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MPSI 23/24 P-I-1-FM1

INTRODUCTION A L'ETUDE DES CIRCUITS DANS L'ARQS


Comment montre-t-on la présence de charges avec un électroscope ?

On peut charger le plateau par contact, avec une baguette préalablement frottée, par exemple, dont la charge va se
répartir entre la baguette et l’ensemble des parties conductrices de l’électroscope (plateau et feuilles).
Les feuilles s’écartent, car elles portent alors des charges de même signe.
Le corps est conducteur : si on touche le plateau avec un doigt, la charge se répartit dans un volume plus important.
La charge portée par les feuilles diminue fortement, les feuilles se rapprochent.
Si on porte des semelles non isolantes, la charge se répartit alors aussi dans le sol (c’est une mise à la terre). Dans ce
cas, on peut considérer que les feuilles sont quasiment complètement déchargées.

Si on approche une baguette chargée du plateau sans toucher celui-ci, les charges du plateau et des feuilles se
répartissent en tenant compte de cette influence.
Selon la charge de la baguette, les électrons à l’intérieur de l’électroscope sont attirés ou repoussés. Dans les deux
cas, les feuilles se chargent avec le même signe, et se repoussent.

Influence sur un électroscope initialement déchargé Influence sur un électroscope initialement chargé

Influence puis contact sur un électroscope initialement déchargé


images : source internet
Les dipôles sont-ils tous linéaires ?
On dit qu’un phénomène est linéaire s’il y a proportionnalité entre le cause du phénomène et sa conséquence.
Exemple de la loi d’Ohm U = RI, qui précise qu’il y a proportionnalité entre U et I.

Cause : j’impose une tension U aux bornes d’un conducteur ohmique de résistance R
Conséquence : le conducteur ohmique est traversé par un courant d’intensité I
Tous les conducteurs ne sont pas linéaires. Ainsi, la diode au silicium fonctionne en « tout ou rien » :

La diode se comporte comme un conducteur de résistance infinie (isolant) de résistance nulle (fil de jonction)

Quels dipôles de bases trouve-t-on sur une carte mère ?


Bobine Caléoduc Résistances

Condensateurs

Comment distingue-t-on un dipôle actif d'un dipôle passif ?


Quelques exemples (liste non exhaustive) :
ENERGIE THERMIQUE (« transfert thermique »)
(Résistance)

ENERGIE MECANIQUE
ENERGIE DIPOLE (Moteur)
ELECTRIQUE PASSIF

ENERGIE CHIMIQUE
(Electrolyseur, accumulateur)

ENERGIE MECANIQUE ENERGIE LUMINEUSE


(Dynamo, alternateur) (DEL)

ENERGIE CHIMIQUE
(Pile, accumulateur) DIPOLE ENERGIE
ACTIF ELECTRIQUE

ENERGIE LUMINEUSE
(Photopile)
MPSI 23/24 P-I-1-FM2
INTRODUCTION A L'ETUDE DES CIRCUITS DANS L'ARQS
Comment branche-t-on un multimètre en régime permanent ?
Cas du voltmètre
Si M est la masse du circuit, le branchement suivant permet de mesurer VP, le potentiel en P :

Si M et P sont les nœuds, le branchement


suivant permet de mesurer UPM :

Cas de l'ampèremètre
Prenons l’exemple de la mesure d’un courant continu : l’ampèremètre, dipôle polarisé, est inséré en série dans la branche
(notons que cela oblige à ouvrir la branche, ce qui peut poser problème). La présence de l’ampèremètre dans la branche
ne soit pas modifier sensiblement l’intensité mesurée.

On ne court-circuite pas une source idéale de tension isolée (en imposant à la fois u = e et u = 0, on place le système
hors équilibre à t = 0. Le courant de court-circuit peut être très élevé - risque de détérioration). On peut court-circuiter
une source idéale de courant isolée (on impose dans le fil de court-circuit une intensité égale au c.e.m.  de la source).

Quelles sont les associations les plus courantes ?


Association des dipôles de base
En série En parallèle
n
Résistances n
R eq =  R k G eq =  G k
n
1 1
(Rk) =
k =1 R eq k =1 R k k =1

Condensateurs 1 1 n n

(Ck) = Ceq =  C k
Ceq k =1 Ck k =1

Bobines n
1 n
1
(Lk) Leq =  L k =
k =1 Leq k =1 L k

En série En parallèle
n
Sources idéales de tension eeq =  e k
(ek)
k =1
n
Sources idéales de courant eq =  k
(k) k =1
n n
Sources de Thévenin eeq =  e k req =  rk
(ek,rk) k =1 k =1
n n
n
1 1
Equivalent de la source de Thévenin eq =  k = g eq =  g k
(k,rk) k =1 req k =1 rk k =1
Comment doit-on éteindre une source ?
L'extinction d’une source ne nécessite pas forcément le retrait pur et simple de cette source du circuit.

Quel intérêt y a-t-il à tracer la caractéristique statique d’un dipôle ?


En régime continu, la courbe I(U) (ou U(I)) permet de visualiser les propriétés caractérisant le dipôle étudié, d’où le
terme de caractéristique choisi pour nommer cette courbe.
En effet, la forme et les particularités de la courbe renseigne sur les propriétés du dipôle. Ainsi, si la courbe passe
par l’origine, le dipôle est passif, si la courbe est symétrique par rapport à O, le dipôle est non polarisé (les bornes
sont interchangeables). Quelques exemples de caractéristiques, données en CR :

Ampoule à incandescence
La résistance du filament en tungstène d’une lampe à incandescence augmente avec la température. Elle varie,
pour l’ampoule dont la caractéristique est représentée ci-contre, de 13,9  à froid à 71,3  à chaud.
U/V

I/A

Diode Diode Zener Diode à effet tunnel Electrolyseur


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INTRODUCTION A L'ETUDE DES CIRCUITS DANS L'ARQS
Comment compter le nombre de mailles d’un circuit ?

Le circuit est constitué de dipôles uniquement,


et ne comporte aucun nœud. Exemple :
Le circuit comporte une seule maille :
Dipôles 1, 2, 3, 4 et 5

Le circuit est constitué de dipôles uniquement,


et comporte au moins un nœud. Exemple :
Le circuit donné en exemple
comporte trois mailles :
Dipôles 1,2 et 5
Dipôles 3, 4 et 5
Dipôles 1, 2, 3 et 4

Tout parcourt fermé constitué de branches ne passant qu’une fois par un nœud donné est une maille.

Comment appliquer facilement les lois de Kirchhoff ?


Loi des nœuds
La loi des nœuds traduit la conservation de la charge au niveau du nœud : il ne peut pas y avoir ni apparition
spontanée, ni disparition spontanée de charge au niveau du nœud.
La somme des intensités des courants parvenant au nœud est donc égale à la somme des intensités des
courants s’éloignant du nœud.
Exemple :
I1 +I3 = I2 + I4 + I5

I1 – I2+I3 – I4 – I5 = 0
N
Soit  i
k =0
k k = 0 avec k = +1 si la flèche
représentant le courant pointe vers le
nœud, et k = – 1 dans le cas contraire.

Loi des mailles


On applique la loi d’additivité des tensions à la maille étudiée :
Exemple : UAB + UBC + UCD + UDE + UEA = UAA = 0

U1 – U2 + U3 – U4 + U5 = 0

N
Soit  u
k =0
k k = 0 avec k = +1 si la flèche
représentant Uk pointe dans le sens positif
choisi, et k = – 1 dans le cas contraire.
Comment faciliter l’étude d’un circuit linéaire ?

Lorsqu’un circuit est décrit par une phrase, je fais un schéma légendé.
Toutes les grandeurs utilisées pour le calcul littéral doivent avoir été introduites.
Je représente les intensités et les tensions par des flèches chaque fois que c’est possible.
J’évite ainsi les erreurs de signe lorsque j’applique la loi des nœuds, la loi des mailles, la loi d’Ohm…
Lorsque le circuit initial est modifié pour une nouvelle question, je fais un nouveau schéma.
Je repère les nœuds éclatés.
Les points reliés par des fils de jonction sont au même potentiel et peuvent être représentés par un seul nœud.
Je peux permuter les dipôles d’une même branche.

Je peux faire glisser un dipôle dans une branche.

Je peux changer l’ordre des branches en parallèle entre deux nœuds.

Toutes les autres permutations sont possibles.


Je ne fais jamais disparaître par équivalence la branche dans laquelle se trouve une inconnue.
Je vérifie que l’équivalence que je propose ne modifie pas le montage initial.
( si c’était le cas, c’est qu’il ne s’agissait pas d’une équivalence ! )

Comment exprimer l’intensité du courant circulant dans une maille simple ?


On suppose que la maille étudiée est composée de n générateurs de Thévenin (Ek,Rk) branchés en série. La maille
est orientée dans le sens de l’intensité qui y circule :
+
I
Ak x x Ak+1
Ek Rk I
Uk = Ek – RkI
n

U
maille
k =  Uk = 0
k =1
n

(E
k =1
k − R k I) = 0
n
 n 

k =1
E k −  R k  I = 0
 k =1 

E k
I= k

R k
k

Ek est algébrique : si la flèche représentant Ek pointe dans le sens +, Ek > 0, sinon, Ek < 0.
MPSI 23/24 P-I-1-Mémento
INTRODUCTION A L'ETUDE DES CIRCUITS DANS L'ARQS
Récapitulatif des méthodes d’étude les plus courantes d’un circuit
Méthode générale « des nœuds et Pour déterminer n inconnues (intensités ou tensions), on écrit n
des mailles » (Lois de Kirchhoff) équations indépendantes.
Chaque donnée doit apparaître au moins une fois.
Pont idéal diviseur
Intensité du courant
Diviseur de tension : dans une maille simple
Diviseur de courant
E k
I= k

R k
k

G1 Ek positif dans
R1 R1 et R2 en // I1 =
R1 et R2 en série U1 = Uo G1 + G 2
Io le sens de I
R1 + R 2

k =n

Loi des nœuds en termes de … (ex Théorème de Millman) Point de départ : loi des nœuds 0 =  I k
k =1

… de potentiels … de tensions
k =n
Vk

k =n
Ek
R
VA = kk==n1 k
 R
1 U AB = kk==n1 k
k =1 R k 
1
k =1 R k

Prise en compte des symétries Prise en compte des antisymétries


On réduit le nombre d’inconnues :
On réduit le nombre d’inconnues :

Les courants dans deux branches symétriques ont Les courants dans deux branches antisymétriques
même intensité et même sens. ont même intensité et des sens opposés.
Cas du nœud situé sur l’axe de symétrie Cas du nœud situé sur l’axe d’antisymétrie

Cas de la branche située sur l’axe de symétrie Cas de la branche située sur l’axe d’antisymétrie

Ici, I = I : on ne peut rien conclure Ici, I = – I : on a donc I = 0

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