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UNIVERSITÉ DU SINE-SALOUM EL HÂDJ IBRAHIMA NIASS

UFR SCIENCES SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES (2SE)


Département de Sciences Sociales
Licence Conseil Agro Sylvo- Pastoral et Halieutique

Rapport de stage
Production Maraichère du piment (champ école
producteur)

Présenté par : Encadré par :


Lizetha Gaye Dr. Papa Ngore Sarr SADIO
Maître de conférences assimilé

ANNEE UNIVERSITAIRE : 2020-2021

1
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS ………………………………………………………………..……… Page 2
DÉDICACE …………………………………………………….…………………………… Page 3
1. INTRODUCTION GENERALE ………………………………………………..… Page 4
1.1. Contexte et justification ………………….……………………………….…… Page 4
PREMIÈRE PARTIE …………………………………………………………………… … Page 5
2. PRESENTATION DE LA STRUCTURE DE L’ANCAR ……………………… Page 6
2.1. Situation géographique de la structure de Kaolack (kahone) …………….. Page 6
2.2. Les missions de l’ANCAR ……………………………….…..…………… … Page 6
2.3. Organisation de l’ANCAR …………………………………………………… Page 6
2.4. Organigramme de l’ANCAR ………………………………………………… Page 7
DEUXIÈME PARTIE ……………………………………………………..……………….. Page 8
3. DEROULEMENT DE STAGE …………………………………………………..… Page 9
3.1. Historique de champ école producteur (CEP) …………………………….… Page 9
3.2. Approche de champ école producteur (CEP) ……………………………...… Page 9
3.3. Activités menées sur le CEP ………………………………………………..… Page 10
3.4. Confection de la planche pépinière (BPA) …………………………………. Page 11
3.5. Confection de la planche pépinière (PP) ………………………………….… Page 12
3.6. Etude de gestion entre (BPA et PP) ………………………………………… Page 12
3.7. Etude spéciale entre les deux variétés Big Sun et Jaune de Burkina ...…... Page 13
3.8. Analyse Agroécosystème (AAES) …………………………………………… Page 14
3.9. Préparation de bio pesticide ………………………………………………… Page 15
TROISIEME PARTIE ………………………………………………………………….… Page 16
Sujet : Comment les conseillers agricoles contribuent -ils à la formation des relais paysans et
producteurs pour la diffusion sur les bonnes pratiques agricoles ? ……………………… Page 17
4. CONCLUSION …………………………………….………………………………. Page 18
Bibliographie ……………………………………………………………………. ………… Page 19
Annexe ……………………………………………………………………………………… Page 20

2
REMERCIEMENTS

Louange à DIEU le tout puissant, avant tout développement sur cette expérience professionnelle qui, il apparait

une opportunité de commencer ce rapport par des remerciements, à ceux qui nous ont beaucoup appris au cours

de ce stage, et même ceux qui ont eu la gentillesse de faire de ce stage un moment très profitable. Nous

remercions avant tout Dr Papa Ngore Sarr Sadio et Colonel Ndao qui nous ont beaucoup appris durant notre

cursus universitaire à l’administration mais plus particulièrement à Monsieur Abdoulaye Sy, le directeur de la

zone du bassin arachidier sud, à Mr Boucar Alphonse Diouf, Chef de Cellule Partenariat, Programme et Projets

ainsi Mr Thiaw qui est toujours disponible pour nous envoyer des documents en cas de que son adjoint besoin

et les conseils .Également, Mr Yerim Bop, Agent Conseiller Agricole qui est mon maitre de stage qui m’a

formé et accompagné tout au long de mon stage. En plus, nous remercions Mr Daouda Kalidou Fall et Mr

Mbodj, qui sont des Techniciens spécialisés en grandes cultures, à Mme Sene secrétaire général, mademoiselle

Kane assistante administrative de la comptabilité. Nous ne pouvons pas terminer sans remercier nos parents qui

nous ont soutenus financièrement pour que nous puissions couvrir nos besoins.

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DEDICACES
A l’issu du cycle de notre formation nous tenons à remercier le tout puissant.

Avec l’expression de ma reconnaissance, je dédie ce modeste travail à ceux qui, quels que soient les termes

embrassés, je n’arriverais jamais à leur exprimer mon amour sincère.

A l’homme, mon précieux offre de Dieu, qui doit ma vie, ma réussite et tout mon respect : mon cher père Diaga

Gaye.

A la femme qui a souffert sans me laisser souffrir, qui n’a jamais dit non à mes exigences et qui n’a épargné

aucun effort pour me rendre heureuse : mon adorable mère Coumba Ndiaye.

A mes chères sœurs Bigué et Awa, qui n’ont pas cessé de me conseiller, encourager et soutenir tout au long de

mes études. Que Dieu les protège et leurs offre la chance et le bonheur.

A tous mes cousins, voisins, et amis que j’ai connu jusqu’à maintenant. Merci pour leurs amours et leurs

encouragements sans oublier mon binôme Babacar Niang pour son soutien moral, sa patience et sa

compréhension tout au long de ce projet.

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INTRODUCTION
1.1. Contexte et justification du stage
Après trois années de formation en Conseil Agro Sylvo- Pastoral et Halieutique à la faculté des sciences sociales
et environnementale, à l’université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niasse pour le renforcement des capacités
de l’enseignement technique et de la formation professionnelle pour la revalorisation du secteur agricole. Nous
avons pu effectuer un stage de découverte à l’ANCAR BAS (Bassin Arachidier Sud) d’une durée d’un mois.
J’ai choisi cette structure parce qu’elle est à vocation agricole et elle répond à nos attentes. Ce stage est
organisé dans le contexte d’assurer une ouverture sur l’environnement socio-économique en considérant le
monde du travail comme un partenaire au quotidien avec l’implication du secteur privée dans toutes les phases
et étapes du processus de formation d’introduire et d’intégrer de nouvelles modalités pédagogiques basées sur
l’alternance dans la formation et sur le développement de programmes de formations élaborés selon l’approche
par compétence. Ce stage a pour objectif de faire une découverte du milieu sous toutes ses formes et de
comprendre de manière globale les difficultés que les mains d’œuvres rencontrent dans la formation. Cependant,
c’est une opportunité pour nous de percevoir comment une entreprise dans le secteur agricole se développe,
relève ses défis et évolue au cours du temps. C’est bénéfique pour nous d’être sur le terrain pour savoir
comment on pratique la formation du CEP (champs école producteur) d’acquérir des compétences dans la
pratique et d’avoir des relations familiales avec les producteurs. Cette dernière a fait l’objet de notre sujet de
stage à savoir le rôle que le conseiller agricole joue au niveau des champs écoles producteurs. L’ANCAR a
depuis 2002 déroulé cette approche dans les différentes zones agro écologiques (ZAE) afin de former des
milliers de producteurs sur la gestion intégrée de la production et des déprédateurs (GIPD) pour différentes
filières que sont le maraichage, le niébé, le mil, le riz, le mais …et pour la gestion des ravageurs de ces cultures.
Afin d’assurer la durabilité des actions et de promouvoir l’émergence des compétentes dans les techniques
intensives de production agricole l’ANCAR identifiera les participants (les techniciens exogènes, les
producteurs endogènes et les je unes) à former aux cessions de formations des formateurs (FDF) et aux CEP en
étroite liaison avec les ONG prestataires. Cette coordination avec ces dernières devra permettre une utilisation
des personnes formées dans les activités de diffusion des techniques agricoles et de suivi dans les périmètres
agricoles mise en place ou réhabilités par PARERBA. Elles constituent alors des acteurs du dispositif de suivi
des sites. Pour cela notre travail consiste à savoir comment les conseillers agricoles contribuent à la formation
des relais paysans et des producteurs dans les CEP sur la diffusion des bonnes pratiques agricoles ?Pour bien
cerner les contours de notre sujet :une première partie parlera de la présentation de notre structure
d’accueil ,une deuxième partie parlera du déroulement de stage et enfin la dernière partie montrera comment les
conseillers agricoles contribuent- ils à la formation des relais paysans et des producteurs dans la diffusion des
bonnes pratiques agricoles les CEP.
Objectifs du stage :
 Accroitre la production et les revenus des exploitants horticoles
 Maitriser les techniques de productions agricoles par les producteurs formés dans le CEP

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PREMIERE
PARTIE

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2. PRESENTATION DE LA STRUCTURE
2.1. Situation géographique
La Direction de zone du bassin arachidier sud (DZ ANCAR-BAS) est installée dans la commune de Kahone à
5km du Nord Est de Kaolack plus précisément sur la route des usines et couvre les régions administratives de
Kaolack, kaffrine et une partie de Fatick (département de Foundiougne et une partie du département Fatick à
savoir les arrondissements de Tataguine et Fimla).
L’Agence Nationale de Conseil Agricole et Rurale (ANCAR) créée en 1999, est une société anonyme à
participation publique, sous contrôle d’une assemblée générale des actionnaires et d’un conseil d’administration.
Siégée à Dakar, l’ANCAR s’appuie sur une direction légère et des directions zonales autonomes en particulier
celle de zone du bassin arachidier sud disposant d’équipes présentes au niveau des arrondissements et des
communautés rurales. L’agence a pour vocation de piloter des conseils agricoles et ruraux sur tout le territoire
du Sénégal. La délocalisation des services et du personnel permet à l’ANCAR de développer un système de
conseils agricoles et ruraux décentralisés, travaillant aux services des OP (organisations des producteurs) à
travers une approche participative. Elle est structurée autour de sept zones agro écologiques du Sénégal couvrant
215 communes, soit 900villages grâce à un effectif d’environ 300agents.

2.2. Mission de l’ancar


L’ANCAR dans sa mission de promouvoir et d’animer un conseil rural décentralisé permettra aux producteurs
d’améliorer durablement la productivité de leur système de production, leurs revenus et de garantir leurs
sécurités alimentaires. Ainsi , elle joue le rôle de transfert des innovations améliorantes la productivité agricole,
d’exécution de la commande de l’Etat et des partenaires techniques et financiers en conseil agricole et rurale à
travers les projets programmes ,d’ intervention dans les zones agroécologiques du Sénégal ,d’intégration de la
dimension genre dans la mise en œuvre du CAR(conseil agricole et rurale),appui à l’intensification et au
développement des filières es agricoles ,du renforcement des capacités techniques ,organisationnelles ,et de
gestion des producteurs ,du recherche de développement pour le transfert des innovations techniques et
technologiques avérées, Appui à la reconstruction du capital semencier à travers une amélioration de la
productivité agricole par la production et la diffusion de semences certifiées de céréales sèches et légumineuses.

2.3. Organisation de l’ancar dz


 01 Directeur de zone ;
 01 Chef de cellule financière et comptable (CCFC) ;
 01 Chef de cellule partenariat, projets et programmes (CCPPP) ;
 01 Technicien spécialisé en gestion organisationnelle (TS /Go) ;
 01 Technicien spécialisé en grandes cultures (TS/GC) ;
 03 Coordinateurs départementaux de CAR (CD/CAR) ;
 01 Assistant en suivi évaluation ;
 01 Assistance administrative ;
 16 Conseillers agricoles et ruraux (CAR) ;
 06 Conseillers Agricoles aux exploitations familiales stagiaires (CAEF) ;
 12 Conseillers Agricoles aux exploitations familiales prestataires ;
 01 Assistante de Direction ;
 02 Chauffeurs ;
Les services de l’ANCAR à l’échelle zonale sont :
 L’animation du Système Nationale de Conseil Agro Sylvo- Pastoral (SNCAP) ;

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 Le transfert des innovations améliorantes de la production agricole ;
 La délivrance d’un conseil agricole et rurale à la demande, comptable de ses résultats ;
 L’exécution de la commande de l’Etat et des partenaires techniques et financiers en conseil agricole et
rurale à travers les projets et programmes ;

2.4. Organigramme de l’ANCAR


Direction
Générale

Secretariat
General

Direction de
Zone

Secretariat
du DZ

Cellule de Partenariat, Service de CAR et Cellule Comptable et


Projets, et programmes des Innovations Financier

Coordonnateur
Départemental du CAR

CAR Commune à fort Conseiller Agricole


potentiel agricole aux Exploitations

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DEUXIEME
PARTIE

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3. DEROULEMENT DU STAGE
Notre stage s’est réalisé dans la commune de Diamagadio qui est localisée dans l’arrondissement de Katakel
plus précisément dans le village de Gouy Madi Boury du 04 avril au 04 mai 2022 juste pour une durée d’un
mois.

3.1. Historique du Champ École Producteur (CEP)


Le terme « Farmer Field Schools » (FFS) vient du mot indonésien « Sekolah Lapangan » qui signifie champ
école. Les premiers champs écoles ont été établis dans les années 80 en Indonésie pour tester et développer une
approche de formation au champ des formateurs sur les méthodes de lutte intégrée (IPM). Ils sont nés de
l’extension de l’approche « training and visite » à partir 1988. Depuis 1989 la FAO a promu l’approche champ
école comme une partie de son effort international pour vaincre la faim et construire une sécurité alimentaire à
travers le monde. Depuis leur invention en 1989, les CEP se sont diffuses dans près de 90pays dont une
trentaine en Afrique Sub-saharienne. Le processus d’innovation reste très vivant et divers, depuis les
producteurs jusqu’aux niveaux nationaux et régionaux. Des CEP ont été développés sur une grande variété e
thèmes et de cultures pour l’aquaculture, le pastoralisme, l’adaptation aux changements climatiques ou encore la
commercialisation. Au Sénégal, le programme sous régional de formation participative à travers les champs
écoles des producteurs a démarré en 2000. Depuis lors, plusieurs sessions de formation de formateurs ont été
réalisées par les différents projets de la FAO. Des milliers de producteurs ont été également formes à travers
l’approche CEP.

3.2. L’approche sur le Champ École Producteur (CEP)


Le Champ Ecole Producteur est un cadre d’apprentissage qui facilite le transfert d’apprentissage, et
d’innovation en agriculture et d’autres domaines. Cette école de terrain présente des objectifs pédagogiques qui
facilitent une bonne compréhension pour les producteurs cibles à travers leurs échanges avec les techniciens.
Cet apprentissage a lieu dans le champ ou le groupe (producteur et technicien) assure la conduite de la culture,
fait des observations et analyse les résultats. Le producteur à travers ces échanges parvient à comprendre le
comportement physiologique des plantes, le cycle biologique des insectes, leur statut et leur rôle dans une
parcelle de culture. Les CEP permettent un renforcement de capacité des producteurs sur les itinéraires
techniques de productions rizicole et horticole. Des changements sont notés sur les pratiques agricoles, les
techniques de pépinières, de semis direct, de repiquage, d’entretien des cultures, de fertilisations des sols et de la
protection des cultures avec la fabrication de bio pesticides et de l’utilisation raisonnée des pesticides
chimiques. Ceci se traduit par une bonne croissance des plantes et une amélioration des rendements et de la
production .Un aspect important est l’apprentissage par la pratique qui permet aux producteurs (en formation
dans les CEP ,aux facilitateurs endogènes (FDF), à partir d’observation ,d’ expérimentation , de présentations et
de discussions ,de faire valoir leurs connaissances mais aussi de découvrir d’autres aspects liés à la gestion des
cultures .En outre, la mise en place d’études ou de développement de thèmes issus des préoccupations des
producteurs participent à une meilleure participation et appropriation de l’action. Les CEP valorise l’expertise
du producteur et le met au centre de toutes les étapes de la formation : le diagnostic des problèmes,
l’identification et l’expérimentation des meilleures solutions, l’évaluation des résultats obtenus et les actions
Post-CEP. Cette méthode participative qui encourage l’initiative paysanne consolide les connaissances en agro
écologie et permet aux producteurs de réduire sa dépendance aux produits chimiques et de contribuer ainsi à la
préservation de l’environnement. Ainsi, pour mieux vulgariser cette approche CEP auprès des producteurs, le
projet d’appui à la réduction et à l’émigration rurale dans le bassin arachidier (PARERBA) a fait cela son cheval
de bataille pour renforcer les capacités techniques des producteurs dans le but de valoriser les points d’eau
existant au niveau des aménagements hydro agricoles et de pouvoir générer des revenus agricoles décents pour

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fixer les jeunes et améliorer leurs conditions de vie. Ainsi, il s’agira de contribuer à l’institutionnalisation de
l’approche CEP dans le dispositif de conseil agricole dans le bassin arachidier.
Le CEP regroupe 20 à 25 voire 30 jeunes producteurs, le groupe se divise en dessous groupes de 5 ou 6 jeunes
afin de permettre une meilleure assimilation et une meilleure participation aux observations, analyses
discussion, prise de décision et de présentation des résultats. Il se déroule dans le champ et dure toute une saison
de culture (de la préparation du sol à la récolte). Les jeunes producteurs du CEP se rassemblent régulièrement
chaque semaine et le groupe est appuyé par au moins un facilitateur. Son rôle est de créer ces opportunités
d’apprentissages par l’expérience, pas de diffuser des messages ou technologies prédéfinis, il doit juste les
orienter vers la solution en les amenant à observer, à trouver des causes et des solutions avant de réagir.
Dans le CEP, les groupes producteurs cultivent ensemble plusieurs parcelles : une parcelle de conduite selon les
pratiques habituelles des producteurs de la zone (PP) et une parcelle où ils expérimentent des techniques basées
sur les bonnes pratiques de production agricoles (BPA)
Le CEP inclut d’autres études spéciales en fonction des problèmes identifiés par les producteurs :
 Une observation et collecte des données
 Une analyse des données
 Une présentation des données
 Une prise de décision et de recommandation

3.3. Activités du stage sur le CEP


Date : 05/04/22 Nous avons commencé par rencontrer le chef du village et l’iman de Gouy Madi Bouri de la
commune de Diamagadio ; arrondissement de Katakel dans le département de Kaffrine pour se présenter et lui
informer le but de la rencontre (information et sensibilisation sur le Champs Ecole Paysan) et fixer une date
dans la semaine pour rencontrer tout le village
Date : 07/04/22 C’est le jour de la réunion avec tout le village pour les informer et les sensibiliser sur l’objectif
du CEP et susciter l’intérêt à la participation de la population et de fixer une date la semaine prochaine pour une
enquête de base. Au cours des réunions avec les participants de la formation nous avons discuté des concepts du
CEP de son importance et ils doivent apporter la priorité aux activités de l’école.
Date : 11/04/22 nous avons fait l’enquête de base du village de Gouy, nous leurs avons posé des questions par
rapport à l’historique du village (date de création ; succession du chef de village et imam et de tout ce qui est en
rapport avec l’historique du village). Aussi des interrogations par rapport à toutes les activités économiques
c’est-à-dire sur les grandes cultures, le maraichage, le commerce et autres.
Apres l’analyse des résultats de l’enquête de base, nous avons retenu que le problème principal se situe sur le
maraichage plus particulièrement sur la spéculation piment qui pose problèmes aux villageois.
C’est ce qui fait en fin de compte nous avons décidé de choisir comme espèce le piment pour le CEP avec deux
variétés : le BIG SUN et le JAUNE DE BURKINA avec deux études (une étude de gestion et une étude
spéciale).
Une première étude : une étude de gestion composée de bonne pratique agricole (BPA)où on respecte toutes
itinéraires techniques et une pratique paysanne (PP) où on laisse les producteurs faire de leur propre manière.
L’objectif de cette étude est de faire une comparaison entre les deux et de choisir la meilleure pratique pour les
prochaines cultures.

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Une deuxième étude : une étude spéciale qui consiste à une comparaison entre le BIG SUN et LE JAUNE DE
BURKINA.

3.4. Confection de la planche de pépinière (BPA)


Pour la confection de la planche pépinière pour la bonne pratique agricole (BPA) avec comme mesure 5m pour
la longueur et 1m pour la largeur, nous avons apporté du fumier d’entretien et de l’engrais minérale avec
respectivement 2 brouettes de fumier et 200g de fumure de fond pendant l’aération du sol et confectionnent de
la planche après nous avons fait un nivellement. Nous avons procédé au paillage de la planche en l’arrosant
pendant trois (3) jours avant le semis pour permettre une bonne fertilisation du sol et passer au semis du BIG
SUN. Après le semis du piment nous avons apporté du fumier bien décomposé et l’épandre de façon régulière
sur toute la surface de la planche. Pour l’entretien, nous avons passé à l’arrosage directement après le semis
avec six (6) litres d’eau pour le mètre carre soit trois (3) arrosoirs pour la planche de 5 m 2. L’arrosage se fait tôt
le matin et tard le soir et on diriger les trous de la paume vers le haut.

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3.5. Confection de la Planche Pépinière (PP)
Pour la confection de la planche pépinière pour la Pratique Paysanne (PP) avec comme mesure 5m de longueur
et 1m de largeur, les producteurs ne respectent pas les normes pour la fabrication d’une bonne planche et veiller
à une bonne fertilisation du sol avant le semis, ils font juste ce qu’ils pensent. Sur la planche ils ont mis juste du
fumier par épandage sans mesurer la quantité adéquate pour la planche après ils passent à l’arrosage de la
planche pour ensuite passer au semis du BIG SUN.

3.6. Etude de gestion


L’étude de gestion entre la bonne pratique agricole (BPA) et la pratique paysanne (PP) nous a montré après la
levée des plants, que la parcelle (BPA) est beaucoup plus développée que celle de la parcelle (PP) grâce aux
itinéraires techniques respectées dans la parcelle (BPA) et surtout de l’apport du fumier d’entretien et l’engrais
minéral apportes à la parcelle. Par contre celle de la parcelle (PP) le développement est lente et ceci est dû au
manque d’apport en d’engrais de fond. Ceci explique que le fumier joue un rôle important au niveau des plantes
car il enrichit le sol de matières organiques, mais aussi d’éléments nutritifs. Mais un apport excessif d’éléments
nutritifs peut occasionner des dommages à la plante. L’engrais minéral apporte le complément nécessaire à la
fourniture du sol en vue de répondre aux besoins physiologiques des plantes pour une bonne croissance et un
bon développement.

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3.7. Deuxièmes études : étude spéciale entre les deux variétés
Étude spéciale consiste à une comparaison variétale entre le BIG SUN et le JAUNE DU BURKINA, leurs
résistances aux maladies, au stress hydrique et leurs rendements.
Le big sun est une variété idéale pour l’exportation comparée à celui du jaune de Burkina, sa production est
homogène et répond aux besoins du marché. Par contre le jaune de Burkina est une plante annuelle qui supporte
le climat tempéré et chaud. La variété big sun est plus productive, plus résistante aux maladies et aux araignées
rouges pendant la période chaude et en plus de cela elle est plus résistante au stress hydrique que le jaune de
Burkina. En matière de commercialisation, le big sun est plus vendu que le jaune de Burkina parc qu’il est
connu par tout le monde de par sa couleur, sa forme et son parfum et répond aux exigences du marché.

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3.8. Analyse agroécosystème (aaes) :
Elle consiste à faire une observation biologique et une observation agronomique sur les parcelles (BPA) et (PP).
 Observation biologique
Elle consiste à observer des déprédateurs, les prédateurs et les maladies. Il faut définir tout d’abord la méthode a
procédé sur la diagonale afin d’observer au hasard 10 plants de piment. Pour ce faire on évite les bordures et une
fois une plante choisie au hasard on précède à observer les contours et parcours, puis observer la plante en tant
que telle, tous les résultats obtenus sont renseignés sur la fiche de suivi des plants choisis, toutefois si les
observateurs rencontrent un insecte inconnu, il doit être collecté et mis dans le pot de zoo à insecte.
 Observation agronomique
Elle consiste à renseigner sur l’évolution et le comportement des plants durant toutes leurs cycle .Pour ce faire,
on coupe des piquets pour chaque parcelle dans l’étude de gestion (BPA et PP), ces piquets sont numérotés de
1à10 et le choix des plants se fait par un jet de pierre en tournant le dos à la parcelle là où elle tombera la plante
est choisie puis matérialisée par un piquet .Les plantes choisies sont mesurées , pour renseigner la taille , le
nombre de feuilles vertes , le nombres de feuilles jaunes ,le nombre de fleurs et le nombre de fruit. Nous
n’avons pas pu assister à l’AAES car le stage est juste pour un mois.

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3.9. Préparation d’un bio pesticide à base de feuilles de neem, piment, savon
ordinaire et ail
Nous avons pilé beaucoup de feuilles de neem pour ensuite en prendre 2,5kg, ensuite 250g de piment (goana)
pilé, 250g d’ail pilé et 500 g de savon ordinaire haché. Ensuite nous avons mélangé le piment et l’ail ensemble
avec 4 litres d’eau et les feuilles de neem seuls avec 4 litres d’eau et le savon haché nous l’avons mélangé seul
avec 2 litres d’eau pour les laisser reposer pendant 3jours.Apres 3jours de repos, nous avons passé au filtrage
des 4composants et nous avons obtenus au total 10litres avec 1litre de 7 solutions sur 10litres.

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TROISIEME
PARTIE

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CONCLUSION
Cette étude sur notre stage a été l’occasion pour nous d’apprendre et d’acquérir un ensemble de techniques et de
connaissances dans le domaine de l’agriculture. Nous avons fait la structuration de la structure d’accueil, puis
nous avons parlé du déroulement de notre stage avec les activités que nous avons mené dans le champ école
producteur (CEP)et en fin nous avons montré le rôle des conseillers agricoles dans la formation des relais
paysans et producteurs pour la diffusion des bonne pratiques agricoles dans les CEP. Le stage a été très
enrichissant pour nous, car il nous a permis de découvrir un monde qui se développe avec l’agriculture, ses
acteurs et ses contraintes. Lors de ce stage d’un mois nous avons pu mettre en pratique dans les activités du CEP
nos connaissances théoriques acquises durant la formation universitaire, nous avons pu prendre conscience de la
réalité sur le terrain et avoir une idée réelle de l’environnement de travail. Le stage nous a donné l’opportunité
de faire la transition entre une connaissance théorique non expérimentée à une connaissance pratique bien
maitrisée.

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BIBLIOGRAPHE
CEP : outil de renforcement des capacités des producteurs sur les bonnes pratiques et le transfert/diffusion des
innovations qui a fait déjà ses preuves en Afrique.

FAO, 2002.From Farmer Field Schools to Community IPM. Ten Years of IPM training in Asia and pacific
Bangkok
www.gwiwestafrica.org
Présentation ANCAR DZ BAS Octobre 2018

19
ANNEXES
Sujet : Comment les conseillers agricoles contribuent-ils à la formation des relais paysans et producteurs pour la
diffusion des bonnes pratiques agricoles ?

Tables des matières

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