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PHYS11 - Mécanique du point

Semestre P21
Exercices
TD PHYS11 2 Semestre P21
Mécanique du point

1.1 Systèmes de coordonnées


#» #»
1. Calculer le produit scalaire des vecteur A = (2, 1, 3), B = (5, 2, 1) et l’angle entre ces deux
vecteurs.
#» #»
2. Exprimer les composantes du produit vectoriel des vecteurs A = (3, 2, 3), B = (1, 2, 1).
#» #» #»
3. Calculer le produit mixte de trois vecteurs de composantes : A = (1, 2, 3), B = (2, 2, 3), C =
(5, 3, 2).
d #»
u
4. Montrer que la dérivée d’un vecteur unitaire est orthogonale à ce vecteur : #» u (t). = 0.
dt
5. Montrer que #»u . #»
v = 21 (|| #»
u + #»
v ||2 − || #»
u ||2 − || #»
v ||2 ) en passant par les coordonnées carté-
siennes. Que peut-on dire si #» u et #»v sont orthogonaux ?

6. Théorème de Pythagore généralisé. En utilisant les propriétés du produit scalaire, retrouver


la formule :
c2 = a2 + b2 − 2ab cos(θ)
pour un triangle dont la longueur des côté est a, b et c, θ étant l’angle entre les côtés de
longueur a et b.
# »
7. Soit le vecteur OA = 3⃗ex + ⃗ey + 2⃗ez . Exprimer ce vecteur dans la base orthonormée
(O, ⃗ex′ , ⃗ey′ ⃗ez ′ ) obtenue par une rotation d’angle θ autour de ⃗ez .

8. Exprimer les coordonnées cylindriques du point A défini dans l’exercice ci-dessus.

9. Exprimer les coordonnées sphériques du point A défini dans l’exercice ci-dessus.

1.2 Cinématique
1.2.1 Trajectoire
1. Une particule décrit une trajectoire plane définie par ses coordonnées cartésiennes : x(t) =
2t, y(t) = 4t(t − 1). Donner l’équation de la trajectoire ; la tracer.

2. Une particule décrit une trajectoire plane définie par ses coordonnées cartésiennes : x(t) =
a cos ωt, y(t) = b sin(ωt + ϕ). Quelle est la nature de la trajectoire lorsque :

(a) a = b, ϕ = 0

3
1.2. CINÉMATIQUE

(b) a ̸= b, ϕ = 0
(c) a ̸= b, ϕ = π/2

1.2.2 Vitesse et accélération


1. Une particule décrit une trajectoire plane définie par ses coordonnées cartésiennes : x(t) =
a cos ωt, y(t) = b sin ωt.

(a) Exprimer en fonction de t :


i.les composantes cartésiennes et le module de la vitesse,
ii.les composantes du vecteur unitaire porté par la tangente à la trajectoire,
iii.les composantes du vecteur unitaire porté par la normale à la trajectoire,
iv. les composantes cartésiennes et le module de l’accélération (en conclure que l’ac-
célération est toujours dirigée vers un même point que l’on précisera),
v. les accélérations tangentielle et normale,
vi. le rayon de courbure de la trajectoire.

2. Préciser les caractéristiques du mouvement et, lorsque cela est possible, de la trajectoire
d’un mobile dans les cas suivants :

(a) la vitesse et l’accélération sont colinéaires,


(b) la vitesse et l’accélération sont orthogonales.

3. Un point M décrit une hélice circulaire d’axe Oz. Les composantes cartésiennes de la
trajectoire peuvent s’exprimer sous la forme : x = a cos ϕ, y = a sin ϕ, z = hϕ, où a est le
rayon du cylindre de révolution sur lequel est tracée l’hélice, h une constante, ϕ est l’angle
# » # »
que fait avec Ox la projection OM ′ de OM sur Oxy.

(a) Quelles sont les coordonnées cylindriques du point M ?


(b) Exprimer, en fonction des coordonnées cylindriques, la vitesse #»
v du point M. En
déduire son module.
(c) Montrer que le vecteur vitesse fait avec la verticale un angle constant α.
(d) Vérifier que, si le mouvement est uniforme (ϕ = ωt), le module de la vitesse est
constant.
(e) Exprimer en fonction du temps les composantes aρ et aϕ de l’accélération en coor-
données polaires.
(f) Montrer que si le mouvement est uniforme :
i. les vecteurs vitesse et accélération sont orthogonaux,
ii. le vecteur accélération passe par l’axe du cylindre et lui est orthogonal.
(g) Calculer le rayon de courbure de la trajectoire.

4. Une particule située en M a une trajectoire circulaire de centre O et de rayon R. Elle


# »
est repérée sur cette trajectoire par l’angle ϕ que fait le vecteur OM avec le vecteur ⃗ex .
Exprimer en fonction de ϕ et de ses dérivées et éventuellement d’autres paramètres que
l’on précisera

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1.2. CINÉMATIQUE

Fig. 1.1 : Hélice en 3D, a = 1, h = 4

(a) la norme V de la vitesse de la particule,


(b) les modules des accélérations tangentielle et normale aτ et aN de cette particule.
En donner une représentation graphique.
Que peut-on dire du mouvement si l’accélération tangentielle aτ est nulle ?
À quelle condition l’accélération normale aN pourrait-elle être nulle ?
On s’intéresse maintenant à différents systèmes en rotation à une vitesse angulaire constante.
Dans chaque cas, calculer l’accélération d’un point matériel situé en périphérie du système :
(a) tambour d’une machine à laver le linge (diamètre 44 cm) qui tourne à 1000 tours/minute,
(b) centrifugeuse ( diamètre 20 cm) qui tourne à 1000 tours/seconde,
(c) fraiseuse d’un dentiste ( diamètre 2 mm) qui tourne à 100 tours/seconde,
5. Soit un référentiel R dont l’origine est au centre de la Terre et dont les trois axes #»
e 1 , #»
e 2 , #»
e3

ont des directions fixes par rapport aux étoiles (l’un de ces axes e 3 passant par les deux
pôles).
(a) Préciser le mouvement de la Terre dans le repère R ?
(b) Quelle est, dans ce référentiel R, la trajectoire d’un point se trouvant à la surface
de la terre ? Préciser ses caractéristiques en fonction du rayon de la Terre et de la
latitude du point.
(c) Calculer dans R la vitesse et l’accélération d’un point de la terre se situant : à l’équa-
teur, à Marseille, à Troyes, à Helsinki. La comparer à l’accélération de la pesanteur.

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1.3. CHANGEMENT DE RÉFÉRENTIEL

(d) À quelle vitesse ωg devrait tourner la terre dans ce repère pour que l’accélération
en un point de l’équateur soit égale à g celle de la pesanteur ? Que se passe-t-il si
ω > ωg ?
Indication : En cas de doutes, utiliser un globe terrestre pour visualiser la trajectoire.

1.3 Changement de référentiel


1. Un rouleau compresseur se déplace sur une route rectiligne.

(a) Dans le référentiel lié à la route, quelle est la trajectoire décrite par l’axe du rouleau ?
(b) Dans le référentiel lié à la route, quelle est la trajectoire décrite par un chewing-gum
collé sur le rouleau ?
(c) Dans le référentiel lié au rouleau compresseur (donc mobile), quel est la trajectoire
décrite par un chewing-gum collé sur le rouleau ?

En déduire l’importance de bien préciser le référentiel d’étude lors de l’analyse d’un système
mécanique.

2. On place le bocal d’un poisson rouge dans un ascenseur qui est en phase ascendante.
L’animal passe son temps à bouger de long en large dans l’aquarium. Donner l’allure de la
trajectoire du poisson lorsque son mouvement est étudié par rapport au bocal (référentiel
lié au bocal). Faire de même lorsque le référentiel est lié à l’ascenseur.

3. Un nageur traverse une rivière à la nage, à la vitesse de 1 m · s−1 par rapport à l’eau, en
un lieu où la largeur de la rivière est de 100 m et le courant a une vitesse de 0,75 m · s−1 .
Il part d’un point A donné de la rive, pour rejoindre la rive opposée, en nageant perpen-
diculairement à la vitesse du courant.
À quel point B va-t-il arriver ? En combien de temps ?

4. Un autobus roule à vitesse constante V. Des gouttes de pluie tombent verticalement, mais
laissent sur la vitre latérale une trace oblique d’angle α = 60 ° avec la verticale.
Déterminer la vitesse de chute des gouttes par rapport à la Terre et par rapport à l’autobus
dans le cas où sa vitesse est de 50 km/h.

5. Au cours d’un entraînement, un rameur décide d’aller de la ville A à la ville B et retour.


Tout au long du trajet, il avance à une vitesse constante v0 par rapport au courant qui lui
a une vitesse v par rapport à la Terre. Un ami l’accompagne à pied le long de la berge et
marche à la même vitesse v0 . Il va également de la ville A vers la ville B et revient à la ville
A. Lequel du piéton ou du rameur sera le premier de retour en A ? Justifier la réponse.
NB : Imaginer des cas limites permettant de répondre à cette question sans calcul.

1.4 Dynamique
1.4.1 Force et accélération
1. Une voiture roule à 50 km/h. Au cours d’un choc sur un obstacle, elle est arrêtée en
1/10ème de seconde.

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1.4. DYNAMIQUE

Calculer l’accélération (ou décélération !) moyenne au cours du choc. La comparer à l’ac-


célération de la pesanteur.

2. Calculer la force électrique qui existe entre le proton et l’électron qui constituent un noyau
d’hydrogène. Calculer également la force gravitationnelle entre ces deux particules. Les
comparer.

3. Un électron se déplace dans un espace situé entre deux plaques distantes de 10 cm entre
lesquelles règne une différence de potentiel de 1000 V. Comparer les forces électrique et gra-
vitationnelle auxquelles est soumis l’électron. Que peut-on raisonnablement en conclure ?

4. Calculer la force d’interaction moyenne qui existe entre :

(a) un satellite géostationnaire (103 kg) et la Terre,


(b) la terre et la lune,
(c) la terre et le soleil.

On pourra supposer que pour chacun de ces «objets», la masse est concentrée en leur
centre.

1.4.2 Trajectoires simples

1.4.2.1 Train

Dans un train qui roule à vitesse constante sur une ligne droite, un voyageur laisse tomber
un objet sans vitesse initiale dans le référentiel lié au train. Quelle est la trajectoire de cet objet
dans le référentiel lié au train ? Quelle est la trajectoire de ce même objet pour un observateur
qui voit passer le train à ce moment ?

1.4.2.2 Manège et fil à plomb

On dispose à la périphérie d’un manège un fil à plomb.

1. Quelles sont les forces appliquées au plomb lorsque le manège est en rotation ? En donner
une représentation graphique.

2. On suppose que la longueur du fil est négligeable devant le rayon du manège. Exprimer
l’angle α0 que fait le fil à plomb avec la verticale en fonction de la vitesse de rotation ω du
manège et de son rayon R. L’angle d’équilibre étant égal 0,1 radian, quelle est la vitesse
de rotation ω du manège, sachant que le rayon R=4m ?

Rω 2
Solution : tan α0 = .
g

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1.4. DYNAMIQUE

1.4.3 Équations du mouvement


1.4.3.1 Déflection entre les plaques d’un condensateur

Un électron entre avec une vitesse v0⃗ex dans un champ électrique uniforme E⃗ey créé par un
condensateur de longueur L.

1. Écrire la relation fondamentale de la dynamique lorsque l’électron est dans le condensateur.

2. Déterminer les composantes du vecteur position de l’électron dans cette région.

3. En déduire la trajectoire de l’électron dans le condensateur.

4. Déterminer la position et les composantes de la vitesse de l’électron à la sortie du conden-


sateur.

5. Déterminer le point d’impact de l’électron sur un écran qui se trouve à une distance D de
la face de sortie du condensateur.

1.4.3.2 Mouvement d’un électron dans un champ magnétique uniforme

Un électron entre avec une vitesse v0⃗ex en un point O, dans un champ magnétique uniforme
B⃗ez créé par une bobine.

1. Écrire la relation fondamentale de la dynamique. La projeter dans le repère (O, ⃗ex , ⃗ey , ⃗ez ).

2. Montrer que la trajectoire est situé dans le plan xOy.

3. Montrer que l’accélération tangentielle de l’électron est nulle. Que peut-on en déduire pour
le module de la vitesse de l’électron ?

4. Calculer l’accélération normale. En déduire que le rayon de courbure de la trajectoire de


l’électron est constant. Quelle est la nature de cette trajectoire ?

1.4.3.3 Petit manchon (optionnel)

Un petit manchon (cylindre) A peut glisser sans frottement le long d’un guide lisse en forme
d’un demi-cercle de rayon R (cf figure). L’ensemble est mis en rotation à la vitesse angulaire
constante ω autour d’un axe vertical ∆. Le manchon A décrit, lorsque le régime permanent est
établi, un mouvement circulaire uniforme dans un plan horizontal. Sa position sur le guide est
repérée par l’angle θ.(cf figure)

1. Montrer que l’on peut exprimer cos θ en fonction de g, R et ω (g accélération de la pesan-


teur)

2. En déduire une condition sur ω pour que le petit manchon quitte sa position la plus basse.

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Fig. 1.2 : Manchon


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1.4.4 Frottements fluides
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1.4.4.1 Goutte d’eau
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Une goutte d’eau de masse m0 tombe en chute libre dans l’air. Sa vitesse initiale est nulle. La

résistance de l’air est donnée par f = −km #»
v où #»
v est la vitesse de la goutte et k une constante
−1
positive ( k =3 s ) .

1. Écrire l’équation fondamentale de la dynamique. La projeter sur l’axe vertical en choisissant


deux orientations opposées du vecteur unitaire.
!'()*+,+)-!.!/012,3*)!4!&56718,9:)!;:!2<,73!813=*,)>! ! d’eau.
2. Calculer la vitesse limite vl de la goutte ?!

3. Exprimer la variation de la vitesse en fonction de t. A quel instant t la goutte d’eau atteint


sa vitesse limite avec une précision de 1/1000 ?

4. Exprimer la variation de la position de la goutte d’eau en fonction de t. Quelle est la


distance parcourue par la goutte avant d’atteindre la vitesse limite ?

1.4.4.2 Balade en canot


On communique à un canot, ayant une masse M (M = 40 kg), une vitesse initiale v0 (v0 =
0,5 m/s). On fera l’hypothèse que la force de la résistance de l’eau à l’avancement pour des
petites vitesses varie suivant la loi R = kv où v est la vitesse et k = 1 kg · s−1 .

1. Écrire la relation fondamentale de la dynamique.

2. Exprimer la vitesse du canot en fonction de la distance parcourue.

3. En déduire la distance parcourue par le canot lorsque sa vitesse est réduite de moitié.

4. Calculer la distance totale parcourue par le canot avant de s’arrêter.

5. Exprimer la loi horaire du canot.

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1.4. DYNAMIQUE

1.4.4.3 Grêlon
On cherche à déterminer quelle loi de frottement fluide s’applique le mieux à la chute d’un
grêlon. On représentera ce dernier par une sphère de rayon R et de masse volumique ρglace =
917 kg/m3 . On rappelle que pour une vitesse faible (inférieure à 5 m/s dans l’air) la force de
frottement est décrite par

f = −kη #»
v, (1.1)
avec k = 6πR (pour une sphère de rayon R) et η le coefficient de viscosité du fluide. On parle
de régime laminaire.
À plus grande vitesse (entre 5 et 20 m/s dans l’air), on aura
#» 1 #»
v
f = −Cx ρair v 2 S #» , (1.2)
2 || v ||
avec ρair la masse volumique du fluide (ici l’air), S l’aire du solide selon la direction perpendicu-
laire à la vitesse, et Cx le coefficient de trainée caractérisant la géométrie du solide (Cx = 0, 45
pour une sphère). On parle de régime turbulent.

1. Lorsque le grêlon atteind sa vitesse limite, que vaut la force de frottement ? Exprimer le
résultat en fonction de l’accélération de la pesanteur g, de la masse volumique ρglace et du
4
rayon R du grêlon (on rappelle que le volume d’une sphère de rayon R vaut V = πR3 ,
3
et on négligera la poussée d’Archimède).
2. Dans le cas du régime laminaire, quelle est l’expression analytique de la vitesse limite v1 ?
3. Dans le cas du régime turbulent, quelle est l’expression analytique de la vitesse limite v2 ?
4. Faire les applications numériques pour v1 et v2 avec les données suivantes : R = 5 mm,
ηair = 1,8·10−5 kg/m/s, g = 9,81 m/s2 , ρair = 1,3 kg/m3 .
5. Au vu des résultats précédents, quelle régime décrit le mieux la chute du grêlon ? Pourquoi ?

1.4.5 Frottements solides


1.4.5.1 Plan incliné
On lâche avec une vitesse initiale un bloc de métal vers le bas, le long d’un plan incliné dont
on peut faire varier à volonté l’angle d’inclinaison θ avec l’horizontale. On note Rt et Rn les
composantes tangentielle et normale de la réaction exercée par le plan sur le bloc.
1. Écrire la relation fondamentale de la dynamique.
2. Pour un angle d’inclinaison égale à θ0 et après une légère poussée, on observe que le bloc
glisse à une vitesse constante. Quel est le coefficient de frottement entre le bloc et le plan
incliné ?
3. On lance maintenant ce bloc sur le plan incliné à l’angle θ0 , avec une vitesse v0 vers le haut.
Écrire l’équation du mouvement. Déterminer l’instant auquel il s’arrête puis la distance
parcourue avant de s’arrêter. Redescend-il par la suite ?
4. Le plan étant incliné à un angle θ supérieur à θ0 , préciser le mouvement du bloc.

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1.5. TRAVAIL - ÉNERGIE

1.4.5.2 Dérapage
Une voiture de masse m que l’on pourra assimiler, pour l’occasion, à un point matériel M
aborde un virage à la vitesse v. Ce virage peut être assimilé à une trajectoire circulaire de rayon
r constant.

1. Quelle est l’accélération de la voiture ?

2. Quelles sont les forces auxquelles est soumise la voiture ? Représenter les sur un graphique.

3. Soit fs le coefficient de frottement statique entre les pneus de la voiture et la route. Calculer
la vitesse maximum avec laquelle la voiture peut aborder ce virage sans déraper.

4. Le virage est relevé d’un angle α. Représenter à nouveau les forces auxquelles est soumise
la voiture. Calculer la vitesse avec laquelle la voiture peut aborder le virage sans risque de
dérapage.

5. Le circuit de Daytona en Floride, très connu des amateurs de courses de NASCAR, peut
prendre une configuration ovale dans laquelle le rayon de courbure des virages est de
304,8m. Ces virages sont inclinés d’un angle α de 31 degrés. Calculer les vitesses maximales
que l’on peut atteindre dans le virage sans déraper pour des angle de 0 et de 31 degrés.

1.5 Travail - Énergie


1.5.1 Travail et puissance
1.5.1.1 Accélération d’une charge dans un champ électrique
Une particule de masse m, ayant une charge −q négative se déplace dans un condensateur
plan, parallèlement à un axe normal à ses deux armatures. L’armature de gauche est portée au
potentiel U (0) = 0 et l’armature de droite, distante de L de la précédente armature est portée
au potentiel U (L) = U .
À l’instant initial t = 0, la particule est en x = 0 avec une vitesse nulle.

1. Exprimer la force électrique F s’exerçant sur la particule en fonction de q, U et L.

2. Écrire la relation fondamentale de la dynamique.

3. Exprimer la valeur de la vitesse acquise lorsque la particule atteint la position x = L.

4. Quel est le travail de la force électrique le long de ce parcours ?

5. Indiquer la variation d’énergie cinétique. La comparer au travail précédemment calculé.


Commenter.

1.5.1.2 Spectrographe de Bainbridge (optionnel)


La spectrométrie de masse est une technique physique d’analyse permettant de détecter et
d’identifier les différents isotopes d’un même atome.

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- Physique Sup PCSI - Lycée les Eucalyptus - Nice 2

1.5. TRAVAIL - ÉNERGIE


ctrographe de Bainbridge.
ctrographe, les ions (supposés ici positifs)
iseur où ils ont été préalablement accélérés
n de valeur absolue U , traversent d’abord un
pénètrent alors dans un champ magnétique
r !!"
orme et indépendant du temps B = B ez ,
n demi-cercle et viennent impressionner la
aphique. La fente F étant supposée très fine,
stance séparant les traces rectilignes associées

39 41
ance séparant les isotopes K + et K + sur la
s : B = 0,1 T ; U = 10 kV .

ctrique.
Fig. 1.3 : Le spectrographe de Bainbridge
dèle de la conduction électrique.
r
conducteur électrique cylindrique d’axe Oz dont les charges mobiles sont des électrons animés d’une vitesse v
r
un champ électrique uniforme Dans ce spectrographe,
et indépendant du temps les E ions (supposés
colinéaire ici sens
et de même positifs)
que Ozsortant d’un
, que l’on ioniseur
applique à où ils ont été
préalablement accélérés sous une tension de valeur r absolue
mr U , traversent d’abord un filtre de vi-
nt t = 0 . Les électrons sont soumis d’autre part à une force de « frottement » f = # v , $ étant une constante
tesse, pénètrent alors dans un champ magnétique transversal $ uniforme et indépendant du temps

la masse de l’électron.B = B⃗ ez , puis décrivent un demi-cercle et viennent impressionner la plaque photographique. La
gnification physique defente F étant
la force supposée
de frottement ainsitrès
que la fine, déterminer
dimension de $ . la distance séparant les traces rectilignes associées
ant colinéaire à Oz , exprimer son
à deux isotopes.module v en fonction du temps t . En déduire que v tend vers une valeur limite v1
r
, m , $ et de E (E étant Calculer
le module la champ E séparant
du distance ). les isotopes 39 K + et 41 K + sur la plaque. Données : B = 0,1 T,
-1 -1 -14
0.10 V.m ; $ = 2,8.10U uSI = 10 . Calculer
kV. le temps au bout duquel v est voisin de v 1 au millième près. Qu’en déduisez-
ssement du régime permanent ?
’électrons mobiles par unité de volume est n2. √ Losque
2U √ le régime√ permanent est établi, montrer que le vecteur densité de
r r
t se mettre sous la forme : Réponse
j = % 0 E :. Calculer
d= % ( m
littéralement
2 − enm 1 ) = 4,6
fonction de cm.
n , e , $ et m , puis numériquement en
B 0 q
1028 m-3 (masse de l’électron : m = 9,1.10-31 kg ).

et Hall. 1.5.2 Forces conservatives - Énergie potentielle


an conducteur métallique d’épaisseur e , de largeur l , parcouru par un courant continu I et placé dans un champ
1.5.2.1 rTravail d’un ressort
forme et indépendant du temps B , normal au plan du ruban.
r
Un
il existe une d.d.p. U entre lescube
bordsM du de masse
ruban m,unassimilable
et donc à un point
champ électrique matériel,
E (effet Hall). est relié à un ressort de raideur k
te de cuivre d’épaisseur
et peut glisser sur un plan horizontal. On l’écarte de OA = a 10
e = 0,1 mm , de section e l est traversée par un courant d’intensité I = de Asa. Le champ d’équilibre O.
position
pendiculaire à la plaquette vaut 1 T . On mesure une tension de Hall de 5,5.10-6 V . En déduire le nombre d’électrons de
unité de volume, comparer 1.ceQuel
nombre
estaulenombre
travaild’atomes par unité
de la force de volume.
de rappel On donne
lorsque la massedeatomique
M revient A vers du
O cuivre
?
et sa densité d = 9 (charge élémentaire q = 1,6.10-19 C ).
2. Quelle est la vitesse de M lorsqu’il arrive en O ?
ces de Laplace.
mesure, appelé balance de Cotton, comporte un cadre plat, isolant,
rcuit a b c d : a d et 1.5.3 Énergie
b c sont des mécanique
arcs de cercle de centre O . Le
ce O1 O O2 est mobile autour d’un couteau O . En O2 un plateau
1.5.3.1
brer la balance. En l’absence Pendule
de courant, simple
les points a b O2 sont alignés d
r
orizontale. Un champ magnétique B uniforme et indépendant du O
Le pendule simple est constitué d’une masse sphérique1 attachée à un fil sans masse de
u plan de la figure, qui contient a b , agit dans la zone indiquée, il est c ′ . On cherche à étudier le
longueur l. L’autre extrêmité du fil est attachée à un point fixe OO O2
able ailleurs.
mouvement de la masse dans son plan d’oscillation aen négligeant
b les frottements dus à l’air.
ant traversé par un courant I , étudier les conditions d’équilibre de la r
ssibilité de mesurer l’intensité B du champ magnétique. On donne B
1. Quels sont les forces appliquées au pendule ? Quelles sont celles qui travaillent ?
; R est la distance de O au milieu de ab .
e m faut-il placer dans le plateau pour équilibrer la balance quand
0 A ; l = 1,5 cm ; d = RTD = 25PHYS11
cm ? (on prendra g = 10 m.s -2 ) 12 Semestre P21
t que la sensibilité de la balance est &m = 1 cg , trouver l’incertitude
fait sur la mesure de B .
poids du cadre.
1.5. TRAVAIL - ÉNERGIE

2. Calculer l’énergie potentielle du pendule en fonction de l’angle θ entre le fil et la verticale.


On choisira l’origine des potentiels au point le plus bas du pendule, appelé O.
3. Calculer l’énergie cinétique du pendule en fonction de θ̇.
4. Calculer l’énergie mécanique du pendule. Est-elle conservée ? Pourquoi ?
5. En déduire l’équation différentielle vérifiée par θ. Si θ reste faible, que vaut la période
d’oscillation du pendule ?

1.5.3.2 Variation de l’accélération de la pesanteur avec l’altitude (optionnel car


traité en cours)
Montrer que l’accélération de la pesanteur varie suivant la loi :
GM
g= ,
(R + z)2
où z est l’altitude à partir de la surface de la terre.
1. Que représentent G, M et R ? Exprimer g en fonction de g0 , l’accélération de la pesanteur
à la surface de la terre.
2. Montrer que le poids dérive d’un potentiel, que l’on calculera (on prendra U = 0 à l’infini).
3. En déduire le travail minimal qu’il faut fournir pour élever à partir du sol une masse m à
l’altitude z.

1.5.3.3 Saut à l’élastique


On étudie les aspects énergétiques lié au saut à l’élastique depuis un pont. On rappelle
qu’un élastique n’exerce aucune force s’il n’est pas tendu et exerce une force proportionnelle à
l’allongement dès qu’il est tendu.
Pour traiter le problème, on orientera l’axe des z vers le bas avec z = 0 au niveau du pont.

1. Pendant la chute, décrire les forces qui s’exercent sur un sauteur de masse m. On distin-
guera deux cas suivant la valeur de la distance d entre le sauteur et le tablier du pont, à
un moment donné de la chute, comparée à la longueur l0 de l’élastique au repos. Écrire
la relation fondamentale de la dynamique dans les deux cas. On néglige toute force non
conservative.
2. Dans le cas d < l0 , écrire l’expression de la longueur d et de la vitesse v en fonction du
temps de chute.
3. Calculer l’expression de l’énergie potentielle de pesanteur et de l’énergie potentielle élas-
tique (on prendra l’origine de l’énergie potentielle de pesanteur au niveau du tablier du
pont. Pour l’énergie potentielle élastique, on prendra son origine en l0 ). On n’oubliera pas
de distinguer les deux cas : d < l0 et d > l0 .
4. Représenter avec l’énergie en ordonnée et la distance sauteur-tablier en abscisse l’allure de
l’énergie potentielle de pesanteur Epp , de l’énergie potentielle élastique Epe , de la somme
des deux énergies potentielles.

TD PHYS11 13 Semestre P21


1.5. TRAVAIL - ÉNERGIE

5. En utilisant la conservation de l’énergie mécanique, déterminer l’équation du second degré


vérifiée par la longueur maximale dmax du saut. Indiquer sur le graphique précédent la
position dmax .

6. Indiquer sur le graphique précédent où se trouve la position d’équilibre du sauteur. Faire


le calcul.

7. En l’absence de toute force non conservative, décrire en détail la trajectoire complète du


sauteur.

8. Heureusement il existe au moins une force non-conservative. Quelle est son origine ? En
tenant compte de la dissipation due aux forces non-conservatives, représenter sur le gra-
phique l’allure de la trajectoire réelle du sauteur au bout de plusieurs cycles de descente
et montée.

1.5.3.4 Pingouin et igloo


Un pingouin, dont la vitesse initiale est quasi-nulle, glisse sans frottement depuis une position
proche du sommet d’un igloo de forme hémisphérique. Sa position est repérée par le point M et
l’angle θ. À l’instant initial on est en M0 et θ = θ0 .
z
R
RN

θ x

Fig. 1.4 : Le schéma de l’igloo

1. Écrire le bilan des forces auxquelles est soumis le pingouin.

2. À l’aide du théorème de l’énergie cinétique, déduire la vitesse v en fonction de z lorsque


le pingouin est sur l’igloo (on rappelle que sa vitesse initiale est nulle).

3. Écrire l’équation fondamentale de la dynamique

4. En déduire l’intensité de la force de réaction exercée par l’igloo d’abord en fonction de θ


et de v, puis seulement en fonction de θ.

5. En déduire que le pingouin quitte la surface de l’igloo lorsque θ passe sous une valeur
limite θl que l’on précisera.

6. Déterminer en coordonnées cartésiennes la position et la vitesse du pingouin lorsque θ = θl .

7. Déterminer la trajectoire du pingouin à partir de l’instant où θ = θl .

TD PHYS11 14 Semestre P21


1.6. SYSTÈMES OSCILLANTS, SYSTÈMES VIBRATOIRES

1.5.3.5 Etude du mouvement d’une particule soumise à une force dérivant d’un
potentiel

Une particule se déplace sur une droite (x > 0) sous l’action d’une force. Celle-ci dérive d’un
potentiel U (x) :
[ x x0 ]
0
U (x) = U0 ( )2 − 2
x x
avec U0 > 0 et x0 > 0.

1. Tracer le graphe représentant le potentiel U (x) en fonction de x.

2. Quelle est la force F (x) à laquelle est soumise cette particule ? Représenter, sur ce graphe,
les régions de l’espace pour lesquelles cette force est attractive ou répulsive.

3. Indiquer sur le graphe la (les) position(s) d’équilibre. Préciser la nature de l’équilibre ?

4. Calculer l’abscisse de la position d’équilibre. Toujours par la calcul, déterminer quelle est
la nature de cet équilibre.

5. On se place dans le cas où l’énergie mécanique totale Et est positive. Représenter Et sur
ce graphe, ainsi que pour une valeur de x quelconque, l’énergie cinétique de la particule.
Sans faire de calcul, décrire qualitativement le mouvement de la particule (on pourra
supposer par exemple que, à l’instant initial, la particule se trouve suffisamment loin de
O et qu’elle se dirige vers O. Il n’est pas demandé de déterminer le mouvement de la
particule, mais simplement d’en donner les caractéristiques simples). Calculer la distance
minimum d’approche dmin de la particule du centre de force O.

6. On se place dans le cas où Et est négative. Représenter sur le graphe la distance minimum
d’approche dmin et la distance d’éloignement maximum dmax de la particule par rapport
au centre O. Calculer ces deux distances. Expliquer pourquoi la particule est nécessaire-
ment confinée dans cette région de l’espace.

1.6 Systèmes oscillants, systèmes vibratoires


1.6.1 Oscillateur harmonique libre
1.6.1.1 Horloge à pendule

On considère l’horloge Comtoise (à pendule) de grand-père et on cherche à connaitre l’erreur


sur le temps donnée par l’horloge au bout d’une journée. Pour ce faire on suppose que l’on a
le cas suivant d’une boule de masse m à l’extrémité d’une tige rigide de longueur ℓ. A l’instant
t = 0, la vitesse initiale est nulle et θ = θ0
On rappelle qu’en coordonnées polaires l’accélération de M dans le plan du pendule s’ex-
prime :

a = (r̈ − rθ̇2 ) #»
u r + (2ṙθ̇ + rθ̈) #»

1. Sur le schéma représenter les forces en présence et les vecteurs #»


u r et #»
u θ de la base polaire.

TD PHYS11 15 Semestre P21


1.6. SYSTÈMES OSCILLANTS, SYSTÈMES VIBRATOIRES

O y

uy

ux

θ r=ℓ

Fig. 1.5 : Le pendule de Pépé

2. A l’aide la deuxième loi de Newton, déterminez l’équation du mouvement du pendule et


montrez que :

ℓθ̈ + g sin(θ) = 0

3. On suppose que θ0 est petit et on rappelle que sin x ≈ x pour x → 0. Trouver dans ce cas
θ(t) en fonction de θ0 , g et ℓ. Définir la période T0 des oscillations du pendule.

4. Dans le cas général de la question 2, on montre que :

1 2
T ≈ T0 (1 + θ )
16
On suppose que ℓ = 1 m, θ0 = 1,74·102 rad (correspondant à un angle de 1°). Quel est
la valeur du terme correctif ? Que pouvez-vous dire ? Au bout d’une journée, quelle est
l’erreur sur le temps donné par l’horloge (en secondes) ?

1.6.1.2 Étude de la suspension (sans amortissement) d’une voiture


La suspension d’une voiture de masse m est modélisée par un ressort de raideur k. Lorsque
la voiture est vide d’occupants, le ressort est comprimé de z0 cm.

1. Calculer la raideur du ressort en fonction de m et z0 .

2. Déterminer la période des oscillations à vide de la voiture.

3. Que devient cette période lorsque quatre passagers de masse globale m′ montent dans la
voiture ? Application numérique : m = 1000 kg, m′ = 300 kg, h = 3 cm

TD PHYS11 16 Semestre P21


1.6. SYSTÈMES OSCILLANTS, SYSTÈMES VIBRATOIRES

1.6.2 Oscillateur harmonique amorti


1.6.2.1 Étude de la suspension (avec amortissement) d’une voiture

Afin d’éviter les oscillations, on ajoute à la suspension de la voiture décrite en 1.6.1.3 un


amortisseur, dont on supposera qu’il crée une force d’amortissement proportionnelle −αv à la
vitesse verticale v de la voiture.

1. On souhaite qu’à vide la voiture revienne le plus rapidement possible à la position d’équi-
libre. Comment doit-on choisir l’amortisseur (valeur de α) ? Justifiez la réponse. Donnez
la forme générale z(t) du mouvement vertical de la voiture. Précisez z(t) si la voiture est
lâchée d’une hauteur correspondant à celle pour laquelle le ressort n’est pas comprimé.

2. Les quatre passagers étant dans la voiture, quel type de mouvement en z a-t-on autour de
la position d’équilibre ? Précisez les paramètres.

3. Quelle valeur de α devrait-on choisir si l’on voulait que la voiture revienne à sa position
d’équilibre le plus rapidement possible, lorsqu’il y a quatre passagers ?

1.6.3 Oscillateur harmonique entretenu


1.6.3.1 Étude d’un sismographe (optionnel)

Un sismographe peut être schématisé sous la forme suivante.

� R

z(t)

Fig. 1.6 : Schéma simplifié du sismographe

Un ressort R sans masse, auquel est attaché une masse M , est suspendu à une potence
fixée au sol. Le mouvement de la masse est amorti par une force de type visqueux −αv. Le
déplacement de la masse M par rapport à la terre est notée y(t).
Nous noterons z(t) le déplacement de la surface de la terre qui se produit lors d’un tremble-
ment de terre.

1. Écrire l’équation du mouvement de M autour de sa position d’équilibre, dans l’hypothèse


où la surface de la Terre est immobile z(t) = 0.

TD PHYS11 17 Semestre P21


1.6. SYSTÈMES OSCILLANTS, SYSTÈMES VIBRATOIRES

2. Lors d’un tremblement de Terre, la potence subit un déplacement z(t) que l’on considérera
comme vertical, par rapport à un référentiel supposé galiléen, le référentiel lié à la Terre
n’étant plus un référentiel galiléen. Pour écrire l’équation fondamentale de la dynamique
dans ce référentiel, il faut donc prendre en compte les pseudo-forces.

• Quelles sont ces pseudo-forces ?


• Montrer que l’équation du mouvement de M s’exprime alors sous la forme :

ÿ + αẏ + ω02 y = −z̈

3. On suppose que lors d’un tremblement de Terre, z(t) = z0 cos(ωt), exprimer y(t) en fonc-
tion de la fréquence de vibration de la Terre.

4. Un sismographe possède une période propre de 10 s et un facteur de qualité de 2. Lors d’un


tremblement de Terre, la surface de la Terre peut osciller avec une période de d’environ
5 s et avec une accélération maximum de 2·10−2 g. Quelle est la réponse du sismographe à
cette secousse ?

TD PHYS11 18 Semestre P21

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