Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Document Commerciaux 2
Document Commerciaux 2
COMMERCIAUX
Par
Prof . Dr. Joseph MOTO KOSARADE
E-mail: Josephmoto10@gmail.com
Contact: +243823603367
PRÉSENTATIONS
Introduisons nous
Nom
Organisation; position
Expérience professionnelle
Attentes en rapport avec la formation
I. PRESENTATION DE L’ENSEIGNANT
La loi définit la SNC comme une société dans laquelle « tous les associés sont
commerçants et répondent indéfiniment et solidairement des dettes sociales
». La SNC est constituée entre des personnes qui s’engagent en raison de leur
confiance mutuelle.
Ses principales caractéristiques sont les suivantes :
Elle ne peut exercer certaines activités telles que les banques et les
assurances.
Tous les associés (2 au minimum) ont la qualité de commerçant.
Les associés s’engagent indéfiniment et solidairement sur leur patrimoine
personnel au paiement des dettes de la société.
Le capital social est divisé en parts sociales, de même valeur, qui ne peut
être cédées qu’avec le consentement de tous les associés
B. La société en commandite simple (SCS)
Les SCS sont des sociétés dans lesquelles coexistent deux catégories
d’associés :
Les commandités, qui sont dans la même situation que les associés des
sociétés en nom collectif et auxquels la gérance est confiée, à moins qu’elle
ne soit exceptionnellement confiée à un tiers.
Les commanditaires, qui ne sont responsables que dans la limite de leurs
apports et qui ne sauraient s’immiscer dans la gestion de la société, ce qui
rend impossible la désignation d’un gérant parmi les commanditaires.
Quant au capital social nécessaire, la loi n’en fixe ni le minimum ni le
maximum. Il est divisé en parts sociales, qui ne peuvent être cédées
qu’avec le consentement de tous les associés, sauf disposition contraire des
statuts. Les statuts doivent nécessairement indiquer le montant ou la
valeur des parts de tous les associés.
• Une Assemblée générale annuelle est tenue chaque année dans les 6 mois
qui suivent la clôture générale de l’exercice.
C. La société à responsabilité limitée (SARL)
La SARL est une société dans laquelle les associés ne sont responsables des
dettes sociales qu’à concurrence de leur apport et dont les droits sont
représentés par des parts sociales.
Quels sont les traits caractéristiques de la SARL ?
Les traits caractéristiques de la SARL sont les suivants :
Le nombre d’associés est de 1 au minimum, le maximum étant illimité.
La durée maximale est fixée à 99 ans.
Le Capital social minimum est de 2000 USD, et les apports composant le
capital social peuvent être faits en numéraire, en nature ou en industrie. Les
apports en numéraire doivent faire l’objet d’une énumération dans les statuts.
La valeur des parts sociales doit être de 10 USD au minimum, ces parts
sociales ne sont pas négociables et doivent être souscrites en totalité et
intégralement libérées dès la constitution de la société. Il est, en outre,
nécessaire de préciser dans un acte notarié les apports en numéraire et en
nature effectués par chacun des associés pour libérer sa part dans le capital
social.
Quels sont les particularités et les avantages de la
SARL unipersonnelle ?
• La SARL unipersonnelle ne compte qu’un seul associé, appelé associé unique, qui
peut être une personne physique ou morale. Elle permet d’avoir une structure
juridique qui limite la responsabilité et qui assure en même temps la pérennité de
l’entreprise.
• Le régime juridique de la SARL unipersonnelle est celui de la SARL pluripersonnelle
avec quelques adaptations.
• En effet, la gestion peut être assurée par l’associé unique ou par un tiers non-
associé. L’associé unique prend des décisions ordinaires et extraordinaires, mais il
devra veiller à ne pas confondre le patrimoine de la société avec son patrimoine
personnel. S’il succombait à la tentation, il risque de se voir appliquer les
procédures collectives (par exemple, être obligé de combler le passif social avec son
patrimoine personnel). Il peut également être poursuivi pour abus des biens
sociaux.
• Le gérant, qu’il soit l’associé unique ou non, doit tenir les assemblées, déposer les
rapports de gestion et l’inventaire, c’est-à-dire qu’il doit rendre compte.
• L’associé unique peut décider de la dissolution anticipée. Cette décision est suivie de
la transmission du patrimoine social au patrimoine personnel de l’associé unique.
Comment est gérée et administrée la SARL ?
Il faut aussi savoir qu'en cas de litiges lors d'un acte de commerce, ce sont les
tribunaux de commerce qui sont chargés de le résoudre ou cours d’arbitrage de
l’OHADA.
Les qualités d'un bon commerçant ou d'une bonne
commerçante
1. L'empathie
Pour une communication réussie, il est nécessaire que le
commerçant fasse preuve d'empathie. Il doit être capable de
comprendre leurs attentes.
2. L'écoute
• L'écoute active est une qualité importante que doit posséder le
commerçant, car elle permet à ce dernier d'établir une relation
de confiance avec ses clients. De plus, grâce à l'écoute, le
commerçant parvient non seulement à mieux satisfaire les
besoins de ses clients, mais aussi à être réceptif quant à leurs
suggestions.
3. L'organisation
• C'est l'une des qualités les plus importantes pour exercer le métier de
commerçant. L'organisation permet au commerçant, non seulement,
de savoir gérer son emploi de temps, de remplir ses obligations
légales, mais également .
4. La curiosité
Il est avantageux d'être curieux. Cette qualité permet :
de s'informer sur les évolutions du marché;
d'améliorer régulièrement ses compétences techniques;
d'effectuer une veille concurrentielle.
de garder son commerce attractif
5. Capacités relationnelles
• Entretenir de bonnes relations avec ses clients requiert
un sens relationnel développé. Cela se traduit
généralement par un accueil chaleureux, de la patience
envers les clients les plus indécis avec un visage toujours
souriant.
6. Connaissance de ses produits
• Un bon commerçant doit maîtriser ce qu'il vend. Il doit
être capable de renseigner sa clientèle sur les bienfaits
d'un produit ou encore sur les effets secondaires. Pour
cela, il doit avoir une bonne connaissance des
caractéristiques de tous ses produits.
7. L'honnêteté
• Afin de fidéliser sa clientèle et de pérenniser son
activité, le commerçant se doit d'être honnête. Que ce
soit dans la gestion de sa trésorerie ou envers ses
clients, il doit faire preuve d'honnêteté et de rigueur.
8. Le sens de la négociation
• Pour écouler sa marchandise au prix escompté, le
commerçant doit détenir le sens de la négociation.
Cette qualité est requise pour pouvoir marchander
avec les clients.
CHAPITRE IV.
LE FONDS DE COMMERCE
INTRODUCTION
LE FONDS DE COMMERCE Le fonds de commerce est constitué
par un ensemble de moyens qui permettent au commerçant
d'attirer et de conserver une clientèle.
En principe, tant les sociétés commerciales que les commerçants
personnes physiques disposent d'un fonds de commerce.
Compte tenu l'importance qu'il revêt, le fonds de commerce fait
donc l'objet d'une réglementation particulière en droit OHADA.
Quels sont les éléments constitutifs du fonds de commerce ?
Comment le commerçant peut-il exploiter son fonds de
commerce ?
Quelles sont les règles applicables à la cession du fonds de
commerce ?
Le fonds de commerce peut-il faire l'objet d'un nantissement ?
Comment définir le fonds de commerce ?
Le fonds de commerce désigne l'ensemble des éléments mobiliers
corporels (matériel, outillage, marchandises) et incorporels (droit au bail,
nom commercial, enseigne, droit de propriété industrielle, etc.)
Le droit commercial accorde une place prépondérante aux biens
incorporels. Parmi ces biens le FDC occupe une place à part puisqu'il
constitue le cadre dans lequel s'exerce l'activité commerciale.
• Définition du Fonds de commerce :
L'AUDCG ne définit pas le fonds de commerce, mais donne succinctement
les éléments qui le constitue, en ces termes : « le fonds de commerce est
constitué par un ensemble d'éléments ou de moyens qui permettent au
commerçant d'attirer et de conserver une clientèle.»(71) Ce texte est
complété par d'autres dispositions qui fixent les règles applicables aux
éléments du fonds de commerce et aux opérations portant sur le fonds de
commerce.
• Sinon, le fonds de commerce est une création juridique imaginée pour
favoriser l'exercice de l'activité commerciale.
Les éléments incorporels du fonds de commerce
sont les suivants :
• Clientèle et achalandage.
• Nom commercial.
• Enseigne.
• Nom de domaine.
• Droit au bail.
• Droits de propriété industrielle : brevets, marques, dessins et
modèles.
• Contrats de travail et contrats d'assurance.
C'est quoi le fond de commerce en comptabilité ?
Par exemple, il manque une pièce dans un lave-linge pour qu’il fonctionne
correctement, le tambour n’est pas monté correctement, c’est un vice caché,
ordinateur tombe régulièrement en panne...
Délai de deux ans à compter de la découverte du vice pour intenter l’action
et demander soit la résolution de la vente (action rédhibitoire), soit une
diminution du prix de vente (action estimatoire) quand le bien peut
fonctionner malgré le défaut + dommages et intérêts.
cours G.Zara 124
d. La garantie contractuelle
N’est pas obligatoire.
Le vendeur peut aussi proposer une garantie contractuelle qui prévoit
différentes prestations (pièces, main-d'œuvre, déplacement, etc.)
Peut être offerte par le vendeur qui en fait un argument de vente.
À la différence de la garantie légale, la garantie contractuelle peut être
payante. C'est ce que les vendeurs désignent lorsqu'ils parlent de
«garantie» (ex : véhicule de courtoisie).
• Une réfaction est une réduction de prix. Dans le cas des marchés publics, la
réfaction est appliquée lors de la constatation d'une différence de qualité ou de
quantité avec l'objet qui avait été prévu initialement. Par exemple, dans le cadre
d'un marché de travaux publics, portant sur l'application d'un joint d'étanchéité
d'une piste d'un aérodrome, le représentant du pouvoir adjudicateur constatant
une différence de qualité des joints, mais ne mettant pas en cause l'existence
globale de la prestation, peut exiger une réfaction du prix au titulaire. La réfaction
se calcule alors dans le solde versé au titulaire, tenant compte des avances,
acomptes, réfactions, pénalités de retard et intérêts moratoires.
• Le terme de réfaction est aussi utilisé dans la logistique des supports consignés
(palette, bouteilles, bacs). Lors d'un retour de supports, un contrôle qualité peut
être effectué, si la qualité est inférieure à la qualité attendue, on peut appliquer
un taux de réfaction (proportionnel à la qualité), la consigne ne sera restituée
qu'à hauteur de ce taux.
LE PRIX DE VENTE : CARACTERISTIQUES ET
DETERMINATION
• Le prix constitue la contrepartie monétaire du transfert de propriété
consécutif à la vente commerciale. Le prix peut, en effet, être défini
comme la somme d'argent que l'acquéreur s'oblige à payer au
vendeur en contrepartie du transfert de la chose 49.
• Compte tenu du fait que le contrat de vente est un contrat à titre
onéreux, le prix de vente doit être réel et sérieux 50. Par conséquent,
le contrat dans lequel les parties stipulent un prix fictif ou dérisoire
par rapport à la valeur des marchandises ne peut être qualifié de
vente.
LES RÉDUCTIONS COMMERCIALES
Le fournisseur dispose de deux possibilités pour offrir un 'prix spécial' à ses
clients : une réduction commerciale ou une réduction financière. Dans le cas
d’une réduction commerciale, le fournisseur facture moins, tout simplement.
Dans le cas d’une réduction financière, le fournisseur facture le montant de la
vente, mais le client ne paie pas la totalité de celui-ci. Quelle est la meilleure
solution pour votre entreprise?
Les rabais, remises et ristournes sont traités de la même manière en comptabilité
bien qu’il ne s’agisse pas exactement de la même chose. (Cf. les définitions ci-
dessous) :
A. Rabais[1]
Il s’agit de réduction exceptionnelle sur le prix de vente initial pour prendre
en compte entre autre un problème de qualité, de non conformité ou un
retard de livraison.
B. Remise[2]
Il s’agit de réduction pratiqué de façon habituelle sur le prix de vente initial
en fonction de l’importance de la vente ou de la qualité de l’acheteur (trés
bon client).
Fiche pratique : Comment calculer une remise commerciale ? [3]
C. Ristourne[4]
• Il s’agit de réduction de prix calculé sur une période déterminé sur
l’ensemble des opérations faites avec un même client.
LA REDUCTION FINANCIERE
L'escompte
L'escompte est une remise accordée à un client lorsqu'il règle ses factures
dans un délai plus court que celui qui avait été fixé.
Le règlement anticipé d'une facture donne droit à un escompte qui s'exprime
en pourcentage du prix de vente. Il sert ainsi à remercier un client qui paie
rapidement son dû ou qui opte pour le paiement au comptant. L'escompte
est intéressant d'un point de vue financier dans la mesure où il récompense
un règlement qui alimente la trésorerie de l'entreprise.
Bon à savoir : en plus du rabais et de l'escompte, une entreprise peut
accorder une ristourne à l'un de ses clients en fonction du volume des
commandes réalisées au cours d'une même période.
II. LE CONTRAT DE DISTRIBUTION
La distribution des produits d’une entreprise peut être assurée
suivant des modalités diverses.
Chacun des modes de distribution comporte un régime particulier.
Le contrat de distribution est un contrat-cadre suivi par des contrats
de vente conclus à l'occasion de chaque commande.
Lorsque les relations vont se dérouler sur une période de longue
durée, leur organisation est effectuée par des contrats cadres qui
vont fixer les modalités d’exécution des engagements contractuels
futurs.
Le secteur d'élection des contrats cadres est la distribution.
cours G.Zara 139
A. Le contrat de franchise
« Contrat par lequel le franchiseur transmet un savoir-faire, un concept, met à
disposition des signes de ralliement de la clientèle et assure une assistance au
franchisé moyennant, de sa part, une rémunération et l’engagement d’exercer
l’activité envisagée ».
Système de commercialisation qui repose sur les éléments obligatoires suivants :
Une collaboration étroite entre franchiseur et franchise
Utilisation de l’enseigne et/ou de la marque, de produits et/ou de services par
le franchise
Transmission du savoir-faire du franchiseur
Fourniture d’une formation et d’une assistance commerciale et/ou technique
par le franchiseur
Paiement d’une redevance et/ou d’un droit d’entrée par le franchisé
dans le cadre et pour la durée d’un contrat de franchise écrit, conclu entre les
parties à cet effet. cours G.Zara 140
B. Le contrat d’approvisionnement exclusif
Contrat par lequel :
un distributeur s’engage à ne s’approvisionner qu’auprès d’un seul fournisseur pour les
produits visés par l’exclusivité.
Assure pour le fournisseur un monopole de vente au distributeur pendant la durée du contrat,
pour les produits visés par le contrat et impose une obligation d’acheter pour le distributeur.
Inversement, obligation de fournir pour le fournisseur, hors l’hypothèse d’un évènement de
force majeure.
Mais le fournisseur est libre de fournir d’autres distributeurs.
Contrat de distribution le plus répandu.
Type de contrat utilisé :
dans la distribution de la bière, d’où l’appellation de « contrats de bière », encore très
répandus,
dans les relations entre les fournisseurs de produits raffinés à partir du pétrole, dont
l’essence et l’huile de moteur.
Ce contrat lie deux entreprises en principe indépendantes.
cours G.Zara 141
Cependant, en raison de la dépendance
économique du distributeur à l‘endroit du
fournisseur, ces engagements font l’objet d’un
contrôle particulier.
Ce contrôle passe également par l’exigence
d’une information précontractuelle ou encore
par le contrôle de l’éventuel abus dans la
fixation du prix.
Fréquent d’avoir un ensemble associant une
exclusivité d’approvisionnement et une
assistance qui constitue une forme de
contrepartie de l’exclusivité consentie.
cours G.Zara 142
C. Le contrat de distribution exclusive (ou de concession commerciale)