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INTRODUCTION

INTRODUCTION
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Présentation du sujet

De par leur nature, les activités de l'industrie minière créent nécessairement un impact sur
l'environnement. Ainsi, sur le sol, l'air, sur l'eau et sur la diversité biologique qui s'avèrent
autant d'éléments susceptibles d'être affectés (Association Minière du Québec, 1991 in Sylvie
brassard 1993)

Parallèlement à l’élaboration des principes de développement durable, l’ICMM a engagé un


entretien avec divers participants, plus particulièrement l’UICN, dans le résultat de mieux
appréhender les rapports qui existent entre les exploitations minières et la biodiversité. Lors
du Sommet mondial sur le développement durable d’août 2002 entre l’UICN et l’ICMM.
Celui-ci avait pour objectif d’offrir une tribune aux communautés, aux entreprises, aux
organisations non gouvernementales (ONG) et aux gouvernements pour s’engager dans un
échange visant à trouver un équilibre entre la protection des écosystèmes et l’importance
sociale et économique de l’exploitation minière.

L'importante industrialisation qu'a connue la planète depuis la fin du dernier siècle a eu certes
des effets positifs sur le développement de nombreux domaines, mais force est de constater
qu'à ces avantages sont greffés de nombreux inconvénients. L'environnement a beaucoup
perdu lors de cette course à l'avancement industriel, mais la conscientisation de la population
et des décideurs a permis d'accroître les actions visant à protéger cette richesse qui nous
entoure.

L'un des plus graves problèmes environnementaux engendrés par les mines est sans contredit
les rejets miniers solides, liquides et gazeux dans l’environnement. Ces rejets chargés de
métaux contaminent le milieu et la biocénose.

L’implantation des industries minière en RDC à contribuer d’une manière significative à


l’émergence économique du pays, en facilitant l’emploi au peuple autochtone (population
locale). Mais nul ne demeure sans ignorer que toute exploitation produit des rejets et il est
visible que la gestion de ces derniers pose problèmes.

Ainsi le législateur du secteur minier de la RDC on tranchait bon de mettre sur pied un code et
son règlement, afin de codifier les secteurs minier en général et en particulier sur la gestion de
rejets miniers. Et fixant les normes que les entreprises minières doivent suivre pour une
bonne gestion des rejets miniers.
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Ce qui justifie le choix de notre sujet intitulé « la gestion des rejets miniers par CDM au
regard du code minier 2018 : impacts sur la biodiversité. »

Objectif.

Malgré la description de l’environnement physique, biologique et sociologique, indiqué dans


l’annexe VIII, Titre II, dans son chapitre 2, 3 et 4 du présent règlement minier de la RDC
(page 393) L’Etude de Faisabilité indique tous les emplacements des airs d’accumulation des
rejets dans un rayon techniquement et environne mentalement acceptable de l’aire
d’exploitation des rejets comme décrit dans la section III CHAPITRE 5 sous-titre II, titre I
Annexe 16 du présent règlement minier 2018. Cette effigie devrait permettre une bonne
gérance de parc à rejet miniers, pour éviter une contamination ou tout autre problème éventuel
dans l’environnement. Mais c’est un constant malheureux que les rejets miniers est toujours
liée aux risques majeurs des contaminations du milieu c’est à dire : le sol, l’eau, l’air et pour
finir impacté sur la biodiversité.

a. Objectif général
- Celui d’identifier comment CDM gère-t-elle se déchets miniers par rapport au code et
son règlement minier.
- Essayer d’identifier la cause de cette mégestion de résidus miniers et comment ces
rejets arrive t’elle a impacté d’une manière directe ou indirecte la biodiversité.
b. Objectif spécifique
- Analyser les concentrations des différents éléments chimiques que contiennent les
rejets misent dans l’environnement et essayer d’en déduire différente répercussion sur
la biodiversité végétale et animale.
- De faire une analyse et comparer le système qu’applique l’entreprise pour sa gestion
de rejet. Par rapport à la réglementation

État de la question

Par cette étape nous tenons à signaler que nous ne sommes pas les premiers à travailler sur la
gestion des rejets miniers. Et par notre état de la question nous affirmons que notre sujet tiens
la raison d’être. Dans notre revue de la littérature, Ils y a de nos ainés qui ont eu a travaillé sur
la gestion des rejets, jadis, dont nous avons :
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- Code et son règlement minier (2018) ce document est l’ensemble des règles qui a pour
objet de réglementer l’exploitation minière en RDC et joue le rôle très important dans
la gestion des ressources minières et tant d’autres sans oublier son plus grand rôle qui
nous intéresse tant sur la protection de l’environnement et la gestion de rejet minier.
- Terme de référence du plan minier(2016) c’est un plan minier qui devra s’insérer dans
le plan général de développement durable et de la gestion des ressources minières,
étant étendu que les ressources minière renouvelable.
- (Agnico Eagle 2021) s’engage à améliorer continuellement sa gestion des parcs à
résidus minier. Dans le cadre de cet engagement, ils sont associés à des institutions de
recherche pour améliorer les performances à long terme et ils innovent en appliquant
des techniques utilisées dans d’autres industries pour améliorer la conception, la
construction de parc à résidus.
- (Global tailling review 2020) ils ont a eu travaillé sur la gestion des rejets minier au
niveau mondial en créant la norme qui fixe un cadre pour une gestion de toute sécurité
des parcs a résidus miniers, tout en offrant les meilleurs moyens pour permettre aux
entreprise d’atteindre cet objectif qui est d’une bonne gestion des rejets miniers pour
reduire son impact dans l’ environnement .
- (Global tailling review 2019) vise à assure la gestion des résidus minier à travers le
monde en mettant sur pieds la norme qui contrains les entreprises et leur exploitations
a utilisé de mesure spécifique pour appliquer le meilleur pratique en matière de
planification pour une bonne gestion de résidus minier.

Selon les différents travaux parcouru, et selon notre revue de la littérature la plus part de nos
ainé ont eu a abordé le cas de la gestion de rejet minier ainsi que sa planification. Et nous,
nous essayeront d’aborder la gestion de rejet minier au regard du code minier 2018 en
identifiant et d’étudiant les différentes impacts lié aux rejets minier sur la biodiversité.

Problématique

L’extraction et le traitement des minerais génèrent des effluents liquides, des rejets solides, et
des rejets gazeux et ces dernières portes atteintes dans l’environnement, Comme dans la
vision de tout travail scientifique notre sujet ranime des questionnements qui justifieront
d’une manière perceptible et objective l’objet de notre étude proposée :

Dans le code et son règlement minier 2018 il est obligatoire que l’entreprise puisse
respecter la directive sur l’étude d’impact environnementale comme indiqué dans
« l’annexe VIII du journal officiel du règlement minier 2018 de la RDC », Que
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l’entreprise a telle effectuer les études complète et respecte telle le normes édictées par
le règlement minier sur la gestion de rejet minier comme l’indique la section III
chapitre V du journal officiel du règlement minier 2018 de la RDC ? (page 510) quand
bien même, toute ces exigences nous constatons avec amertume que les entreprises
portes atteintes sur la biodiversité par les rejets solide, liquide et gazeux. A cet effet
ce problème suscite un tas des questionnements :
- S’agissant de la gestion de rejet minier, il y’a un conflit entre l’entreprise et les
populations environnantes ?.
- Existe-t-il dans l’entreprise un plan de gestions des rejets ?
- Tient-elle en compte la norme qu’imposent le code minier et son règlement pour la
gestion de rejets et son environnement ?

Hypothèse

Par définition hypothèses est une proposition que l’on avance soit comme point de départ de
la démonstration d’un théorème, qui permettra d’essayer par une interprétation anticipée, une
explication de certains phénomènes de la nature ou de fait présent ou passés.

 S’agissant de la gestion de rejet minier l’entreprise aurait avoir des problèmes (conflit)
avec la population environnante surtout pendant la saison pluvieuse.
 L’entreprise prêtant avoir un plan de gestion de ses rejets minier, que cette dernière
aurait mis en pratique toute ces années d’exploitation.
 La dernière n’aurait pas la culture de mettre en application les différents exigences ou
norme qu’impose le cadre juridique sur la gestion de rejets.

Méthodologie

Par définition la méthodologie est une manière de conduire sa pensée, de dire ou de faire une
chose suivant certains principes et avec un certain ordre. (Dictionnaire français)

Dans notre travail nous allons procéder par 4 méthodes :

La méthode analytique a été principalement utilisée, elle a permis d’analyser


systématiquement les différentes données récoltées sur terrain. Cette méthode a été appuyée
par les techniques d’interview, d’observation libre et documentaire. La technique
d’observation libre nous a permis d’effectuer des descentes sur terrain afin de vivre la réalité
et d’en tirer ainsi des conclusions tandis que la technique documentaire a été mise à
contribution en vue de permettre la compulsion des documents en lien avec le sujet de
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recherche notamment ceux relatifs au cadre normatif national le droit à la santé et le droit à un
environnement sain. La technique d’interview a porté sur des entretiens avec la population
environnante.

Résultat attendus

A la fin de notre travail nous espérons avoir des résultats suivants:

Ampleur D’impact Sur la Biodiversité

Négligeables Mineurs Modérés Majeurs Catastrophe


FAUNE

FLORE

TENEUR EN
CONTAMINANT

F= faible

M= moyenne

H= haute

E= extrême

On va évaluer les aspects et les impacts potentiels sur la biodiversité, y compris les impacts
primaires, secondaires et cumulatifs, et ce, tout au long de notre travail, pour pouvoir
quantifier, identifier l’ampleur que peux avoir les rejets sur la biodiversité.

Intérêt

Intérêt Personnel :

Il est important pour nous qui sommes du domaine de déceler les différents impacts que ces
derniers peut causer dans l’environnement pour notre cas de la biodiversité floristique et
faunique et faire une recherche qui permettra d’identifier les différents fait et phénomènes
liées aux rejets afin de communiquer et prévenir la population environnante du risque
auxquels ils sont soumis.

Intérêt Scientifique :
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Etant Chercheur scientifique parvenir à démontrer d’une manière claire les impacts et le dégât
que peut causer une mauvaise gestion de rejets miniers, exhalé dans la nature après traitement
des minerais le dégât qu’aura ces rejets dans sur la biodiversité.

Intérêt Social :

Tenir informer la population aux risques des rejets auxquels elles s’exposée en restant, en
contacte directe ou indirect de rejets miniers, et identifier les différents problèmes que ce
dernier cause dans la société. Et quelle mesure prendre pour éviter ces genres d’atteintes.

Subdivision du travail

Notre travail portera sur trois chapitres dont le premier parlera de la généralité, le second
portera sur la méthodologie et le dernier concerne la présentation et interprétation des résultats
et nous allons congédier par une conclusion.
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I erCHAPITREs

Généralités sur les cadres conceptuels

I.1 DEFINITION DES CONCEPTES

L’étude de la gestion des rejets miniers fait appel à la fois au vocabulaire de mine et de
gestions d’entreposage des rejets ou parc à rejet, il est utile de réunir les expressions relevant
de ces domaines.
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I.1.1 Gestion

La gestion se refaire a la coordination et à la supervision des activités d’une organisation,


d’un groupe, d’une équipe ou d’une entreprise pour atteindre des objectifs prédéfinis. Cela
implique la planification, l’organisation, la direction, le contrôle et la prise de décision pour
maximiser l’efficacité et l’efficience des ressources disponibles. La gestion peut être
appliquée dans différents domaines tels que les entreprises, les organisations à but non
lucratif, les institutions gouvernementales, etc.

I.1.2 Parc a rejet minier

Les parcs à rejet miniers sont construits pour la gestion et le stockage du rejet. Ils prennent
souvent la forme d’un bassin entouré de digues, dans lequel les rejets sont déposés. Pour des
raisons pratiques et économiques, les digues sont généralement rehaussées au fil du temps
pour augmenter la capacité du parc à rejet. (AGNICO EAGLE 2021) c’est Terrain ou l’on a
accumulé, l’on accumule ou l’on projette d’accumuler des substances minérales, du sol
végétal, des concentrés ou des rejets miniers. Les bassins d’eau de mine, de sédimentation et
de polissage sont aussi considérés comme des aires d’accumulation. (REGLEMENT MINIER
2018)

1.1.3 Les rejets miniers

Les rejets miniers peuvent être définis comme tout produit ou dépôt qui résulte de
l’exploitation minière ou du traitement du minerai. BRGM (1997).Un rejet est un sous-produit
de l’exploitation minière et de la transformation du minerai (AGNICO EAGLE 2021) donc
c’est un sous-produit obtenu après l’exploitation et traitement de minerai provenant
directement ou indirectement d’une mine pour l’exploitation d’un gisement.

Les rejets est toute substance solide ou liquide, à l’exception de l’effluent final, rejetée par
l’extraction, la préparation, l’enrichissement et la séparation d’un minerai, y compris les
boues et les poussières résultant du traitement ou de l’épuration des eaux usées minières ou
des émissions atmosphériques (MLCC 2020)

I.1.3 Mine

Une mine comprend tous les aménagements, ouvrages et équipements d'extraction


installations de traitement de minerai, pour l'exploitation et la valorisation d'un gisement.
BRGM (1997)
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I.1.4 Gisement

Un gisement est une masse minérale, le minerai ayant une concentration en un ou plusieurs
éléments avec profils dans un contexte économique.

La situation topographique et la géométrie du gisement détermine la méthode minière utilisée


pour son exploitation et ainsi, les tonnages relatifs et la composition chimique des rejets
générés lors des différentes phases de travaux miniers. BRGM (1997) Différents facteurs
déterminent si une mine sera à ciel ouvert ou souterraine. La profondeur du gisement,
l’empreinte au sol ainsi que les coûts d’exploitation sont des éléments qui sont évalués afin de
déterminer le type d’exploitation. En général, une première couche de sol ou mort terrain doit
être déplacée afin d’accéder à la zone minéralisée.

 Mines à ciel ouvert


Lorsqu'un gisement est peu profond, une exploitation à ciel ouvert peut être envisagée
l'exploitation d'un minerai à ciel ouvert est décidé en fonction. Du taux de découverture (ratio
du volume de roche stérile qui doit être enlevé par volume de minerai) et n'est réalisable
généralement pour le minerai peu profond (<300m). En général, après les travaux de
décapage les travaux de découverture concernent la partie stérile de la roche renfermant la
forme conique dont les parois découpées en banquettes sont plus ou moins redressés suivant
la tenue de roches. Plus l’excavation ne s’approfondit, plus le volume de stérile à extraire est
important. Lorsque le taux de découverture devient trop important une exploitation à ciel
ouvert n'est plus rentable. BRGM (1997)

L’exploitation à ciel ouvert est réalisée selon deux techniques en fonction de la disposition du
gisement. L’exploitation en découverte est utilisée lorsque le minerai se trouve près de la
surface et s’étend sur une grande surface horizontale. (Matheus, 2018 in Christine L. Toma
2021) Les mines sont alors très larges et possèdent des parois latérales stables
(Environnement Canada, 2009 in Christine L. Toma2021). L’exploitation à ciel ouvert en
fosse est caractérisée par un puits de grande dimension, profond et qui se poursuit souvent
sous la nappe phréatique (Johnson et Carroll, 2007 in Christine L. Toma2021).

Dans les deux situations (en découverte et en fosse), la quantité de roches excavées est
importante et l’empreinte au sol est considérable. En revanche, la mise en œuvre du chantier
est rapide. Des équipements spécialisés sont utilisés pour la réalisation des travaux qui
s’étendent sur plusieurs kilomètres. La teneur de la minéralisation pour une opération à ciel
ouvert peut être de faible à haute. En effet, un site peut être viable économiquement même si
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la teneur du gisement est faible puisque l’efficacité des nouvelles techniques de production
permet d’obtenir un volume de minerai suffisant pour que l’exploitation soit rentable.
( Christine L. Toma 2021)

 Mine souterrain
Dans les cas où une mine à ciel ouvert n'est pas possible et si les teneurs du minerai le
permettent, une exploitation en mine souterraine méthode plus couteuse, peut être mise en
œuvre. Dans ce cas l'accès au minerai se fait par une ou plusieurs descenderies ou galeries.
BRGM (1997)

Chacune des étapes d'exploitation peut être génératrice des rejets miniers, généralement de
caractéristique physique et chimique, donc d'impact environnemental potentiel, assez
différent. Leurs volumes respectifs, surtout en ce qui concerne les rejets de découverture,
seront fonction aussi du type d'exploitation, leur composition chimique variera en fonction de
la substance exploitée et la nature du gisement. BRGM (1997)

La mine souterraine qui permet l’extraction du minerai par des puits et des galeries sous la
surface. La quantité de morts terrain qui doit être dégagée ainsi que la quantité de matériaux
stériles à déplacer sont plus faibles que pour une exploitation à ciel ouvert, et l’empreinte au
sol est aussi réduite. (Matheus, 2018 in Christine L. Toma 2021) L’extraction du minerai est
plus sélective ce qui diminue le rapport entre le volume des stériles miniers et le minerai par
rapport à une exploitation à ciel ouvert (Environnement Canada, 2009 in Christine L. Toma
2021). La profondeur d’une mine souterraine varie typiquement entre 200 et 3000 mètres.
Plusieurs structures comme des rampes, des tunnels et des puits sont nécessaires sur plusieurs
niveaux pour accéder au gisement. L’installation de ce type d’exploitation est complexe
puisqu’il faut travailler dans un espace restreint tout en assurant la sécurité des travailleurs. En
plus d’aménager les accès, il faut aussi mettre en place un système de ventilation pour assurer
un apport d’air frais dans toutes les zones. (Matheus, 2018 in Christine L. Toma 2021)

I.2. PRINCIPAUX TYPES DES REJETS

1.2.1 Rejets miniers à faibles risques

Sont considérés rejets miniers à faibles risques, les rejets miniers ayant
une concentration en métaux qui n’excèdent pas les critères définis dans les données de base
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de concentration des minéraux établies pour chaque province ou présentés dans le tableau 1
ci-dessous. (Règlement minier 2018)

Si le rejet minier excède les critères des données de base de


concentration des métaux pour la province dans laquelle le projet est situé, il sera néanmoins
considéré à faibles risques à condition qu’il ait des concentrations en métaux ne dépassant pas
celles du rejet minier moyen de l’emplacement où seront accumulés les rejets.

(Règlement minier 2018) Les matériaux sont classés comme « à faibles risques » s’ils ne sont
pas considérés comme étant acidogènes, lixiviables, cyanurés, contaminés par des composés
organiques, radioactifs, inflammables ou à risques élevés. (MLCC2020)

I.2.2 Rejets miniers lixiviables

Sont considérés rejets miniers lixiviables, les rejets miniers qui, lorsque mis à l’essai
conformément à la méthode d’analyse dite Toxicity Characteristic Leaching Procédure–
USEPA 1311 en sigle « TCLP » produisent un lixiviat contenant un contaminant dont la
concentration est supérieure aux critères applicables pour la protection des eaux souterraines
sans toutefois produire un lixiviat contenant un contaminant dont la concentration est
supérieure aux critères apparaissant aux tableaux 2 et 3 ci-dessous. (Règlement minier 2003

I.2.3 Rejets des mines acidogène

Sont considérés rejets miniers acidogènes, les rejets miniers contenant des sulfures en quantité
supérieure à 0,3% et dont le potentiel de génération acide a été confirmé par des essais de
prévision cinétique ou, à défaut de tels essais, par des essais de prévision statiques qui
révèlent que le potentiel net de neutralisation d’acide est inférieur à 20 kg CaCO3/tonne de
rejets ou que le rapport du potentiel de neutralisation d’acide sur le potentiel de génération
d’acide est inférieur à 3. (Règlement minier 2018).

I.2.4 Rejets des mines cyanures

Les rejets miniers sont classés comme « cyanurés » lorsqu’un procédé de cyanuration est
employé pour le traitement du minerai ou lorsqu’un réactif cyanuré est utilisé dans le procédé
(MLCC2020). Son des rejets des mines issus d’un procédé utilisant la cyanuration et dont la
concentration en cyanure dans la fraction liquide est supérieure à 20 mg/L CN est tenu de les
traiter avant leur élimination dans une aire d’accumulation de rejets des mines. (Règlement
minier 2018)
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Le cyanure est utilisé dans le procédé d’extraction de l’or. Il permet de complexer et de


solubiliser l’or afin de pouvoir le concentrer. Plusieurs paramètres déterminent la quantité de
cyanure nécessaire pour obtenir une extraction de qualité.

Il reste toujours une quantité de cyanure dans le rejet transporté vers les parcs. Ce cyanure se
présente sous plusieurs formes. La présence du cyanure est un risque de toxicité pour
l’environnement aquatique et les écosystèmes terrestres environnants. Les dangers pour la
santé humaine est l’association du complexe CN- avec le fer de l’hémoglobine ce qui
empêche l’oxygénation du sang. Le cyanure libre se détache facilement des complexes ce qui
augmente la toxicité.

Le traitement des cyanures dans l’eau est possible par différents traitements, mais le principe
est la conversion du cyanure en composés moins toxiques.

I.2.5 Rejets des mines inflammables

Sont considérés rejets miniers inflammables les rejets miniers :

 dont le point d’éclair est égal ou inférieur à 61 o C; (Règlement minier 2003).

 solides qui sont susceptibles soit de s’enflammer facilement et de brûler violemment


ou longtemps; soit de causer ou de favoriser un incendie sous l’effet du frottement ou
de la chaleur; soit de subir une décomposition fortement exothermique à la
température ambiante ou, en cas d’inflammation, de brûler violemment en présence
ou- en l’absence d’air; (Règlement minier 2003)

 qui sont sujets à l’inflammation spontanée dans des conditions normales de


manutention ou d’utilisation ou qui sont susceptibles de s’échauffer au contact de l’air
au point de s’enflammer; (Règlement minier 2003).

 qui, au contact de l’eau, dégagent une quantité dangereuse de gaz inflammable ou qui,
au contact de l’eau ou de la vapeur d’eau, sont susceptibles de s’enflammer
spontanément ou de réagir violemment. (Règlement minier 2003).

I.2.6 Rejets des mines contaminés avec des composés organiques


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Sont considérés rejets miniers contaminés par des composés organiques, les rejets miniers
ayant une concentration en composés organiques supérieure aux seuils apparaissant dans le
tableau 2 ci-dessus. (Règlement minier 2003).

I.2.7 Rejets des mines radioactifs

Sont considérés rejets miniers radioactifs, les rejets miniers qui émettent des rayonnements
ionisants et pour lequel le résultat de l’équation suivante, calculé pour un kilogramme de rejet,
est supérieur à 1 :

S = C1/A1 + C2/A2 + C3/A3 + …Cn/An

« C1, C2, C3, …Cn » représentent l’activité massique de ce rejet pour chaque radioélément
qu’il contient, exprimée en kilobecquerels par kilogramme (kBq/kg) ; (Règlement minier
2003).

« A1, A2, A3, …An » représentent, pour chaque radioélément qu’il contient, l’activité
massique maximale mentionnée. Celle-ci s’exprime en kilobecquerels par kilogramme
(kBq/kg) (MLCC2020).

I.2.8 Rejet des mines a risque élevé

Sont considérés rejets miniers à risques élevés :

 les rejets miniers qui produisent un lixiviat contenant un contaminant dont la


concentration est supérieure aux critères prévus au tableau 3 ci-dessous.
 les rejets miniers radioactifs dont le lixiviat émet des rayonnements ionisants et pour
lequel le résultat de l’équation suivante est supérieur à 0,05. (Règlement minier 2003).

S = C1/A1 + C2/A2 + C3/A3 + …Cn/An C1, C2, C3, …Cn représentent l’activité volumique
du lixiviat pour chaque radioélément qu’il contient, exprimée en kilobecquerels par litre
(kBq/L) ;

« A1, A2, A3, …An » représentent pour chaque radioélément qu’il contient l’activité
volumique mentionnée, exprimée en kilobecquerels par litre (kBq/L).

 les rejets miniers qui contiennent plus de 5 µg/kg de polychlorodibenzofuranes ou de


polychlorodibenzo [b,e] [1,4] dioxines. (Règlement minier 2003).

Nul ne demeure sans ignorer que les rejets miniers ou rejet miniers comporte en son sein des
éléments trace métallique (ETM) a une concentration différente que celle rencontré à l’état
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naturel dans le diffèrent compartiment, dépassant le seuil normal on parlera de la


contamination et la pollution pour notre cas qui concerne la biodiversité.

I.2.9 La biodiversité

Lors du Sommet de la Terre de 1992 à Rio de Janeiro, la Convention des Nations Unies sur la
diversité biologique (CDB) a été signée par 157 gouvernements; elle a été depuis ratifiée par
188 pays (WEHAB. 2002 in ICMM 2006). La CDB définit la biodiversité comme suit:
Variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre autres, les écosystèmes
terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font
partie; cela comprend la diversité au sein des espèces et entre espèces ainsi que celle des
écosystèmes. (WEHAB. 2002 in ICMM 2006)

La biodiversité englobe donc la variété et la variabilité de la vie


sur Terre. Elle se rapporte aux différences au sein de tous les organismes vivants et entre
ceux-ci, aux différents niveaux de leur organisation biologique – gènes, individus, espèces et
écosystèmes. La biodiversité comprend tous les organismes vivants et leur diversité
génétique, un ensemble vaste et complexe d’écosystèmes et d’habitats, ainsi que les processus
qui étayent cette diversité et en résultent, comme la photosynthèse, les cycles alimentaires ou
la pollinisation. Différentes espèces – végétales, animales, fongiques et microbiennes –
interagissent les unes avec les autres dans une variété de processus écologiques pour former
des écosystèmes. Ces processus sont à leur tour le résultat des interactions entre les espèces et
avec leur environnement physique et chimique (WEHAB. 2002 in ICMM 2006)

La combinaison de formes de vie diverses et leur interaction


mutuelle, ainsi qu’avec l’environnement, ont fait de la Terre un lieu habitable unique pour les
êtres humains. La biodiversité soutient les moyens d’existence des êtres humains et la vie elle-
même. L’interdépendance des gens et de la biodiversité est particulièrement manifestée pour
certains peuples autochtones qui ont un mode de vie basé sur la subsistance et dépendent de
façon marquée de la biodiversité, ou dont l’histoire et la culture sont intimement liées à
l’environnement naturel et ses systèmes. (ICMM 2006)

Dans une perspective de macro-niveau, l’équilibre des gaz


atmosphériques assuré par la photosynthèse et la séquestration du carbone dépend de la
biodiversité, tandis qu’on estime que 40 % de l’économie mondiale repose sur des produits et
des processus biologiques. Les êtres humains ont créé, à travers une interaction étroite avec la
biodiversité et sa manipulation, des milliers de nouvelles variétés de cultures végétales et de
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races de bétail qui ont apporté divers avantages au développement, notamment pour ce qui est
d’accroître considérablement la production de nourriture et d’autres matériaux naturels,
lesquels ont favorisé la croissance et le développement des sociétés humaines.(ICMM 2006)

La biodiversité est également à la base d’innombrables


services environnementaux qui assurent notre existence et celle de l’environnement naturel –
depuis l’approvisionnement en eau potable et les services reliés aux bassins hydrographiques
jusqu’au recyclage des substances nutritives et la pollinisation. Ces services dits éco
systémiques comprennent :

 la formation des sols et la préservation de leur fertilité (par les cycles des substances
nutritives);
 la production primaire par le biais de la photosynthèse comme fondement du soutien
de toute forme de vie;
 la fourniture d’aliments, de combustibles et de fibres;
 la fourniture d’abris et de matériaux de construction;
 la régulation des débits d’eau et le maintien de la qualité de l’eau;
 la régulation et la purification des gaz atmosphériques;
 la modération du climat et des conditions météorologiques;
 la détoxication et la décomposition des déchets;
 la pollinisation des plantes, y compris celle d’un grand nombre de cultures végétales;
 le contrôle des parasites et des maladies;
 la conservation des ressources génétiques (qui sont des éléments clefs pour la création
d’espèces végétales, de races de bétail, de médicaments, etc.).

L’exploitation minière et les rejets issus de cette dernière peuvent


potentiellement affecter la biodiversité tout au long du cycle de vie d’un projet, aussi bien de
façon directe qu’indirecte. Les retombées directes ou primaires de l’exploitation minière
peuvent résulter de toute activité impliquant le défrichement du terrain (telle que la
construction de routes d’accès, le forage exploratoire, l’enlèvement des morts-terrains ou la
construction de parcs à rejet miniers) (ICMM 2006), ou de rejets directs dans les plans d’eau
(dépôt de rejet miniers dans les plans d’eau, par exemple, ou rejet dans l’environnement
d’effluents provenant des parcs à rejet miniers) ou dans l’air (comme les poussières ou les
émissions de fonderie). Les effets directs sont généralement facilement identifiables. Les
effets indirects ou secondaires peuvent résulter de changements sociaux ou environnementaux
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induits par les opérations minières et sont souvent difficiles à identifier immédiatement.
(ICMM 2006)

Il est également important de reconnaître que toutes les activités minières ne se déroulent pas
dans des lieux éloignés ou de haute sensibilité. Quelques projets entièrement nouveaux ou
projets d’agrandissement se feront dans des régions densément peuplées cas de CDM, dans
des environnements industriels ou dans des régions qui ont été l’objet d’une exploitation
intensive pendant des décennies, où la biodiversité a une valeur limitée.

Partout dans le monde, l’exploitation minière est une source de production des rejets qui
constitue l’une des grandes menaces pour la biodiversité et, dès lors, pour le développement
durable (Ludovic et al. 2016 in Conservatoire de Genève. 2020) Jadis L’exploitation minière
peut potentiellement affecter la biodiversité tout au long du cycle de vie d’un projet par la
construction de routes d’accès, le forage exploratoire, l’enlèvement des morts-terrains ou la
construction de parcs à rejet miniers etc, (ICMM 2006). Les impacts sur la biodiversité
provenant du stockage des rejets surviennent de trois façons principales. D’abord, la
création de la surface utile initiale à des répercussions inévitables et, par conséquent, le
choix du site peut influencer très profondément les impacts opérationnels. Le choix du
site peut modifier de façon significative les impacts sur la biodiversité et sur ses
utilisateurs. En deuxième lieu, les rejets peuvent contenir des solutions liquides et des
polluants métalliques en suspension, et ceux-ci peuvent s’introduire dans les eaux
souterraines ou dans les eaux de surface, entraînant des répercussions écologiques. En
troisième lieu, les accidents, qui n’arrivent que rarement, peuvent avoir des
répercussions catastrophiques et faire l’objet d’une grande publicité.

Plus d’un quart des mines actives et des sites d’exploration se


chevauchent ou sont situés dans un rayon de 10 kilomètres d’une zone et d’un écosystème
(Cirimwami et al. 2015 ; World Bank 2019). Par exemple, 1 167 000 ha de déforestation ont
été causés dans la forêt amazonienne en raison de l’exploitation minière, représentant 9 % de
la perte forestière en Amazonie entre 2005 et 2015 (Sonter et al. 2017). En termes d’impact de
l’exploitation minière sur les écosystèmes forestiers, la République démocratique du Congo
(RDC) occupe le deuxième rang mondial après le Brésil (World Bank 2019)

La RDC a une biodiversité très riche (Sosef et al. 2017), ses écosystèmes aquatiques et
terrestres étant très diversifiés, avec de nombreuses espèces menacées, endémiques et rares
(Plumptre et al. 2003 ; Maldonado et al. 2012). Ses écosystèmes forestiers jouent un rôle
majeur dans l’atténuation des conséquences du changement climatique dans le monde.
18

Néanmoins, il y persiste une problématique aiguë d’affectation des terres (Vermeulen 2014 ;
Messina 2014). Plus particulièrement, le Gouvernement a tendance à donner priorité au
secteur qui rapporte le plus de rentes à court terme, c’est-à-dire au secteur minier ; pourtant, il
n’a pas encore trouvé de conciliation efficace entre le secteur minier et celui de la
conservation de la nature (Vermeulen 2014 ; Bashizi 2020).

Il est connu que l’exploitation minière a de sérieux impacts sur plusieurs composantes de la
nature, dont l’eau, le sol, l’air, la faune et la flore, les humains et les paysages. Toutefois, ces
impacts restent pour étudier l’impact de l’exploitation minière sur la biodiversité végétale et
faunique.

1.4 IMPACT DES REJETS MINIERS

Certain des rejets provenant de l'exploitation minière peuvent de par la masse qu’ils
représentent ou de par la leur nature chimique ou physique porter atteinte aux différents
éléments de l'environnement, en particulier l'eau les sols les paysage la végétation et l'homme.
Comme nous aurons besoin de faire référence explicitement ou implicitement à ces impacts
éventuels à tout stade de cette étude (BGRM 1997). Il nous semble important dès le début de
notre travaille de cité brièvement le principaux type d’impact que peuvent engendrer les rejets
miniers.

I.4.1 La notion relative d'impact environnemental

La notion d'impact environnemental ne prend tout son sens seulement si elle inclut un
changement de paramètres environnementaux suite à une activité minière (BGRM 1997). Ces
paramètres, qui régissent la qualité de l'environnement peuvent avoir plusieurs composants: la
composition chimique des eaux, sols, la diversité biologique ; la qualité esthétique visuelles,
etc. Pour être en mesure de juger le degré d'impact, il faut donc que chaque composant soit
exprimer en terme d'un paramètre quantifiable (PH, concentration d'un élément métallique,
quantité de matières en suspension, mesure de diversité biologique,...) Et que la valeur
mesurer puisse être comparé à la gamme de valeurs naturelles du paramètre pour
l'environnement du site minier, c’est à dire à ceux qui auraient existé avant les travaux miniers
(BGRM 1997).

I.4.2 Les principaux facteurs


19

La plupart d'impact qu'un rejet minier peut avoir sur l'environnement résulte d'une
combinaison de l'éventuel mouvement dans l'espace de ses particules solides et de la
potentielle capacité pour polluante de ses composants chimiques (BGRM 1997).

En effet, les caractéristiques physique d'un rejet, forcément très différentes de celles du
système naturel sol, végétation du site, peuvent rendre le rejet plus susceptible soit de se
déplacer dans l'environnement, soit d'agir comme source de contamination sa réintégration
dans la richesse écologique naturelle de l'environnement du site (BGRM 1997).

En ce qui concerne la mobilité la figure ci-dessous montre les principaux liens relationnels
entre les diverses origines éventuelle de polluant sur un site minier et les divers
compartiments physiques et cibles biologiques de l'environnement qui peuvent
éventuellement être atteints.

En particulier, les particules constituant un rejet minier peuvent être déplacées dans
l'environnement en tant que matières en suspension dans les cours d'eau, suite à une érosion
par les eaux de ruissellement ou en tant que poussière portées par le vent. La quantité de
matériel déplacé, la vitesse d’érosion, l'étendue environnementale affectée dépendront à la
fois des caractéristiques de rejet (taille des particules, humidité, etc.) Et du lieu de stockage
(forme, positionnement dans le bassin versant etc..) ainsi que de l'intensité des éléments
climatiques auxquels ils sont soumis (pluies, vents, régime de température, etc.)

La finesse et l'homogénéité de la taille des particules des rejets de l'usine de traitement les
rendent particulièrement susceptible à une dispersion dans l'environnement (dans le cas d'un
lieu de stockage mal conçu et non réaménager).

La capacité polluante chimique d'un rejet est déterminé par:

- La nature et la forme chimique des éléments et composé contaminants présents dans le


rejet, et pour chaque composé et élément contaminant ;
- Sa quantité totale
- Sa réactivité
- Et la nature et forme chimique des composés polluants produits.

Un contaminant peut être soit un élément ou phase minérale présent d'origine dans le minerai,
soit un réactif chimique ajouté lors des filières d'enrichissement. Les composés contaminants
dépendront donc de la substance explicitée et de la nature minéralogique du minerai. Dans le
cas des phases minérales contaminants, l'éventuel impact environnemental sera fonction des
20

différences en ce qui concerne la quantité et la composition et la réactivité des sols du site


(BRGM 1997)

Il est important de signaler que la quantité totale, et souvent la réactivité, des composés et
élément contaminants d'un rejet diminuant naturellement avec le temps l'âge d'un rejet, le
temps depuis lequel il est sujet aux processus de solubilisation et de lixiviation, sera donc
aussi un facteur important, en général on peut s'attendre à ce que le taux de solubilisation des
éventuels contaminant chimique se dissimule progressivement avec le temps suite à
l'épuisement de la masse de composants chimiques susceptibles d'être solubilisée et à leur
transformation en composés secondaire moins réactifs(BRGM 1997).

I.4.3 Les principaux types d'impacts

Dans le cas d'un rejet ne possédant pas de réactivité chimique significative, les impacts
environnementaux éventuels se limiteront surtout à ceux liés au transport hors site des
matériaux éventuelle des rejets minier seront :

- Suite à l'érosion par les eaux de ruissellement, d'être une source de matière en
suspension (sédiments) entraînant ainsi une dégradation de la qualité des eaux et de la
nature des fonds des cours d'eaux en aval du site. Cela peut avoir des éventuels
impacts sur la flore et la faune naturelles et donc, sur l'utilisation éventuelle de ces
cours d'eaux pour la pêches, la pisciculture (BGRM 1997). Les eaux de ruissellement
des sites miniers peuvent contenir des substances toxiques comme des métaux lourds,
des produits chimiques et des sédiments qui peuvent polluer les cours d'eau, les
rivières, des puits, des nappes souterraines et les lacs voisins. Cette pollution peut
affecter les populations de poissons, les êtres humains, les invertébrés aquatiques et les
macrophytes aquatiques.
- D'être une source de poussière volantes donc de naissance pour les habitant et utilisé
des espèces sujets aux éventuelles retombé aériennes, les habitants et utilisateur des
espèces sujet aux éventuelles retombée aériennes, les rejets de laverie peuvent être
particulièrement sujet à ce type de transport hors site du a la finesse des particules de
ce genre de résidu (BGRM 1997). Les produits chimiques et les métaux lourds
provenant des sites miniers peuvent s'accumuler dans les tissus des organismes
vivants, notamment des plantes et des animaux. Cela peut entraîner des effets toxiques
pour ceux qui consomment ces organismes, y compris les prédateurs supérieurs
comme les oiseaux et les mammifères.
21

- Sur les qualités esthétique de l'environnement cela peut être le cas par exemple, pour
tous les rejets a volume important dont les lieux de stockages n'ont pas été réaménagé.
La nature et la gravité des éventuels impacts environnementaux du type contaminant
chimique et effet Eco-toxicologique varieront selon qu'un rejet contienne ou non des
composants chimiques capable de contaminée voir même polluer (BGRM1997). Les
processus d'extraction minière impliquent souvent l'élimination de la végétation locale,
ce qui peut entraîner une perte de biodiversité végétale.
Les activités minières peuvent affecter négativement la faune locale, en perturbant les
mouvements migratoires, en tuant des animaux par inadvertance ou en dégradant les habitats
essentiels à leur survie.
● De changer de façon significative et adverse la composition chimique des
ressources en eaux (de surface, souterraines) ou le sols et sédiment
● D'avoir des effets négatif sur la flore et la faune et la chaîne alimentaire
Dans le cas des refus ayant des contaminants chimiques potentiellement polluants, nous
pouvons ajouter les impacts suivant à ceux cités auparavant :

- D'être responsable d'une contamination chimique des eaux de surface et souterraine .le
drainage minier acide par exemple peut être responsable de l'acidification d'un cours
d'eaux et des teneur élevée en fer, sulfate et éventuellement en métaux lourds
polluants.
- Suite à l'érosion des rejets des résidu de laverie d'être responsable de rejet important de
matières Solides contaminés dans les sols des versant ou les alluvions. Ces rejet
peuvent renfermer à la fois des quantités non négligeable en éléments
accompagnateurs présents dans le minerai et éventuellement des quantités résiduelles
significatives en réactifs chimique ajouté dans les filières de traitement (BGRM 1997).
22

II eme CHAPITRE

MILIEU D’ETUDE, MATERIELS


ET METHODOLOGIE
23

II. 1. MILIEU D’ETUDE

La Société Congo Dongfang Mining CDM en abréviation a été créée le 26


juin 2006 et se situe à 20 Km du centre-ville de Lubumbashi, sur la Route Likasi, et ses
installations de traitement des minerais se trouvent dans le quartier dénommé Joli-site, dans la
Commune Annexe avec une extension dans le quartier Kassapa, dans la ville de Lubumbashi.
Lubumbashi est une ville située à 27˚29’ de latitude sud et 11˚41’ de longitude est, Elle est le
chef-lieu de la province du Haut Katanga (ancien Grand Katanga), dans le sud-est de la
République Démocratique du Congo (R.D.C), à moins de 20 km de la frontière avec la
Zambie.

CDM est une entreprise minière à capitaux chinois, spécialisée dans le traitement du cobalt et
du cuivre. Elle est une filiale de Zhejiang Huayou Cobalt CO.LTD, une société enregistrée et
cotée à la bourse de Shangai.

Figure 1 image satellitaire de l’entreprise CDM

Entant qu’entreprise minière, CDM déploie ses activités d’exploitation et de traitement des
minerais dans les provinces du Haut-Katanga et du Lualaba. Jusque fin 2018, elle ne disposait
pas d’un gisement propre à elle et ses minerais proviennent en grande partie de plusieurs sites
24

d’exploitation artisanale donc elle fait le traitement. C’est dans ce cadre qu’elle dispose de
plusieurs comptoirs d’achat des minerais dans le Lualaba et le Haut-Katanga.

Au départ, un simple dépôt d’achat de minerais extraits de l’exploitation artisanale, CDM est
à ce jour classée dans la catégorie C, des entreprises minières en fonction de sa capacité de
production de son usine ou du projet qui est inférieure à 20.000 tonnes de cuivre par an. Elle
dispose actuellement de deux gisements (Luiswishi et Lukuni) dans le Haut Katanga et
Kasulo dans la Province du Lualaba, lui cédés par la Gécamines et qu’elle compte développer
prochainement.

L’usine de cuivre-cobalt de CDM à Lubumbashi utilisait un processus de traitement


pyrometallurgie :

 La pyrométallurgie est un processus de métallurgie qui utilise la chaleur pour traiter


des minerais et des métaux. Ce processus est utilisé pour la production et la
purification de métaux tels que le fer, le cuivre, le plomb, le zinc, le nickel, l'argent,
l'or et bien d'autres. La pyrométallurgie est l'une des méthodes les plus anciennes et les
plus largement utilisées pour extraire et purifier les métaux, et elle reste essentielle
dans de nombreux secteurs industriels.

Le processus de pyrométallurgie commence par la calcination, qui est le processus de


chauffage du minerai dans un four pour éliminer l'eau et les matières organiques. Ensuite, le
minerai calciné est réduit en métal pur par des réactions chimiques à haute température. Cela
peut être fait en utilisant un processus de fusion dans un haut fourneau, où le minerai est
fondu à haute température pour séparer le métal de la gangue, ou en utilisant un processus de
réduction, où le minerai est réduit en métal en réagissant avec un agent réducteur tel que le
carbone.

Une fois que le métal pur a été extrait du minerai, il peut être purifié davantage grâce à des
processus tels que la fusion, l'affinage ou l'électrolyse. Ces processus permettent d'éliminer les
impuretés et d'obtenir un métal de haute pureté, prêt à être utilisé dans la production de
produits finis tels que des pièces métalliques, des produits de construction, des produits
électroniques et bien d'autres.

A partir de 2012 Congo Donfang Mining (CDM) opte pour l’utilisation de la méthode
d’hydrométallurgie :
25

 L'hydrométallurgie est un procédé utilisé pour extraire les métaux à partir de leurs
minerais en utilisant des solvants liquides. C'est une méthode largement utilisée dans
l'industrie minière pour obtenir des métaux comme le cuivre, le zinc, le nickel, l'or et
l'argent.

Le processus d'hydrométallurgie implique généralement plusieurs étapes. Tout d'abord, les


minerais sont broyés pour les réduire en petites particules, ce qui facilite la libération des
métaux qu'ils contiennent. Ensuite, les particules de minerai sont souvent traitées avec des
réactifs chimiques pour dissoudre les métaux dans une solution. Cette solution est ensuite
séparée des impuretés solides, et les métaux sont récupérés par précipitation ou électrolyse.
Enfin, les métaux sont purifiés pour être utilisés dans diverses applications.

L'hydrométallurgie présente plusieurs avantages par rapport à d'autres méthodes d'extraction


de métaux, notamment sa capacité à traiter une grande variété de minerais, y compris ceux à
faible teneur en métaux, et à extraire des métaux qui seraient autrement difficiles à récupérer.
De plus, l'hydrométallurgie est souvent plus respectueuse de l'environnement que d'autres
méthodes, car elle génère moins de déchets solides et ne nécessite pas de forage ou
d'explosifs.

II.2.METHODES DE TRAITEMENT DU MINERAI PAR CDM

Le projet a mis en place deux types de traitement de minerai, à savoir :

- Le traitement de concentration qui se fait à l’aide d’une usine de concentration déjà


implantée sur le site de Luswishi et lubumbashi.

- Le traitement Hydro métallurgique qui se fait désormais dans deux usines métallurgiques,
notamment l’usine de Lubumbashi (déjà opérationnelle depuis le lancement du projet) et
l’usine de Luswishi. Les deux usines comprennent les différentes étapes ci-après : Extraction
par solvant du cuivre et Electrolyse du cuivre.

II.1.a. Traitement de concentration

Les produits prévus du concentrateur sont des concentrés mixtes de cuivre et cobalt. Le
procédé de broyage par "SAG Mill + Ball Mill", (procédé de SAB) est adopté. Les gros blocs
éventuels sont retournés du SAG sans broyage. Les spécifications du SAG et il est fourni
avec trommel tamisage. Les cailloux de débordement sont transférés vers le SAG via la bande
26

transporteuse. L’underflow entre dans le réservoir de la pompe de broyage pour être ensuite
pompé à une batterie de 6 cyclones hydrauliques.

L’underflow de cyclonage entre dans une enceinte du Ball-Mill. Le minerai broyé déchargé
du Ball-Mill entre dans le tank de la pompe de broyage, qui forme finalement un circuit fermé
avec le cyclone. Le débordement du cyclone entre dans le circuit de flottation avec une
granulométrie de mesh 64 % une concentration de boue de 27 %.

Procédé de séparation : le procédé de séparation combiné est comme suit :

Premièrement le minerai sulfuré et deuxièmement le minerai oxydé passent dans le circuit


ouvert de dégrossissage et de flottation par scavanging, enlevant des déchets; ensuite pour le
minerai oxydé, le broyage-libre de minerai oxydé passe par la flottation avant le minerai
réfractaire oxydé; le concentré de scavanging passe séparément dans un circuit fermé de
nettoyage et les rejets du circuit de flottation de minerai sont envoyés à la séparation
magnétique. Les concentrés magnétiques sont retournés, après le broyage, au dégrossissage de
cuivre oxydé.

Le débordant de la batterie de cyclones hydrauliques est agité et conditionné par un ensemble


de tank avec agitateur et envoyé aux six cellules GF de flottation de 50 m 3 dans le circuit
ouvert de dégrossissage en deux étapes. Les concentrés sulfurés de scavanging passent au
circuit fermé de broyage composés par un Ball Mill et une batterie de 6 cyclones
hydrauliques. Le concentré sulfuré de cuivre de dégrossissage produit est envoyé à 14
ensembles des cellules de flottation GF de 8m3 pour le nettoyage en cinq étapes afin de
produire le concentré sulfuré de cuivre. Les rejets des concentré sulfuré de cuivre 1 passent
ensuite au dégrossissage du circuit de flottation de minerai réfractaire oxydés et tous les autres
rejets retournent aux circuits précédents. Les rejets de flottation de dégrossissage en circuit
ouvert de cuivre sulfure sont sulfurisés et conditionnés via deux ensembles de tanks
d’agitation. Et entrent ensuite dans le circuit ouvert de dégrossissage en deux étapes de
scavanging de 14 cellules de flottation GF.

Le concentré de dégrossissage produit en deux étapes de cuivre oxydé est un concentré de


broyage-libre de cuivre oxydé, qui entre dans le circuit de nettoyage de concentré de broyage-
libre de cuivre oxydé. Ce circuit de nettoyage en cinq étapes consiste en 14 unités de cellules
de flottation pour produire le concentré oxydé de cuivre. Les rejets des concentrés oxydés de
cuivre passent ensuite au dégrossissage du circuit de flottation de minerai réfractaire oxydés et
tous les autres rejets retournent aux circuits précédents.
27

Le concentré de dégrossissage en provenance du scavanging en deux étapes de cuivre oxydé


est un concentré réfractaire oxydé de cuivre qui sera envoyé ensemble avec des rejets de
nettoyage du cuivre sulfure et de nettoyage du cuivre oxyde dans le circuit de flottation du
cuivre oxyde réfractaire. Le circuit de flottation du cuivre oxyde réfractaire consiste en
dégrossissage en deux étapes en circuit ouvert et nettoyage en deux étapes, dans lequel neuf
cellules de flottation GF de 20m3 sont prévues pour le dégrossissage et six cellules de
flottation GF de 20m3 pour le nettoyage. Le circuit de flottation du cuivre oxydé réfractaire
produit le concentré de cuivre oxydé II.

Les rejets de scavanging 2 du cuivre oxydé sont envoyés aux 3 machines de séparation
magnétique forte ( SLON-2500 ) pour le dégrossissage en une seule étape. Le produit
magnétique obtenu est broyé par un Ball-Mill dans un circuit ouvert et retourné au
dégrossissage 1 pour flottation.

Les rejets de la séparation magnétique forte, sont transportés comme rejets finaux vers les
installations de stockage des rejets. Le concentré de cuivre sulfuré est asséché à une humidité
contenue de ≤ 13 % via le filtre céramique suivant le processus de décantation-filtration. Ils
sont vendus directement.

Le concentré de cuivre oxydé I passe au filtrage et est mélangé au concentré de cuivre oxyde
II. Ce mélange est filtré jusqu’à une humidité de 18-20% puis livré, via le transporteur à
bande au tank de conditionnement pour l’addition des eaux acidifiés de recyclage venues de
l'hydrométallurgie et pompé ensuite à l'usine d'hydrométallurgie

II.1.b Traitement métallurgique

Le concentré de cuivre oxyde, après le pulpage est livré au tank de lixiviation de l’usine de
lixiviation-neutralisation à une quantité constante. Dans le tank de lixiviation, le concentré de
cuivre oxydé réagit avec l'acide sulfurique ajouté, le raffinat de retour ayant une concentration
élevée en cuivre et l’électrolyte dépensé émanent de l'electrowinning vers la lixiviation du
cuivre.

La boue lixiviée coule dans la décantation pour une séparation liquide-solide. La boue
débordée est pompée au filtre de précision; la solution filtrée coule dans le tank de transit et
elle est pompée à l'usine d'extraction pour l'extraction métallurgique de cuivre. L’underflow
est pompé dans la décantation de scrubber quatrième à contre-courant pour récupérer la
solution du cuivre en mélange à l’intérieur. La boue dans le tank large de résidu de lixiviation
28

est pompée vers trois tanks de neutralisation des rejets et les rejets après neutralisation sont
envoyés vers le bassin de stockage.

Le lixivié de cuivre-élevé et le lixivié de cuivre-faible sont traités par le processus d'extraction


serié-parallèle, deux étapes pour l'extraction de cuivre-faible, deux étapes pour l’extraction de
cuivre-élevé, une étape pour le scrubbing à fond et deux étapes pour le stripage. La méthode
permanente de cathode de cuivre electrowinning et le stripage manuel sont adoptés. Le
produit d'hydrométallurgie est le cuivre cathodique : 30.000 t/an (99.9935 %Cu).

Il faut aussi signaler que l’entreprise CDM fabrique son acide sur place donc elle procède une
usine de fabrication de l’acide sulfurique.

II.1.c Fabrication de l’acide sulfurique par CDM

La fabrication de l'acide sulfurique est un processus chimique complexe qui implique


plusieurs étapes et réactions. Voici une vue d'ensemble du processus de fabrication de l'acide
sulfurique par CDM :

1. Matières premières : Le processus de fabrication de l'acide sulfurique commence par


l'utilisation de matières premières telles que le soufre, le dioxyde de soufre ou le disulfure de
carbone. Le soufre est la matière première la plus couramment utilisée pour la production
d'acide sulfurique.

2. Conversion du soufre en dioxyde de soufre : Le soufre est brûlé pour produire du dioxyde
de soufre (SO2), qui est la principale substance chimique nécessaire à la production d'acide
sulfurique.

3. Conversion du dioxyde de soufre en trioxyde de soufre : Le dioxyde de soufre est ensuite


converti en trioxyde de soufre (SO3) à l'aide de catalyseurs tels que le vanadium pentoxide ou
l'oxyde de titane. Cette réaction se produit à des températures élevées et est un processus
important dans la production d'acide sulfurique.

4. Absorption du trioxyde de soufre : Le trioxyde de soufre est ensuite absorbé dans de l'acide
sulfurique, formant ainsi de l'acide sulfurique concentré. Cette étape est généralement réalisée
dans des tours d'absorption à contre-courant.

5. Dilution de l'acide sulfurique concentré : L'acide sulfurique concentré est dilué avec de
l'eau pour atteindre la concentration désirée.
29

6. Purification : L'acide sulfurique ainsi produit est ensuite purifié pour éliminer les impuretés
telles que les métaux lourds et les autres composants indésirables.

Toute ces activités de CDM se trouvent en amont par rapport aux quartiers
Kasapa, Kamisepe et Kamatete,qui sont situées en aval de l’entreprise Congo Donfang Mining. Il est a
noté que tout autour d’elle se trouve des maisons d’habitations qui environne l’entreprise
Congo Donfang Mining (CDM) dont l’entreprise est situer a moins de 100 m des maisons
d’habitation. Et de l’autre côté du Sud de l’entreprise une végétation et un terril sur lequel
sont ériger les trois bassins des rejets miniers, L’entreprise est presque en contact directe avec
la communauté, une petite végétation a un côté de l’entreprise du site de l’entreprise CDM
dont le constat est que la végétation est constituer des tutonia, qui est une plante exotique qui
est considérer comme une plante envahissante, ainsi que l’imperata cylindriqua qui par
l’observation avons constaté qu’il est apporté sur le milieu pour la phyto stabilisation du terril,
nous allons encore signaler la présence d’autres espèces floristique . Les sols est occuper d’un
côté par la culture soit de culture maraichère dans les environs des CDM

II.2. MATERIELS

 LE CODE MINIER ET SON REGLEMENT MINIER

Le Code Minier de la République Démocratique du Congo (RDC) est un ensemble de lois et


de réglementations qui régissent l'exploitation minière dans le pays. Le code et son règlement
minier ont été révisés en 2018 dans le but de moderniser le cadre réglementaire de l'industrie
minière en RDC.

L'élaboration de ce nouveau code et règlement minier visait à garantir une meilleure gestion
des ressources naturelles du pays, à renforcer la transparence et la gouvernance dans le secteur
minier, à favoriser l'investissement et à assurer une meilleure redistribution des revenus issus
de l'exploitation minière.

Cette révision du code minier a également été motivée par la volonté de la RDC de garantir
une plus grande participation des entreprises nationales dans l'exploitation des ressources
minières, ainsi que de tirer davantage de bénéfices socio-économiques de cette activité.

Le code et son règlement minier 2018 de la RDC ont été élaborés dans le but d'améliorer la
gestion et la régulation de l'industrie minière, de promouvoir le développement socio-
économique du pays, de promouvoir la protection de l’environnement et d'assurer une
meilleure répartition des revenus miniers.
30

Comme stipule le règlement minier 2018 la description de l’état du lieu d’implantation de


l’opération minière et de ses environs ainsi que des mesures de protection de l’environnement
déjà réalisées ou envisagées et de leur mise en œuvre progressive. Ces mesures visent
l’atténuation des impacts négatifs de l’opération minière sur l’environnement et la
réhabilitation du lieu d’implantation et de ses normes environnementales applicables pour le
type d’opération minière concerné

Le règlement minier de la RDC de 2018 comporte des annexes et les articles spécifiques sur
la gestion des rejets miniers. Les annexe et les articles qui fournissent des directives et des
réglementations concernant la gestion des rejets miniers, y compris les normes à respecter, les
procédures à suivre et les mesures à prendre pour minimiser l'impact des rejets miniers sur
l'environnement.

La gestion de rejet minier au regard du code minier 2018 en République démocratique du


Congo (RDC) tient compte de l'impact sur la biodiversité. Le code minier de 2018 comprend
des dispositions spécifiques pour préserver l'environnement et les écosystèmes pendant et
après l'exploitation minière.

En ce qui concerne la biodiversité, le code minier exige que les entreprises minières réalisent
une étude d'impact environnemental (EIE) avant le début de toute activité minière. Cette EIE
doit évaluer les impacts potentiels de l'exploitation minière sur la biodiversité et proposer des
mesures pour les atténuer, De plus, le code minier oblige les entreprises à élaborer un plan de
gestion environnementale et sociale (PGES) qui inclut des mesures spécifiques qui poursuit
les objectifs suivants :

 assurer la sûreté du lieu d’implantation pendant et après l’opération minière ou de


carrières ;
 réduire les effets nuisibles de l’opération minière ou de carrières sur l’atmosphère et
sur les sources et cours d’eau à un niveau acceptable ;
 intégrer la mine ou la carrière et les infrastructures au paysage par des aménagements
appropriés pour protéger la faune et la végétation ;
 réduire l’érosion, les fuites d’eau ou de produits chimiques et les accidents du relief
terrestre occasionnés par l’opération minière ou de carrières, ainsi que ses effets
nuisibles sur l’habitat des espèces de faune et flore locales ;
 améliorer le bien-être des communautés locales en mettant en œuvre des programmes
de développement économique et social, et en prévoyant l’indemnisation, la
compensation et la réinstallation des populations en cas de déplacement de leur lieu
31

d’habitation ou l’indemnisation de tout autre préjudice en lien avec l’activité minière,


conformément aux dispositions de l’article 281 du Code et du présent Décret ;
 réduire les effets nuisibles de l’opération minière ou de carrières tel que le choc, le
bruit, la poussière, etc. sur les activités des populations humaines et animales qui
habitent les alentours du lieu ;
 éviter l’introduction de parasites et de plantes indésirables ainsi que le développement
ou la propagation de maladies dans des lieux où ils n’étaient pas présents; et
 favoriser la repousse rapide et le renouvellement des espèces végétales indigènes ou
compatibles avec l’écosystème de la zone d’implantation.

Le règlement minier de 2018 en (RDC) aborde plusieurs aspects de la gestion des rejets
miniers. Il vise à réglementer et à contrôler les activités minières afin de minimiser les
impacts négatifs sur l'environnement et les populations locales.

La gestion des rejets miniers, Le règlement exige que les entreprises minières adoptent des
mesures pour prévenir les déversements et les fuites de rejet miniers. Elles doivent concevoir
des installations de stockage du rejet sécurisé et adopter des techniques de gestion appropriées
pour minimiser les risques pour l'environnement et la santé humaine. (Règlement minier
2018)

 SPECTROMETRES A ABSORPTION ATOMIQUE

Le spectromètre à absorption atomique est un instrument utilisé en chimie analytique pour


mesurer la concentration des éléments métalliques dans un échantillon liquide ou solide. Il
fonctionne en mesurant la quantité de lumière absorbée par les atomes d'un élément
spécifique dans l'échantillon.

Elle sera utilisée lors de notre travail comme matériel principal pour nous permettre d’avoir
nos données sur, nos échantillons des eaux et du sol.

Le fonctionnement du spectromètre à absorption atomique se déroule en plusieurs étapes.


Tout d'abord, l'échantillon est introduit dans un four à graphite où il est chauffé à haute
température. Cette étape permet de vaporiser l'échantillon et de le convertir en une phase
gazeuse. Ensuite, un faisceau de lumière provenant d'une source lumineuse est dirigé à travers
l'échantillon vaporisé. Lorsque la lumière passe à travers l'échantillon, une partie de celle-ci
est absorbée par les atomes de l'élément métallique présent, tandis que le reste continue son
trajet vers le détecteur.
32

Le détecteur mesure la quantité de lumière absorbée par l'échantillon et la compare à la


quantité de lumière qui est passée à travers sans être absorbée. Cette différence de quantité de
lumière permet de déterminer la concentration de l'élément métallique dans l'échantillon.

Le spectromètre à absorption atomique est un outil précis et sensible qui est largement utilisé
pour l'analyse des métaux dans divers domaines tels que l'industrie, l'agriculture, la recherche
médicale, et l'environnement.

 Mode opératoire du spectromètre a absorption atomique

Le mode opératoire du spectromètre à absorption atomique est le suivant :

1. Préparation de l'échantillon : l'échantillon est préparé en fonction de la méthode d'analyse


choisie. Il peut s'agir de dissolution, de digestion ou de pulvérisation de l'échantillon.

2. Réglage du spectromètre : le spectromètre est préparé en fonction de l'élément à analyser.


Cela implique le réglage de la longueur d'onde appropriée, de la lampe d'excitation et des
conditions de mesure.

3. Calibration : avant de commencer l'analyse, le spectromètre est calibré en utilisant des


standards de référence contenant les éléments d'intérêt à des concentrations connues.

4. Mesure de référence : une mesure de référence est effectuée en utilisant un blanc ou un


standard vierge pour éliminer les interférences provenant de l'échantillon.

5. Mesure de l'échantillon : l'échantillon est introduit dans le spectromètre et une mesure est
effectuée. La concentration de l'élément d'intérêt est déterminée en comparant l'absorption de
l'échantillon à celle du standard calibré.

6. Analyse des résultats : une fois la mesure terminée, les résultats sont analysés et interprétés
pour déterminer la concentration de l'élément dans l'échantillon.

 LE PH METRE

Le pH, abréviation pour "potentiel hydrogène", est une mesure de l'acidité ou de la basicité
d'une solution. Il est mesuré sur une échelle de 0 à 14, où 7 représente la neutralité. Une
solution avec un pH inférieur à 7 est considérée comme acide, tandis qu'une solution avec un
pH supérieur à 7 est considérée comme basique.

Le pH est une propriété importante dans de nombreux domaines, y compris la chimie, la


biologie, l'agriculture et l'industrie. Par exemple, dans le domaine de la chimie, le pH d'une
33

solution peut affecter la vitesse d'une réaction chimique ou la solubilité d'un composé. En
biologie, le pH des fluides corporels est étroitement régulé pour maintenir des conditions
optimales pour les réactions enzymatiques et d'autres processus biologiques.

En agriculture, le pH du sol est crucial pour la croissance des plantes, car il affecte la
disponibilité des nutriments. Un sol trop acide ou trop basique peut limiter la capacité des
plantes à absorber les éléments nutritifs nécessaires. Par conséquent, les agriculteurs prennent
Souvent des mesures pour ajuster le pH du sol en ajoutant des amendements comme la chaux
pour augmenter le pH ou du soufre pour diminuer le pH.

 Mode opératoire du ph mètre

Le mode opératoire d'un pH-mètre consiste en plusieurs étapes clés pour s'assurer d'obtenir
des mesures précises et fiables. Tout d'abord, il est important de s'assurer que le pH-mètre soit
correctement calibré avant chaque utilisation. Pour cela, on utilise généralement des solutions
tampons de pH connu, telles que des solutions tampons pH 4 et 7. La sonde du pH-mètre est
plongée dans ces solutions et l'appareil est calibré en fonction des valeurs affichées.

Ensuite, il est nécessaire de préparer l'échantillon à mesurer. Selon le type d'échantillon, il


peut être nécessaire de le filtrer ou de le diluer pour éliminer les particules en suspension ou
les composés qui pourraient interférer avec la mesure du pH.

Une fois l'échantillon préparé, la sonde du pH-mètre est plongée dans le liquide à mesurer. Il
est important de s'assurer que la sonde soit bien immergée et que les parties métalliques ne
soient pas en contact avec l'air. L'appareil affiche alors la valeur du pH du liquide.

Il est recommandé de laisser la sonde du pH-mètre dans l'échantillon pendant quelques


minutes pour permettre à la mesure de se stabiliser. Il est également recommandé de rincer la
sonde à l'eau distillée entre chaque mesure pour éviter toute contamination croisée.

Enfin, une fois la mesure effectuée, il est important de nettoyer et entreposer correctement la
sonde du pH-mètre pour éviter toute détérioration ou contamination lors de son utilisation
ultérieure.

II. 3. METHODOLOGIE

Pour notre méthodologie nous allons utiliser deux méthodes qui sont :
34

 La méthode comparative : elle consiste à confronter les différents résultats trouvés


avec ceux trouvés ailleurs ou au même endroit par d’autres chercheurs
 Méthode descriptive : elle consiste à décrire les phénomènes étudiés dans son
ensemble et dans ses aspects particuliers. Appelée parfois méthode qualitative elle
cherche à démontrer un phénomène par le biais des descriptions, de classifications ou
des typologies. Elle fait davantage appel au jugement, à la finesse, à la compréhension
des phénomènes

Et nous allons procéder comme suite pour la suite de notre travail :

i. Par Recherche documentaire approfondie sur le code minier et son règlement


minier 2018 et ses dispositions concernant la gestion des rejets miniers et la
protection la biodiversité
ii. Collecte de données sur les pratiques actuelles de gestions des rejets miniers
dans les principales régions minières de la RDC
iii. Collecte d'échantillons de sol et d'eau pour évaluer les niveaux de pollution et
les effets de la gestion des rejets miniers par sur la biodiversité.
 échantillonnage

L’échantillonnage systématique est celle utilisée dans notre travail. elle est une méthode de
collecte d’échantillons ou les éléments de la population sont sélectionnés à intervalle
réguliers. Cette méthode est utile car elle permet de sélectionner un échantillon représentatif
de la population tout en étant relativement simple à mettre en œuvre.

 analyse
Pour les analyses ou les expérimentations nous les avons passés dans un laboratoire de
l’entreprise CDM Kasama (intitulé la nouvelle technologie)

ANALYSE DES PRATIQUES DE GESTION DES REJETS MINIERS :

i. Évaluation de la conformité de l’entreprise aux réglementations nationales selon le


code et son règlement minier en matière de gestion des rejets miniers et des
mécanismes de protection de la biodiversité.
ii. Analyse des systèmes de traitement des rejets miniers utilisés par CDM et de leur
efficacité dans la réduction des impacts sur la biodiversité.
35

IIIème CHAPITRE

PRESENTATION ET
INTERPRETATION RESULTATS
36

III.1 INTRODUCTION

Depuis plusieurs décennies, la communauté internationale accorde une importance plus


accrue aux problèmes de l'environnement, face aux dangers prévisibles de sa dégradation dans
le cadre de la gestion des rejets miniers face à l’environnement (espèces floristiques et
fauniques, cours d'eau etc.).

Cependant, l'on note plusieurs dommages causés à l'environnement suite à une


mauvaise gestion des rejets miniers, notamment la diminution de la biodiversité biologique,
la pollution du sol, de l'air et de l'eau, la destruction de la couche d'ozone, la désertification, la
diminution de la fertilité du sol et la détérioration des patrimoines culturels et naturels,
conséquences inévitables des activités humaines et surtout de l’exploitation minière. En outre
un regard soutenu sur notre planète nous permet de constater que l'humanité toute entière
bénéficie d'une perpétuelle évolution. Cette dynamique est la conséquence de la
transformation de l'environnement par l'homme.

Par ce fait l'environnement constitue un problème mondial, un défi à relever par les acteurs
œuvrant dans ce domaine, pour garantir les diversités biologiques et conserver leur rôle de
filtre naturel que joue la flore face aux eaux de surface.

Et aujourd'hui la gestion des rejets miniers transforme toute ces considérations de mode
grandiose et est en train de devenir aussi un élément à part entière des stratégies des
entreprises et de management. Etant donné que la modification du paysage est la
manifestation la plus visible des conséquences de la plupart des activités minières et ces rejets
produits, en République Démocratique du Congo, l'exploitation minière industrielle, surtout
en carrière qui exige des déblaiements des terrains des stériles, peut entamer une dégradation
importante de la zone en exploitation. En plus, l'ouverture des pistes pour le déplacement
d'engins lourds : l'installation des usines de traitement métallurgiques et le creusement des
puits et tranchées peuvent également contribuer au déboisement, à la déforestation et à la
pollution de l'air.
37

Nous tenons à signifier que l’entreprise Congo Donfang Mining utilise la technique de
traitement de ces minerais nommé l’hydrométallurgie.
La procédure hydrométallurgie est un processus d'extraction des métaux à partir de leurs
minerais à l'aide de solutions aqueuses. Ce processus implique la dissolution du métal dans
une solution acide ou alcaline, suivie par la séparation et la purification du métal désiré.

La procédure hydrométallurgique est largement utilisée pour extraire des métaux tels que le
cuivre, le nickel, le cobalt, le zinc, l'uranium et d'autres métaux précieux tels que l'or et
l'argent. Elle est souvent préférée à d'autres méthodes d'extraction, car elle est plus rentable et
moins nocive pour l'environnement.

Cependant, la procédure hydrométallurgique peut produire des rejets qui peuvent avoir un
impact négatif sur l'environnement. Les résidus de solution contenant des composés
chimiques nocifs peuvent contaminer les eaux souterraines et les cours d'eau, ce qui peut
représenter un danger pour la faune et la flore environnante.

Pour minimiser ces rejets, les entreprises utilisant la procédure hydrométallurgique mettent en
place des systèmes de traitement des eaux usées pour éliminer les substances nocives avant de
les rejeter dans l'environnement. De plus, des normes strictes sont généralement en place pour
réguler les rejets des entreprises afin de réduire leur impact sur l'environnement.

III.2 LA GESTION DE REJET MINIER


La gestion de rejet dans le secteur minier en République Démocratique du Congo (RDC) est
réglementée par le Code Minier ainsi que par d'autres textes normatifs comme le Règlement
Minier. Ces documents fixent les règles et les normes à respecter en matière de gestion des
rejets pour les entreprises minières opérant dans le pays.

Le Code Minier de la RDC stipule que les entreprises minières doivent mettre en place des
mesures de prévention et de gestion des rejets afin de minimiser leur impact sur
l'environnement. Les entreprises sont tenues de respecter les normes nationales mis en place
par le code minier en matière de gestion des rejets, notamment en ce qui concerne la
protection des sols, de l'eau et de l'air.

Le Règlement Minier, quant à lui, détaille les modalités concrètes de gestion des rejets. Il fixe
notamment les règles en matière de stockage, de traitement et d'élimination des déchets
38

miniers. Les entreprises minières sont tenues de mettre en place des infrastructures adéquates
pour le stockage des rejets, en veillant à ce qu'ils ne contaminent pas les sols ou les cours
d'eau environnants.

En cas de non-respect des règles en matière de gestion des rejets, les entreprises minières
s'exposent à des sanctions pouvant aller jusqu'à la suspension ou la révocation de leurs titres
miniers comme stipule le règlement minier ……………….. De plus, elles peuvent également
être tenues de dédommager les populations locales affectées par la pollution causée par leurs
rejets.

III.1.MODE DES GESTION DES REJETS PAR CDM


L’entreprise CDM a pour méthode de traitement l’hydrométallurgie qui consiste à l’utilisation
de l’eau pour le traitement de ces minerais a fin de de produire les concentrés des cobalts et
les cathodes des cuivres.

Pour la gestion des rejets miniers l’entreprise fait de la gestion en circuit fermé car 98% de
rejet produit par le traitement hydro métallurgique est sous forme liquide ou boueuse.

Cette gestion des rejets liquides provenant d'une usine de transformation minière en circuit
fermé est un élément crucial pour assurer la durabilité environnementale et la conformité
réglementaire de l'usine. Les effluents liquides issus des opérations minières peuvent contenir
une variété de substances potentiellement dangereuses, telles que des métaux lourds, des
produits chimiques et des sédiments.

Pour gérer efficacement ces effluents, les usines de transformation minière mettent en place
des systèmes de traitement et de recyclage des eaux usées (eaux de productions provenant de
l’usine de traitement etc.). Ces systèmes comprennent des procédés de filtration, de
décantation, de neutralisation chimique, de séparation par flottation, et d'autres technologies
avancées. Ces technologies permettent de réduire la quantité de polluants dans les eaux usées,
et de les rendre propres à être réutilisées dans les opérations de l'usine.

En utilisant un circuit fermé pour gérer les rejets liquides, les usines de transformation
minière sont en mesure de minimiser leur impact sur l'environnement en limitant la quantité
d'eau prélevée dans les sources d'eau douce et en réduisant les rejets de polluants dans les
cours d'eau et les nappes phréatiques d’autre type de pollution qui peut atteindre ou dégradé la
biodiversité. De plus, cette approche permet de maximiser l'utilisation des ressources en eau
et de réduire les coûts associés à l'approvisionnement en eau et à l'élimination des déchets.
39

La gestion des effluents liquides en circuit fermé nécessite une surveillance constante de la
qualité de l'eau et de l'efficacité des systèmes de traitement. Les usines de transformation
minière mettent en place des programmes de contrôle et de suivi pour s'assurer que les normes
environnementales sont respectées et que les systèmes de traitement fonctionnent de manière
optimale. :

En fin de compte, la gestion des effluents liquides provenant d'une usine de transformation
minière en circuit fermé est un élément essentiel de la responsabilité environnementale et de
la durabilité de l'industrie minière. En mettant en place des technologies de pointe et en
intégrant des pratiques de gestion des ressources en eau, les usines de transformation minière
peuvent minimiser leur impact sur l'environnement et contribuer à la préservation des
ressources naturelles pour les générations futures.

Pour CDM les rejets miniers son placer dans un bassin appelé digue c’est un bassin de
stockage pour le rejet de déchets miniers liquides. La digue doit être construit dans des
conditions strictes afin de minimiser les risques environnementaux et de protéger les
écosystèmes avoisinants. Le choix de l'emplacement du bassin est crucial, et il doit être situé
suffisamment loin des cours d'eau, des zones habitables et des zones protégées.

Avant la construction du bassin, une étude approfondie de l'impact environnemental doit être
réalisée, en tenant compte des caractéristiques géologiques, hydrologiques et topographiques
de la région. Il est essentiel de s'assurer que le sol est stable et capable de supporter le poids
du bassin, et que les risques de fuites ou d'infiltrations dans les nappes phréatiques sont
minimisés comme cela édicte le code minier.

Le bassin lui-même doit être conçu de manière à résister aux contraintes physiques et
chimiques du rejet minier liquide, en utilisant des matériaux imperméables et résistants à la
corrosion. Il doit également être équipé de systèmes de surveillance et de contrôle pour
détecter et prévenir les fuites et les déversements.

En outre, des mesures de prévention et de traitement des rejets doivent être mises en place,
telles que des systèmes de séparation des solides, des traitements chimiques ou biologiques, et
des dispositifs de rétention en cas d'urgence. Un plan de gestion des déchets miniers liquides
doit être élaboré, incluant des mesures de réhabilitation du site après la fin de l'exploitation
minière.

Enfin, la construction d'un bassin de stockage pour le rejet de déchets miniers liquides doit se
faire en conformité avec les réglementations locale donc le code et sont règlement minier, et
40

en consultation avec les parties prenantes, y compris les communautés locales, les groupes
environnementaux et les autorités gouvernementales.

CDM utilise un système de gestion à circuit fermer cela s’explique par sa façon de traiter et de
gérer ces rejets provenant de l’usines de traitement de minerais car ces rejets sortent avec une
grandes quantité d’eau et ces eaux seront récupérer pour être traiter et renvoyais encore dans
les processus de la production ou du traitement. L’entreprise a fait construit diffèrent bassin
pour une bonne gestion des eaux de ruissellement et de production ces bassins permettent de
facilité le traitement des eaux (filtration, neutralisation, purification car on a besoin de l’eau
pure pour la fabrication d’acide sulfurique, etc.)

III.2 OBSERVATION DU PLAN DE GESTION DES REJETS MINIERS PAR CDM AU


REGARD DU CODE ET SON REGLEMENT MINIER 2018

Le règlement minier de la République démocratique du Congo (RDC) 2018 établit des


directives claires concernant la gestion des rejets miniers. Selon ce règlement, les entreprises
minières sont tenues de mettre en œuvre des pratiques de gestion des déchets qui respectent
l'environnement et la santé publique. Cela inclut la mise en place de systèmes de collecte, de
stockage et de traitement des déchets miniers, ainsi que des mesures de prévention des fuites
et des déversements.

CDM s'efforce de respecter ces règlements en mettant en place des mesures de gestion des
rejets miniers qui vont au-delà des exigences minimales selon le plan qui nous a était présenté
étant stagiaire au département d’environnement. L’entreprise a déjà installé des systèmes de
gestion des eaux de ruissellement, des systèmes de surveillance des fuites et des déversements
de ces rejets provenant de l’usine de transformation, afin de minimiser les impacts ou tout
incident pouvant causé préjudice à la biodiversité.

Cette hypothèse suppose que CDM prend au sérieux ses responsabilités en matière de gestion
des rejets miniers et que ses pratiques sont dans les exigences réglementaires pour assurer la
protection de l'environnement et de la santé publique. Cependant, il serait important
d'effectuer une évaluation approfondie pour vérifier si les pratiques de gestion des rejets
miniers de CDM s’ils sont effectivement conformes aux réglementations en vigueur en RDC.

III.3 OBSEVATION SUR TERRAIN

La mauvaise gestion des rejets miniers peut impact la biodiversité de plusieurs manières.
Tout d'abord, l'extraction minière peut détruire l'habitat naturel des espèces animales et
végétales, entraînant la perte de la biodiversité dans la région minière. De plus, la pollution de
41

l'air, de l'eau et du sol causée par l'extraction minière peut nuire à la santé des écosystèmes
locaux et des espèces qui y habitent.

Il existe plusieurs voies par lesquelles les rejets miniers peuvent impacter la biodiversité. Tout
d'abord, l'expansion des mines peut entraîner la conversion de zones naturelles en zones
industrielles avec les remblais de déblais qui sont aussi une sorte de rejet, ce qui entraîne la
fragmentation et la perte d'habitat pour de nombreuses espèces. De plus, les déversements de
produits chimiques utilisés dans le processus minier peuvent polluer les sols et les cours d'eau,
affectant directement la biodiversité locale.

Jadis, La notion d'impact environnemental ne prend tout son sens seulement si elle inclut un
changement de paramètres environnementaux suite à une activité minière (BGRM 1997). Ces
paramètres, qui régissent la qualité de l'environnement peuvent avoir plusieurs composants: la
composition chimique des eaux, sols, la diversité biologique ; la qualité esthétique visuelles,
etc. Pour être en mesure de juger le degré d'impact, il faut donc que chaque composant soit
exprimer en terme d'un paramètre quantifiable (PH, concentration d'un élément métallique,
quantité de matières en suspension, mesure de diversité biologique,...) Et que la valeur
mesurer puisse être comparé à la gamme de valeurs naturelles du paramètre pour
l'environnement du site minier, c’est à dire à ceux qui auraient existé avant les travaux miniers
(BGRM 1997).

Sachant que la biodiversité peut être atteint de plusieurs manier directe ou indirecte qui nous
avaient permis à faire quelques analyse et observation de terrain qui nous avaient permis
premièrement de prélevé 3 échantillons de sol et 2 des eaux qui nous permettrons d’évaluer le
niveau de fiabilité de la gestion de rejets miniers par CDM.

Apres une descente dans l’entreprise est une recherche approfondi sur la méthode utilisé par
CDM pour ce qui concerne la gestion de rejet provenant de l’usine de transformation et de
production de concentré et des cathodes, nous avons eu à faire comme constat :

 Nous avons constaté que l’entreprise CDM avait déjà construit des caniveaux pour
recueillir tous les eaux de fuite de l’usine, dans le circuit de traitement de minerai et de
l’installation de puisard.
 Nous avons constaté que CDM stock ces minerais sur un terrain construit en béton sur
ce terrain ou l’on entasse les minerais payer ailleurs et provenant de leur mine. et ces
minerais contiens des métaux, lorsqu’il pleut ces minerais peuvent subir un lessivage
dû à l’eau de la pluie qui peut emporter de particule soluble de ce métaux et qui peut
42

affecter les eaux de surface ou souterraine s’ils sont mal gérer. CDM face cette
situation il a songé à ériger des caniveaux pour ces eaux et nous avons constaté que
toute ces eaux arrive dans un bassin

Qui de ce bassin est connecter un autre bassin de décantation dans le même bassin de
décantation nous avons observé que on y mélange aussi les eaux de productions ce
bassin de décantation n’est pas grand de volume pour contenir les eaux de
ruissellement et les eaux provenant du coté production et nous avons constaté une
chose dans leur manier d’ériger leur bassin :
 Nous avons observé que leur bassin situer à l’intérieur du site, que le bassin avait une
petite sortie stratégique vers l’extérieur du site. Et selon le renseignement recueillit
dans la population environnante qui dit, l’entreprise CDM libère les eaux lorsqu’il
pleut et par la découverte de c’est deux petite sortie d’eaux des bassin nous avons
essayé d’analyser se fait, nous avons constaté que CDM ne libère pas de son propre
dessein, sauf que ces bassins n’ont pas une grande capacité de stockage des eaux alors
quand t’il y a une forte pluies les bassin se remplis quand bien même l’entreprise a
déjà installé une technique automatisé de vidange des bassin grâce aux pompes
automatique de flotteur, jadis lorsque les bassin déborde il arrive sur les petites sortie
qui mène vers l’extérieur. C’est de là que provient la source des conflits avec la
population qui disent que CDM libère les eaux acide.

De cette plainte et par l’observation et la découverte de ces sorties stratégique des eaux de
production, de ruissellement qui peut lessiver les minerais entassé sur le terrain
d’accumulation qui contient des métaux et ces eaux sont acheminé à l’extérieur et sans
ignorer que ces eaux peut créer de problème dans l’environnement et posé préjudice à la
biodiversité.

Par cette observation nous avons eu à prendre quelques échantillon de ‘l’eau pour évaluer la
qualité des eaux en essayant d’identifier les concentrations en métaux lourd dans les eaux
(Cu, Co, Fer, Mn, Zn, Mg ainsi que PH pour voir l’acidité ou la basicité) que contient les eaux
au regard du code minier, que CDM rejeté systématiquement or du site.

Pares prélèvement de nos échantillons nous avons eu comme résultat suivant :

Paramètre Cu Co Fe Mn Pb Zn Mg PH
43

Ech-1-JO 0.13mg/l 0.38mg/l 0.8mg/l 0.47mg/l 0.003 0.1mg/l 76mg/l 7.09


CDL- mg/l

Ech-2-JO 1.1mg/l 16mg/l 0.76mg/l 47mg/l 0.1 0.30mg/l 199mg/l 7.25


CDL- ml/l

En comparant les valeurs de concentration des éléments trouvés dans l'eau avec les normes
établies par l'OMS, il est important de noter que la santé publique est une priorité. Il est
essentiel de s'assurer que les niveaux de contaminants dans l'eau sont conformes aux
directives de l'OMS pour protéger la santé des individus. Il est donc crucial de s'assurer que
les sources d'eau potable respectent les normes de qualité recommandées par l'OMS afin de
garantir la sécurité et le bien-être de la population.

Le résultat de la concentration des métaux dans l'eau selon L'OMS et selon le règlement
minier présente des différences significatives. L'OMS fixe des normes plus strictes en ce qui
concerne la concentration des métaux dans l'eau, tandis que le règlement minier peut autoriser
une certaine catégorie des niveaux plus élevés de certains métaux. Cela soulève des
préoccupations quant à la qualité de l'eau et à la santé publique, car des niveaux plus élevés de
métaux peuvent être préjudiciables. Il est important de s'assurer que les normes de l'OMS
soient respectées pour garantir la sécurité et la santé des populations.

Paramètre Norme de l’OMS Résultat 1 Resultat2


Cu 2 mg/l 0.13 mg/l 1.1 mg/l
Co - 0.31 mg/l 16 mg/l
Fe 0.3 mg/l 0.8 mg/l 0.76 mg/l
Mn 0.4 mg/l 0.47 mg/l 47 mg/l
Plomb 0.01 mg/l 0.003 mg/l 0.1 ml/l
Zn 2 mg/l 0.1 mg/l 0.3 mg/l
Mg - 76 mg/l 199 mg/l
PH 6.5-9.5 7.09 7.25
44

Comparativement au seuil qu’établis le règlement minier sur la gestion de rejet minier pour
une bonne gestion de l’environnement, nous avons constaté que les eaux issus de l’entreprise
CDM affecte la biodiversité environnent par un dépassement de norme fixé selon l’OMS pour
la qualité des eaux mais CDM libère ces eaux via des issus stratégique et nos analyse ont
trouvé les résultats si haut. De ce fait selon différente interprétation nous avons constaté et
déduire que :

 Le taux de fer est élevé dans l'eau que nous avons prélevée. Et ça peut avoir plusieurs
conséquences sur la santé humaine et sur la biodiversité floristique.

Pour la santé humaine, un taux élevé de fer dans l'eau peut causer des problèmes de
décoloration des dents, des troubles gastro-intestinaux et les individus peuvent développer à la
longue des problèmes de foie. De plus, la consommation d'eau contenant des niveaux élevés
de fer peut augmenter le risque de développer des maladies cardiovasculaires.

En ce qui concerne la végétation, un taux élevé de fer dans l'eau peut entraîner des problèmes
de croissance et de développement des plantes cela était constaté lors de notre descente dans
les différentes cultures maraichères de la place. Cela peut se manifester par des feuilles
jaunissantes, des restrictions de croissance, une diminution de la production de fruits et une
diminution de la qualité globale des cultures.

 L'excès de manganèse (Mn) dans l'eau cela est observer dans les résultats de nos
analyses. Cela peut avoir plusieurs conséquences sur la biodiversité et sur la santé
humaine.

Sur la biodiversité, un excès de manganèse dans l'eau peut être toxique pour de nombreux
organismes aquatiques tels que les poissons, les crustacés et les planctons. Il peut perturber
leur croissance, leur reproduction et leur développement, et entraîner des effets néfastes sur
les écosystèmes aquatiques. De plus, le manganèse en excès peut également modifier la
qualité de l'eau et diminuer la diversité des espèces présentes dans l'écosystème aquatique.

Sur la santé humaine, l'ingestion ou l'inhalation d'eau contenant un excès de manganèse peut
entraîner des effets néfastes sur la santé. Les effets aigus de l'exposition au manganèse
comprennent des troubles gastro-intestinaux, des maux de tête, des étourdissements et des
difficultés respiratoires. De plus, une exposition chronique au manganèse en excès peut
entraîner des effets sur le système nerveux, le foie, les reins et les poumons.
45

Il est donc essentiel de surveiller et de réguler les niveaux de manganèse dans l'eau afin de
protéger la biodiversité des écosystèmes aquatiques et de prévenir les effets néfastes sur la
santé humaine.

Une quantité élevée de manganèse (Mn) dans l'eau peut avoir des conséquences néfastes sur
la végétation. Le manganèse est un élément essentiel pour la croissance des plantes, mais une
surabondance de ce minéral peut entraîner des dommages.

Un excès de manganèse peut provoquer des symptômes de toxicité chez les plantes, tels que
des taches brunes sur les feuilles, des problèmes de croissance, des dommages aux racines et
une diminution de la production de chlorophylle. Ces effets peuvent entraîner un
affaiblissement général des plantes et compromettre leur capacité à survivre et à se développer
normalement.

En outre, une contamination importante de l'eau en manganèse peut également avoir un


impact sur l'équilibre écologique global des écosystèmes aquatiques, en affectant les
organismes vivants qui en dépendent.

 Les conséquences d'un taux élevé de plomb dans l'eau sont multiples. Sur la
végétation, le plomb peut provoquer un retard de croissance, des dommages aux
racines et une diminution de la capacité de la plante à absorber les nutriments. Il peut
également entraîner la mort des plantes et des arbres.

Sur la santé humaine, le plomb peut causer de graves problèmes. Il est toxique pour le
système nerveux, les reins, le foie et d'autres organes. Une exposition prolongée au plomb
peut entraîner des troubles du développement chez les enfants, des problèmes de
comportement et des déficits cognitifs. Chez les adultes, le plomb peut causer de
l'hypertension, des problèmes rénaux, des troubles de la fertilité et des dommages au système
nerveux.

En outre, l'ingestion de plomb à travers l'eau peut contribuer à des problèmes gastro-
intestinaux tels que des nausées, des vomissements et des douleurs abdominales. Il peut
également affecter négativement le système cardiovasculaire.

Apres entretiens avec la communauté locale environnant, l’entreprise CDM et les différentes
personnes faisant de la culture maraichère nous avons eu à recevoir de plainte qui stipule
que CDM polluer le sol suite à ces activés et contamine l’air environnante et par là nous
avons eu à signifier que la biodiversité peut être atteint par plusieurs manier par l’eau, l’air
46

et le sol et nous avons eu prélevé aussi les échantillons des sols tout autour de CDM. Dont
après analyse nous avons comme résultat :

Paramètre Ech-1- Ech-2- Ech-3-S.CD


S.CD S.CD
Cu 0.097% 0.11% 0.12%
Co 0.001% 0.054% 0.048%
Fe 6.120% 6.32% 7.19%
Pb
Mn 0.050% 0.034% 0.042%
Zn 0.006% 0.004% 0.005%
Ars 0.005% 0.005% 0.003%
Cd 0.004% 0.005% 0.03%

Nous avons constaté qu’avec l'hydrométallurgie nous n’avons pas des valeurs élevées en
termes de métaux dans les sols car une bonne gestion de rejet minier et d’opérations de
traitement de minerais peut offrir une solution plus efficace et moins dommageable pour la
contamination du sol par les métaux lourds.

Les avantages de l'hydrométallurgie sur le problème de la contamination du sol sont


nombreux

Élimination des métaux lourds : l'hydrométallurgie permet de solubiliser les métaux lourds
présents dans le sol, ce qui facilite leur extraction et leur élimination.

Réduction des volumes de déchets : en récupérant les métaux grâce à l'hydrométallurgie, on


réduit la quantité de déchets dangereux à éliminer, ce qui limite les risques de dissémination
de la pollution.

Réduction des réactions chimiques : l'hydrométallurgie permet de contrôler les réactions


chimiques et de minimiser les risques de formation de substances nocives dans le sol.

Contrôle plus précis du processus : l'hydrométallurgie offre la possibilité de contrôler plus


précisément les paramètres du processus d'extraction des métaux, ce qui permet d'optimiser
l'efficacité de la récupération et de minimiser les impacts sur le sol.
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Utilisation de techniques moins invasives : par rapport à d'autres méthodes d'extraction des
métaux, l'hydrométallurgie peut être moins invasive et moins agressive pour le sol, ce qui
réduit les dommages environnementaux.

Mais nous allons constater que selon nos enquête on restera perplexe suite un problème
que pose la population environnent CDM qui accuse CDM d’avoir et qui continue à pollué le
sol avec les fumés que dégager la cheminée.

Et selon la population environnante CDM est responsable du phénomène car il produit de la


fumé oubliant que l’entreprise CDM applique actuellement l’hydrométallurgie depuis 2012,
cette plainte nous a permis de faire de recherche sur leur situation qui consiste à dire que leurs
cultures ne poussent pas, les cultures jaunissent et arrive même a mourir. Nous avons essaie
de trouver la cause de ce phénomène juste après les analyse de nos échantillon de sol que l’on
a prélevé le constat est que le taux de fer est tellement élevé et sa nous a donné une indice ou
mené nos recherche et juste après nous avons eut à faire nos recherche et on s’est rendu
compte que le type de sol était un sol ferralsol est un sols altérés rouge et jaune, dont les
couleurs résultent d'une accumulation des oxydes métaux, en particulier le fer et l'aluminium.
Ils sont formés sur les matériaux anciens d'origine géologique dans les climats tropicaux
humides, avec la végétation des forêts tropicales poussant à l'état naturel. Depuis que des
oxydes des métaux résiduels existent et la lixiviation des éléments minéraux se produit, ces
sols ont une faible fertilité, et exigent un ajout de chaux et d'engrais s’ils doivent être utilisés
pour l'agriculture. Les Ferralsols sont des sols pauvres chimiquement, mais ils ont des
caractéristiques physiques favorables (hautement perméable, microstructure stable, moins
sujets à l'érosion que les autres sols) et par là avons conclu que CDM n’a rien avoir avec le
problème de culture maraichère de la population car c’est un sol ferralitique et moins fertile.

 Notre dernière observation consiste aux fumé que libère CDM, nous avons reçu cette
plainte lors de notre enquête et nous avons constaté que la fumé dont la population est
victime, est une fumé issus de l’usines de fabrications de l’acide sulfurique et ce
processus libère deux type de rejet liquide et gazeux donc celui gazeux pose un
sérieux problème a la biodiversité.

Il est vraiment important de souligné que la production de l’acide sulfurique et la mauvaise


gestion de rejet issus de cette fabrication ou production son susceptible de contaminé
l’atmosphère donc l’air et cela aura des répercussions de sur la biodiversité.
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Les conséquences des gaz toxiques dégagés lors de la fabrication de l'acide sulfurique peuvent
être très graves tant pour l'homme que pour la flore. L'acide sulfurique est produit en grandes
quantités dans de nombreuses industries, notamment dans la production de batteries, de
produits chimiques et dans le traitement des minerais.

Les gaz toxiques émis lors de la fabrication de l'acide sulfurique peuvent inclure des
composés tels que le dioxyde de soufre (SO2) et l'oxyde de soufre (SO3), qui sont
extrêmement nocifs pour la santé humaine. L'inhalation de ces gaz peut entraîner des
problèmes respiratoires qui cause de toux sec, des irritations des voies respiratoires, des maux
de tête, des nausées et des problèmes cardiovasculaires. Des expositions prolongées à ces gaz
peuvent également causer des maladies pulmonaires chroniques, des maladies
cardiovasculaires et même des cancers.

De plus, les émissions de gaz toxiques peuvent également avoir un impact négatif sur la flore
environnante. Les gaz peuvent provoquer des dommages aux feuilles, aux tiges et aux racines
des plantes, entraînant une diminution de la croissance et de la productivité. Les gaz toxiques
peuvent également avoir des effets néfastes sur la photosynthèse et la capacité des plantes à
absorber les nutriments du sol, ce qui peut entraîner une diminution de la biodiversité végétale
et des écosystèmes.

En outre, les émissions de gaz toxiques peuvent avoir un impact sur la qualité de l'air et
contribuer à la formation de smog et à la pollution atmosphérique, ce qui peut avoir des effets
néfastes sur la santé humaine et la biodiversité.

Il est donc essentiel que les industries qui fabriquent de l'acide sulfurique prennent des
mesures pour réduire les émissions de gaz toxiques et pour protéger la santé humaine et
l'environnement. Cela peut inclure l'installation de systèmes de contrôle des émissions, la
mise en place de mesures de surveillance et de suivi de la qualité de l'air, ainsi que des
mesures pour minimiser l'impact sur la flore environnante. Il est également important que les
gouvernements établissent des réglementations et des normes strictes pour limiter les
émissions de gaz toxiques et protéger la santé publique et l'environnement.

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