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Gyroscopes Et Gyromètres Mécaniques Avec Élément Rotatif: Jean-Claude RADIX
Gyroscopes Et Gyromètres Mécaniques Avec Élément Rotatif: Jean-Claude RADIX
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GYROSCOPES ET GYROMÈTRES MÉCANIQUES AVEC ÉLÉMENT ROTATIF ___________________________________________________________________________
1. Phénomènes de directions différentes. Par contre, dans le cas d’une toupie, nous
avons généralement :
gyroscopiques AT = BT ≈ CT
p et q << r
Les propriétés d’une toupie en rotation rapide ne sont pas
intuitives ; chacun de nous a été amusé ou déconcerté par les évolu- Il s’ensuit que H et Ω présentent alors des directions très voisi-
tions du jouet vendu sous le nom de gyroscope, et par les réactions nes de celle de l’axe ∆.
bizarres qui sont ressenties lorsqu’on le tient à la main, rotor lancé. L’approximation gyroscopique consiste précisément à admettre,
Et pourtant, ces propriétés peuvent être logiquement déduites des pour le rotor du gyroscope, la condition :
lois de la mécanique rationnelle, auxquelles nous sommes directe-
ment et quotidiennement confrontés. Ce paradoxe tient au fait que
nos expériences banales ne mettent généralement en jeu que de fai- H // axe ∆, lié au rotor (6)
bles vitesses angulaires absolues, ne provoquant pas l’apparition de
Dans les gyroscopes de pilotage et de navigation en fonctionne-
phénomènes gyroscopiques.
ment normal, cette condition est généralement vérifiée. En effet, les
Le comportement des appareils gyroscopiques de pilotage peut toupies utilisées sont de révolution par rapport à l’axe ∆, ce qui
généralement être compris en utilisant les notions de précession assure la condition AT = BT ; de plus, leur forme trapue donne le
gyroscopique (§ 1.2) et de couple gyroscopique (§ 1.3). Ces concepts même ordre de grandeur à CT . Par ailleurs, les vitesses de rotation
peuvent être reliés à la mécanique rationnelle, d’une manière sim- adoptées r, autour de leur axe ∆, sont de l’ordre de plusieurs centai-
ple, en faisant intervenir la notion d’approximation gyroscopique. nes de tours par seconde, à comparer aux composantes p, q de la
rotation instantanée de l’axe ∆ lui-même, de l’ordre de quelques
Pour les lois de la mécanique rationnelle, le lecteur se reportera degrés par seconde, dans les cas les plus défavorables.
aux articles de mécanique générale dans le traité Sciences fonda-
mentales. Exemple : considérons le cas d’un gyroscope utilisé dans une cen-
trale de navigation par inertie pour avion ; nous avons :
AT p p 10 Ð2 °/h 5 × 10 Ð8 rad/s
1.1 Approximation gyroscopique ------------ ≈ ---- ≈ ------------------------- ≈ -------------------------------------------<<1
CT r r 400 tr/s 2 500 rad/s
∆ dOM
H = ∑ OM ∧ m -------------- (1) H = Cte (7)
T dt a
Les conditions ( H // ∆) et ( H = Cte ) impliquent la condition
∆ se lit égal à, par définition.
Nota : le symbole = suivante :
La dérivation de OM a lieu après projection sur un trièdre centré
en O et de vitesse angulaire absolue égale à zéro (trièdre inertiel, du H lié à l’axe ∆ du rotor (8)
point de vue des mouvements angulaires), l’indice a signifiant
absolu. que nous admettrons dans la suite.
( d---------
-)
présenter des ordres de grandeur différents ; il s’ensuit que les vec-
H
teurs rotation instantanée Ω et moment cinétique H peuvent être avec a
vitesse absolue du moment cinétique.
dt
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D D
dH
dt a
H H
ΩD ΩD
Ca Cg y
x x
( d---------
dt
H
-) a
= Ω∆ ∧ H (10)
A
θg
T
i j
Ω ∆ est la rotation instantanée absolue de l’axe géométrique ∆ ;
c’est un vecteur que l’on peut toujours supposer perpendiculaire à
∆ ; en effet, une composante de Ω ∆ suivant ∆ serait sans effet, puis-
Ca = Ω∆ ∧ H
L’usage fait donner des appellations différentes à cette compo- — un couple de réaction C g , opposé à C a , d’après le principe
de l’égalité de l’action et de la réaction.
sante de rotation instantanée Ω ∆ :
Nous obtenons donc :
— lorsqu’elle est due à un phénomène déterministe et connu, on
l’appelle précession gyroscopique ;
— lorsqu’elle est due à un phénomène aléatoire, ou bien que l’on Cg = Ð Ca = Ð Ω∆ ∧ H = H ∧ Ω∆ (12)
ne maîtrise pas, on l’appelle dérive gyroscopique.
Cette relation peut être interprétée de la façon suivante (figure 2) :
Nous obtenons finalement le résultat suivant (figure 1) :
L’application d’un couple C a à un rotor de moment cinétique H À l’application d’une rotation instantanée Ω ∆ , le rotor réagit par
vérifiant l’approximation gyroscopique provoque une rotation ins-
un couple gyroscopique C g = H ∧ Ω ∆ , perpendiculaire à Ω ∆ .
tantanée absolue Ω ∆ de cet axe, obéissant à la relation :
Ce couple gyroscopique C g , dû à l’application de Ω ∆ , n’est pas
Ca = Ω∆ ∧ H (11) plus intuitif que la précession (ou la dérive) gyroscopique due au
couple appliqué C a . Cela est dû à la perpendicularité de C g et
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E
S
Un gyroscope 1 axe (ou encore : à un degré de liberté) comprend Les moments principaux d’inertie du carter sont : AC, BC, CC.
essentiellement (figure 4) : Les moments principaux d’inertie de la toupie sont : AT, AT, CT.
— un boîtier B (case), dont nous représentons la rotation instan-
Certains appareils comportent de plus :
tanée absolue par Ω B ;
— un dispositif d’amortissement visqueux (dash-pot, fluide dans
— un anneau de cardan C (constituant parfois un carter étanche) lequel baigne un carter étanche), appliquant un couple :
relié à B par un axe de cardan S appelé axe de sortie (out-put axis) ;
cet axe peut être matérialisé par un arbre de torsion, par des roule-
ments à billes de haute qualité, par des ensembles pivot-pierre, par − FG θú g S à l’équipage mobile
un palier hydrostatique ;
— une toupie T reliée à C par un axe ∆ appelé axe de spin (spin avec θú g dérivée de θg par rapport au temps,
axis), perpendiculaire à S : cet axe peut être matérialisé par des rou- FG coefficient de couple de viscosité, faisant passer
lements à billes à haute fiabilité, ou par un palier hydrodynamique. d’une vitesse angulaire θú g à un couple de
Ainsi, par construction, l’axe de la toupie balaie un plan lié au boî- viscosité F G θú g ;
tier, perpendiculaire à l’axe de sortie. En général, ce type d’appareil — un dispositif de rappel élastique (ressort, arbre de torsion,
comprend également : asservissement électronique) appliquant un couple :
— un moteur électrique d’entraînement de la toupie, lui commu-
niquant un moment cinétique H de l’ordre de 10−3 à 10−1 N · m · s, − KG θ g S à l’équipage mobile,
suivant les types d’appareil considérés [Le moment cinétique
s’exprime en newtons-mètres-secondes (N · m · s) ou, ce qui est avec KG coefficient de raideur, faisant passer d’une
équivalent, en kilogrammes-mètres carrés par seconde (kg · m2/s)] torsion θg à un couple KGθg ;
(cf. article [10]) ; — des détecteurs de température et des éléments de chauffage,
— un détecteur d’écart (pick-off, signal generator), généralement destinés à stabiliser la température de l’appareil en cours de fonc-
inductif, mesurant le décalage angulaire θg de C par rapport à B ; tionnement.
— un moteur-couple (torquer) d’axe S, capable d’appliquer à C un
couple de composante Γg suivant S, à laquelle correspond une réac- L’appareil est dit au zéro lorsque la position angulaire carter/boî-
tion − Γg appliquée à B. tier est telle que θg = 0. Les positions de E et ∆ définissent alors les
axes de zéro E0 et ∆0, liés au boîtier. E0, S, ∆0 forment un trièdre tri-
Nous verrons (§ 2.2) que cet appareil présente une sensibilité par- rectangle direct lié au boîtier ; sauf avis contraire, ce trièdre est sup-
ticulière aux rotations de son boîtier autour de l’axe E, perpendicu- posé principal d’inertie du boîtier ; les moments correspondants
laire à S et à ∆, appelé, pour cette raison, axe d’entrée (input-axis). sont AB, BB, CB.
Bien qu’il ne soit défini qu’à une translation près, nous admettrons
que cet axe passe par l’intersection de S et de ∆, coïncidant avec les
centres de masse du carter et de la toupie. Par définition, E est donc
solidaire du carter C ; il n’est pas matérialisé par des paliers. 2.2 Modes de fonctionnement
Nous utiliserons les vecteurs unitaires suivants :
E dirigé suivant l’axe d’entrée E, Les gyroscopes et gyromètres 1 axe peuvent être classés en utili-
sant une fonction de transfert valable dans le cadre suivant
S dirigé suivant l’axe de sortie S, d’approximations :
— appareil parfait (jeux nuls, frottements nuls, éléments parfaite-
ment solides) ;
∆ dirigé suivant l’axe de spin ∆.
— mouvement angulaire absolu du boîtier limité à un angle
Les axes S et ∆ doivent être orthogonaux, par construction ; le θ E Ç 1 rad autour d’un axe E0 fixe dans l’espace absolu ;
trièdre (E, S, ∆) doit donc être trirectangle. Sauf indication contraire, — mouvement angulaire θg ( C/B )<<1 rad ;
nous admettrons qu’il est trièdre principal d’inertie du carter et de la
toupie. — moment cinétique H // ∆ , et de module constant.
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Γ g Ð K G θ g Ð F G θú g + H θú E = I G θúúg (13)
B
R ug
avec IG moment d’inertie résultant de (C + T), par rapport
à S.
g
En admettant Γg = 0, nous en déduisons la fonction de transfert
Mesure
suivante :
gyrométrique
T S
θ
-----g-
Hp
= -------------------------------------------- (14) Moteur- Détecteur
θ Γ =0 IG p 2 + FG p + KG couple d'écart
E g
C
avec p variable complexe de la transformée de Laplace.
ω0 = (KG/IG)1/2 (16)
— par remplacement de la mesure de θg par celle du couple
son amortissement réduit : d’asservissement Γg.
FG La précision obtenue est alors fonction de la qualité du moteur-
ζ = --------------------- (17) couple à aimant permanent, et de la liaison entre boîtier et carter. Le
2 IG KG remplacement du rappel mécanique par le rappel électrique permet,
en gros, de passer de la classe 10−2 ou 10−3 (l’erreur est au plus de 10−2
L’écart θg est généralement limité à des valeurs ± θg max de l’ordre ou 10−3 du domaine de mesure) à la classe 10−4 et d’étendre les
du degré, définissant le débattement de l’équipage mobile; il lui cor- domaines de mesure, vers le bas, jusqu’à l’ordre de quelques
respond un domaine de mesure : degrés par heure.
KG La mesure du courant i est souvent numérisée, soit par utilisation
± θú E max = ± ------- θ g max (18) d’un convertisseur analogique-numérique, soit par excitation impul-
H sionnelle du moteur-couple. Dans ce dernier cas, chaque impulsion
Dans une famille donnée d’appareils, les grandeurs suivantes transmet une quantité d’électricité
sont généralement fixées : t + ∆t
— moment cinétique H ;
— moment d’inertie IG ;
Q =
∫t
i (τ) dτ
— débattement θg max.
étalonnée avec précision, à laquelle correspond un quantum angu-
Par contre, la raideur angulaire KG peut être choisie, pour chaque laire
appareil, dans certaines limites. À une augmentation de KG corres-
∫θ
pondent simultanément :
∆θ = ú dt
E
— une augmentation de la bande passante, proportionnellement
à K G d’après (16) ;
— une augmentation du domaine de mesure, proportionnelle- bien défini, pouvant être, par exemple, de l’ordre de quelques
ment à KG, d’après (18). secondes d’arc.
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Toupie
D Aimants permanents
du moteur-couple
Détecteur
Bobinages du
inductif E
moteur-couple
Préamplificateur S
t
tan
flot
rps E axe d'entrée
Co
S axe de sortie
D axe de spin
ensembles pivot-pierre matérialisant l’axe de sortie, par un équilibre Ils sont utilisés dans les centrales inertielles d’attitude ou de loca-
entre la poussée d’Archimède et le poids apparent de l’équipage lisation pour missiles, avions, sous-marins ; ils comportent égale-
mobile. ment de nombreuses applications spatiales.
Sa fonction de transfert, déduite de (14), peut être mise sous la
forme :
2.2.3 Cas du gyroscope intégrateur
H
θ g / θ E = ----------------------- (19) Le gyroscope intégrateur (integrating gyro, unrestrained gyro) est
IG p + FG
un gyroscope 1 axe ne devant pas comporter de rappel élastique ni
En régime permanent (θE = Cte), nous avons : d’amortissement ; dans le cas d’un appareil parfait, on doit donc
avoir :
θ g = ( H / FG ) θ E ;
KG = 0 et FG = 0.
l’appareil mesure donc directement
Ces conditions peuvent être approximativement vérifiées par des
t appareils dont l’axe de sortie est matérialisé :
θE =
∫θ0
ú (τ) dτ
E — par des roulements à billes de haute qualité ;
— par un palier hydrostatique.
d’où cette appellation de gyromètre intégrateur consacrée par Dans ces conditions, la fonction de transfert (14) se réduit à :
l’usage. θg H
------ = ---------
L’appareil se comporte comme un système du premier ordre, de θE IG p
gain statique :
En régime permanent (θE = Cte) nous avons :
H
& = ------- ≈ 1 ,5 à 6 (20) t
∫θ
H
FG θ g ( t ) = θ 0 + ----- E(τ) dτ
IG
0
et de constante de temps :
La mesure θg est donc fonction de l’intégrale de la rotation θE du boî-
IG tier autour de l’axe d’entrée. Cette fonction d’intégration joue un
τ g = ------- ≈ 1 à 6 ms (21)
FG rôle important (contrôle intégral) dans la dynamique des asservisse-
ments de stabilisation utilisant ce type d’appareil comme élément
IG est de l’ordre de quelques dizaines de grammes-centimètres car- détecteur.
rés. L’écart θg est limité à des valeurs ± θg max de l’ordre du degré,
imposant par là même un domaine de mesure égal à ± θg max / &.
Les premiers gyromètres intégrateurs ont été réalisés au Massa-
chusetts Institute of Technology (MIT) sous l’impulsion de 3. Gyroscopes à deux degrés
Ch. S. Draper, au cours des années cinquante ; ils furent parmi les
premiers gyroscopes présentant une dérive aléatoire de l’ordre du
de liberté
centième de degré par heure à moyen terme, performance autori-
sant leur utilisation dans une centrale de localisation inertielle pour
avion. 3.1 Définition et structure
Les dérives aléatoires des appareils actuels s’étagent depuis le
degré par heure à court terme (quelques minutes), jusqu’à l’ordre Nous appelons gyroscope à deux degrés de liberté (two-degrees
du dix-millième de degré par heure, à long terme (plusieurs semai- of freedom gyroscope) ou gyroscope libre (free gyroscope) un appa-
nes). reil possédant (figure 7) :
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E Barres
D de torsion
A D Z B
T
T
Aint
B Aext
T Moteur Électronique
B
Aint anneau intérieur d'entraînement d'asservissement
Aext anneau extérieur
A anneau intermédiaire E axe de cardan extérieur
B boîtier Z axe de zéro
T toupie ∆ axe de la toupie
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CA
Ð A A Ð ------- ω 2 = Ð I Q ω 2 La qualité d’un gyroscope se caractérise par sa dérive ; il s’agit
2 d’une grandeur homogène à une vitesse de rotation, numérique-
ment égale au quotient de l’incertitude de couple appliqué à la tou-
avec AA et CA respectivement moments d’inertie de pie, par son moment cinétique.
l’anneau suivant les axes principaux
d’inertie perpendiculaire à Z et parallèle à Dans le cas d’un gyroscope à deux degrés de liberté, cette dérive
Z, le gyroscope étant au zéro, peut effectivement être observée au niveau de l’axe de la toupie.
CA
∆ - moment d’inertie équatorial de l’anneau.
IQ = A A Ð ------
2 Dans le cas d’un gyroscope 1 axe, l’observation de cette dérive
peut être effectuée :
Le principe de fonctionnement du gyroscope à suspension accor-
dée consiste à réaliser une exacte compensation entre la raideur sta- — en cherchant à stabiliser une plate-forme avec le gyroscope en
tique négative − K, due aux barres de torsion, et la raideur question ; on montre alors que la dérive de la plate-forme, autour de
dynamique moyenne positive, due à l’inertie de l’anneau intermé- l’axe d’entrée du gyroscope, est égale à la dérive du gyroscope, telle
diaire. Cela se traduit par la condition de compensation ou qu’elle vient d’être définie ;
d’accord (tuning) suivante :
— en montant l’appareil en gyromètre (figure 5) ; on montre
CA alors que la dérive est opposée à l’erreur de mesure (le changement
K = A A Ð ------- ω 2 = I Q ω 2 de signe est simplement dû aux conventions adoptées).
2
Cette relation impose exactement ω, en fonction de K et de IQ. Un Cette dérive peut être due à un grand nombre de phénomènes
perfectionnement consiste à relier la toupie à l’axe moteur par deux physiques : déséquilibre (statique, dynamique) de l’équipage
ensembles (anneau + barres), de même centre de rotation, mais mobile, action des fils d’amenée de courant, d’un champ magné-
décalés de 90° autour de ∆, l’un par rapport à l’autre. Ce montage, de tique résiduel, etc.
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5.1 Gyromètre SFIM, GR-G5 Cet appareil, fabriqué sous licence Northrop, est utilisé comme
appareil de pilotage à bord du lanceur de satellites ARIANE.
Moment cinétique : 3 x 10−3 N · m · s (si DM < 500 ° /s ). 5.3 Gyroscope SAGEM GSL 82,
à suspension élastique compensée
1,5 x 10−3 N · m · s (si DM > 500 ° /s ).
Amplitude du signal de sortie : ± 5 V (± 3 %). Le GSL 82 est utilisé, dans ses diverses variantes, pour le pilotage
d’engins tactiques et d’avions d’arme, ainsi que pour la stabilisation
Erreur de zéro à la température nominale : < 10 mV.
des lignes de tir ou de visée sur tous types de porteurs.
Hystérésis : ± 5 mV. Dimensions : l = 39 mm ∅ = 31 mm.
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Masse : 107 à 115 g, en fonction du modèle de la toupie. • bruit aléatoire 5 °/h B (écart-type), B étant la bande pas-
sante adoptée (jusqu’à au moins 300 Hz), exprimée en hertz ;
Domaine de mesure : ± 540 °/s.
— consommation : 2 W
Dérive de jour à jour : 1 à 15 °/h (à 1 σ), en fonction du type
d’appareil.
Stabilité à court terme : 0,5 à 7,5 °/h (à 1 σ), en fonction du type
d’appareil. Roulement
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