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Cours Macroéconomie
Cours Macroéconomie
1. Il était une fois, l’homme qui ressent des besoins et cherche à les
satisfaire.
microéconomique, 1986)
Les besoins des hommes et des femmes dans le monde entier reste donc le
faire disparaître.
une fois que les besoins physiologiques sont satisfaits (affectif, culturel,
Les besoins sont subjectifs et dépendent des circonstances car ils sont
Ils sont subjectifs car ils varient selon les époques, selon les personnes.
leur intensité diminue au fur et à mesure qu'ils sont satisfaits.
1.2.L’homme satisfait ses besoins par l'acquisition de biens.
Pour satisfaire leurs besoins, les hommes utilisent des biens (matériels) ou
Ces derniers nécessitent un effort pour l’obtenir. Ils ont besoin d’être
produits et leur production induit des couts (argent, temps) Les biens et
On a essentiellement :
des biens durables utilisés sur une période très longue (un bâtiment)
des biens non durables détruits immédiatement par l’usage (le pain,
l'électricité, le pétrole)
On a :
des biens de consommation (finale) qui sont des biens qui satisfont
finale.
décomposent en :
des biens intermédiaires qui sont des biens qui ne sont utilisés
rareté peut être celle des ressources financières (contrainte budgétaire d'un
coûteux.
des choix puisque les besoins sont illimités (ou en tout cas beaucoup moins
Les choix sont difficiles car les sujets économiques doivent renoncer à
- Quels biens produire, comment les produire, avec quoi les produire ?
biens, d’autre part, aux institutions et aux activités ayant pour objet de
mécanismes.
4. Macroéconomie
méthodologie de la macroéconomie.
4.2.Objectifs de la macroéconomie
Stimuler la croissance;
Réduire le chômage;
Stabiliser les prix;
Réaliser l’équilibre extérieur de la balance commerciale.
Le carré est dit magique car les quatre objectifs ne peuvent être atteints
performances économiques d’un pays par rapport à celles des autres pays
ou encore les performances réalisées à une période par rapport aux autres
périodes.
4.3.Méthodologie
économique.
fonctionnement de l’économie. On tente de répondre à des question comme, quelles sont les
relations entre consommation / production /
sur ce qu’il y à faire pour que l’économie fonctionne bien. Par exemple,
que faudrait-il faire pour juguler le chômage ? Elle repose sur une norme
économiques ;
4.3.2. Méthodes
d’analyse.
4.3.3. Modèles
« Les modèles sont des théories qui posent des relations entre des variables
marché garba est caractérisé par un équilibre qui égalise l’offre de garba
ante. La relation (1) n’a pas plus de sens parce qu’elle ne décrit pas le
l’offre, les quantités offre de garba est une fonction positive de son prix (P)
et d’autres paramètres θ.
Le système (4) formé par les équations (1), (2) et (3) est un modèle possible
du marché du « garba ».
C’est la forme structurelle du modèle. Les équations (2) et (3) sont des
dire expliquées par la variable exogène (P) et l’équation (1) est une relation
des revenus à ceux qui y ont participé et ces revenus ainsi distribués sont à
leur tour dépensés pour acheter les biens et services produits et disponibles
dans l’économie.
1. La production
1.1.Définition
Elle est le fait des entreprises privées ou publiques que. Une entreprise est
de biens ou de services :
entreprise sociétaire.
dirige, qui reçoit la totalité du bénéfice mais qui en cas de faillite, est
quasi-gratuits.
les parti politique, les ONG qui produisent divers services de conseils-
Le travail et le capital.
1.2.1.2. Le capital
Capital est l’ensemble des biens de production utilisés par une unité
productive. Il se décompose en :
ce sont les grues de chantier, les micro-ordinateurs, les machines, lesbâtiments, les équipements
dont dispose une entreprise pour réaliser
Capital circulant qui sont des biens et services utilisés dans un seul
Travail et Capital sont toujours utilisés l’un avec l’autre, traduisant ainsi
économistes écrivent :
Y = F( K ,L,CI)
capital;
non marchande.
d’une entreprise durant une période est le prix de vente d’une unité de
mesurée par la sommation des chiffres d’affaire réalisés par les unités
deux fois les coûts des biens intermédiaires : une première fois comme la
de valeur ajoutée. En effet, cette production n’est pas vendue et son prix
production de services non marchands est égale au coût de production en travail et en capital de ces
services. Ce coût de production est assimilé à
Il est obtenu par agrégation des valeurs ajoutées des différents agents
économiques augmentée des impôts sur les produits moins les subventions
performance économique.
2. La répartition
engendrée par la production est distribuée puis redistribuée entre les agents
la redistribution.
Tous les agents ont potentiellement des revenus primaires. Par exemple :
Le terme de risque désigne des événements qui se traduisent par une perte
3. Les dépenses
Les revenus sont dépensés pour obtenir les biens et les services qui ont été
produits.
3.1.Ressources
Dans une économie, les ressources en biens et services sont constituées par
3.2.Emplois
institutions sans but lucratif au service des ménages. L'achat d'un logement ne rentre pas dans la
consommation : c'est un
part des dépenses alimentaires dans la dépense totale diminue. C'est la loi
d'Engel.
L'épargne est la partie du revenu qui n'est pas consommée. C'est le solde
En général, tous les agents investissent. Pour les ménages, cela correspond
3.2.2.1. Définition
à peu près à la Formation brute de capital fixe (FBCF) c’est-à-dire aux acquisitions nettes d'actifs
corporels (matériels) ou incorporels
Elle comprend :
pendant au moins un an
Les brevets
Les achats de logiciels
On peut distinguer :
Investissement de remplacement/Investissement net
donc :
Ou encore
l'exportation. Elles sont prises ici dans leur sens « réel », c'est à dire un emploi de biens
sens une exportation est bien une dépense) et non dans leur aspect
comme une ressource en devises (cet aspect monétaire est analysé par la
Les ressources sont créées par les résidents, c'est à dire le PIB, ou sont
Donc, le total des ressources qui forment l'offre globale, aura été : PIBt +
Importations (Mt).
Les ressources sont employées sous forme de consommation finale,
qui forment la demande globale, aura été alors : Consommation finale (Ct)
par construction :
Il s’agit d’une identité qui donne son caractère obligatoire à l’égalité entre
les ressources et les emplois. Cette égalité est toujours vraie par
d'un équilibre ex post, c'est à dire en fin de période. C'est une constatation
une fois que toutes les opérations auront été réalisées. On parle d'équilibre
comptable.
5. Le financement du circuit
Par catégorie d'agents, on peut comparer pour une année donnée leurs
empruntent)
On peut distinguer celles qui sont des banques (IFB) et celles qui sont non
La banque centrale est une institution de rang supérieur qui a pour fonction
monétaire, lorsque les taux du marché monétaire sont inférieurs aux taux de
refinancement.
Les marchés financiers sont des lieux fictifs de rencontre entre des offres
d'actifs.
financer le Reste du Monde (La nation aura un excédent de sabalance des transactions courantes :
elle sera créditrice nette du Reste
du Monde)
Reste du Monde)
pays tant par les nationaux que par les non-nationaux. Le critère est celui
du territoire. Ainsi :
donné.
1.2.Mesures
Le PIB se calcule selon trois optiques correspondant aux trois principales
produits.
l’excédent brut d’exploitation (EBE) et des revenus mixtes (RM) moins les
formation brute de capital fixe plus la variation des stocks. On peut écrire
aussi :
On aura alors :
consommation).
de l’Etat qui ne sont pas considérés comme des investissements, qui dépend
Le PIB au prix du marché est le PIB mesuré par le prix de vente des biens
(TVA) tendent à augmenter les prix du marché tandis que les subventions
Le PIB au coût des facteurs est égal à la somme des valeurs ajoutées
brutes :
productive d’une économie que le PIB au prix du marché, car il n’y a pas
valeur ou aux prix courants, car cette variation contient : une part reflétant
la variation des prix auxquels sont évalués ces biens et services, autrement
dit :
Il faut donc calculer le PIB réel ou PIB à prix constant ou encore PIB en
implicite du PIB est défini comme le rapport entre du PIB aux prix courants
l’évolution du PIB par tête. Il est égal au PIB réel divisé par le nombre total
d’habitants (pop).
travailleur, LPt.
1.3.Limites du PIB
indicateur comporte des limites qui ne font de lui une mesure complète de
la richesse et du bien-être
du revenu national telle que celle que nous avons définie [...] peut
La production marchande :
fisc.
le PIB.
Le PIB par tête a toutes les limites du PIB. S'y ajoutent les effets
répondre aux leurs. Deux concepts sont inhérents à cette notion : le concept
de « besoins », et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis à qui, convient
d'accorder la plus grande priorité, et l'idée des
à venir. »
méthodes :
Approche de Laspeyres
1.3.4. Le déflateur du PIB
Le déflateur du PIB mesure les prix de tous les biens produits dans le pays
moyen
2. Autres indicateurs
Le niveau général des prix mesure le coût de la vie dans un pays donné.
PIB.
2.2.Taux de change
Le taux de change nominal (E) est le prix d’une monnaie donnée en termes
parité de change est fixe voie d’autorité, par rapport un panier d’autres
coût de l’endettement. Ainsi, 100 millions d’euros empruntés sur 10ans à un taux d’intérêt de 10%
l’an va provoquer un remboursement
d’épargne…
L’égalité entre taux d’intérêt réel et taux d’intérêt nominal n’est possible
l’investissement
CHAPITRE 3 : LA CROISSANCE ECONOMIQUE
1. Concepts de bases
1.1.La croissance
1.2.Productivité
facteur
Fonction de production
le processus de production.
dans des proportions fixes. La fonction de production de Cobb-Douglas est un exemple classique de
Lorsque les facteurs sont tous multipliés par une même constant λ>1, on
aura :
2. Taux de croissance
l’année t-1 et l’année t. Le taux de croissance annuel est calculé parIl rend simplement compte de la
progression du volume de biens et services
Supposons que le PIB évolue entre une date de départ 0 et une date de fin t,
moyen annuel est calculé par : Cette mesure est caractérisée par une perte d’information au moment
du
mesure l'évolution de la production entre deux trimestres consécutifs. D'une grande volatilité, cette
mesure permet cependant de souligner les
taux de croissance trimestriel annualisé qui rapport les évolutions des quatre trimestres en une
évolution annuelle. Cette mesure de la croissance
passagers.
quatrième (t) trimestre. Le taux de croissance en glissement annuel est : Ce taux annuel permet
d’exploiter la fréquence trimestrielle des données
sur long terme, en tenant compte des effets de capacité engendrés par un
sont mis en évidence et non pas les théories conjoncturelles et les facteurs
âge de travailler.
des innovations. La croissance économique potentielle est évaluée par le taux de croissance
évidente à cette question est parce que la demande finale augmente. Les
consacrent à la consommation).
1. Définition
l’économie peut générer des tendances inflationnistes. On distingue trois type de cycles
économiques globalement emboîtés et
dont les noms correspondent aux économistes les ayant identifiés. Ils sont
Les cycles Kondratieff sont des cycles longs (40-60 ans) et se caractérisent
par des vagues longues de hausse puis de baisse des prix. Ces cycles
C’est pourquoi l’on dit qu’ils sont provoqués par des innovations.
Les cycles Juglar sont des cycles plus courts (6 à 12 ans) liés au climat des
Les cycles Kitchin sont des cycles très courts (environ 40 mois – 3 ans) liés
suivies par des phases de récession, des contractions et des reprises, qui
changement de cap observé au sommet ou au creux du cycle conjoncturel. Expansion (ou reprise) :
l’activité économique, mesuré par le PIB,
consommation.
conjoncturels synthétiques.
3.1.Indicateurs individuels
(réel).
3.2.Indices synthétiques
On est tout naturellement poussé à utiliser les séries avancées pour prévoir
les regrouper dans un seul indice synthétique qui devrait fournir lameilleure prévision possible de la
conjoncture à venir. Il est également
d’un indicateur synthétique, mais l’inclusion des séries retardées n’a pas de
sens.
croissance effective (celle qui est mesurée au cours d’une période donnée)
demande, alimentée par une expansion des crédits, augmente plus vite que
cumulative.
que le PIB revient vers son niveau potentiel du fait de l’ajustement des
monnaie.
se traduit par des changements autonomes dans l’offre d’un biend’importance macroéconomique
(par exemple le choc pétrolier) ou
Les chocs conjoncturels ont des conséquences sur la production, les prix et
Pour certains cependant ils peuvent laisser des traces durables (effet
d’hystérèse).
Les chocs d’offre sont des variations des conditions de la production; ils
découlent notamment de la productivité ou du prix des facteurs. Un choc d’offre négatif se traduit
par une augmentation des coûts de
production des entreprises, ce qui conduit, sur un marché concurrentiel, à
va s’accélérer.
résultent des variations des différents composants de la demande globale. Selon Mankiw et Taylor, la
courbe de demande agrégée est décroissante
d'exportations nettes.
Les cycles sont également influencés par le cycle du crédit et des crises
Financières
Le cycle des affaires est fortement lié au comportement des banques qui
progression du crédit lors des phases ascendantes du cycle ainsi que son
fluctuations de l’activité.
est faible. En conséquence, les entreprises, les ménages et l’Etat sont incités à
consommation. Ils le sont d’autant plus que la croissance est forte (leurs
définie comme la somme des revenus que cet actif peut rapporter
dans le futur. Lorsque les agents réalisent que les actifs concernés
taux d’intérêt étaient bas, devient insupportable pour les agents les moins
actifs ce qui va enclencher la baisse des prix. Les mécanismes qui avaient
effets sur l’économie réelle : D’une part, les banques, qui subissent l’insolvabilité des clients à qui
elles
avaient prêté et la perte de valeur des actifs financiers sur lesquels elles
avaient spéculé pour leur propre compte, vont raréfier fortement leurs
entraîne l’effondrement de la demande globale. D’autre part, les agents surendettés sont contraints
de vendre leurs actifs
retour la situation des banques. Cette diminution de la demande a des effets récessifs cumulatifs, ce
qui
charge réelle de la dette augmente donc : « plus les débiteurs payent, plus
faible que l’activité des producteurs ayant survécu reprend. Mais cette «régulation par la faillite » (J.
Rueff) a fait l'objet d'une vive contestation de
CHAPITRE 5 : LE CHOMAGE
Véritable défi pour les sociétés, notamment en Afrique, le chômage est l’un
1. Définition
bureau international du travail (BIT) repose sur trois critères : (i) « être sans
activement un emploi ».
différentes.
Le chômage de longue durée : ce sont les demandes d’emploi enregistrées
depuis plus de douze mois consécutifs et qui sont sans réponses. Cette
le chômage augmente.
la production puisque les heures non travaillées font l’objet d’une moindre
rémunération.
2. Le taux de chômage
sont au chômage (U). Pour analyser les caractéristiques du marché du travail on peut également
3.1.Causes théoriques
Dans ce cas, le chômage est soit volontaire car des personnes qui quittent
leur emploi pour un emploi mieux rémunéré, soit lié à l’existence d’une
volontaire.
La solution préconisée par Keynes est alors l’intervention de l’Etat par les
Elle tente d’opérer une sorte de conciliation entre les analyses classiques et
tandis que d’autres secteurs génèrent un chômage lié aux contraintes qui
mixte. Dans ce cas, on parle de chômage mixte. La mise en place depolitiques mixtes, axées à la fois
sur l’offre et la demande, et différenciées
etc.
3.2.Causes empiriques
empiriques.
3.2.1. La croissance et la concurrence international
diminution des offres d’emploi des entreprises. Les PED (pays en voie
Depuis 1975, celle-ci augmente car les enfants du baby – boom arrivent à
marché du travail. Ainsi, il faut créer chaque année des emploissupplémentaires uniquement pour
absorber le poids des « nouveaux
XXI siècle.
réalisées par des robots, mais la main-d’œuvre peu ou pas qualifiée a subi
d’emploi
proportion d’individus occupés qui perdent leur travail chaque mois. Soit
occupés qui trouvent un emploi chaque mois. Supposons que ces taux sont
état stationnaire le nombre d’individus qui perdent leur emploi (noté sE)
doit être égal au nombre d’individus qui trouvent un emploi (noté fU). En remplaçant substituant le
nombre d’individu en emploi E par son
les deux membres par L, on obtient : Le rapport U/L mesure le taux de chômage de l’économie. En
résolvant
l’équation (3) en U/L on obtient la relation suivante : Cette relation indique que le taux de chômage
stationnaire est une fonction
du taux de perte de l’emploi s et du taux d’acquisition de l’emploi f. Plus le taux de perte de l’emploi
d’un pays est élevé, plus le taux de chômage est
élevé, inversement plus le taux d’acquisition d’emploi est élevé, moins le
taux de chômage est élevé. Plus la population active croit et plus le taux de
directes et indirectes.
du chômeur.
processus démocratique.
5. Politiques anti-chômage
effet, la loi d’Okun décrit une relation linéaire entre le taux de croissance
5.2.Politique d’emploi
« passives ».
travail, d’autant que les entreprises sont fortement incitées à accroître leur
sociales accordées aux entreprises. Le traitement social vise à réduire le poids l’excédent de
population active sur le niveau de l’emploi en
« trappe à chômage ».
Ces politiques ont été alors réorientation au cours des années 80 et 90 dans
CHAPITRE 6 : INFLATION
d’un pays.
D’après cette définition une hausse ponctuelle et localisée des prix, ne peut
croissance des prix doit être général et concerner les différents secteurs et
important qu’auparavant.
au taux de variation de l’indice des prix entre deux dates. Il s’agit du taux d’inflation annuel. On peut
également le calculer le taux
des biens et services consommés par les ménages (détail). Il ne prend pas
déflateur du PIB.
Cause : La hausse des prix résulte d’un déséquilibre entre l’offre de biens,
forte peut être expliquée par une création monétaire, mais également par
Cause : elle traite des facteurs qui interviennent dans la fixation des prix de
revient par les entreprises. Elle se traduit par une répercussion sur les prix
Par exemple, une augmentation du prix des matières premières, des salaires
ou d’autres coûts auxquels les entreprises doivent faire face. Par exemple,
coût du travail augmentera et sera peut-être répercuté sur les prix de vente.
Par ailleurs, une hausse du prix du pétrole peut ainsi se répercuter sur
l’ensemble de l’économie.
Lorsque l’inflation par les coûts est liée à l’augmentation du prix des biens
Causes sont :
inflation aujourd’hui.
4. Conséquences
L’inflation influe sur l’économie et sur la société. Ses effets sont multiples :
la répartition.
4.1.Pouvoir d’achat
monnaie. Le taux de change réel (e) à l’incertain est un rapport entre le prix
étrangers converti en monnaie nationale (EP*) et le prix intérieur (P) : Une hausse des prix induit
réduit le pouvoir d’achat de la monnaie. On
monnaie.
4.2.La compétitivité-prix
les prix nationaux augmentent plus rapidement que ceux des pays
étrangers, les produits nationaux ne seront plus aussi compétitifs que les
produits similaires étrangers, ce qui pénalise le commerce. Par exemple, une inflation plus
importante en Côte d’Ivoire qu’ailleurs pénalise les
moins élevés que les prix des produits intérieurs. L’inflation s’accompagne
4.3.La consommation
L’inflation peut avoir soit un effet expansif, soit un effet dépressif sur la
augmentation sur les prix pour maintenir ou accroître leur profit découlant
de leur activité productive. Ce qui influence sur le niveau général des prix.
Dès lors l’inflation peut aussi s’analyser comme une spirale salaires-profit
(« spirale inflationniste »), la hausse des uns ne faisant que compenser celle
des autres.
4.5.La répartition
hausse des prix. Les agents qui sont pénalisés par l’inflation sont:
période et les salariés dont les contrats de travail sont indexés avec
retard.
Les agents endettés car ils sont amenés à payer des sommes fixes à
4.6.La croissance
négative :
production et la croissance.
4.7.Le chômage
Phillips a publié en 1958 une étude sur la relation entre le taux de chômage
D’après lui, lorsque le taux de chômage est faible, les hausses de salaires
le taux de chômage est élevé, les hausses de salaires sont faibles voire
chômage est élevé, les syndicats ne peuvent obtenir de hausse solide des
salaires.
CHAPITRE 7 : POLITIQUE CONJONCTURELLE
1. Politique économique
œuvre par l’État pour produire des effets à long terme en faisant évoluer les
réalisation.
1.1.Objectifs
Les politiques structurelles qui ont une action à long terme. Elles
1.2.1. Le libéralisme
la défense nationale ;
la police ;
la justice.
Ainsi, l’Etat n’intervient dans le marché que pour en garantir le respect des
individus sont laissés libres de poursuivre leurs intérêts personnels sur les
différents marchés (meilleure satisfaction possible des consommateurs et
(État gendarme). L’État doit rester cantonné dans ses fonctions régaliennes
1.2.2. L’interventionnisme
du marché c’est-à-dire de :
2. La politique conjoncturelle
l’économie.
objectifs :
commerciale
Ce carré est qualifié de magique car il est très difficile d’atteindre les quatre
2.2.Les instruments
instruments monétaires.
d’intérêt.
4.1.Politique de relance
chômage.
Les moyens utilisés consistent à développer les revenus des ménages par
augmente.
L‘effet boule de neige et la soutenabilité budgétaire : la soutenabilité
il faut que la richesse créée soit suffisante pour payer les intérêts de
relance.
Le poids des impôts : Laffer présente une théorie qui veut que
maximales de l’Etat. Ce n’est pas un taux de pression fiscale immuable. On peut résumer cette
théorie ainsi : « trop d’impôts tuent
4.2.Politique de rigueur
4.2.2. Limites
Aggrave la récession
Accroît le chômage
La baisse des rentrées fiscales à terme à cause de la récession
CONCLUSION GENERALE
que le PIB, les indices de prix, le taux de change et le taux d’intérêt. Dans