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Ouahrani Djermoune
3- La pulvérisation :
3-1 Mécanismes :
La division mécanique d’une particule solide peut se faire par différents mécanismes tels que :
Compression,
Percussion ou chocs,
Abrasion ou usure par frottement, cisaillement,
Arrachement…
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Elaboré par Pr .S. Ouahrani Djermoune
Ceux-ci peuvent être mis en œuvre séparément ou simultanément dans les différents appareils
qui sont énumérés plus loin. Pour les substances très dures on a surtout recours à la
compression et à la percussion, pour les substances friables à l’abrasion et au cisaillement et
pour les substances molles à l‘arrachement.
3-2 Facteurs intervenant dans le choix d’un appareil de pulvérisation :
Les propriétés de la substance à pulvériser :
Dureté, élasticité,
Friabilité,
Taux d’humidité…
La nature du Principe actif et sa sensibilité à la chaleur peuvent aussi intervenir car
certains broyeurs provoquent une élévation de température appréciable.
La taille des particules à pulvériser et celle des particules à obtenir :
Le mortier :
C’est l’instrument le plus utilisé pour les quantités de formes diverses, couverts ou non, en
porcelaine, verre, agate, acier inoxydable,…
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Elaboré par Pr .S. Ouahrani Djermoune
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Microniseur à air comprimé ou broyeurs à jet (fig.6): dans ces appareils, les
particules à pulvériser sont entraînées par un violant courant d’air dans une enceinte
conçue de telle sorte que les particules y subissent un grand nombre de chocs.
Remarques :
a- Certaines substances nécessitent la présence d’un adjuvant ou intermède pour être broyées
convenablement-
b- Les procédés mécaniques ne sont pas les seuls employés pour l’obtention des poudres. On
peut avoir recours à une précipitation résultant par exemple d’une réaction chimique ou à la
dessiccation d’un liquide pulvérisé (nébulisation).
3- Tamisage :
Après broyage une poudre subit généralement un tamisage pour séparer les particules trop
grossières qui doivent subir un nouveau traitement. On emploi pour cela soit des tamis de
forme variées, ronds,carrés ou rectangulaires ,agités à la main ou mécaniquement et le plus
souvent couverts pour éviter la dissémination dans l’atmosphère ,soit des cribles constitués
par des plaquis métalliques de trous circulaires régulièrement répartis sur toutes la surface.
Les cribles sont surtout utilisés pour les poudres grossières.
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Ouverture de
maille
Maille
b- Classification des tamis : ils sont définis par le coté exprimé en mm du carré formé par le
vide intérieur de chaque maille.
La pharmacopée française (tab.1) désigne les tamis par un module qui est un nombre
conventionnel en rapport avec l’ouverture de la maille. Les modules sont des nombres entiers
qui vont de 20 à 38.On utilise principalement les modules suivants :
Tableau 1 : classification des tamis (la pharmacopée française).
Modules Ouvertures Poudres
32 1.25 grossière
26 0.315 Demi-fine
24 0.250 fine
22 0.1250 Très fine
c- Mode opératoire :
On superpose un certain nombre de
tamis dont les dimensions des mailles
vont en décroissant du tamis supérieur
P1 au tamis intérieur. On recouvre le tamis
supérieur après y avoir placé
P2 l’échantillon de poudre à étudier.
L’ensemble est agité pendant un certain
P3 temps au bout duquel les particules se
répartissent sur les différents tamis
P4 selon leur ténuité, les plus grosses
restant sur le tamis supérieur les autres
P5 traversent d’autant plus de tamis
qu’elles sont fines (fig.8).
P6
P7
Figure 8 : granulométrie par la méthode des tamis
A la fin de l’opération, la fraction de poudre qui se trouve sur chaque tamis est pesée et on
mesure l’importance de chacune d’elle en pourcentage par rapport à la masse primitive.
La courbe des poids de poudre en fonction de l’ouverture des mailles donne un renseignement
précis sur la répartition des particules en fonction de leur grosseur :
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Une poudre de granulométrie homogène aura la forme d’une cloche très étroite ;
Si la courbe n’est pas sous forme de cloche la poudre est hétérogène ;
Refus Refus
fractionné fractionné
On trace également l’histogramme des fréquences : chaque fraction est représentée par
un rectangle dont la base représente l’intervalle entre les dimensions de maille des
tamis qui l’encadre et dont la hauteur représente le pourcentage de la fraction par
rapport à la poudre
4-2 Analyse granulométrique par microscope :
Elle est très utilisée pour étudier la granulométrie de particules en suspension dans un liquide
ou dispersé dans une pommade ou une masse pour suppositoires.
L’examen au microscope permet :
De calculer le pourcentage des particules de chaque dimension et de faire une courbe
de répartition. les particules sont mesurées à l’aide d’une échelle micrométrique ;
De compter les particules par unité de poids où unité de volume dans le cas des
poudres mise en suspension et examinées dans une cellule de type compte globules
rouges ;
D’étudier la forme des particules.
Pour faciliter la lecture, l’image peut être projetée sur un écran. le comptage peut être
automatisé
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les particules dont on peut ainsi déterminer les dimensions. Le recours au laser augmente
considérablement la précision de cette méthode est utilisable pour des particules de 0 ,2 à
2000µm
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Conclusion
des granulés,
• sur les qualités des comprimés (régularité de dosage, dureté, friabilité,
délitement..) ;
• sur la stabilité des suspensions liquides ou pâteuses (sirops potions, pommades,
suppositoires,…)
• sur le pouvoir adsorbant des poudres,
• sur le dosage ou répartition volumétrique des poudres (comprimés, capsules,…)
• sur la biodisponibilité des principes actifs peu solubles administrés sous forme
solide. la vitesse de dissolution de ces derniers dans l’organisme dépend
essentiellement de leur degré de ténuité