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TD Main P21
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Semestre P21
Exercices
TD PHYS11 2 Semestre P21
Mécanique du point
1.2 Cinématique
1.2.1 Trajectoire
1. Une particule décrit une trajectoire plane définie par ses coordonnées cartésiennes : x(t) =
2t, y(t) = 4t(t − 1). Donner l’équation de la trajectoire ; la tracer.
2. Une particule décrit une trajectoire plane définie par ses coordonnées cartésiennes : x(t) =
a cos ωt, y(t) = b sin(ωt + ϕ). Quelle est la nature de la trajectoire lorsque :
(a) a = b, ϕ = 0
3
1.2. CINÉMATIQUE
(b) a ̸= b, ϕ = 0
(c) a ̸= b, ϕ = π/2
2. Préciser les caractéristiques du mouvement et, lorsque cela est possible, de la trajectoire
d’un mobile dans les cas suivants :
3. Un point M décrit une hélice circulaire d’axe Oz. Les composantes cartésiennes de la
trajectoire peuvent s’exprimer sous la forme : x = a cos ϕ, y = a sin ϕ, z = hϕ, où a est le
rayon du cylindre de révolution sur lequel est tracée l’hélice, h une constante, ϕ est l’angle
# » # »
que fait avec Ox la projection OM ′ de OM sur Oxy.
(d) À quelle vitesse ωg devrait tourner la terre dans ce repère pour que l’accélération
en un point de l’équateur soit égale à g celle de la pesanteur ? Que se passe-t-il si
ω > ωg ?
Indication : En cas de doutes, utiliser un globe terrestre pour visualiser la trajectoire.
(a) Dans le référentiel lié à la route, quelle est la trajectoire décrite par l’axe du rouleau ?
(b) Dans le référentiel lié à la route, quelle est la trajectoire décrite par un chewing-gum
collé sur le rouleau ?
(c) Dans le référentiel lié au rouleau compresseur (donc mobile), quel est la trajectoire
décrite par un chewing-gum collé sur le rouleau ?
En déduire l’importance de bien préciser le référentiel d’étude lors de l’analyse d’un système
mécanique.
2. On place le bocal d’un poisson rouge dans un ascenseur qui est en phase ascendante.
L’animal passe son temps à bouger de long en large dans l’aquarium. Donner l’allure de la
trajectoire du poisson lorsque son mouvement est étudié par rapport au bocal (référentiel
lié au bocal). Faire de même lorsque le référentiel est lié à l’ascenseur.
3. Un nageur traverse une rivière à la nage, à la vitesse de 1 m · s−1 par rapport à l’eau, en
un lieu où la largeur de la rivière est de 100 m et le courant a une vitesse de 0,75 m · s−1 .
Il part d’un point A donné de la rive, pour rejoindre la rive opposée, en nageant perpen-
diculairement à la vitesse du courant.
À quel point B va-t-il arriver ? En combien de temps ?
4. Un autobus roule à vitesse constante V. Des gouttes de pluie tombent verticalement, mais
laissent sur la vitre latérale une trace oblique d’angle α = 60 ° avec la verticale.
Déterminer la vitesse de chute des gouttes par rapport à la Terre et par rapport à l’autobus
dans le cas où sa vitesse est de 50 km/h.
1.4 Dynamique
1.4.1 Force et accélération
1. Une voiture roule à 50 km/h. Au cours d’un choc sur un obstacle, elle est arrêtée en
1/10ème de seconde.
2. Calculer la force électrique qui existe entre le proton et l’électron qui constituent un noyau
d’hydrogène. Calculer également la force gravitationnelle entre ces deux particules. Les
comparer.
3. Un électron se déplace dans un espace situé entre deux plaques distantes de 10 cm entre
lesquelles règne une différence de potentiel de 1000 V. Comparer les forces électrique et gra-
vitationnelle auxquelles est soumis l’électron. Que peut-on raisonnablement en conclure ?
On pourra supposer que pour chacun de ces «objets», la masse est concentrée en leur
centre.
1.4.2.1 Train
Dans un train qui roule à vitesse constante sur une ligne droite, un voyageur laisse tomber
un objet sans vitesse initiale dans le référentiel lié au train. Quelle est la trajectoire de cet objet
dans le référentiel lié au train ? Quelle est la trajectoire de ce même objet pour un observateur
qui voit passer le train à ce moment ?
1. Quelles sont les forces appliquées au plomb lorsque le manège est en rotation ? En donner
une représentation graphique.
2. On suppose que la longueur du fil est négligeable devant le rayon du manège. Exprimer
l’angle α0 que fait le fil à plomb avec la verticale en fonction de la vitesse de rotation ω du
manège et de son rayon R. L’angle d’équilibre étant égal 0,1 radian, quelle est la vitesse
de rotation ω du manège, sachant que le rayon R=4m ?
Rω 2
Solution : tan α0 = .
g
Un électron entre avec une vitesse v0⃗ex dans un champ électrique uniforme E⃗ey créé par un
condensateur de longueur L.
5. Déterminer le point d’impact de l’électron sur un écran qui se trouve à une distance D de
la face de sortie du condensateur.
Un électron entre avec une vitesse v0⃗ex en un point O, dans un champ magnétique uniforme
B⃗ez créé par une bobine.
1. Écrire la relation fondamentale de la dynamique. La projeter dans le repère (O, ⃗ex , ⃗ey , ⃗ez ).
3. Montrer que l’accélération tangentielle de l’électron est nulle. Que peut-on en déduire pour
le module de la vitesse de l’électron ?
Un petit manchon (cylindre) A peut glisser sans frottement le long d’un guide lisse en forme
d’un demi-cercle de rayon R (cf figure). L’ensemble est mis en rotation à la vitesse angulaire
constante ω autour d’un axe vertical ∆. Le manchon A décrit, lorsque le régime permanent est
établi, un mouvement circulaire uniforme dans un plan horizontal. Sa position sur le guide est
repérée par l’angle θ.(cf figure)
2. En déduire une condition sur ω pour que le petit manchon quitte sa position la plus basse.
"
" P
( C
)
"!
3. En déduire la distance parcourue par le canot lorsque sa vitesse est réduite de moitié.
1.4.4.3 Grêlon
On cherche à déterminer quelle loi de frottement fluide s’applique le mieux à la chute d’un
grêlon. On représentera ce dernier par une sphère de rayon R et de masse volumique ρglace =
917 kg/m3 . On rappelle que pour une vitesse faible (inférieure à 5 m/s dans l’air) la force de
frottement est décrite par
#»
f = −kη #»
v, (1.1)
avec k = 6πR (pour une sphère de rayon R) et η le coefficient de viscosité du fluide. On parle
de régime laminaire.
À plus grande vitesse (entre 5 et 20 m/s dans l’air), on aura
#» 1 #»
v
f = −Cx ρair v 2 S #» , (1.2)
2 || v ||
avec ρair la masse volumique du fluide (ici l’air), S l’aire du solide selon la direction perpendicu-
laire à la vitesse, et Cx le coefficient de trainée caractérisant la géométrie du solide (Cx = 0, 45
pour une sphère). On parle de régime turbulent.
1. Lorsque le grêlon atteind sa vitesse limite, que vaut la force de frottement ? Exprimer le
résultat en fonction de l’accélération de la pesanteur g, de la masse volumique ρglace et du
4
rayon R du grêlon (on rappelle que le volume d’une sphère de rayon R vaut V = πR3 ,
3
et on négligera la poussée d’Archimède).
2. Dans le cas du régime laminaire, quelle est l’expression analytique de la vitesse limite v1 ?
3. Dans le cas du régime turbulent, quelle est l’expression analytique de la vitesse limite v2 ?
4. Faire les applications numériques pour v1 et v2 avec les données suivantes : R = 5 mm,
ηair = 1,8·10−5 kg/m/s, g = 9,81 m/s2 , ρair = 1,3 kg/m3 .
5. Au vu des résultats précédents, quelle régime décrit le mieux la chute du grêlon ? Pourquoi ?
1.4.5.2 Dérapage
Une voiture de masse m que l’on pourra assimiler, pour l’occasion, à un point matériel M
aborde un virage à la vitesse v. Ce virage peut être assimilé à une trajectoire circulaire de rayon
r constant.
2. Quelles sont les forces auxquelles est soumise la voiture ? Représenter les sur un graphique.
3. Soit fs le coefficient de frottement statique entre les pneus de la voiture et la route. Calculer
la vitesse maximum avec laquelle la voiture peut aborder ce virage sans déraper.
4. Le virage est relevé d’un angle α. Représenter à nouveau les forces auxquelles est soumise
la voiture. Calculer la vitesse avec laquelle la voiture peut aborder le virage sans risque de
dérapage.
5. Le circuit de Daytona en Floride, très connu des amateurs de courses de NASCAR, peut
prendre une configuration ovale dans laquelle le rayon de courbure des virages est de
304,8m. Ces virages sont inclinés d’un angle α de 31 degrés. Calculer les vitesses maximales
que l’on peut atteindre dans le virage sans déraper pour des angle de 0 et de 31 degrés.
39 41
ance séparant les isotopes K + et K + sur la
s : B = 0,1 T ; U = 10 kV .
ctrique.
Fig. 1.3 : Le spectrographe de Bainbridge
dèle de la conduction électrique.
r
conducteur électrique cylindrique d’axe Oz dont les charges mobiles sont des électrons animés d’une vitesse v
r
un champ électrique uniforme Dans ce spectrographe,
et indépendant du temps les E ions (supposés
colinéaire ici sens
et de même positifs)
que Ozsortant d’un
, que l’on ioniseur
applique à où ils ont été
préalablement accélérés sous une tension de valeur r absolue
mr U , traversent d’abord un filtre de vi-
nt t = 0 . Les électrons sont soumis d’autre part à une force de « frottement » f = # v , $ étant une constante
tesse, pénètrent alors dans un champ magnétique transversal $ uniforme et indépendant du temps
#»
la masse de l’électron.B = B⃗ ez , puis décrivent un demi-cercle et viennent impressionner la plaque photographique. La
gnification physique defente F étant
la force supposée
de frottement ainsitrès
que la fine, déterminer
dimension de $ . la distance séparant les traces rectilignes associées
ant colinéaire à Oz , exprimer son
à deux isotopes.module v en fonction du temps t . En déduire que v tend vers une valeur limite v1
r
, m , $ et de E (E étant Calculer
le module la champ E séparant
du distance ). les isotopes 39 K + et 41 K + sur la plaque. Données : B = 0,1 T,
-1 -1 -14
0.10 V.m ; $ = 2,8.10U uSI = 10 . Calculer
kV. le temps au bout duquel v est voisin de v 1 au millième près. Qu’en déduisez-
ssement du régime permanent ?
’électrons mobiles par unité de volume est n2. √ Losque
2U √ le régime√ permanent est établi, montrer que le vecteur densité de
r r
t se mettre sous la forme : Réponse
j = % 0 E :. Calculer
d= % ( m
littéralement
2 − enm 1 ) = 4,6
fonction de cm.
n , e , $ et m , puis numériquement en
B 0 q
1028 m-3 (masse de l’électron : m = 9,1.10-31 kg ).
1. Pendant la chute, décrire les forces qui s’exercent sur un sauteur de masse m. On distin-
guera deux cas suivant la valeur de la distance d entre le sauteur et le tablier du pont, à
un moment donné de la chute, comparée à la longueur l0 de l’élastique au repos. Écrire
la relation fondamentale de la dynamique dans les deux cas. On néglige toute force non
conservative.
2. Dans le cas d < l0 , écrire l’expression de la longueur d et de la vitesse v en fonction du
temps de chute.
3. Calculer l’expression de l’énergie potentielle de pesanteur et de l’énergie potentielle élas-
tique (on prendra l’origine de l’énergie potentielle de pesanteur au niveau du tablier du
pont. Pour l’énergie potentielle élastique, on prendra son origine en l0 ). On n’oubliera pas
de distinguer les deux cas : d < l0 et d > l0 .
4. Représenter avec l’énergie en ordonnée et la distance sauteur-tablier en abscisse l’allure de
l’énergie potentielle de pesanteur Epp , de l’énergie potentielle élastique Epe , de la somme
des deux énergies potentielles.
8. Heureusement il existe au moins une force non-conservative. Quelle est son origine ? En
tenant compte de la dissipation due aux forces non-conservatives, représenter sur le gra-
phique l’allure de la trajectoire réelle du sauteur au bout de plusieurs cycles de descente
et montée.
θ x
5. En déduire que le pingouin quitte la surface de l’igloo lorsque θ passe sous une valeur
limite θl que l’on précisera.
1.5.3.5 Etude du mouvement d’une particule soumise à une force dérivant d’un
potentiel
Une particule se déplace sur une droite (x > 0) sous l’action d’une force. Celle-ci dérive d’un
potentiel U (x) :
[ x x0 ]
0
U (x) = U0 ( )2 − 2
x x
avec U0 > 0 et x0 > 0.
2. Quelle est la force F (x) à laquelle est soumise cette particule ? Représenter, sur ce graphe,
les régions de l’espace pour lesquelles cette force est attractive ou répulsive.
4. Calculer l’abscisse de la position d’équilibre. Toujours par la calcul, déterminer quelle est
la nature de cet équilibre.
5. On se place dans le cas où l’énergie mécanique totale Et est positive. Représenter Et sur
ce graphe, ainsi que pour une valeur de x quelconque, l’énergie cinétique de la particule.
Sans faire de calcul, décrire qualitativement le mouvement de la particule (on pourra
supposer par exemple que, à l’instant initial, la particule se trouve suffisamment loin de
O et qu’elle se dirige vers O. Il n’est pas demandé de déterminer le mouvement de la
particule, mais simplement d’en donner les caractéristiques simples). Calculer la distance
minimum d’approche dmin de la particule du centre de force O.
6. On se place dans le cas où Et est négative. Représenter sur le graphe la distance minimum
d’approche dmin et la distance d’éloignement maximum dmax de la particule par rapport
au centre O. Calculer ces deux distances. Expliquer pourquoi la particule est nécessaire-
ment confinée dans cette région de l’espace.
O y
#»
uy
#»
ux
θ r=ℓ
ℓθ̈ + g sin(θ) = 0
3. On suppose que θ0 est petit et on rappelle que sin x ≈ x pour x → 0. Trouver dans ce cas
θ(t) en fonction de θ0 , g et ℓ. Définir la période T0 des oscillations du pendule.
1 2
T ≈ T0 (1 + θ )
16
On suppose que ℓ = 1 m, θ0 = 1,74·102 rad (correspondant à un angle de 1°). Quel est
la valeur du terme correctif ? Que pouvez-vous dire ? Au bout d’une journée, quelle est
l’erreur sur le temps donné par l’horloge (en secondes) ?
3. Que devient cette période lorsque quatre passagers de masse globale m′ montent dans la
voiture ? Application numérique : m = 1000 kg, m′ = 300 kg, h = 3 cm
1. On souhaite qu’à vide la voiture revienne le plus rapidement possible à la position d’équi-
libre. Comment doit-on choisir l’amortisseur (valeur de α) ? Justifiez la réponse. Donnez
la forme générale z(t) du mouvement vertical de la voiture. Précisez z(t) si la voiture est
lâchée d’une hauteur correspondant à celle pour laquelle le ressort n’est pas comprimé.
2. Les quatre passagers étant dans la voiture, quel type de mouvement en z a-t-on autour de
la position d’équilibre ? Précisez les paramètres.
3. Quelle valeur de α devrait-on choisir si l’on voulait que la voiture revienne à sa position
d’équilibre le plus rapidement possible, lorsqu’il y a quatre passagers ?
� R
z(t)
Un ressort R sans masse, auquel est attaché une masse M , est suspendu à une potence
fixée au sol. Le mouvement de la masse est amorti par une force de type visqueux −αv. Le
déplacement de la masse M par rapport à la terre est notée y(t).
Nous noterons z(t) le déplacement de la surface de la terre qui se produit lors d’un tremble-
ment de terre.
2. Lors d’un tremblement de Terre, la potence subit un déplacement z(t) que l’on considérera
comme vertical, par rapport à un référentiel supposé galiléen, le référentiel lié à la Terre
n’étant plus un référentiel galiléen. Pour écrire l’équation fondamentale de la dynamique
dans ce référentiel, il faut donc prendre en compte les pseudo-forces.
3. On suppose que lors d’un tremblement de Terre, z(t) = z0 cos(ωt), exprimer y(t) en fonc-
tion de la fréquence de vibration de la Terre.