Vous êtes sur la page 1sur 12

CHAP 4 : LE MARCHE DES ACTIONS

INTRODUCTION
L’action est une part des capitaux propres d’une société. L’actionnaire est donc propriétaire
de la société au prorata du nombre d’actions qu’il possède. Le marché des actions est donc le
lieu de rencontre physique ou virtuel entre l’offre et la demande des titres de propriété.

I. DESCRIPTION, CARRACTERISTIQUES ET TYPES D’ACTIONS


1) Description
L’action est une part des capitaux propres d’une société. L’actionnaire est donc propriétaire
de la société au prorata du nombre d’actions qu’il possède. Le particulier qui y adhère opte
alors généralement pour un instrument sans échéance (la sortie ne peut se faire que par
cession du titre, il n’y a pas de remboursement prévu contractuellement), sans revenu fixe et
sans valeur nominale ni valeur fixe.
Le cours d’une action constitue un compromis entre les revenus (dividendes et plus-values) et
les risques. Ces derniers tiennent à de nombreux facteurs, aussi bien intrinsèques à la société
(comme sa situation financière, technique et commerciale, sa politique d’investissement, ses
perspectives et celles de son secteur économique, etc.) qu’externes, puisque le marché
boursier est influencé par les événements politiques, la situation économique et monétaire,
tant internationale que nationale, et par des éléments émotionnels ou irrationnels pouvant
accentuer (à la hausse comme à la baisse) les fluctuations des cours de la bourse. Tous ces
facteurs complexes influencent le cours de l’action et peuvent le rendre assez volatil à court
terme. L’investissement en actions doit par conséquent être considéré comme un placement à
long terme. Les actions sont le plus souvent regroupées dans un «indice ». Celui-ci regroupe
des actions possédant des caractéristiques communes, que ce soit d’un point de vue
géographique (indices nationaux tels le Bel 20, le CAC 40, le DAX, le Footsie, le Dow Jones,
le Nikkei), d’un point de vue sectoriel ou d’un point de vue de la capitalisation boursière
(indices de small caps…).
2) Carractéristiques
a) Rendement
C’est le dividende éventuel et la fluctuation du cours (plus-value) qui constituent ensemble le
rendement
(« return ») d’une action.
b) Risque
L’investisseur court le risque total de l’entreprise (il ne perçoit aucun revenu si l’entreprise va
mal et, en cas de faillite, l’actionnaire passe après le créancier dans la répartition du produit de
la vente des actifs, autrement dit, la plupart du temps, il ne peut rien récupérer en cas de
faillite). si les obligations deviennent plus attrayantes, le marché des actions aura tendance à
en pâtir car cela réduira l’attrait des investisseurs pour le capital à risque. Dépend fortement
de la qualité de la société, de l’évolution de son secteur d’activité et de l’évolution générale de
la bourse. Le dividende est un revenu variable. La société peut décider, pour diverses raisons,
de ne pas distribuer de dividendes certaines années. En contrepartie, étant copropriétaire,
l’actionnaire détient les droits suivants :
c) Droits attachés à l’action
-- droit au dividende : si l’entreprise a réalisé des bénéfices et que l’assemblée générale
décide de les distribuer en tout ou en partie (et non de les réinvestir ou de les mettre en
réserve), l’actionnaire a droit à une part de ces bénéfices, appelée dividende.
-- droit de vote aux assemblées générales ordinaires et extraordinaires pour l’approbation des
comptes annuels, la désignation et la démission des administrateurs, l’approbation du montant
du dividende distribué aux actionnaires ; l’actionnaire a ainsi un droit de contrôle sur la
gestion.
-- droit d’information : l’actionnaire peut prendre connaissance, avant l’assemblée générale,
du bilan de la société, du contenu de son portefeuille-titres, du rapport des commissaires et
réviseurs, ainsi que d’autres informations, périodiques ou occasionnelles, communiquées par
la société ; l’actionnaire peut demander des explications sur la situation de l’entreprise.
-- droit de répartition : en cas de liquidation, a droit à une part de l’avoir social.
-- droit de souscription (priorité sur les actions nouvelles), en cas d’augmentation de capital
décidée avec l’accord des actionnaires. L’actionnaire qui ne souhaite pas participer à cette
augmentation de capital peut vendre son droit de souscription en bourse, si l’action est cotée.
Certaines entreprises distribuent parfois des actions gratuites, appelées « bonus ».
-- droit de transmission : pour les sociétés cotées, l’actionnaire peut vendre ses actions sur
un marché boursier.
3) Principaux types d’actions
a) Actions représentatives du capital de la société :
Ces actions peuvent comporter les particularités suivantes
- Actions avec ou sans droit de vote
Les actions avec droit de vote permettent à l’actionnaire, en tant que copropriétaire, de
participer à
l’assemblée générale et de prendre part au vote et à la gestion de la société. Les actions sans
droit de vote donnent droit à un dividende qui ne peut être inférieur à celui accordé aux
actions avec droit de vote.
- Les actions privilégiées ou préférentielles
Ces actions peuvent donner droit, avant toutes les autres actions, à une part du bénéfice
annuel. En cas de dissolution de la société, elles sont remboursées avant toutes les autres.
b) Actions non représentatives du capital de la société :
À distinguer des actions classiques, les parts bénéficiaires ne sont pas représentatives du
capital social ni
d’un apport matériel et ne peuvent pas avoir de valeur nominale. Elles sont émises en
contrepartie d’un apport autre que financier dans la société, autrement dit un apport non
évaluable. Elles donnent droit à une partie du bénéfice au cours de la vie de la société ou à la
dissolution de celle-ci. Leurs titulaires ne peuvent exercer leur droit de vote que dans des cas
limités.
- Actions cotées
Pour qu’une action puisse être admise à la cote, certaines conditions fixées par les autorités de
marché
doivent être remplies (taille minimum, publication d’informations régulières et détaillées,
règles de « Corporate Governance », etc.) d’entreprise, etc...). . L’introduction d’une action en
bourse est également appelée IPO (Inital Public Offering). IPO est le terme utilisé quand une
entreprise émet des actions pour la première fois en bourse. Une société qui procède à une
introduction en bourse a comme objectif principal la récolte de fonds pour l’investissement et
sa croissance . Les investisseurs particuliers peuvent Également avoir accès aux introductions
en bourse.
- Actions sectorielles
Sous l’angle de l’investissement boursier, quatre secteurs peuvent être distingués :
-- les valeurs cycliques (construction, matières premières, chimie) ;
-- les valeurs de croissance (télécoms, pharmacie, informatique) ;
-- les valeurs financières (banques et assurances) ;
-- les valeurs défensives, articulées autour des biens de consommation et des services aux
particuliers (production et distribution).
II. L’INTRODUCTION EN BOURSE
1) Les principales étapes de l’introduction en Bourse
- L’étape préliminaire
C’est une phase importante dans le processus d’introduction en Bourse, il s’agit de la
préparation des bases fondamentales de l’opération. Elle doit commencer tout d’abord par
l’accord des actionnaires sur le projet d’introduction.
- Le choix des intermédiaires
La deuxième étape consiste à sélectionner les intermédiaires financiers (banques d’affaires,
sociétés de Bourse, conseillers juridiques et financiers, etc.) qui vont accompagner
l’entreprise durant toutes les étapes de l’opération et dans la rédaction de la note
d’information.
- Le dépôt officiel du dossier
Le dossier doit être déposé au Conseil déontologique des valeurs mobilières au moins 2 mois
avant la date prévue de l’introduction. La Bourse doit également être avisée à la même
période, et ce afin de réserver une date sur le calendrier des opérations financières prévues
- La décision d’admission
Trois à quatre semaines en moyenne avant la date prévue d’introduction, la Bourse s’assure
du respect des conditions d’admission conformément aux dispositions réglementaires, vérifie
les modalités d’introduction et le calendrier de l’opération et donne son avis d’approbation.
Sauf opposition, le Conseil déontologique des valeurs mobilières (CDVM) donne son visa sur
la note d’information.
- L’information du marché
Dès obtention du visa du CDVM, la Bourse procède à la publication au bulletin de la cote de
l’avis relatif à l’opération d’introduction en Bourse.
- La centralisation des souscriptions
Après clôture de la période de souscription, la Bourse reçoit, centralise et consolide les
souscriptions. Elle établit ensuite un listing des souscriptions qu’elle remet à l’émetteur et aux
membres du syndicat de placement.
- La première cotation
Le jour de la première cotation, la Bourse publie par avis au bulletin de la cote les résultats
techniques de l’opération d’introduction.
2) Avantages
- La diversification des sources de financement
une entreprise qui souhaite par exemple financer des projets de développement, met des titres
sur le marché, en échange de quoi les nouveaux actionnaires apportent les capitaux
nécessaires. Elle diversifie ainsi ses sources de financement et se donne les moyens de saisir
les opportunités quise présentent.
- L’obtention d’un label de leadership et le renforcement de la notoriété
Une entreprise cotée fait partie des meilleures, elle est transparente, ses comptes sont
certifiés, ce qui est en soi un label de qualité qui valorise son capital image, renforce son
leadership et sa notoriété et lui donne une plus grande crédibilité vis- à-vis de ses clients, ses
fournisseurs, ses partenaires financiers et ses salariés.
- La valorisation des ressources humaines
La majorité des entreprises qui s’introduisent en bourse réservent une partie de l’opération à
leurs salariés et leur donnent ainsi la possibilité de devenir actionnaires. Ce système permet à
l’entreprise, de trouver et de garder à bon compte les personnes essentielles à son
management..
- La satisfaction des actionnaires
Les plus-values réalisées et les dividendes versés constituent une autre source de satisfaction
des actionnaires.
- La pérennisation et la sauvegarde du contrôle des entreprises
l’introduction en Bourse apporte une mutation dans le système de «corporate governance» de
l’entreprise qui implique une transparence des comptes et la mise en place de systèmes
modernes de contrôle interne. Ces mutations confortent à long terme, la solidité de
l’entreprise.
III. FONCTIONNEMENT DU MARCHE DES ACTIONS
1) Les ordres de bourse et la Fixation des cours
a) Les ordres
Les ordres d'achat ou de vente ont une certaine durée de validité et sont donnés soit "a tout
prix" soit "_a cours limite" (prix minimum pour une vente, prix maximum pour un achat).
L'ordre, donne par un investisseur ou un émetteur, est exécuté par un membre du marché . Les
transactions sont effectuées à travers un système informatique, à partir de stations de travail
installées chez les négociateurs et reliées aux ordinateurs.
 L’ordre au marché
L’ordre au marché permet d’acheter ou de vendre une quantité de titres sans condition de prix,
donc sans aucune maîtrise du cours auquel l’ordre sera exécuté. L’avantage de cet ordre réside
dans le fait qu’il privilégie la quantité de titres demandés avec une exécution immédiate (en
fonction des quantités disponibles sur le marché). qu’il est prioritaire sur les ordres à cours
limité et qu’il privilégie la quantité de titres demandés avec une exécution immédiate (en
fonction des quantités disponibles sur le marché).
 L’ordre à cours limité
L’ordre à cours limité permet d’acheter ou de vendre une quantité de titres avec une condition
de prix, donc avec une maîtrise du cours auquel l’ordre sera exécuté. L’avantage de cet ordre
réside dans le fait qu’il permet de fixer un objectif de cours en fonction de l’évolution du
marché. En revanche, contrairement à l’ordre au marché, la quantité de titres souhaitée peut
être exécutée partiellement.
 L’ordre à seuil de déclenchement
L’ordre à seuil de déclenchement permet d’acheter ou de vendre une quantité de titres à partir
d’un cours déterminé. Pour un achat, l’exécution s’effectuera à ce cours ou au-dessus de ce
cours. Pour une vente, l’exécution se fera à ce cours ou en-dessous de ce cours. L’avantage de
cet ordre réside dans le fait qu’il permet de se protéger contre d’éventuels renversements de
tendance. Le seuil une fois atteint, l’ordre se transforme en ordre « au marché ». L’ordre à
seuil de déclenchement assure donc une exécution maximale des titres mais ne permet pas de
maîtriser le prix auquel il sera exécuté.
 L’ordre à plage de déclenchement
L’ordre à plage de déclenchement permet d’acheter ou de vendre une quantité de titres à partir
d’un cours déterminé et une fois que le cours limité fixé au départ est atteint. A l’achat, la
limite déterminée lors de la saisie de l’ordre fixe le cours maximum à ne pas dépasser et à la
vente le cours en deçà duquel les titres ne doivent pas être vendus.
 L’ordre suiveur
L’ordre suiveur repose sur le même principe qu’un ordre à seuil de déclenchement (cf page
11) à la différence que l’on saisira un pourcentage de variation et non un seuil en euros. Il
permet d’acheter ou de vendre une quantité de titres à partir d’un cours déterminé et en
fonction de l’évolution du titre négocié. Le seuil en pourcentage est réévalué toutes les 20
secondes (chez Boursorama Banque) en fonction de l’évolution du cours. L’intérêt de cet
ordre réside dans le fait qu’il permet d’une part de fixer une limite de perte maximale et
d’autre part de bénéficier au maximum des plus-values potentielles.
b) La cotation
La cotation se fait selon deux modes : en continu ou selon le principe du "_Fixing".
La cotation en continu concerne les valeurs les plus liquides, ce qui signifie que les cours
évoluent en permanence en fonction des transactions effectives sur le marché.
En pratique la cotation en continu repose sur le principe suivant, très simple :
_a l'instant t, une transaction a lieu au prix pt ; on dira alors que le cours de l'action est pt
_a l'instant (t + Δ t) une nouvelle transaction a lieu au prix p(t+ Δ t) ; la nouvelle cote est alors
p(t+ Δ t).
N.B. : insistons sur le fait que les cours sont donnés par des transactions, c'est-a-dire qu'il y a
effectivement achat et vente de titres. Une cotation n'est donc pas une estimation.
Pour les valeurs moins liquides la cotation se déroule selon le principe du fixing : on
enregistre tous les ordres d'achat et tous les ordres de vente parvenus au cours d'une certaine
tranche horaire, généralement la journée. On détermine ensuite le prix qui permettra de
satisfaire le plus grand nombre d'ordres.
L'exemple ci-après permet d'illustrer ce principe. On a enregistré les ordres suivants
pour une action :

Demande (achat) Offre (vente)


Quantité Prix Quantité Prix
400 _A tout prix 400 _A tout prix
200 156 250 150
250 155 400 151
500 154 500 152
850 153 600 153
1000 152 1250 154
3000 151 1700 155
On cumule ensuite les quantités demandées ou offertes pour chaque niveau de prix :

Demande (achat) Offre (vente)


Quantité Prix Quantité Prix
400 _A tout prix 400 _A tout prix
600 156 650 150
850 155 1050 151
1350 154 1750 152
2200 153 2150 153
3200 152 3400 154
6200 151 5100 155

On vérifie assez facilement que 153 est le niveau de prix qui permettra de satisfaire le plus
grand nombre
d'ordres : 2150 actions seront _échangées. 153 est le prix déterminé par la méthode du
_fixing.
Après l'_échange de 2150 titres on se retrouve dans la situation suivante :

Demande (achat) Offre (vente)


Quantité Prix Quantité Prix
0 _A tout prix 0 _A tout prix
0 156 0 150
0 155 0 151
0 154 0 152
50 153 0 153
1000 152 1250 154
3900 151 1700 155
Plus aucun ordre ne peut être exécuté à ce moment-là. Ensuite, en fonction de considérations
diverses, certains vendeurs passeront des ordres à des prix moins élevés, certains acheteurs
passeront des ordres a un prix supérieur et, lors du fixing suivant, de nouvelles transactions
auront lieu si certaines ordres sont compatibles avec certaines demandes.
2) Estimation de la valeur d'une action
la valeur d’une action est égale a la valeur actualisée de tous les flux de trésorerie qu’elle
procurera dans le futur. Mais ici, contrairement aux obligations, les actions ne versent pas de
sommes connues à l’ avance et il n’existe pas d’échéance. L’évaluation des actions est de ce
fait plus délicate.
a) le modèle général du dividende actualisé
la valeur d’une action est donc fonction de ses dividendes futurs, sur un horizon
potentiellement infini.
n
Dt
V0 = ∑
i=1 ( 1+r ) t
V0 : valeur actuelle de l’action
Dt : dividende de la période t
r : taux d'actualisation
t = 1; 2; : : : ; n

b) modèle de Gordon-Shapiro,
Il est possible, dans certains cas, de faire l’hypothèse que l’action a évaluer distribuera un
dividende en augmentation constante chaque année de g pourcents, toujours sur un horizon
infini. La valeur de l’action est alors de :

n
D 1 D1(1+ g) D1(1+ g)2 (1+ g ) t−1
V0 = + + + ….+ ¿ D ∑
1+ Rc 1+ Rc 1+ Rc t=1 ( 1+ Rc ) t

3) Les indices boursiers


Un indice boursier est une valeur calculée par regroupement des titres de plusieurs sociétés
cotées, et qui servent à représenter le marché boursier ou un secteur de marché particulier Un
indice est un indicateur synthétique qui reflète la performance et l’evolution du marché
boursier. Les indices représentent une référence aux investisseurs pour mesurer la
performance de leurs portefeuilles et aux économistes pour tirer conclusion sur la situation
économique d’un pays a travers son marché boursier.
a) Calcul des indices
Il existe trois méthodes de calcul des indices boursiers a savoir :
- Les indices equiponderées :
Appelés aussi indices arithmétique simples. Comme leur nom l’indique, ils sont calculés sur
la base de la moyenne arithmétique simple. C'est-adire qu’on divise la somme des cours des
actions qui composent l’indice a un temps ≪ t ≫ sur le nombre d’action, pour obtenir ce
qu’on appelle la moyenne equiponderes (MEP).
Exemple 1 :
Action Cours Nombre de titres emis
A 300 4000

B 100 2800


n est le nombre de titres, Pi,t est le prix du titre i au temps t et Dt est le diviseur au temps t.
Indice equipondere = 300+ 100 / 2 = 200

- Les indices ≪ moyennes geometriques ≫ :


Une autre categorie d'indices boursiers est appelee "Indices moyennes geometriques". Le
calcul de ces indices repose sur la formule des indices geometriques.

Ou :
P(t)i / P(t-1)i : designe le rapports des cours du titre i aux instants t et t – 1 ;
VL(t) et VL(t-1) : sont les valeurs prises par l'indice a ces meme instants ;
n : le nombre d'actions dans l'indice, soit 1700 pour Value Line.
C’est une methode qui consiste a calculer l’indice du mois present sur la base de l’indice du
mois precedent.
Exemple 2 :
(La valeur de l’indice à la date t-1= 100)
Action Cours en t-1 Cours en t P(t)/P(t-1)
A 100 130 1,30

B 200 240 1,20

C 300 420 1,40

L’indice = 129,74
- Les indices pondérés par la capitalisation boursière :
Cette méthode est plus représentative, parce qu’elle tient compte du nombre d’actions émis,
ainsi que leurs cours a un temps donne t=T. elle consiste a multiplier le nombre d’actions par
leurs cours a la date t=T et diviser le total obtenu sur le total des actions. Pour plus de
démonstration, donnant l’exemple 3, qui contient les mêmes énoncés que le premier :

Action Cours Nombre de titres Capitalisation


Emis
A 100 4000 400000
B 200 5000 1000000

C 300 1000 300000

TOTAL 10000 1700000

Indice (t=0) = 1700000/10000 = 170


L’indice a temps t est représenté par la formule suivante :

Où Indice t-1 est la valeur de l'indice à la période précédente;


n est le nombre de titres dans l'indice;
Pi,t est le prix du titre à la période t;
Et NACt-1 le nombre d'actions en circulation à t-1.
b) Les principaux indices boursiers
- Le Dow Jones
Le Dow Jones est le plus ancien indice boursier au monde. Il a ete cree par Charles Henry
Dow en 1884. Le Dow Jones tient compte des 30 Blue-chips, les plus grandes capitalisations
américaines, essentiellement industrielles, cotes a Wall Street. Sa valeur arithmetique est
calculee suivant le poids indiciel des titres qui le composent.
- Le Cac 40
Le Cac 40 forme le principal indice de la bourse de Paris. Il est obtenu par la cotation
continue sur le premier marche des valeurs des 40 plus grandes entreprises nationales. Ces
entreprises sont choisies en fonction du nombre de titres emis, de leur volume d’echanges et
de leur representativite dans leurs secteurs d’activites.
- Le Nikkei 225
L’indice boursier Nikkei 225 ou Nihon Keizai Shinbun, diffuse par un journal economique
regroupe les 225 plus importantes valeurs de la bourse de Tokyo. Le calcul de sa valeur est
base sur une simple moyenne arithmetique.
- Le Dax
Le Dax ou Deutscher Aktien index est le principal indice boursier allemand. Il est compose
des 30 valeurs les plus representatives de la bourse de Francfort. Les echanges de ces valeurs
representent environ 70% des transactions sur la place de Francfort.
- Le FTSE 100
Le FTSE 100 ou Financial Times Stock Exchange de la bourse londonienne regroupe les 100
plus grandes entreprises britanniques selectionnees selon leur niveau de capitalisation et de
liquidite.

Vous aimerez peut-être aussi