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Cour D'hydrologie
Cour D'hydrologie
PLAN DU COURS
INTRODUCTION GENERALE
OBJECTIF GLOBAL
OBJECTIFS SPECIFIQUES
DEFINITION ET GENERALITES
APERÇU GENERAL A L’ECHELLE PLANETAIRE
LES ORIGINES DE L’EAU
INTRODUCTION GENERALE
OBJECTIF GLOBAL
OBJECTIFS SPECIFIQUES
Les objectifs spécifiques sont : - comprendre comment les eaux de cours d’eau
se développent ;
- comprendre ce qu’est-ce le cycle de l’eau
- comprendre les différentes parties du cycle de
l’eau.
DEFINITIONS ET GENERALITES
Le problème est que la plupart des gens pensent que l’eau est à la
fois gratuite et abondante. Or, c’est un mythe. L’eau n’est pas gratuite et sa
quantité est limitée sur la terre. (1% seulement de la surface terrestre est
constitué d’écosystème d’eau douce). Or, la moitié de la population mondiale vit
près de ces écosystèmes. On utilise aujourd’hui sous une forme ou sous une
autre, plus de la moitié de toute l’eau douce disponible annuellement dans le
monde. Si bien qu’avec une population mondiale qui s’accroît chaque année au
rythme de quelques 90 millions de personnes, l’instant critique approche. L’eau
va être un grave inhibiteur.
Il est certain que, d’ici le milieu du siècle prochain, il n’y aura que
trois ou quatre pays qui n’auront pas connu une grave crise due à la pénurie
d’eau. Les Etats Unis figureront parmi les pays affectés par cette crise.
Les trois – quarts environ des précipitations annuelles arrosent des régions
renfermant moins du tiers de la population mondiale ;
Depuis environ 1000 ans, tous les jeudi – midi, un tribunal unique en son
genre siège à VALENCE en Espagne. Il est chargé de régler les litiges relatifs à
l’eau.
Il y a environ 4000 ans, une violente dispute a éclaté entre des bergers à
propos de l’accès à un puits situé près de Béer – Sheba, en ISRAEL (Génèse
21 :25). Depuis, le problème de l’eau du proche – orient n’a cessé d’empirer.
Pas plus d’eau douce maintenant qu’il y a plus de 2500 ans.
-6-
L’eau douce n’a pas de substitut, est fragile car elle dépend pour
beaucoup des activités humaines en termes de quantité et de qualité.
1) L’eau Juvénile :
2) L’eau de déshydratation :
N. B : Cette eau est également appelée par les géologues anglais « metamorphic
water »ou « rejuvented water ».
3) L’eau Cosmique :
4) L’eau météorique :
C’est elle, qui plus particulièrement, en pénétrant dans les sols par
les interstices des terrains superficiels, donne naissance aux eaux souterraines,
c’est – à – dire aux nappes phréatiques ou aquifères. C’est également elle qui est
la source principale dans les recherches d’hydrogéologie.
Conclusion :
I.1 : INTRODUCTION
A° Partie atmosphérique :
B° Partie superficielle :
a) Evaporation :
b) Ruissellement :
eaux de ruissellement vont en partie aux rivières et aux fleuves et de là aux lacs
ou à la mer. Une autre partie retourne directement à l’atmosphère par
évaporation au cours de ce trajet superficiel.
N.B : Dans les régions arides, toute l’eau peut même être réevaporée et donc,
les rivières n’ont, de ce fait, pas d’écoulement à la mer. [Rivière exoréique]. Peu
d’écoulement pérenne.
C° Partie souterraine :
c) Infiltration :
Une autre partie des eaux pénètre dans le sol suivant les vides
larges ou capillaires qu’elle rencontre à son passage. En jour d’évaporation, elle
tend à revenir un jour (à la surface) par évaporation directe ou aussi par
transpiration due aux êtres vivants (végétaux proprement dite) ou
évapotranspiration ; elle rentre alors dans le cycle. Ou bien le trajet souterrain
devient plus ou moins considérable et alors elle donne naissance aux sources au
fond des vallées, au bord de la mer, ou même au niveau de la mer ou des lacs. A
partir de ce moment, elle évolue comme les deux parties précédentes.
d) Glaciation :
Une dernière partie de cet eau peut tomber sinon sous forme de la
neige mais alors sur un sol gelé. Elle peut, si la température le permet, former
des glaciers et des inlandsis. Et de toute manière, elle finit par repasser à l’état
liquide par suite de l’augmentation de la température (en été) et rejoindre l’un ou
l’autre du cycle.
Conclusion :
P 1,081
ATMOSPHERE
0,130 t.r. 9,6 jours P 0,0056
E 0,004 E 0,708
0,391 E 0,017
P 0,024 Rivière, Lacs,
2,25 t. r. 6 ans
P 3,85 E 4,25 0,0039
0,02 0,376
Cet indice est d’autant plus bas que le climat est plus aride.
2° Indice xérothermique de Gaussen : i P<2T
Tracer du diagramme ombrothermique.
3° Le quotient pluviothermique Q d’Emberger :
100 . P
Q=
M m M m
- 14 -
Où P = précipitation annuelle en mm
M = Moyenne des maximums des mois le plus chaud
m = Moyenne des minimums des mois le plus froid
T = Température annuelle moyenne en °c
Les deux facteurs climatiques qui interviennent en milieu
aquatique sont la t° et l’éclairement.
1) L’ECLAIREMENT
L’eau absorbe très rapidement le rayonnement solaire. Dans le
visible, l’absorption est d’autant plus grande par l’eau pure que la longueur
d’onde est plus grande. Ce sont donc les radiations bleues qui pénètrent là plus
profondément, et qui seules, dépassent 100m de profondeur.
2) LA TEMPERATURE
Dans les eaux courantes, les variations de température suivent
celles de l’air mais elles sont de plus faibles amplitudes. Les sources ont des
eaux dont la température ne varie que très peu.
Les cours d’eaux aux rives dégagées dont les eaux sont exposées
au rayonnement solaire, ont des eaux plus chaudes que les cours d’eau dont les
rives sont ombragées par les arbres ou par des falaises. La composition
faunistique aquatique est fonction de la température des eaux, c’est – à – dire,
lorsque la t° diminue, l’indice halieutique (qui rapport à la pêche) augmente.
Dans les lacs et les étangs suffisamment profonds, il s’établit,
dans les régions tempérées, un régime thermique qui est dû au fait que le
maximum de densité de l’eau a lieu à la température de 4°C.
Il est possible en été de distinguer, en fonction de température, 3
zones dans un lac :
- Epilimnion : zone superficielle agitée par les vents, riche en oxygène
dissous et en phytoplancton, bien éclairée et où la température décroît
lentement avec la profondeur.
- Thermocline : zone de transition où la température décroît rapidement de
1°C/m au moins.
- Hypolimnion : zone de fond, pauvre en oxygène, peu ou pas éclairée,
pauvre en phytoplancton, et dont la température varie peu au cours de
l’année.
- 16 -
T°
Epilimnion
Thermocline
Hypolimnion
Profondeur
L’eau douce : P = E + R + I
Atmosphère/ Condensation
Soleil (formation des nuages)
Evapo directe
Précipitation
s
INTRODUCTION
a) L’INFLUENCE DU RELIEF
b) INFLUENCE DE LA VEGETATION
Il est bien établi que les précipitations sont plus importantes au-
dessus des forêts que dans les régions à végétation pauvre, toutes autres
conditions étant égales.
Bien que la forêt fasse perdre près d’un quart des précipitations
par réévaporation soit évapotranspiration immédiate, la perte de ce qui atteint
réellement le sous-sol et le sol est cinq fois moindre que pour les régions
découvertes.
- 20 -
c) LA PERIODICITE
I.3. LE RUISSELLEMENT
I. 3. 1. INTRODUCTION
Θ (°C) Fθ
-20 2,22
- 10 4,13
0 7,69
10 14,3
20 26,6
30 49,7
- 22 -
P/Fθ Q/Fθ
0 0,009
1 0,026
2 0,075
3 0,20
4 0,475
5 1,0
6 1,9
7 2,7
8 3,4
10 5,0
12 7,0
14 9,0
Qa / Qc = 101,05(Fs – 1,0)
P
Fs = 12
iPi
1
- 23 -
20 x 60
Fs = = 0,8
6 ( 25 x 10 )
Dans ce cas Qa/Qc = 0,62. Si la totalité des 60 cm de précipitation tombe dans
les six mois froids à 15°C de température, on obtient :
20 x 60
Fs = = 1,33 et dans ce cas, Qa/Qc = 2,2.
6 (15 x 10 )
Lorsque les valeurs Q/Fθ tirées des rapports P/Fθ sont multipliées par le rapport
Qa/Qc, l’écoulement annuel moyen diminue dans les régions où les précipitations
tombent dans les mois chauds et il augmente si elles tombent pendant les mois
froids.
I. 3. 2. RETARD AU RUISSELLEMENT
::: = eau pelliculaire et eau attachée aux grains de roche par attraction
moléculaire ;
= eau coulant librement ou eau gravifique.
On appelle :
Contenu gravifique : la différence entre l’eau de saturation et l’eau de
rétention spécifique.
Débit spécifique : le rapport de l’eau de gravité à l’eau totale contenue
dans la roche. C’est de l’eau mise en mouvement par la seule action de la
pesanteur. C’est aussi de l’eau gravifique.
Rétention spécifique : le rapport entre l’eau retenue par attraction
moléculaire et l’eau totale. C’est de rétention spécifique.
La porosité : rapport d’espace vide au volume total de la formation. Elle
détermine le volume d’eau que peut contenir une roche.
LA PERMEABILITE
L’argile sèche a une capacité très forte. Elle peut retenir plus de
60% de son volume en eau. Donc, sa conductibilité ou perméabilité est
pratiquement nulle. Elle est le type de la roche imperméable.
N.B : La perméabilité telle qu’elle vient d’être définie, s’applique aux roches
meubles.
Conclusions : la pénétration de l’eau dans les roches peut se faire par des
interstices relativement petits et par des vacuoles et vides, soit par cavités. Il
existe trois états typiques de l’eau dans les roches perméables : eau de porosité,
eau de fissure et eau de cavernes.
Du point de vue pratique, on distingue aussi :
- les roches aquifères [l’eau circule facilement] ;
- les roches aquicludes [l’eau ne peut circuler que lentement et est
incapable d’alimenter une source ou un puits de façon suffisante]
- les roches aquifuges [imperméables par elle-même à l’eau, perméabilité
en grand]
- 29 -
a'
2 , 3 .Q log 10
a
P=
2 . m . h 2 h1
T = 0,183 Q/C [C = constante de Darcy en m-1], cette constante varie entre 0,60
et 0,65.
- 30 -
Lorsqu’une pluie tombe sur un sol sec et poussiéreux dont les interstices
sont remplis d’air, la couche superficielle s’humecte rapidement, mais, forme un
coussin et s’oppose ainsi à la pénétration de l’eau.
Les averses abondantes (orages) contribuent moins à alimenter le sous –
sol en eau que les pluies tranquilles et lentes (des saisons froides) cfr. fonte lente
des neiges.
Par exemple 2 : Dans les régions arides et semi – arides, l’eau réévaporée peut
être en quantité ≥ à celle des précipitations pluviales. Dans ce cas, les réserves
souterraines ne sont pas alimentées, et même, elles peuvent aller en s’épuisant
petit à petit.
Preuves ; - les encroûtements salins : croûtes de gypse, de carbonates de chaux
ou carapace, des sols solubles (sel gemme, nitrates, etc,…)
- Fentes de dessiccation ou de retrait.
2° Influence de la végétation
terre couverte ou non de gazon. Mais, ne pouvant donner des mesures exactes,
ces méthodes qui troublent les conditions naturelles sont fort peu d’actualité. On
recourt beaucoup plus à la comparaison entre l’élévation de la surface de l’eau
souterraine et l’augmentation des précipitations pluviales. Il suffit, pour
connaître la quantité d’eau acquise réellement au sol, de multiplier la hauteur
dont s’est élevée la nappe par le débit spécifique du terrain.
Evaporation (E)
Surplus (R) ou
Précipitation (P) ruissellement de
surface
Bilan : P = E + G + R
1. Définition
Remarques : il n’est pas nécessaire que la base soit bien formée d’un terrain
absolument imperméable. L’existence en profondeur d’une formation
géologique de perméabilité insuffisante pour laisser passer toute l’eau qui arrive
dans un temps donné au terrain supérieur perméable, permet la formation d’une
nappe aquifère.
1° Nappe libre.
C’est à peu près une nappe homogène, il s’agit donc d’une nappe
comprise dans un terrain recevant l’eau par toute sa surface, c’est – à – dire, que
le terrain qui la renferme n’est recouvert en aucun point par une roche
imperméable empêchant l’eau d’y arriver par infiltration directe à partir de la
surface. Dans la nappe libre l’eau peut y prendre librement la forme qui lui
convient d’où le nom de nappe libre. Par ex. dans une formation sableuse
affleurent largement entre deux vallées.
- 34 -
Une nappe libre est forcément une nappe homogène mais une
nappe homogène n’est pas forcément une nappe libre.
P
V
N
V
α
N
Niveau supérieur de la N
Remarques : les nappes libres dans lesquelles l’eau arrive très près de la surface,
et peuvent ainsi être atteintes facilement par les puits domestiques et sont
appelées nappes phréatiques. Ces nappes phréatiques sont extrêmement
dangereux parce qu’il y a là-dedans une dangereuse contamination et sont utiles
pour ce qui est de la gestion de l’eau dans les endroits moins alimenter en eau.
2° Nappe Captive
Sondage de la
nappe artésienne
3° Nappes superposées
N1
N2 Nappes superposées
N3
Profondeur
- 36 -
N’’ H’’
Exutoire / Source
N’ H’
H’’
N H’
H
L H
h
Imper
Lac de barrage
E’
N’
E
N
2. Par contre, le creusement d’une tranchée ou d’un canal peut provoquer l’effet
inverse (baisse du niveau que doit couler l’eau). Tout comme la destruction de la
forêt.
- 38 -
Canal
N’
3. Influence d’un captage sur la forme de la nappe ; si, au bout d’un certain
temps de pompage continu, le niveau reste fixe dans le puits, la quantité d’eau
épuisée est égale à celle que reçoit le terrain sur la surface délimité par la base
du cône d’influence.
N’
A R
α
α
Explication : Par l’épuisement des eaux à l’aide d’un puits par exemple, le
niveau de la nappe est abaissé à cet endroit d’une quantité R qui est le
rabattement. Si le terrain est homogène et la surface de la nappe aquifère
sensiblement horizontale et immobile, le puits produit une dépression de forme
- 39 -
Q = S.q
Avec S (surface d’un cercle) = R2.Л
Q = la lame d’eau acquise à la nappe par unité de surface et par unité de temps
donc ; q = Q/S = m3/m2.sec = m/sec. q est ainsi le rendement du puits de la
nappe exprimé en m3/ha/jour.
3) Quand on veut capter l’eau à partir d’une nappe, il faut connaître surtout le
débit minimum (pour s’assurer une alimentation suffisante en tout temps).
.P H h
2 2
q=
D
2 , 3 log
d
où q : rendement d’un puits ; H : hauteur d’eau dans le puits sous le niveau de
la nappe avant pompage ; h : hauteur d’eau dans le puits en service ;
H – h : rabattement ; D : diamètre du cône d’influence du puits ;
d : diamètre du puits ; P : coefficient de perméabilité.
log x log x
Rappels : log x = logarithme de base 10 ; log x = = , népérien.
log e 94329
1 T
3) La pente piézométrique I = , où K = , avec :
15 K e
T = Transmissivité du terrain (m2/s) ;
e = épaisseur (m)
K = coefficient de perméabilité (m/s),
0 ,183 Q 2 , 25 T .t
4) S = rabattement = x log 2
= …… (mètres)
T x .s
3
Où Q = débit de pompage constant (m /s)
- 41 -
0 ,183 .Q
T = transmissivité du terrain (m2/s) = K . e = (C = constante de
C
DARCY en m-1)
2 , 25 .T .t
S = Coefficient d’emmagasinement (sans unité) = 2
, avec
x
t = temps écoulé, à un instant donné, depuis le début du pompage (en sec.),
x = distance du piézomètre à l’axe du puits (en mètre)
Q débit
5) La vitesse de filtrage : V = = (en m/jour)
A rayon . d ' action . du . forage
d 60
Cu = où d10 = diamètre pour lequel il y a 10% de poids des grains de taille
d 10
EXERCICES D’APPLICATION
. P .( H h ) 10 ). 0 , 37
2 2 2 2
3 ,14 . X .( 14
Réponse : q = ; 726 =
2 , 3 . log D 2 ,3
d
a) Perméabilité : 15 m3/m2/j
b) granulométrie : sable fin.
9 ). 0 , 31
2 2
3 ,14 (15 )( 12
Réponse : q = = 400m3/j
2 ,3
Puits
K D
R
H
h
. P .( H h )
2 2
1
q = rendement = , si l’on pose que = K ; sachant que
2 , 3 . log D / d log D
d
. P .( H h ). R . K
H - h = R, q= ; mais H = h + R
2 ,3
. P .( 2 h R ) R . K . P . K .( 2 hR R )
2
q= =
2 ,3 2 ,3
2 , 3 .q R
h= - ; c’est la profondeur optimale au dessus du rabattement.
2 . R . . P . K 2
h
V = P. ; où Δh = différence de hauteur entre deux points ; l = distance (m)
l
entre ces 2 points ; P = Coefficient de perméabilité
- 44 -
obtenir une bonne description de la répartition des vitesses sur cette verticale.
De manière générale, on fera entre 1, 3 ou 5 mesures suivant la profondeur du
lit.
La vitesse d'écoulement est mesurée en chacun des points à partir de la
vitesse de rotation de l'hélice située à l'avant du moulinet (nombre de tours n par
unité de temps). La fonction v = f (n) est établie par une opération d'étalonnage
(courbe de tarage du moulinet). Suivant le mode opératoire adopté pour le
jaugeage, le moulinet peut être monté sur une perche rigide ou sur un lest profilé
appelé "saumon".
Mesures à partir d'un bateau mobile Lorsque la rivière est large (> 200 m),
uniforme et sans présence de hauts
fonds afin d'y manœuvrer facilement.
4. 2. DEBIT LIQUIDE
Par des équations préétablit sur une rivière, on peut aussi calculer
leur débit à partir des hauteurs limnimétriques. Une équation de tarage s’écrit de
la manière suivante :
Q = ah2 + bh + c, avec h hauteur des eaux.
Par exemple :
Le fleuve Congo au niveau de Kinshasa : q = 24181 + 5898h + 377h2 pour
H ≤ 3,35 m
Le fleuve Congo au niveau de Kinshasa : q = 33683 + 224h + 1224h2 pour
H > 3,35 m
Le fleuve Congo au niveau de Kisangani : q=3 071,9 + 341,1h + 184,65h2
La rivière Kasaï au niveau d’Ilebo : q = 760,34 + 906,02h + 46,74h2
4. 3. DEBIT SOLIDE
gxdxf
Formule : b = ( en cm3/ h / cm2)
t
Où d = épaisseur de la tranche d’eau mesurée
f = coefficient de la bouteille
t = durée en minutes
g = prise du sable par la bouteille DFT2 (DFT1)
Débit (m3/s)
Courbes de décrue
Courbes de crue
Courbes de tarissement
A
B
Temps (jours)
- 55 -
- Profil d’équilibre.
- Profil mobile qui assure l’évacuation de la totalité de la charge.
- Profil théorique = forme d’hyperbole
- Profil réel = entrecoupé par des tronçons brisés et dont la pente varie avec
la nature des roches, le débit local et la charge entre facteurs.
b) Endoréique : écoulement des climats semi – arides caractérisé par son aspect
temporaire, limité à la saison des pluies et n’atteignent pour la plupart de temps
pas la mer puisque les eaux s’évaporent avant, soit dans le lit des cours d’eau,
soit dans les plaines d’épandage où elles s’étalent et se perdent par évaporation
et infiltration. C’est donc un type de drainage intérieur. Cet endoréisme
concerne plus des quarts des terres émergées.
d) Endoréisme humide :
Se passe dans une région où l’écoulement vers la mer est empêché,
notamment :
Par l’absence de pente adéquate ; ex. Logone et chari, lac tchad,
les lacs et marécages en Russie et Pampa en Argentine.
Le ponor dans les régions Karstiques.
Se passe aussi dans une région où le parcours se termine dans un lac à
l’intérieur de continent ;
Se passe dans une région où le froid est intense en hiver et qui donne
naissance à la glaciation des eaux.
- 56 -
a) Affluents principaux :
- Oubangi : de l’embouchure à Mobenzele : 173 km
- Mongala : Mobeke – Businga :329 km
- Itimbiri : Yangambi – Aketi : 255 km
- Lulanga: Lulanga – Basankusu: 180km
- Ruki - Businga : Mbandaka – Ingende : 408 km
- 59 -
Bief supérieur :
Lualaba : - Ubundu – Kindu : 308 km
- Ankoro – Bukama : ???
H
a) E = 2
« formule de TURC »
H
0 ,9 2
L
Où H = précipitations annuelles sur le bassin
L = 300 + 25t + 0,05t2
T = température moyenne en °c
ETP m Ti
ETPi = .
n Tm
I
a = (1,6 ) + 0,5
100
K
c) ETP = (45,7 Tc + 813).P (en mm/mois) « formule de BLANEY et
100
CRIDDLE)
où K = coefficient propre à chaque culture (plante !)
Tc = température mensuelle moyenne en °c
P = pourcentage d’heures diurnes pendant le mois considéré par rapport au
nombre d’heures diurnes annuelles.
En conclusion, le rendement hydrologique d’une région donnée q.
q = D/S
Qt = Qo . e-αt (1)
t
V= 0
Qoe dt (2)
Ce qui donne :
Qo
V= (3)
1 e . 86400
t
Rappel un jour = 86400 secondes (Qo est en m/s et α en jour -1)
Qo ; Q1 ; Q2 ; … ; Qn, les débits mesurés tous les dix jours, on obtient ainsi :
α = ( Qo / V) x 86400sec. (5)
2° Méthode de Castany
Log débit
Qt
Droite de tarissement du jaugeage
Temps (dates)
logQt =0
- 63 -
Avec :
Pour pouvoir comparer des bassins versants entre eux du point de vue
de l’influence de leurs caractéristiques sur l’écoulement, on introduit la notion
du rectangle équivalent. On suppose que, sur un bassin donné, l’écoulement est
approximativement le même que sur un rectangle de même superficie, ayant un
même coefficient de Gravelius, une même répartition hypsométrique à
conditions climatiques similaires, une même distribution des sols, de la
végétation et même densité de drainage. C’est une transformation purement
géométrique dans la quelle les droites parallèles aux largeurs du rectangle et
l’exutoire sont le petit coté ou largeur du rectangle (ESKENAZI, 1991).
2
KG 1,12
L= A 1 1
1,12 KG
Pm = Σ (ni .pi) / N où ;
Supposons que les courbes de niveau soient ao(exutoire), a1, a2, a3, …
ai, …. an. La pente moyenne dans l’aire comprise entre les courbes de niveau
cotées ai-1 et ai est :
ai ai 1
, où ;
Xi
Xi : distance qui sépare les deux courbes sur le rectangle équivalent.
ai ai
n
1 1
Ip =
L
Xi
Xi
i 1
1
Ip = a i .d i , où ;
L
Dut
Ig =
L
- 67 -
a. L'altitude moyenne
Avec :
b. L'altitude médiane
Dd =
L i
Avec :
F=
Ni
Où :
Utilisation de l’eau
Agriculture – Industriel – Usages Répercussion sur l’environnement
ménagers – Assainissement et Epuisement des eaux superficielles et
élimination des déchets – souterraines – Pollution de l’eau –
Hydroélectricité - pisciculture Dégradation des terres – Dégradation
des écosystèmes – diminution des
pêches – Bouleversements du cycle
hydrologique
Les plantes sont des êtres vivant qui ont besoin d’eau pour
constituer la matière végétale, et surtout, pour assumer la fonction de la
transpiration. Alors que leurs besoins se manifestent avec une intensité variable
pendant toute la durée de leur cycle végétatif propre, les conditions naturelles
d’approvisionnement en eau (humidité du sol en place, quantités et répartitions
des pluies) ne sont toujours pas adaptées à ces exigences biologiques.
- 73 -
A) l’irrigation
c) Besoin pratique
Bp = Bth + p = Bth/E
Où Bp = besoin pratique
Bth = besoin théorique
P = pertes
E = efficience
B) L’assainissement
I e e '
qc (en l/s/ha) = x Ic (mm/h)
0 , 36
- 75 -
où I = vitesse d’infiltration
e = coefficient d’évaporation
e’= coefficient d’infiltration
Ic= Intensité de la pluie critique en mm/h
r
qc (l/s) = x Ic (mm/h)
0 , 36
où r = coefficient de ruissellement (pourcentage de la quantité d’eau qui ruisselle
par rapport au volume de la précipitation).
78
E (mètres) = . d . i . T2 . l
I = Intensité en mm/h des précipitations
E = écartement des drains fossés
= le coefficient de rugosité de la surface
d = le coefficient d’écoulement de la surface
T = durée en jours, de submersion totale
l = la pente du terrain à drainer en pourcentage
5.4. RAPPELS
Informations générales
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES