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1.2.

Les propriétés de la lumière

La lumière se déplace sans support à la vitesse de 3.10 8 m/s elle aussi


caractérisés par certaines propriétés illustrées sur la figure qui suit, à savoir :

1.2.1. La réfraction : c’est le changement de la direction de la lumière quand


elle passe d’un milieu à un autre. Cela est dû au changement de la vitesse de
l’onde optique.
1.2.2. la réflexion : une partie de la lumière est réfléchi sur la surface d’un
milieu réfléchissant. Le coefficient de réflexion R est donné par :
𝑅 = ( 𝑛1−𝑛2 / 𝑛1+𝑛2 ) /2 en sachant que n1et n2 sont respectivement les
indices de réfraction des milieux 1 et 2

1.2.3. La dispersion : d’une manière simplifiée nous pouvons définir la


dispersion par « la décomposition de la lumière »,et d’une manière plus
explicite : est le phénomène de séparation des radiations qui la compose.
Elle est due à la réfraction de la lumière par un milieu dispersif, comme un
prisme ou un réseau. Lorsque la lumière blanche entre dans un prisme, elle se
décompose en ses différentes composantes colorées, créant un spectre.

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 Loi de Descartes (réfraction)
On l’appelle aussi la 3ème loi de Snell-Descartes concerne ou bien tout
simplement la loi de la réfraction. En s’appuyant sur la figure ci-dessous nous
pourrons la définir simplement par la relation ci-après :

 On rappelle que l’on note i1 est l’ongle que forme le rayon incident avec
la normale et i2 est l’ongle que forme le rayon réfracté avec la normale,
n1 et n2 les indices de réfraction des milieux 1 et 2

A partir de cette relation, on isole ce que l’on cherche. Si on cherche n1 ou n2 , on


aura la relation suivante :

Et si l’on cherche I1 et I2 on aura cette relation :

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1.3. Les paramètres de la lumière
1.3.1. Le flux lumineux :
C’est la puissance rayonnée (flux énergétique) par une source dans un angle
solide, son unité est le lumen (lm), il est donné par la relation suivante :
F=IΩ
avec I: Intensité lumineuse, Ω : angle solide
 L’angle solide est l'analogue tridimensionnel de l'angle plan ou
bidimensionnel, son unité est le stéradian (Sr).
1.3.2. L’intensité lumineuse
C’est l’intensité du flux lumineux dans une direction donnée, son unité est la
candela (cd)

1.3.3. L’éclairement :
C’est le flux lumineux reçu en un point d’une surface, son unité : le Lux (Lx)
Il est donné par la relation suivante :
E = F/S
avec F: flux lumineux, S: surface , à savoir que : 1 Lx= 1Lm/m² .
1.3.4. La Luminance : C’est l’intensité lumineuse renvoyée par une surface,
son Unité est la candela/m².
La luminance est la seule grandeur qui peut quantifier une sensation visuelle de
luminosité. En bref, c’est le flux lumineux provenant d’une surface éclairée qui
est réfléchie dans l’œil, d’où son unité, le candela par mètre carré.

Nous avons illustré tous ces paramètres de la lumière sur la figure ci-dessous :

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I.4. Le spectre électromagnétique
Un spectre électromagnétique est la décomposition d'un rayonnement
électromagnétique en fonction de sa longueur d'onde, de sa fréquence ou de
l'énergie de ses photons. Le rayonnement électromagnétique a une énergie
élevée lorsque la longueur d’onde  est faible (voir figures en dessous).

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Les applications industrielles et domestiques des champs électromagnétiques

1.5. Différents types d’interaction rayonnement –matière

1.5.1. La Photoconductivité
Lorsqu’on éclaire un ´échantillon de semiconducteur, l’absorption des photons
d’énergie supérieure au gap génère des paires électron-trou. L’apparition de
ces porteurs excédentaires provoque l’augmentation de la conductivité du
matériau
1.5.2. La photo ionisation
Un photon d’énergie supérieure au seuil d’ionisation arrache un électron à un
atome et le rend ainsi « un atome ionisé » en générale il s’agit de photons
énergétiques exemple de UV .
1.5.3. Le Photoélectron
Electron émis sous l'effet d'un rayonnement lumineux .
1.5.4. Le photovoltaïque
L’effet photovoltaïque est utilisé dans les cellules solaires pour produire
l’électricité à partir du rayonnement solaire Un rayonnement de longueur d'onde
(‫( ג‬transporte l'énergie (hc/‫( ג‬qui arrive sur la surface du dispositif .
Si (hc/‫( < ג‬Eg crée des paires (e-, e+) Si les paires (e-,e+) est créée dans la
région P les e- qui sont des porteurs minoritaires traversent la jonction et vont du
côté N Si les paires (e-, e+) sont créées dans la région N, les e+ qui sont des

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porteurs minoritaires traversent la jonction et vont du côté P Si les paires (e-, e+)
est créée dans la zone de charge d’espace (z c e) ou proche d’elle les e- et e+
sont dissociées par le champ électrique qui règne dans cette zone. Les e+ sont
accélérés vers la région P et les e- vers la région N

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