Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
On peut charger le plateau par contact, avec une baguette préalablement frottée, par exemple, dont la charge va se
répartir entre la baguette et l’ensemble des parties conductrices de l’électroscope (plateau et feuilles).
Les feuilles s’écartent, car elles portent alors des charges de même signe.
Le corps est conducteur : si on touche le plateau avec un doigt, la charge se répartit dans un volume plus important.
La charge portée par les feuilles diminue fortement, les feuilles se rapprochent.
Si on porte des semelles non isolantes, la charge se répartit alors aussi dans le sol (c’est une mise à la terre). Dans ce
cas, on peut considérer que les feuilles sont quasiment complètement déchargées.
Si on approche une baguette chargée du plateau sans toucher celui-ci, les charges du plateau et des feuilles se
répartissent en tenant compte de cette influence.
Selon la charge de la baguette, les électrons à l’intérieur de l’électroscope sont attirés ou repoussés. Dans les deux
cas, les feuilles se chargent avec le même signe, et se repoussent.
Influence sur un électroscope initialement déchargé Influence sur un électroscope initialement chargé
Cause : j’impose une tension U aux bornes d’un conducteur ohmique de résistance R
Conséquence : le conducteur ohmique est traversé par un courant d’intensité I
Tous les conducteurs ne sont pas linéaires. Ainsi, la diode au silicium fonctionne en « tout ou rien » :
La diode se comporte comme un conducteur de résistance infinie (isolant) de résistance nulle (fil de jonction)
Condensateurs
ENERGIE MECANIQUE
ENERGIE DIPOLE (Moteur)
ELECTRIQUE PASSIF
ENERGIE CHIMIQUE
(Electrolyseur, accumulateur)
ENERGIE CHIMIQUE
(Pile, accumulateur) DIPOLE ENERGIE
ACTIF ELECTRIQUE
ENERGIE LUMINEUSE
(Photopile)
MPSI 23/24 P-I-1-FM2
INTRODUCTION A L'ETUDE DES CIRCUITS DANS L'ARQS
Comment branche-t-on un multimètre en régime permanent ?
Cas du voltmètre
Si M est la masse du circuit, le branchement suivant permet de mesurer VP, le potentiel en P :
Cas de l'ampèremètre
Prenons l’exemple de la mesure d’un courant continu : l’ampèremètre, dipôle polarisé, est inséré en série dans la branche
(notons que cela oblige à ouvrir la branche, ce qui peut poser problème). La présence de l’ampèremètre dans la branche
ne soit pas modifier sensiblement l’intensité mesurée.
On ne court-circuite pas une source idéale de tension isolée (en imposant à la fois u = e et u = 0, on place le système
hors équilibre à t = 0. Le courant de court-circuit peut être très élevé - risque de détérioration). On peut court-circuiter
une source idéale de courant isolée (on impose dans le fil de court-circuit une intensité égale au c.e.m. de la source).
Condensateurs 1 1 n n
(Ck) = Ceq = C k
Ceq k =1 Ck k =1
Bobines n
1 n
1
(Lk) Leq = L k =
k =1 Leq k =1 L k
En série En parallèle
n
Sources idéales de tension eeq = e k
(ek)
k =1
n
Sources idéales de courant eq = k
(k) k =1
n n
Sources de Thévenin eeq = e k req = rk
(ek,rk) k =1 k =1
n n
n
1 1
Equivalent de la source de Thévenin eq = k = g eq = g k
(k,rk) k =1 req k =1 rk k =1
Comment doit-on éteindre une source ?
L'extinction d’une source ne nécessite pas forcément le retrait pur et simple de cette source du circuit.
Ampoule à incandescence
La résistance du filament en tungstène d’une lampe à incandescence augmente avec la température. Elle varie,
pour l’ampoule dont la caractéristique est représentée ci-contre, de 13,9 à froid à 71,3 à chaud.
U/V
I/A
Tout parcourt fermé constitué de branches ne passant qu’une fois par un nœud donné est une maille.
I1 – I2+I3 – I4 – I5 = 0
N
Soit i
k =0
k k = 0 avec k = +1 si la flèche
représentant le courant pointe vers le
nœud, et k = – 1 dans le cas contraire.
U1 – U2 + U3 – U4 + U5 = 0
N
Soit u
k =0
k k = 0 avec k = +1 si la flèche
représentant Uk pointe dans le sens positif
choisi, et k = – 1 dans le cas contraire.
Comment faciliter l’étude d’un circuit linéaire ?
Lorsqu’un circuit est décrit par une phrase, je fais un schéma légendé.
Toutes les grandeurs utilisées pour le calcul littéral doivent avoir été introduites.
Je représente les intensités et les tensions par des flèches chaque fois que c’est possible.
J’évite ainsi les erreurs de signe lorsque j’applique la loi des nœuds, la loi des mailles, la loi d’Ohm…
Lorsque le circuit initial est modifié pour une nouvelle question, je fais un nouveau schéma.
Je repère les nœuds éclatés.
Les points reliés par des fils de jonction sont au même potentiel et peuvent être représentés par un seul nœud.
Je peux permuter les dipôles d’une même branche.
U
maille
k = Uk = 0
k =1
n
(E
k =1
k − R k I) = 0
n
n
k =1
E k − R k I = 0
k =1
E k
I= k
R k
k
Ek est algébrique : si la flèche représentant Ek pointe dans le sens +, Ek > 0, sinon, Ek < 0.
MPSI 23/24 P-I-1-Mémento
INTRODUCTION A L'ETUDE DES CIRCUITS DANS L'ARQS
Récapitulatif des méthodes d’étude les plus courantes d’un circuit
Méthode générale « des nœuds et Pour déterminer n inconnues (intensités ou tensions), on écrit n
des mailles » (Lois de Kirchhoff) équations indépendantes.
Chaque donnée doit apparaître au moins une fois.
Pont idéal diviseur
Intensité du courant
Diviseur de tension : dans une maille simple
Diviseur de courant
E k
I= k
R k
k
G1 Ek positif dans
R1 R1 et R2 en // I1 =
R1 et R2 en série U1 = Uo G1 + G 2
Io le sens de I
R1 + R 2
k =n
Loi des nœuds en termes de … (ex Théorème de Millman) Point de départ : loi des nœuds 0 = I k
k =1
… de potentiels … de tensions
k =n
Vk
k =n
Ek
R
VA = kk==n1 k
R
1 U AB = kk==n1 k
k =1 R k
1
k =1 R k
Les courants dans deux branches symétriques ont Les courants dans deux branches antisymétriques
même intensité et même sens. ont même intensité et des sens opposés.
Cas du nœud situé sur l’axe de symétrie Cas du nœud situé sur l’axe d’antisymétrie
Cas de la branche située sur l’axe de symétrie Cas de la branche située sur l’axe d’antisymétrie