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LES DOCUMENTS

COMMERCIAUX
Par
Prof . Dr. Joseph MOTO KOSARADE
E-mail: Josephmoto10@gmail.com
Contact: +243823603367
PRÉSENTATIONS
Introduisons nous

Nom
Organisation; position
Expérience professionnelle
Attentes en rapport avec la formation
I. PRESENTATION DE L’ENSEIGNANT

Joseph MOTO KOSARADE est:


- Docteur en Economie et Développement de l’Université Catholique du Congo.
- Diplôme d’Etudes Approfondies en Economie et Développement de l’UCC
- Diplômé de Master de Spécialisation en Gouvernance Publique et Management des Entreprises à la 4METX SRL de
Rome/Italie
- Diplômé de Master de Spécialisation Méthodologie de Recherche Doctorale en Sciences Economiques et de Gestion à la
4METX SRL de Rome/Italie.
- Certifié en Finances Publiques à l’Institut des Finances du Royaume du Maroc
- Certifié en Partenariat Public-Privé à l’Institut de formation CIFOPE,DUBAI/ EAU
- Certifié en Evaluation des Risques Budgétaires à l’Institut de formation CIFOPE, Paris/France
- Certifié en Gestion Axée Sur les Résultats et mesure de performance Chez SETYM, Montréal/Canada
- Certifié à la Pratique de la Gestion des Finances Publiques Chz CIPP Consulting de Montréal/Canada
- Diplôme en Gestion de projets et suivi & évaluation à la Galilée International Management Institute/Israel
Fonctions Académiques
- Professeur des Université
- Formateur à l’Ecole Nationale des Finances,
- Formateur à la 4METX Srl de Rome
- Formateur à CIPP Consulting de Montréal (Canada).
Affiliations Scientifiques
- Membre de l’Association Académique Internationale de Gouvernance,
- Membre de l’Association Internationale des Economistes de la langue française,
- Membre de l’Association Marocaine du Contrôle, Comptabilité et Audit
- Membre de l’Association pour la Fondation Internationale de Finances Publiques.
- Membre de l’Observatoire de la Francophonie Economique de l’Université de Montréal.
3
OUTILS PÉDAGOGIQUES :
Des conférences interactives.
Des études de cas pratiques.
Des exercices en groupe et
individuels.
Des discussions en groupe.
Des simulations et des jeux de rôle. 4
REGLES DE TRAVAIL
1. Téléphone cellulaire off/silencieux/ Vibreur
2. Eviter les sorties intempestives et perturbantes
3. Ecoute attentive
4. Question en fin de prestation
5. Lever le doit avant de prendre la parole
6. Eviter de revenir sur les idées déjà exprimées
7. Respecter les idées des autres ( Il n’y a pas d’idées bêtes)
8. Etre bref, précis et concis
9. Respect du temps
10. Ne pas interrompre le collègue lors de son intervention 5
AGENDA
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LE COMMERCE ET
L’ECONOMIE
CHAPITRE II : LES SOCIETES COMMERCIALES :
DEFINITION, TYPOLOGIE ET FORMALITES DE CREATION
CHAPITRE III : LE COMMERÇANT ET LES ACTES DE
COMMERCE
CHAPITRE IV : LES CONTRATS DE VENTES
CHAPITRE IV : LE FONDS DE COMMERCE
CHAPITRE VI: LE PROCESSUS ACHAT/VENTE
CHAPITRE VII. LES INTERMEDIAIRES DE
COMMERCE
CHAPITRE VIII: MONNAIE ET LE PAIEMENT
CHAPITRE IX : LES EFFETS DE COMMERCE
CHAPITRE X : LE TRANSPORT
CHAPITRES XI : LES ASSURANCES
CHAPITRES XII : LA DOUANE ET LE
COMMERCE EXTERIEUR
INTRODUCTION
Une grande utilité, les documents commerciaux sont obligatoires pour
toute entreprise et doivent être conservés pendant au moins 10 ans
après leur utilisation.
Différents documents entrent en jeu dans une relation commerciale.
Ils ont soit une utilité juridique, soit une utilité commerciale, soit les
deux. Certains documents sont imposés par la loi (factures entre
professionnels et devis pour les métiers du multiservice et du
bâtiment) ; d'autres ont valeur de preuve.
On désigne par documents commerciaux les écrits constatant les
opérations ou transactions passées entre les tiers. Dans d’autres
termes les documents commerciaux sont des écrits constatant les
opérations effectuées avec un fournisseur ou un client et d’une façon
générale avec toute personne en relation d’affaires avec l’entreprise.
Ce sont des écrits ou des supports relatifs aux opérations d’achats et
de ventes des marchandises en entreprise. Ce sont également les
écrits qui constatent les transactions (opérations) passées entre un
client et un fournisseur et plus généralement entre une entreprise et
toute personne physique ou morale en relation d’affaires avec elle.
Ce sont soit de simples lettres soit des imprimés spéciaux.
OBJECTIFS DU COURS
Un futur économiste, commerciale, financier ou gestionnaire aura
dans sa vie professionnelle à traiter divers documents qui sont ses
outils de travail.
Ces documents sont engendrés pour ce qui regarde l’entreprise
commerciale par les actes d’achat et de vente, par les divers
paiements, par les différentes relations avec ses banques et
organismes de crédit.
Ainsi, Ce cours de Documents commerciaux a pour Objectifs :
D’Apprendre aux étudiants les différents documents commerciaux et
d'en montrer leur utilité dans le commerce tant intérieur qu'extérieur.
Procurer aux étudiants une technicité et des outils de travail dont ils
pourront valablement faire usage au cas où ils seraient appelés à
œuvrer dans une entreprise.
Pour cela l'étudiant qui l'aura suivi
régulièrement sera capable:
• Définir un document commercial ;
• Citer les différents moyens de passation de commande ;
• Etablir un bon de commande ;
• Etablir une facture (doit et avoir) ;
• citer les moyens de règlement au comptant ;
• Remplir un reçu ;
• Remplir un chèque ;
• Citer les moyens de règlement à crédit ;
• Remplir une lettre de change ;
• Remplir un billet à ordre
• D’assimiler les principaux documents commerciaux
• De transposer cette assimilation à la pratique en élaborant à partir de données
fournies ou recueil quelques différents documents de commerce.
Les documents commerciaux sont des imprimés qui servent de base à
l’enregistrement des documents comptables. Ils sont d’une grande
importance car ils :
• fixent les obligations des contractants ;
• Peuvent servir de preuve en cas de différend ;
• Constituent la base des enregistrements administratifs
• Rendent plus commodes les opérations
• Reconnaitre le domaine dans lequel chaque outil (document) doit être utilisé,
• Rédiger, lire, comprendre et traiter chaque document comme il convient
• Effectuer une opération financière (placement pour fructifier le capital)
• Savoir partager pour mieux distribuer la richesse acquise des placements réalisés
• Ils servent de preuve en cas de litige
• Ils permettent le contrôle fiscal (impôt et taxe) et le contrôle économique (respect des
prix en vigueur)
• Ils facilitent la gestion comptable (bilan d’activité)
METHODOLOGIE
La méthodologie est simple; elle est basée sur une participation active des
étudiants pendant les enseignements. De ce fait, le cours sera toujours fondé
d'abord sur un exposé magistral accompagné, soit des questions posées par les
étudiants en pleine séance soit des rappels méthodologiques sur des concepts
susceptibles d'éclairer la compréhension et l'assimilation du cours.

• Quelques exercices pratiques seront ensuite résolus avec le concours des
étudiants pour vérifier le niveau de perception des étudiants.
• Enfin l’assistance aux cours est donc plus qu'indispensable pour une meilleure
assimilation des principaux documents de commerce.
CHAPITRE 1 :
GENERALITES SUR LE COMMERCE
ET L’ECONOMIE
SECTION I. LE COMMERCE
I.1. Introduction
I.1.1. Définition
Le commerce regroupe les unités statistiques (entreprises, unité légales ou
établissements) dont l'activité principale consiste à revendre des
marchandises achetées à des tiers, sans les transformer.
• I.12.Quel est le but principal du commerce ?
• Le commerce désigne l'activité économique d'achat et de revente de biens
et de services, en particulier l'achat dans le but de revendre avec un profit
ou un bénéfice.
• I.1.3.Quel est l'objectif principal du commerce ?
• Un commercial a pour missions de rechercher les besoins des clients afin
d'y répondre de la meilleure des façons, de vendre les produits et services
de l'entreprise dont il dépend, et aussi de gérer son portefeuille client, tout
en prenant soin de ses prospects.
• I.1.6.Quels sont les avantages du commerce ?
• 8 avantages d'un site e-commerce.
Forte visibilité ...
Disponible partout et tout le temps. ...
Faire la promotion de ses produits phares. ...
Augmenter son chiffre d'affaires. ...
Inciter les clients à se rendre dans votre boutique physique. ...
Fidéliser ses clients. ...
Toucher de nouveaux clients, élargir sa zone de chalandise.
I.1.4. Quels sont les 3 types de commerce ?
• On distingue notamment 3 formes de commerce principales : le
commerce intégré ou succursaliste, le commerce indépendant «
isolé » et le commerce indépendant organisé, comme le Commerce
Coopératif et Associé.
I.1.5. Quel est le rôle du commerce ?
• Le commerce est un instrument important qui permet de stimuler la
croissance économique et de réduire la pauvreté. Cependant,
l'ouverture des marchés doit être accompagnée de réformes
complètes en phase avec les spécificités et le niveau de
développement de chaque pays.
• I.1.7. Quel est le rôle du commerce dans l'économie ?
• Le commerce extérieur est un moteur de la croissance : il crée des
emplois, réduit la pauvreté et ouvre des perspectives économiques.
Le Groupe de la Banque mondiale aide ses pays clients à améliorer
leur accès aux marchés des pays développés et à accroître leur
participation à l'économie mondiale.
• I.1. 8. Quelles sont les activités du commerce ?
• L'activité commerciale est définie par le code de commerce. Pour
l'essentiel, il s'agit de l'achat pour la revente dans un but lucratif de
biens meubles ou immeubles, ainsi que la vente de certains services
: hôtels, restaurants, spectacles, transports, locations, etc..
I.1.9. Comment se subdivise le commerce ?
Le commerce se subdivise en commerce de gros, demi-gros et de détail
I.1.10. Qui sont les acteurs du commerce ?
Les acteurs du commerce en ligne sont divisés en deux grandes catégories : les
pure players et les enseignes magasins. Les pure players correspondent aux
entreprises dont l'activité principale se déroule sur internet, comme Amazon,
Veepee, Zalando, Cdiscount, ManoMano… ainsi que des cataloguistes comme La
Redoute.
I.1.11. Quels sont les facteurs qui favorisent le développement du commerce ?
• Les facteurs favorisant le développement du commerce
• La production. ...
• La consommation: comment influence l'évolution du commerce. ...
• Les conditions de transport. ...
• La technologie: ...
• Les pouvoirs publiques. ...
• Les services « facilitateurs »: ...
• La domination par le coût
• I.3. FONCTION ECONOMIQUE DU COMMERCE
• La fonction économique de commerce consiste justement à réaliser
l'équilibre entre d'une part, la quantité et la qualité des marchandises
offertes par les producteurs, et d'autre part, la quantité et la qualité
de diverses variétés de marchandises demandées par les
consommateurs.
• I.4. BRANCHES DU COMMERCE.
• Le commerce comprend cinq branches: l'échange, le transport, le
stockage, la banque, et l'assurance. Le commerce d'échange consiste
à l'achat et/ou vente ou revente des biens et/ ou services. Le
commerce de transport se charge de déplacer les marchandises (par
voie terrestre, par eau ou par voie aérienne) du producteur au
consommateur. Il s'occupe du transfert physique de la marchandise et
contribue aussi à équilibrer l'offre et la demande, et donc les prix
dans l'espace.
• I.5. SUBDIVISION DU COMMERCE
On peut subdiviser le commerce suivant plusieurs critères, notamment le
critère géographique et le critère de l'importance des transactions.
Du point de vue géographique, on distingue le commerce intérieur du
commerce extérieur. Le premier se fait entre les habitants d'un même pays.
Du point de vue l'importance des opérations, le commerce se subdivise
en commerce de gros, de semi gros et de détail. Le commerce de gros
s'effectue entre producteurs et d'autres commerçants, et porte sur de
grandes quantités de marchandises. Le commerce de demi-gros se fait
entre les grossi. et les détaillants, qui leur achètent des quantités moindres.
Le commerce de détail se fait entre les détaillants et les consommateurs
finals qui achètent de petites quantités pour leurs besoins propres.
• Section II. Nature de l’activité économique et objet de la science
économique
• II.1 : Généralité sur L’économie
• II.1.1. Qu’est-ce que l’économie?
• a. Un domaine difficile à cerner.
• B. Quelques brèves définitions :
L'économie est la science qui étudie comment l'homme lutte contre
la rareté des biens pour satisfaire ses besoins.
L'économie consiste à observer et à résoudre les contradictions entre
les ressources et les besoins des individus.
L'économie cherche à fournir aux individus des solutions qui leur
permettront d'obtenir le maximum de satisfaction à partir des
ressources rares dont ils disposent.
L'économie, c'est la vie des hommes au travail afin de produire des
biens et des services nécessaires à la satisfaction de ses besoins.
L'économie traite de ce que nous gagnons et de ce que nous pouvons
acheter. Elle est au cœur de la vie sociale.
• C. Une définition synthétique :
• "L'économie est la science qui étudie comment des ressources rares
sont employées pour la satisfaction des besoins des hommes vivant
en société ; elle s'intéresse aux opérations essentielles que sont la
production, la distribution et la consommation des biens.
Le problème économique.
• Le problème économique se pose en termes simples : d'une part les
besoins sont illimités, d'autre part les biens et services sont limités,
d'où la nécessité d'effectuer des choix.
• II.1.2. Concepts de base
• Nous devons d’abord distinguer entre :
• L’économie politique : L'expression est créée au début du XVIIe siècle et
employée à l'origine selon Charles Gide pour décrire « l'étude de la production
économique, l'offre et la demande de biens et services et leurs relations avec
les lois et coutumes; le gouvernement, la distribution des richesses et la
richesse des nations incluant le budget ». Ce terme d’économie politique
conduit à deux problématiques liées : l'approche économique (comment
produire davantage ?) et l'approche politique (comment mieux répartir ?).
• ANTOINE DE MONTCHRESTIEN, dans son « Traité de l'Economie Politique »
paru en 1615, est considéré comme l'un des premiers à employer ce vocable.
• L’Économie politique permet de : Décrire les mécanismes économiques,
analyser la situation actuelle et prévoir l’avenir et aider à la prise de décisions.
• La politique économique : On définit la politique économique comme
l'ensemble des moyens mis en œuvre par l'Etat pour atteindre les objectifs
qu'il s'est fixés dans le but d'améliorer la situation économique générale du
pays. Plusieurs raisons peuvent justifier l'intervention de l'État dans la sphère
économique, parmi lesquelles la nécessité de maintenir la cohésion sociale,
l'équilibre des marchés ou le libre exercice de la concurrence.
• La science économique : peut être défini selon l’analyse économique. Cette dernière
tient compte du fait que les hommes éprouvent des besoins illimités, quels qu’ils soient.
Cependant, les ressources sont limitées et donc rares. Par exemple, le temps, l’argent ne
sont pas inépuisables. Ceci engendre l’obligation de choix dans l’allocation des
ressources, et donc un choix dans les besoins que l’on va satisfaire. La science
économique se donne pour objectif de résoudre le problème de la rareté des ressources .
• De manière générale, toute théorie économique manipule des concepts de base qui
définissent :
• Des objets économiques : les constituants de la richesse matérielle et des moyens de la
créer et de la faire circuler : marchandises, biens, travail, monnaies, titres, informations.
• Des actes économiques : production, échange, consommation, épargne, par lesquels se
créent, circulent et sont détruits les objets économiques.
• Des acteurs économiques, ce sont des sujets, individuels ou collectifs, qui commettent les
actes économiques en manipulant les objets économiques. Les acteurs se caractérisent
par leurs comportements à l’égard des objets économiques.
• Voir ÉCONOMIE (Définition et nature) Objets et méthodes « Encyclopédie française
Universalis » Paris 2008.
Les marchandises: Il faut tout d’abord distinguer, parmi les objets
économiques, celles qui sont des marchandises et les autres.
Est une marchandise tout objet économique appropriable, c’est-à-dire
sur lequel existe un droit de propriété privé. Ce droit permet à son
détenteur d’interdire à tout autre l’usage de cet objet. Ce droit est
aliénable. Il peut être transféré, en échange d’un droit sur un autre
objet, par exemple. Une marchandise est donc échangeable.
Les biens et les services
Les biens sont les artefacts constituant la richesse et ou permettant de
la créer. En pratique, on utilise souvent la notion : « biens et services ».
Mais la notion de service est en réalité très mal fondée et recouvre des
objets économiques très hétérogènes. Simple combinaison d’artefacts
vendus ensemble : un repas au restaurant, une semaine dans un club
de vacances ; déplacement dans l’espace d’artefacts : transport,
commerce ; formes particulières d’usage d’une force de travail :
consultations diverses, ménage, etc.
Les ressources naturelles
Tout Bien est issu de ressources naturelles qui fournissent matière et
énergie. La terre étant un objet à dimensions limitées, toutes les
ressources naturelles sont, d’une façon ou d’une autre "épuisables".
Toute production matérielle dégrade l’énergie qu’elle utilise (second
principe de la thermodynamique) et produit des déchets.
Les monnaies
Le mot monnaie désigne tous les moyens de paiement dont les agents
économiques disposent. C'est un bien économique, car il a une utilité
et il doit être produit (on ne le trouve pas dans la nature) par un agent
économique spécifique. C'est aussi un actif qui permet à son détenteur
d’acquérir un bien ou un service.
Les forces de travail
La force de travail, l’ensemble des facultés physiques et morales dont
l’homme dispose et qu’il met en action lorsqu’il produit des biens
matériels, quelle que soit la forme de la société, est un élément
indispensable de la production. Dans une société d’hommes
juridiquement libres, la « force de travail » (le terme est de Marx) est
appropriable : chacun est en effet l’unique propriétaire de sa force de
travail, ce qui n’était pas le cas des esclaves, ni même des serfs dans le
féodalisme, qui n’étaient que très partiellement propriétaires de leur
force de travail.
Les titres
Un titre financier se caractérise par une série de flux futurs de
trésorerie qui sont plus ou moins risqués. On distingue les titres
représentatifs de capitaux propres (les actions), les titres représentatifs de
l'endettement (obligations, billets de trésorerie, certificats de dépôt,
bons du Trésor,...) et les titres optionnels ou conditionnels (options).
Les informations
Absent des premiers modèles économiques, le concept d’information
est omniprésent dans les modèles contemporains. Les informations
que l’on considère en économie sont celles dont ont besoin les acteurs
pour effectuer des actes économiques : produire, acheter, vendre,
épargner ou se financer. Il faut en distinguer deux types : l’information
codifiable et l’information tacite.
• I.1.12. Comment faire pour se lancer dans le
commerce ?
Il est possible de démarrer votre activité avant
l'immatriculation de la société. Par exemple, il peut
être nécessaire de signer un contrat de bail ou bien
de facturer des futurs clients. Il est important
d'indiquer sur tous les documents la mention
"Société en cours de formation".
II.1.3. Qu’est-ce que l’économie?
• Les actes économiques: 3 actes
L’activité économique est définie comme l’échange de biens et de services entre
les individus.
Pourquoi y a- il de l’activité économique?
Parce que les individus sont différents (préférences, dotations)
Les individus sont incités à échanger car il y a un gain à l’échange (satisfaction
mutuelle des individus).
B. clés de lecture de l’économie:
• Des définitions qui changent avec le temps et selon les systèmes de pensée.
L’économie comme science des richesses : l’école classique (Adam Smith, Jean
Baptiste Say).
L’enrichissement est le but fondamental de l’individu et de la société. La science
économique est définie alors comme la science de la richesse, de la même façon qu’il y a
une science de la lumière et des planètes. Adam Smith dans son ouvrage « «Recherches
sur la nature et les causes de la richesse des nations» publié en (1776). « L’économie
politique se propose d’enrichir à la fois le peuple et le souverain »
Origine de la richesse : progrès de la division du travail, accumulation du capital,
commerce entre les nations
Pour Jean-Baptiste Say (1767-1832) dans son ouvrage Traité d’économie politique »
paru en (1803) « L’économie politique enseigne comment se forment, se distribuent et
se consomment les richesses qui satisfont aux besoins des sociétés ».
2. L’économie, science de l’échange marchand et des prix :
école néoclassique (L. Walras, C. Menger, S. Jevons…)
Un bien ou un service n’a pas de valeur en soi, il n’a de
valeur que s’il satisfait un besoin, que s’il a une utilité. Or le
problème qui se pose est comment vérifier cette utilité et
donc comment mesurer la valeur de ces biens ?
Économistes néoclassiques [(Stanley Jevons (Cambridge),
Carl Menger (Vienne), Léon Walras (Lausanne)] : L’économie
a pour objet l’étude des fondements de l’échange marchand.
Un bien n’a pas de valeur en soi : La valeur n’apparaît que
dans l’échange, un bien n’a d’utilité que s’il satisfait à un
besoin, l’économie devient la science des prix, Est
économique tout ce qui se traduit par un prix
3. L’économie comme science des choix efficaces : théorie libérale au
XXème siècle (la définition de L.Robbins).
• Lionel Robbins a défini l’économie comme la science qui étudie le
comportement humain en tant que relation entre les fins et les moyens
rares à usage alternatif.
• L.ROBBINS son ouvrage paru en1947, « Essai sur la nature et la
signification de la science économique ».
4. La pensée socialiste ou l’économie inscrite dans une histoire des
rapports de production (K. Marx, F.Engels).
Pour l’Allemand Karl Marx, l’économie est la science qui étudie les
relations sociales de production. Sur la base du matérialisme historique,
Marx étudie le concept du valeur-travail selon lequel la valeur tire son
origine objective en fonction de la quantité de travail nécessaire pour
obtenir un bien.
II- Besoins illimités et biens limités
Qu’est-ce qu’un besoin : Un besoin est une sensation d’insatisfaction qui
ne peut être effacée qu’au prix d’un effort. Les besoins peuvent être :
Physiologiques : manger, boire, s’habiller pour se protéger du froid, Social :
manger dans un restaurant réputé.
Les besoins économiques et les besoins non économiques :
un besoin économique nécessite une dépense d'argent pour le satisfaire
(exemple : le besoin de de prendre un taxi) tandis qu'un
besoin non économique ne nécessite aucune dépense d'argent (exemple : le
besoin de marcher)
B. Biens limités

Un bien peut être un objet matériel ou immatériel (un service).


Un bien est dit économique s’il répond aux trois
caractéristiques suivantes :
L’utilité ou l’aptitude à satisfaire un besoin : Cette
caractéristique est relative, elle dépend du temps et de
l’espace. Par exemple, le pétrole n’était pas un bien
économique avant l’invention du moteur à explosion.
La disponibilité : la possibilité de se procurer de ce bien en
tout temps.
La rareté : Un bien qui est disponible en quantité illimitée n’est
pas un bien économique. L’air, par exemple n’est pas un bien
économique puisque, bien qu’il satisfasse un besoin essentiel
celui de respirer, il n’est pas rare ; c’est un bien libre.
III La science économique: méthodes et préoccupations
• A. Méthodes
La microéconomie s’intéresse au comportement des consommateurs, des
entreprises, des marchés particuliers ainsi qu’à la répartition des revenus.
La macroéconomie s’intéresse à la performance globale d’un pays; celle-ci est
associée à des variables comme le chômage et l’inflation.
1. La micro-économie
Qu'est-ce que la microéconomie ?
La microéconomie est la branche de la théorie économique qui est consacrée à
l’étude du comportement (des choix, des décisions) des « unités économiques » :
les entreprises (la production), les ménages (la consommation), l’Etat. Elle
s’intéresse au niveau individuel par opposition au niveau agrégé
(macroéconomie).
2. La macro-économie
La macroéconomie constitue l'outil essentiel d'analyse des
politiques économiques des États ou des organisations
internationales. C’est la science économique qui traite de
l'agrégation des comportements individuels de l'ensemble des
agents économiques sur une zone géographique donnée, telle
qu'un pays. Cela permet de construire des indicateurs
macroéconomiques tels que l'inflation, le chômage ou la
croissance qui permettent aux gouvernements de mettre en
œuvre leur politique économique.
La macroéconomie est l’étude de l’économie dans son
ensemble tant dans les faits (description) que dans son
analyse théorique (compréhension)
CHAPITRE II
LES SOCIETES COMMERCIALES : DEFINITION,
TYPOLOGIE ET FORMALITES DE CREATION
INTRODUCTION
Les sociétés commerciales (SARL, SA, SNC, SCS, SAS, …)
occupent une place important dans le monde des affaires.
Elles présentent des caractéristiques bien particulières et
peuvent appartenir à différentes familles. De nombreuses
formalités doivent être accomplies pour créer de telles
structures. L’étendue et la complexité du travail à effectuer
dépendent notamment de la forme juridique choisie pour le
projet de création. Voici tout ce qu’il faut savoir au sujet d’une
société commerciale :
Section 1 : Définition et les sortes de sociétés
commerciales
II.1.1. Définition
Par définition, une société commerciale est une société qui exerce une
activité commerciale ou une société qui revêt une forme juridique
commerciale.
II.1.2. Les sortes de sociétés commerciales
Si vous avez décidé d’exercer vos activités dans le cadre d’une société
commerciale en République Démocratique du Congo, l’OHADA vous offre la
possibilité de choisir entre plusieurs types de sociétés :
une société en nom collectif (SNC),
une société à responsabilité limitée (SARL),
une société anonyme (SA),
une société en commandite simple (SCS).
II.1.3. la typologie des sociétés commerciales,
Types de Formes
Caractéristiques
sociétés concernées
Sociétés dans lesquelles le critère
1. Sociétés de
prévalant n’est pas la personne mais les SA, SAS
capitaux
capitaux apportés
Sociétés dans lesquelles l’intuitu personae
2. Sociétés de
est important (association en fonction de SNC et SCS
personnes
la personne)
Structures accordant de l’importance aux
3. Sociétés
apports capitalistiques ainsi qu’aux SARL
hybrides
associés
NB : La société ainsi créée peut, avec le concours d’autres sociétés,
créer une société en participation (SEP) ou un Groupement d’intérêt
économique (GIE).
Les sociétés commerciales sont celles qui exercent des actes de
commerces et en font leur profession habituelle. La loi distingue
notamment l’achat-revente de biens meubles ou immeubles, la
location de meubles, les activités de transport terrestre ou maritime,
les expéditions maritimes et opérations rattachées.
Les règles applicables aux sociétés commerciales occupent une place
à part dans la législation OHADA. Elles se trouvent dans l’Acte
uniforme relatif au droit des sociétés commerciales et du
Groupement d’intérêt économique (GIE).
A. La société en nom collectif (SNC)

La loi définit la SNC comme une société dans laquelle « tous les associés sont
commerçants et répondent indéfiniment et solidairement des dettes sociales
». La SNC est constituée entre des personnes qui s’engagent en raison de leur
confiance mutuelle.
Ses principales caractéristiques sont les suivantes :
Elle ne peut exercer certaines activités telles que les banques et les
assurances.
Tous les associés (2 au minimum) ont la qualité de commerçant.
Les associés s’engagent indéfiniment et solidairement sur leur patrimoine
personnel au paiement des dettes de la société.
Le capital social est divisé en parts sociales, de même valeur, qui ne peut
être cédées qu’avec le consentement de tous les associés
B. La société en commandite simple (SCS)
Les SCS sont des sociétés dans lesquelles coexistent deux catégories
d’associés :
Les commandités, qui sont dans la même situation que les associés des
sociétés en nom collectif et auxquels la gérance est confiée, à moins qu’elle
ne soit exceptionnellement confiée à un tiers.
Les commanditaires, qui ne sont responsables que dans la limite de leurs
apports et qui ne sauraient s’immiscer dans la gestion de la société, ce qui
rend impossible la désignation d’un gérant parmi les commanditaires.
Quant au capital social nécessaire, la loi n’en fixe ni le minimum ni le
maximum. Il est divisé en parts sociales, qui ne peuvent être cédées
qu’avec le consentement de tous les associés, sauf disposition contraire des
statuts. Les statuts doivent nécessairement indiquer le montant ou la
valeur des parts de tous les associés.
• Une Assemblée générale annuelle est tenue chaque année dans les 6 mois
qui suivent la clôture générale de l’exercice.
C. La société à responsabilité limitée (SARL)
La SARL est une société dans laquelle les associés ne sont responsables des
dettes sociales qu’à concurrence de leur apport et dont les droits sont
représentés par des parts sociales.
Quels sont les traits caractéristiques de la SARL ?
Les traits caractéristiques de la SARL sont les suivants :
Le nombre d’associés est de 1 au minimum, le maximum étant illimité.
La durée maximale est fixée à 99 ans.
Le Capital social minimum est de 2000 USD, et les apports composant le
capital social peuvent être faits en numéraire, en nature ou en industrie. Les
apports en numéraire doivent faire l’objet d’une énumération dans les statuts.
La valeur des parts sociales doit être de 10 USD au minimum, ces parts
sociales ne sont pas négociables et doivent être souscrites en totalité et
intégralement libérées dès la constitution de la société. Il est, en outre,
nécessaire de préciser dans un acte notarié les apports en numéraire et en
nature effectués par chacun des associés pour libérer sa part dans le capital
social.
Quels sont les particularités et les avantages de la
SARL unipersonnelle ?
• La SARL unipersonnelle ne compte qu’un seul associé, appelé associé unique, qui
peut être une personne physique ou morale. Elle permet d’avoir une structure
juridique qui limite la responsabilité et qui assure en même temps la pérennité de
l’entreprise.
• Le régime juridique de la SARL unipersonnelle est celui de la SARL pluripersonnelle
avec quelques adaptations.
• En effet, la gestion peut être assurée par l’associé unique ou par un tiers non-
associé. L’associé unique prend des décisions ordinaires et extraordinaires, mais il
devra veiller à ne pas confondre le patrimoine de la société avec son patrimoine
personnel. S’il succombait à la tentation, il risque de se voir appliquer les
procédures collectives (par exemple, être obligé de combler le passif social avec son
patrimoine personnel). Il peut également être poursuivi pour abus des biens
sociaux.
• Le gérant, qu’il soit l’associé unique ou non, doit tenir les assemblées, déposer les
rapports de gestion et l’inventaire, c’est-à-dire qu’il doit rendre compte.
• L’associé unique peut décider de la dissolution anticipée. Cette décision est suivie de
la transmission du patrimoine social au patrimoine personnel de l’associé unique.
Comment est gérée et administrée la SARL ?

Le gérant, nécessairement une personne physique, assure la gestion


quotidienne de la société. Il peut être choisi parmi les associés ou en
dehors de la société ; sauf disposition contraire, il est nommé, dans
les statuts ou dans un acte séparé, pour quatre ans renouvelables.
Il peut être révoqué par décision des associés représentant plus de la
moitié du capital social, mais sa révocation sans juste motif expose la
société à des dommages et intérêts. Sa démission sans juste motif
l’expose à des dommages intérêts.
Quel est le quorum requis au cours des assemblées
générales des SARL ?
Il est différent selon qu’il s’agit d’une Assemblée générale ordinaire (AGO)
ou d’une Assemblée générale extraordinaire (AGE).
Pour une AGO, les décisions sont prises à la majorité du capital social sur
première convocation et à la majorité des votes émis sur deuxième
convocation. Pour une AGE, le quorum est de trois-quarts des parts
sociales.
Puis-je librement céder mes parts dans une SARL ?
La transmission des parts sociales est libre entre associés ainsi qu’entre
conjoints, ascendants et descendants. Sauf disposition contraire des
statuts, la transmission à un tiers est subordonnée au consentement de la
majorité des associés non-cédants représentant les trois-quarts des parts
sociales, déduction faite des parts de l’associé cédant.
Qui assure le contrôle de la SARL ?

En dehors du contrôle effectué par les membres dans l’exercice de


leur droit de communication et d’information, un conseil de
surveillance peut être chargé de vérifier les comptes ainsi que le bilan
annuel et de rendre compte aux associés au cours des assemblées.
D. La société anonyme (SA)
La SA est une société dans laquelle «les actionnaires ne sont
responsables des dettes sociales qu’à concurrence de leurs apports et
dont les droits sont représentés par des actions ».
Ses principales caractéristiques sont les suivantes :
L’engagement des membres se limite au montant de leur apport. C’est
pourquoi le capital qui constitue le crédit de la société doit être indiqué
dans tous les documents.
De même, le droit des membres est proportionnel au montant de leurs
apports représentés par des titres négociables.
Le minimum de capital social est de 200.000 USD en cas d’appel public à
l’épargne, 20.000 USD dans le cas contraire.
Le capital social peut être augmenté en cours de vie sociale soit par des
apports nouveaux, soit par une incorporation des réserves. De même en
cas de perte, le capital social peut être réduit.
Comment est gérée et administrée la SA ?

La SA avec administrateur général


• Les SA dont le nombre d’actionnaires est au plus égal à trois
peuvent ne pas constituer un conseil d’administration. Elles
peuvent désigner un administrateur général qui assume les
fonctions d’administration et de direction de la société. Cet
administrateur général est nommé, soit par les statuts soit
par l’assemblée générale. Il doit nécessairement être
une personne physique, pouvant
cumuler ses fonctions d’administrateur avec un contrat de
travail.
B. La SA avec conseil d’administration
Le conseil d’administration comprend trois membres au
moins et 12 au plus, élus par l’assemblée générale pour
une durée qui ne peut excéder deux ans, en cas de
nomination par les statuts ou par l’assemblée générale
constitutive, et six ans dans l’hypothèse d’une
nomination au cours de la vie sociale. Ils sont
rééligibles, mais également révocables à tout moment
par l’assemblée générale ordinaire, même lorsque la
question n’a pas été prévue à l’ordre du jour.
Qui assure le contrôle de la SA ?
En dehors des assemblées générales d’actionnaires, le contrôle des
activités de la SA est assuré de manière permanente par les
commissaires aux comptes et ponctuellement par tout expert désigné
par un juge pour procéder à une enquête sur un acte de gestion
déterminé.
Toute SA est tenue de se doter d’au moins un commissaire aux
comptes et d’un suppléant. Dans les SA faisant appel public à
l’épargne, il faut deux commissaires aux comptes et deux suppléants.
Les commissaires aux comptes occupent une place particulière dans
les SA, jouissant d’une certaine indépendance pour
l’accomplissement de leur mission. En effet, la durée de celle-ci ainsi
que son contenu sont déterminés par la loi et non par la volonté des
actionnaires : leur mandat est de deux exercices lorsqu’ils sont
nommés par l’assemblée générale constitutive ou par les statuts
Quel est le rôle des commissaires aux comptes ?
Ils ont d’abord une mission de contrôle : les commissaires aux
comptes vérifient la sincérité des informations données aux
actionnaires ainsi que la régularité et la sincérité des comptes
sociaux. Pour faciliter l’accomplissement de cette lourde tâche, la
loi leur accorde d’importants pouvoirs de contrôle et
d’investigation.
D’autre part, ils sont tenus d’informer les dirigeants sociaux et les
actionnaires sur toutes les irrégularités et inexactitudes constatées.
En particulier, ils doivent présenter aux actionnaires un rapport
général sur les comptes de l’exercice écoulé. En outre, ils sont
tenus de révéler à l’autorité judiciaire (Procureur de la République,
autorités de police judiciaire, etc.) les faits délictueux dont ils ont
eu connaissance au cours de leur mission.
Section 2 : Les caractéristiques d’une société
commerciale
Une société commerciale dispose, comme toute société, de la
personnalité morale. Pour cette raison, elle a des caractéristiques qui
lui sont propres et qui permettent de l’identifier. Ces dernières, ainsi
que les règles qui la régissent figurent dans un écrit : les statuts.

Les sociétés commerciales réunissent un ou plusieurs associés. Elles


doivent avoir un nom, que l’on appelle une dénomination sociale.
Elles ont également une adresse qui leur sert de siège social (où est
envoyée la correspondance). Par ailleurs, ayant leur propre
patrimoine, elles sont dotées d’une somme que l’on appelle le capital
social.
Enfin, plusieurs autres éléments caractérisent une société
commerciale : nature de l’activité (objet social), durée d’existence,
associés participant au capital social, etc. Chaque société dispose
d’un numéro unique d’identification que l’on connait plus
communément sous l’appellation « numéro RCCM ». Il s’obtient lors
de l’immatriculation.
Section 3. Modalité de création d’une société commerciale en
RDC

Une société commerciale doit, pour exister officiellement,


obligatoirement être inscrite au registre du commerce des
crédits mobilier (RCCM).
1ère étape : Le choix de la forme juridique
2ème étape: La rédaction des statuts
3ème étape : Dépôt du capital dans une Banque
4ème étape : Le guichet unique de Création d’entreprise
Le guichet unique de création d’entreprise centralise toutes les formalités de
création d’entreprises en un seul lieu. Dans le cas de création d’une société
commerciale, Il faudra y apporter les pièces suivantes :
Les statuts en 4 exemplaires,
La preuve du dépôt du capital,
La déclaration de souscription et de versement.
Les copies des cartes d’identité (carte d’électeur ou passeport) du gérant ou du
Président
Les copies des cartes d’identité des associés,
Extrait du casier judiciaire ou attestation sur l’honneur valable 75 Jours
Les copies de certificat ou attestation de mariage des associés s’ils sont mariés,
Le Spécimen de la signature du gérant ou du Président.
Un dossier sera constitué et vous devrez payer la somme 80 dollars et 12.500
FC en frais bancaires pour que les démarches d’enregistrement de l’entreprise
débutent
Dans le cas d’une entreprise individuelle, il faudra se Muni de toutes les pièces suivantes :
 L’attestation de résidence
 Les copies des cartes d’identité (carte d’électeur ou passeport) du gérant ou du Président
 Les copies des cartes d’identité des associés,
 Extrait du casier judiciaire ou attestation sur l’honneur valable 75 Jours
 Les copies de certificat ou attestation de mariage des associés s’ils sont mariés,
 Le Titre de propriété ou contrat bail ou du titre d'occupation Ou Copie de l'acte d'acquisition ou de l'acte de
location gérance
 Un dossier sera constitué et vous devrez payer la somme 30 dollars et les frais bancaires pour que les
démarches d’enregistrement de l’entreprise débutent.
Ces pièces passeront auprès des services du Guichet Unique : l'Office
Notarial, la Greffe du registre de commerce et un centre
d'ordonnancement de l'Administration des recettes non fiscales pour
aboutir à la création de l’entreprise.
Toutes ses formalités sont censées s’accomplir dans un délai ne
dépassant pas trois jours. Mais en pratique, vous arriverez à obtenir les
documents administratifs de création de votre entreprise qu’au bout de
deux à trois semaines.
Le Guichet Unique de création d’entreprise est installé actuellement que
dans quatre villes : Kinshasa, Lubumbashi et Goma et Bukavu.
Dans les provinces où le Guichet Unique n’est pas installé, le Greffe du
Tribunal de Commerce ou celui du Tribunal de Grande Instance fait
office de Guichet Unique de création d’entreprise.
CHAPITRE III
LE COMMERÇANT ET LES ACTES DE COMMERCE
INTRODUCTION

Sont commerçants ceux qui


accomplissent des actes de commerce,
et en font leur profession habituelle.
Toute la définition du commerçant
repose donc sur la notion d'acte de
commerce. Le commerçant se définit par
rapport aux actes qu'il accomplit.
Section I. Définition du commerçant et des actes de
commerce
• I.1. Définition du commerçant :
Qu'est-ce qu'un commerçant ou une commerçante?
En droit français : « sont commerçant ceux qui exercent des
actes de commerce et en font leur profession habituelle ».
Dans l’ancienne législation, de la RDC « sont commerçant, ceux
qui font profession des actes qualifiés commerciaux par la loi. »
De manière général, le commerçant est une personne
assujettie aux règles du droit commercial. Il désigne le
professionnel indépendant qui effectue des actes de
commerce, à titre habituel, en son nom et pour son propre
compte.
D’après l’AUDCG « est commerçant, celui qui fait
l’accomplissement d’actes de commerce par nature sa
profession ».
Il faut entendre par profession une « une activité
habituellement exercée par une personne pour se procurer
des ressources nécessaires à son existence ». La profession
peut ainsi s’entendre comme étant un métier.
La définition de l’AUDCG du commerçant montre
clairement que pour être commerçant, il faut accomplir
des actes commerce par nature et il faut ces actes soient-
répéter.
La répétions d’opération identique [ou de même nature]
caractérise une activité professionnelle.
Comme mentionné plus haut, le commerçant est un
professionnel dont l'activité se résume aux actes de
commerce. Dans le cadre juridique, d'autres éléments
viennent se greffer à cette définition pour la compléter.
Ainsi, selon la loi, pour prétendre au statut de
commerçant, vous devez :
effectuer des actes de commerce de façon
indépendante;
faire de cette activité commerciale votre profession
principale;
être inscrit au Registraire du commerce et du credit
mobilier (RCCM).
• I.2. Définition de l’acte de commerce :
L’acte de commerce est un acte ou un fait juridique
soumis aux règles des droit commercial en raison de
sa nature (achat pour revendre), de sa forme (lettre
de change) ou en raison de la qualité de commerçant
de son auteur.(16)
De ce point de vue, l'acte de commerce est la
condition principale dans la détermination du
statut juridique du commerçant. Ce qu'il faut
retenir dans cette définition est que, pour être
commerçant, il faut remplir trois conditions,
notamment :
l'accomplissement d'actes de commerce, qui peuvent consister
en l'achat de marchandises destinées à la revente;
l'indépendance dans l'accomplissement de ces actes de
commerce, ce qui signifie que le commerçant doit effectuer ces
actes de commerce en son nom propre et pour son compte
personnel;
le caractère habituel de la pratique des actes de commerce, qui
vise à en faire la profession principale de la personne qui les
réalise.
Nul ne peut donc être considéré comme un commerçant s'il ne
remplit pas ces trois obligations.
Acte de commerce par nature

L’AUDCG définie l’acte de commerce par nature et en


donne quelque énumérations. « L’acte de commerce
par nature est celui par lequel une personne
s’entremet (intervient activement) dans la circulation
des biens qu’elle produit ou achète ou par lequel elle
fournit des prestations de service avec l’intention d’en
tirer un profit pécuniaire.
• Ont notamment, le caractère d’acte de commerce par
nature :
L’achat des biens : meubles ou immeubles, en vue de leur revente ;
Les opérations de banque, de bourse, de change, de courtage,
d’assurance et transit
Les contrats entre commerçants pour les besoins de leur commerce ;
L’exploitation industrielle des mines, carrières et de tout gisement de
ressources naturelles ;
Les opérations de location de meubles ;
Les opérations de manufacture, de transport et de
t télécommunication ;
Les opérations des intermédiaires de commerce telles que la
commission, le courtage, l’agence, ainsi que les opérations
d’intermédiaire pour l’achat d’action ou des parts de société
commerciale ou immobilière ;
Les actes effectués par les sociétés commerciales ».
• Acte de commerce par la forme :
Contrairement à l’acte de commerce par nature l’AUDCG ne définit
pas l’acte de commerce par la forme. Il se contente de faire une
simple énumération des actes de commerce par la forme.
Mais, on peut considérer l’acte de commerce par la forme comme
des actes qui ont le caractère commerciale quels que soient l’objet et
le but de l’acte, et quelle que soit la personne qui l’accomplit, même
s’il s’agit d’un non commerçants.
Les actes de commerce par la forme s’opposent ainsi aux actes de
commerce par la nature.
Ainsi « ont notamment le caractère d’actes de commerce par leur
forme : la lettre de change, le billet à ordre et le warrant ».
Lettre de change : (traite)
• Appelée traite dans la pratique des affaires est un écrit par lequel une
personne le tireur invite une deuxième personne le tiré à payer à une
troisième personne le bénéficiaire ou le porteur une somme d’argent à
une échéance, en général assez proche.
Le billet à ordre :
• C’est un écrit par lequel une personne, le souscripteur, s’oblige à payer à
court terme ou à vue une somme déterminée au bénéficiaire désigné ou à
son ordre.
Warrant :
• Nom donné à diverses sûretés mobilière (réelle constituée sur un bien dont
la détention est ôtée au débiteur) dont les unes relèvent du gage pur. C’est
le cas du warrant sur marchandises avec dépossession du débiteur au
profit d’un tiers convenu.
I.3. La qualité de commerçant

Pour avoir la qualité de commerçant, quelques


conditions doivent être remplies :
il doit s’agir d’une activité indépendante
durable, répétitive (habituelle) ;
dans le but de réaliser un profit ;
impliqués dans le trafic économique général.
Section II. : Conditions pour être commerçant
• §. Capacité juridique pour effectuer les actes de commerce
A. Définition
• En droit, la capacité est une aptitude à acquérir et à exerce un droit.
• On distingue ainsi deux sortes de capacité juridique. Il s’agit de la
capacité de jouissance et de la capacité d’exercice(22).
• La capacité de jouissance : est l’aptitude à avoir des droits et des
obligations. Toute personne physique a en principe la capacité de
jouissance ;
• La capacité d’exercice est le pouvoir de mettre en œuvre soi-même et
seul ses droits et ses obligations, sans assistance, ni représentation
par un tiers.
PRINCIPES
Le commerçant doit respecter certaines conditions pour exercer sa profession :
Il doit être majeur ou mineur émancipé. S’il est majeur, il ne peut pas avoir
été placé sous tutelle ;
Le statut de commerçant est incompatible avec l’exercice d’une profession
suivante : fonctionnaire, officier public et ministériel, avocat, commissaire aux
comptes, expert-comptable et architecte ;
Il ne peut pas avoir été interdit d’exercer une profession commerciale, suite
notamment à une mesure de faillite personnelle liée à un redressement ou à
une liquidation judiciaire. Ainsi, au moment de la création du commerce, le
gérant doit rédiger une attestation de non-condamnation dans laquelle il
déclare sur l’honneur ne pas avoir fait l’objet d’une condamnation civile ou
pénale de nature à l’interdire d’exercer une activité commerciale ou de gérer,
contrôler ou administrer une personne morale.
QUI PEUT DEVENIR COMMERÇANT?
L'accès à la profession de commerçant est conditionné par un
certain nombre d'exigences. En effet, pour exercer de façon
légale une activité commerciale, vous devez avoir la capacité
commerciale. Cette capacité commerciale s'acquiert si vous
remplissez les conditions ci-après :
être âgé de 18 ans révolus;
être majeur émancipé;
ne pas avoir fait l'objet d'interdictions;
ne pas exercer une activité pouvant faire l'objet
d'incompatibilité avec le métier de commerçant.
• La capacité commerciale est donc le droit dont dispose un citoyen
d'exercer la profession de commerçant. Par ailleurs, il existe une
exception en ce qui concerne l'exigence relative à l'âge. Cette
exception concerne le majeur sous tutelle ou sous curatelle : ce
dernier n'a pas le droit d'exercer le métier de commerçant.
§II. Incompatibilité (ne pas être soumis à un statut d’)
A. Définition et fondement.
A.1. Définition
En langage commun l’incompatibilité s’entend comme ce qui ne peut être
possible c’est-à-dire impossible de s’accordé en droit. L’incompatibilité
s’entend comme une interdiction. C’est ainsi que l’activité salariée ou
commerciale, est incompatible avec l’exercice de profession d’avocat.
A.2. Fondement
• « Il n’y a pas d’incompatibilité sans texte.
• Il appartient à celui qui invoque l’incompatibilité d’en apporter la
preuve… »(25) (ACTORI INCUBIT PROBATTO ».
A.3. Principe :
• D’après l’AUDCG, il est prévu que « Nul ne peut exercer une activité
commerciale lorsqu’il est soumis à un statut particulier établissant une
incompatibilité… »(26) Ce principe également constitue une limite à
l’accomplissement des actes de commerce.
B. Fonctions ou professions incompatibles à l’exercice du
commerce
Il est prévu que « l’exercice d’une activité commerciale est
incompatible avec l’exercice des fonctions ou professions
suivantes(28) :
Fonctionnaires et personnels des collectivités publiques et des
entreprises à participation public ;
Officiers ministériels (Notaire, huissier de justice…) et auxiliaires
de justice : Avocat, huissier, commissaire-priseur, agent de
change, notaire, greffer, administrateur et liquidateur judiciaire ;
Expert-comptable agrée et comptable agrée, commissaire aux
comptes et aux apports, conseil juridique, courtier maritime ;
Plus généralement, toute profession dont l’exercice fait l’objet
d’une réglementation interdisant le cumul de cette activité avec
l’exercice d’une profession commercial ».
C. Les conditions de diplômes et/ou d’expérience
La création d’une entreprise nécessite chez certaines
professions des diplômes et/ou une expérience minimale.
 C’est le cas pour les commerçants qui sont aussi artisans,
par exemple un boulanger-pâtissier. Si le commerce est
uniquement un dépôt de pain, où sont vendus des pains,
viennoiseries et pâtisseries sans aucune fabrication ou
transformation sur place, il n’est pas nécessaire de respecter
ces conditions. Toutefois, si le pain est réalisé sur place, il
faut nécessairement avoir une expérience dans le domaine
ou un diplôme sanctifiant les compétences et les
connaissances en la matière.
Section III. Conséquences du statut de commerçant
Le statut du commerçant étant considère comme un ensemble des règles
régissant l’activité du commerçant, il implique de nombreuses
conséquences juridiques en rapport avec les obligations comptables, et les
délais de prescription.
§I. Obligations comptables
 A. « tout commerçant, personne physique ou morale, doit tenir tous les
livres de commerce conformément aux dispositions de l’Acte Uniforme
relatif à l’organisation et à l’harmonisation des comptabilités des
entreprises. (AUOHCE)
Il doit en outre respecter, selon le cas, les dispositions prévues par l’Acte
Uniforme relatif à l’organisation et l’harmonisation des comptabilités des
entreprises et à l’Acte Uniforme relatif au droit des sociétés et du
groupement d’intérêt économique. »(32)
L’AUOHCE énumère les documents que doit tenir tout commerçant, à
savoir des livres de comptes qui comprennent :
• -un grand livre ;
• -un livre d’inventaire ;
• Un journal enregistrant au jour le jour les opérations commerciales.
Le commerçant doit établir les comptes annuels conformément aux
dispositions de l’Acte Uniforme portant organisation et harmonisation
des comptabilités de l’entreprise, (AUOHCE):
 Bilan, compte de résultat, tableau de flux de trésorerie et les notes
en annexe.
D. « Les livres de compte doivent indiquer le numéro
d’immatriculation du commerçant au RCCM ». (33)Ces livre
doivent également être cotés et paraphes par le président de
la juridiction compétente ou par tout autre juge délègue à
cet effet. Aucun blanc, ni altération d’aucune sorte ne doit
figurer dans le livres de commerce.
E. « Toute personne morale commerçante dont également
établir tous les ans ses états financière de synthèse
conformément aux dispositions de l’acte Uniforme portant
organisation et harmonisation des comptabilités des
entreprises et de l’Acte Uniforme relatif au droit des sociétés
commerciales et du groupement d’intérêt économique
(AUDSGIE).(34)
Les obligations légales du commerçant relatives à la
gestion de son établissement de commerce
Personne physique ou morale, le commerçant est soumis à des règles
particulières, qui visent la pérennité de son activité commerciale. Ces
obligations concernent donc :
l'enregistrement chronologique des mouvements du patrimoine de
l'entreprise (achat, vente, etc.);
l'établissement des factures dans certains cas de figure;
l'accomplissement d'un inventaire, à la date de clôture de l'exercice;
l'établissement des comptes annuels (bilan, compte de résultat et
annexe) à la fin de chaque exercice (basés sur l'inventaire et les
enregistrements comptables);
la création d'un compte bancaire dans un établissement de crédit ou
dans un bureau de chèques postaux;
la conservation de toutes les pièces comptables (journal, facture
client et fournisseur, grand-livre, bon de commande, bon de livraison,
bon de réception, etc.) pendant au moins 10 ans après la clôture de
l'exercice;
un dépôt des comptes annuels auprès de la DGI, CPCC et Ministère
de l’ECONOMIE, si l'activité commerciale est gérée sous forme de
société.
Ainsi, le commerçant doit s'acquitter de toutes ces obligations légales
dans les délais indiqués.
L'aspect juridique de l'acte commercial
Défini comme un acte juridique, l'acte de commerce est régi par le droit
commercial, en raison de sa nature, de sa forme, mais aussi en raison du statut
des personnes qui le réalisent. Généralement, il s'agit d'opérations commerciales
effectuées par une personne physique ou morale.Par ailleurs, notons que
l'activité commerciale est différente de l'activité civile. Ainsi, il existe trois types
d'actes de commerce :
• Actes de commerce par nature
• Actes de commerce par la forme
• Actes de commerce par accessoire

Il faut aussi savoir qu'en cas de litiges lors d'un acte de commerce, ce sont les
tribunaux de commerce qui sont chargés de le résoudre ou cours d’arbitrage de
l’OHADA.
Les qualités d'un bon commerçant ou d'une bonne
commerçante
1. L'empathie
Pour une communication réussie, il est nécessaire que le
commerçant fasse preuve d'empathie. Il doit être capable de
comprendre leurs attentes.
2. L'écoute
• L'écoute active est une qualité importante que doit posséder le
commerçant, car elle permet à ce dernier d'établir une relation
de confiance avec ses clients. De plus, grâce à l'écoute, le
commerçant parvient non seulement à mieux satisfaire les
besoins de ses clients, mais aussi à être réceptif quant à leurs
suggestions.
3. L'organisation
• C'est l'une des qualités les plus importantes pour exercer le métier de
commerçant. L'organisation permet au commerçant, non seulement,
de savoir gérer son emploi de temps, de remplir ses obligations
légales, mais également .
4. La curiosité
Il est avantageux d'être curieux. Cette qualité permet :
de s'informer sur les évolutions du marché;
d'améliorer régulièrement ses compétences techniques;
d'effectuer une veille concurrentielle.
de garder son commerce attractif
5. Capacités relationnelles
• Entretenir de bonnes relations avec ses clients requiert
un sens relationnel développé. Cela se traduit
généralement par un accueil chaleureux, de la patience
envers les clients les plus indécis avec un visage toujours
souriant.
6. Connaissance de ses produits
• Un bon commerçant doit maîtriser ce qu'il vend. Il doit
être capable de renseigner sa clientèle sur les bienfaits
d'un produit ou encore sur les effets secondaires. Pour
cela, il doit avoir une bonne connaissance des
caractéristiques de tous ses produits.
7. L'honnêteté
• Afin de fidéliser sa clientèle et de pérenniser son
activité, le commerçant se doit d'être honnête. Que ce
soit dans la gestion de sa trésorerie ou envers ses
clients, il doit faire preuve d'honnêteté et de rigueur.
8. Le sens de la négociation
• Pour écouler sa marchandise au prix escompté, le
commerçant doit détenir le sens de la négociation.
Cette qualité est requise pour pouvoir marchander
avec les clients.
CHAPITRE IV.
LE FONDS DE COMMERCE
INTRODUCTION
LE FONDS DE COMMERCE Le fonds de commerce est constitué
par un ensemble de moyens qui permettent au commerçant
d'attirer et de conserver une clientèle.
En principe, tant les sociétés commerciales que les commerçants
personnes physiques disposent d'un fonds de commerce.
Compte tenu l'importance qu'il revêt, le fonds de commerce fait
donc l'objet d'une réglementation particulière en droit OHADA.
Quels sont les éléments constitutifs du fonds de commerce ?
Comment le commerçant peut-il exploiter son fonds de
commerce ?
Quelles sont les règles applicables à la cession du fonds de
commerce ?
Le fonds de commerce peut-il faire l'objet d'un nantissement ?
Comment définir le fonds de commerce ?
Le fonds de commerce désigne l'ensemble des éléments mobiliers
corporels (matériel, outillage, marchandises) et incorporels (droit au bail,
nom commercial, enseigne, droit de propriété industrielle, etc.)
Le droit commercial accorde une place prépondérante aux biens
incorporels. Parmi ces biens le FDC occupe une place à part puisqu'il
constitue le cadre dans lequel s'exerce l'activité commerciale.
• Définition du Fonds de commerce :
L'AUDCG ne définit pas le fonds de commerce, mais donne succinctement
les éléments qui le constitue, en ces termes : « le fonds de commerce est
constitué par un ensemble d'éléments ou de moyens qui permettent au
commerçant d'attirer et de conserver une clientèle.»(71) Ce texte est
complété par d'autres dispositions qui fixent les règles applicables aux
éléments du fonds de commerce et aux opérations portant sur le fonds de
commerce.
• Sinon, le fonds de commerce est une création juridique imaginée pour
favoriser l'exercice de l'activité commerciale.
Les éléments incorporels du fonds de commerce
sont les suivants :
• Clientèle et achalandage.
• Nom commercial.
• Enseigne.
• Nom de domaine.
• Droit au bail.
• Droits de propriété industrielle : brevets, marques, dessins et
modèles.
• Contrats de travail et contrats d'assurance.
C'est quoi le fond de commerce en comptabilité ?

Selon la jurisprudence, le fonds de commerce correspond à «


l'ensemble d'éléments corporels (marchandises, matériel, etc.) et
incorporels (clientèle, compétences du personnel, droit au bail, nom
commercial, etc.) affectés à l'exploitation d'une activité commerciale
ou industrielle ».
Quel est le but du fond de commerce ?

• Un fonds de commerce est un ensemble d'éléments qui vous permet


de vendre des biens et/ou des services à votre clientèle . Le fonds de
commerce est considéré comme un bien mobilier incorporel, et donc
inscrit à l'actif immobilisé du bilan, et comprend plusieurs éléments
corporels et incorporels.
Quel est l'importance du fond de commerce ?

• En effet, le fonds est censé présenter plusieurs utilités pour


l'exploitant : il constitue l'instrument de travail qui lui permet de
développer son activité ; il représente la garantie essentielle qu'il peut
proposer aux établissements de crédit ; il est enfin le principal “capital
retraite” dont il dispose.
La cession du fonds de commerce

• L'article 147 de l'Acte uniforme relatif au droit commercial général


prévoit que la cession du fonds de commerce obéit aux règles
générales de la vente, sous réserve des dispositions particulières
prévues dans l'Acte uniforme et des textes spécifiques à l'exercice de
certaines activités commerciales 33.
• Les règles relatives à la cession du fonds de commerce visent un triple
objectif : protéger les créanciers du vendeur contre les ventes
clandestines, garantir le vendeur contre la faillite de l'acquéreur
puisque la vente est souvent faite à crédit, et enfin, protéger
l'acquéreur par la mention dans l'acte de vente des renseignements
destinés à l'éclairer sur la consistance et la valeur du fonds 34.
Le nantissement du fonds de commerce
Le fonds de commerce constitue un élément important du
patrimoine du commerce. Par conséquent, le commerçant qui désire
obtenir un crédit peut décider de mettre son fonds de commerce en
garantie par le biais de la constitution d'une sûreté.
Cette sûreté, appelée le nantissement du fonds de commerce, est
réglementée par des dispositions de l'Acte uniforme relatif au droit
commercial général et par celles de l'Acte uniforme portant
organisation des sûretés.
Le nantissement du fonds de commerce est défini comme la
convention par laquelle le constituant affecte en garantie d'une
obligation, les éléments incorporels constitutifs du fonds de
commerce à savoir la clientèle et l'enseigne ou le nom commercial.
Le nantissement peut aussi porter sur les autres éléments incorporels
du fonds de commerce tels que le droit au bail commercial, les
licences d'exploitation, les brevets d'invention, marques de fabrique
et de commerce, dessins et modèles et autres droits de la propriété
intellectuelle. Il peut également être étendu au matériel professionnel
53. En cas d'extension du nantissement, une clause spéciale doit être

insérée dans la convention afin de désigner les éléments engagés.


Une mention particulière doit, en outre, être inscrite au Registre du
commerce et du crédit mobilier.
Par contre, le nantissement ne peut pas porter sur les droits réels
immobiliers conférés ou constatés par des baux ou des conventions
soumises à inscription au registre de la publicité immobilière.
Le nantissement peut être d'origine conventionnelle ou judiciaire.
Un créancier peut, en effet, se faire autoriser par décision de justice à
prendre une inscription sur le fonds de commerce de son débiteur 54.
Le nantissement du fonds de commerce doit obligatoire
faire l'objet d'un écrit mentionnant l'identité du créancier, du
débiteur et du constituant du nantissement si celui-ci n'est
pas le débiteur, la désignation précise et le siège du fonds et,
s'il y a lieu, de ses succursales, les éléments du fonds nanti,
les éléments permettant l'individualisation de la créance
garantie tels que son montant ou son évaluation, sa durée et
son échéance 55. Cette obligation est prescrite à peine de
nullité du nantissement.
Enfin, le nantissement doit faire l'objet d'une inscription au
Registre du commerce et du crédit mobilier. A défaut, il ne
sera pas opposable aux tiers.
CHAPITRE V
LES GRANDS TYPES DE
CONTRATS
1. CONTRAT DE VENTE
Lorsqu’une entreprise souhaite acheter ou vendre un bien à un
professionnel, elle conclut un contrat de vente de biens
professionnels.
 Le contrat de vente n’est pas forcément un contrat écrit (ou des
CGV) dans lequel apparaît des clauses fixant des droits et
obligations aux parties.
la loi dispose qu’un contrat de vente est formé dès qu’il y a
accord sur la chose et sur le prix. Dès lors que cette
qualification est retenue, la loi propose plusieurs garanties par
défaut à l’acheteur et au vendeur, quand bien même ces
derniers n’ont rien stipulé par écrit.
Section 1 : Le contrat de vente commerciale :
Définition et introduction
1. Définition
Le contrat de vente est une convention définissant l’engagement
entre une partie exerçant une activité de vente (ayant l’obligation de
livrer d’un produit, bien ou service), et une partie acheteur (ayant
l’obligation de payer pour ce bien, produit ou service).
l est défini dans le Code civil français, et plus précisément par l’article
1582 qui précise que la vente est une convention par laquelle une
partie s’oblige à livrer une chose, et une autre partie à la payer. Elle
peut être faite par acte authentique ou sous seing privé”. Ainsi, un
acte authentique est rédigé par un officier public (notaire, avocat,
etc), et un acte de sous seing privé peut être réalisé par toute autre
personne (un particulier ou une société par exemple).
dans tous les contrats de vente, le vendeur est soumis à l’obligation
d’information :
l’acheteur doit pouvoir connaître tous les termes du contrat avant
que la vente soit effectuée.
Il est également dans l’obligation de le garantir contre les vices
cachés et de délivrer un bien conforme à ce qui a été conclu.
Il est enfin tenu de la sécurité de l’objet vendu, et est responsable en
cas de dommage. Il ne peut pas se dégager de sa responsabilité du
fait de la défectuosité du produit avec une clause limitative de
responsabilité.
2. L’importance d’un contrat de vente écrit

lL fixe les conditions et les modalités de la vente, et accorde à chaque


partie des droits et des obligations.
Le vendeur s'oblige à livrer une chose et l'acheteur à la payer au prix
convenu.
 Rédiger un contrat écrit est vivement conseillée. La présence de
clauses sécurise encore plus l'acheteur et le vendeur.
3. Conditions de formation du contrat de vente
Ce consentement doit être libre et éclairé c'est-à-dire qu'il doit être
exempt de vices (le consentement ne doit pas être donné par erreur,
dol, ou violence).
Les parties au contrat doivent avoir la capacité de contracter.
A. Définition du contrat de vente
Le contrat de vente est une convention par laquelle l’une des
parties (le vendeur), s’oblige à livrer une chose et l’autre
partie (l’acheteur), à la payer.
Le contrat de vente produit des droits et des obligations à
l’égard des deux parties. C’est ce que l’on appelle un contrat
synallagmatique.
C’est aussi un contrat onéreux : remise d’une chose contre
paiement d’un prix. Différence avec contrat à titre gratuit
comme donation.
Contrat consensuel : formé dès l’accord des parties sur la
chose et le prix, peu importe qu’il soit matérialisé par un 115
cours G.Zara écrit.
B. Conditions de formation
4 conditions régissent la formation des contrats et sont
absolument nécessaires pour que le contrat soit valide :
Consentement doit être libre et éclairé, c'est-à-dire,
qu’il doit être exempt de vices (que sont l’erreur, le dol
c'est-à-dire la tromperie et la violence),
La capacité de contracter des parties : c'est-à-dire
qu’aucun des cocontractants ne doit être mineur ou
majeur protégé
Un objet licite, déterminé ou determinable
Une cause licite cours G.Zara 116
C. Les effets de la vente commerciale
Le contrat de vente entraîne des effets
réels. Le principal effet réside dans le
transfert de propriété et le transfert des
risques. Le transfert de propriété et le
transfert des risques ont lieu en principe
au moment du consentement des parties,
mais ils peuvent être différés par la simple
volonté des parties.
D. Les obligations des parties au contrat de vente commerciale :
Introduction
Le contrat de vente commerciale est un contrat
synallagmatique qui engendre donc des obligations dans le
chef de chacune des parties 1
Les obligations principales du vendeur sont au nombre de
trois :
 il doit livrer la chose convenue,
 s'assurer de la conformité des marchandises à la commande
et
accorder sa garantie à l'acheteur 2.
En contrepartie, l'acheteur s'engage à payer le prix et à prendre
livraison des marchandises 3.
•A cet effet, la rupture du contrat constitue l'ultime
sanction. Elle ne peut dès lors survenir qu'en cas de
manquement grave au contrat de vente 5. La
rupture du contrat entraîne trois conséquences : la
disparition du contrat de vente, le maintien de
certaines clauses et la restitution de ce qui a été
livré ou payé.
•Par ailleurs, outre la rupture du contrat, la partie
victime d'une inexécution de la part de son
cocontractant est en droit de demander des
dommages et intérêts.
•E. La formation du contrat de vente
commerciale : introduction
La formation du contrat de vente commerciale :
introduction. A l'instar de tout contrat, le
contrat de vente commerciale se forme par la
rencontre des volontés du vendeur et de
l'acheteur. Le contrat de vente est, en effet, un
contrat consensuel qui se forme par le seul
échange des consentements 1.
F. Les effets de la vente
2) Les obligations du vendeur
a. Obligation d’information
Appelée également obligation de renseignement, pèse sur tout
cocontractant mais surtout sur le professionnel. C’est aussi l’obligation
d’attirer l’attention du consommateur sur les aspects particuliers de
l’opération, sur les dangers du produit ou du service et sur les risques
de l’opération.
L’obligation d’info a cependant des limites : elle ne porte pas sur les
éléments que le professionnel ignore et sur ceux que le
consommateur connaît ou pouvait connaître facilement, car le
consommateur a également le devoir de se renseigner.
En cas de manquement à l’obligation générale d’info: on peut
demander la nullité du contrat pour réticence dolosive, des dommages
et intérêts. cours G.Zara 121
b. Obligation de délivrance
Le vendeur doit délivrer la chose qui fait l’objet du contrat, c'est-à-
dire la mettre à la disposition de l'acheteur.
Sauf clause particulière, c'est à l'acheteur qu'il incombe de retirer la
chose, c'est-à-dire de venir la chercher et non au vendeur de la livrer.
Attention, le vendeur professionnel doit indiquer au consommateur, à
condition que le montant de la vente excède 500 €, la date limite de
livraison.
En cas de dépassement de la date de livraison du bien excédant 7 jours
et non dû à un cas de force majeure, le consommateur a la possibilité
de dénoncer le contrat par lettre recommandée avec demande d'avis
de réception.
Le consommateur exerce ce droit pendant 60 jours à compter de la
date indiquée pour la livraison. Les sommes versées à la commande
doivent être restituées. cours G.Zara 122
c. La garantie légale des vices cachés et de conformité
Garantie gratuite et obligatoire.
 La garantie légale, sous entendue de conformité
(qu’en cas de vente d’un bien par un professionnel,
neuf ou d’occasion)

cours G.Zara 123


La garantie des vices cachés.
Protège d’un défaut non connu par l’acheteur au moment de la transaction
mais qui empêcherait l’appareil de fonctionner. Le vice doit :
•Etre grave
•Etre caché
•Etre antérieur à la vente
•Rendre la chose impropre à son usage
L’action peut être intentée contre le vendeur et le fabricant.

Par exemple, il manque une pièce dans un lave-linge pour qu’il fonctionne
correctement, le tambour n’est pas monté correctement, c’est un vice caché,
ordinateur tombe régulièrement en panne...
Délai de deux ans à compter de la découverte du vice pour intenter l’action
et demander soit la résolution de la vente (action rédhibitoire), soit une
diminution du prix de vente (action estimatoire) quand le bien peut
fonctionner malgré le défaut + dommages et intérêts.
cours G.Zara 124
d. La garantie contractuelle
N’est pas obligatoire.
Le vendeur peut aussi proposer une garantie contractuelle qui prévoit
différentes prestations (pièces, main-d'œuvre, déplacement, etc.)
Peut être offerte par le vendeur qui en fait un argument de vente.
À la différence de la garantie légale, la garantie contractuelle peut être
payante. C'est ce que les vendeurs désignent lorsqu'ils parlent de
«garantie» (ex : véhicule de courtoisie).

cours G.Zara 125


3) Les obligations de l’acheteur
a. L’obligation de retirement
L’acheteur doit prendre livraison de la chose. S’il ne le fait pas,
le vendeur peut :
 refuser d’exécuter ses propres obligations
 demander l’exécution de la vente
 demander la résolution de la vente
b. Le paiement du prix
L’acheteur doit payer le prix au jour et lieu prévus par la vente.
Ce paiement peut avoir lieu dès la conclusion de la vente (vente
au comptant), postérieurement à la vente (vente à crédit), ou
en plusieurs échéances (vente à tempérament).
cours G.Zara 126
Section 2 : LES PHASES DE LA VENTE
Les 5 étapes de la vente
• Approcher le client
• Identifier les besoins du client
• Proposer une solution
• Conclure la vente
• Finaliser la vente et assurer le suivi
• Le processus de vente possède un caractère quasi mythique. Des
consultants et des conférenciers du monde entier promettent être les
seuls à détenir LE secret pour conclure systématiquement vos ventes.
Même si leurs conseils et astuces peuvent être utiles, la clé du succès
repose avant tout sur une base solide, en l’occurrence le processus de
vente en cinq étapes.
Section 3 : LES CONDITIONS DE VENTE
Les conditions générales de ventes (CGV) représentent un élément
essentiel dans le cadre des transactions commerciales. Les CGV entre
professionnels ou entre professionnels et particuliers établissent les
règles contractuelles de vente.
Ces termes et conditions définissent les droits et les obligations de
chaque partie. Encadrant ainsi la relation commerciale et prévenant
d’éventuels litiges.
Les conditions générales de ventes (CGV) sont un ensemble de règles
et de clauses établies par un vendeur pour encadrer les transactions
commerciales avec ses clients. Elles constituent “le socle unique de la
négociation commerciale”.
Ces conditions définissent les modalités de vente, les droits et
Quel est leur rôle dans les transactions
commerciales ?
Les conditions générales de vente (CGV) jouent un rôle essentiel dans les
transactions commerciales en établissant les règles et les termes contractuels
entre le vendeur et l’acheteur.
Leur rôle peut être décomposé comme suit.
A. Cadre contractuel
• Les CGV définissent le cadre légal et contractuel dans lequel la transaction
commerciale aura lieu. Elles établissent les bases de la relation entre le vendeur
et l’acheteur.
B. Protection des intérêts
• Les CGV protègent les intérêts du vendeur en spécifiant les conditions de
paiement, les délais de livraison, les modalités de retour, les garanties, et d’autres
éléments cruciaux. Elles servent également à protéger les droits de l’acheteur en
clarifiant les avantages et les obligations qui lui sont accordés.
C. Prévention des litiges
En définissant clairement les droits et les devoirs de chaque
partie, les CGV contribuent à prévenir les litiges potentiels. Elles
offrent un cadre pour résoudre les différends de manière
amiable en établissant des procédures pour les retours, les
remboursements, et d’autres situations conflictuelles.
D. Transparence
• Les CGV garantissent la transparence en fournissant aux clients
des informations détaillées sur les conditions de vente avant la
conclusion d’une transaction. Cela renforce la confiance du
consommateur et favorise une relation commerciale ouverte.
E. Conformité légale
• Les CGV assurent la conformité légale des transactions en détaillant les droits et
obligations conformément à la législation en vigueur. Elles peuvent également
inclure des clauses spécifiques pour se conformer à des réglementations
sectorielles ou spécifiques à une région.
Les CGV sont un outil juridique et commercial crucial pour établir un cadre clair,
transparent et équitable dans lequel les transactions commerciales peuvent
avoir lieu.
Quels sont les principaux objectifs des conditions
générales de vente ?
Les conditions générales de vente sont un ensemble de clauses contractuelles qui régissent la
relation entre un vendeur et un acheteur. Les principaux objectifs des CGV sont les suivants.
A. Définir les modalités de vente
• Les CGV établissent les conditions dans lesquelles les produits ou services sont vendus. Cela
inclut des informations telles que le prix, les modalités de paiement, les délais de livraison, etc.
• Protéger les parties contractantes
• Les CGV sont conçues pour protéger les intérêts des deux parties en clarifiant les droits et les
obligations de chacune. Elles contribuent à éviter les malentendus et les litiges en définissant
clairement les termes de la transaction.
• Informer les clients
• Les CGV sont souvent utilisées pour informer les clients sur les conditions de vente avant qu’ils
ne concluent une transaction. Cela permet aux clients de prendre des décisions éclairées.
• Établir la responsabilité
• Les CGV doivent être conformes aux lois et réglementations en vigueur
dans le domaine commercial. Elles peuvent également inclure des clauses
spécifiques pour se conformer à des exigences légales.
• Faciliter la gestion des litiges
• En spécifiant les conditions de vente de manière détaillée, les CGV
fournissent un cadre clair en cas de litige. Cela peut faciliter la résolution
des conflits en fournissant un document de référence.
• Adaptabilité
• Les CGV peuvent être adaptées aux besoins spécifiques de chaque
entreprise. Elles peuvent varier en fonction du type de produits ou de
services proposés, de la structure de tarification, etc.
REFACTION

• Une réfaction est une réduction de prix. Dans le cas des marchés publics, la
réfaction est appliquée lors de la constatation d'une différence de qualité ou de
quantité avec l'objet qui avait été prévu initialement. Par exemple, dans le cadre
d'un marché de travaux publics, portant sur l'application d'un joint d'étanchéité
d'une piste d'un aérodrome, le représentant du pouvoir adjudicateur constatant
une différence de qualité des joints, mais ne mettant pas en cause l'existence
globale de la prestation, peut exiger une réfaction du prix au titulaire. La réfaction
se calcule alors dans le solde versé au titulaire, tenant compte des avances,
acomptes, réfactions, pénalités de retard et intérêts moratoires.
• Le terme de réfaction est aussi utilisé dans la logistique des supports consignés
(palette, bouteilles, bacs). Lors d'un retour de supports, un contrôle qualité peut
être effectué, si la qualité est inférieure à la qualité attendue, on peut appliquer
un taux de réfaction (proportionnel à la qualité), la consigne ne sera restituée
qu'à hauteur de ce taux.
LE PRIX DE VENTE : CARACTERISTIQUES ET
DETERMINATION
• Le prix constitue la contrepartie monétaire du transfert de propriété
consécutif à la vente commerciale. Le prix peut, en effet, être défini
comme la somme d'argent que l'acquéreur s'oblige à payer au
vendeur en contrepartie du transfert de la chose 49.
• Compte tenu du fait que le contrat de vente est un contrat à titre
onéreux, le prix de vente doit être réel et sérieux 50. Par conséquent,
le contrat dans lequel les parties stipulent un prix fictif ou dérisoire
par rapport à la valeur des marchandises ne peut être qualifié de
vente.
LES RÉDUCTIONS COMMERCIALES
Le fournisseur dispose de deux possibilités pour offrir un 'prix spécial' à ses
clients : une réduction commerciale ou une réduction financière. Dans le cas
d’une réduction commerciale, le fournisseur facture moins, tout simplement.
Dans le cas d’une réduction financière, le fournisseur facture le montant de la
vente, mais le client ne paie pas la totalité de celui-ci. Quelle est la meilleure
solution pour votre entreprise?
Les rabais, remises et ristournes sont traités de la même manière en comptabilité
bien qu’il ne s’agisse pas exactement de la même chose. (Cf. les définitions ci-
dessous) :
A. Rabais[1]
Il s’agit de réduction exceptionnelle sur le prix de vente initial pour prendre
en compte entre autre un problème de qualité, de non conformité ou un
retard de livraison.
B. Remise[2]
Il s’agit de réduction pratiqué de façon habituelle sur le prix de vente initial
en fonction de l’importance de la vente ou de la qualité de l’acheteur (trés
bon client).
Fiche pratique : Comment calculer une remise commerciale ? [3]
C. Ristourne[4]
• Il s’agit de réduction de prix calculé sur une période déterminé sur
l’ensemble des opérations faites avec un même client.
LA REDUCTION FINANCIERE
L'escompte
L'escompte est une remise accordée à un client lorsqu'il règle ses factures
dans un délai plus court que celui qui avait été fixé.
Le règlement anticipé d'une facture donne droit à un escompte qui s'exprime
en pourcentage du prix de vente. Il sert ainsi à remercier un client qui paie
rapidement son dû ou qui opte pour le paiement au comptant. L'escompte
est intéressant d'un point de vue financier dans la mesure où il récompense
un règlement qui alimente la trésorerie de l'entreprise.
Bon à savoir : en plus du rabais et de l'escompte, une entreprise peut
accorder une ristourne à l'un de ses clients en fonction du volume des
commandes réalisées au cours d'une même période.
II. LE CONTRAT DE DISTRIBUTION
La distribution des produits d’une entreprise peut être assurée
suivant des modalités diverses.
Chacun des modes de distribution comporte un régime particulier.
Le contrat de distribution est un contrat-cadre suivi par des contrats
de vente conclus à l'occasion de chaque commande.
Lorsque les relations vont se dérouler sur une période de longue
durée, leur organisation est effectuée par des contrats cadres qui
vont fixer les modalités d’exécution des engagements contractuels
futurs.
Le secteur d'élection des contrats cadres est la distribution.
cours G.Zara 139
A. Le contrat de franchise
« Contrat par lequel le franchiseur transmet un savoir-faire, un concept, met à
disposition des signes de ralliement de la clientèle et assure une assistance au
franchisé moyennant, de sa part, une rémunération et l’engagement d’exercer
l’activité envisagée ».
Système de commercialisation qui repose sur les éléments obligatoires suivants :
 Une collaboration étroite entre franchiseur et franchise
 Utilisation de l’enseigne et/ou de la marque, de produits et/ou de services par
le franchise
 Transmission du savoir-faire du franchiseur
 Fourniture d’une formation et d’une assistance commerciale et/ou technique
par le franchiseur
 Paiement d’une redevance et/ou d’un droit d’entrée par le franchisé
dans le cadre et pour la durée d’un contrat de franchise écrit, conclu entre les
parties à cet effet. cours G.Zara 140
B. Le contrat d’approvisionnement exclusif
Contrat par lequel :
 un distributeur s’engage à ne s’approvisionner qu’auprès d’un seul fournisseur pour les
produits visés par l’exclusivité.
Assure pour le fournisseur un monopole de vente au distributeur pendant la durée du contrat,
pour les produits visés par le contrat et impose une obligation d’acheter pour le distributeur.
Inversement, obligation de fournir pour le fournisseur, hors l’hypothèse d’un évènement de
force majeure.
Mais le fournisseur est libre de fournir d’autres distributeurs.
Contrat de distribution le plus répandu.
Type de contrat utilisé :
 dans la distribution de la bière, d’où l’appellation de « contrats de bière », encore très
répandus,
 dans les relations entre les fournisseurs de produits raffinés à partir du pétrole, dont
l’essence et l’huile de moteur.
Ce contrat lie deux entreprises en principe indépendantes.
cours G.Zara 141
Cependant, en raison de la dépendance
économique du distributeur à l‘endroit du
fournisseur, ces engagements font l’objet d’un
contrôle particulier.
Ce contrôle passe également par l’exigence
d’une information précontractuelle ou encore
par le contrôle de l’éventuel abus dans la
fixation du prix.
Fréquent d’avoir un ensemble associant une
exclusivité d’approvisionnement et une
assistance qui constitue une forme de
contrepartie de l’exclusivité consentie.
cours G.Zara 142
C. Le contrat de distribution exclusive (ou de concession commerciale)

Contrat par lequel :


 un fournisseur, s'engage à réserver l'exclusivité de ses ventes dans un
territoire déterminé à un revendeur indépendant appelé le distributeur
exclusive souvent à condition que celui-ci lui achète une certaine quantité
de produits.
Fournisseur s’engage donc à ne pas approvisionner d’autres concessionnaires sur
le territoire donné.
A l’opposé, le distributeur peut vendre des marques concurrentes
et donc s’approvisionner auprès d’autres fournisseurs.
Mais il peut aussi y avoir une clause d’approvisionnement exclusif, durée 10 ans
maxi. Doit être très précise quant aux produits concernés.

Très courant dans le secteur automobile.


cours G.Zara 143
Impératif que la clause d’exclusivité réponde aux
conditions suivantes :
Territoire sur lequel le distributeur a le droit d’exercer
son activité doit être déterminé ou à tout le moins
déterminable
La clause d’exclusivité doit être limitée dans le temps
De manière générale, le distributeur a droit à une
information précise sur les tenants et les aboutissants
du contrat de distribution.
A défaut, le contrat pourra encourir la nullité pour
vice de consentement.
cours G.Zara 144
III. LE CONTRAT DE PRESTATION DE SERVICE
A. Formation
1) Le principe : très peu de contraintes
Les parties à un contrat d’entreprise sont dispensées de déterminer l’objet (les
travaux à effectuer, par exemple) au préalable.
Aucune exigence d’accord préalable sur le prix. Les parties au contrat sont donc
libres de fixer le prix.
Trois grandes méthodes de détermination du prix peuvent être envisagées :
 Le marché sur facture : quand le prix ne peut être déterminé par l’entrepreneur
lui-même qu’à l’issue des travaux. Si le prix est excessif car déterminé a
postériori, on peut donc saisir le tribunal qui peut fixer le prix.
 L’entente par rapport à un barème : en règle générale, les parties vont
s’accorder sur un prix à la pièce, au mètre carré ou à l’heure.
 Le marché à forfait : le prix est alors déterminé dès l’origine de manière globale
et définitive. En ce cas le montant necourspourra
G.Zara
pas être modifié même si le145
coût
du travail a dépassé les prévisions du prestataire ou si au contraire il lui est très
2) La réalité : une liberté très encadrée
Devis est obligatoire quand le montant est estimé supérieur
à 150€ par exemple travaux de plomberie, maçonnerie…
Le devis engage son auteur en tant qu’offre : le client doit
pouvoir compter pendant un certain temps sur la réalisation
des travaux aux conditions décrites.
Devis contient des mentions obligatoires : date, nom et
adresse de la société, du client, date de début et durée
estimative des travaux, décompte détaillé de chaque
prestation en quantité et prix unitaire, la somme à payer en
H.T et T.T.C, coût de la main-d’œuvre…
Devis signé par les deux parties devient un document
contractuel : vaut bon de commande.
cours G.Zara 146
B. Les effets du contrat d’entreprise
1) Les obligations du fournisseur de la prestation
 L’obligation principale : exécuter la prestation dans le délai convenu
obligations portant sur des choses corporelles : obligations de
résultat, c’est-à-dire que l’entrepreneur doit alors obligatoirement
parvenir au résultat convenu.
obligations portant sur des prestations intellectuelles : obligations
de moyen, l’entrepreneur devant alors tout mettre en oeuvre pour
parvenir au résultat escompté, sans avoir l’obligation de l’atteindre.
Il est prudent de prévoir un délai pour exécuter le contrat. En cas de
non-respect du délai, le bénéficiaire pourra demander la résiliation du
contrat sans frais et des dommages-intérêts si a subi un préjudice de ce
fait (responsabilité contractuelle).

cours G.Zara 147


- L’obligation de conseil
Les obligations d’information et de conseil
tiennent une place primordiale. Cette obligation
peut aller jusqu’à dissuader son interlocuteur de
contracter ou au minimum le mettre en garde sur
les risques encourus.
C’est à celui qui est tenu de l’obligation de conseil
de prouver qu’elle a été remplie. Il existe
cependant une limite au devoir de conseil :
lorsque le bénéficiaire de la prestation apparaît
assez compétent, le devoir de conseil est bien
moindre, voire inexistant. cours G.Zara 148
2) Les obligations du bénéficiaire de la prestation
- Prendre livraison
 La prise de livraison donne lieu à ce que l’on nomme la «
réception », qui est l’acte juridique par lequel le bénéficiaire va
déclarer accepter le travail effectué après l’avoir vérifié.
 La réception peut être faite avec ou sans réserve, cette dernière
laissant la possibilité de se plaindre.
 Les réserves impliquent que le bénéficiaire ne s’est pas contenté
de prendre livraison mais a fait connaître son insatisfaction.
 La forme de la réception est libre mais souvent PV de réception.
 La réception rend le prix exigible et fait courir les garanties
(garantie décennale, parfait achèvement...).

cours G.Zara 149


- Payer
Selon le contrat d’entreprise en cause, le paiement peut avoir lieu :
 avant l’accomplissement de la prestation
 après l’accomplissement de la prestation
 le paiement peut également être échelonné, puisque le plus souvent, un
acompte dont le montant est librement déterminé est versé.
Le plus judicieux est de faire intervenir le paiement au fur et à mesure de
l’exécution du contrat. Il est alors de coutume de prévoir une retenue de
garantie, qui permet au bénéficiaire de conserver une partie du prix tant que
réserves faites à la réception ne sont pas levées.
Il disposera ainsi d’un moyen de pression contre le prestataire.

cours G.Zara 150


IV. LE CONTRAT DE SOUS-TRAITANCE
On parle de sous-traitance à chaque fois qu’un agent de production
n’assure pas personnellement toutes les opérations conduisant à la
confection du produit qu’il élabore, mais recourt, pour tout ou partie
de ces opérations, à un autre agent : le sous-traitant.
Cette sous-traitance vient se greffer sur le contrat principal qui est un
contrat d’entreprise.
Mise en place d’une relation triangulaire (dans l’hypothèse la plus
simple car il existe la sous-traitance en chaîne) : maître d’ouvrage (celui
qui commande les travaux) - entrepreneur principal- sous-traitant.
Fréquente en matière de marché de travaux.

cours G.Zara 151


A. Conclusion du contrat de sous-traitance
 Le contrat de sous-traitance lie l'entrepreneur principal et le
sous-traitant.
Si le contrat principal ne l'interdit pas expressément,
l'entrepreneur principal a toute liberté pour sous-traiter une
partie de ses obligations.
En pratique indispensable d'établir le contrat de sous-traitance
par écrit.
Ce contrat doit définir les travaux sous-traités et préciser les
obligations réciproques des parties, ainsi que les conditions de
paiement.
Le sous-traitant et les conditions de paiement doivent être
agréés par le maître de l'ouvrage.
cours G.Zara 152
Le maître de l'ouvrage est tout à fait libre d'accepter le sous-
traitant et d'agréer les conditions de paiement. Son éventuel
refus n'a pas à être motivé.
 A défaut d'agrément, l'entrepreneur principal sera
néanmoins tenu envers le sous-traitant.
Le sous-traitant est tenu d’une obligation de résultat à l’égard
de l’entrepreneur principal.
Lors de la conclusion d’un tel contrat, lorsqu’il porte sur un
montant supérieur à 3 000 euros, l’entrepreneur principal doit
impérativement s’assurer que le sous-traitant s’acquitte de ses
obligations concernant le travail dissimulé, sous peine d’être
déclaré solidairement responsable avec le sous-traitant du
cours G.Zara 153
paiement des impôts, de cotisations sociales, etc.
B. Exécution du contrat de sous-traitance
1) Obligations du sous-traitant
Le sous-traitant s'engage à exécuter les obligations prévues
par le contrat de sous-traitance envers l'entrepreneur
principal.
L'inexécution de ses obligations par le sous-traitant permet
à l'entrepreneur principal d'engager sa responsabilité
contractuelle et de refuser de lui payer le solde de la somme
convenue.
Le maître de l'ouvrage peut également agir contre le sous-
traitant. Cette action est de nature délictuelle, aucune
relation contractuelle ne le liant au sous-traitant.

cours G.Zara 154


2) Obligations de l'entrepreneur principal
La principale obligation de l'entrepreneur principal à l'égard du sous-traitant est le
paiement du prix.
Le sous-traitant peut agir en justice pour obtenir le paiement de ce prix de
l'entrepreneur principal et pour engager sa responsabilité contractuelle.
 L’action directe (examinée ci-dessous) permet au sous-traitant d'obtenir du
maître de l'ouvrage, ce qui lui est dû par l'entrepreneur principal.
L'entrepreneur principal est également tenu d'une obligation de conseil au
sous-traitant.
L'entrepreneur principal reste également responsable de l'exécution du
contrat envers le maître de l'ouvrage.
Action directe du sous-traitant contre le maitre d'ouvrage
Le sous-traitant impayé peut agir directement contre le maître de l'ouvrage, si
celui-ci l’a accepté et à condition que les modalités de paiement aient été
également agréées.

cours G.Zara 155


CHAPITRE VI
LES DOCUMMENTS RELATIFS A
L’ACHAT ET VENTE
INTRODUCTION
Le document commercial fait partie intégrante de la vie d’une
entreprise. Ou plutôt devrions-nous dire les documents
commerciaux, puisqu’il en existe de différentes sortes : facture,
devis, bon de commande, bon de livraison, catalogue, plaquette
publicitaire, etc.
Tous impliquent de la rigueur dans leur élaboration, à des degrés
différents. D’autant plus lorsque la législation vient mettre son nez
dedans
C’est quoi au juste un document
commercial ?
Le document commercial définit un support
écrit, souvent standardisé, visant à
communiquer des informations relatives aux
opérations de vente. Il sert donc, entre autres, à
formaliser les transactions entre les vendeurs et
les acheteurs.
Au final, on peut associer beaucoup d’éléments
à cette notion de documents commerciaux,
même les bons de réduction ou encore les
catalogues produits.
Par conséquent, on a choisi de se focaliser sur ceux qui
présentent de forts enjeux, en particulier d’un point de
vue réglementaire :
• le devis,
• la facture,
• les conditions générales de vente,
• le bon de commande,
• le bon de livraison.
• Note des poids
1. LE DEVIS
Un devis désigne une proposition commerciale détaillant le
coût estimé d’un produit ou d’un service à fournir, ainsi que
toutes les conditions liées. Il permet alors au client
d’anticiper ses dépenses, et donc d’orienter son choix vers
tel ou tel prestataire.
 Il s’agit donc d’un document essentiel aux bonnes relations
commerciales ! De plus, une fois accepté, le devis sert de
base à l’établissement du contrat de vente
Le devis n’est pas obligatoire, sauf dans certaines situations,
comme lors de travaux et de dépannages dans les secteurs
du bâtiment et de l’équipement de maison.
2. LA FACTURE
À la fois document commercial et comptable, la facture
atteste d’une transaction entre un vendeur et un
acheteur. Obligatoire dans la plupart des cas, elle détaille
tous les éléments relatifs aux marchandises ou
prestations vendues, comme les tarifs. En somme, la
facture agit comme un justificatif de créance, une
preuve d’achat, et elle doit être traduite en
comptabilité.
On compte différents types de factures : la facture
d’avoir, la facture de doit, la facture intermédiaire, etc.
Quel sont les différents types de factures ?
Il existe plusieurs types de factures qui doivent être utilisés selon des cas
bien précis.
Facture pro forma
La facture proforma est une facture provisoire. Elle est émise à la demande
du client, pour que ce dernier puisse se faire une idée du coût réel de son
futur achat. La facture proforma n’a aucune valeur juridique ou comptable,
mais se révèlera indispensable si votre client a besoin de contracter un
crédit pour son achat. Il est nécessaire de joindre une facture proforma aux
colis pour déclarer en douane la valeur de marchandises dans le cadre
d’import/export et des envois non-commerciaux.
Facture d’acompte
Il est obligatoire d’éditer une facture d’acompte lorsqu’une partie de la
somme finale vous est versée avant le début de la réalisation du contrat.
Facture de situation
La facture de situation, ou facture d’avancement, correspond à une facture
intermédiaire que le professionnel édite au fur et à mesure de l’avancée de
la prestation ou des travaux.
Facture de clôture
La facture de clôture ou facture définitive, est délivrée en même temps que
les biens ou suite à la réalisation des services. C’est un document à la fois,
juridique, commercial, comptable et fiscal, qui prouve un achat ou une vente
de services réalisés ou de marchandises.
Facture d’avoir
Vous avez besoin de rectifier ou d’annuler une facture suite à une erreur, un
remboursement ou à l’annulation d’une vente, par exemple? C’est une
facture d’avoir que vous devez faire.
Facture à établir :
définition En comptabilité, le fournisseur ou le prestataire de service doit
enregistrer l'opération au cours de la livraison du bien ou de l'exécution du
service, même si la facture n'a pas été émise. ans la vie des entreprise, il
arrive parfois qu'une marchandise soit livrée ou qu'un service soit exécuté
au cours d'un exercice, mais que sa facturation n'intervienne qu'au cours de
l'exercice suivant. En comptabilité, le fournisseur ou le prestataire de service
doit enregistrer l'opération au cours de la livraison du bien ou de l'exécution
du service, même si la facture n'a pas été émise.
En effet, le produit correspondant à la vente est acquis et doit, à ce titre et
en vertu du principe d'indépendance des exercices, être enregistré en
comptabilité.
Pour cela, il est nécessaire de constater une facture à établir pour justifier
l'écriture comptable à la clôture de l'exercice.
Produits Constatés d'avance
Définition des Produits Constatés d'avance Les produits constatés d'avances
sont comptabilisés à la fin de l'exercice lors de la production du bilan
comptable. Concrètement, ils représentent un bien ou un service facturé
mais non livré. Ce règlement perçu d'avance concerne l'exercice suivant.
Comment établir une facture ?
La facture doit être établie en langue française et en CDF.
Si le client réside dans un pays non-francophone utilisant une
devise différente, vous pouvez envoyer, en complément de la
facture d’origine, une version traduite dans la langue et la
devise de ce dernier (à condition que la devise soit convertible
et que les taxes figurent en euros), si le client en fait la
demande.
Vous pouvez toujours n’éditer que la facture traduite, mais en
cas de contrôle administratif, il faudra la faire traduire en
français par un traducteur certifié ; ce qui peut être une perte
de temps et d’argent.
NB: Une pièce justificative en comptabilité est le document
déclenchant l’enregistrement comptable de l’opération. Dans le
processus achat/vente, la facture déclenche l’écriture comptable. Le
bon de commande, le devis et le bon de livraison ne sont pas des
pièces justificatives.
4. Relevé de facturation
le relevé de facturation est un document qui récapitule les factures d’un
compte sur une période donnée. On peut rencontrer ce document quand le
suivi des livraisons dans la durée est important (pour des factures mensuelles
récurrentes, par exemple).
À quoi servent les relevés de facturation
En RDC, le type d’information que doit comporter un relevé de facturation est
similaire à celles présentes dans une facture classique :
La date d’émission ;
Le.les prestataires concerné.s ;
Numéro du relevé de facturation ;
Liste détaillée des transactions ;
Description des produits ou services ;
Quantités ;
Prix unitaire ;
Montant total ;
Taux de TVA applicable et montant de la TVA (utile pour larécupération de TVA
applicable) ;
Le moyen de paiement utilisé.
5.L'affacturage
L'affacturage (factoring en anglais) est une technique de
financement et de recouvrement de créances mise en œuvre par
les entreprises et consistant à obtenir un financement anticipé et
à sous-traiter cette gestion à un établissement de crédit
spécialisé : l'affactureur ou, en anglais, le factor.
L'affacturage est une opération ou technique de gestion
financière : un établissement de crédit spécialisé
(l'affactureur ou, en anglais, factor) ou une société de gestion de
portefeuille prend en charge le recouvrement de créances d'une
entreprise dans le cadre d'un contrat. L'affacturage recouvre trois
prestations qui peuvent être toutes souscrites ou non par
l'entreprise :
Le recouvrement des créances clients : l'affactureur gère pour le
compte de son client l'enregistrement des factures, la relance des
débiteurs en cas de retard de paiement, assure les encaissements et le
service contentieux en cas de non-paiement. Il s'agit d'un service de
cession de créances.
Le financement de la trésorerie : l'affactureur avance le montant des
créances dès leur présentation par le client. Il s'agit donc d'un crédit à
très brève échéance, correspondant au délai de paiement accordé au
débiteur. Il n'y a pas de cession de créances et il revient au client de
relancer le débiteur en cas de retard de paiement. Si le client ne
parvient pas à obtenir le paiement de la facture à temps, il devra
rembourser à l'affactureur l'avance de trésorerie. Le montant avancé
est celui de la créance (ou moins suivant les contrats et/ou en fonction
de la connaissance qu'a l'affactureur des débiteurs), après déduction
de frais de gestion (fixes et/ou variables).
L'assurance crédit : en délégation du contrat.
Rémunération de la société d'affacturage

La rémunération2 de la société d'affacturage est de deux types :


La commission d'affacturage rémunère le service de recouvrement et
éventuellement l'assurance crédit.
Prélevée à chaque transaction (cession de créances) et basée sur un taux (fixe ou
variable) ou un forfait.
La commission de financement rémunère l'avance sur la trésorerie.
Agios calculés sur le solde du compte client.
L'affactureur bloque une partie du montant des créances cédées pour constituer
un fonds de garantie qui permet de faire face aux impayés, aux litiges ayant
engendré un contentieux, ou pour se prémunir d'un éventuel droit de
préemption (URSSAF par exemple). La somme bloquée, proportionnelle au
montant de créances cédées, est restituée à l'expiration du contrat.
7. Le bon de livraison
Un bon de livraison est un document attestant de la réception de marchandises
ou de la réalisation d’une prestation. Il permet de confirmer que la commande
ou le service ont été livrés, dans les conditions convenues.
 Le bon de livraison est un document établi par le fournisseur et remis au client
au moment de la livraison des produits. Il ne comporte pas de prix.
Pensez à faire signer le bon de livraison par le destinataire ! Dans le cas contraire,
il ne comptera pas comme une preuve valable en cas de litiges ou de défaut de
paiement.
Le bon de livraison est un document remis lors d’une livraison de marchandises
par le vendeur, ou son représentant, à l’acheteur. Bien que ce document ne soit
pas obligatoire d’un point de vue légal, il est très utilisé car il permet de prouver
que les marchandises achetées ont bien été livrées et reçues par l’acheteur. Il est
d’ailleurs parfois appelé « bon de réception ».
Émettre une réclamation en cas de problème de
livraison ?
Le bon de livraison ne sert pas qu’à attester de la réception d’une
commande. En effet, il permet aussi d’exprimer des réserves dans les cas
suivants :
erreur sur la marchandise (en partie ou totalement): si vous avez reçu des
articles que vous n’avez pas commandés.
marchandise manquante : si vous n’avez pas reçu tous les articles que vous
avez commandés.
marchandise endommagée : si certains ou tous les articles reçus ne sont
pas dans l’état attendu.
Enfin, sachez qu’il est également possible de refuser une livraison et de ne
pas signer le bon de livraison. Cette solution est conseillée en cas de
problème flagrant.
Quelles mentions doivent figurer sur un bon de
livraison ?
Pour être valable, un bon de livraison doit contenir les éléments suivants :
Identité du vendeur: raison sociale, numéro SIREN et RCS, adresse,
contact, numéro de TVA intracommunautaire, etc.
Identité de l’acheteur: raison sociale, numéro SIREN et RCS, adresse,
contact, numéro de TVA intracommunautaire, etc.
Numéro de la commande correspondante
Liste des biens livrés (noms, références éventuelles, quantités)
Prix correspondants (HT, TTC, montant de la TVA si applicable)
Date de livraison
Signature de l’acheteur
Quelle est la différence entre un bon de livraison et
un bon de commande ?
Le bon de commande est un document qui contient
les principaux éléments d’une transaction marchande.
Il est établi par le vendeur, suite à la demande d’un
acheteur, afin de formaliser un accord préalable, qu’il
soit oral ou écrit, entre ces deux parties.
Ce document n’est pas obligatoire dans le cadre
d’une vente mais il a valeur d’engagement lorsqu’il est
signé par les deux parties : en le signant, l’acheteur
s’engage à régler la commande que le vendeur
s’engage à lui fournir.
Quelle est la différence entre un bon de livraison et
un bon d’intervention ?
Alors que le bon de livraison est utilisé lors de la livraison de
marchandises, le bon d’intervention est utilisé lors d’une prestation
de services. Mais leur rôle est le même : ils confirment qu’une
transaction marchande a bien été effectuée et ils déclenchent la
facturation de celle-ci.
•.
Un bon de réception e
Est souvent un double du bon de livraison ; il doit être signé par le client pour
prouver que la livraison a été effectuée.
Un bon de réception de marchandises est un document important dans toute
entreprise qui traite de l’achat et de la vente de marchandises. Un bon de
réception est utilisé pour enregistrer et suivre le mouvement des marchandises
dans un entrepôt d’un fournisseur à un autre.
Il permet également de s’assurer que tous les articles échangés sont
comptabilisés. Un bon de réception de marchandises peut également servir de
base au règlement d’éventuels litiges relatifs aux transactions.
Qui l’émet ?
• Un reçu de marchandises peut être délivré par l’acheteur ou le vendeur des
marchandises. La partie destinataire signe généralement le document pour
confirmer qu’elle a reçu les marchandises.
Quelle est la différence entre un bon de réception
et une facture ?
Bien que ces deux documents puissent sembler similaires car ils
témoignent d’une transaction entre deux parties, il existe une
différence essentielle entre une réception de marchandises et une
facture.
Un bon de réception de marchandises est le document qui prouve
que l’acheteur a reçu les articles qu’il a commandés, tandis qu’une
facture est un document qui indique le montant dû pour ces articles.
Utilisations du bon de réception de marchandises

Il est couramment utilisé dans les situations suivantes :


Gestion des stocks des entrepôts – Il est utilisé pour contrôler
l’inventaire de l’entrepôt afin de maintenir l’exactitude des stocks.
Inspection des marchandises – Elle permet de vérifier si les
marchandises qui ont été reçues par l’acheteur sont conformes aux
normes et jugées acceptables.
Référence future – Il sert de document pour aider à résoudre tout
différend qui pourrait survenir entre les deux parties.
Aide à la comptabilité – Il aide le service comptable à confirmer les
soldes des stocks et à mettre à jour le registre des stocks.
Étapes du processus de réception des
marchandises
• Étape 1 : Identification des marchandises
• La première étape du processus de réception des marchandises consiste à
identifier les marchandises qui ont été reçues. Cela peut se faire en comparant la
liste de colisage ou le bon de commande avec les articles effectivement livrés.
Une fois que les articles ont été identifiés, il faut les comparer à la facture
d’expédition pour s’assurer qu’ils sont tous comptabilisés.
• Étape 2 : Vérification de la quantité et de l’état des marchandises
• La deuxième étape consiste à vérifier la quantité et l’état des marchandises qui
ont été reçues. Pour ce faire, il faut les inspecter pour vérifier qu’ils ne sont pas
endommagés ou manquants. S’il y a des dommages ou des manques, une note
doit être faite sur la facture d’expédition et une réclamation doit être déposée
auprès du transporteur.
• Étape 3 : Déchargement et mise en stock des marchandises
• La troisième étape consiste à décharger et à placer les
marchandises en entrepôt. Cela peut se faire en les plaçant
dans la zone désignée de l’entrepôt ou sur des étagères ou des
rayonnages spécifiques. Une fois qu’ils ont été stockés, il est
important de garder une trace de leur emplacement afin de
pouvoir les récupérer facilement en cas de besoin.
• Étape 4 : Enregistrement des marchandises reçues
• La quatrième étape consiste à enregistrer les marchandises
reçues. Cela peut se faire en créant une liste d’inventaire
physique ou informatique. Une fois les marchandises
enregistrées, il est important de tenir cette liste à jour afin
qu’elle reflète fidèlement les niveaux d’inventaire actuels.
• Étape 5 : Notification de la réception des marchandises aux services des achats
• La cinquième et dernière étape consiste à informer le service des achats des
marchandises reçues. Cela peut se faire en leur envoyant un courriel ou en plaçant
un bon de commande dans leur boîte aux lettres. Une fois qu’ils ont connaissance
du nouveau stock, ils peuvent commencer à commander d’autres articles pour
reconstituer les niveaux de stock.

• Note de poids : Note quantitative dont l'utilisation est assez fréquente dans les
opérations documentaires et qui précise les conditions matérielles dans
lesquelles a été faite la livraison.
La note de poids, rédigée par le vendeur, donne le détail et le poids de chaque
colis, sac ou caisse constituant l'expédition ; jointe aux autres documents exigés
(facture, connaissement, avenant d'assurance, etc.), elle permet la mise en ½uvre
d'un crédit documentaire, ou la réalisation d'un encaissement documentaire,
selon les accords passés entre l'acheteur et le vendeur.
• La note de débit : Une note de débit est un document transmis par un vendeur à
un acheteur pour l’informer de l’existence d’une dette. Par cette note, le vendeur
vise à obtenir une somme qui augmente le montant d'une facture déjà payée.
• Quand faire une note de débit ?
• Si un vendeur ou un fournisseur estime qu’une facture doit être
augmentée, il peut alors émettre une note de débit à destination du client.
La note de débit peut devenir nécessaire dans plusieurs cas de figure :
• Un retard de paiement ou une facture non réglée par l’acheteur après
l’échéance, générant des intérêts de retard ;
• Une erreur sur la facture au détriment du vendeur telle qu’une erreur de
saisie ;
• La réclamation de frais supplémentaires (par exemple le coût d’une
livraison) qui n’avaient pas été pris en compte sur la facture d’origine.

• Comment faire une note de débit ?
• La loi n'exige aucun formalisme particulier pour la note de débit. Toutefois,
il est conseillé d'y faire figurer certains éléments :
• La date de débit et le montant de la dette du client débiteur ;
• Les références de la facture d’origine (numéro, date de facturation) ;
• La description, le prix et la quantité des marchandises ou des prestations
concernées par la note de débit ;
• La raison de l’émission de la note de débit ;
• Les informations relatives à la TVA ;
• Les coordonnées du vendeur et de l’acheteur.
La note de crédit
La note de crédit correspond à la reconnaissance d’une erreur ou d’une
modification de la facture initiale. Il ne s'agit pas d'une facture non
payée, puisqu'en l’occurrence, une note de crédit indique que le
créancier a eu trop perçu. Le montant de la facture doit ainsi être revu
à la baisse. Par exemple, un tel document peut être émis si un client a
effectué un achat et a réglé un montant trop élevé. Ce dernier peut
alors obtenir un bon à faire valoir ou un remboursement du montant
injustement payé.
• Quelles sont les mentions légales obligatoires ?

Il n’existe pas de modèle type. L’entrepreneur, le commerçant ou le
prestataire de services doit veiller à établir une note de crédit comprenant
certaines informations :
• la mention : « note de crédit » ;
• le nom et l’adresse du débiteur ;
• le nom et l’adresse du créancier ;
• la référence de la facture à modifier ;
• le montant à créditer ;
• dans le cas échéant, les informations relatives à la TVA.
• Dans quels cas avoir recours à la note de crédit ?

Les hypothèses sont nombreuses. Il est possible d’y recourir dès lors qu’une erreur est
constatée en la défaveur du payeur.
Parmi les cas envisageables :
• l’annulation d’une facture déjà réglée : en droit commercial, un client bénéficie toujours
d’un délai de rétractation. C’est l’esprit de la formule publicitaire « satisfait ou remboursé
»;
• la ristourne : il s’agit d’un rabais motivé par un geste commercial ;
• l’erreur dans l’émission de la facture : une mauvaise saisie peut induire un montant à
régler erroné ;
• le retard de livraison : c’est susceptible d’entraîner une réduction du montant total ;
• le retour de la marchandise par le client entraînant une modification de facture : la
marchandise peut être endommagée ou incomplète.
• Quelles sont les mentions légales obligatoires ?

Il n’existe pas de modèle type. L’entrepreneur, le commerçant ou le
prestataire de services doit veiller à établir une note de crédit comprenant
certaines informations :
• la mention : « note de crédit » ;
• le nom et l’adresse du débiteur ;
• le nom et l’adresse du créancier ;
• la référence de la facture à modifier ;
• le montant à créditer ;
• dans le cas échéant, les informations relatives à la TVA.
• Dans quels cas avoir recours à la note de crédit ?

Les hypothèses sont nombreuses. Il est possible d’y recourir dès lors qu’une erreur est
constatée en la défaveur du payeur.
Parmi les cas envisageables :
• l’annulation d’une facture déjà réglée : en droit commercial, un client bénéficie toujours
d’un délai de rétractation. C’est l’esprit de la formule publicitaire « satisfait ou remboursé
»;
• la ristourne : il s’agit d’un rabais motivé par un geste commercial ;
• l’erreur dans l’émission de la facture : une mauvaise saisie peut induire un montant à
régler erroné ;
• le retard de livraison : c’est susceptible d’entraîner une réduction du montant total ;
• le retour de la marchandise par le client entraînant une modification de facture : la
marchandise peut être endommagée ou incomplète.
LE BON DE COMMANDE
• Bon de commande : c’est quoi exactement ?
Un bon de commande est un document établi au moment d’une vente entre un
vendeur et un acheteur (un fournisseur et un client) qui décrit précisément le
contenu de ladite commande.
C’est un document non-obligatoire, mais généralement utilisé dans le cas de
vente de marchandises. Il est fortement recommandé de s’en servir puisqu’il sert,
en quelque sorte, d’engagement. Dans le cas des prestations de services, le bon
de com
mande est généralement remplacé par un devis, dont le but est le même.Une
fois le bon de commande signé par les deux parties, le client peut demander une
facture au fournisseur, afin de régler son achat.
• Que doit contenir un bon de commande ?
Un bon de commande doit contenir au minimum les informations suivantes :
• - Identité de l’émetteur/fournisseur/entreprise : nom, adresse,
dénomination sociale, SIREN, lieu d’inscription au Registre des Commerces
et Sociétés
• - Identité du destinataire/client : nom, adresse, dénomination sociale, SIRET,
• - le numéro de la commande et sa date de création
• - la liste exhaustive des produits commandés : nom du produit, prix HT à
l’unité, nombre de produits, taux de TVA
• - prix total de la commande : montant total pour chaque produit, HT et TTC ;
montant total HT et montant total TTC, avec précision du taux de TVA
• - informations sur la livraison : date, lieu, et tarif
• - informations sur le paiement : mode de paiement, date et délai, acompte
ou non, réduction éventuelle, paiement en plusieurs fois
Conditions Générales de Vente et acceptation du
bon de commande
Une fois le bon de commande rempli, il convient de le faire accepter, et
donc signer, au client.
Il est conseillé d’insérer les Conditions Générales de Vente (CGV) au bon de
commande pour que le client en prenne connaissance, évitant ainsi les
surprises ultérieurement. Pour ce faire, vous pouvez soit indiquer les CGV
directement sur le bon de commande et les faire signer en même temps,
soit les envoyer sur un document séparé. Dans le deuxième cas, veillez à
ajouter une case à cocher au bon de commande, certifiant que le client a
bien lu, et accepte, les Conditions Générales de Vente.
Une fois le bon de commande signé, il équivaut à un contrat. Il s’agit
donc pour l’entreprise de fournir la marchandise commandée et au
client de s’acquitter du paiement selon les règles établies auparavant.
Les conditions générales de vente (CGV) définissent les règles
encadrant les transactions d’une entreprise. Elles précisent les droits
ainsi que les obligations de chaque partie (modalités de paiement,
livraison, retour, garantie, etc.). C’est pourquoi on les retrouve
souvent dans les documents contractuels.
• 💡 Vous n’êtes pas tenu de transmettre vos CGV dans le cadre d’une
activité BtoB. On vous conseille cependant de le faire.
• 1. Les étapes du processus et les documents associés
• a. Le processus d'achat
• Le processus d’achat comprend 7 étapes :
1. L’achat doit répondre à un besoin exprimé par un utilisateur dans
l’entreprise.
2. La recherche des fournisseurs à l’aide d’annuaires professionnels,
d’Internet, de fichier fournisseurs…
3. La négociation.
4. Une fois le fournisseur sélectionné, la commande est passée à l’aide d’un
bon de commande.
5. La commande est suivie (ex : respect du délai de livraison) avec une fiche
de suivi.
6. La commande est réceptionnée, contrôlée et stockée grâce au bon de
livraison et la fiche de stock.
7. La facture du fournisseur est contrôlée et le règlement est effectué.
• b. Le processus de vente

• Le processus de vente démarre par la prise d’informations de l’éventuel
client. Cette prise d’informations peut se faire par téléphone, fax, mail…
avec parfois la demande d’un devis. La demande de devis est la 1ère étape
du processus de vente. En cas d’acceptation du devis, s’enclenche la
commande du client. Cette commande fait naître des droits et obligations
pour chacune des parties.
La vente entraîne des échanges d'informations entre le fournisseur et le
client. Ces échanges sont matérialisés par les documents commerciaux
suivants :

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