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Initiation A La Procedure - Procedure Civile-1
Initiation A La Procedure - Procedure Civile-1
UFRSJAP
LICENCE 2
PROCEDURE CIVILE
CHARGE DE COURS :
M. ASSI ASSEPO EUGENE
MAÎTRE -ASSISTANT
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INTRODUCTION
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PREMIERE PARTIE : L’ORGANISATION DE LA JUSTICE.
Il faut, ici d’une part examiner la justice dans ses rapports avec le pouvoir
législatif et d’autre part la justice dans ses rapports avec le pouvoir exécutif.
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La réponse à cette question est nuancée car elle varie selon les cas et à cet
égard, trois (3) situations peuvent se présenter :
- le 1er cas est celui où il serait prétendu qu’une loi ordinaire (votée par
l’Assemblée Nationale) est contraire à la Constitution. La Constitution est en effet
supérieure à la loi ordinaire et si celle-ci méconnais ouvertement la Constitution,
elle est bien évidemment entachée d’illégalité, elle est dit-on inconstitutionnelle.
Lorsqu’il en est ainsi, le juge doit, si l’exception d’inconstitutionnalité est soulevée
(voir article 135 de la constitution), surseoir à statuer en attendant que l’organe
spécialement institué pour contrôler la constitutionnalité des lois, c’est-à dire le
Conseil Constitutionnel ait tranché la question.
- le 2è cas est celui où la loi paraît contraire aux dispositions d’un traité
international. L’article 123 de la Constitution énonce en principe que les Traités ou
Accords Internationaux ont une autorité supérieure à celle des lois. Dès lors, toute
loi contraire à un Traité ou Accord International, est illégale. Il entre donc, dans le
pouvoir du juge, de refuser d’appliquer une loi qui serait contraire à un Traité
International.
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1- L’exécution des décisions de justice : le recours à la force
Publique.
En législation, l’on se demande souvent s’il est préférable que les décisions
de justice soient rendues par un juge unique ou par un collège de trois (3) juges
au moins statuant à la majorité c’est-à-dire collégialement. Sur cette question, il
convient de présenter d’abord les éléments de cette controverse avant d’exposer
ensuite la solution du droit positif ivoirien.
PARAGRAPHE 1 : LA CONTROVERSE.
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Lorsque la décision est rendue par un collège de juges, au nom de la
juridiction toute entière, l’anonymat sauvegarde l’indépendance de chaque juge,
qui au moment du délibéré, aura le sentiment d’être plus libre de sa décision dans
la mesure où il ne se sentira pas directement exposé à la rancœur du plaideur
condamné.
Avec un seul juge, la décision sort de son anonymat. On sait qui l’a rendu
et l’on peut alors raisonnablement penser que le juge qui en est le signataire,
veillera plus attentivement à ce qu’elle soit irréprochable.
Les Droits Judiciaires Privés des États africains, dans le souci de simplifier
l’administration de la justice, ont largement utilisé le système du juge unique. Telle
était justement la solution qui a existé en Côte d’Ivoire jusqu’à l’intervention de la
loi n97-399 du 11 juillet 1997. Selon les dispositions de l’article 35 nouveau de
cette loi, les jugements des Tribunaux de Première Instance sont rendus par des
magistrats délibérant en nombre impair (3 magistrats au moins) assistés du greffier
et en présence du ministère public. Les sections détachées siègent généralement
avec un seul juge. Toutefois, elles siègent en formation collégiale de trois
magistrats au moins dans les cas suivants :
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CHAPITRE 2 : L’ORGANISATION JURIDICTIONNELLE.
Une distinction doit être encore faite ici entre les juridictions de droit
commun et les juridictions d’exception. A cet égard il faut noter que certaines
juridictions ont une compétence de principe pour connaître de tous les litiges sans
qu’il soit besoin d’une loi spéciale pour les investir du pouvoir de juger telle ou
telle affaire. Ce sont les juridictions de droit commun. On peut dire par exemple
que les Tribunaux de Première Instance et leurs sections détachées sont des
juridictions de droit commun car elles sont compétentes pour juger de tous les
litiges aussi longtemps qu’un texte particulier ne leur à pas retiré la connaissance
de telle ou telle catégorie d’affaires déterminées.
Le nombre des tribunaux de première instance est fixé par décret. Il existe
actuellement 09 tribunaux de première instance : Abidjan-Plateau, Yopougon,
Gagnoa, Man, Bouaflé, Abengourou, Korhogo, Bouaké, Daloa. Le tribunal de
première instance comporte un Ministère public ou parquet. Le parquet du tribunal
de première instance comprend un procureur de la république, un ou plusieurs
procureurs adjoints et un ou plusieurs substituts. Le tribunal de 1 ère instance
comprend un président ; un ou plusieurs vice-présidents, un ou plusieurs juges
d’instruction et des juges. Ces différents magistrats sont assistés par des Greffiers.
Les tribunaux de 1ère instance sont généralement organisés en chambres ou en
sections.
Les chambres ont une compétence spéciale, notamment civile. Les sections
ont une compétence générale dans le cadre d’une circonscription territoriale fixée
par décret : on parle de sections de tribunaux. Ainsi par exemple, le tribunal
d’Adzopé est une section détachée du tribunal de première instance d’Abidjan-
Plateau. Le tribunal de Bouna est une section détachée du tribunal de 1 ère instance
d’Abengourou.
C) La compétence du tribunal.
A) Le tribunal du travail.
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Cette composition correspond au système de l’échevinage. Pour chaque
affaire, le Président désigne autant que possible les assesseurs employeurs et
travailleurs appartenant à la catégorie professionnelle intéressée.
B) Le tribunal de commerce.
Les jugements des tribunaux de commerce sont rendus par des juges
délibérant en nombre impair et assistés d’un greffier. Toutefois, le nombre de juges
professionnels ne peut être supérieur à celui des juges consulaires. Les jugements
sont toujours rendus par trois juges au moins à raison d’un juge professionnel,
Président et de deux juges consulaires, assesseurs : ce qui correspond là encore au
système de l’échevinage. Les tribunaux de commerce comprennent des juges
professionnels appelés juges et des juges non professionnels appelés juges
consulaires (la chambre de commerce et d’industrie établit périodiquement une
liste d’aptitudes aux fonctions de juge consulaire choisis parmi des opérateurs
économiques et de juge consulaire suppléant). La tentative de règlement amiable
depuis la loi organique du 08 décembre 2016 est obligatoire avant toute saisine du
tribunal de commerce, et se tient entre les parties elle même ou avec l’intervention
d’un tiers dans le cadre d’une médiation ou d’un conciliation. Par ailleurs la loi
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dispose que, si les parties n’ont entrepris aucune dirigeante en vue de parvenir à un
règlement amiable le tribunal déclare l’action irrecevable.
La cour d’appel juge tous les appels interjetés contre les décisions rendues
par les juridictions de 1ère instance. Néanmoins les petits litiges, c’est-à dire ceux
d’un montant peu élevé, sont privés d’appel et ne sont jugés que par les tribunaux
de 1ère instance ou par les sections détachées en premier et dernier ressort.
Autrement dit, au regard du montant de l’affaire, la voie de l’appel peut être fermée.
Il en est aussi lorsque le montant du litige est inférieur ou égal à 500 000 FCFA (en
matière commerciale, donc en principe devant le tribunal de commerce, le montant
du litige doit être inférieur ou égal à 25 millions F CFA). Bien entendu, lorsque la
demande en justice porte sur un montant indéterminé, l’appel est toujours possible.
Il en est ainsi également pour les affaires relatives à l’état des personnes, celles
mettant en cause une personne publique et celles statuant sur la compétence.
La cour d’appel est également compétente au 2nd degré pour examiner les
affaires pénales tant au stade de l’instruction qu’au niveau du jugement.
1- L’instruction.
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-d’autre part, elle est juridiction d’instruction au 2nd degré des
affaires criminelles instruites par le Juge d’Instruction.
2- Le jugement.
-la chambre criminelle pour statuer sur les appels interjetés contre
les jugements rendus par le tribunal criminel.
-la chambre criminelle spéciale pour statuer sur les appels des
jugements rendus par le tribunal criminel pour mineur.
-la chambre des appels correctionnels pour statuer sur les décisions
rendues par le tribunal correctionnel et les appels des jugements du juge des enfants
et du tribunal pour enfant.
SECTION3:LESINSTITUTIONSJURIDICTIONNELLES
REPRESENTATIVE DU POUVOIR JUDICIAIRE .
La cour des comptes est selon les dispositions l’article 152 de la constitution :
NB: La cour suprême a été totalement disparue en Mars 2020 par la mise
en place de trois (03) nouvelles juridictions suprêmes.
- La cour de cassation qui est la juridiction suprême dans l’ordre
judiciaire.
- Le conseil d’Etat qui est la juridiction suprême en matière
administrative.
- La cour des comptes qui est la juridiction suprême de contrôle des
finances publiques.
Cependant, cette idée est quelque peu remise en cause par l’article 28
nouveau de la loi n° 97-243 du 17 décembre 2020 complétant et modifiant la loi n°
94-440 du 16 août 1994 déterminant la composition, l’organisation, les attributions
et le fonctionnement de la Cour de cassation qui dispose que « en cas de cassation,
la chambre judiciaire évoque l’affaire dont elle est saisie ». L’évocation se définit
comme la possibilité de se réserver une cause c'est-à-dire une affaire qui devait être
examinée par une juridiction inférieure. Autrement dit, saisi du pourvoi formé
contre un arrêt ou un jugement, la Cour va s’emparer de toute l’affaire et statuer
sur le tout c'est-à-dire sur le moyen du pourvoi et sur le fond du procès par une
seule et même décision. Ainsi, désormais, le déroulement de la procédure devant
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la Cour suprême se présente de la façon suivante : lorsque la Cour suprême est
saisie d’un pourvoi, sa mission consiste à contrôler la décision contestée. Elle a le
choix entre deux (2) solutions :
-Si la Cour estime que les premiers juges n’ont commis aucune
erreur de droit, qu’ils ont interprété et appliqué correctement la règle juridique, elle
va alors rejeter le pourvoi, elle rend un arrêt de rejet. La décision attaquée devient
alors irrévocable : « la chose jugée a force de vérité légale. ». L’affaire est
définitivement terminée.
Par ailleurs, il faut relever que la cassation avec renvoi n’est pas
totalement supprimée puisque l’article 28 de la loi précitée dispose en son alinéa 2
que le renvoi est obligatoire :
- en cas de cassation pour incompétence : dans ce cas, la chambre
judiciaire renvoie l’affaire devant la juridiction compétente.
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CHAPITRE 3 : LE PERSONNEL JUDICIAIRE : LES GENS DE JUSTICE.
Parmi ces membres, il y a d’une part les magistrats, d’autre part les
greffiers.
Le juge est celui qui dit le droit, c’est-à dire celui qui est chargé de la
fonction de rendre « les jugements ».
Le magistrat désigne celui qui dispose d’un pouvoir qui n’est pas forcément
celui de juger. Le mot magistrat est très largement utilisé pour deux raisons :
- D’abord, parce qu’il y a en réalité deux catégories de magistrats.
Ceux qui jugent (magistrats du siège, membres de la magistrature assise) et ceux
dont le rôle est non point de juger, mais de parler au nom du ministère public
(magistrats du parquet, membres de la magistrature debout). Le mot juge pour les
désigner tous seraient donc juridiquement et techniquement inexact, alors que le
terme « magistrat » permet de désigner indifféremment les uns et les autres.
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A) Le recrutement.
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Les auxiliaires de justice sont des personnes qui, sans être investis par l’Etat
de la fonction de juger sont appelés à participer à l’administration de la justice en
apportant leur concours aux parties et parfois au juge. Les auxiliaires de justice sont
donc de simples particuliers qui n’ont aucun lien de dépendance avec l’Etat. On
peut les classer en deux groupes : d’une part, il y a les avocats et d’autre part il y a
les autres auxiliaires de justice.
L’avocat assiste les parties, les conseille, plaident pour elles. Il s’agit là du
rôle essentiel et traditionnel, de l’avocat. Il assure la défense des parties en plaidant,
c’est-à-dire développant oralement à la barre du tribunal leurs argumentations.
Devant les juridictions de droit commun, l’avocat a le monopole de la plaidoirie.
Cependant, une partie peut assurer sa propre défense. Devant certaines juridictions
d’exception ou réputées telles, les plaideurs peuvent se faire assister par les
personnes qui n’ont pas la qualité d’avocat. C’est ainsi par exemple que devant le
tribunal du travail, on peut faire appel à un délégué syndical.
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Parmi ceux-ci, certains ont la qualité d’officiers ministériels et d’officiers
publics.
Ils sont chargés de l’accomplissement des actes publics. Les huissiers ont
le monopole de la signification, c’est-à dire de la notification des actes judiciaires
ou extrajudiciaires. Ils sont rétribués (payés) en fonction des actes et des exploits
qu’ils accomplissent. Il y a plusieurs huissiers dans le ressort d’un tribunal de 1 ère
Instance mais ils ont une compétence nationale. Les charges d’huissier sont créées
par un acte de l’autorité administrative, généralement par décret. Les huissiers
procèdent aux citations des parties, des assignations, à la confection des procès-
verbaux de constat, aux notifications, aux significations judiciaires et
extrajudiciaires ainsi qu’à l’accomplissement et à la rédaction de tout exploit
nécessaire à l’exécution forcée des actes publics, des ordonnances de justice et des
jugements ou arrêts.
2- Les notaires.
Les notaires (tout comme les huissiers de justice) sont officiers publics ;
c’est-à dire qu’ils ont la faculté de requérir l’exécution de certains droits en ayant
recours à la force publique. Les notaires reçoivent des actes auxquels les parties
doivent donner leur caractère authentique. Ils les conservent et en délivrent des
grosses (expédition d’un jugement, d’un contrat fait en écriture large), des
expéditions ou des extraits. Les notaires sont nommés à vie, ils sont nommés par
décret sur proposition du Ministre de la Justice. Les études de notaire sont créées
par les pouvoirs publics.
2- Les commissaires-priseurs.
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DEUXIEME PARTIE : LES NOTIONS FONDAMENTALES
DE PROCEDURE.
L’action en justice est une voie de droit en même temps qu’elle constitue
un pouvoir légal.
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B) L’action en justice, pouvoir légal.
L’action est un droit dont l’exercice est libre. Cette liberté se dédouble. Elle
est d’abord le droit d’agir ou de ne pas agir. En principe, il n’y a pas de faute ni à
exercer ses actions ni à s’abstenir de le faire. La liberté d’agir est aussi celle de
choisir le moment d’agir.
La médiation est interdite pour les litiges concernant l’état et la capacité des
personnes. Selon les dispositions de l’article 3 de la loi précitée : « le médiateur est
tenu à l’obligation de confidentialité, à l’égard des tiers, sur le différend qui lui a
été confié ». La médiation peut être judiciaire ou conventionnelle.
1- La médiation judiciaire.
Le juge, saisi d’un litige portant sur des droits dont les parties ont la libre
disposition peut, après avoir recueilli leur accord, désigner une institution de
médiation ou un médiateur pour mettre en œuvre la procédure devant les aider à
trouver une solution consensuelle au litige qui les oppose. Selon les termes de
l’article 8 de la loi précitée : « la médiation porte sur tout ou partie du litige ».
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L’article 9 quant à lui, énonce que : « la durée de la médiation est de trois mois à
compter de l’acceptation de sa mission par le médiateur. Cette mission peut être
renouvelée une fois, par le juge, à la demande du médiateur et avec l’accord de
toutes les parties, pour une durée maximale de trois mois ».
Le juge peut mettre fin à tout moment à la médiation sur demande d’une
partie ou à l’initiative du médiateur. Le juge peut également y mettre fin d’office
lorsque le bon déroulement de la médiation paraît compromis. Selon l’article 17 de
la même loi : « à l’expiration de la mission de médiation, le médiateur ou
l’institution de médiation informe, par écrit, le juge de ce que les parties sont ou
non parvenues à trouver une solution au litige qui les oppose. Le jour fixé, l’affaire
revient devant le juge ». Le juge homologue, à la demande conjointe des parties ou
de la partie la plus diligente, l’accord qui lui est soumis si ledit accord n’est pas
contraire à l’ordre public. Il fait droit à la demande d’homologation dans un délai
maximum de sept jours à compter de la réception de ladite demande. La décision
d’homologation n’est pas susceptible de recours. L’homologation donne force
exécutoire à l’accord de médiation. La décision qui refuse l’homologation est
motivée et précise les raisons pour lesquelles l’accord est contraire à une règle
d’ordre public. Elle ne peut faire l’objet que d’un recours en cassation. Si à
l’expiration du délai de sept jours, le juge ne s’est pas prononcé, l’homologation
est supposée avoir été accordée.
2- La médiation conventionnelle.
A) L’intérêt.
PARAGRAPHE 1 : LA QUALITE.
- 2ème cas : lorsque l’action est exercée par un représentant qui agit pour le
compte d’autrui. C’est le cas par exemple du père qui agit au nom et pour
le compte de son enfant mineur non émancipé. Lorsqu’il en est ainsi, la
qualité s’apprécie dans la personne du représentant alors que l’intérêt
s’apprécie dans la personne du représenté.
PARAGRAPHE 2 : LA CAPACITE.
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CHAPITRE 2 : LA COMPETENCE JURIDICTIONNELLE (APERÇU).
(Déjà vu)
Mais, les éléments constitutifs du litige ou les intérêts mis en cause par le
litige pouvant être localisés en des lieux différents, des choix s’imposent. La loi
réalise ces choix au moyen des règles de compétence territoriale. Ainsi, les règles
de compétence territoriale reposent sur un principe : celui de la compétence du
tribunal du domicile du défendeur, le forum rei. Ce principe est assorti de
multiples exceptions.
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CHAPITRE III : LES VOIES DE RECOURS (APERÇU).
Les voies de recours ordinaires sont toujours ouvertes sauf texte spécial les
excluant. Elles sont généralement suspensives d’exécution. L’appel et
l’opposition entrent dans cette catégorie.
PARAGRAPHE 1 : L’OPPOSITION.
PARAGRAPHE 2 : L’APPEL.
L’appel est une voie de recours ordinaire qui tend à faire réformer ou
annuler par la cour d’appel, juridiction du second degré, donc hiérarchiquement
supérieure, un jugement rendu par une juridiction du 1er degré. C’est l’expression
du double degré de juridiction.
Les voies de recours extraordinaires ne sont ouvertes que dans les cas
spécifiés par la loi ; uniquement donc quand un texte le prévoit et dans des cas
limitativement déterminés. Elles ne sont pas en principe suspensives d’exécution.
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Constituent les principales voies de recours extraordinaires, la tierce-opposition,
le recours en révision, et le pourvoi en cassation.
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