de son orbite
qu’il y aura possibilité d’éclipse.
44
• ECLIPSES DE SOLEIL ET DE LUNE
• On voit donc que l’éventualité d’une éclipse
réclame les deux conditions suivantes :
– Les longitudes du Soleil et de la Lune doivent
être égales ou différentes de 180°.
– A l’époque de cette coïncidence, la Lune doit se
trouver au voisinage immédiat d’un nœud de
son orbite.
• Ces deux conditions précédentes ne sont
remplies qu’approximativement. On a alors
à faire à des éclipses dites partielles.
45
Éclipses soleil et lune

• Éclipses possibles lorsque


syzygie: conjonction et
opposition
• Éclipse soleil: conjonction (NL)
• Éclipse lune opposition (PL)
• Programmes d’éclipses: 46
• FORCES GENERATRICES DES MAREES
Loi de Newton
Forces d’attraction mutuelle entre deux masses M1,
M2 distantes de d

M 1M
F  G 2
2

d
d = distance entre CDG et M1, M2.
G = constance universelle de gravitation
G = 6.65 x 10-11 Nm2/Kg2
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• Force d’attraction par unité de masse M1

F M
 G 2
2

M 1 d
La force génératrice des marées est égale à
la différence entre :
-Force gravitationnelle par unité de
masse à la surface de la Terre
-Force gravitationnelle par unité de
masse au centre de la Terre

48
• Système Terre- Astre de la
figure ci-dessus. L’astre a une
masse M
• Déterminer la force
différentielle par unité de
masse aux points A et B.
• R étant le rayon de la terre

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• Force au centre Terre

F M
 G 2
M 1
d
•Force périphérie Terre

F M
G
M1 d  r 2

52
• Système Terre- Astre de la figure ci-dessus.
L’astre a une masse M
• Déterminer la force différentielle par unité de
masse aux points A et B.
• R étant le rayon de la terre

Point : A

F M M
G 2 G 2
Eq a

M1 d  r  d
53
• Point B

F M M
G  G Eq b

M1 d  r 2
d 2

 

GM  1 
a    2 1  
d  r  
2

 1   
  d  
54
 r  r 
2

 2    
b    2
GM  d  d  
d   r 
2

 1   
  d  
r r r
 0 1   1   1 .0
d d d

55
F 2G M r

Point A

3
M1 d

F  2G M r

Point B

3
M1 d
56
• De ces relations, il ressort que :
• La sollicitation d’un astre de masse M
(Lune, Soleil) est proportionnelle à sa
masse M, et inversement proportionnelle à
d3.
• Un objet situé sur la terre sur le même coté
qu’un Astre M est tiré vers cet astre
(comme par exemple le point A).
• Un objet situé sur la terre, sur la face
diamétralement opposée à un astre M est
repoussé (Comme par exemple le point B).

57
• En somme, il existe une distribution des
forces différentielles, ce qui produit une
distorsion de la surface des mers et
océans, créant ainsi les marées.
• Nous présentons ci-après une illustration
de la distribution de ces forces
différentielles.
• Cette situation permet de comprendre
aisément les périodes diurnes et semi -
diurnes des marées.

58
• Dans l’action combinée des
astres lune et soleil, il faut tenir
compte du fait que même si la
masse de la lune est très
inférieure à celle du soleil, son
action reste prépondérante, soit
2.17 fois celle du soleil, à cause
de sa proximité de la terre.
59
• Analyse harmonique des marées
   an cosq n t   n 
n
RESULTATS
On distingue quatre grands types de marées
-Marées semi diurnes régulières :
Elles sont caractérisées par 2 PM et 2.B.M par jour lunaire. L’Amplitude de ces 2
marées est voisine. Elles sont à Intervalles régulier. C’est le régime observé sur les
ports de France, d’Europe et de l’Atlantique.
-Marées à inégalités diurnes :
Elles sont caractérisées par 2 P.M et 2 B.M par jour, mais avec des irrégularités
entre P.M et B.M. C’est le cas de Saignon, de l’océan indien et du pacifique.
-Marées mixtes :
Dans la même quinzaine, il y a tantôt 2 P.M et 2 B.M par jour, tantôt une seule.
C’est le cas en Indochine, en Sibérie, au Port de France.
-Marées diurnes :
Elles sont caractérisées par une seule P.M par jour. Elles sont très peu répandues
(Bangkok, Copenhague).
On peut classer ces marées à l’aide des valeurs des différents coefficients. 60
• RESULTATS
• On distingue quatre grands types de marées
• -Marées semi diurnes régulières :
• Elles sont caractérisées par 2 PM et 2.B.M
par jour lunaire. L’Amplitude de ces 2 marées
est voisine. Elles sont à Intervalles régulier.
C’est le régime observé sur les ports de
France, d’Europe et de l’Atlantique.
• -Marées à inégalités diurnes :
• Elles sont caractérisées par 2 P.M et 2 B.M
par jour, mais avec des irrégularités entre
P.M et B.M. C’est le cas de Saignon, de
l’océan indien et du pacifique.
61
Marées mixtes :
• Dans la même quinzaine, il y a tantôt 2
P.M et 2 B.M par jour, tantôt une seule.
C’est le cas en Indochine, en Sibérie,
au Port de France.
• -Marées diurnes :
• Elles sont caractérisées par une seule
P.M par jour. Elles sont très peu
répandues (Bangkok, Copenhague).
• On peut classer ces marées à l’aide des
valeurs des différents coefficients.
62
• Coefficients de marée
k1  o1
 0.25 : semi diurne régulière
M 2  s2
k1  o1
0.25   1.5 : mixte
M 2  s2
k1  o1
1 .5  : diurne
M 2  s2

63
• CARTES MARINES
• Sur ces cartes marines, on obtient ainsi :
• Les lignes cotidales, c'est-à-dire la position
moyenne des hautes mers heure par heure.
Les points amphidromiques, c'est-à-dire les points
de marnage moyen nul, vers lesquels les lignes
cotidales convergent.
• -Les lignes d’égale amplitude, c'est-à-dire les
lignes le long desquelles le marnage à la même
valeur moyenne.
• Les lignes nodales, c'est-à-dire les lignes où le
marnage est nul avec de forts courants
horizontaux et près desquels les lignes cotidales
se resserrent étroitement.
64
Cartes marines
• Lignes cotidales PM heure par heure
• Point Amphidromique : marnage moyen nul
• Ligne d’égale amplitude: même valeur
marnage
• Lignes nodales: marnage nul.
• Niveau de référence: zéro hydrographique
• Mesure de l’amplitude de marée: instruments
65
• MAREES FLUVIALES
• La mare à l’embouchure d’un fleuve engendre
une onde progressive qui se déforme
constamment au cours de sa propagation vers
l’amont.
• Cette onde est représentée par les courbes
suivantes.
• En un point X h(X, t) pour t variable et X= cte.
• A un instant t h= h(X, t), pour X variable et t =
cte.
• Cette dernière courbe représente le profil en
long de la surface de la rivière à un instant t.
66
• LGPM Les lieux géométriques des
pleines mers désignés par LGPM
sont les enveloppes des profils
instantanés aux divers instants.

• LGBM Les lieux géométriques des


basses mers sont pour un coefficient
donné, les enveloppes des profils
instantanés aux divers instants.
67
• Analyse harmonique des marées
   an cosq n t   n 
n
RESULTATS
On distingue quatre grands types de marées
-Marées semi diurnes régulières :
Elles sont caractérisées par 2 PM et 2.B.M par jour lunaire. L’Amplitude de ces 2
marées est voisine. Elles sont à Intervalles régulier. C’est le régime observé sur les
ports de France, d’Europe et de l’Atlantique.
-Marées à inégalités diurnes :
Elles sont caractérisées par 2 P.M et 2 B.M par jour, mais avec des irrégularités
entre P.M et B.M. C’est le cas de Saignon, de l’océan indien et du pacifique.
-Marées mixtes :
Dans la même quinzaine, il y a tantôt 2 P.M et 2 B.M par jour, tantôt une seule.
C’est le cas en Indochine, en Sibérie, au Port de France.
-Marées diurnes :
Elles sont caractérisées par une seule P.M par jour. Elles sont très peu répandues
(Bangkok, Copenhague).
On peut classer ces marées à l’aide des valeurs des différents coefficients. 68
• RESULTATS
• On distingue quatre grands types de marées
• -Marées semi diurnes régulières :
• Elles sont caractérisées par 2 PM et 2.B.M
par jour lunaire. L’Amplitude de ces 2 marées
est voisine. Elles sont à Intervalles régulier.
C’est le régime observé sur les ports de
France, d’Europe et de l’Atlantique.
• -Marées à inégalités diurnes :
• Elles sont caractérisées par 2 P.M et 2 B.M
par jour, mais avec des irrégularités entre
P.M et B.M. C’est le cas de Saignon, de
l’océan indien et du pacifique.
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Marées mixtes :
• Dans la même quinzaine, il y a tantôt 2
P.M et 2 B.M par jour, tantôt une seule.
C’est le cas en Indochine, en Sibérie,
au Port de France.
• -Marées diurnes :
• Elles sont caractérisées par une seule
P.M par jour. Elles sont très peu
répandues (Bangkok, Copenhague).
• On peut classer ces marées à l’aide des
valeurs des différents coefficients.
70
• Coefficients de marée
k1  o1
 0.25 : semi diurne régulière
M 2  s2
k1  o1
0.25   1.5 : mixte
M 2  s2
k1  o1
1 .5  : diurne
M 2  s2

71
• CARTES MARINES
• Sur ces cartes marines, on obtient ainsi :
• Les lignes cotidales, c'est-à-dire la position
moyenne des hautes mers heure par heure.
Les points amphidromiques, c'est-à-dire les points
de marnage moyen nul, vers lesquels les lignes
cotidales convergent.
• -Les lignes d’égale amplitude, c'est-à-dire les
lignes le long desquelles le marnage à la même
valeur moyenne.
• Les lignes nodales, c'est-à-dire les lignes où le
marnage est nul avec de forts courants
horizontaux et près desquels les lignes cotidales
se resserrent étroitement.
72
Cartes marines
• Lignes cotidales PM heure par heure
• Point Amphidromique : marnage moyen nul
• Ligne d’égale amplitude: même valeur
marnage
• Lignes nodales: marnage nul.
• Niveau de référence: zéro hydrographique
• Mesure de l’amplitude de marée: instruments
73
• MAREES FLUVIALES
• La mare à l’embouchure d’un fleuve engendre
une onde progressive qui se déforme
constamment au cours de sa propagation vers
l’amont.
• Cette onde est représentée par les courbes
suivantes.
• En un point X h(X, t) pour t variable et X= cte.
• A un instant t h= h(X, t), pour X variable et t =
cte.
• Cette dernière courbe représente le profil en
long de la surface de la rivière à un instant t.
74
• LGPM Les lieux géométriques des
pleines mers désignés par LGPM
sont les enveloppes des profils
instantanés aux divers instants.

• LGBM Les lieux géométriques des


basses mers sont pour un coefficient
donné, les enveloppes des profils
instantanés aux divers instants.
75
Courants
Causes:
• Action des forces internes :
pression pesanteur
• Action des forces externes: vent
attraction des astres + actions des
forces induites: Coriolis et
frottements:
76
Types de courants Grandeur en M/S
Courants de densité 0.07 à 0.3
Courants introduits par 0.03 à 0.1
l’action du vent
Courants d’inertie

Courants de marée 0.025


1-Giratoires 1.7
2-Alternatifs 2.3
2.3
- flux maximal
- reflux maximal
3-Hydrauliques (max.)
Courants de houle
77
• RÉPÉRAGE DES COURANTS
• Les Courants marins sont repérés par
leur cap direction et sens vers lequel ils
portent (au contraire des vents qui sont
repérés par leur provenance).
• Leur intensité est exprimée : en mètre
par seconde (m/s) ;
• ou en nœuds
• REPRESENTATION DES COURANTS
• Elle se fait soit par la rose des courants
• soit par les cartes des courants.
78
79
80
81
• REPRESENTATION DES COURANTS
– soit par la rose des courants
– soit par les cartes des courants.
• ROSE DES COURANTS
• C’est l’hodographe de la vitesse est
périodique, c’est une courbe fermée. On
porte en général les valeurs d’heurte en
heure à partir de la PM ou de la BM (ex. II
au PM, III ap BM).
• La rose des courants permet d’effectuer
une analyse harmonique.

82
• MESURES DES COURANTS MARINS
• La mesure des courants marins s’effectue au
moyen de divers appareils dont certains ne
donnent que l’intensité du courant, et d’autres
permettent de mesurer leur intensité et leur cap.
Ces appareils peuvent comporter un système
enregistreur.
• Parmi ces appareils on note :
• -le flotteur dérivant où drague (voir figure)
• -le loch et moulinet (voir figure)
• -le courantomètre à moulinet (voir figure)

83
84
• ACTIIONS COURANTS SUR LES FONDS MARINS
• Les courants marins (courants de marée, de
houle, ou courant océaniques) transportent les
matériaux solides et modèlent les fonds sous-
marins. Leur action dépend non seulement de leur
intensité, mais aussi de leur gradient au
voisinage du fond.
• Les lois du débit solide en fonction d’un courant
variable dans le temps sont encore
imparfaitement connues et les problèmes
correspondants doivent être étudier sur des
modèles réduits à fonds mobile, avec de soigneux
réglages.
• Les déplacements des matériaux solides du fonds
sous l’action des courants sont étudiés et mesurés
par les procédés suivants :
85
• ACTIIONS COURANTS SUR LES FONDS MARINS
Prélèvements d’échantillons d’eau pour mesurer la
turbidité (teneur en matériaux solide en suspension),
par des bouteilles à renversement, échantillonneurs
horizontaux à clapets ou turbidisonde.
• Cubatures comparatives des plans cotes du fond,
levés à diverses époques (cette
méthode ne donne que des résultats globaux sans
mettre en évidence le trajet instantané des
matériaux).
• Analyse granulométriques, physiques et chimique des
matériaux du fond (recherche des minéraux lourds).
• Traceurs radioactifs (radio-isotopes émetteurs de
rayons) employés surtout dans les zones toujours
immergées.
• Traceurs luminescents surtout employés sur les bancs
découvrant à basse mer.
86
Courants
Causes:
• Action des forces internes :
pression pesanteur
• Action des forces externes: vent
attraction des astres + actions des
forces induites: Coriolis et
frottements:
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Types de courants Grandeur en M/S
Courants de densité 0.07 à 0.3
Courants introduits par 0.03 à 0.1
l’action du vent
Courants d’inertie

Courants de marée 0.025


1-Giratoires 1.7
2-Alternatifs 2.3
2.3
- flux maximal
- reflux maximal
3-Hydrauliques (max.)
Courants de houle
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• RÉPÉRAGE DES COURANTS
• Les Courants marins sont repérés par
leur cap direction et sens vers lequel ils
portent (au contraire des vents qui sont
repérés par leur provenance).
• Leur intensité est exprimée : en mètre
par seconde (m/s) ;
• ou en nœuds
• REPRESENTATION DES COURANTS
• Elle se fait soit par la rose des courants
• soit par les cartes des courants.
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• REPRESENTATION DES COURANTS
– soit par la rose des courants
– soit par les cartes des courants.
• ROSE DES COURANTS
• C’est l’hodographe de la vitesse est
périodique, c’est une courbe fermée. On
porte en général les valeurs d’heurte en
heure à partir de la PM ou de la BM (ex. II
au PM, III ap BM).
• La rose des courants permet d’effectuer
une analyse harmonique.

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• MESURES DES COURANTS MARINS
• La mesure des courants marins s’effectue au
moyen de divers appareils dont certains ne
donnent que l’intensité du courant, et d’autres
permettent de mesurer leur intensité et leur cap.
Ces appareils peuvent comporter un système
enregistreur.
• Parmi ces appareils on note :
• -le flotteur dérivant où drague (voir figure)
• -le loch et moulinet (voir figure)
• -le courantomètre à moulinet (voir figure)

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• ACTIIONS COURANTS SUR LES FONDS MARINS
• Les courants marins (courants de marée, de
houle, ou courant océaniques) transportent les
matériaux solides et modèlent les fonds sous-
marins. Leur action dépend non seulement de leur
intensité, mais aussi de leur gradient au
voisinage du fond.
• Les lois du débit solide en fonction d’un courant
variable dans le temps sont encore
imparfaitement connues et les problèmes
correspondants doivent être étudier sur des
modèles réduits à fonds mobile, avec de soigneux
réglages.
• Les déplacements des matériaux solides du fonds
sous l’action des courants sont étudiés et mesurés
par les procédés suivants :
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• ACTIIONS COURANTS SUR LES FONDS MARINS
Prélèvements d’échantillons d’eau pour mesurer la
turbidité (teneur en matériaux solide en suspension),
par des bouteilles à renversement, échantillonneurs
horizontaux à clapets ou turbidisonde.
• Cubatures comparatives des plans cotes du fond,
levés à diverses époques (cette
méthode ne donne que des résultats globaux sans
mettre en évidence le trajet instantané des
matériaux).
• Analyse granulométriques, physiques et chimique des
matériaux du fond (recherche des minéraux lourds).
• Traceurs radioactifs (radio-isotopes émetteurs de
rayons) employés surtout dans les zones toujours
immergées.
• Traceurs luminescents surtout employés sur les bancs
découvrant à basse mer.
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