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Agence pour la

sécurité de la
navigation aérienne
en Afrique et à
Madagascar

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concernant l’aéronautique et le
Sénégal.

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Agence pour la sécurité de la
navigation aérienne en Afrique
et à Madagascar

Devise : « Les routes du ciel, notre métier »

Situation
Création 12 décembre 1959
Type Etablissement public
international
Domaine navigation aérienne
Siège 32, avenue Jean-Jaurès
BP 3144 Dakar
Budget 181 milliards de francs
CFA en 2014 (~ 275
millions d'euros)
Organisation
Membres 18 États membres
Directeur général Mohamed Moussa
Président du
Rolland Fidiariseheno
conseil
Ranjatoelina[1]
d'administration

Site web www.asecna.aero (htt


p://www.asecna.aero/in
dex.php/fr/)
modifier (https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Age
nce_pour_la_s%C3%A9curit%C3%A9_de_la_navigation_
a%C3%A9rienne_en_Afrique_et_%C3%A0_Madagascar&
action=edit&section=0)

Regroupant 18 États membres, l'Agence


pour la sécurité de la navigation
aérienne en Afrique et à Madagascar
(ASECNA) est la plus ancienne institution
de coopération et d'intégration africaine
et malgache[2]. C'est un établissement
public doté de la personnalité morale et
jouissant de l'autonomie financière.
Histoire
L'ASECNA a été créée le
12 décembre 1959 par une convention
signée à Saint-Louis (Sénégal),
remplacée par la convention signée à
Dakar le 15 octobre 1974.

En 2004, elle supervise 10 centres de


contrôle régionaux, 57 tours de contrôle,
25 aéroports internationaux et 76
nationaux et régionaux[3].

Après d'importantes turbulences à


l'automne 2007 dues à une tentative de
dissidence avortée du Sénégal et de
Madagascar, l'agence a retrouvé sa
quiétude avec l'ensemble des États
membres, y compris le Sénégal, État
dépositaire de la convention de Dakar, et
Madagascar.

Le Sénégal a rompu le 10 mai 2008 le


contrat particulier qui liait le pays à
l'ASECNA. À l'instar d'autres États
membres, il s'est ainsi réapproprié la
gestion de ses aéroports secondaires,
non confiés à l'ASECNA par la convention
de Dakar.

Organisation
La convention de Dakar prévoit que
l’Asecna gère des services dits
communautaires (identique pour tous les
pays), principalement la gestion des
espaces aériens, et, si un État le
souhaite, l'Agence peut également
assurer la gestion des activités dites
nationales (gestion commerciale de
l'aéroport communautaire, et gestion
technique des aéroports secondaire à
l'intérieur des pays). Dans ce dernier cas,
l'État est tenu de signer un contrat de
délégation de gestion avec l'asecna
anciennement appelé "contrat
particulier".

Au titre des services communautaires,


elle gère notamment un espace aérien de
16 100 000 km2 réparti en six régions
d’informations de vol :
Antananarivo ;
Brazzaville ;
Dakar Océanique ;
Dakar Terrestre ;
Niamey ;
Ndjamena.

Dans ces régions, elle assure :

le contrôle de la circulation aérienne ;


le guidage des avions ;
la transmission des messages
techniques et de trafic ;
l'information de vol, ainsi que le recueil
des données ;
la prévision et la transmission des
informations météorologiques.

Elle supervise également 27 aéroports


internationaux et 76 aéroports nationaux
et régionaux situés sur le territoire de ses
membres.

États membres
Bénin
Burkina Faso
Cameroun
Centrafrique
Comores
Côte d’Ivoire
France (la TMA de Saint-Denis-Gillot
est située dans la région d'information
de vol d'Antananarivo)
Gabon
Guinée-Bissau
Guinée équatoriale
Madagascar
Mali
Mauritanie
Niger
République du Congo
Sénégal
Tchad
Togo
Notes
1. « Aviation : Un malgache préside
désormais l’ASECNA ! » (https://afri
mag.net/aviation-un-malgache-presi
de-desormais-lasecna) [archive], sur
afrimag.net, 17 mai 2023 (consulté le
30 août 2023)

2. Jean-Michel Meyer, « Le Sénégal fait


sécession... jusqu'à quand ? », Jeune
Afrique, n° 2471, du 18 au 24 mai
2008, p. 95

3. François Ploye, « Le rôle de


l’Asecna » (http://www.jeuneafrique.
com/71708/archives-thematique/le-r
-le-de-l-asecna/) [archive], sur Jeune
Afrique, 26 janvier 2004 (consulté le
3 juin 2018).

Voir aussi

Articles connexes

Gestion du trafic aérien


Sécurité aérienne

Bibliographie

Abdou Mahamane Gogé, L'Agence pour


la sécurité de navigation aérienne en
Afrique et à Madagascar, Université
d'Aix-Marseille 3, 1982, 328-78 p.
(thèse de 3e cycle)
Jacques de Lanversin, L'Agence pour la
sécurité de la navigation aérienne en
Afrique et à Madagascar (ASECNA),
Comac, 1971, 131 p.
Jean Pierre Pénette et Christine
Pénette Lohau, Le livre d'or de l'aviation
malgache, 2005, p. 75
(ISBN 978-2-9523646-0-7)

Liens externes

Site officiel (http://www.asecna.aer


o/) [archive]

Portail de l’Afrique
Portail du Sénégal
Portail de l’aéronautique

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title=Agence_pour_la_sécurité_de_la_navigation_
aérienne_en_Afrique_et_à_Madagascar&oldid=20
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