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3 OCTOBRE 2020
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TITRE 2. ACCORD DU DARFOUR ENTRE LE GOUVERNEMENT TRANSITINOAL DU SOUDAN ET LES PARTIES À LA PAIX DU
DARFOUR.................................. .................................................................. ......................................12
CHAPITRE 1 : PROTOCOLE DE PARTAGE DE PUISSANCE ............................................ .................................................................. ..................12
CHAPITRE 2 : PROTOCOLE DE PARTAGE DES RICHESSES ....................................... .................................................................. ............20
CHAPITRE 3 : JUSTICE, RESPONSABILITÉ ET PROTOCOLE DE RÉCONCILIATION .............................................. ...................27
CHAPITRE 4 : PROTOCOLE D'INDEMNISATION ET DE RÉPARATIONS ............................................... ......................................33
CHAPITRE 5 : PROTOCOLE SUR LES PERSONNES DÉPLACÉES À L'INTÉRIEUR ET LES RÉFUGIÉS .......................................... ..................36
CHAPITRE 6 : DÉVELOPPEMENT DU SECTEUR DES NOMADES ET DES ÉLEVEURS DANS LA RÉGION DU DARFOUR PROTOCOLE..........41
CHAPITRE 7 : PROTOCOLE TERRESTRE ET HAWAKEER ............................................... .................................................................. .........43
CHAPITRE 8 : PROTOCOLE DE CESSEZLEFEU PERMANENT ET D'ACCORD DÉFINITIF DE SÉCURITÉ .............................................. ....46
TITRE 4. ACCORD SUR LA VOIE DU SOUDAN EST ENTRE LE GOUVERNEMENT DE TRANSITION DU SOUDAN ET
LE FRONT RÉVOLUTIONNAIRE SOUDANAIS ................................ ...........130
1
Le texte cidessous représente la version officielle anglaise de l'Accord de Juba pour la paix au Soudan et doit être utilisé comme tel
conformément au titre 8, article 14 du présent accord. L’exactitude de ce texte a été vérifiée par le Public International Law & Policy Group
(PILPG). Le texte entre crochets apparaissant ici n'apparaît pas dans le texte arabe original, mais est inclus dans cette version officielle
anglaise pour améliorer la clarté de certaines dispositions lorsqu'elles sont lues en anglais.
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PRÉAMBULE
INSPIRÉ par les luttes du peuple soudanais à travers les périodes de l'histoire contre les régimes totalitaires
et dictatoriaux ;
CHERCHANT à répondre aux désirs et aux aspirations de nos peuples à mettre fin aux guerres et aux conflits
et à parvenir à une paix juste, globale et durable, qui établisse un État fondé sur l'égalité des citoyens sans
discrimination et rende justice à des millions de personnes.
les Soudanais des personnes déplacées, des réfugiés et des dépossédés qui ont été déplacés de force par
l'ancien régime, qui a commis contre eux des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité et un génocide ;
CONSCIENTS que la première priorité de cette étape est de mettre fin aux guerres, de rectifier les injustices
et de renoncer aux hostilités pour parvenir à une paix durable ;
CONFIRMANT la justice sociale, politique et économique dans un État démocratique et développemental dans
lequel les droits de tous les peuples sont pris en compte et où l'égalité pour les femmes, les enfants, les
personnes marginalisées et celles ayant des besoins spéciaux est réalisée ;
RECONNAISSANT que la révolution de décembre 2018 est une révolution cumulative, déclenchée et menée par toutes les
régions et l'ensemble du peuple soudanais, qui offre une opportunité historique de construire un État démocratique et
développemental inclusif de tous ses citoyens et un seuil à franchir les crises nationales qui n'ont pas trouvé de solution
depuis l'indépendance ;
AFFIRMANT que les forces de lutte armée sont restées une composante originale et active dans la fondation,
la réalisation et la victoire des forces de la Révolution.
EN LOYAUTÉ et gratitude envers les martyrs de la révolution soudanaise cumulative, qui ont sacrifié leurs
âmes à la nation, aux blessés et aux disparus qui ont ouvert la voie à la liberté, à la justice, à la paix et au
développement.
RÉPONDANT au rôle unique joué par les femmes dans la direction de la Révolution et à leur grande présence
dans les manifestations, les processions, les sitin et dans les zones de lutte armée avec détermination, audace
et altruisme, contribuant ainsi à la lutte des femmes soudanaises pour l'égalité des droits ;
EN RÉPONSE à la jeunesse soudanaise et aux forces de résistance actives à travers tout le pays qui ont
déclenché la Révolution en offrant des martyrs et en se sacrifiant pour le changement et les fondements d'un
mouvement démocratique populaire, associé à un mouvement de paix soudanais, pour garantir la durabilité
de la paix et du développement, et stabilité ;
CONTRIBUER à la réforme des institutions de l'État et de la fonction publique, y compris l'institution militaire ;
faire appliquer les mesures de justice transitionnelle, de restauration des droits et de réparations ; la restauration
de la confiance et la gestion apaisée des différends ; nationaliser les fondements de la paix sociétale ; et
approfondir les valeurs du pardon et
la réconciliation entre les composantes sociétales locales et tous les peuples du Soudan ;
RECONNAISSANT le rôle des citoyens des secteurs traditionnels, agricoles et pastoraux dans le développement
de l'économie globale ;
RECONNAISSANT le droit de toutes les composantes du peuple soudanais sans discrimination à la jouissance
des richesses et à leur juste participation au partage des richesses de la nation et à l'administration de leurs
propres affaires et des affaires publiques soudanaises ;
CONVAINCU que l'histoire du Soudan affirme qu'il n'y a pas de solution militaire aux conflits au Soudan en
raison de leur nature politique, et qu'il n'y a aucun moyen de parvenir à la paix au Soudan sauf par des moyens
politiques qui abordent et traitent les causes profondes et les conséquences de la guerre ;
DÉTERMINÉS à parvenir à une paix juste, globale et durable pour le Soudan qui réponde aux aspirations de la
Révolution d'apporter la liberté, la paix et la justice à tout le peuple soudanais et une véritable réforme pour
mettre fin à des décennies de marginalisation, de discrimination et de déséquilibre de développement ;
PRENANT NOTE de l'ensemble du Conseil de sécurité, de l'Union africaine et de l'African Peace and
Résolutions pertinentes du Conseil de sécurité ;
APPRÉCIANT le rôle de la Déclaration de Juba et d'autres accords dans l'organisation des négociations et des mesures de
confiance entre le gouvernement de transition du Soudan et les parties au processus de paix.
Le gouvernement de transition du Soudan et les parties au processus de paix ont conclu le présent accord.
TITRE 1.
1. Principes généraux :
1.1. Tous les principes énoncés dans les accords conclus dans les différentes voies de Juba feront partie intégrante
des principes de l'accord de paix avec les parties signataires.
1.2. Toutes les dispositions et principes prévus dans le présent accord ne doivent enfreindre aucun
des principes convenus dans l'un ou l'autre des volets.
1.3. Le Soudan est un État indépendant, souverain, démocratique et fédéral dans lequel la souveraineté est confiée
au peuple et exercée par l'État conformément aux dispositions de la Charte constitutionnelle, de l'Accord de
paix et de toute constitution ultérieure qui sera convenue par le peuple soudanais. .
1.4. Les peuples du Soudan sont la source de tous les pouvoirs et le gouvernement à tous les niveaux doit
être responsable devant le peuple.
1.5. Mettre fin à la guerre et instaurer la paix au Soudan constitue un bon point de départ pour atteindre
la sécurité, la stabilité et la démocratisation du pays.
1.6. Le maintien de l'unité du peuple et du territoire soudanais à travers la transformation vers un nouveau système
de gouvernance juste et bonne sera un objectif clé du transfert pacifique du pouvoir au Soudan.
1.7. Séparation complète des institutions religieuses et des institutions étatiques pour garantir que la religion ne soit
pas exploitée en politique et que l'État se situe à égale distance de toutes les religions et convictions, à condition
que cela soit inscrit dans la constitution et les lois du pays.
1.8. Il doit y avoir un engagement en faveur d'une pratique civile pacifique et de la dénonciation de toutes les formes
de violence dans l'action politique.
1.9. La reconnaissance et le respect de l'identité soudanaise et de la diversité ethnique, religieuse et culturelle des
peuples soudanais, sans discrimination aucune, doivent être reflétés dans le système de gouvernance et les
politiques afin de construire un État fondé sur l'égalité de citoyenneté pour tous les Soudanais.
1.10.Le principe de l'unité sera adopté, fondé sur la reconnaissance mutuelle et le respect entre les composantes
humaines, sociales, politiques, religieuses et culturelles de la population soudanaise.
État.
1.11.La diversité raciale, ethnique, religieuse, linguistique et culturelle du peuple soudanais est une source de
richesse pour le peuple soudanais et doit donc être renforcée, développée et gérée conformément aux normes
qui reflètent l'unité nationale.
1.12.Un juste partage du pouvoir est important pour l’unité, la sécurité et la stabilité du Soudan. Le transfert pacifique
du pouvoir par le biais d’élections libres et équitables et la délégation des pouvoirs législatifs, exécutifs et
judiciaires aux différents niveaux de gouvernance sont des garanties de stabilité et constituent la base solide
d’une gouvernance démocratique au Soudan.
1.13.La séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire devrait conduire à un renforcement des
1.16.La réforme juridique, la restructuration et l'amélioration du système judiciaire et juridique, ainsi que la garantie
de l'indépendance du pouvoir judiciaire et de l'État de droit sont des tâches qui doivent être mises en œuvre.
1.17.L'égalité de citoyenneté sans discrimination constitue le fondement de tous les droits et devoirs civils, politiques,
économiques, sociaux et culturels.
1.18.Sans préjudice des conditions de qualification et de compétence et des
mise en œuvre des accords de paix conclus avec les parties signataires, tous les citoyens soudanais seront
équitablement représentés dans la fonction publique, les comités publics, les institutions, les commissions, les
forces armées et autres forces régulières à tous les niveaux.
1.19.La participation de tous les Soudanais sera garantie à tous les niveaux de gouvernance, des institutions de
l'État et de la fonction publique. Des normes équitables pour le partage du pouvoir doivent être élaborées, sans
préjudice des conditions de qualification et de compétence.
1.20.L'importance d'une représentation juste et efficace des femmes à tous les niveaux de pouvoir et aux postes de
décision, à un taux d'au moins 40% quarante pour cent.
1.21.Le partage équitable du pouvoir et des richesses, dans le respect d’une discrimination positive pour
Les zones touchées par la guerre et les conflits et les zones les moins développées, ainsi que la résolution des
problèmes de marginalisation et des groupes les plus touchés et les plus vulnérables, sont nécessaires pour
construire un état de paix, de stabilité et de bonne gouvernance durables.
1.22.La justice, la responsabilité, la réconciliation et la justice transitionnelle sont essentielles pour garantir une paix
et une sécurité durables au Soudan. La justice doit être fondée sur le respect de l'État de droit, des conventions
internationales ratifiées relatives aux droits de l'homme et du droit international humanitaire, notamment par le
biais de mécanismes fondés sur les coutumes, les cultures et le patrimoine du peuple soudanais.
1.23.Les Parties tiendront une conférence pour la réconciliation et la guérison sociale, à condition qu'elles conviennent
des mécanismes et des calendriers à cet effet, avec l'engagement de la participation de tous les Soudanais
sans exclusion.
1.24.La lutte contre l’impunité et la justice pour les victimes sont nécessaires pour construire la réconciliation
nationale, la guérison, promouvoir les valeurs de coexistence pacifique et renforcer
le tissu social.
1.25.Toutes les langues soudanaises doivent être considérées comme des langues nationales qui doivent être
également respectées, développées et célébrées.
1.26.Le pluralisme politique et la formation de partis politiques, de syndicats et d'autres organisations sont essentiels
à la bonne gouvernance et à la participation politique au Soudan.
1.27.La transparence et le libre accès à l'information doivent être garantis à tous les citoyens sur un pied d'égalité.
base, conformément à la Constitution et comme réglementé par la loi.
1.28.La future constitution « permanente » du Soudan sera le résultat d'un processus d'élaboration de constitution
qui commence par la Conférence constitutionnelle et qui est transparent, participatif, inclusif et couvre tous les
sujets.
1.29.Les régions du Soudan seront représentées dans les institutions fédérales et législatives du pouvoir
proportionnellement à la taille de leur population afin de garantir un juste partage du pouvoir, tout en respectant
le principe de discrimination positive pour les régions les plus sousdéveloppées et touchées par la guerre.
1.31.La portée de l'amnistie générale stipulée dans le présent accord ne s'applique pas aux crimes de guerre, aux
crimes contre l'humanité, au génocide, aux violences sexuelles, à l'utilisation de soldats de moins de 3 ans.
18, et des violations flagrantes des droits de l’homme et du droit international humanitaire.
2. Période de transition :
2.1. Les Parties conviennent d'une période transitoire de trenteneuf (39) mois qui entre en vigueur à compter du
la date de signature de l'accord de paix.
4. Conseil Souverain :
4.1. Les Parties conviennent que les parties au processus de paix signataires du présent accord seront représentées
au Conseil de souveraineté de transition actuel par trois (3) membres.
7.2. La capitale nationale est le reflet de la nation soudanaise et, en tant que telle, doit refléter le caractère national
du Soudan avec sa diversité et ses valeurs de citoyenneté sans discrimination. Il défendra également
efficacement les intérêts de tous les Soudanais, en particulier des citoyens qui y résidaient avant qu'elle ne
devienne la capitale nationale du Soudan.
7.3. Trouver un équilibre entre le statut de Khartoum en tant que capitale et celui d'une région/État dont de grandes
parties souffrent de marginalisation, de l'impact de la guerre, des déplacements et des
les défauts environnementaux et de service ; un plan économique, social et culturel doit être élaboré pour promouvoir
la coexistence, résoudre les crises des services, des infrastructures, de l'environnement, des terres et du lien
organique entre les zones urbaines et rurales de la capitale nationale dans un cadre de développement capable de
restaurer la production. caractère de la campagne, qui ne transforme pas la capitale en un incubateur de
déplacements sans résoudre les problèmes de la campagne, avec le développement et l'élimination des causes des
guerres et des déplacements.
7.4. Les parties conviennent de l'importance de la participation effective des résidents de l'État de Khartoum aux agences
gouvernementales au niveau de l'État, aux postes ministériels et autres postes exécutifs et législatifs, ainsi qu'aux commissions
et postes administratifs élevés des institutions de l'État de Khartoum.
7.5. Pour garantir que l'administration de la capitale nationale reflète la diversité du Soudan, les parties conviennent que
les parties au processus de paix participeront aux institutions de l'administration de la capitale nationale après avoir
décidé de son statut à la Conférence de gouvernance.
8.2. Les commissions nationales dont la nature nécessite la nomination de personnalités partisanes comprennent
représentation des parties au processus de paix dans la même proportion que leur représentation au niveau national,
y compris la présidence de ces organes, sans préjudice de ce qui a été convenu dans les différentes voies de
négociation.
8.3. Les Parties conviennent que les parties signataires du présent accord conserveront les postes qu'elles ont obtenus
dans le cadre du présent accord jusqu'à la fin de la période transitoire. Ils assumeront respectivement la
responsabilité de pourvoir à un remplacement si un poste devient vacant, conformément aux conditions de perte
d'adhésion pour le poste en question.
8.4. Les Parties conviennent que la Commission de réforme de la fonction publique entreprendra la tâche d'examiner les
nominations aux postes de direction de la fonction publique qui ont été faites depuis la formation du gouvernement
de transition, à condition que les Parties conviennent de la manière dont la commission devrait être formée.
8.5. Les Parties conviennent de la participation des parties signataires du présent accord au Comité anticorruption et à
d'autres comités qui seront créés conformément aux conditions de celuici.
8.6. Les parties conviennent de créer et de structurer des commissions pertinentes pour la mise en œuvre de l'accord de
paix en partenariat avec les parties signataires du présent accord.
9.5. L'ordre du jour de la Conférence constitutionnelle nationale comprendra, sans toutefois s'y limiter, les
sujets suivants :
9.5.1.Gestion de l'identité et de la diversité ;
9.5.2.Citoyenneté ;
9.5.3.Relation entre la religion et l'État ;
9.5.4. Réforme et développement du secteur de la sécurité ;
9.5.5.Questions de gouvernance et d'autorité ;
9.5.6.Questions de richesse, de développement, d'environnement et d'économie ;
9.5.7.Politique étrangère ;
9.5.8.Comment approuver la constitution nationale permanente ;
9.5.9.Toutes autres questions définies par la Commission pour la Conférence Constitutionnelle et la Rédaction de
la Constitution ;
9.6. Les parties conviennent que le gouvernement du Soudan s'engagera à fournir les
le financement de la conférence constitutionnelle nationale ;
9.7. Les parties conviennent d'une représentation juste et égale, sur la base du sexe, de la diversité, de la géographie et
de l'âge, à la conférence constitutionnelle nationale, et que des conférences constitutionnelles dans les régions
seront tenues dans le cadre du processus de rédaction de la constitution.
10.3.La Conférence sur le système de gouvernance au Soudan se tiendra au plus tard (6) six mois après la date de
signature de l'accord de paix. La conférence aura pour objectif de revoir les frontières et le découpage administratif
des régions ; les différents niveaux de gouvernance ; et les structures, pouvoirs et compétences des régions d'une
manière qui ne contrevienne pas aux accords de paix signés par les parties à Juba.
12. Recensement :
13. Élections :
13.1.Les Parties conviennent d'organiser des élections générales libres et équitables sous surveillance internationale à
la fin de la période de transition, à condition qu'elles soient précédées de la mise en œuvre de
le plan convenu pour le retour des personnes déplacées et des réfugiés, tel que stipulé dans les différents
accords de voie, la tenue de la Conférence constitutionnelle nationale, la réalisation du recensement, la
promulgation de la loi sur les élections et les partis politiques et la création de la Commission électorale.
14. Questions particulières nationales : Les parties conviennent de l'importance d'aborder les questions particulières
nationales suivantes : 14.1.Kanabi : Principes
directeurs pour l'ensemble des mesures correctives socioéconomiques :
14.1.1.Soulignant l'importance de trouver des solutions urgentes et nécessaires aux problèmes de logements
permanents et de services pour les communautés Kanabi ; soulignant l'importance de
trouver des solutions, dans le cadre national, pour promouvoir les droits et soutenir les opportunités
de coexistence et d'intégration sociale.
14.1.2.L'importance de s'engager avec les communautés locales, la communauté Kanabi et les institutions
universitaires et religieuses dans les solutions et les mécanismes à cet effet.
14.1.3.Soulignant l’importance de trouver des solutions qui favorisent la croissance économique et
rôle productif que ces communautés ont toujours joué dans les projets productifs privés.
14.1.4.Les parties conviennent de créer un comité national qui sera appelé Comité national chargé
d'aborder les questions de logement et de services pour les communautés Kanabi.
14.4.1.Pour instaurer une paix globale à l’échelle nationale au Soudan, y compris dans
les régions/États en dehors des zones de conflit ; les parties conviennent de ce qui suit :
14.4.1.1.Sans préjudice de ce qui a été convenu dans les Pistes, la Transition
Le gouvernement du Soudan organisera deux conférences pour aborder les problèmes des
États du NordKordofan et de Khartoum dans les (6) mois à compter de la date de signature
du présent accord.
14.4.1.2.Les conférences aborderont les questions de développement, de services publics,
l'environnement et la coexistence pacifique dans ces deux États.
14.4.1.3.Le Gouvernement de transition s'engage à faire respecter les résultats du
deux conférences.
14.5.Éleveurs, nomades et agriculteurs :
14.5.1.Les parties conviennent de créer une commission nationale pour les éleveurs, les nomades et
les agriculteurs dans les trois mois suivant la date de signature de l'accord de paix par les parties
signataires.
15. Conférence des partenaires du Soudan pour soutenir la période de transition et la paix :
15.1.Les parties conviennent d'inclure immédiatement les parties signataires de l'accord de paix dans le
mécanisme politique et technique chargé de préparer la conférence des partenaires du Soudan pour
soutenir la période de transition et la paix.
15.2.Le Gouvernement du Soudan s'engage à organiser une conférence des donateurs au cours de laquelle les
qui y sont faites seront alloués au soutien de la mise en œuvre de l’accord de paix.
20.1.Les parties conviennent de former une commission de paix chargée de mettre en œuvre l'accord de paix global
avec la participation des parties signataires à la préparation de la loi et de la structure de la commission.
21.2.Les Parties conviennent d'inclure les accords de paix signés dans la Charte constitutionnelle. En cas de conflit,
le conflit sera éliminé par la modification de la Charte constitutionnelle.
23. La Commission Nationale du Partage et de l'Allocation des Ressources et des Recettes Financières
23.1.En vertu de la loi, une commission de répartition, d'affectation et de contrôle des recettes financières sera créée
conformément aux normes à convenir. La commission est présidée par une personne indépendante nommée
par le Premier ministre.
La loi garantit une représentation équitable des régions/États en son sein.
23.2.Une loi activant la commission doit être promulguée dans un délai maximum de quatrevingtdix (90) jours après
signature de l'accord de paix.
23.3.La Commission s'engage à assurer la transparence, à remédier aux déséquilibres dans la répartition des
revenus nationaux et à répartir équitablement ces revenus sur une base horizontale et verticale entre les
différentes régions du Soudan, en particulier les régions touchées par la guerre et les griefs historiques
cumulatifs. La commission veillera en outre à ce que ni le gouvernement fédéral ni aucun autre parti ne soit
privé de la réception de ses droits financiers et veillera à ce que les décaissements soient effectués dans les
délais convenus.
26. Éducation
26.1.Étant donné qu'une renaissance globale du développement dans le pays nécessite une éducation moderne, les
parties conviennent que le gouvernement du Soudan s'engagera à assurer des services publics obligatoires et gratuits.
l'éducation, en introduisant des politiques, en organisant des conférences sur l'éducation, en fournissant les
ressources nécessaires pour assurer une éducation de qualité pour tous et pour éliminer les écarts et les déséquilibres
régionaux, de genre et sociaux dans l'éducation, en particulier dans les pays touchés par la guerre et les moins développés.
zones.
TITRE 2.
ACCORD DU DARFOUR
ENTRE
LE GOUVERNEMENT TRANSITINOAL DU SOUDAN
ET
LE DARFOUR FÊTES POUR LA PAIX
1. Principes généraux
2. Le Soudan est un État fédéral, indépendant et souverain dans lequel la souveraineté appartient au peuple et est exercée par l'État
conformément aux dispositions de la Charte constitutionnelle.
3. Mettre fin à la guerre et instaurer la paix au Soudan représente la bonne voie à suivre pour réaliser
la sécurité, la stabilité et la transition du pays vers la démocratisation.
4. Séparation complète des institutions religieuses des institutions étatiques pour garantir que la religion est
pas exploité en politique.
5. Les Parties conviennent de respecter une approche civile et pacifique et de dénoncer toutes les formes de violence dans
pratique politique.
6. Aux fins d'enregistrement en tant que partis politiques, les Parties conviennent d'exempter les mouvements politiques
armés des dispositions de la loi sur les partis politiques de 2007, à condition que ces mouvements soient signataires de
l'Accord de paix qui comprend des dispositions en matière de sécurité.
7. Il est essentiel d’aborder la question de l’identité en raison de son lien étroit avec les racines historiques de
la crise au Soudan.
8. La diversité ethnique, religieuse, linguistique et culturelle du peuple soudanais est la base de la cohésion nationale et sera
donc promue, développée et gérée conformément aux normes qui reflètent l'unité nationale.
9. Le peuple soudanais a sa diversité et ses aspirations communes, et nous devons œuvrer pour
y parvenir conjointement.
10. Le partage du pouvoir est très important pour l'unité, la sécurité et la stabilité du pays et représente le transfert pacifique
du pouvoir par le biais d'élections libres et équitables, ainsi que le transfert des pouvoirs législatifs et exécutifs comme
garantie de stabilité et fondement d'une gouvernance démocratique. au Soudan.
11. La séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire devrait unir les fondements de la bonne gouvernance, de la responsabilité,
de la transparence et de l'engagement en faveur de la sécurité et du bienêtre de la population.
12. La Charte des droits contenue dans la Charte constitutionnelle constitue un pacte entre tout le peuple soudanais et entre lui et ses
gouvernements à tous les niveaux, et il existe une obligation de leur part de respecter et de promouvoir les droits de l'homme et
les libertés fondamentales contenus dans la Charte constitutionnelle. dans la Charte, qui doit être considérée comme la pierre
angulaire de la justice sociale, de l’égalité et de la démocratie au Soudan.
13. Tous les droits et libertés consacrés dans les traités et conventions internationaux et régionaux relatifs aux droits de l'homme
ratifiés par la République du Soudan font partie intégrante du présent Accord.
14. Mettre l’accent sur la réforme juridique, la révision et le développement des droits et du système judiciaire et
garantir l’indépendance du pouvoir judiciaire et l’état de droit.
15. La citoyenneté est la base des droits et des devoirs sans aucune discrimination fondée sur la race, la tribu, la religion, le genre, le
sexe ou l'origine. Cela n'empêche pas l'existence de lois, de programmes ou d'activités visant à améliorer les conditions de vie
des individus ou des groupes qui ont été privés de leurs droits en raison de leur race, couleur, religion ou origine régionale ou
nationale.
16. Le déplacement de citoyens à l’intérieur ou à l’extérieur du Soudan n’empêche pas le plein exercice de leur droit.
droits civiques.
17. Établir un système de gouvernance dans lequel les autorités sont effectivement responsabilisées et les responsabilités sont
équitablement réparties, garantissant une participation générale et égale de tous les citoyens du Soudan.
18. Tous les citoyens soudanais doivent être représentés de manière juste et équitable dans la fonction publique, les organismes
publics, les institutions, les commissions, les forces armées et autres forces régulières à tous les niveaux supérieurs et intermédiaires.
19. Les citoyens du Darfour doivent se voir garantir la participation à tous les niveaux du gouvernement, des institutions étatiques et
de la fonction publique grâce à des normes de partage équitable du pouvoir.
20. Les programmes de paix doivent disposer de périodes de temps suffisantes pour garantir la mise en œuvre efficace
du présent Accord.
21. Un partage équitable du pouvoir est vital pour l'unité, la sécurité et la stabilité du Soudan.
22. Soulignant l'importance de la représentation des femmes à tous les niveaux de pouvoir et de décision
prendre des positions.
23. Soulignant l'importance de remédier définitivement au déséquilibre dans la répartition du pouvoir et des richesses au Soudan.
25.4.Si la conférence n'a pas lieu dans le délai imparti, le gouvernement de la région du Darfour sera activé
dans tous ses pouvoirs et compétences dans un délai maximum de 7 (sept mois) à compter de la date
de signature du présent accord.
25.5.Les Parties conviennent de définir les compétences, autorités et pouvoirs législatifs et exécutifs dans la
région du Darfour dans le cadre de l'Accord de paix, à condition que la conférence sur le système de
gouvernance n'apporte aucune modification à ces compétences, autorités et pouvoirs, sauf en y
ajoutant des éléments. Ces pouvoirs et autorités seront activés au plus tard 30 (trente jours) après la
tenue de la conférence sur le système de gouvernance.
25.6.Les Parties conviennent de la représentation des parties à l'accord sur le Darfour Track au pouvoir
comme suit:
25.6.1.40% de l'électricité au Darfour aux composantes du Darfour Track ;
25.6.2.30 % du pouvoir au Darfour aux composantes du gouvernement de transition du Soudan ;
25.6.3.10% du pouvoir au Darfour aux autres mouvements signataires de cet accord ;
25.6.4.20 % du pouvoir au Darfour aux parties prenantes, telles que définies dans le document des
parties prenantes et par le biais d'un mécanisme de supervision de leur sélection à convenir par les Parties.
25.6.5.Les Parties tiendront compte de toutes les composantes du Darfour lors de la sélection
représentants dans les pourcentages susmentionnés, de manière à refléter la diversité
géographique, sociale et civile au Darfour pour assurer la coexistence sociale et une paix durable.
25.7.Les Parties conviennent que les composantes du Darfour Track participeront au gouvernement régional
après sa création et que les dirigeants de ce gouvernement seront nommés par les composantes du
Darfour Track.
25.8.Les Parties conviennent de former un haut comité conjoint qui travaillera avec la Commission de la
paix, à condition que ce comité supervise et surveille la mise en œuvre du présent Accord et travaille
côte à côte avec les institutions publiques concernées conformément aux calendriers de la matrice de
mise en œuvre.
banques, et conseils d'administration des entreprises publiques et parapubliques) de 20% à condition que la
nomination soit faite par décret politique dans les 45 (quarantecinq jours) suivant la date de signature de
l'Accord de paix.
26.3.Les parties conviennent de former un comité mixte pour sélectionner les personnes qui seront hébergées par le
article précédent.
26.4.Les Parties conviennent de former un comité chargé d'identifier le déséquilibre dans la fonction publique. Le
comité sera composé de spécialistes convenus par les Parties sous la supervision de la Commission de
réforme de la fonction publique pour identifier le déséquilibre dans la représentation des hommes et des
femmes du Darfour dans la fonction publique nationale à tous les niveaux d'emploi et dans toutes les institutions
de l'État dans un délai n'excédant pas 6 (six mois) à compter de la date de début de ses opérations. Le comité
soumettra son rapport à la Commission [de réforme] de la fonction publique et aux parties au présent accord.
Le Premier ministre prendra toutes les mesures correctives nécessaires dans un délai maximum de 45
(quarantecinq jours) à compter de la date de présentation du rapport, à condition que le comité commence à
accomplir son mandat dans un délai de 60 (soixante jours) à compter de la date de signature du l’accord de
paix.
26.5.Les Parties conviennent de remédier au déséquilibre dans la représentation des hommes et des femmes du
Darfour dans la fonction publique nationale tel que défini par le comité visé au paragraphe susmentionné en
appliquant les normes de proportionnalité de la population et de discrimination positive, tout en faisant le point
sur les avantages et les inconvénients des expériences antérieures et en tenant compte des normes de
qualification et de compétence.
26.6.Les personnes arbitrairement licenciées de la fonction publique pour des raisons liées au conflit au Darfour
doivent voir leur situation corrigée par l'intermédiaire du Comité national pour la réinsertion des personnes
arbitrairement licenciées.
27. Pouvoir
judiciaire 27.1. Les Parties conviennent d'entreprendre des réformes institutionnelles dans le système judiciaire pour
nommer/héberger des hommes et des femmes du Darfour à un taux de 20 % dans un délai maximum de 6 (six
mois) à compter de la date de signature de l'Accord de paix, tout en prenant en compte prendre en compte les
normes de compétence, de qualification et de discrimination positive pour les hommes et les femmes du
Darfour.
27.2.Les Parties conviennent que le Conseil judiciaire suprême formera un comité d'experts indépendants chargé
de faciliter l'intégration des hommes et des femmes du Darfour dans le système judiciaire conformément aux
pourcentages convenus tout en prenant en considération les normes de compétence, de qualification et de
discrimination positive pour les hommes et les femmes. femmes du Darfour.
28.2.Les Parties conviennent que le Conseil supérieur du ministère public formera un comité d'experts indépendants
chargé d'héberger les hommes et les femmes du Darfour au sein du ministère public conformément aux
pourcentages convenus tout en prenant en considération les normes de compétence, de qualification et
d'attitude positive. discrimination à l'égard des hommes et des femmes du Darfour.
29.1.Les Parties conviennent que la guerre et la négligence au Darfour ont eu un impact direct sur la détérioration de la qualité de
l'éducation et sur le faible niveau de scolarité. Ce déséquilibre appelle donc une correction basée sur le principe de
discrimination positive, selon les politiques suivantes :
29.1.1.Reconsidérer les critères d'admission dans les universités et les instituts publics supérieurs et introduire une
discrimination positive dans les politiques d'admission en attribuant 15% dans les spécialisations suivantes : médecine,
vétérinaire, production animale, laboratoires médicaux, santé publique, radiologie, pharmacologie, ingénierie et
toutes les disciplines scientifiques parmi ceux admis dans les universités publiques et les instituts supérieurs du
Soudan et pas moins de 50 % en ce qui concerne les universités publiques et les instituts supérieurs du
Darfour aux étudiants du Darfour pendant au moins dix ans.
29.1.2.Les Parties conviennent de l'exonération des frais de scolarité pour tous les hommes et femmes de
Darfour étudie dans les universités publiques du Darfour pendant une période de dix ans à compter de la date de
signature de l'Accord de paix global.
29.1.3.Dans le cadre des politiques de discrimination positive, les Parties conviennent des
exonération des frais de scolarité pour tous les hommes et femmes du Darfour étudiant dans les universités
publiques en dehors de la région du Darfour dans les disciplines de la médecine, de la médecine vétérinaire, de
la production animale, des laboratoires médicaux, de la santé publique, de la radiologie, de la pharmacologie, de
l'ingénierie et de toutes les disciplines scientifiques pour une période de dix ans à compter de la date de signature
de l'Accord de paix global, à condition que les étudiants admis avant la fin de ladite période soient exonérés des frais
de scolarité jusqu'à la fin de leurs études.
29.4.Des budgets seront alloués à la création et au soutien d'instituts de formation professionnelle et d'enseignement technique et
artisanal afin de combler les lacunes éducatives et les abandons scolaires.
29.5.Créer des écoles et des instituts pédagogiques tout en introduisant les plans nécessaires pour faire face à la crise des lacunes
éducatives dues à la guerre à l'intérieur et à l'extérieur de la région.
29.6.Éliminer tous les obstacles à l'obtention de diplômes universitaires pour les étudiants ayant terminé leurs études
dans les universités et les instituts supérieurs en vertu des accords de paix antérieurs.
Principes généraux
1. Les Parties reconnaissent qu'une paix durable au Soudan nécessite une répartition équitable des ressources et des
revenus entre le gouvernement du Soudan et les différentes régions du Soudan, en particulier les régions touchées
par le conflit.
2. Toutes les terres et ressources naturelles des régions/États du Soudan, y compris le Darfour, seront des ressources.
pour le bien de tout le peuple soudanais.
3. Les parties conviennent de développer et d'améliorer le secteur nomade en suivant des politiques pour son
développement, en ouvrant des pistes pour résoudre les problèmes de conflit entre éleveurs et agriculteurs, en
fournissant tous les services, en encourageant l'industrie de fabrication de produits d'origine animale et en ouvrant
les marchés intérieurs et extérieurs. Soudan.
4. Les Parties soulignent l'importance de mobiliser le soutien local, régional et international nécessaire pour restaurer
ce qui a été détruit par la guerre, réhabiliter les infrastructures et mettre en œuvre les programmes de reconstruction
et de développement prévus dans le présent Accord.
5. Les Parties conviennent d'établir des normes et des mécanismes spécifiques pour le partage des richesses et des
revenus, qui seront réglementés conformément aux lois et réglementations fondées sur les principes de répartition
proportionnelle et équitable, de gestion transparente et de surveillance nationale, régionale et locale des ressources. .
6. Les Parties comprennent que les sources de richesse stipulées dans le présent Accord ne signifient pas seulement
les revenus directs de l'État, mais incluent les opportunités de génération de revenus provenant de l'emploi dans les
secteurs privé et public, le retour des investissements dans différents domaines, les revenus du commerce frontalier.
revenus, subventions et prêts, et autres sources de revenus.
7. Décaissement de tout l'argent de la Zakat collecté dans les régions/États à l'intérieur des régions/États respectifs à
travers leurs différents canaux de décaissement.
8. Développement de structures et d'institutions d'application pour la gestion des terres qui sont juridiquement soutenues
par la législation adoptée pour promouvoir le développement durable et lutter contre la dégradation de l'environnement.
10. Développement de bases solides pour partager les richesses générées par le pétrole, le gaz naturel et d'autres
ressources naturelles au Soudan et les orienter pour répondre aux besoins de développement et de reconstruction
des régions/États du Soudan en général, tout en donnant la priorité aux personnes marginalisées et touchées par
la guerre. régions/états, et en accordant une attention particulière à l’environnement.
11. Ces fondements incluent l'utilisation durable des ressources non renouvelables, telles que le pétrole,
le gaz naturel et d'autres combustibles fossiles, conformément aux intérêts des régions/États et des habitants
touchés dans ces zones, tout en prenant en considération les meilleures pratiques pour l'environnement, y
compris les lignes directrices pour la conservation de la biodiversité et les principes de sauvegarde Héritage
culturel.
15.2.Déterminer les cotisations et les allocations du gouvernement fédéral et des régions/États à partir du revenu
national pour répondre aux besoins de tous les niveaux de gouvernance, horizontalement et verticalement ;
15.3. Veiller à ce que cette allocation soit basée sur des normes et des bases justes et équitables convenues et
sujettes à des révisions régulières, conformément aux développements aux niveaux fédéral et régional/
étatique ;
15.4.Veiller à ce que le transfert de fonds vers les États et les régions se fasse en temps opportun et sans
entrave. Il veillera également à l'utilisation et au partage optimal de ces transferts entre les régions/États et
les différents niveaux de gouvernance ;
15.5.Veiller à ce que les ressources allouées aux zones touchées par la guerre soient transférées conformément aux
les normes convenues ;
15.6.Mise en œuvre transparente des normes, bases et proportions convenues pour
garantir l'équité lors de l'attribution des fonds au gouvernement fédéral et aux régions/États ;
15.7.Veiller à ce que les ressources nationales soient allouées conformément aux normes et principes qui
garantissent l'égalité entre les Soudanais et encouragent la production et l'efficacité dans la collecte des
revenus et la bonne gestion des ressources.
16.4.Le gouvernement de la région/des États du Darfour élaborera des politiques et des réglementations et
déterminera la meilleure façon de dépenser les revenus en fonction de l'intérêt de la région/des États, du bien
commun, de la protection de l'environnement et des intérêts de la population locale, sans entrer en conflit
avec les politiques et les politiques nationales. les dispositions de l'Accord de paix.
17.2.La Commission peut demander l'assistance d'experts pour réviser et élaborer des mesures correctives pour
le travail du Fonds et évaluer la mise en œuvre de projets de développement antérieurs ;
18.5.Construire des réservoirs et des barrages dans les principales vallées du Darfour pour collecter l'eau potable et agricole, en plus
de fournir de l'eau et ses réseaux aux principales villes de la région ;
18.6.Doter la région d'un réseau électrique couvrant les zones urbaines et rurales et qui soit
suffisant pour les besoins industriels ;
18.7.Améliorer l’élevage pour produire des produits compétitifs aux niveaux national et international
les marchés ;
18.8. Planter du blé, du fourrage et d'autres produits d'hiver en utilisant l'eau du bassin nubien et en introduisant une agriculture mixte
dans le nord de la région pour réinstaller les éleveurs et éviter les tensions qui surgissent entre eux et les agriculteurs lorsqu'ils
migrent vers le sud, à la recherche d'eau et herbe;
18.9. Relier la région avec un réseau routier qui facilite le maintien de la sécurité et
circulation des produits vers les marchés à l’intérieur et à l’extérieur de la région.
18.10.Investir dans l'exploitation minière pour produire davantage de matériaux ;
18.11.Fournir des ressources pour le microfinancement afin d'augmenter la productivité des ménages en général, et des ménages de
personnes déplacées et de réfugiés en particulier ;
18.12.Formation et renforcement des capacités des femmes et des jeunes pour leur permettre d'être des catalyseurs
de production;
18.13.Créer des projets générateurs d'opportunités d'emploi pour la population de la région.
21. Sources de revenus exclusifs pour le gouvernement de la région/des États du Darfour : Le gouvernement de la région/des États du
Darfour disposera des sources de revenus exclusives suivantes :
21.1.Impôt sur les terres de la région/des États ;
21.2.Revenus ;
21.3.Taxe foncière ;
21.4.Frais pour services sociaux ;
21.5.Frais de service aux consommateurs ;
23.2.Le gouvernement fédéral et les gouvernements des régions/États doivent tenir compte des droits des
générations futures dans les modalités et la répartition de l'extraction des ressources naturelles en
investissant un pourcentage spécifique des revenus des ressources extraites pour le bien de ces générations.
23.3.Le gouvernement fédéral et les gouvernements des régions/États sont responsables de l'utilisation des
ressources naturelles qui s'y trouvent et de leur gestion de manière transparente, juste et équitable.
23.4.Le gouvernement fédéral et les gouvernements des régions/États identifieront les ressources naturelles, la
manière et le calendrier de leur utilisation, la délivrance des licences d'excavation et d'extraction, la
négociation des contrats de vente et le partage des revenus avec les entreprises investissantes, le retrait
des licences et la révocation. des contrats, la planification du développement global des ressources, la
garantie de la santé et de la sécurité des travailleurs et la protection de l'environnement.
24. État des contrats et accords actuels et futurs pour l'extraction des ressources naturelles
Ressources
24.1.La région du Darfour et les autres régions/États, en coopération avec le gouvernement fédéral, auront le
droit d'examiner tous les contrats d'extraction de ressources naturelles existants sur leurs territoires
respectifs. Après examen, ils auront le droit d'apporter des ajustements à ces contrats pour garantir une
répartition juste et équitable des revenus, ainsi qu'une protection environnementale suffisante.
24.2.Les régions/États dont les ressources naturelles seront extraites participeront à la négociation et approuveront
tout nouveau contrat ou accord relatif à l'exploration, à l'extraction et à la production de ressources naturelles
à l'intérieur des frontières de leurs régions/États respectifs. De tels contrats seront régis par les
réglementations adoptées par les régions/États, en plus des réglementations applicables adoptées par le
gouvernement fédéral.
24.3. Lors de l'attribution de terres publiques au Darfour ou de l'octroi de concessions d'utilisation pour l'extraction de
ressources naturelles, les habitants des terres doivent être consultés avant l'utilisation des terres et ils doivent
être indemnisés de manière adéquate.
29.3.Le Fonds élaborera ses propres règlements, règles de procédure et processus décisionnels.
méthodes en vertu du présent Accord.
29.4.Les gouvernements successifs du Soudan s'engageront à chercher, avec les communautés internationales et
régionales, à apporter le soutien nécessaire aux projets de développement et de reconstruction au Darfour.
Principes généraux
2. Adopter des mécanismes de justice transitionnelle pour offrir des recours aux victimes et assurer la responsabilité juridique
des auteurs d'actes de violence liés aux conflits au Darfour.
3. La poursuite de la justice nationale, régionale et internationale pour le génocide, les crimes contre
l'humanité et les crimes de guerre.
5. Le droit des victimes d'avoir un accès sans entrave à une justice efficace et à des mécanismes de recours, en particulier
le droit à un recours ou à des réparations adéquats, efficaces et rapides pour les violations du droit international des
droits de l'homme et du droit international humanitaire.
6. Le droit des victimes d'avoir accès à l'éducation sur leurs droits en tant que victimes de violations nationales, de violations
des droits de l'homme et d'autres violations du droit international humanitaire.
8. La condamnation inconditionnelle des atrocités, des abus et des violations des droits de l'homme et du droit international
humanitaire commis pendant les conflits, et l'importance de prendre toutes les mesures nécessaires pour empêcher la
répétition de telles violations.
9. Veiller à ce que tous les auteurs de violations des droits de l'homme et du droit international humanitaire soient tenus
responsables conformément à la compétence des tribunaux nationaux, de la Cour pénale internationale ou du Tribunal
spécial pour les crimes de guerre au Darfour.
10. Reconnaissance du statut particulier des femmes, des enfants et des jeunes et de leurs problèmes, ainsi que du rôle
important des femmes et des jeunes dans la prévention et la résolution des conflits, dans les processus de justice
transitionnelle et dans la consolidation de la paix, et de l'impératif de leur participation sur un pied d’égalité et leur plein
engagement à tous les efforts visant au maintien de la paix et de la sécurité internationales, y compris la justice et la
réconciliation.
11. Les enfants impliqués dans le conflit, qui pourraient avoir été impliqués dans la commission de crimes de droit international,
le cas échéant, seront considérés comme des victimes et traités conformément à la Convention relative aux droits de
l'enfant, au Protocole II à la Convention de Genève, la Charte africaine des droits et du bienêtre de l'enfant, les Règles
de Pékin, ainsi que la justice internationale pour mineurs et les normes de procès équitable. En collaboration avec
l'UNICEF et d'autres organisations internationales compétentes, les Parties s'efforceront de réhabiliter et de réintégrer les
enfants soldats dans la société.
12. Reconnaissance de l'importance des méthodes locales et autochtones de révélation de la vérité, de justice, de
réconciliation et de guérison en complément des processus formels de justice et de réconciliation, et inclusion de
ces mécanismes dans le processus de justice après le règlement des conflits.
13. L'importance de continuer à entreprendre des réformes juridiques et institutionnelles pour renforcer l'état de droit
et à établir des mécanismes pertinents à cet effet conformément aux normes internationales.
14. Suivre l'exemple d'autres expériences et bonnes pratiques africaines et internationales concernant les principes
de responsabilité, de réconciliation, de vérité et de justice, et de mémorialisation historique en réponse à ce qui
s'est produit au Darfour.
15. L'examen des services publics pour identifier et expulser les individus qui ont commis des abus et des violations
des droits de l'homme et du droit international humanitaire afin de réduire l'impunité, d'instaurer la confiance et de
renforcer l'État de droit au Darfour.
17. Reconnaissance des actes répréhensibles, responsabilité, justice, pardon et engagement des non
répétition.
18. Promouvoir un dialogue ouvert comme moyen approprié pour parvenir à une réconciliation durable au Darfour.
19. Réformer le secteur judiciaire soudanais pour garantir un système judiciaire indépendant et impartial qui reflète et
renforce la diversité aux niveaux fédéral, régional, étatique et local sans distinction.
21.2.Les parties conviennent qu'il devrait y avoir un processus global de vérité et de réconciliation
visant, entre autres :
21.2.1.Garantir des conditions appropriées pour une vie sociale et pacifique
réconciliation entre les composantes de la société.
21.2.2.Reconstruire et renforcer les relations entre les composantes de la société ainsi
21.2.5.Présenter des excuses formelles et informelles, individuellement et collectivement, aux victimes de la guerre.
22.1.4.Entreprendre une analyse complète pour déterminer les causes, la nature et l'étendue des conflits, y compris
l'ampleur des violations du droit international humanitaire et du droit des droits de l'homme et les motivations
des auteurs.
22.1.5.Déterminer si de telles violations étaient le résultat d'une planification délibérée de la part du
l’État ou les acteurs étatiques, les organisations politiques, les mouvements de lutte armée ou d’autres groupes ou
individus.
22.1.6.Effectuer toute autre tâche ou activité liée à la vérité et à la réconciliation.
22.2.Les parties conviennent que la TRC commencera ses opérations dans un délai de 60 (soixante jours) à compter de la date
de sa création et poursuivra ses opérations pendant une période d'au moins 10 (dix ans) à compter de la date de son
premier jour d'activité, à moins qu'il ne remplisse pleinement ses fonctions.
22.3.La Commission Vérité et Réconciliation aura son siège dans les capitales des États du Darfour et de Khartoum, ainsi qu'un
bureau dans chaque communauté touchée par les conflits.
comme requis.
22.5.2.Recevoir les déclarations et témoignages des victimes, des témoins, des communautés locales,
les groupes d'intérêt, les personnes directement ou indirectement impliquées dans des événements, ou tout autre
groupe ou individu ;
22.5.3. Entreprendre des enquêtes et des recherches, y compris les pouvoirs d'appeler des personnes à
prendre la parole devant la CVR, recueillir les preuves pertinentes, mener les entretiens nécessaires et
entreprendre toute autre mesure ou enquête qu'elle juge utile à l'accomplissement de son mandat ;
22.5.8.Afin de prévenir d'autres préjudices psychologiques ou émotionnels envers les victimes et d'encourager les
témoins à témoigner, la CVR veillera à ce que les victimes et les témoins reçoivent le soutien d'une équipe
professionnelle de psychologues.
Des procédures spéciales seront mises en place pour protéger les enfants témoins et victimes ;
22.5.9. La CVR n'a pas le pouvoir d'accorder une amnistie de quelque nature que ce soit, à moins que
approuvé par les victimes et de manière à faciliter son travail, à promouvoir les réconciliations communautaires
et à panser les blessures causées par le conflit au Darfour ;
22.5.10.Les Parties détermineront toute l'étendue des pouvoirs d'enquête semijudiciaires de la TRC ; et
22.5.11.La CVR recommandera des mesures visant à renforcer et à solidifier une paix globale et durable au Darfour
et soumettra périodiquement ses conclusions et recommandations au gouvernement de la région/des
États du Darfour. La CVR soumettra ses rapports avec des recommandations pour prendre des mesures
juridiques, politiques ou administratives sur la base des conclusions de ses enquêtes. Le rapport
supprimera toutes les informations confidentielles permettant d’identifier une personne et sera rendu public à
grande échelle.
22.6.Les Parties demanderont l'assistance de la communauté internationale pour fournir le soutien financier et technique
nécessaire aux travaux de la CVR. Le gouvernement du Soudan veillera à ce que la CVR reçoive des fonds adéquats,
des installations appropriées et un personnel national et international dûment qualifié pour l'aider à s'acquitter de ses
fonctions. Le financement nécessaire au lancement du TRC sera fourni.
22.7.Les Parties veilleront à prévenir toute ingérence dans le travail de la TRC, toute intimidation ou influence de ses membres
et de son personnel, ainsi que toute atteinte à ses filiales, à ses biens, à ses actifs et à ses installations, et leur permettront
de fonctionner de manière indépendante. La TRC adoptera ses règlements internes, qui doivent être simples, accessibles
au public et éclairés par les meilleures pratiques recueillies grâce à la collaboration avec des organisations internationales
et des experts en droit international. La TRC coopérera et se coordonnera avec d’autres mécanismes identifiés par le
présent Accord.
23.2.Les mécanismes de justice traditionnelle établiront des sanctions diverses et appropriées qui reflètent la gravité des
infractions et favoriseront la réconciliation, la restitution et l'indemnisation des victimes sans préjudice de la compétence
du Service d'indemnisation et de réparation.
Fonds.
23.3.L'accusé aura le droit de négocier un plaidoyer en échange de la possibilité d'une réduction de peine auprès d'un mécanisme
de justice traditionnelle. Une telle négociation de plaidoyer peut inclure des excuses publiques écrites ou orales.
23.4.Dans l'intérêt de la protection des témoins, des sanctions sévères seront imposées à ceux qui menacent ou commettent des
violences contre des témoins dans les procédures traditionnelles.
23.5.Les travaux d'intérêt général non rémunérés doivent être promus comme une sanction privilégiée, en particulier pour ceux qui
qui présentent des excuses publiques.
23.6.Un comité sera établi pour observer et contrôler l'exécution des obligations impayées.
obligations de service communautaire.
23.7.Les mécanismes de justice traditionnelle renvoient toutes les affaires ne relevant pas de leur compétence à d'autres
mécanismes judiciaires compétents, notamment le Tribunal spécial pour les crimes au Darfour, le système judiciaire national
du Soudan et la Commission vérité et réconciliation.
23.8.Les mécanismes de justice traditionnelle exercent des compétences traditionnelles et emploient à la fois le droit matériel
coutumier et les règles de procédure coutumières.
23.9.Le respect du droit à une procédure régulière de l'accusé et la fourniture rapide de justice aux victimes
doivent être une considération constante à tous les stades de la procédure au sein des mécanismes de
justice traditionnelle.
23.10.L'accusé a le droit de recourir à un avocat.
23.11.Une aide juridique gratuite doit être fournie aux victimes et aux accusés pour une défense efficace dans toutes les affaires
portées devant les mécanismes de justice traditionnelle.
23.12.Les dirigeants locaux et régionaux et les anciens des tribus superviseront les fonctions des mécanismes de justice
traditionnelle. Les juges et les membres des mécanismes judiciaires doivent être des personnes d'une grande intégrité.
23.13.Les Parties consulteront les dirigeants locaux et régionaux et les administrations civiles sur la manière de conférer un
caractère officiel aux mécanismes de justice traditionnelle dans le système judiciaire national.
24.2. Les Parties fourniront aux procureurs et aux enquêteurs de la CPI un accès facile aux victimes, aux témoins et aux sites
d'enquête, et permettront au personnel de la CPI de voyager librement à tout moment sur les routes, les voies navigables et
l'espace aérien du Soudan.
24.3.Les Parties n'interféreront pas avec les enquêtes et les procès menés par la CPI et assureront la protection et la sécurité de
tous les procureurs, victimes et témoins.
24.4.Les Parties s'engagent à ce que toutes les personnes faisant l'objet de mandats d'arrêt de la CPI, jugées par la CPI ou
condamnées par la CPI soient immédiatement démis de leurs fonctions gouvernementales élues ou nommées et ne soient
pas en mesure d'occuper de tels postes jusqu'à leur révocation des mandats de la CPI. , le nonlieu ou l'abandon des
charges retenues contre eux, ou leur déclaration de nonculpabilité par la CPI.
pendant 10 (dix ans) à compter de la date de sa création, à moins qu'elle n'ait achevé ses travaux avant cette
période déterminée.
25.2.La Cour est composée de juges soudanais reconnus pour leur compétence et
intègre et nommé par le chef du pouvoir judiciaire.
25.3.Un procureur indépendant du Tribunal spécial pour les crimes au Darfour sera nommé par le procureur général avec
l'approbation des parties à l'accord.
25.4.Le Tribunal spécial pour les crimes au Darfour est compétent pour poursuivre les auteurs de génocide, de crimes
contre l'humanité, de crimes de guerre et de violations flagrantes des droits de l'homme et du droit humanitaire
international depuis 2002.
25.5.Le Tribunal spécial définit son siège et peut établir des tribunaux dans l'un des
régions du Darfour.
25.6.Une équipe d'experts et de spécialistes de l'Union africaine surveillera les procédures du tribunal pour garantir que
les procédures se déroulent conformément aux règles de justice et d'équité énoncées dans le droit international.
25.7.Le Tribunal spécial pour les crimes au Darfour applique le droit pénal soudanais et le droit pénal international en
matière de crimes de guerre, de crimes contre l'humanité et de génocide.
25.8.Le Gouvernement soudanais s’engage à garantir l’accès aux témoins, aux victimes et aux
auteurs de ces crimes au Tribunal spécial, y compris ceux se trouvant en dehors du Darfour, en coordination avec les
autorités compétentes dans les domaines concernés.
27. Commémoration
27.1.Les Parties conviennent d'ériger des monuments commémoratifs en l'honneur des victimes des conflits au Darfour.
La commémoration contribuera à mettre un terme à ceux qui ont vécu le conflit, et à éduquer et sensibiliser ceux qui
ne l'ont pas vécu. La commémoration des victimes du conflit au Darfour peut prendre de nombreuses formes,
notamment des cérémonies publiques annuelles, des musées, des centres de documentation ou des monuments.
27.2.Les monuments commémoratifs dédiés aux victimes du conflit au Darfour seront conçus pour promouvoir la
réconciliation et démontrer l'engagement de la population du Darfour et du Gouvernement soudanais à protéger les
droits de l'homme et à prévenir la récurrence de la violence. Les espaces commémoratifs pour les victimes du conflit
au Darfour seront également utilisés comme lieux de participation aux affaires civiques et aux programmes
d'éducation liés au conflit et à ses conséquences.
27.3.Les parties conviennent de s'engager dans des consultations populaires et un dialogue avec tous les niveaux de la
société afin d'identifier des objectifs collectifs pour le projet de mémorialisation. Les consultations peuvent prendre
de nombreuses formes, notamment des réunions, des études de faisabilité et des évaluations des besoins. Les
consultations porteront particulièrement sur le point de vue des personnes les plus touchées par le conflit.
Principes généraux
1. Les victimes du conflit au Darfour ont le droit d'avoir un accès sans entrave à une justice efficace et à des
mécanismes de recours, y compris le droit à un recours ou à une réparation adéquat, efficace et rapide pour les
dommages résultant du conflit au Darfour et pour les violations des droits internationaux. droit des droits de
l’homme et droit international humanitaire.
2. Les victimes du conflit au Darfour ont droit à des réparations sous forme d'indemnisation,
restitution, réhabilitation et/ou satisfaction et commémoration.
3. Tous les individus et communautés du Darfour qui ont subi des dommages directs ou indirects du fait du conflit au
Darfour ou d'autres violations graves des droits de l'homme pendant le conflit au Darfour ont droit à des réparations.
4. Les victimes du conflit au Darfour doivent avoir un accès garanti aux connaissances et informations nécessaires
liées à leurs droits en tant que victimes de violations des droits de l'homme, du droit international humanitaire et
d'autres lois internationales pertinentes, y compris leur droit à réparation.
5. Les réparations accordées aux victimes du conflit au Darfour seront conçues pour reconnaître leurs souffrances,
réparer leurs pertes et restaurer la dignité, la sécurité et la stabilité des victimes et de leurs communautés.
6. Les Parties agiront conformément aux obligations et pratiques internationales concernant les droits de propriété,
l'indemnisation et les réparations, y compris toutes ces obligations envers les personnes déplacées et les réfugiés.
7. Sans préjudice du principe de discrimination positive énoncé dans l'Accord de paix, la distribution de l'aide
humanitaire, la restitution des ressources et des biens, ainsi que l'octroi d'indemnisations et de réparations
conformément au présent Accord, s'effectueront sans discrimination selon les critères. sur la base du sexe, de la
langue, de la tribu, de l’origine ethnique, de la religion, de l’affiliation à un parti, de la situation géographique, du
statut de personne/réfugié déplacé ou anciennement déplacé, ou sur toute autre base.
8. Les résolutions et instruments des commissions et mécanismes de mise en œuvre créés par l'Accord de paix
seront considérés comme des documents légitimes reconnus par les services officiels de l'État.
10. Aux fins de l'Accord de paix, le terme « victimes du conflit au Darfour » désigne : 10.1. Les individus et les groupes
touchés par le conflit au Darfour, y compris les hommes et les femmes survivants de viol, les victimes de violences
physiques, mentales et psychologiques. blessés ou ceux qui ont perdu leurs biens ou dont les droits
fondamentaux ont été violés.
10.2.Enfants sans parents.
10.3.Enfants non accompagnés.
10.4.Enfants séparés.
10.5.Famille immédiate ou personnes à charge des personnes ayant subi un préjudice tel que défini au paragraphe
(10.1).
10.6.Noncombattants qui ont subi un préjudice en intervenant pour porter assistance à des personnes en détresse ou pour
prévenir la victimisation.
11.7.Les individus et les communautés ont le droit de demander réparation pour les dommages environnementaux, la
dégradation des terres ou les dommages matériels résultant du conflit, y compris les dommages environnementaux
ou la détérioration résultant du déplacement et de la négligence.
11.8.Toutes les personnes touchées par le conflit au Darfour ont le droit de se voir restituer tout logement, terre et/ou
propriété dont elles ont été arbitrairement ou illégalement privées, ou d'être indemnisées de manière adéquate pour
la perte de leur logement, de leur terre, et/ou des biens, conformément aux principes internationaux, aux dispositions
de l'Accord de paix et aux normes traditionnelles. En conséquence : 11.8.1. Biens et biens confisqués et pillés auprès
de particuliers, d'institutions
et
les communautés du Darfour seront restituées ou restituées à leurs propriétaires légitimes, et dans les cas où
la restitution de ces biens est impossible, une juste compensation sera accordée.
12.3.Le Fonds élabore ses propres règlements, règles, procédures et processus décisionnels.
méthodes.
12.4.Les femmes doivent représenter au moins 40 pour cent de la structure fonctionnelle du Fonds.
12.5.Le Fonds d'indemnisation et de réparations au Darfour aura la compétence de mettre en œuvre les
résolutions sur les cotisations et les indemnisations émises par les parties concernées au profit des
bénéficiaires.
12.6.Les procédures du Fonds doivent être simples, accessibles, transparentes, exécutoires, gratuites et prennent en
considération l'âge, le sexe et les personnes handicapées.
12.7.Les procédures du Fonds seront rendues publiques dans l'année suivant la signature du
l’accord de paix.
12.8.Toutes les formes de documents délivrés par les organismes compétents seront recevables devant le Fonds
d'indemnisation et de réparations, après examen et vérification de leur authenticité, y compris mais sans s'y limiter :
12.8.1.Les documents ;
12.16.Une révision régulière sera entreprise pour garantir l'utilisation et la répartition optimales des fonds alloués à
l'indemnisation des victimes, conformément aux procédures financières applicables en pareil cas, y compris les
principes d'égalité de sexe et d'âge.
12.17.Toutes les mesures nécessaires pour maintenir l'indépendance et l'intégrité du Fonds d'indemnisation et de
réparations seront prises.
12.18.Les Parties conviennent de créer un fonds pour prendre en charge les affaires des martyrs et des blessés au Darfour
dans les quatrevingtdix (90) jours suivant la date de signature du présent Accord, à condition que le gouvernement
fédéral contribue à son financement et cherche à solliciter de l'argent auprès de à l'intérieur et
en dehors du Soudan.
1. Définitions : Sauf si le contexte suggère le contraire, les mots et termes suivants auront les définitions fournies ici :
1.1. Personnes déplacées à l'intérieur du pays (PDI) : désigne toutes les personnes qui ont été forcées ou
contraintes de fuir leur domicile ou leur lieu de résidence habituelle à la suite des conflits au Darfour et qui
n'ont pas traversé une frontière d'État internationalement reconnue ;
1.2. Réfugiés : désigne les personnes ou groupes de personnes qui ont été forcés ou contraints de fuir ou de
quitter leurs foyers ou lieux de résidence habituelle en raison des conflits au Darfour et qui ont traversé une
frontière d'État internationalement reconnue ;
1.3. Personnes déplacées : désigne tous les hommes et femmes soudanais déplacés à l'intérieur du pays qui
vivent en dehors des camps de personnes déplacées à cause de la guerre ;
1.4. Résidents sur les terres d'autrui : personnes vivant illégalement sur les terres d'autrui après le déclenchement
de la guerre au Darfour en 2002.
2. Principes généraux
2.1. Les Parties seront liées par tous les accords et traités internationaux relatifs aux personnes déplacées.
personnes et réfugiés ratifiés par le gouvernement du Soudan;
2.2. Les droits humains des personnes déplacées doivent être pleinement respectés et garantis par les lois
internationales et nationales, que ce soit pendant le retour volontaire, la réinstallation ou après ;
2.3. Les Parties accorderont une attention particulière à la protection des personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays et des réfugiés.
les femmes, les enfants et tous les autres groupes vulnérables contre toutes les formes de harcèlement,
d’exploitation et de violence sexuelle ou sexiste ;
2.4. Les personnes déplacées et les réfugiés jouissent des droits au retour volontaire, à la citoyenneté, à l'identité,
la participation, la propriété et le logement, comme indiqué dans le présent Accord ;
2.5. Les personnes déplacées et les réfugiés jouissent des mêmes droits de l'homme et libertés fondamentales
que tout citoyen soudanais, y compris le droit de circuler librement et de résider n'importe où sur le territoire
soudanais ;
2.6. L'aide aux personnes touchées par les conflits doit être distribuée sans discrimination fondée sur le sexe, la
langue, la race, l'origine ethnique, la religion, l'affiliation à un parti, la situation géographique, la couleur ou
tout autre motif discriminatoire.
2.7. Les Parties adhéreront aux principes et droits de retour suivants :
2.7.1.Tous les déplacés internes et les réfugiés ont le droit de prendre une décision éclairée concernant
le retour volontaire à leur lieu d'origine, à leur domicile ou aux lieux ou zones de leur
résidence habituelle ; ils auront également le droit de se réinstaller dans d'autres lieux de leur choix,
conformément aux termes de l'Accord, notamment ceux liés aux conditions nécessaires de retour ;
2.7.2.Le Gouvernement soudanais s'engage à accepter le retour des réfugiés qui ont quitté le territoire
soudanais, y compris ceux qui ont bénéficié d'une protection temporaire par des pays tiers ;
2.7.3.Les Parties adhéreront au principe de nonrefoulement, et les personnes déplacées et les réfugiés ne
seront donc pas soumis à un retour forcé ou à une réinstallation dans un endroit où leur
3.2. Les personnes déplacées et les réfugiés bénéficieront de tous les droits à la propriété, à la propriété d'un logement, à
la liberté de mouvement et de résidence, ainsi qu'à l'indemnisation et aux réparations, comme stipulé dans le présent
Accord ;
3.3. Si le retour des déplacés internes, des réfugiés et des personnes déplacées dans leurs foyers ou sur leurs terres, ou
la restauration de leurs biens est impossible, ils ont le droit de recevoir une compensation équitable pour leur perte
et les dommages psychologiques résultant du déplacement forcé. L'indemnisation sera versée par le Fonds
d'indemnisation et de réparation conformément aux principes internationaux et au droit au retour volontaire pour
toutes les personnes déplacées et réfugiés.
4.1.4.Restituer les biens perdus à cause de la guerre aux personnes déplacées et aux réfugiés, conformément aux
dispositions convenues ;
4.1.5.Construire des abris adéquats dans les villages de retour et les zones de retour volontaire, ainsi que les infrastructures
sanitaires et éducatives nécessaires ;
4.1.6.Réhabilitation des biens endommagés, des équipements publics, des fermes, des pâturages et des terres agraires
terres, etc. ;
4.1.7.Évacuer les occupants illégaux des maisons, des terres et des propriétés d'autrui dans les zones de
retour;
4.1.8.Garantie de subsistance pour tous les rapatriés, notamment la nourriture, l'eau potable et la santé
fournitures;
4.1.9.Fournir aux personnes déplacées et aux réfugiés des informations précises sur les conditions existantes dans
les zones dans lesquelles ils retourneraient afin de garantir qu'ils puissent prendre des décisions volontaires
et éclairées concernant leur retour ;
4.1.10.Les Parties travailleront avec la communauté internationale pour fournir toute l'assistance possible aux
personnes déplacées, aux réfugiés et aux personnes touchées par la guerre afin de permettre
aux familles et aux individus de retour de rétablir leur vie et leurs moyens de subsistance
dans les communautés locales. Cette assistance comprendra, sans toutefois s'y limiter, un
financement de rapatriement à court terme, garantissant la continuité de l'aide humanitaire tout au
long de la période de retour et de réinstallation, la reconstruction des infrastructures endommagées ou détruites,
construire de nouvelles routes et infrastructures dans les zones rurales, réhabiliter les terres agraires locales et
proposer des programmes d'éducation et de formation professionnelle ;
4.1.11.Les Parties s'abstiennent à tout moment d'attaquer, d'intimider ou de harceler les personnes déplacées, les réfugiés
ou les rapatriés de quelque manière que ce soit. Les droits humains des personnes déplacées, des réfugiés
et des rapatriés doivent être pleinement respectés, avec des considérations, des protections et des processus
spéciaux pour les groupes vulnérables tels que les femmes, les enfants, les personnes âgées et les personnes
handicapées ;
4.1.12.Le Gouvernement soudanais et les partenaires internationaux veillent à ce que
la reconstruction et la restauration des logements permanents et d'autres biens des personnes déplacées et des
réfugiés envisageant de rentrer ou d'être réinstallés.
5. Aide humanitaire
5.1. Les personnes déplacées et les réfugiés recevront une aide humanitaire d'urgence, y compris l'accès aux commodités de base
telles que la nourriture, l'eau potable, les soins médicaux, des installations sanitaires adéquates, un abri, l'éducation, le droit
au travail et la protection pendant la durée de leur déplacement et à leur retour ;
5.2. Certaines personnes déplacées et réfugiées, telles que les enfants, les femmes enceintes, les mères de jeunes enfants, les
femmes chefs de famille, les personnes handicapées et les personnes âgées, auront droit à la protection et à l'assistance
requises par leur condition et à un traitement qui tienne compte de leurs besoins particuliers. besoins;
5.3. Dans les zones sous leur contrôle respectif, les Parties établiront des organes administratifs pour surveiller et faciliter la
fourniture de l'aide humanitaire aux personnes déplacées. Ces organes administratifs travailleront avec la MINUAD/un tiers,
les agences internationales et nationales compétentes, le Comité de cessezlefeu et le Comité humanitaire conjoint pour
assurer la sécurité des bénéficiaires et des travailleurs humanitaires, du personnel et de leurs équipements, outils et machines,
ainsi que la sécurité des produits, des services et des zones de projets des agences humanitaires.
6.1.3.Réaliser une véritable réconciliation en promouvant une culture de paix et de coexistence pacifique
dans les zones de réinstallation et aux niveaux national et régional/étatique, basée sur la
participation, la tolérance mutuelle et le respect.
7. Soutien international
7.1. Les Parties demanderont à la communauté internationale de fournir un soutien et des ressources financières,
techniques et matérielles pour garantir que les processus de retour volontaire et de réinstallation se
déroulent pleinement, efficacement et dans le respect de la dignité et de la sécurité des rapatriés ;
7.2. Les Parties s'engagent à accorder aux organisations humanitaires nationales et internationales un accès
terrestre, aérien et maritime complet à tous les territoires et aux personnes déplacées pour mettre en œuvre
les programmes de retour volontaire et de réinstallation, dans le cadre des accords internationaux ratifiés et
conformément aux lois nationales ;
7.3. Les Parties s'abstiennent de prélever des impôts sur les travailleurs, les biens ou les services fournis par des
gouvernements étrangers ou des organisations humanitaires nationales ou internationales, dans le cadre
des lois et réglementations nationales et des accords internationaux ;
7.4. Les parties s'engagent à protéger la sûreté et la sécurité de tous les personnels et employés des
gouvernements étrangers, ainsi que des travailleurs et équipements humanitaires nationaux et internationaux.
celuici.
les réclamations connexes et autres moyens de réparation, et soumettre leurs rapports à l'IDPRC au Darfour ;
8.6.4.L'IDPRC établira un mécanisme d'évaluation équitable dans le but de recevoir les demandes des victimes visant à
obtenir une indemnisation et d'autres moyens de réparation pour les préjudices résultant du conflit au Darfour.
8.6.5.Recueillir des données concernant le nombre de personnes déplacées et de réfugiés disposés à rentrer, les
zones d'origine, la distance par rapport à la frontière, la disponibilité de logements, les
infrastructures économiques et sociales dans les zones de retour et de réinstallation, et les
besoins projetés en matière de réhabilitation/reconstruction pour déterminer les moyens les plus efficaces
pour le retour des personnes déplacées ;
8.6.6.Lancer une campagne de sensibilisation du public auprès des personnes déplacées et des réfugiés pour les
aider à comprendre leurs droits, les options d'installation et les conditions qui prévalent dans leurs régions
d'origine, ce qui les aidera à prendre une décision éclairée quant à leur retour ;
8.6.12.Faciliter les retrouvailles des mineurs non accompagnés et séparés avec leurs parents
et les familles ;
8.6.13.Travailler avec les autorités locales et les chefs communautaires traditionnels pour établir une preuve d'identité si
nécessaire ;
8.6.14.Orienter les rapatriés ayant des demandes de restitution de biens vers les commissions compétentes ;
8.6.15. Mener des enquêtes et des évaluations régulières de la situation des personnes déplacées et des réfugiés ;
8.6.16.Travailler avec la MINUAD/un tiers, les agences des Nations Unies, les organismes nationaux et
les agences internationales et autres organisations d'aide internationales et nationales pour assurer une
protection adéquate et un traitement digne des personnes déplacées et des réfugiés pendant le processus de
retour et de réintégration ou de réinstallation ;
8.6.17.L'IDPRC peut soumettre des recommandations aux parties concernées pour fournir des
l'assistance aux victimes et aux personnes dans le besoin parmi les personnes déplacées et les réfugiés, à condition
que cette assistance n'ait pas d'impact négatif sur leurs droits aux indemnisations dues de l'IDPRC.
Principes généraux
1. S'efforcer de parvenir à une paix juste et globale pour mettre fin à la guerre et résoudre la question soudanaise et
ses impacts, en prenant en considération des mesures préférentielles provisoires pour les zones touchées par
la guerre et les moins développées ainsi que pour les groupes les plus touchés, notamment les nomades et les
bergers.
2. Sauvegarder les droits des nomades, des éleveurs et des agriculteurs d'utiliser la terre et de déterminer des
itinéraires pour éviter les frictions tribales, parvenir à la stabilité, préserver les sols agricoles et préserver la
durabilité et le développement des parcours naturels.
3. Introduire des politiques, législations, institutions et mécanismes alternatifs qui répondent aux besoins des éleveurs
et des nomades dans l'exercice de leur droit d'utiliser la terre et les ressources naturelles.
4. Reconnaître le rôle de la gestion communautaire en tant qu'héritage de gestion de longue date qui a joué un rôle
important dans le maintien de la paix civile, la résolution des différends locaux, la conservation de l'environnement
et la résolution des problèmes de relations entre les propriétaires fonciers et leurs bénéficiaires.
5. L'activité des nomades et des éleveurs s'étend audelà des frontières administratives des localités et des régions/
États, ainsi que des pays voisins, et nécessite en tant que telle une coordination avec eux et la promulgation de
lois, de législations, de protocoles et de systèmes administratifs flexibles pour s'adapter à cela. type d'activité.
6. Faciliter et simplifier les documents d'identification pour les nomades et les éleveurs.
établissements.
7.8. Les avoirs de toutes les commissions et mécanismes existants dans la région/les États du Darfour spécialisés dans le
secteur des nomades et des éleveurs seront transférés à la Commission pour le développement du secteur des
nomades et des éleveurs au Darfour conformément aux procédures administratives et juridiques applicables.
8.6. Répandez des graines de végétation herbeuse le long des routes nomades pour reconstruire l’environnement naturel
et fournir des pâturages.
8.7. Fourniture de services vétérinaires via des unités mobiles.
8.8. Promotion de la communauté nomade par l'éducation, la création d'écoles, l'introduction de systèmes d'internat et
d'unités d'alphabétisation.
8.9. Développement de compétences traditionnelles dans des domaines artisanaux tels que l'industrie de la laine et
autres.
8.10.Développement de valeurs positives dans les communautés nomades en promouvant l'esprit de solidarité et en collectant
le patrimoine et la littérature populaires.
8.11.Participation de la communauté nomade aux affaires publiques en la représentant aux législatives
et les institutions exécutives à tous les niveaux de gouvernance.
8.12.Construire des réservoirs, des puits, des barrages, des stations d'eau et des puits d'eau souterraine le long des itinéraires.
8.13.Ces stratégies seront mises en œuvre sur une période de 10 (dix ans) divisée en deux
phases extensibles comme suit :
8.13.1.Phase un entre 20202025
8.13.2.Phase deux entre 20262030
8.14.Les projets répondant aux objectifs des stratégies de la Commission seront préparés et mis en œuvre au cours des
deux phases selon la priorité.
8.15.La Commission pour le développement du secteur des nomades et des éleveurs au Darfour sera financée par le Fonds
de soutien à la paix et au développement durable au Darfour pour une période de 10 (dix ans).
Principes généraux
1. Reconnaître les droits traditionnels à la propriété des terres tribales (connues sous le nom de Hawakeer) et les droits
historiques liés aux terres et aux itinéraires de bétail traditionnels et coutumiers et aux possibilités d'accès à l'eau.
2. Les autorités compétentes du Darfour (région/États), en coordination avec le gouvernement fédéral et les régions/
États voisins, organiseront l'ouverture de routes traversant les frontières des États soudanais, pour les bergers
nomades, afin de limiter les risques. de l'apparition de conflits avec les agriculteurs.
3. Les autorités compétentes étudieront, élaboreront et modifieront les lois pertinentes pour intégrer les normes et
pratiques internationales visant à protéger le patrimoine culturel du Darfour, en particulier ceux liés aux terres et
aux biens.
4. Les mécanismes traditionnels de possession des terres au Darfour devraient être pris en considération dans la
résolution des conflits survenant entre les composantes de la société.
5. En cas de conflit entre les lois soudanaises et le système traditionnel de possession foncière (Hawakeer) au
Darfour ; lesdites lois seront amendées pour inclure les droits des terres (Hawakeer) et leur utilisation
conformément aux normes, traditions et pratiques héritées du régime foncier au Darfour.
6. Toutes les personnes déplacées et réfugiées, ainsi que toutes les autres personnes, verront leurs droits rétablis sur
les terres qui leur ont été arbitrairement et illégalement confisquées. Le retrait d’un individu ou d’un groupe
d’individus de son droit traditionnel et historique à la propriété des terres et à l’accès à l’eau ne sera autorisé
qu’après avoir mené des consultations ou leur avoir offert une compensation sur une base équitable.
8. Le droit à la restitution :
8.1. Les parties conviennent de réexaminer et de révoquer l'enregistrement des terres dont il est prouvé qu'elles ont
été expropriés ou emmenés de force après juin 1989.
8.2. Les Parties conviennent du droit des communautés et des individus à la restitution des terres confisquées en
raison du conflit au Darfour.
8.3. Le droit à la restitution est un droit individuel et collectif. Les individus ou les communautés ont le droit de
demander la restauration de leurs terres.
8.4. Les communautés locales auront un droit indépendant dans les revendications de restitution des terres, en
en ce qui concerne la propriété collective (villages, fermes et Hawakeer).
8.5. Les droits à la restitution des biens individuels et des biens collectifs ne s'excluent pas mutuellement selon la
loi.
8.6. Les déplacés internes et les réfugiés, hommes et femmes, touchés par le conflit, auront le droit de restaurer
toutes maisons, terres ou fermes dont ils ont été arbitrairement ou illégalement privés, quel que soit leur choix de
retourner dans leur foyer d'origine.
8.7. Tous les individus ont le droit de déposer des réclamations sur les terres du Darfour et Hawakeer.
Commission dans les 10 (dix ans) suivant le début de ses opérations.
8.8. L'autorité compétente, en coopération avec l'administration civile, se chargera d'évacuer les personnes résidant
illégalement sur les terres d'autrui au Darfour depuis 2002, après que la Commission des terres du Darfour aura
rendu une décision à ce sujet.
9.6. Le DLHC formera des comités locaux pour les réclamations, qui comprendront des dirigeants locaux, traditionnels et
communautaires, y compris des représentants des personnes déplacées, des réfugiés et des femmes, pour
enquêter sur les réclamations liées aux compensations et autres moyens de réparation. Les commissions
soumettent leurs rapports au DLHC.
9.7. Le DLHC constituera un mécanisme d'évaluation équitable aux fins de recevoir les demandes des victimes
visant à obtenir une indemnisation et d'autres moyens de réparation pour les dommages infligés en raison
du conflit.
9.8. Sans préjudice du droit de recours, les décisions et sentences du DLHC seront
obligatoire.
10.1.7.La DLHC lancera et gérera une campagne générale de sensibilisation pour informer toutes les personnes
ayant des demandes de restitution de biens découlant des conflits, de leur droit de présenter des
demandes.
10.1.8.Le DLHC entreprendra une évaluation régulière du processus de mise en œuvre
programmes de restitution des terres et soumettre des rapports périodiques accessibles au public.
10.1.9.Le DLHC abordera la question des Soudanais résidant illégalement sur les terres d'autrui en cas d'évacuation,
à condition que cette opération soit menée en coopération avec les parties concernées.
10.2.La Commission nationale des terres et la DLHC coopéreront et coordonneront leurs travaux en
conditions de:
10.2.1.Partager les informations et les décisions prises par l'une ou l'autre entité ;
10.2.2.Certaines tâches de la Commission nationale des terres, notamment la collecte de données et
recherche, peut être affecté au DLHC;
10.2.3.Règlement de toute question contradictoire aux conclusions ou recommandations du
soit la commission.
11. Financement
11.1. Le DLHC sera financé par le Darfour Peace Support and Sustainable Development.
Fonds pour une période de 10 (dix ans) à compter de la date du présent Accord.
11.2.Les parties travailleront ensemble pour recevoir l'aide de la communauté internationale pour financer les opérations du
DLHC.
11.3.La période pendant laquelle le gouvernement du Soudan fournira un financement au DLHC ne constitue pas
une indication ou une identification de la durée du mandat du DLHC.
Préambule
RECONNAISSANT que le cœur de cet accord est l'inclusion et l'implication des groupes armés, des forces
politiques et de la société civile pour faire partie du processus de paix, y jouer un rôle et contribuer au
maintien de cet accord.
MOTIVÉ par notre profonde conscience de la nécessité urgente de mettre en place des arrangements de
sécurité définitifs qui s'attaquent aux causes profondes de la guerre et élaborent un plan d'action rapide pour
faire face à la crise humanitaire au Soudan en général et au Darfour en particulier et pour fournir les secours
et l'aide nécessaires , réhabiliter, sauver, protéger et réinstaller volontairement les personnes déplacées et
les réfugiés.
RÉAFFIRMANT la nécessité de parvenir à une paix juste et à un accord politique global qui nous permettent
de traiter les problèmes et les conséquences de la guerre au Darfour dans le cadre d'un processus global
pour l'ensemble du Soudan.
CONSCIENTE que l'histoire du Soudan a prouvé que la paix ne peut être réalisée sans démocratisation et
que la démocratisation ne peut être réalisée sans paix.
RECONNAISSANT le rôle majeur joué par les martyrs des forces armées, des forces de soutien rapide, des
forces de sécurité et des forces des mouvements de lutte armée dans la lutte pour la liberté, la paix, la
justice et l'égalité, et dans la promotion de la réconciliation nationale, une journée nationale car des martyrs
seront créés.
Définitions
1. Darfour : désigne la zone composée de la région/des États du Grand Darfour (Darfour Nord, Darfour Sud).
Darfour, Darfour occidental, Darfour oriental et Darfour central).
2. Rassemblement : désigne le processus de déplacement des combattants vers des endroits sélectionnés
(conformément aux normes des zones de rassemblement) au Darfour dans le but d'accomplir les procédures
administratives et militaires complémentaires nécessaires.
3. Combattants : désigne ceux qui arrivent dans les zones de rassemblement avec un pistolet automatique personnel
(fusil) ou une arme de groupe (mitrailleuse, mortier, DShK, etc.) parmi les combattants affiliés aux mouvements
signataires du présent accord.
3.1. Nonobstant la définition susmentionnée du combattant, la commission compétente peut exclure 15 % des
combattants non armés qui se présentent aux zones de rassemblement.
4. Stockage des armes : désigne la phase postAssemblée au cours de laquelle la collecte des armes légères auprès
des combattants et leur stockage se déroule sous la supervision d'un tiers en coordination avec le mécanisme de
cessezlefeu concernant (les modalités, le financement et la garde). Les armes lourdes et à longue portée ainsi
que les munitions seront stockées dans des zones à convenir avant l'entrée dans les zones de rassemblement.
6. Intégration : signifie l'intégration de combattants aptes au service militaire selon un calendrier à convenir après
la conclusion de la période de formation et de développement militaire conformément aux normes et standards
convenus.
7. But et objectifs.
7.1. L'objectif de cet accord est d'être un accord global unique pour toutes les questions et dispositions de
sécurité concernant le Darfour Track, y compris les questions suivantes :
7.1.1.Poursuite de la cessation des hostilités à des fins humanitaires ; 7.1.2. Cessezlefeu
permanent ;
7.1.3.DDR ;
7.1.4.Dispositions finales en matière de
sécurité ; 7.1.5.Réforme, développement et modernisation du secteur de la sécurité.
7.2. Dans la poursuite de cet objectif, les principaux objectifs du présent accord seront la
comme
suit : 7.2.1.Fournir une voie claire pour parvenir à une paix juste, globale et durable au Darfour et dans
l'ensemble du Soudan ;
7.2.2.Créer un environnement sûr et stable pour soutenir les accords globaux
pour la paix au Darfour et pour la paix et la transition politique au Soudan ;
7.2.3. Parvenir à un accord négocié et global sur les arrangements de sécurité et les réformes sectorielles
qui soient propices à de nouveaux arrangements de sécurité définitifs au Soudan, dans la
promotion d'une paix durable et d'une transition politique.
7.2.4. Réformer, développer et moderniser l'establishment militaire soudanais et d'autres institutions de sécurité, et construire
une nouvelle doctrine militaire unifiée afin d'améliorer leurs capacités, leur efficacité, leur impartialité et leur
professionnalisme et de garantir que leurs tailles et structures reflètent les besoins. et les intérêts de l’État et du peuple
soudanais ;
7.2.5.L'accord sur les arrangements de sécurité est étroitement lié à la mise en œuvre de l'accord
politique.
9. Principes directeurs pour les arrangements finaux en matière de sécurité, de réforme, de développement et
9.9. Les Parties s'engageront dans un programme transparent et supervisé au niveau international pour le
désarmement, la démobilisation et la réintégration des forces qui conduira à terme à la réintégration des
combattants et des combattants qui n'ont pas été inclus dans le programme d'intégration ;
9.10.Les Parties garantissent la représentation des femmes dans les structures de l'institution militaire et des
autres services de sécurité/secteur de la sécurité et dans les entités décisionnelles connexes, ainsi que
dans la réforme, le développement et la modernisation de l'établissement militaire et des autres services de
sécurité. le secteur de la sécurité.
9.11.Les Parties travailleront ensemble pour demander à la communauté internationale l'assistance technique,
matérielle et financière nécessaire à la mise en œuvre réussie de la cessation des hostilités à des fins
humanitaires, d'un cessezlefeu permanent, du DDR et de la consolidation de la paix ;
9.12. Aux fins du présent accord, l'établissement militaire et les services de sécurité/les
secteur de la sécurité au Soudan signifie ce qui suit : 9.12.1.
« L'établissement militaire », y compris les forces armées soudanaises et les forces armées rapides.
Forces de soutien ;
9.12.2.Les forces de police soudanaises unifiées ;
9.12.3.Le Service Général de Renseignement ;
9.13.Les Parties s'engagent à promouvoir la diversité géographique et sociale et à recourir à des politiques
d'égalité des chances parmi les membres des forces armées et des autres services de sécurité du secteur
de la sécurité, tout en appliquant le principe de discrimination positive en faveur des zones touchées par la
guerre ;
14.2.Les Parties doivent, à tout moment, s'abstenir de tout acte ou actes susceptibles de compromettre la paix.
processus et créer un climat qui mène à la paix et au calme.
14.3.Soulignant que l’accord de cessezlefeu permanent doit être clair et exempt de
l'ambiguïté dans tous ses éléments ;
14.4.L'accord de cessezlefeu permanent doit garantir la liberté de mobilité des personnes, en particulier des civils, des
biens et des services à travers le Soudan, ainsi que l'ouverture des postes frontières avec les pays voisins
conformément aux accords signés avec eux et aux mesures de sécurité nécessaires ;
14.5.Les Parties s'engagent à libérer immédiatement les prisonniers de guerre restants à moins qu'ils ne soient inculpés
dans des affaires de droits privés en signe de réconciliation nationale, en plus de libérer toute autre personne
détenue en raison de la guerre dans le cadre de mesures de confiance et de recherche de personnes disparues;
14.6.Les Parties doivent impliquer les organes judiciaires et juridiques, les organisations nationales et le CICR dans le
processus de libération des prisonniers de guerre et d'autres personnes détenues en raison de la guerre et dans la
recherche des personnes disparues ;
14.7.Les Parties doivent s'engager à fournir et à faciliter l'aide humanitaire en créant des conditions qui encouragent la
fourniture d'une aide humanitaire d'urgence aux sansabri, aux personnes déplacées, aux réfugiés et aux personnes
affectées et leur droit au retour volontaire dans leur région d'origine ;
14.8.Les parties conviennent d'informer les officiers et sousofficiers et les soldats de leurs forces respectives de l'accord
afin de promouvoir l'accord de cessezlefeu permanent et d'utiliser les médias officiels pour ce faire ;
14.9.Les Parties respecteront le cessezlefeu permanent et définitif à condition que les forces, ainsi que les forces
alliées et affiliées à l'une ou l'autre des parties, le respectent à tous les niveaux ;
14.10.Cet accord ne doit pas inclure de stipulations susceptibles de porter atteinte à la souveraineté, à l'intégrité
territoriale, à la sécurité nationale et à l'unité de ses forces armées et services de sécurité du Soudan ;
14.11.Pour parvenir à un cessezlefeu crédible qui favorise la sécurité et renforce la confiance, ces processus doivent
être entrepris mutuellement, par étapes progressives et avec des garanties de sécurité appropriées ;
14.12.Les Parties reconnaissent que la présence de combattants étrangers dans les rangs des mouvements
d'opposition ou de tout autre élément armé des pays voisins, le cas échéant, au Darfour constitue une menace
sérieuse à la paix et à la sécurité au Darfour en particulier et au Soudan en général ainsi qu'au Darfour. une
menace pour cet accord ;
14.13.Les parties conviennent d'un cessezlefeu permanent entre toutes leurs forces dans la réalisation d'un objectif
plus large qui est de sauvegarder l'accord de paix final, de promouvoir la culture de paix et de réconciliation et de
renforcer la confiance et le nouveau système démocratique ;
14.14.Il est essentiel que les principes du cessezlefeu final soient respectés entre les Forces armées, les Forces de
soutien rapide et les mouvements de lutte armée/Darfour Track immédiatement après la signature de cet accord ;
14.15.Les Parties comprennent la menace et le risque que représentent, le cas échéant, les éléments armés étrangers.
la sécurité et la stabilité du Soudan et des pays voisins ;
14.16.Les parties reconnaissent que la responsabilité principale de l'application de la loi et du maintien de la sécurité
publique incombe à une autorité policière reconnue qui exerce ses fonctions conformément à la loi et aux normes
acceptables ;
14.17.Le Gouvernement soudanais s’engage à lutter contre les attaques armées non réglementées.
éléments.
17.1.5.Fournir du matériel non destiné au combat, tel que de la nourriture, de l'eau, des médicaments, du carburant, des huiles
lubrifiantes, des fournitures de bureau, des vêtements, ainsi que tous les besoins et mouvements administratifs.
17.1.6.Formation et recyclage des troupes intégrées à l'effectif militaire et autres services de sécurité ;
19.1.En cas de violation des dispositions du présent accord, le Comité de cessezlefeu et le Comité régional de
terrain définiront les mesures appropriées, qui comprennent les suivantes : 19.1.1.Enquête sur les violations.
20.2.Les Parties conviennent d'activer le Comité humanitaire créé dans le cadre de l'Accord de cessation des
hostilités, qui travaillera en coordination avec le Comité de cessezlefeu ;
20.3.Les parties conviennent de garantir un accès humanitaire sûr, immédiat et sans entrave et de ne pas
entraver le flux de l'aide humanitaire depuis le Soudan ou à travers la frontière pour les populations touchées.
20.4.Les Parties s'engagent à garantir l'accès humanitaire dès l'entrée dans le pays.
force du cessezlefeu permanent.
20.5.En coopération avec un tiers, les Parties assurent la sécurité et la protection des
travailleurs humanitaires.
20.6.Les Parties s'engagent à protéger et à sécuriser l'aide humanitaire contre le pillage,
le vol et la corruption.
20.7.Les Parties s'engagent à ouvrir des pistes humanitaires.
20.8.Les Parties conviennent de mesures globales qui réglementeront le mouvement et la protection des convois
d'aide humanitaire dans les États/la région du Darfour.
20.9.Faciliter le travail de toutes les organisations humanitaires au Darfour pour garantir la fourniture efficace et
efficiente de l'assistance par l'intermédiaire de la Commission d'assistance humanitaire.
20.10.Le Comité humanitaire conjoint soumet un rapport au Comité de cessezlefeu sur l'accomplissement des
tâches qui lui sont confiées.
21.4.Les Parties entameront, par l'intermédiaire du Comité mixte de cessezlefeu et d'un tiers, les procédures préparatoires,
y compris la vérification, la classification, la surveillance et l'inventaire des armes ;
21.5.Le Comité de cessezlefeu, en consultation avec les Parties, désignera les limites des zones démilitarisées autour des
zones de rassemblement et des points de concentration.
21.6.Après avoir désigné les zones de rassemblement des forces des mouvements de lutte armée/Darfour Track, les Parties
entreprendront les étapes suivantes :
21.6.1.Définir les mouvements et les activités de leurs forces respectives dans les zones sous leur contrôle
respectif ;
21.6.2.Définir des zones tampons et des itinéraires d'assistance humanitaire autour des zones de rassemblement ;
21.6.3.S'engager à ne se livrer à aucune activité militaire dans les zones tampons convenues ;
21.6.4.Chaque partie établira un centre de commandement chargé du commandement et du contrôle de ses forces
respectives.
22.3.Les zones sélectionnées pour le stockage des armes doivent être éloignées des zones et des routes habituellement
fréquentées par les citoyens pour le transport de l'eau, du bois et d'autres fournitures. La distance sera définie par le
Comité de cessezlefeu ;
22.4.Le tiers, en consultation avec les Parties, définira, surveillera et inspectera les emplacements de stockage temporaire
des armes à longue portée, de l'artillerie et des munitions pertinentes administrées par l'équipage ;
22.5. Les mouvements de lutte armée s'engageront à remettre les armes à longue portée, l'artillerie et les munitions
pertinentes administrées par leurs équipages au chef du Comité militaire mixte de cessezlefeu avant d'entrer dans les
zones de rassemblement, à condition que les armes soient stockées dans des endroits définis, surveillées, et inspecté ;
22.6.Les Parties conviennent de créer un comité technique spécialisé conjoint pour évaluer la valeur des armes et des biens,
à condition que le Gouvernement soudanais s'engage à rembourser leur valeur aux mouvements de lutte armée.
23.2.Les Parties conviennent de remettre les rapports à la Médiation dans les 72 heures suivant la date de
signature de l'accord de paix.
23.3. Les Parties conviennent de mettre en place les mécanismes de commandement, de contrôle et de surveillance prévus
dans le présent accord dans un délai d'une semaine à compter de la date de signature de l'accord de paix.
23.4.Les Parties conviennent de désigner des zones de rassemblement et des points de concentration pour les forces des
mouvements de lutte armée dans un délai de deux semaines à compter de la date de signature de l'accord de paix ;
23.5.Les Parties conviennent de remettre au Comité de cessezlefeu des manifestes contenant les noms des
combattants des forces de lutte armée dans les 45 jours suivant la date de signature de l'accord de paix ;
23.6.Les Parties conviennent de soumettre des manifestes supplémentaires avec les noms des combattants des
mouvements de lutte armée/Darfour Track pour combler les déficits. Les manifestes doivent être soumis au Comité
de cessezlefeu dans les 21 jours suivant la date de réception des manifestes [originaux], à condition que les
manifestes ne représentent pas plus de 10 % du manifeste original qui a été soumis précédemment ;
23.7. Les forces des mouvements de lutte armée seront vérifiées dans les zones de rassemblement à l'aide des
manifestes et des données mentionnés aux paragraphes précédents ;
23.8.Les dispositions ultérieures, notamment les processus d'intégration et de réintégration, seront prises sur la base
des listes fournies par les mouvements de lutte armée après vérification ;
23.9.Les commissions compétentes solliciteront l'aide des commandants sur le terrain dans le processus de vérification
des membres des forces du mouvement de lutte armée dans les zones de rassemblement.
24.6.Le Comité de cessezlefeu surveillera et soumettra des rapports au comité conjoint de surveillance concernant les
activités des éléments armés étrangers, le cas échéant, et les progrès réalisés par le Gouvernement soudanais
dans leur contrôle ;
24.7.Les Parties évaluent la menace et le risque que représentent, le cas échéant, les éléments armés étrangers.
la sécurité et la stabilité du Soudan et des pays voisins ;
24.8.Le Gouvernement soudanais est responsable de mettre fin à la présence de tout
des éléments armés étrangers sur le territoire soudanais ;
24.9.Le Gouvernement soudanais fournira au Comité de cessezlefeu un plan global visant à désarmer les troupes
armées et les combattants irréguliers, à combattre les personnes illégalement armées, les gangs et autres groupes
illégaux actifs au Darfour. Le plan comprendra également des dispositions pour la réadaptation des membres de
ces groupes et leur réinsertion sociale et économique ;
24.10.Le Comité militaire de cessezlefeu surveillera le désarmement des troupes armées et des combattants irréguliers
et sa vérification, en plus de combattre les personnes illégalement armées, les gangs et autres groupes illégaux
conformément au plan convenu.
25.4.Les Parties conviennent de désigner une force de 320 personnes pour la protection des personnes
importantes dans la piste du Darfour dans le cadre du présent accord après intégration, formation et
qualification.
25.5.Le Haut Comité militaire conjoint pour les dispositions de sécurité.
25.5.1.Immédiatement après la signature du présent accord, les parties créeront le Haut Conseil commun
Comité militaire pour les dispositions de sécurité ;
25.5.2.Fonctions du Haut Comité militaire mixte pour les dispositions de sécurité.
25.5.2.1.Superviser, surveiller et vérifier la mise en œuvre de l'accord. Il servira de principal
mécanisme de prise de décision et de résolution des différends ;
25.6.3.Le Comité de cessezlefeu aura son siège à El Fashir et des secteurs seront formés
dans tous les États/régions du Darfour.
25.6.4.13.Le Comité de cessezlefeu prend ses décisions par consensus des Parties.
Il produira ses propres statuts et aura son siège à AlFashir.
25.6.4.14.Aider les comités de confinement et de classification et d'intégration technique
comités.
25.7.Comité sectoriel.
25.7.1.Fonctions du Comité sectoriel :
25.7.1.1.Surveiller et examiner les réclamations de violations et résoudre les différends.
25.7.1.2. Soumettre des rapports périodiques et transmettre les plaintes non résolues au Cessezlefeu
Comité;
25.7.1.3.Communiquer et partager des informations avec le comité de sécurité des États/régions du
Darfour ;
25.7.1.4.Avoir des règlements pour réglementer ses travaux ;
25.7.1.5.Aider les comités de confinement et de classification et la réintégration technique
comités.
25.7.2.Le Comité sectoriel est composé des personnes suivantes : 25.7.2.1.Un représentant
tiers de l'ONU en tant que président.
25.7.2.2.Cinq officiers des Parties.
25.7.2.3.Un représentant pour chacun de la République du Soudan du Sud et du Tchad.
25.8.Équipes de terrain
25.8.1. Des équipes de terrain seront établies dans les zones des États/régions du Darfour.
25.9.Code de conduite
11.1.1. Les membres des mécanismes permanents de cessezlefeu et les observateurs doivent, à tout moment,
respecter un code de conduite qui comprend les éléments suivants :
25.9.1.1.Adopter le principe du dialogue et, comme principe directeur, un langage approprié et poli doit
être utilisé lors des délibérations ;
25.9.1.2.Les membres doivent s'adresser au président pour toute question qu'ils souhaitent
augmenter;
25.9.1.3. Les agressions personnelles ou l'hostilité de la part d'un membre ne sont pas acceptables ;
25.9.1.4.Tous les membres doivent être ponctuels;
comités et les groupes d’équipes de localisation situés dans les limites de leur juridiction
respective. Les commandants de secteur restent responsables devant le président. Les rapports
élaborés par les souscomités sectoriels de cessezlefeu sur les violations seront soumis au président
via le Secrétariat du Comité de cessezlefeu.
L'INTÉGRATION
26. Intégration
26.1. Les Parties conviennent d'intégrer les forces des mouvements de lutte armée signataires dans le
l'établissement militaire et les services de sécurité ;
26.2.Le but ultime du processus d'intégration concerne les forces armées soudanaises, avec leur nouvelle doctrine
militaire unifiée qui protège les citoyens, la patrie et la constitution ; être la seule armée nationale
professionnelle et intégrer toutes les autres forces présentes sur le territoire soudanais dans une armée
nationale professionnelle unifiée ;
26.3.Les parties conviennent que le rassemblement, l'examen, la répartition et la vérification des forces des
mouvements de lutte armée/Darfour Track seront achevés dans un délai de (90 jours) à compter de la date
de signature de l'accord de paix, conformément aux procédures convenues. pour les zones de rassemblement.
Ce délai peut être prolongé par le Haut Conseil paritaire ;
26.4.Le processus d'intégration commencera immédiatement après la satisfaction des exigences d'intégration
convenues dans le présent accord. Les processus d'assemblage et de formation doivent être achevés dans
les 15 mois suivant la signature du présent accord ;
26.5.Les Parties conviennent de maintenir les forces intégrées des mouvements de lutte armée au Darfour pendant
une période de (40) quarante mois à compter de la date de la signature du présent accord, qui pourra être
prolongée si cela est jugé nécessaire pour des raisons de sécurité et humanitaires dans le pays. région.
Passé ce délai, les forces seront déployées selon le plan de déploiement stratégique des Forces armées.
26.6. Les Parties conviennent que les forces des mouvements de lutte armée seront intégrées à l'establishment
militaire et aux autres services de sécurité sous la forme d'unités militaires à part entière conformément à
l'organisation des Forces armées soudanaises.
26.7.Les Parties conviennent de créer un Haut Conseil conjoint présidé par le commandant en chef des forces
armées et composé du commandant des forces d'appui rapide, du ministre de la Défense, du ministre de
l'Intérieur, du chef d'étatmajor, du Directeur général de
26.8.Les Parties conviennent de créer un haut comité mixte composé à parts égales de membres des Parties pour
traiter la question des prisonniers et des personnes disparues des deux parties dans un délai de 30 jours à
compter de la date de signature du présent accord. Le comité soumet son rapport final au Haut Conseil mixte
dans un délai de trois mois à compter de la date de sa création ;
26.9.Les Parties conviennent de nommer exceptionnellement un certain nombre d'officiers supérieurs des
mouvements de lutte armée au sein du commandement général, en fonction de la taille des forces qui y sont
intégrées, par le biais d'un groupe de travail qui mettra en place des plans et des politiques de gestion des
forces pour l'ensemble du commandement général. la période convenue pendant laquelle les forces resteront
au Darfour. La task force soumettra ses rapports périodiques au Haut Conseil Conjoint ;
26.10.Les Parties conviennent de nommer exceptionnellement un certain nombre d'officiers supérieurs des
mouvements de lutte armée dans les forces terrestres, la police et les services de renseignements généraux.
en fonction de la taille des forces intégrées ;
26.11.Les Parties conviennent que la direction des forces intégrées relèvera des unités et
ancienneté;
26.12.Les Parties conviennent de créer un fonds pour prendre en charge les affaires des martyrs et des blessés au
Darfour dans les trois mois suivant la signature du présent Accord, à condition que le gouvernement fédéral
contribue à son financement et s'efforce d'attirer des fonds internes et étrangers.
26.13.Les Parties conviennent des zones de rassemblement et de cantonnement des combattants, qui seront
déterminées ultérieurement, à condition que les événements suivants aient lieu dans ces zones :
26.13.1.Rassemblement, cantonnement et subsistance des individus ciblés de la région.
processus d’intégration et d’hébergement.
26.13.2. Liste et classification des personnes aptes au service militaire selon le
principes et normes stipulés dans le présent accord. Ils seront enregistrés sur des manifestes
séparés en vue de l'achèvement des procédures d'intégration.
26.13.3.Déplacer les individus aptes au service militaire conformément aux principes et
normes stipulées dans le présent accord aux centres de formation des Forces armées et autres
institutions régulières, conformément aux délais convenus.
26.14. Sur la base des résultats de l'inventaire et de la classification des personnes aptes au service militaire et aux
autres forces régulières, les mesures suivantes doivent être prises :
26.14.1.Définir le nombre de bataillons et d'unités qui peuvent être créés conformément aux règlements des
bataillons d'infanterie et des formations des autres forces régulières, aux fins d'inventaire et de
classification ;
26.14.2.Définir le nombre et les grades des officiers et sousofficiers
et militaires, en vertu desquels ils seront intégrés dans les formations et unités des Forces armées
soudanaises et autres forces régulières selon les critères convenus et après avoir reçu une formation de
base ;
26.14.3.La formation militaire a lieu dans les centres de formation des Forces armées et
les forces de sécurité conformément à la période spécifiée (qui ne doit pas être inférieure à quatre
mois), conformément aux délais convenus et aux centres de formation ;
26.14.4.Après avoir terminé leur formation militaire de base, les diplômés doivent être intégrés dans le
les formations et unités des forces armées soudanaises et des forces de sécurité conformément aux
principes, critères et délais convenus ;
26.14.5.Toutes les procédures de montage, de cantonnement, d'inventaire, de classement, d'armes
le stockage, la formation et l'intégration des combattants doivent être mis en œuvre conformément
au calendrier spécifié ;
26.14.6.Les Parties conviennent d'un calendrier pour chaque activité à entreprendre dans chaque
phase des dispositions de sécurité du Darfour Track.
26.15.Le nombre d'anciens combattants qui seront intégrés dans les forces armées soudanaises, la police et les
services généraux de renseignement sera précisé selon les critères suivants :
26.16.Critères d'intégration des individus : les critères d'éligibilité générale à l'intégration dans les institutions
militaires et les services de sécurité sont les suivants : 26.16.1.Nationalité soudanaise ;
26.17.Critères de sélection des dirigeants : outre les dispositions susmentionnées, les critères
pour la sélection des agents, il faut inclure les éléments suivants :
26.17.1.Alphabétisation ;
26.17.2.N'ont pas été licenciés des forces armées et d'autres services de sécurité pour incompétence ou
mauvaise conduite.
26.18.3.Les combattants des forces des mouvements de lutte armée intégrés dans les institutions militaires
et de sécurité ne peuvent prendre leur retraite au cours des 6 premières années de leur intégration,
sauf à la suite de manquements à la discipline et de violations de la loi ;
26.18.4.Le Haut Comité militaire conjoint pour les dispositions de sécurité créera un comité
d'intégration technique pour superviser l'intégration des anciens combattants des
mouvements de lutte armée/des forces de la voie du Darfour, y compris la planification, la
mise en œuvre, la gestion et le suivi du processus.
Le comité devra élaborer un plan d'intégration des anciens combattants. Le comité
d'intégration technique comprend des représentants des Parties, un représentant de la
Commission DDR et un représentant d'un tiers.
La présidence du comité sera assurée à tour de rôle entre les Parties ;
26.18.5.Les combattants intégrés doivent recevoir une formation conformément aux
aux exigences de chaque unité, tout en respectant les besoins particuliers de ces individus.
Une formation approfondie doit être une option offerte pour aider les anciens combattants, en particulier
les femmes, à répondre à ces exigences ;
26.18.6.Les personnes intégrées reçoivent une formation de base de quatre mois, à la suite
lesquels différents cours de qualification avancée et techniques et spécialisés seront dispensés aux
unités où les individus intégrés ont été enrôlés ;
26.18.7.Le Gouvernement soudanais doit prêter attention aux besoins particuliers des anciennes
combattantes des mouvements de lutte armée, par le biais de formations et d'autres formes de
soutien ;
26.18.8.Le Gouvernement soudanais fournira un soutien, une formation et une réadaptation sur un pied
d'égalité à tous les combattants intégrés, hommes et femmes.
26.18.9.Les Parties conviennent de faciliter et d'organiser l'arrivée des forces des mouvements de lutte armée
dans les zones de rassemblement ;
26.18.10.Les zones de rassemblement doivent être convenues dans le but de mettre en œuvre les
phase d’intégration selon le calendrier à déterminer par les Parties dans le cadre du présent accord.
27. La police.
27.1.La police soudanaise est une force nationale professionnelle sans affiliation à un parti, un groupe, une faction,
une région ou une zone en particulier. Il devra allégeance à la patrie.
L'adhésion à la force sera garantie à tous les Soudanais ;
27.2.Les forces de police doivent être professionnelles et impartiales et travailler conformément aux lois.
et réglementations ;
27.3.Les parties reconnaissent la nécessité de réformer la police soudanaise pour améliorer ses capacités, accroître
son professionnalisme et accroître son efficacité ;
27.4.Les Parties reconnaissent que la police soudanaise sera un service d'application de la loi composé et
commandé au niveau national, opérant au niveau de l'État/régional avec la présence de départements fédéraux
qui s'acquittent de leurs obligations et devoirs fédéraux ;
27.5.Les Parties conviennent d'intégrer le nombre à convenir des forces des mouvements de lutte armée/Darfour
Track dans les différents départements de la police soudanaise.
27.6.Les Parties conviennent de créer un Comité technique mixte de police pour intégrer et accueillir les officiers
et sousofficiers et les soldats conformément aux termes et conditions convenus ;
27.7.Les Parties conviennent que les forces des mouvements de lutte armée recevront le nombre d'officiers dans
les grades inférieurs et supérieurs convenus, le développement professionnel et la formation dans les forces
de police, conformément aux normes convenues.
27.8.Le Comité technique mixte de police est composé des personnes suivantes :
27.8.1.Des représentants de la police soudanaise ;
27.8.2.Représentants des forces des mouvements de lutte armée signataires/Darfour
Piste;
27.9.Le Comité technique mixte de police soumet ses recommandations au Haut Comité mixte chargé des
dispositions de sécurité pour approbation, adoption et soumission au Haut Conseil mixte.
27.10.2.Examiner les documents et certificats d'identité officiels et effectuer les contrôles et examens
médicaux nécessaires ;
27.10.3.Réviser les modalités, critères et plans d'intégration au corps policier;
27.10.4.Déterminer les grades proposés pour les militaires du rang et les sousofficiers
officiers;
27.10.5.Recommander de les enrôler dans les centres et instituts de formation de la police.
27.11.L'État fournit la logistique et le budget nécessaires ;
27.12.Les Parties conviennent de rassembler les forces de police dans les États/régions du Darfour pour accélérer
le processus d’intégration.
28.2.Les parties conviennent d'intégrer un nombre convenu de membres du renseignement des mouvements de lutte
armée/Darfour Track dans le service général de renseignement conformément aux critères et normes convenus ;
28.3.Les Parties conviennent que le nombre convenu d'officiers de rang inférieur et supérieur issus des services de
renseignement des mouvements de lutte armée bénéficieront d'un perfectionnement professionnel et d'une
formation en matière de renseignements généraux, conformément aux normes établies.
28.4.Les parties conviennent de créer un comité technique conjoint de renseignement chargé d'entreprendre la tâche
d'intégrer les individus des mouvements de lutte armée/Darfour Trak dans le service général de renseignement
conformément aux critères convenus.
28.5.Le Comité technique conjoint du renseignement est composé des personnes suivantes :
28.7.5.Découvrir les menaces émanant d'activités destructrices dans les domaines de l'espionnage, du
terrorisme, de l'extrémisme, du complot et du vandalisme ;
28.7.6.Révéler et combattre les activités subversives d'organisations, de groupes, d'individus, de pays
étrangers ou de groupes soudanais au Soudan et à l'étranger ;
28.7.7.Coopérer avec des agences homologues ou amies pour échanger des informations et
lutter contre le terrorisme ou les actes qui menacent l'ordre et la sécurité communs ou toute question liée
à la sécurité étrangère ;
28.7.8.Protéger les personnes importantes et les installations publiques et sécuriser les villes en coordination
avec d'autres forces régulières;
28.7.9.Assurer toute autre fonction pour laquelle il est chargé, à condition que ces fonctions
ne sont pas incompatibles avec la Constitution.
29.2.Cadre juridique.
29.2.1.Les forces de sécurité au Darfour sont soumises à la loi sur les forces armées de 2007, modifiée en
2013, et aux dispositions du présent accord ;
29.2.2.La force de maintien de la sécurité opère conformément aux cadres de travail qui s'appliquent aux forces
armées soudanaises ;
29.2.3. Des règles d'engagement doivent être émises à cet effet.
29.3.La force de maintien de la sécurité au Darfour est composée des forces suivantes :
29.3.1.Forces armées soudanaises ;
29.3.2.Forces de soutien rapide ;
29.3.3.Les forces de police ;
29.3.4.Forces du Service Général de Renseignement ; et
29.4.Composition
29.4.1.Les Parties conviennent que la force de maintien de la sécurité au Darfour sera composée d'une
force de douze mille hommes, qui pourra être augmentée si nécessaire. Il sera réparti
comme suit :
29.4.1.1.(6 000) individus des Forces armées, des Forces de soutien rapide, de la police et du Service
général de renseignement ; 29.4.1.2.(6 000) individus
issus des forces des mouvements de lutte armée.
29.5.11.Contribuer à garantir un environnement protecteur aux civils grâce à la protection des parquets généraux,
des commissariats de police, des patrouilles de police à moteur et à pied et des convois d'aide humanitaire ;
29.5.12.Préparer l'environnement pour promouvoir les valeurs de dialogue et de coexistence pacifique entre
les tribus et ouvrir les pistes dans les zones où s'affrontent agriculteurs et éleveurs ;
29.5.13.Assurer la sécurité du retour des personnes déplacées et des réfugiés et assurer la sécurité et la protection
dans leurs zones de retour ;
29.5.14.Maintenir la sécurité et la stabilité au Darfour.
29.6.La force de sécurité au Darfour fonctionnera pour une période renouvelable de 24 mois.
29.7.Les forces de sécurité au Darfour seront traitées sur un pied d'égalité sur les plans administratif et logistique, en
tant que partie intégrante de l'établissement militaire et des services de sécurité.
29.8.Le commandement au sein des forces de sécurité au Darfour repose sur des bases militaires.
ancienneté;
29.9.Le commandement de la force de maintien de la sécurité au Darfour soumet ses rapports au Haut Conseil conjoint.
Conseil;
29.10.Le commandement de la force de sécurité au Darfour aura son siège à El Fashir et sera responsable du
commandement et du contrôle de la force de sécurité au Darfour.
30.2.Principes généraux :
30.2.1.Les Parties reconnaissent que l'objectif du DDR est de contribuer à la création d'un environnement sûr.
l'environnement, favorisant la stabilité sociale dans tout le Soudan au cours de la période postAccord
de paix final, en particulier dans les zones ravagées par la guerre.
30.2.2.Les Parties reconnaissent que le processus de DDR est complexe et implique des dimensions politiques,
militaires, sécuritaires, humanitaires, sociales et économiques. Le processus DDR vise à
résoudre les problèmes de sécurité postconflit qui peuvent surgir du fait que les anciens
combattants sont privés de moyens de subsistance ou de réseaux de soutien, autres que leurs anciens
compagnons d'armes, pendant la transition du conflit à la paix, puis au développement ;
30.2.3.Les Parties reconnaissent que le programme DDR sera mis en œuvre dans le cadre d'un
processus national global de réconciliation et de guérison, dans le cadre des mesures de
consolidation de la paix et de confiance ;
30.2.4.Avec l'aide d'un tiers des Nations Unies et d'autres agences des Nations Unies, la Commission DDR
élaborera des plans qui incluent le calendrier et le séquencement des phases DDR ;
30.2.5.Les parties conviennent de mettre en œuvre des efforts de DDR pour garantir autant de sécurité et
de stabilité que possible au Soudan, ainsi que de fournir une assistance, une formation et des
opportunités d'emploi aux anciens combattants à court et à long terme ;
30.2.6.Les parties conviennent que tous les processus de DDR seront soumis aux principes généraux énoncés
dans les présentes et à toutes les autres conditions, exigences et cadres inclus dans le présent accord ;
30.2.7.Les programmes de réintégration doivent être conçus pour être durables et inclure le suivi des progrès et des
mesures de soutien continu en fonction des besoins définis par les mécanismes de DDR ;
30.2.8.Les Parties reconnaissent la nécessité, lors des processus DDR, de répondre aux exigences particulières
besoins des enfants, des femmes et des personnes handicapées, en priorité. Le gouvernement du Soudan
mobilisera des ressources et des budgets spécifiques pour répondre aux besoins particuliers des groupes
susmentionnés à toutes les phases du DDR.
30.7.Le DDR doit être entrepris avec soin et le processus se déroulera comme suit : 30.7.1. Sensibiliser et informer les
commandants et les forces qui y sont affiliés sur le DDR et le processus de paix ainsi que sur leurs rôles et
responsabilités dans ce cadre ;
30.7.2.Les Parties décideront des critères d'éligibilité au désarmement des pays non intégrés.
combattants;
30.7.3.Les Parties décident de renvoyer et de libérer immédiatement et sans condition tous les enfants
combattants, le cas échéant, ainsi que les groupes ayant des besoins spéciaux et les anciennes
combattantes, à condition qu'ils soient remis au Comité mixte DDR pour être réintégrés ;
30.7.4.Les principes d'équité, de transparence, d'égalité et d'impartialité doivent être respectés lors de
la réinsertion sociale et économique des anciens combattants.
En outre, les anciens combattants bénéficieront d’un traitement égal, quelle que soit leur affiliation
passée à l’un des mouvements ;
30.7.5.La réintégration doit être menée au niveau communautaire de manière à bénéficier aux rapatriés
et aux communautés locales ;
30.7.6.Les Parties conviennent de mettre en œuvre des efforts de DDR pour assurer autant de sécurité et
la plus grande stabilité possible au Soudan, en plus de la fourniture d'un soutien, d'une formation et
d'opportunités d'emploi aux anciens combattants à court et à long terme ;
30.7.7.Les programmes de réintégration doivent être conçus pour être durables et inclure le suivi des progrès et
des mesures de soutien continu basées sur les besoins définis par les mécanismes de DDR.
30.8.6.4.Recevoir les manifestes des anciens combattants non intégrés du Haut Comité militaire mixte pour
les dispositions de sécurité ;
30.8.8.Les Parties nomment par consensus un commissaire pour la Commission régionale de DDR au
Darfour ;
30.8.9.Les Parties conviennent de garantir la participation des femmes aux processus décisionnels en matière de
DDR, afin de répondre de manière efficace et appropriée aux besoins et aux intérêts des femmes, y compris
la représentation des femmes au sein de la Commission régionale de DDR du Darfour.
30.8.10.La Commission peut solliciter l'aide d'experts techniques nationaux et étrangers pour
conformément aux lois en vigueur dans le pays.
30.9.2.Les processus DDR auront lieu dans les zones de rassemblement convenues.
30.9.3.Les mouvements de lutte armée/Darfour Track seront responsables de
administrer les anciens combattants dans les zones de l'Assemblée, ainsi que leur discipline et leur sécurité
intérieure ;
30.9.4.Le Gouvernement soudanais s'engage à fournir le soutien logistique non militaire et l'assistance nécessaires
à cet effet. Le Comité de cessezlefeu et un tiers des Nations Unies se chargeront de la logistique des
processus de désarmement et de démobilisation, y compris la création de zones de rassemblement.
30.10.3.Garantir l'impartialité, la transparence et l'équité lors de la décision sur l'éligibilité des anciens
combattants à recevoir l'assistance ciblée ;
30.10.4.Tout au long des processus de réintégration, les anciens combattants seront traités sur un pied
d'égalité, quelle que soit leur affiliation passée aux mouvements de lutte armée signataires de
l'Accord de paix final.
30.10.5.Une formation et des informations doivent être dispensées aux anciens combattants pour leur permettre
de choisir volontairement leur itinéraire de réintégration.
30.10.6.Donner la priorité à la réintégration socioéconomique des groupes bénéficiant de
besoins, tels que les femmes ou d'autres femmes, garçons et filles liés aux forces des mouvements de
lutte armée, ainsi que d'autres groupes vulnérables tels que les enfants touchés par le conflit, les
combattants handicapés et les personnes âgées, le cas échéant ;
30.10.7.Les programmes de réintégration doivent être conçus pour être durables et inclure
suivre les progrès et les mesures de soutien continu en fonction des besoins définis par les mécanismes
de DDR.
accord. Les dirigeants des mouvements de lutte armée signataires de l'accord de paix qui n'ont
pas de représentants au Conseil seront invités à assister aux réunions du Conseil axées sur
l'institution de politiques et de plans pour la réforme, le développement et la modernisation de
l'établissement militaire et d'autres mesures de sécurité. prestations de service.
33.5.2.Maintenir et améliorer la coopération militaire bilatérale existante avec les pays de la région et du monde
dans la promotion des intérêts mutuels ;
33.5.3.La doctrine militaire est fondée sur la Constitution ;
33.5.4.Réorganiser les unités et les formations et remédier à toute perte d'effectif ;
33.5.5.La réforme, le développement et la modernisation de l'appareil militaire et des autres institutions de
sécurité sont un processus continu qui sera mis en œuvre dans le
33.6.Les Parties conviennent de mener des réformes à moyen, court et long termes dans le secteur militaire.
institutions et services de sécurité.
33.7.Les Parties demanderont une assistance technique, matérielle et financière à la communauté internationale pour mettre en
œuvre le présent accord sur la réforme, le développement et la modernisation.
33.8.Les Parties conviennent de remédier au déséquilibre dans la représentation des Darfouriens dans le secteur
de la sécurité à tous les grades militaires, y compris les officiers et sousofficiers à tous les niveaux, en
accordant une représentation proportionnelle de la population et une discrimination positive.
34. Amnistie
Le Gouvernement s'engage à accorder une amnistie générale pour les actes d'accusation et les mandats d'arrêt émis
contre les dirigeants politiques et les membres des mouvements armés en raison de leur appartenance à ces mouvements,
après avoir procédé à l'examen juridique requis par les instances compétentes immédiatement après la signature de
l'accord de paix.
TITRE 3.
Préambule
POURSUIVRE les aspirations du peuple soudanais et mettre en œuvre les accords de Juba
Déclaration en faveur de mesures de confiance ouvrant la voie à la négociation et à la
Déclaration politique entre le gouvernement de transition du Soudan et le Soudan
Front révolutionnaire signé le 21 octobre 2019 ;
PRENANT EN CONSIDÉRATION que le sort humanitaire des civils, des personnes déplacées à
l'intérieur de leur propre pays (PDI) et des réfugiés est une priorité et que la paix est l'un des piliers du
changement et une étape importante vers la transformation politique, économique et sociale ;
DANS L'INTENTION d'alléger les souffrances du peuple soudanais qui a subi les conséquences
catastrophiques des guerres qui l'ont privé de ses ressources et ne lui ont apporté que la mort et la
destruction.
Objectifs de l'accord
1. Le présent accord est considéré comme un cadre contraignant pour les deux parties tout au long de toutes les
négociations politiques à venir pour les deux zones, conduisant à un accord de paix global pour le Soudan.
2. Le présent Accord intègre la cessation des hostilités, qui sera ensuite transformée en un cessezlefeu permanent
conformément aux arrangements définitifs en matière de sécurité, qui seront
convenu.
3. Fournir une voie à suivre pour parvenir à une paix durable dans les deux régions d'une manière qui promeut
et complète les efforts visant à parvenir à une paix juste, globale et durable pour l'ensemble du Soudan et
à une transition après l'oppression de l'ancien Soudan. Régime vers un nouveau Soudan démocratique,
basé sur la citoyenneté sans discrimination ;
4. La cessation des hostilités prévue dans le présent accord vise à garantir le libre accès à l'aide humanitaire,
qui se transformera en un cessezlefeu permanent conformément aux arrangements définitifs en matière
de sécurité.
5. Créer un environnement propice au retour sûr et volontaire des personnes déplacées à l'intérieur de leur
propre pays (PDI) et des réfugiés dans leurs foyers.
6. Soulager les souffrances des populations des deux zones par une action humanitaire immédiate en faveur de
ceux qui en ont besoin, ainsi que par une transformation politique et sociale à long terme.
7. Les Parties confirment que toutes les actions humanitaires dans les deux zones seront entreprises conformément
au droit international humanitaire et à toutes les normes et meilleures pratiques applicables et pertinentes, ainsi
qu'à tous les mécanismes internationaux pertinents.
8. Les Parties confirment que toute action humanitaire en faveur des civils touchés dans les deux zones doit
respecter la dignité des bénéficiaires, les principes directeurs de la résolution de l'AGNU. 46/182, et les principes
humanitaires d'humanité, d'impartialité, de neutralité et d'indépendance.
9. Les Parties garantissent la libre circulation et la sécurité des civils vers et depuis les zones
contrôlé par chaque parti.
Accès humanitaire
10. Conformément aux principes cidessus, les Parties permettront et faciliteront la fourniture globale d'un
accès humanitaire immédiat, complet et sans entrave à toutes les zones touchées par le conflit et aux
personnes des deux zones, sans discrimination.
11. Les Parties s'engagent à respecter et à protéger le personnel de secours humanitaire et les biens utilisés
pour les opérations de secours, et conviennent de s'abstenir d'attaquer, de harceler, d'intimider ou de
détenir le personnel, ainsi que de s'abstenir d'attaquer, de détruire, de détourner ou de piller les fournitures
de secours. , installations, matériels, unités ou véhicules intervenant dans l’action humanitaire.
12. L'accès humanitaire doit être garanti dans toutes les zones touchées par le conflit contrôlées par le SPLM/
AN/SRF, sans préjudice de la souveraineté nationale, y compris par le biais de multiples couloirs d'accès
sûrs et sans entrave pour tout le personnel, les fournitures et l'équipement humanitaires.
13. L'accès humanitaire et la fourniture de l'aide doivent être facilités par des corridors transfrontaliers et
transfrontaliers, lorsque cela est approprié.
14. La formule précise pour l’acheminement de l’aide transfrontalière et transfrontalière sera décidée par le
15. Les Parties recherchent la protection et l'assistance des tiers concernés, de la République du Soudan du Sud et des
organisations internationales ou humanitaires dans le but de faciliter la fourniture et l'accès de l'aide à la fois à travers
les lignes et à travers les frontières.
16. L'accès humanitaire sera soumis au contrôle des Parties pour leurs zones de contrôle respectives, mais en aucun
cas l'accès humanitaire ne pourra être refusé ou limité unilatéralement ou pour des raisons injustifiées.
17. Au plus tard sept (7) jours après la signature du présent Accord, les Parties établiront un Comité Humanitaire
Conjoint (JHC), qui sera facilité par le Médiateur.
18. Les parties ont convenu d'un mandat global pour le CCM tripartite, qui doit inclure les compétences suivantes : 18.1.
Coordonner la fourniture de l'aide
humanitaire dans les zones touchées qui en ont besoin dans les deux zones, chaque partie ayant la responsabilité
dans sa zone de compétence respective. contrôle;
18.2.Surveiller, évaluer et rendre compte de la fourniture de l'aide humanitaire aux populations touchées dans les
deux zones, chaque partie ayant la responsabilité dans sa zone de contrôle respective ;
18.3.Entreprendre l'action humanitaire nécessaire pour soutenir la réinstallation et la réhabilitation des personnes
déplacées et des réfugiés ;
18.4.Prendre des dispositions humanitaires liées à la sécurité, aux moyens de subsistance et aux déplacements
sûrs des nomades, en particulier en ce qui concerne leur présence ou leur déplacement à travers les zones
touchées par le conflit ;
18.5.Aider les agences des Nations Unies et les organisations internationales et nationales à élaborer un plan de
déminage des deux zones et d'élimination des restes explosifs de guerre dans les deux zones, chaque partie
dans ses zones de contrôle respectives.
18.6.Contribuer à atténuer la concurrence sur les ressources et les sentiers pastoraux qui pourraient contribuer à
l'action humanitaire, notamment en favorisant des relations pacifiques entre éleveurs et agriculteurs ;
18.7.Élaborer des programmes visant à promouvoir la réadaptation, l'intégration sociale et les capacités
la construction dans les zones touchées par le conflit ;
18.8. Coordonner, le cas échéant et convenu par les Parties, avec les entités compétentes menant une action
humanitaire dans d'autres régions du Soudan.
18.9.Organiser la fourniture d'un soutien juridique et psychologique aux personnes vulnérables et en conflit.
les personnes concernées ;
18.10.Créer un mécanisme de justice transitionnelle et de processus de guérison qui répondent aux défis
humanitaires qui ont eu un impact négatif sur les deux zones ;
18.11.Adopter un plan d’action commun pour fournir une aide humanitaire et mettre en œuvre
son mandat dans les sept (7) jours suivant sa création.
18.12. Mener une mission d'évaluation conjointe (JAM) dans les zones contrôlées par les deux parties pour évaluer
de manière globale les besoins des populations dans les zones touchées par le conflit, et l'évaluation JAM doit
être achevée dans les quatorze (14) jours suivant la création de le JHC tripartite.
19. Les Parties s'engagent à mettre à jour le mandat et le plan d'action du JHC, si nécessaire, sur la base des
résultats, des conclusions et de l'expérience de la Mission d'évaluation conjointe (JAM).
20. Les Parties convoqueront une conférence humanitaire à laquelle participeront des acteurs nationaux, régionaux et
internationaux pour élaborer des mesures à long terme visant à améliorer la situation humanitaire dans toutes les
zones touchées par le conflit au Soudan.
21. Les Parties formeront un mécanisme de cessation des hostilités dans les deux zones composé de trois
représentants de chaque Partie présidé par le représentant de la République du Soudan du Sud.
22. Les mécanismes de suivi doivent être flexibles et conformes à l’ambiance dominante.
partenariat et objectif commun à travers les mesures suivantes :
22.1.Le Mécanisme de surveillance de la cessation des hostilités sera composé de trois représentants de chaque
partie et présidé par la République du Soudan du Sud, et son siège sera basé à Khartoum avec des équipes
de travail conjointes à Kadugli et ElDamazin.
22.2.Les équipes de travail conjointes sont composées d'un représentant de chaque Partie et présidées par
la Partie tierce, et elles seront basées à Kadugli et elDamazin.
22.3. Les équipes de suivi mentionnées cidessus seront constituées dans un délai de sept (7) jours à compter
de la date de signature du présent Accord ;
22.4.En cas de violation de la cessation des hostilités, le comité de suivi
sera informé, enquêtera et prendra les mesures nécessaires.
22.5.Les Parties adopteront les règles de base habituelles pour la cessation des hostilités relatives au
déploiement des forces et des fournitures opérationnelles, etc.
Provisions finales
24. Le présent Accord restera en vigueur à compter de la date de sa signature jusqu'à ce qu'une paix globale soit instaurée.
accord est conclu et il fait partie intégrante de cet accord.
Préambule
INSPIRÉ PAR l'esprit de la glorieuse Révolution de décembre 2018 et en particulier par le processus de
transition en cours au Soudan, en particulier par les efforts continus visant à parvenir à une paix durable et à
une transformation politique globale à travers un processus de transition dirigé par des civils, y compris
l'adoption de la Déclaration constitutionnelle, la signature de le Juba
Déclaration (Annexe 1) et Déclaration politique (Annexe 2), et le début des négociations pour la paix ;
RAPPELANT les efforts déployés en faveur d'un Étatnation démocratique et inclusif pour tous
Soudanais et l’engagement en faveur d’une gouvernance de transition prévu dans le
Déclaration constitutionnelle ;
PROFONDEMENT CONSCIENT des immenses souffrances des peuples des deux régions et de tout le
Soudan, et reconnaissant en particulier les grandes difficultés infligées aux réfugiés, aux personnes déplacées
à l'intérieur du pays (PDI), aux femmes, aux enfants, aux personnes âgées et à tous les marginalisés et
touchés par le conflit. les communautés ;
CONFIRMANT la nécessité urgente d'une paix juste et d'un règlement politique global qui nous permette de
nous attaquer aux causes profondes et aux conséquences des conflits dans les deux
Zones, dans le cadre d’un processus global pour l’ensemble du Soudan ;
CONSCIENT que l'histoire du Soudan a montré que la paix ne peut être réalisée sans
RÉSOLU de saisir l'opportunité actuelle de lier organiquement une paix juste, une citoyenneté sans
discrimination et une démocratie en mettant fin à toutes les guerres actuelles dans le
Deux régions et toutes les régions du Soudan en synchronisation avec une véritable transformation
démocratique basée sur les piliers d'une paix juste et d'une citoyenneté sans discrimination ;
CONVAINCU que les conflits internes au Soudan sont fondamentalement de nature politique et ne peuvent
donc être résolus qu'en s'attaquant à leurs causes profondes, notamment les questions de citoyenneté sans
discrimination, de propriété et d'utilisation des terres, ainsi que les divisions économiques et politiques entre
le centre et la périphérie du Soudan, et la marginalisation sociale, économique, politique et culturelle
systématique de certains groupes et régions du Soudan ;
RAPPELANT le sort historique et les injustices passées subies par les peuples du
Deux zones, lorsqu'elle faisait partie du système de districts fermés, ainsi que son expérience ultérieure de
deux guerres sous les gouvernements nationaux successifs ;
RECONNAISSANT que la paix dans les deux zones ne peut être réalisée qu'en répondant aux aspirations
de sa population en garantissant une discrimination positive et des arrangements de sécurité spéciaux pour
les deux zones dans le cadre des arrangements de sécurité en
Soudan;
CONSCIENT de la réalité selon laquelle les deux zones sont riches et caractérisées par une diversité
culturelle et religieuse et qu'il est nécessaire de respecter et de protéger cette diversité en tant que partie
intégrante du présent Accordcadre ;
SOULIGNANT que la réalisation d'une paix durable dans les deux zones est organiquement liée à la
construction d'une base solide pour une gouvernance de transition et une transformation démocratique dans
le Soudan, qui nécessite la réalisation d’une paix globale, inclusive et juste pour tous les Soudanais ;
SOULIGNANT la nécessité de prendre en compte les particularités des deux zones, notamment en ce qui
concerne les arrangements politiques et sécuritaires, pendant la période de transition en cours, qui conduira
à des arrangements définitifs pour les deux zones et à un règlement pacifique du conflit ;
DÉTERMINÉ à établir et maintenir une relation équilibrée entre les deux zones et le gouvernement national
qui fournira aux deux zones un système de gouvernance décentralisé garantissant le droit des populations
des deux zones à préserver leurs cultures, religions, identités et diversité au sein le cadre d'un Soudan uni ;
RÉSOLU de faire avancer un processus de paix et de transformation politique pour les deux zones dans le
cadre d'un processus de transition global visant à construire un nouveau système démocratique national
fondé sur la citoyenneté sans discrimination et l'unité dans la diversité au Soudan et garantissant la
participation de tous les Soudanais, quelle que soit la situation. de leur religion, de leur origine ethnique, de
leur culture ou de leur sexe.
Sur la base de ce qui précède, les deux Parties s'engagent à respecter les dispositions du présent Accord tant dans la
lettre que dans l'esprit.
DISPOSITIONS GÉNÉRALES
1. L'objectif du présent accord est de servir de cadre contraignant auquel les parties adhéreront tout au long de
toutes les négociations de paix et politiques pour les deux zones dans le cadre de la période de transition du
Soudan, visant à parvenir à un accord de paix juste, global et durable. et une constitution permanente pour le
Soudan.
2. Réaliser la paix dans les deux régions d'une manière qui consolide et complète les efforts visant à parvenir à une
paix juste, globale et durable dans toutes les régions du Soudan et à une transition de l'oppression de l'ancien
régime à un nouveau Soudan démocratique.
3. Créer un environnement propice au retour sûr et volontaire des réfugiés et des personnes déplacées internes
dans leurs foyers d'origine dans les deux zones.
4. Alléger les souffrances continues des populations des deux zones grâce à une action humanitaire immédiate, à la
reconstruction et au développement durable, ainsi qu'à un processus de transformation politique, sociale et
culturelle à long terme.
5. Les parties auront un statut égal et seront également liées par le présent accord, et les principes d'équité et de
parité guideront l'interprétation et la mise en œuvre du présent accord de manière à atteindre les objectifs du
présent accord et de l'accord de paix final.
6. Le présent Accord entrera en vigueur, sera valide et liera les Parties à compter de la date de sa signature et fera
partie de l'Accord de paix final.
7. Le présent Accord restera en vigueur pendant toute la période transitoire prévue par la Déclaration constitutionnelle
du 17 août 2019.
Déclaration de principes
8. Les Parties affirment que l'interprétation et la mise en œuvre du présent Accord, ainsi que tous les aspects des
processus de paix et politiques connexes qui font partie de la période de transition prévue dans la Déclaration
constitutionnelle, seront guidés par les principes suivants : 8.1. Maintenir l'unité du peuple et du territoire
soudanais à travers la transformation vers un nouveau système de gouvernance juste et bonne comme base d'un
échange pacifique du pouvoir au Soudan.
8.2. Démocratie, leadership civil, décentralisation, état de droit et transfert pacifique des
le pouvoir sera la base de la gouvernance au Soudan.
8.3. Le peuple soudanais est la source du pouvoir et de la souveraineté. Le Gouvernement est responsable
devant le peuple soudanais à tous ses niveaux et dans le respect de toutes ses fonctions.
8.4. La citoyenneté sans discrimination est la base de toutes les décisions civiles, politiques, sociales, économiques et
8.9. Le droit des victimes d'avoir un accès sans entrave à une justice efficace et à des mécanismes de recours, en
particulier le droit à une réparation immédiate des injustices et à une indemnisation, est un droit fondamental.
8.10.Toutes les langues autochtones soudanaises sont considérées comme des langues nationales qui doivent être
respectées, promues et célébrées sur un pied d'égalité.
8.11.Le pluralisme politique et le droit de réunion, y compris la formation de partis politiques, de syndicats et d'autres
organisations, constituent la base de la bonne gouvernance et de la participation politique au Soudan.
8.12.La réforme juridique ainsi que la reconstruction et le développement du système juridique et judiciaire doivent
garantir l'indépendance judiciaire et l'état de droit.
8.13.La Déclaration des droits mentionnée dans la Déclaration constitutionnelle de 2019 est un contrat entre
l'ensemble du peuple soudanais et ses gouvernements à tous les niveaux, par lequel ils s'engagent à respecter
les droits de l'homme et les libertés fondamentales. Ceci est considéré comme le fondement de la citoyenneté
sans discrimination, de la justice sociale, de l’égalité et de la démocratie au Soudan.
8.14.Tous les droits et libertés inclus dans les accords, traités et chartes internationaux et régionaux relatifs aux
droits de l'homme ratifiés par la République du Soudan font partie intégrante du présent Accord.
8.15.Promouvoir la transparence et garantir la liberté d'accès à l'information pour tous les citoyens sur la base de
l'égalité et étendre sa pratique à toutes les activités de gouvernance de transition, au processus de paix et à
toutes les autres activités liées à la transition politique, sans compromettre les droits constitutionnels tels que
réglementés par loi.
8.16.Les parties s'engagent à revoir l'accord de paix global de 2005 en ce qui concerne les deux zones.
8.17.L'un des objectifs les plus importants de la période de transition au Soudan est la mise en place d'un processus
constitutionnel intégré visant à établir et à rédiger une nouvelle constitution démocratique pour le Soudan qui
garantisse tous les droits et libertés de tous les Soudanais, en s'appuyant sur les enseignements de l'histoire
du Soudan, y compris les dispositions de la Déclaration des droits de la Déclaration constitutionnelle et d’autres
sources pertinentes de droit et de politique au Soudan.
9.3. Mise en œuvre, maintien et protection des résultats de la période de transition au Soudan,
y compris les accords de paix qui seront conclus et ce qui ressortira de ce processus de création d'une
constitution permanente pour le Soudan.
9.4. Tenir la Conférence constitutionnelle nationale avant la fin de la période de transition,
comme le prévoit la Déclaration constitutionnelle.
L'Accord sur l'assistance humanitaire et la cessation des hostilités dans les deux régions du Nil Bleu et du Kordofan
Sud/Monts Nouba signé par le gouvernement de transition de la République du Soudan et le Mouvement populaire
de libération du Soudan – Front révolutionnaire du Nord/Soudan le 17 décembre 2019 ( L'Annexe 3) sera considérée
comme faisant partie intégrante du présent Accord.
DISPOSITIFS DE SÉCURITÉ
11. La révolution et les changements survenus au Soudan constituent une excellente occasion de construire toutes les
institutions de l'État soudanais, à commencer par le secteur militaire et de sécurité, qui joue un rôle important au
Soudan aujourd'hui et continuera de le faire dans le futur. l'avenir et pour parvenir à un système de gouvernance
civil et démocratique. La construction d’un nouveau système nécessitera la création et le développement d’une
armée nationale professionnelle qui reflète la diversité du Soudan et les intérêts de tous les Soudanais et dotée
d’une nouvelle doctrine militaire qui ne soit soumise à la politisation d’aucun parti. L’objectif ultime des nouvelles
dispositions finales en matière de sécurité, quel que soit le volet des négociations, devrait être la construction d’une
armée professionnelle nationale et d’un secteur militaire et de sécurité unifié.
12. La restructuration et la réforme du secteur économique et du système politique dépendent, dans une large mesure,
de la construction et de la modernisation du secteur militaire et de la sécurité.
13. Prenant en considération l'effondrement du secteur de la sécurité dans un certain nombre de pays de la région et au
delà et son impact négatif sur la sécurité régionale et internationale qui nécessitent une structuration, une
modernisation et un développement rapides des institutions sécuritaires et militaires au Soudan, conformément aux
la volonté nationale. Il est important d'avoir le soutien de la communauté régionale et internationale sans préjudice
de la souveraineté et de la sécurité du Soudan, conformément à la Déclaration constitutionnelle et à l'Accord de paix
final.
14. Les forces régulières, les Forces armées soudanaises, les Forces de soutien rapide et les forces révolutionnaires
dans la lutte armée ont beaucoup contribué au changement survenu au Soudan à travers la glorieuse Révolution de
décembre. Les défis auxquels le Soudan est confronté et la nécessité d'achever la révolution soudanaise nécessitent
la structuration, le développement, la réforme et la modernisation du secteur militaire et de sécurité au Soudan ainsi
que la construction d'une armée nationale professionnelle capable de protéger les intérêts nationaux du pays. C'est
l'un des principaux objectifs de l'accord de sécurité final, conformément à la Déclaration constitutionnelle et à l'Accord
de paix final.
15. Le processus d'arrangements globaux de sécurité dans les deux zones et au Soudan sera mis en œuvre selon le
calendrier et la période convenus dans le cadre de la construction d'un
16. Les parties s'engagent à poursuivre les négociations pour parvenir à un accord détaillé sur un cessezlefeu permanent et des
dispositions définitives en matière de sécurité pour l'Armée populaire de libération du Soudan – Front révolutionnaire du Nord/
Soudan, correspondant à toutes les dispositions, textes et principes du présent accordcadre. faire partie de l'accord sur les
dispositions définitives en matière de sécurité.
17. La mise en œuvre de l'accord sur les arrangements définitifs en matière de sécurité comprendra la création d'une Commission
indépendante pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration (DDR). Celuici disposera de succursales dans les
deux zones pour mener à bien ses tâches et comprendra des représentants des parties aux arrangements de sécurité.
18. Lorsqu'un cessezlefeu permanent et des arrangements de sécurité définitifs auront été convenus et signés dans le cadre de
l'accord de paix, les parties s'engagent à dialoguer avec les groupes armés qui n'ont pas signé ces accords et les encouragent
à se joindre au processus de paix au Soudan.
19. Les parties conviennent de prendre des dispositions de sécurité appropriées pour que toutes les forces de l'Armée populaire
soudanaise – Front révolutionnaire du Nord/Soudan soient intégrées à l'intérieur des deux zones conformément aux
procédures standard de DDR.
20. La République du Soudan disposera d'une armée nationale professionnelle unique qui fonctionnera conformément
à la Déclaration constitutionnelle, y compris l'Accord de paix final qui sera signé par les deux parties.
21. Un processus de paix durable et définitif nécessite des arrangements de sécurité globaux au Soudan et dans les deux zones,
dans l’intérêt de l’instauration de la paix, de la démocratie et de la stabilité au Soudan.
22. Les Parties conviendront des procédures détaillées pour un cessezlefeu permanent et des arrangements définitifs en matière
de sécurité pour les deux zones, correspondant à toutes les dispositions, textes et principes du présent Accord et de manière
à compléter les accords de paix couvrant l'ensemble du Soudan et du Soudan. processus de transition politique en cours.
23. Les dispositions en matière de sécurité sont organiquement liées à la mise en œuvre de l'accord politique.
24. Les Parties conviendront d'un cessezlefeu permanent dans les deux zones couvrant les éléments suivants :
24.1.Les Parties chercheront à parvenir à un règlement définitif des conflits dans les deux zones dans la mesure du possible.
partie d'un règlement de tous les conflits au Soudan.
24.2.Le cessezlefeu permanent comprendra des dispositions sur la surveillance et la mise en œuvre.
25. Les dispositions en matière de sécurité dans les deux zones comprendront les éléments suivants :
25.1.Dispositions détaillées concernant le séquencement et les délais de réalisation de la caution
processus d’arrangements.
25.2.L'Armée populaire de libération du Soudan – Front révolutionnaire du Nord/Soudan et ses autres institutions de sécurité
devraient être intégrées en une seule armée professionnelle nationale et d'autres forces régulières, selon des normes
professionnelles reconnues et bénéficiant de l'expérience antérieure.
25.3.Les forces armées soudanaises doivent être loyales envers la nation et non envers un parti, un groupe, une faction, une
entité ou une région particulière et doivent être professionnelles, nationales, indépendantes et capables de protéger le
Soudan contre les menaces à la sécurité nationale.
25.4.Les forces armées devraient refléter la diversité du Soudan.
26. Les parties conviennent des modalités d'intégration et de DDR pour les combattants de l'Armée populaire de
libération du Soudan Front révolutionnaire du Nord/Soudan et de ses autres institutions de sécurité, conformément
à un programme de DDR et à un accord sur les dispositions de sécurité comprenant des dispositions détaillées
concernant le séquençage et les délais spécifiés. pour l'achèvement du DDR conformément à un calendrier à
convenir entre les Parties.
27. Les parties conviennent des procédures nécessaires pour soutenir la mise en œuvre des objectifs et des
dispositions de l'accord sur les dispositions de sécurité.
28. Les Parties conviendront de la mise en œuvre des dispositions de sécurité convenues sous la supervision d'un
haut comité et de comités mixtes subsidiaires qui seront convenus entre les deux Parties en présence de la
médiation dirigée par la République du Soudan du Sud.
29. Après avoir atteint la paix définitive et achevé les processus de mise en place de mesures de sécurité (processus
d'intégration et de DDR), les parties conviennent d'achever la réorganisation des institutions militaires et de
sécurité dans le cadre d'un programme de réforme et de structuration des organes de l'État conformément à la
Déclaration constitutionnelle. et l'Accord de paix final.
30. Premièrement – la police. Lors de la mise en œuvre de l'accord sur les dispositions de sécurité visant à garantir la
réalisation de la sécurité et de la stabilité, la police fédérale et régionale/étatique exercera ses fonctions respectives
conformément aux normes nationales et internationales et travaillera
à:
30.1.Prévenir et combattre tous les types et formes de criminalité et lutter contre la criminalité organisée et
transfrontalière, y compris la lutte contre le terrorisme, la drogue, la cybercriminalité, la contrebande d'armes,
la corruption, le blanchiment d'argent et autres délits connexes.
30.2.Maintenir l'ordre public, la sécurité, la paix et la tranquillité conformément à la Déclaration constitutionnelle
et à l'Accord de paix final.
30.3. Mener toutes les opérations de sécurité intérieure, y compris la sécurisation des institutions stratégiques et vitales,
la protection des personnalités, la lutte contre la contrebande et la protection des ressources de l'État.
30.4.Fournir tous les services de police, y compris les services d'état civil, d'immigration et de circulation pour
tous les citoyens des deux zones.
30.5.Les forces de police doivent être professionnelles et loyales envers la nation et non envers un parti, un
groupe, une faction, une entité ou une région, conformément à la Déclaration constitutionnelle et à l'Accord
de paix final.
31. Les dispositions et institutions de la police seront traitées comme faisant partie des dispositions du système de
gouvernance et seront liées au système de gouvernance qui sera déterminé par la Déclaration constitutionnelle
et l'Accord de paix final et la police sera un service civil régulier.
32. Deuxièmement – le Service général de renseignement. Le Service général de renseignement est une institution
régulière dédiée à la sécurité nationale dans l'ensemble du Soudan et à l'étranger et ses compétences devraient
se limiter à la collecte et à l'analyse des informations et à leur présentation aux autorités compétentes. Il devrait
être structuré dans le cadre du secteur militaire et de sécurité et la loi déterminera ses fonctions conformément à
la Déclaration constitutionnelle et à l'Accord de paix final.
32.1.Le Service général de renseignement devrait être une institution professionnelle reflétant la diversité du
Soudan, y compris la représentation de la population des deux régions et du Soudan.
32.2.Le Service général de renseignement doit être loyal envers la nation et non envers un parti, un groupe,
faction, entité ou zone.
Commander et contrôler
33. Les comités et mécanismes de commandement et de contrôle devraient être composés des personnes suivantes :
cinq niveaux :
33.1.Le comité militaire mixte de haut niveau chargé des dispositions en matière de sécurité.
33.2.Le comité mixte de cessezlefeu.
33.3.La commission militaire mixte sur le terrain.
33.4.Le comité mixte DDR.
33.5.Tout mécanisme à convenir entre les parties.
34. Les Parties conviennent des détails, des devoirs et des tâches du mécanisme de commandement et de contrôle.
35. Les Parties se sont engagées à donner la priorité aux questions liées aux particularités des deux zones dans le
cadre du processus de paix national.
36. Afin de s'attaquer aux causes profondes et aux conséquences du conflit armé dans les deux zones, panser les
blessures du passé, démanteler les institutions et les politiques de l'ancien régime et alléger les souffrances des
populations des deux zones, ainsi que Dans le cadre d'un processus politique et de paix global, inclusif et juste
pour l'ensemble du Soudan, les parties s'engagent à donner la priorité aux questions qui ont un impact
particulièrement significatif sur les deux zones et leurs populations, en particulier celles identifiées dans le présent
accord.
37. Les Parties s'engagent à examiner et à concevoir un programme visant à résoudre les problèmes fonciers dans
les deux zones, y compris la propriété, l'utilisation des terres et l'indemnisation liée à l'expropriation des terres,
qui sera mis en œuvre pendant la période de transition.
37.1.La tâche de résoudre les problèmes fonciers dans les deux zones sera confiée aux autorités nationales et
locales compétentes, avec la participation effective des communautés locales au sein des deux zones.
37.2.Les Parties conviennent que la constitution du Soudan doit inclure des dispositions garantissant que les
projets nationaux liés aux questions foncières dans les deux zones soient conçus et mis en œuvre en
consultation et en accord avec les autorités gouvernantes des deux zones et le gouvernement fédéral.
38. Les Parties s’engagent à créer une Commission pour le retour volontaire et la réinstallation des
des déplacés internes et des réfugiés dans les deux zones, et de permettre et promouvoir leur retour sur leurs terres et
leur intégration dans leurs communautés, conformément aux normes internationales.
39. Les Parties s'engagent à créer un fonds national pour réhabiliter et développer les zones de conflit au Soudan, en accordant
une priorité particulière aux deux zones. Les Parties détermineront la structure, la portée, le mandat, la surveillance et la
mise en œuvre de ce fonds dans le cadre de l'accord de paix global.
40. Les Parties sont convenues d'allouer un pourcentage – à convenir entre les Parties – des revenus provenant des différentes
ressources des deux zones, aux dépenses de reconstruction et de développement des deux zones pendant une certaine
période et un pourcentage fixe devrait y rester. après cette période pour le développement des deux zones dans le cadre
de la nouvelle perspective de création d'un développement et d'une gouvernance équilibrés au Soudan.
41. En matière de rétablissement de la paix, une attention particulière sera accordée aux femmes et aux préjudices qui leur ont
été causés par la guerre et un mécanisme sera également mis en place pour prendre soin des familles des martyrs, des
blessés et des personnes ayant des besoins particuliers. dans les deux domaines.
42. Les deux zones jouiront de pouvoirs et de compétences spéciaux, y compris le droit à la législation dans le cadre d'une
gouvernance décentralisée (qu'elle soit fédérale ou autonome) dans le cadre d'un Soudan uni et les deux Parties
conviendront de la nature du système de gouvernance dans les deux zones d'une manière qui s'attaque aux injustices
historiques et aux causes profondes de la guerre et renforce l'unité du Soudan.
Représentation du Mouvement populaire de libération du Soudan Nord auprès des institutions gouvernementales de transition
dans les deux régions
43. Les Parties sont convenues de déterminer les pourcentages de représentation aux niveaux législatif et exécutif dans les
deux zones de manière à atteindre les objectifs d'une paix juste et cette question sera abordée au sein du Comité
politique. Les femmes auront également une part de représentation de 40 % dans les organes législatifs et exécutifs.
45. Les Parties devraient s'engager à adopter de nouvelles politiques éducatives à mettre en place dès que possible pour le
Kordofan du Sud/Monts Nouba, qui devraient spécifiquement prendre en compte la diversité ethnique, religieuse et
culturelle de la région, en : 45.1. des politiques qui tiennent
compte de la diversité ethnique, religieuse et culturelle
dans la région/l'état.
45.2.Veiller à ce que l'enseignement préscolaire et primaire dans la région/l'État soit obligatoire et gratuit dans la région/
l'État.
45.3.Réhabilitation et réhabilitation des écoles primaires et secondaires, y compris le rétablissement des internats.
45.4.Créer et développer des universités, des collèges spécialisés et des instituts de formation professionnelle dans la
région/l'État qui répondent aux besoins de la région/de l'État conformément à la politique de l'enseignement
supérieur.
46. Les Parties s'engagent à accorder une attention particulière à la promotion de la reconstruction économique et du
développement du Kordofan du Sud/Monts Nuba en : 46.1. En créant des
centres de recherche spécialisés axés sur le développement de la région/de l'État.
46.2.Réhabilitation de projets agricoles et industriels dans la région/état.
46.3.Réhabilitation des institutions agricoles et industrielles qui ont été établies dans les zones rurales du Kordofan
méridional/montagnes Nouba dans le passé, y compris les institutions, les projets agricoles, les usines et autres,
selon de nouvelles études de faisabilité et un examen de leur propriété et de leurs actifs, en prenant en compte en
considération le développement agricole et industriel comme moyen d'éliminer la pauvreté dans les campagnes et
le lien organique entre les zones rurales et urbaines comme changement de paradigme dans le modèle de
développement.
46.4.Développer un programme durable pour promouvoir les industries rurales et les petites industries dans la région/
l'État.
46.5.Allouer des ressources financières suffisantes pour développer et entretenir les infrastructures de la région/État,
notamment les routes et les ponts pour relier les zones de production et les marchés.
46.6.Développer les médias locaux et les encourager à utiliser les langues autochtones du
région/état.
46.7.Réviser les contrats de toutes les entreprises de la région/de l'État, dans le but de garantir
qu'ils servent l'intérêt public.
47. Les Parties s'engagent à garantir la fourniture de services de base aux populations du Sud.
Kordofan/Monts Nouba par :
47.1.Réhabilitation et création d'hôpitaux et de centres de santé pour fournir des soins de santé primaires
prestations de service.
48. Les Parties s’engagent notamment à réparer les dommages environnementaux subis par les
populations du Kordofan du Sud/Monts Nouba en : 48.1.
Compenser les personnes qui ont subi des pertes ou des dommages à leurs terres ou à leurs biens en raison des
actions des sociétés pétrolières et minières, en particulier dans le secteur de l'extraction de l'or.
48.2.Examiner toutes les indemnisations précédemment accordées pour évaluer si elles étaient proportionnées à la
perte ou au dommage réel subi par les personnes concernées.
48.3.Lutter contre les effets secondaires négatifs des sociétés minières d'or et de pétrole créées par l'ancien régime sur
les humains, les animaux et l'environnement de la région, et trouver les remèdes nécessaires.
49. Les Parties s'engagent à résoudre les problèmes particuliers liés à la propriété et à l'utilisation des terres, car ceuxci
revêtent une importance particulière pour le Kordofan du Sud/Monts Nouba, en : 49.1. S'engageant à
résoudre les problèmes de propriété foncière dans le Kordofan du Sud/Monts Nouba.
49.2.Révision des contrats de propriété foncière et des contrats de construction de routes dans la région /
État.
49.3.Mettre en place des mécanismes locaux pour résoudre les conflits entre agriculteurs et nomades.
49.4.Réviser les voies d'accès coutumières pour les nomades et fournir des fermes et des
eau.
49.5.Adopter des politiques de développement pour les éleveurs, réinstaller les nomades et fournir de l'eau potable
et des services pour eux conformément aux coutumes communautaires.
49.6. Examiner et résoudre les problèmes de frontières dans la région, en particulier les frontières entre le Kordofan
méridional/montagnes Nouba et le Kordofan occidental.
NIL BLEU
50. Les Parties s'engagent à garantir que l'administration et la gestion des ressources naturelles du Nil Bleu soient sous
l'autorité du gouvernement fédéral et du gouvernement régional/de l'État du Nil Bleu et que tous les revenus générés par
les ressources naturelles soient répartis entre les autorités régionales. / gouvernement de l'État et le gouvernement
central conformément aux dispositions du présent Accord et aux exigences suivantes : 50.1. Un certain pourcentage des
revenus du barrage de Roseires et des autres revenus provenant des ressources naturelles
présentes dans la zone sera alloué au développement de la région /
État.
50.2.Les Parties conviennent que le gouvernement de transition du Soudan restituera toutes les terres qui ont été retirées
à l'autorité administrative de la région/État du Nil Bleu, en particulier le triangle nordouest de l'est d'Agadi et le parc
national de Dinder, d'une manière qui protège les intérêts des humains, de la faune et de la flore, et de la
biodiversité, ressources naturelles du parc une fois qu'il est prouvé que son appartenance à la région/état du Nil
Bleu.
51. Les Parties s'engagent à donner la priorité à la reconstruction et à la réhabilitation de la région/de l'État du Nil Bleu sur le
plan économique et développemental en : 51.1. Construire
des systèmes d'irrigation utilisant l'eau du barrage de Roseires pour des projets agricoles en
la région/état.
51.2.Fournir un accès à l'électricité à la population locale de la région/de l'État du Nil Bleu à faible
des prix.
51.3.Fournir une indemnisation à ceux qui ont été affectés négativement par la construction et
rehaussement du barrage de Roseires dans la région/état du Nil Bleu.
52. Les Parties doivent remédier au manque historique de représentation des résidents du Nil Bleu.
région/État dans la structure de gouvernance du Soudan grâce à une discrimination positive au sein du gouvernement
fédéral et de la fonction publique nationale.
53. Les Parties s'engagent à donner la priorité aux questions de propriété et d'utilisation des terres dans le Nil Bleu.
région/état par : 53.1.
Examiner tous les contrats, décrets de concessions et attribution de terres dans la région/état.
53.2.Révision des itinéraires coutumiers de transhumance, de services et de colonisation pour les nomades.
53.3.Sécuriser les itinéraires de transhumance des nomades et œuvrer à leur installation conformément
avec les lois et normes coutumières.
53.4.Réexaminer les contrats et les concessions minières dans la région/État du Nil Bleu, en particulier ceux pour le
chrome, l'or et l'amiante, et remédier aux lacunes des contrats, de leurs
l'impact environnemental, la compensation et les droits de la région / de l'État, comme stipulé dans les
dispositions de partage des ressources pour les deux zones.
54. Les Parties conviennent qu'il existe un lien étroit entre les questions de paix et les processus de transformation
politique au cours de la période de transition au Soudan.
55. Les parties conviennent du principe de coordination entre les accords qui seront conclus sur les autres pistes de
négociation en faveur de la paix finale et de la transformation politique pour l'ensemble du Soudan.
56. Les dispositions et textes du présent accord feront partie intégrante de l'Accord de paix final et de la Déclaration
constitutionnelle. Il est contraignant et sa mise en œuvre est obligatoire.
57. Les Parties s’engagent à mettre en œuvre immédiatement des mesures de confiance, notamment
ce qui suit : 57.1.
Poursuite de la mise en œuvre de l'acheminement sans restriction et sans condition de secours et d'aide
humanitaire depuis l'intérieur et l'extérieur du Soudan, comme le prévoit l'Accord sur l'assistance humanitaire
et la cessation des hostilités signé le 17 décembre 2019.
57.2.Création d'une Commission pour les personnes déplacées et les réfugiés pour les deux zones au sein de la
Commission nationale pour superviser et faciliter leur retour volontaire et leur réinstallation dans les deux
zones, et pour aider à leur réintégration dans leurs terres et communautés d'origine.
57.3.Création d'une Commission foncière pour les deux zones au sein de la Commission nationale pour
superviser, surveiller et garantir la restitution des terres expropriées sans justification à leurs propriétaires
ni l'octroi d'une juste compensation pour cellesci.
57.4.Création d'un Fonds de reconstruction et de réhabilitation des deux zones avec la pleine participation de
tous les peuples des deux zones à la gestion et à la reconstruction. Ce fonds devrait faire partie du Fonds
national de reconstruction et de réhabilitation pour les zones touchées par la guerre au Soudan.
57.5.Parvenir à des arrangements politiques et sécuritaires détaillés pour les deux zones qui garantissent la
représentation juste et efficace des deux zones.
Conditions requises pour conclure un processus visant à parvenir à une paix durable et à une politique politique
Transformation
58. 58. Les Parties sont convenues de parvenir à une paix durable, inclusive et globale conformément au cadre prévu
dans le présent Accord, et en particulier aux exigences séquentielles suivantes : 58.1. Les Parties s'engagent à
créer les conditions et
l'environnement propices nécessaires à la transformation politique et une paix durable dans les deux zones,
comme indiqué dans les dispositions du présent Accord.
58.3.La Conférence constitutionnelle est convoquée avec la participation de tous les véritables
parties prenantes à convenir d'une constitution permanente pour le Soudan qui garantisse les droits
démocratiques fondamentaux, avant tout le droit à la citoyenneté sans discrimination, et réponde à la
question historique de savoir comment le Soudan devrait être gouverné avant de décider qui devrait
gouverner le Soudan.
58.4.La Conférence constitutionnelle abordera, entre autres questions, la relation entre la religion et l'État et
résoudra cette question d'une manière conforme au droit de citoyenneté sans discrimination.
58.5.Les Parties sont convenues qu'une élection générale serait organisée en tant que dividende de la paix et
après avoir révisé les lois et exigences électorales et mené un nouveau recensement national suite au retour
volontaire des personnes déplacées et des réfugiés dans le cadre des dispositions de la période de transition.
60. Les Parties établiront un mécanisme conjoint pour la mise en œuvre et l'évaluation des travaux des commissions
et autres entités prévues dans le présent Accord dans un délai à convenir par les Parties.
61. Les Parties fixeront l'ordre du jour, les délais et les modalités de la poursuite des négociations sur les questions
spécifiques aux deux zones menant à un accord de paix final dans un délai n'excédant pas le 15 février 2020.
62. Les Parties travailleront de bonne foi pour mettre en œuvre toutes les dispositions du présent Accord.
63. Les Parties conviennent des garants de l'Accord de paix final, y compris les partenaires régionaux et internationaux.
64. Aux termes de cet Accord, un comité sur les arrangements politiques et un comité sur les arrangements de sécurité
seront formés pour fournir des détails sans négliger ses dimensions nationales.
65. Le gouvernement de transition s'engage à restituer tous les avoirs confisqués du Mouvement populaire de
libération du Soudan dans toutes les régions du Soudan conformément aux dispositions de la Déclaration de
Juba signée le 11 septembre 2019 et renouvelée jusqu'au 15 février 2020 (annexe 4).
1. L’égalité de citoyenneté sans discrimination constitue la base de tous les droits et devoirs. L'État doit se tenir à égale
distance de toutes les religions et cultures, sans aucun préjugé ethnique, religieux ou culturel pouvant conduire à une
dérogation à ce droit. Elle est inscrite dans la Charte constitutionnelle régissant la période transitoire.
2. L'égalité de citoyenneté sans discrimination doit être la base de tous les droits et devoirs civils, politiques, sociaux,
économiques et culturels pour construire un État décentralisé basé sur un système de partage équitable du pouvoir et des
richesses et une nécessaire discrimination positive.
3. Engagement à donner la priorité aux questions particulières aux deux zones dans le cadre du processus de paix au niveau
national.
4. Veiller à ce que le droit des victimes d'avoir accès à des mécanismes efficaces de justice et de réparation,
en particulier les droits fondamentaux à une réparation rapide des injustices et à une indemnisation.
6. S'attaquer aux causes profondes des conflits constitue une condition essentielle à la consolidation de la paix et au
développement durable.
7. Définition des deux zones : Les deux zones signifient ce qui suit :
7.1. L'État/la région du Nil Bleu : désigne l'état actuel du Nil Bleu et ce qui est stipulé dans
les dispositions du présent Accord.
7.2. État du Kordofan du Sud/Montagnes Nouba : désigne l'État actuel du Kordofan du Sud/Nuba.
occidental forment une seule région, ou si l'État du Kordofan occidental reste un État autonome, comme déterminé par la
Conférence de gouvernance qui décidera des questions frontalières comme prévu dans l'accordcadre entre le gouvernement
de Au Soudan et au Mouvement populaire de libération du Soudan – Nord/Front révolutionnaire (SPLMNSRF), la Conférence
sur la gouvernance n'aura pas d'impact sur l'accord de paix final entre les parties, à l'exception des questions frontalières.
8. Système de gouvernance dans les deux zones : Les parties conviennent que sans préjudice de l'unité du peuple et du
territoire soudanais, des pouvoirs exclusifs, conjoints ou résiduels convenus dans le présent accord, les deux zones
jouiront d'une autonomie grâce à laquelle elles exerceront le pouvoir. pouvoirs stipulés dans le présent Accord.
POUVOIRS ET COMPÉTENCES
9. Compétences exclusives de l'État/du gouvernement régional : les compétences exclusives qui doivent être assumées par
le gouvernement de l'État/régional sera le suivant : 9.1. Rédiger,
adopter et amender la constitution étatique/régionale comme stipulé dans l'accord de paix final et incorporer le statut
spécial des deux zones, qui comprend le droit de légiférer en tant que droit inhérent qui ne contrevient pas à la
constitution nationale.
9.2. Exercer les pouvoirs et autorités de l'État/de la région dans les deux zones, y compris le droit de légiférer, à condition
que celuici soit fondé sur la Constitution de 1973, amendée en 1974.
9.3. Exercer les droits énumérés dans les sections du pouvoir et du partage des richesses comme stipulé
dans l’accord de paix final.
9.4. Traiter les questions de terres et d'indemnisation et réviser les contrats liés aux terres, aux projets miniers et
agricoles et industriels, conformément aux dispositions de l'Accord de paix final.
9.5. Les dispositions sur la discrimination positive énoncées dans cet Accord en matière de pouvoir, de richesse et de
fonction publique sont [un moyen] de remédier aux griefs subis par les populations des deux régions et de
s'attaquer aux causes profondes de la crise qui a conduit aux guerres dans les deux régions. les deux zones.
9.6. Les différents niveaux de gouvernance dans les deux zones auront des pouvoirs exclusifs en matière de justice
transitionnelle, de réparations, d'enquête sur les crimes et violations perpétrés, de réconciliation, de cicatrisation
des blessures de guerre, de promotion des valeurs de coexistence pacifique et de renforcement du tissu social.
9.7. Créer et réhabiliter des instituts d'enseignement des langues, de la culture, du patrimoine, du folklore et des
antiquités autochtones qui reflètent la diversité et œuvrent au développement et à la promotion des cultures locales
et leur offrent des opportunités aux niveaux national, régional et international en tant que partie intégrante des
cultures soudanaises. qui doivent être célébrés pour toutes leurs différences et leur diversité.
9.8. Établir un mécanisme, un conseil ou une commission pour promouvoir les langues des Deux Régions en particulier.
9.9. Les résidents des deux régions auront le droit de participer à la réécriture de l'histoire du Soudan en reconnaissant
les différentes contributions apportées par les peuples du Soudan afin de donner un sens et une valeur à l'unité
nationale. Les institutions des deux zones peuvent créer les mécanismes appropriés pour mettre en œuvre cela
de manière intégrée avec celle des niveaux nationaux.
9.10. Le gouvernement des deux zones aura le droit de nommer des installations et des institutions
afin de célébrer et de promouvoir le patrimoine culturel et historique des peuples des deux régions d'une manière
qui favorise l'unité nationale et supprime tout héritage qui a conduit à
la discorde nationale et d'étudier objectivement notre histoire commune, y compris l'ère de la traite négrière, afin
d'en éliminer les effets culturels et moraux, de renforcer les liens de citoyenneté sans discrimination et de
promouvoir l'unité nationale.
9.11.Promulguer une législation relative aux structures du gouvernement étatique/régional à ses différents niveaux
les niveaux.
9.14.Nommer les employés et les fonctionnaires du gouvernement de l'État/régional, déterminer leurs compétences et payer leurs
salaires.
9.15.Développer et améliorer les recettes financières de l'État/du gouvernement régional.
9.16.Pour collecter les impôts et les revenus de l'État/régionaux.
9.17.[Gérer] le budget général de l'État/de la région.
9.18.[Gérer] les installations publiques de l'État/du gouvernement régional.
9.19.Reconstruire et développer l'État/la région.
9.20.Médias, imprimés, publications et différents médias dans l'État/la région.
9.21.Pour réhabiliter et aider les anciens combattants, les personnes ayant des besoins spéciaux, les orphelins, les veuves et les soins
pour les familles des martyrs.
9.22.Effectuer des recensements de la population et préparer des statistiques dans l'État/la région.
9.23.Ouvrir des débouchés pour l'état civil, les permis de conduire, les permis de conduire et autres
documentation nécessaire dans l’état/la région.
9.24.[Gérer] les terres et les ressources de l'État/de la région conformément à ce qui a été
convenu.
9.25.Affaires culturelles au sein de l'État/de la région.
9.26.Régler les questions de foi et de religion.
9.27.Gérer le commerce et réglementer les entreprises et les licences dans l'État/la région.
9.28.[Pour réglementer] les entreprises commerciales et les projets locaux.
9.29.[Délivrer] les actes de mariage, de divorce, d'héritage, de naissance, de décès, d'adoption et de lignage et les enregistrer en
tenant compte de la religion, des coutumes ou de la loi sur le statut personnel.
9.30.Pour appliquer les lois de l'État/de la région.
9.31.[Promulguer] des lois relatives à l'agriculture, à l'industrie et aux services dans l'État/la région.
9.32.[Pour réglementer] les héliports non internationaux et nationaux dans le cadre des
lois aéronautiques.
9.33.[Gérer] les routes, les ponts et les transports publics au sein de l'État/de la région.
9.34.Développer et maintenir une politique environnementale adaptée à l'État/à la région, tout en respectant les normes
internationales, en coordination avec les organismes nationaux compétents et le ministère de l'environnement et de la
conservation de l'environnement.
9.35.[Pour réglementer] les organismes de bienfaisance et les dons.
10. Pouvoirs et compétences concurrentes : les pouvoirs et compétences concurrentes de l'État/du gouvernement
régional et du gouvernement de transition du Soudan seront les suivants : 10.1. Pouvoirs et compétences de
la police, des prisons, de la faune, de la protection civile et des douanes au niveau
niveau des Deux Zones.
10.2. Emprunter des fonds à des fins de développement et de reconstruction auprès des institutions financières
régionales et internationales pour le gouvernement régional, avec la garantie du gouvernement du Soudan.
11. Pouvoirs nationaux : le gouvernement national assumera les fonctions exécutives et exclusives suivantes.
pouvoirs législatifs :
11.1.Défense, sécurité nationale et protection des frontières nationales.
11.2.Affaires étrangères et représentation internationale.
11.3.Nationalité et naturalisation.
11.4.Passeports et visas.
11.5.Migration et étrangers.
11.6. Pouvoir judiciaire national.
11.7.Police nationale, y compris le service d'enquête criminelle et coordonnant les affaires pénales bilatérales, régionales
et internationales ainsi que les normes et réglementations, y compris les normes de formation de la police.
11.25.Urgences nationales.
11.26.Transport international et transport intérieur entre les États, y compris les routes, les aéroports, les passages fluviaux, les
ports maritimes, les chemins de fer et les infrastructures nationales.
11.27.Equipements publics nationaux.
11.28.Musées nationaux, sites archéologiques et patrimoine national.
11.29.Planification et politiques économiques nationales.
11h30.Gestion des eaux du Nil et des eaux transfrontalières.
11.31.Médias nationaux, publications nationales et télécommunications filaires et sans fil
systèmes.
11.32.Impôts nationaux et amélioration du revenu national.
11.33.Budget national et dette publique.
11.34.Lois régissant les élections nationales et surveillant les élections par l'intermédiaire de la commission nationale des
élections.
12. Pouvoirs et compétences résiduels : Les pouvoirs résiduels sont exercés selon leur nature ; les pouvoirs nationaux seront
exercés par le gouvernement national ; les pouvoirs étatiques/régionaux seront exercés par le gouvernement de l’État/régional ;
et les pouvoirs conjoints seront exercés par les deux parties.
13. Le gouvernement de l'État/régional aura le droit d'adopter des lois pour collecter des revenus et des frais.
à partir des sources cidessous :
15.2.Les revenus et recettes perçus par l'État/le gouvernement régional doivent être déposés dans les comptes
publics soumis à un audit, une comptabilité et un examen publics.
15.3.La loi réglemente les procédures comptables, les normes et les règles financières adoptées.
responsabilité.
15.4.Tous les comptes de l'État/du gouvernement régional seront soumis à un audit et à une vérification conformément
à la loi.
15.5.Répartition des recettes fiscales locales.
17. Lorsque le gouvernement de l'État/régional perçoit les impôts communs et autres prélèvements imposés, il déduit son
propre pourcentage et transfère le pourcentage du gouvernement national au trésor public.
18. Le pourcentage des impôts et des dépenses liés au développement des ressources naturelles au sein de l'État/de la
région à répartir entre les zones et les localités de l'État/de la région est réglementé par la loi adoptée par le conseil
législatif de l'État/région.
19. Émission de gages financiers, d'instruments, de billets à ordre et de lettres de change : Le gouvernement de l'État/
régional est habilité à émettre des gages financiers, des instruments, des lettres de change, des billets à ordre ou
d'autres documents financiers à condition qu'ils soient réglementés par une loi. promulguée par le conseil législatif
de l'État/régional, sur la base de l'équilibre de l'État/de la région conformément aux politiques financières nationales.
20. Le gouverneur de l'État ou de la région peut, avec l'approbation du conseil législatif de l'État ou de la région, conclure
des contrats ou des accords pour des prêts étrangers ou nationaux conformément aux conditions et normes
nationales en vigueur.
22. Réforme et correction du système bancaire en adoptant des mesures monétaires, réglementaires et
des politiques institutionnelles qui servent à l’accumulation de l’épargne, au financement, au développement, à l’attraction
des investissements et à la facilitation des transactions bancaires, y compris le système bancaire conventionnel et les
points de vente multiples.
23. Participation des deux domaines à la gestion de l'allocation et du suivi des revenus
Commission.
24. Investissement étranger : le gouvernement de l'État/régional est habilité à réglementer les investissements
étrangers relevant de sa juridiction en coordination avec les institutions nationales compétentes.
25. Zakat : Le système du Bureau de la Zakat et ses aspects de dépenses doivent être révisés au niveau national,
étatique/régional, afin de se conformer aux changements apportés par la glorieuse révolution de décembre, à
condition que cette ressource soit orientée comme un ressource sociale au profit des ayants droit.
26. Pouvoirs dans les États/régions du Nil Bleu et du Kordofan Sud/Montagnes Nouba et Ouest
Le Kordofan (dans son statut actuel) sera le suivant :
26.1.Autorité exécutive.
26.2.Autorité législative.
26.3.Autorité judiciaire.
27. Le pouvoir exécutif : les organes du pouvoir exécutif dans l'État/la région comprendront : 27.1. Le gouverneur de
l'État/régional.
27.2.Conseil des ministres d'État/régional.
27.3.Commissions étatiques/régionales.
28. L'autorité législative : l'État/la région doit disposer d'une autorité législative/législative.
conseil.
29. Les Parties conviennent que le SPLMNSRF participera aux institutions de l'autorité de transition conformément à
l'Accord sur les questions nationales, ainsi qu'à toutes les commissions et mécanismes liés à la mise en œuvre
de l'Accord de paix et de la Charte constitutionnelle.
30. Les Parties conviennent que le SPLMNSRF sera représenté en vertu de la nomination au poste de gouverneur
d'État/région dans l'État du Nil Bleu et au poste de gouverneur adjoint d'État/région dans les États du Kordofan
Sud/. Monts Nouba et Kordofan occidental. Le SPLMNSRF aura également une représentation de 30 % dans
les autorités exécutives et législatives des États du Nil Bleu, du Kordofan méridional/Montagnes Nouba et du
Kordofan occidental, selon leur statut convenu. Si le pays revient au système de gouvernance régional, le SPLM
NSRF conservera le poste de gouverneur adjoint dans la région du Kordofan méridional/montagnes Nouba et du
Kordofan occidental et une représentation de 30 % dans les organes exécutifs et législatifs de la région. .
31. Les parties conviennent de la création d'un comité composé de tous les partis de l'État/de la région pour élaborer
un projet de constitution de transition dans l'État/la région inclus dans le présent document.
accord après la tenue de la Conférence de Gouvernance prévue dans le présent accord à condition qu'il soit
conforme à la Charte Constitutionnelle et à l'Accord de Paix.
32. Composition : le conseil législatif étatique/régional sera composé sur la base du recensement de la population, tout
en respectant la diversité, l'équilibre et la représentation équitable des localités de l'État/région du Nil Bleu et des
États du Kordofan méridional/Montagnes Nouba et Kordofan occidental. Les membres de celuici seront nommés
conformément au présent Accord.
33. La nomination sera basée sur les conditions suivantes : 33.1. Être
titulaire de la nationalité soudanaise de naissance et citoyen de l'État/de la région.
33.2.Être âgé d'au moins vingt et un ans.
33.3.Soyez sain d'esprit.
33.4.Soyez alphabétisé.
34. Les femmes doivent être représentées par au moins 40 % [des sièges] au Conseil législatif.
35. La représentation géographique et la diversité ethnique et religieuse sont respectées dans la composition du conseil
législatif.
36. Fonctions des conseils législatifs dans les deux zones : les conseils législatifs dans les deux zones exerceront les
pouvoirs et compétences du droit de légiférer pour les deux zones comme énoncé dans le présent Accord.
37. Le Conseil législatif exerce les pouvoirs législatifs stipulés dans les pouvoirs et compétences exclusifs de l'État/de la
région, la législation relative aux pouvoirs et compétences partagés conjointement entre le gouvernement national
et le gouvernement de l'État/région, et les pouvoirs et compétences résiduels.
38. Le conseil législatif supervise le pouvoir exécutif et adopte et promulgue des lois approuvées par le gouverneur de
l'État ou de la région.
40. Le gouverneur de l'État ou de la région ratifie toute loi adoptée par le conseil législatif. Si la loi n'est pas ratifiée dans
les 30 jours suivant la date de son dépôt, elle sera considérée comme valide, à moins que le gouverneur de l'État/
de la région ne présente une contestation constitutionnelle.
41. Le Conseil législatif édicte des règlements et des procédures régissant ses travaux et ses commissions, et il élit le
président du conseil et les présidents des commissions.
42. Les membres du Conseil législatif bénéficient de l'immunité procédurale prévue par la loi.
43. Sans préjudice de son rôle de contrôle sur le pouvoir exécutif, le conseil travaillera en harmonie et de bonne foi avec
le pouvoir exécutif pour la mise en œuvre du présent Accord.
44. Le pouvoir judiciaire : une autorité judiciaire doit être établie dans l'État/la région. Il gère le système judiciaire et rend la justice, y compris
la réglementation des tribunaux conformément aux normes nationales.
45. Les structures de l'autorité judiciaire de l'État/région sont les suivantes : 45.1.Circuits de la Cour
suprême.
45.2.Cour d'appel.
45.3.Tribunaux généraux.
45.4.Tribunaux de district.
45.5.Tout autre tribunal créé par le Président de la Cour suprême ou le chef du pouvoir judiciaire dans le
état/région.
46. Le chef du circuit de la Cour suprême de l'État/de la région est le chef du pouvoir judiciaire du pays.
l'État/la région, ou toute personne déléguée par le juge en chef.
47. Le pouvoir judiciaire de l'État/de la région applique la législation nationale ainsi que la législation de l'État/régionale.
48. Ministère public : une entité indépendante chargée du ministère public sera créée dans le pays.
État/région conformément aux normes nationales.
49. Le pouvoir judiciaire et le ministère public assument leurs fonctions conformément aux réglementations régissant le système
judiciaire et le ministère public nationaux.
50. Nomination des hommes/femmes locales des Deux Zones dans les institutions judiciaires :
50.1.Les hommes et les femmes locaux des deux zones seront nommés dans les institutions judiciaires selon un
pourcentage à convenir, tout en observant une discrimination positive pour les hommes et les femmes de l'État/de la
région, en tenant compte des critères de compétence pour la nomination dans les institutions judiciaires, y compris le
pouvoir judiciaire et le ministère public.
50.2.Des femmes et des hommes des deux régions sont nommés juges à la Cour constitutionnelle nationale conformément
aux critères de compétence et d'aptitude.
50.3.Les femmes et les hommes des deux zones seront représentés à la Commission nationale de la fonction judiciaire et/
ou au Conseil supérieur de la magistrature conformément aux critères de compétence et de professionnalisme.
50.4.Les femmes et les hommes des deux zones seront représentés au Conseil supérieur du ministère public conformément
aux critères de compétence et de professionnalisme.
50.5.L'un des juges en chef adjoints doit être originaire des deux régions conformément aux critères de compétence et de
professionnalisme.
50.6.Une réforme institutionnelle sera introduite dans le système judiciaire à tous les niveaux, à condition qu'elle soit
participative, transparente et inclusive, en particulier dans les deux zones en raison des guerres.
51. Niveaux de gouvernance dans l'État/la région : les niveaux de gouvernance actuellement en place resteront en vigueur
jusqu'à ce que les modifications stipulées dans l'Accord sur les questions nationales et les dispositions à stipuler
conformément à la Conférence sur la gouvernance soient intégrées.
52. Nomination aux postes constitutionnels : Les postes constitutionnels énumérés dans le présent Accord seront occupés par
des personnes nommées par consensus des Parties.
53. Les Parties conviennent que la nomination et la révocation du gouverneur de l'État/de la région et de ses adjoints se feront
par consensus conformément aux dispositions du présent Accord.
54. Autorités du gouverneur de l'État/de la région : le gouverneur de l'État/de la région assumera les pouvoirs et compétences
suivants comme convenu par les Parties et conformément au présent
Accord :
54.1.Nomination et révocation des ministres, dans le respect de la diversité et du genre
représentation.
54.2.Nomination et révocation des personnes occupant des postes élevés dans la fonction publique.
54.3.Nomination et révocation des commissaires des commissions spécialisées.
54.4.Toutes autres fonctions prévues dans le présent Accord.
55. Le Conseil des ministres : le conseil des ministres de l'État/de la région est établi par un
décision du gouverneur de l’État/de la région, en consultation avec son adjoint.
56. Le Conseil des ministres est composé du gouverneur de l'État/de la région, de son adjoint et de
ministres.
57. Le gouverneur de l'État/de la région préside le Conseil des ministres et, en cas d'absence ou de délégation
de celuici, le gouverneur adjoint de l'État/de la région préside.
58. La représentation des femmes au Conseil des ministres ne doit pas être inférieure à 40 %.
59. La compétence et la diversité doivent être respectées lors de la nomination des ministres.
60. Le Conseil des ministres de l'État ou de la région est responsable de l'exercice de ses fonctions devant le
gouverneur de l'État ou de la région. Les performances du Conseil des ministres seront contrôlées par le
conseil législatif de l'État ou de la région.
61. Pouvoirs et compétences du Conseil des ministres : sans préjudice des pouvoirs du gouverneur de l'État/de
la région, le Conseil des ministres sera la plus haute autorité exécutive et assumera les pouvoirs suivants :
61.1.Exercice du pouvoir exclusif,
conjoint et résiduel pouvoirs et compétences.
61.2.Création de commissions dans l'État/la région.
62. L'État/la région doit avoir un comité de sécurité dont le gouverneur de l'État/de la région est le président et le
gouverneur adjoint de l'État/de la région, le commandant militaire du district, le chef de la police, le chef de
l'Agence générale de renseignement, le chef du département juridique de l'État/la région et toute autre partie
concernée en sont membres.
63. Les membres du Conseil des ministres bénéficient de l'immunité procédurale telle que définie par la loi.
64. Une commission mixte sera créée pour restituer ou indemniser, en cas de dépréciation ou de dommages,
les biens privés et publics confisqués au SPLMNSRF, à condition qu'elle commence ses travaux
immédiatement après la signature de l'Accord de paix final et qu'elle les achève dans les délais requis. une
période ne dépassant pas trois mois. Le comité assurera la restitution des biens dont il est prouvé qu'ils
appartiennent au SPLMNSRF et à ses membres, conformément à la loi et de bonne foi, sans préjudice du
présent Accord.
DÉLÉGATION DE POUVOIRS
65. Les Parties ont convenu qu'en déléguant des pouvoirs, le gouvernement de l'État/régional devra respecter
ce qui suit:
65.1.Création de principes et normes de gestion au niveau des deux zones qui mettent l'accent sur les droits de
citoyenneté sans discrimination ; refléter la diversité, les multiples cultures et le respect de toutes les langues ;
et promouvoir l’unité nationale.
65.2.Reconnaissance du devoir de l'État/du gouvernement régional de développer, d'améliorer et de prendre soin de
la population et de protéger les droits et libertés fondamentaux de l'homme et l'État de droit.
65.3.Reconnaissance de l'importance d'impliquer les citoyens de l'État/de la région à tous les niveaux de gouvernance
en tant qu'expression de l'unité.
65.4.Réalisation d'une bonne gouvernance grâce à la démocratie, à la transparence, à la responsabilité et à l'état de
droit à tous les niveaux de gouvernance afin d'établir une paix durable et des politiques économiques, sociales,
et la stabilité politique.
66. Relations entre les niveaux de gouvernance : les niveaux de gouvernance doivent respecter les éléments suivants
principes :
66.1.Respect mutuel des pouvoirs et compétences nationaux, régionaux ou étatiques conformément aux
les dispositions de l’Accord de paix final.
66.2.Coopération dans l'exercice des fonctions de gouvernance et assistance mutuelle pour satisfaire aux exigences
constitutionnelles.
67. Les institutions de gouvernance à tous les niveaux au sein de l'État/de la région exercent leurs pouvoirs et fonctions comme suit : 67.1.
Aucun niveau ne peut
empiéter sur les pouvoirs, compétences, tâches ou fonctions des autres niveaux.
67.2.Promouvoir la coopération et l'intégration entre tous les niveaux de gouvernance.
67.3.Promouvoir la communication, le dialogue ouvert et la coordination entre tous les niveaux
gouvernance.
67.4.Respecter le statut et les institutions des autres niveaux de gouvernance, en particulier ceux
stipulaient des pouvoirs exclusifs, concurrents et résiduels.
67.5.Encourager la résolution amiable des litiges avant de recourir à la justice.
67.6.L'accord et la coopération entre les différents niveaux de gouvernance doivent s'inscrire dans le cadre du
soutien à l'unité nationale, de l'amélioration des moyens de subsistance des citoyens, du respect des droits
constitutionnels et de la mise en œuvre de l'Accord de paix.
68. Les Parties conviennent d'entreprendre une réforme institutionnelle pour remédier aux lacunes de la fonction publique
nationale en ce qui concerne les citoyens des deux zones à tous les niveaux d'emploi, selon une représentation
proportionnelle de la population ; le principe de discrimination positive en matière de nomination, de formation et de
promotion ; l'égalité des sexes; et faire face à l'impact de la guerre et à l'impact des politiques de développement
déséquilibrées, à condition que la nomination soit basée sur les qualifications et les compétences tout en respectant
l'offre d'opportunités de qualification et de renforcement des capacités des hommes et des femmes des deux régions.
69. Les Parties conviennent d'héberger les citoyens des deux régions à des postes de niveau supérieur et intermédiaire,
y compris, mais sans s'y limiter, les soussecrétaires, diplomates, doyens d'universités, chefs de département,
délégués auprès d'organisations internationales et régionales, directeurs généraux, directeurs. des agences
publiques, des chefs de département et des chefs de section des ministères et commissions nationaux ainsi que des
commissions et institutions publiques, y compris celles des deux zones, de la Banque centrale et d'autres banques
publiques et entreprises gouvernementales, à condition que
la nomination sera faite par décision politique dans les six mois à compter de la date de signature de l'accord de paix final.
70. Les Parties conviennent de créer un comité mixte chargé de sélectionner les personnes qui seront nommées conformément
à la disposition qui précède.
71. Les Parties sont convenues de représenter les hommes et les femmes des deux zones au sein de la Commission nationale
pour la réforme de la fonction publique, à condition que cela inclue la réforme des institutions de la fonction publique dans
les deux zones.
72. Tout en observant une discrimination positive à l'égard des hommes et des femmes des deux régions, les Parties
conviennent que la représentation dans la fonction publique nationale s'effectuera selon les détails suivants : 72.1. État du
Kordofan du Sud/
Montagnes Nouba : 5 % du total positions de la société civile nationale
service.
72.2.État du Nil Bleu : 3,2 % du total des postes de la fonction publique nationale.
72.3.Kordofan occidental (dans son état actuel) : 4,3 % du total des postes de la fonction publique nationale
service.
72.4.Discrimination positive et principes de qualification, de compétence, de transparence,
la participation et l’inclusivité doivent être observées lors de la nomination.
72.5.Le principe de discrimination positive continuera à s'appliquer pendant dix (10) ans à compter de la date de signature
du présent accord, étant entendu qu'à l'issue de cette période, le principe de nomination proportionnelle sera
appliqué, comme c'est le cas dans d'autres Etats. Ce processus sera soumis à un examen et à une évaluation pour
garantir que les déséquilibres ont été corrigés.
73. La police : La police soudanaise est une force professionnelle nationale qui n’est affiliée à aucun parti, groupe, faction,
acteur ou région. Il sera fidèle à la patrie ; et rejoindre la force sera un droit garanti à tout le peuple soudanais.
74. Les Parties reconnaissent l'importance de réformer la police soudanaise, dans le but d'améliorer sa capacité, d'améliorer
son professionnalisme et d'accroître son efficacité.
75. Les Parties reconnaissent que la force de police est un organisme national chargé de l'application des lois dans sa
composition et sa direction, opérant au niveau des États en présence de départements fédéraux qui s'acquittent de leurs
devoirs et fonctions fédéraux.
76. Commission pour le retour volontaire des déplacés internes et des réfugiés : 76.1.
Le retour volontaire des déplacés internes et des réfugiés, l'installation dans leurs zones d'origine et la réintégration dans
leurs propres communautés sont l'une des phases clés qui nécessitent un effort conjoint des gouvernements, des
communauté internationale, organisations bénévoles et organisations de la société civile. De tels efforts sont
nécessaires pour garantir le retour volontaire réussi, d'une manière humaine et légale, la restitution de leurs droits,
le rétablissement de l'État de droit dans
la résolution des conflits, la construction d’une paix durable, la réalisation d’un retour sûr et volontaire des
personnes déplacées et des réfugiés, et l’application d’une justice réparatrice, qui contribuent efficacement à
éviter les déplacements à l’avenir.
77. Composition : Le gouvernement de transition du Soudan et les parties signataires de l'accord de paix créeront une
commission nationale pour le retour volontaire et la réinstallation des personnes déplacées et des réfugiés.
78. La commission nationale susmentionnée aura des antennes dans les deux zones.
79. Les parties à l'accord des deux zones seront représentées, à condition que les femmes y soient représentées à au
moins 40 %.
80.2. Engagement des personnes déplacées et des réfugiés dans la réglementation, la planification et la gestion de
leur retour, ainsi que dans la prise de décisions qui affectent leur vie et leur avenir.
80.3.Choix et nonrefoulement.
81. Le retour volontaire des personnes déplacées et des réfugiés dans leurs régions d'origine sera mené sous le patronage
du gouvernement de transition et en coopération avec les parties concernées telles que le HCR, l'Organisation
internationale pour les migrations et les organisations de la société civile.
82. Fonctions de la Commission : les fonctions de la commission comprennent, sans toutefois s'y limiter :
ce qui suit :
82.1.Identifier, enregistrer et catégoriser les personnes déplacées et les réfugiés et collecter les informations
nécessaires sur l'emplacement et le statut de leurs maisons, terres, propriétés ou lieu de résidence d'origine.
82.2.Fournir un abri, de la nourriture, des services de santé et d'éducation, de l'eau potable et de l'électricité ;
supprimer tous les obstacles ; et fournir la facilitation nécessaire aux organisations internationales et régionales
travaillant dans le domaine humanitaire.
82.3.Fournir l'aide et l'assistance nécessaires pour aider les personnes déplacées et les réfugiés à mener une vie décente.
82.4.Assurer des réparations et des compensations individuelles et collectives.
82.5.Assurer une réadaptation psychologique et physique.
82.6.Récupérer les biens confisqués, saisis ou détruits par l'intermédiaire d'un tribunal indépendant conformément
à la loi.
82.7.Créer des centres, des bureaux et des unités mobiles pour faciliter le processus de sensibilisation afin d'aider
les personnes déplacées et les réfugiés à identifier leurs biens perdus.
82.8.Créer des instituts techniques et professionnels pour combler le déficit de connaissances et de compétences
des personnes déplacées et des réfugiés, dans le but d'améliorer leur contribution à la production.
82.9.Aborder les questions d'éducation, y compris les programmes et les langues pour les enfants de personnes
déplacées et réfugiées, afin de suivre le futur processus éducatif national.
82.10.Exempter les effets personnels et les bagages des réfugiés des frais, droits et taxes pour
faciliter et encourager leur retour volontaire.
82.11.Toute autre fonction pertinente.
85. Commission de justice transitionnelle et de réconciliation : Les parties établiront une branche de la Commission nationale de justice
transitionnelle et de réconciliation dans l'État/la région. Une loi en définit les pouvoirs, les compétences et les méthodes de travail.
86. Commission nationale pour les libertés religieuses : 86.1. Les parties
conviennent de créer une commission nationale pour les libertés religieuses au Soudan, avec des succursales dans
les deux zones.
86.2.Les Parties ont souligné la liberté de religion et de confession ainsi que l'importance de la tolérance et de la
coexistence religieuse. Les Parties ont également souligné la nécessité d'établir un
ministère de la paix et des droits de l'homme pour promouvoir et protéger les droits de l'homme au Soudan.
86.3.Réaliser la coexistence religieuse entre tous les adeptes des religions et des confessions afin de créer des liens et
promouvoir le processus de paix avec les droits acquis.
87. Commission pour le développement du secteur des nomades, des éleveurs et des agriculteurs : des souscommissions de
la Commission nationale pour le développement de la Commission des nomades, des éleveurs et des agriculteurs seront
créées avec la participation de leurs organisations respectives et des organes de gouvernance concernés. . La Commission
assumera, entre autres tâches, les tâches de réviser les pistes traditionnelles des bergers et des nomades, les services
des auberges, de sécuriser les itinéraires des bergers et des nomades et de chercher à les installer conformément aux
normes.
88. Ministère de la paix et des droits de l'homme : Les parties sont convenues de créer un ministère national de la paix et des
droits de l'homme.
89. Fonds de développement et de reconstruction : Les parties s'engagent à créer un fonds national pour la reconstruction et le
développement des zones de guerre dans tout le Soudan, avec une priorité particulière pour les deux zones. La structure,
le mandat, la supervision et la mise en œuvre des travaux de ce fonds seront définis dans l'Accord de paix final.
90. Les deux fonds pour la reconstruction et la réhabilitation dans les deux zones seront restructurés, avec la participation des
Parties et l'engagement effectif des citoyens des deux zones dans la reconstruction et la réhabilitation. Les deux fonds
feront partie du Fonds national pour la reconstruction et la réhabilitation des zones touchées par la guerre au Soudan.
91. Les Parties solliciteront le soutien et l’assistance régionaux et internationaux de différents donateurs et organismes de
financement.
92. Les Parties conviennent de créer un comité mixte pour réglementer, superviser et surveiller les activités minières, pétrolières
et l'utilisation des ressources souterraines dans les deux zones et traiter les impacts environnementaux et sociaux de ces
activités, conformément aux politiques nationales. et les dispositions de partage des richesses du présent Accord, tout en
respectant les principes de transparence, d'inclusivité et de participation.
QUESTIONS ENVIRONNEMENTALES
93. Des politiques et des mécanismes de mise en œuvre doivent être établis pour prendre soin de l'environnement, arrêter la
dégradation de l'environnement, minimiser les conflits concernant les ressources et remédier à l'impact des politiques des
gouvernements précédents qui ont conduit à la dégradation de l'environnement et au changement climatique au Soudan.
94. Les infrastructures et les structures de développement doivent être améliorées et le financement et la technologie moderne
nécessaires doivent être assurés pour permettre aux agriculteurs et aux éleveurs de surmonter les impacts du changement
climatique et d'assurer des moyens de subsistance décents.
95. Les Parties s'engagent à prendre en compte les questions d'environnement et de changement climatique dans toutes les
politiques, plans, programmes et projets nécessaires à la mise en œuvre du processus de paix final et à la construction
d'une paix durable.
96. Les Parties s'efforceront d'établir un partenariat stratégique entre toutes les parties prenantes de la révolution,
de la paix et de la démocratie pour assurer le succès de la période de transition.
97. Tous les projets nationaux dans les États du Nil Bleu, du Kordofan méridional/Montagnes Nouba et du Kordofan occidental seront traités
conformément aux dispositions de l'accord de partage des richesses, à condition que les organes exécutifs étatiques/régionaux
entreprennent leur mise en œuvre aux côtés des organismes nationaux compétents. .
98. La population du Nil Bleu sera indemnisée pour les dommages environnementaux induits par la construction du
barrage de Roseires et l'indemnisation des personnes touchées sera revue pour les réparer avec une
indemnisation appropriée.
99. Les propriétaires fonciers et les personnes touchées par la construction de la centrale électrique d'AlFulah doivent être examinés et examinés.
compensé.
100. Tout en observant la politique nationale dans le domaine de l'électricité, l'État/la région du Nil Bleu bénéficiera de
privilèges favorables et d'une priorité en termes de fourniture, de vente et d'utilisation d'électricité.
101. Des projets d'agriculture irriguée doivent être établis dans l'État/la région du Nil Bleu.
102. Faire face aux coûts et aux charges liés à la mise en œuvre du présent accord au cours de la première année,
donner la priorité au programme de retour volontaire des personnes déplacées et des réfugiés et remplir les
autres obligations stipulées dans le présent accord ; les Parties conviennent que le Gouvernement fédéral de
transition assurera un financement d'urgence pour les États du Kordofan occidental, du Kordofan méridional/
Montagnes Nouba et du Nil Bleu. Le haut comité de suivi du présent Accord sera chargé d'assurer le financement
nécessaire à ces questions conformément à un accord des Parties dans les 60 jours suivant la signature du
présent Accord.
DISPOSITIONS GÉNÉRALES
103. Les Parties conviennent d'inclure clairement tous les délais et calendriers liés à la formation des mécanismes,
comités et commissions dans la matrice de mise en œuvre de l'Accord.
104. Il a été convenu que de petites conférences seraient organisées dans les deux régions pour préparer et rédiger
la constitution dans le cadre de la préparation de la conférence constitutionnelle nationale.
105. Les Parties conviennent de créer un fonds consacré aux affaires des martyrs et des blessés dans les deux
régions dans les trois mois à compter de la date de signature du présent Accord, à condition que le gouvernement
fédéral contribue à son financement et sollicite des financements étrangers et nationaux à cette fin. .
106. Des politiques de discrimination positive seront adoptées pour l'admission des hommes et des femmes des deux
zones dans les universités et les instituts supérieurs.
107. Des politiques doivent être introduites pour garantir que l'enseignement public et les universités
l'hébergement est gratuit pour les hommes et les femmes des deux régions dans les universités gouvernementales
et les établissements supérieurs afin de couvrir les frais de scolarité, d'hébergement et de subsistance des
étudiants des zones touchées par la guerre.
108. Des bourses complètes d'études supérieures et postuniversitaires dans des établissements d'enseignement nationaux et
étrangers seront allouées aux hommes et aux femmes de l'État ou de la région faisant l'objet d'une discrimination positive afin
d'inverser l'impact des guerres.
109. Le personnel des institutions de la fonction publique dans les zones contrôlées par le SPLMNSRF sera examiné,
intégré et inclus dans les structures de la fonction publique dans les deux zones pour assurer l'unification des
institutions de gouvernance, le mandat de l'État et le système qui a émergé. en vertu de l'accord sur tous les
territoires soudanais conformément à la législation et aux normes de la fonction publique tout en observant la
discrimination positive.
110. Les parties ont convenu d'organiser des conférences de réconciliation pour les États/régions du Nil Bleu, du Kordofan méridional/
montagnes Nouba et du Kordofan occidental afin de panser les blessures de la guerre et de consolider le tissu social au cours de la
111. Les parties conviennent de former un haut comité conjoint pour travailler en coordination avec la commission
nationale de la paix, à condition que ce comité se charge de surveiller la mise en œuvre de toutes les dispositions
incluses dans le présent accord et de travailler aux côtés des institutions publiques compétentes conformément
aux tableaux de mise en œuvre. (matrice) incluse dans cet accord.
112. Le présent Accord fait partie intégrante de la Charte constitutionnelle. En cas de conflit,
les dispositions du présent Accord prévaudront.
Préambule
Rappelant les efforts déployés pour construire et structurer un État national démocratique inclusif, et l'engagement en
faveur d'une gouvernance de transition telle que stipulée dans le décret constitutionnel et envers ce qui sera prévu
dans l'accord de paix final.
Forts de notre profonde reconnaissance de la nécessité urgente de mettre en place des arrangements de sécurité
définitifs qui s'attaquent aux causes profondes de la guerre et élaborent un plan de travail rapide pour faire face à la
crise humanitaire au Soudan en général et dans les deux zones en particulier et fournir les secours nécessaires et
urgents, sauvetage, réhabilitation, protection et réinstallation volontaire des personnes déplacées et des réfugiés.
Réaffirmant la nécessité de parvenir à une paix juste et à un accord politique global qui nous permette de résoudre les
problèmes et les conséquences de la guerre dans les deux zones, dans le cadre d'un processus global pour l'ensemble
du Soudan.
Reconnaissant les changements survenus au Soudan à la suite de la glorieuse révolution de décembre 2018 et le rôle
clé joué par les femmes et les jeunes dans la révolution qui a répondu à l'une des principales revendications du peuple
soudanais.
Consciente que l'histoire du Soudan a prouvé que la paix ne peut être réalisée sans démocratisation et que la
démocratisation ne peut être réalisée sans paix.
Déterminé à saisir cette opportunité pour parvenir à une paix juste, à une citoyenneté sans discrimination et à la
démocratie en mettant un terme à toutes les guerres en cours dans les deux régions et dans tout le Soudan, en
conjonction avec une véritable démocratisation fondée sur les piliers d'une paix juste et d'une citoyenneté sans
discrimination.
Reconnaissant que la paix dans les deux zones ne peut être réalisée qu'en répondant aux aspirations de leurs
populations locales, en garantissant une discrimination positive et en concluant des arrangements de sécurité pour les
deux zones dans le cadre des arrangements de sécurité pour l'ensemble du Soudan.
A partir du fait que les deux zones sont riches de diversité religieuse et culturelle et de la nécessité de respecter et de
protéger cette diversité.
Soulignant que la réalisation d'une paix durable dans les deux zones est organiquement liée à l'établissement de
bases solides pour une gouvernance de transition et une démocratisation au Soudan, ce qui nécessite le
réalisation d’une paix globale, inclusive et juste pour tous les Soudanais, hommes et femmes.
Reconnaissant l'importance de signer un accord final sur les arrangements en matière de sécurité et la
nécessité de parvenir d'urgence à un accord de paix.
Engagé en faveur d’un règlement final et juste, de la paix définitive, de la sécurité, de la prospérité, de la
démocratie, de la citoyenneté sans discrimination et de la stabilité du peuple soudanais dans le cadre de la
justice et de la réconciliation nationale.
Reconnaissant que tous les autres instruments internationaux pertinents, y compris la Charte des Nations
Unies sur les arrangements régionaux visant à traiter les questions liées au maintien de la paix et de la
sécurité internationales, sont appropriés au travail régional ainsi que les dispositions de la Charte de l'Union
africaine, qui garantit le droit à la souveraineté et à l'intégrité territoriale pour tous les États membres, sont
tous importants pour le processus de paix.
Principes généraux:
1. La République du Soudan dispose d'une armée professionnelle nationale et de services de sécurité nationaux
professionnels qui travaillent conformément à la Charte constitutionnelle, y compris à l'accord de paix final qui doit être
signé par les Parties. La responsabilité doit être entreprise conformément à la loi conforme à la Constitution.
2. La révolution et les changements en cours au Soudan offrent une grande opportunité de construire l'État soudanais et
toutes ses institutions, et en particulier le secteur militaire et de sécurité qui joue un rôle important dans le présent et
l'avenir du Soudan. Parvenir à une gouvernance civile démocratique et construire un nouveau système de gouvernance
nécessite la construction et le développement d’une armée professionnelle nationale unique qui reflète la diversité du
Soudan et les intérêts de tous les Soudanais, hommes et femmes, et dotée d’une nouvelle doctrine militaire, qui n’est
politisée par aucun parti. L’objectif final des nouvelles dispositions en matière de sécurité sur tous les fronts sera de
parvenir à une armée professionnelle nationale unique et à un secteur militaire et de sécurité unifié.
3. La restructuration et la réforme du secteur économique et du système politique reposent largement sur la réforme et la
modernisation des secteurs sécuritaire et militaire.
4. Des dispositions globales en matière de sécurité dans les deux zones et au Soudan seront prises conformément à des
calendriers et des calendriers de mise en œuvre spécifiques, convenus dans le cadre d'une armée soudanaise
professionnelle unique.
5. Les Parties conviennent qu'après avoir atteint la paix définitive et achevé les arrangements de sécurité (intégration et
DDR), les institutions militaires et les services de sécurité seront restructurés dans le cadre d'un plan de réforme et de
restructuration des institutions de l'État conformément à la Charte constitutionnelle et à la Charte finale. Accord de paix.
6. Le processus de paix final et durable nécessite des arrangements de sécurité complets au Soudan et dans les deux
zones pour parvenir à la paix, à la démocratie et à la stabilité au Soudan.
7. Les Parties cherchent à parvenir à un règlement définitif du conflit dans les deux zones dans le cadre du
règlement de tous les conflits au Soudan.
8. Les forces armées soudanaises et les autres institutions de sécurité doivent prêter allégeance à la patrie et non à un
parti, un groupe, une faction, une région ou une zone spécifique. L'armée et les institutions de sécurité doivent être
nationales, professionnelles, indépendantes et capables de protéger le Soudan contre les menaces contre la sécurité
nationale soudanaise et doivent opérer dans tout le Soudan.
9. Les forces armées et autres services de sécurité doivent refléter la diversité au Soudan.
10. Les forces armées s'engagent à protéger le Soudan et à assurer la sécurité nationale dans tout le Soudan conformément
à la Constitution.
11. Les forces armées doivent respecter les normes des lois nationales et internationales et doivent
ont un rôle à jouer dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales et régionales.
12. Les parties conviennent des procédures à entreprendre pour soutenir la mise en œuvre
des objectifs et des dispositions de l’accord de sécurité.
13. Les femmes soudanaises doivent jouer un rôle de premier plan dans la construction et la défense de la patrie. Les
forces régulières unifiées seront réformées et restructurées conformément à la Déclaration constitutionnelle et à
l'accord de paix final et global. Les femmes auront donc un rôle important et efficace dans la réforme de ces
forces, notamment les unités techniques.
14. Les dispositions en matière de sécurité sont étroitement liées à la mise en œuvre de l'accord politique.
15. Les Parties conviennent que la paix est un objectif principal de la glorieuse révolution de décembre et constitue
avant tout une question nationale qui nécessite la mobilisation de la volonté politique et la participation du public
comme conditions préalables indispensables pour parvenir à une paix durable ; Les Parties doivent donc coopérer
pour maintenir et respecter le cessezlefeu permanent et contenir et résoudre judicieusement tous les problèmes
qui pourraient survenir.
16. Les Parties s'abstiendront à tout moment de toute action susceptible de nuire au processus de paix et créeront un
environnement propice à la paix et à la tranquillité.
17. Les parties conviennent que l'inclusion est l'essence de cet accord et qu'elles engageront ainsi les groupes armés,
les forces politiques et la société civile dans le cadre du processus de paix, qui y joueront un rôle et contribueront
à la sauvegarde de cet accord.
18. Il convient de souligner que l’accord de cessezlefeu permanent doit être clair et sans ambiguïté dans tous ses
éléments.
19. L'accord de cessezlefeu permanent garantira la liberté de circulation des personnes, en particulier des civils, des
biens et des services dans tout le Soudan et l'ouverture des passages et des frontières avec les pays voisins
conformément aux accords signés avec eux et aux mesures de sécurité nécessaires.
20. Les Parties s'engageront à impliquer les organes judiciaires et juridiques, les organisations nationales et le Comité
international de la CroixRouge dans le processus de libération de tous les prisonniers de guerre et autres
personnes détenues ou condamnées à la suite de la guerre, ainsi qu'à rechercher personnes disparues de
manière à promouvoir la réconciliation et à panser les blessures de la guerre.
21. Les Parties s'engagent à fournir et à faciliter l'aide humanitaire, en créant des conditions qui encouragent la
fourniture d'une aide humanitaire d'urgence aux sansabri, aux personnes déplacées, aux réfugiés et aux
personnes affectées et qui garantissent leur droit au retour volontaire dans leur région d'origine.
22. Les Parties conviennent d'informer les officiers et les troupes affiliés à leurs forces armées respectives de l'accord
afin de promouvoir l'accord de cessezlefeu permanent et d'utiliser les médias officiels pour ce faire.
23. Les Parties s'engagent à respecter le cessezlefeu permanent, à condition que les forces, ainsi que les forces
alliées et affiliées à l'une ou l'autre des parties, le respectent à tous les niveaux.
24. Cet accord ne prévoit en aucun cas quoi que ce soit qui puisse porter atteinte à la souveraineté ou à la souveraineté nationale.
sécurité du Soudan.
25. Principes de cessezlefeu permanent : Les parties conviennent d'un cessezlefeu permanent entre toutes leurs forces pour
atteindre un objectif plus large qui consiste à sauvegarder l'accord de paix final, à promouvoir la culture de la paix, la
réconciliation, l'instauration de la confiance et un nouveau système démocratique.
26. Entrée en vigueur de l'accord : l'accord de cessezlefeu permanent remplacera l'accord de cessation des hostilités. Il entrera
en vigueur à la date de sa signature, selon les calendriers arrêtés.
27. Parties à l'accord : Les parties sont le Gouvernement de transition du Soudan/les forces armées soudanaises et autres forces
régulières et le Mouvement et l'Armée populaires de libération du Soudan – Nord/le Front révolutionnaire avec toutes ses
formations et unités.
28. Zone et portée du cessezlefeu : la portée du cessezlefeu dans les deux zones sera conforme aux termes de l'accord
politique définissant les deux zones.
29. Actes autorisés : En raison des dégâts à grande échelle et des effets néfastes de la guerre, le principe principal
qui soustend les actes autorisés sera d'éliminer les effets de la guerre sur les civils et les zones touchées, et
d'encourager le soutien du public à la paix. Les actes autorisés comprennent :
29.1.Le déminage et l'élimination des menaces militaires, qui seront menés en coopération et en accord entre les deux
Parties, sur la base de calendriers et de mécanismes convenus et avec la participation de la Médiation, des Nations
Unies et des garants du présent accord.
29.2.Activités de développement telles que l'ouverture et la construction de routes, la restauration de ponts, de passages à
niveau, de voies ferrées, d'aéroports, d'héliports et de lignes de navigation fluviale ;
29.3.Activités socioéconomiques telles que la promotion de la liberté de circulation des personnes, des biens et
prestations de service.
29.4.Liberté de circulation des militaires non armés et en tenue civile, en permission, en arrêt maladie ou en visite à leur
famille, conformément à une autorisation de l'autorité compétente et à la connaissance des équipes de terrain.
29.5.Fournir du matériel non destiné au combat, tel que de la nourriture, de l'eau, des médicaments, du carburant, des huiles lubrifiantes,
des articles de papeterie, des vêtements, ainsi que tous les besoins et mouvements administratifs.
29.6.Formation et qualification des troupes intégrées aux forces armées et régulières
Services de sécurité.
29.7.Action humanitaire, en facilitant le flux des secours et de l'assistance humanitaire conformément aux réglementations
convenues.
29.8.Évacuation médicale.
29.9.Mouvements de routine des forces armées liés à la sécurisation des frontières internationales et à la lutte contre les
menaces à la sécurité nationale.
30.1.Activités militaires, y compris les mouvements militaires, la reconnaissance, les renforts hostiles, le recrutement, la
conscription obligatoire et les exercices militaires, à l'exception de ceux autorisés par le Haut Comité militaire mixte.
30.2.Opérations militaires sur terre, dans les airs ou sur les rivières.
30.3.Poser des mines terrestres ou entreprendre d'autres actes de sabotage.
31. Les Parties doivent respecter tous les actes autorisés et s'abstenir de tout acte interdit énoncé dans
l’accord humanitaire signé par les Parties.
32. Tous les actes permis et interdits mentionnés cidessus seront soumis au commandement et
mécanisme de contrôle convenu par les Parties.
33.4.Recommander que la ou les personnes impliquées soient déférées à une justice civile, pénale ou
procès militaire, le cas échéant.
33.5.Les parties conviennent de donner suite aux recommandations de mesures disciplinaires, fondées sur
la proposition du Comité militaire mixte de la zone.
34. Les Parties conviennent que les phases des arrangements de sécurité finaux comprendront
suivant :
34.1.Poursuite de la cessation des hostilités à des fins humanitaires, conformément aux dispositions de l'Accord
sur la fourniture d'une assistance humanitaire et la cessation des hostilités dans le Nil Bleu et le sud du
Kordofan/Montagnes Nouba signé à Juba le 21 octobre 2019.
36. Les Parties continueront de surveiller la cessation des hostilités par l'intermédiaire du Comité mixte pour garantir que
les deux parties contrôlent leurs forces et respectent l'accord de cessation des hostilités signé par les Parties, en
présence d'un tiers à des fins de surveillance et de vérification.
37. Chaque partie continuera à cesser toutes les hostilités militaires et médiatiques visant l'autre partie.
38.2.Les Parties s'engagent à garantir la poursuite d'un accès humanitaire sûr, immédiat et sans entrave et la non
obstruction du flux de l'aide humanitaire depuis le Soudan ou à travers la frontière pour les populations
touchées.
38.3.Les Parties s'engagent à assurer la sécurité et la protection des travailleurs, des équipements et des biens
humanitaires.
38.4.Les Parties s'engagent à protéger et à sécuriser l'aide humanitaire contre le pillage,
le vol et la corruption.
38.5.Les Parties respecteront des mesures globales qui réglementent le mouvement et la protection des convois
d'aide humanitaire dans les deux zones.
38.6.Les Parties respecteront les principes et l'esprit du droit international humanitaire tout en faisant respecter le
cessezlefeu permanent.
40. Les Parties conviennent qu'une fois la guerre complètement terminée dans les deux zones, les forces armées, à
travers les mécanismes des arrangements de sécurité et du cessezlefeu permanent, seront déployées de manière
à soutenir les activités civiles ainsi que la liberté de mouvement des citoyens. civils et vaquant à leurs occupations
normalement.
42. Les critères applicables aux zones de rassemblement pendant la phase d'intégration doivent comprendre
suivant : 42.1.
Ne doit pas être situé dans une zone comportant des terres contestées.
42.2. Doit être préparé pour l'assemblage et facilement accessible.
43. Les Parties entameront, par l'intermédiaire d'un comité mixte et d'un tiers, les procédures préparatoires, y
compris la vérification, la classification, la surveillance et l'inventaire des armes.
44. Après avoir désigné les zones de rassemblement des forces, les Parties entreprendront les étapes suivantes :
44.1.Désengager et séparer les forces.
44.2.Définir les mouvements et les activités de leurs forces respectives dans leurs zones de contrôle.
44.3.Définir les zones tampons et les itinéraires d'assistance humanitaire.
44.4.S'engager à ne se livrer à aucune activité militaire dans les zones tampons convenues.
44.5.Chaque partie établit un centre de commandement chargé du commandement et du contrôle de ses forces.
45. Les forces SPLAN/SRF situées en dehors des deux zones seront rassemblées et intégrées dans
les deux zones à travers les mécanismes conjoints stipulés dans cet accord.
48. Les Parties respecteront les principes du DDR relatifs au traitement des enfants soldats, des personnes ayant
des besoins spéciaux et des femmes recrutées dans le cadre de la guerre.
50. Cet accord comprendra une matrice de mise en œuvre qui définira les activités, les
partie responsable de la mise en œuvre, le calendrier et les phases de mise en œuvre.
51. Le Gouvernement soudanais assurera la protection des personnes importantes et nommera une force de garde
conjointe dans laquelle la deuxième partie fournira 66 personnes. La première partie prendra les dispositions
administratives de cette force.
53. Composition : Le Haut Comité militaire mixte chargé des dispositions de sécurité est composé comme suit :
53.1.Un commandant militaire supérieur de chaque parti, les chefs d'étatmajor ou leurs délégués et leurs
assistants.
53.2.Un officier supérieur des autres forces régulières.
53.3.Un conseiller juridique.
53.4.Commissaire DDR.
53.5.Commissaire à l'Assistance Humanitaire.
53.6.Un représentant du pays médiateur en tant que tiers.
54.1.3.Surveiller le respect par les parties de leurs obligations en vertu du présent accord.
54.1.4.Superviser l'application des mesures de sécurité.
54.1.5.Recevoir, vérifier et prendre des décisions sur les violations, litiges et plaintes qui n'ont pas été résolus.
54.1.6.Surveiller les activités de déminage et la désactivation des munitions non explosées et de toute autre
menace militaire.
55. Le Comité militaire mixte de cessezlefeu est composé comme suit : 55.1. Un représentant
de l'État tiers médiateur assure la présidence.
55.2.Trois (3) officiers ayant le grade de général/colonel de chaque parti.
55.3.Un officier de chacune des autres forces régulières.
57. Les Parties conviennent de créer deux comités militaires pour les deux zones. Chaque commission est composée
de : 57.1.Un représentant
du tiers médiateur désigné comme président.
57.2.Trois (3) observateurs ayant le grade de colonel/lieutenantcolonel de chaque Partie.
57.3.Un officier de chacune des autres forces régulières.
59. Composition :
59.1.Un représentant de l'État médiateur en qualité de président.
59.2.Trois (3) officiers ayant le grade de major/capitaine de chaque parti.
59.3.Un officier de chacune des autres forces de sécurité.
60. Code de conduite : les membres des comités permanents de cessezlefeu et des dispositions finales de sécurité et les
observateurs doivent, à tout moment, respecter le code de conduite qui comprend : 60.1. En adoptant le principe du
dialogue, un langage approprié et poli doit être utilisé.
lors des délibérations.
60.2.Les membres doivent s'adresser au président pour toute question qu'ils souhaitent soulever.
60.3.Toute agression personnelle ou hostilité de la part d'un membre ne sera pas acceptable.
60.4.Tous les membres doivent être ponctuels.
60.5.Aucun membre du Comité de cessezlefeu ne sera autorisé à parler aux médias ou à faire des déclarations au nom
du Comité de cessezlefeu sans l'autorisation préalable du Président.
comités et les équipes sur place situées dans les limites de leur juridiction respective. Les commandants de secteur
restent responsables devant le président. Les rapports élaborés par les souscomités sectoriels de cessezlefeu sur
les violations seront soumis au président par l'intermédiaire du Secrétariat du Comité de cessezlefeu.
61. Le processus DDR repose sur la reconnaissance par les Parties des éléments suivants :
61.1.L'objectif du DDR est de contribuer à créer un environnement sûr, favorisant la stabilité sociale dans tout le
pays au cours de la période postérieure à l'accord de paix final, en particulier dans les zones touchées par la
guerre.
61.2.Le processus DDR est complexe et comporte des dimensions politiques, militaires, sécuritaires, humanitaires,
sociales et économiques. Le processus DDR vise à résoudre les problèmes de sécurité postconflit qui
peuvent surgir du fait que les anciens combattants sont privés de moyens de subsistance ou de réseaux de
soutien, autres que leurs anciens compagnons d’armes, pendant la transition du conflit à la paix, puis au
développement.
61.3.Le programme DDR sera mis en œuvre dans le cadre d'un processus national global de réconciliation et
d'apaisement, dans le cadre des mesures de consolidation de la paix et de confiance.
62.3.La réinsertion sociale est le processus par lequel les anciens combattants obtiennent le statut de citoyen civil
et exercent une profession qui les aide à générer un revenu stable.
La réintégration est nécessairement un processus social et économique avec un calendrier précis. Elle se
déroule principalement dans les communautés au niveau local et s'inscrit dans le cadre du développement
général du pays. Il s’agit d’une responsabilité nationale qui nécessite généralement une aide extérieure à
long terme.
62.4.Les Parties promouvront et renforceront les institutions travaillant sur les questions liées aux familles des
martyrs et des blessés, à condition qu'elles incluent les martyrs et les blessés des deux Parties.
L'INTÉGRATION
64. En raison des guerres civiles prolongées et des politiques du régime défunt qui ont déformé le système militaro
sécuritaire, la Glorieuse Révolution de Décembre constitue une occasion unique de réformer, de développer et
de moderniser l’establishment militaire et les autres services de sécurité ; construire un système militaire et de
sécurité national professionnel avec un monopole sur l'utilisation des armes pour défendre des intérêts nationaux
supérieurs, dans un régime civil démocratique, conformément à la Déclaration constitutionnelle et à l'accord de
paix.
65. Construire les forces armées soudanaises en tant qu'armée nationale professionnelle non politisée, avec une
nouvelle doctrine militaire qui reflète la diversité du Soudan et protège les intérêts nationaux supérieurs du pays.
66. L’objectif ultime du processus d’intégration est que les forces armées soudanaises, avec leur nouvelle doctrine
militaire qui protège les citoyens, la patrie et la constitution, soient la seule armée nationale professionnelle ; et
d'intégrer toutes les autres forces présentes sur le territoire soudanais dans une armée nationale professionnelle
unifiée.
67. Dès la signature du présent accord, et sur la base de l'accord de cessezlefeu national et des mécanismes de
commandement et de contrôle prévus dans cet accord, les unités qui seront intégrées feront partie intégrante du
commandement des forces armées soudanaises, conformément aux convention d'intégration et annexes à celle
ci.
professionnalisation des forces armées avec une nouvelle doctrine militaire qui reflète la diversité du Soudan
conformément aux dispositions de l'accord de sécurité de l'accord de paix final entre le gouvernement du
Soudan et le SPLMN/SRF.
69. Phase deux : Les forces du SPLAN/SRF travailleront en bataillons dans leurs zones, conformément au plan de
déploiement des forces armées soudanaises dans le secteur concerné pendant les (14) quatorze mois suivant
l'intégration, conformément au calendrier et l’accord de sécurité.
70. Troisième phase : les forces du SPLAN/SRF travailleront en compagnies, conformément aux
plan de déploiement à l'échelle nationale des forces armées soudanaises au cours des (14) quatorze mois suivant
la fin de la phase deux, conformément au calendrier et à l'accord sur les dispositions de sécurité.
71. À la fin des phases finales des arrangements de sécurité, les forces intégrées au niveau individuel feront partie
intégrante des forces armées soudanaises.
72. Les forces du SPLAN/SRF seront soumises aux réglementations administratives et financières des forces armées
soudanaises dès le début de la première phase des dispositions de sécurité.
73. Les processus de réforme, de développement et de modernisation conformément à la nouvelle doctrine militaire
constitueront un processus continu de construction d'une armée nationale professionnelle.
74. Les zones de rassemblement et de cantonnement des combattants seront sous la supervision du Haut Comité
militaire conjoint pour les dispositions de sécurité et d'autres mécanismes pertinents au sein des zones de
rassemblement et de cantonnement, conformément au calendrier convenu par les Parties comme suit :
75. Regroupement, cantonnement et subsistance des personnes désignées lors du processus d'intégration.
76. Inscription et classification des personnes aptes au service militaire selon les principes et normes des forces armées
et des services de sécurité dans des manifestes séparés en vue de l'achèvement des procédures d'intégration.
77. Le SPLAN/SRF soumettra des listes avec les noms de ses combattants au Comité militaire mixte de cessezlefeu
immédiatement après l'entrée des forces dans les zones de rassemblement.
78. Les Parties soumettront des rapports dans les sept jours à compter de la date de signature de l'accord de paix final.
accord.
79. Les modalités ultérieures, notamment les processus d'intégration et de réintégration, seront prises en fonction des
listes nominatives fournies par le SPLAN/SRF après vérification.
80. La collecte des armes et des munitions auprès des combattants et leur stockage doivent être effectués sous
la surveillance d'un tiers.
81. Les individus aptes au service militaire, selon les bases et normes requises, seront transférés vers les centres de
formation des forces armées et autres institutions régulières, conformément aux calendriers convenus.
82. Les enfants, les personnes âgées et les handicapés seront répertoriés et classés et leurs statuts seront adaptés
dans les camps de réadaptation dans les délais convenus.
83. Sur la base des résultats du recensement et de la classification des individus aptes au service militaire et à d’autres
services [de sécurité] réguliers, les tâches suivantes doivent être
entreprises : 83.1.Identification du nombre de bataillons et d'unités qui peuvent être créés à partir des forces du
SPLAN/SRF dans les deux zones conformément aux règlements des bataillons d'infanterie et des
formations. d'autres forces régulières à des fins d'inventaire et de catégorisation.
83.2.Identification du nombre et des grades des officiers et sousofficiers et soldats, et à partir desquels ils seront
intégrés dans les formations et unités des forces armées soudanaises et autres forces régulières selon les
critères convenus.
83.3.La formation militaire aura lieu dans les centres de formation des forces armées et autres forces régulières
désignées par les Parties pendant une période déterminée, mais pendant au moins quatre mois selon les
délais à convenir.
83.4. Après avoir terminé la formation militaire de base, les diplômés seront intégrés dans les formations et unités
des forces armées soudanaises et autres forces régulières selon les bases, les critères et les proportions du
nombre total de ces formations et unités, ainsi que le budget national. de l'État.
84. Il y aura des zones de rassemblement de l'APLSN/SRF tant à l'intérieur qu'à l'extérieur des deux zones, dans des
endroits qui seront convenus par les parties au sein du Haut Comité militaire conjoint pour les dispositions de sécurité.
85. Le nombre d'anciens combattants, hommes et femmes, qui seront intégrés dans les forces armées et les forces de
sécurité soudanaises sera précisé sous réserve des critères suivants, en tenant compte de la discrimination positive :
85.1. Nationalité soudanaise ; 85.2.Au moins 18
ans ; 85.3.Formation médicale
et physique ; 85.4.Non reconnu coupable
d'un délit portant atteinte à l'honneur et à
l'honnêteté ; 85.5.Consentement volontaire de la personne.
86. Critères de sélection des dirigeants : outre les dispositions susmentionnées, les critères de sélection des dirigeants
comprennent :
87. Alphabétisation
88. N'ont pas été licenciés des forces armées et d'autres services de sécurité pour incompétence ou mauvaise conduite.
89.2.Les Parties reconnaissent la nécessité de réformer la police soudanaise pour améliorer ses capacités, accroître
son professionnalisme et accroître son efficacité.
89.3.Les Parties reconnaissent que les forces de police seront un service d'application de la loi composé et
commandé au niveau national et fonctionnant au niveau des États avec la présence de départements fédéraux
qui s'acquittent de leurs obligations et devoirs fédéraux.
89.4.Les Parties conviennent d'intégrer le nombre à convenir (y compris les hommes et les femmes) des forces du
SPLAN/SRF dans les différents départements de la police soudanaise.
89.5.Un Comité technique mixte de police sera créé pour intégrer les officiers et sousofficiers et les soldats
conformément aux conditions et critères y afférents.
90. La Commission technique mixte de police est composée des personnes suivantes :
90.1.Représentants de la police soudanaise.
90.2.Représentants de la police des forces SPLAN/SRF.
90.3.La Commission technique mixte de police soumet ses recommandations à la commission militaire mixte supérieure
des dispositifs de sécurité pour approbation et adoption.
91.3.Réviser les modalités, critères et plans d'intégration dans la police, en tenant compte de la discrimination positive à
l'égard de la population des deux zones, en particulier des femmes, à condition que les critères spécifiés ne soient
pas violés.
91.4.Déterminer les grades proposés pour les officiers et les sousofficiers.
91.5.Recommander de les enrôler dans les centres de formation de la police.
91.6.L'État fournit la logistique et le budget nécessaires au processus d'intégration.
91.7.Les Parties conviennent de la nécessité d'accélérer le processus d'intégration et de rassembler
les forces de police dans les deux zones dans des endroits convenus.
91.8.Les Parties conviennent que pendant la période transitoire, les forces de police assumeront les fonctions suivantes :
91.9.Prévenir et combattre
la criminalité.
91.10.Appliquer la loi, maintenir l'ordre public et assurer la sécurité de l'argent, des personnes et la tranquillité publique.
91.11.Entreprendre toutes les opérations de sécurité intérieure, y compris la sécurisation des installations stratégiques
et vitales, la protection des personnes importantes et le maintien de la sécurité communautaire.
91.12.Lutter contre la criminalité organisée et transfrontalière, notamment le terrorisme, la traite des êtres humains,
l'immigration clandestine, le trafic d'armes et de drogues, le blanchiment d'argent et la criminalité électronique.
91.13.Lutter contre la corruption.
91.14.Fournir des services de police qui comprennent l'état civil, les passeports, la police de la circulation et
défense civile.
91.15.Assumer les fonctions du secteur pénitentiaire, protéger la vie sauvage et exercer les fonctions douanières sans
violer la compétence technique du ministère des Finances.
91.16.Protéger et sécuriser les camps de personnes déplacées et participer à la sécurisation des itinéraires d'assistance humanitaire.
91.17.Protéger et sécuriser les routes et les villages pour le retour volontaire des déplacés internes et des réfugiés.
91.18.Protéger les familles et les enfants.
91.19.Garantir l’état de droit et traduire les auteurs en justice.
92. Les Parties recherchent, avec la communauté internationale, les moyens de fournir une assistance technique pour la
formation de la police et le renforcement des capacités afin de maintenir la paix et l'état de droit.
93.4.Les parties reconnaissent la nécessité de réformer le service général de renseignement dans le but de
renforcer ses capacités, d'améliorer son professionnalisme et d'accroître son efficacité.
95. Médias : Un comité mixte des médias militaires sera créé, comprenant toutes les parties aux arrangements de
sécurité finaux, pour travailler ensemble à la promotion de l'accord de paix en général et des arrangements de
sécurité en particulier auprès de la communauté et pour créer un nouvel esprit entre les forces participant à la
réforme, au développement et à la modernisation des institutions militaires et de sécurité, parmi lesquelles figurent
les partenaires de la paix.
Conscient des risques auxquels notre pays est confronté et de la nécessité urgente de défendre nos intérêts
nationaux et notre souveraineté sans léser aucune partie, de participer au maintien de la paix et de la sécurité
régionales et internationales et d'assurer la résilience du système militaire et sécuritaire soudanais face aux
fluctuations. dans notre région et dans le monde.
Tenir compte des expériences passées qui ont plongé les forces armées soudanaises dans des conflits civils et du
maintien de la sécurité intérieure.
Résolu à utiliser l'accord de paix pour entreprendre la réconciliation et le redressement nationaux et à mobiliser le
peuple soudanais pour soutenir et aider à la mise en œuvre de la réforme, du développement et de la modernisation
des institutions militaires et des organes de sécurité. Ce processus se déroulera dans un environnement propice
reconnaissant l'importance de ce secteur dans la défense des intérêts primordiaux de l'État, le maintien de ses droits
et la protection de ses citoyens et de son sol comme son devoir le plus sacré.
Déterminé à amener notre pays à mettre fin aux guerres et à réformer, développer et moderniser les forces
régulières, au premier rang desquelles les forces armées soudanaises. Les mécanismes cidessous assumeront ces
missions de la plus haute importance pour notre pays conformément aux dispositions de la Charte constitutionnelle
et de l'accord de paix final.
97. Les Parties conviennent que les domaines de réforme des institutions militaires et de sécurité comprendront
suivant:
97.1.Réformer les lois concernant les institutions militaires et les services de sécurité.
97.2.Démanteler les unités militaires et les institutions politiques affiliées à l'ancien régime ; et protéger les forces armées
et les institutions de sécurité des affiliations politiques, régionales, idéologiques et tribales afin de garantir leur
allégeance à la patrie.
97.3.La diversité démographique et l'égalité des chances doivent être respectées lors du recrutement pour tous.
formations et unités au sein des institutions militaires et des services de sécurité.
97.4.La formation doit être améliorée et une attention doit être accordée à la recherche scientifique comme l'un des
principaux outils de développement des capacités personnelles et du développement des armes et des équipements.
97.5.La coopération militaire bilatérale existante avec les pays de la région et du monde sera
maintenus et développés dans l’intérêt mutuel.
97.6.La nouvelle doctrine militaire sera fondée sur la Constitution.
97.7.La doctrine de combat des forces armées soudanaises sera mise en œuvre conformément à la politique de formation
et à la formation dispensée dans les instituts, collèges et centres de formation militaires.
97.8.Les unités et formations doivent être réorganisées et toute perte de force doit être corrigée.
97.9.Les services [militaires et de sécurité] légalement autorisés ont la possession exclusive des
bras.
98. Le Médiateur, les Garants et la Mission des Nations Unies pour la paix
98.1.Les rôles assumés par le médiateur, les garants et les Nations Unies pour la mise en œuvre du présent accord
seront déterminés sans préjudice de la souveraineté nationale et de l'intégrité territoriale du Soudan conformément
à l'accord politique final.
99. Les annexes et matrices de mise en œuvre feront partie du présent accord dès son adoption par les Parties et
avant sa signature.
TITRE 4.
Préambule
Cherchant à réaliser une paix globale, juste et durable et à maintenir l'unité, l'intégrité territoriale et la
souveraineté du Soudan ;
Réitérant leur désir de parvenir à une solution durable aux questions liées au Soudan oriental pour la
réalisation des slogans de la révolution (liberté, paix et justice) ;
Convaincu de la nécessité urgente d'établir une paix globale au Soudan en s'attaquant aux causes
profondes de la crise et du conflit au Soudan ;
Souhaitant mettre fin à l'état de guerre, aux tensions politiques et sociales et à leurs implications et
les causes ;
Reconnaissant que la crise au Soudan oriental est causée par une marginalisation politique,
économique, sociale et culturelle ;
CHAPITRE UN
LA QUESTION POLITIQUE
Principes généraux
Premièrement : le Soudan est un État souverain, démocratique, parlementaire, pluraliste et décentralisé où les
droits et les devoirs sont fondés sur la citoyenneté, sans discrimination fondée sur la race, la foi, la culture,
sexe, couleur, genre, statut social ou économique, opinion politique, handicap, affiliation régionale ou toute autre
raison.
Deuxièmement : Afin d'éliminer la marginalisation politique au Soudan oriental, les parties conviennent des principes
suivants :
1. Adopter un système de gouvernance décentralisé, fédéral, pluraliste et démocratique qui garantit la délégation
des pouvoirs et l’allocation des ressources et qui comprend trois niveaux de gouvernance (fédéral – étatique/
régional – local).
2. Assurer une participation active et équitable des hommes et des femmes du Soudan oriental au pouvoir aux
niveaux national, régional/étatique et local ainsi que dans tous les organes de l'État conformément aux
proportions de la population et à la discrimination positive tout en respectant les qualifications et les compétences.
critères.
3. Affirmer la juste représentation des femmes dans le respect des qualifications et des compétences
critères. La participation des femmes ne doit pas être inférieure à 40 % à tous les niveaux.
5. Le gouvernement fédéral s'efforce de promouvoir les droits de l'homme conformément aux instruments
internationaux et régionaux ratifiés et de protéger la liberté d'expression, de pensée, de croyance et d'affiliation
politique ;
6. Les Parties affirment leur volonté de coopérer pleinement et sans restrictions à l'égard des personnes contre
lesquelles des mandats d'arrêt ont été émis, notamment en facilitant le renvoi des personnes recherchées
devant la Cour pénale internationale pour y être jugées ;
7. Les Parties envisageront de signer et de ratifier les traités, accords et protocoles, notamment ceux relatifs aux
droits des femmes, des enfants et des familles et de se conformer au droit international et aux règles des droits
de l'homme ;
8. Codifier la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies relative aux femmes, à la paix et à la sécurité ;
9. Le Gouvernement fédéral s'efforcera de mener des enquêtes et des procès équitables pour toutes les violations
perpétrées dans la région depuis le 30 juin 1989, en particulier les événements du 29 janvier 2005, les
événements du 27 et 28 Ramadan 2019 à PortSoudan, les événements précédant les événements de la
région. l'état d'AlQadarif et du reste de la région et les différents événements qui ont suivi dans la région en
formant des commissions d'enquête indépendantes et en traduisant les auteurs en justice dans les plus brefs
délais ;
10. Garantir les droits des travailleurs d'expédition et de déchargement à bord et hors bord des navires et trouver
des solutions durables à leur statut d'emploi conformément à la loi ;
11. Le gouvernement fédéral s'efforcera de consolider la paix sociale entre les différentes composantes des États/
régions en révisant les lois et les mécanismes d'application de cellesci.
12. La part du volet Soudan oriental au niveau national sera incluse dans le bloc de paix ;
13. Les parties sont convenues d'attribuer 30 % de la représentation au Congrès de Beja de l'opposition et au Front populaire
uni pour la libération et la justice aux niveaux législatif et exécutif dans les trois États du Soudan oriental, en fonction des
objectifs de paix juste.
14. Les Parties sont convenues de remédier au déséquilibre dans la fonction publique nationale pour les citoyens du Soudan
oriental à tous les niveaux d'emploi proportionnés au poids de la population et selon des critères de discrimination
positive, à condition que la nomination soit effectuée conformément aux normes de qualification et de compétence ;
15. Le gouvernement fédéral s'efforcera d'accueillir les hommes et les femmes du Soudan oriental dans tous les postes de la
fonction publique nationale à hauteur d'un pourcentage pouvant atteindre 14 % de tous les postes d'emploi public. Cela
se fera sous la supervision de la Commission nationale pour la réforme de la fonction publique ;
16. Les Parties réaffirment que l'éducation est un droit garanti à tout citoyen. L'État veillera à ce que l'éducation de base soit
gratuite et obligatoire et s'efforcera d'éradiquer l'analphabétisme ;
17. Le gouvernement fédéral accordera la priorité à la promotion de l'éducation à tous les niveaux dans les pays de l'Est.
Soudan et accorder la plus grande attention à l’éducation des filles ;
18. Le Gouvernement fédéral s'efforce de promouvoir et de célébrer les langues locales. Les institutions nationales
compétentes étudieront les méthodes permettant de les intégrer dans les programmes nationaux dans le cadre de la
politique globale pour les autres langues nationales ;
19. Le gouvernement de l'État/régional s'efforcera d'ouvrir des internats selon les besoins ;
21. Le principe de discrimination positive sera appliqué aux hommes et aux femmes de l'Est dans les bourses d'études
supérieures et les bourses universitaires externes conformément aux politiques, réglementations et normes de
l'enseignement supérieur ;
22. Le Gouvernement et le Fonds de l'Est alloueront une part déterminée de leurs ressources au paiement des frais de
scolarité des étudiants du Soudan oriental dans les universités gouvernementales après avoir effectué des études
sociales ;
23. L'administration communale du Soudan oriental exhortera les citoyens et les encouragera à
poursuivre des études.
Problèmes de santé
24. Le Gouvernement s'engage à fournir gratuitement des soins de santé primaires et de santé reproductive ainsi
que des services d'urgence à tous les citoyens, en plus de développer la santé publique et de créer, développer
et réhabiliter des institutions essentielles de traitement et de diagnostic ;
26. Le gouvernement fédéral et le gouvernement de l'État/région s'engagent à mettre à disposition des centres de
santé spécialisés dans les zones rurales et isolées ;
27. Le Gouvernement s'engagera à mener une étude intégrée sur les impacts environnementaux et sanitaires
résultant de l'utilisation de l'amiante dans les toits des maisons et les réseaux d'eau dans la région de New
Halfa et à introduire les remèdes nécessaires ;
28. Le Gouvernement s'engagera à mener une étude sur les maladies endémiques et contagieuses dans l'État/la
région avec l'aide des organisations travaillant dans le domaine de la santé et à introduire les remèdes
nécessaires ;
29. Le Gouvernement s'engagera à mener une étude sur la santé et l'éducation pour déterminer les priorités et les
sites de création et de réhabilitation des écoles, des hôpitaux et des centres de santé en coordination avec les
autorités compétentes ;
Diversité culturelle
31. Les Parties réaffirment que la diversité des langues, des cultures et des croyances du peuple soudanais est
une source de force morale et d'inspiration pour le peuple soudanais et qu'elle doit donc être protégée,
respectée et développée ;
33. Le gouvernement fédéral et celui des États/régions travailleront au développement des capacités et
améliorer les compétences des jeunes;
34. Une conférence globale couvrant toutes les questions de l'Est se tiendra dans l'un des États de l'Est. Toutes
les forces politiques, civiles et communautaires participeront à la conférence pour parfaire les exigences de la
paix ;
35. Tous les comités et sujets de la conférence, la sélection et l'élaboration des documents qui y figurent, ainsi que
toutes les questions liées à la conférence seront entrepris par le gouvernement du Soudan, la voie orientale et
d'autres forces politiques, civiles et communautaires de l'est du Soudan ;
37. Toutes les recommandations émises par la conférence globale, qui ne sont pas prévues ici, seront considérées
comme une partie complémentaire du présent accord et le gouvernement central s'engagera à les mettre en œuvre.
38. Un haut comité pour la mise en œuvre de l'accord sera créé par les parties soussignées au présent accord, y compris
le gouvernement fédéral, la voie orientale et d'autres forces politiques, civiles et communautaires de l'est du Soudan.
Le gouvernement fédéral assigne les bureaux principaux du comité et alloue le budget nécessaire.
CHAPITRE DEUX
LA QUESTION SOCIOÉCONOMIQUE
Principes généraux
39. La richesse du pays comprend les ressources naturelles et humaines, le patrimoine historique et culturel et
actifs financiers et non financiers ;
40. Les principaux objectifs du développement économique au Soudan sont de lutter contre la pauvreté, d'assurer une
répartition équitable des richesses et d'assurer une vie digne aux citoyens ;
41. Le gouvernement s'efforcera d'améliorer et de gérer l'économie nationale et de parvenir à la croissance économique
et à l'autonomie en encourageant la politique d'économie de marché tout en empêchant les monopoles et en
impliquant les citoyens dans l'élaboration et la mise en œuvre des politiques économiques ;
42. Le gouvernement fédéral s'engage à élaborer des stratégies et des politiques qui garantissent la sécurité sociale.
justice pour tout le peuple soudanais ;
43. Une part des revenus des projets nationaux en cours dans l'État/la région sera allouée au développement économique
et social au sein de l'État/de la région concernée ;
44. Les parties conviennent d'établir un mécanisme pour déterminer le pourcentage de responsabilité sociale des projets
nationaux pour les États/la région du Soudan oriental dans les trois mois suivant la signature du présent accord ;
45. Les parties s'engagent à travailler ensemble pour maintenir un environnement naturel propre et sain.
environnement;
46. Le gouvernement s'engage à prendre des mesures efficaces en faveur de la discrimination positive en
adopter des politiques économiques, sociales et de développement durables ;
47. Le gouvernement réaffirme le droit de l'État/de la région de bénéficier de ses ressources naturelles, économiques et
de développement conformément aux normes de partage des richesses et de politiques positives.
discrimination;
48. Le gouvernement prendra les mesures nécessaires pour reprendre les opérations d'expédition et de déchargement ainsi
que les mesures de douane et de dédouanement vers les États/régions du Soudan oriental ;
49. Révision des lois sur les investissements et simplification des procédures.
50. Le gouvernement fédéral s'efforcera d'atteindre les objectifs de développement équilibrés, intégrés et durables dans les
zones côtières d'importance historique, économique et nationale ainsi que leurs ressources halieutiques et marines et
d'assurer leur protection et leur développement ;
51. Le Gouvernement œuvrera à la révision des politiques de financement des banques spécialisées, notamment dans le
domaine de l'agriculture ;
52. Dans le contexte de la discrimination positive, le gouvernement doit construire des routes intérieures pavées qui constituent
un élément d'infrastructure important pour le développement souhaité à PortSoudan, Kassala et AlQadarif, en plus des
aéroports et des héliports ;
53. Prêter attention au tourisme dans la région en tant que ressource importante pour l'économie en améliorant les
infrastructures nécessaires et en révisant les lois sur les investissements ;
54. Résoudre les problèmes d'électricité dans l'État/la région et améliorer les sources d'énergie en introduisant des sources
d'énergie alternatives et en reliant les zones rurales de la mer Rouge, de Kassala et d'AlQadarif au réseau national.
56. Étudier la création de zones franches aux frontières avec les pays voisins ;
57. Réglementer l'exploitation minière traditionnelle, remédier aux impacts environnementaux négatifs qui en résultent et
préserver les droits des communautés locales ;
58. Les Parties ont convenu d'allouer 30 % des revenus nets du gouvernement fédéral provenant des ressources minérales
et pétrolières extraites des États/régions de l'est du Soudan au profit de ces États/régions pour une période de sept ans.
59. Réaffirmer la souveraineté du pays et maintenir ses terres à AlFashqa, délimiter les frontières avec l'Éthiopie et résoudre
la question d'Halayeb.
60. Les Parties sont convenues de créer une commission foncière régionale au Soudan oriental ;
61. Le Gouvernement fédéral travaillera par l'intermédiaire de la Commission nationale des terres et de la Commission des
terres de l'Est du Soudan pour réviser les lois sur la colonisation et l'enregistrement des terres, en tenant compte des
normes locales ;
62. Le Gouvernement s'engage à créer un comité d'enquête équitable concernant les personnes déplacées, à réparer et
à préserver leur humanité, à réviser les cadastres et les décisions des comités d'indemnisation et à fournir les
services nécessaires, notamment l'eau, l'électricité, l'éducation, la santé et la sécurité. Ses recommandations sont
soumises à l'autorité compétente pour prendre les mesures nécessaires ;
63. Réaffirmant l’importance de réviser les contrats d’investissement nationaux et étrangers dans le
état/région ;
64. Création d'un comité de révision des contrats de construction des barrages du haut fleuve Atbara
et Setit ;
65. Améliorer la situation des personnes déplacées dans la région en conciliant leur statut et en leur fournissant des
services de base, notamment le logement, la santé, l'éducation et la sécurité, entre autres services ;
66. Réviser et légaliser le statut des projets agricoles dans les trois États, à condition qu'ils soient enregistrés
conformément à la loi.
67. Redynamiser les centres de recherche agricole et de protection des végétaux par la formation et la qualification
du personnel pour superviser l'ensemble des processus agricoles ;
68. Le gouvernement encouragera la création d'industries manufacturières de produits agricoles, animaux et halieutiques
pour empêcher l'exportation de matières premières ;
69. Activer la loi forestière et demander des comptes aux auteurs d’exploitation forestière illégale au prix
de la foresterie;
70. Réhabilitation des projets agricoles dans l'État/la région, en particulier les projets du delta d'AlQash,
Tokar, New Halfa et alRahad et en fournissant l'assistance nécessaire ;
73. Les Parties sont convenues de se consulter sur la nomination du directeur exécutif du Fonds de développement de
l'Est.
74. Les ressources du Fonds sont allouées à partir du trésor public, des donateurs et de tout autre
sources légitimes.
75. Les Parties conviennent que le Gouvernement allouera un montant initial de 348 000 000 (trois cent quarantehuit
millions de dollars américains seulement), à condition que ce montant soit déduit de la part du Soudan oriental dans
les ressources nationales. Cela doit être considéré comme faisant partie des aspects positifs
discrimination;
77. Le retour du travail collectif et la revitalisation du travail coopératif et de la compétition dans le monde du travail
marché;
78. Prêter attention à l'industrie manufacturière et aux petites industries à travers la création de coopératives de
services, professionnelles, industrielles, agricoles et autres et en leur apportant un soutien juridique, immatériel et
financier ;
79. Faciliter les procédures d'entrée des moyens de production et de commercialisation et éliminer
les obstacles;
80. Intégrer le secteur coopératif pour répondre aux besoins nécessaires et des consommateurs.
Contrôler les prix, fournir des produits subventionnés et empêcher le monopole des produits essentiels ;
81. Les Parties affirment que tout individu a le droit de propriété ou de possession conformément à la loi et que les
droits usurpés seront restitués à leurs propriétaires légitimes par la loi.
82. Le gouvernement s'engagera à revoir tous les accords d'investissement internes locaux, régionaux et internationaux
dans l'État/la région, y compris les mines, l'agriculture, les ports, l'électricité, l'eau, la construction et autres. et des
projets de développement conclus entre le 30 juin 1989 et la date de la signature du présent accord et de l'examen
des études préparées pour ces projets par le biais d'un comité juridicoéconomique et d'organismes mixtes
d'experts ;
83. Les parties ont convenu de réexaminer tous les droits usurpés des personnes touchées par les politiques du défunt
régime conforme à la loi;
La conférence économique
84. Les parties ont convenu de tenir une conférence pour discuter et trouver des solutions aux problèmes de l'industrie,
de l'agriculture et de l'investissement au Soudan oriental. La conférence se tiendra dans l'un des États de l'Est et
ses comités et documents seront déterminés par un comité conjoint des deux parties ;
85. Les Parties réaffirment que la République du Soudan disposera d'une armée nationale et d'autres forces
professionnelles régulières nationales qui reflètent la diversité soudanaise et assumeront le devoir de protéger le
Soudan conformément à la constitution et à la loi. Le droit de rejoindre ces forces sera garanti à tout Soudanais
qui répond aux critères et conditions d'adhésion à ces institutions ;
86. Les Parties reconnaissent que la réintégration des anciens combattants est un élément important pour un Soudan
pacifique et sûr. Cela les aidera à faire la transition vers une société civile productive.
86.2.Observant le principe de discrimination positive pour l'engagement de la population du Soudan oriental dans les
forces armées et autres forces et institutions régulières ;
86.3.Le Gouvernement soudanais s'efforcera de prendre des mesures pratiques pour permettre aux personnes de
rejoindre les forces armées et autres forces régulières ;
86.4.Travailler au déminage des zones touchées par les mines terrestres, fournir le soutien nécessaire à cette fin et
remédier aux conséquences des mines terrestres sur les victimes.
TITRE 5.
ACCORD
ENTRE
LE GOUVERNEMENT DE TRANSITION DU SOUDAN
ET
LE FRONT RÉVOLUTIONNAIRE SOUDANAIS—
VOIE NORD
PRÉAMBULE
RÉITÉRANT leur volonté de parvenir à une solution durable aux problèmes liés au Nord
Piste pour la réalisation des slogans de la révolution (liberté, paix et justice) ;
CHERCHANT à réaliser une paix globale, juste et durable dans tout le Soudan et à maintenir l'unité et
la souveraineté du Soudan ;
CONVAINCU de la nécessité d'une répartition équitable des ressources et des richesses pour établir la paix ;
À LA RECHERCHE d'un avenir meilleur pour le peuple soudanais, dans lequel la gestion de la diversité
est observée, toutes les formes de marginalisation sont éliminées et les problèmes liés au Nord
Les pistes sont adressées ;
PRINCIPES GÉNÉRAUX
2. La République du Soudan est un État décentralisé qui comprend trois niveaux de gouvernance (fédéral, régional/
étatique, local).
4. Parvenir à une paix juste, globale et durable et garantir les droits fondamentaux doivent être la priorité absolue en
tant que base d'un développement inclusif, durable et équilibré.
6. Réformer les organes de gouvernance et les institutions étatiques. Engager tous les citoyens du pays et s'efforcer
de garantir l'égalité des chances, tout en mettant l'accent sur le principe de qualification, de compétence et de
compétition honnête pour les fonctions publiques.
7. Activer les mécanismes visant à garantir le respect des droits de l'homme, de la Déclaration des Nations Unies
sur les droits des peuples autochtones de 2007, ainsi que des instruments, accords et traités internationaux
ratifiés par la République du Soudan.
8. Inscrire cet Accord dans la Charte Constitutionnelle pour la période transitoire de 2019.
9. Réaffirmant que l'édification de la constitution permanente du Soudan doit être entreprise à travers un processus
transparent, inclusif et participatif qui n'exclut personne, à commencer par le congrès constitutionnel qui se tiendra
en partenariat avec tout le peuple soudanais, depuis les niveaux administratifs les plus bas jusqu'aux échelons
supérieurs. , aux niveaux local, étatique et fédéral.
11. L'État garantit aux hommes, aux femmes et aux personnes ayant des besoins spéciaux le droit égal et équilibré de jouir de tous les
droits civils, politiques, sociaux, culturels et économiques tout en observant une discrimination positive.
12. Reconnaissant les principes de justice, de responsabilité et de nonimpunité et réunissant toutes les
accusés devant les cours et tribunaux nationaux et internationaux.
13. S'engager à respecter les principes de transparence, de responsabilité et à lutter contre toutes les formes de
corruption et créer les mécanismes nécessaires à cette fin.
14. Créer des organes et des commissions spécialisés qui assurent la résolution des griefs et
restitution.
15. Partager le pouvoir et la richesse selon des normes équitables et éprouvées à travers des mécanismes
indépendants qui tirent leur pouvoir de la constitution et de la loi, tout en observant une discrimination positive
pour les zones touchées par la guerre et les déplacements ainsi que les zones les moins développées.
16. Affirmer le droit de l'État/de la région de bénéficier d'une part de ses ressources et richesses respectives en
spécifiant une part équitable de ces ressources pour parvenir à un développement équilibré.
17. Résoudre les problèmes fonciers, de barrages et environnementaux et fournir des réparations aux individus et aux
communautés.
18. Répartir équitablement les ressources financières entre les niveaux de gouvernance décentralisée
conformément à la loi.
20. Réforme juridique, reconstruction et amélioration des droits et du système judiciaire et garantie du
l'indépendance du pouvoir judiciaire.
3. Le Gouvernement s'engage à créer un mécanisme pour traiter la question des terres légalement expropriées en
vertu de la Décision 206 de 2005, de la Décision 217 de 2006 et des Décisions d'attribution (64 – 65 – 66) comme
suit : a. Les terres expropriées,
mais non attribuées, feront l'objet d'une décision de restitution à rendre. b. Les terres expropriées et attribuées
mais non réformées ou investies feront l'objet d'une décision de révocation de leur attribution. c. Les terrains
expropriés, attribués et en partie investis
feront l'objet d'une décision à rendre pour restituer les parties non investies. d. Les terres expropriées, attribuées
et investies en totalité ou en partie seront
4. Le gouvernement créera un comité dans lequel les deux parties seront représentées pour étudier la demande
d'annulation de la construction des barrages (Dal, Kajbar et alShereyk) avec la participation des communautés
locales.
5. Le système actuel restera en vigueur et des gouvernements exécutifs seront créés dans les deux États/régions
selon les mesures ultérieures, jusqu'à ce que la division administrative, la répartition des pouvoirs et des
compétences entre les niveaux de gouvernance soient révisées.
6. Réviser la démarcation administrative des États/régions pour qu'elle soit conforme à la démarcation historique légalisée et conforme
aux normes traditionnelles convenues entre les communautés locales.
7. Un comité indépendant sera formé par le procureur général pour enquêter sur les droits de l'homme.
violations et tirs sur des manifestants lors des événements d'avril 2006 dans la région d'AlArkoub et de juin
2006 dans la région de Kajbar, dans le respect du principe de nonimpunité des auteurs de ces actes.
8. Créer un comité technique spécialisé pour enquêter et vérifier l'enfouissement des déchets atomiques et
électroniques, avec le soutien technique de l'Agence internationale de l'énergie atomique et les conseils et
l'aide des communautés locales des deux États/région du nord.
9. Mise en œuvre des obligations non mises en œuvre des accords sur les eaux du Nil et des hauts barrages
et remédier aux impacts qui en résultent.
10. Le Gouvernement s'efforcera de créer les conditions appropriées et de construire les infrastructures nécessaires
au retour des personnes déplacées de force vers leurs lieux historiques de Wadi Halfa et autour du lac Nubia,
en plus d'accorder à chaque citoyen souhaitant restituer un terrain résidentiel et agraire. atterrir. Les Parties
créeront un mécanisme commun pour élaborer les règles et réglementations permettant d'identifier les
personnes concernées par le retour volontaire et l'indemnisation et de superviser l'application de leur
réinstallation avec leurs familles.
11. Travailler à résoudre tous les problèmes de réinstallation dans les villages du Nouveau Hamdab (al
Multaqa), à travers ce qui suit : 11.1.
Compléter les procédures légales pour obtenir la licence de recherche agricole Hamdab
projet (alMultaqa) et remédier aux problèmes techniques qui y sont liés ;
11.2.Réhabiliter tous les services de santé et d’éducation et compléter l’approvisionnement en eau potable
du Nil et établir des projets économiques;
11.3.Achever les démarches de réhabilitation du projet agricole du lac ; 11.4.Régler la
question de ceux qui ont été inclus dans le programme de déplacement, mais n'ont pas été déplacés dans les
régions de Kalkeely et de l'île d'alHamdab, en les indemnisant avec des droits, des biens et en leur
fournissant des services de santé et d'éducation, en mettant en place des projets agricoles. , et créer un
mécanisme pour impliquer la population locale à cette fin ; 11.5. Chercher à remédier et compenser
la coupe à blanc des canaux, des falaises et des palmiers dans la région d'alHamdab et créer des projets
économiques et agricoles tout en fournissant les services nécessaires.
12. Les Parties alloueront une part des revenus du barrage de Merowe aux deux États/le
13. Travailler à la mise en place de projets de développement pour encourager les gens à retourner dans la région/
États du nord.
14. La protection des antiquités, enquêter sur les crimes de pillage et de destruction, restaurer les objets pillés ou
offerts en cadeau et encourager le tourisme.
15. Reconnaître, encourager et célébrer la langue nubienne comme l'une des langues nationales, à condition que
les institutions nationales compétentes réfléchissent aux moyens d'intégrer la langue dans les programmes
nationaux dans le cadre de la politique globale des autres langues nationales. Le gouvernement soutiendra la
création d'instituts d'enseignement privés et d'institutions pour enseigner la langue nubienne.
16. Le Gouvernement s'engage à réaliser les études de faisabilité nécessaires et à revoir les études antérieures
pour établir des projets économiques et de services afin de parvenir à un développement équilibré et à s'efforcer
de trouver le financement nécessaire pour réaliser ce qui suit :
16.1.Construire les deux canaux du barrage de Merowe, du projet agricole Hajar alAsal à l'est, du projet agricole
alHawad, du projet agricole alTabnah, à l'ouest du projet alGoled et établir les usines d'eau potable du
Nil ; 16.2.Réhabilitation et fourniture d'électricité à
tous les projets agricoles dans les deux États/
région;
16.3.Création d'établissements d'enseignement et réhabilitation des établissements d'enseignement et de santé
les établissements ;
16.4. Cherchant à achever les travaux des routes nationales et locales et à construire et réhabiliter les ponts,
les chemins de fer et les aéroports dans les deux États/régions ;
16.5.S'efforcer d'achever les projets électriques dans les deux États/régions, d'établir des usines de conversion et d'augmenter la part
de l'État/de la région dans l'approvisionnement en électricité, y compris la fourniture d'électricité aux villages de la zone d'option
locale et à Abu Hamad ; 16.6.S'efforcer de réhabiliter les usines gouvernementales présentes dans les deux États/
régions en fonction des ressources disponibles et planifier de nouvelles villes industrielles et artisanales selon les besoins.
16.7.S'efforcer de rapatrier les nomades des États du Nil et de l'État du Nord en leur fournissant tous les services de base et en leur
accordant la propriété de terres agraires et résidentielles.
17. Réglementer et contrôler l’exploitation minière et résoudre ses problèmes et ses impacts négatifs. Promulguer une
loi interdisant l'utilisation de matériaux nocifs pour l'environnement tels que le cyanure et le mercure.
19. Encourager la création de coopératives (à la fois productives et de consommation) et réviser et amender les lois
pertinentes et leur accorder des privilèges plus larges afin de leur permettre de contribuer à l'économie.
20. Résoudre les problèmes de la désertification et de l'environnement et leur impact sur les terres agraires et
résidentielles et sur le lit du Nil.
21. Créer un comité indépendant et spécialisé pour enquêter sur les incendies de palmiers, traduire les auteurs en
justice et s'efforcer de préserver la richesse des palmiers du pays.
22. Améliorer et encourager le commerce et les passages transfrontaliers et réhabiliter les postes de douane, établir
des zones franches, des ports secs et réglementer le commerce transfrontalier et établir un
bourse des dattes, des céréales et des produits agricoles, animaux et halieutiques.
23. Évaluer les cimenteries et garantir leur conformité aux spécifications internationales, le respect des exigences
de sécurité environnementale et les obliger à assumer leur devoir de responsabilité sociale.
25. Créer un comité mixte des Parties concernées par l'installation et l'indemnisation des résidents d'Amri qui ont
été lésés par le barrage de Merowe et qui n'ont pas été installés ou indemnisés équitablement. Le comité prend
en considération les remèdes qui ont été apportés dans le passé, selon le dernier recensement.
26. Traiter toutes les questions techniques, d'ingénierie et administratives du projet agricole Amri et étudier la
possibilité de créer un centre de recherche agricole et animale dans le projet Amri.
27. Réviser les frais administratifs estimés pour l'énergie utilisée pour les leviers d'eau de refroidissement et s'efforcer
de les supprimer.
28. Le Gouvernement s'engagera à revoir la question des terres librement possédées par les personnes déplacées
d'Amri. La Commission foncière statuera sur leurs droits.
29. Examiner, traiter et régler le statut juridique des projets construits dans le cadre du projet de
Les personnes déplacées d'Amri doivent devenir une partie auxiliaire du projet.
30. Revoir la question de l’indemnisation de la valeur des plantes enlevées par le département de
barrages et en fournissant dûment une compensation équitable aux personnes légitimes.
31. Fournir les services nécessaires et travailler à la construction des infrastructures pour les personnes optant pour
l'option locale des habitants d'Amri et étudier la possibilité de mettre en place des projets de développement
pour eux.
32. Aborder les problèmes de santé et d'éducation et mener des études sociales pour remédier aux phénomènes
négatifs dans la communauté des personnes déplacées après le déplacement.
34. Fournir des services de communication. L'État soudanais s'engage à fournir des services purs
eau potable pour les déplacés d'Amri.
35. Achever les projets de réinstallation des habitants d'AlManasir dans la zone d'option locale et fournir à la zone
des services, des infrastructures et des projets agricoles après avoir réalisé les études nécessaires.
36. Un mécanisme conjoint des deux Parties sera établi pour examiner les mesures prises et parvenir à un règlement
global et juste pour établir des droits et des réparations pour alManasir dans la zone d'option locale, en plus de
créer un mécanisme pour fournir des services techniques, juridiques et financiers. et le soutien administratif
nécessaire à l'option locale en tant que mécanisme exécutif pour permettre
37. Le Gouvernement s'engagera à étudier la question du projet agricole d'Abu Haraz pour
le traiter conformément à la loi.
38. L'attribution des terres autour du lac à des fins d'investissement sera envisagée une fois le processus
de réinstallation terminé.
39. Examiner la question de la réinstallation des personnes déplacées d'AlManasir (à AlMukabrab et Al
Fida) et prendre les mesures nécessaires en matière de logement, de services et de projets agricoles
en achevant les procédures de délivrance de licences de recherche.
40. Le Gouvernement s'engagera à réexaminer la question de la libre possession des terres des personnes
déplacées d'AlManasir et la commission foncière décidera de leurs droits.
TITRE 6.
Préambule
RÉITÉRANT leur désir de parvenir à une solution durable aux problèmes liés à la Centrale
Piste pour la réalisation des slogans de la révolution ;
CONVAINCU de la nécessité d'une répartition équitable des ressources et des richesses pour établir la paix ;
RÉAFFIRMANT les principes des mesures de confiance prévues dans l'Accord de Juba
Déclaration signée le 11 septembre 2019, renouvelée jusqu'au 14 février 2020, et le
Déclaration politique signée à Juba le 21 octobre 2019 entre le Gouvernement de transition
Gouvernement du Soudan et Front révolutionnaire soudanais ;
1. L’objectif de cet Accord est de trouver un règlement durable aux problèmes du Soudan central qui
ont fait l'objet de négociations.
2. Questions agricoles
Le gouvernement du Soudan s'engage à réhabiliter le secteur agricole, notamment en développant et en
revitalisant les projets nationaux et leurs revenus conformément à la loi sur l'allocation des ressources et la
priorité de la nation et en tenant compte des particularités de chaque projet conformément à les lois et les accords.
en particulier les jeunes des deux sexes dans les villes des États centraux.
3.2. Créer des centres spécialisés pour lutter contre les épidémies et les maladies endémiques dans les zones
chaudes, ainsi que des centres de maternité et d'enfance.
3.3. Fournir des services judiciaires et mettre en œuvre la loi sur la police et d'autres lois visant à protéger la société
et la paix communautaire.
4. La Première Partie s'engage à revoir les lois relatives aux terres et aux investissements.
5. La Première Partie s'engage à traiter la question des personnes déplacées et des rapatriés dans le cadre du traitement
global de la question dans tout le Soudan.
6. La Première Partie s'engage à restituer les avoirs et les propriétés du secteur agricole national.
projets conformément à la loi.
7. Respecter la représentation équitable de la Voie Centrale dans tous les comités, commissions ou départements formés
pour traiter les questions conformément aux principes de compétence, en tenant compte de la représentation équitable
des femmes.
8. Le gouvernement du Soudan confirme la création d'un fonds spécial pour soutenir la paix appelé (Fonds de
reconstruction pour le développement et la paix) ; dont la plus grande proportion est dédiée au soutien de la production,
notamment agricole et au financement de projets à retour sur investissement rapide et à l'amélioration des compétences
des producteurs en se concentrant sur les [secteurs d']avantage préférentiels de chaque État.
9. Le gouvernement du Soudan et les acteurs de la paix s'engagent à assumer toutes les dépenses
nécessaires à la mise en œuvre de cet accord.
TITRE 7.
Préambule
Inspiré par l'esprit de la Révolution de décembre et le processus de transition qui en a résulté au Soudan, en
particulier les efforts en cours pour parvenir à une paix durable et à une transformation globale et entamer des
négociations pour la paix ;
Rappelant les efforts déployés pour construire un État national démocratique inclusif et l'engagement en
faveur d'une gouvernance de transition tel que stipulé dans le décret constitutionnel ;
Réaffirmant la nécessité urgente de parvenir à une paix juste et à un accord politique global qui s'attaque aux
causes profondes et aux conséquences de la guerre au Soudan, dans le cadre d'un processus global ;
Déterminé à saisir cette opportunité pour parvenir à une paix juste, à une citoyenneté sans discrimination, et
à mettre fin à toutes les guerres actuelles à travers le Soudan, en conjonction avec une véritable démocratisation
fondée sur les piliers d'une paix juste et d'une citoyenneté sans discrimination ;
Définitions
1. Rassemblement : désigne le processus de déplacement des combattants vers des lieux sélectionnés
(conformément aux normes des zones de rassemblement) dans le but d'accomplir les procédures
administratives et militaires complémentaires nécessaires.
2. Combattant : désigne ceux qui arrivent dans les zones de rassemblement avec un pistolet automatique
personnel (fusil) ou une arme de groupe (mitrailleuse, mortier, DShK, etc.) parmi les combattants affiliés
au mouvement signataire du présent accord.
2.1. Nonobstant la définition susmentionnée d'un combattant, la commission compétente peut exclure 3%
des combattants qui arrivent dans les zones de rassemblement et dont les noms figurent sur les
manifestes primaires.
3. Stockage des armes : désigne la phase postAssemblée au cours de laquelle la collecte des armes légères
auprès des combattants et leur stockage se déroule sous la supervision d'un tiers en coordination avec le
mécanisme de cessezlefeu concernant (la manière, le financement et la garde). Lourd et long
les armes de tir et les munitions doivent être stockées dans des zones à convenir avant l'entrée dans les zones
de rassemblement.
4. Désarmement, Démobilisation et Réintégration (DDR) : désigne le processus de règlement du statut des personnes
inaptes au service militaire en les désarmant, en les démobilisant et en les réintégrant dans la société par le biais
de la Commission DDR.
5. Intégration : signifie l'intégration de combattants aptes au service militaire selon des délais à convenir après la
conclusion de la période de formation et de développement militaire conformément aux normes et standards
stipulés dans le présent accord.
6. L'Etablissement Militaire : désigne les Forces Armées Soudanaises et le Soutien Rapide
Les forces.
Chapitre un
Cessezlefeu permanent
Objectifs de l'accord
7. Cet accord vise à servir de cadre propice à un cessezlefeu permanent et à l'intégration des forces du Troisième
FrontTamazuj dans l'establishment militaire soudanais et d'autres services de sécurité, pour parvenir à terme à
une paix juste, globale et durable au Soudan.
8. Créer un environnement approprié pour le retour volontaire et sûr des personnes déplacées et des réfugiés
vers leurs régions d'origine.
9. Examiner, trier, catégoriser et former les combattants du Troisième FrontTamazuj avant d'être intégrés dans
l'établissement militaire et les services réguliers selon les délais convenus.
10. Cet accord sera considéré comme un accord bilatéral portant sur la présence du Troisième FrontTamazuj, dans
le cadre de l'achèvement du processus de paix global.
11. Se conformer à tous les documents produits au sein de la plateforme de Juba, y compris la Déclaration de Juba
et la cessation des hostilités.
19.1.3. Activités socioéconomiques telles que l'aide à la libre circulation des personnes, des biens et des
services.
19.1.4. Liberté de circulation des militaires non armés et en tenue civile, en permission, en arrêt maladie ou
en visite à leur famille en vertu d'une autorisation délivrée par l'autorité compétente.
19.1.5. Fournir du matériel non destiné au combat, tel que de la nourriture, de l'eau, des médicaments, du carburant, des huiles
lubrifiantes, du matériel de bureau, des vêtements, ainsi que tous les besoins et mouvements administratifs.
19.1.9. Mouvements de routine des forces armées, pour sécuriser les frontières internationales et
faire face aux menaces à la sécurité nationale.
20. Actes interdits.
20.1. Activités militaires, y compris les mouvements militaires, la reconnaissance, les renforts hostiles, le
recrutement, la conscription obligatoire et les exercices militaires, à l'exception de ceux autorisés par la
commission compétente.
21.1.4. Recommandant que la ou les parties impliquées soient déférées à un tribunal civil,
procès pénal ou militaire, selon le cas.
21.1.5. Les Parties conviennent de donner suite aux recommandations de mesures disciplinaires, sur
proposition du comité compétent.
Chapitre deux
Assemblage, formation et intégration 23.
Assemblage et formation.
23.1. Des rapports seront remis à la Première Partie, détaillant la taille et le nombre des forces, leurs armes
et équipements dans les 72 heures suivant la date de signature du présent accord.
23.2. Les tâches suivantes doivent être entreprises :
23.2.1. Les manifestations portant les noms des combattants du Troisième FrontTamazuj seront
soumis à la Première Partie dans les (14) quatorze jours suivant la date de signature du présent
accord. Les forces du Troisième FrontTamazuj seront rassemblées dans des zones
convenues. Le comité compétent peut accepter 10 % du manifeste primaire comme noms
manquants dans un délai de (7) sept jours à compter de la date de soumission du manifeste
primaire.
23.2.2. Les processus de désarmement, d’examen, de classification, de tri et
le stockage des armes sera effectué dans les zones de rassemblement, à condition que les forces
dans les zones de rassemblement soient achevées dans les 60) soixante jours suivant la date de
signature du présent accord.
23.2.3. Les personnes inaptes au service seront déférées à la Commission nationale DDR.
pour les réinsérer dans la société.
23.2.4. Les individus aptes au service seront envoyés dans les centres de formation désignés par
l'établissement militaire et y resteront jusqu'à la fin de la formation de base.
23.2.5. Après avoir terminé la formation de base, les officiers sont transférés dans les centres de formation
des officiers désignés par l'établissement militaire.
24. Intégration
24.1. Les personnes aptes au service qui répondent aux critères prévus dans le présent accord rompront leurs
relations avec le Troisième FrontTamazuj après avoir accompli les démarches nécessaires dans les
zones de rassemblement et rempli les formulaires correspondants, et deviendront alors membres affiliés
aux Forces armées et aux autorités compétentes. Services de sécurité.
24.2. L'intégration des individus commencera après avoir rempli les formulaires pertinents ; après
examens et tri.
24.3. Les individus intégrés seront déplacés vers les zones de formation pour recevoir une formation de base.
24.4. Une fois la formation de base terminée, les individus intégrés seront déployés dans tout le Soudan sur la
base du plan de déploiement stratégique des forces armées.
24.5. La Première Partie s'engagera à fournir toutes les exigences des processus de rassemblement, de
formation et d'intégration et en supportera les coûts financiers et administratifs.
24.6. Les Parties respecteront la lettre et l’esprit du présent Accord.
24.7. Les grades militaires (pour les officiers) seront accordés en fonction de la taille des forces intégrées
et les réglementations et normes suivies par les forces armées soudanaises.
24.8. Les parties conviennent d'achever les processus de rassemblement, d'examen, de tri, de vérification, de
formation et d'intégration des forces du SPLAN/Troisième Front dans un délai de 12) douze mois à
compter de la date de signature du présent accord.
24.9. Critères d'intégration des individus : les critères d'intégration des individus dans l'établissement militaire et
les institutions de sécurité sont les suivants : 24.9.1. Nationalité soudanaise ;
24.10. Critères de sélection des dirigeants : outre les critères convenus stipulés dans le paragraphe précédent,
les critères de sélection des dirigeants comprendront les éléments suivants : 24.10.1.
L'alphabétisation;
24.10.2. N'avoir pas été démis des forces armées et d'autres institutions de sécurité pour incompétence ou
mauvaise conduite.
25.2. Les forces de police doivent être professionnelles et impartiales et travailler conformément aux lois et
règlements.
25.3. Les parties reconnaissent la nécessité de réformer les forces de police soudanaises pour améliorer leurs
capacités, accroître leur professionnalisme et accroître leur efficacité.
25.4. Les Parties reconnaissent que les forces de police constituent un service d'application de la loi composé et commandé au niveau
national et qui opère au niveau des États/régionaux avec la présence de départements fédéraux qui s'acquittent de leurs
obligations et devoirs fédéraux.
25.5. Les Parties conviennent d'intégrer un certain nombre de forces du Troisième FrontTamazuj, à convenir,
dans les différents départements de la police soudanaise.
26.2. Les Parties conviennent d'intégrer un nombre convenu de membres du Troisième FrontTamazuj dans le
Service général de renseignement conformément aux critères et principes convenus.
26.3. Les Services Généraux de Renseignement sont dotés des compétences suivantes :
26.3.1. Préserver la sécurité nationale du Soudan, protéger sa constitution, son tissu social et la sécurité de
ses citoyens contre toute menace, en coordination avec d'autres institutions régulières.
26.3.2. Recueillir, analyser et évaluer les informations liées à la sécurité du Soudan et recommander de
prendre les mesures de précaution nécessaires.
26.3.3. Entreprendre les recherches et enquêtes nécessaires pour révéler toute condition, fait, activité ou
élément susceptible de porter atteinte à la sécurité et à la sûreté nationales du Soudan,
conformément aux dispositions de la loi.
26.3.4. Fournir des avis, des conseils, des consultations et des services dans les domaines de la sécurité et
du renseignement aux différentes institutions de l'État, de manière à garantir la sûreté et la sécurité
de l'État.
26.3.5. Découvrez les menaces émanant d’activités destructrices dans les domaines de l’espionnage, du
terrorisme, de l’extrémisme, du complot et du vandalisme.
26.3.6. Détecter et combattre les activités subversives des organisations, groupes, individus,
des pays étrangers ou des groupes soudanais au Soudan et à l’étranger.
26.3.7. Coopérer avec des agences homologues ou amies dans l'échange d'informations et la lutte contre le
terrorisme ou les actes qui menacent l'ordre et la sécurité communs ou toute question liée à la
sécurité étrangère.
26.3.8. Protégez les personnes importantes et les installations publiques et sécurisez les villes en coordination
avec d’autres forces régulières. Il assume toutes autres fonctions pour lesquelles il est chargé, à
condition que ces fonctions ne soient pas incompatibles avec la Constitution.
Chapitre trois
Désarmement, démobilisation et réintégration 26.4. Les Parties
conviennent de créer un comité conjoint pour assurer la réinsertion dans la société des combattants du Troisième
FrontTamazuj qui ne sont pas aptes au service militaire, conformément aux normes fixées par la
Commission nationale DDR.
26.5. Le Comité mixte DDR sera créé dans les (14) jours suivant la date de signature du présent accord.
27.1.4. La commission travaillera en coordination avec la commission chargée de mettre en œuvre la présente
entente dans les zones de l'Assemblée.
TITRE 8.
PROVISIONS FINALES
3. Les accords de piste énumérés à la disposition (2) cidessus et toute modification ultérieure de ceuxci conserveront
leur statut juridique indépendant en tant qu'accords en tant qu'accords entre leurs parties respectives et créeront
leurs propres droits, devoirs et obligations indépendants en ce qui concerne leurs Parties signataires respectives.
4. Sans préjudice du statut respectif de chacune des Parties par rapport aux accords contenus dans le présent Accord,
toutes les Parties signataires de l'un de ces accords ou de tout autre accord conclu ultérieurement, seront
considérées comme signataires du Préambule, des Dispositions Finales. , et les questions nationales, et toutes les
parties doivent respecter des responsabilités égales à l'égard du présent accord.
5. Aux fins de l'Accord de paix final et sauf disposition contraire du contexte, toutes les références aux « Parties à
l'Accord de paix », aux « Parties à l'Accord », aux « Parties à la paix » ou aux « Parties au processus de paix ».
ou d'autres itérations similaires de cette phrase dans les accords, désignent les Parties au processus de paix tel
que défini à l'article (1) des Dispositions finales.
toutes les références à « l’Accord de paix », « cet Accord » ou « l’Accord de paix final » auront la même signification
que celle de l’Accord de Juba pour la paix au Soudan signé le 3 octobre 2020.
7. Tous les termes des accords de piste et des annexes lieront les parties signataires de l'accord et des annexes
respectifs, le cas échéant.
8. Des parties supplémentaires peuvent adhérer et se joindre en tant que partie au présent accord définitif uniquement
avec l'accord unanime signé et l'approbation de toutes les parties, tel que défini à l'article (1) des dispositions
finales.
9. Sous réserve de l'article (7) des Dispositions finales, dès leur adhésion, toutes les Parties supplémentaires
deviendront pleinement liées et soumises à tous les termes, devoirs et obligations du présent Accord final comme
si elles en étaient une partie originale.
10. Sans préjudice de l'accord de paix final, les parties adhérant au présent accord peuvent incorporer des accords
supplémentaires, qui ne porteront pas atteinte à ce qui a été convenu dans les présentes.
11. Toute partie qui adhère au présent Accord après son entrée en vigueur n'aura pas le droit de diluer la représentation
des Parties initiales à l'Accord dans toute institution, agence, département ou autre organe gouvernemental ou
semigouvernemental de l'État pour des raisons financières. auquel leur participation a été convenue conformément
à l'allocation prévue dans les accords de piste concernés.
12. En cas de conflit entre les dispositions du présent Accord et tout accord relatif à l'adhésion de nouvelles Parties
après l'entrée en vigueur du présent Accord, les dispositions du présent Accord prévaudront, sauf accord explicite
contraire.
13. En cas de différend concernant l'interprétation ou la mise en œuvre du présent Accord, les Parties s'efforceront
de le résoudre à l'amiable par le biais de consultations fondées sur la bonne foi, et si les Parties ne parviennent
pas à résoudre le différend à l'amiable, il pourra être soumis à la Haute Autorité. Mécanisme de mise en œuvre
de l'accord de paix pour la voie concernée, le cas échéant, puis à la Commission de paix, puis au Mécanisme de
suivi et d'évaluation de l'accord de paix, et enfin au tribunal compétent.
14. Les versions arabe et anglaise du présent Accord sont considérées comme des versions officielles et adoptées,
et en cas de litige dans l'interprétation d'une disposition du texte ou de litige dans l'interprétation du texte arabe
ou anglais, le texte arabe prévaudra. .
15. Ces dispositions finales ne porteront pas atteinte aux dispositions incluses dans les accords de paix conclus dans
les différentes voies.
16. Le présent Accord ne peut être modifié que par écrit et par accord explicite et signé de tous les
Parties à ceuxci.
TITRE 9.
Nom du numéro
5 Darfour Track : Matrice de mise en œuvre pour les personnes déplacées et les réfugiés
6 Darfour Track : élaboration d'une matrice de mise en œuvre du secteur des éleveurs et des nomades
9 Darfour Track : Matrice de mise en œuvre du cessezlefeu permanent et des arrangements de sécurité
11 Piste en deux domaines : Matrice de mise en œuvre des dispositions en matière de sécurité
accords de paix
dans le
Constitutionnel
Charte
5 Nommer des parties à la paix Dans les 7 jours Premier Ministre Sélectionner les 5
Processus au Conseil de suivant l'intégration et adoption par le ministres par les Parties à la
Ministres des Souverain Procédé de paix
accords de paix Conseil
dans le
Constitutionnel
Charte
6 Nommer des parties à la paix Dans les 60 jours Le souverain Sélectionnez les 6
Processus législatif suivant la date de la Conseil membres sur la transition
Conseil signature définitive Conseil législatif des
partis à la
Procédé de paix
7 Participation des résidents de l'État de Dans les 30 jours Conseil de Prendre des décisions 7.4
Khartoum aux autorités et suivant la date de Les ministres et les par l’État de Khartoum
Constitutionnel
Charte
11 Participation du signataire Immédiatement De transition Prendre des décisions 8.5
parties à cet accord sur la lutte après avoir intégré Gouvernement de de nomination
13 Établir la Constitution Dans les 6 mois Souverain Tous les Soudanais Publier un décret 9.2
La rédaction et le suivant la date Conseil Des soirées créant la 9.4
Conférence constitutionnelle de signature de la Finale commission et sa propre
Commission Accord loi
14 Préparezvous et tenez le Suffisamment La Constitution Gouvernement de 9.1
Conférence constitutionnelle avant la fin de la La rédaction et le Soudan 9.2
période Constitutionnel 9.3
transitoire Conférence 9.5
Commission 9.6
9.7
15 Restaurer le système régional de Dans un délai De transition Publier une décision 10.2
gouvernance maximum de 60 jours Gouvernement de rétablissant le
à compter de Soudan système régional de
la date de signature de la Finale gouvernance
Accord
16 Tenir la conférence sur le Dans les 6 mois De transition De transition Prendre une 10.1
système de gouvernance suivant la date Gouvernement de Gouvernement de décision formant le 10.3
de signature de la FinaleSoudan Soudan comité national pour
Accord la préparation de la
conférence
21 Organiser des élections générales Avant la fin de la Les élections Gouvernement de Mettre en œuvre le plan 13.1
période Commission Soudan de retour des
transitoire PDI et réfugiés, tenez le
Constitutionnel
Conférence, effectuer le
recensement, promulguer
la loi sur les
élections et les partis
politiques et créer la
commission
électorale
22 Former le Comité National Dans les 45 jours Gouvernement de Gouvernement de Prendre une décision 14.1.4
pour résoudre les problèmes suivant la date Soudan Soudan formant le 14.1.5
de logement et de services des de signature de la Finale comité 14.1.6
communautés Kanabi Accord 14.1.7
14.1.8
23 Introduire les politiques et lois Continue après Gouvernement de Prendre des décisions 14.2.1
nécessaires et établir des avoir signé la finale Soudan pour établir
mécanismes de mise en œuvre Accord des mécanismes et
pour protéger l’environnement et adopter des politiques
préserver son équilibre. pour protéger
l’environnement
24 Établir un comité national Après avoir signé le Gouvernement de Gouvernement de Prendre une décision 14.3.1
Commission des Religieux Accord définitif Soudan Soudan créant la commission
Libertés
25 Tenir la conférence du Nord Dans les 6 mois De transition De transition Prendre une décision 14.4
État du Kordofan suivant la signature du Gouvernement de Gouvernement de instituant le comité
Accord définitif Soudan Soudan préparatoire
26 Tenir la conférence d'État de Khartoum Dans les 6 mois De transition De transition Prendre une décision 14.4
suivant la signature du Gouvernement de Gouvernement de instituant le comité
Accord définitif Soudan Soudan préparatoire
27 Établir un comité national Dans les 3 mois De transition Gouvernement de Prendre une décision 14.5
Commission des éleveurs, suivant la signature du Gouvernement de Soudan créant la commission
Nomades et agriculteurs Accord définitif Soudan
28 Tenir la Conférence des Après avoir signé le De transition De transition Mettre en place le 15.1
Soudan Partenaires pour le soutien Accord définitif Gouvernement de Gouvernement de mécanisme
à la période de transition et à la Le Soudan et les Soudan et politique et technique conjoint
paix parties au autres
processus de paix parties
signataires de cet accord internationales
29 Organiser une conférence des donateurs pour Dans les 90 jours De transition De transition 15.2
soutenir l’accord de paix suivant la date Gouvernement de Gouvernement de
de signature de la Finale Le Soudan et les Soudan et
Accord parties au autres
processus de paix parties
signataires de cet accord internationales
30 Établir un comité mixte composé du Immédiatement De transition Gouvernement de Établir un comité mixte 16.1
médiateur et des parties à après avoir signé le Gouvernement de Soudan composé du Médiateur et
l'accord. Accord définitif Soudan, Parties au
processus de paix Les parties à la
signataires du présent Accord
Accord et
partenaires
internationaux
31 Élaborer un plan et effectuer les Immédiatement Le joint Partenaires, 16.1
communications immédiates après avoir signé le Comité garants et témoins
nécessaires avec toutes les parties Accord définitif composé du de la Paix
médiateur et
des parties à la Accord ainsi que
Accord les Parties
signataires du
présent Accord
32 Publier le décret d'amnistie générale Immédiatement De transition Publier le décret 17.1
après avoir signé le Gouvernement de d'amnistie générale
Accord définitif Soudan
33 Restituer les biens des Après avoir signé le De transition Prendre une décision 17.2
organisations et des individus qui ont Accord définitif Gouvernement de sur la restitution des biens
été confisqués à cause de la Soudan
guerre, sur preuve de propriété.
34 Criminaliser et combattre le racisme Après avoir signé le De transition Publier des lois et 18.1
Accord définitif Gouvernement de adopter des politiques pour
Soudan lutter contre le racisme
35 Établir le régime de transition Dans les 30 jours De transition De transition Prendre une 19.1
Commission de justice suivant la date Gouvernement de Gouvernement de décision établissant le
de signature de la FinaleSoudan Soudan Commission
Accord
36 Établir la paix Après avoir signé le De transition De transition Engager les parties dans 20.1
Commission Accord définitif Gouvernement de Gouvernement de la rédaction de la loi et
Soudan Soudan de la structure du
Commission
37 Établir un mécanisme pour En signant la De transition De transition Prendre une 21.1
surveiller et évaluer les Finale Gouvernement de Gouvernement de décision établissant
Accord de paix Accord Soudan, Parties Soudan le mécanisme
signataires du
processus de paix, le
Médiateur,
garants et tout
autre
élément à convenir
par The
Des soirées
38 Établir le Conseil national Après avoir signé le De transition De transition Émettre une décision et 22.1
Fonds de revenus Accord définitif Gouvernement de Gouvernement de une loi créant le Fonds
Soudan Soudan
39 Créer la Commission de Dans les 90 jours Premier De transition Publier une décision et 23.1
Partage, allocation et suivant la date Ministre Gouvernement de une loi instituant la 23.2
Suivi des ressources et de signature de la Finale Soudan Commission 23.3
Revenus financiers Accord
40 Aborder les questions de Après avoir signé le Gouvernement de Gouvernement de Développer les 24.1
Soudanais dans la diaspora et Accord définitif Soudan Soudan remèdes nécessaires
créer les conditions
appropriées pour les relier à leur
patrie
41 Promouvoir les affaires nationales Après avoir signé le Gouvernement de Publier des lois et 25.1
secteur en développement Accord définitif Soudan élaborer des politiques
économiques
42 Garantir la fourniture d’un Après avoir signé le Gouvernement de Gouvernement de Organiser des 26.1
enseignement public obligatoire Accord définitif Soudan Soudan conférences sur
43 Réparation pour les personnels Après avoir signé le De transition Prendre des décisions 27.1
44 Représenter les parties au processus de paix Lors de la formation De transition Prendre des décisions 28.1
45 Représenter les parties au processus de paix Lors de la formation De transition Prendre des décisions 29.1
6 Organiser une conférence sur le Dans les 6 mois De transition Gouvernement de Publier la décision de 25.3 et
système de gouvernance suivant la date Gouvernement de Soudan créer un comité national articles
de signature de la FinaleSoudan pour préparer la conférence 10.1 &
Accord 10.3 des
Enjeux
7 Activer le gouvernement de la Dans un délai De transition Publier une décision Nationaux 25.4
Région du Darfour dans toutes ses maximum de 7 mois Gouvernement de activant la région
autorités et compétences si la à compter de Soudan
conférence sur le système de la date de signature du Final
gouvernance n'a pas lieu Accord
8 Activer les pouvoirs et Dans les 30 jours Gouvernement de Prendre une décision 25,5
compétences du Darfour suivant la date Soudan activant les pouvoirs
Région de tenue de et autorités
la conférence
sur le système
de gouvernance
9 Représenter les Parties à Après avoir signé le Les parties Prendre une décision 25.6
l’accord en matière de gouvernance Accord définitif de nomination 25.6.1
Région/états du Darfour selon les proportions 25.6.2
indiquées dans l'Entente. 25.6.3
25.6.4
Les parties prenantes 25.6.5
seront sélectionnées
par le biais
d'un mécanisme de
supervision qui
sera
10 La présidence du gouvernement Après Les parties convenu par les 25,7
régional sera parmi les composantes la création du parties. Publier une
du Darfour gouvernement décision
Piste régional nommant le chef du gouvernement régional.
11 Former un haut comité conjoint pour Après avoir signé le Les parties Prendre une 25,8
superviser et surveiller la mise Accord définitif décision
en œuvre du Protocole de paix formant le comité
Accord
12 Placer de 20 % les hommes et les Dans les 45 jours Gouvernement de Prendre des décisions 26.1
femmes du Darfour à des postes suivant la date Soudan de nomination 26.2
de niveau supérieur et de signature de la Finale
intermédiaire Accord
13 Former un comité mixte pour Après avoir signé le Les parties Prendre des décisions 26.3
sélectionner les personnes Accord définitif former le
qui seront hébergées dans des postes comité
de niveau supérieur et intermédiaire
de la fonction publique
14 Former un comité pour identifier les Après avoir signé le Les parties Prendre une 26.4
déséquilibres dans la fonction publique Final décision 26,5
Accord, le comité formant le comité
et prenant les mesures
commence correctrices nécessaires
mise en œuvre de dans un délai maximum
son mandat dans de 45 jours à compter
les 60 jours de la date de dépôt du
suivant la date rapport
de signature du Final
Accord, et soumet
son rapport
dans les 6 mois
suivant la date
de signature
15 Remédier à la situation des Après avoir signé le Le National Prenez le nécessaire 26,8
personnes arbitrairement licenciées Accord définitif Commission de mesures
de la fonction publique pour des réinsertion des
raisons liées au conflit en personnes
Darfour arbitrairement licenciées
16 Former un comité d'experts Après avoir signé le Le suprême Prendre une 27.2
indépendants par la Cour suprême Accord définitif Conseil judiciaire décision
Conseil judiciaire soucieux formant le comité
d'accommoder les hommes et les
femmes du Darfour dans le
système judiciaire
17 Nommer/héberger des hommes et Après avoir signé le Le pouvoir judiciaire Prendre des décisions 27.1
des femmes du Darfour dans le Accord définitif de nomination
20 Reconsidérer l'admission Après avoir signé le Gouvernement de Émettre une décision de 29.1.1
critères d'éligibilité pour les Accord définitif Soudan révision et
22 Attribuer 50 % des places Après avoir signé le Gouvernement de Prenez le nécessaire 29.1.1
universités publiques au Darfour pour Accord et pour une Soudan mesures
les étudiants du Darfour durée d'au moins 10
ans
23 Exonérer tous les hommes et Après avoir signé le Gouvernement de Gouvernement de Prendre les mesures 29.1.2
femmes du Darfour qui étudient dans Accord définitif et pour Soudan Soudan nécessaires pour exempter
les universités publiques du Darfour une durée de 10 les étudiants
des frais de scolarité. ans, à condition
que ceux admis
à l'issue de la
période stipulée
bénéficient de
l'exonération des
frais de
scolarité jusqu'à la
fin de leurs études.
24 Exonérer les hommes et les femmes du Après avoir signé le Gouvernement de Gouvernement de Prendre les mesures 29.1.3
Darfour qui étudient dans des Accord définitif et dure Soudan Soudan nécessaires pour exempter
universités publiques en dehors du Darfour10 ans, à condition les étudiants
Région dans les disciplines que ceux admis à la
énumérées des frais de scolarité fin de la
période stipulée
bénéficient
des frais de scolarité
jusqu'à la fin de leurs
études.
25 Introduire un système d’allocation des Après avoir signé le Gouvernement de Gouvernement de Prendre une décision 29.1.4
fonds du Accord définitif Soudan Soudan créant le système
Gouvernement du Soudan à d'allocation des fonds
universités et instituts
supérieurs en vertu
d'accords de paix antérieurs
régionaux/étatiques
et parties signataires
2 Établir un revenu national Après avoir signé le Gouvernement de Gouvernement de Prendre une décision 13.1 et
Fonds Accord définitif Soudan Soudan créant le Fonds et article
promulguer une loi 22.1 des
pour le réglementer Questions
3 Établir le National Dans les 90 jours premier ministre De transition Prendre une nationales 14.1
Commission pour la Division, suivant la date Gouvernement de décision établissant le 14.2
Allocation et suivi des de signature de la Finale Soudan Commission 14.3
Ressources financières et Accord 15
Revenu et
articles
23.1
23.2
23.3 des
questions
4 Élaborer des politiques, des réglementations et Après avoir signé le Gouvernement Élaborer des politiques, nationales 16.4
du Darfour
5 Établir le Darfour Dans les 90 jours De transition Le Darfour Prendre une 17.1
Reconstruction et suivant la date Gouvernement de Soutien à la paix décision créant le 18
Commission de développement de signature de la FinaleSoudan et Commission
Accord Durable
Développement
Fonds
6 Tous les avoirs appartenant aux Après De transition Prendre des décisions 17.1
fonds créés pour le la création du Darfour Gouvernement de de transfert d’actifs
développement et la Soudan
reconstruction par les Reconstruction et
accords de paix précédents
doivent être transférés à ce fonds. Développement
Commission Commission
7 Convenir des structures organisationnelles Après la Les parties Développer la 17.3
et fonctionnelles du Darfour mise en place de En concertation structure
Reconstruction and Development Darfour entre Le organisationnelle et
Reconstruction et Des soirées fonctionnelle de la Commission
Commission
Développement
Commission
8 Élaborer les règlements et règles Après la La Commission Élaborer et adopter le 17.4
de procédures de la mise en place de règlement et les règles
Darfour Reconstruction et Darfour de procédures
Commission de Développement Reconstruction et
Développement
Commission
9 Réévaluer, réévaluer, Après La Commission La Effectuer 19.1
réhabiliter et réactiver les projets de la création du Darfour Commission une évaluation 19.2
développement existants complète de tous les
Reconstruction projets
et
Développement
Commission
10 Mettre à jour les études [sur les Après La Commission La 20.1
reconstructions et le la création du Darfour Commission
développement] déjà
préparées Reconstruction et
Développement
Commission
11 Partenariat dans la gestion des Continue après Le fédéral 23.1
ressources naturelles avoir signé la finale Le gouvernement et 24.2
Accord Gouvernement 24.3
régional/étatique du Darfour
12 Examiner tous les contrats existants Après avoir signé le Gouvernement Le régional 24.1
sur les ressources naturelles extraites Accord définitif régional/étatique du Le gouvernement
des territoires du Darfour Darfour en en partenariat
avec lefédéral
coopération avec le gouvernement
Gouvernement Fédéral
Gouvernement
13 Allouer 40% des ressources de l'État Après avoir signé le Fédéral 25.1
recettes nettes provenant des Accord et pour une Gouvernement de
ressources minérales et pétrolières durée de 10 ans Soudan
situées au Darfour au profit de la
région pour une durée de 10
ans
14 Allouer au moins 3 % des revenus Après avoir signé le Gouvernement 25.2
générés par les ressources Entente définitive et régional/étatique du Darfour
naturelles à la population locale pour une durée de
dans les zones d'où ces 10 ans
ressources sont extraites.
15 Établir le Darfour Après avoir signé le Gouvernement Prendre une décision 27.1
Banque de développement Accord définitif régional/étatique du Darfour créant la banque avec
l'accord des parties
compétentes
16 Établir la paix au Darfour Dans les 60 jours Gouvernement de Prendre une décision 29.1
Soutien et durabilité suivant la date Soudan créant le Fonds 29,5
Fonds de développement de signature de la Finale
Accord et pour une
durée de 10 ans
Compensation et
réparations
Fonds
5 Effectuer les procédures du Dans les 12 Le Le Instituer et adopter les 12.7
Rémunération et mois suivant la Compensation et Rémunération et règlements, règles.
Fonds de réparations accessible date de signature réparations et procédures
au public Fonds
le final Réparations
Accord Fonds
6 Créer un dossier public pour le Après Le Le 12h10
Rémunération et la mise en place du Compensation et Rémunération et
Fonds de réparations réparations
Compensation et Fonds Réparations
réparations Fonds
Fonds
7 Élaborer un tableau d'attribution Après Le Le Prenez le nécessaire 12.11
des indemnités la mise en place du Compensation et Rémunération et mesures
réparations
Compensation et Fonds Réparations
réparations Fonds
Fonds
8 Financer les indemnisations et Après La paix au Darfour Le Darfour Prenez le nécessaire 12.13
Fonds de réparations la création du Fonds Soutien et Soutien à la paix mesures 12.14
et pour une durée Durable et
de 10 ans Développement Durable
Fonds Développement
Fonds
9 Créer un fonds pour prendre en Dans les 90 jours Gouvernement De transition Prendre une 12h18
charge les affaires des martyrs et suivant la date Gouvernement de
régional/étatique du Darfour décision créant le fonds
des blessés de signature Le Soudan
du présent accord et les parties
nationales et
internationales
5. Volet Darfour : Matrice de mise en œuvre pour les personnes déplacées et les réfugiés
Réfugiés
Commission avec
l’aide des
institutions
internationales et
nationales
concernées
2 Fournir une aide humanitaire Après Le fédéral personnes déplacées et
Identifier les besoins, 5.1
d’urgence et des équipements de base la mise en place de Gouvernement de Réfugiés solliciter et apporter de 5.2
personnes déplacées et Soudan, Darfour Commission l'aide
Réfugiés Les gouvernements
Commission des États/régions, et
les personnes déplacées et
Réfugiés
Commission avec
l’aide des
institutions
internationales et
nationales
concernées
3 Mettre en place des comités Après PDI et réfugiés personnes déplacées et Prendre la décision 5.3
administratifs pour suivre et la mise en place de Commission Réfugiés de former
évaluer les besoins et faciliter la personnes déplacées et Commission les comités
fourniture de l'aide humanitaire Réfugiés
aux personnes déplacées. Commission
4 Introduire une stratégie globale de Après PDI et réfugiés personnes déplacées et Mettre en place 6.1
réinstallation et de rapatriement la mise en place de Commission Réfugiés la stratégie de
personnes déplacées et Commission réinstallation
Réfugiés et de rapatriement
Commission
5 Demander le soutien de la Après avoir signé le Les parties 7.1
communauté internationale Accord
6 Accorder aux organisations Après avoir signé le De transition Faciliter les 7.2
humanitaires nationales Accord Gouvernement de démarches d’accès 7.3
et internationales l’accès à tous Soudan 7.4
Zones de déplacés internes
7 Établir le PDI et Dans les 60 jours De transition Le Darfour Les parties Prendre une décision 8.1
Commission des réfugiés suivant la date Gouvernement de Soutien à la paix pour créer la
(IDPRC) de signature du Soudan et commission
Accord Durable
Développement
Fonds
8 Rendre les procédures IDPRC Dans les 6 mois CRDI Informer le public du 8.2
accessibles au public suivant la date début des
de signature de la Finale opérations de
Accord et pour une l'IDPRC
durée de 10 ans
9 Se mettre d’accord sur l’organisation Immédiatement Les parties Les parties Développer la 8.3
et la structure fonctionnelle du après la structure
CRDI création de l'IDPRC organisationnelle et
fonctionnelle de l’IDPRC
10 Instituer les règlements, règles Immédiatement CRDI Instituer et adopter les 8.4
et procédures de après la règlements, règles
CRDI création de l'IDPRC et procédures
11 Former des comités locaux pour les Immédiatement CRDI Prendre des décisions 8.6.3
réclamations comprenant des après la Dirigeants locaux, pour
dirigeants locaux, traditionnels et création de l'IDPRC traditionnels et former les comités
communautaires communautaires,
représentants des
personnes
déplacées, des
réfugiés et
les réfugiés
18 Mettre en œuvre des programmes de Après IDPRC en CRDI Programmes de l'institut 8.6.10
reconstruction et de réparation avoir établi le coordination avec les
des maisons détruites ou endommagées CRDI
commissions et
organes concernés
19 Mettre en œuvre des programmes Après IDPRC en CRDI Instituer et mettre 8.6.11
pour reconstruire les services avoir établi le coordination avec les en œuvre des
publics et autres infrastructures CRDI programmes
commissions et
organes concernés
20 Réunir les mineurs non accompagnés Après CRDI CRDI Instituer et 8.6.12
et séparés avec leurs parents et avoir établi le mettre en œuvre un
leur famille CRDI plan pour les retrouvailles
21 Mener des enquêtes régulières et Après CRDI CRDI Instituer et 8.6.15
évaluations de la situation de avoir établi le mettre en œuvre un
PDI et réfugiés CRDI plan d’enquête et
d’évaluation
22 Planifier les processus de retour Après CRDI CRDI Instituer les 9.1.3
volontaire, de réintégration et avoir établi le horaires et mettre
de réinstallation selon des CRDI en œuvre son
calendriers précis fonctionnement
6. Darfour Track : élaboration d'une matrice de mise en œuvre du secteur des nomades et des éleveurs
Développement
Fonds
2 Effectuez les procédures du Dans les 6 mois Les parties Informer le public du 7.2
Commission pour le suivant la date début de la
Développement des Nomades et de signature du
Secteur des éleveurs accessible au Accord et pour 10 Opérations de la
public ans Commission
3 Convenir de la structure Immédiatement Les parties Les parties Développer la 7.3
organisationnelle et fonctionnelle du après la structure organisationnelle
Commission pour le création de la et fonctionnelle du Fonds
Développement des Nomades et Commission
Secteur des éleveurs
systèmes
5 Rendre les procédures du DLHC Dans les 6 mois DLHC DLHC Informer le public du 9.2
accessibles au public suivant la date début de
de signature de la Finale
Accord Opérations DLHC
6 Se mettre d’accord sur l’organisation Après Les parties Instituer la 9.3
et la structure fonctionnelle du la création du DLHC structure
DLHC organisationnelle et
fonctionnelle du DLHC
7 Instituer le règlement et les règles Immédiatement DLHC Instituer le 9.4
de procédure du DLHC après la règlement et les
création du DLHC règles de procédure
8 Créer un tribunal spécial pour le Immédiatement Le pouvoir judiciaire Prendre une décision 9.5
DLHC après la pour créer le tribunal
création du DLHC
9 Formez des comités locaux pour les Immédiatement DLHC Prendre des décisions 9.6
revendications qui incluent des après la Dirigeants locaux, pour
dirigeants locaux, traditionnels et création du DLHC traditionnels et former les comités
communautaires. communautaires,
représentants des
personnes
déplacées, des
réfugiés et
internationale et
Durable
Développement
Fonds, et la
communauté
internationale
à travers le
Darfour Paix
Soutien et
Durable
Développement
Fonds
7 Élaborer les règlements et règles Immédiatement CRT Élaborer et adopter le 22,7
de procédures de la après la règlement et les règles
CRT création de la TRC de procédures
8 Permettre aux mécanismes de Après TRC et autorités Le Darfour Renforcer les mécanismes 23.1
justice traditionnelle au Darfour de la création du TRC locales Soutien à la paix traditionnels et leur 23.2
traiter les individus qui ont et fournir la logistique 23.3
commis des crimes liés au conflit Durable 23.6
ou à la perpétuation de Développement
conflits intertribales et intratribales. Fonds
9 Coopération avec la CPI et facilitation Immédiatement Les parties Communication et plein 24.1
de la comparution des personnes après avoir signé le illimité
recherchées devant la CPI Accord définitif
18 Établir des monuments commémoratifs pour Après avoir signé le TRC et le Le Darfour Concevoir les programmes 27.1
honorer et commémorer les victimes des Accord définitif Rémunérations Soutien à la paix nécessaires à 27.2
conflits au Darfour. Fonds et la commémoration 27.3
Durable
Développement
Fonds
9. Matrice de mise en œuvre du cessezlefeu permanent et des arrangements de sécurité pour le Darfour Track
6 Activer l'humanitaire Jour J + 7 Les parties Gouvernement de Les parties Décision Article 20.2
Comité créé en vertu de la cessation Soudan
des hostilités
Accord
7 Désigner les zones de rassemblement Jour J + 14 Cessezlefeu Gouvernement de Désignation de zones Article 23.4
et les points focaux des forces des Comité Soudan et de points
mouvements de lutte armée
8 Divulguer et surveiller les Les Parties Gouvernement de Révéler les emplacements Article 13.1.4
emplacements des troupes des deux parties et commissions Soudan
compétentes
9 Mettre en place un comité Jour J + 14 Le sommet commun Gouvernement de Les parties Établir la Article
mixte d'intégration technique (au Militaire Soudan décision 26.17.4
sein de l'institution militaire et Comité pour 27,6
d'autres services de sécurité) Sécurité 28,4
Dispositions
10 Établir le sommet commun Jour J + 14 Commandant Gouvernement de Les parties Établir la Article 26.7
Conseil en chef du Soudan décision
Forces armées
11 Restructurer le Réseau Régional Jour J + 30 Les parties Les parties Établissement Article 31.1
Commission du Darfour pour Décision
Dispositions de sécurité
12 Le Haut Conseil conjoint établira un Jour J + 30 Le sommet commun Gouvernement de Les parties Décision du Article 26.8
haut comité conjoint pour Conseil Soudan Conseil
traiter la question des
prisonniers et des personnes
disparues des deux parties.
13 L'arrivée d'une force de garde destinée Jour J + 30 Armé Gouvernement de Arrivée des Article 25.4
à protéger les personnes importantes Lutte Soudan particuliers
arrive pour l'entraînement Mouvements
14 Début de l'arrivée du Jour J + 45 Les Parties Gouvernement de Coordination Article
forces des mouvements de lutte et commissions Soudan 26.17.9
armée à l'Assemblée compétentes
domaines
15 Commencer la remise des armes à Jour J + 45 Armé Gouvernement de Procédures Article 22.5
longue portée et des Lutte Soudan
armes administrées par l’équipage Mouvements
16 Créer une société mixte spécialisée Jour J + 45 Les parties Gouvernement de Les parties Décision Article 22.6
comité technique chargé d'évaluer Soudan
les armes et les moyens
17 Soumettre des listes de combattants de Jour J + 45 Le cessezlefeu Soumettre des listes Articles 23.5 et
les mouvements de lutte Comité 23.6
armée et commencer à pénétrer
dans les zones de rassemblement
18 Restructurer le National Jour J +45 Gouvernement de Gouvernement de Les parties Décision Article 30.4
Commission DDR et Haut Conseil Soudan Soudan
DDR 19
Soumettre les manifestes des noms Jour J +45 jusqu'à Le cessezlefeu Soumettre les manifestes Articles 23.7
manquants des combattants des Jour J +66 Comité
mouvements de lutte armée
dans un pourcentage de 10% de la
liste principale.
20 Établir le Comité régional du Darfour Jour J + 75 DDR national Gouvernement de Les parties Décision Article
Commission DDR Commission Soudan 30.8.1
21 Formation du commandement et des Jour J + 90 Les parties Gouvernement de Les parties Décision Article
forces de maintien de la Soudan 29.1.1
sécurité au Darfour
22 Nommer des officiers du Jour J + 90 Les parties Les parties Décision Article 26.9
mouvements de lutte armée dans
l’unité de planification et de politique
23 Le Haut Comité conjoint chargé de traiter la question Jour J + 120 Le haut Gouvernement de Soumettre des rapports Article 26.8
des prisonniers de guerre et des personnes Comité chargé de Soudan
disparues soumet son rapport final au Haut traiter les questions
Comité conjoint chargé de traiter la question des prisonniers
des prisonniers de guerre et des personnes disparues. de guerre et des
Conseil personnes
disparues
24 Achèvement des processus de Jour J + 90 à Commissions Gouvernement de Article 26.3
formation et d’intégration Jour J +450 compétentes Soudan
25 La Force de maintien de la sécurité Jour J +720 Le sommet commun Gouvernement de Les parties Article 29.6
au Darfour opère pour une Conseil Soudan
période renouvelable de 24
mois
26 Fin de la période de maintien des forces Jour J +1200 Le sommet commun Les parties Article 26.5
intégrées des mouvements de Conseil
lutte armée
Les États du Darfour pour
(40) mois renouvelables
27 Les combattants intégrés des forces Jour J +2160 L'institution Décision Article
des mouvements de lutte militaire et les 26.17.3
armée ne peuvent pas prendre services
leur retraite dans les 6 premières de sécurité
années de leur intégration.
Remarque : Jour J désigne le jour de la signature définitive du Contrat et la durée par la suite est calculée en
nombre de jours.
10. Piste en deux domaines : Matrice de mise en œuvre des questions politiques
gouvernement étatique/régional
gouvernement étatique/régional
7 Participation du Dans les 90 jours De transition De transition Les parties Articles
Deux domaines dans le suivant le début Gouvernement de Gouvernement 21, 23
Répartition et suivi des implémentation de Soudan du Soudan
revenus
Commission Accord
8 Réformer et corriger le système Dans les 90 jours De transition Article 22
bancaire suivant le début Gouvernement de
mise en œuvre de Soudan et
la Finale
Accord gouvernement étatique/régional
9 Révisez la Zakat Dans les 90 jours De transition Article 25
bureau suivant le début Gouvernement de
mise en œuvre de Soudan et
la Finale
Accord gouvernement étatique/régional
10 Participation du SPLM Lors de la De transition Le Décisions Article 29
NSRF dans les organes formation de la transitionGouvernement de Des soirées
dans l'état/la
région
12 Nommer les membres du Dans les 30 jours Conformément Partenaires État/ Délivrer Articles
Conseil législatif suivant la nomination aux Région une décision 30, 32
du gouverneur dispositions de dans la transition
la paix gouvernance
Accord dans l’État/la
région
13 Nommer des hommes Au Le pouvoir Le Conformément Articles
et des femmes des Deux début judiciaire et le Le pouvoir aux 50 à 51.5
Domaines du système mise en œuvre de Avocat judiciaire et le dispositions de
judiciaire la Finale Général Avocat la paix
Accord et continue Général Accord
par la suite
14 Établir le pouvoir judiciaire Dans les 60 jours Le pouvoir judiciaire État/ Conformément Articles 44
dans l'État/la région suivant la date Judiciaire Région aux à 47
de début dispositions de
mise en œuvre de la paix
la Finale Accord
Accord
15 Créer le ministère public Dans les 90 jours L'avocat Le État/ Conformément Articles
dans l'État/la région suivant la signature du Général Avocat région aux 48 et 49
Paix finale Général dispositions de
Accord l'Accord de
paix
16 Réformer la justice Dès la signature du Le pouvoir Le Le Décisions Article 50.6
Système Paix judiciaire et le Le pouvoir Le pouvoir
Accord et continue Avocat judiciaire et le judiciaire et le
par la suite Général Avocat Avocat
Général Général
21 Représenter les hommes Après avoir signé le Gouvernement de Gouvernement Conformément Articles
et les femmes des Deux Paix Soudan du Soudan aux 71 et 72
Domaines de la Accord dispositions de
commission la paix
nationale de réforme de la fonction publique Accord
22 Établir le Après L'État/le De transition Les L'État/le Articles
commission pour le la création de la Gouvernement gouvernement 76 à 83
retour volontaire pour commission gouvernement régional du Soudan gouvernements de l'État/régions
régional
Personnes déplacées et nationale du retour et donateurs t NT
23 Créer la commission foncière Après L'État/le L'État/le Les État/ Conformément Article 84
dans l'État/la région la création du région aux
National gouvernement régional gouvernement régionalgouvernements de l'État/régions dispositions de
Atterrir t la paix
Commission Accord
24 Créer la commission Après L'État/le Gouvernement Les État/ Conformément Article 85
pour la justice la création de la du Soudan région aux
transitionnelle et la réconciliation commission gouvernement régional et donateurs gouvernements de l'État/régions dispositions de
dans l'État/la région nationale t la paix
Accord
25 Créer la commission Après L'État/le Gouvernement Les État/ Conformément Article 86
pour les libertés la création de la du Soudan région aux
religieuses dans l'État/la région commission gouvernement régional et donateurs gouvernements de l'État/régions dispositions de
nationale t la paix
Accord
26 Établir le Après L'État/le Gouvernement Les État/ Conformément Article 87
Commission pour le création de la du Soudan région aux
Développement du commission gouvernement régional et donateurs gouvernements de l'État/régions dispositions de
Nomades, éleveurs et nationale t la paix
Secteur agricole dans l’État/la Accord
région
27 Créer un ministère national Après avoir signé le De transition De transition Gouverneurs Conformément Article 88
de la paix et des droits de Paix Gouvernement de Gouvernement t du Soudan aux
l'homme Accord Soudan du Soudan dispositions de
la paix
Accord
28 Établir un organisme national Après avoir signé le De transition De transition Gouverneurs Conformément Articles
fonds pour la reconstruction Paix Gouvernement de Gouvernement t du Soudan aux 89 à 91
et le développement Accord Soudan du Soudan dispositions de
la paix
Accord
29 Restructuration des deux Après avoir signé le De transition De transition Gouverneurs Conformément Articles
fonds pour le Paix Gouvernement de Gouvernement t du Soudan aux 90 et 91
reconstruction et Accord Le Soudan et l’État/ du Soudan et les dispositions de
réhabilitation du le gouvernement la paix
Deux domaines régional Accord
gouvernements de l'État et de la région
t
30 Introduire des politiques et établir Après avoir signé le De transition De transition Gouverneurs Conformément Articles
des Paix Gouvernement de Gouvernement t du Soudan aux 93 à 95
mécanismes de mise Accord Le Soudan et l’État/ du Soudan et les dispositions de
en œuvre pour prendre en le gouvernement la paix
compte les problèmes environnementaux régional Accord
gouvernements de l'État et de la région
t
31 Aborder les projets nationaux Après avoir signé le De transition De transition Les parties Conformément Articles
dans l'État/la région Paix Gouvernement de Gouvernement du aux 97 à 100
Accord Le Soudan et l’État/ Soudan et dispositions de
le gouvernement la paix
régional Accord
gouvernement de l’État/régional
32 Indemniser les personnes Après avoir signé le De transition De transition Conformément Article 98
touchées par les Roseires Paix Gouvernement de Gouvernement aux
Barrage Accord Le Soudan et l’État/ du Soudan dispositions de
le gouvernement la paix
régional Accord
33 Indemniser les personnes Conformément De transition De transition Conformément Article 99
touchées par la construction aux Gouvernement de Gouvernement aux
dispositions du
de la centrale électrique d'alFulah Le Soudan et l’État/ du Soudan dispositions de
Paix le gouvernement la paix
Accord régional Accord
34 Établir des projets d'agriculture Après avoir signé le De transition De transition Gouverneurs Conformément Article
irriguée dans l'État/la région Paix Gouvernement de Gouvernement t du Soudan aux 101
du Nil Bleu Accord Le Soudan et l’État/ du Soudan et les dispositions de
le gouvernement la paix
régional Accord
gouvernements de l'État et de la région
t
35 Obtenir un financement Dans les 60 jours De transition De transition Le comité Conformément Article
d’urgence pour mettre en suivant la date Gouvernement de Gouvernement supérieur de aux 102
œuvre l’accord de paix de signature du Soudan du Soudan suivi de la dispositions de
Paix la paix
Accord mise en œuvre Accord
tion de la
Paix
Accord
36 Intégrer la Paix Dix jours après De transition De transition Les parties Par l'intermédiaire Article
Accord des deux avoir signé la Finale Gouvernement de Gouvernement d'un comité conjoint de 112
Les zones dans le Paix Soudan du Soudan Les Parties,
Charte constitutionnelle Accord et partenaires conformément
de la paix aux
dispositions de
l'Accord de Paix
Accord
37 Organiser de petites conférences Avant la tenue de Gouvernement Conformément Article
dans les deux zones la conférence étatique/régional aux 104
pour préparer et rédiger constitutionnelle Gouvernement Gouvernements d'État/régionaux dispositions de
la constitution nationale étatique/régional ett donateurs la paix
Accord
38 Créer un fonds Dans les 90 jours Gouvernement De transition Conformément Article
consacré aux affaires des suivant la date étatique/régional gouvernement aux 105
martyrs et des de signature du du Soudan, Gouvernements d'État/régionaux dispositions de
blessés Paix t la paix
Accord étatique/régional Accord
gouvernement
et donateurs
39 Introduire les politiques Après avoir signé le Gouvernement de De transition Introduire les Articles
nécessaires pour garantir Paix Soudan Gouvernement politiques 106 à
la gratuité de l'enseignement Accord du Soudan nécessaires 108
supérieur et accorder
des bourses afin de couvrir
les dépenses des
étudiants des zones
touchées par la guerre.
40 Allouer des bourses universitaires et Après avoir signé le Gouvernement de De transition Conformément Article
postuniversitaires Paix Le Soudan et l’État/ Gouvernement aux 108
complètes aux hommes et Accord le gouvernement du Soudan dispositions de
aux femmes de l'État/de la région régional la paix
positivement discriminés afin Accord
d'inverser l'impact des guerres.
44 Remédier aux effets secondaires Après avoir formé De transition De transition Les deux Article
négatifs des activités d’extraction le gouvernement de Gouvernement de Le gouvernement Domaines 48.3
prouvée de la région
Al
gouvernants
t
46 Examiner les contrats et projets Après avoir formé De transition De transition Les deux Article
étatique/régional
le gouvernement
permanent
remplaçant l'accord de
cessation de
Hostilités pour
Fins humanitaires
Les partis et l'ONU Gouvernement de Les deux
2 Déminage Jour J Article 29.1 de mise en œuvre
Le Soudan, l'ONU, Domaines
et garants
Le joint Gouvernement de Khartoum et Article
3 Respecter les Le jour J et
Aide humanitaire continue Humanitaire Le Soudan et le le 29.1
Accord signé Comité ET Deux domaines
Juba, le 21 octobre 2019
Les parties Gouvernement de Khartoum et Les décisions Article
4 La haute armée interarmées Jour J + 7
Comité de sécurité Soudan le 52.1
Dispositions Deux domaines
5 Les parties Gouvernement de Khartoum et Les décisions Article 45
Cessezlefeu militaire conjoint Jour J + 7
Comité Soudan le
Deux domaines
6 L'armée interarmées Jour J + 7 Les parties Gouvernement de annonce Les décisions Article 56
Comité de cessezlefeu pour Soudan Damazine/
la région Kadugly
7 Comités militaires de terrain Jour J + 7 Les parties Gouvernement de Les deux Les décisions Article 58
Soudan Domaines
SPLANSRF Article 78
8 Soumettre des rapports Jour J + 7
9 Former des médias conjoints Les parties Gouvernement de Article
Jour J + 14
Comité Soudan 102
SPLANSRF Gouvernement de Khartoum Article 51
10 Nommer une force pour garder les Jour J + 14
personnalités importantes Soudan
11 Créer deux comités DDR Jour J + 14 Les parties Gouvernement de 6 membres Les deux Article 63
Soudan de chacun Domaines
Parti, tiers,
partenaires
et donateurs
du SPLAN Comité
Forces du FRS
intégrant le SPLAN
Les forces du SRF réintégrées
au sein du Général
Agence de renseignement
26 Phase 1 : assemblage, formation, Jour J, jusqu'à + Les parties et Gouvernement de Les deux Articles
organisation, 360 jours Commandement et Soudan Domaines et 68.1, 68.2
et intégration Contrôle instituts
Mécanismes de formation
27 Phase deux : déploiement dans les Du (Jour J L'establishment Gouvernement de Les deux Article 69
bataillons +360) jusqu'à (D militaire Soudan Domaines
Jour +780)
28 Phase Trois : déploiement dans les Du (Jour J L'establishment Gouvernement de Partout Article 70
entreprises du monde entier +780) jusqu'à (D militaire Soudan Soudan
Soudan Jour +1200)
29 À la fin de la période des dispositions Jour J +1201 Les militaires Article 71
de sécurité, les forces intégrées établissement
au niveau individuel travailleront
partout
Soudan
1 Réformer la gouvernance et les institutions Après avoir tenu Les Parties et Gouvernement de Prendre des Article 6
étatiques la conférence sur le toutes Soudan décisions Général
système les parties prenantes et former des comités Des principes
de gouvernance
2 Activer des mécanismes pour Gouvernement de Gouvernement de Prendre des Article 7
Après avoir signé
garantir le respect des droits de l'accord Soudan Soudan décisions et activer Général
l’homme les mécanismes Des principes
3 Gouvernement de Article 8
Intégrer le présent accord Immédiatement
dans le après la ratification Soudan Général
Charte constitutionnelle de l'accord Des principes
de paix
4 Créer des organes et des commissions Après avoir ratifié Gouvernement de Gouvernement de Créer les Prendre des décisions Article 14
spécialisés qui veillent au règlement l'accord de Soudan Soudan organes Général
des griefs et à la restitution paix spécialisés Des principes
(Nord
Suivi des problèmes)
7 Former un comité pour étudier la Immédiatement Gouvernement de Gouvernement de Les Partis et Prendre la Article 4
demande d'annulation de la après la ratification Soudan Soudan les décision de former (Nord
construction des barrages (Dal, de l'accord communautés locales
le Comité Suivi des problèmes)
collectivités locales
10 Mettre en œuvre les Commencer Gouvernement de Gouvernement de Gouvernement Examiner les travaux Article 9
obligations non mises en œuvre des après la Soudan Soudan du Soudan et des (Nord
eaux du Nil et du Haut ratification de l’accord parties prenantes comités antérieurs Suivi des problèmes)
les touchés
personnes
13 Travailler à l’attribution d’une part Après avoir ratifié Les parties Gouvernement de Publier une loi Article 12
les revenus du barrage de Merowe l'accord de Soudan pour le (Nord
paix partage, l'allocation Suivi des problèmes)
et le suivi des
finances
revenu
14 Travailler à la mise en place Gouvernement de Gouvernement de Article 13
Après avoir ratifié
de projets de développement l'accord de Soudan Soudan (Nord
pour encourager les gens à revenir paix Suivi des problèmes)
Gouvernement de Gouvernement de Prendre des Article 14
15 Protéger les antiquités, enquêter sur les Immédiatement
crimes de pillage et de après la ratification Soudan Soudan décisions (Nord
destruction, restaurer les objets qui de l'accord pour former des comités Suivi des problèmes)
ont été pillés ou offerts en cadeau de paix
et encourager le tourisme.
16 Envisager des moyens d’intégrer la Immédiatement Gouvernement de Gouvernement de Gouvernement Prendre des Article 15
langue nubienne dans le après la ratification Soudan Soudan du Soudan décisions (Nord
programmes d'études et de l'accord pour former un Suivi des problèmes)
créer des instituts et des de paix comité chargé
institutions d'enseignement de mener l’étude
pour enseigner la langue nubienne.
17 Réaliser des études de faisabilité et Immédiatement Gouvernement de Gouvernement de Gouvernement Prendre des Article 16 et ses
revoir les études antérieures après la ratification Soudan Soudan du Soudan décisions alinéas
de l'accord pour former un
de paix comité chargé (Nord
de mener l’étude Suivi des problèmes)
18 Réglementer et contrôler l’exploitation Après avoir ratifié Gouvernement de Gouvernement de Gouvernement Adopter les Article 17
minière et remédier à ses l'accord de Soudan Soudan du Soudan lois nécessaires (Nord
impacts négatifs paix Suivi des problèmes)
19 Remédier aux impacts négatifs du Après avoir ratifié Gouvernement de Gouvernement de Gouvernement Prendre des Article 18 et ses
barrage de Merowe l'accord de Soudan Soudan du Soudan et décisions alinéas
paix les parties pour former les comités
(Nord
Suivi des problèmes)
20 Encourager la création de coopératives Après avoir ratifié Gouvernement de Gouvernement de Gouvernement Modifier les lois et Article 19
l'accord de Soudan Soudan du Soudan accorder des (Nord
paix privilèges Suivi des problèmes)
21 Aborder les problèmes de Après avoir ratifié Gouvernement de Gouvernement de Gouvernement Prendre des décisions Article 20
désertification et l'accord de Le Soudan Soudan du Soudan pour former (Nord
d'environnement et leur impact sur paix et les des Suivi des problèmes)
locales et internationales
Gouvernement de Article 21
22 Créer un comité indépendant et Immédiatement L'avocat Former le
spécialisé pour enquêter sur après la ratification Général Soudan comité (Nord
les incidents de brûlage de de l'accord Suivi des problèmes)
palmiers de paix
Gouvernement de Gouvernement de Article 22
23 Améliorer et encourager le commerce et Après avoir ratifié
les passages transfrontaliers l'accord de Soudan Soudan (Nord
paix Suivi des problèmes)
Gouvernement de Gouvernement de Article 23
24 Évaluation des cimenteries Après avoir ratifié
l'accord de Soudan Soudan (Nord
paix Suivi des problèmes)
25 Instaurer la recherche scientifique Gouvernement de Gouvernement de Article 24
Après avoir ratifié
centres l'accord de Soudan Soudan (Nord
paix Suivi des problèmes)
26 Étudier, examiner et aborder les problèmes Immédiatement Gouvernement de Gouvernement de Les parties Former un Articles 25,
des personnes déplacées d'Amri après la ratification Soudan Soudan comité 26, 27, 28, 29,
inclus dans la référence de l'accord 30, 31, 32, 33 et
de paix 34
(Nord
Suivi des problèmes)
27 Examiner, examiner et aborder la Après avoir ratifié Gouvernement de Gouvernement de Articles 35,
question d'alManasir incluse l'accord de Soudan Soudan 37, 38 et 40
dans la référence paix (Nord
Suivi des problèmes)
28 Créer un mécanisme conjoint pour Immédiatement Gouvernement de Gouvernement de Les parties Mise en place du Article 36
établir les droits et les après la ratification Soudan Soudan mécanisme conjoint (Nord
réparations de l'accord Suivi des problèmes)
de paix
3 Établir des Sur les Gouvernement de Gouvernement de Les parties à la Publier des décisions Articles
derniers centres de lutte contre les signes des Soudan Soudan Accord de mise en œuvre 3(b) et 7
épidémies et des endémies accord
Gouvernement de Gouvernement de Publier des décisions Article
4 Fournir des services judiciaires Dès la signature
définitive de Soudan Soudan de mise en œuvre 3(c)
l’accord
5 Examiner les lois foncières Lors de la Gouvernement de Gouvernement de Les parties à la Former des comités et créer Articles 4 et
et d'investissement signature Soudan Soudan Accord des mécanismes 7
définitive de l'accord
6 Aborder les problèmes des Lors de la Gouvernement de Gouvernement de Les parties à la Former des comités et créer Articles 5 et
réfugiés, des personnes déplacées et signature Soudan Soudan Accord et parties des mécanismes 7
rapatriés définitive de l'accord prenantes
7 Examiner les actifs et les Lors de la Gouvernement de Gouvernement de Les parties à la Former des comités et créer Article 6
propriétés des projets signature Soudan Soudan Accord des mécanismes
agricoles nationaux définitive de l'accord
8 Gouvernement de Les parties à la Article 7
Représenter la Piste dans Lors de la Prendre des décisions par le
tous les comités, signature Soudan Accord Fonds de reconstruction
commissions et organes définitive de l'accord pour le développement et
Paix
9 Soutenir la production Lors de la Gouvernement de Gouvernement de Prendre des décisions par le Article 8
agricole et financer des signature définitive Soudan Soudan Fonds de reconstruction
projets en allouant la plus grande de l'accord (Reconstruction pour le développement et
part du Fonds pour Paix
Fonds de reconstruction pour Développement &
Développement et Paix Paix)
10 Couvrir toutes les dépenses Lors de la Gouvernement de Gouvernement soudanais Créer un Publier des décisions Article 9
nécessaires à la signature définitive Soudan mécanisme de mise en œuvre
mise en œuvre du de l'accord de suivi
Accord
11 Représenter les parties à la Lors de la formation Gouvernement de Prendre des décisions Article
Accord de paix sur la des Soudan de nomination 28.1 des
gouvernance dans les États de gouvernements des États Questions
Sennar, ElGezira et nationales
Nil Blanc
Devant
Tamazuj
Les forces sont
présent
La deuxième Article
2 Soumettre des rapports Jour J + 3
indiquant le nombre de Faire la fête 23.1
forces, d'armes et
d'équipements.
3 Former un haut comité pour Jour J + 7 Les parties Gouvernement (4) Décision de Khartoum Article
suivre la du Soudan des représentants 22.1
mise en œuvre du de chaque Parti
Accord
4 Former un souscomité pour le Jour J + 7 Les parties Gouvernement (6) Décision Babanusa Article
commandement, le contrôle du Soudan des représentants 22.4
et la mise en œuvre du de chaque Partie
Accord
5 Soumettez le manifeste avec Jour J + 14 La deuxième (4) Article
noms de combattants Faire la fête des représentants 23.2.1
de chaque Parti
6 Former un comité mixte pour Jour J + 14 Les parties Gouvernement (4) Article
RDA du Soudan des représentants 24.5,
de chaque Parti 27.1.2
7 Soumettez le manifeste avec Jour J + 21 La deuxième Article
abandons à un taux de 10 % Parti et sous 23.2.1
par rapport à la liste originale commission
8 Gouvernement Article
Déterminer et commencer Jour J + 14 Haut
à préparer l’Assemblée Comité du Soudan 23.2.1
Domaines
6 Participation au niveau Dans les 7 jours suivant Gouvernement de Publier les décrets et 12
national la ratification du Soudan décisions de nomination
Accord
7 Répartir 30% du Lors de la création des Gouvernement de Publier les décrets et décisions 13
8 Remédier au déséquilibre Après la Gouvernement de Gouvernement de Les parties Publier les décrets et décisions 14 et 15
nationale) d'institutions et
d'organes, secteur
9 Questions d’éducation et de Après la Gouvernement de Gouvernement de 1 Éducation obligatoire et 16, 17, 18,
développement des signature définitive du Le Soudan et l'État/ Soudan gratuite 2 Prioriser 19, 20, 21 et
ressources humaines Accord de paix régional l'éducation des filles 22
gouvernement
3 Promouvoir les
langues locales
4 Ouvrir des internats
5 Diffuser
l'enseignement
professionnel et
professionnel 6 Appliquer
la discrimination positive
7 Payer les frais
de scolarité des
étudiants 1
10 Problèmes de santé publique Après avoir ratifié le Gouvernement de Gouvernement de Gouvernement de Fournir des soins de santé 24, 25, 26,
Accord de paix Le Soudan et l'État/ Soudan Le Soudan et et améliorer et 27, 28 et 29
régional les réhabiliter les
2 Améliorer et
promouvoir le système
de santé
3 Mettre à disposition
des centres de santé
spécialisés en milieu rural
4 Réaliser une étude sur
l'impact de l'amiante et y
remédier
5 Étudier et remédier aux
maladies
endémiques et contagieuses
6 Mener une étude sur
secteurs de la santé et de
l’éducation pour
identifier les
priorités en matière
de création et de réhabilitation
11 Diversité culturelle Après avoir ratifié le Gouvernement de Gouvernement de des installations 1. 30, 31, 32
Accord de paix Soudan Le Soudan et le Entreprendre des et 33
gouvernement mesures et des politiques de mise en œuvre
de l'État/de la région
12 Conférence du peuple du Soudan 45 jours après Gouvernement de Gouvernement de 1. Publier des décisions 34, 35, 36
oriental la ratification du Soudan, Est Soudan sur les préparatifs de et 37
Accord de paix Piste et politique, la conférence
civile, 2. Inclure
et les forces les recommandations de
communautaires dans la conférence qui ne sont
Soudan oriental pas prévues dans le
présent Accord
13 Accord Immédiatement après Gouvernement de Gouvernement de Gouvernement de Publier une décision 38
Mise en œuvre avoir ratifié le Soudan Soudan Soudan, Est créant le
Comité Accord de paix Piste, et le comité, identifiant
15 Prendre des mesures actives pour Après avoir ratifié le Gouvernement de Gouvernement de Instituer des politiques 45 et 46
procédures dans
les États/régions de l’Est
Soudan
17 Développer et gérer les Après avoir ratifié le Gouvernement de Gouvernement de Instituer des politiques et 49, 50, 51,
ressources naturelles et les Accord de paix Soudan Soudan des études, 52, 55 et 56
infrastructures prendre des décisions et
réviser les lois
18 Résoudre les problèmes énergétiques Après avoir ratifié la Gouvernement de Gouvernement de Instituer des politiques et 53
étatique/régional
19 Résoudre les problèmes d’eau dans Après avoir ratifié le Gouvernement de Gouvernement de Instituer des politiques et 54
étatique/régional
20 Enjeux des terres, des barrages et des Après avoir ratifié le Les parties Régler les problèmes frontaliers 57, 58, 59,
personnes déplacées Accord de paix avec l'Éthiopie et conclure 60, 61, 62 et
la question de 63
Halayeb
Prendre une décision
créant une commission
foncière régionale
Publier une décision de
révision des lois sur le règlement
22 Retirez les arbres mesquites Après avoir ratifié le Gouvernement de Gouvernement de Instituer des politiques et 69
Accord de paix Le Soudan et le Soudan prendre les mesures nécessaires
26 Examiner tous les accords Après avoir ratifié le États/région du Gouvernement de Prendre les décisions 80, 81
d'investissement et les anciens Accord de paix Soudan oriental Soudan nécessaires
projets par une commission
mixte juridique et économique et
des experts spécialisés
et réviser les droits usurpés
en raison de la politique du
régime défunt
27 Tenir une conférence Après avoir ratifié le États/région du Gouvernement de Les parties Prendre la décision de 82
économique Accord de paix Soudan oriental Soudan tenir la conférence et
former un
comité préparatoire
28 Revoir les déséquilibres des Après avoir ratifié le États/région du Gouvernement de Les parties Prendre une décision 84.1
29 Participation de la population Après avoir ratifié le Gouvernement de Gouvernement de Émettre des instructions pour 84.2 et
de l'Est du Soudan aux forces Accord de paix Soudan Soudan l’application du principe de 84.3
armées et aux services réguliers discrimination
positive
30 Déminage et gestion des impacts des Après avoir ratifié le Gouvernement de Gouvernement de Publier des décisions de 84,4
pays.
Soudan aux États/régions pour
sept ans
32 Créer un mécanisme permettant Dans les 3 mois Gouvernement de Gouvernement de Les parties Prendre une décision Annexe A
Soudan
TITRE 10.
ANNEXES
(UN)
Entre
Le gouvernement du Soudan
et
APPRÉCIANT la parenté, l'amour, l'histoire et le destin communs entre les peuples des Républiques du Soudan
et du Soudan du Sud ;
RECONNAISSANT que la question de la paix est une question stratégique ; et mettre fin à la guerre, renforcer
l'unité interne et réformer les relations extérieures aura un impact positif sur la vie de millions de personnes
déplacées et de réfugiés et contribuera à résoudre la crise économique et à alléger les souffrances de notre
peuple ; et la transition vers la démocratie ne sera jamais réalisée sans la paix, comme le montrent les expériences
de notre peuple au cours des périodes de transition précédentes ;
RÉITÉRANT le désir des deux parties d'éviter les mésaventures des négociations de paix passées qui n'ont pas
réussi à réaliser les aspirations de notre peuple à une paix durable et équitable ; et dans un effort pour investir
dans la nouvelle volonté politique rendue possible par la Révolution de décembre 2018, à travers laquelle notre
peuple a exprimé une réelle volonté de paix, de liberté et de justice pour parvenir à une paix urgente, équitable et
globale ;
INSPIRÉ par les valeurs de la Révolution à laquelle tous les segments du peuple soudanais ont contribué par
différentes formes de résistance ; en fait, les deux parties à l’Accord sont partenaires dans la réalisation de ce
changement. Leur partenariat se transformera en un partenariat productif pour parvenir à la paix et construire une
nouvelle société pour tous les Soudanais ;
mettre immédiatement en œuvre les procédures de renforcement de la confiance et les dividendes de la paix stipulés
dans le document constitutionnel.
A Mise en œuvre immédiate des mesures de confiance stipulées au paragraphe 67 (points e, f, h, i) du chapitre 15
de la Charte constitutionnelle de 2019 pour la période de transition tout en mettant en place des mécanismes
de mise en œuvre appropriés.
B Formation de commissions paritaires pour mettre en œuvre les tâches suivantes :
1 Un comité chargé de suivre la libération de tous les prisonniers de guerre et des personnes condamnées (sauf si elles
sont reconnues coupables pour un litige de droit privé)
2 Un comité de suivi des procédures de cessation des hostilités et humanitaires
questions tout en adoptant des mécanismes de suivi.
3 Un comité chargé de mettre en place des arrangements pour les négociations de paix et leurs préparations
et de coordonner les pistes de négociation à travers des mécanismes appropriés.
C La délégation gouvernementale a convenu de mettre en œuvre ce qui suit :
1 Annulation des listes des personnes interdites de voyage pour des raisons liées à la guerre.
2 Examen des décisions rendues concernant les terrains de barrage et de la décision n°206 sur les terrains concédés aux
D Il a été convenu que les parties à négocier avec le Gouvernement du Soudan sont :
1 Le Front révolutionnaire et l'Alliance des Forces de libération du Soudan.
2 SPLMN dirigé par le lieutenantgénéral Abdelaziz AlHilu.
3 SLM dirigé par Abdul Wahid Mohamed alNur.
4 Toute autre partie convenue par le gouvernement du Soudan et les principales parties cidessus.
Les parties conviennent qu'il y aura des pistes pour remédier aux particularités des zones touchées par la guerre au Darfour,
dans les Deux Régions, à l'Est et au Nord du Soudan.
Les parties conviennent que les négociations débuteront le 14 octobre 2019 et que la signature aura lieu au plus tard
le 14 décembre 2019.
Les parties conviennent de former un comité pour organiser les pourparlers de paix. La commission commencera ses
travaux dès la signature du présent accord afin de garantir que les négociations débuteront le 14 octobre 2019.
Cet accord comprend des procédures visant à instaurer la confiance et des questions de procédure pour le début des
négociations. Il sera présenté par les parties et le gouvernement du Soudan du Sud au Conseil de paix et de sécurité de
l'Union africaine afin de délivrer un nouveau mandat pour les pourparlers de paix soudanais et d'autres questions stipulées
dans cet accord. Les Parties demanderont à l'Union africaine
rechercher l’approbation des institutions internationales, y compris du Conseil de sécurité de l’ONU.
Les parties ont convenu que les parties régionales, notamment l'UA, l'IGAD, le Tchad et les pays arabes, dont l'Égypte,
l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Qatar, le Koweït et tous les pays du Golfe, ainsi que la communauté
internationale, notamment les ÉtatsUnis, le RoyaumeUni, la Norvège, l'UE, la France et l'Allemagne. , le Canada, la Russie, la Chine et le
L'ONU doit être engagée dans toutes les étapes de l'établissement et de la consolidation de la paix ;
Des soirées
Les témoins
(B)
ACCORD CADRE
ENTRE
LE GOUVERNEMENT DE TRANSITION DU SOUDAN
ET
LA PISTE DU DARFOUR
Préambule
Nous, le gouvernement de la République du Soudan, le Darfour Track (le Mouvement soudanais pour la
justice et l'égalité, le Mouvement de libération du Soudan, le Mouvement de libération du Soudan le Conseil
de transition et l'Alliance des forces de libération du Soudan) ;
Consciente des souffrances longues et continues des citoyens du Darfour et affirmant l'importance de
parvenir à un accord de paix global qui mette un terme rationnel à la guerre au Soudan et instaure une paix et
une sécurité durables pour le peuple soudanais ;
Reconnaissant que l'incapacité à gérer la diversité et la marginalisation délibérée au Soudan ont déclenché des
guerres et des conflits dans tout le pays, qui ont conduit à de graves violations du droit international
humanitaire et des droits de l'homme.
Estimant que les révolutions de lutte armée et la glorieuse révolution de décembre, que la jeunesse soudanaise
a payée au prix de lourds sacrifices et de sang coûteux, ont créé une opportunité historique de s'attaquer aux
causes profondes de la crise soudanaise ;
Conscients que nous sommes à l'aube d'une nouvelle phase qui offre une grande opportunité de parvenir à la
liberté, à la paix, à la justice, à la démocratie et à un État de citoyenneté égale ;
Affirmant l'engagement des Parties à la Déclaration de Juba signée le 11 septembre 2019 et renouvelée le 14
décembre 2019, sont convenues de ce qui suit :
PRINCIPES GÉNÉRAUX
1. Affirmant que les négociations sur le volet Darfour se déroulent entre le gouvernement de transition du
Soudan et le volet Darfour (le Mouvement soudanais pour la justice et l'égalité, le Mouvement de
libération du Soudan, le Mouvement de libération du Soudan Conseil de transition et l'Alliance des
forces de libération du Soudan) pour la confiance. mesures de construction et préparation des
négociations.
2. Mettre fin à la guerre dans toutes les régions du pays et parvenir à une paix juste, globale et durable
comme priorité absolue pour réaliser le projet global de relance nationale ;
3. S'attaquer aux racines de la crise au Soudan de manière à remédier aux griefs historiques, à restaurer
les droits et à instaurer la justice, la paix et la stabilité dans le pays ;
4. Assurer la participation des personnes déplacées, des réfugiés, de la société civile et des
administrations civiles à l'établissement de la paix et du contrat social ;
6. Faire face aux effets de la guerre et accorder des réparations aux personnes touchées par des moyens justes et équitables.
récompenser les rémunérations individuelles et collectives.
7. Restructurer l'État soudanais en réformant ses institutions pendant la période de transition d'une manière qui reflète
son indépendance et son nationalisme et en assurant une répartition équitable des opportunités en leur sein,
sans préjudice des critères d'éligibilité et de compétence ;
9. La division du pouvoir et de la richesse, verticalement et horizontalement, basée sur des principes et des normes
équitables conformément à des critères de densité de population et d'allocation des ressources, en tenant compte
de la discrimination positive dans les zones touchées par la guerre ;
10. Garantir le respect des droits de l’homme conformément aux pactes internationaux, aux lois et aux
traités;
11. Égalité entre les sexes en droits et devoirs et levée des griefs historiques
contre les femmes soudanaises, en particulier les femmes dans les zones de conflit, avec une discrimination
positive et leur inclusion à toutes les étapes de la paix ;
12. Les Parties (le gouvernement et les mouvements de lutte armée Darfour Track)
s'engager à promouvoir la démocratie, l'État de droit, les principes de bonne gouvernance, la protection des droits
de l'homme, le respect du pluralisme ethnique, culturel, religieux et linguistique et l'égalité entre les femmes et les
hommes à tous les niveaux du gouvernement administratif ;
14. Promouvoir et protéger la démocratie ; et les mouvements signataires du présent Accord auront le droit de s'engager
dans des activités politiques conformément à ce qui est stipulé dans l'accord de paix ;
16. Adopter le principe de justice, de responsabilité et de nonimpunité, permettre au système judiciaire soudanais de
jouer son rôle et remettre les personnes recherchées à la justice internationale ;
17. Adhérant au principe de transparence et de responsabilité, luttant contre la corruption sous toutes ses formes.
formes, promulguant des lois et établissant les mécanismes nécessaires à cet effet ;
18. La libération de tous les prisonniers de guerre, détenus et condamnés en raison de la guerre au Darfour,
la recherche sérieuse du sort des personnes disparues et l'octroi d'une amnistie générale pour
tous les membres des mouvements de lutte armée ;
19. Convenir de dispositions de sécurité efficaces garantissant la mise en œuvre de l'accord de paix et les
droits des forces des mouvements signataires de l'accord pour garantir la nonrésurgence d'un état
de guerre ;
QUESTIONS DE NÉGOCIATION
Cet accord a été convenu et signé à Juba, la capitale de la République du Soudan du Sud, le vingthuitième
jour de décembre 2019.
Parties signataires :
La piste du Darfour
Mouvement de libération du Soudan
Mohammed Bashir Abdallah
La médiation
Conseiller Tut Qaluak Manime
Conseiller du Président de la République pour les Affaires de Sécurité
(D)
Reconnaissant que la réalisation d'une paix globale et durable est une question cruciale et une exigence
fondamentale et l'une des priorités de la période de transition.
Réitérant notre engagement envers la nécessité de mettre fin au conflit armé au Soudan par de véritables
négociations et des moyens pacifiques pour trouver des solutions permanentes et définitives pouvant contribuer à
la sécurité, à la stabilité, à la paix, à la démocratie et à la prospérité du Soudan.
Réitérant notre volonté de renforcer la paix dans tout le Soudan en renouvelant la cessation des hostilités qui
entravent le processus de paix.
Reconnaissant qu'une solution pacifique globale et juste au Soudan est une priorité ultime qui ne peut être atteinte
sans une paix juste qui mette fin aux guerres et s'attaque aux racines et aux conséquences de la crise tout en tenant
compte des particularités des zones les plus touchées par les guerres et des groupes marginalisés.
Affirmant que la libération complète des prisonniers de guerre est fondamentale pour instaurer la confiance
mesures.
Reconnaissant que la cessation des hostilités entraînera une amélioration de la situation humanitaire et contribuera
à renforcer la confiance et à affirmer l'engagement des parties en faveur du processus de paix conduisant au début
des négociations de paix et aux arrangements de sécurité définitifs dans le cadre du processus de transition
politique en Soudan.
Les parties négocieront ultérieurement sur les mécanismes de surveillance, de contrôle et de facilitation de l'accès
humanitaire interne et externe avec l'accord des parties du Darfour et des deux zones dans chacune des
zones contrôlées par les parties respectives, en tenant compte des particularités de chacune. piste.
La reprise de la cessation des hostilités entre en vigueur à 23h59 le 20 octobre 2019 et se poursuivra pendant 3
mois et couvrira toutes les régions du Soudan.
Parties signataires :
Gouvernement du Soudan
SPLMN
GDT
JEM
Témoin
Conseiller du Président de la République du Soudan du Sud pour les affaires de sécurité – Médiateur en chef
21 octobre 2019
Juba, Soudan du Sud
(ET)
DÉCLARATION POLITIQUE
ENTRE
LE GOUVERNEMENT DE LA RÉPUBLIQUE DU SOUDAN
ET
LE FRONT RÉVOLUTIONNAIRE SOUDANAIS
Préambule
Les Parties signent la déclaration politique comme point d'entrée pour s'attaquer aux racines des guerres liées aux questions de
citoyenneté, de développement, de démocratie, de marginalisation de longue date affectant de larges secteurs d'hommes
et de femmes de nos peuples en raison de mauvaises politiques,
Déterminé à instituer une nouvelle approche des négociations basée sur le partenariat, à trouver des solutions
fondamentales aux problèmes de nos peuples et à travailler dans l'esprit d'une seule équipe pour surmonter
les défis et les difficultés auxquels est confronté le processus de paix. La paix est le seul véritable seuil
pour s’attaquer aux racines de la crise.
Principes généraux
1. Mettre l'accent sur une paix globale et durable qui aborde les causes profondes de la crise historique
soudanaise, les questions de citoyenneté, de justice, de réconciliation, de développement, de
démocratie, la fin de la marginalisation, la fin des souffrances, les réparations et le retour volontaire des
personnes déplacées et des réfugiés dans leurs régions. d'origine comme priorité ultime et aborde
les questions de terre et de Hawakeer.
2. Les parties affirment la nécessité de parvenir rapidement à une paix globale qui renforce la
volonté du peuple soudanais d'atteindre la stabilité, le développement, la démocratie et d'ouvrir une nouvelle page pour
construire le Soudan sur des bases correctes.
3. Les Parties réitèrent ce qui a été stipulé dans la Déclaration de Juba sur les principes d'instauration de la confiance et
de prénégociation et la nécessité de mettre en œuvre les exigences et les mesures qui y figurent, y compris la création
de comités mixtes et l'inclusion de la communauté régionale et internationale.
4. Les Parties reconnaissent que pour répondre aux exigences de la Révolution soudanaise et aux changements
apportés par le peuple soudanais en décembre 2018, il est nécessaire de mettre fin au conflit et à la guerre et
de parvenir à la paix, à la justice et à la transition démocratique.
5. Les Parties reconnaissent la délivrance de la déclaration commune visant à renouveler la cessation des
hostilités, et conviennent de résoudre les problèmes humanitaires pour ouvrir la voie à un accord de paix final qui
permettra d'instaurer une paix globale et durable au Soudan.
6. En ce qui concerne la mise en œuvre des exigences de la Déclaration de Juba, les Parties
acceptez ce qui suit :
un. Le Front Révolutionnaire finalisera la nomination du comité composé de (9) membres chargé de
suivre les procédures spécifiques de libération des prisonniers de guerre et des condamnés.
b. Les Parties finaliseront la formation du comité chargé de faciliter l'accès à l'aide humanitaire, dont
le siège est à Khartoum.
c. Les Parties nommeront les membres du comité permanent chargé de coordonner
négociations.
d. Le parti gouvernemental achèvera la révision de la décision rendue concernant les terres des
barrages (décret n° 206) et les terres de l'État du Nord accordées aux investisseurs.
7. Les réunions ont abordé des questions liées au processus de négociation et les points suivants ont été
été convenu sur :
un. Les parties s'efforceront, avec le gouvernement de la République du Soudan du Sud, d'obtenir
un mandat pour le processus de paix de l'Union africaine et du Conseil de sécurité des Nations
Unies.
b. Mobiliser le soutien des partenaires régionaux et internationaux pour le processus de paix
et la mise en œuvre.
c. Les Parties conviennent que l'ordre du jour des négociations sera le suivant :
(1) Questions nationales, notamment (citoyenneté, développement, répartition et allocation
des ressources, gouvernance et administration, dispositions en matière de sécurité et
autres questions fondamentales).
(2) Pistes de négociation qui incluront le Darfour, deux zones (Sud
Kordofan/Montagnes Nouba et Nil Bleu), Soudan oriental, Soudan central et Soudan
du Nord.
(3) Questions de particularités spécifiques.
(4) Méthodologie et approche de négociation.
Enfin, les parties expriment leurs remerciements et leur gratitude à Son Excellence le Président Salva Kiir
Mayardit ainsi qu'au gouvernement et au peuple de la République du Soudan du Sud pour leurs efforts visant à
faire des négociations un succès.
Parties signataires :
Gouvernement du Soudan
Le lieutenant Le général. Mohamed Hamdan Dagalo
Témoin
Tut Qaluak Manime
Conseiller présidentiel pour les affaires de sécurité – Médiateur en chef
21 octobre 2019
Juba, Soudan du Sud
(F)
ENTRE
ET
Conformément à la Déclaration de Juba sur les mesures de confiance et les principes préalables aux
négociations signée le 11 septembre 2019, les parties conviennent de prolonger la période de
négociations de trois semaines, du 16 février 2020 au 7 mars 2020, prorogeable par accord des
parties, à condition que la question de la nomination des gouverneurs des États et de la formation du
conseil législatif soit abordée au cours de la première semaine de la période susmentionnée, sans préjudice
du processus de négociation dans les différentes voies.
Cet accord a été signéà Juba, au Soudan du Sud, ce jourlà, le 15 février 2020.
(G)
ENTRE
ET
Conformément à la Déclaration de Juba sur les mesures de confiance et les négociations préalables
Principes signés le 11 septembre 2019,
Les Parties conviennent de prolonger la période de négociations du 8 mars 2020 au 9 avril 2020 conformément au
calendrier cijoint.
Mohamed Béchir
GDT/A
Eltom Hajo
DUPSRF
La médiation
Tut Qaluak Manime
Conseiller présidentiel pour les affaires de sécurité
Médiateur en chef
* Les parties ont convenu que tous les documents pertinents doivent être remis 48 heures avant le début de la
session de négociation correspondante.
SIGNATAIRES
/s/
/s/
/s/
/s/
/s/
Autres parties:
2. Mouvement/Armée de
libération du Soudan – Ahmed
Ibrahim Kazisky
M. Ali Ahmed Hamid
Conseiller du Président
/s/
ACCORD DE JUBA POUR LA PAIX AU SOUDAN – VERSION OFFICIELLE ANGLAISE 20/10/2020 05:24:00
LES TÉMOINS
ACCORD DE JUBA POUR LA PAIX AU SOUDAN – VERSION OFFICIELLE ANGLAISE 20/10/2020 05:24:00
GARANTIS
Général
Salva Kiir Mayardit
Président de la République du Soudan du Sud /s/