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Dans un système clos, l'énergie Se conserve. On ne peut donc pas <<produire>> de l'énergie,
mais juste la transformer.
D'autres manifestations d'énergie surgi notamment dans le monde techno- logique, écologique
et surtout économique ; soit pour évoquer les ressources énergétiques, leur consommation,
leur réserves ou leur impact sur l'environnement.
1.2.1.1 Charbon
Le charbon est une matière combustible qui représente 80 % des énergies fossiles disponibles.
C'est l'énergie fossile la Plus abondante mais aussi la mieux répartie. Quand l'homme a
découvert le charbon il l'a utilisé pour chauffer les maisons ou faire tourner les machines des
usines ou faire fonctionner les trains.
Le charbon est surtout utilisé actuellement dans les centrales thermiques pour la production
d’électricité.
1.2.1.2 Pétrole
Le pétrole tient son nom du latin "petra" qui signifie pierre et "oleum", huile. C'est une huile
minérale naturelle très foncée et plus dense que l'eau douce. Le pétrole brut est un mélange de
milliers d'hydrocarbures et de résidus d'eau et de solides.
Pour transformer le pétrole brut en différent produits énergétiques finis tels que l’essence, le
fiou lourd ou le naphta, il doit être raffiné. Le raffinage consiste à :
Le pétrole sert dans tous les domaines énergétiques, mais c'est dans les transports que sa
domination est la plus nette : il fournit la quasi-totalité des carburants liquides qui sont utilisés
aussi comme combustibles dans les centrales classiques.
Une cellule solaire est un dispositif qui convertit les photons des rayons solaires en courant et
tension continue. Une cellule photovoltaïque typique en silicium est une plaquette mince
constituées en une couche très mince de silicium dopé au phosphore (de type N) sur le dessus
d'une couche Plus épaisse de silicium dopé au bore (de type P). Un champ électrique est créé
à proximité de la surface supérieure de la cellule où ces deux couches sont en contact (la
jonction P - N). Lorsque la lumière du soleil frappe la surface du semi-conducteur, un électron
jaillit et est attiré vers le matériau semi-conducteur de type N, cela entraînera plus de charges
négatives dans le type N et plus de charges positives dans les semi-conducteurs de type P,
générant un courant grâce au champ électrique régnant au niveau de la jonction.
Le chauffe-eau solaire est un système qui sert à produire de l'eau chaude avec l'énergie
solaire, un fluide caloporteur circule dans un absorbeur noir à l'intérieur d'un panneau vitré sur
l'une de ses faces et isolé sur les autres. Grâce à échangeur thermique, il va chauffer un
volume d'eau placé dans un réservoir.
Figure 1.3- schéma équivalent du fonctionnement d’un chauffe-eau solaire
Le vent entraine la rotation des pales (1). Dans la nacelle, une boite de vitesse (2) augmente la
fréquence de rotation, permettant à une génératrice (3) de produire d’électricité qui sera
injectée dans le réseau.
1.2.3.3 Energie hydraulique
L'énergie hydraulique nous sert à produire de l'électricité à l'aide de barrages qui ont des
constructions artificielles qui s'opposent à l'écoulement naturel de l'eau : c'est
l'hydroélectricité. Dans les centrales hydrauliques, on transforme l'énergie crée par l'eau. Que
ce soit en plaine ou en montagne, le principe est le même : l'énergie de l'eau, au fil de 1'eau ou
à partir d'un réservoir, est transformée en énergie mécanique par une turbine, puis en énergie
électrique par une génératrice.
près d’un tiers de l’énergie primaire disponibles <<perdue >> lors du processus de
transformation en énergie finale (de 13371Mtep a 8979Mtep) :l’essentiel de la perte est due
aux centrales électriques et au rendement des autres usines de transformation.
Figure2. 2- consommation d’énergie dans le monde en 2012
Transports 27.9
Agriculture 34.8
Industrie 25
Transports 30
Agriculture 3
La tertiaire et résidentiel 42
En 2021, la consommation mondiale d'énergie primaire s'est élevée 5,8% et il est dominée par
les combustibles fossiles (81%) en plus des énergies de stock ce qui nous donne un
pourcentage de 87%. Les 13% qui restent sont pour les énergies renouvelables.
En 2022, la consommation mondiale d'énergie primaire s'est élevée à 604,04 exajoules, soit
une hausse de 1,1% par rapport à 2021.
2.5 Réserves
Quand on parle de réserves, il s’agit de réserves prouvées et exploitables avec les technologies
actuelles. Autrement dit, de quantités dont l’existence est certaine et que l’on pourra extraire.
Cela ne désigne donc la totalité des quantités existantes dans le sous-sol. En réalité, les
estimations des réservés mondiales varient en fonction des découvertes, de l’évolution des
techniques et de l’économie qui rend plus ou moins rentable l’exploitation des gisements.
2.5.1 Charbon
Les principaux pays riches en charbon sont situes en zones tempérées. ce sont les États-Unis,
La Belgique, la France (nord de la France ), l’Allemagne, la Pologne, la Russie et la Chine.
Les réservés exploitables de charbon correspondent a 10000 milliards de tonnes soit sept fois
plus que celles du gaz et du pétrole. Ces réservés sont suffisantes pour subvenir aux besoins
pendant environ 300 ans.
Aujourd’hui , encore 3% des quantités de gaz trouvées sont brulées a torche dans les pays
pétroliers éloignes des grands centres de consommation, faute de débouche.
2.5.3 Pétrole
Les réservés actuelles de pétrole prouvées, elle sont relativement minimes étant donne que
l’on consomme plus que ce que l’on découvre. En effet, elles seraient de 50 milliards de
tonnes environ, ce qui correspond a une autonomie de 50 ans, au rythme de consommation
actuelle.
2.5.4 Uranium
D’après les derniers estimations de AIEA, les réservés mondiales d’uranium sont de 5,4
millions de tonnes ( réservés prouvées, réservés probables et possibles). Les réservés prouvées
sont de 2,65 millions de tonnes. Les ressources identifiées d’uranium ont augmente de 12,5%
depuis 2008, en raison des investissements réalises dans la prospection minière. Les réservés
d’uranium les plus importantes sont localisées en Australie (31% des réservés mondiales), au
Kazakhstan, au Canada , en Russie, en Namibie, en Niger, en Ouzbékistan et en Afrique du
Sud. Les ressources en uranium identifiées sont suffisantes pour assurer les besoins de secteur
pendant 100 ans, au rythme de consommation de 2010.
2.5.5 Énergies renouvelables
Les énergies renouvelables sont par définition inépuisables leur évaluation se fait, non en
termes de réservés, mais en considérant le flux énergétique potentiel que peut fournir chacune
de ces sources d’énergies. Comme pour toutes les sources d’énergies, on obtient la quantité
d’énergies produit en multipliant le temps de production par la puissance moyenne disponible.
Il est assez difficile de connaitre le potentiel de chaque énergie car celui-ci varie selon les
sources .
C’est ainsi que la zone Asie-Pacifique absorbe aujourd’hui plus de 30% de la consommation
mondiale contre moins de 20% au début des années soixante-dix.
Corrélativement, le poids relatif des régions développées diminue (USA de 28 à 20%, Union
Européenne de 19 à 15%).
Les experts tablent sur une croissance moyenne de l’ordre de 1,7% par an pour les prochaines
décennies ce qui conduit à prévoir le doublement de la demande mondiale soit une
consommation de 20 milliards de tep dans les années 2040 – 2050.
Dans cette augmentation de la demande d’énergie primaire, la part des pays en voie de
développement (Chine, Inde, Brésil,…) représentera plus de 70%.
3 L’AVENIR DE L’ENERGIE.
Le contexte énergétique mondial est caractérisé par une forte demande d’énergie primaire due
principalement à l’augmentation de la croissance économique des nouvelles puissances
émergentes, à savoir l’Inde et la Chine. Dans son rapport World Energy Outlook (2021),
l’Agence internationale de l’énergie (AIE) souligne que « les pressions sur le système
énergétique ne vont pas fléchir dans les décennies à venir » (la population mondiale pouvant
croître de près de 2 milliards de personnes d’ici à 2050). Cette projection n’est pas sans
conséquence sur l’épuisement des ressources énergétiques qui, dans leur majorité, restent non
renouvelables, ainsi que sur l’empreinte environnementale engendrée par les émissions de gaz
à effet de serre (GES). C’est d’ailleurs ce constat qui oblige les gouvernements (mais
également les grandes multinationales) à repenser les modes de production et de
consommation afin de se mettre en conformité avec la feuille de route des Nations Unies,
notamment les Objectifs du Développement Durable. Il devient même nécessaire d’anticiper
ces changements afin de prévenir les impacts négatifs d’une croissance économique
irrespectueuse de son environnement et de prendre conscience des limites planétaires.
3.1 La transition énergétique :
3.1.1 Définition
La transition énergétique est un concept souvent utilisé pour désigner l’abandon progressif de
certaines énergies (fossiles, parfois nucléaire) conjointement au développement d’autres
énergies (renouvelables), accompagné notamment par des actions d’efficacité énergétique.
Née dans les années 1980 en Allemagne, la notion de transition énergétique s’inscrit dans un
contexte de plus grande prise en compte des enjeux environnementaux et climatiques. La
transition énergétique peut aussi être définir par l’ensemble des transformations du système de
production, de distribution et de consommation d’énergie effectuées sur un territoire dans le
but de le rendre plus écologique. Concrètement, la transition énergétique vise à transformer un
système énergétique pour diminuer son impact environnemental. La transition énergétique est
devenue un sujet politique important pour de nombreuses raisons ; Parmi ces raisons on peut
notamment citer : les problèmes écologiques et précisément climatiques, les questions de
santé publiques ou encore la question du prix de l’énergie et de la croissance économique.
La transition énergétique englobe plusieurs aspects clés qui doivent être pris en
compte pour réussir le passage vers un système énergétique plus durable et
respectueux de l’environnement, les plus importants sont les suivants :
La transformation du système de production énergétique, qui consiste à passer d’un
système énergétique essentiellement fondé sur des énergies fossiles et polluantes, à un
système fondé sur des énergies renouvelables et moins polluantes.
L’efficacité énergétique, qui consiste à améliorer le rendement énergétique de nos
systèmes énergétiques
La sobriété énergétique, qui consiste à réduire nos besoins en énergie grâce à des
changements structurels et une transformation de nos modes de consommation.
3.2 Les Perspectives pour les transitions énergétiques mondiales :
3.2.1 Les scenarios de l’IRENA :
L'Accord de Paris, adopté lors de la COP21 en décembre 2015, a pour but principalement de
limiter le réchauffement climatique mondial bien en dessous de 2 degrés Celsius par rapport
aux niveaux préindustriels, et à poursuivre les efforts pour limiter ce réchauffement à 1,5
degré Celsius. Cet accord représente un engagement mondial pour lutter contre le changement
climatique en réduisant les émissions de gaz à effet de serre et en renforçant la résilience aux
impacts du réchauffement climatique. En revanche les plans actuels sont loin d'atteindre
l'objectif de 1,5°C, le temps presse, et pour conserver une chance de maintenir l'objectif de
1,5°C, il faudrait amorcer dès maintenant une réduction rapide des émissions, conformément
au rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) visant à
limiter le réchauffement climatique à 1,5°C d'ici 2050, le charbon et le pétrole devraient déjà
avoir atteint un pic, le gaz naturel culminant en 2025. Les ressources et technologies
nécessaires pour accélérer la transition énergétique sont disponibles dès maintenant. L'IRENA
trace la voie à une trajectoire descendante abrupte et continue vers une baisse de 45 % du
dioxyde de carbone (CO2) par rapport aux niveaux de 2010 d'ici 2030, et vers zéro émission
nette à l'horizon de 2050, conformément au calendrier du GIEC. De plus en plus de
technologies de décarbonisation rapide sont disponibles, mais la réflexion portant sur la
transition énergétique ne doit pas se limiter à la question du stockage de l'énergie. La
réalisation du potentiel considérable que représente la transition exige une innovation
systémique qui tienne compte à la fois des technologies et des cadres favorables. Les systèmes
énergétiques basés sur les énergies renouvelables seront à l'origine de profonds changements
qui se répercuteront sur les économies et les sociétés. Ce n'est que si nous sommes en mesure
de comprendre ces courants profonds que le processus de transition portera les meilleurs
fruits. Cette première édition des Perspectives pour les transitions énergétiques mondiales
rassemble les connaissances de l'IRENA qui permettront de rendre cela possible, en
fournissant aux décideurs politiques des informations, des outils et des conseils pour tracer la
voie à suivre. L'IRENA a réalisé plusieurs études, rapports et scénarios visant à examiner
comment les énergies renouvelables peuvent contribuer à la lutte contre le changement
climatique en alignant les politiques énergétiques sur les objectifs de l'Accord de Paris.
Vu ces analyses, les résultats attendus peuvent être regrouper comme ce suit :
D'ici 2050, l'électricité sera le principal vecteur énergétique, passant d'une part de 21 % de la
consommation totale d'énergie finale en 2018 à plus de 50 % en 2050. Les frontières
sectorielles se déplacent, grâce à l'électrification d'applications finales dans les transports et le
chauffage. Cette augmentation est principalement due à l'introduction d'électricité
renouvelable pour remplacer les combustibles fossiles dans les applications d'utilisation
finale. Parallèlement à cette évolution, le taux de croissance annuel des technologies
renouvelables sera multiplié par huit. L'électrification des utilisations finales va également
remodeler plusieurs secteurs, notamment celui des transports, où les véhicules électriques
devraient représenter 80 % des flottes routières en 2050.
3.3.2 L’amélioration du taux annuel de l’intensité énergique :
Le taux annuel d'amélioration de l'intensité énergétique doit passer à 2,9 %, soit près de deux fois et
demie la tendance observée jusqu'à présent. Avec cette augmentation, l'intensité énergétique
de l'économie mondiale diminuera de plus de 60 % d'ici 2050. Les technologies et les mesures
d'efficacité énergétique sont des solutions « prêtes à l'emploi », disponibles dès maintenant
pour une mise à l'échelle significative. Les politiques et les mesures visant à accroître les
économies d'énergie et l'efficacité énergétique seront cruciales pour réduire la consommation
finale totale d'énergie de 378 exajoules (EJ) en 2018 à 348 EJ en 2050. Une contribution
importante viendra également des changements structurels et comportementaux, qui
représenteront environ un dixième de l'amélioration de l'efficacité.
stockage du carbone.
L'avenir de l'énergie est un enjeu crucial qui nécessite une approche innovante et durable.
Face à La raréfaction des ressources fossiles et à l'urgence climatique, il est impératif de
privilégier les énergies renouvelables. Cependant, la transition énergétique requiert des
investissements massifs, des politiques gouvernementales ambitieuses et une coopération
internationale sans précédent. Néanmoins les défis technologiques et économiques, le
développement des sources d'énergie propres offre une lueur d'espoir pour un avenir
énergétique plus responsable, préservant notre planète pour les générations.