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La casuistique nait aux XIIe et XIIIe S. On voit paraitre alors des sommes morales, ou un grand
de cas de conscience sont poses et résolus. Apres le concile de trente, la casuistique prit un
nouvel essor, surtout parmi les jésuites, qui se spécialisaient dans la direction de conscience. Les
jansénistes les accusèrent d’avoir ainsi favorise une morale relâchée ; Nicole, Arnauld et surtout
Pascal, dans ses provinciales, leur firent une guerre acharnée. Ces critiques ne sont pas toutes
sans fondement : il est inévitable que les grands principes moraux s’estompent quand on n’en
étudie l’application qu’en fonction des lois.
Notre étude porte sur les principes casuistiques : le pluralisme moral, l’induction et la déduction,
la ressemblance, la méthode et le pluralisme moral. Chacune de ces points mérite une précision.
A partir du XVIIe siècle, le mot « casuistique » prend un sens péjoratif et devient synonyme de
subtilité excessive et même de mauvaise foi. Discréditée par ses excès (laxisme, minimalisme ou
rigorisme), la casuistique demeure cependant, grâce à une utilisation plus rigoureuse, une des
méthodes de la théologie morale catholique. De ce fait, la casuistique c’est la partie de la
théologie morale qui a pour objet de résoudre les cas de conscience en appliquant les principes
théoriques aux situations de la vie.
Le mot « casuistique » vient du latin casus : évènement fortuit, imprévu. En langage de droit,
casus signifie fait concret, réel ou suppose. La casuistique est donc l’art d’appliquer les lois
générales d’une discipline a un fait, réel ou suppose. On la rencontre dans l’enseignement du
droit, de la médecine, de la psychologie, des sciences économiques. En théologie morale, elle est
une méthode d’enseignement, mais aussi de recherche, l’étude des faits particuliers aboutissant a
dégager les lois générales de l’action.
Qu’est-ce que la casuistique, en somme : tout simplement, penser et enseigner le droit par
l’espèce ou le cas. Faut-il faire une distinction entre l’espèce et le cas ? Entre l’espèce qui serait
définitivement singulière et le cas qui serait, dans une certaine mesure, exemplaire et
généralisable. Ou l’inverse. Dans une première approche, la casuistique finalement complète
l’enseignement des notions et règles générales en se fondant sur l’exemplarité du cas qui permet
alors compréhension et apprentissage de la règle par l’illustration.
De l’action. Des lois générales n’y trouvent-elles pas leur point d’application ? N’y a-t-il pas
conflit de valeurs ? La conscience peut encore se retourner vers son expérience ou celle des
autres, des moralistes par exemple. N’y a-t-il jamais eu de cas semblable.
Le pluralisme moral est une approche philosophique qui reconnait et accepte la diversité des
valeurs, des croyances et des principes moraux au sein d’une société donnée. Il suggère qu’il
existe une pluralité de perspectives éthiques légitimes, et qu’aucune de ces perspectives ne peut
prétendre à une suprématie absolue sur les autres. Contrairement aux approches moralistes qui
cherchent à imposer une norme morale universelle, le pluralisme moral célèbre la complexité et
l’hétérogénéité des convictions morales des individus et des groupes.
La déduction, quant à elle implique de partir principes généraux pour en tirer des conclusions
spécifiques. En philosophie morale cela signifie appliquer des principes éthiques ou des théories
morales générales a des situations spécifiques pour déterminer ce qui est moralement juste ou
injuste. Par exemple, en utilisant le principe moral de faire à autrui ce que l’on voudrait qu’on
fasse, on pourrait déduire qu’il est moralement injuste de mentir a quelqu’un.
Par exemple dans le domaine de l’éthique médicale, la casuistique peut être utilisée pour
résoudre des dilemmes moraux tels que le rationnement des ressources médicales. Les principes
généraux de justice et de bienfaisance peuvent être induits à partir de l’observation de diverses
situations médicales. Ensuite, ces principes peuvent être déduire pour décider comment allouer
équitablement les ressources médicales limitées.
C) Exemple concrets pour illustrer leur application dans des cas moraux
L’usage du mot rittrato, derivee de rittrare, pour désigner le portrait illustre la prégnance de
l’identification entre portrait et ressemblance qui a fait le paradigme de la ressemblance et donc
de la peinture comme image ressemblante. Mais cette identification explique aussi que le portrait
pu être considéré comme un genre inferieur dans le cadre de la hiérarchie des genres qui
s’élabore sous l’influence de la poétique d’Aristote, et qui implique la primauté de la peinture
d’histoire. Comment défendre le statut du portrait comme genre au regard des critères
Aristotéliciens ?
C’est précisément pour rendre cette difficulté qu’un auteur comme Mancini propose de
distinguer deux types de portraits : « il rittrato simplice » le portrait simple conforme a la
définition Platonicienne de la « mimesis eikastike », qui « n’exprime rien d’autre que la
dimension, proportion et ressemblance avec la chose qu’il imite (similitudine della cosa que
imita) » et « il rittrato con azione et espressione d’affetto », le portrait avec l’action et passion,
dans lequel il y a « outre la ressemblance (similidine) l’action et la passion, laquelle s’imite
(imitandosi) en représentant la manière de cette passion.
Certes, la vérité des termes utilisés par Mancini : similitudine, imitare, représenter, de même que
le lien action, passion qui rattache la problématique de l’action à celle de l’expression des
affects, témoignent des déplacements que le Moyen-Age et la Renaissance ont fait subir à la
mimesis d’Aristote aussi bien qu’à celle de Platon.
La philosophie de la ressemblance
Personne ne nierait que les chats ressemblants sous un grand nombre de rapport, ni ne douterait
du fait qu’ils ressemblent plus aux chiens qu’aux bactéries ou aux matchs de tennis.
En réalité, il semble légitime de croire que c’est en vertu de cette similarité d’ensemble que nous
pouvons dire que certains individus appartiennent à une même espèce, qu’ils sont tous des chats.
Ces intuitions partagées suggèrent que la notion de ressemblance joue un rôle crucial sur le plan
épistémique. Elle serait ce qui sous-tend nos classifications et taxonomies, ce qui nous permet
d’identifier des régularités naturelles, et ce qui se trouve a la source des raisonnements ana
logiques et inductifs, parmi d’autres fonctions cognitives.
A première vue, la notion de ressemblance semble intuitivement liée à celle d’identité au sens ou
deux objets ressemblants sont parfois dits « partiellement identiques » ou « identiques un certain
rapport ». Pourtant, il convient de distinguer ces deux concepts.
L’identité (numérique) peut être comprise comme la relation que tout objet entretient avec lui-
même seulement et comme ce qui le distingue donc toute autre chose. On définit généralement
l’identité d’après la loi de Leibniz, selon laquelle si x est identique à y, alors tout ce qui est vrai
de x de y. ceci permet d’emblée de voir que des objets ressemblants doivent différer sous au
moins un aspect. Dans ce cas contraire, ils seraient tout simplement identique, et donc une seule
et même chose. Une autre distinction entre ressemblance et identité se fait sur le plan de leurs
propriétés logiques. Là où l’identité est une relation d’équivalence, la ressemblance est
réflexible, symétrique, mais non transitive : de toute évidence, ce n’est pas parce que x ressemble
à y et que ressemble à z, que x ressemble à z.
La notion de ressemblance entretient aussi des liens étroits avec celle « d’analogie ». L’analogie,
en tant que raisonnement impliquant une comparaison entre les objets (« a est à b ce que c est à
d », par exemple), semble reposer par principe sur l’identification d’une ressemblance. Ce point
est particulièrement manifeste dans les arguments analogiques, dont la forme générique est : si x
est semblable à y sous un certain rapport connu, et si x possède un aspect A, ou un aspect A
similaire a A (Bartha 2010). Les arguments analogiques consistent ainsi à passer de certaines
ressemblances observées à des ressemblances inférées.
La ressemblance intervenant dans les analogies peut, toutefois, être diverse et telle n’est parfois
que très minimale. La métaphore, par exemple, peut être comprise comme une forme d’analogie
qui ne requiert pas une ressemblance littérale entre objets compares, quoiqu’elle puisse donner
lieu à une ressemblance de second degré (Goodman 1968). De même, il semble possible de
trouver dans les sciences ou en logique, des similarités structurelles, indifférentes a de nombreux
aspects des objets mis en relation. On peut, par exemple, caractériser les villes et réseaux figurant
sur une carte à l’aide de descriptions purement structurales, établissant ainsi une analogie qui ne
repose pas sur une monstration mais plutôt sur un isomorphisme (Carnap 2002), (Goodman
2004). De même peut-on établir une analogie de structure entre le modèle atomique de Rutheford
et le système solaire, quoique le soleil ne soit bien sûr pas un atome ni les planètes des électrons.
Tout ceci invite à examiner plus avant quel rôle joue, exactement, la ressemblance dans les
raisonnements analogiques et a déterminer quelles formes elle peut y prendre.
Le concept de ressemblance enfin, est central pour rendre compte des notions de représentation
et de defiction. Il y a souvent été affirmé que la ressemblance est ce qui constitue la principale
différence entre descriptions et defictions, textes et images. L’idée est la suivante : contrairement
à la relation qui s’établit entre une image et son denotatum une description ne ressemble pas à ce
qu’elle décrit.
Parmi les moyens dialectiques utiles pour amorcer la recherche, l’un des plus utilises dans les
physiques est sans contredit l’observation des ressemblances. Mais comment Aristote décrit-il les
ressemblances ? Il en donne une double notion. D’abord, « Il faut examiner la ressemblance
aussi sur les choses qui appartiennent à des genres différents, chercher comment le rapport d’une
chose avec une seconde se trouve en une autre par rapport à une autre encore, par exemple le
rapport de la science à ce qu’on sait, dans le rapport de la sensation au sensible. » Et ensuite « Il
faut aussi examiner ce qui est dans le même genre pour voir si une même chose se retrouve en
tout, par exemple dans l’homme, le cheval, le chien ; car en tant qu’une même chose appartient à
tous, ils sont semblables. »
Le bien commun exige que la répartition se fasse selon les mérites et les besoins de chacun, donc
suivant une proportion.
Dès que l’on quitte l’ordre de la qualité pour passer à celui de la qualité, l’égalité des rapports
cède le pas à la ressemblance des déviations logique, bien que toujours formulée selon la
modalité propre à la proportion géométrique, se concevra désormais, dans son extension la plus
large, comme une ressemblance de fonctions.
Mais quelle est la valeur probante du raisonnement base sur l’observation des ressemblances ?
Si les propriétés reconnues d’un genre se manifeste avec évidence chez un être, elles constituent
une preuve de son appartenance à ce genre. S’il s’agit de qualités communes a un groupe dont
l’identification comme propriétés laisse planer quelque doute, la conclusion tirée n’ira pas au-
delà une forte probabilité conditionne par le nombre et l’importance des différences perçues.
En ce qui regarde la finalité, des cinq arguments propres utilises pour établir, trois font appel,
bien qu’a des titres divers, a la ressemblance entre la nature et l’art.
En outre, partout où il y a une fin, les termes antérieurs et les termes consécutifs sont faits en vue
de la fin. Donc selon qu’on fait une chose, ainsi la fait-on a moins d’empêchements.
Et ainsi, selon Aristote, l’observation des ressemblances, nommée analogie, se présente comme
l’un des moyens d’approche à la vérité auquel l’intelligence humaine recourt avec le plus de
spontanéité et de constance.
V- La Méthode
La méthode casuistique est une approche d’entretien et d’interaction basée sur la communication
non violente, qui vise à favoriser l’empathie, la compréhension mutuelle et la résolution
pacifique des conflits.
Elle met l’accent sur l’écoute active, l’expression sincère des émotions et des besoins, et la
recherche de solutions qui prennent en compte les intérêts de toutes les parties impliquées. Cette
méthode est souvent utilisée dans le cadre de la médiation et la résolution de conflits
interpersonnels.
Le but de cette contribution est de montrer la pertinence d’une véritable méthode casuistique qui
ne se réduise ni à l’argumentation singulière par cas (casuistique traditionnelle) ni à
l’argumentation par règles (à partir d’énoncés généraux). En effet, dans chacune de ces cas
hypothèses l’argumentation mobilise toujours de cas, formules de façon plus ou moins générale.
L’idée est ainsi que toute l’argumentation est sous-tendue par un processus de rationalisation
visant à regrouper les cas semblables dans les mêmes catégories. Cet effort de construction obéit
lui-même à la recherche de cas critiques qui permettent de trancher de façon décisive les
problèmes de qualification et de catégorisation. Telle est la thèse soutenue dans cette
contribution.
La méthode casuistique est une forme de pensée par cas. Elle procède à des généralisations à
partir de situations singulières. Elle a comme visée spécifique de construire des catégories pour
l’argumentation afin de la rationaliser et de la rendre cohérente. Elle s’inscrit donc plus dans la
tradition historique de la casuistique que de la clinique même si ces deux approches font du cas
de leur objet.
L’intérêt de la méthode casuistique est ainsi qu’elle ne se réduit pas a de la casuistique entendue
comme une argumentation à partir de cas. Elle en constitue le fondement. Elle s’étend a toute
recherche juridique au point d’en être l’organon, l’outil privilégié. Elle est la méthode du droit
pour augmenter la création de nouvelles catégories.
D’un point de vue pratique, la méthode permet d’apporter une réponse a la question du volume
des données : à partir de combien de décisions de justice, à partir de combien de cas dois-je
cesser de chercher ? Comment savoir que j’ai bien recueilli toutes les données pertinentes ?
D’un point de vue méthodologique, la méthode répond a la question de savoir si les donnes sont
qualitativement pertinentes : comment savoir que je n’ai pas oublié un arrêt essentiel sur la
question que j’étudie ?
D’un point de vue épistémologique, la méthode casuistique apporte une réponse à la difficile
question de la validation des propositions et des hypothèses de recherche. Nous montrerons que
cette validation n’obéit pas à un protocole de type expérimental et scientifique mais relève
justement d’une autre logique.
En fait, un des traits saillants de la morale semble être que ses prescriptions s’imposent à nous
indépendamment de nos désirs de façon inconditionnelle. Les impératifs « fais ce que je veux »
et « fais ce que je dois » ne conversent qu’a l’occasion, et le rôle de la morale, semble-t-il
consiste justement à nous rappeler la primauté de ce dernier impératif, nous prescrivent ainsi de
mettre à l’écart nos désirs et intérêts individuels lorsqu’ils entrent en conflit avec nos devoirs.
Peu importe la conception particulière de la morale que nous en dressons (utilitarisme, impératif
catégorique Kantien, code d’honneur etc.., néanmoins, nous savons qu’agir en accord avec elle
exigera donc de nous certains sacrifices : renoncer à certains plaisirs. Par exemple, semble
également inévitable pour l’époux qui fait vœu de fidélité, pour le haut fonctionnaire qui refuse
toute forme de corruption financière, ou même pour le citoyen ordinaire qui fait des dons
mensuels à des organismes de charité en vue de réduire la souffrance dans le monde. De ce fait,
nous suivons tous, de la sorte, des impératifs moraux à propos desquels nous jugeons qu’ils sont
plus dignes de considération que nos désirs personnels.
A) Le sujet de l’éthique
Selon Aristote, l’éthique ne consiste pas seulement en une liste de règles de conduire, c’est-à-dire
d’obligation et d’interdits, mais se veut une réponse a la question générale de la vie bonne
comment mener une vie humaine noble, heureuse et accomplie. En d’autres mots, il s’agit
d’explorer la nature de la vertu propre à l’homme, ainsi que son acquisition et son exercice. La
notion de la vertu, ici, a dans le grec d’Aristote le sens tout à faire neutre d’excellence dans la
fonction propre. Tout comme le cheval qui court vite peut-être dit vertueux (puisque courir est sa
fonction). Aristote nous dit que la vertu de l’homme concerne une excellence dans l’action, en
tant que cette action est motivée par la raison.
Aristote fait remarquer que la vertu, étant une forme d’action rationnelle, doit concerner autant la
partie intellective de l’âme, c’est-à-dire la raison elle-même que la partie non rationnelle de
l’âme qui participe néanmoins a l’exercice de la raison. En effet, contrairement à la partie de nos
appétits qu’ils sont ou bien en conflit ou bien en harmonie avec la raison. Puisque cet élément
« désidératif » de l’âme a une influence directe sur l’action, c’est autant la partie rationnelle que
la partie non-rationnelle de l’âme qui ensemble contribuent, chez l’homme vertueux, a
l’excellence de ses actions. Dans la mesure où chacune de ces facultés est susceptible d’être
perfectionnée quant à son bon fonctionnement, on peut donc distinguer entre deux sortes de
vertus : la vertu intellective, qui est une connaissance acquise par l’expérience et
l’enseignement, et la vertu de caractère, qui est le fruit de l’habitude. Essentiellement, les vertus
de caractères sont des dispositions à agir selon le juste milieu parmi l’éventail des nombreuses
réactions possibles. Le courage consiste en un juste milieu entre la couardise et témérité, la
générosité entre l’avarice et la prodigalité, et ainsi de suite pour toutes les qualités dignes
d’admiration. Toutes ces dispositions, de plus, sont sensibles aux conditions particulières de
chaque action. Une action qui est courageuse dans certaines circonstances peut être absolument
insensée dans d’autres. D’ailleurs, c’est en partie parce qu’elles n’équivalent pas à des règles
universelles (« agis toujours de la sorte que… ») Que les vertus de caractère s’apparentent
davantage aux désirs, le caractère de l’homme généreux est tel que lorsqu’il voit un ami ou un
simple familier en détresse financière, il veut venir en son aide ; il se sent naturellement porte
vers cette action. Aristote identifiera justement ce genre d’inclination vertueuse a un désir
rationnel ou réfléchi (boulesis).
Mais Aristote ne souhaite certainement pas réduire nos jugements éthiques a des simples
réactions automatises, a des dispositions acquises par le biais d’une habituation soutenue.
L’intelligence des désirs est certes cruciale, mais son acquisition ne peut avoir lieu, prend-il soin
de nous rappeler, sans l’activité de la raison. En effet, il n’y a pas mille façons d’éduquer nos
traits de caractère en vertus : la seule habituation qui vaille, nous dit Aristote, consiste à choisir
et pratiquer, à répétition, les actions que choisirait l’homme parfaitement vertueux. Or, cet aspect
de choix volontaire, qui est essentiel à l’action vertueuse en ce qu’elle assure que celle-ci est
commise en vue du bien, fait directement intervenir la partie intellectuelle de l’âme. L’aspect
proprement rationnel de l’action éthique concerne donc ce choix volontaire qui fait suite a une
délibération préalable. Nous pouvons délibérer au sujet des actions (des moyens) par lesquelles
atteindre une certaine fin, ou bien au sujet de la nature même d’une action qui la rendrait digne
de choix. La délibération propre à l’éthique est cette deuxième sorte : un individu vertueux.
La faiblesse de volonté phénomène a première vue très courant, se manifeste lorsque nous
commettons une action cependant que nous savons que nous ne devrions pas, éthiquement
parlant, la commettre. Le cas de la faiblesse de volonté se distingue donc remarque Aristote, de
la simple intempérance. L’intempérant ne fait que s’adonner à ses désirs, sans nécessairement y
voir le moindre problème, alors que chez l’akratique, il y a un véritable confit entre ses croyants
éthiques et ses désirs. C’est en quelque sorte malgré lui, du moins malgré ses croyances, que
l’homme faible volonté ne répond pas à la vertu. Mais il faut souligner que l’homme faible de
Vologne que les hommes vertueux n’est seulement l’oppose de l’akratique, à savoir l’enkratique-
fort de volonté et maitre de lui-même. Tout l’intérêt de la discussion précédente des vertus de
caractères est justement de montrer que les croyances ethniques de l’homme vertueux ne sont pas
en conflit avec ses désirs. Qu’est-ce alors qui manquerait au faible de volonté afin d’être
vertueux, si ce n’est pas seulement la force d’être maitre de lui-même ? Aristote nous dit, un peu
plus loin, que la différence entre l’homme vertueux et le faible de volonté en est aussi une de
connaissance ; l’un manifeste la vertu de la sagesse pratique, alors que l’autre ne l’a pas encore.
La proposition peut apparaitre surprenante, puisqu’il semblerait que le seul point commun entre
le vertueux et l’akratique consiste justement en leur croyance que l’action que le deuxième ne
peut s’empêcher de commettre est éthiquement répréhensible. Mais la proposition semblera
moins incongrue si l’on garde à l’esprit que la différence épistémique entre ces deux sortes
d’agents n’est pas théorique ; la connaissance que livre la sagesse pratique trouve son origine
dans la perception, et c’est justement à ce niveau que l’homme vertueux se distingue autant des
faibles que des forts de volonté, bref de tous ceux qui font l’expérience de désirs récalcitrants.
Conclusion
Dans cette étude, nous avons examiné en détail plusieurs principe de la casuistique, notamment
le pluralisme moral, l’induction et la déduction, la ressemblance, la méthode et le pluralisme
moral. Nous avons explore leur signification et leur application dans divers contextes
philosophiques.
L’impact de ces principes sur la philosophie morale est significatif. Leur compréhension
approfondie éclairé notre perception des dilemmes éthiques et guide notre prise de décision
morale. En intégrant les enseignements de la moralité et développer une perspective plus éclairée
sur les questions éthiques contemporaines.
La casuistique a en général mauvaise réputation morale. On lui reproche son manque de rigueur,
sa tendance à faire proliférer les sujets de discorde, son absence de généralité. Ainsi, Pascal, dans
les provinciales effectuait une critique féroce des méthodes casuistiques employées par les
jésuites, coupables à ses yeux de saper les préceptes fondamentaux de l’écriture. A l’approche
par les cas, la philosophie morale préfère bien plutôt, une appréhension des situations morales
fondées sur des principes généraux, juges plus aptes à trancher les différends moraux.
Les futurs chercheurs doivent savoir que la casuistique ne constitue pas à proprement parler un
lieu où la norme se dit comme telle. Ensuite, il faut savoir que les normes exposées par la
casuistique est en réalité une norme ineffectuée, c’est-à-dire qui ne serait pas véritablement mise
en œuvre par les pasteurs confrontes aux difficultés du ministère
Enfin la casuistique repose sur la singularité de chaque action humaine, car elle est unique et
singulière vue de contexte ou de la circonstance distinct que trouve chaque individu. En outre,
les normes, les valeurs et les règles morales ne sont pas observées au même degré par tous. Par
conséquent la conscience personnelle doit délibérer a son sujet et l’accomplir, n’est pas livrée a
une spontanéité qui la condamnerait a la solitude. Elle doit examiner les circonstances complexes
Bibliographie
Blackburn, S. (1988),
Nonfiction.fr
I- Introduction
(UEH)
(FDSEGCH)
NIVEAU :I
PROFESSEUR : Roosevelt
ISLIN BRUTUS
WIDELINE CHERENFANT
JEFFRYS FRANCOIS
ELLERY JEAN
MICKENSON MARC
DJIMPSON OSTAGNE
MACKSTHOWN PIERRE
MARIOT PIERRE
STEBENSON PIERRE
LES PRINCIPES DE LA CASUISTIQUE